Iran 2Exposition Bosch à Madrid 3Colombie 4Argentine 5Guatemala 6Etats-Unis 7Tour du Monde 8Afrique australe 9Ethiopie 10Japon 12Laos 13Cambodge 14Vietnam 15Birmanie 16Chine, Tibet 17Rajasthan 20Oman 21Israël 22Russie 23Balkans 24Escapades artistiques 26Italie 30Voyages de Toussaint 32
SommaireChers amis,
Les grands voyages de rêve se préparent tôt, c’est pourquoi nous vous présentons déjà cinq voyages exceptionnels entre lesquels vous pourrez choisir pour les réaliser début 2017.Nous vous invitons à explorer l’incroyable richesse de l’Argentine, de la Colombie ou du Guatemala, à assister aux célébrations des fêtes de Timkat en Ethiopie ou à vous laisser tenter par un voyage inoubliable et confortable dans les quatre pays qui composent l’Afrique australe : Namibie, Afrique du sud, Botswana et Zimbabwe.L’Iran occupe toujours avec éclat le devant de la scène et, si vous n’avez pas encore voyagé avec nous de Persépolis à Ispahan, de nombreuses dates de départ ont été ajoutées cet automne. Vous pouvez bien sûr tourner vos regards vers l’Europe : entre le lac de Côme et Oplontis, tout le génie de l’Italie vous attend à la douce saison qui va de septembre à fin octobre. Venez avec nous redécouvrir Piero della Francesca ou suivez Pascal Bonafoux dans l’une de ses nouvelles Flâneries à Venise, Parme, Turin ou Rome.Et bien sur n’oubliez pas l’exposition de l’année consacrée à Jérôme Bosch à Madrid !
Bonne lecture et bon voyageChristian Marquant, Jean-Pierre Respaut
Pour fêter cet événement exceptionnel nous vous offrons un Chronoguide spécial de plus de 100 pages avec des reproductions en couleurs et une présentation détaillée de chaque tableau. ES 100 - Madrid et Tolède - de 995 € à 1 315 € - voir page 3
ENCORE DES PLACES DISPONIBLES
Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82
Sept mille ans d’HistoireDès la plus haute Antiquité, Suse rivalise avec les plus brillantes civilisations mésopotamiennes, mais c’est l’arri-vée des Indo-Européens, au cours du IIe millénaire avant notre ère, qui lui donne son identité. Zoroastre élabore, sur le fond du mazdéisme, une religion de haute spiritua-lité. Viennent alors les grandes dynasties qui vont porter cette terre au pinacle de l’Histoire. Les Achéménides – Cyrus, Darius, Xerxès – donnent aux Perses un immense empire, magnifi é à Persépolis, dont l’héritage, après être passé entre les mains d’Alexandre le Grand, est repris par les Parthes avant de culminer sous la domination des Sassanides. Et que dire de l’immense apport persan à la culture islamique, si ce n’est de citer le nom d’Avicenne, de songer au raffi nement qui s’empare des rudes mon-gols Il-Khanides au contact des jardins paradisiaques, ou d’admirer les splendides réalisations architecturales dont Shah Abbas dote sa ville d’Ispahan ?
Un grand périple passionnantL’Iran a préservé un patrimoine unique dans sa richesse et sa diversité. Impossible ici d’en donner autre chose qu’un aperçu apéritif ! L’énumération des étapes majeures de notre “Grand circuit en Iran” de 15 jours suffi t à faire rêver et surtout à juger de la multiplicité des facettes du pays que nous vous invitons à découvrir en toute saison car nous vous offrons des dizaines de date de départ tout au long de l’année. Après l’introduction passionnante que constitue la visite du musée archéologique de Téhéran, la première partie du voyage traverse l’ouest du pays vers les grands sites de l’Iran médiéval, comme Soltanieh. Puis, sur les pas des Mèdes, de Darius, de Cyrus et de Xerxès vous arriverez à Suse et poursuivrez jusqu’à
Chiraz, célèbre pour ses mausolées mais surtout pour être la porte d’accès à Pasargades et Persépolis, immense poème de pierre édifi é à la gloire des souverains aché-ménides. A Yazd, étape fameuse de la Route de la soie, vous décou-vrirez l’immémoriale tradition zoroastrienne qui survit dans le célèbre Temple du feu toujours en activité. Trois nuits à Ispahan vous permettront d’apprécier à loisir les innombrables merveilles, palais, coupoles et jardins de paradis, de la ville dont l’histoire se confond avec celle du pays tout entier. Son ombilic, le Meidân-e-Châh ou place royale, paré de tous côtés de mosquées et medersa aux vastes iwan, est un tourbillon de formes et de couleurs chatoyantes sous le soleil.
Les essentiels de l’IranNous proposons aussi deux circuits à la durée réduite qui sont notamment adaptés aux vacances scolaires :- “Trésors d’Iran” en 8 jours avec les visites de Chiraz, Persépolis, Ispahan et Téhéran
- “De la Perse à l’Iran” en 11 jours qui reprend ces étapes essentielles et ajoute la visite de Yazd ainsi qu’une journée supplémentaire pour profi ter de Chiraz et de ses environs.
Les conditions du voyageLa manne pétrolière a permis à l’Iran de maintenir, même au sein des années diffi ciles, une infrastructure routière et hôtelière de bonne qualité, tout en pratiquant des prix très attractifs pour les bourses occidentales. Aujourd’hui, bien décidés à jouer l’ouverture vis-à-vis des voyageurs occidentaux, les Iraniens mettent les bouchées doubles pour soigner leurs hôtes. Pour les voyageurs de Clio, avides de découverte culturelle mais tout autant attentifs à un bon niveau de confort, le séjour en Iran est une oppor-tunité de découverte exceptionnelle avec, en prime, des traditions artisanales de haute qualité et le sourire d’un peuple hospitalier. Il y a trois siècles, Montesquieu nous posait la question : “Comment peut-on être persan ?” Clio vous invite à aller chercher la réponse sur place...
Sept mille ans d’HistoireDès la plus haute Antiquité, Suse rivalise avec les plus brillantes civilisations mésopotamiennes, mais c’est l’arri-vée des Indo-Européens, au cours du IInotre ère, qui lui donne son identité. Zoroastre élabore, sur le fond du mazdéisme, une religion de haute spiritua-lité. Viennent alors les grandes dynasties qui vont porter cette terre au pinacle de l’Histoire. Les Achéménides – Cyrus, Darius, Xerxès – donnent aux Perses un immense empire, magnifi é à Persépolis, dont l’héritage, après être passé entre les mains d’Alexandre le Grand, est repris par les Parthes avant de culminer sous la domination des Sassanides. Et que dire de l’immense apport persan à la culture islamique, si ce n’est de citer le nom d’Avicenne, de songer au raffi nement qui s’empare des rudes mon-gols Il-Khanides au contact des jardins paradisiaques, ou d’admirer les splendides réalisations architecturales dont Shah Abbas dote sa ville d’Ispahan ?
Un grand périple passionnantL’Iran a préservé un patrimoine unique dans sa richesse et sa diversité. Impossible ici d’en donner autre chose qu’un aperçu apéritif ! L’énumération des étapes majeures de notre “Grand circuit en Iran” de 15 jours suffi t à faire rêver et surtout à juger de la multiplicité des facettes du pays que nous vous invitons à découvrir en toute saison car nous vous offrons des dizaines de date de départ tout au long de l’année. Après l’introduction passionnante que constitue la visite du musée archéologique de Téhéran, la première partie du voyage traverse l’ouest du pays vers les grands sites de l’Iran médiéval, comme Soltanieh. Puis, sur les pas des Mèdes, de Darius, de Cyrus et de Xerxès vous arriverez à Suse et poursuivrez jusqu’à
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L’évolution positive de l’image internationale de l’Iran a favorisé depuis les deux dernières années l’intérêt des amateurs de voyageurs culturels pour ce pays au patrimoine historique et artistique sans
égal. Rappelons que cela fait près de vingt ans sans interruption que les voyageurs de Clio découvrent l’Iran en toute sérénité car il n’est que de se rendre dans le pays pour constater combien les Iraniens sont avides de contacts avec l’étranger et capables d’offrir une rare hospitalité. Forts de cette irremplaçable expérience, nous vous invitons à les rejoindre pour découvrir, sous la houlette attentive et érudite des conférenciers Clio, le passé, le présent et, peut-être, l’avenir d’un des pays à tous points de vue les plus riches de la planète.
MerCaspienne
Kermanshah
Ispahan Ahvaz
Chiraz
Hamadan
SoltaniehTéhéran
Suse
Persepolis
Yazd
Firuzabad
Bishapur
Pasargades
Arabie Séoudite
Koweit
Irak
Golfepersique
IranDe la Perse à l’Iran Téhéran, Yazd, Chriraz, Persépolis, Pasargadès, Ispahan IR 40 - 11 jours • à partir de 2 650 €Juillet : 15 • Août : 21 Septembre : 12, 16, 23, 27 et 28Octobre : 12, 20 et 21 Novembre : 9 et 16 • Décembre : 22
Grand circuit en Iran Téhéran, Suse, Bishapour, Ispahan, Yazd, Chiraz, Persépolis, PasargadèsIR 31 - 15 jours • prix entre 3 070 € et 3 395 €Août : 5 • Septembre : 17, 20, 23 et 27 Octobre : 14 et 18 • Novembre : 4 et 9 • Décembre : 19
Trésors d’IranTéhéran, Chiraz, Persépolis, Ispahan IR 30 - 8 jours • de 2 180 € à 2 595 €Août : 20 • Septembre : 24 Octobre : 22 • Décembre : 26
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LE RETABLE FERMÉ : LE COLPORTEURCe panneau constitue l’un des trésors du musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam. A l’origine il constituait les revers des volets gauche et droit qui s’ouvraient dans l’axe du cercle. Ils ont été sciés dans l’épaisseur pour les désoli-dariser de l’autre face du volet. Durant les jours ordinaires, sans fête liturgique particulière, c’est donc cette image que proposait le retable au regard des fi dèles : un colporteur ou un vagabond ? L’originalité de Bosch est ici dans le choix de mettre en vedette un homme du peuple, à cette échelle, dans ce rôle, et avec une aussi grande qualité picturale. Dans une harmonie de gris et de bruns raffi nés se détache sur l’horizon le portrait soigné d’un homme émacié, au regard inquiet, aux cheveux blancs. L’interprétation du tableau comme le Retour du Fils prodigue quittant l’auberge où il gardait les pourceaux avant de retourner chez son père est maintenant écartée par les spécialistes. Le sens le plus communément admis est celui du voyageur sur le chemin de vie, c’est à dire la destinée de l’homme confronté à ses choix.
LE VOLET GAUCHE : LUXURE, MUSIQUE ET GOURMANDISECe volet comprend deux fragments : La Nef des fous du Musée du Louvre et L’Allégorie de la débauche de la Yale University Art Gallery de New Haven. Ces illustrations de la luxure et de la gourmandise, toujours associées à la musique, sont un des thèmes majeurs de l’œuvre de Bosch qui fait ici référence explicitement à La Nef des fous du Strasbourgeois Sébastien Brant, publié en 1494. Ce texte satyrique eut un immense succès tout comme L’Eloge de la Folie d’Erasme (publié en 1511) qui dénonçait surtout, au-delà du péché, l’incohérence des actions humaines. La mise en scène est, comme toujours chez Jérôme Bosch, extrêmement dynamique, ici dans une veine de comique populaire faisant allusion aux fêtes villageoises.
LE VOLET DROIT : LA MORT DE L’AVARECe panneau est actuellement à la National Gallery of Art de Washington. Le thème de l’ensemble du retable était sans doute les péchés capitaux et le dernier que Bosch a illustré est l’avarice ou, plutôt, comme il le fait souvent pour traiter ce thème, l’amour de l’argent.Cinq “tableaux” qui ne seront plus réunis de sitôt : une raison supplémentaire de se rendre à Madrid pour visiter l’exposition du cinquième centenaire.
Trois jours à Madrid• L’exposition Jérôme Bosch• Le musée du Prado • La collection Thyssen• Les fresques de Goya à San Antonio de la Florida• L’exposition Caravage et les peintres
du Nord à la fondation Thyssen-Bornemisza• Le centre d’art Reina Sofi a • Le Palais royal
Un jour à Tolède• La maison-musée du Greco et l’église Santo Tome• La cathédrale • Le monastère San Juan de los Reyes
Départs • Juillet : 14 • Août : 18, 19, 21, 23, 24, 25 et 30 • Septembre : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10
ES 100 - 4 jours • de 995 € à 1 315 €Le prix comprend• Le vol Paris-Madrid sur Air France • 3 nuits à Madrid dans un hôtel central 4* • 3 repas • L’excursion à Tolède et les transferts en autocar privé • Les entrées pour les visites • L’accompagnement par un conférencier Clio
EXPOSITION JÉRÔME BOSCH AU PRADOLe TriPTyQUe dU coLPorTeUr PoUr La PremiÈre Fois rÉUni
L’exposition du cinquième centenaire de Jérôme Bosch (1450-1516), rend hommage à un artiste qui connut, dès son époque, un succès exceptionnel, mais dont il ne nous reste qu’une vingtaine de panneaux peints et autant de dessins. A l’origine destinées au culte ou à la dévotion personnelle, elle fi rent bientôt l’objet d’une admiration purement esthétique et les collectionneurs, cédant à ce que Daniel Arasse appelait “le plaisir coupable du dépeçage” n’hésitèrent pas à séparer, scier et recadrer les morceaux des retables pour en faire des “tableaux”. Ce fut notamment le cas du “Triptyque du colporteur” un chef-d’œuvre dont nous ne connaissons ni l’origine ni la destination initiale mais dont 4 musées prestigieux possèdent aujourd’hui un élément. Le panneaux centrale est perdu, mais ces “morceaux”, réunis pour la première fois depuis des siècles, nous donnent une idée de ce que devait-être le retable initial. A ne pas manquer !
Pourquoi voyager en Colombie avec Clio
P armi les plus anciennes démocraties d’Amérique du Sud, la Colombie a retrouvé depuis quelques années une paix et une stabilité politique qui lui permettent de développer les atouts économiques dont elle dispose. Engagée dans la protection et
la mise en valeur d’un patrimoine naturel et historique exceptionnel, elle accueille désormais à bras ouverts et en toute sécurité ceux qui ont la chance de pouvoir visiter le pays. C’est pourquoi Clio vous invite sans tarder à découvrir ce riche territoire, ses sites archéologiques uniques au monde, ses cultures et ses monuments, des sommets enneigés de la cordillère andine aux eaux turquoise de la mer des Caraïbes.
Une histoire d’or et de café La Colombie, ainsi nommée en l’honneur de Christophe Colomb qui y aborda en 1502, était alors le domaine des Indiens Chibchas, agriculteurs sédentaires, mais aussi excellents orfèvres... Il n’en fallait pas plus pour attiser la convoitise des conquistadors qui fondèrent plusieurs établissements sur les côtes et, sur le plateau, la ville de Bogota. De nombreuses révoltes des Indiens et des Créoles contre la mainmise exercée par l’Espagne marquèrent le XVIIIe siècle et, lorsqu’en 1819, le grand libérateur de l’Amérique du Sud, Simon Boli-var, fi t pénétrer ses troupes en Nouvelle Gre-nade, il put compter sur l’appui d’une large partie de la population. En 1858, le pays opta pour un modèle fédéral. De soubresauts en périodes d’accalmie, la Colombie a connu un spectaculaire redressement depuis l’an 2000. Le président Uribe a réussi le tour de force d’assurer la sécurité intérieure et de rétablir la croissance économique. Celle-ci repose en partie, comme depuis longtemps, sur l’exploita-tion du café dont la Colombie est le deuxième producteur mondial (10 %). Si vous êtes ama-teur de cette boisson, votre voyage sera un enchantement car vous pourrez goûter aux différents arômes, servis à tous les coins de rues par des vendeurs ambulants.
Quatre ensembles culturels majeurs La Colombie a la réputation justifi ée d’être, sur le plan culturel, le plus riche des pays d’Amé-rique du Sud. La visite du fameux musée de l’Or de Bogota sera un grand moment de votre voyage, quand vous découvrirez l’incroyable richesse de ses collections, fruit du savoir-faire des orfèvres précolombiens. Mais les multiples centres d’intérêt sont répartis sur tout le ter-ritoire, et pour vous permettre d’en apprécier
l’essentiel, nous avons conçu ce circuit autour de quatre zones géographiques bien délimitées. Première boucle, depuis la capitale à travers le pays Boyaca, centré sur les villes coloniales de Tunja et, surtout, de Villa de Leyva. Sa vaste plaza mayor est un enchantement pour les yeux, avec ses maisons basses blanchies à la chaux et la rutilance de ses monastères baroques. Deuxième étape en pays Huila, placée, celle-ci, sous le signe de l’archéologie. La civilisation de Tierradentro, développée dans une sorte de bout-du-monde isolé sur les premières pentes de la cordillère, a laissé d’étranges tombes cir-culaires remontant au VIe siècle av. J.-C. Très vastes, creusées à dix mètres sous terre, elles sont encore ornées de fresques émouvantes. La civilisation de San Agustin est sans doute la plus prestigieuse qui ait vu le jour en terre colombienne. Une des plus mystérieuses aussi, avec sa statuaire en pierre, riche de centaines de spécimens. Les plus grandes, atteignant six mètres de hauteur et pesant cinq tonnes, ne laissent pas d’impressionner. Elles ont présidé au culte des morts de cette culture pendant près de deux millénaires, de 600 av. J.-C. à 1200 après, et se retrouvent sur différents sites étendus sur plusieurs dizaines d’hectares. Deux jours ne seront pas de trop pour vous imprégner de ces étonnantes merveilles. Changement radical de décor à la sortie du vol Neiva-Carthagène. Cité la plus puissante de la “Nouvelle Grenade” espagnole, Carthagène des Indes – pour lui donner son nom com-plet – est un véritable enchantement. Imaginez une presqu’île entourée de remparts, renforcés à intervalle régulier de puissants bastions qui sont autant de chefs-d’œuvre de l’architecture militaire. De toute part, la ville est battue par les fl ots turquoise de la mer des Caraïbes, ouverte vers le chapelet des îles qui mènent,
plus au nord, aux Antilles françaises et à Cuba. La lumière pare la “Perle des Caraïbes” d’un éclat qui rappelle fortement les villes anda-louses. Façades aux grilles ouvragées, patios intimes baignés d’une végétation tropicale, églises détachant leurs coupoles ovoïdes sur un ciel souvent d’azur : tout ici relève du plus beau baroque édifi é dans un cadre idyllique.
La Colombie, il faut s’en souvenir, est le pays où les aventuriers qui la découvrirent au XVIe siècle se mirent quête de l’Eldorado, la contrée du “seigneur doré”, celui dont on a retrouvé la trace sur les rives du lac de Guatavita. Une raison supplémentaire de mettre ses pas dans ceux des conquistadors...
