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PROJET « 7UP4 »REUNION FINALE
DAKAR, 6 ET 7 AOUT 2010
RESULTATS DU RAPPORT DE RECHECHE PAYSRESULTATS DU RAPPORT DE RECHECHE PAYS
ET ATTENTES DU PROJET « 7UP4 » ET ATTENTES DU PROJET « 7UP4 »
Oumar Idriss BERTHE, Chef Division Législation et Concurrence,
Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence
E-mail: [email protected]
Plan Communication2
3
Présentation sommaire du Mali
Présentation sommaire du Mali
Superficie de 1,241 million de km2 avec deux grands fleuves: le fleuve Niger sur 1700 km (40% du cours total de ce fleuve) et le fleuve Sénégal sur 900 km (53% du son cours).
Population : 14,5 millions d’habitants en 2008 dont 68% vivant en milieu rural.
PIB: 3425 milliards F.CFA en 2007 avec un taux de croissance annuel moyen d’environ 5% sur les 5 dernières années.
Pays en développement classé parmi « les pays pauvres très endettés (PPTE) ».
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Présentation sommaire du Mali
Economie extrêmement vulnérable dominée par le secteur informel (80% de l’emploi total, 30% de la valeur ajoutée manufacturière).
Démocratie pluraliste depuis 1991Principales langues : Français (langue
officielle), Bambara, Peul, Sénoufo, Soninké, Tamasheq, Songhaï, Dogon.
Religions pratiquées : Islam (95%), Christianisme (3%), Animisme (2%).
Habitude alimentaire : céréales sèches (mil, sorgho, maïs, fonio) et riz
5
Conclusions et recommandations du rapport
6
Conclusions
Objectifs : i) examiner la question de concurrence, ii) identifier les obstacles à un régime de concurrence efficace, iii) faire des recommandations sur les actions d’amélioration du régime de la concurrence
Méthodologie : 1° constitution d’un groupe de recherche, 2° recherche documentaire
Entretien qualitatif sur base de guide d’entretien
7
Conclusions8
1. Politiques économiques et sociales du Gouvernement
Assez favorables à l’établissement du processus concurrentiel. Toutefois,
→ Absence de politique commerciale et de loi spécifique relative à la protection des consommateurs
→ les PAS ont plongé un nombre important de familles dans des situations d’extrême précarité que les différents Programmes de réduction de la pauvreté n’ont pas encore réussi à régler.
→ Politique de promotion des investissements étrangers encore limitée: l’IDE est orienté vers seulement quelques secteurs (mines, télécommunications, hôtels)
Conclusions2. Politique de la concurrence Concurrence= principe de base de la politique
économique des pouvoirs publics. Cependant,→ Inexistence de politique nationale de la concurrence
et d’objectifs clairement définis.→ Certains secteurs échappent à l’application du droit
de la concurrence (banques, professions libérales, écoles et cliniques privées, etc.).
→ Prix fixés dans le cadre de convention ou homologation.
→ Existence d’avantages sélectifs dans des textes sectoriels.
→ Régulateur général (DNCC) insuffisamment doté en personnel qualifié.
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Conclusions3. Contraintes de mise en œuvre du régime de
concurrenceL’institution de la concurrence résulte des réformes
économiques, elles mêmes, des programmes d’ajustement structurel (PAS).
Initiée par le département chargé du Commerce, son adoption a pris un temps relativement long et fait l’objet de concertation entre les principales parties prenantes (Secteur Privé, Société Civile, Administration Publique).
La mise en œuvre est effective depuis 1992, à travers une ordonnance est des textes sectoriels. A partir de 2003, les dispositions communautaires de l’UEMOA sur la concurrence sont aussi applicables.
10
Conclusions
3. Contraintes de mise en œuvre du régime de concurrence
Droit inadapté la réalité socio-économique.Soutien politique faible Culture interventionniste importante.Associations des consommateurs peu actifs.Régulateur Général (DNCC) n’est pas une autorité
administrative indépendante.
11
Conclusions
4. Rapports entre la régulation sectorielle et le Régulateur Général
Plan nationalCoexistence assez bien réglée pour les secteurs des
télécommunications et marchés publics, mais mal cernée pour les autres.
Plan communautaire Rapports mal réglés entre les régulateurs sectoriels
et la Commission. Toutefois, dans les 2 cas on ne relève pas de cas de
conflits.
