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73–80 No. 9 Weekly epidemiological record Relevé ...each week, with week 1 being the first Monday...

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Weekly epidemiological record Relevé épidémiologique hebdomadaire 2 MARCH 2012, 87th YEAR / 2 MARS 2012, 87 e ANNÉE No. 9, 2012, 87, 73–80 http://www.who.int/wer 2012, 87, 73–80 No. 9 Contents 73 Measles virus nomenclature update: 2012 Sommaire 73 Nomenclature des virus rougeoleux: mise à jour 2012 73 WORLD HEALTH ORGANIZATION Geneva ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Genève Annual subscription / Abonnement annuel Sw. fr. / Fr. s. 346.– 03.2012 ISSN 0049-8114 Printed in Switzerland Measles virus nomenclature update: 2012 Introduction The genetic characterization of circulat- ing wild-type viruses is a critical compo- nent of measles laboratory surveillance and molecular epidemiological studies. The combination of molecular analysis and standard case investigation provides a sensitive means to describe the trans- mission pathways of measles virus and to document the interruption of endemic measles transmission. Absence of en- demic genotype(s) is one of the criteria for verifying measles elimination in a country or region. 1 A standardized methodology and nomenclature is used to define measles sequences and geno- types. Two global reporting platforms have been developed to collect and analyse sequence data, the WHO Global Measles and the Measles Nucleotide Surveillance (MeaNS) databases. The nomenclature used to describe the genetic diversity of wild-type measles viruses was proposed initially by WHO in 1998, 2 and was reviewed and updated in 2001, 2003, 2005 and 2006. 3 This report updates the existing documentation and incorporates the significant increase of data generated by the WHO laboratory network (LabNet) 4 in the last decade. In addition, this report clarifies the standard naming convention for measles virus, and introduces 2 databases that enable report- ing, storage, and analysis of genotype information. Functional considerations relating to the mechanism of genotype classification and intra-genotype varia- tion/stratification are also discussed. Standard names for measles sequences This naming convention is the same as described in the 1998 and 2001 reports. Nomenclature des virus rougeoleux: mise à jour 2012 Introduction La caractérisation génétique des virus de type sauvage circulant est un élément essentiel de la surveillance de la rougeole au laboratoire et des études d’épidémiologie moléculaire. Le fait d’associer l’analyse moléculaire à l’étude stan- dard des cas offre un moyen sensible pour expliquer les voies de transmission du virus rougeoleux et établir l’interruption de la trans- mission de la rougeole endémique. L’absence de génotypes endémiques est l’un des critères permettant de vérifier que la rougeole a bien été éliminée dans un pays ou une région. 1 On se sert d’une méthodologie et d’une nomencla- ture normalisées pour définir les séquences et les génotypes. Deux pôles de notification ont été mis en place dans le monde afin de recueillir et d’analyser les données relatives aux séquences, à savoir la base de données mondiale de l’OMS pour la rougeole et celle de la Measles Nucleotide Surveillance (MeaNS). La nomenclature utilisée pour décrire la diver- sité génétique des virus rougeoleux de type sauvage avait initialement été proposée par l’OMS en 1998, 2 et a ensuite été revue et mise à jour en 2001, 2003, 2005 et 2006. 3 Le présent rapport fait le point de la documentation exis- tante et incorpore le grand nombre de données générées par le Réseau de laboratoires de l’OMS (LabNet) 4 au cours de la dernière décennie. En outre, il apporte des éclaircissements sur la convention relative à la désignation standard des virus rougeoleux et présente 2 bases de données permettant la notification, la conser- vation et l’analyse de l’information génoty- pique. On y évoque également des considéra- tions d’ordre fonctionnel ayant trait à la mécanique de la classification génotypique et de la variation/stratification intragénotypique. Désignations standard des séquences rougeoleuses Cette convention relative à la dénomination est la même que celle décrite dans les rapports 1 See No. 49, 2010, pp. 490–495. 2 See No. 35, 1998, pp. 265–272. 3 See No. 32, 2001, pp. 241–247; No. 33, 2001, pp. 249–251; No. 27, 2003, pp. 229–240; No. 40, 2005, pp. 341–352; No. 51/52, 2006, pp. 474–480. 4 David A. Featherstone, et al. Expansion of the Global Measles and Rubella Laboratory Network 2005–09. Journal of Infec- tious Diseases, 2011, 204 (suppl 1):S491–S498. 1 Voir N o 49, 2010, pp. 490-495. 2 Voir N o 35, 1998, pp. 265-272. 3 Voir N o 32, 2001, pp. 241-247; N o 33, 2001, pp. 249-251; N o 27, 2003, pp. 229-240; N o 40, 2005, pp. 341-352; N os 51/52, 2006, pp. 474-480. 4 David A. Featherstone, et al. Expansion of the Global Measles and Rubella Laboratory Network 2005-09. Journal of Infectious Diseases, 2011, 204 (suppl 1): S491-S498.
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Weekly epidemiological recordRelevé épidémiologique hebdomadaire 2 MARCH 2012, 87th yeAR / 2 MARS 2012, 87e AnnéeNo. 9, 2012, 87, 73–80http://www.who.int/wer

2012, 87, 73–80 No. 9

Contents

73 Measles virus nomenclature update: 2012

Sommaire73 Nomenclature des virus

rougeoleux: mise à jour 2012

73

World HealtH orgaNizatioN

geneva

orgaNiSatioN moNdiale de la SaNté

genève

Annual subscription / Abonnement annuelSw. fr. / Fr. s. 346.–

03.2012ISSn 0049-8114

Printed in Switzerland

measles virus nomenclature update: 2012

introductionThe genetic characterization of circulat-ing wild-type viruses is a critical compo-nent of measles laboratory surveillance and molecular epidemiological studies. The combination of molecular analysis and standard case investigation provides a sensitive means to describe the trans-mission pathways of measles virus and to document the interruption of endemic measles transmission. Absence of en-demic genotype(s) is one of the criteria for verifying measles elimination in a country or region.1 A standardized methodology and nomenclature is used to define measles sequences and geno-types. Two global reporting platforms have been developed to collect and analyse sequence data, the WHO Global Measles and the Measles Nucleotide Surveillance (MeaNS) databases.

