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Brill
Maisonneuve Larose
ReviewAuthor(s): Denis MatringeReview by: Denis MatringeSource: Studia Islamica, No. 72 (1990), pp. 195-196
Published by: Maisonneuve & LaroseStable URL: http://www.jstor.org/stable/1595785Accessed: 06-10-2015 22:29 UTC
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REVUE DES
LIVRES 195
6bauche,
cependant,
des
conclusions et
laisse ouvertes
des
questions
suggestives
et
nouvelles.
Elle
d6montre,
en
particulier,
que
les
mouve-
ments sectaires sont d'origine berbbre, et trouvent leur expression,
d'abord,
dans
le
Kharijisme,
puis
dans le
Shi'isme,
dont les
6pigones
sont
une
s6rie
d'autoproclam6s
mahdis.
Il
apparait
done
clairement,
d'apr s
l'expose
de
l'auteur,
que
ni
les
Arabes
d'al-Andalus,
ni les
populations
d'origine hispano-romaine
ne
sont
parvenus
a
exprimer,
contrairement
aux
groupes
berbbres,
eurs
d6saccords
politiques
ou
leurs mouvements
d'insurrection
n
langage
sectaire
ou
d'h6t6rodoxie
religieuse.
La
question,
demeur6e
pour
l'instant
sans
r6ponse,
est de savoir
pourquoi
il en
est
ainsi;
seule
une
plus profonde
onnaissance de
la structure
t des
divisions
de la
soci6t6
andalousienne
permettra
d'y r6pondre.
Mercedes
GARCiA-ARENAL
(Madrid)
TAHIR,
Athar,
Qadir
Yar. A Critical
Introduction,
Lahore:
Pakistan
Punjabi
Adabi
Board, 1988, V,
141
pages.
Comparativement
ux
litt6ratures
ersane
et
ourdou,
les
litt6ratures
n
langues
indiennes <overnaculaires
restent
un
champ
d'6tude
peu explor6
par
les
chercheurs
occidentaux.
Quant
aux
sp6cialistes
indiens et
pakistanais,
ils
publient
g6n6ralement
dans leur
propre
langue,
et leurs
travaux, peu diffus6s, ont d'acc6s difficile.
Pour ce
qui
concerne
'6tude
de la
litt6rature
musulmane en
panjabi,
il
s'ajoute
A
cela
deux difficult6s
suppl6mentaires.
Dans les tensions
religieuses qui
ont
abouti aux terribles
violences de
la
partition
de
1947,
les Musulmans
panjabis
6duqu6s
ont
adopt6
I'ourdou
comme
langue
de
culture,
au
d6triment
de leur
langue
maternelle.
Par la
suite,
les diverses
dictatures
militaires
pakistanaises
ont
eu des
politiques
extr6mement
centralisatrices
t
n'ont
gubre,
dans
leur crainte
du
r6gionalisme,
ccord6
de reconnaissance
aux
langues
locales.
Certes,
un
mouvementen faveur
de
la
pr6servation
de
l'h6ritage
culturel
panjabi
et un
renouveau de
la
litt6rature
en
panjabi
se
sont
d6velopp6s,
de
fagon
souvent
semi-
clandestine,
A
partirdes ann6es soixante. Mais un trbsbon livre 6criten
anglais par
un savant
panjabi
form6 n
Europe
comme Athar
Tahir
peut
Wtre
salu6
comme un 6v6nement.
L'ouvrage
est
consacr6
A
'oeuvre
de
Qadir
Yar,
fermier 6 en
1802 dans
la
r6gion
de
Gujranwala,
non
loin de
Lahore,
et au
sujet
duquel
on
ne
sait
presque
rien.
Comme
la
litt6rature
musulmane
en
panjabi
doit
beaucoup
A la
tradition
orale,
un
premier
hapitre
est
consacr6
par
l'auteur
A
'~
orature
en
panjabi.
Le deuxibme
chapitre
cherche
A
d6gager
de l'examen des
oeuvres
des
indications sur
le
po6te,
sa formation
ntellectuelle
et
son
orientation
religieuse.
II
apparait
comme
un
homme
6duqu',
solidement
ancr6 dans les traditionsde sa caste
jit
et proche de l'ordre soufides
QAdiri.
Les
chapitres
suivants
(III
A
XI)
traitent
des
cinq
po6mes
pr6serv6s
de
QAdir
YAr.
