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La chef birmane de la Ligue nationale pour la démocratie, Aung San Suu Kyi / ASSOCIATED PRESS

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MONTRÉAL Lundi 2 avril 2012

CHARLIE SHEEN PRESSENTIPOUR JOUER DANS THE ARTIST 2PAGE 16

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Aung San Suu Kyi

ÉLUE DÉPUTÉE au Myanmar

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Les immigrants francophones frappent un mur dès qu’ils se mettent à la recherche d’un emploi à Montréal : pas de maîtrise suffisante de l’anglais, pas de job. Ils décodent vite la situation et comprennent qu’ils doivent apprendre la langue qui, croient-ils, leur permettra de gagner leur vie au Québec.

C’est alors que Québec vient à leur rescousse en leur payant des cours d’anglais.

Quand ils débarquent à Montréal, les immigrants sont souvent mal informés de la réalité linguistique du marché du travail. «Ils ne savent pas à quel point c’est parfois incon-tournable, quand on voit les offres d’emploi, [de connaître l’anglais]», estime le directeur de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immi-grantes, Stephan Reichhold.

Cette ignorance trouve écho dans le malaise que semble sus-citer cette question au gouver-nement. «C’est un peu tabou. Tout le monde fait ça discrète-ment», convient M. Reichhold.

Le malaise tient au fait

que, d’une main, Québec mise sur l’accueil d’un plus grand nombre de francophones pour assurer la pérennité du fran-çais, tandis que, de l’autre main,il les anglicise pour qu’ils ré-pondent aux besoins d’un mar-ché du travail où fleurit le bilin-guisme. LA PRESSE CANADIENNE

Langue. Québec dépense des millions de dollars de fonds publics pour angliciser les immigrants franco-phones, selon une recherche eff ectuée par La Presse Canadienne.

Québec contribue à angliciser les immigrants

Manifestations créativesLes étudiants ont redoublé d’originalité hier pour contester la hausse des droits de scolarité.PAGE 5

Des pistes pour guider la relèveÀ lire : notre supplémentCarrières d’avenir16 PAGES

Soirée fade aux prix Juno PAGE 17

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La facture

2,1 M$Depuis 2008, 1 095 immigrants, nouveaux arrivants (depuis moins de cinq ans au Québec) et réfugiés ont eu droit à des cours d’anglais. Coût de la facture pour les contribuables : 2,1 M$. Les données, obtenues auprès d’Emploi-Québec, ne sont pas disponibles pour les années antérieures.

Source : NADbank 2011 cum. 5 jours, RMR.

MÉTRO A GAGNÉ 89 800

On est là pourde bonQui dit que ça va mal dans le monde des quotidiens? Du lundi au vendredi, le nombre de lecteurs de quoti-diens dans la grande région de Montréal a augmenté de 215 000, une hausse de 6 % depuis l’année dernière. De ce nombre, la part du lion revient à Métro, qui en gagne plus de 42 %, soit 89 800 nouveaux lecteurs, la plus grosse augmentation de tous les quotidiens. Tous les journaux, sauf un seul, ont augmenté leur lectorat de façon importante.

Après seulement 10 ans d’existence, Métro s’est élevé au premier rang de tous les quotidiens à Montréal et se rapproche sérieusement de la tête dans la région métropo-litaine. Ce dernier sondage montre que, en semaine, Métro occupe la première place sur l’île, et confirme de plus en plus notre avance sur les autres quotidiens.

Notre vision est simple : écrire un bon dosage d’infor-mations locales, nationales et internationales, en tenant compte de ce qu’est Montréal aujourd’hui, une société multiethnique, intéres-sée et ouverte sur le monde.

Depuis plusieurs années, Métro s’est donné pour mandat de bien informer ses lecteurs sans être biaisé, en évitant le sensationnalisme et la surabondance de chro-niques en tout genre. Notre rôle est d’informer, et nous laissons à nos lecteurs le soin de se faire une opinion.

Comme le démontrent ces résultats incontestables, notre sortie du réseau du métro de Montréal aura été finalement très profi ta ble. Les chiffres prouvent que notre mode de distribu tion, très souple, correspond mieux à la réalité d’aujourd’hui. En effet, les Montréalais aiment que le journal soit distribué par nos camelots. Nous recevons régulièrement des témoignages de nos lecteurs soulignant l’efficacité et la courtoisie de ces derniers, que je remercie pour leur excellent travail pas toujours facile, particulièrement durant l’hiver.

Nos efforts ont porté fruit, nous sommes bien établis, nous sommes là pour de bon. Merci à vous tous de votre fidélité.

DANIEL BARBEAU, ÉDITEUR DE MÉTRO MONTRÉAL

PROFIL DES

«MÉTROPOLITAINS»

68 % ont moins de 49 ans

76 %

sont employés, travailleurs autonomes

ou étudiants

45 %

ont au moins un diplôme universitaire

33 %

sont allophones (leur langue mater-nelle n’est ni le fran-

çais ni l’anglais)

= 48 % sont des femmes

= 52 % sont des hommes

0 NOUVEAUX LECTEURS

Métro no 1

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Lectorat hebdomadaireÎle de Montréal

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Lectorat hebdomadaireGrande région métropolitaine

789 700 lecteurs

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1ACTUALITÉ

Sommet nord-américain

Harper à la Maison-Blanche

Le premier ministre du Cana-da, Stephen Harper, passera trois heures en compagnie du président américain Ba-rack Obama et du président

mexicain Felipe Calderon à la Maison-Blanche, aujourd’hui à Washington, dans le cadre

du sixième Sommet nord-américain – autrefois nommé le sommet des Trois Amigos. La rencontre sera l’occasion pour les trois leaders de dis-cuter d’emplois, de sécurité, de changements climatiques et, surtout, de politiques sur

la drogue. PC

Plus de 4 000 participants ont pris part à la manifestation cycliste d’hier, dansles rues de Montréal. / YVES PROVENCHER/MÉTRO

Dimanche original pour les actions étudiantes

Plus de 4 000 cyclistes ont bravé la pluie hier, pour un tour de l’île de Montréal vi-sant à dénoncer la politique gouvernementale en matière d’éducation.

Les manifestants se sont rassemblés à 14 h 30 au parc La Fontaine afin d’entre-prendre le périple qui les a conduits devant le bureau du premier ministre Charest, sur Sherbrooke Ouest.

Cette sortie dominicale a été l’occasion pour de nom-breuses familles de montrer leur soutien au mouvement étudiant contre la hausse des droits de scolarité. «Je suis très en colère contre le gou-vernement et je suis très fier du courage de ces jeunes», a affirmé Eduardo, un grand-père fier de sa pancarte «tête blanche et carré rouge».

La manifestation, qui n’était pas organisée par les

syndicats étudiants, a été largement relayée par les ré-seaux sociaux tout au long de la semaine dernière.

Plus tôt dans la journée, des étudiants ont défilé à Laval, où le premier ministre Charest était attendu pour une allocu-tion. Le rassemblement orga-nisé par l’Association géné-rale des étudiants du Collège

Montmorency (AGEM) a réuni 200 personnes environ. La police de Laval n’a rapporté aucun débordement.

Le premier ministre a pro-fité du brunch des libéraux lavallois pour réagir au mou-vement de grève étudiante. «L’avenir n’est pas dans le gel», a affirmé le premier mi-nistre. MAXENCE KNEPPER

Grève. Les étudiants ont redoublé d’originalité hier pour une nouvelle journée d’actions contre la hausse des droits de scolarité.

Un front commun écono-mique serait en train de se former afin d’assurer la sur-vie de l’entreprise d’entretien aéronautique Aveos.

Selon ce qu’a appris Radio-Canada, un comité de gens d’affaires, de représentants syndicaux et de membres du gouvernement est présente-ment à la recherche d’ache-teurs pour les installations d’Aveos. Les noms du Fonds de solidarité FTQ et d’Inves-tissement Québec circule-raient déjà comme bailleurs de fonds du projet.

Les 1 800 travailleurs de l’usine montréalaise d’Aveos, licenciés le 19 mars, pourraient

ainsi mettre leur expertise à profit pour un gros joueur international en matière d’en-tretien d’aéronefs. Les compa-gnies Lufthansa Teknik et MTU, deux firmes allemandes, sont évoquées. MÉTRO

Aveos. Une lueur d’espoir pour les 1 800 licenciés

/ LA PRESSE CANADIENNE

Montréal

Avec humourPlus d’une centaine d’étu-diants ont manifesté de manière humoristique «en faveur» de la hausse des droits de scolarité hier matin.

Les responsables de la manifestation invitaient les participants à scander des slogans comme «À bas les prêts et bourses» ou «On veut payer plus». Les manifestants ont troqué leur carré rouge pour un carré vert, symbole du Mouvement des étudiants socialement responsables du Québec (MESRQ), qui milite pour la hausse des droits de scolarité.

L’organisateur de l’événe-ment, Laurent de Bellefeuille,

s’est dit satisfait de la parti-cipation. Il souligne que lors d’une vraie manifestation pour la hausse des droits de scolarité tenue la semaine dernière, seulement 10 per-sonnes se sont présentées. «Nous souhaitons pousser la logique du gouvernement Charest un peu plus loin pour démontrer les dérapages qui pourraient survenir», explique M. Bellefeuille.

Pour sa part, le porte-parole du MESRQ pour la région de Montréal, Marc-Antoine Morin, a dénoncé l’absence de débat de fond sur la question. «Jamais on n’a voulu se moquer de qui que ce soit dans nos actions», a-t-il rétorqué. MATHIEU MORIN

Justin Trudeau s’impose au troisième roundLe député libéral Justin Trudeau a remporté son combat de boxe face au sénateur conservateur Patrick Brazeau samedi soir, l’arbitre mettant fi n au duel avant la fi n du troisième et dernier round. L’événement servait à amasser des fonds pour la lutte contre le cancer. / FRED CHARTRAND/LA PRESSE CANADIENNE

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06journalmetro.comlundi 2 avril 2012

La saison du vélo est lancée

Environ 150 stations de BIXI et 650 vélos sont actuellement en service. Le déploiement total des 411 stations se fera graduellement jusqu’au 15 avril. / YVES PROVENCHER/MÉTRO

Les employés de BIXI se sont activés toute la fin de semaine pour permettre le lancement au-jourd’hui de la saison 2012 de la bicyclette en libre-service. Ce lan-cement arrive 15 jours d’avance et fait écho au beau temps qui s’installe sur la métropole.

Pour le moment, le réseau n’a pas encore investi toute la ville, mais quelque 150 stations et 650 vélos en libre-service sont d’ores et déjà disponibles. Le dé-ploiement total des 411 stations et des 5 000 vélos se fera pro-gressivement jusqu’au 15 avril.

D’ici là, les cyclistes peuvent déjà utiliser les pistes cyclables montréalaises, dont l’ouverture officielle a eu lieu hier.

Les 600 km de pistes qu’offre Montréal sont désor-

mais accessibles aux ama-teurs de vélo. Cette année, 30 km de voies supplémen-taires seront aménagés à travers la ville. À terme, le réseau cyclable de l’agglomé-ration de Montréal devrait atteindre 800 km en 2015.

Montréal. Les vélos sont à l’honneur depuis ce week-end. Les stations BIXI sont en cours d’ins-tallation, et certaines sont déjà opérationnelles. Quant aux pistes cyclables, leur ouverture offi cielle a eu lieu hier.

Cohabitation

Améliorer le réseauMontréal entend travailler à favoriser la cohabitation des usagers sur ses voies cyclables, no tamment des cyclistes, des utilisateurs de patins à roues alignées et des véhicules pour personnes à mobilité réduite.

Vision Montréal, l’oppo-sition officielle à la Ville, a profité de la journée d’hier pour présenter son projet afin d’optimiser le réseau cyclable montréalais. Le parti de Louise Harel souhaite per-mettre aux cyclistes d’utiliser certaines voies de bus pour étendre le réseau actuel. Vision Montréal souhaite par ailleurs réaménager certaines rues, où les voitures, les vélos et les piétons pourront déambuler librement et conjointement. MAXENCE

D’ici l’été, au moins 120 bornes de recharge publiques pour les voitures électriques seront déployées dans les régions de Québec et de Montréal. / ARCHIVES MÉTRO

Bornes de recharge publiques disponiblesUn nouveau réseau de bornes de recharge publiques comptant 30 bornes de 240 V a été inaugu-ré hier. Les bornes sont mainte-nant disponibles pour recharger des véhicules électriques dans plusieurs stationnements des magasins RONA et Metro ainsi que des Rôtisseries St-Hubert, et ce, dans les régions métropoli-taines de Québec et de Montréal.

D’ici l ’été, au moins 120 bornes seront déployées par les partenaires fondateurs. Par la suite, le rythme de déploiement suivra celui de l’arrivée des véhi-cules électriques sur les routes.

«Lorsque le gouvernement a lancé le Plan d’action sur les véhi-cules en avril dernier, nous avons confié à Hydro-Québec la respon-sabilité d’élaborer une stra té- gie pour le déploiement de l’infrastructure de recharge. Leséléments majeurs du plan sont

en place [pour aider ] les Québé coisà prendre le vi ra ge de lamobilité durable», a dé claré le ministre Clément Gignac.

Pour utiliser ces services, une demande de carte pré-payée est disponible sur le site www.lecircuitelectrique.com. Le service de recharge est offert à un prix unitaire de 2,50 $, peu importe la durée.

Un service d’assistance télé-phonique 24 heures sur 24, ex-ploité et géré par CAA-Québec, et un service de localisation des bornes sont à la disposition des utilisateurs. MÉTRO

MAXENCE KNEPPERmaxence [email protected]

Prix unitaire

2,50 $Le service de recharge est off ert à un prix unitaire de 2,50 $, peu importe la durée.

Hôpital Sainte-Justine

Des rénos pour un meilleur accueil

La nouvelle salle d’attente transformée de l’urgence de l’Hôpital Sainte-Justine, à Montréal, et le cinéma Céline-Dion, qui sera intégré à l’amphithéâtre Justine-Lacoste-Beaubien, ont été inaugurés hier.

L’objectif de ces réfec-tions était d’améliorer lebien-être des enfants ma-lades qui séjournent à l’hôpi-tal ou qui doivent s’y rendre pour recevoir des soins ou subir des examens. PC

Hôtellerie

Hausse salariale de 5 % demandéeLa CSN entame les négo-ciations des conventions collectives du secteur de l’hôtellerie. La centrale syndicale demande une augmentation salariale de 5 % par année pour les travailleurs.

Le syndicat procédera à des négociations coor-données dans tous les établissements. MÉTRO

Henri-Bourassa–Pie-IX

Début des travaux

La Ville de Montréal a annoncé vendredi le début des travaux préparatoires pour le réaménagement du carrefour Henri-Bourassa–Pie-IX, situé dans l’arrondisse-ment de Montréal-Nord. Les tra vaux, qui commencent aujourd’hui, permettront de déplacer des conduites de Gaz Métro et des lignes de Bell et d’Hydro-Québec. MÉTRO

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Celui qui milite depuis plus de 40 ans lance cette semaine un livre intitulé Le radical de velours : parcours militant. Métros’est entretenu avec François Saillant, un homme qui se fait régulièrement traiter «d’éternel chialeux».

Qu’entendez-vous par

«radical de velours»?

Josée Boileau avait écrit pour Le Devoir un portrait de moi intitulé «Le radical de velours». Ça m’avait surpris, mais en y repensant, j’ai trouvé que ça me qualifiait plutôt bien. J’ai des idées radicales [...], mais je cherche le consensus dans les mouvements de lutte.

Comment avez-vous

commencé à militer?

J’étais adolescent à la fin des années 1960. C’était une époque effervescente. Il y avait un bouillonnement autour de la lutte pour l’indépendance du Québec. La première manifestation à laquelle j’ai participé était organisée par le Rassemblement pour l’indé-pendance nationale. À l’échelle internationale, il y avait Mai 68, les luttes des Noirs américains, la lutte contre la guerre au Vietnam.

Vous vous êtes impliqué au-

près du Parti québécois, puis

du Front d’action populaire

en réaménagement urbain

(dont il est le coordonnateur

depuis 1979) et de Québec

solidaire. Quel est le moteur

de votre militantisme?

La lutte contre les injustices.

Faut-il être un éternel

frustré pour militer toute

une vie?

S’il y a quelque chose que je ne suis pas, c’est ça. Je suis une personne heureuse dans la vie. Cela ne m’empêche pas de dénoncer les injus-tices et de revendiquer le bonheur pour tout le monde.

Pensez-vous que les gens

militent moins aujourd’hui

que dans les années 1960?

Non. Je n’ai pas de nostalgie par rapport à cette époque. Même dans les années 1960, le militantisme était un défi. Et un mouvement de l’ampleur des manifestations étudiantes d’aujourd’hui, ça ne se voyait pas durant ces années-là.

Jusqu’où êtes-vous prêt à aller

pour défendre vos idées?

Assez loin. Je me suis fait arrê-ter à quelques reprises. Mais je ne poserais pas de gestes avec lesquels les gens pour qui je me bats ne sont pas d’accord.

Quelle est votre plus

grande victoire?

Qu’il se fasse encore du loge-ment social. Dans les années 1990, le fédéral s’est retiré

de ce programme, et plus personne n’en construisait. Il a fallu mener toute une ba-taille avec le gouvernement du Québec pour qu’il s’en occupe. Ça n’est pas revenu au même niveau qu’avant, mais on bâtit encore des logements sociaux.

Une vie à «chialer» contre l’injusticeEngagement. François Saillant est la preuve vivante qu’on peut passer toute une vie à militer tout en étant optimiste et heureux.

«Il y a encore des gens qui nient la pauvreté dans notre pays. Et quand on n’admet pas quelque chose, on ne s’y attaquepas non plus. C’est de l’aveuglement volontaire», dénonce François Saillant. / YVES PROVENCHER/MÉTRO

En librairie

Le radical de velours : parcours militant

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L’ouvrage sera lancé le 10 avril au Conseil central de la CSN

ANNABELLE [email protected]

6 000 kg de denréesLa Grande Récolte pour enfants de l’organisme Moisson Montréal a culminé hier par une fête familiale. Près de 6 000 kg de denrées pour bébé ont été récoltées au cours du mois. Elles ont été triées durant l’événement d’hier, auquel plusieurs personnalités ont participé, dont la comédienne Noémie Yelle, porte-parole de la campagne. / YVES PROVENCHER/MÉTRO

Déchets nucléaire

Un énorme volume à enfouirDes déchets nucléaires dont le volume serait équivalent à une centaine de piscines olympiques pourraient être ensevelis près de la rivière des Outaouais. L’emplacement du réac-teur nucléaire de Chalk River, à environ 160 km d’Ottawa, est dans la mire du gouvernement fédéral et pourrait servir de lieu d’enfouissement pour les déchets radioactifs. PC

Madeleine Parent

Dernier hommageUne commémoration publique en hommage à la syndicaliste Madeleine Parent, décédée le 12 mars dernier à l’âge de 93 ans, s’est déroulée hier après-midi à Montréal.

Proches et amis ont rendu un dernier hom-mage à celle qui fut une pionnière des mouve-ments progressistes et féministes au Québec. LA PRESSE CANADIENNE

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Les actions des transpor-teurs aériens ont longtemps été reléguées dans la caté-

gorie des investissements les plus éprouvants pour la tolérance des investisseurs en raison des perturbations causées par les facteurs macroécono miques et les enjeux spécifi ques relatifs à chaque compa gnie. Cepen-dant, l’amé lio ration progres-sive de l’économie au Canada et aux États-Unis devrait sou-tenir la croissance des profits des transporteurs dans ces deux pays et permettre une remontée du prix des actions à l’approche de la saison des vacances, allèguent les obser-vateurs de l’industrie.

Selon David Tyerman, de Canaccord Genuity, aussi longtemps que l’économie se maintient en assez bonne forme, les actions des com-pagnies aériennes devraient continuer de croître de façon modérée, et peut-être même améliorer leur rendement.

Le prix du carburant de-meure la grande inconnue. Son augmentation consti-tuera le principal obstacle au profit lorsque les résultats des transporteurs seront di-vulgués au cours du prochain mois ou même du deuxième trimestre. LA PRESSE CANADIENNE

Portefeuille. Les actions des compagnies aériennes deviennent plus attrayantes maintenant que la confi ance des consommateurs remonte et que l’économie se remet progressivement de la crise de 2008.

Économie 101

63 700En 2012, la dette du secteur public québécois s’élève à 31 000 $ par habi-tant ou à 63 700 $ par contribuable qui paie de l’impôt sur le revenu.

INSTITUT ÉCONOMIQUE DE MONTRÉAL | IEDM.ORG

Agriculture

Le citron menacé

Une maladie du citron ayant causé la mort de millions de citronniers en Floride et au Brésil a été détectée en Californie, a confirmé vendredi le département américain de l’Agriculture. AP

Marché boursier

DOW JONES13 212,04

L’indice Dow Jones a gagné 66,22 points vendredi.

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Dollar US : 1 $ vaut 1,0025 $US

Euro : 1 $ vaut 0,7518 €

Once d’or : 1 671,90 $US

Baril de pétrole : 103,03 $US

Les transporteurssur la bonne voie

Les titres des transporteurs aériens ne sont pas destinés aux cœurs fragiles. / MÉTRO

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Lisez les chroniques de Sidney RibauxPrésident de la Maison du développement durable et coordonnateur général d’Équiterre.