The nomenclature used to describe the genetic diversity of wild-type measles viruses was proposed initially by WHO in 1998,2 and was reviewed and updated in 2001, 2003, 2005 and 2006.3 This report updates the existing documentation and incorporates the significant increase of data generated by the WHO laboratory network (LabNet)4 in the last decade. In addition, this report clarifies the standard naming convention for measles virus, and introduces 2 databases that enable report-ing, storage, and analysis of genotype information. Functional considerations relating to the mechanism of genotype classification and intra-genotype varia-tion/stratification are also discussed.

Standard names for measles sequencesThis naming convention is the same as described in the 1998 and 2001 reports.

Nomenclature des virus rougeoleux: mise à jour 2012

introductionLa caractérisation génétique des virus de type sauvage circulant est un élément essentiel de la surveillance de la rougeole au laboratoire et des études d’épidémiologie moléculaire. Le fait d’associer l’analyse moléculaire à l’étude stan-dard des cas offre un moyen sensible pour expliquer les voies de transmission du virus rougeoleux et établir l’interruption de la trans-mission de la rougeole endémique. L’absence de génotypes endémiques est l’un des critères permettant de vérifier que la rougeole a bien été éliminée dans un pays ou une région.1 On se sert d’une méthodologie et d’une nomencla-ture normalisées pour définir les séquences et les génotypes. Deux pôles de notification ont été mis en place dans le monde afin de recueillir et d’analyser les données relatives aux séquences, à savoir la base de données mondiale de l’OMS pour la rougeole et celle de la Measles Nucleotide Surveillance (MeaNS).

La nomenclature utilisée pour décrire la diver-sité génétique des virus rougeoleux de type sauvage avait initialement été proposée par l’OMS en 1998,2 et a ensuite été revue et mise à jour en 2001, 2003, 2005 et 2006.3 Le présent rapport fait le point de la documentation exis-tante et incorpore le grand nombre de données générées par le Réseau de laboratoires de l’OMS (LabNet)4 au cours de la dernière décennie. En outre, il apporte des éclaircissements sur la convention relative à la désignation standard des virus rougeoleux et présente 2 bases de données permettant la notification, la conser-vation et l’analyse de l’information génoty-pique. On y évoque également des considéra-tions d’ordre fonctionnel ayant trait à la mécanique de la classification génotypique et de la variation/stratification intragénotypique.

désignations standard des séquences rougeoleusesCette convention relative à la dénomination est la même que celle décrite dans les rapports

1 See No. 49, 2010, pp. 490–495.2 See No. 35, 1998, pp. 265–272. 3 See No. 32, 2001, pp. 241–247; No. 33, 2001, pp. 249–251;

No. 27, 2003, pp. 229–240; No. 40, 2005, pp. 341–352; No. 51/52, 2006, pp. 474–480.

4 David A. Featherstone, et al. Expansion of the Global Measles and Rubella Laboratory Network 2005–09. Journal of Infec-tious Diseases, 2011, 204 (suppl 1):S491–S498.

1 Voir No 49, 2010, pp. 490-495.2 Voir No 35, 1998, pp. 265-272.3 Voir No 32, 2001, pp. 241-247; No 33, 2001, pp. 249-251; No 27,

2003, pp. 229-240; No 40, 2005, pp. 341-352; Nos 51/52, 2006, pp. 474-480.

4 David A. Featherstone, et al. Expansion of the Global Measles and Rubella Laboratory Network 2005-09. Journal of Infectious Diseases, 2011, 204 (suppl 1): S491-S498.

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74 Weekly ePIdeMIologICAl ReCoRd, no. 9, 2 MARCH 2012

However, as a consistent naming convention underpins both the WHO measles database and MeaNS (and their interoperability), the criteria for naming are outlined below.

Measles virus RNA can be isolated from either viral isolates in cell culture or extracted directly from clinical material. Sequences should therefore be designated as either:

MVi – sequence derived from RNA extracted from measles virus isolate in cell culture

MVs – sequence derived from RNA extracted from clinical material

Other data to be included in the sequence name are:

City or state/province where the case occurred (required). The full name should be given. Only use standard ASCII letters, and include spaces if needed.

Country, ISO-3 letter designation (required). The full ISO-3 list can be accessed from the WHO and MeaNS databases.

Date of onset of rash by epidemiological week (1–53) and year (required). The epidemiological week should be calculated from the first Monday of each week, with week 1 being the first Monday of the year. For example, Sunday 1st January 2012 would be 52.11 and Monday 2nd January 2012 would be 1.12. If the rash onset is not known the date of specimen collection should be used. If onset and collection dates are unavailable, the date the sample was received in the laboratory should be used. For historic samples where only the year is known, “0” should be used as the epidemiological week. If the year and month are known but not the epidemio-logical week or day, then the epidemiological week should be defined as the second full week in that month.

Isolate/sequence number if >1 from the same epi-demiological week and location (where required). MVi and MVs sequences from the different cases should have different isolate/sequence numbers where the date and location are identical. It is recommended that only one sequence for N and/ or H genes be reported to the databases from each case even if sequence data are available from mul-tiple specimens.

Genotype in square brackets (optional). For genotype assignment, sequencing of the minimum 450 nucleo-tide window of the nucleoprotein is required.

Special designation for sequences derived from measles inclusion-body encephalitis (MIBE) or subacute sclerosing panencephalitis (SSPE) cases, or suspected cases with a history of recent vaccina-tion and vaccine virus detected (VAC).

The following examples illustrate the current nomen-clature:

MVi/ London.GBR/3.12/2[D4] MVs/NewYork.USA/17.11[G3] (SSPE)

WHo measles databaseThe global database for measles genotypes was devel-oped by WHO LabNet in 2006 to collate information generated from enhanced measles virus surveillance activities following the development of the WHO/UNI-CEF Global Immunization Vision and Strategy 2006–

de 1998 et 2001. Cependant, étant donné qu’une convention méthodique de dénomination étaye aussi bien la base de données de l’OMS relative à la rougeole que la MeaNS (et leur interopérabilité), les critères de dénomination retenus sont indi-qués ci-après.

