Guerre et propagande. Véra Moukhina, L’ouvrier et la Kolkhozienne, 1937, sculpture, moulage en...

Post on 04-Apr-2015

117 views 1 download

Tags:

transcript

Guerre et propagande

Véra Moukhina, L’ouvrier et la Kolkhozienne, 1937, sculpture, moulage en acier

inoxydable fer-chrome –nickel, Centre Panrusse des expositions, Moscou.

Arno Breker, Le porte flambeau et le porte glaive, 1939

Monuments aux morts(Choix libre)

Otto Dix, La guerre, 1929-1932, huile sur bois, 264 x 408 cm, Galerie Neue Meister de Dresde

Jacques TARDI, C’était la guerre des tranchées,

1993

OTTO DIX,La Tranchée, 1918, gouache

sur papier, 41x39 cm

HENRI BARBUSSE, Le Feu, 1916

En relation(considéré comme un seul objet d’étude)

Krzysztof Penderecki, Thrène à la mémoire des victimes d'Hiroshima, 1960, 8’37 min

CHARLIE CHAPLIN , Le Dictateur, 1940, film

Regard sur le Monde

Fresque du Palais National de México, Diego RIVERA, La conquète ou Arrivée de Hernán Cortés à Veracruz, 1951, tableau 11, mur est

Norman Rockwell, The Problem we all live with, 1964.

Billie Holyday, Strange Fruit, 1939• Southern trees bear a strange fruit

Blood on the leaves and blood at the rootBlack body swinging in the Southern breezeStrange fruit hanging from the poplar trees

• Pastoral scene of the gallant South,The bulging eyes and the twisted mouth,Scent of magnolia sweet and fresh,Then the sudden smell of burning flesh!

• Here is fruit for the crows to pluck,For the rain to gather, for the wind to suck,For the sun to rot, for the trees to drop,Here is a strange and bitter crop.

BANKSY(Choix libre)

Mickey 3d, Respire, 2003

Il faut que tu respiresEt ça c'est rien de le direTu vas pas mourir de rireEt c'est pas rien de le direIl faut que tu respiresC'est demain que tout empireTu vas pas mourir de rireEt c'est pas rien de le dire

Le pire dans cette histoire c'est qu'on est des esclavesQuelque part assassin ici bien incapableDe regarder les arbres sans se sentir coupableA moitié défroqué cent pour cent misérableAlors voilà petit l'histoire de l'être humainC'est pas joli joli et j'connais pas la finT'es pas né dans un chou mais plutôt dans un trouQu'on remplit tous les jours comme une fosse à purinIl faut que tu respiresEt ça c'est rien de le direTu vas pas mourir de rireEt c'est pas rien de le direIl faut que tu respiresC'est demain que tout empireTu vas pas mourir de rireEt ça c'est rien de le direIl faut que tu respiresIl faut que tu respires

Approche-toi petit, écoute-moi gaminJe vais te raconter l'histoire de l'être humainAu début y'avait rien au début c'était bienLa nature avançait y'avait pas de cheminPuis l'homme a débarqué avec ses gros souliersDes coups de pied dans la gueule pour se faire respecterDes routes à sens unique il s'est mis à tracerDes flèches dans la plaine se sont multipliésEt tous les événements se sont vus maitriserEn deux temps trois mouvements l'histoire était pliéeC'est pas demain la veille qu'on fera marche arrièreOn a même commencé à polluer les déserts

Il faut que tu respiresEt ça c'est rien de le direTu vas pas mourir de rireEt c'est pas rien de le dire

D'ici quelques années on aura bouffé la feuilleEt tes petits enfants ils n'auront plus qu'un œilEn plein milieu du front ils te demanderontPourquoi toi t'en as deux et tu passeras pour un conIls te diront comment t'as pu laisser faire çaT'auras beau te défendre leur expliquer tout basC'est pas ma faute à moi c'est la faute aux anciensMais y'aura plus personne pour te laver les mainsTu leur raconteras l'époque où tu pouvaisManger des fruits dans l'herbe allongé dans les présY'avait des animaux partout dans la forêtAu début du printemps les oiseaux revenaient

