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 Brill and Maisonneuve & Larose are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Studia Islamica. http://www.jstor.org Brill Maisonneuve Larose Review Author(s): Denis Matringe Review by: Denis Matringe Source: Studia Islamica, No. 72 (1990), pp. 195-196 Published by: Maisonneuve & Larose Stable URL: http://www.jstor.org/stable/1595785 Accessed: 06-10-2015 22:29 UTC Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at http://www.jstor.org/page/  info/about/policies/terms.jsp JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. This content downloaded from 129.96.252.188 on Tue, 06 Oct 2015 22:29:18 UTC All use subject to JSTOR Terms and Conditions
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 Brill and Maisonneuve & Larose are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Studia Islamica.

http://www.jstor.org

Brill

Maisonneuve Larose

ReviewAuthor(s): Denis MatringeReview by: Denis MatringeSource: Studia Islamica, No. 72 (1990), pp. 195-196

Published by: Maisonneuve & LaroseStable URL: http://www.jstor.org/stable/1595785Accessed: 06-10-2015 22:29 UTC

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JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of contentin a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship.For more information about JSTOR, please contact [email protected].

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REVUE DES

LIVRES 195

6bauche,

cependant,

des

conclusions et

laisse ouvertes

des

questions

suggestives

et

nouvelles.

Elle

d6montre,

en

particulier,

que

les

mouve-

ments sectaires sont d'origine berbbre, et trouvent leur expression,

d'abord,

dans

le

Kharijisme,

puis

dans le

Shi'isme,

dont les

6pigones

sont

une

s6rie

d'autoproclam6s

mahdis.

Il

apparait

done

clairement,

d'apr s

l'expose

de

l'auteur,

que

ni

les

Arabes

d'al-Andalus,

ni les

populations

d'origine hispano-romaine

ne

sont

parvenus

a

exprimer,

contrairement

aux

groupes

berbbres,

eurs

d6saccords

politiques

ou

leurs mouvements

d'insurrection

n

langage

sectaire

ou

d'h6t6rodoxie

religieuse.

La

question,

demeur6e

pour

l'instant

sans

r6ponse,

est de savoir

pourquoi

il en

est

ainsi;

seule

une

plus profonde

onnaissance de

la structure

t des

divisions

de la

soci6t6

andalousienne

permettra

d'y r6pondre.

Mercedes

GARCiA-ARENAL

(Madrid)

TAHIR,

Athar,

Qadir

Yar. A Critical

Introduction,

Lahore:

Pakistan

Punjabi

Adabi

Board, 1988, V,

141

pages.

Comparativement

ux

litt6ratures

ersane

et

ourdou,

les

litt6ratures

n

langues

indiennes <overnaculaires

restent

un

champ

d'6tude

peu explor6

par

les

chercheurs

occidentaux.

Quant

aux

sp6cialistes

indiens et

pakistanais,

ils

publient

g6n6ralement

dans leur

propre

langue,

et leurs

travaux, peu diffus6s, ont d'acc6s difficile.

Pour ce

qui

concerne

'6tude

de la

litt6rature

musulmane en

panjabi,

il

s'ajoute

A

cela

deux difficult6s

suppl6mentaires.

Dans les tensions

religieuses qui

ont

abouti aux terribles

violences de

la

partition

de

1947,

les Musulmans

panjabis

6duqu6s

ont

adopt6

I'ourdou

comme

langue

de

culture,

au

d6triment

de leur

langue

maternelle.

Par la

suite,

les diverses

dictatures

militaires

pakistanaises

ont

eu des

politiques

extr6mement

centralisatrices

t

n'ont

gubre,

dans

leur crainte

du

r6gionalisme,

ccord6

de reconnaissance

aux

langues

locales.

Certes,

un

mouvementen faveur

de

la

pr6servation

de

l'h6ritage

culturel

panjabi

et un

renouveau de

la

litt6rature

en

panjabi

se

sont

d6velopp6s,

de

fagon

souvent

semi-

clandestine,

A

partirdes ann6es soixante. Mais un trbsbon livre 6criten

anglais par

un savant

panjabi

form6 n

Europe

comme Athar

Tahir

peut

Wtre

salu6

comme un 6v6nement.

L'ouvrage

est

consacr6

A

'oeuvre

de

Qadir

Yar,

fermier 6 en

1802 dans

la

r6gion

de

Gujranwala,

non

loin de

Lahore,

et au

sujet

duquel

on

ne

sait

presque

rien.

Comme

la

litt6rature

musulmane

en

panjabi

doit

beaucoup

A la

tradition

orale,

un

premier

hapitre

est

consacr6

par

l'auteur

A

'~

orature

en

panjabi.

Le deuxibme

chapitre

cherche

A

d6gager

de l'examen des

oeuvres

des

indications sur

le

po6te,

sa formation

ntellectuelle

et

son

orientation

religieuse.