Conditions de votre voyage En constant développement, surtout depuis que le pays s’ouvre à nouveau largement au tou-risme, les infrastructures de la Colombie sont dans l’ensemble d’une excellente qualité. Le réseau routier entre les grandes villes est bien entretenu. Tout au plus, certains tronçons vers des sites majeurs seront-ils effectués sur des routes plus étroites et sinueuses, ralentissant les moyennes des autocars. Ceux-ci sont, eux aussi, tout proche des standards occidentaux. Les hôtels où vous descendrez sont, dans les grandes villes, semblables aux hôtels interna-tionaux classiques. Pour certaines étapes, dans des villes coloniales de charme ou près de sites plus isolés, nous avons fait le choix d’hôtels à l’architecture plus typique, parfois de style “lodge”, dont l’équipement peut être un peu plus sommaire mais l’agrément renforcé. Ainsi, le rythme de votre voyage restera-t-il raison-nable, d’autant plus que votre conférencier, outre l’apport inestimable de sa culture et de son érudition, saura, lors des journées les plus longues, ménager des pauses judicieuses.
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LES POINTS FORTS
La révélation d’un pays et d’un patrimoine culturel exceptionnels Le musée de l’or de Bogota Les paysages étonnants du Boyaca Les patios “andalous” et les couvents de Villa de Leyva Le Parc archéologique de Tierradentro Le site archéologique de San Agustin Carthagène Le Chronoguide Colombie
Colombie. L’EldoradoCOL 31 - 16 jours • à partir de 4 225 €
Du 26 janvier au 10 février 2017 avec Maud Girault
Du 18 février au 5 mars 2017avec Richard Marin
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L'argenTine
ARG 31 - 18 jours GranDs voYaGeurs
Un voyage qui associe nature et culture, à la découverte d'impressionnants paysages naturels, des latitudes tropi-cales aux étendues glacées de la Terre de Feu. Dans les contreforts des Andes, les vertigineuses quebradas rivalisent de beauté avec les spectaculaires chutes d'Iguaçu, sur la frontière brésilienne, et dans le grand Sud avec les gla-ciers proches d'Ushuaia et les rives sauvages du détroit de Magellan. Les populations précolombiennes ont laissé leur empreinte dans la région de Salta, aux marches méridio-nales du puissant Empire inca et les petites cités coloniales rappellent la conquête espagnole, illustrée aussi par les fameuses Missions jésuites de Posadas et du Paraguay.
J 1 : PARIS - BUENOS AIRES • Vol pour Buenos Aires. Nuit en vol.
J 2 : BUENOS AIRES • Arrivée le matin à Buenos Aires et temps de repos. Déjeuner inclus. Buenos Aires est une ville aux facettes multiples, pleine de charme, alternant parcs et jardins, quartiers aux maisons basses, grattes ciels... terrasses de cafés. Nous visiterons la Plaza de Mayo, cœur de la ville depuis 1580. Nous visiterons ensuite le quartier de San Telmo qui est le plus ancien de la ville et a gardé tout son charme colonial. Dîner libre. Nuit à Buenos Aires.
J 3 : BUENOS AIRES - SALTA • Vol vers Salta. La région de Salta était, à la fin du premier millénaire, le domaine des Indiens Calchaqui et fut un temps rattachée à l’orbite de l’Empire inca. Dès notre arrivée nous gagnerons la petite ville de Campo Quijano pour le déjeuner libre. Nous ferons une promenade qui nous mènera au point de départ du train des Nuages qui fait de la ville la véritable porte des Andes. Retour à Salta en fin d’après-midi. Dîner inclus et nuit à Salta.
J 4 : TILCARA - HUMAHUACA (540 KM) • Purmamarca est célèbre pour sa "colline aux Sept Couleurs" . Franchissant le tropique du Capricorne, nous continuerons vers le site de Tilcara, bel exemple de ces cités fortifiées que les Incas élevaient aux marges de leur empire. Nous arriverons enfin au village andin de Humahuaca qui a préservé son aspect traditionnel. Déjeuner inclus. Dîner libre. Nuit à Salta.
J 5 : QUILMES (200 KM) • Nous pénétrerons dans un massif de grès et de schiste appartenant aux contreforts andins, où le rio de las Conchas s’est frayé un chemin en sculptant les paysages grandioses de la Quebrada de las Conchas. Déjeuner inclus. Cafayate est au centre d’une région où sont cultivées les vignes les plus presti-gieuses de l’Argentine. Nous découvrirons le site des Indiens Quilmès qui, après avoir longtemps repoussé la menace des Incas, résistèrent durant plus d’un siècle aux tentatives de conquête des Espagnols. Dîner inclus. Nuit à Cafayate.
J 6 : CACHI (240 KM) • A travers des pay-sages somptueux, nous suivrons le cours du rio Calchaqui. Nous découvrirons les curieuses formations géologiques de la Quebrada des Las Flechas, puis le petit pueblo colonial de Cachi, à 2 300 mètres d’altitude. Déjeuner inclus. Sur le chemin vers Salta, nous traverserons le Parc national de Los Cardones où se multiplient d’incroyables cactus candélabre. Dîner libre. Nuit à Salta.
Buenos Aires, Ushuaia, Iguaçu et les missions jésuites du Paraguay
J 7 : SALTA - IGUAÇU • A Salta, nous monterons au sommet de la colline San Bernardo d’où nous découvrirons un vaste panorama sur la plaine et la ville. Nous évoquerons la civilisation des Incas au cours de la visite du musée d’Archéologie de haute montagne, puis nous visiterons la cathédrale et l’exubérante église Saint-François. Déjeuner libre. Transfert à l’aéroport et vol pour Iguaçu. Dîner inclus et nuit à Iguaçu.
J 8 : IGUAÇU • Les cataractes d’Iguaçu rassemblent des cascades sur plus de deux kilomètres. Nous découvrirons l’impressionnant belvédère de la Garganta del Diablo... Déjeuner inclus. Nous ferons ensuite une incursion au Brésil pour découvrir le large panorama des cataractes. Dîner libre. Nuit à Iguaçu.
J 9 : SAN IGNACIO MINI - POSADAS (380 KM) • Route vers la région des Missions établies par les Jésuites sur le territoire des Indiens Guaranis. Déjeuner inclus. Bien qu’à l’état de vestige, la mission de San Ignacio Mini reste impres-sionnante. Arrêt à la mission de Loretta ou fut imprimée la première bible du continent sud-américain. Dîner inclus. Nuit à Posadas.
J 10 : LES MISSIONS DU PARAGUAY • Journée consacrée à une incursion au Paraguay pour visiter les deux missions les mieux préservées de la région : la mission de Jesús de Tavarangue et de la Santísima Trinidad de Paraná qui était célèbre pour sa fabrication de cloches, d’orgues, de harpes et pour ses sculpteurs, et dont l’église et les bâtiments jouxtant la grande place centrale sont bien conservés. Déjeuner inclus. Retour en Argentine. Dîner libre. Nuit à Posadas.
J 11 : BUENOS AIRES • Dans la matinée, vol pour Buenos Aires. Déjeuner inclus. L’après-midi, nous découvrirons de nouveaux aspects de la ville avec le quartier de Palermo Viejo où la cité moderne se fond avec celle héritée du XIXe siècle, puis nous visiterons le célèbre cimetière de la Recoletta où sont inhumés presque tous les grands personnages qui firent l’histoire de l’Argentine. Dîner inclus et soirée consacrée à un spectacle de tango. Nuit à Buenos Aires.
J 12 : BUENOS AIRES - CALAFATE • Dans la matinée, nous verrons le théâtre Colon, le célèbre opéra de Buenos Aires, puis nous visiterons le pittoresque quartier de La Boca. Déjeuner libre. Transfert à l’aéroport et vol vers la Patagonie. Dîner inclus et nuit à Calafate.
J 13 : CALAFATE • Au cœur du Parc national Los Glaciares, cette journée nous offrira un
premier aspect des grands glaciers argentins. Au départ de Punta Banderas, une journée d’excursion en bateau au milieu des glaces flottantes, véritables icebergs aux couleurs sur-réalistes, nous fera approcher le glacier Uppsala. Déjeuner inclus. Dîner inclus et nuit à Calafate.
J 14 : CALAFATE • Nous partirons à la découverte de l’un des glaciers les plus impressionnants du monde : le glacier Perito Moreno . Déjeuner pique-nique. Le début d’après-midi vous per-mettra de découvrir encore le glacier sous tous ses aspects ou d’effectuer une promenade en bateau à son pied (en option non comprise). Dîner inclus. Nuit à Calafate.
J 15 : USHUAIA ET LA TERRE DE FEU • Vol pour Ushuaia. Déjeuner inclus. Nous partirons à la découverte de la cité la plus australe du monde qui fut fondée en 1884. Nous visiterons le musée du Bout du Monde qui nous permettra de découvrir la rude vie des aborigènes de la Terre de Feu qui formaient les “peuples des canots” qui intriguèrent tant Magellan. Nous ferons une incursion dans le Parc national de la Terre de Feu où nous découvrirons la flore très originale de la Terre de Feu. Dîner libre et nuit à Ushuaia.
J 16 : USHUAIA • Journée d’excursion vers l’estancia Harberton qui fut la première à être implanté sur ces terres hostiles, en 1886. Nous irons découvrir l’île aux Pingouins, peuplée de plusieurs milliers de ces palmipèdes qui sont, en fait... des manchots. Selon les condi-tions atmosphériques et les disponibilités, cette excursion se fera en bateau sur le canal de Beagle ou en autocar, empruntant la piste qui longe celui-ci. Déjeuner inclus. Dîner inclus et nuit à Ushuaia.
J 17 : BUENOS AIRES - PARIS • Vol pour Buenos Aires. Déjeuner libre et vol pour Paris. Nuit en vol.
J 18 : PARIS • Arrivée à Paris.
Du 11 au 28 janvier 2017, AVEC A. SEYDOUXA partir de 7 935 €, ch. indiv. 995 €
PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et les vols intérieurs, avec ou sans escales, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 21 repas ♦ Les déplacements en autocar privé ♦ Les visites men-tionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : les vols intérieurs en Argentine sont soumis à de fréquents changements de jours d'opération et d'horaires. Notre circuit pourrait alors être adapté pour tenir compte de ces impératifs.
Buenos Aires Le glacier Perito Moreno Ushuaia et la Terre de Feu Les couleurs magiques de la Quebrada de Huamaca Les "reduccionnes" jésuites d'Argentine et du Paraguay Les cataractes d'Iguaçu Le Chronoguide Argentine
L im i t é à
voya ge u r s
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Le gUaTemaLa
J 1 : PARIS - CIUDAD DE GUATEMALA • Vol pour Ciudad de Guatemala (avec escale). Dîner inclus. Nuit à Ciudad de Guatemala.
J 2 : COPAN (200 KM) • Nous quitterons dès le matin Ciudad de Guatemala, capitale, fondée en 1755 dans un site admirable sur le rebord d’un plateau profondément entaillé, et nous partirons vers le Honduras. Après le déjeuner inclus, nous découvrirons le site de Copan. Considéré comme l’Alexandrie ou l’Athènes du monde maya, Copan , où l’astronomie maya atteignit son apogée, est l’une des plus belles expressions de cette civilisation : nous admirerons esca-liers hiéroglyphiques, stèles raffinées, jeu de pelote... Dîner inclus et nuit à Copan.
J 3 : QUIRIGUA - TIKAL (450 KM) • Nous descendrons la vallée du Motagua pour entrer dans la région des grandes cultures bananières, longtemps propriété de la United Fruit. Nous visiterons le site de Quirigua . Cette petite cité maya qui dut sa richesse à sa situation sur la “route de l’obsidienne et du jade” est remar-quable par ses étonnantes stèles sculptées, véritable sommet de la plastique monumentale maya. Après le déjeuner inclus, nous ferons route à travers la sylve de la plaine du Péten vers l’extraordinaire site de Tikal. Dîner inclus et nuit à Tikal.
J 4 : TIKAL • Gigantesque site archéologique, Tikal – le lieu des Voix – est cerné par une végétation exubérante : un joyau de pierre dans un écrin de verdure, où règne la magie de la ruine monumentale, rehaussée par la splendeur du végétal. La cité de Tikal, qui compta jusqu’à deux cent mille habitants, connut son apogée durant la période classique maya et fut abandon-née vers le Xe siècle. Cette promenade – une évocation de l’histoire maya – sera complétée par la visite du musée Sylvanus-Morley, qui renferme une partie des objets découverts à Tikal. Déjeuner inclus. Nous prendrons, dans l’après-midi, le chemin de l’aéroport de Florès. Vol vers Ciudad de Guatemala. Dîner inclus et nuit à Ciudad de Guatemala.
J 5 : CIUDAD DE GUATEMALA - ANTIGUA • Dans la capitale guatémaltèque, nous admirerons, au musée national d’Archéologie, les trésors exhumés sur les sites mayas. Nous prendrons ensuite la route d’Antigua , l’ancienne Santiago de los Caballeros. Antigua conserve le souvenir de son passé colonial. Déjeuner libre. Nous découvrirons le magnifique patrimoine architec-tural de cette ancienne capitale coloniale dont le destin s’est figé au XVIIIe siècle et visiterons, en particulier, l’université de San Carlos, fondée en 1676, l’église de la Merced et le couvent des capucins, flânerons sur la plazza de Armas et admirerons la façade du palais des Capitaines généraux. Dîner inclus. Nuit à Antigua.
Le Guatemala, c’est d’abord une contrée aux paysages fantastiques : de la véritable jungle tropicale aux splendides paysages de montagne. Mais il est surtout le seul pays d’Amérique centrale dont la population reste majoritairement composée d’Indiens qui ont conservé de nombreuses coutumes antérieures à la venue des Espagnols. La rencontre avec ces populations constitue sans doute l’un des principaux attraits du circuit. Néanmoins, l’Histoire et l’archéologie sont au rendez-vous dans ce pays qui fut le cœur du monde maya. A travers les sites de Tikal, de Quirigua et de Copan, vous pourrez comparer l’architecture et la civilisation des Mayas aux grandes civilisations classiques.
J 9 : ANTIGUA • Le village de Chichicastenango est l’un des plus beaux pueblos indiens du Guatemala. Malgré sa découverte et son exploitation par le tou-risme, il conserve aujourd’hui encore toute son authenticité. Les traditions sociales
et religieuses que vous y découvrirez, vous permettront de remonter aux époques les plus anciennes de la civilisation indienne. Toute la matinée sera consacrée à la visite du village et à une flânerie dans le marché au milieu des Indiennes vêtues de leurs chatoyants huipiles brodés. Vous assisterez également à de curieuses cérémonies religieuses, mélangeant rites païens et catholiques, célébrées sur les marches et à l’intérieur de l’église Santo Tomas. Ceux qui le souhaitent pourront se rendre à l’oratoire en plein air du Pascual Abaj, situé à proximité du bourg, où les Indiens viennent vénérer une idole de pierre. Déjeuner libre. Nous prendrons ensuite la route pour aller découvrir les ves-tiges d’Iximche, cité fortifiée qui joua le rôle de capitale pour l’un des groupes mayas. Enlevée d’assaut en 1524 par Pedro de Alvarado, elle fut la première capitale du Guatemala. Dîner inclus et nuit à Antigua.
J 10 : ANTIGUA - CIUDAD DE GUATEMALA - PARIS • Le matin nous visiterons la Casa K’ojom, qui regroupe le musée de la musique tradi-tionnelle guatémaltèque et ses importantes collections d’instruments et le musée du café qui retrace l’histoire de la production du café au Guatemala. Déjeuner inclus. Transfert à l’aéro-port et vol vers Paris (avec escale). Nuit en vol.
J 11 : PARIS • Arrivée à Paris.
Le pays des Indiens, des Mayas aux conquistadores
GUA 31 - 11 jours GranDs voYaGeurs
Du 21 au 31 janvier 2017A partir de 3 175 €, ch. indiv. 655 €
PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux, avec escales et le vol intérieur, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 14 repas ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : certains déjeuners seront pris sous forme de pique-niques. Ce circuit comporte un pas-sage à 3 500 mètres d’altitude. Le réseau routier est de qualité inégale et certaines étapes sont longues. Les horaires fluctuants des vols entre Florès et Ciudad de Guatemala peuvent entraîner des remaniements dans le déroulement du programme.
J 6 : ANTIGUA - SAN ANDRÉS XECUL - QUETZALTENANGO • Le matin, nous termine-rons les visites d’Antigua. Traversant ensuite une partie des Altos, avec un passage à plus de 3 000 mètres d’altitude, nous ferons un arrêt au village de San Andrès Xecul avant d’arriver à Quetzaltenango, au cœur du pays Quiché. Déjeuner inclus en cours de route. Autour de Quetzaltenango règne une ambiance indigène très pittoresque qui contraste avec l’architecture néoclassique de la ville. Dîner inclus et nuit à Quetzaltenango.
J 7 : SAN FRANCISCO EL ALTO - PANAJACHEL • Nous découvrirons une série de petits villages guatémaltèques et leur population aux huipils très colorés, notamment à Almolonga et à Zunil. Nous visiterons ensuite San Francisco el Alto, village établi autour d’une modeste église coloniale, où se déroule chaque vendredi l’un des marchés les plus fascinants du Guatemala. Sur une vaste esplanade se tient une foire où, dans une débauche de sons et de couleurs, les bestiaux se mêlent à la foule des Indiens quichés. Après le déjeuner inclus, nous nous dirigerons vers Panajachel. Nous nous arrêterons en chemin pour flâner sur le marché de Solola. Dîner libre et nuit à Panajachel.