L’ARN du virus rougeoleux peut être isolé à partir d’isolements viraux obtenus en culture cellulaire ou directement extrait de matériels cliniques. Les séquences doivent donc être désignées soit comme:

MVi – séquence établie à partir d’un ARN extrait d’un isole-ment de virus rougeoleux obtenu en culture cellulaire

MVs – séquence établie à partir d’un ARN extrait d’un maté-riel clinique.

Les autres données qui doivent figurer dans le nom de la séquence sont les suivantes:

Ville ou État/province dans lesquels le cas s’est produit (exigé). Le nom complet doit être donné. N’utiliser que des caractères ASCII standard et intercaler des espaces si nécessaire.

Pays, désignation par les lettres ISO-3 (exigée). La liste complète ISO-3 peut être consultée dans les bases de données OMS et MeaNS.

Date d’apparition de l’éruption cutanée par semaine (1-53) et année épidémiologique (exigée). La semaine épidémiolo-gique doit être calculée à partir du lundi de chaque semaine, la semaine 1 commençant le premier lundi de l’année. Par exemple, le dimanche 1er janvier 2012 sera indiqué par la mention 52.11 et le lundi 2 janvier 2012 par 1.12. Si l’on ne connaît pas la date de l’apparition de l’éruption, on utilisera la date de collecte de l’échantillon. Si ces 2 dates ne sont pas disponibles, on utilisera la date à laquelle l’échantillon est arrivé au laboratoire. Pour les échantillons historiques pour lesquels on ne connaît que l’année, on utilisera comme semaine épidémiologique la semaine «0». Lorsque l’année et le mois sont connus, mais pas la semaine épidé-miologique ni le jour, alors on définira la semaine épidémiologique comme la deuxième semaine complète du mois en question.

Numéro d’isolement/de séquence si >1 pour la même semaine épidémiologique et le même endroit (si besoin est). Les séquences MVi et MVs provenant de différents cas doivent avoir des numéros d’isolement/de séquence diffé-rents lorsque la date et l’endroit sont identiques. Il est recommandé de ne notifier aux bases de données qu’une seule séquence pour les gènes N et/ou les gènes H pour chaque cas même si l’on dispose de données relatives aux séquences de nombreux échantillons.

Génotype entre crochets (facultatif). Pour l’attribution à un génotype, il est nécessaire d’avoir le séquençage de la fenêtre minimum de 450 nucléotides de la nucléoprotéine.

Une dénomination spéciale pour les séquences établies à partir des cas d’encéphalite postrougeoleuse à inclusions (MIBE) ou de panencéphalite sclérosante subaiguë (SSPE), ou de cas présumés ayant des antécédents de vaccination récente et chez qui l’on a détecté un virus vaccinal (VAC).

Les exemples suivants illustrent la nomenclature actuelle:

MVi/London.GBR/3.12/2[D4] MVs/NewYork.USA/17.11[G3] (SSPE)

Bases de données de l’omS pour la rougeoleLa base de données mondiale pour les génotypes rougeoleux a été élaborée par le LabNet de l’OMS en 2006 afin de rassembler les informations générées par les activités renforcées de surveillance du virus rougeoleux ayant fait suite à l’élaboration du document OMS/UNICEF La vaccination dans le monde: vision et stratégie

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Releve ePIdeMIologIque HebdoMAdAIRe, no 9, 2 MARS 2012 75

2015.5, 6 The database collects information on the loca-tion and date of the case, with genotype and WHO virus name recorded. Sequence data are not recorded in this database. However, accession numbers to the GenBank7 (National Institutes of Health, United States) collection of all publicly available DNA sequences are listed if available. Contact details of the submitting laboratories are provided in the event that further information is needed. As of January 2012, data on 11 319 genotype reports have been submitted from 135 WHO member states with the earliest viruses dating from 1954. In ad-dition, past and current global genotype distribution maps (Map 1)8 are available and LabNet manuals, refer-ence documents and laboratory protocols can be down-loaded. Access to the database is password protected and restricted to LabNet members.

meaNS databaseThe MeaNS9 database was started in 2008 as a joint proj-ect of the Health Protection Agency, London (United Kingdom) and WHO. The database collects sequence information, submitted by contributors or downloaded from GenBank, from either the complete protein coding sequence of the H gene, the complete protein coding sequence of the N gene, or the sequence of the 450 nucleotides coding for the carboxyl-terminal 150 amino acids of the nucleoprotein (N-450). Sequence data can be uploaded to GenBank via a specially created interface (optional, but strongly encouraged), and all submitted sequence names and genotypes are submit-ted weekly to the WHO measles genotype database. Additional information, including epidemiological information on the case, is also collected if available. There must be sufficient information provided to create a “WHO name” if one has not already been provided. All individual sequences can be assigned for Public or Private viewing. If the latter is chosen, the sequence information is only available to the administrators and measles LabNet focal points in WHO.

Dynamic reports and graphical charts can be created on any user-selected field in the MeaNS database (e.g. genotype or sequence variation in a geographical loca-tion or time period). Bioinformatics tools in MeaNS allow users to find identical or similar sequences, assign a genotype, display phylogenetic trees, and to tempo-rally and spatially track measles transmission chains.

Currently (January 2012) there are 8150 sequences en-tered in the database from 7727 different samples. Of these, 7691 sequences are from N-450, and 581 are full H gene. Of the samples submitted, 43% are D4, which reflects the recent outbreaks in multiple countries of the world due to this genotype. Policies and user man-uals for MeaNS can be obtained from the website.

