40 ans de construction au Québec

Cahier promotionnel publ ié par Constructo, divis ion de Médias Transcontinental S .E .N.C.

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2 40 ans de construction • JANVIER 2006 • Cahier promotionnel

Directrice générale et éditrice : Anik GirardImpression : Imprimeries Transcontinental S.E.N.C.

Le contenu de cette publication ne peut êtrereproduit sans l’autorisation de l’éditeur. Lasource doit aussi être mentionnée.

Une division de MÉDIAS TRANSCONTINENTAL S.E.N.C.

Président : André Préfontaine

Vice-président et directeur général du groupe desjournaux, Québec et Ontario : Marc Noël Ouellette

Vice-présidente, finances et administration: Ginette RoyPrésident exécutif du conseil : Rémi Marcoux

Fondé en 1963 - Journal Constructo est publié bihebdomadairement à raison de80 parutions l’an par :MÉDIAS TRANSCONTINENTAL S.E.N.C.www.medias-transcontinental.com

Ce dossier promotionnel a été produit et réalisé par Jacques Boisvert Communications inc. en partenariat avec Constructo.

599, boulevard Sir-Wilfrid-LaurierBelœil (Québec) J3G 4J1Tél. : (450) 446-2006 Téléc. : (450) 446-1442

Rédaction : Johanne Rouleau

Révision : Monique Lalonde

Correction d’épreuves : Louise Verreault

Publicité : Catherine Faucher et Geneviève Frégeau

Photographes : Denis Bernier, Alain Désilets,

Lan Lephan et archives de nos partenaires

Direction artistique : France Sévigny

Président : Jacques Boisvert

Photos en première page : maquette des condos Le Concorde des Architectes DCYSM, courtoisie de EBC inc. et photo de travaux près du pont de Québec,courtoisie du ministère des Transports du Québec.

Kamtech élargit ses horizons

L’histoire de EBC inc.

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Sommaire

par Jacques Boisvert

Il fallait bien que cette série de cahiers spéciaux, appelée 40 ans de

construction au Québec et lancée il y a deux ans à l’occasion du

40e anniversaire du journal Constructo, se termine un jour, et voilà

qui est chose faite avec ce cinquième et dernier numéro.

Comme notre premier cahier comprenait un reportage à

caractère historique consacré au 60e anniversaire de l’ACRGTQ,

pour boucler la boucle, nous vous proposons cette fois un dos-

sier complémentaire axé sur les enjeux actuels des constructeurs

de routes et grands travaux du Québec. Nous vous offrons

également un profil d’envergure dédié à une grande et belle

entreprise de l’industrie : EBC inc. Et nous vous présentons le

portrait d’une entreprise leader en mécanique industrielle,

Kamtech Services.

La fin de cette série signifie-t-elle la fin de nos dossiers promotionnels

et de nos portraits d’entreprises dans l’industrie de la construction ?

Désolé la compétition, mais la réponse est non ! Car il y a beaucoup

à dire sur les grands bâtisseurs de l’industrie de la construction au

Québec. Par exemple, je comparais le profil de EBC inc., que vous lirez

dans ce numéro, avec celui que nous avons réalisé en 1994. Tant de défis

et d’accomplissements majeurs les séparent. Leurs réalisations étaient déjà

très impressionnantes à cette époque, elles le sont encore davantage aujour-

d’hui, et le seront encore plus demain. Idem pour les Pomerleau, Reliance, Magil et

autres grands joueurs qui ont accepté notre invitation pour une deuxième ou une

troisième fois, dans le cadre de cette série. Je saisis l’occasion pour les remercier tous très

chaleureusement. Avec la numérisation systématique des médias imprimés, imaginez la

mine d’information que les lecteurs de demain auront sur les constructeurs d’aujourd’hui. Au

fait, vous rappelez-vous qui a construit la Place Ville-Marie ? Nous reviendrons peut-être

là-dessus bientôt. D’ici là, bonne lecture !

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L’ACRGTQ défend desdossiers d’envergure

340 ans de construction • JANVIER 2006 • Cahier promotionnel

our protéger les intérêts collectifs de ses membres etleur offrir les conditions néces-saires à la bonne marche de

leurs affaires et à l’exécution de travauxde qualité, l’ACRGTQ prend position surles enjeux soulevés dans diversdomaines les concernant. Elle s’assureen outre d’être consultée par les diver-ses instances gouvernementales pourl’établissement des lois et des règle-ments qui régissent son secteur.

En ce moment, par exemple,l’ACRGTQ est interpellée par plusieursgrands dossiers, comme l’explique ladirectrice générale de l’Association,Mme Gisèle Bourque.

La Coalition pour l’entretien etla réfection du réseau routierquébécois recommande lacréation d’un fonds dédié de20 milliards $ sur 10 ans

L’ACRGTQ est un des principaux arti-sans de la Coalition pour l’entretienet la réfection du réseau routier duQuébec qui a vu le jour à l’automne2004 et qui a fait une sortiepublique le 25 novembre dernier.Cette coalition dévoilait alors unevaste étude concluant à l’urgence,pour le gouvernement du Québec,de créer un fonds dédié à l’entretiendu réseau routier et totalisant20 milliards de dollars sur 10 ans.

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L’Association des constructeurs deroutes et grands travaux du Québecdéfend des dossiers d’envergure

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En 1944, l’Association desconstructeurs de routes et grands travaux duQuébec a été créée pourpromouvoir les intérêtsde l’industrie de la cons-truction en génie civil etvoirie en général, et ceuxde ses membres en particulier, tout en tenantcompte de la sécurité du public. De plus, en1996, l’Association s’estvu confier, par le gou-vernement, le mandat de la négociation, de l’application et du suivide la convention collec-tive pour tout le secteurdu génie civil et de lavoirie de la constructionau Québec.

Me Gisèle Bourque, directrice générale de l’ACRGTQ

Source de développement

Hydro-Québec contribue au développement économique de toutes les régions du Québec grâce à ses installations, à ses activités et à ses nombreux projets.

Conformément à ses politiques d’achat, l’entreprise acquiert la quasi-totalité de ses biens et services auprès de fournisseurs québécois,

assurant ainsi le maintien de plus de 10 000 emplois directs.


« Nous avons voulu mettre sur piedun regroupement qui ait du poids,explique la directrice générale del’ACRGTQ, Mme Gisèle Bourque. C’estpourquoi nous sommes 17 organisa-tions à défendre les intérêts des parti-culiers et des entreprises. »

L’étude réalisée par la firme AndréLégaré et Associés inc. révèle, entreautres, que les utilisateurs de la routeversent aux gouvernements fédéralet provincial plus de 5,5 milliards dedollars par année en contributionsfinancières de toutes sortes. Elle nous

apprend de plus que les automo-bilistes des 50 plus grandes villes dumonde paient en moyenne 170 $ CAen frais d’entretien reliés au mauvaisétat des routes et que circuler surune chaussée en mauvais état aug-mente la consommation d’essence

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L’entretien d’un kilomètre de route coûte 1 000 $ quand la route est âgée de moins de 12 ans ; 80 000 $ si elle est âgée de 12 à 15 ans et 250 000 $ sielle est âgée de 15 ans ou plus. En outre, l’entretien préventif des routes peut faire passer la durée de vie utile des routes de 17 à 50 ans.

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d’environ 35 %. L’étude établit aussique, de 2001 à 2004, la proportiondes chaussées en bon état estpassée de 66 % à 62 % et que,durant la même période, la propor-tion des structures en bon état(ponts, viaducs, ponceaux) estpassée de 60 % à 57 %.

La Coalition recommande au gouvernement du Québec de faire

en sorte que, d’ici 10 ans, cette proportion atteigne 80 % dans lesdeux cas.

« Pour arriver à cet objectif, laCoalition demande au gouverne-ment de consacrer 20 milliards dedollars à l’entretien et à la réfectiondu réseau routier supérieur, soit 2 milliards de dollars par année surdix ans, résume Mme Bourque.

« Notre porte-parole dans ce dossierest M. Guy Chevrette, ex-ministredes Transports du gouvernement duQuébec, explique Mme Bourque. M. Chevrette est un ardent défenseurde ce dossier. Il avait eu l’idée de créerun fonds dédié alors qu’il était ministredes Transports, mais il n’a pas eu letemps de le mettre en place durantson mandat. »

M. Chevrette, qui est actuellement lepdg du Conseil de l’industrie forestièredu Québec, a obtenu de son em-ployeur l’autorisation de représenter lacoalition dans ce dossier. Il accompa-gnera donc les membres de laCoalition dans les démarches qu’ilsmèneront au cours des mois à venirauprès du premier ministre duQuébec, du ministre des Transports etdes autres instances politiques.

ACRGTQ

Les dirigeants de l’ACRGTQ se disent plutôt en accord avec les partenariats public-privé queveut instaurer le gouvernement du Québec pour la réalisation de grands projets au Québec.Mais ils suivent de près l’évolution de ce dossier, car ils ne voudraient surtout pas que desétrangers récupèrent le gros des contrats au détriment de leurs membres.