J 8 : SANTIAGO ATITLAN - CHICHICASTENANGO • Promenade sur le lac serti dans son écrin de volcans. Santiago Atitlan est un village typique blotti autour de son église très particulière. Le marché offre un spectacle où la couleur est sou-veraine. Nous découvrirons également l’étrange culte rendu à Maximon, divinité qui reçoit des offrandes très originales… Sur le chemin de retour vers Panajachel, nous ferons un arrêt sur les rives du lac Atitlan au village de San Antonio Palopo, situé dans un cadre admirable au bord du lac, au pied de versants découpés en terrasses cultivées. Déjeuner libre et départ vers Chichicastenango, où nous assisterons aux préparatifs du marché le plus célèbre du pays. Dîner inclus. Nuit à Chichicastenango (2 150 m).
avec Jean-Bernard Roucheray
Historien de l’art et agrégé d’espagnolHistorien de l’art et agrégé d’espagnol
LES POINTS FORTS
Tikal Les stèles de Quirigua Copan à la frontière du Honduras
Les paysages du lac Atitlan Les marchés de Chichicastenango
et de San Francisco el Alto La ville baroque d’Antigua Le centre cérémoniel d’Iximche
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UN RÊVE DE FRATERNITÉFils d’un grand amiral britannique, William Penn adhéra à la “Société religieuse des amis” ou Quakers en 1666. Devenu l’un de leurs plus fervents propagandistes, il fut emprisonné à plu-sieurs reprises en Angleterre. Malgré cela, ce défenseur achar-né de la tolérance religieuse obtint en 1681 du roi Charles II, qui avait contracté une dette envers son père, une concession en Amérique. Fidèle à ses idées, il donna à la ville qu’il fonda, au fond de l’estuaire de la Delaware, le nom de Philadelphie, “la cité de l’amour fraternel”. Signant avec les Indiens un traité qui, cela mérite d’être souligné, fut scrupuleusement respecté, il orga-nisa la colonie qui porte maintenant son nom : la Pennsylvanie. Vingt ans après sa fondation, Philadelphie comptait déjà plus de dix mille habitants et se voulait l’équivalent de New York. Sa charte des Privilèges, qui garantissait la liberté de croyance et allait, plus tard, inspirer la constitution des Etats-Unis, attire alors vers la cité nombre d’immigrants, Allemands piétistes d’abord, puis juifs d’Europe de l’Est et, enfi n, catholiques allemands, italiens, polonais et irlandais.
LA MÈRE DE LA NATIONGrâce à son arrière-pays riche, producteur de céréales, de fruits, de bovins et disposant d’importantes ressources miné-rales, charbon et minerai de fer, grâce également à son port qui tirait sa prospérité du commerce triangulaire avec les Antilles et l’Angleterre, Philadelphie devint le troisième pôle du commerce britannique après Londres et Liverpool ! Foyer intellectuel pro-gressiste illustré par des fi gures aussi importantes que Benjamin Franklin, Philadelphie fut à l’avant-garde des mouvements qui conduisirent à l’Indépendance des Etats-Unis et ce fut dans le hall de l’Assemblée coloniale, beau bâtiment de style géorgien en briques rouges appelé depuis Independance Hall, que fut signée puis proclamée le 4 juillet 1776, la Déclaration d’indé-pendance, et il en alla de même, en 1787, de la Constitution des Etats-Unis. Cet édifi ce, classé par l’UNESCO, le Congress Hall, le Philosophical Hall et le Old City Hall sont répartis autour du parc de l’Indépendance et forment le cœur de la ville historique. L’exceptionnelle tolérance de Philadelphie se traduisit aussi par l’accueil d’une importante communauté noire qui, dès avant la guerre de Sécession, milita pour l’abolition de l’esclavage, fondant, dès 1833, la Société américaine contre l’esclavage.
UNE GRANDE PETITE VILLEBien que cinquième ville des Etats-Unis par sa population, bien qu’elle ait dû sa fortune à une puissante industrie sidérurgique et textile, à ses chantiers navals, à ses docks et ses meune-ries, à ses institutions fi nancières, Philadelphie réussit toujours à combiner harmonieusement le passé et le présent et reste, à travers les âges, la cité emblématique du “Spirit of America”. Le centre-ville, Downtown, répond encore au schéma dessiné par William Penn, avec son plan en damier, le premier aux Etats-Unis. Avec ses squares et ses rues bordées d’arbres, il est souvent comparé, par les Américains tout au moins, à une oasis
PhiLaDeLPhieL’Athènes des Amériques
de tranquillité au charme provincial. Le quartier de Society Hill est pratiquement le seul aux Etats-Unis qui ait conservé intactes et constamment habitées depuis le XVIIIe siècle ses maisons géor-giennes et de “style fédéral”. Bien que les derniers gratte-ciel tels que le Comcast Center, qui atteint 297 mètres de hauteur, aient été l’objet de contestations, la “skyline” de Philadelphie, symbole du renouveau économique des dernières décennies, reste encore à l’échelle humaine et... que serait une ville amé-ricaine sans gratte-ciel ?
L’ATHÈNES DES AMÉRIQUES
Philadelphie fut, dès l’origine, un des hauts lieux de l’art aux Etats-Unis. Dès 1801, Charles Wilson Peale, celui qui peignit le premier portrait de Georges Washington, fonda le musée qui allait devenir le musée d’archéologie et d’anthropologie. Le Walnut Street Theatre, ouvert en 1809 est le plus ancien théâtre de langue anglaise encore en service. En 1857, l’académie de musique accueillait le Philadelphia Orchestra, devenu l’une des formations les plus prestigieuses du monde et qui bénéfi cie de l’acoustique extraordinaire du fameux Kimmel Center. Quant au Philadelphia Museum of Art, il fut créé en 1876, à l’occasion de la première Exposition universelle organisée en Amérique. Enrichi d’innombrables dons, il rassemble au-jourd’hui d’inestimables collections d’antiquités, de sculptures, d’arts décoratifs. Grâce à la fabuleuse collection Johnson, il présente plus de mille toiles de Van Eyck, Van der Weyden, Jérôme Bosch, Tiepolo, Courbet, Pissarro... auxquelles viennent encore s’ajouter des œuvres de Marcel Duchamp, Brancuşi, des modernistes américains et une splendide collection de sculptures de Rodin. A côté de dizaines d’autres musées, il faut encore citer ceux que l’on doit à de riches mécènes, comme la célèbre fondation d’Albert Barnes, inventeur d’un antiseptique qui fi t sa fortune, fortune qu’il consacra à l’acquisition d’œuvres des plus grands peintres européens de son temps : Renoir, Cézanne, Seurat, Matisse, Picasso… Jadis exposée dans sa villa de Merion, dans la proche banlieue de Philadelphie, la collection Barnes béné-fi cie depuis peu d’un splendide musée dans le centre-ville...
Washington, Baltimore, Philadelphie, New YorkLes grandes villes de la Côte Est des Etats-Unis US 34 - 9 jours • à partir de 4 570 €Du 10 au 18 septembre, avec Violaine Joessel
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Pourquoi faire le Tour du Monde avec Clio
Depuis plusieus années Clio vous propose de lui emboîter le pas autour du monde... Le succès rencontré par ce circuit et la grande satisfaction de nos voyageurs nous a conduit à pérenniser ce voyage exceptionnel qui vous permet de découvrir
quelques uns des fl eurons culturels majeurs d’Asie, d’Océanie et d’Amérique du Sud.
Un vrai voyage Clio Nous vous proposons un Tour du monde exclusif en un mois que nous avons conçu comme tous les voyages de Clio pour vous permettre une véritable découverte culturelle dans les meilleures conditions. Le monde est vaste et sa richesse est infi nie. Il nous a donc fallu faire des choix pour atteindre le meil-leur équilibre entre sites culturels majeurs et merveilles naturelles émotionnellement fortes. Cela posé nous avons veillé à consacrer un temps suffi sant à chaque étape pour laisser à votre conférencier le temps de déployer tout son talent pour mettre en relief les réson-nances ou les contrastes entre tant de civili-sations aussi fortes et aussi variées.
De merveilles en merveilles Nous avons choisi le Japon comme première escale, et plus précisément la ville de Kyoto. Avec ses temples aux toits dorés, posés sur les eaux tranquilles d’étangs noyés de verdure, elle évoque le mieux la conception de l’art et de la religiosité japonaise. Nous poserons ensuite nos valises pour trois jours entiers de découverte d’Angkor, ce “rêve de pierre” des souverains khmers, arraché à la jungle par la grâce d’archéologues tenaces. Les grands ensembles seront les points d’ancrage de nos visite, comme Angkor Vat et ses tours.
A Angkor Thom, les fascinantes fi gures énig-matiques du Bayon hanteront longtemps nos esprits. Prenant résolument la route du sud, nous ferons une escale en Indonésie, pour en découvrir notamment le fl euron le plus éclatant. Borobudur, le plus grand temple bouddhique du monde, émerge de la jungle comme un imposante montagne pyramidale constellée de statues de pierre. Un coup d’aile nous mènera jusqu’en Australie, ce pays-conti-nent à la diversité souvent insoupçonnées. Nous découvrirons Sydney, métropole aérée veillée par son original opéra, puis, au centre du pays, dans un cadre rigoureusement diffé-rent, le célèbre Ayers Rock, rocher sacré des aborigènes qui prend des teintes de feu sous le soleil couchant. Après une courte escale en Nouvelle-Zélande, au cours de laquelle nous pourrons nous faire une idée de son agréable capitale, Auckland, nous aborderons les eaux turquoises de Tahiti et de Moorea, cette France du bout du monde qui alimente souvent nos rêves d’exotisme et de douceur sucrée, à laquelle nous consacrerons trois jours. Cette découverte, faite d’un agréable mélange de détente dans des paysages fl o-rissants et de traditions encore très vivaces, constituera une pause bienvenue au milieu du voyage. L’île de Pâques reste un endroit magique, isolé de toute part des continents
et qui a su pourtant donner naissance à une civilisation parmi les plus originales qui soient, aujourd’hui refl étée dans le regard pénétrant des moaïs. Enfi n, après avoir découvert Santi-ago et Valparaiso, comme un point d’orgue à notre tour du monde, Rio de Janeiro offrira le métissage de ses cultures, fruit d’une histoire mouvementée, dans le cadre unique de la baie de Guanabara.
Conditions du voyageRéaliser le tour du monde en un petit mois est une aventure exaltante, qui ne peut être réus-sie que si les conditions matérielles sont à la hauteur. Nous avons donc tout mis en oeuvre pour qu’il en soit ainsi. Inévitablement, dans un tel périple, les vols internationaux et intérieurs sont nombreux. Pour que la fatigue que cela peut occasionner soit réduite au maximum, nous avons veillé à ménager régulièrement des étapes où l’on pose ses valise pour deux ou trois jours, en profi tant des sites exceptionnels du programme et de nuits réparatrices, dans des hôtels confortables et accueillants. Les trajets en autocar se font à bord de véhicules bien entretenus, sur des routes dont les infras-tructures sont toutes proches des normes européennes. Quant au confort intellectuel, nous l’avons remis, en toute confi ance, entre les mains de votre conférencier.
Le Tour du Monde de ClioKyoto, Angkor, Borobudur, Sydney, Ayers Rock, Auckland, Tahiti, Moorea,
Île de Pâques, Santiago, Rio de JaneiroTDM 90 - 28 jours • à partir de 14 815 € • Du 4 novembre au 1er décembre 2016, avec Alexis Seydoux
LES POINTS FORTS
Les temples de Kyoto au Japon Angkor au Cambodge Les temples de Borobudur et Prambanan en Indonésie Le site d’Uluru et l’opéra de Sydney en Australie Tahiti et l’île idyllique de Moorea Les moais de l’île de Pâques Santiago du Chili et Valparaiso La baie de Rio de Janeiro Le Chronoguide Tour du monde
N amibie, Botswana, Zimbabwe, Afrique du Sud : régions vastes comme un continent, souvent méconnues, où l’attrait historique le dispute cependant à la splendeur des paysages. Tel apparaît cette extrémité ronde de l’Afrique, d’une
fascinante diversité, où les modes de vie les plus ancestraux côtoient sans heurts les architectures les plus modernes, en une synthèse qui, en somme, résume parfaitement l’Afrique : le plus vieux des continents, le plus riche en promesses...
Namibie : désert et histoireLa Namibie fait pénétrer d’emblée, et très avant, dans l’Histoire, au pied de la Dame blanche de Brandberg, étonnante fi gurine peinte il y a quelques milliers d’années par nos lointains ancêtres hominidés. Dans la foulée, autour de Twyffelfonteyn, on découvre le plus bel ensemble rupestre de l’Afrique australe. Les chasseurs Bochimans ont peint sur la roche les animaux qu’ils poursuivaient de leurs sagaies il y a six millénaires. Ces merveilles doivent être dénichées au cœur de paysages d’une impressionnante aridité, prélude à la découverte des étendues de sable dont les dunes, façonnées par le vent, semblent être le refl et terrestre des rouleaux frangés d’écume de l’Atlantique. Celles de Sossusvlei sont les plus hautes du monde. Au cours de la jour-née, elles ne cessent de prendre des couleurs improbables, passant en un instant de l’ocre le plus éclatant à un mauve profond, sous le simple effet d’un nuage qui passe ou du jour qui décline.
Botswana et Zimbabwé : nature et histoireL’Afrique australe, c’est aussi le triomphe de la nature dans tout ce qu’elle a encore d’inviolé... ou presque. Les animaux pétrifi és de Namibie, nous les retrouvons – bien vivants cette fois –
dans le Parc national de Chobé, au Botswana. Un safari permet le plus souvent d’approcher les éléphants, en nombre considérable dans cette région. Même aménagées, les chutes Victoria constituent toujours un spectacle impressionnant, devant la force des eaux du Zambèze qui s’effondrent en un fracas de fi n du monde. On replonge alors dans l’Histoire sur le site de Great Zimbabwe, la plus grande cité médiévale de l’Afrique subsaharienne aux vestiges étonnants. Le cadre grandiose et la superfi cie des murs érigés autour de cette ville qui atteignit sans doute 20 000 habitants marquent toujours les esprits et met défi -nitivement un terme à l’idée d’une Afrique sans histoire.
Afrique du Sud : le monde en un seul paysL’Afrique du Sud doit son surnom de “monde en un seul pays” à la variété de ses paysages et de ses peuples, ainsi qu’à la complexité de son passé et de ses cultures. Singulière épopée que celle de ces hommes de la brousse et des guerriers zoulous qui édifi èrent un véritable royaume. Les tribulations de la colonisation européenne, depuis le doublement du cap de Bonne-Espérance par les Portugais jusqu’à l’arrivée des Britanniques, qui déclencha le Grand Trek au XIXe siècle, ont aussi marqué
le pays d’une empreinte profonde. Ici, on passe sans coup férir de l’effervescence de Johannes-bourg au calme de la montagne de la Table qui domine Le Cap et sa baie, une des plus belles du monde selon l’amiral anglais Francis Drake, qui s’y connaissait. Puis on vient rêver, depuis le cap de Bonne-Espérance, aux milliers de navires gorgés d’épices des Indes qui doublèrent le “Cabo de Boa” de Bartolomeu Dias. Enfi n, c’est une plongée en plein XVIIIe siècle colo-nial que réservent les petites villes pimpantes de Franschhoek, “le coin des Français” et de Stellenbosch, alanguie au milieu des vignes.
Un voyage confortable et passionnantL’Afrique australe, dans son ensemble, est entrée aujourd’hui dans la modernité. C’est pourquoi nous pouvons proposer un voyage qui se déroule dans d’excellentes conditions de confort. Les routes sont bonnes, mais, quand les distances le nécessitent, nous pro-fi tons des nombreuses liaisons aériennes, et les hôtels ne cessent de se rapprocher des critères occidentaux. Ainsi, dégagés de tous soucis matériels, vous pourrez profi ter pleine-ment du confort intellectuel apporté par votre conférencier, interlocuteur avisé et privilégié de votre découverte d’une des plus fascinantes régions de notre belle planète.
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Trésors d’Afrique australeAfrique du Sud, Namibie, ZimbabwéAFA 40 - 14 jours • à partir de 6 435 €
Du 27 janvier au 9 février 2017
LES POINTS FORTS
Les chutes Victoria La faune du Parc national de Chobé
Les visites du Cap et de Pretoria
Le site de Great Zimbabwé Le Chronoguide Afrique australe
L i
m i t é à
voyage u r s
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avec Laurence Naggiar Moliner
Diplômée d’Histoire de l’Art et d’Archéologie, diplômée de l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem
J 1 : PARIS - ADDIS-ABEBA • Départ de Paris dans la soirée pour Addis-Abeba. Nuit en vol.
J 2 : ADDIS-ABEBA - AWASH • Le matin, nous partirons en direction d’Awash et nous pénétre-rons, après le déjeuner, dans le Parc national de l’Awash dont l’attraction principale est incon-testablement les chutes de la rivière Awash, qui comptent parmi les plus impressionnantes cataractes d’Afrique. Dîner et nuit à Awash.
J 3 : AWASH - DIRE DAWA • Après la traversée des plaines des Afar, la route serpente dans les monts Chercher pour traverser le pays des Oromo, population colorée qui s’adonne, dans cette région, à la culture du khat et du café. Déjeuner en cours de route. En fin de journée, arrivée à Dire Dawa. Dîner et nuit à Dire Dawa.
J 4 : DIRE DAWA - HARAR - DIRE DAWA • Créée il y a un siècle, lors de la construction du chemin de fer qui devait relier Djibouti à Addis-Abeba, Dire Dawa supplanta peu à peu Harar, détournant à son profit une bonne partie du commerce. La ville est toujours centrée sur sa gare qui ne détonnerait pas dans une sous-préfecture française. On ne peut en dire autant de ses marchés extraordinairement exotiques et colorés. En fin de matinée, nous gagnerons Harar, la ville aux 99 mosquées. Harar reste indissociablement liée à Arthur Rimbaud qui y passa l’essentiel des dix dernières années de sa vie. Le musée qui lui est consacré rassemble des souvenirs du poète et d’anciennes photos de la ville qui évoque son aspect à l’époque où
L'eThioPie
Véritable forteresse naturelle dominant la Corne de l’Afrique, le plateau éthiopien est aussi un précieux château d’eau commandant le régime des crues du Nil. Des condi-tions climatiques favorables en ont fait depuis longtemps une région peuplée et un foyer de civilisation majeur sur le continent noir. Riche des somptueux paysages de la Rift Valley, du lac Tana, des chutes de l’Awash ou des cataractes du Nil bleu, l’Ethiopie fut l’une des régions africaines où émergea l’espèce humaine, notamment dans la vallée de l’Omo et dans la vallée de l’Awash où fut découvert, en 1974, le squelette de Lucy. L’importance des décors rupestres et des ensembles mégalithiques contemporains de l’ère chrétienne témoigne de la richesse de la culture locale avant l’évangélisation effec-tuée au IVe siècle. Les sanctuaires de Lalibela et les églises décorées de fresques édifi ées sur les îles du lac Tana révèlent l’originalité d’un christianisme éthiopien dont l’existence fut, dans l’Occident médiéval, à l’origine du mythe faisant de ces régions le royaume du prêtre Jean. Gondar, la capitale de Fasilidas, atteste elle aussi la persistance dans la durée de cette Ethiopie chrétienne en ces terres d’aventure que hantent toujours les ombres de Rimbaud et d’Henri de Monfreid.
“l’homme aux semelles de vent” n’était qu’un modeste employé de la maison Bardey. La vieille ville d’Harar, Harar Jugol est formée d’un labyrinthe de ruelles étroites qui aboutissent au grand marché où des femmes des villages alentour vendent les produits de leurs jardins et de splendides vanneries colorées. On retrouve ces dernières dans les anciennes maisons adares que nous visiterons et où l’on cultive un art de vivre tout oriental. Retour à Dire Dawa. Dîner et nuit à Dire Dawa.