12
Conclusions
4. Rapports entre la régulation sectorielle et le Régulateur Général (Suite)
Inexistence de mécanisme formel de consultation entre les régulateurs et l’Autorité de la concurrence au plan national; droits sectoriels non adaptés à la législation communautaire; velléité de la régulation sectorielle à juger les pratiques anticoncurrentielles.
13
Conclusions
5. Investigation des abus et des distorsions à la concurrence
En plus de la concurrence déloyale (fraudes, contrefaçon, qualité douteuse, etc.), les accords de fixation des prix de vente, les aides publiques et les pratiques anticoncurrentielles imputables à l’Etat sont les pratiques les dommageables signalées.
Produits concernés: sucre, lait en poudre, farine de blé, huile alimentaire, viande et céréales (riz, mil, sorgho, maïs).
14
Conclusions
5. Investigations des abus et des distorsions à la concurrence (Suite)
Cependant, intérêt pour les problèmes de concurrence essentiellement pendant les périodes difficiles (période de soudure) ou de grande consommation (ramadan).
Seulement quelques journaux traitent le sujet et suivant une approche on adaptée.
.
15
Conclusions6. Perception de la concurrence- Méthodologie de l’enquête1° Utilisation Questionnaire CUTS avec
entretien 2° Population cible: 200 personnes 3 ° Structures enquêtées:
16
Structures étatiques Structures non étatiques
DNCC CCIM
CRT ASCOMA
CREE SOMAPIL
BMDA COMATEX
TC GDCM
ASCOMA
REDECOMA
ACD
CSP
Conclusions
6. Perception de la concurrence - Existence de loi sur la concurrence et d’une entité administrative
chargée de la concurrence
Source: Données d’enquête
17
Conclusions18
6. Perception des questions de la concurrence- Existence d’une loi de protection des
consommateurs
Source: Données d’enquête
Conclusions
6. Perception des questions de concurrence- -Existence d’une loi de protection des
consommateurs au sein de certains groupes
Source: Données d’enquête
19
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Hommes politiques Hommes d'affaires Consommateurs
20%4% 5%
47%
9%25%
30%
30% 10%
3%
57% 60%
Nul
faible
Moderé
Elevé
Conclusions
6. Perception Questions de concurrence- Compréhension des questions de
concurrence à Bamako
Source: Données d’enquête
20
Existence Fréquence (%)
Oui 3
Non 97
Total 100
Conclusions
6. Perception questions de concurrence- -Facteurs explicatifs de l’incompréhension
Source: Données d’enquête
21
0%10%20%30%40%50%
31%19%
41%
9%
Conclusions
6. Perception questions de concurrence- Prévalence générale du niveau des pratiques des
pratiques anticoncurrentielles
Source: Données d’enquête
22
Conclusions
6. Perception Questions de concurrence- Prévalence générale du niveau de la concurrence
Source: Données d’enquête
23
Conclusions6. Perception Questions de concurrence- Prévalence du niveau de la concurrence
selon certains groupes
Source: Données d’enquête
24
Conclusions
6. Perception Questions de concurrence- Prévalence niveau concurrence dans certains secteurs
Source: Données d’enquête
25
élevé modéré faible nul
télécommunication 30% 30% 33% 17%
électricité 3% 0% 10% 87%
commerce de détail (biens de consommation) 77% 7% 3% 3%
transport (taxi, Bus) 47% 3% 40% 10%
Conclusions
6. Perception Questions de concurrence- Appréciation du niveau d’application de la
loi sur la concurrence
Source: Données d’enquête
26
Conclusions
6. Perception Questions de concurrence- Niveau de compréhension des questions de
concurrence par les medias
Source: Données d’enquête
27
Conclusions7. Evaluation des implications des monopoles sur
la concurrencePas de monopole de droit, même dans les
secteurs de réseau comme les télécommunications, l’électricité, l’eau et le gaz.
Cependant, existence de quelques monopoles de fait dans l’économie. Domaines concernés : Transports, Energie-Eau, Production - Importation des cigarettes et tabacs, Commercialisation du coton-graine et coton-fibre.
28
Conclusions8. Concurrence dans le secteur agricole
Principales cultures agricoles : coton, riz, mil , sorgho.