Les membres de la CoalitionAssociation canadienne du ciment,

Association des constructeurs de

routes et grands travaux du Québec,

Association des ingénieurs-conseils du

Québec, Association des propriétaires

d’autobus du Québec, Association des

propriétaires de machinerie lourde du

Québec, Association nationale des

camionneurs artisans inc., Association

professionnelle des chauffeurs et

chauffeuses de camion du Québec,

Association québécoise des entrepre-

neurs en égouts et aqueducs, Bitume

Québec, CAA Québec, Conseil

canadien des distributeurs en

alimentation, Conseil du patronat

du Québec, Conseil québécois de

l’industrie touristique, Fédération

canadienne de l’entreprise

indépendante, Kéroul, Manufacturiers

et exportateurs du Québec, Soleno


L’ACRGTQ demande au ministère des Transports la tenue d’un sommet…

« En 2001, un sommet sur la gestion des contrats de travauxroutiers dans une perspective deplan décennal avait été organisé et il en était ressorti des résultats

positifs, tel l’apport de modificationsaux cahiers des charges et des devis généraux. Nous croyons que le moment serait bien choisi pourrépéter l’exercice », de dire Mme Bourque.

…et poursuit les discussionsentamées au sommetHYDRO/SEBJ /ACRGTQ

Un autre sommet réunissant cettefois Hydro-Québec, la Société d’énergiede la Baie James et nos membres aaussi eu lieu en juin 2004. Plusieurssujets, préoccupations et tendancesy ont été discutés, tels les méthodesd’approvisionnement et les clausescontractuelles; la gestion des conflits; lacapacité des entrepreneurs face auportefeuille de projets ; les échéan-ciers de travaux ; la sécurité et lesrelations de travail ; l’assurance et lecontrôle de la qualité selon les cri-tères d’ingénierie ainsi que l’ingé-nierie et la gestion des changementsde chantiers. « Les discussions quenous y avons eues en ateliers et enplénière nous ont permis d’identifierdes problèmes et de trouver dessolutions, explique Mme Bourque. Lesdiscussions se sont poursuivies en2005 et elles se poursuivent tou-jours en vue d’apporter d’autresaméliorations aux devis et aux clauses,par exemple. »

Projet de loi 135 modifiant la loi R-20

Le 29 novembre dernier, l’Associationa par ailleurs été entendue en com-mission parlementaire relativementau projet de loi 135 modifiant la Loisur les relations du travail, la forma-tion professionnelle et la gestion dela main-d’œuvre dans l’industrie dela construction (loi R-20).

« Le Rapport Gaspésia a fait état de 27 recommandations dont 19 portaientsur les relations du travail », expliqueMme Bourque. Le ministre du Travail, M. Laurent Lessard, a proposé desmodifications qui visent principale-ment à assurer le droit au travail et àcontrer les pratiques d’intimidation etla discrimination sur les chantiers.Nous sommes plutôt en accord avecles grandes lignes de ce projet de loi.Il ne remet pas en question le régimedes relations du travail dans l’industriede la construction mis en place par laloi R-20, mais il vient atténuer les irri-tants, notamment ceux soulevés dansle rapport Gaspésia. »


Les changements suggérés par leprojet de loi visent surtout à respon-sabiliser et à pénaliser le véritableauteur de la discrimination ou de l’in-timidation sur les chantiers. « Le gou-vernement intervient dans un champoù il devait agir. De plus, le projet deloi encadre davantage la notion dedélégué de chantier. Il resserre cer-taines autres règles relatives à l’exercicede cette fonction et à l’admissibilité dessalariés à celle-ci. »

Relations du travail —prochaine négociation de la convention collective

« Une nouvelle ronde de négocia-tions pour le renouvellement de laconvention collective doit débuter àla fin de 2006. Pour contrer ledéséquilibre qui existe entre lesforces patronales et syndicales,l’ACRGTQ a entrepris des pourparlers

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avec l’Association de la construction du Québec qui régitla convention collective pour le secteur industriel, com-mercial et institutionnel (ICI), explique Mme Bourque.L’objectif est de dégager des positions communes quipermettront à nos deux associations d’établir unestratégie concertée de la partie patronale en vue desprochaines négociations. »

Dépôt de mémoires relativement audomaine énergétique

En 2005, l’Association est intervenue lors de la consulta-tion qui a porté sur le secteur énergétique Québec :Contexte, enjeux et questionnements. « Nous y avonsdéfendu, devant la Commission de l’économie et du tra-vail, la nécessité pour le Québec de développer sonpotentiel énergétique. Nous avons fait part au gouverne-ment de notre inquiétude quant à la sécurité énergé-tique de la province. Il nous apparaît indéniable que lesbesoins énergétiques du Québec continueront decroître. Nous avons rappelé que l’étude des projets dedéveloppement et la construction du parc de productionhydroélectrique s’étalent sur de nombreuses années,parfois même des décennies. Nous avons donc fait valoir que ce n’est pas quand le besoin se fait sentir qu’ilfaut se pencher sur ces questions, mais bien avant. »


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L’entente signée en novembre 2000 avec l’Association nationale des camionneurs artisans viendra à échéance en2006. L’ACRGTQ est en processus de consultation auprès de ses membres en vue de dégager une position et unestratégie à ce sujet.

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Au-delà de la nécessité d’assurer lasécurité énergétique des Québécois,l’ACRGTQ souligne que le Québecfait face à un autre enjeu de taille : lemaintien de son expertise et de sonsavoir-faire. En ne construisantaucun barrage dans la décennie1990, la main-d’œuvre spécialisées’est appauvrie dans le génie civil.On parle souvent de l’expertise desingénieurs qu’il faut conserver maison oublie parfois que ce sont lesconstructeurs, les membres del’ACRGTQ, qui génèrent cetterichesse, et qu’il y a là aussi uneexpertise bien réelle à protéger et à sauvegarder.

Inutile de dire que l’ACRGTQ s’estinsurgée contre la croisade menéepar les activistes contre la dérivationde la rivière Rupert à la baie James.

« Est-il utile de rappeler que c’estgrâce à l’hydro-électricité que lesecteur élec-trique au Québecémet 68 foismoins de gaz àeffet de serre(GES) par habi-tant que le restedu Canada ? aplaidé l’ACRGTQ.

Et que le développement hydroélec-trique contribuera de manière signi-ficative à l’atteinte des objectifs ques’est fixés le Canada par rapport auprotocole de Kyoto ? Est-ce néces-saire de rappeler que, sans la

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réalisation de ce projet, le Québecperdra son autosuffisance en matièred’électricité au cours de la prochainedécennie ? Et que cela constituera unrecul historique majeur ? »

Mme Bourque ajoute que l’Associa-tion a de plus tenu à rappeler que leprojet de la Rupert constitue un pro-jet entièrement d’avant-garde sur leplan de la protection de l’environ-nement. « Nous avons demandé àHydro-Québec et à la Société d’éner-gie de la Baie James de venir présenterce projet à nos membres dans lecadre de notre congrès annuel,explique-t-elle. J’ai eu l’occasion d’enprendre connaissance et j’ai pu cons-tater que des critères environnementauxtrès contraignants sont déjà intégrésà la phase de conception même duprojet, ce qui en fera une vitrineexceptionnelle pour l’expertise déve-loppée au Québec dans ce domaine.Nous croyons que les écologistes quimilitent contre les projets hydroélec-triques ne sont pas au fait de tous lesefforts qui sont maintenant faits parHydro-Québec pour protéger l’envi-ronnement. Nous pensons que lasociété d’État aurait intérêt à parlerdavantage de ses actions en ce sens. »

Autres dossiers

«Ce ne sont là que quelques-uns desdossiers auxquels nous consacronsnos énergies, constate Mme Bourque.Nous sommes, entre autres, mem-bres de l’Association canadienne dela construction. Ainsi, en plus du congrès annuel et des réunionsrégulières auxquelles nous assistons,je rencontre personnellement, trois


Depuis quatre ans, l’ACRGTQ a adopté la cause caritative de Leucan.L’Association remet 50 % des profits de son tournoi de golf annuel auquelparticipent chaque année quelque 500 personnes. Elle verse aussi à Leucanl’argent récolté au cours d’une soirée-casino qu’elle organise annuelle-ment. Le 15 novembre dernier, l’ACRGTQ a remis un chèque de 27 000 $ à l’organisme. « L’ACRGTQ est associée à Leucan afin de régler lescoûts de transport des enfants qui doivent se rendre dans les grands cen-tres pour y suivre leurs traitements », explique la directrice générale del’Association, Mme Gisèle Bourque.

fois par année, les dirigeants desautres associations à travers leCanada pour discuter de nos préoc-cupations communes, comme ledépôt des soumissions par voie élec-tronique, par exemple. J’y ai ainsi constaté que plusieurs provincescanadiennes sont en avance sur leQuébec à ce chapitre. Ici, le secréta-riat du Conseil du Trésor étudie la possibilité de rendre le dépôt dessoumissions par voie électroniquepossible, mais le dossier n’avance pas

très vite. Nos membres ont toutefoistrès hâte que cela se concrétise. »

L’Association n’a pas dit son derniermot sur ces grands dossiers quipréoccupent ses membres. Sesdirigeants continueront de défendreles intérêts des constructeurs et del’industrie du génie civil en généralau cours des mois et des années àvenir, comme ils le font déjà depuisbientôt 62 ans. J.R.

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KAMTECH SERVICES INC.

Kamtech Services a laissé son empreinte sur nombre de réalisa-tions d’envergure dans la construction industrielle depuis 20 ans.Et elle continue encore d’y élargir son rayonnement, histoire dese maintenir parmi les leaders de la mécanique et de la tuyau-terie au Québec et ailleurs au Canada.