J 5 : DIRE DAWA - ADDIS-ABEBA - LANGANO • Le matin, transfert à l’aéroport puis vol vers Addis-Abeba. Dès l’arrivée, nous prendrons la route en direction du sud du pays. Déjeuner en route. Dîner et nuit à Langano.
J 6 : LANGANO - ARBA MICH • Le matin, nous prendrons la piste qui nous mènera vers Arba Minch et ferons une excursion vers le pays des Dorzé. Par une route en lacets ménageant de somptueux panoramas sur les lacs, nous atteindrons les villages des montagnards dorzé. Cette ethnie est célèbre pour les tis-sages de shammas (toges) en coton et pour ses impressionnantes huttes ogivales en bambou et ensète. Déjeuner dans un restaurant local en cours de route. Retour à Arba Minch. Dîner et nuit à Arba Minch.
J 7 : ARBA MINCH - JINKA • Le matin, nous ferons une promenade en bateau sur le lac Chamo. Nous y verrons une faune très variée et pourrons apercevoir l’activité des pêcheurs.
De Lalibela à la vallée de l'Omo ETH 60 - 19 jours voYaGeurs averTis
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En fin de matinée, nous poursuivrons notre route dans un paysage vallonné avant d’atteindre la spectaculaire faille de la vallée de l’Omo . Dans cette région, qui semble oubliée du reste de l’Ethiopie et du monde, vivent des popula-tions de pasteurs et d’agriculteurs nilotiques qui ont conservé toutes leurs traditions. Nous rejoindrons, en fin de journée, la petite ville de Jinka. Dîner et nuit à Jinka.
J 8 : JINKA - VALLÉE DE L’OMO - KONSO • Par la piste, nous rejoindrons le territoire des Mursi. Cette population fière et farouche est célèbre pour les ornements labiaux en argile que portent les femmes et qui leur a valu le nom de “femmes à plateaux”. Les hommes, redoutables guerriers, ornent, pour leur part, leurs corps de peintures. C’est dans leurs villages que nous découvrirons ce peuple dont la rencontre constitue un véritable choc culturel. Déjeuner inclus en cours de visite. Dîner et nuit à Konso.
avec Atila RiapovDiplômé d’Histoire de l’Art et d’Archéologie,
directeur-adjoint de la Mission archéologique française à Apollonia du Pont (Bulgarie)
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LES POINTS FORTS
La ville fortifi ée de Harar
et le souvenir de Rimbaud
Les églises rupestres de Lalibela
Les stèles d’Axum Les traditions ancestrales des peuples
J 9 : KONSO - YABELO • Contrastant avec les plaines arides de l’Omo, le pays des Konso est remarquable par ses cultures en terrasses, méticuleusement entretenues. Cette population d’agriculteurs chevronnés est célèbre pour ses villages défensifs et ses coutumes funéraires. Les Konso érigent sur les tombes de leurs chefs et de leurs grands guerriers, des représentations en bois des défunts, appelées “waga”. Déjeuner inclus en cours de route. Dîner et nuit à Yabelo.
J 10 : YABELO - AWASA • Traversant les pays Gédéo et Sidama, nous découvrirons une végétation luxuriante où domine l’ensète ou faux-bananier. Nous visiterons successivement les sites de Tututi qui, avec plus de 1 600 pierres levées, est probablement le plus grand site mégalithique du continent africain, et Tuto Fela, vaste tumulus funéraire surmonté de pierres finement gravées qui a été récemment fouillé et restauré par une équipe d’archéologues français. Déjeuner inclus. Dans l’après-midi, nous retrouverons les paysages de la Rift Valley et ses lacs enchanteurs. Dîner et nuit à Awasa.
J 11 : AWASA - ADDIS ABEBA • Tôt le matin, nous irons découvrir le marché aux poissons d’Awasa, haut en couleur. Nous prendrons ensuite la route en direction d’Addis-Abeda. Déjeuner inclus en route. Nous nous arrêterons à Melka Kunturé, sans doute le plus accessible et le plus intéressant des grands sites préhisto-riques du pays. Plus loin, se trouve l’étrange et énigmatique Tiya et son alignement de pierres levées, sculptées de représentations d’épées. Dîner et nuit à Addis-Abeda.
J 12 : ADDIS-ABEBA - AXOUM • Vol vers Axoum le matin. Ville deux fois millénaire, Axoum fut jadis le grand marché de l’ivoire. Elle fut le centre d’une civilisation brillante qu’illustrent avec grandeur les nombreux témoignages archéologiques que nous découvrirons : le palais de l’empereur Kaleb, le jardin des Stèles, les extraordinaires obélisques et les tombes souterraines… Axoum fut aussi le berceau éthiopien du christianisme, introduit par le moine Frumence au IVe siècle : nous verrons l’église Sainte-Marie-de-Sion où, selon les Ethiopiens, se trouve l’Arche d’Alliance, ramenée de Jérusalem par Ménélik Ier. Déjeuner en cours de visite. Dîner et nuit à Axoum.
J 13 : AXOUM - LALIBELA • Départ en avion pour Lalibela . Déjeuner à l’arrivée. Nous découvrirons les ensembles religieux qui s’ordonnent autour de Bet Emmanuel, de Beta Maryam, de Beta Golgota. Dîner et nuit à Lalibela.
J 14 : LALIBELA • Nous continuerons notre découverte de Lalibela en visitant notamment l’extraordinaire église monolithique de Saint-Georges, souvent considérée comme le chef-d’œuvre de l’art rupestre de Lalibela. Dans l’après-midi, nous nous rendrons, dans les environs de la ville, à l’église de Yemrehanna Kristos. Nous visiterons également l’église de Na’akuto Laab, dont le trésor est particulièrement riche. Dîner et nuit à Lalibela.
J 15: LALIBELA - GONDAR • Vol pour Gondar le matin. Déjeuner à l’arrivée. Après les invasions musulmanes qui dévastèrent le pays au XVIe
siècle, l’empereur Fasilidas établit sa capitale à Gondar - et elle le resterait jusqu’au milieu du XIXe siècle. De cette période glorieuse, nous admirerons la cité impériale, où furent édifiés, entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, de nombreux monuments encore bien conservés : château de Fasilidas et de Yasous Ier, palais de Musique de David III, château de l’impératrice Mentuab… Nous visiterons la très belle église de Debré Berhan dont le décor intérieur est riche de magnifiques peintures. Nous découvrirons éga-
lement le bain de Fasilidas, sans doute vestige du premier palais dont le souverain ordonna la construction dans sa nouvelle capitale. Dîner et nuit à Gondar.
J 16 : GONDAR - BAHAR DAR • Le matin, nous partirons vers Bahar Dar. Après le déjeuner, Nous ferons une excursion vers les chutes du Nil bleu dans un décor agreste inoubliable, même si le débit des chutes n’est plus celui des cartes postales… Dîner et nuit à Bahar Dar.
J 17 : LAC TANA - ADDIS ABEBA • Traversée du lac Tana en bateau. Les zones boisées et sauvages des îles et presqu’îles du lac abritent de grands sanctuaires monastiques qui y furent édifiés aux XVe et XVIe siècles. Nous découvri-rons, sur l’île de Dek, l’église Narga Sélassié ornée de chatoyantes peintures murales. Dans la presqu’île de Zéghié se dresse, notamment, la belle église du “Pacte de miséricorde”, Uhra Kidane Mehret, remarquable exemple d’architecture et de peinture religieuse d’Ethiopie. Déjeuner en cours de visite. Retour à Bahar Dar puis transfert à l’aéroport et vol pour Addis-Abeba. Dîner et nuit à Addis-Abeba.
J 18 : ADDIS-ABEBA • La capitale de l’Ethiopie fut créée il y a à peine plus d’un siècle, en 1887, par le négus Ménélik II qui lui donna le nom de “Nouvelle Fleur”. La ville étonne par son dyna-misme et ses grandes perspectives modernes. Des hauteurs d’Entoto, nous découvrirons un remarquable panorama sur une des plus vastes mégapoles d’Afrique. Nous y verrons l’empla-cement de l’ancienne ville de Ménélik et nous nous rendrons à l’église Sainte-Marie où il fut couronné en 1889. En ville, nous visiterons notamment la cathédrale de la Sainte-Trinité, un des lieux les plus sacrés du pays, et nous nous attarderons dans les remarquables collections préhistoriques du Musée national où règne la célèbre “Lucy”, hominidé qui fut, un temps, considéré comme notre plus lointain ancêtre. En fin de journée, transfert à l’aéroport et départ pour Paris. Nuit en vol.
J 19 : PARIS • Arrivée à Paris le matin.
Du 6 au 24 novembre 2016AVEC ATILA RIAPOVA partir de 4 790 €, ch. indiv. 650 €
Du 15 janvier au 2 février 2017AVEC ATILA RIAPOVA l’occasion de la fête de Timkat A partir de 4 945 €, ch. indiv. 675 €
Du 26 février au 16 mars 2017AVEC ATILA RIAPOV
PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et les vols intérieurs, avec ou sans escale, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double ♦ La pension complète du déjeuner du 2e jour au dîner du 18e jour ♦ Le circuit en auto-car privé et en 4x4 ♦ Le trajet en bateau privé sur le lac Tana ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L’accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : dans la vallée de l’Omo, l’infras-tructure d’accueil touristique est élémentaire. Dans cette partie du voyage vous serez hébergés dans des lodges d’une propreté correcte, mais avec des condi-tions de confort limitées, notamment à Jinka, Konso et Yabello. Dans la mesure du possible, vous serez logés lors de ces trois étapes dans des chambres avec toilettes et douche privées, mais il peut arriver, si l’hôtel connaît une forte affluence, que vous soyez logés dans des chambres avec sanitaires communs.Certaines étapes sont longues et l’état de certaines routes nécessite l’utilisation de véhicules tout-terrain (4 voyageurs par véhicule). Ce voyage nécessite une bonne condition physique en raison de l’altitude (pla-teaux entre 1100 et 2 600 mètres) et de la situation de certains sites dont l’accès demande une bonne aptitude à la marche. Les déjeuners des 7e, 8e, 10e et 17e jours seront pris sous forme de pique-niques.
Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82
A l’occasion de la fête de Timkat
Les Ethiopiens dis-posent de leur propre calendrier qui com-porte treize mois. Pour eux, le 19 janvier – ou le 20 les années bissextiles – est le jour de l’Epiphanie. Si cela correspond surtout, en Occident, à la fête de l’adoration des Mages, et à la célébration des noces de Cana pour les orthodoxes, Timkat, pour les Ethio-piens, commémore particulièrement le baptême du Christ. Dans chaque église, une représentation symbolique de l’Arche d’Alliance est alors portée en procession jusqu’à un point d’eau consacré. A Lali-bela, cette fête prend un relief exception-nel : toutes les familles originaires de la ville ou des environs se retrouvent pour assister aux grandes célébrations : les prêtres revêtus de robes aux broderies dorées défi lent sous des parasols colorés, accompagnés par les danseurs et les musiciens… et les croyants prolongent la fête tard dans la nuit…
L’eThioPie
ETH 50 - 13 jours GranDs voYaGeurs
Du 14 au 26 janvier 2017 AVEC CATHERINE MATYJAA partir de 3 625 €, ch. indiv. 470 €
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VIE SIÈCLE : UNE BOURGADE CHAMPÊTREUne plaine verdoyante, ponctuée des tapis vert tendre des rizières où se détachent les silhouettes courbées des paysans, les cerisiers qui éclatent de la nuée rose de leur fl oraison prin-tanière, d’humbles chaumières sur les fl ancs de douces collines où viennent de disparaître les dernières traces de neige. Sur les hauteurs, se profi le le sombre contour d’un château fort, entouré de ses hautes palissades de bois. Dans la plaine, à côté d’un petit bourg aux maisons de bois ancrées sur un soubassement de pierre, l’immense tumulus – le kofun – où repose l’un des seigneurs de guerre de cet “âge de fer” mais que la tradition nomme déjà “de l’empereur Kaika”... Le bourg s’appelle Nara, mais ce n’est pas là que convergent les fi les de paysans réqui-sitionnés, d’ouvriers, d’artisans et d’esclaves. Ils se dirigent plus au sud, à Ikaruga, où le jeune prince Shotoku a entrepris de se faire construire un palais et, surtout, le temple de Wakakusa pour abriter la statue du Bouddha guérisseur que son père, l’empereur Yomei, qu’il avait converti au bouddhisme, avait fait réaliser en 586. Le site d’Ikaruga est devenu, au fi l des siècles, un immense complexe de 48 temples, le Horyu Ji.
L’ÈRE DE NARAIkaruga resta capitale sous le règne de l’impératrice Suiko (554-628), tante de Shotoku, mais, à cette époque, coutume et superstition conduisaient, après la mort d’un empereur, à chan-ger de capitale, le lieu restant entaché par l’esprit du défunt. L’avènement de la dynastie des Fujiwara, en 645, la régence de Shotoku-taishi et, surtout, le règne de l’empereur Temmu furent marqués par le renforcement du pouvoir impérial, du contrôle des groupes sociaux et par la mise en place d’un corpus législatif, le code de l’ère Taiho. En 710, l’impératrice Gemmei décida d’implanter sa capitale à Heijokyo, la “citadelle de la Paix”, dans la plaine de Nara, inaugurant la période de Nara – Nara jidai – l’une des subdivisions traditionnelles de l’histoire japonaise. Nara resta résidence de la cour impériale de 710 à 784.
LA PREMIÈRE VRAIE CITÉ IMPÉRIALEA cette époque, le Japon avait déjà beaucoup appris de la Chine qui lui servait de modèle à bien des égards et la nou-velle cité fut construite sur le modèle de la Chang’an des Tang (aujourd’hui Xi’an). Une cité de 4,5 sur 5 kilomètres, au plan orthogonal, organisée autour d’une immense avenue qui menait au palais impérial, dont il ne reste aujourd’hui que des vestiges. La période de Nara est considérée comme celle de l’éclosion de la civilisation japonaise, celle des premières annales – le
naraLa citadelle de la Paix
Nihonshoki et le Kojiki –, celle de l’instauration de la fi liation solaire de la famille impériale. Ce fut aussi et avant tout, le moment où se constituèrent les quatre premières grandes écoles bouddhiques : Sanron, Hosso, Kegon, Ritsu. Bouddhistes fer-vents, les empereurs de la période de Nara accordèrent terres et exemptions d’impôts aux grands monastères.
LE PARC DE NARAC’est ainsi que l’on désigne le vaste ensemble boisé où se trouvent les grands monastères qui sont la gloire du patrimoine de Nara. Le Kofuku-ji – temple de la Félicité prospère – fut à la fois le siège de la secte Hossô et le temple dynastique des Fujiwara. En partie détruit, il en reste cependant une magnifi que pagode à cinq étages et plusieurs pavillons reconstruits au XVe siècle. C’est par une porte monumentale que l’on accède au complexe du Todai-ji, siège de la secte Kegon. Son principal édifi ce, le Daibutsu-den, est la plus grande construction en bois jamais réalisée. Sa structure autour d’un pilier unique lui permit de résister aux séismes jusqu’à nos jours. Il abrite, entre autres chefs-d’œuvre, une statue colossale du Bouddha Vairocana qui fut, dit-on, consacrée en présence de dix mille moines. Sur les fl ancs du Kasuga Yama, demeure des dieux, le sanctuaire Kasuga Taisha, précédé d’une allée fl anquée de lanternes de pierre, est l’un des trois grands sanctuaires shinto du Japon. Richement doté par la famille Fujiwara, il fut reconstruit cin-quante-sept fois, pratiquement tous les vingt ans, mais est resté strictement semblable à l’original du VIIIe siècle. Ces monastères devinrent si puissants qu’en 765, le moine-chancelier Dokyo réussit à usurper le pouvoir avant d’être vaincu par les Fujiwara. L’empereur Kônin comprit alors que le pouvoir réel était entre les mains des grandes sectes bouddhiques, et son successeur, l’énergique empereur Kammu, décida, pour échapper à leur emprise, de transférer la cour à Heiankyo (Kyoto) qui devint résidence impériale en 794 et le resta jusqu’en 1868.
Le Japon. Empire du Soleil-Levant JA 31 - 13 jours • à partir de 4 795 €
Du 15 au 27 août, avec Marie CamelbeeckDu 13 au 25 octobre, avec Marie CamelbeeckA l’occasion du Festival des Mille samouraïs à Nikko et du Jidai Matsuri à Kyoto Du 19 au 31 octobre, avec Romain AlbaretA l’occasion du Jidai Matsuri à Kyoto
Hikone
Océan Pacifique
Lac Ashi
Kyoto
NaraOsaka
Matsuyama
Mer du Japon
Nikko
KamakuraOdawara
TobaIse
Fuji-Yama
HiroshimaMiyajima
Tokyo
FutamiUji
LES POINTS FORTS
Le pavillon d’Or à Kyoto Le temple Daibutsu Den à Nara
Le “tori fl ottant” de Miyajima Les milliers de toris de Fushimi Inari
Le mausolée de Ieyasu Tokugawa à Nikko
Le Musée national de Tokyo L’excursion vers le mont Fuji Le Chronoguide Japon
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Descendu des hauteurs du Tibet pour se jeter dans la mer de Chine au terme d’un parcours de plus de 4 000 kilomètres à travers six pays, le Mékong reste aujourd’hui l’artère nour-ricière pour les millions d’habitants qui peuplent ses rives et son delta et qui, patiemment, depuis des millénaires, édi-fi ent des digues pour contenir ses débordements saisonniers, creusent des canaux pour conduire le précieux fl uide vers leurs rizières ou le franchissent sur de frêles pirogues. A l’issue de sa traversée du Laos, le fl euve semble un instant hésiter à pénétrer au Cambodge. Modifi ant son cours, il se jette dans deux bras principaux, artères puissantes reliées entre elles par d’innombrables veines, créant un paysage magnifi que où l’eau le dispute en permanence à la terre. C’est l’archipel des 4 000 îles, coin préservé de nature sauvage, paradis des oiseaux et des poissons. Les hommes y vivent encore de peu, perpétuant des modes de vie ancestraux qu’il ne faut pas tarder à découvrir.