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LA VIE EN VERTSteven GuilbeaultÉcologiste

Capsule verte

Cachez ce cuir que je ne saurais voirSavez-vous que le cuir nécessaire à la fabrication de souliers cause 80 % de la défo-restation au Brésil? Ce pays déboise en effet pour consa-crer plus d’espace à l’élevage de bovins. Or, la déforestation des forêts tropicales cause 20 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

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C’est ce qu’a annoncé le gou-vernement danois la semaine dernière. Dans cette course à l’énergie verte, les Danois entendent bien protéger et augmenter leur richesse. Ima-ginez : au pays des Vikings, le revenu brut par habitant était de 55 890 $ en 2010. La même année, il était de 32 887 $ au Québec.

Le Danemark est un petit pays de moins de 5 millions et demi d’habitants. Il dis-pose, comme source d’énergie renouvelable, de beaucoup de vent, donc de beaucoup d’énergie éolienne; avec ses déchets et ses résidus fores-tiers, il peut en outre fabri-quer du biogaz et faire rouler ses véhicules. Au Québec, on a beaucoup de vent ET beau-coup d’hydroélectricité; on a aussi beaucoup de... déchets et de résidus forestiers.

Au Canada et au Qué-bec, avec un kilogramme de pétrole, on produisait en 2010 pour 4,70 $ de biens et de services. Avec le même kilogramme, les Danois en produisaient pour 9,20 $. C’est presque le double! C’est ça, l’efficacité énergétique, et c’est là un des secrets de la richesse danoise.

Au Danemark, le taux d’emploi des femmes est plus

élevé qu’ici : 73,2 % en 2007. Au Québec, la même année, il était de 68,8 %. Augmenter le taux d’emploi des femmes pousse nécessairement la ri-chesse collective à la hausse. C’est la Banque mondiale elle-

même qui le dit. Dans la lutte pour se dé-

barrasser des combustibles fossiles, les Danois gardent le cap, que leur gouvernement soit de droite ou de gauche. Pour eux, il ne s’agit pas d’une question idéologique. C’est une question de gros bon sens : il est impossible de faire prospérer le pays si, pour ce faire, on «met le feu à la planète». C’est aussi une ques-tion de compétitivité : utiliser de moins en moins d’énergie pour produire des biens et des services, c’est se position-

Environnement. D’ici 2050, toute l’énergie consommée au Danemark sera renouvelable. Zéro pétrole, zéro gaz naturel, niet!

Quand un pay veut, il peut!

Le Danemark dispose, comme source d’énergie renouvelable, de beaucoup de vent, donc de

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4,70 $Au Canada, avec un kilogramme de pétrole, on produit 4,70 $ de biens et de services. Avec le même kilogramme, les Danois en produisent pour 9,20 $!

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Changements climatiques. Près de 150 pays participent à Une heure pour la TerreSelon le Fonds mondial pour la nature (WWF), près de 150 pays dans le monde ont participé samedi soir à l’opération Une heure pour la Terre, au cours de laquelle chacun était invité à éteindre la lumière entre 20 h 30 et 21 h 30. Cette opération sym-bolique est destinée à sensibi-liser à la lutte contre les chan-gements climatiques.

Fuseau horaire oblige, les

Australiens ont été parmi les premiers à participer à cette Heure pour la Terre. À Sydney, où l’opération a été lancée en 2007, le pont Har-bour et le célèbre opéra ont été plongés dans l’obscurité, comme chaque année depuis cinq ans.

Initialement organisée à Sydney seulement, l’activité s’est depuis étendue à des mil-liers de villes. Plusieurs cen-

taines de monuments dans le monde, dont la Grande Mu-raille de Chine et la tour de Tokyo, se sont éteints samedi soir dernier.

À Paris, les lumières de plus de 230 monuments, dont l’Arc de triomphe et la cathédrale Notre-Dame, mais aussi des places, des fontaines et des ponts, devaient rester éteintes pendant une heure. L’éclairage de la tour Eiffel

ne devait, lui, s’interrompre que cinq minutes pour des raisons de sécurité, selon la mairie de Paris.

Selon le WWF, basé à Washington, qui organise cette manifestation, 147 pays et territoires, dont, pour la première fois, la Libye, l’Algé-rie, le Bhoutan et la Guinée, devaient s’associer à l’opé-ration, contre 135 pays l’an dernier. THE ASSOCIATED PRESS

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beaucoup d’énergie éolienne. / MÉTRO

Santé

Le triclosane est néfaste pour l’environnement, mais sans danger pour les humains Un composé aux pro-priétés antifongiques et antibactériennes présent dans plusieurs produits courants, allant du denti-frice aux jouets, est néfaste pour l’environnement, mais sans danger pour les humains, conclut une étude gouvernementale publiée vendredi.

Santé Canada et Environnement Canada suggèrent que l’industrie réduise la quantité de triclosane qu’elle utilise, et ce, sur une base volontaire. La proposition concerne surtout les produits de soins d’hygiène person-nelle, qui se retrouvent souvent ensuite dans les lacs et les rivières.

Le Dr Paul Gully, de Santé Canada, a expliqué que l’étude ne fournissait aucune preuve d’un effet direct du triclosane sur la santé des humains; le Dr Robert Chénier, pour sa part, a indiqué que ce produit était néfaste pour l’environnement et la biodiversité.

Le triclosane est ajouté à de nombreux produits d’utilisation courante, notamment les savons liquides, les désinfec-tants pour les mains, les produits de beauté, les détersifs pour la lessive et les pesticides.

La dernière étude criti-que d’Ottawa à propos du triclosane remonte à 2000. On y indiquait que l’indus-trie en avait importé 54 000 kg cette année-là. LA PRESSE CANADIENNE

ner favorablement dans un contexte de concurrence mon-diale. Et donner au plus grand nombre la chance de contri-buer à la prospérité nationale, c’est également gagnant.

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2MONDE

Ce scrutin historique, qui porte sur 45 des 664 sièges d’un Parle-ment largement dominé par le parti au pouvoir et où un quart des sièges sont réservés à l’ar-mée, a toutefois été marqué par des «irrégularités», a noté l’oppo-sition. Nyan Win, porte-parole de la Ligue nationale pour la démo-cratie (LND) dirigée par Aung San Suu Kyi, a ainsi dénoncé «des irré-gularités répandues».

Les reproches portent notam-ment sur des bulletins de vote en papier ciré où il était difficile de cocher les cases. D’autres documents ne portaient pas le sceau de la Commission électo-rale. Certains des quelque sept millions d’élec teurs inscrits disent aussi n’avoir pu voter, leur nom ne figurant pas sur les listes électorales. Les bureaux de vote ont fermé à 16 h, heure locale, mais on ignorait quand les premiers résultats officiels seraient rendus publics.

Alors que les observateurs de la LND faisaient remonter les résultats des bureaux de vote, Nyan Win estimait que l’opposi-tion remporterait 40 des 45 siè-ges en jeu, dont 4 dans la capi-tale administrative, Naypyidaw,

considérée comme un bastion de la formation au pouvoir, le Parti de la solidarité et du développe-ment de l’Union (PSDU).

D’autres membres du parti affirmaient que la formation d’Aung San Suu Kyi avait fait le plein de voix, remportant les 44 sièges qu’elle briguait. Si ces résultats officieux se confirment pour la fille du père de l’indé-pendance, le général Aung San, elle sera élue dans la circonscrip-tion rurale de Kawhmu, au sud de Rangoon, la capitale écono-mique du pays.

D’après la LND, elle disposait d’au moins 65 % des suffrages dans 82 des 129 bureaux de

vote de la circonscription. «Elle ne pourra pas faire grand-chose pour l’heure», a confié Go Kheh-tay après avoir voté pour l’oppo-sante à Wah Thin Kha, un petit village rural de cette circonscrip-tion de Kawhmu. «Mais un jour, je crois qu’elle pourra apporter un vrai changement», espère-t-il. Une élection présidentielle est prévue pour 2015.

«La Dame», comme elle est surnommée, a voté en matinée dans ce village très pauvre situé à près de trois heures de route de Rangoon. ASSOCIATED PRESS

Myanmar. Figure de l’opposition à la junte en 1988, Aung San Suu Kyi a décroché hier un siège de députée à l’occasion des élections législatives partielles organisées dans le pays.

Aung San Suu Kyi a passé de longues minutes à saluer partisans et curieux tout au long de la journée d’hier. / GETTY

San Suu Kyi décroche une victoire historique

1945

L’enfant

Aung San Suu Kyi naît à Rangoon; elle est élevée dans son pays, puis en Inde à partir de 1960. En juillet 1947, son père est assassiné par des rivaux politiques.

1972

La mère

La jeune femme, diplômée de l’Université d’Oxford, épouse l’universitaire britannique Michael Aris, spécialiste des questions tibétaines. Elle travaille alors pour l’ONU à New York, puis au Bhoutan. Le couple aura deux enfants.

1988

La militante

Aung San Suu Kyi rentre en Birmanie pour s’occuper de sa mère, souffrante. Son retour coïncide avec le début de manifestations contre la junte au pouvoir. L’année suivante, elle est accusée d’in-citation aux troubles à l’ordre public. Elle restera assignée à résidence pendant six ans, Une sanction similaire lui sera imposée en 2000. AP

Mexique

Miguel de la Madrid

s’éteintL’ancien président mexicain

Miguel de la Madrid Hurtado s’est éteint hier à l’âge de

77 ans. Il avait dirigé le pays de 1982 à 1988, période mar-quée par la crise économique et le séisme dévastateur de 1985 qui avait fait près de 9 000 morts et détruit une partie de la capitale. /AP

Réformes tardives

1962Depuis un an, le gouvernement civil du président Thein Sein, qui a offi ciellement succédé à l’armée au pouvoir depuis 1962, mène des réformes à marche forcée, libérant des prisonniers politiques, concluant des cessez-le-feu avec des rebelles ou desserrant son étau sur les médias.

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La police russe interrompt une manifestationLa police russe a interpellé hier une trentaine de manifestants aux abords de la place Rouge à Moscou, qui avait été fermée par les forces de l’ordre pour empêcher un rassemblement anti-Poutine. Des militants de l’opposition russe avaient appelé leurs sympathisants à arpenter la place Rouge en arborant les rubans blancs qui sont devenus le symbole du mouvement de protestation contre le président Vladimir Poutine. / MIKHAIL METZEL/ASSOCIATED PRESSHillary

Clinton / AP

Syrie. Les «Amis du peuple» font pression Les représentants de plu-sieurs dizaines de pays «Amis du peuple syrien», dont la Ligue arabe, l’Union européenne et les États-Unis, étaient réunis hier à Istanbul pour tenter d’accroître la pression sur Damas et d’ame-ner Bachar el-Assad à mettre en œuvre le plan de sortie de crise de Kofi Annan.

Comme lors de la première réunion du groupe le 24 février à Tunis, la Russie et la Chine, principaux soutiens du régime syrien, ont décliné l’invitation. La Syrie «n’a jamais tenu ses promesses», et il faut l’empê-cher de «gagner du temps», a déclaré le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en ouverture de la réunion.

Damas a accepté la semaine dernière le plan présenté par l’émissaire de la Ligue arabe et de l’ONU Kofi Annan, pré-voyant notamment un ces-

sez-le-feu des forces gouvernementales, une trêve de tous

les combats deux heures par jour pour évacuer les blessés et fournir une aide humanitaire, ainsi que l’ouverture de pour-parlers entre toutes les parties pour chercher une solution politique. ASSOCIATED PRESS

Ferme...

«Le monde doit juger le président El-Assad sur ses actes, non sur ses paroles.»Hillary Clinton, secrétaire d’État améri-caine, invitant les «Amis du peuple syrien» à renforcer les sanctions contre Damas

Malaisie

Incendie dans un paquebot Un luxueux paquebot de croisière, qui a été immobi-lisé en mer durant 24 heures à cause d’un incendie, a rejoint un port de la Malaisie en toute sécurité hier. Des policiers et des représentants d’ambas-sade y ont accueilli les 1 000 passagers qui se trouvaient à bord, dont 45 Canadiens. ASSOCIATED PRESS

Serbie

Incendie meurtrier

Six personnes sont mortes tôt hier matin dans l’incendie d’une disco-thèque à Novi Sad, dans le nord de la Serbie.

Quelques heures plus tard, la police serbe a arrêté le propriétaire de la discothèque ainsi que deux autres personnes, a annoncé une porte-parole de la police, Mileva Tomic. La juge d’instruction chargée de l’enquête a affirmé que l’incendie était peut-être dû à des installations électriques défectueuses, mais qu’une enquête avait été ouverte. ASSOCIATED PRESSHillary

Clinton / AP

p , pcher de «gagner du temps», adéclaré le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan enouverture de la réunion.

Damas a accepté la semainedernière le plan présenté par l’émissaire de la Ligue arabe et de l’ONU Kofi Annan, pré-voyant notamment un ces-

sez-le-feu des forcesgouvernementales, une trêve de tous

ppolitique. ASSOCIATED PRESS

Chili Burn a changé le style de vie de Ruth, la grand-mère de 6 petits-enfants. Elle est passée d’une taille 12 à une taille 6, et ne s’est jamais sentie aussi bien. Elle a même réussi à mettre sa robe de mariée d’il y a 37 ans !

« Après avoir eu mes 5 en-fants, j’ai eu beaucoup de mal à perdre du poids. À 55 ans, je me suis retrouvée à constamment déguiser mon ventre en évitant de porter des vêtements ajustés.

J’ai tout essayé, y compris le sport

Même si je ne suis pas très sportive, je me suis abonnée à un centre de condition-nement physique, acheté du matériel de sport à la maison et commencé à mar-cher régulièrement, pensant

perdre du poids. Cepen-dant, je n’ai pas réussi à atteindre mes objectifs.

Les gens ont remarqué ma nouvelle taille

J’ai lu un article sur Chili Burn dans un magazine et j’ai pensé l’essayer. J’ai ache-té ce supplément à la phar-macie de mon quartier et j’ai commencé à le prendre en juillet 2011. À présent, j’ai perdu 30 livres et les gens le remarquent. Ils veulent tous connaître mon secret, j’ai donc recommandé Chili Burn à ma famille, mes amis et mes connaissances. Ce produit convient à toute personne qui désire perdre du poids grâce à des ingré-dients naturels et sans effets secondaires. »

Histoire vraie de Ruth Veldstra,

Hagersville, Ontario

J’ai réussi à mettre ma robe de mariée !

je suis une grand-mère et que ma robe de mariée me va encore ! J’ai accompli cela sans grands changements dans mon style de vie. Je mange trois repas par jour et je bois beaucoup d’eau. »

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« J’AI PERDU 30 LIVRES GRÂCE À CHILI BURN »™

L’histoire de Ruth

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Santé, brocoli et démagogie

Il est, après tout, gorgé de sels minéraux et contient deux fois plus de vitamine C que les épinards.

La semaine dernière, pendant trois jours, le magistrat républi-cain et huit autres «sages» de la plus haute juridiction du pays se sont penchés sur le Patient Protection and Affordable Care Act, la réforme phare de la prési-dence de Barack Obama. Est-elle constitutionnelle? La réponse viendra en juin. En attendant, le débat déchaîne les passions. Depuis un siècle, les États-Unis se déchirent sur la question d’une couverture santé universelle.

L’«Obamacare» (surnommée ainsi par ses détracteurs) veut obliger tous les Américains, d’ici 2014, à souscrire une assurance

maladie, sous peine d’amende. Dans un pays où une nuit à l’urgence coûte en moyenne 10 000 $, il vaut mieux en avoir une.

Mais voilà, les Américains semblent plus soucieux de leur liberté que de leur santé. Ils détestent toute intrusion gou-vernementale dans leur vie pri-vée. L’«Obamacare», assimilée au «socialisme», en est une. Au pays des contre-pouvoirs, où l’indivi-du est la référence sociale, l’éga-litarisme est toujours mal vu. Pourquoi dépenser pour d’autres l’argent gagné par son travail?

Au-delà de cette liberté indi-viduelle encensée dans la vie de

tous les jours, il y a des questions de sous. Deux tiers des Améri-cains détiennent une assurance maladie privée et ils craignent de voir leurs primes gonfler quand les 32 millions sans couverture médicale seront «forcés» d’en avoir une.

Il y a déjà les régimes publics d’assurance maladie que sont le Medicaid (pour les faibles revenus) et le Medicare (les 65 ans et plus). Alors, pour-quoi tout chambouler? Tel est le credo des adversaires de la réforme de santé examinée par la Cour suprême au nom de 27 États républicains. Si le glaive de la justice devait trancher en

leur faveur, ce serait un camou-flet pour Obama, et sa réélection serait hypothéquée.

Mitt Romney, le grand favori pour décrocher l’investiture ré-publicaine, a promis de se débar-rasser de l’«Obamacare» s’il en-trait à la Maison-Blanche. Elle est pourtant calquée sur le système de santé mis en place quand il gouvernait le Massachusetts.

L’obligation pour tout Amé-ricain de se doter d’une assu-rance maladie, c’est aussi un peu comme le forcer à acheter une voiture, a également dit le juge Antonin Scalia. Son analo-gie avec le brocoli est meilleure pour la santé.

Chronique. Forcer chaque Américain à avoir une assurance maladie, c’est un peu comme les contraindre à acheter du brocoli. Le juge conservateur Antonin Scalia, de la Cour suprême des États-Unis, ne manque pas d’imagination, mais il aurait pu épargner le plus digeste des choux.

Chacun pour soi

Au pays des contre-pouvoirs, où l’individu est la référence sociale, l’égalitarisme est toujours mal vu. Pourquoi dépenser pour d’autres l’argent gagné par son travail?

Le siège de l’OTAN cibléLa police belge a interpellé hier quelque 200 manifestants qui ten-taient de pénétrer dans l’enceinte du siège de l’OTAN à Bruxelles pour demander le désarmement nucléaire et le retrait de toutes les forces de l’Alliance atlantique en Afghanistan. / VIRGINIA MAYO /ASSOCIATED PRESS

Russie

Pêcheurs rescapés

Les services d’urgence de la Russie ont secouru hier 675 pêcheurs pris au piège sur un morceau de glace à la dérive dans l’est du pays. Les autorités de l’île Sakhaline ont précisé qu’aucun des rescapés n’avait eu besoin d’aide médicale. AP

Tunisie

État d’urgence

L’état d’urgence, en vigueur en Tunisie depuis le soulè-vement populaire qui a fait tomber le régime de l’ancien président Zine el Abidine Ben Ali, a été prolongé une nou-velle fois jusqu’à la fin d’avril, a annoncé hier la présidence tunisienne. ASSOCIATED PRESSS

Le juge conservateur Antonin Scalia multiplie les anologies douteuses avec l’assurance maladie. / GETTY IMAGES SOUS LA LOUPEAntoine CharJournaliste et professeur à l’UQAM

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Propriété de Publications Métropolitaines inc. 625, av. du Président-Kennedy, bureau 700, Montréal H3A 1K2 Tél. : 514 286-1066 Téléc. : 514 286-9310 Éditeur : Daniel Barbeau Éditeur adjoint : Yves Bédard Contrôleur : Bernard Roy Rédacteur en chef : Eric Aussant Directrice générale des ventes : Mélanie Labelle Directeur des plateformes interactives : Christian Duperron Directrices de l’information : Jennifer Guthrie (jour), Rachelle McDuff (soir) Directrice des publications spécialisées : Martine Ménard Superviseure marketing : Laure Barnouin Directrice des ventes locales : Carole Dallaire Chef d’équipe, services créatifs : Jimmy Nicolopoulos Directrice de la distribution : Danielle Tessier Chefs de pupitre : Nathalie Villeneuve (jour), Benoîte Labrosse (soir) Équipe de rédaction Actualité en soirée : Maxime Huard, Camille Laurin-Desjardins, Anicée Lejeune Journaliste-pupitreur Monde : Charles-Eric Blais-Poulin Vous avez une opinion à nous faire parvenir? [email protected] Vous voulez annoncer dans nos pages? [email protected] Vous avez une nouvelle à nous faire parvenir? [email protected]

Je tiens à m’excuser. La semaine passée, j’ai demandé de la neige, puis on en a eu. Je prends sur mes épaules le fardeau de la faute et je me flagelle de 12 coups avec des tranches de bacon crues.

Cela étant dit, parlons théâtre. Mardi dernier, c’était la Journée mondiale du théâtre. Bonne idée. Même qu’une journée, c’est pas passé. Je serais hypocrite de vous dire que suis un grand consommateur de théâtre. J’ai vu quelques pièces quand j’étais au cégep. J’en ai aimé, d’autres moins. Mais j’ai rien contre. J’ai pas de mépris contre le théâtre. C’est un art noble qui a toute son impor-tance et sa pertinence d’être.

Re-cela étant dit, un ami réalisateur, qui consomme assez de théâtre, est allé voir une pièce en cette journée festive célébrant l’art de la scène, la grand-mère des grands-mères. Les spectateurs se faisaient donner une lettre

qu’une dramaturge profes-sionnelle, Annabel Soutar, a écrite. La lettre en question est endossée et publiée par le Conseil québécois du théâtre.

Je vous montre mon para-graphe préféré. Je ne suis pas de mauvaise foi, il n’y a pas de contexte qui donne un autre sens à ce qui est écrit. Ça dit pas mal ce que ça dit. Lisez, c’est plus drôle que vous pensez.

«Ceux d’entre nous qui se battent encore pour créer des spectacles et remplir les salles de théâtre ont la capa-cité de le rendre populaire à nouveau. Mais nous n’y arri-verons que si nous commen-çons à faire la promotion du théâtre comme étant le moyen le plus efficace pour contrer le pire fléau de notre époque : l’inaction humaine devant les crises politiques, sociales et environnemen-tales. À mon avis, ceux d’entre nous qui travaillent en théâtre doivent commen-

cer à admettre que l’acteur de théâtre est mieux préparé pour la paix que l’ambassa-deur aux Nations unies.»