Kamtech Services élargit ses horizonsKamtech Services élargit ses horizons

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Yves Tremblay, vice-président aux opérations pour l’est du Canada


LAVIGNE & BARIL INC.680, avenue Jean-DemersBécancour (Québec) G9H 3A3

Téléphone : (819) 294-2811Télécopieur : (819) 294-2812Courriel : [email protected]


Filiale de la société américaineLauren Engineers & Constructors,Kamtech aura profité de la diversifi-cation de ses activités pour cumulerdes revenus de plus de 100 millionsde dollars en 2005 par l’entremisede ses deux divisions au Canada. Ladivision de l’Est, basée à Montréal,chapeaute des bureaux régionauxsitués à Chicoutimi et à Trois-Rivièresainsi qu’à Edmundston, au Nouveau-Brunswick. Installée à Vancouver, enColombie-Britannique, la division del’Ouest dispose pour sa part d’uneantenne régionale en Saskatchewanet prendra sous son aile l’établisse-ment d’affaires en voie d’être mis surpied en Alberta.

«Qu’il s’agisse de l’exécution de contratsclés en main, à prix forfaitaires ou àcoûts remboursables, le savoir-faireet la fiabilité de Kamtech commeentrepreneur général en mécanique,tuyauterie, chaudronnerie et en ser-vice d’entretien d’arrêts planifiés sontplus que jamais reconnus dans tousles secteurs industriels », observefièrement Yves Tremblay, qui occupele poste de vice-président des opéra-tions pour l’Est du Canada depuisjuin 2005.

Et l’entreprise s’affaire à élargirencore davantage ses horizons,ajoute-t-il du même souffle, notam-ment en se positionnant pour pro-fiter du boom industriel qui se pointeen Alberta et en abordant le marchéde la réparation des réservoirs destockage. Toujours dans le but des’ouvrir à de nouvelles occasionsd’affaires, Kamtech a aussi récem-ment conclu un contrat de partena-riat avec Shell Canada. D’une duréede trois ans, et renouvelable pourdeux années additionnelles, ce contratporte sur l’exécution de travaux d’en-tretien et la réalisation de projets deconstruction de petite et moyennetailles à la raffinerie de Montréal-Est.

« C’est une première pour nous dansle secteur pétrochimique, expliqueYves Tremblay. Nous aurons des travailleurs sur place à longueur d’année et l’effectif pourra grimperjusqu’aux environs de 400 person-nes pendant les arrêts planifiés.Comme elle nous assure un volumed’ouvrage régulier sur une baseannuelle, c’est une formule intéres-sante que nous allons assurémentessayer d’exploiter auprès d’autresdonneurs d’ouvrage du domaine. »

Pour Yves Tremblay, il ne fait pas dedoute que c’est grâce à son expertisede pointe si Kamtech se démarqueannée après année dans un secteurhautement concurrentiel commecelui de la construction industrielle.Car elle mise sur un vaste bassin despécialistes d’un océan à l’autre aupays, sans oublier ceux qui œuvrentau sein de la société mère au Texas.

En outre, Kamtech se fait un devoir de demeurer à l’affût des pratiquesd’affaires ainsi que des technologies ettechniques de construction suscepti-bles de lui permettre de gagner en effi-cacité et en productivité sur leschantiers. Puis, en bout de ligne, delivrer des projets de qualité qui saurontsatisfaire pleinement ses clients.

« C’est l’expertise et le professionna-lisme de Kamtech que viennentchercher les donneurs d’ouvrage,indique Yves Tremblay. À plus forteraison lorsqu’il s’agit de projets d’envergure. Parce que, pour nous,plus ils sont gros et complexes, pluson aime ça, même si nous ne levonsle nez sur aucun projet. »

Et quel est le plus grand défi deKamtech pour les années à venir ?« C’est de toujours demeurer rentable,répond tout de go son vice-présidentaux opérations pour la région del’Est. Faire des contrats pour faire des contrats, c’est le début de la finpour une entreprise. Alors très peupour nous, car Kamtech entend continuer à bien servir les donneursd’ouvrage du secteur industrielencore très longtemps. »


Miser sur l’expertise

Un contrat d'importance pour Kamtech dans l'énergie :

l'exécution de travaux de réfection à l’évacuateur Outarde-3

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Le savoir-faire et la

fiabilité de Kamtech sont

plus que jamais reconnus dans

tous les secteurs industriels.

— Yves Tremblay


Nous sommes fiers de collaborer au succès de Kamtech Services inc.Félicitations à toute l'équipe !

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Un milieu en évolutionLes choses ont bien évolué pourceux qui œuvrent dans la méca-nique et la tuyauterie industrielle,tant sur le plan du développementdes affaires que sur celui de l’exécu-tion des travaux.

Yves Tremblay est bien placé pour enparler : voilà plus de 20 ans qu’il s’active dans le milieu de la construc-tion industrielle. « Depuis quelquesannées, les donneurs d’ouvrage tendent de plus en plus à fractionnerleurs projets en plusieurs lots deréalisation, observe-t-il. Comme lavaleur des contrats est ainsi dimi-nuée, ces derniers sont à la portéed’un plus grand nombre d’entreprises

et la concurrence ne s’en trouve queplus vive sur le marché.

« En plus, ajoute-t-il d’un trait, lesbudgets et les échéanciers allouéspour la mise en œuvre des projetssont de plus en plus serrés. Uneentreprise doit donc savoir y fairepour réaliser des contrats avec suc-cès dans un tel contexte. »

Le vice-président aux opérations deKamtech remarque aussi qu’au fildes ans l’outillage et l’équipementsont devenus beaucoup plus per-formants : « Si les outils de base sontdemeurés les mêmes, il reste que lavenue de girafes, de plates-formes

élévatrices et d’échafaudages tubu-laires, par exemple, a grandementcontribué à améliorer l’efficacité et lasécurité du travail sur les chantiers.

« De la même manière que le per-fectionnement des machines àsouder et des instruments demesure a permis aux entreprises derehausser sans cesse la qualité deleurs ouvrages », précise celui quiétait depuis quatre ans au servicede SNC-Lavalin, à titre de surinten-dant de secteur avant son arrivéechez Kamtech, et qui a pourphilosophie qu’une entreprise doittoujours agir en fonction du biend’un projet. »

Kamtech a laissé son empreinte sur nombre de réalisations du secteur de la métallurgie, dont l'Aluminerie Alouette.

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Les entreprises qui œuvrent dans laconstruction industrielle doivent plussouvent qu’autrement composer avecdes cycles d’activité très prononcés.De grands projets les alimentent encontrats d’envergure pour un tempsdans un secteur et oups ! voilà qu’il neleur reste que de petits mandats à semettre sous la dent, ici et là, durantplusieurs longs mois. D’où l’impor-tance de savoir surfer sur les creux devague pour réussir à demeurerlongtemps en affaires.

«Durant la majeure partie de son exis-tence, Kamtech œuvrait presqueessentiellement dans les pâtes etpapiers ainsi que dans la métallurgie,mais ce n’est plus le cas aujourd’hui,indique le directeur général de

l’entreprise, Serge Mailhot. Nos acti-vités dans la pétrochimie sontpassées de 2 à 21 % au cours descinq dernières années. En 2005seulement, elles compteront mêmeà peu de choses près pour la moitiéde notre volume. »

Pour pallier la baisse de l’activité dansses secteurs traditionnels depuis la findes années 1990, Kamtech a aussiinvesti plus avant le secteur de l’énergie :installation mécanique de turbines, de vannes, de conduites d’amenée… Etlà aussi ses efforts ont porté des fruits.

« Nous essayons de percevoir aumoins trois ans à l’avance comments’annonce l’activité dans tel ou telsecteur, explique Serge Mailhot, afin

de pouvoir nous ajuster en consé-quence. Nous regardons quels sontles créneaux prometteurs qui peuventêtre développés pour compenser lesbaisses appréhendées dans nosmarchés. Comme c’est le cas présen-tement dans les pâtes et papiers oùles investissements en construction,en entretien et en arrêts planifiéssont limités. »

Vouloir se diversifier est une chose,le faire en est une autre. Si la recettesourit à Kamtech, c’est que cettedernière dispose de l’expertise pluri-disciplinaire requise ou qu’elle saitl’intégrer au moment opportun.D’ailleurs, pour Serge Mailhot, c’estgrâce à la polyvalence de sesressources si l’entreprise peut saisir

Serge Mailhot, directeur général de Kamtech


Si Kamtech réussit à bien tirer son épingle du jeu bon an mal andepuis maintenant deux décennies, c’est parce qu’elle sait rapide-ment s’ajuster aux tendances qui se dessinent dans ses marchés.

Savoir s’ajuster aux tendances des marchés

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des occasions d’affaires dans lessecteurs qu’elle a entrepris de dévelop-per ces dernières années.

Forte de cette diversification, Kamtechréussit à exécuter une vingtaine decontrats annuellement, dont cinq ousix d’envergure, auprès de donneursd’ouvrage privés dans une proportionde 90 %. Elle s’active essentiellementdans la foulée d’invitations à soumis-sionner, formulées directement pardes propriétaires d’usines ou par l’entremise des consultants chargésde voir à la gestion de leurs projets.