2006-2015.5, 6 Cette base de données recueille des informations sur la localisation et la date à laquelle les cas sont apparus, le génotype et nom OMS du virus étant enregistrés. Les données relatives aux séquences ne sont pas enregistrées dans cette base de données. Cependant, les numéros d’accès à la GenBank,7 aux National Insti-tutes of Health (États-Unis) et à la collection de toutes les séquences d’ADN publiquement disponibles, sont indiqués s’ils sont connus. Les coordonnées des laboratoires ayant soumis les données sont fournies au cas où de plus amples informations sont nécessaires. En janvier 2012, les données relatives à 11 319 rapports faisant état de génotypes ont été soumises par 135 États Membres de l’OMS, les premiers virus remontant à 1954. En outre, des cartes de distri-bution mondiale des génotypes anciens et actuels (Carte 1)8 sont disponibles, et il est possible de télécharger des manuels, docu-ments de référence et protocoles de laboratoire du LabNet. L’accès à la base de données est protégé par un mot de passe et limité aux membres du LabNet.

Base de données meaNSLa base de données MeaNS9 a été mise en place en 2008 et est un projet conjoint de la Health Protection Agency de Londres (Royaume-Uni) et de l’OMS. Cette base de données recueille des données relatives aux séquences soumises par des collaborateurs ou téléchargées à partir de la GenBank et provenant de la séquence complète du gène H codant pour la protéine, de la séquence complète du gène N codant pour la protéine ou de la séquence de 450 nucléotides codant pour les 150 acides aminés du groupe carboxyle terminal de la nucléoprotéine (N-450). Les données rela-tives aux séquences peuvent être téléchargées vers l’amont dans la GenBank via une interface spécialement créée (facultatif, mais vivement encouragée), et tous les noms de séquences et génotypes soumis sont adressés chaque semaine à la base de données de l’OMS pour les génotypes rougeoleux. Des informations supplé-mentaires, notamment des données épidémiologiques sur le cas, sont également collectées, s’il y en a. Suffisamment d’informations doivent être fournies pour créer un «nom OMS» si cela n’a pas encore été fait. Toutes les séquences individuelles peuvent être classées comme accessibles au public ou privées. Si l’on choisit cette dernière classification, les données de la séquence ne sont acces-sibles qu’aux administrateurs et points focaux du LabNet à l’OMS.

Il est possible de créer des rapports dynamiques et des graphiques sur n’importe quel champ choisi par l’utilisateur dans la base de données MeaNS (par exemple: variation géno-typique ou séquentielle dans un lieu géographique ou au cours d’une période donnée). Les outils bioinformatiques de MeaNS permettent aux utilisateurs de trouver des séquences identiques ou comparables, d’attribuer un génotype, d’afficher des arbres phylogénétiques, et de suivre dans le temps et dans l’espace les chaînes de transmission de la rougeole.

Il y a actuellement (janvier 2012) dans la base de données 8150 séquences provenant de 7727 échantillons différents. Parmi elles, 7691 sont des séquences N-450 et 581 des séquences du gène H complet. Sur l’ensemble des échantillons soumis, 43% appar-tiennent au génotype D4, ce qui rend bien compte des flambées survenues récemment dans de nombreux pays du monde et dues à ce génotype. Le site Web donne accès aux politiques et aux manuels d’utilisation de la base de données MeaNS.

5 Paul A. Rota, et al. Global Distribution of Measles Genotypes and Measles Molecu-lar Epidemiology: Journal of Infectious Diseases, 2011, 204 (suppl 1):S514–S523.

6 WHO–UNICEF. Global Immunization Vision and Strategy 2006–15 (GIVS) document 2005: WHO/IVB/05.05

7 Benson et al. GenBank. Nucleic Acids Res. 2011 Jan;39(Database issue):D32-7. Epub, 2010 (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/, accessed February 2012).

8 A colored version of this map is available http://www.who.int/immunization_moni-toring/diseases/measles_monthlydata/en/index.html

9 See http://www.who-measles.org, accessed January 2012.

5 Paul A. Rota, et al. Global Distribution of Measles Genotypes and Measles Molecular Epidemio-logy: Journal of Infectious Diseases, 2011, 204 (suppl 1): S514-S523.

6 OMS-UNICEF. La vaccination dans le monde: vision et stratégie 2006-2015 (GIVS), document 2005: WHO/IVB/05.05.

7 Benson et al. GenBank. Nucleic Acids Research, 2011, 39 (Database issue): D32-7. Epub, 2010 (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/, consulté en février 2012).

8 Une version couleur de cette carte est disponible (en anglais seulement) sur http://www.who.int/immunization_monitoring/diseases/measles_monthlydata/en/index.html

9 Voir http://www.who-measles.org; consulté en février 2012.

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76 Weekly epidemiological record, No. 9, 2 march 2012

Measles genotypes The most variable region of the measles virus genome is the standard N-450 and sequence from this region is the minimum required for assigning measles genotypes. Analysis of the nucleotide variation between strains defined 8 measles virus clades (A–H) and 24 subclades referred to as genotypes with the operational taxonomic unit being the genotype (Table 1). However, not all rec-ognised genotypes are still in circulation, with 6 geno

Génotypes rougeoleuxLa région la plus variable du génome du virus rougeoleux est la N-450 dont la séquence constitue le minimum exigé pour pouvoir attribuer les génotypes rougeoleux. L’analyse de la variation nucléotidique entre les souches a permis de définir 8 clades de virus rougeoleux (A-H) et 24 sous-clades auxquels il est fait réfé-rence sous le nom de génotypes, l’unité taxonomique opération-nelle étant le génotype (Tableau 1). Toutefois, tous les génotypes reconnus ne sont plus en circulation à l’heure actuelle et, comme

Map 1 Global distribution of measles genotypes, 2011a

Carte 1 Distribution mondiale des génotypes rougeoleux, 2011a

a A colored version of this map is available http://www.who.int/immunization_monitoring/diseases/measles_monthlydata/en/index.html – Une version couleur de cette carte est disponible (en anglais seulement) sur http://www.who.int/immunization_monitoring/diseases/measles_monthlydata/en/index.html

The size of the pie sectors reflect the numbers of replicates reported for each genotype. The new genotype, D11 (n=1), is almost hidden in the number of H1 genotypes reported from China in 2011 (n=258) – La taille des secteurs traduit le nombre de réplications notifiées pour chaque génotype. Le nouveau génotype, D11 (n=1) est presque caché par le nombre de génotypes H1 notifiés en Chine en 2011 (n=258)

West Africa inset – Afrique de l’Ouest West Europe – Ouest de l’Europe

Genotypes – Génotypes

Incidence (per 100 000) – Incidence (pour 100 000)

No data reported – Aucune donnée notifiée

Data not available – Données non disponibles

Not applicable – Sans objetChart proportional to number of genotypes – Diagramme en secteurs proportionnels au nombre de génotypes

B2

B3

D11

D4

D8

D9

G3

H1

Kilometers – Kilomètres

Acknowledgement: WHO Measles LabNet. – Remerciements: LabNet OMS pour la rougeole.