Politique agricole : faire du Mali une puissance agricole, afin d’assurer la sécurité alimentaire , lutter contre la pauvreté, impulser le Mali à moyen terme comme pays exportateur net de céréales (notamment de riz).
Principaux instruments: intensification des aménagements hydro agricoles, développement du machinisme agricole, soutien aux intrants et prix aux producteurs.
29
Conclusions
8. Concurrence dans le secteur agricole- Avis sur le nombre de concurrents dans la
fourniture des fertilisants et engrais
Source: Données d’enquête
30
Fournisseur Fréquence (%)
Grand nombre 75
Nombre moyen 20
Très peu 5
Total 100
Conclusions
8. Concurrence dans le secteur agricole- Avis sur le nombre de concurrents dans la
fourniture des semences
Source: Données d’enquête
31
Fournisseur Fréquence (%)
Grand nombre 32
Nombre moyen 28
Très peu 40
Total 100
Conclusions
8. Concurrence dans le secteur agricole- Prévalence des pratiques anticoncurrentielles -- Marchés des fertilisants et engrais
Source: Données d’enquête
32
Niveau prévalence Fréquence (%)
Elevé 53,6
Modéré 35,6
Nul 10,8
Total 100
Conclusions
8. Concurrence dans le secteur agricole- Prévalence des pratiques anticoncurrentielles -- Marchés des semences
Source: Données d’enquête
33
Niveau prévalence Fréquence (%)
Elevé 40,5
Modéré 33,3
Nul 26,2
Total 100
Conclusions Rapport
8. Concurrence dans le secteur agricole- Effets des pratiques anticoncurrentielles sur la
production -- Marchés des semences
Source: Données d’enquête
34
Fréquence (%)
Production réduite 18,7
Qualité réduite 15,9
Effets non significatifs 66,4
Total 100
Conclusions
8. Concurrence dans le secteur agricole- Effets des pratiques anticoncurrentielles sur les
prix -- Marchés des semences
Source: Données d’enquête
35
Fréquence (%)
Augmentation de prix 68
Pas d’impacts significatifs 21
Prix contrôlés 11
Total 100
Conclusions
8. Concurrence dans le secteur agricole- Opinions sur les actions du Gouvernement
pour freiner les pratiques anticoncurrentielles
Source: Données d’enquête
36
Fréquence (%)
Action sur tous les problèmes 12,5
Certaines actions, mais pas assez 30,5
Pas d’action 40,5
Limites à ce que peut faire Gouv 13,5
Conclusions37
8. Concurrence dans le secteur agricole- Structure des marchés des intrants agricolesConcentration forte à assez forte pour les semences
(riz , maïs, fruits et légumes), faible pour les fertilisants et produits phytosanitaires.
Existence d’opérateurs dominants: plus de 98% des importations de semences de riz relèvent d’une entreprise (GDCM SA), près de 76% des semences de maïs sont assurées par une entreprise (MAF TRADING SARL), 83% des importations des fruits et légumes sont effectuées par 3 intervenants, 88% du marché des engrais sont dans les mains de 4 fournisseurs et 81% des insecticides –fongicides sont assurées par 5 distributeurs.
Recommandations
i) Elaborer une politique de concurrence; ii) Adapter le droit de la concurrence à la
réalité socio-économique du pays;iii) Mener une campagne de
sensibilisation et de formation sur le droit de la concurrence;
iv) Instituer un régulateur général doté d’autonomie de décision;
V) Renforcer l’application du droit .
38
Contributions et attentes du projet 7Up4
39
Contributions
Connaissance de l’état de la concurrence.
Prise de conscience de l’importance du droit et de la politique de concurrence.
40
Attentes du projet 7Up4
Domaine Cible Moyen Structure responsabl
e
Sensibilisation Toute la population
-Affiches, dépliants,-Articles, documentaires (journaux, radios et télévisions),- Constitution réseau communicateurs
DNCC/Communicateurs
Formation en droit et politique concurrence
Journalistes, magistrats, parlementaires, associations consommateurs, syndicats.
- Séminaires,-Ateliers (nationaux et régionaux),- Cours Université
Maison de la Presse/ Ministère Justice/DNCC/ Univ
Relecture du droit de la concurrence
Ord. 07-025/P-RM Constitution d’un groupe d’experts
DNCC
Recherche Principaux marchés
Etudes approfondies sur certains résultats du RRP
DNCC/ régulateurs sectoriels
41
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
42