Hergé, Objectif Lune, 1953

Duane Hanson, Supermarket Lady,

1970

Autrefois pour faire sa cour Ils parlaient d'amourPour mieux prouver leur ardeurIls offraient son coeurMaintenant c'est plus pareilÇa change ça changeIls vous disent: mon cher angeEt vous glissent à l'oreilleAh! Gudule

Viens m'embrasserEt je te donneraiUn frigidaireUn joli scoutaireUn atomivèreEt du DunlopilloUne cuisinièreAvec un four en verreDes tas de couvertsEt des pelles à gâteaux

Une tourniquettePour faire la vinaigretteUn bel aérateurPour manger les odeurs

Des draps qui chauffentUn pistolet à gauffresUn avion pour deuxEt nous serons heureux

Et si la belleSe montre encore cruelleIl la franque dehorsEt il confie son sortAu frigidaireÀ l'efface-poussièreÀ la cuisinièreAu lit qu'est toujours faitAu chauffe-savatesAu canon à patatesÀ l'éventre-tomatesÀ l'écorche-poulet

Mais très très viteIl reçoit la visiteD'une douce petiteQui lui offre son coeurAlors il flancheEt c'est votre revancheCar elle casseraJusqu'à son dernier platCar elle casseraJusqu'à son dernier platCar elle casseraJusqu'à son dernier plat

Autrefois s'il arrivaitQue l'on se querelleVotre mari s'en allaitLaissant la vaisselleMaintenant que voulez-vousLa vie est si chèreIl dit: rentre chez ta mèreEt il se garde toutAh! Gudule

Excuse-toiOu je reprends tout çaMon frigidaireMon armoire à cuillèresMon évier en ferreEt mon poêle à mazoutMon cire-godassesMon repasse-limacesMon tabouret à glaceEt mon chasse-filous

La tourniquetteA faire la vinaigretteLe ratatine-orduresEt le coupe-friture

BORIS VIAN, La Complainte du Progrès, 1956

Jean-Jacques Goldman, Les Choses, 2001

Plus de bien de mal, mais est-ce que ça passe à la téléNobel ou scandale? on dit ´V.I.P´

Je prie les choses et les choses m´ont prisElles me posent, elles me donnent un prixJe prie les choses, elles comblent ma vieC´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis

Des choses à mettre, à vendre, à soumettreUne femme objet qui présente bienSans trône ou sceptre je me détesteRoi nu, je ne vaux rien

Je prie les choses et les choses m´ont prisElles me posent, elles me donnent un prixJe prie les choses, elles comblent ma vieC´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis

Un tatouage, un piercing, un bijouJe veux l´image, l´image et c´est toutLe bon ´langage´ les idées ´qu´il faut´C´est tout ce que je vaux

Si j´avais si j´avais çaJe serais ceci je serais celaSans chose je n´existe pasLes regards glissent sur moiJ´envie ce que les autres ontJe crève de ce que je n´ai pasLe bonheur est possessionLes supermarchés mes temples à moi

Dans mes uniformes, rien que des marques identifiéesLes choses me donnent une identité

Je prie les choses et les choses m´ont prisElles me posent, elles me donnent un prixJe prie les choses, elles comblent ma vieC´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis

Des choses à mettre, à vendre, à soumettreUne femme objet qui présente bienSans trône ou sceptre je me détesteRoi nu, je ne vaux rien

J´ai le parfum de JordanJe suis un peu lui dans ses chaussuresJ´achète pour être, je suisQuelqu´un dans cette voitureUne vie de flash en flashClip et club et clop et fast foodFastoche speed ou calmantMais fast, tout le temps zap le videEt l´angoisse

Architecture

Philippe Ramette, Balcon à Hong Kong, 2001, photographie

Steve Reich, City Life 1er mouvement -Check

It out ~6', 1995.

EN RELATION

(considéré commeun objet d’étude)

André et jean POLAK, Atomium, 1958, Bruxelles

Le Bauhaus

Friedensreich Hundertwasser - Tour Kuchlbauer – 2000 -

Absensberg

ANTONI GAUDÍ, Casa Batlló, 1904 – 1906, Barcelone

Palais du Reichstag, Berlin