The boundaries and names shown and the designations used on this map do not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of the World Health Organization concerning the legal status of any country, territory, city or area or of its authorities, or concerning the delimitation of its frontiers or boundaries. Dotted lines on maps represent approximate border lines for which there may not yet be full agreement. – Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de l’Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes repré-sentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l’objet d’un accord définitif. © WHO 2011. All rights reserved. – © OMS 2011. Tous droits réservés.

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Releve ePIdeMIologIque HebdoMAdAIRe, no 9, 2 MARS 2012 77

10 Yan Zhang et al. New measles virus genotype associated with outbreak, China: EID, Vol. 16, No. 6, 2010.

10 Yan Zhang et al. New measles virus genotype associated with outbreak, China: EID, Vol. 16, No. 6, 2010.

types not having been reported this century despite improved surveillance (B1, C1, D1, E, F and G1) and may be considered “inactive”. A further 5 genotypes have not been detected since 2006 (D2, D3, D10, G2 and H2), suggesting that they may be inactive, with the caveat that surveillance gaps still exist. Virtually all the re-cently identified cases of genotype A are from patients with recent vaccination, with the last putative wild-type A genotype virus reported for 2 sporadic cases in 2008. The updated naming convention now requires all vac-cine strains detected in recent vaccinees to be identified by the addition of VAC to the strain name. Laboratories are encouraged to use well validated wild-type strains or synthetic RNA as positive controls in place of vaccine strains to minimize the potential for contamination.

Updating of genotype reference strainsThe list of measles genotypes recognized by WHO and the reference strains for each genotype are shown in Table 1. The table has been revised from previous reports to include one new genotype, D11. Genotype D11 viruses were detected during an outbreak in Yunnan province in China close to the border with Myanmar.10 The 24 refer-ence strains are often divergent from the contemporary sequences in each genotype. However, these sequences still provide adequate representation of the genotype lineages and no other changes are required. In addition, these sequences can be used to assign a genotype to novel sequences with a high level of accuracy.

genotype diversityEvolutionary analysis of the 7691 N-450 sequences within MeaNS showed that the genotype structure de-fined in 2001 was replicated by phylogenetic lineages using this much larger dataset; however, the level of sequence diversity within and between genotypes high-lighted that the 2.5% diversity thresholds proposed in 2001 are no longer applicable.

The volume and variability of measles N-450 sequences that have been generated indicate that in a systematic classification strategy, new genotypes cannot be estab-lished simply on the basis of diversity thresholds.

establishing criteria for new genotypesThe current global efforts to eliminate measles coupled with the relatively comprehensive virus surveillance and sequencing strategy suggest that few new measles genotypes remain to be identified. Rather, most of the new sequence variants should fall within existing phy-logenetic lineages. Therefore, designation of a new measles genotype must be based upon phylogenetic analysis of the complete measles sequence dataset and meet all of the following criteria.

(1) Sequences must be obtained from at least N-450 and the entire protein coding region of the H gene.

(2) The new genotype must be based on sequences obtained from multiple cases and at least one viral isolate is available as a reference strain.

(3) The genotype designation must be epidemiologi-cally useful in that it can facilitate the identifica-tion of infection sources or transmission pathways or characterize endemic transmission in a region or country.

6 d’entre eux n’ont pas été notifiés depuis le début du siècle malgré une surveillance de meilleure qualité (B1, C1, D1, E, F et G1), on peut donc les considérer comme «inactifs». Cinq autres génotypes n’ont pas été détectés depuis 2006 (D2, D3, D10, G2 et H2), laissant ainsi penser qu’ils sont peut-être inactifs, à la réserve près qu’il existe peut-être encore des lacunes dans la surveillance. Pratiquement tous les cas récemment identifiés appartenant au génotype A concernent des patients ayant été récemment vacci-nés, le dernier virus présumé sauvage appartenant au génotype A ayant été signalé pour 2 cas sporadiques en 2008. La convention actualisée de dénomination exige désormais que toutes les souches vaccinales détectées chez des sujets récemment vaccinés soient répertoriées par l’adjonction de la mention VAC au nom de la souche. Les laboratoires sont encouragés à utiliser des souches de type sauvage ou de l’ARN de synthèse bien validés comme témoins positifs au lieu de souches vaccinales afin de réduire au minimum le potentiel de contamination.

mise à jour des souches de référence pour les génotypesLa liste des génotypes rougeoleux reconnus par l’OMS et les souches de référence de chaque génotype figurent dans le Tableau 1. Celui-ci constitue une révision des rapports précédents qui a permis d’inclure un nouveau génotype, le D11. Les virus présentant le génotype D11 ont été détectés au cours d’une flambée survenue dans la province du Yunnan en Chine, à proximité de la frontière avec le Myanmar.10 Les 24 souches de référence divergent souvent des séquences contemporaines observées dans chaque génotype. Toutefois, ces séquences représentent encore bien des lignées génotypiques et aucune autre modification n’est nécessaire. En outre, ces séquences peuvent être utilisées pour attribuer un génotype à de nouvelles séquences avec un haut degré d’exactitude.

diversité génotypiqueL’analyse de l’évolution des 7691 séquences du groupe N-450 présentes dans la MeaNS a montré que la structure du génotype définie en 2001 était répliquée par les lignées phylogénétiques au moyen de cette série de données bien plus importante; cependant, le degré de diversité des séquences au sein de chaque génotype et entre génotypes a attiré l’attention sur le fait que les seuils de diversité de 2,5% proposés en 2001 ne sont plus applicables.