Tsé, quelqu’un de “groun-dé”. Quelqu’un d’humble. Le moyen le PLUS efficace pour contrer tous les problèmes de la terre. Pas l’éducation, la liberté de presse. Non. Le théâtre!! Le punch out vaut un standing ovation : «L’acteur de théâtre est mieux préparé pour la paix que l’ambassa-deur aux Nations unies.» Je sais même pas quoi écrire tellement c’est drôle. Telle-ment c’est déconnecté.

Ça me fâche quand quelqu’un du théâtre fait une grosse généralisation sur

les humoristes, je serais mal foutu d’en faire une sur les gens de théâtre...

Le tort va donc plus au Conseil québécois du théâtre. C’est exactement ce genre de prétention nauséabonde, cette masturbation nombrilo-artistique qui nuit, selon moi, à la popu-larité du théâtre. Amis de théâtre, faudrait conseiller le Conseil, parce qu’il ne vous aide pas.

Les opinions exprimées dans

cette tribune ne sont pas

nécessairement celles de Métro.

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE… DÉCONNECTÉ

Le moyen le PLUS effi cace

Tsé, quelqu’un de “groundé”. Quelqu’un d’humble. Le moyen le PLUS effi cace pour contrer tous les problèmes de la terre. Pas l’éducation, la liberté de presse. Non. Le théâtre!!

Avec le sourireUne jeune Pakistanaise de confession chrétienne brandit un rameau à sa sortie d’une messe qui célébrait hier le dimanche des Rameaux, à Is-lamabad. Cette commémoration a lieu traditionnellement une semaine avant le dimanche de Pâques. / MUHAMMED MUHEISEN/ASSOCIATED PRESS

Volume: 12Numéro: 22

Courrier des lecteurs

Des scénarios écartésQue notre système de prêts et bourses soit le plus géné-reux en Amérique du Nord, comme le souligne Jean Charest pour discréditer les revendications étudiantes, ne change rien. Dès que les revenus des parents sont pris en compte pour déterminer le montant dont l’étudiant a besoin pour vivre, on écarte une foule de scénarios.

Qu’en est-il si mon père est riche, mais refuse de payer pour mes études en travail social, lui qui voudrait me voir étudier en médecine? Qu’en est-il si ma mère est riche, mais refuse de me parler depuis des mois pour une raison ou une autre?

Le régime de prêts et bourses ne veut et ne peut pas prendre en charge la réalité, se réduisant à consi-dérer les étudiants comme une pile de chiffres. Que je sois intégré à ce système ou que j’en sois exclu est pra-tiquement arbitraire. C’est une loterie.

J’imagine mal que des modifications apportées à ce système réussissent à convaincre les étudiants de retourner en classe.

Mme Beauchamp devra trouver mieux si elle veut justifier le titre de «gar-dienne de l’accessibilité» qu’elle s’est autoattribué à

son passage à Tout le monde en parle.LOUIS-DANIEL GODIN, MONTRÉAL

Boycott ou grève?Les recteurs et les repré-sentants du gouvernement,

notamment la ministre Beauchamp, parlent de «boy-cott» et refusent de parler de grève étudiante, partant du principe que les étudiants ne sont pas des employés, donc ne peuvent être en grève. Donc, si je suis leur raisonne-ment, à l’avenir, quelqu’un qui ferait une «grève de la faim» fera en fait un «boycott

de la nourriture»... Je pense que Mme Beauchamp et les recteurs devraient retourner faire leurs devoirs et parler de «grève étudiante».

Sinon, j’exige d’entendre, la prochaine fois que quelqu’un fera la «grève de la faim», les médias affirmer que cette personne «boycotte sa nourriture»...

Soyons conséquents!MARC BEAULÉ, SAINT-JEAN-BAPTISTE

Note salée pour la SRCPour appliquer les terribles compressions prévues dans le dernier budget fédéral à CBC/Radio-Canada (10 %), la direction devra montrer la porte à nombre de ses em-ployés. Il est à craindre que la société d’État se sépare de ses éléments les plus expéri-mentés, dont on précipitera la retraite. La qualité s’en ressentira à coup sûr, au grand plaisir des conserva-teurs, qui détestent CBC/Radio-Canada.SYLVIO LE BLANC, MONTRÉAL

L’actualité vous fait réagir?

Écrivez-nous! [email protected]

Image de la manifestion étudiante du 22 mars dernier, au centre-ville de Montréal / YVES PROVENCHER/ARCHIVES MÉTRO

Tribune

BENOIT LEFEBVREHUMORISTE

Exclusif sur le web

En vidéo : 10 boys bands qui ont fait hurler les fi lles

La venue du groupe One Direction à Montréal cette semaine a rappelé à plusieurs l’effet des boys bands sur leurs fans, par-ticulièrement les jeunes filles. Métro a répertorié 10 groupes qui ont fait hurler les fillettes au cours des deux dernières décennies. On n’a qu’à se souvenir de New Kids on the Block, des BackStreet Boys, de NSync ou de G-Squad...

LA LISTE DU LUNDI DE MÉTRO

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Jean Dujardin ne tournera pas avec Charlie Sheen... mais lisez bien tout notre texte, nous avons un cadeau pour vous, fidèles amateursde notre chronique et de nos traditionnels coups téléphoniques!

Tout d’abord (il faut bien vous faire languir un peu), quel fantasme pour deux joueurs de tours invétérés! Piéger leurs lecteurs préférés en première page du jour-nal... Le tout grâce à l’équipe du Métro : merci à notre ré-dacteur en chef Eric, à notre agent Michel ainsi qu’à toute la salle de rédaction et à Dieu d’avoir embarqué dans ce canular hors normes. (OK, on n’est pas à une cérémonie de remise des Oscars, mais bon... Le poisson d’avril, pour nous, c’est comme Noël pour les enfants, Pâques pour le lapin Cadbury ou la période des enveloppes brunes pour les libéraux!)

Attention, les amis, notre coup d’aujourd’hui ne s’arrête pas à avoir fait croire qu’il y aurait un

tandem Dujardin-Sheen au cinéma, puisqu’il s’agit en effet d’un double coup : nous avons piégé Charlie Sheen au téléphone en nous faisant passer pour Dujardin dans les semaines qui ont suivi la victoire aux Oscars de l’inter-prète de The Artist!

Tout le monde est piégé : vous, Sheen et nous... qui allons recevoir quelques baffes de Dujardin à son prochain passage à Montréal. Mais ça en valait la peine! On s’entend pour dire qu’il n’y a pas plus expressif que Charlie Sheen, l’homme qui est parti en croisade contre son producteur l’an der-nier et qui a fait les gorges chaudes de tous les médias en parlant de «Tiger blood» (sang de tigre coulant dans

ses veines), de «Trolls» (petits êtres malfaisants auxquels il comparait ses ennemis), sans oublier son mot fétiche, «Winning»!

Quand on s’est rendu compte qu’on aurait la chance de lui parler et de lui faire goû-ter à notre médecine, laissez-nous vous dire qu’on n’a pas hésité une seconde! La trame de fond était la suivante : Jean voulait proposer un projet de grande envergure à Charlie, le tout avec les agents des deux artistes qui s’en mêlaient!

Pour entendre ce coup exclusif, rendez-vous sur le site du journalmetro.com (qui fait peau neuve aujourd’hui) en visitant notre nouveau blogue dans lequel nous écri-rons les mardis et les jeudis, à partir de demain, le tout

venant s’ajouter à nos chro-niques des lundis, mercredis et vendredis!

Si vous êtes en train de lire ceci dans la version imprimée du journal, courez vite sur l’internet... Et si vous y êtes déjà, vous êtes à un clic d’entendre ce coup de téléphone fraîchement sorti de notre four, juste pour vous!

Bon poisson d’avril!

Les opinions exprimées dans

cette tribune ne sont pas

nécessairement celles de Métro.

POISSON D’AVRIL!!!!

Tribune

LES JUSTICIERS MASQUÉS MARC-ANTOINE AUDETTE ET SÉBASTIEN TRUDEL, HUMORISTES

Quelques baff es

Tout le monde est piégé : vous, Sheen et nous… qui allons recevoir quelques baff es de Dujardin à son prochain passage à Montréal. Mais ça en valait la peine!

Sur le web

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3CULTURE

William Shatner et ses dames / FRED CHARTRAND / LA PRESSE CANADIENNE

Soirée pépère aux Juno

C’est avec une performance de Nickelback, lance-flammes péta-radant à l’appui, qu’a débuté la grande fête de la musique cana-dienne. Puis, le maître de céré-monie, William Shatner, alias le capitaine Kirk, a souhaité la bienvenue à tous, sans omettre de rappeler qu’il était lui-même

un artiste ayant déjà enregistré des disques («I’m recording artist Will Shatner!» s’est-il écrié).

Pris d’une frénésie soudaine – et sitôt disparue –, l’anima-teur a promis que cette soirée serait «com-plè-te-ment folle!» «Ce soir, je veux rocker, ce soir, je veux sentir le beat de la batte-rie résonner dans mon corps, ce soir, je veux être une rockstar!!!» a martelé Shatner. Ses désirs étant des ordres, sur ces mots, trois demoiselles vêtues de jeg-gings lui ont amené une Les Paul rutilante. Will a pris la guitare,

l’a tenue de ses deux mains, puis d’une seule, ne faisant même pas semblant d’en jouer tandis qu’un medley faisait résonner du Bryan Adams.

Ce numéro a été bien re-présentatif de la soirée. Une soirée linéaire et dénuée de ces moments explosifs, de ces miniscandales ou de ces perfor-mances à grand déploiement que nous réservent parfois, Dieu merci, les galas. Même les vedettes étaient aux abonnés absents, à commencer par Justin Bieber, récipiendaire du Prix du public. Dans une vidéo maison le montrant réellement dans la pièce d’une maison (concept), le jeune éphèbe à l’origine de la fièvre qui porte son nom («theBieber Fever») et qui, honnête-ment, semble s’être dissipée ces derniers temps, a demandé par-don aux fans pour son absence. Il a également souligné que c’est à eux que revenait son prix. Semblant sous le choc, Feist a, quant à elle, récolté un troi-sième Juno pour l’année 2012 (outre les deux reçus lors du gala hors des ondes), à savoir celui de l’Artiste de l’année. «Attendez une seconde, je dois reprendre

mon souffle!» s’est-elle écriée après être montée sur scène tant bien que mal, ébranlée. Dan Mangan, qui a remporté le trophée de la Révélation de l’an-née (catégorie Artiste) alors qu’il compte déjà plusieurs albums à son actif, a tenu à rappeler que «toute chose, que ce soit faire de la musique ou n’importe quoi d’autre, demande du temps.»

En ce qui concerne les perfor-mances, les gars de Simple Plan ont mis un peu de soleil dans la place avec Summer Paradise, inter-prétée en compagnie de K’naan. Feist, pour sa part, a livré un juste The Bad in Each Other.

Sur une note plus tou-chante, Johnny Reid a rendu un hommage, malheureuse-ment expéditif, à Pierre Ju-neau. L’homme en honneur duquel les Juno sont nommés est en effet décédé en février dernier. «Merci beaucoup!» l’a salué Reid, en français.

Finalement, en guise de contradiction finale, puisque ce fut une soirée complètement décalée, les métalleux d’Anvil, accompagnés de la chanteuse R’n’B Jully Black, ont annoncé que le récipiendaire de l’Album de l’année était... Michael Bu-blé, pour Christmas. Un disque de reprises de Noël. Santa Claus Is Coming to Town? Santa Baby?! Silent Night?!? Est-ce vraiment ce qui s’est fait de meilleur sur la scène musicale canadienne cette année?

Pas à une contradiction près, disions-nous.

Critique. Hier soir, à Ottawa, la 41e céré-monie des Juno a remis ses traditionnels prix de la musique lors d’une soirée pétrie de contradictions. Deux soli... quoi?

Les gagnants

• Album de l’année. Christ-mas, de Michael Bublé

• Prix du public. Justin Bieber

• Artiste de l’année. Feist

• Groupe de l’année. Arkells

• Révélation (artiste). Daniel

Mangan

• Révélation (groupe). The

Sheepdogs

• Album francophone. La caverne, de Malajube

• Album alternatif adulte. Metals, de Feist

• Album alternatif. Oh For-tune, de Dan Mangan

• Chanson de l’année. I Don’t Know, des Sheepdogs

• Album pop de l’année. Storms, de Hedley

• Auteur-compositeur-interprète. Dallas Green,

alias City and Colour

• Album international de l’année. 21, Adele

• Album jazz vocal de l’année. Le carré de nos amours, Sonia Johnson

NATALIA WYSOCKA [email protected]

Franco

Hors des ondes

Les francophones ont fait belle figure... à la cérémonie hors des ondes. La Montréalaise d’adoption Sonia Johnson a remporté le Juno du Meilleur album jazz vocal pour son très beau Le carré de nos amours. Marc-André Hamelin a raflé le prix de l’Album classique de l’année (solo ou orchestre de chambre) pour Liszt : Piano

Sonata. Le violoniste montréa-lais Alexandre Da Costa et l’Orchestre symphonique de Montréal ont quant à eux reçu celui de l’Album classique de l’année (grand ensemble ou soliste accompagné par un grand ensemble), pour Daugherty : Fire and Blood. Les gars de Malajube sont repartis avec le Juno du Meil-leur album francophone pour l’excellent La caverne. Dom-mage qu’aucun de ces artistes ne se soit produit durant le gala... N. WYSOCKA

À faire aujourd’hui

Poison d’avril

Juste pour rire invite le public

à venir rencontrer et jouer

avec plusieurs des vedettes

de la 30e édition du festival.

Sur place, une grande roue de

la chance décidera comment

seront distribués les milliers

de prix, de billets de spectacle

et de passeports du 30e festi-

val, et même des «moments

de star» avec les vedettes. Sté-

phan Bureau, Laurent Paquin,

Rachid Badouri, Mike Ward

(photo), Éric Salvail, Dominic

Paquet, Cathy Gauthier

et Philippe Laprise seront

notamment présents.

Place des Arts (devant l’entrée de la salle Wilfrid-

Pelletier)175, rue Sainte-Catherine

Ouestinfos : 514 842-2112

De 16 h à 18 h

Le mot de la fi n

«Pour vous, à la maison, le party est fi ni, mais nous, à Ottawa, on va continuer de faire la fête toute la nuit!»William Shatner,clôturant le gala télévisé et se la jouant Deadmau5 derrière des tables tournantes

Texte « MUSIK »

au 555 pourparticiper!

BRYAN ADAMS

le 17 avrilà Montréal

Le concours se termine le 11 avril 2012. Ouvert aux résidents du Canada âgés de 14 ans ou plus qui sont abonnés aux services sans-fil de Rogers et (ou) de Fido avant le 6 avril 2012. Textez MUSIK au 555 pour participer. Prix : Deux (2) paires de billets de la Billetterie sans-fil de Rogers, dont une (1) incluant une rencontre avec Bryan Adams. Valeur approx.de 151$ la paire. Une (1) participation par numéro sans-fil. Les chances de gagner dépendent du nombre de participations admissibles reçues. Le participant choisi devra répondre correctement à une question réglementaire d’arithmétique pour être déclaré gagnant. Aucun achat requis. Pour recevoir le règlement complet, envoyez un courriel à [email protected].

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La lumière après la grisaille

Il a bien failli ne jamais voir le jour, ce second album de compositions originales de Misstress Barbara. «J’ai eu une année 2011 un peu particu-lière, explique cette DJ renom-mée. Mon album était fini au début 2011, mais j’ai décidé de tout arrêter. Mes amis ne me croyaient pas, ils se disaient que j’étais juste fatiguée... mais moi, je me suis crue. J’étais tannée du monde de la musique, de sa superficialité, j’avais besoin d’être entourée de gens qui n’appartiennent pas à ce milieu-là, de ne pas parler de musique, je ne suis même pas allée voir un show pendant cette période. J’ai tout mis de côté, je me suis repo-

sée, j’ai joué au tennis comme une folle tout l’été.»

À part pour un projet avec Ubisoft, Misstress Barbara a donc dit adieu à la musique... jusqu’au début d’octobre dernier. «J’ai alors ressenti le besoin de finir mon album, explique-t-elle simplement. Je suis contente que tout ça soit arrivé; ça m’a permis d’éviter de terminer cet album par obligation, parce que c’est ce que je fais dans la vie. Je l’ai plutôt terminé parce que j’en avais envie, parce que j’étais vraiment inspirée. Et cette pause a été bénéfique : au final, mon album est tel-lement meilleur que ce qu’il était l’année passée!»

Après I’m No Human, une première incursion de la DJ dans le monde de la com-

position, en 2009, l’artiste offre de nouveau ses propres pièces au public, mais seule cette fois-ci (sur le premier opus en effet, plusieurs artistes, dont Sam Roberts, accompagnaient Misstress Barbara sur ses chansons) et d’une façon, croit-elle, beau-coup plus assumée que la première fois. «J’ai découvert que j’avais une voix! lance-t-elle joyeusement. Je chante sur cet album, alors que dans l’autre, je parlais plutôt. Et je me suis rendu compte que j’étais beaucoup plus à l’aise de chanter quand je le faisais pour vrai que quand je rete-nais ma voix.»

Ce n’est pas la seule chose qu’elle a apprise de cette aventure, assure-t-elle. Le processus de création des deux albums a aussi été très différent, dit-elle. «Pour le premier, j’avais écrit plein de poèmes et plein de musiques, puis j’ai cherché quel texte pouvait fonctionner avec quelle musique. Cette fois-ci, j’ai créé la musique, et après, une fois que j’avais une bonne mélodie, j’ai écrit des paroles qui allaient bien avec elle. C’est pour ça, je pense, que c’est plus cohérent, plus solide.»

La tournée I’m No Human lui aura aussi permis de com-prendre qu’elle avait besoin d’inclure davantage de pièces «dansantes» à son répertoire. «Je me suis dit que quand je ferais un autre album, je

m’assurerais d’avoir suffisam-ment de chansons dansantes, avec des textes accrocheurs mais simples, qui donne-raient envie au monde de chanter. Les gens, même s’ils ne viennent pas voir un set de DJ, s’attendent à danser quand ils viennent voir un show de Misstress Barbara.»

Il faut dire que si I’m No Human avait été composé dans une période difficile de la vie de la DJ et produc-trice, Many Shades of Grey est plutôt issu de moments plus heureux. «Beaucoup de gens pensent que le titre Many Shades of Grey est un peu néga-tif, mais on constate que ce n’est pas le cas en écoutant le refrain de la chanson-titre, “And in the many shades of grey, you see the light” («Et à travers tous ces tons de gris, on voit

la lumière»). Les gens voient souvent le gris d’un œil néga-tif. Il fait gris dehors, on est déprimés... mais quand il y a un brin de lumière à travers les nuages, il y a de l’espoir.»

Selon elle, le fait d’avoir eu à relever des défis de taille durant les dernières années lui a permis de changer sa façon de voir les choses. «Je suis quelqu’un de très “ex-trémiste”, avoue-t-elle. pour moi, c’est toujours tout ou rien, blanc ou noir. Je ne suis pas bien dans le “processus de”, je veux arriver tout de suite à mon but, je n’apprécie pas nécessairement le che-min pour m’y rendre. Je veux une réponse tout de suite, je n’ai pas forcément envie de faire confiance à la vie. J’aime être en contrôle... mais au cours des dernières années,

la vie m’a appris que non, je ne peux pas tout contrôler, je ne peux pas toujours trou-ver tout de suite les réponses que je cherche. J’ai dû accepter ça. Puis, à un moment donné, j’ai compris que c’est correct, le gris. Chaque moment du chemin compte, le gris fon-cé et le gris clair sont tout aussi importants que le noir ou le blanc où on essaie de se rendre.»

Entrevue. Misstress Barbara off re pour une seconde fois un album personnel, fait de ses propres compositions : Many Shades of Grey.

Misstress Barbara, Barbara Bonfi glio de son vrai nom / YVES PROVENCHER/MÉTRO

Entrevue

Misstress acoustique?Many Shades of Grey contient évidemment surtout des pièces électro et dansantes, mais l’album se conclut par une ballade au piano. La dame serait-elle tentée par un virage vers l’acoustique? «C’est quelque chose qui m’attire énormément, avoue-t-elle. Mais je suis consciente que je ne peux pas me

lancer là-dedans, je peux juste en donner des petits bouts par-ci, par-là. Mais c’est sûr que j’aimerais un jour reprendre tout mon répertoire avec juste une contrebasse, mon piano et moi. Il faut dire que je trouve que je chante beau-coup mieux en version unplugged! Il n’y a pas tout ce bruit autour. Particuliè-rement sur scène, je crois que ça serait une belle expérience.» J. ÉMOND-FERRAT

JESSICA É[email protected]

Révélation

«Ça fait 16 ans que je suis esclave de mon métier. En reprenant, je me suis dit que dorénavant, c’est moi qui déciderais. C’est la diff érence entre moi avant et moi maintenant : j’ai appris à dire non.» Misstress Barbara, qui, épuisée, a bien failli mettre un terme défi nitif à sa carrière de musicienne l’an dernier

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PAGE 25


SUPPLÉMENT CARRIÈRESD’AVENIR Avril 2012

La question de la relève dans les entreprises d’ici fait couler beaucoup d’encre. «On a un problème de relève au Québec», souligne d’ailleurs le chroniqueur Jean-Paul Gagné, qui assure cette année la présidence du concours Créateurs d’avenir, qui vise justement à soutenir les jeunes entrepreneurs. Il semble que la solution passe par un meilleur encadrement, notamment grâce au mentorat. Métro a exploré cette piste. PAGES 2-3

Agiraujourd’hui pour formerla relèvede demain

Avec un DEP, c’est mieux!Pour devenir plombier, détenir un DEP en plomberie-chauffage est plus qu’un atout, c’est presque essentiel. PAGES 14-15

Experts des mesures Avec un taux de placement frôlant les 100 %, la profes-sion d’arpenteur-géomètre gagne à être connue. PAGES 12-13

TROQUER LE DÉJEUNER D’AFFAIRES CONTRE LINKEDINLA MULTIPLICATION DES SITES DE RÉSEAUTAGE SONNE-T-ELLE LE GLAS DES 5 À 7?