Impossible de s’entretenir de Kamtechavec Yves Tremblay sans qu’ilmartèle l’importance qu’accordel’entreprise à la sécurité de ses tra-vailleurs. « Nous visons toujours nonseulement à livrer des ouvrages dequalité, mais aussi à les réaliser de lafaçon la plus sécuritaire qui soit,assure-t-il. Nous veillons donc à ceque nos employés soient bien au faitdes dangers potentiels dans leursecteur de travail et nous leur four-nissons de l’équipement adéquat. »

Le vice-président aux opérationspour la division Est n’est d’ailleurspas peu fier de mentionner queKamtech n’accusait aucune perte de temps en 2005 sur quelque 300 000 heures travaillées. Surtoutque les donneurs d’ouvrage exigent

de plus en plus que les entrepreneursaffichent un bon dossier en matièrede santé et sécurité du travail avantde les embaucher.

« Nos clients insistent beaucoup surla sécurité, observe Kathy Otis,responsable de la santé et de lasécurité pour la division de l’Est. Ilsincitent les entreprises à être plusconscientes de l’importance d’exé-cuter les travaux de façon sécuritaire.Même qu’ils peuvent aller jusqu’àécarter du processus de soumissionscelles qui ne se conforment pas àleurs attentes. »

Kamtech accorde depuis plusieursannées une attention toute parti-culièreà la sécurité. C’est ainsi qu’avantque ne débute chaque journée sur

La sécurité des travailleurs est au cœur des préoccupations quotidiennesde Kamtech, comme en témoigne sonexcellent dossier à cet égard.

Kamtech : un as de la sécurité

« Nos gens sont dynamiques,

compétents et très appréciés des

donneurs d’ouvrage, note Serge

Mailhot, qui voit aussi à l’estima-

tion au sein de l’entreprise depuis

une dizaine d’années. Et c’est

pourquoi ils nous réinvitent à leur

soumettre une offre de service

projet après projet. Car quand

Kamtech décroche un contrat, elle

met tout en œuvre pour le mener

à bien et pour établir une relation

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Kathy Otis, responsable de la santé et de la sécurité

Kamtech ne cesse d'intensifier sa présence dans la

pétrochimie depuis cinq ans.

COORDONNÉES À RETENIR

Kamtech Services inc.5055, rue Lévy

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les chantiers les contremaîtres fontpart des consignes de sécurité àrespecter en même temps qu’ilsexpliquent le travail à effectuer. Enoutre, des réunions portant sur lasécurité sont tenues toutes lessemaines avec chacun des corps demétiers sur les chantiers.

« Nous misons beaucoup sur laprévention, conclut Kathy Otis. Parceque plus on prévient, moins on gèred’incidents malheureux. Et cela, auplus grand bénéfice tant des tra-vailleurs que de l’entreprise et de ses clients. »

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Félicitations à EBC inc. et à toute son équipe pour leur remarquable contribution au progrès de la construction au Québec.

Nous sommes particulièrement honorés d’êtrepartenaire de ce grand entrepreneur.

Laurent Bisson, président

Les Systèmes Intérieurs MNJ inc.1400, rue Coulombe, Sainte-Julie (Québec) J3E 1Y1

Téléphone : (450) 922-3377 • Télécopieur : (450) 922-3393


— Fernand Houle

filles. Il perd sa mère alors qu’il n’a que11 ans. Mais avant de les quitter, celle-ci faitpromettre à son mari, un cultivateur aux reve-nus modestes, de faire instruire les plusjeunes, trois garçons. Fernand rêve de fairedes études. Il est donc très heureux d’aller

chez les frères du Sacré-Cœur, au Collèged’Arthabaska. Après ses études, il devientprofesseur à l’école Larocque, à Sherbooke.Il s’en souvient très bien : « J’ai enseignédurant deux ans, au primaire, à des élèvesde 5e et de 7e années. Et j’ai trouvé cela

ernand Houle est né en 1933 àNotre-Dame-du-Bon-Conseil, une

petite municipalité située à l’intersectiondes villes de Trois-Rivières, Drummondvilleet Victoriaville. Il est l’avant-dernier d’unefamille de 11 enfants : six garçons et cinq

FPHOTO : JBC PAR ALAIN DÉSILET


275, boul. Marc-Aurèle-Fortin, Laval (Québec) H7L 2A2

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F. Paquette & Fils œuvre dans le domaine de la mécanique dubâtiment et est spécialisée en plomberie et chauffage depuisprès de 50 ans. Notre entreprise est dotée d'une équipe d'es-timation expérimentée, ce qui nous permet de soumissionner àdes appels d'offres pour des projets publics ou privés, selonles plans et devis ou clés en main. Les constructions com-merciales, institutionnelles et industrielles telles que : hôpi-taux, résidences pour personnes âgées, laboratoires derecherche, institutions scolaires et bâtiments industriels fontpartie de nos réalisations.

beaucoup plus exigeant que tout ce quej’ai fait par la suite. Il faut préparer soncours, le donner, motiver les enfants. Il nesuffit pas de leur enseigner ; il faut aussiréussir à les intéresser suffisamment pourqu’ils aient envie d’apprendre. »

Abandonnant l’idée d’êtreprofesseur, il se dirige doncen génie civil, à l’Universitéde Sherbrooke, où il obtientson diplôme en 1961.

Cette même année, ilépouse Thérèse Rousseau,une jeune fille rencontréeau tennis, à Drummondville.« Je l’avais invitée pourjouer une partie, mais elle avoulu m’envoyer sa sœurqui, disait-elle, était beau-coup plus habile. Je lui aialors fait comprendre quece n’était pas sa sœur quim’intéressait, mais bienelle. En fin de compte,nous n’avons jamais jouéensemble au tennis, maisnous nous sommes mariés. » Thérèseest la fille de Paul Rousseau, un avocatde Drummondville. M. Rousseau a eudix enfants qui ont tous fait des étudesuniversitaires. Thérèse s’est d’aborddirigée dans l’enseignement, à l’ÉcoleNormale. Puis, quelques années après

s’être installée à Québec avec sonépoux et avoir commencé à élever safamille, elle est retournée à l’UniversitéLaval, en droit.

Fernand Houle, diplômé en génie civil del’Université de Sherbrooke en 1961

Germain Houle, le frère de Fernand,a fondé Entreprises Bon Conseilen 1964.

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S:ARCHIVESEBCIN

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Par la suite, Thérèse Rousseau-Houle estdevenue une personnalité bien connuede l’industrie de la construction. Admiseau barreau du Québec en 1971, elles’est spécialisée en droit de la construc-tion. Elle a ensuite été élue doyenne dela Faculté de droit de l'Université Laval en1985, nommée juge à la Coursupérieure du Québec en 1988, et à laCour d'appel du Québec en 1990. Elle aégalement été nommée juge à la Courd'appel de la cour martiale du Canada, le26 juillet 1995. « Thérèse a toujourstravaillé à l’extérieur de la maison, ditM. Houle. Elle a enseigné le droit pendantplusieurs années ; ensuite, elle a été nom-mée juge… encore aujourd’hui, même sien principe elle est semi-retraitée, enréalité elle travaille aussi fort qu’avant. »

Le couple Rousseau-Houle a eu quatreenfants. Deux ont fait des études engénie civil et les deux autres, en droit.Marie-Claude, l’aînée, est aujourd’huiprésidente de EBC inc. Son frère Martinest le conseiller juridique pour tout ce quiconcerne EBC inc. et les affaires de lafamille ; son autre frère, François, le cadet,est ingénieur et il travaille sur leschantiers de EBC depuis quelquesannées. Seule Esther, qui a aussi pour-suivi des études en droit, ne travaille paspour l’entreprise familiale. Elle a préféréexercer sa profession au sein d’unegrande entreprise publique à titre dedirectrice du contentieux.

Hiver 1961:fin des étudesÀ sa sortie de l’université, Fernand Houleambitionne de faire carrière en génie-conseil. Il dit avoir été influencé en celapar un de ses professeurs qui décriait laconstruction. Conséquemment, la construc-tion est une avenue qu’il n’envisageaitmême pas à ce moment-là. À la fin de sesétudes, il lorgne donc plusieurs cabinets-conseils et différentes possibilités seprésentent, mais il choisit finalement des’installer à Québec, une ville qu’il aimebeaucoup. Il entre au service de la firmed'ingénieurs-conseils Gilbert & Létourneau,située alors sur la rue Calixa-Lavallée. Il yrestera deux ans. Le caractère sévère et

même austère du cabinet-conseil – « on seserait cru dans un cloître » – l’incite àchanger d’environnement.

Son ami et collègueGuillaume Piette luiconseille fortement detravailler quelque tempspour une entreprise deconstruction afin d’acquérirl’expérience des chantiers.Fernand accepte donc unemploi à la compagnieWilfrid Légaré inc. quicherchait un ingénieurpour développer la «grosse » construction,c’est-à-dire le bâtiment

commercial. Il demeure au service de cetteentreprise durant les cinq années suivantes,soit « le temps de construire quelquescégeps et plusieurs écoles ».

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Cette photo représente Fernand Houle lorsqu'il a été élu président du conseil étudiantsde l'Université de Sherbrooke en 1959-1960.

La maison de M. Houle où était situé son bureau — lapetite fille devant est Marie-Claude, avec sa mère derrière.



EBC INC.