A
l'exception
du
septibme,
ls vont
par
deux, I'un
consacr6
au
genre
dont
rel6ve
une
oeuvre,
le
second
A
'6tude
du
po6me
lui-m6me.
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196
BOOK
REVIEW
Les
genres
ainsi
present6s
sont
parmi
les
plus
repr6sent6s
dans la
littbrature
narrative 6crite en
panjabi
par
des Musulmans.
I1
s'agit
du
Mi'raj nama (chap. III), r6citversifi6 e Flascension u Prophite commeil
en existe dans
bien des littbratures
musulmanes,
de la
var
chap.
V),
ponme
6pique
issu
de la tradition orale du
Panjab,
et de
la
qissa
(chap.
VIII),
po~me
6pico-lyrique
pparent6
aux
masnavT
e
l'Iran.
Le
chapitre
X
traite
d'une forme
que peuvent
prendre
les diff6rents
enres
de cette
poesie
narrative:
la
sf-harft,
o~me
des otrente
lettres*,
dont la suite des
premieres
lettres de
chaque
strophe
forme un
acrostiche de
l'alphabet
arabe.
Quant
aux oeuvres
6tudi6es,
elles offrentun
apergu
complet
de
la
th6matique
et de la
symbolique
de la
litterature
narrative
classique
en
panjabi,
ohi
e mblent des 616ments
rovenant
de la culture
populaire,
de
l'hindouisme, de l'islam et du sikhisme. En effet,deux poemes sont
consacr6s
A
es
sujets
typiquement slamiques
:
le
Mi'raj
ndma
(chap.
IV)
et
le
Roza-ndma
(chap.
VII),
<<r6cit
du mois)
du
jeuine
.
Le
qissa
Sohni
Mahival traite d'une histoire d'amour
tragique
de la tradition orale. La
Hari
Singh
Nalva
dr
var
(chap.
VI)
est un
po~me
6pique
en forme de
sr-harff
ui
raconte es hauts faitsde
Hari
Singh
Nalvd
(1791-1837),
officier
sikh
du
Maharaja Ranjit
Singh.
Paran
Bhagat
(chap.
X),
qissa
6crit aussi
en formede
sr-harft,
ait
'objet
du
d6veloppement
e
plus long
pp.
65-92).
Le
po~me
raconte
l'histoire
d'un
jeune
prince
de
Sialkot,
Piran,
accus6 de
manoeuvres
incestueuses
par
la seconde
6pouse
de son
phre
tomb6e
amoureuse
de lui. Condamn6
par
son
phre,
Pfiran
a les
pieds
et les mains
coup6s et il est jet6 dans un puits. Il en est tir6douze ans plus tard par le
c6lebre
yogi
Gorakh
N5th,
dans la secte
duquel
il se
fait
initier.
Il
vient
apr s
bien des
p6r6grinations
evoir a famille.
I
pardonne
A
a
belle-mere
et
A
on
phre,
mais refuse
de retourner
A a vie
mondaine
pour
r6gner.
Athar Tahir
rapproche
cette
16gende
bien
connue
dans
toute l'Inde du
nord
de
celle
d'Hippolyte,
allant
jusqu'A
affirmer
u'elle pourrait
d6river
de
l'h6ritage grec
requ
par
le
Panjab
au
temps
des rois
Indo-grecs...
La conclusion insiste sur
la
4
moralit6e
du
porte
et
le
pr6sente
comme
une
parfaite
illustration
de
la
capacit6
de certains Musulmans indiens A
formulerharmonieusement n
message
islamique
A travers
des
genres
et
des thWmesocaux.
L'ouvrage comporte une bibliographie,un index, des illustrationset
trois
appendices
consacr6s au
village
de
QAdir
YAr,
au
puits
dans
lequel
fut
jet6 Pfiran
Bhagat
et au monastbre des
yogis
nith
A
Tilla,
prbs
de
Jhelam.
Denis MATRINGE
(Paris)
'Abd
al-Rahmin
M. 'ABD
AL-TAWAB,
St1les
islamiques
de
la
nicropole
d'Assouan,
R
vision et annotation de
Solange Ory,
t. III
(no,
301-450),
IFAO, Textes arabes et 6tudes islamiques, t. VII/3, Le Caire, 1986,
206
p.,
150
pl.
Ce volume se
pr~sente
comme
les
tomes
prec6dents br~ve
notice
en
tote
du texte
arabe
non
traduit,
mais
suivi
de notes
si
n6cessaire,
faisant
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