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Agir aujourd’hui pour former larelève de demainMentorat. La relève et le transfert de l’expertise au sein des entreprises du Québec sont les grands enjeux de l’heure dans le monde des aff aires.

Un concours qui s’adresse à la relève, un réseau qui fait appel aux mentors et un stage en milieu de travail pour les jeunes de 14 à 17 ans viennent d’être lancés dans le Grand Montréal. Tout cela sans compter les nombreux concours qui sont organisés année après année pour motiver les jeunes à deve-nir entrepreneurs.

Selon Jean-Paul Gagné, président du jury du concours Créateurs d’avenir, les Québé-cois sont moins ambitieux que leurs concitoyens anglo-pho nes du reste du Canada. L’incidence de ce phénomène pourrait bien se faire désagréa-blement sentir dans les 10 pro-chaines années si personne ne réagit, met-il en garde.

«D’ici 2018, il y a 50 000 en-trepreneurs qui vont prendre leur retraite au Québec, mais il n’y a que 30 000 personnes qui prendront la place de ces gens-là. On a donc un pro-blème de relève au Québec», explique celui qui signe une chronique dans le journal Les Affaires, le grand organisateur de ce concours.

Et pour la relève qui, si pe-tite soit-elle, œuvre déjà dans le monde des affaires, les conseils d’un aîné expérimenté ne sont que trop rares, les mentors étant très peu nombreux. Dans le domaine des sciences de la vie et des technologies de la santé, la situation est à ce point critique qu’un vaste ensemble

d’entrepreneurs et de cher-cheurs, appelés Montréal In Vivo, vient de lancer un appel aux gens d’expérience pour obtenir les services de mentors.

«Ce qui est ressorti très fort de notre consultation, c’est ce sentiment de solitude au mo-ment de prendre des décisions cruciales et le besoin d’avoir quelqu’un de confiance à qui parler et avec qui échanger», indique Frank Béraud, direc-teur de projet à Montréal In Vivo. En créant un réseau de mentors, Montréal In Vivo a déjà pu trouver des mentors et voudrait en recruter une quin-zaine d’autres.

Pour certains, il est urgent de cibler les adolescents pour les aider à choisir un métier et à profiter des conseils d’un aîné. C’est ce qu’offre le groupe MR3 Montréal Relève, qui offre des

stages d’une semaine en milieu de travail à des jeunes de 14 à 17 ans.

Selon Jean-Paul Gagné, leproblème du manque de relève est complexe, puisque les entrepreneurs proches de la retraite devront être davan-tage pro-actifs dans la recher-che de relève. Il explique qu’après avoir passé des mil-liers d’heures à bâtir une en-treprise, de nombreux entre-preneurs vont la vendre sans vraiment prendre le temps de planifier la transition.

Pour Frank Béraud, il est très important d’assurer le transfert d’expertise. «Le taux de succès d’une entreprise de cinq ans double lorsque les dirigeants peuvent profiter des conseils d’un mentor. C’est significatif, et c’est important de faire pas-ser le message.»

Manque de relève

«D’ici 2018, il y a 50 000 entrepreneurs qui vont prendre leur retraite au Québec, mais il n’y a que 30 000 personnes qui prendront la place de ces gens-là. On a donc un problème de relève au Québec.»Jean-Paul GagnéPrésident du jury du concours Créateurs d’avenir

[email protected]

Les entrepreneurs qui approchent de la retraite devront être davantage pro-actifs dans la recherche de relève. / MÉTRO

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Le mentorat,ça change pas le monde, sauf que…Malgré son jeune âge, Marie Laplante-Anfossi, 16 ans, a déjà la fibre entrepreneu-riale. L’an dernier, elle effec-tuait son premier stage en milieu de travail aux côtés du Dr Michel L’Allier, chirurgien à l’Hôpital Sainte-Justine. L’adolescente, curieuse de découvrir le marché du tra-vail, y allait par la suite d’un autre stage dans une pâtis-serie-chocolaterie, tout cela grâce à Classes Affaires, un programme gratuit offert par l’organisme sans but lucratif MR3 Montréal Relève, mis sur pied par la Chambre de com-merce du Montréal métropo-litain et la Ville de Montréal en 2001.

«J’ai découvert la réalité de ces métiers, les tâches à accomplir au quotidien, et les bons côtés comme les mauvais. J’ai aussi appris sur moi-même, ce que j’aimais le plus, le moins, si je me voyais faire ces métiers et adopter leurs façons de vivre pour la majeure partie de ma vie», explique la jeune femme.

Vive et enjouée, la jeune Marie a des intérêts variés en sciences, en musique, en littérature et en sciences humaines. Évoluer dans un milieu propre à un domaine lui a permis «d’explorer de

l’intérieur» et ainsi de se faire une idée plus précise sur la profession et ses exigences, comme les horaires parfois difficiles d’un médecin ou d’un pâtissier.

«J’ai appris qu’il y avait des aspects de ces emplois qui me plaisent particulière-ment, comme le contact avec les gens, l’application des connaissances, la minutie, la stimulation constante.»

Les dirigeants de MR3 Montréal Relève lanceront ce printemps une invitation aux entrepreneurs de Mont-réal pour qu’ils accueillent un adolescent.

Pour l’édition 2011-2012, u n e v i n g t a i n e d ’ é c o l e s secondaires publiques sont inscrites, et MR3 Montréal Relève aura besoin d’au moins 2 000 mentors pour répondre à la demande.MARJORIE PEDNEAULT

Relève

Pistes utilesLa relève est un sujet qui préoccupe beaucoup d’intervenants québécois, à commencer par les élus à l’Assemblée nationale. En novembre, le gouver-nement lançait la pre-mière stratégie consacrée exclusivement au soutien à l’entrepreneuriat (leque-becvousadmire.com). Cette mesure s’est ajoutée au Défi de l’entrepreneuriat jeunesse, lancé en 2004.

Des centres de recherche universitaires s’intéressent également à cette question, tout comme la Fondation de l’entrepreneurship du Québec, qui offre différents services, notamment de la formation pour mentors, et qui publie des données sur le milieu des affaires.

Le milieu des affaires, tant au privé qu’au public, tente aussi de stimuler le goût de l’entrepreneuriat et de soutenir les jeunes entrepreneurs. C’est le cas du journal Les Affaires qui organise, en collaboration avec le Fonds de solidarité FTQ, le concours Créateurs d’avenir; de l’organisme Montréal In Vivo, qui tente de recruter des mentors; et de l’organisme MR3 Mont-réal Relève, qui lance aussi un appel aux mentors pour qu’ils conseillent quelque 2 000 adolescents du secon-daire cet été. M. PEDNEAULT

Apprentissage

«J’ai découvert la réalité de ces métiers, les tâches à accomplir au quotidien, et les bons côtés comme les mauvais.»Marie Laplante-Anfossi

Dr Michel L’Allier, chirurgien à l’Hôpital Sainte-Justine, et Marie Laplante-Anfossi / COLLABORATION SPÉCIALE

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Publication

Planifi er la relève, le livreDans leur plus récent ouvrage, L’expérience de la transition, James Wong et Sarah Kruger portent un regard d’initiés sur les défis de la planification de la relève. Ils y présentent les témoignages d’entre-preneurs de plusieurs générations, notamment ceux de dirigeants qui doivent vivre la transition de leur entreprise pour la première fois, et les défis que ces professionnels sont appelés à relever.

Il est possible de com-mander un exemplaire gratuit sur bmo.com/planifi-cationreleve. MÉTRO

Outil

Guider les entreprisesLe guide de bonnes pratiques afin de favoriser l’acceptabilité sociale des projets a été lancé la semaine dernière. Initia-tive du Conseil patronal de l’environnement du Québec, ce document s’adresse aux entreprises et les assiste dans leurs démarches en suggérant l’attitude à adopter et en énumérant les phases principales ainsi que les mesures à mettre en œuvre afin de favoriser l’acceptabi-lité sociale d’un projet. MÉTRO

Le réseautage à l’ère des réseaux sociauxTravail. Avec l’arrivée des réseaux sociaux, le réseautage professionnel a pris beaucoup d’ampleur sur la Toile ces dernières années.

Qu’en est-il des endroits dits «traditionnels» pour nouer des relations d’affaires? Les

5 à 7 et cocktails professionnels,les déjeuners d’affaires ainsi que les conférences sont-ils devenus désuets pour les gens à la recherche de nouveaux contacts, opportunités d’em-ploi et occasions d’affaires?

Selon Michel Leblanc, pré-sident et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, tout indique que la popularité du réseautage traditionnel n’est pas près de baisser. «L’an der-nier, nous avons vu une aug-mentation de 28 % du nombre de nos activités de réseautage, note-t-il. Très souvent, nos acti-vités affichent complet.»

Ce dernier voit par ailleurs les outils de réseautage du web comme complémentaires aux activités de réseautage traditionnelles, et pas du tout comme opposés à celle-ci.

«On a parfois l’impression qu’avec l’avènement des ré-seaux sociaux, les gens n’ont plus envie de se déplacer afin de rencontrer d’autres gens,

mais c’est tout le contraire qui se produit, affirme-t-il. Plus on rencontre des gens sur la Toile, plus on veut les rencontrer en personne. Par ailleurs, les gens qui ont amorcé une relation d’affaires sur le web ont abso-lument besoin, à un moment donné, d’un contact physique, car c’est de cette manière que

l’être humain bâtit une rela-tion de confiance.»

Le réseau social à vocation professionnelle LinkedIn, créé en 2003, a entre autres permis à des milliers de personnes de se construire un réseau de contacts professionnels et de nouer des relations d’affaires. Il compte d’ailleurs aujourd’hui

plus de 150 millions de membres dans le monde, dont 6 millions au Canada. Facebook et Twitter sont également deve-nus des incontournables pour ceux et celles souhaitant élar-gir leur réseau professionnel.

Michel Leblanc souligne également que les outils de réseautage virtuels s’avèrent très pratiques pour faire le sui-vi d’une activité de réseautage traditionnelle. «Le réseautage demandant un contact sou-tenu et non unique, il devient beaucoup plus facile avec les réseaux sociaux», explique-t-il.

Témoignages page 6

GENEVIÈVE VÉ[email protected]

Citation

«La volonté de réseauter et de se rencontrer en personne est exacerbée par les réseaux sociaux.» Michel LeblancPrésident et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

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• Jeudi, le 17 mai, à 18 h 00,Salle 4C.1


le soir et les samedis.

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le jour.

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Yulbiz

Blogueret réseauterL’organisme Yulbiz a été fondé en 2006, à une époque où encore peu de gens possédaient un blogue professionnel. Phi-lippe Martin et Michelle Blanc, qui en alimentaient chacun un, et qui se citaient l’un et l’autre, ont alors eu l’idée d’aller prendre un café afin de se rencontrer. Quelques mois plus tard, d’autres blogueurs se sont joints à eux. Aujourd’hui, chaque dernier mardi du mois, ils sont presque une centaine à se rencontrer dans un bar ou un resto de la ville afin de faire du réseautage.

«C’est une formule de 5 à 7 toute simple qui permet à des gens qui ont des blo-gues, professionnels ou non, et qui travaillent dans le milieu des communications ou non, de se rencontrer, décrit Philippe Martin, blo-gueur, consultant et cofon-dateur de Yulbiz. Au fil du temps, différentes personnes ont développé des projets ensemble. On est devenu une petite chambre de com-merce. Les gens apprécient ce genre de rencontre, car c’est différent de mettre un statut sur Facebook, de tweeter ou de communiquer sur des blogues ou sur LinkedIn.»

Ayant combiné avant

l’heure réseautage tradition-nel et réseautage virtuel, Yulbiz a fait des petits : d’autres initiatives Yulbiz se sont multipliées ailleurs dans la province, et le concept s’est répandu un peu partout dans le monde. G.V.M.

Réseautage

«C’est une formule de 5 à 7 toute simple qui permet à des gens qui ont des blogues de se rencontrer.»Philippe MartinBlogueur, consultantet cofondateur de Yulbiz

la popularité des réseaux sociaux en ligne, tout indique que les gens ne sont pas près d’abandonner les 5 à 7. / MÉTRO

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Deux témoignagesUn emploigrâce à TwitterEn septembre 2010, après avoir travaillé dans une boîte de production documentaire pendant plus de deux ans, Anne-Marie Archambault s’est retrouvée à la pige. La scénariste et conceptrice de documentaire a alors commencé à être plus active sur les réseaux sociaux, plus particulièrement sur Twitter.

«J’étais chez moi, à la recherche d’un emploi, et j’avais besoin d’interagir avec des gens, explique la jeune femme. Je me suis alors mise à partager des liens que je trouvais inté-ressants et à tisser des liens avec des gens de mon domaine.»

Un jour, sur Twitter, une productrice propose à Anne-Marie de la rencontrer pour prendre un café. Les deux femmes se rendent vite compte qu’elles ont plusieurs atomes crochus. Quelques jours plus tard, Anne-Marie reçoit un appel de la boîte de production pour laquelle la produc-trice travaille. Depuis, elle y occupe un poste de chargée de contenu.

«Cette productrice et moi, on ne se serait sans

doute jamais rencontrées sans Twitter, assure-t-elle. Je compare souvent Twitter à un 5 à 7 où tu vas seul. Tu commences par parler aux gens que tu connais, puis ceux-ci te présentent à d’autres et ainsi de suite. Le premier pas est parfois difficile à faire, mais une fois que tu es lancé et que tu t’assures de publier des trucs pertinents fréquemment, tu as des chances de te faire re-marquer. La recherche d’un emploi devient beaucoup plus facile à ce moment-là.»GENEVIÈVE VÉZINA-MONTPLAISIR

La pêche aux collaborateursBien avant de fonder sa propre firme de relations publiques, Indice RP, Patrick Préville se plaisait déjà à participer à des activités de réseautage traditionnelles. Qu’il s’agisse des activités de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, de celles de la Société qué-bécoise des professionnels en relations publiques ou celles du SAJE, organisme grâce auquel il a pu fonder son entreprise, ce jeune entrepreneur a rapidement compris que le réseautage traditionnel pouvait lui permettre de faire des ren-contres fructueuses pour l’avancement de sa carrière et de sa compagnie.

«On rencontre souvent, dans les conférences et lunchs d’affaires, des gens occupant des postes de prise de déci-sions, explique ce consultant en relations pu bliques. Les activités de réseautage permettent également de se pratiquer à “vendre sa salade” à des clients potentiels, ce qui donne un avantage concurrentiel.»

Patrick affirme que, grâce à sa présence à différentes activités de réseautage, il a

pu nouer plusieurs relations d’affaires.

«Il ne faut cependant pas aller à ce genre d’activité en pensant uniquement à rencontrer des clients poten-tiels, concède-t-il. Il faut avoir l’esprit ouvert. Moi, j’y ai rencontré beaucoup de collaborateurs. Les réseaux sociaux permettent d’ouvrir des portes, mais le web a ses limites. Une relation d’affaires, c’est comme une relation amoureuse : elle ne peut pas s’épanouir si elle reste strictement virtuelle!»GENEVIÈVE VÉZINA-MONTPLAISIR

Citation

«Cette productrice et moi, on ne se serait sans doute jamais ren-contrées sans Twitter.»Anne-Marie Archambault

Citation

«Les réseaux sociaux permettent d’ouvrir des portes, mais le web a ses limites.»Patrick Préville

Patrick PrévilleAnne-Marie Archambault

L’Événement Carrières est né dans la tête d’Éric Boutié il y a maintenant plus de 12 ans

Après avoir roulé sa bosse pendant plusieurs années dans une agence de publicité

spécialisée en recrutement, ce dernier eut envie de fonder sa propre compagnie. Mû par sa fi bre entrepreneuriale, Éric Boutié se mit en tête de créer un salon d’emploi spécialisé dans le domaine des technologies; ce genre d’événement

étant inexistant à l’époque dans la belle province.

C’était la fi n des années 1990, nous étions en pleine bulle technologique, et le Québec avait bien besoin d’un événement du genre. La première édition fût un véritable succès. Mais après le passage à l’an 2000 et le 11 septembre 2011, la bulle a éclaté et la situation a bien changée. Loin de se laisser décourager, Éric Boutié a décidé de prendre ce revers du domaine des technologies afi n de diversifi er son événement d’emploi. À son Salon des carrières en technologie, il a donc greffé le Salon Carrières du Réseau des ingénieurs du Québec, le Salon Emploi de la santé et des services sociaux, le Salon des Carrières en

Banque - Finance - Assurance et le Salon Carrières, en collaboration avec La Presse afi n d’élargir ses horizons.

CRÉATION ET INNOVATIONMais là ne s’arrête pas le constant

désir d’innover d’Éric Boutié. Il y a maintenant deux ans, ce dernier a créé le premier salon d’emploi virtuel de la province. Hébergé sur une plate-forme web, ce salon permet aux personnes cherchant un emploi de parcourir des kiosques et d’interagir avec différents employeurs, et cela, dans le confort de leur salon. On y trouve même des lounges pour faire du réseautage! Les distances géographiques ne sont donc plus une limite à la recherche d’emploi.

LE MATCH PARFAITDes salons spécialisés, pour des

travailleurs qualifi és, de réelles

rencontres avec les employeurs et

de vrais postes offerts : voilà ce qui

différencie L’Événement Carrières des

autres salons et sites d’emplois.

«Ce qu’on essaie de provoquer durant

nos salons, ce sont des mariages! affi rme

le président et fondateur de L’Événement

Carrières. C’est d’ailleurs ce que j’aime

de mon travail : faciliter les rencontres.

Parce que j’ai un constant besoin

d’innover et que je n’ai pas peur des

nouveaux défi s, je travaille constamment

à améliorer mes événements. »

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OUVRIR SES HORIZONSLe Salon Carrières, en collaboration avec La Presse, regroupe des exposants de tous les horizons. Vous serez surpris de voir la diversité des entreprises et des institutions présentes. De gros joueurs, offrant des carrières passionnantes, avec possibilités d’avancement et avantages sociaux hors pairs seront sur place.

Grande nouveauté cette année : deux

pavillons spécialisés ont été développés pour plaire à une clientèle curieuse, ou ayant besoin d’un petit coup de main.

ENVIRONNEMENTTout d’abord, le pavillon Enviro-

Compétence donnera à voir les acteurs majeurs en formation en environnement au Québec. Ce domaine en pleine ébullition vous intéresse? Vous pourrez poser

toutes vos questions aux différents

intervenants présents. Vous serez

certainement étonnés de découvrir

tous les nouveaux programmes qui

sont offerts et qui pourraient vous

permettre d’entreprendre une carrière

passionnante en environnement.

UN COUP DE POUCELe pavillon de l’Aide à l’emploi,

pour sa part, a été conçu pour ceux qui

souhaitent obtenir des conseils afi n d’optimiser leurs chances de se dénicher un emploi intéressant. Pour se faire, plusieurs organismes en employabilité mettront leur expertise au service des visiteurs.

Tout d’abord, un centre du CV, piloté par l’organisme La Maisonnée, pourra informer les visiteurs sur les meilleures façons de présenter un CV. Les personnes intéressées pourront amener le leur et se faire coacher pour qu’il soit amélioré. Les visiteurs pourront également venir y chercher des conseils pour un entretien d’embauche réussi.

Des conférences telles que Témoignage d’une immigrante : démarches de recherche d’emploi et insertion dans le marché du travail au Québec, Les outils et les mesures d’aide à l’emploi, ainsi que Le CV : architecture, agencement et génie, seront également au programme.

Pourquoi ne pas profi ter de tous ces conseils durant la première journée du salon pour parfaire votre CV et vos techniques d’entrevues, et ensuite revenir le lendemain fi n prêt et paré à la chasse à l’emploi?

Véritable fer de lance de l’Événement Carrières, le Salon des carrières en technologie | Salon Carrières du Réseau des ingénieurs du Québec est LE rendez-vous des candidats à la recherche d’un emploi dans les domaines du génie civil, de l’aérospatiale et des technologies.

Mais pourquoi ce Salon est-il autant couru par les employeurs? Tout simplement parce que les visiteurs qui y mettent les pieds sont préqualifi és. En effet, pour parcourir le Salon des carrières en technologie, il faut posséder un minimum de deux ans d’expérience en technologie, et pour accéder au Salon Carrières du Réseau des ingénieurs du Québec, il faut avoir en poche un diplôme de 1er cycle en génie ou être ingénieur.