À peu près à la même période, son frèreGermain, qui travaille comme surinten-dant sur des chantiers de constructiondans le secteur résidentiel, ambitionnede partir sa propre affaire. Il proposedonc à ses frères Fernand et Ronaldod’investir 15 000 $ avec lui, soit 5 000 $chacun. À ce sujet, Fernand Houle seremémore : « Notre intérêt, à Ronaldo et

à moi, n’était pas de travailler avec luidans l’entreprise. Ronaldo avait déjà sapropre entreprise de construction enplomberie et chauffage, à Drummondville ;quant à moi, je travaillais ailleurs. Nousvoulions surtout aider notre frère à concré-tiser son projet. » Ainsi, de 1965 à 1968,Germain œuvrera seul dans EntreprisesBon Conseil ltée, nommée ainsi en clind’œil à leur coin d’origine. Ce n’est qu’en1968 que Fernand ira rejoindre son frèredans l’entreprise.

« Mais comme je n’ai jamais eu l’inten-tion d’œuvrer dans le résidentiel, dèsmon arrivée, nous avons commencé àsoumissionner des projets publics. »

D’une chose à l’autre, les contrats se succè-dent et l’ouvrage ne manque pas. Avec lerecul, M. Houle dit : « La construction, on saitquand on y entre mais on ne sait jamaisquand on en sortira. Il y a toujours un projetà terminer et, avant qu’on ait le temps de leréaliser, un autre est déjà en route. »

En 1968, EBC obtient son premier contrat debâtiment pour l’agrandissement de l’Aca-démie de Québec, qui sera convertie enCégep de Sainte-Foy. Fort heureusement, cepremier contrat de un million de dollars serévèle rentable, ce qui rassure la compagniede caution qui a bien voulu faire confiance àFernand Houle, même si son entreprise n’aencore jamais touché au secteur commercial.

Quelques contrats de bâtiment plus tard,l’entreprise s’oriente peu à peu vers le cof-frage et le béton. Son premier contrat degénie civil, obtenu en 1969, consistait àaménager les piliers des échangeurs auxapproches des ponts de Québec et Pierre-Laporte. «C’est là que nous avons commencéà prendre de l’avance sur nos compétiteurs,qui ne faisaient que du bâtiment, se sou-vient Fernand Houle. Par la suite, nousavons entrepris les travaux de terrassement,ce qui nous a encore distancés un peu plusdes autres, ce type de projet nécessitant desinvestissements plus importants. »

Quarante ans plus tard, EBC œuvre toujoursdans l’ensemble de ces secteurs. Mais selonFernand Houle, ce qui a vraiment fait unedifférence pour EBC inc., ce sont les grandscontrats de la Baie-James. « Sans cela, lacompagnie ne serait pas devenue ce qu’elleest aujourd’hui », confie-t-il.

Un contrat enentraîne un autre

Le premier contrat de génie civil en 1969: leséchangeurs à l’entrée des ponts de Québecet Pierre-Laporte, à Sainte-Foy (4 M$)

Les bureaux de EBC à L’Ancienne-Lorette, tels qu’ils étaient au moment de leur construction en 1975.

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pour environ trois milliards de dollars detravaux de bâtiment, génie civil, terrasse-ment et travaux sous-marins. Elle a œuvréà la grandeur du Québec ainsi qu’enOntario, au Nouveau-Brunswick, auLabrador et même à l’international.

EBC jouit d’une excellente réputation. Sasolidité financière, sa capacité à réaliserdes projets de grande envergure, sa vasteexpertise et la qualité des membres deson équipe sont autant de valeurs sûrespour sa vaste clientèle.

uarante ans après sa fondationsous le nom d’Entreprises BonConseil ltée, et portant aujourd’huile nom de EBC inc., l’entreprise

demeure une propriété privée. Au fil desannées, elle a réalisé près de 400 contrats

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EBC inc.: une de nos plus grandesentreprises de construction

Marie-Claude HoulePrésidente

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266, rue Notre-Dame Ouest, bureau 201, Montréal (Québec) H2Y 1T6Téléphone : (514) 287-9700 Télécopieur : (514) 287-9676

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C’est avec grand plaisir que nous soulignons

la merveilleuse histoire de EBC inc.

Nous sommes fiers d’y être associés depuis les 15 dernières années.

Toutes nos félicitationset bonne continuité !

Vos amis de Cogerec


EBC INC.

Une femme à la tête d’un de nos fleuronsMarie-Claude Houle dirige EBC inc.depuis que son père a décidé dese retirer des opérations en 1999.Pourquoi son père l’a-t-il choisie,elle, plutôt qu’un de ses deuxfrères qui travaillent aussi dansl’entreprise ? « Tout simplementparce que j'étais la seule en âgede prendre un tel poste et que j’ytravaillais depuis déjà 13 ans. Pourlui, le fait d’être une fille ou un gar-çon ne fait pas de différence,ajoute-t-elle. Les seuls critères qu’iljugeait essentiels étaient la forma-tion et l’aptitude à assumer laresponsabilité. » Quant à savoir sielle a été poussée par son pèredans le choix de ses études, Marie-Claude répond sans hésita-tion qu’il n’en est rien. En fait, ellecroit que ce sont davantage lesdiscussions animées qu’ils ont tou-jours eues en famille autour de latable qui ont motivé son choix de carrière.

Diplômée en génie civil del’Université Laval, Marie-ClaudeHoule entre chez EBC à titre degérant de projet. Elle prend de l’expérience durant quelquesannées en travaillant à des projetsde bâtiment, puis elle retourne àl’Université Laval parfaire ses compé-tences et décrocher une maîtrise enadministration des affaires.

En 1992, forte de ses nouvellesconnaissances récemment acquises,elle implante un système de ges-tion de la qualité chez EBC. En1994, elle devient l’adjointe duvice-président Construction ettouche au génie civil et aux grandschantiers de construction. Entre1995 et 1999, elle est nomméedirectrice de la division bâtimentde EBC et, le 1er juin 1999, elledevient présidente de l’entreprise.Au moment où elle prend la

relève, l’entreprise génère unchiffre d’affaires de 100 millionsde dollars par année. Six ans plustard, le chiffre d’affaires de EBCdépasse les 275 millions de dollars.

L’entreprise emploie 150 personnes àtemps plein. Et le nombre de salariésinscrits sur sa feuille de paie peutmonter jusqu’à 1000 quand la compa-gnie œuvre sur des grands chantiers.

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EBC inc. grâce à son dynamisme,

sa perspicacité et sa constante recherchede l’excellence.

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Au fil des années, Fernand Houle asu s’entourer de collaborateurs qui

ont fait carrière chez EBC et ontlargement contribué au succès de

l’entreprise. Plusieurs sont d’ailleursencore aujourd’hui dans l’entrepriseaux côtés de Marie-Claude, notam-ment Richard Gagné et Yves Gauthier,deux des trois vice-présidents.

Richard Gagné, vice-président Géniecivil et Terrassement est diplômé del’Université Laval en génie civil. À lafin de ses études, il travaille deux anspour Travaux publics Canada avantd’être engagé par Fernand Houle, en1974. « Quand je suis arrivé, EBCétait encore une petite entreprise quifaisait un chiffre d’affaires de 5 ou 6 millions par année. J’ai débutécomme estimateur, mais je suis rapi-dement devenu assistant-gérant, puisgérant de projet de bâtiment », se sou-vient-il. En 1975, il se voit confier l’entière responsabilité du secteur dubâtiment. Il touchera aussi plus tard augénie civil et au terrassement enassumant l'intérim temporaire de cesdivisions. Puis, en 1987, il devient vice-président Construction pour l’ensembledes secteurs d’activité dans lesquels EBC évolue.

« En 1999, le bâtiment était en fortecroissance, mais les travaux de génie

Une formidable équipe de gestionnaires et d’experts en construction

La présidente, Marie-Claude Houle, et les trois vice-présidents de l’entreprise: Yves Gauthier, vice-président Finance et Administration, Richard Gagné, vice-président construction Génie civil et Terrassement, et Jean-Serge D’Aoust, vice-président construction Bâtiment

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Téléphone : (418) 266-4500Télécopieur : (418) 266-4515

800, Place d’Youville, 19e étage

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BCF s.e.n.c.r.l. évolue principalement dans les domaines de la fiscalité, du droit des affaires, de la propriété intellectuelle et du litige commercial. Sa clientèle diversifiéecompte plusieurs entreprises œuvrant notamment dans ledomaine de la construction.

BCF est fière de souligner le succès de EBC inc !

Site Internet : www.bcf.ca


EBC INC.

civil plafonnaient quelque peu. Nousavons donc convenu de créer unevice-présidence Bâtiment que nousavons confiée à un de mes collabora-teurs, et j’ai conservé la vice-présidenceGénie civil et Terrassement, expliqueRichard Gagné. Cela s’est révélé trèsavantageux pour l’entreprise. Nousavons ainsi pu dénicher plusieursnouveaux contrats dans chacun denos secteurs, et accentuer notreprésence dans les grands chantiersd'Hydro-Québec. »

Yves Gauthier, vice-président Financeet Administration, est un autre pilierde l’entreprise. Ce comptable agrééet c.m.a. a su bâtir toute une équipede collaborateurs compétents danstous les secteurs de soutien auxactivités des équipes de construction :finance, comptabilité, ressourceshumaines, relations de travail, santéet sécurité, systèmes de gestion dela qualité, conseil juridique, informa-tique, téléphonie, achat, dispositionet entretien des équipements deconstruction, etc. Avec ses cinq direc-teurs, il gère une équipe de 30 per-sonnes dédiées au service deséquipes de construction.