L’ÎLE DE KHONGQuand les deux bras du fl euve s’ouvrent, à une soixantaine de kilomètres en aval de Champassak, ils donnent naissance en leur creux à l’île de Khong, la plus grande du Laos. Elle fait la fi erté des Laotiens, ravis de posséder sur leur territoire enclavé dans les terres et sans accès à la mer, une île véritable. Il est vrai que les bras du fl euve sont si larges – jusqu’à 14 kilomètres ! –, qu’ils se transforment, par endroit, en véritables lacs. Sur le rivage de l’île, on peut, par moment, se croire en train de contempler le continent à l’horizon : ce n’est pourtant que l’autre berge du Mékong. Avec ses 16 kilomètres par 8, l’île de Khong est la plus vaste de l’archipel. Elle porte de petits villages, de vieux wats (temples), des paysages de champs de riz et des petits chemins de terre qui ne semblent conduire nulle part. Il faut prendre le temps de la parcourir, depuis ses berges tranquilles jusqu’aux collines qui en couronnent le centre. Avec ses camaïeux de vert, ses villages nonchalants, ses pagodes dorées, ses cocotiers, ses forêts d’aréquiers, de bananiers, de manguiers et de papayers, elle constitue un véritable havre de paix, sur lequel le temps ne semble plus avoir de prise. Ses couchers de soleil irradient une lumière rouge et mauve, sur laquelle se détache à contre-jour la silhouette accroupie d’un pêcheur, lançant avec adresse son fi let dans les eaux tranquilles du Mékong. Il en ressortira bientôt une plaine brassée de pois-
L’archiPeL Des 4000 îLesOù le Mékong musarde en chemin
sons frétillants, qui assureront la subsistance de sa famille ou feront les délices des clients des petits restaurants locaux. Au hasard des cheminements, on croise encore quelques vestiges de la présence coloniale française : un vieux bâtiment dont le crépi a depuis longtemps disparu, ou bien, sur le “continent”, quelques traverses rouillées du chemin de fer qui contournait l’île il y a des décennies.
EN BATEAU VERS LES CHUTES DE KHONELa dimension quasiment maritime des 4 000 îles ne peut se percevoir qu’en montant à bord d’un des multiples bateaux qui font la navette entre les trois îles principales de l’archipel, la majorité des autres restant encore sauvages et inhabitées. On navigue lentement dans un décor sans cesse changeant, et, très vite, il devient impossible de savoir si la terre qui débouche devant la proue du bateau est encore l’île de Khong où l’une de ses voisines. Avec un peu de chance, on pourra apercevoir les dauphins d’eau douce, une espèce menacée, qui montrent parfois le bout de leur nageoire dans le sillage blanc de l’em-barcation. Plus au sud, presque à la frontière cambodgienne, le Mékong réserve une de ses plus belles surprises. Les chutes de Khone ou Pha Pheng sont absolument grandioses. Leur débit, un des plus importants au monde, interrompt toute navigation sur le fl euve. En période de hautes eaux, elles roulent leurs rapides tumultueux de rochers en rochers, dans un fracas de fi n du monde. Elles abritent en leur sein le poisson-chat géant qui peut atteindre trois mètres de long et peser 300 kilos, que les pêcheurs locaux tentent d’attraper avec de complexes pièges en bambou, parfois au péril de leur vie. On voudrait s’attar-der encore, tant l’impression de bien être est profonde, dans cette osmose parfaite entre une nature inviolée et la gentillesse des habitants de l’archipel. Mais il faut pourtant repartir pour continuer le périple, et laisser derrière soi la beauté préservée des 4 000 îles.
Le Laos. Le royaume du Million d’éléphants LA 31 - 17 jours • à partir de 4 295 €
Du 11 au 27 novembre, avec Christel Nicaise
Chine
Golfe du Tonkin
Cambodge
LaosThaï lande
ChiangRai
Birmanie Vietnam
LuangPrabang
Hué
Bangkok
Ubon Ratchathani Paksé
Champassak
Hanoi
Vientiane
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� Phonsavanh
Ile de Khong��
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LES POINTS FORTS
Deux jours de descente du Mékong en sampan traditionnel Louang Prabang Une incursion dans la plaine des Jarres Le temple préangkorien du Vat Phou Les bouddhas de bronze du Vat Phra Keo à Vientiane La découverte de l’île de Khong et de la région des “Quatre Mille Îles”
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10 jours • Du 15 au 24 novembre 2016AVEC DANIEL ELOUARDA partir de 2 975 €, ch. indiv. 670 €
9 jours • Du 25 décembre 2016 au 2 janvier 2017, AVEC DANIEL ELOUARDA partir de 3 440 €, ch. indiv. 760 €
10 jours • Du 10 au 19 janvier 2017AVEC DANIEL ELOUARDA partir de 2 960 €, ch. indiv. 645 €
PRESTATIONS INCLUSES : Les vols intérnationaux avec escale, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double ♦ La pension complète du déjeuner du 2e jour au déjeuner du 9e (8e pour le départ du 25 décembre) jour ♦ L’utilisation d’un autocar privé pour les visites d’Angkor et le transfert à Preah Vihar ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L’accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : la visite des grands temples d’An-gkor s’effectue à pied. L’accès au site de Kbal Spean exige une marche d’approche de 3 kilomètres sur un chemin difficile. La visite du temple de Preah Vihear s’effectue après une montée en 4x4 assez abrupte et au cours d’une marche à pied d’un kilomètre.
FLÂNERIES À ANGKORCinq siècles au royaume khmerCAMB 100 - 10 jours Pour Tous avec réserve
Un circuit qui permet de prendre son temps pour découvrir le fabuleux complexe de temples d’Angkor, qui apparaît comme une forêt de pierre enchassée dans une forêt végétale. Au cours de cette semaine cambodgienne, vous pourrez vous imprégner tranquillement de l’ensemble colossal d’Angkor Vat, mais aussi vous attarder autour du Bayon et ses impressionnantes tours à visages. Angkor est une zone archéologique immense et vous ne manquerez pas de vous éloigner du centre de la cité pour découvrir le complexe de Roluos ou des temples plus modestes comme Banteay Srei. André Malraux en fut enthousiasmé au point d’en emporter illégalement quelques sculptures ! Comme lui, vous reviendrez fascinés par un des hauts lieux les plus mythiques de la planète...
J 1 : PARIS - SIEM REAP • Vol Paris - Siem Reap avec escale. Nuit en vol.
J 2 : SIEM REAP - ANGKOR • Arrivée à Siem Reap, porte d’entrée du site d’Angkor . Après avoir rejoint notre hôtel et pris le déjeuner inclus, nous prendrons un premier contact avec l’admirable ensemble khmer à Angkor Vat, l’un des sites les plus emblématiques d’Angkor que nous visiterons plus en détail au cours du voyage. Dîner inclus et nuit à Siem Reap.
J 3 : ANGKOR • Départ, dans un paysage magni-fique, vers le “groupe de Roluos” qui conserve les plus anciens sanctuaires angkoriens. Nous nous rendrons d’abord à Loleï, ancienne île au milieu d’un baray transformé en rizières, où un monastère est encore en activité. Les constructions d’Indravarman (IXe siècle) à Preah Ko et au Bakong, premier “temple montagne” du site, également situé près d’un monastère plein d’activité, seront aussi au programme de cette matinée. De retour à Siem Reap, nous visiterons le Bakheng, vraisemblablement la première colline d’Angkor à avoir été occupée. Elle est couronnée par un temple-montagne d’où se dégage une large vue sur la région. Déjeuner inclus. Après midi, les visites de prasat Karavan, ensemble du Xe siècle comportant d’étonnantes sculptures de brique, et du temple imposant de Pré Rup (milieu du Xe siècle) nous permettront de comprendre le développement de l’architecture d’Angkor. Nous traverserons par la suite le baray oriental (asséché !) et découvrirons le temple de Mébon oriental, une impressionnante construc-tion, elle aussi du Xe siècle. Nous rejoindrons enfin le Ta Keo, gigantesque temple-montagne inachevé datant de la fin de cette période. Dîner inclus. Nuit à Siem Reap.
J 4 : ANGKOR • La matinée sera dédiée à la visite détaillée d’Angkor Vat, le chef-d’œuvre de l’art khmer qui fascina tant la France. Elle nous conduira dans des galeries décorées d’une multi-tude de reliefs. La montée, parfois rude, jusqu’au sommet du temple, lui aussi orné d’innombrables sculptures, sera récompensée par une vue
magnifique. Déjeuner inclus. L’après-midi, nous visiterons le grand ensemble de Banteay Kdei, une des grandes réalisations de Jayavarman VII, au tournant du XIIIe siècle, sur un site occupé trois siècles auparavant. Puis, nous partirons à la découverte de Ta Som, ensemble en ruine qui conserve cependant quelques-unes des plus belles devatas (déesses) du site, et de Neak Pean, petit édifice à l’architecture originale posé sur un lac. Dîner inclus. Nuit à Siem Reap.
J 5 : ANGKOR • De bon matin, nous nous diri-gerons vers le massif des Phnom Kulen, site éminemment symbolique où naissent les rivières qui alimentent Angkor. Après un arrêt à Banteay Srei, le petit temple pillé par Malraux, qui possède les sculptures les plus fines de l’art khmer, nous poursuivrons notre route vers les montagnes de Phnom Kulen. Dans ce site naturel magnifique, nous découvrirons une rivière au fond couvert de sculptures. Déjeuner inclus en cours de visite. Sur le trajet de retour vers Siem Reap, nous visiterons encore le grand temple restauré mais pourtant peu connu de Banteay Samré, datant des XIIe - XIIIe siècles, riche d’innombrables sculptures. Enfin, la visite du musée archéo-logique de Siem Reap, qui a recueilli nombre de statues et de reliefs provenant des temples d’Angkor, constitue une excellente synthèse de l’art khmer. Dîner inclus. Nuit à Siem Reap.
J 6 : BENG MEALA - KOH KER (cette journée n’est pas au programme du voyage du 25 décembre 2016 dont la durée est de 9 jours) • Le matin, nous prendrons la route en direction de Koh Ker. Arrêt en cours de route au très grand temple de Beng Meala, contemporain de celui d’Angkor Vat. Les imbrications des cours, des couloirs, des bâtiments plus ou moins effon-drés et envahis par la végétation rendent cette découverte extraordinaire. La route grimpe sur les collines et arrive au vaste site de Koh Ker. De nombreux sanctuaires, autour de l’ancien réservoir, sont actuellement dispersés dans la forêt. Cette capitale éphémère de l’empire khmer possède un étonnant temple à la pyramide vertigineuse. Déjeuner pique-nique sur place. Retour en fin d’après-midi à Siem Reap. Dîner inclus. Nuit à Siem Reap.
J 7 : ANGKOR • Une grande matinée sera réservée à la visite d’Angkor Tom, la der-nière “capitale” que des fouilles remettent au jour. Après un arrêt près de la porte sud, nous découvrirons le Baphuon. Nous visiterons la longue terrasse sculptée d’éléphants presque aussi grands que nature, prolongée par celle du “Roi lépreux”, entièrement parée elle aussi de reliefs, et qui “cache” un état antérieur. Nous pénétrerons alors dans les vestiges du palais royal encore envahi par la végétation, puis gagnerons l’étonnant Phimeanakas - temple dynastique entouré de légendes avec ses bas-
sins ou “piscines royales”. La visite du Bayon nous montrera d’extraordinaires reliefs pleins de vie et couronnés de figures gigantesques. Déjeuner inclus. Nous rejoindrons ensuite le site de Baksei Chamkrong, “petite” tour proche du Bakheng, datée du Xe siècle, puis Ta Prohm, envahi par une végétation particulièrement luxuriante. Dîner inclus. Nuit à Siem Reap.
J 8 : PREAH VIHEAR • Journée d’excursion au temple de Preah Vihear , second site majeur du Cambodge. Après le déjeuner inclus, nous découvrirons ce temple dédié à Shiva qui jouit d’un emplacement exceptionnel sur la crête d’un plateau surplombant la plaine à la frontière du Cambodge et de la Thaïlande. L’histoire du temple commence au IXe siècle, époque où un premier ermitage est construit sur les lieux, mais l’ensemble des bâtiments actuels remonte à la première moitié du XIe siècle. Les différents sanctuaires s’étagent le long du plateau, reliés entre eux par des escaliers et offrant au regard des ornementations d’une qualité remarquable. Preah Vihear est particulièrement bien conservé en raison de sa situation très isolée. Retour à Siem Reap en fin d’après-midi. Dîner inclus et nuit à Siem Reap.
J 9 : SIEM REAP - PARIS • Matinée libre. Déjeuner inclus. L’après-midi, nous nous rendrons à l’immense Preah Khan, une autre œuvre de Jayavarman VII qui conserve encore des allures bien sauvages... et de belles sculptures et qui retiendra aussi notre attention. Nous prendrons ensuite la route de l’aéroport pour prendre le vol vers Paris. Nuit en vol.
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MY SON, CENTRE SACRÉ DU CHAMPALes Français utilisaient, pour désigner le Vietnam, le terme d’Indo-Chine. C’est à l’infl uence indienne que se rattache ce royaume qui marqua, entre le IIe et le XVe siècle, l’histoire de l’Annam, au centre du Vietnam. Le peuple, lointainement appa-renté aux Thai et aux Birmans, qui vivait dans ce chapelet de petites plaines littorales coincées entre l’océan et la chaîne annamitique, vit naître, au IIe siècle, une confédération de petites seigneuries qui fut très tôt en contact avec les commerçants, aventuriers, nobles et brahmanes exilés, venus d’Inde et qui apportèrent leur écriture, l’usage du sanskrit et leur religion. Profondément hindouisé, le Champa fut érigé, à partir du IVe siècle, en un royaume qui connut son apogée vers le IXe siècle. Le centre sacré du royaume était situé au nord de celui-ci, au sud de la ville moderne de Danang.
MY SON, L’ÉCRIN DE SHIVADès la fi n du IVe siècle, le roi Bhadravarman Ier choisit le site de My Son pour élever un édifi ce, à la fois temple dynastique et temple dédié à Shiva. Naturellement, le culte qui y était pratiqué était purement indien, mais le choix du lieu ne fut cer-tainement pas sans réminiscence de la symbolique géomantique introduite par les Chinois au Nord-Vietnam depuis déjà près de six siècles. My Son occupe en effet une petite éminence au centre géométrique d’un amphithéâtre naturel de plusieurs collines concentriques, qui ne manquait pas d’évoquer le linga de Shiva, symbole phallique qui, enchâssé dans son réceptacle féminin, le yoni, symbolise la nature duelle du dieu. Au cœur de ce svayambhu-linga – linga né de lui-même, c’est-à-dire œuvre de la nature – l’homme ne pouvait qu’en parfaire l’image en dressant un sanctuaire, réceptacle du dieu, qui magnifi erait l’image du linga.
LE SITEDécouvert en 1889 par Camille Paris et étudié au début du XXe siècle par Henri Parmentier, le site de My Son n’a pas livré de traces signifi catives du premier temple. Les vestiges qui nous sont parvenus sont ceux des édifi ces réalisés au VIIe siècle par le roi Sambhuvarman, qui se prétendait héritier d’une antique dynastie du Chen-la, puis par tous les rois qui lui succédèrent jusqu’à la fi n du Xe siècle, pour former un complexe remar-quable associant des kalans ou sanctuaires s.s. en forme de tour et précédés d’un corridor ou mandapa, des kosargrha, annexes ou “sacristies” du temple, au toit en forme de selle, et des gopuras, tours-portails monumentales. Tout était réalisé en briques rouges d’une texture extrêmement fi ne, liées par un mortier si fi n et si adhérent que l’on crut longtemps qu’il s’agissait d’une colle végétale.
mY sonShiva, protecteur du royaume Cham
UNE ARCHITECTURE ÉLÉGANTEChacun des kalans forme une tour au plan rectangulaire dont chaque face est ornée d’un portique. Celui de l’ouest donne accès à la cella tandis que les trois autres étaient autrefois ornés de statues ou de bas-reliefs. Encadrés de colonnes engagées sur les deux tiers de leur circonférence, ils sont surmontés d’une élégante double arche ogivale de style indien, sculptée d’une frise végétale qui semble jaillir de la gueule du monstre qui sert de clef de voûte avant de retomber en ondulant vers la base de l’arche. L’ensemble est couvert de trois étages de toits super-posés, de taille décroissante et munis de templions à chaque angle, qui semblent, par un effet de perspective, se multiplier à l’infi ni vers le ciel.
UNE SCULPTURE RAFFINÉELinga ornés, statues de Shiva, de Ganesh, de Vishnou ou de Garuda, naga, monstres et gardiens protecteurs, représenta-tions de la cour céleste hindoue, danseurs et danseuses célestes, scènes mythologiques : traduits avec sensibilité dans le fi n grès rose, les sculptures cham, en bas relief ou en ronde bosse témoignent d’une approche originale caractérisée par des lignes trapues, mais jouant avec élégance de courbes douces et pleines. Après avoir admiré au musée Cham de Da Nang – ou au musée Guimet – des œuvres des artistes du Champa, chacun pourra ensuite les reconnaître au premier coup d’œil !
UNE CIVILISATION QUI S’EFFACEAprès avoir échappé au tribut chinois, le Champa fut ensuite pris en tenaille entre les royaumes en pleine expansion du Dai Viet au nord et des Khmers d’Angkor à l’ouest. Chassé de My Son en 980, le royaume se reconstitua plus au sud, à Vijaya. Les Chams luttèrent encore à plusieurs reprises contre les Khmers au XIIe siècle, mais furent ensuite soumis à la loi des Viets, et le Champa se dilua progressivement dans les brumes de l’Histoire, ne nous laissant que de merveilleux trésors artistiques qui furent malheureusement encore atteints par la folie des hommes durant la guerre du Vietnam...
Trésors d’Indochine. Cambodge et VietnamDe la baie d’Along aux temples d’Angkor CV 32 - 16 jours A partir de 3 515 €
Du 3 au 18 août 2016 avec Alexis SeydouxDu 3 au 18 novembre 2016 avec Lucie MazoyerDu 21 janvier au 5 février 2017 avec Lucie Mazoyer
Le VietnamDu delta du Mékong à la baie d’Along VT 31 - 13 jours • à partir de 3 395 €Du 8 au 20 janvier 2017, avec Lucie MazoyerLES POINTS FORTS
La croisière sur la baie d’Along Le lac de l’Epée Restituée à Hanoi La cité impériale de Hué Le site cham de My Son Les tours-visages d’Angkor Thom Le temple de Ta Prohm à Angkor Le musée national de Phnom Penh Les Chronoguides Cambodge et Vietnam
LES POINTS FORTS
La croisière sur la baie d’Along Le “lac de l’épée restituée” à Hanoi La cité impériale de Hué Le site cham de My Son Croisière de deux jours dans le delta du Mékong Le Chronoguide Vietnam
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La capitale de la Birmanie (aujourd’hui Myanmar), en dépit de la taille imposante qu’elle a atteinte et de la modernité qui la gagne progressivement après des décennies d’assoupissement, se décline toujours en deux teintes aux refl ets étincelants. L’or éclatant de ses pagodes, dont la prestigieuse Shwedagon, la plus spectaculaire, et le safran des robes des moines, omnipré-sents dans la ville. Ces couleurs vives et chaudes sont à l’image du peuple birman : hospitalier et chaleureux, caractères que les récents bouleversements politiques et l’ouverture à la démo-cratie laissent enfi n éclater au grand jour.