II

apparait

comme

un

homme

6duqu',

solidement

ancr6 dans les traditionsde sa caste

jit

et proche de l'ordre soufides

QAdiri.

Les

chapitres

suivants

(III

A

XI)

traitent

des

cinq

po6mes

pr6serv6s

de

QAdir

YAr.

A

l'exception

du

septibme,

ls vont

par

deux, I'un

consacr6

au

genre

dont

rel6ve

une

oeuvre,

le

second

A

'6tude

du

po6me

lui-m6me.

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196

BOOK

REVIEW

Les

genres

ainsi

present6s

sont

parmi

les

plus

repr6sent6s

dans la

littbrature

narrative 6crite en

panjabi

par

des Musulmans.

I1

s'agit

du

Mi'raj nama (chap. III), r6citversifi6 e Flascension u Prophite commeil

en existe dans

bien des littbratures

musulmanes,

de la

var

chap.

V),

ponme

6pique

issu

de la tradition orale du

Panjab,

et de

la

qissa

(chap.

VIII),

po~me

6pico-lyrique

pparent6

aux

masnavT

e

l'Iran.

Le

chapitre

X

traite

d'une forme

que peuvent

prendre

les diff6rents

enres

de cette

poesie

narrative:

la

sf-harft,

o~me

des otrente

lettres*,

dont la suite des

premieres

lettres de

chaque

strophe

forme un

acrostiche de

l'alphabet

arabe.

Quant

aux oeuvres

6tudi6es,

elles offrentun

apergu

complet

de

la

th6matique

et de la

symbolique

de la

litterature

narrative

classique

en

panjabi,

ohi

e mblent des 616ments

rovenant

de la culture

populaire,

de

l'hindouisme, de l'islam et du sikhisme. En effet,deux poemes sont

consacr6s

A

es

sujets

typiquement slamiques

:

le

Mi'raj

ndma

(chap.

IV)

et

le

Roza-ndma

(chap.

VII),

<<r6cit

du mois)

du

jeuine

.

Le

qissa

Sohni

Mahival traite d'une histoire d'amour

tragique

de la tradition orale. La

Hari

Singh

Nalva

dr

var

(chap.

VI)

est un

po~me

6pique

en forme de

sr-harff

ui

raconte es hauts faitsde

Hari

Singh

Nalvd

(1791-1837),

officier

sikh

du

Maharaja Ranjit

Singh.

Paran

Bhagat

(chap.

X),

qissa

6crit aussi

en formede

sr-harft,

ait

'objet

du

d6veloppement

e

plus long

pp.

65-92).

Le

po~me

raconte

l'histoire

d'un

jeune

prince

de

Sialkot,

Piran,

accus6 de

manoeuvres

incestueuses

par

la seconde

6pouse

de son

phre

tomb6e

amoureuse

de lui. Condamn6

par

son

phre,

Pfiran

a les

pieds

et les mains

coup6s et il est jet6 dans un puits. Il en est tir6douze ans plus tard par le

c6lebre

yogi

Gorakh

N5th,

dans la secte

duquel

il se

fait

initier.

Il

vient

apr s

bien des

p6r6grinations

evoir a famille.

I

pardonne

A

a

belle-mere

et

A

on

phre,

mais refuse

de retourner

A a vie

mondaine

pour

r6gner.

Athar Tahir

rapproche

cette

16gende

bien

connue

dans

toute l'Inde du

nord

de

celle

d'Hippolyte,

allant

jusqu'A

affirmer

u'elle pourrait

d6river

de

l'h6ritage grec

requ

par

le

Panjab

au

temps

des rois

Indo-grecs...

La conclusion insiste sur

la

4

moralit6e

du

porte

et

le

pr6sente

comme

une

parfaite

illustration

de

la

capacit6

de certains Musulmans indiens A

formulerharmonieusement n

message

islamique

A travers

des

genres

et

des thWmesocaux.

L'ouvrage comporte une bibliographie,un index, des illustrationset

trois

appendices

consacr6s au

village

de

QAdir

YAr,

au

puits

dans

lequel

fut

jet6 Pfiran

Bhagat

et au monastbre des

yogis

nith

A

Tilla,

prbs

de

Jhelam.

Denis MATRINGE

(Paris)

'Abd

al-Rahmin

M. 'ABD

AL-TAWAB,

St1les

islamiques

de

la

nicropole

d'Assouan,

R

vision et annotation de

Solange Ory,

t. III

(no,

301-450),

IFAO, Textes arabes et 6tudes islamiques, t. VII/3, Le Caire, 1986,

206

p.,

150

pl.

Ce volume se

pr~sente

comme

les

tomes

prec6dents br~ve

notice

en

tote

du texte

arabe

non

traduit,

mais

suivi

de notes

si

n6cessaire,

faisant

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