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peuvent ainsi se consacrer à l’exé-cution des travaux de construction,

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EBC INC.

sachant qu’ils ont toute une équipede gens qualifiés prête à les appuyerdans les autres aspects de la gestion dudomaine de la construction.

Pour illustrer à quel point la synergiecréée entre les équipes est importantepour le succès de l’entreprise, YvesGauthier explique que c’est un mem-bre de son équipe, qui avait déjà tra-vaillé dans le secteur des mines, qui asuggéré à ses collègues d’avoir recoursà une technologie jamais utiliséeauparavant au Québec pour creuserun tunnel, et qui a permis à EBC dedécrocher le contrat d’excavation de laprise d’eau et de la galerie d’amenéeamont à Toulnustouc.

EBC possède d’ailleurs un importantparc d’équipement d’une valeur de 40 M$qui lui permet de réaliser ses travaux demanière efficace et très compétitive.

Jean-Serge D’Aoust est le troisièmevice-président de l’entreprise. Il estresponsable du secteur du bâtimentpour EBC depuis environ deux ans. Il

travaille à partir de Montréal, où EBCa un bureau depuis 1990. Depuisson arrivée chez EBC, il a surtout tra-vaillé à développer le secteur privédans lequel EBC était traditionnelle-ment un peu moins active. La situa-tion a bien changé puisqu’en 2005le secteur privé a représenté environ 50 % de ce que EBC a fait dans le bâtiment. La transition vers le marchéprivé se fait très aisément, confirmeMarie-Claude, puisque EBC a toujourseu comme priorité la satisfaction duclient et a toujours cultivé des valeursde qualité, de respect des engage-ments (budget, échéanciers) et lerespect des gens. Le volume d’affairesdu secteur du bâtiment pour l’année2005 devrait s’élever à quelque 135 millions de dollars sur un chiffred’affaires total de 275 millions, et M. D’Aoust s’attend à ce que 2006soit encore meilleure.

Richard Gagné, Yves Gauthier

et quelques employés

détiennent un certain nombre

d’actions de la compagnie,

mais la famille Houle

demeure actionnaire

majoritaire. EBC inc. n’a

par ailleurs jamais été

sur le marché public.

Une partie du parc d’équipement de EBC sur le chantier de SM-3PHOTO : ARCHIVES EBC INC.


EBC INC.

Un savoir-faire et une expertise àsauvegarderLes dernières années ont été très occupées pour EBC .

Projet de barrage à Eastmain-1


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Madame Houle est trèsconfiante pour les annéesà venir. Elle envisage unpetit ralentissement en2006, mais elle attendavec impatience la reprisedes grands travaux de laBaie-James et les projets deméga-hôpitaux à Montréal.« Nous avons très hâte queces projets se concrétisentparce que ce type de pro-jet peut permettre à EBCde croître encore davan-tage et qu’ils nous offrentpar ailleurs la possibilité de présenter d’autres grandsdéfis aux membres denotre équipe constituéed’hommes et de femmesingénieurs et professionnelsde haut voltige et capablesd’en prendre. » Pour le bâtiment, elle espère que

le marché des résidencespour les personnes âgées etdes condos continuera à semaintenir. Avec son équipe,elle entend bien soumis-sionner les grands projetsd’hôpitaux qui s’annon-cent. Comme EBC inc. aréalisé plusieurs contratsmajeurs de construction oude réaménagement d’hôpi-taux, son expertise dans le domaine devrait lui permettre de se placer enbonne position.

Le génie civil et le terrasse-ment sont aussi prometteurs,et ce, même si l’entreprisen’a pas eu quelques beauxcontrats sur lesquels ellemisait pour 2006. « Nous terminons actuellement degrands projets à la baie

EBC a effectué les travaux d’excavation (phase II) et réalise présentement le bétonnage de la centrale à Péribonka.


EBC INC.

James, à Eastmain-1, soit le bétonnagedu bouchon de dérivation provisoire,la construction du barrage et desdigues nord-est ainsi que l’excavationde l’évacuateur de crues, explique laprésidente. Avant le report du projetd’Eastmain-1A par Hydro-Québec,nous espérions obtenir d’autres contratssur le site et y transférer nos équi-pements sans avoir à tout démobiliser.Nous avons donc été très déçus quandnous avons appris qu’Hydro-Québecdevait retarder le début du projet.

EBC a malgré tout de quoi s’occuperpuisqu’elle poursuit jusqu’en sep-tembre 2007 des travaux pour l’exca-

vation, phase 2, et le bétonnage de lacentrale à Péribonka (85 M$), enpartenariat avec Neilson inc.

« Pour les contrats de terrassement,nous nous tournons aussi vers lescontrats du ministère des Transports,qui a déjà annoncé de nombreuxinvestissements dans le réseau rou-tier pour la prochaine année, ajouteMme Houle. Nous avons appris récem-ment que l’appel d’offres de préqua-lification pour la construction du pontde la 25 entre Laval et Montréaldevait sortir en décembre et que celuipour le projet de prolongement del’autoroute 30 serait lancé au début

de février. Dans les deux cas, il s’agitde projets devant se réaliser en partenariats public-privé.

« Nous misons aussi sur des contratsd’éoliennes qui comprennent égale-ment beaucoup de travaux de civil etde terrassement. Nous croyons être en bonne position pour obtenir un contrat dans les prochaines années.Ce ne sont donc pas les projets à venir qui manquent. Nous espéronstoutefois que les grands travaux annoncés démarreront rapidementpour éviter une baisse trop marquéedans le marché », de conclure la présidente.

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EBC INC.

Le bâtiment demeure toujours unsecteur clé pour EBC inc.

Quand on voit quotidiennement, etparfois durant plusieurs mois, despanneaux de signalisation routière,des roulottes de chantier et de groséquipements lourds aux couleurs deEBC inc. en bordure de chantiersroutiers, comme c’est le cas depuisplus d’un an sur le boulevardDuplessis, à Québec, on peut avoir laperception que l’entreprise se spé-cialise surtout dans le génie civil et leterrassement. Il n’en est pourtant rien.

Dans les faits, EBC inc. construit et atoujours construit plusieurs grandsprojets de bâtiment chaque année.Même que, dans les années 1980,alors que l’entreprise s’employait àsoumissionner des projets à la baieJames et qu’elle éprouvait des diffi-cultés à se faire reconnaître commeune entreprise apte à réaliser de

grands travaux, FernandHoule déplorait le faitque son entreprise étaitsurtout identifiée commeétant spécialisée enbâtiment ; cela lui nuisaitdans sa quête de grandscontrats de génie civil etde terrassement.

Depuis 1968, EBC inc. aconstruit plus de 200bâtiments à la grandeur du Québec. Iln’y a pratiquement pas une région oùl’entreprise n’a pas réalisé un projet engérance ou à forfait : écoles, cégeps,pavillons universitaires, hôpitaux, toursde bureaux, condos, résidences pourpersonnes âgées, bâtiments commer-ciaux et industriels.

Le volume d’activité que l’entreprise

réalise dans le bâtiment et le géniecivil fluctue d’une année à l’autre enfonction du marché et des contratsqui se présentent mais, dans un cascomme dans l’autre, le bâtiment, legénie civil et le terrassement demeu-rent toujours en équilibre chez EBC.

Ainsi, en 2004, EBC inc. a réalisépour 90 millions de dollars dans le

Le Pavillon des sciences, lot 3, de l’Université Concordia,un projet de 50,7 M$ réalisé en 2002

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Les membres du Conseil de direction Bâtiment, dans l’ordre habituel: Jean-Serge D’Aoust, Pierre Giguère, Yvon Leblanc, Alain Poiré, SergeBoily et Jocelyn Labonté

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secteur du bâtiment sur un chiffred’affaires total de 265 millions, soit34 %. En 2005, le volume d’activitédu bâtiment s’est élevé à quelque135 millions de dollars sur un volumetotal de 275 millions, soit 49 %. Ettelle qu’elle s’annonce, l’année 2006pourrait bien voir le secteur du bâti-ment dépasser celui du génie civil etdu terrassement. Est-ce à dire quel’entreprise délaisse peu à peu lesgrands travaux pour se consacrer aubâtiment ? Pas du tout. Il est plusréaliste de dire que la répartition duvolume d’activité de l’entreprise suitles cycles du marché et les soumis-sions gagnées.

En effet, EBC inc. recherche d’abordet avant tout un équilibre entre sesdifférents secteurs. Et l’entreprise necherche pas à réaliser du volume àtout prix. Pour EBC inc., la rentabilitédemeure toujours importante. « Etsurtout, il faut être en mesure d’offrirun service de qualité à notre clien-tèle et respecter nos engagements »,ajoute M. D’Aoust.