Cette préqualifi cation permet donc aux visiteurs de rencontrer la crème de

la crème des employeurs en technologie et en génie. Ces derniers peuvent pour leur part espérer embaucher des candidats qui rencontrent les profi ls recherchés. Quelques 50 grandes entreprises et PME seront présentes, faisant du Salon des carrières en technologie | Salon Carrières du Réseau des ingénieurs le plus gros salon

spécialisé du genre de la province.Vous voulez vous démarquer des

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LE CARREFOUR DES CARRIÈRES SPÉCIALISÉES EN TI ET EN GÉNIENOUVELLEMENTAU QUÉBEC ?Vous êtes un nouvel arrivant au Québec et vous souhaitez en apprendre plus sur les façons de faire reconnaître vos compétences en TI? Ne manquez pas notre conférence donnée par l’Institut de recherche sur l’intégration professionnelle des immigrants (IRPI) sous le thème Personnes immigrantes en TI : un projet novateur de reconnaissance et d’adaptation des compétences, visant l’intégration en emploi.

Si vous êtes plutôt du domaine du génie, et que vous avez été formé à l’étranger, rendez-vous au kiosque de l’École de technologie supérieure (ETS) afi n de savoir quelle formation vous devez suivre afi n d’obtenir vos équivalences et pouvoir pratiquer votre métier au Québec.

UN RENDEZ-VOUSINCONTOURABLE

DE TOUT,POUR TOUS LES GOÛTSDE TOUT,POUR TOUS LES GOÛTS

Le Salon Emploi de la santé et des services sociaux est né d’un réel besoin de main d’œuvre dans ces secteurs au cours des dernières années, découlant d’un important roulement de personnel et de nombreux départs à la retraite.

Regroupant des employeurs de la métropole et des employeurs régionaux - une trentaine, en tout -, ce salon offre une foule d’opportunités d’emplois dans la région métropolitaine, mais également des carrières excitantes dans des régions plus éloignées comme la Baie-James et le Nunavik. Les employeurs régionaux en santé et en services sociaux connaissant des problèmes de recrutement en ce moment, ils seront enchantés de vous rencontrer et de vous faire des offres d’emplois alléchantes.

UNE PANOPLIE D’OPPORTUNITÉS

Le Salon comporte deux volets complémentaires. Le premier volet, plus spécialisé, met de l’avant des opportunités d’emplois variés dans les établissements de santé et d’enseignement, les hôpitaux, les Centres de santé et de services sociaux (CSSS), ou les Centres jeunesse. Des postes d’infi rmières, de préposés aux bénéfi ciaires, de psychologues, de

travailleurs sociaux, entre autres, seront offerts. À noter que certains postes pourraient demander comme préalable d’être membre d’un ordre professionnel.

Le deuxième volet met quant à lui de l’avant des opportunités d’emplois dans des postes connexes aux domaines de la santé ou des services sociaux. Il ne faut pas l’oublier, mais plusieurs postes administratifs et de maintenance sont à combler dans ces secteurs.

Ce salon sera aussi l’occasion pour les nouveaux arrivants en recherche d’emploi ou pour les gens désirant réorienter leur carrière de découvrir les métiers passionnants qui s’offrent à eux dans le domaine de la santé et des services

sociaux. Plusieurs conférences seront offertes durant le Salon, dont une donnée par l’Ordre des infi rmièreset des infi rmiers du Québec. Le thème de la conférence est La profession d’infi rmière : portes d’entrée, possibilités d’emploi et défi s. Julie Campeau présentera cette conférence qui se tiendra le 3 avril de 15h30 à 16h30.

Vous voulez vous démarquer desautres candidats? Rendez-vous auwww.ecarrieres.com dans la section Inscription. Vous optimiserez ainsi votre visibilité auprès des recruteurs, pourrez postuler en ligne et recevrez par courriel les dernières offres d’emploi dans votre domaine.

DES EMPLOIS EN SANTÉ ICI ET AILLEURSMAIN D’ŒUVRERECHERCHÉE

Vous avez le goût de travailler avec une équipe dynamique?Le CSSS Lucille-Teasdale est à la recherche de candidats pour combler les postes permanents à temps complet et à temps partiel suivants, sur tous les quarts de travail (jour, soir, nuit) :

Plusieurs remplacements sont également disponibles à temps complet et à temps partiel pour les postes suivants :

Centre de santé et de services sociaux

Lucille-Teasdale

Faites parvenir votre curriculum vitae en pré-cisant la référence JM-2012 à l’adresse suivante :

CSSS Lucille-TeasdaleDirection des ressources humainesCLSC de Rosemont2909 rue Rachel Est, Montréal, Québec – H1W 0A9Télécopieur : 514 528-2702

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Devenez membre de notre équipe!

Présentez-vous avec votre C.V. à l’adresse suivante:

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Pour sa 3ième édition, le Salon des carrières en Banque – Finance – Assurance regroupera une vingtaine d’exposants. Véritable rendez-vous des opportunités d’emploi en services fi nanciers et en assurances, ce salon spécialisé souhaite attirer une clientèle aguerrie. À cet effet, certains postes offerts pourraient demander certaines qualifi cations et formations préalables.

Au Salon des carrières en Banque – Finance – Assurance, les grands noms des institutions bancaires et des compagnies d’assurances sont rassemblés afi n d’offrir des postes ciblés dans des secteurs aussi variés que le service à la

clientèle, la planifi cation fi nancière, le courtage, ou bien l’expertise en sinistre.

DES BESOINS À COMBLERLes employeurs qui sont sur place ne

sont pas seulement là pour donner de l’information sur leur entreprise, ils sont présents parce qu’ils ont des besoins et qu’ils veulent les combler. À vous de jouer et de leur dire ce que vous pouvez leur apporter!

Voilà une chance unique de pouvoir rencontrer plusieurs employeurs de qualité et de faire des rencontres directes et personnalisées avec ceux-ci. Vous voulez optimiser votre visibilité auprès de ces gros joueurs du secteur fi nancier et des assurances? Inscrivez-vous sur le site www.ecarrieres.com. De cette façon, vous serez davantage remarqué par les recruteurs, vous pourrez postuler

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De plus, l’Institut québécois de la planifi cation fi nancière (IQPF) sera sur place afi n de donner de l’information sur le métier de planifi cateur fi nancier. L’IQPF est le seul organisme qui décerne les diplômes de planifi cateur fi nancier au Québec, et qui établit les règles relatives à la formation continue de ses diplômés.

Saviez-vous que seuls les professionnels diplômés par l’Institut québécois de planifi cation fi nancière sont autorisés à porter le titre de planifi cateur fi nancier? L’IQPF est également le seul regroupement réservé exclusivement aux planifi cateurs fi nanciers.

Si une carrière de planifi cateur fi nancier vous intéresse, ça vaut le coup de s’arrêter à leur kiosque et d’obtenir un peu plus d’information !

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11

Formation. Il y a pénurie de techniciens en santé animale. Si la demande est si forte, c’est peut-être parce que, depuis 2006, la formation collégiale est obligatoire.

Ceux qui s’occupent avec amour et attention des ani-maux chez les vétérinaires sont trop peu nombreux. «Les cliniques vétérinaires, les centres de recherche, les laboratoires d’analyses médicales, les animaleries, les salons de toilettage ont besoin de techniciens en san-té animale (TSA)», affirme la

responsable du programme au cégep de La Pocatière, qui est aussi vétérinaire et ensei-gnante, Danielle D’Amours.

«Le TSA, c’est l’infirmier des animaux. En clinique, il s’occupe des soins à prodiguer, de l’hygiène dentaire et de tout ce qui doit être fait avant qu’un diagnostic soit posé. En centre de recherchesil veille à l’héber-gement, à l’alimentation et à la santé des animaux, il applique les étapes des protocoles de recherche, administre les mé-dicaments et recueille les don-nées», ajoute Mme D’Amours.

Si la demande est si forte, c’est peut-être parce que, depuis 2006, la formation collégiale est obligatoire. Fini, le temps où le vétérinaire offrait la place à sa nièce ou à son neveu sans formation. «Les TSA doivent posséder des compétences dans plusieurs domaines», explique Yovan Morin, vétérinaire, en-seignant et coordonnateur du

département de Techniques en santé animale à Lionel-Groulx. «Le milieu évolue vite. Par exemple, on note ces der-nières années l’arrivée de plu-sieurs produits anti-douleur. Les TSA doivent en connaître les effets secondaires, les forces et les fai-blesses, etc. Ça leur prend des compétences dont ils n’avaient pas besoin auparavant», conti-nue Danny Ménard, président de l’Association des techniciens en santé animale du Québec.

Si on retrouve des TSA dans plusieurs domaines, la for mation collégiale, elle, se concentre sur deux aspects – la clinique et la recherche – même si le cégep de Saint-Hyacinthe en aborde un troisième, celui des animaux de production. «Tous les étudiants touchent aux deux volets», souligne Jean-Marc Guillemette, vétérinaire, enseignant et coordonnateur du département au cégep de Saint-Hyacinthe. Ils acquièrent

L’infi rmierdes animaux

donc des connaissances sur le comportement animal, la bio-logie, le nursing, la chimie, la physiologie, la pharmacologie et dans plusieurs autres do-maines. Des notions qu’ils vont mettre en pratique dans deux stages, un dans le milieu cli-nique et l’autre dans le milieu de la recherche. «Nos finissants sont polyvalents, ils peuvent

travailler dans tous les milieux et avec tous les animaux», sou-ligne pour sa part Yovan Morin

«C’est sûr qu’un tigre, ce n’est pas un chat, mais la façon de pro-diguer les soins reste la même. C’est aux étudiants de s’adapter aux différentes morphologies et aux différents comportements, mais ils sont formés pour ça», conclut M. Guillemette.

[email protected]

Boîte à outils

• Taux de placement :

89,2 % (2009)

• Salaire : Environ 14 $/h

• Répartition des sexes :

92 % de femmes

• Formation :

La Pocatière, Sainte-Thérèse,

Vanier, Sherbrooke,

Saint-Hyacinthe, Saint-Félicien,

Collège Lafl èche

• Certains collèges off rent

l’alternance travail-études,

alors que d’autres propo-

sent un DEC-bac.

• Prérequis : Science et tech-

nologie de l’environnement

ou Science et environ-

nement en 4e secondaire.

Mathématiques, séquence

Culture, société et tech-

nique en 4e secondaire.

• Condition d’accès à la

profession : Un diplôme

d’études collégiales en tech-

niques de santé animale. La

réussite de l’examen national

des technologues vétérinaires

peut être exigée. Celui-ci n’est

pas obligatoire au Québec,

mais il l’est dans le reste du Ca-

nada. L’examen est donné par

l’Association des techniciens en

santé animale du Québec.

Le TSA, c’est l’infi rmier des animaux. En clinique, il s’occupe des soinsà prodiguer, de l’hygiène dentaire et de tout ce qui doit être fait avant qu’undiagnostic soit posé. / MÉTRO

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CV

Stéphanie Caroline Belleville

Formation : Baccalauréat

en sciences géomatiques,

Université Laval, de 2005 à 2009

Employeur au momentde l’entrevue : Denis Éthier,

arpenteur-géomètre

Dans la profession depuis : 2010

Experts des mesuresPourquoi avez-vous choisila profession d’arpenteur-géomètre?Au départ, j’avais un intérêt pour les mathématiques, sur-tout pour la géométrie, ainsi que pour le droit. J’ai donc été attirée par la dimension scientifique et juridique de la profession. Ce qui a achevé de me convaincre, c’est le côté technique du métier, qui nous

amène à travailler avec des instruments de précision en plein air.

Quelles sont vos tâches?L’arpenteur-géomètre, c’est l’expert de la mesure. Son travail consiste à travailler avec des instruments de précision et divers documents. C’est égale-ment lui qui a l’exclusivité des actes d’arpentage. Il est donc le seul professionnel à pouvoir procéder à la détermination des limites de propriété. De plus, il planifie et dirige les

opérations de levé, qui visent à récolter les données sur le terrain. Il doit aussi produire un plan sur lequel on retrouve le numéro du lot, la superficie, les mesures et les limites de la propriété, etc.

Quelles qualitésun arpenteur-géomètredoit-il posséder?L’arpentage est un travail de minutie et de précision. L’arpenteur doit donc avoir le souci du détail. Il doit aussi faire preuve de leadership, parce que c’est lui qui dirige les levés. Par ailleurs, il est primor-dial qu’il ait une méthode de travail efficace et un bon sens de l’organisation. La rigueur scientifique et la capacité d’analyse et de synthèse sont également des qualités essen-tielles. Enfin, l’arpenteur-géomètre doit aimer la tech-nique autant que la théorie.

Quels aspects du travailpréférez-vous?Un des aspects que je préfère,

c’est le travail d’équipe. La production des plans nécessite une cueillette de données qui n’est pas faite uniquement par l’arpenteur-géomètre, mais par une équipe qu’il chapeaute. L’autre aspect qui me plaît, c’est la possibilité de travailler au bureau et à l’extérieur.

Quels sont les pointsnégatifs ou diffi cultés liés à votre travail?Il faut être endurant pour tra-vailler sur le terrain, parce que les conditions sont parfois diffi-ciles. La pluie, la neige, le froid, la chaleur – rien de tout ça ne nous empêche de travailler.

Quel conseildonneriez-vous à quelqu’un qui songe à devenir arpen-teur-géomètre?Le programme qui donne accès à cette profession est offert uniquement à l’Université Laval. Personnellement, ça m’a fait hésiter, parce que je suis originaire de Montréal. J’ai quand même décidé de tenter l’expérience et je ne le regrette pas. La profession est passion-nante. Plus je l’exerce, plus je l’aime! La morale de l’histoire, c’est qu’il faut foncer!

Comme il s’agit d’une pro-fession traditionnellement masculine, qu’aimeriez-vous dire aux femmes qui

s’intéressent à ce métier?C’est un métier parfait pour elles, car il demande de la précision et de la minutie. Par ailleurs, l’arpentage est tout à fait indiqué pour celles qui s’intéressent à la science et aux maths.

[email protected]

Citation

«La pluie, la neige, le froid, la chaleur – rien de tout ça ne nous empêche de travailler.»Stéphanie Caroline Belleville.

Stéphanie Caroline Belleville / COLLABORATION SPÉCIALE

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Une seule formation au QuébecAu Québec, le seul program me qui forme des arpenteurs-géomètres et qui donne accès à l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec est le baccalauréat en sciences géomatiques. D’une durée de quatre ans, cette formation est uniquement offerte à l’Université Laval, à Québec. Les candidats qui désirent s’y inscrire doivent être titu-laires d’un diplôme d’études collégiales (DEC) en sciences, lettres et arts, d’un DEC en sciences de la nature ou d’un DEC en sciences informa-tiques et mathématiques. Ceux qui ont obtenu un autre DEC peuvent également être admis, à la condition d’avoir

réussi certains cours de ma-thématiques et de physique.

Au niveau collégial, il existe également des forma-tions passerelles vers le baccalauréat en sciences géomatiques. Un programme passerelle permet à ceux qui ont obtenu un DEC dans une discipline particulière de se faire reconnaître quelques crédits dans le cadre d’un

baccalauréat poursuivi dans un domaine connexe. La liste des programmes passerelles en sciences géomatiques se trouve sur le site de l’Univer-sité Laval .

Une fois leur formation universitaire réussie, les aspi-rants arpenteurs-géomètres doivent se soumettre à un examen professionnel. Ce test comporte un volet oral et un volet écrit, et la note de passage est fixée à 60 % pour chacun des volets. Les candi-dats doivent ensuite complé-ter avec succès un stage d’une durée d’un an. Ce n’est qu’à la fin de ce stage que les diplô-més en sciences géomatiques peuvent devenir membres de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec et qu’ils obtiennent leur permis d’exercice. CATHERINE GIRARD

dectechniques.ulaval.ca

Salaire

Combien gagneun arpenteur-géomètre?

• Au Québec, en raison du boom immobilier, de la réforme cadastrale du territoire et des nombreux départs à la retraite, on observe actuellement une pénurie d’arpenteurs-géo-mètres. Résultat : le taux de

placement des diplômés est

de 100 % et il n’est pas rare

que des étudiants décrochent

un emploi avant même la fi n

de leur formation.

• 92 600 $. C’était, en 2008,

le salaire annuel moyen des

arpenteurs-géomètres, selon

un sondage eff ectué par la

fi rme SOM Québec.

• Variables. Bien entendu, la

rémunération varie selon

l’expérience, le niveau de

responsabilité, l’employeur,

etc. Par exemple, en 2009,

les arpenteurs-géomètres du

secteur privé en début de car-

rière gagnaient en moyenne

867 $ par semaine. Dans la

fonction publique québé-

coise, les débutants avaient

un salaire hebdomadaire

moyen de 731,15 $, mais ils

bénéfi ciaient en général de

meilleurs avantages sociaux.

Formation

Au collégial, il existe des formations passerelles vers le baccalauréat en sciences géomatiques.

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Salaire

Combien gagne un plombier?

• Selon l’enquête Relance du ministère de l’Éducation menée en mars 2010, les plombiers sont mieux rémunérés que la moyenne des titulaires d’un diplôme d’études professionnelles (DEP). En eff et, les plom-

biers débutants gagnent

de 35 256 $ et 36 400 $,

comparativement à

33 644 $ en moyenne pour

l’ensemble des nouveaux

diplômés de la formation

professionnelle (pour

40 heures par semaine).

• Apprenti de niveau 1. De 33 197 $ à

35 464 $ par année

• Compagnon. De 66 373 $ à 70 907 $

• Entrepreneur. Une fois

compagnon, il est possible

de démarrer sa propre

entreprise. Un entrepreneur

en plomberie peut gagner

plus de 100 000 $ par

année, selon son niveau de

spécialisation, le nombre

d’heures travaillées, le type

de clientèle, etc.

Devenir plombier

Le DEP, un incontournableEmploi. Autrefois, le métier de plombier se transmettait de père en fi ls.

Aujourd’hui, pour exercer cette profession, le diplôme d’études professionnelles (DEP)

en plomberie-chauffage est un atout considérable, pour ne pas dire un incontournable. Cette formation permet en effet d’accéder aux chantiers de construction, où travaillent plus de 75 % des plombiers.

Présentement, le DEP en plomberie-chauffage comporte 1 500 heures de formation, mais dès l’automne 2012, 180 heures seront ajoutées au programme. Pour s’y inscrire, il faut être âgé d’au moins 16

ans et avoir réussi les cours de français, d’anglais et de mathé-matiques de 4e secondaire.

Pour les étudiants qui souhaitent se spécialiser, des programmes de perfectionne-ment sont également offerts. Dans le domaine de la tuyaute-rie résidentielle, par exemple, il existe l’attestation d’études professionnelles de perfection-nement en tuyauterie-soudage ainsi que l’attestation de spé-cialisation professionnelle en

réparation d’installations au gaz naturel.

Pour travailler dans le do-maine de la construction, les titulaires du DEP en plombe-rie-chauffage doivent complé-ter un programme d’apprentis-sage de 6 500 heures (pour les non-diplômés, il faut compter 8 000 heures). Au terme de ce programme, l’apprenti peut se présenter à l’examen qui per-met d’obtenir le certificat de compétence-compagnon.

Les plombiers qui désirent travailler hors des chantiers de construction doivent quant à eux obtenir un certi-ficat de qualification profes-

sionnelle. Ce document, émis par Emploi-Québec, est une preuve de compétence et il est obligatoire pour tous les travailleurs qui exercent un métier réglementé.

[email protected]

Formation

1 500Présentement, le DEP en plomberie-chauff age comporte 1 500 heures de formation, mais dès l’automne 2012, 180 heures seront ajoutées au programme.

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Motivations de plombier

Pourquoi avez-vous choisi la profession de plombier?Je dois avouer que j’ai eu du mal à faire un choix de carrière. Les membres de ma famille occupent tous des em-plois de bureau. Pour ma part, je suis une personne plutôt manuelle. J’ai donc consulté un conseiller en orientation, qui m’a dirigé vers la plomberie.

Quelles sont les principales tâches d’un plombier?Nos tâches consistent principa-lement à installer et à réparer des accessoires de plomberie. Nous effectuons également de la modification de tuyauterie.

Quelles qualités un plombier doit-il posséder?Les deux qualités que j’appré-cie le plus chez mes apprentis sont la vaillance et la minutie. Les apprentis doivent aussi être débrouillards, parce qu’il n’y a pas toujours quelqu’un pour leur dire quoi faire. Les compagnons, eux, doivent être capables d’enseigner leur métier. Lorsqu’on réalise des travaux de plomberie rési-dentielle, la courtoisie est une autre qualité très importante.

Quels aspects du travail préférez-vous?Dans mon métier, il n’y a pas

de routine et j’aime ça. J’apprécie aussi le contact avec la clientèle.

Quels sont les points négatifs ou diffi cultés liés à votre travail?C’est un métier très exigeant sur le plan physique. On travaille souvent dans des positions inconfortables durant de longues heures. Par exemple, comme je travaille surtout dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, je dois régulièrement me rendre dans des caves de service. En plus d’être humides et froids, ces espaces sont très étroits et je

suis donc souvent obligé d’être couché à plat ventre.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui songe à devenir plombier?Bien des jeunes sont attirés, non pas par la profession, mais par le salaire qui s’y rattache. C’est vrai qu’être plombier, ça peut être très payant, mais c’est un travail exigeant. C’est la raison pour laquelle le taux d’abandon parmi les débutants est très élevé. Je suggère donc aux gens de bien se renseigner avant de choisir la plomberie.CATHERINE GIRARD

CV

Charles Bell

Formation : Plomberie-chauff a-

ge, Centre Daniel-Johnson, 2004

Employeur au momentde l’entrevue : Plomberie

Gilles David

Dans la profession depuis : 2005

Les titulaires d’nu DEP en plomberie-chauff age doivent ensuite compléter unprogramme d’apprentissage de 6 500 heures. / MÉTRO

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Suggestion de sortie

Half Moon Run

Si vous êtes à la recherche d’un nouveau groupe préféré ou simplement d’une belle découverte, je vous suggère fortement d’assister au spectacle de Half Moon Run ce soir, à la Sala Rossa. D’ailleurs, allons-y avec une autre suggestion : pourquoi ne pas vous procurer son premier album, Dark Eyes, disponible partout?