Le volume et la variabilité des séquences rougeoleuses N-450 qui ont été obtenus indiquent que, dans le cadre d’une stratégie de classification systématique, les nouveaux génotypes ne peuvent être établis simplement sur la base des seuils de diversité.

établissement de critères pour les nouveaux génotypesLes efforts actuellement déployés dans le monde pour éliminer la rougeole couplés à la surveillance relativement exhaustive du virus et à la stratégie de séquençage laissent à penser qu’il reste peu de nouveaux génotypes rougeoleux à identifier et que la plupart des nouveaux variants des séquences s’inscriraient plutôt dans des lignées phylogénétiques existantes. Par conséquent, la désignation d’un nouveau génotype rougeoleux doit être basée sur une analyse phylogénétique de la série complète des séquences rougeoleuses et doit satisfaire à tous les critères qui suivent:

1) Il faut au minimum obtenir les séquences N-450 et celles de l’ensemble de la région du gène H codant pour la protéine.

2) Le nouveau génotype doit être basé sur des séquences obte-nues à partir de nombreux cas et l’on dispose d’au moins un isolement viral comme souche de référence.

3) La désignation du génotype doit être épidémiologiquement utile en ce sens qu’elle peut faciliter l’identification des sources d’infection ou des voies de transmission, ou permettre de caractériser la transmission endémique dans une région ou un pays.

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(4) Phylogenetic analyses must be performed using all of the available sequence data for N-450 and H such that the diversity within existing genotypes is captured, rather than phylogenies using refer-ence sequences only.

(5) The ancestral node of the putative genotype should fall within the range of genotype ancestral nodes defined by other genotypes within the same clade. The putative genotype must not form a cluster that has its ancestral node placed within sequences from an existing genotype.

(6) The branch defining the putative genotype must be supported by high bootstrap support (>90%). Tree topologies generated by both N-450 and H phylogenies should be broadly concordant.

All evidence for defining any putative new genotype should be shared with WHO prior to acceptance by Lab-Net.

describing variation within genotypesThe utility of defining a virus isolate as being of one genotype is diminished in situations where that specific genotype is genetically diverse and detected in large numbers within a large geographical region, over a long period of time such as for genotype D4 in Europe (2007–2011) and genotype B3 in Africa (2009–2011).

An obvious strategy for providing finer resolution within measles genotypes is to perform phylogenetic analysis of a genotype (such as D4) (Figure 1) and to classify the lineages within that genotype. This approach is often referred to as sub-genotyping. However, there are inherent systematic problems with

4) Les analyses phylogénétiques doivent être effectuées à l’aide de toutes les données disponibles sur les séquences N-450 et celles du gène H de façon à pouvoir capturer la diversité au sein des génotypes existants, plutôt qu’à l’aide de phylo-génies faisant appel aux seules séquences de référence.

5) Le nœud ancestral du génotype putatif doit s’inscrire dans l’éventail des nœuds génotypiques ancestraux définis par d’autres génotypes du même clade. Ce génotype putatif ne doit pas former un groupe dont le nœud ancestral s’inscrit dans des séquences d’un génotype existant.

6) La branche définissant le génotype putatif doit être étayée par des niveaux de confiance d’au moins 90% selon la méthode de rééchantillonnage ou « du bootstrap ». Les topo-logies d’arbres générées par les phylogénies de la N-450 et du gène H doivent être globalement concordantes.

Toutes les données permettant de définir un quelconque nouveau génotype putatif doivent être échangées avec l’OMS avant d’être acceptées par le LabNet.

description de la variation au sein des génotypesL’utilité qu’il y a à définir un isolement viral comme appartenant à un génotype est moindre dans les situations où ce génotype particulier montre une diversité génétique et est dépisté en grand nombre dans une vaste région géographique au cours d’une longue période, comme cela a été le cas pour le génotype D4 en Europe (2007-2011) et le génotype B3 en Afrique (2009-2011).

Une stratégie évidente pour obtenir une résolution plus fine au sein des génotypes rougeoleux consiste à effectuer l’analyse phylogénétique d’un génotype (par exemple le D4) (Figure 1) et à classer les lignées présentes au sein de ce génotype. Il est souvent fait référence à cette méthode sous le nom de sous-géno-typage. Cependant, il existe des problèmes systématiques inhé-

Table 1 measles genotype reference strainsTableau 1 Souches rougeoleuses de référence pour les génotypes

Genotype – Génotype

Last observed* – Dernière observation*

Reference strain – Souche de référence

GenBank H sp Genbank N

A 2008 MVi/Maryland.USA/0.54 U03669 U01987

B1a 1983 MVi/Yaounde.CMR/12.83 AF079552 U01998B2 2011 MVi/Libreville.GAB/0.84 L46753 U01994B3 2011 MVi/New York.USA/0.94 L46752 L46753

MVi/Ibadan.NGA/0.97/1 AJ239133 AJ232203C1a 1992 MVi/Tokyo.JPN/0.84 AY047365 AY043459C2 2007 MVi/Maryland.USA/0.77 M81898 M89921

MVi/Erlangen.DEU/0.90 Z80808 X84872D1a 1986 MVi/Bristol.GBR/0.74 Z80805 D01005D2 2005 MVi/Johannesburg.ZAF/0.88/1 AF085498 U64582D3 2004 MVi/Illinois.USA/0.89/1 M81895 U01977D4 2011 MVi/Montreal.CAN/0.89 AF079554 U01976D5 2010 MVi/Palau/0.93 L46757 L46758

MVi/Bangkok.THA/0.93/1 AF009575 AF07955D6 2007 MVi/New Jersey.USA/0.94/1 L46749 L46750D7 2007 MVi/Victoria.AUS/16.85 AF247202 AF243450