LA JEUNE CAPITALE D’UN PAYS ANCIENQuand, en 1752, Alaungpaya restaure une dynastie birmane après que le pays a été divisé pendant des décennies, il marque symboliquement sa prise de pouvoir : il fait de la presqu’île de Rangoon sa capitale. Après la prestigieuse Pagan, dont les vestiges éblouissants s’élèvent dans la plaine centrale, après Mandalay, couverte de temples et de pagodes, la petite ville se prépare un destin national qu’elle a maintenu jusqu’à nos jours. Ses origines sont pourtant anciennes et religieuses. Ce sont celles, cinq siècles avant le Christ, d’une simple colline abritant un site hindou fréquenté par les marchands venus de la côte d’Orissa. Un site bouddhique n’y est attesté qu’au début du IIe millénaire. Dagon est alors un lieu de pèlerinage qui ne s’anime qu’au moment de la grande foire annuelle, avant que la prestigieuse pagode ne s’élève en son centre au XIVe siècle. Alaungpaya est le premier à fortifi er un établissement urbain, en 1757, après avoir reconquis le delta de l’Irrawaddy sur les Môns, au terme d’une lutte de huit siècles. Il le rebaptise Yangon, ce qui signifi e “la fi n de la guerre”, ce même nom que la capitale a retrouvé aujourd’hui. Un port est aménagé, qui devient vite le lieu des premiers échanges commerciaux avec les Européens. Quand les Britanniques, dans leurs conquêtes asiatiques, en font leur centre administratif, Rangoon ne compte que 10 000 habitants. Un siècle plus tard, elle a multiplié sa population par cinquante. Aujourd’hui, elle compte 5 millions d’habitants et elle ne cesse d’étonner par son profond mélange de tradition et de modernité. Dans ses vieux habits hérités de la colonisation, par-fois décrépits, parfois fraîchement repeints, la capitale du XXIe siècle est bien vivante et se transforme. Elle bruisse des cris des rabatteurs pour taxis collectifs, de ceux des vendeurs d’eau qui cognent leur gobelet métallique contre le seau. Elle s’enfl amme des couleurs chatoyantes des longyi, le vêtement traditionnel birman. Elle respire les odeurs des spécialités culinaires vendues à tous les coins de rue, dans une perpétuelle animation. Chaque ruelle introduit dans un monde différent, avant qu’une pagode ne vous offre un silence respectueux…
LES PAGODESLa pagode Sule, avec son stupa doré, semble une Shwedagon en réduction. Elle aussi abrite de précieuses reliques offertes,
ranGoonD’or et de safran
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dit l’histoire, par le roi de Ceylan, deux siècles après le nirvâna du Bouddha. La pagode de Botagaung, située près du Strand, l’agréable artère qui est comme la vitrine de Rangoon sur le fl euve, présente la particularité d’être creuse, avec six salles formant une étoile autour du sanctuaire central, et de renfer-mer un cheveu de l’Eveillé. Toutes deux dressent comme une couronne éclatante à la gloire de la Shwedagon.
LA SHWEDAGON, UN MONDE EN SOIC’est la merveille de Rangoon et la fi erté de tous les Birmans. Comment rester insensible face à cet ensemble monumental d’escaliers et de terrasses qui partent à l’assaut d’un stupa gi-gantesque, irradiant ses ors sombres dans le soleil couchant ? La légende veut que la pagode primitive ait été élevée pour abriter huit cheveux du Bouddha. L’histoire, elle, se confond avec les luttes qui opposèrent Môns et Birmans pour le pouvoir sur le delta du fl euve. La fonction royale imposait la protection du bouddhisme. Ainsi, à partir du XIVe siècle, le stupa primitif ne cessa-t-il d’être embelli par les rois. Régulièrement, sa taille fut augmentée, jusqu’à atteindre plus de cent mètres de nos jours ; régulièrement, il fut redoré, jusqu’à acquérir cette chaude patine un peu mate. Il a reçu aussi un hti en or, l’ombrelle qui sert d’orne-ment terminal, avec ses centaines de clochettes qui tintinnabulent dans le vent. Rien n’est plus impressionnant que l’approche du stupa par un des quatre escaliers qui permettent au visiteur de gravir la colline sur laquelle est bâti l’ensemble, et d’accéder ainsi à la vaste plate-forme rectangulaire où il trône. Les détails de sa structure sont tous symboliques. Sa base, octogonale, est entourée de soixante-quatre pagodons. Trois terrasses s’y superposent, dont la première est cernée de soixante-quatre petits stupas et de quatre plus grands. Viennent alors la grosse cloche, le turban, un bol à aumônes renversé, une fl eur de lotus puis une partie imitant le bourgeon d’un bananier. L’ombrelle, surmontée d’une girouette, est encore dominée par un globe en or incrusté de plus de quatre mille diamants, rubis et saphirs : ultime dévotion sous le sceau d’une insigne richesse. Il ne reste plus qu’à se laisser prendre par l’atmosphère quasiment magique de la Shwedagon, au milieu des bonzes et des offrandes, dans le son des cloches et l’odeur des parfums capiteux.
Grand circuit en BirmanieRangoon, Mandalay, Pagan, le lac Inlé et le rocher d’Or BI 31 - 16 jours • à partir de 4 770 €Du 9 au 24 novembre 2016, avec Anne-Marie WirjaDu 24 janvier au 8 février 2017 avec Anne-Marie Wirja
Mandalay Moniwa
Lac Inlé
Pagan
Rocher d’Or
Mont Popa
Pegu
Rangoon
Pindaya Heho
Thaïlande
Chine
Inde
Birmanie
LES POINTS FORTS
L’extraordinaire complexe de la pagode Shwedagon à Rangoon
Le site de Pagan Une croisière sur l’Irrawaddy Le mont Popa, “l’Olympe des Nats”
Les jardins fl ottants du lac Inlé Le Rocher d’Or Le Chronoguide Birmanie
haUTs LieUX de La chineEt grande croisière sur le Yang Tsé
J 1 : PARIS - PÉKIN • Vol pour Pékin. Nuit en vol.
J 2 : PÉKIN • Arrivée à Pékin en début de mati-née. Nous commencerons notre approche de la civilisation chinoise en découvrant les témoins de deux des principaux courants de pensée qui marquèrent la Chine : le bouddhisme au temple des Lamas, ancienne résidence princière convertie en sanctuaire bouddhique et le confucianisme au temple de Confucius. Nuit à Pékin.
J 3 : PÉKIN • Centre symbolique de la Chine et du monde, la Cité interdite fut, durant des siècles, le sanctuaire inviolé de la puissance du céleste empereur. Nous visiterons salles officielles, appartements privés et pavillons consacrés à la méditation… De la colline de Charbon, nous embrasserons le grandiose ensemble de la cité. Nous nous attarderons un peu sur l’immense place Tien An Men. En fin de journée, prome-nade dans la rue des Antiquaires, intéressante reconstitution d’anciennes maisons pékinoises. En soirée, nous assisterons à un spectacle composé d’extraits du répertoire de l’opéra de Pékin. Nuit à Pékin.
J 4 : LA GRANDE MURAILLE • Nous évoquerons la conception de l’homme telle qu’elle se traduit dans les rites funéraires impériaux. Nous par-courrons la voie des Esprits, bordée de statues d’animaux, de dignitaires civils et militaires et de lettrés, qui menait aux tumuli de la nécropole des Ming. Réunissant en un seul ouvrage des fortifications disséminées, le Premier Empereur édifia la Grande Muraille . Nous en découvri-rons l’un des tronçons. De retour à Pékin, nous sacrifierons aux joies de la gastronomie en dégustant la célèbre spécialité pékinoise, le canard laqué. Nuit à Pékin.
J 5 : PÉKIN - XI’AN • Nous découvrirons le palais d’Eté. Eaux calmes, jardins, allées à portiques, pavillons raffinés y composent un tableau digne des grands maîtres de la peinture chinoise. Le bateau de Marbre en constitue le fleuron, plus pérenne que la puissance de la flotte impériale qu’il devait symboliser. Dans l’après-midi, nous prendrons un vol en direction de Xi’an. Nuit à Xi’an.
J 6 : XI’AN • Douze fois capitale, Xi’an conserve d’innombrables richesses. Aujourd’hui, remar-quablement préservée, la “grande fouille” est l’un des plus vivants témoignages du passé que l’on puisse admirer. De retour dans la ville, nous parcourrons les murailles très bien conser-vées qui ceinturent la ville des Ming. La mémoire des hommes y est à jamais gravée sur la “forêt de stèles”, véritable bibliothèque de pierre qui conserve la fameuse stèle de Si Ngan Fou qui atteste la pénétration du christianisme nestorien en Chine au VIIIe siècle. Nous visiterons enfin la Grande Mosquée. Dîner inclus avec spectacle inspiré des danses de l’époque Tang. Nuit à Xi’an.
J 7 : XI’AN - CHONGQING • La visite du musée archéologique du Chen-si nous permettra de retracer l’histoire de la région du fleuve Jaune, berceau de la civilisation chinoise, et d’admirer de près quatre des guerriers de l’armée de terre
cuite. Nous découvrirons la pénétration en Chine du bouddhisme à la grande pagode de l’Oie sauvage. Vol vers Chongqing. Nuit à Chongqing.
J 8 : DAZU (340 KM) • Journée de visite au cœur du Bassin rouge, cette vaste dépression de la Chine centrale. Nous partirons en excursion à Dazu, au sein d’un magnifique paysage, avec la colline du Nord où des dizaines de grottes sont ornées de motifs bouddhiques. Nous nous rendrons ensuite, toujours à travers une splendide nature, sur la colline du Précieux Dung, dont les milliers de roches sculptées à même la montagne entre le IXe et le XIIIe siècle constituent un témoignage extraordinaire du syncrétisme bouddhique, taoïste et confucianiste. Retour à Chongqing en fin de journée. Nuit à Chongqing.
J 9 : CHONGQING : EN CROISIÈRE - FENGDU • Embarquement en matinée pour la croisière. Nous prendrons contact avec le fleuve et son histoire. Le Yang Tsé ou Yangzi, improprement appelé “fleuve Bleu” au XIXe siècle, est, par sa longueur (6 300 km), le troisième fleuve du monde. Nous ferons une escale au petit port fluvial de Fengdu dont les temples sont dédiés aux dieux du monde souterrain. Nuit à bord.
J 10 : EN CROISIÈRE - LES TROIS-GORGES • Après la passe de Kuimen commencent les gorges de Qutang : très étroites, elles sont entourées de montagnes hautes de plusieurs centaines de mètres. Nous franchirons ensuite les gorges de Wu, longues de quarante kilomètres, entre les provinces du Sichuan et de Heibei. Une excursion en petits bateaux vers les gorges de la Danning ou bien sur la Shennong permettra de découvrir d’autres paysages magnifiques. Nuit à bord.
J 11 : EN CROISIÈRE - LE BARRAGE • Nous traverserons les gorges de Xiling, longues de soixante-quinze kilomètres ; elles aboutissent, après la passe de Nanjin, au barrage de Gezhouda. Nous visiterons ensuite le chantier du gigantesque barrage des Trois-Gorges, à Sandouping, qui, long de trois kilomètres et haut de près de deux cents mètres, modifie désormais le cours du fleuve jusqu’ici indompté. Retour sur le bateau à Yi-chang. Nuit à bord.
J 12 : EN CROISIÈRE - WUHAN • Notre bateau arrivera à Wuhan, là où le fleuve débouche dans la grande plaine. La visite de Wuhan nous permettra de découvrir le musée de la province du Hubei qui recèle les trouvailles de riches tombes des environs. Nuit à bord.
J 13 : EN CROISIÈRE - LES MONTS JIUHUASHAN • Le bateau fera escale pour la journée à Guichi, d’où nous partirons pour une excursion vers les monts Jiuhuashan “les Montagnes des 9 lotus” où s’élèvent de nombreux pics sacrés qui ont inspiré les poètes comme les peintres. Retour à bord en fin de journée. Nuit à bord.
J 14 : EN CROISIÈRE - NANKIN • Arrivée à Nankin. C’est là que la république fut proclamée en 1912 par Sun Yat Sen dont le mausolée est toujours l’objet d’un grand respect. Nuit à bord et poursuite de la croisière vers Shanghai.
J 15 : SHANGHAI - SUZHOU (160 KM) • Fin de la croisière. Débarquement à Shanghai et route vers Suzhou. Cernée de canaux, Suzhou fut prisée par les mandarins qui venaient y jouir d’une paix studieuse. Leurs résidences somp-tueuses s’ornaient de jardins qui font la réputa-tion de Suzhou. Nous visiterons le jardin de la Politique des simples et le jardin du Maître des filets, qui illustrent de manière fort différente, une même conception de l’harmonie du monde. Retour à Shanghai. Nuit à Shanghai.
J 16 : SHANGHAI • Shanghai est aujourd’hui la ville qui évolue le plus au monde. Nous nous rendrons au musée d’art et d’histoire dont les richesses exceptionnelles sont remarquablement mises en valeur. Nous découvrirons ensuite le quartier des anciennes concessions, le Bund. En soirée, spectacle du cirque de Shanghai. Dîner inclus et nuit à Shanghai.
J 17 : SHANGHAI - PARIS • Vol pour Paris.
Du bassin Rouge, au cœur de la Chine traditionnelle, à Shanghai, emblème de la Chine moderne, malgré la construction de l’immense barrage édifi é sur son cours, le Yang Tsé se fraye toujours un spectaculaire passage dans les monts du Sichuan avant de déboucher dans la grande plaine de Chine du Sud. Pour découvrir les capitales de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, Pékin et Shan-ghai, ou Xi’an et Nankin, apprécier le raffi nement des jardins de Suzhou, retrouver la source de l’inspiration de nombre d’artistes et de philosophes devant les paysages du Sichuan et vous émerveiller du grandiose spectacle des grandes gorges du Yang Tsé…
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CH 51 - 17 jours Pour Tous avec réserve
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Du 9 au 25 septembre, AVEC AUDREY LIÉNARD A partir de 4 175 €, ch. indiv. 1 375 €
PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et le vol intérieur, avec ou sans escale sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ Le trajet Pékin/Xi’an en train rapide (1e classe) ♦ L’hébergement en chambres doubles et en cabines doubles catégorie Pont principal ♦ La pension complète du déjeuner du 2e jour au petit déjeuner du 17e jour ♦ Un dîner de canard laqué ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Un spectacle d’opéra de Pékin ♦ Une soirée au cirque de Shanghai ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ Un casque d’écoute pour la durée du séjour en Chine ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : la visite de Xi’an s’effectue en partie à pied. La croisière se déroule à bord d’un bateau de la compagnie sino-américaine Victoria Cruise. Durant la croisière, les conditions de naviga-tion et de circulation lors des excursions peuvent per-turber le programme de visites. Le trajet de Shanghai à Suzhou peut parfois être effectué en train lorsque le trafic routier est particulièrement intense.
Du bassin Rouge, au cœur de la Chine traditionnelle, à Shanghai, emblème de la Chine moderne, malgré la construction de
LES POINTS FORTS
Le temple du Ciel à Pékin L’armée de terre cuite de Xi’an Les gorges du Yang Tsé en croisière
Les grottes bouddhiques de Dazu Les monts Jiuhuashan Les jardins mandarinaux de Suzhou
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Parcours mythique qui fait encore rêver de nos jours, la route de la soie a frayé son chemin pendant des siècles à travers montagnes et déserts. La traversée de celui du Taklamakan, un des plus arides du monde, étant impossible, c’est légèrement au nord que passait la route, d’oasis en oasis. Tourfan est l’une d’elles, vaste dépression à plus de 150 mètres au-dessous du niveau de la mer. Les environs, roches et sables brûlés par le soleil, ne rendent que plus étonnante cette cuvette verdoyante, où l’on cultive la vigne, et où les hommes, lointains succes-seurs des caravaniers d’autrefois, ne cessent d’entretenir un commerce actif.
LE PAYS DES OUÏGOURSSituée dans la province du Xinjiang, Tourfan, même si elle n’en est pas la capitale – c’est Urumtsi – en est sans doute la ville la plus historiquement emblématique. Cette importance, elle la doit à l’infl uence culturelle des Ouïgours, le principal des peuples qui y vivent. A l’origine, cette tribu turcophone nomadise en Mongolie. En 840, suite à la défaite face aux envahisseurs kirghiz, un grand nombre d’Ouïgours émigrent vers l’ouest. Ils pénètrent dans la région actuelle du Xinjiang et transfèrent leur capitale des bords de l’Orkhon dans la région de Tourfan. Ce “royaume des Ouïgours occidentaux” domine bientôt la région. Progressivement, les Ouïgours abandonnent leur mode de vie nomade pour adopter celui plus policé des populations séden-taires indo-européennes des oasis. Ils fi nissent par se mélanger à elles. De cette fusion entre nomades et sédentaires naît la brillante civilisation de Kocho. Sur le plan religieux, les popu-lations de la région pratiquent le manichéisme, le bouddhisme ou même le christianisme nestorien. A partir du XIe siècle, on assiste à une islamisation lente mais continue : les Ouïgours adoptent la foi sunnite, et résistent pendant plus d’un millénaire à la volonté des dynasties chinoises de contrôler cette région si importante pour le commerce. Ce n’est que dans le courant du XVIIIe siècle que la dynastie des Qing entame une véritable conquête coloniale, mettant fi n à l’indépendance de ce que l’on appelle alors le Turkestan oriental.
TOURFAN : MINARET, RAISINS ET KAREZContrairement à de nombreuses villes chinoises qui se hérissent de tours modernes sous la pression d’une économie fl orissante, Tourfan a, jusqu’ici, préservé en grande partie un aspect tra-ditionnel qui en fait tout le charme. Elle est toujours dominée de loin par l’original minaret de la mosquée d’Emin. Sa forme conique, qui se resserre au fur et à mesure de son élévation, est tout à fait caractéristique de l’architecture afghane, que l’on retrouve ponctuellement sur la route de la soie, jusqu’à Boukhara. La prospérité de la ville éclate sur les étals de son marché, festival de couleurs et d’odeurs, preuve que la soie n’a pas été
TourFan eT iahoeOasis de sable et de soie
la seule denrée transportée depuis la Chine jusqu’aux rivages méditerranéens, même si elle fut la plus précieuse. Epices et fruits rivalisent d’abondance, mais le produit par excellence reste ici le raisin, introduit d’Asie occidentale. Une proche vallée, dite “la perle dans le désert”, concentre l’essentiel de la production, dégustée à table ou transformée en vin. Cette prospérité, en un milieu aussi hostile, n’est pas le fruit du hasard, mais doit tout à l’ingéniosité et au travail des hommes. Ce sont eux qui ont très tôt mis en place le système des karez, identiques aux qanat que l’on rencontre en Perse. Les eaux, provenant notamment de la fonte des neiges des monts Tianshan, qui dominent au nord la dépression de Tourfan, sont précieusement canalisées dans des conduits souterrains creusés au prix d’efforts inouïs. Un maillage serré permet de distribuer le précieux liquide jusqu’à la moindre ruelle, chaque maison disposant ainsi, dans son sous-sol, d’un accès à l’eau courante.