Suggestion de sortie

Our Lady Peace

Après 20 ans en tant que groupe, Our Lady Peace célèbre le lancement de son huitième album, Curve, avec une tournée de spectacles intimes qui s’arrête au Théâtre Corona moins de 24 heures avant la sortie du disque. OLP sait toujours faire vibrer les foules, et, dans une si petite salle, ça devrait être tout un show!

Patrick Langloisjournaliste à MusiquePlus

Rej Laplancheanimateur à MusiquePlus

Après trois ans de silence, la formation canadienne Our Lady Peace nous revient avec un superbe vidéoclip pour la chanson Heavyweight, juste à temps pour la sortie de son huitième album studio, Curve, en magasin demain.

On sait que pour la création de ce nouveau disque, le chan-teur Raine Maida a été grande-ment influencé par la vie du boxeur George Chuvalo, poids lourd canadien légendaire qui n’a jamais été envoyé au tapis en 93 combats professionnels. Per-suadé que le parcours du pugi-liste avait beaucoup en commun avec celui de l’artiste, Maida est allé à la rencontre de Chuvalo, qui est devenu un ami du groupe et qui a accepté de partager avec le chanteur l’histoire de sa vie peu ordinaire (c’est d’ailleurs lui qu’on peut apercevoir sur la

pochette de l’album). Le clip de Heavyweight aurait

pu se contenter de quelques ba-nales scènes de combat, présen-tées en parallèle avec des images du band en performance. Mais le talentueux réalisateur torontois Christopher Mills, responsable, entre autres clips, de l’excellent Float On, de Modest Mouse, n’a pas l’habitude de nous offrir des interprétations aussi littérales.

Très cinématographique, la vidéo s’ouvre sur un texte nous expliquant qu’au terme de sa carrière, le combattant s’est reti-ré à la campagne pour enseigner aux jeunes les rudiments de

l’autodéfense, en plus de leur in-culquer une solide morale chré-tienne. Mais George allait aussi devoir combattre ses propres dé-mons, et le clip insiste sur sa part d’ombre. La maison qu’on nous présente n’est qu’une bicoque délabrée où traînent quelques souvenirs de sa vie passée : les gants de boxe et les photos jau-nies de la belle époque gisent aux côtés de factures impayées qui se confondent avec les pages éparses d’une Bible. Les couleurs sont saturées, l’image est parfois floue, et Mills intègre quelques séquences d’animation, dont ces deux mains flottant comme

les ailes d’un oiseau dans les pièces désertes. Lorsqu’on aura fait le tour de ce petit musée où se côtoient le triomphe et la dé-chéance humaine, un violent in-cendie viendra réduire à néant les dernières traces du passage de George Chuvalo sur cette terre. Heureusement, OLP est là pour perpétuer son souvenir.

Chronique. Our Lady Peace présente le vidéoclip de la chanson Heavyweight.

Champion poids lourd

Une image tirée de Heavyweight, d’Our Lady Peace / COLLABORATION SPÉCIALE

PLANÈTE CLIPNicolas Tittley

Animateur à MusiquePlus

Infos

Le décompte MusiquePlus

Samedi à 15 h

Une image tirée de So Good,de B.O.B. / COLLABORATION SPÉCIALE

LUNDI 2 AVRIL, 2012 C O B 19h00 19h30 20h00 20h30 21h00 21h30 22h00 22h30 23h00 23h30 Global # # - ET Canada Ent Bones House Hawaii Five-0 News Final ET Canada SRC $ $ 112 30 vies Pérusse cité L’Auberge du chien noir Les Boys Rire TJ Sport (:05) Les Lionnes V % % 114 Taxi payant Rire et délire CSI: NY Le Mentaliste Opération Un gars Dumont 360 L’Instant TVA _ _ 115 Qui perd gagne Mon plan Rona Teste sur des humains Nouvelles (:45) Denis Lévesque Le Match T-Qué ( ( 138 Tactik Légitime dép Planète science L’Ange de goudron (’01, Drame) Zinedine Soualem. Mad Men VOX ) ) - Voir grand.tv Ma premiere Le Guide de l’auto Le Lab BoxeRock Mise à jour Le Guide de l’auto CTV + + 205 etalk Big Bang The Voice Vocalists from two teams compete. (:01) Castle “The Limey” CTV News CTV News CBC ` ` 206 Coronat’n St. Jeopardy! Mr. D Mosque The Big Decision CBC News: The National Stroumboulopoulos TV5 / / 145 Ports d’attache “Venise” Le diable de la République Peuples Braquo “L’Infi ltré” TV5 Jrnl (:35) FBI VRAK 0 0 140 Teen Wolf VRAK la vie Le Trouble Championnes á tout prix Les Testeurs Je t’ai eu Changement Fan Club NBC 2 7 280 Jeopardy! Wheel The Voice Vocalists from two teams compete. Smash “Hell on Earth” News 5 Jay Leno RDI 3 3 126 24 Heures en 60 minutes Grands reportages Le Téléjournal RDI Économie Le National TJ Sport Canal D 4 4 129 Bizarre ou quoi? Ça bouge en grand Toujours vivant! Scènes de crime Grand Rire de Québec Savoir 6 6 - CursUS-santé Droit Campus 50 ans de culture LEcole Génération Y Mini music ABC 6 6 281 News TMZ Dancing With the Stars (:01) Castle “The Limey” News :35Nightline Évasion 7 S 134 Le Globe cooker “Chine” Bouffe en cavale Rallaye autour du monde Viva Espana Le Top 7 des Caraïbes Séries+ 8 T 132 C.S.I.: Miami Heartland Castle C.S.I.: Miami Le Fou de l’hôtel Historia 9 U 133 Légendes de la route Le Signe secret NCIS Les Ailes de la guerre Bêtes de légende Ztélé : V 131 Les Nerdz C’est fait L’Entrepôt 13 Falling Skies Code 9 “Prospect Towers” Constructeurs de l’extrême TSN < < 400 Hockey Pardon High Stakes Poker 2012 NCAA Basketball Tournament Final: Teams TBA. SportsCentre MPlus > > 141 Ste- Débat Prochaine Top modèle Bienvenue à Jersey Shore Vénus Séd 101 ARTV ? ? 143 Visite libre Rumeurs C’est juste de la TV La Liste “L’Humour” Le Jour d’avant Égyptiens MMax @ P 142 Benezra reçoit La Danse des étoiles Les Années “Marjo” Millionaires à tout prix Benezra reçoit RDS A A 123 Hockey 360 Boxe Le Basketball de la NCAA: March Madness Sports 30 TéléToon B M 139 Jimmy Skatoony Vampire Ça passe Les Simpson Amer. Dad Family Guy South Park Les Simpson Célibataire VIE C L 135 Bye maison Style Lisa Williams: Dialogue La Bosse Idées Décore ta Une sortie Verdict de l’au-delà FOX D N 283 Big Bang Big Bang Bones House Fox 44 News The Offi ce How I Met DISC E E 520 Daily Planet MythBusters Dirty Jobs Bering Sea Gold Daily Planet SNE F F - EPL Review Show Soccer Olympic Qualifying, Final: Teams TBA. Sportsnet Connected Central UFC Central TLC G ; 521 Lottery Changed My Life Undercover Boss: Abroad Undercover Boss: Abroad Undercover Boss: Abroad Undercover Boss: Abroad YTV H 2 551 iCarly Boys iCarly Victorious Funniest Home Videos Boys Mr. Young Splatalot That’s-Weird SHOW - H 616 Bubble Wrap Kids King King King King 3rd Rock 3rd Rock Till Debt/Part ET Canada Zeste O O - 1 ing Chocolat Cauchemar en cuisine Bizarre appétit “Arizona” Tout 1 ing Objectif restauration CBS U U 282 CBS News Ent 2 Broke Girls Two Men 2012 NCAA Basketball Tournament Final: Teams TBA. Ch. 3 News Bravo! μ B 620 Flashpoint The Mentalist “Red Letter” Criminal Minds “Epilogue” White Collar “The Portrait” Flashpoint Mystere Õ Õ 136 Les Enquetes de Murdoch Loi et l’ordre: NY Section Évasions Évasions Esprits criminels La Loi et l’Ordre TFO Œ Œ 137 Relief Maisons Expression ››› Bob, le fl ambeur (’55, Policier) Roger Duchesne. Ruby TFO Les Bleus de Prise2 œ œ 153 Km/h Km/h › Billy Madison (’95) Adam Sandler, Darren McGavin. Chambres en ville Km/h Vivre a Trois CASA – – 154 Cari Déco Anges rénov Ca va chauffer! Al Dante Qui mijote? ADN design Maison TT Rétro — — - Looney Tune Tom et Jerry Pierrafeu Pour Astro Tr’formers G.I. Joe Spider-Man Insp. Gadget Pour PDisney (159) (159) 549 Mickey Manny Stella-Sam Strawberry Bucket-Dino Benj Bear Out-Box Handy Stanley Katie-Orbie Planéte (171) (171) - Le Tribunal itinérant Les Plus Afrik Art 7 ans de conviction Tout le monde sur son île Train SÉ (201) (201) 180 Point d’attaq La Présence (’10, Drame) Mira Sorvino. Boardwalk Empire Illuminée Hung ››› Starbuck (’11) SÉ2 - - 181 (6:00) ›› Burlesque (’10) ›› L’Embuscade (’11) Patrick Dempsey. ›› Un Coeur à l’envers (’10) › Marmaduke (’10) SÉ3 - - 182 (:10) › Grandes Personnes (’10) Adam Sandler. ›› Méchant menteur (’11) Adam Sandler. ››› Nouvelle Espèce SÉ4 - - 183 Big Love Big Love ›› Coup d’éclat (’04) Pierce Brosnan. ›› Casino Jack (’10) Kevin Spacey. Cinépop (205) (205) 185 6:20›› Coeur circuit › L’Aventurier du Grand Nord (’01) (:45) ›› La Disparition de Garcia Lorca (’97) :45Paradis TLN (250) (250) 700 Amiche Mie Amiche Mie Cucina Spain Rocco, Real Lidia’s Italy Lidias David Rocco

C centre & est O ouest B Bell TV Films Sports Téléroman

Chronique

Autour du monde avec B.O.B.Si, comme bien des Québé-cois en cette morne saison, vous ressentez l’irrépres-sible envie de vous évader à l’autre bout du monde, mais sans en avoir les moyens, vous pourriez vous offrir un petit tour du globe en trois minutes en compagnie du rappeur B.O.B.

Celui qu’on a vu aux côtés de pop stars comme Hayley Williams (sur la chanson Aeroplanes) et Jessie J (Price Tag) s’apprête à lancer un nouveau disque au mois de mai, dont le premier extrait, So Good, est une véritable invitation au voyage. Des ter-rasses parisiennes aux plages du Mexique, en passant par les décors enchanteurs

de Buenos Aires, B.O.B ne regarde pas à la dépense lorsque vient le temps d’impressionner sa belle, qui semble enchantée à l’idée de changer de pays toutes les semaines.

Alors qu’il traverse les continents, B.O.B. fait éta-lage de sa culture, rappant à propos de Michel-Ange et Picasso, de vin rosé et de merlot. Pas très gangster, on en convient, mais ô combien jet-set! Curio-sité : le clip est également disponible en version 3D, mais uniquement sur la plateforme Nintendo 3DS. Si vous n’êtes pas équipé de cette console de jeu por-table, soyez sans crainte : la version originale est tout aussi dépaysante.

NICOLAS TITTLEY

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C’EST FANTASTIQUE!Gabrielle ScottBlogueuse pour ztele.com

D.J. Caruso pourrait réaliser Invertigo

Le réalisateur américain D.J. Caruso, plus connu pour les films Disturbia, Eagle Eye et I Am Number Four, est sur le point de signer une entente avec Sony Pictures afin de réaliser le long métrage de science-fiction Invertigo.

Ce film de type «catas-trophe» sera écrit par Ehren Kruger (Transformers 2 et 3, The Brothers Grimm) et Brad-ley Cramp. Il racontera l’histoire d’un satellite de la NASA s’écrasant sur la ville de New York et créant un vor-tex dans lequel la gravité est inversée, ce qui mettra la pla-nète entière en danger. Une équipe sera alors rapidement envoyée en mission de sauve-tage et deviendra le dernier espoir de l’humanité.

Invertigo sera une méga-production, et tout indique que le tournage débutera le plus tôt possible (probable-ment dès le début de 2013). Caruso sera donc très occupé au cours des prochaines an-nées, puisqu’il est déjà lié à deux autres projets qui seront des adaptations cinématogra-phiques. La première sera celle de la bande dessinée fan-tastique Preacher, de Garth En-nis et Steve Dillon (Hellblazer). Et la seconde, celle du roman A Walk Among the Tombstones (ou La balade entre les tombes), de Lawrence Block, qui mar-quera la première apparition au grand écran du person-nage de Matt Scudder depuis

Huit millions de façons de mourir, en 1986.

Aucun acteur n’est en-core associé à Invertigo, mais

disons qu’étant donné leurs collaborations passées, Shia LaBeouf a toutes ses chances d’être choisi par Caruso...

En bref

• Une nouvelle adaptation cinématographique du roman Carrie, de Stephen King, est en

préparation. Elle sera réalisée

par Kimberly Peirce (Boys Don’t Cry), et deux actrices sont en

compétition pour le rôle princi-

pal : Chloë Grace Moretz (Hugo)

et Haley Bennett (The Haunting of Molly Hartley).

• La série britannique Being Human (La confrérie de l’étrange) a été reconduite

pour une cinquième saison par

la chaîne BBC 3, mais on ignore

encore si le dernier membre de

la distribution originale, Lenora

Crichlow, en fera partie.

• Michael Bay produira un nou-

veau fi lm des Tortues Ninja,

et il a annoncé que l’origine

des quatre héros à carapace

sera changée afi n qu’ils soient

des extraterrestres... ce qui

déplaît à de nombreux fans.

GABRIELLE SCOTT

Le réalisateur D.J. Caruso / WALT DISNEY FRANCE

Humour

Enregistrement des Grandes EntrevuesLe public est convié à assister gratuitement à l’enregistrement d’une séance des Grandes Entre-vues menées par Stéphan Bureau. L’événement aura lieu ce soir à 19 h, au Monument-National (ouverture des portes à 18 h 30). Les spectateurs désireux d’y participer peuvent s’inscrire sur le site flavors.me.

L’animateur recevra une série de personnalités qui ont marqué l’histoire du Festival Juste pour rire. Dominique Michel, Fran-çois Morency, Guy Nantel, Gilbert Rozon, Laurent Paquin, Mike Ward, André-Philippe Gagnon, Les Denis Drolet et Daniel Lemire seront notamment de la partie. MÉTRO

Super spectacle pour les jeunesPlusieurs artistes se produiront aujourd’hui au Centre Bell devant 12 000 jeunes, enseignants et professionnels de l’éducation. Cet événement de grande envergure marque l’envol de L’heure des enfants, un projet collectif qui célèbre l’école et la réussite des jeunes sous toutes leurs formes. De 10 h à 14 h30, Samian (photo), Marie-Mai, Bran Van 3000, Kaïn et de nombreux autres artistes défi leront sur scène. MÉTRO / COLLABORATION SPÉCIALE


Bien entendu, vous souhaitez aider

votre compagnon à vivre heureux et en

santé. Voici des trucs pour y parvenir.

CONSULTEZ UN VÉTÉRINAIREDes visites régulières chez le vétérinaire

permettent de dresser le bilan de santé

de votre chat. Discutez des vaccins

annuels, des traitements contre les

puces et les autres parasites et de santé

dentaire avec votre vétérinaire. Il peut

aussi vous faire des recommandations

en matière d’alimentation.

DONNEZ-LUI DE LA NOURRITURE DE QUALITÉ SUPÉRIEUREVotre chat a besoin d’un régime

alimentaire sain. Il est important de

combler ses besoins nutritifs avec une

nourriture spécialement conçue pour lui,

car les besoins des chatons et des chats

adultes varient selon leur âge et leur état

de santé. Veillez à ce que votre chat ait

toujours de l’eau fraîche.

PROTÉGEZ-LEBeaucoup de maîtres décident de garder

leur chat à l’intérieur et lui aménagent

un enclos extérieur où il peut fl âner en

sécurité, profi ter du soleil et observer

les oiseaux. De plus, vous devez rendre

votre foyer sécuritaire et placer la litière

à un endroit facilement accessible.

OCCUPEZ-LEVotre chat a besoin de bouger.

N’oubliez pas que les chats sont enclins

à souffrir d’obésité avec le temps, car

ils peuvent dormir 18 heures par jour.

Divertissez-le au moyen de jouets qui

réveillent ses instincts de chasseur. En

outre, le jeu vous permet d’établir un

lien affectif.

SOYEZ ATTENTIFComme tous les maîtres le savent, les

chats sont plutôt indépendants. Vous

devez donc être attentif aux changements

dans l’apparence, les habitudes en

matière d’alimentation et de propreté,

ainsi que le caractère de votre chat,

particulièrement lorsqu’il vieillit. Vers

huit ans environ, les maladies liées à

l’âge se développent souvent.

DONNEZ-LUI DE L’AMOURIl n’y a rien comme un moment de

détente avec votre chat ronronnant sur

vos genoux!

LA VIE AUPRÈS D’UN CHAT ESTAU POIL!

CHAT EN SANTÉ

UN RÉGIME SAIN ET DÉLICIEUX

Renseignez-vous auprès de votre

vétérinaire sur la nourriture

humide et sèche. Une nourriture

est conçue pour chaque stade de

la vie du chat, peu importe son

âge, et les besoins alimentaires

particuliers. Il y a des produits

qui contiennent des ingrédients

naturels, notamment :

• Des protéines de poulet,

d’agneau et de poisson qui

renforcent les muscles;

• Des vitamines, des minéraux et

d’autres nutriments qui favorisent

la santé du cœur et des yeux;

• Des fibres de racine de betterave

qui facilitent la digestion.

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PÉ

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La nourriture Iams Senior Plus pour les chats âgés de 11 ans ou plus. Une teneur doubleen antioxydants* pour aider à rétablir la réponse immunitaire pour qu’elle soit comparableà celle d’un chat adulte, en plus d’aider à combattre les signes du vieillissement.*comparativement à la nourriture Iams Original ou Iams Adulte

© P&G, 2012 QUA990655F

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LA V

IE A

NIM

ALE VOYAGER AVEC

VOTRE ANIMALCONSEILS POURUN SÉJOUR AGRÉABLEAvouons-le, la dernière chose que vous voulez lorsque vous

partez quelques jours, c’est de laisser votre animal de com-

pagnie seul à la maison.

Avec 150 emplacements au Canada, Hôtels Comfort Inn s’y

connaissent quant aux invités voyageant avec des animaux

domestiques et offrent les conseils suivants pour faire de

votre prochain séjour dans un hôtel acceptant les animaux de

compagnie, une expérience vraiment agréable:

1. Appelez à l’avance pour une double

vérifi cation concernant la politique sur les animaux

de compagnie et demandez si une cage est nécessaire

afi n d’éviter les mauvaises surprises à votre arrivée.

2. Apportez le lit de votre animal de compagnie avec

sa couverture préférée ou un jouet pour l’aider à se

sentir à l’aise dans un nouvel environnement.

3. Demandez à la réception si une affi che de

porte mentionnant que vous avez un animal est

disponible ou apportez la vôtre pour être sûr que le

personnel de l’hôtel et les autres clients soient au

courant qu’un client à quatre pattes séjourne dans votre

chambre.

. Pesez votre animal. Certains hôtels ont des

restrictions de poids et il est possible que l’on vous

demande de fournir cette information à votre arrivée.

5. Si vous devez laisser votre animal seul dans votre

chambre, allumez la radio ou la télévision avant de

quitter; le bruit de fond et les voix seront apaisants.

Si votre animal souffre d’anxiété lorsqu’il est seul, amenez-le

partout avec vous. Les plaintes relatives au bruit et les frais en

cas de bris pourraient ruiner des vacances autrement parfaites.

L’édition Nouvelles

©2012 P&G 55621_0402

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Vous aimez votre animal de compagnie, mais

vous détester les gâchis? Pour les

propriétaires de chiens en particulier, le

nettoyage de leurs amis à poil est un combat

quotidien.

Les chiens sont plus qu’heureux de jouer

dans la boue et dans l’herbe de votre

cour arrière ou de laisser leur poil et

leurs pellicules sur vos tapis et vos

meubles. Qu’est-ce qu’un propriétaire

amoureux des animaux peut faire ? Les

chiens restent des chiens, mais il y a des

façons de prévenir certains dégâts et d’en

nettoyer d’autres plus facilement. Jetez un

coup d’œil à quelques conseils utiles pour

vous et votre animal de compagnie:

■ Placez des caoutchoucs ou des tapis en

plastique dans les zones où les dégâts

sont susceptibles de se produire, comme

sous les plats de nourriture et d’eau.

■ Gardez un « kit de nettoyage pour

animaux de compagnie » incluant des

essuie-tout, un aspirateur à main, de

vielles serviettes de bain et un seau de

nettoyage facile d’accès. Intervenez le

plus vite possible lors d’un gâchis, il vous

sera plus facile de le nettoyer et il y aura

moins de chances de garder des taches

permanentes.