MVi/Illinois.USA/50.99 AY043461 AY037020D8 2011 MVi/Manchester.GBR/30.94 U29285 AF280803D9 2011 MVi/Victoria.AUS/12.99 AY127853 AF481485D10 2005 MVi/Kampala.UGA/51.01/1 AY923213 AY923185D11 2011 MVi/Menglian.Yunnan.CHN/47.09 GU440576 GU440571Ea 1987 MVi/Goettingen.DEU/0.71 Z80797 X84879Fa 1994 MVs/Madrid.ESP/0.94 (SSPE) Z80830 X84865G1a 1983 MVi/Berkeley.USA/0.83 AF079553 U01974G2 2004 MVi/Amsterdam.NLD/49.97 AF171231 AF171232G3 2011 MVi/Gresik.IDN/17.02 AY184218 AY184217H1 2011 MVi/Hunan.CHN/0.93/7 AF045201 AF045212H2 2003 MVi/Beijing.CHN/0.94/1 AF045203 AF045217

* Excluding vaccine derived strains, and cases derived from patients with SSPE. – À l’exclusion des souches dérivées de virus vaccins et des cas provenant de patients présentant une SSPE.a Considered to be inactive. – Considéré comme inactif.

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the use of this approach for measles viruses. A sub-genotyping strategy will result in identification and naming of clusters that have epidemiological relevance for a very limited time period, resulting in an unneces-sarily complex nomenclature requiring continual up-dating. The number of reference sequences required to represent all sub-genotypes mean that it will be difficult for laboratories to accurately use a sub-genotype des-ignation for routine virological surveillance.

Naming of sequence variants for tracking purposesSince sub-genotyping of measles virus is not metho-dologically viable, direct comparison of sequence data will be needed to recognize transmission pathways that are within a single genotype and have spread widely over time and geographically. The recent outbreaks of D4 and B3 genotypes have shown that sequence identity within the N-450 region of the genome provides a use-ful mechanism for tracing the spread of measles virus. The N-450 sequence found in MVs/Enfield.GBR/14.07 was first detected in the United Kingdom in 2007 and identical sequences were found in multiple European countries for the next 4 years. Designating this sequence as a “sequence variant” has enabled the transmission of this strain to be monitored following its introduction into Europe. Viruses with slightly variant N-450 se-quences (1–2 nucleotide differences) compared with the “MVs/Enfield.GBR/14.07-variant” have also seeded continuous transmission events throughout Europe and representative sequences from these viruses should be designated as separate sequence variants. Linking strains to defined variants based on N-450 sequence identity provides an accessible and convenient nomen-clature that reflects currently circulating viruses while still utilizing the broader genotype designation.

For a variant-based nomenclature to function effectively there needs to be a mechanism to define se-quence variants by identifying a representative viral sequence within the MeaNS database. Sequence submit-ters can compare the sequences that they generate with the pre-existing defined variants. The use of a single database is critical for designating lineages to avoid

rents à l’utilisation de cette méthode pour les virus rougeoleux. Une stratégie de sous-génotypage entraînera l’identification et la dénomination de groupes présentant un intérêt épidémiologique pendant une période très limitée, engendrant une nomenclature inutilement complexe nécessitant une mise à jour permanente. Le nombre de séquences de référence nécessaires pour représen-ter l’ensemble des sous-génotypes signifie qu’il sera difficile pour les laboratoires d’utiliser une dénomination de sous-génotype pour la surveillance virologique systématique.

Dénomination des variants de séquences à des fins de suiviComme le sous-génotypage du virus rougeoleux n’est pas applicable sur le plan méthodologique, la comparaison directe des données des séquences sera nécessaire pour reconnaître les voies de transmission propres à un génotype donné et qui se sont largement répandues géographiquement et au cours du temps. Les flambées récentes dues aux génotypes D4 et B3 ont montré que l’identité de la séquence au sein de la région N-450 du génome offre un mécanisme utile pour suivre la propagation du virus rougeoleux. La séquence N 450 trouvée dans la MVs/Enfield.GBR/14.07 a été dépistée pour la première fois au Royaume-Uni en 2007 et des séquences identiques ont été retrouvées dans de nombreux pays européens au cours des 4 années qui ont suivi. En désignant cette séquence comme un «variant de séquence», il a été possible de suivre la transmission de cette souche après son introduction en Europe. Les virus qui possèdent des séquences N-450 légèrement variantes (diffé-rences 1-2 nucléotides) par comparaison avec le variant «MVs/Enfield.GBR/14.07» ont également donné naissance à des événe-ments de transmission continue dans toute l’Europe, et les séquences représentatives de ces virus doivent être désignées comme étant des variants de séquences séparés. Le fait de relier les souches à des variants déterminés en se basant sur l’identité de séquences N-450 fournit une nomenclature accessible et commode qui est le reflet des virus actuellement en circulation tout en conservant la dénomination génotypique plus large.

Pour qu’une nomenclature basée sur les variants fonctionne efficacement, il faut qu’il y ait un mécanisme pour définir les variants des séquences grâce à l’identification d’une séquence virale représentative dans la base de données MeaNS. Ceux qui soumettent des séquences peuvent comparer les séquences qu’ils obtiennent avec les variants préexistants déterminés. Il est essentiel de n’utiliser qu’une seule base de données pour

Figure 1 Neighbour-joining phylogeny of 852 unique clade d sequences from meaNSFigure 1 méthode de Neighbour-joining: constitution de l’arbre phylogénétique reliant 852 séquences uniques appartenant au clade D et figurant dans la base de données MeaNS

The tree shows a high degree of lineage diversification within multiple measles genotypes. Inactive genotypes are indicated with a. A portion of the D4 genotype lineage is shown in grea-ter detail, with distinct sequences relating to the European outbreak of D4 highlighted on the tree. While it would be epidemiologically useful to sub-categorize genotype D4 so that this cluster could be identified by name, the dense nature of the phylogeny suggests that it would be impossible to implement this in a systematic way. – L’arbre phylogénétique montre un haut degré de diversification des lignées au sein des nombreux génotypes de la rougeole. Les génotypes inactifs sont indiqués par a. Une portion de la lignée du génotype D4 est montrée plus en détail, les séquences distinctes en rapport avec la flambée européenne de D4 étant indiquées sur l’arbre. S’il serait épidémiologiquement utile d’établir des sous-catégories du génotype D4 de façon à ce que ce groupe puisse être identifié par un nom, la densité des liens phylogénétiques laisse à penser qu’il serait impossible de le faire de façon systématique.