JIAOHEA une dizaine de kilomètres de Tourfan, dans un paysage minéral d’une sauvage beauté, la ville morte de Jiaohe témoigne, elle aus-si, de la prospérité première de l’oasis. Une rivière, aujourd’hui tarie, s’écarte en deux bras au milieu desquels s’élève une sorte d’île. Long de 1 600 mètres et large de 300, ce promontoire naturel domine la plaine de plus de trente mètres, véritable site imprenable, sentinelle à la surveillance de laquelle nulle cara-vane ne pouvait échapper. Une grande rue, orientée nord-sud, en constitue l’axe principal, sur lequel viennent se greffer quan-tité de ruelles ouvertes comme des saignées entre des maisons qui dressent vers le ciel d’azur les chicots de leurs murs à demi écroulés. Jiaohe est morte, mais on ne peut s’empêcher, en déam-bulant dans ses rues, d’imaginer la fi évreuse activité qui l’animait jadis. Au fi l de la marche, on tombe sur les restes d’un temple bouddhique aux vastes dimensions, entouré de pagodons. Bien qu’en partie détruit, l’ensemble touche par sa grandeur et son harmonie. Dans une ruelle, des façades trouées de portes et de fenêtres invitent à franchir le seuil. Une cour mène à une vaste salle qui dessert les chambres du logis, et on s’étonne de ne pas rencontrer les propriétaires… Ceux-ci ont depuis longtemps abandonné la ville, jugeant peut-être qu’ils avaient suffi samment œuvré à la grande aventure du commerce de la soie.
ROUTE DE LA SOIE
Urumtsi
Hohhot
Lanzhou
Tianshui
M o n g o l i e
Russie
X'ian
Pékin
Xinkiang
Mongolie Intérieure
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du taklamakan
LES POINTS FORTS
L’armée de terre cuite de Xi’an Les grottes de Mo Gao Les nécropoles royales de Yarkand La ville morte de Jaiohe près de Tourfan Le désert du Takla Makan Le marché de Kashgar Le lac Karakul Le Chronoguide Chine
Route de la Soie. Marchands, voyageurs et missionnairesXi’an, Dunhuang, Tourfan, Kashgar, Urumtsi
CH 34 - 18 jours • Du 7 au 24 septembre, à partir de 4 495 €
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LE MONASTÈRE DE LA TERRE PÂLEAu nord du massif de l’Everest, à quelque 150 kilomètres de Xigaze et 4 300 mètres d’altitude, au creux de la vallée de la rivière Trum et dominé par les collines de Ponpori – âpres rochers d’un gris blanchâtre burinés par l’érosion –, le monastère de Sakya était, avant qu’il ne subît les affres de la Révolution culturelle, l’un des plus grands du Tibet et abritait plusieurs milliers de moines. Si la partie nord, qui montait à l’assaut de la colline et comprenait essentiellement les cellules monastiques, n’est plus aujourd’hui qu’un impres-sionnant champ de ruines, le monastère sud, le Lhakhang Chenmo, rénové en 1945, est heureusement resté presque intact. Contrairement à la majorité des monastères du Tibet, celui de Sakya fut édifi é en s’inspirant de la forme et de la structure d’une imposante forteresse mongole. Le monastère se présente comme un quadrilatère délimité par une enceinte fortifi ée de 200 mètres de côté et de quatre mètres d’épais-seur, sans ouverture et renforcé de quatre tours d’angle et de quatre tours latérales, toutes de forme quadrangulaire. Bien que massif, l’édifi ce, qui fut construit au XIIIe siècle, ne donne pas une impression d’austérité : bâti de pierres et de briques crues, ses lignes sont rehaussées par le jeu de trois couleurs – le bleu gris de la muraille, l’ocre rouge du grand hall doté d’une litre blanche – qui symboliseraient les trois voies de la connaissance, par le corps, par la parole et par l’esprit. A l’intérieur de l’enceinte, une vaste cour, bordée de portiques sur colonnade de bois peint, est encadrée de bâtiments administratifs, de logements pour les moines et de petites chapelles. Au centre, se dresse le monumental grand temple dont la salle principale pouvait accueillir cinq cents moines.
UN TRÉSORDécoré des peintures murales d’origine représentant la lignée des supérieurs du monastère et des mandalas, le grand hall abrite aussi une collection inestimable de 3 000 thangka, chefs-d’œuvre de l’art tibétain, des vases précieux en porce-laine et une bibliothèque de 20 000 ouvrages de politique, de médecine, d’astrologie, de droit et d’histoire... En 2003, au cours de travaux, une ouverture fut percée dans un grand mur qui révéla une cachette renfermant, intacts, 84 000 rouleaux contenant des écrits bouddhiques inconnus jusqu’alors. Tradi-tion spécifi que de Sakya, on peut aussi, près de la salle des chortens – les stupas tibétains – admirer un trésor éphémère par essence : chaque année, les moines réalisent patiemment, à
sakYaLa première théocratie tibétaine
l’aide de sable de couleur, un immense mandala qui est détruit au moment du nouvel an tibétain, rappelant ainsi l’imperma-nence de ce monde terrestre.
SAKYA PAParmi les différents courants que compte le bouddhisme tibétain, l’école Sakya Pa occupe une place particulière. Rattachée au courant Nyingma Pa – les “bonnets rouges” –, elle fait remonter ses lointaines origines au moine Brog-mi qui, au XIe siècle, se rendit en Inde et traduisit l’Hevajra-tantra, le “Diamant de joie”, introduisant ainsi les voies tantriques de la connaissance dans le bouddhisme tibétain. Outre ses spécifi cités théologiques, cette école se signale par le fait que ses moines et abbés sont autorisés à se marier. Ce fut le successeur de Brog-mi, Konchok Gyelpo, qui fonda à Sakya, en 1073, le monastère qui allait donner son nom à cette école. Grâce au soutien de l’aristocratie locale et aux retombées d’un important trafi c commercial dans la vallée reliant Xigaze au Népal, Sakya accumula les richesses et devint l’un des plus puissants monastères du Tibet. Son abbé était considéré comme l’incarnation du Bodhisattva Manjusri. Au XIIIe siècle, le supérieur Phag Pa rencontra Kubilaï khan, petit-fi ls de Gengis Khan, grand khan des Mongols et empereur de Chine, auquel il fi t si forte impression que le khan suprême demanda à être initié à l’Hevajra-tantra. Koubilai fi t don au monastère d’une conque dextrogyre, très rare, qui symbolise la parole du Bouddha. Il investit également l’abbé de Sakya du pouvoir temporel sur le Tibet, instituant ainsi le premier gouver-nement lamaïque et théocratique du pays. Les lamas de Sakya conservèrent cette prérogative jusqu’aux environs de 1350, quand l’affaiblissement du pouvoir de la dynastie mongole des Yuan – conséquence de la révolte des Turbans rouges – permit au chef de clan Janchub Gyaltsän, affi lié à l’école Kagyu Pa de Tsetang, de renverser le lama vice-roi de Sakya. Aujourd’hui, si le supérieur de Sakya réside à Dehra Dun en Inde, le monastère ne compte cependant pas moins de 160 moines qui perpétuent la tradition et veillent sur ses trésors.
LES POINTS FORTS
Le Potala La promenade sur le Parkhor de Lhassa Les paysages du lac Yamdrok et le col du Kampala Le monastère de Tashilumpo L’excursion au monastère de Sakya Le Chronoguide Tibet
L im i t é à
voya ge u r s
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TIBET
Tibet. Le toit du monde TN 40 - 14 jours • à partir de 3 845 €
Du 31 juillet au 13 août 2016, avec Stéphane MartinDu 17 au 30 septembre 2016, avec Katia Thomas
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Parmi ces hauts lieux de la spiritualité indienne, le temple de Brahma de Pushkar présente un intérêt tout particulier, du fait de l'importance que revêt chaque année la foire qui s'y tient, un moment de transactions commerciales en même temps qu'un pèlerinage, au cours duquel se côtoient les nomades venus du désert voisin de Thar et les populations sédentaires. C'est dans une agitation pittoresque, colorée par les saris des femmes et les turbans des hommes que s'échangent chameaux et chevaux pendant que les fi dèles se pressent au temple de Mira Bai et que les ascètes, plongés dans leurs méditations, s'installent résolument hors du temps...
J 1 : PARIS - DELHI • Vol pour Delhi. Nuit à Delhi.
J 2 : DELHI • A Delhi, visite du merveilleux Qutb Minar , “l’axe du monde”, tour de grès rouge de plus de soixante-dix mètres de haut qui témoigne de la rapide synthèse effectuée entre les arts musulman et indien. La porte d’Ala-i-Darwaza, construite en 1311, est également considérée comme un chef-d’œuvre de l’art indo-musulman. Quant à la mosquée Quwwat-ul-Islam, elle est présentée comme la plus ancienne de l’Inde du Nord. Nous ferons enfin une promenade dans le quartier de Chandni Chowk. Nuit à Delhi.
J 3 : DELHI - AGRA (250 KM) • C’est l’Inde islamique au sommet de sa splendeur que nous découvrirons à Agra. A Sikandra, nous mesurerons, devant les fastes du mausolée de l’empereur Akbar, la puissance de cette dynastie. Nous nous rendrons ensuite au fort Rouge qui offre une harmonieuse synthèse des arts musulman, persan et hindou. Nuit à Agra.
J 4 : AGRA - FATHEPUR SIKRI - JAIPUR (230 KM) • Le matin, nous visiterons le Taj Mahal , édifié en 1653. Le monument funéraire de l’épouse préférée de Shah Jahan est l’un des sommets incontestés de l’architecture mondiale. De l’autre côté de la Yamuna s’élève le mausolée d’Itimad-ud-Daulah, hymne à la couleur chanté par l’éclat du marbre. Issue de la volonté inflexible d’un homme, le tout-puissant Akbar, Fatehpur Sikri concrétise ses rêves universalistes, créant une floraison architecturale mêlant allègrement les styles musulman, hindou, bouddhique et même européen. Nous poursuivrons notre route vers Jaipur où nous passerons la nuit.
J 5 : JAIPUR • Si la principauté de Jaipur naquit au XIIe siècle, la ville ne fut fondée qu’en 1727 par le maharadjah Sawai Jai Singh, pour la substituer à Amber comme capitale. Les maha-radjahs de Jaipur ont su y conjuguer le luxe et le raffinement avec les contraintes stratégiques : le fort d’Amber est une véritable ville fortifiée où le ruissellement du stuc et le jeu des verres colorés contrastent avec les lignes strictes du grès rouge et des marbres. De retour à Jaipur, nous nous étonnerons des courbes élégantes des instruments de l’observatoire édifié par Jai Singh II. Le célèbre palais des Vents, façade ouvragée ouverte sur le ciel, domine la rue Sireh
et le Deorhi Bazar. Nous irons enfin flâner dans les bazars de Johori, Chandpole et Nehru, toujours très animés. Nuit à Jaipur.
J 6 : JAIPUR - PUSHKAR (140 KM) • La matinée sera consacrée à la visite du palais princier, riche et élégant, qui est aujourd’hui transformé en musée. Puis nous prendrons la route vers Pushkar. Nuit à Pushkar en tentes confortables.
J 7 : LA FOIRE DE PUSHKAR • Journée consacrée aux festivités de Pushkar. Cette gigantesque foire rassemble dromadaires, ânes et chevaux dans une atmosphère bigarrée. Dans le village de Pushkar, vous découvrirez également le temple de Brahma et celui de Mira Bai. Nuit à Pushkar.
J 8 : PUSHKAR - BUNDI (170 KM) • Sur le chemin des caravanes, Bundi est une petite ville dominée par la masse imposante du fort Taragarh. Montant vers le fort, nous découvri-rons le Chitra Mahal décoré d’une splendide collection de miniatures. Nuit à Bundi.
J 9 : BUNDI - CHITTORGARH - UDAIPUR (300 KM) • Départ matinal en direction de Chittorgarh où se dresse l’une des plus anciennes cités du Rajasthan. Autour de la fière tour de la Victoire, visites du temple de Kumbhat Shyanji, du palais de Kumbha, du Mahasati Shtal. Route vers Udaipur où nous passerons la nuit.
J 10 : UDAIPUR • Nous visiterons le temple vishnouite de Jagdish édifié au XVIIe siècle. Ville princière du Mewar, Udaipur est riche de plusieurs palais construits sur les rives et les îlots du lac Pichola, comme Jag Niwas ou Jag Mandir, que nous découvrirons au cours d’une promenade en barque. Nuit à Udaipur.
J 11 : UDAIPUR - LE MONT ABU • Départ vers le mont Abu. La région est un des hauts lieux du jaïnisme comme nous le démontrera la visite des temples de Dilwara, construits entre le IXe et le XIVe siècle. Nuit au mont Abu.
J 12 : RANAKPUR (260 KM) • Sur le site de Guru Shikar, nous visiterons le temple Ati Rishi, juché sur le plus haut sommet du Rajasthan. Route vers les temples jaïns de Ranakpur. Le complexe est l’un des cinq grands pèlerinages jaïn de l’Inde. Le temple d’Adinath, immense édifice de marbre blanc édifié au XVe siècle, est un chef-d’œuvre d’ornementation. Nuit à Ranakpur.
J 13 : RANAKPUR - JODHPUR • Nous décou-vrirons Kumbhalgarh, l’une des capitales des Mewar. Le Badal Mahal, qui domine la plaine, est l’un des meilleurs exemples d’architecture défensive du Rajasthan. Nuit à Jodhpur.
J 14 : JODHPUR • Jodhpur se développa au pied de la forteresse qui contrôlait la route vers le Gujarat. Nous visiterons, aux abords de la ville, le site de Mandore, l’ancienne capitale des princes de Marwar : dans un jardin luxuriant, nous verrons un très bel ensemble de chattris
A l’occasion de la foire de Pushkar
Le raJasThan
IN 57 - 20 jours GranDs voYaGeurs
Du 5 au 24 novembre, AVEC STÉPHANE MARTINA partir de 3 965 €, ch. indiv. 1 450 €
PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux, avec ou sans escale, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double et en tente double dans le campement aménagé de Pushkar ♦ La pension complète du petit déjeuner du 2e jour au dîner du 19e jour ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompa-gnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : l’hébergement à Pushkar se fait dans un campement touristique, dans des tentes “de luxe” pour deux personnes (lit, draps et couvertures) avec WC et cabinet de toilette. Certains repas peuvent être pris sous forme de pique-nique. L’état du réseau routier et la densité de la circulation allongent parfois le temps de parcours. En raison du caractère religieux de la foire de Pushkar, il est interdit d’y manger de la viande et de consommer de l’alcool. Lorsque la mousson n’a pas été abondante, la navigation sur le lac Pichola à Udaipur peut se révéler impossible.
de grès rose et une curieuse galerie abritant dieux et héros du monde hindou. Nuit à Jodhpur.
J 15 : OSIAN - POKHARAN - JAISALMER (300 KM) • Journée de route à travers les vastes espaces arides du désert du Thar. Un arrêt nous per-mettra de flâner dans les ruelles de la vieille ville de Pokharan, au pied de la forteresse en pierre ocre. A Osian, nous verrons le temple de Surya. Le temple de Sachya Mata est orné d’un véritable panthéon sculpté. Nuit à Jaisalmer.
J 16 : JAISALMER • Jaisalmer nous transporte dans l’Inde des fiers princes rajpoutes qui fondèrent la cité au XIIe siècle. Véritables dentelles de pierre dorée, les havelis que nous découvrirons sont des merveilles de raffinement. En bordure de la ville, nous visiterons l’étang Gadi Sagar et son beau portail. L’après-midi, promenade sur les hauteurs de Bada Bagh où se trouve un ensemble de chattris. Nuit à Jaisalmer.
J 17 : JAISALMER - GAGNER - BIKANER (250 KM) • Journée de route. Arrêt à Gajner, à proximité d’une réserve de cervidés. A Bikaner, nous découvrirons les salles richement ouvragées du fort de Junagarh. Nuit à Bikaner.
J 18 : BIKANER - MANDAWA (210 KM) • A Deshnoke, nous visiterons le curieux temple des Rats, Karni Mata Mandir, orné de portes d’argent. Nous partiron, ensuite, vers le “pays des havelis peints”. Les marchands de Mandawa s’enrichirent à l’époque de l’Empire britannique et bâtirent de vastes demeures aux fresques colorées. Nous admirerons les façades de plusieurs havelis et visiterons l’un d’entre eux. Nuit à Mandawa.
J 19 : MANDAWA - DELHI (250 KM) • Fin des visites de Mandawa. Route vers Delhi. Vol pour Paris.
Le palais des Vents de Jaipur Le complexe monumental de Chittorgahr
Les temples jaïns de Dilwara Les riches décors des havelis de Mandawa
Le Chronoguide Inde
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Le sULTanaT d'oman, dUBaÏ, aBoU dhaBiArchéologie et futurisme
Depuis que l’argent y coule à fl ot, les Emirats se sont métamorphosés en cités futuristes et Dubaï et Abu Dhabi rivalisent d'audace architecturale... Mais les traces du passé n’ont pas disparu : les sites archéologiques sont l’objet de soins attentifs, les boutres sillonnent toujours les eaux du Golfe et de merveilleux artisans perpétuent les traditions ancestrales dans les souks hauts en couleur. Sentinelle du détroit d’Ormuz, Oman est l’un des plus anciens carrefours commerciaux du monde, où s’échangeaient chevaux, sel, ambre, encens, parfums d’Arabie et esclaves. Marqué par l’islam, mais attaché profondément à une culture originale, le sultanat, entre ses ports de mer et ses forteresses aux couleurs du djebel, offre des sites remarquables pour leur intérêt historique et leur beauté naturelle.
J 1 : PARIS - DUBAÏ • Vol vers Dubaï. Nuit en vol.
J 2 : DUBAÏ • Nous retracerons l’histoire des Emirats au musée de Dubaï, installé dans l’ancien fort al Fahidi. Le quartier de Bastakiya est l’un des plus traditionnels de la ville, avec ses bara-jeels, ses tours à vent destinées à rafraîchir les habitations. Nous visiterons la mosquée chi’ite. Après le déjeuner, nous traverserons l’anse de Dubaï à bord d’un abra traditionnel pour rejoindre le quartier de Deira et nous y visiterons le port des boutres. En fin de journée, nous pourrons flâner dans le souk de l’or et le souk des épices. Nuit à Dubaï.