«Dans le bâtiment, nous visons princi-palement les projets de 3 M$ et plus »,explique le vice-président Bâtiment,Jean-Serge D’Aoust. M. D’Aoust sou-tient que EBC a la capacité de soumis-sionner pour plus de 400 millions dedollars de contrats par année. Chiffreque confirme le vice-présidentFinance et Administration. « Notreorganisation est structurée de tellesorte que nous pouvons gérer plu-sieurs grands projets à la fois dansnos divers secteurs. Nous avons uneéquipe de gestionnaires aguerris, desgérants de projet, des surintendants et des contremaîtres qui ont en majoritéplus de 15 années d’expérience. Noséquipes de construction sont com-plètement dédiées à l’exécution et aubon déroulement des travaux sur leschantiers, puisque tous les autresaspects – comptabilité, informatique,santé et sécurité, ressources humaines,équipements, aspect légal, etc. –relèvent de l’administration, qui nousoffre un service exemplaire. La synergieentre les équipes de construction et cel-les de l’administration est extraordinaire. »

Comme gestionnaire de grands pro-jets, Jean-Serge D’Aoust présente lui-même une très belle feuille de route.Avant d’entrer à l’emploi de EBC inc.en 2003, il a dirigé sa propre entre-prise de construction durant unedizaine d’années. Il a aussi été àl’emploi de Magil Constructiondurant cinq ans, soit de 1989 à1994. C’est au cours de cette périodequ’il a participé à un des plus gros chantiers du Québec, l’Édifice IBM-Marathon, (1250, boulevard René-Lévesque), à Montréal.

Depuis un an et demi, Jean-Serges’emploie à développer le créneaudes projets privés avec son équipe.« EBC inc. a toujours été trèsprésente dans le secteur public.Nous continuons évidemment àsoumissionner les projets des grandsdonneurs d’ouvrage, telles la Corpo-ration d’hébergement du Québec etles grandes universités du Québec,explique celui-ci, mais nous obte-nons aussi de plus en plus de projetsauprès de promoteurs privés. »


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EBC a construit, agrandi ou rénové plusde 29 hôpitaux, CLSC ou CHSLD entre1978 et 2004. Parmi les principauxcontrats réalisés – il y en a pour prèsde un demi-milliard de dollars –, onnote le Centre hospitalier de l’archipeldes Îles-de-la-Madeleine, le réamé-nagement et l’agrandissement del’hôpital Notre-Dame et d’un centre derecherche associé à cet hôpital de

Montréal, la construction du Centremère-enfant du CHUQ à Québec enpartenariat avec le Groupe Roche ainsique la réhabilitation du centre hospita-lier Honoré-Mercier, à Saint-Hyacinthe,un projet de 108 M$ réalisé engérance, en 2003, avec Decarel.

En ce moment, le constructeur est àterminer la rénovation du CHSLD

Bordeaux-Cartierville, le CLSC La Sourceà Charlesbourg et le Centre mitissiende santé et de services communau-taires à Mont-Joli.

EBC a par ailleurs réalisé plus de 40 projets d’écoles, de cégeps, de bibliothèques, de pavillons universi-taires et de centres récréatifs. Parmi lesplus importants, on retient le Pavillon

Le CLSC La Source, à Charlesbourg

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importants, on retient le Pavillon dela santé de l’Université Laval, en1992 ; le Pavillon des sciences – lot 3,de l’Université Concordia, en 2002; lePavillon de génie et informatique – lot 2, de l’Université Concordia, en2003, et le Pavillon de musique del’Université McGill, en 2003.

Ces projets étaient pour la plupartdédiés à une clientèle étudiante. L’und’entre eux fait toutefois exception ; ils’agit du pénitencier de Port-Cartierque EBC a construit en 1988.

Pendant la construction du pénitencierde Port-Cartier, Richard Gagné diri-geait le secteur du bâtiment. Il conserveun souvenir très vif de cette période :« Il s’agissait d’un des plus gros, maisaussi d’un des plus difficiles contratsde ma carrière. Il constituait déjà un défisur le plan technique et au point de vuede l’échéancier. Il a de plus été marquépar de nombreux conflits de travail. Lamain-d’œuvre qualifiée était rare surplace. Les syndiqués ont même utiliséleur droit de refus de travailler.

« Lors de l’annonce du projet, le pre-mier ministre Mulroney avait pratique-ment promis du travail à tous leschômeurs ; cela a contribué à échauf-fer les esprits. Comble de malheur, unincendie majeur est aussi survenu àquelques jours de Noël. J’ai vu, lajournée même de l’incendie, plusieursemployés pleurer à chaudes larmesdevant l’impuissance à combattre lesflammes. Mais nous n’avons paslâché et nous avons finalement menéle projet à terme. »

Le pénitencier de Port-Cartier

Le pavillon Marchand de l’Université Laval

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Nous profitons de cette occasion pourdire combien nous apprécions les rela-tions d'affaires harmonieuses que nousentretenons avec EBC inc.


EBC INC.

L’Ambiance, à l’Île-des-Sœurs

Suivant en cela la tendance dumarché, EBC a réalisé plusieurs pro-jets privés de condos et de rési-dences pour personnes âgées aucours des cinq dernières années.

EBC a, entre autres, complété diversprojets pour le Groupe Maurice, dontLe Cavalier, à LaSalle et L’Ambiance, à l’Île-des-Sœurs ; l’entreprise a deplus enclenché, il y a quelques mois,

la construction du très vaste projet LesPromenades du Parc, à Longueuil.

Ce projet de 40 millions de dollars,qui doit être livré en juillet prochain,comporte la gestion de quatre chan-tiers à l’intérieur d’un grand complexede 456 unités. « Il faut une excellentelogistique pour réaliser un projet pareil,explique Jean-Serge D’Aoust. Il n’y aqu’à penser à la commotion que pour-

rait créer l’installation d’autant d’armoiresde cuisines et de salles de bains, ou lafinition de tous ces planchers enmême temps, pour comprendre qu’ilest essentiel que nous conservionsune excellente coordination des contrats et des travaux qui y sont exécutés. »

EBC inc. est aussi à édifier Les Jardinsde Renoir, à Laval, un complexe

Des projets de condos et de résidences pour personnes âgées

Le Groupe Maurice a entrepris, en 1999, laconstruction de plusieurs projets de rési-dences pour personnes âgées autonomes etsemi-autonomes dans la grande région deMontréal. Le groupe voit à la conception, audéveloppement, à la mise en marché et à lagestion de tous ses complexes résidentielspour personnes âgées. Pour les construire, leprésident, Luc Maurice, invite généralementquelques entrepreneurs préqualifiés qu’il meten compétition pour obtenir le meilleur prix.Sur les six premiers projets réalisés par leGroupe Maurice jusqu’à maintenant, EBC inc.en a gagné trois : L’Ambiance Île-des-Sœurs, LeCavalier de LaSalle et Les Promenades du Parc,à Longueuil.

M. Maurice explique que la vitesse étanttrès importante dans la construction, ilsvont souvent en fast track, méthode oùEBC est très efficace. Quant à son partena-riat avec EBC inc., Luc Maurice dit avoir étéimpressionné par la droiture et la simplicitédes dirigeants de EBC dès sa première ren-contre avec eux.

« Les gens de EBC sont d’une grande sim-plicité, ils ont de belles valeurs et ils sonttrès portés vers la négociation, ce qui nousa permis, entre autres, d’apporter deschangements importants au projet LesPromenades du Parc, changements aux-quels ils se sont adaptés. »

Luc Maurice se dit très satisfait du partenariat « gagnant-gagnant » qu’il a avec EBC inc.

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Luc Maurice

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d’habitation de 271 appartements,mis en chantier en janvier 2005 parDesjardins Sécurité financière, sociétédéjà propriétaire de Résidence LeRenoir. Le nouvel édifice de six étagesoffrira des appartements et des servi-ces en résidence à des personnestotalement autonomes.

Par ailleurs, l’entreprise construit leprojet de condos Le Concorde, unbâtiment de 18 étages qui s’élèverabientôt au coin des rues Concorde etPrésident-Kennedy, au centre-ville

de Montréal. La particularité du projet réside dans le fait que le bâtiment doit être érigé sur un ter-rain d’à peine 10 000 pieds carrés,dans un endroit où il y a très peud’espace pour circuler, et qu’il faut desurcroît excaver à plus de 45 piedsdans un sol lâche où l’eau abonde.De plus, un travail en sous-œuvreétait nécessaire pour soutenir unbâtiment adjacent. EBC a donc eurecours à un procédé de palplanchepour atteindre des objectifs maxi-maux en utilisant un système

d’étanchéité qui s’avérait supérieurau mur berlinois, tout en respectantle budget du client. À une certaineélévation, l’équipe de construction amême dû déplacer les machinerieslourdes sur des radeaux et les ressortir à l’aide d’une grue.

Force est de constater qu’en défini-tive chaque projet représente un défi en soi. C’est là que l’expertised’une entreprise comme EBC inc.apporte une réelle valeur ajoutée àsa clientèle.


EBC INC.

Le Concorde, un projet de condos actuellement en construction au

centre-ville de Montréal

Agrandissement du Centre de distribution de la SAQ surle boulevard Charest, à Québec (4,9 M$)

L’unité de recherche Astra Pharma, construite en 1995, à Saint-Laurent

Au début des années 2000, EBC inc. a réalisé pour près de 72 millions de dollars de contrats pour la construction de six magasins-entrepôts Réno-Dépôt etThe Building Box. La vente de Réno-Dépôtà Rona a mis un terme à cette association intéressante.

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Entre 1993 et 1995, EBC inc. a réalisé pour prèsde 30 millions de dollars detravaux en construisant Le Deslauriers, Le Johannsenet Le Saint-Bernard (l’hôtelet la place) à Mont-Tremblant.