■ Les poils et pellicules d’animaux peuvent

provoquer des allergies chez certaines

personnes et ils sont diffi ciles à enlever de

la moquette. Un toilettage régulier de

votre animal peut aider à éliminer l’excès

de poils, tout en conservant votre

animal propre, heureux et confortable.

■ Installez un robinet dans le garage vous

permettant de nettoyer votre animal de

compagnie avant de le faire entrer dans

la maison. Vous pouvez consulter

quelques idées à deltafaucet.ca. Essayez

d’utiliser le mitigeur de cuisine à tirette

Delta Leland avec une cuve à lessive pour

faire baigner les petits animaux de

compagnie. Ainsi, le nettoyage sera un

jeu d’enfant.

■ Bien que le dressage de votre animal,

pour ne pas qu’il endommage vos

meubles soit diffi cile, la constance est

la clé. Si les animaux font partie de la

famille, ils doivent aussi apprendre à

vivre agréablement avec tout le monde.

L’édition Nouvelles

COMMENT PRÉVENIR LES DÉGÂTS DES ANIMAUX

Ça se voit que c’est bon.

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NOUVEAU !

Essayez également nos gâteries à saveur de bœuf.

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des graines de lin, des morceaux de patates douces et plus encore.

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Voici comment le garder heureux et en

santé.

CONSULTEZ UN VÉTÉRINAIRELes soins vétérinaires de qualité sont

primordiaux pour la santé générale

de votre chien. Discutez des vaccins

recommandés, des traitements contre

les puces et les autres parasites et de

vos préoccupations alimentaires avec

votre vétérinaire.

DONNEZ-LUI LA MEILLEURE NOURRITUREUne alimentation saine procure à

votre chien les nutriments et l’énergie

dont il a besoin à chaque stade de sa

vie, qu’il soit jeune et énergique ou

vieux et assagi. La nourriture a un

impact sur l’apparence de votre chien

(il devrait avoir un poids santé ainsi

qu’un pelage brillant et exempt de

pellicules) et son humeur (il devrait

être énergique et enjoué). Veillez à ce

qu’il ait toujours de l’eau fraîche.

FAITES-LE BOUGERComme les humains, les chiens ont

besoin de faire régulièrement de

l’exercice, au moins une à deux heures

par jour généralement. Un chien qui ne

bouge pas assez risque de manifester

des comportements indésirables, dont le

mâchouillage des meubles et des tapis

et l’anxiété de séparation.

PRENEZ SOIN DE SES DENTSBrossez-lui les dents, utilisez un

rince-bouche et donnez-lui des

gâteries qui combattent le tartre pour

que ses dents, ses gencives et son

haleine soient saines. Votre vétérinaire

peut recommander un nettoyage

professionnel périodique.

TOILETTEZ-LELes besoins en toilettage varie selon

la race, mais en général, vous devriez

brosser un chien à poil court, le baigner

et lui tailler les griffes une fois par

mois. Les chiens à poil long devraient

être brossés quotidiennement.

DONNEZ-LUI DE L’AMOURComme les humains, les chiens ont

besoin de nourriture, d’eau et…

d’amour.

VOUS AIMEZ VOTRE CHIEN, ET VOUS VOULEZ CE QU’IL Y A DE MIEUX POUR LUI.

CHIEN EN SANTÉ

UN RÉGIME SAIN ET DÉLICIEUX

Il y a plusieurs types de nourriture

humide et sèche qui conviennent

aux différentes stades de vie

d’un chien, de la jeunesse à l’âge

d’or (par exemple, un chien

vieillissant peut avoir besoin d’une

nourriture facile à mastiquer). Il y

a des produits qui contiennent des

ingrédients naturels, notamment :

• Des protéines de poulet ou

d’agneau de qualité qui renforcent

les muscles;

• Des prébiotiques qui stimulent

l’activité des bactéries bénéfiques

dans l’appareil digestif;

• Des acides gras oméga qui

favorisent la santé de la peau et du

pelage;

• Des antioxydants ajoutés pour

renforer le système immunitaire.

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La nourriture Iams Senior Plus pour les chiens âgés de 11 ans ou plus. Une teneur doubleen antioxydants* pour aider à rétablir la réponse immunitaire pour qu’elle soit comparable à celle d’un chien adulte, en plus d’aider à combattre les signes du vieillissement.* comparativement à la nourriture Iams Original ou Iams Adulte

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+ NATURE

Au moment de la fl oraison, les feuilles de nombreuses variétés de broméliacées prennent des couleurs vives. / GILLES MURRY/JARDIN BOTANIQUE

Les fleurs nous séduisent, certes, mais ce n’est pas leur raison d’être. Les plantes en-tourent leurs organes sexuels de pétales aux couleurs vives et attrayantes. En plus de pro-téger contre les effets nocifs du soleil, les pigments jouent un rôle actif dans la visibilité de la fleur.

Pourquoi vouloir attirer l’attention? La fleur doit être fécondée pour pro-duire ses graines. Pour ce faire, les grains de pollen – petites capsules contenant la semence mâle des plantes à fleurs (les angiospermes) et des conifères (les gymnos-

permes) – doivent voyager vers d’autres fleurs similaires. Or, trouver un partenaire, quand on a les «pieds» bien enracinés dans le sol, repré-sente un défi de taille.

Pour atteindre son objec-tif, une fleur doit capter l’attention des animaux et leur offrir une «récompense alimentaire» sous forme de nectar.

Elle les attire grâce à son parfum et à ses couleurs. Des lignes contrastantes, des points colorés sont autant de guides que les insectes

apprennent à reconnaître. En s’alimentant du nectar, au fond de la corolle, l’animal se couvre de pollen. C’est donc en tant que passager clandes-tin que le pollen voyage vers d’autres fleurs.

Les fleurs rouges ou orange foncé aux corolles étroites et tubulaires attirent les colibris. Elles sont nom-breuses sous les tropiques, où les colibris sont d’importants pollinisateurs.

Les abeilles préfèrent les fleurs blanches, bleutées ou jaunes aux larges corolles.

Leur vision de l’ultravio-let leur permet de voir des éléments invisibles pour nous.

Fruits à disperser

Avant la maturité des graines, les fruits sont souvent verts pour mieux se camoufler. Le changement de couleur qui suit la maturation permet au fruit d’être repéré par les animaux frugivores qui disperseront les graines.

Feuilles colorées

Des feuilles peuvent égale-ment prendre des couleurs

vives au moment de la floraison, afin de venir en aide aux fleurs de petite taille. C’est le cas du poin-settia et de nombreuses broméliacées.

La coévolution, c’est-à-dire l’évolution simultanée des fleurs et des pollinisateurs, explique en partie la grande diversité du monde végétal.

Si toutes les fleurs étaient pollinisées par le vent, notre environnement serait beau-coup moins coloré.

espacepourlavie.ca

Botanique. Nous bai-gnons dans un monde de couleurs. Elles infl uencent nos choix et facilitent le repérage et la reconnaissance d’objets. Chez les végétaux, les couleurs sont concentrées à des endroits stratégiques essentiels à la vie.

Pourquoi tant de couleurs?

La couleur du streptocarpe attire les insectes, alors que les colibris préfèrentl’orangé du kohleria. /GILLES MURRY/JARDIN BOTANIQUE

NATUREMarie-France LarochelleJardin botanique de Montréal

Oiseaux

Une touche de diversitéAu moment de choisir les plantes qui enjoliveront votre été, pourquoi ne pas agencer vos goûts à ceux des colibris, des papillons ou des oiseaux?

Les fleurs tubulaires rouges de la monarde écarlate (Monarda didyma) et de la sauge ananas (Salvia elegans) feront le régal des colibris. Vous pouvez également les ajouter à vos salades, car elles sont comestibles.

Les capucines (Tropaeo-lum majus) et l’agastache

rupestre (Agastache rupestris) sauront plaire à vos yeux, à vos papilles ainsi qu’aux pa-pillons. Fenouil, coriandre et bourrache attirent de nombreux insectes utiles au potager.

En plus d’être jolis avec leurs teintes de rose et de blanc, les cosmos (Cosmos bipinnatus) attireront oiseaux et papillons. Parmi les arbustes, les fruits violacés des amélanchiers (Amelan-chier spp) et ceux tout blancs de la symphorine blanche (Symphoricarpos albus) feront le régal des oiseaux.

Voilà de simples gestes à poser pour la biodiversité! MARIE-FRANCE LAROCHELLE

Climat

Une heure pour la Terre

Les Montréalais ont été nombreux à démontrer

leur préoccupation face aux changements climatiques samedi soir dernier. Ils ont

été plus de 500 à célébrer en plein air le cinquième anni-versaire d’Une heure pour

la Terre sur l’esplanade de la Place des Arts, en regardant les lumières du centre-ville

s’éteindre. LA PRESSE CANADIENNE

VENEZ VOUS PROCURER L’ÉDITION SPÉCIALE CARRIÈRES D’AVENIR!Métro sera présent au Salon Évènement Carrières les 3-4 avril au Palais des Congrès de Montréal.

Mario Charette, notre chroniqueur, conseiller d’orientation et chargé de cours à l’UQÀM, sera présent afi n d’off rir des consultations sur le développement de votre carrière.

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partenaire à Québec levendredi 20 avril 2012.

Candidats RECHERCHÉS en INFORMATIQUEet TÉLÉCOMMUNICATION Pour la région de Québec

Pour participer, veuillez contacter avant le 4 avril 2012 à 16hMonsieur Éric Quimper au 514 345-1615 poste 288 ou en personne au :3333, chemin de la Côte-Ste-Catherine, à l’angle de la rue Decelles.

TÉLÉCOMMUNICATION • Spécialistes en télécom et développeurs en téléphonie mobile

INFORMATIQUE• Différents postes de chargé de projets; • administrateurs, architectes de base de données Oracle, SQL Server, MySQL; • architectes et analystes fonctionnels, organiques, technologiques (technologies Microsoft.net, Oracle ou Sun Microsystems);

• Analystes programmeurs (Oracle, PI/SQL);• Analystes programmeurs (C#, VB.net, Biztalk, SharePoint, Lotus note, Java, J2EE, PL SQL, SAS, MOSS;• Technicien niveau 2, architecte réseaux.

CONDITIONS D’ADMISSIBILITÉ• Immigrants résidents permanents depuis moins de 5 ans;• Désirer venir s’installer durablement à Québec, dans la région de la capitale nationale;• Être mobile, fl exible et autonome.


+ CARRIÈRES

Événement

Le travail invisible sous les

projecteursLa 12e Journée nationale du travail invisible a lieu

demain. Qu’est-ce au juste que le travail invisible? Cela

comprend l’ensemble du travail non rémunéré, non re-connu ni quantifi é accompli

par les parents et les proches aidants, de même que par

les bénévoles. MÉTRO

Maternité. Sur la voie de la conciliationUne étude de l’Université Mc-Gill et de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a examiné l’effet de la maternité sur l’emploi chez les Canadiennes nées entre 1937 et 1976.

Les résultats, publiés dans Canadian Studies in Population, révèlent que la propension des femmes sans enfant et des mères d’un seul enfant à réin-tégrer le marché de l’emploi après une première interrup-tion de travail augmente au fil des générations. On a tou-tefois observé une probabilité de retour au travail significa-tivement plus élevée chez ces femmes que parmi les mères de deux enfants ou plus, chez qui cette probabilité a augmen-té, mais moins rapidement.

«Ces résultats portent à croire que les changements de comportement observés au Canada chez les mères de deux enfants ou plus pourraient être attribuables à la prolonga-tion des congés de maternité rémunérés assortis d’une pro-tection de l’emploi qui a sans doute permis à un plus grand nombre de mères, au fil des générations, de rester à la mai-son pendant plus longtemps», affirme le chercheur de l’INRS Philippe Pacaut.

Quant à leur propension à intégrer le marché du travail pour une première fois, l’ana-lyse a révélé que l’écart entre les mères et les femmes sans enfant est demeuré constant au fil des générations, ce qui permet aux chercheurs d’af-firmer que les changements de mentalités n’auraient pas favorisé la conciliation travail-famille, «du moins en ce qui concerne les femmes qui ont déjà des enfants au moment où elles intègrent le marché du travail», précise M. Pacaut.

Céline Le Bourdais, de la Chaire de recherche du Cana-da en statistiques sociales et changement familial de l’Uni-versité McGill, renchérit : «Les autorités publiques devraient continuer d’investir dans des politiques familiales et favo-riser l’adoption d’initiatives en milieu de travail plus favo-rables à la conciliation travail-famille.» MÉTRO

Rôle gouvernemental

«Les autorités publiques devraient continuer d’investir dans des poli-tiques familiales.»Céline Le Bourdais, chercheuse

Talent, génie Travail. Quel est l’ingrédient magique qui peut vous assurer le succès? Qu’est-ce qui vous permettra de vous distinguer?

D’après vous, qu’est-ce qui ga-rantit le succès d’un individu?

Le talent, le génie ou l’éduca-tion? Avant de poursuivre votre lecture, prenez un instant pour classer ces trois éléments par ordre d’importance.

Avez-vous choisi le talent? C’est vrai que c’est tentant. Après tout, si on n’arrive pas à développer ses talents, on ne peut prétendre qu’à une frac-tion de son potentiel. Celui-ci reste inexploité, et on n’atteint pas ses propres sommets. Tou-tefois, s’ils ne sont pas mis au travail, les talents ne nous mènent nulle part. Ils nous font passer pour des dilettantes.

Avez-vous choisi le génie?

C’est vrai que le génie créatif nous fait sortir du lot. Il nous permet parfois de trouver des solutions aux problèmes vécus par nos congénères et, ce fai-sant, il pave la voie à des ri-chesses sans fin. Mais combien de génies créatifs n’ont jamais mis à profit leurs éclairs de sagesse? Le génie ne suffit pas.

Avez-vous choisi l’éduca-tion? C’est vrai que plus on est éduqué, plus on a de chance d’éviter de répéter les erreurs des autres. Mais est-ce assez pour nous assurer le succès? Combien de gens diplômés connaissez-vous qui

AU BOULOT!Alain Samson

Auteur et conférencier

Selon Calvin Coolidge, 30e président des États-Unis, rien ne vaut la persévérance. Sans elle, le talent, le génieet l’éducation ne sont que feux de paille. / MÉTRO

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ou éducation?croupissent dans des jobs ingrats, qui ne se sont pas réalisés? L’éducation ne suffit visiblement pas.

Que reste-t-il donc? Selon Calvin Coolidge, 30e président des États-Unis, rien ne vaut la persévérance. Sans elle, le talent, le génie et l’éducation

ne sont que feux de paille. Sans elle, l’impact des efforts ira en diminuant et, au bout du compte, on n’aura rien réalisé. C’est la persévérance qui est à l’origine des succès. Combien de personnes aban-donnent au moment où leurs efforts vont finalement por-ter fruit? Combien échouent à l’orée du succès?

Vous êtes talentueux? Doué? Éduqué? Ce n’est pas une raison pour vous asseoir sur vos lauriers. Ça ne vous mènera pas nécessairement au succès. Pour atteindre les sommets, vous devrez ajouter

l’effort et la discipline. Sans ces catalyseurs, vos attributs resteront les secrets les mieux gardés de l’univers.

Prenez donc une feuille. Dé-terminez ce que vous souhaitez réaliser et sur quels éléments vous pouvez compter (talent, génie, éducation). Ensuite, établissez un plan de match.

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Vous ne pouvez pas laisser se perdre tout le potentiel qui se cache en vous. Mettez-le à l’œuvre dès aujourd’hui. Le contentement ne suffit pas. Votre niveau de persévérance fera la différence.

Constat

À eux seuls, le talent, le génie et l’éducation ne vous assurent aucun succès.


+AUTO

Avec le designer Ralph Gilles

Les tendances automobiles sous toutes leurs couturesAutomobile. Après avoir été frappée par la crise fi nancière, l’industrie automobile reprend du poil de la bête. Et tandis que la saison des salons se termine par un dernier grand rendez-vous printanier (le salon de New York s’ouvre cette semaine), on s’attarde sur le style avec nul autre que le designer Ralph Gilles.

Celui qui est né à New York de parents immigrants haïtiens et qui a grandi à Montréal, est d’avis que l’excitation est enfin de retour sur la planète automobile – et du coup la polarisation.

Vrai que les derniers salons ont montré des berlines qui prennent des allures de cou-pés, des sportives qui affichent

des lignes brutales comme jamais et des classiques qui repoussent les frontières de l’élégance.

«Certains styles seront adorés, d’autres détestés, dit l’artisan du succès esthétique (et, conséquemment, commer-cial) de la Chrysler 300. Il n’y a pas qu’une seule tendance qui se dessine, tout est dans l’air. C’est à la fois rafraîchissant et passionnant.»

Rose performance

Devenu grand patron du de-sign chez Chrysler en 2008, Ralph Gilles court encore et toujours les rendez-vous auto-mobiles de ce monde. Ce qu’il y constate? Que les construc-teurs osent de plus en plus la couleur.

Ainsi, Land Rover a risqué le bleu bébé dans son DC100, un prototype dévoilé à Détroit qui annonce potentiellement

le retour du Defender sur notre continent.

En appelant «Jalapeño» une teinte vert fluo, Chevrolet donne de son côté du piquant (ok, celle-là était facile…) à sa nouvelle sous-compacte Spark, qui devrait nous arriver cet été.

Et n’eut été de Ralph Gilles, qui nous avait dit de surveiller... le rose, de plus en plus appelé à s’intégrer dans les habitacles, nous n’aurions peut-être pas

remarqué quelques discrets surjets mauves, ici et là, dans les revêtements de cuir. Mais nous n’aurions pu manquer la carrosserie pourpre de l’Infi-niti G37 décapotable IPL (pour Infiniti Performance Line), et encore moins son intérieur rose-grenat...

Mais encore?

Qu’a constaté d’autre Ralph Gilles en parcourant les grands salons de la planète? «Que la petite voiture règne en maître. La catégorie est devenue extrêmement concurrentielle, autant par son style que par ses équipements, voire par les performances qui se glissent sous les capots.»

Vrai qu’on n’a jamais vu les petites en offrir autant : sièges chauffants, toits ouvrants, dispositifs de communication d’avant-garde, motorisations turbos… Elle est bien révolue, l’époque des «écono-box».

Tout comme elle semble

SI J’AVAIS UN CHARNadine [email protected]

Tendances

«On voit de plus en plus de très petits modèles, presque des synthèses de moto et de voiture.»Ralph Gilles

BMW

Rappel mondial

Le fabricant automobile

allemand BMW rappelle

16 750 voitures au Canada

dans le cadre du rappel

mondial de quelque 1,3 mil-

lion de véhicules. Le rappel

touche les modèles Série 5 et

Série 6 construits entre 2003

et 2010. Un câble relié à la

batterie dans le coff re arrière

peut avoir été mal installé.

Le défaut pourra empêcher la

voiture de démarrer ou, dans

des cas extrêmes, provoquer

un incendie. BMW affi rme

n’être au fait ni de blessures,

ni d’accidents causés par

ce problème.

LA PRESSE CANADIENNE

Ralph Gilles, un Haïtien qui a grandi à Montréal, est en charge du design chez Chrysler. On le voit ici au lancement, l’an dernier, de la Dodge Charger SRT8. / COLLABORATION SPÉCIALE

L’élégance, on la retrouve dans ce Concept You de Volvo, indéniablement une des grandes vedettes des derniers salons.Remarquez cet interminable empattement, ce plancher de bois (!) et ces portières à ouverture papillon. / COLLABORATION SPÉCIALE

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bien terminée, du moins pour l’instant, l’époque des ressour-ces financières parcimonieuses qui obligent le remisage des prototypes sérieux en route pour la production.

M. Gilles note en effet que les folies conceptuelles sont de retour : «Les constructeurs ont recommencé à expérimenter, ils osent montrer ce qui, géné-ralement, demeure à l’abri des regards dans leurs studios.»

Le designer remarque égale-ment une tendance favorisant

les nouvelles formes de trans-port: «On voit de plus en plus de très petits modèles, presque des synthèses de moto et de voiture.»

L’avenir: le brandingEst-ce ce qui marquera la pro-chaine décennie? Pas autant que le branding, croit-il. Ou, si vous préférez, la manière dont les produits définissent leur constructeur – et vice-versa.

«Habitacles, calandres, maté-riaux, éléments lumineux dans

les revêtements, sonorité des moteurs – tous les aspects sont bons pour distinguer une marque et, à ce chapitre, on voit que les constructeurs prennent de plus en plus de risques», dit Ralph Gilles.

Et le risque, le designer connaît ça. Pensez à ce qu’il lui a fallu abattre comme barrières pour présenter – et amener en production – la très polarisée Chrysler 300 en 2005.

Mais voilà, la grande berline a donné un second souffle au constructeur, en plus d’établir définitivement Ralph Gilles comme l’un des plus grands designers automobiles de l’ère moderne. Est-ce que ce dernier réussira une autre fois à se si-gnaler, cette fois avec la Chrys-ler 700C, la possible nouvelle génération de fourgonnettes américaines? On l’espère...