Europe2007-2011

Partial D4 lineage – Lignée D4 partielle

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duplication of variant names. It is important to consider that genotype designations will remain the same, but that a variant-based nomenclature will be dynamic in nature. Variant designations will enable LabNet to use a precise common nomenclature to monitor transmis-sion of measles viruses from recent outbreaks and cases. Variant designations will be preserved historically but once a strain is no longer circulating its significance will diminish. As with new genotypes, all evidence for defining a variant name should be shared with WHO prior to its acceptance by LabNet and identification within MeaNS. All defined lineages will be updated monthly in the MeaNS database.

Summary of major recommendations from this report1. The WHO measles genotype database and MeaNS

play a critical role in virological surveillance for measles by allowing almost real time tracking of viral strains at the global level.

2. Timely submission of genotype and sequence information to the WHO measles and MeaNS da-tabases is now required of all laboratories in Lab-Net. Laboratories should carefully review the criteria for generating a standard WHO name because this information is used to link the global databases.

3. New reference sequences apart from D11 are not required at this time and use of the existing refer-ence strains will produce a valid genotype assign-ment.

4. A sub-genotyping system for measles will not be useful. Instead unique sequences that have shown widespread transmission over time will be desig-nated as a sequence variant or matched to an exist-ing sequence variant by MeaNS.

ConclusionsAs several WHO Regions move towards measles elimination goals, adequate virological surveillance will become an es-sential component of the surveillance systems that will be needed to verify that the elimination targets have been reached. Molecular surveillance in many countries, particu-larly in the European Region, has shown that the endemic genotype or genotypes can change relatively quickly. There-fore, constant monitoring of cases and outbreaks is neces-sary and the timely sharing of data is critical.

The laboratory methods to perform genetic analysis of wild-type measles strains are firmly established in Lab-Net. The challenges for LabNet will be to continue to expand virological surveillance activities especially in those countries where virological surveillance is not adequate. LabNet laboratories are now actively develop-ing quality control and quality assurance protocols for the molecular techniques so that this part of laboratory surveillance will be held to the same high standards that are currently in place for serological testing. It may become necessary to extend the sequencing window for molecular epidemiology of measles virus beyond the recommended N-450 in regions where strains with limited genetic diversity are circulating. The laborato-ries in LabNet are currently evaluating the utility of sequencing additional regions of the genome and a similar database is in development to enable tracking of rubella sequences.

désigner les lignées afin d’éviter la duplication des noms de variants. Il est important de considérer que les dénominations des génotypes resteront les mêmes, mais qu’une nomenclature basée sur les variants sera par nature dynamique. Les noms des variants permettront au LabNet d’utiliser une nomenclature commune précise pour suivre la transmission des virus rougeo-leux à partir des flambées et cas récents. Ces noms de variants seront conservés historiquement mais, une fois qu’une souche ne circulera plus, leur importance diminuera. Comme pour les nouveaux génotypes, toutes les données permettant de définir un nom de variant doivent être échangées avec l’OMS avant d’être acceptées par le LabNet et répertoriées dans la base de données MeaNS. Toutes les lignées définies seront mises à jour mensuellement dans la base MeaNS.

résumé des principales recommandations de ce rapport

1. La base de données génotypiques pour la rougeole de l’OMS et la MeaNS jouent un rôle essentiel dans la surveillance virologique de la rougeole en permettant de suivre presque en temps réel les souches virales à l’échelle mondiale.

2. Il est maintenant demandé à tous les laboratoires du LabNet de communiquer en temps utile à la base de données de l’OMS sur la rougeole et à la MeaNS les informations relatives aux génotypes et aux séquences. Ces laboratoires doivent examiner soigneusement les critères régissant la création d’une dénomination standard OMS parce que ce type d’infor-mation est utilisé pour relier les bases de données mondiales.

3. De nouvelles séquences de référence, autres que celles du D11, ne sont pas nécessaires pour le moment et l’utilisation des souches de référence existantes permettra l’attribution d’un génotype valide.

4. Un système de sous-génotypage ne sera pas utile pour la rougeole. On désignera plutôt des séquences uniques ayant montré une transmission généralisée au cours du temps en tant que variant de séquence, ou on établira leur correspon-dance avec un variant de séquence existant au moyen de la base de données MeaNS.

ConclusionsComme plusieurs régions se rapprochent des objectifs d’élimi-nation de la rougeole, une surveillance virologique appropriée va devenir un élément essentiel des systèmes de surveillance, nécessaire pour vérifier que les cibles de l’élimination ont bien été atteintes. Dans de nombreux pays et dans la Région euro-péenne en particulier, la surveillance moléculaire a montré que le ou les génotypes peuvent évoluer relativement rapidement. C’est pourquoi il est nécessaire d’assurer un suivi constant des cas et des flambées et essentiel d’échanger les données en temps voulu.

Les méthodes de laboratoire permettant d’effectuer l’analyse génétique des souches de virus rougeoleux de type sauvage sont solidement établies dans le LabNet. Les difficultés que va rencon-trer ce dernier seront liées à la poursuite de l’extension des acti-vités de surveillance virologique, surtout dans les pays où cette dernière n’est pas suffisante. Les laboratoires du LabNet élaborent désormais activement des protocoles de contrôle qualité et d’as-surance qualité pour les techniques moléculaires, de façon que cette partie de la surveillance au laboratoire soit maintenue au même niveau de qualité que celui actuellement atteint pour les tests sérologiques. Dans les régions où les souches qui circulent ont une diversité génétique limitée, il peut devenir nécessaire pour les besoins de l’épidémiologie moléculaire du virus rougeo-leux d’élargir la fenêtre de séquençage au-delà de la N-450 recom-mandée. Les laboratoires de LabNet évaluent actuellement l’uti-lité du séquençage de régions supplémentaires du génome et une base de données comparable est en cours d’élaboration pour permettre le suivi des séquences rubéoleuses.


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