Le pavillon de musique de l’Université McGill a

représenté un défi parti-culier. « La configuration

du bâtiment, l’exiguïté des lieux et la séquence

de travaux à être réalisésne permettaient pas defaire travailler plusieurs

équipes en même temps. Il y avait certaines étapes

à respecter et nous nepouvions tout simplement

pas faire travailler lesouvriers les uns par-dessusles autres», explique Jean-Serge D’Aoust. En dépit deces difficultés, M. D’Aoustdit qu’il s’agit d’une réali-

sation impressionnante,d’une qualité architec-

turale indéniable, et qu’ilssont très fiers d’avoir

participé à la réalisationde ce très beau projet.

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EBC INC.

En 2000, EBC inc. a géré deux projets dans le secteur hôtelier,soit les condos-hôtels Saint-Sulpice (13,2 M$), à Montréal, et

l’hôtel Dauphin (3,7 M$), à Longueuil. EBC entreprend de plus unautre hôtel Dauphin, au centre-ville de Montréal.

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parce qu’ils ont marqué une étapeimportante dans la vie de l’entrepriseou qu’ils lui ont permis de prendreun nouveau virage dans sondéveloppement.

À ses débuts, EBC soumissionneessentiellement des travaux de cons-truction de bâtiment. En 1969, elleobtient toutefois un premier contratde génie civil. Il s’agit d’un contrat de

4 millions de dollars pour l’aménage-ment d’échangeurs et de viaducs àl’entrée des ponts de Québec etPierre-Laporte, à Sainte-Foy. « Quiaurait dit que, 33 années plus tard,EBC réaliserait des travaux majeursde réfection de dalles de béton auxapproches nord et sud du mêmepont Pierre-Laporte ? » dit RichardGagné, vice-président Génie civil et Terrassement.

La centrale de Brisay

PHOTO : ARCHIVES EBC INC.


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EBC INC.

Il faut attendre 1975 avant queFernand Houle ne réalise un de sesgrands rêves : l’achat de deux pre-mières excavatrices et de quatrecamions qui lui permettront d’effec-tuer ses deux premiers contrats de terrassement, soit un projet d’aqueducet d’égout pour la ville de Warwick, et des travaux d’assainissement

à l’usine de Cascades, à Cabano. EBCconstruit ensuite le dernier tronçondu tunnel de l’autoroute Dufferin-Montmorency à Québec (1976), lesviaducs Brochu à Port-Cartier (1979)et un pont en encorbellement àRimouski (1983). La même année,le constructeur obtient un contratde génie civil à la station de métro

Fabre, à Montréal. Deux ans plustard, il décroche un second contratpour des travaux similaires à la station de métro Côte-Vertu.Richard Gagné se rappelle avecfierté qu’ils étaient alors les seulsentrepreneurs de l’extérieur deMontréal à travailler au métro de Montréal.

Un pont en encorbellement à Rimouski

La station de métro Fabre

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Vingt ans plus tard, EBC répète l’exploit en construisant les tronçonsde la Concorde (2002) et Henri-Bourassa (2003) pour le prolonge-ment du métro vers Laval. Ces deuxprojets de construction souterraineplus récents ont totalisé près de

110 millions de dollars de contratspour le constructeur.

EBC inc. a aussi réalisé plusieurs contrats à la baie James. Ses deuxpremiers contrats sur le territoirejamésien remontent à 1978. Cette

année-là, EBC yavait en effet deuxcontrats en sous-traitance pour desentrepreneurs déjàimplantés sur le ter-ritoire : un premierpour les conduitesforcées de LG-3 etle second pour l’éva-cuateur de cruesd’Opinaca.

Par la suite, EBC adû toutefois atten-dre plus de dix ansavant de retourner travailler à la baieJames mais, cettefois-ci, comme entre-preneur général.Néanmoins, à partirde 1980, les projetsse succèdent et lesactivités de l’entre-prise dans ce sec-

teur augmentent à un rythmesoutenu. En effet, dix ans après LG-3 et Opinaca, EBC obtient un contratpour l’aménagement des campe-ments de LA-1. L’année suivante, elleobtient un autre contrat à LA-1 pourl’aménagement de la galerie de dériva-tion (son premier contrat de tunnel) et, trois ans plus tard, un contrat beaucoup plus important, soit la construction de la centrale hydroélec-trique de Brisay (117 M$).

« Certains contrats, tels la centrale deBrisay, le barrage de SM-3 et deuxcontrats d'excavation de tunnel à SM-3,ont représenté des étapes impor-tantes pour EBC en matière de béton-nage, terrassement et construction detunnels, et ont ouvert la voie àd’autres projets par la suite », expliqueRichard Gagné, vice-président Géniecivil et Terrassement.

« Le contrat de Brisay a marqué untournant majeur pour notre entreprise,explique en effet M. Gagné. AvantBrisay, les plus gros contrats que nousavions réalisés étaient de l’ordre de 30millions de dollars. » Ces contratsétaient ceux du centre hospitalier desÎles-de-la-Madeleine (1990) et dupénitencier de Port-Cartier (1988), et

Les membres du Conseil de direction Génie civil et Terrassement, dans l’ordre habituel : Louis Picard, Michael Sexton, Richard Gagné, DonaldProulx et François Groleau

EBC INC.

Aménagement de la galerie de dérivation à LA-1

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ils avaient peu de choses à voir avecles grands travaux de bétonnage oude terrassement que nous avonsréalisés par la suite. « Par contre, c'estsans contredit le contrat de béton-nage de la station d'épuration Ouestde la Ville de Québec, réalisé en1989-1990 (15,4 M$), qui nous aamenés à regarder des contratscomme la Centrale de Brisay. Brisayest le contrat qui a mis EBC sur lacarte des grands travaux. »

Brisay constituait un défi énormepour l’entreprise qui n’avait jamaisréalisé de contrat de bétonnage decette envergure. Défi que l’équipe arelevé et gagné. «On a fait un succèsde ce projet, on a devancé toutes lesdates cibles et on est allés cherchertoutes les bonifications disponibles aucontrat », se rappelle Richard Gagné.Le contrat de construction du barragede SM-3 à Sainte-Marguerite, dont lesdébuts remontent à 1996, marque

aussi une étape importante pour EBC.«Ce contrat de 113 millions de dollarsa été, et de loin, le plus important contratde terrassement jamais réalisé parEBC à ce moment-là », expliqueRichard Gagné. Sa réalisation a néces-

sité beaucoup d’équipement que EBCne possédait pas encore, et l’échéan-cier de réalisation exigeait la mise enplace d’une importante équipe degestion et d’exécution. Là encore, EBCa relevé le défi et fait un véritable suc-

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Les conduites forcées à la Centrale LG-3

Le barrage de SM-3


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Réfection du pont Laviolette, à Trois-Rivières

cès du projet. Cette expérience a permis à EBC de décrocher, en 2003,le barrage d’Eastmain-1. « À l’ouverturedes soumissions, nous avons constatéqu’à 85 M$ nous avions un écart de 25 M$ avec le deuxième plus bassoumissionnaire. C’était énorme, maisnous avons assumé. » Un autre contratqui a marqué une étape importantepour EBC, c’est celui de la galerie d'amenée de Toulnustouc, lequel a

concrétisé son savoir-faire dans les contrats d'excavation de tunnelsmajeurs. Les travaux d'excavation detunnels représentent toujours desrisques très importants. « Il faut être productifs tout en demeurant sécuri-taires et en faisant beaucoup deprévention, car le milieu ne pardonnepas, ajoute M. Gagné. De plus, ce sontdes contrats linéaires où la moindreentrave d'une équipe peut retarder

l'ensemble des opérations. » Pour lecontrat de la galerie d’amenée àToulnustouc, l’entreprise a présentéune approche tout à fait novatrice enutilisant de l’équipement spécialisé quipermettait de creuser le tunnel en fullface plutôt qu’en deux parties, commeon le fait habituellement pour ce typede tunnel. Le pari était osé parce quetoute la soumission du constructeurreposait sur le fait que cette technologie

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Travaux de nuit à l’échangeur 50 et 540



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Le collecteur Lafontainepermettait de raccourcir l’échéancier etd’épargner des coûts importants.

Plus récemment, l’entreprise a réalisédeux projets à Péribonka et elle est àpoursuivre des travaux pour l’excavationet le bétonnage de la centrale qui se ter-mineront en septembre 2007. Elle tra-vaille aussi à la réfection du pontLaviolette, à Trois-Rivières, ainsi qu’à lareconstruction du pont des Anciens-Combattants, au-dessus de l'autoroute40, dans le secteur ouest de Montréal.

EBC continue aussi les travaux entreprisil y a maintenant plus de 3 ans sur l’autoroute 540, à Sainte-Foy (boulevardDuplessis). Et, forte de sa vaste et richeexpertise et d’équipes habilitées à réaliser des projets en gérance, en clés en main, à rythme accéléré ou àforfait, elle est fin prête à relever tous lesnouveaux défis qui se présenteront àelle au cours des mois et des années àvenir. J.R

Le tunnel du métro de Laval, à la station Henri-Bourassa


EBC INC.

EBC a développé une expertise dans tous les types de travaux de tunnels, comme en témoignent ces photos.

La station de métro Concorde

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40 ans de construction au Québec

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