Design

«Les constructeurs ont recommencéà expérimenter, ils osent même mon-trer ce qui, généralement, demeureà l’abri des regards dans leurs studios.»Ralph Gilles

Les constructeurs osent de plus en plus la couleur – même le rose! / COLLABORATION SPÉCIALE

Cette Cadillac XTS, attendue cette année, donne raison à Ralph Gilles, qui parle de l’importance actuelle des lignesbrutales et ces berlines qui se prennent pour des coupés. / COLLABORATION SPÉCIALE

Qui es-tu belle inconnue de la ligne orangeNos regards se sont croisés le jeudi 29 mars sur le quai à Lio-nel-Groulx, puis plusieurs fois dans la rame. Ton sourire a fait ma journée. Nous sommes tous les deux descendus à Square Victoria, tu as pris le couloir pour St-Antoine et moi Beaver Hall, nous nous sommes salués de la main et je t’ai perdu. J’aimerai bien te revoir à nouveau. Jeudi tu portais un manteau vert pâle North-Face, des pantalon grenat, des chaussures de marche. Un casque Bose type DJ sur les oreilles et des lunettes qui te donnent un petit air coquin. Moi j’avais un manteau noir, j’ai les cheveux courts et la barbe courte.Au plaisir de se revoir et peut-être jaser.!De Elmer, le 30 mars 2012

Nancyj’ai parlé pas mal de fois avec mes collégues au métro, je suis curieux de savoir ce qui t’intrigue le plus (si c’est bien de moi que tu parle), eh oui je suis marocain mais ca reste à voir si je suis la bonne personne que tu’as croisé…en passant, j’aime écrire plutot…bonne fi n de semaine pour toi.De Passager du métro, le 29 mars 2012

Miss TattooSalut miss! On a tous deux pris le métro vers 16h15 mercredi le 28 mars. Tu t’es faufi llé dans le wagon de métro de la ligne orange à Berri. Avec tes lunettes et ton manteau noir, c’est la fl eur que tu as de tatoué sur la main que j’ai remarqué. Notre regard s’est croisé lorsque je suis sorti du métro pour laisser sortir quelqu’un. Si tu vois ce message, ré-écris moi au [email protected], histoire de jaser de tattoosDe M. Ska, le 29 mars 2012

Arrogant de BouchervilleAaaaaah, cher Arrogant de Boucherville. La première fois que je t’ai vu, tu prenais une photo avec Amir Khadir. La deuxième fois (comble de bonheur!) j’étais à côté de toi dans le métro vers la manif du 22 mars. Une question demeure : comment fais-tu pour être si attirant ? Les cheveux courts frisés, l’éternelle veste de jeans des Arrogants, un magnifi que regard… Je n’étais pas capable d’arrêter d’écouter ta conver-sation enfl ammée avec ton ami. Je t’ai même revu en train de fumer tandis que j’attendais le bus, quittant la manif… Destin ? Non, c’est quétaine. Peu importe. J’ai un manteau vert as-tronaute et les cheveux bruns frisés. Je suis un peu stalkeuse et un peu épaisse d’écrire ici. Écris-moi. [email protected] Verte Astronaute, le 29 mars 2012

Flamboyante rouquineIl est rare de pouvoir regarder la fl amme dans les yeux et en-core plus de la voir sourire même si elle est hors d’équilibre. Je vous ai aperçue au loin dans l’atrium du Complexe Desjardins encore ce midi. Flamboyante rouquine qui descendez à Place D’Armes régulièrement le matin, je reprendrais bien de votre sourire, si vous me le permettiez.De Touareg, le 28 mars 2012

QUELQU’UN A ATTIRÉ VOTRE REGARD ? VOUS DÉSIREZ LE OU LA REVOIR ?

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4SPORTS

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09 DÉCEMBRE 36 GÉMEAUX

08 2024 39 40

2012-04-01

En carrière

Gary Carter a disputé 19 sai-sons dans le baseball majeur, dont 12 dans l’uniforme des Expos de Montréal.

• Il a été sélectionné 11 fois au sein de l’équipe d’étoiles de la Ligue nationale. Il a participé au match des

étoiles sept fois en tant que

membre de la formation

montréalaise.

• Il a été intronisé au Temple de la renommée du base-ball en 2003.La Ville a reçu près de 2 000 propositions pour honorer la mémoire

du légendaire receveur des Expos. / TOM DIPACE/ARCHIVES AP

Novak Djokovic dispose d’Andy Murray en finale

Novak Djokovic ne s’est incliné que huit fois depuis le début de la saison 2011. / LYNNE SLADKY/AP

Pour s’assurer des grands honneurs, la première raquette mondiale a disposé d’Andy Murray, quatrième tête de série, en deux manches de 6-1 et 7-6 (5).

Djokovic avait aussi mérité les grands honneurs en 2007 et en 2011. Seul Pete Sampras a remporté plus de titres que Djokovic à Key Biscayne, soit six. Ce dernier a été confronté à une seule balle de bris, au cinquième jeu, et il l’a neu-tralisée. Au bris d’égalité, il n’a laissé filer qu’un point de service avant de prendre les devants pour de bon.

Le Serbe a ainsi porté sa fiche à 90-8 depuis le début de 2011. Il a remporté cinq Grands Chelems durant cette séquence. La saison sur terre battue se mettra maintenant en branle et culminera avec Roland-Garros – le seul tournoi du Grand Chelem qui manque à la collection de Djokovic. ASSOCIATED PRESS/MÉTRO

Tennis. Novak Djokovic a remporté hier le tournoi de Key Biscayne pour la troisième fois de sa carrière.

Gary Carter inspire les MontréalaisLa Ville de Montréal a reçu près de 2 000 propositions de la part des amateurs de baseball de la métropole pour honorer la mé-moire de Gary Carter.

Le receveur étoile, qui a fait

Cyclisme

Premier podium de NumainvilleLa Québécoise Joëlle Nu-mainville est montée pour la première fois de sa carrière sur un podium de la Coupe du monde de cyclisme sur route hier, après avoir fini au troisième rang du Tour des Flandres, en Belgique. LA PRESSE CANADIENNE

Suspension

Payton et Loomis seront entendusL’entraîneur et le direc-teur général des Saints de La Nouvelle-Orléans, Sean Payton et Mickey Loomis, rencontreront la NFL cette semaine pour faire appel de la suspen-sion que la ligue leur a imposée. MÉTRO

Hockey sur luge

Le Canada fi nit troisièmeBattue 2-1 par les Amé-ricains en demi-finale, l’équipe canadienne a sauvé la face hier au Championnat du monde de hockey sur luge en remportant la médaille de bronze contre la Répu-blique tchèque. MÉTRO

Blessure

Jonathan Toews bientôt de retourLe capitaine des Blackhawks de Chicago, Jonathan Toews, qui est tenu à l’écart à cause d’une commotion cérébrale, pourrait revenir au jeu dès la semaine prochaine. Il a commencé à patiner samedi à Chicago. MÉTROSean Payton / KEVIN C. COX/GETTY

les beaux jours des Expos de Montréal, est décédé le 16 février des suites d’un cancer du cer-veau. Le maire Gérald Tremblay a salué l’enthousiasme des citoyens, qui ont répondu en grand nombre à l’appel d’idées lancé par la Ville le 27 février.

Le comité de sélection, présidé par le commentateur sportif Rodger Brulotte, émet-tra ses recommandations. La décision reviendra à la Ville ainsi qu’à la famille de Gary Carter. La Régie des installa-tions olympiques a déjà prévu de renommer un lieu public en l’honneur du «Kid», près du Stade olympique. MÉTRO/LA PRESSE CANADIENNE

Basketball universitaire

Place à la finale

La fi nale du prestigieux tournoi de basketball

universitaire américain March Madness aura lieu ce soir à La Nouvelle-Orléans.

Anthony Davis (photo) tentera de mener l’Université

du Kentucky, grandement favorite, vers un gain contre

l’Université du Kansas. MÉTRO

L’ACCOMPLISSEMENT

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Bureau UCC : 514-325-9486

Réseau Admission : 1-855-790-1245

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7 AVRIL 2012Championnat du monde UBO

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Russell Westbrook et Kevin Durant se sont chargés des Bulls hier à Oklahoma City. / SUE OGROCKI/AP

Oklahoma City remporte un duel de titans

L’équipe canadienne sera expérimentée

Le duel s’annonçait promet-teur, peut-être même un avant-goût de la finale de la NBA.

Finalement, le Thunder d’Oklahoma City a profité de l’avantage du terrain pour infliger une correction aux Bulls de Chicago.

Quoiqu’en retard après deux quarts, les hommes de Tom Thibodeau avaient réussi

à ralentir l’attaque dévastatrice du Thunder. Tout s’est toute-fois écroulé au troisième quart, au cours duquel Oklahoma

City a inscrit 31 points, contre seulement 12 pour Chicago.

Les Bulls ont fait meilleure figure dans le dernier engage-ment, mais sans être en me-sure de sortir de la fosse qu’ils s’étaient creusée.

Russell Westbrook et Kevin Durant ont été les grandes vedettes des Thunder. Ils ont inscrit respectivement 27 et 26 points.

En dépit de cette défaite décisive, il est difficile de condamner les Bulls, qui de-vaient se défendre pour un 10e match de suite sans leur grande vedette Derrick Rose.

Le joueur par excellence de la NBA en 2011 est sur la touche à cause d’une blessure à l’aine. MÉTRO

L’équipe canadienne qui par-ticipera, du 7 au 14 avril, au Championnat du monde de hockey féminin à Burlington, au Vermont, comptera plu-sieurs joueuses d’expérience.

La formation canadienne inclut neuf joueuses de l ’équipe championne des Jeux olympiques de Vancou-

ver, dont l’expérimentée attaquante Hayley Wicken-heiser, de Shaunavon, en Sas-katchewan, qui disputera son 11e Championnat mondial.

Parmi les autres membres qui effectueront un retour cette année se trouvent Caro-line Ouellette, Meghan Agos-ta, Rebecca Johnston, Gillian

Apps, Haley Irwin, Catherine Ward, Meaghan Mikkelson et Tessa Bonhomme.

Le Canada tentera de ra-vir l’or aux États-Unis, après s’être contenté de l’argent au cours des trois derniers tour-nois. Le Canada a mérité l’or pour la dernière fois en 2007.LA PRESSE CANADIENNE

Jakub Voracek a marqué deux buts hier pour les Flyers./ TOM SZCZERBOWSKI/GETTY

Jakub Voracek a inscrit deux filets en troisième période pour aider les Flyers de Phi-ladelphie à compléter leur remontée et à vaincre les Pen-guins de Pittsburgh 6-4 hier.

Wayne Simmonds, Claude Giroux, Maxime Talbot et Marc-André Bourdon ont éga-lement fait bouger les cor-dages pour les Flyers, qui ont vu leur gardien Sergei Bobrovs-ky repousser 43 des 47 tirs qui ont été dirigés vers lui. Les Flyers se sont ainsi approchés à un point des Penguins et du quatrième rang dans l’Est.

Le match pourrait s’avérer

un avant-goût de la première ronde des séries éliminatoires. L’intensité a atteint son point culminant lors d’une mêlée générale en fin de troisième période, durant laquelle même les entraîneurs des deux équipes ne se sont pas gênés pour se crier des insultes.

Steve Sullivan – avec deux filets –, James Neal et Chris Kunitz ont assuré la réplique pour les Penguins, qui n’ont pas réussi à s’accro-cher à leur avance de deux buts. Sidney Crosby a ajouté deux mentions d’assistance. ASSOCIATED PRESS

Hockey. Ambiance de séries entre les Flyers et les Penguins

NBA. Le Thunder, au sommet du classement dans l’Ouest, n’a fait qu’une bouchée des Bulls, meneurs dans l’Est, hier à Oklahoma City.

Résultat

• Russell Westbrook et Kevin Durant ont respectivement inscrit 27 et 26 points pour le Thunder. Du côté

des Bulls, aucun joueur n’a

frachi le cap des 20 points.

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Horizontalement

1. Action de rendre.

2. Indication musicale - Force

physique.

3. Funèbre - Chose sans valeur.

4. Fixer solidement - Ragoût de

lapin.

5. Il a scellé une alliance avec Dieu

- Dit à haute voix.

6. Pièce d’artifice - Mise de niveau.

7. Cinquante-et-un - Tige aérienne

rampante.

8. Dieu grec - Manque de rapidité.

9. Amas de glaces - Oiseau inca-

pable de voler.

10. Qui est sans effet - Évènement

imprévu.

11. Accomplir - Courroux.

12. Divisions du temps - Isolées.

Verticalement

1. Récit très long, qui n’en finit pas.

2. ( S’) ouvrir largement - Ligne

principale.

3. Résultat heureux - Matière à

paniers.

4. Ivan IV le Terrible - Carburant.

5. Chapeau mou - Ville d’Espagne.

6. Entre Vénus et Mars - Ovation

sportive.

7. La date s’y trouve - Voitures hip-

pomobiles.

8. Équerre - Acarien du fromage -

Mesure.

9. Énervantes.

10. Têtes nucléaires - Courriel,

pour les français.

11. Démentie - Elle est en T.

12. Indique un intervalle - Rêches.

Sudoku

Mots croisés

Solutions de vendredi


Utiliser 2 socles à cuisson. Inclure dans les socles le rhum, le cognac, le Leblond et le bouillon de poulet.

Laver les poulets avec le citron et la lime. Puis, les saupoudrer du mélange d’épices.

Ensuite, déposer les poulets sur les socles (les entrailles contiennent l’oignon, l’ail et la carotte).

Saisir au barbecue (à 200 °C /400 °F) de 35 à 40 minutes.

Préparer un nappage avec l’oignon rouge finement coupé, de la sauce forte, du sirop d’érable, du paprika, la pâte de tomate, un peu de Leblond et de rhum.

À l’aide d’un pinceau, napper les poulets pour leur donner une belle couleur. Réduire le feu à 150 °C et continuer la cuisson 1 heure et demie.

Petites patates rouges et jaunes• Gras de canard

• 1 échalote française

• 2 onces de Leblond

• De petites patates

Faire bouillir les petites patates.

Les faire ensuite sauter à la graisse de canard avec une échalote française.

Les patates, devront être écrasées durant la cuisson et être retournées lorsqu’elles seront caramélisées. À la dernière seconde, faire flamber les patates avec l’alcool.

Faire sauter des asperges vertes et blanches à la poêle.

Servir les poulets dans une grande assiette en y déposant les patates et les sucs sur la viande.

Par Pierre Prévost, gagnant de cette semaine de l’émission Un souper pres-que parfait, à V. Il sera de l’émission C’est extra! ce matin, à 8 h, également sur les ondes de V.

Métro recette. Poulet poker et patates eff oirées au gras de canard

Ingrédients

• 1 oz (35 ml) chacun de

cognac, de rhum épicé et

de Leblond

• ½ tasse (125 ml) de bouillon

de poulet

• 2 poulets

• 2 citrons

• 1 lime

• Épices : des doses égales

de paprika, d’épices à steak,

de poivre concassé et de

sel de mer

• 1 oignon haché

• 1 gousse d’ail du Québec haché

• 1 grosse carotte, en petits dés

• ½ oignon rouge

• Sauce piquante

• Sirop d’érable

• ½ c. à soupe (7 ml) de pâte de

tomate

• 1 oignon haché

Météo

MAX : 8°

MIN : -3°

MAX : 12°

MIN : -4°

MAX : 7°

MIN : -1°

MAX : 10°

MIN : 0°

AUJOURD’HUI MARDI MERCREDI JEUDI

HoroscopeGINETTE [email protected]

Bélier 21 mars au 19 avril ♥ Si vous prévoyez faire un voyage

à deux, il pourrait survenir un

contretemps. Toutefois, vous vous

ajusterez assez bien. $ Au travail,

vous serez en mesure de prendre

les bonnes décisions. Vous vous

monterez rusé et fin stratège.

Taureau 20 avril au 20 mai♥ Vous maîtriserez mieux vos hu-

meurs. $ Avant d’accepter une pro-

position professionnelle ou com-

merciale, prenez le temps d’analy-

ser l’entente dans ses moindres dé-

tails. Ainsi, vous vous éviterez de

bien mauvaises surprises.

Gémeaux 21 mai au 20 juin ♥ Vous ferez une rencontre amou-

reuse qui fera battre votre cœur à

tout rompre. $ Voici une bonne

journée pour élaborer et dévelop-

per de nouveaux projets. D’ailleurs,

ces projets se rendront loin sur le

chemin du succès. ✷

Cancer du 21 juin au 22 juillet ♥ Chance amoureuse! $ Si vous

vous retrouvez actuellement dans

une impasse professionnelle, vous

ne devez pas hésiter à présenter

votre candidature à un nouvel em-

ployeur. Par ailleurs, vous pourriez

réaliser vos aspirations artistiques.

Lion 23 juillet au 22 août♥ Une difficulté amoureuse s’est

transformée en quelque chose de

plus beau. Sinon, un dénouement

amoureux s’avérera favorable.

$ Vous prendrez des initiatives

même si vous savez que vous don-

nez des coups d’épée dans l’eau.

Vierge 23 août au 22 sept.♥ Une engueulade amoureuse sera

salutaire. Sinon, vous ferez une

mise au point nécessaire concer-

nant les rentrées d’argent de l’être

aimé. $ Vous vous sentirez prêt à

vous retrousser les manches et à

acquérir une nouvelle clientèle.

Balance 23 sept. au 22 oct. ♥ Une affaire de famille vous an-

goisse énormément. Vous éprou-

vez peut-être des difficultés à par-

donner. $ Vous saurez bien com-

muniquer, sauf que les autres ne

comprendront pas toujours les

buts que vous poursuivez.

Scorpion 23 oct. au 21 nov. ♥ Chance en amour! $ Vous rece-

vrez une proposition qui modifiera

votre situation professionnelle, ar-

tistique, commerciale ou politique.

Sinon, vous subissez une situation

professionnelle qui vous use le mo-

ral. Tout ira bien, vous verrez! ✷

Sagittaire 22 nov. au 21 déc. ♥ L’attitude déplaisante de l’être ai-

mé ou son fort caractère fait en

sorte que vous vous retrouvez dans

une dynamique relationnelle per-

turbante. $ Au travail, vous vous

adapterez à chaque situation sans

trop vous casser la tête. ✷

Capricorne 22 déc. au 19 jan.♥ En cas de conflit amoureux, ne

précipitez rien. L’erreur serait d’agir

ou de réagir hâtivement. $ Vous se-

rez compétent dans vos secteurs

professionnel, artistique, politique

et commercial, mais l’obligation

d’aider les autres vous pèsera!

Verseau 20 jan. au 18 fév.♥ Vous pourriez vous montrer trop

exigeant et créer un climat de ten-

sion relationnelle. $ Vous saisirez

au vol et corrigerez une erreur qui

aurait pu tourner au désastre.

Après coup, vous vous féliciterez

d’avoir eu cette clairvoyance.

Poissons 19 fév. au 20 mars♥ Bonheur amoureux assuré!

$ Vous viserez l’excellence au tra-

vail. Toutefois, les efforts que vous

serez amené à déployer vous stres-

seront vraiment. Cette journée est

favorable pour planifier une réu-

nion professionnelle.

♥ En amour $ Au travail ✷ Chance!

L’offre est d’une durée limitée et peut être modifiée sans préavis. Des frais de résiliation anticipée s’appliquent. 1. Rabais instantanné, offre disponible avec nouvelle mise en service d’une entente de 3 ans à certain forfait voix de 32.75 $ par mois ou plus. 2. 50$ de Rabais (25$ de rabais instantanné et 25$ de crédit d’activation, sur le prix courant du BlackBerry BoldMC 9790 (49.99$) ou du Motorola RazrMC (49.99$), offre disponible avec nouvelle mise en service d’une entente de 3 ans à un forfait voix et données de 52,75 $ par mois ou plus. La prime de mise en service s’applique sous forme de crédit porté sur la facture de frais mensuels du deuxième service sans-fil du client. S’applique uniquement aux nouvelles mises en service. L’offre prend fin le 12/04/2012. 3. Offre disponible avec nouvelle mise en service d’une entente de 3 ans à un forfait voix et données de 52,75 $ par mois ou plus. MCRogers et les noms et logos associés sont des marques de commerce, ou utilisées sous licence, de Rogers Communications inc. ou d’une société de son groupe. MDBlackBerry, RIM, Research In Motion, SureType et les autres marques de commerce, noms et logos associés sont la propriété de Research In Motion Limited aux États-Unis et dans d’autres pays, et sont utilisés sous licence. ©2012

POINTS DE VENTE

MONTRÉAL PLAZA ALEXIS-NIHON 514.865.9949 1500, Atwater, #Gk-05

PLACE BOURASSA 6000, boul. Henri-Bourassa E. 514.324.31809012, boul. l’Acadie 514.387.9999

1, De Castelnau E., #101 514.262.66666476a, Jean-Talon E. 514.257.8826 2360, Notre-Dame O., #102 514.983.1666WESTMOUNT 1201, ave. Greene 514.933.8000

SAINT-LAURENT 2100, boul. Marcel-Laurin 514.856.1884POINTE-CLAIRE 950, boul. St. Jean, #5 514.426.9999VAUDREUIL-DORION 64, boul. Harwood, #101 450.424.7082PTE-AUX-TREMBLES CARREFOUR DE LA POINTE 12675, Sherbrooke Est 514.642.6334

BROSSARD (DIX30) 7230, boul. du Quartier, #10 450.676.0032LONGUEUIL 1490, ch. Chambly, #101 450.442.1566DELSON 28d, Marie-Victorin 450.444.2100

LAVAL CENTRE LAVAL 1600, boul. Le Corbusier 450.978.10811807, boul. St-Martin ouest 450.682.26401273, boul. Curé-Labelle 450.680.1234TERREBONNE 1270, boul. Moody 450.964.1964

LACHENAIE 321a, Mtée des Pionniers 450.657.4000ROSEMÈRE 135, boul. Curé-Labelle 450.419.7630JOLIETTE 517, St-Charles Borromée N. 450.755.5000

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