J 3 : DUBAÏ - EL AÏN (150 KM) • Après les zones franches qui font de Dubaï la plaque tournante du commerce du Golfe, nous passerons devant la mosquée de Jumeirah. Nous plongerons dans le rêve futuriste de Dubaï en visitant le centre d’information de ce polder urbain de luxe qu’est le "Palmier". Nous parcourrons le front de mer pour découvrir l’architecture assez classique du World Trade Center et celle, plus étonnante, du Burj el Arab et admirerons le Burj Khalifa qui culmine à 818 mètres. Nous prendrons ensuite la route qui mène au cœur des régions désertiques, vers le sud-est, pour atteindre la luxuriante oasis d’el Aïn où nous passerons la nuit.
J 4 : EL AÏN - NIZWA (295 KM) • L'oasis d’el Aïn naquit d’une patiente irrigation par le système des falaj, longues galeries souterraines qui collectent l’eau dans les sédiments du pié-mont de la montagne pour la distribuer vers les cultures. Après le déjeuner, visite du Musée archéologique, le plus important des Emirats, puis nous visiterons le parc archéologique de Hili où fut découverte une spectaculaire tombe de l’âge du bronze. Nous partirons ensuite vers l'ouest et franchirons la frontière omanaise pour atteindre l'oasis de Nizwa. Nuit à Nizwa.
J 5 : NIZWA ET SES ALENTOURS • Le matin, nous découvrirons la ville de Nizwa, l’ancienne capitale de l’Imam, symbole de l’Oman traditionnel et centre historique du sultanat. Son fort, avec son immense tour ronde, domine la ville depuis le XVIIe siècle. Nous flânerons dans les ruelles du souk qui propose de nombreux produits de
l’artisanat local. Puis nous partirons vers les contreforts du djebel Shams dont l’altitude avoisine 3 000 mètres. Nous visiterons le village abandonné de Tanouf, situé en bordure des gorges creusées dans le massif montagneux. Nous reprendrons la route du piémont pour atteindre Jabrine dont le fort, construit après l’expulsion des Portugais, est un des joyaux de l’architecture omanaise. Récemment rénové, il permet de mesurer le raffinement qui imprégnait la vie de ses chefs de tribu et chefs de guerre. Nuit à Nizwa.
J 6 : NIZWA - SOUR (380 KM) • Journée de route vers l'intérieur du pays et la plaine de la Sharqiya, noyée dans une végétation verdoyante. Nous découvrirons les falaj, système d’irrigation vieux de 2 500 ans. Leur architecture de terre est encore très bien conservée. Nous contournerons ensuite le puissant massif de l’Hajjar oriental, à la limite des dunes du désert des Wahibas. Ce monde minéral coloré et aride est parfois ponctué de quelques campements de bédouins semi-sédentarisés. Nuit à Sour.
J 7 : SOUR - MASCATE (225 KM) • Dernier port abrité du golfe d’Oman, actif depuis l’Antiquité, Sour évoque le trafic d’armes et d’esclaves. C’est là que se construisent encore les célèbres boutres. Après la visite de Balad-Sur, le site originel de la ville, nous prendrons la piste côtière vers Qalhat qui, aux XIVe et XVe siècles, était le siège des souverains d’Ormuz dont l’empire maritime s’étendait de l’Inde à l’Afrique. Sa mosquée, aujourd’hui le seul vestige en ruine qui subsiste après la destruction portugaise, émerveilla Ibn Battuta. Pique-nique au bord du wadi Al-Shaab. Arrivée à Mascate en fin de journée. Nuit à Mascate.
J 8 : MASCATE - SALALAH • Après avoir admiré l'étonnante architecture extérieure du flambant neuf opéra de Mascate, inspirée des citadelles de terre qui couvrent le pays, nous visiterons la mosquée du sultan Qabus. Récente (2001), elle est le fruit d'un harmonieux mélange de traditions locales et d'audaces contemporaines, avec ses cours à arcades et ses coupoles superposées. Le marché au poisson et les souks colorés et odorants nous plongeront alors dans une ambiance et une animation typiquement orientales. Déjeuner. Nous flânerons encore dans le quartier du vieux Mascate qui a préservé l'atmosphère du temps où les marchands d'Asie, d'Europe et d'Afrique fréquentaient ses ruelles. Enfin, notre dernière visite sera pour le musée Bait Al Zubair, bel écrin où l'on découvre l'histoire et la culture du pays, d'une insoupçonnée richesse. Vol vers Salalah, où nous passerons la nuit.
J 9 : SALALAH • La journée sera consacrée à la visite de la capitale du Dhofar et des petites cités environnantes. Nous ferons d'abord un arrêt au
Du 19 au 30 novembre 2016A partir de 4 825 €, ch. indiv. 915 €PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et les vols intérieurs, avec ou sans escales, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double ♦ La pension complète du petit déjeu-ner du 2e jour au petit déjeuner du 12e jour, sauf 1 repas libre ♦ Le circuit en autocar privé et en 4x4 le jour 5 ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON À SAVOIR : l’état des routes et des pistes dans certaines régions d’Oman visitées notamment le jour 5, nécessite l’utilisation de véhicules tout-terrain avec 4 voyageurs par véhicule. Certains repas pourront être pris sous forme de pique-niques.
village de pêcheurs de Taqa et à son "château", fortin du XIXe siècle, puis nous visiterons à Kor-Ruri le site de l’antique Sumharam. La forteresse, aujourd’hui en ruine, est le témoignage d’une colonie de Shabwa dans le royaume de l’Hadramaout au Ier siècle avant J.-C. Ce fut vraisemblablement le principal port pour l’expédition de l’encens. Avant de remonter sur les flancs des montagnes de Qara, nous nous arrêterons au mausolée de bin Ali, puis à Mirbat qui fut, dès le IXe siècle, une place commerciale très animée ; quelques maisons de marchands ornées de magnifiques portes de bois sculpté rappellent encore ce passé actif et riche. Nous ferons aussi un arrêt à la mosquée de Nabi Ayoub, important lieu de pèlerinage, dont la tradition veut qu’elle abrite le tombeau du prophète Job. Nuit à Salalah.
J 10 : SALALAH - ABOU DHABI (360 KM) • La ville actuelle de Salalah s’est développée à proximité d’al Baleed, ruine de l’ancienne cité connue entre le Xe et le XVe siècle sous le nom de Zufar. Nous partirons ensuite à la découverte du Dhofar. Partie méridionale du pays, ce massif bordé par l’océan Indien est soumis à l’influence de la mousson qui lui confère un caractère verdoyant. C’est l’une des dernières régions au monde où poussent les frankincence, arbres à encens. Déjeuner libre. Vol pour Abu Dhabi, via Mascate. Nuit à Abou Dhabi.
J 11 : ABOU DHABI • Le matin, nous ferons une promenade dans le marché aux poissons avant de flâner dans le vieux souk et de visiter la mosquée Sheik Zayed. Nous découvrirons l’Emirates Palace, l’un des lieux les plus emblé-matiques du modernisme luxueux des Emirats. Nous visiterons également le village traditionnel "heritage village", reconstitué non loin de là. Nous achèverons la journée par une croisière en boutre autour de l’île d’Abou Dhabi. Trajet vers Dubaï. Vol pour Paris. Nuit en vol.
Le Burj Dubaï La vieille cité de Balha Le fort de Jabrine Le port des Boutres de Sour Les arbres à encens du Dhofar
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avec Laurence Naggiar MolinerDiplômée d’Histoire de l’Art et d’Archéologie, diplômée de
l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem
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J 1 : PARIS - JÉRUSALEM • Vol vers Tel Aviv. Arrivée en fin d’après-midi et trajet vers Jérusalem. Dîner et nuit à Jérusalem.
J 2 : JÉRUSALEM • Nous commencerons nos visites par le mont des Oliviers d’où l’on bénéficie d’une large vue sur la vieille ville de Jérusalem. Les tombes des Prophètes nous permettront de découvrir un ensemble de catacombes où, selon la tradition, furent inhumés les prophètes Haggaï, Zacharie et Malachie ; cet ensemble constitue en fait un très bel exemple de cata-combes juives du Ier siècle avant notre ère. En continuant à descendre, nous visiterons le sanctuaire dénommé, depuis le Moyen Age, “Dominus Flevit”, monument élevé à l’endroit où Jésus aurait pleuré sur la ville. Nous y décou-vrirons les vestiges d’un monastère du Ve siècle qui fut édifié sur plusieurs cimetières dont le plus ancien remonte au IIe millénaire avant notre ère. Au pied de la colline est situé le sanctuaire de Gethsémani, qui fut reconstruit plusieurs fois sur le lieu que la tradition identifie comme le “jardin des Oliviers”. Nous visiterons ensuite la tombe de la Vierge Marie avant de découvrir les collections du musée Rockfeller qui nous permettront de suivre chronologiquement les diverses cultures qui se sont succédé au fil des siècles en Palestine. L’après-midi, nous visite-rons l’Ophel, l’éperon rocheux surplombant la source de Gihon sur lequel s’édifia, il y a près de quatre millénaires, la cité cananéenne ; nous verrons les murailles de la ville et les travaux hydrauliques qui lui permettaient de résister à d’éventuels assaillants. C’est cet éperon, dont s’empara David au Xe siècle, qui devint le centre de son royaume. Et c’est là, dans son palais, qu’il installa l’Arche d’Alliance, donnant à la cité une dimension religieuse essentielle pour les Israélites et les Judéens. Nous découvrirons particulièrement le puits Waren, les murailles et les constructions israélites, ainsi que les tunnels où furent peut-être enterrés David et Salomon, avant de nous rendre à la piscine de Siloé et de parcourir, pour ceux qui le souhaiteront, une partie du tunnel d’Ezéchias. Nous achèverons la journée par la visite des tombeaux hellénis-tiques de la vallée du Cédron. Nuit à Jérusalem.
J 3 : JÉRUSALEM • Une nouvelle promenade, au départ de la porte de Damas, nous conduira vers la citadelle érigée par Hérode. Cet imposant édifice à trois tours fut épargné par Titus lorsqu’il incendia la ville en 70. Nous découvrirons ensuite le musée de l’Histoire de Jérusalem, installé dans la tour de David et qui retrace cinq mille ans de l’histoire de la ville. Après le déjeuner inclus, nous gagnerons la porte de Saint-Etienne ou porte des Lions, et emprunterons la via Dolorosa, le chemin suivi, selon la tradition, par le Christ lors de la Passion. Au couvent des Dames de Sion, les pavements du Lithostrotos rappellent la forteresse Antonia où Jésus, selon certains auteurs, a été jugé. Traversant les souks traditionnels, nous arriverons enfin au Saint-Sépulcre où sont réunis le Golgotha et le tombeau du Christ. Nuit à Jérusalem.
J 4 : JÉRUSALEM • Au cours de cette journée, nous ferons une longue promenade dans la vieille ville de Jérusalem. Nous longerons le mur occidental que l’on appelle “mur des Lamentations” et qui appartenait au soubassement du Temple de Jérusalem. Nous accéderons ensuite au Haram es Sherif, troisième lieu saint de l’islam. C’est sur le périmètre de l’ancien temple de Jérusalem, détruit lors de la révolte de 70 de notre ère, que furent édifiés de nombreux bâtiments. Nous y découvrirons le dôme de la Roche, l’un des joyaux de l’architecture omeyyade, orné de magnifiques mosaïques de facture byzantine, ainsi que la mosquée El Aqsa, qui date du Xe siècle. Nous visiterons le parc archéologique qui a été aménagé autour de ce qu’était autrefois le temple de Salomon. Nous emprunterons ensuite le tunnel des Asmonéens qui nous mènera au cœur de la vieille ville. La Wolfson family fondation présente les objets exhumés lors des fouilles effectuées dans cette partie de la ville, tandis que le musée Wohl possède d’intéressantes collections archéologiques. Nous verrons les maisons hérodiennes, découvertes lors de la réhabilitation du quartier juif de la vieille ville et la “maison brûlée”. Dans le vieux quartier juif, nous verrons la synagogue Hurva et le “gros mur” et emprunterons le cardo byzantin et découvrirons les absides de la “Néa”, vaste église édifiée au VIe siècle par Justinien. Nous poursuivrons jusqu’à la porte de Sion. Nous visiterons encore l’église byzantine de Saint-Pierre-en-Gallicante avant de nous rendre vers le mont Sion. Nous achèverons la jour-née hors les murs pour voir le “tombeau des Rois”, qui est, en fait, l’ensemble funéraire de la famille royale d’Adiabène. (Cette visite n’est pas toujours possible et peut être remplacée par celle du tombeau dit de “la famille d’Hérode”.) Déjeuner inclus en cours de visite. Dîner inclus et nuit à Jérusalem.
J 5 : JÉRUSALEM • Nous nous dirigerons ce jour vers les quartiers plus récents de la ville. Nous commencerons par la visite de la synagogue Yeshouroun, édifiée en 1936, la plus vaste d’Israël. Nous découvrirons ensuite, dans le quartier de Rehavia, le tombeau de Jason qui présente une double inscription en grec et en araméen, puis nous visiterons les salles actuellement accessibles du musée d’Israël et commenterons la grande maquette de la Jérusalem de l’aube de notre ère. Depuis la grande Menorah, nous apercevrons la sobre architecture de la Knesset. Après le déjeuner, nous partirons vers l’Université hébraïque dont nous visiterons la synagogue décorée de vitraux réalisés par Chagall. Nous ferons enfin une promenade dans le quartier d’Ein Kerem où nous visiterons le monastère franciscain d’Ein Kerem, puis l’église de la Visitation. Retour à Jérusalem pour une promenade dans la rue Ben Yehouda. Dîner inclus à l’hôtel. Nuit à Jérusalem.
J 6 : JÉRUSALEM • Nous nous dirigerons vers le mont Herzl d’où nous dominerons la ville moderne, dans un magnifique parc où se dresse
Une semaine À JÉrUsaLem
Un séjour entièrement consacré à Jérusalem, la "ville trois fois sainte" pour explorer de manière approfondie le patrimoine de la cité et évoquer au fi l des visites tout le passé de la Palestine et du Proche-Orient. Tout en respectant les exigences imposées par la topographie de la ville, le programme des visites s'efforce de suivre une trame chronologique qui permet de retracer l’histoire de la cité, depuis son émergence aux époques cananéennes jusqu’à nos jours. Un voyage qui ne manquera pas d'être riche de surprises et de découvertes étonnantes même pour les voyageurs qui sont déjà venus en Israël.
IS 32 - 7 jours Pour Tous avec réserve
Du 20 au 26 octobre 2016A partir de 2 695 €, ch. indiv. 575 €
PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux, avec ou sans escale sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L'hébergement en chambre double ♦ La pension complète du dîner du 1er jour au déjeuner du 7e jour ♦ Les excursions en autocar privé ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : la visite de la vieille ville de Jéru-salem s’effectue essentiellement à pied. Les déjeuners sont pris dans de petits restaurants locaux ou self-services. Il est recommandé de porter des vêtements couvrants pour la visite des lieux saints.
avec Michel PetrossianHistorien, philologue et musicien
le mausolée érigé à la mémoire du fondateur du sionisme. Nous nous rendrons alors au mémorial Yad Vashem avant de partir vers la forteresse de l’Hérodion qui, perchée au sommet d’une colline, domine tout le paysage. Construite pour observer et contrôler les allées et venues dans le désert, sa vue est imprenable : Jérusalem au nord, Bethléem à l’ouest, la mer Morte aux confins du désert de Judée, au sud et à l’est. Nous nous rendrons ensuite à Bethléem où nous visiterons la basilique de la Nativité , élevée par sainte Hélène et reconstruite par Justinien au VIe siècle : elle est la seule basilique chrétienne de Terre Sainte à avoir conservé son intérieur ancien. Nous visiterons également l’église Sainte-Catherine et son cloître. Dîner et nuit à Jérusalem.
J 7 : JÉRUSALEM - PARIS • En fonction des horaires du vol, début de matinée libre avant de prendre la route de Tel Aviv. Après le déjeuner, transfert à l’aéroport et vol vers Paris.
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Et aussi...
Noël à JérusalemIS 10 - 5 joursDu 22 au 26 décembre
Les manuscrits de la mer Morte Le tunnel des Asmonéens La basilique de la Nativité de Bethléem
Les hauts lieux du judaïsme, du christianisme et de l’islam Le Saint-Sépulcre et la rotonde de l’Anastasis
Le mur des Lamentations L’esplanade du Temple Le Chronoguide Israël
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C’est à l’extrémité de la Perspective Nevski, célèbre artère de Saint-Pétersbourg, que s’étend, au bord de la Neva, la Laure Alexandre Nevski. Ceint d’une large muraille, cet ensemble archi-tectural majeur a été aménagé dans un vaste parc traversé d’un canal, et réunit ainsi dans un cadre bucolique, au plein cœur de la ville, onze églises et quatre cimetières. Fondé au début du XVIIIe siècle par Pierre le Grand, le monas-tère de la Sainte-Trinité y fut érigé en l’honneur du prince de Novgorod, Alexandre Nevski, à l’endroit même où, en 1240, il a vaincu les Suédois. Les reliques du défenseur de la terre russe, canonisé en 1263, y furent ainsi transférées en 1724 et contribuèrent immédiatement au rayonnement du couvent. En partie reconstruit à partir de 1776, puis devenu résidence du métropolite et siège des académies ecclésiastiques, celui-ci reçut en 1797, le titre exceptionnel de Laure, réservé aux monastères orthodoxes les plus prestigieux. Demeurée aujourd’hui un impor-tant centre spirituel, la Laure Alexandre Nevski abrite, depuis 1936, le musée de la sculpture urbaine. Et c’est aussi à travers ses cimetières et ses nécropoles, qu’elle s’impose à l’imaginaire comme un haut lieu de la mémoire russe, ultime séjour sur la terre de nombreux princes et chefs de guerre, mais aussi d’artistes et d’écrivains réunis ici, pour leur repos éternel.
UNE VOLONTÉ POLITIQUE D’ANCRAGE DANS L’HISTOIREDécidée dès 1710 par Pierre le Grand, la construction d’un mo-nastère de la Sainte-Trinité dédié à Alexandre Nevski débuta en 1712, l’année même où la toute récente ville de Saint-Pétersbourg fut proclamée capitale des tsars. Conçue comme “une fenêtre ouverte sur l’Europe”, la cité ne pouvait pour autant devenir le nouveau centre politique et culturel du pays, sans être ratta-chée à la lointaine histoire de Russie. Or, c’est ici, dans l’un des méandres de la Neva que le prince Alexandre de Novgorod l’avait emporté 472 ans auparavant contre les Suédois. Cet évé-nement lui valut dès lors le surnom de “Nevski”, c’est-à-dire de la Neva. Pierre Ier, lui-même en guerre contre la Suède, attendit à son tour la victoire, consacrée le 30 août 1724 par le traité de Nystad, pour ordonner la translation des reliques d’Alexandre Nevski depuis Vladimir jusqu’à Saint-Pétersbourg. Dans la mise en scène symbolique du pouvoir, il s’affi rmait ainsi comme digne successeur du grand héros fondateur.
LES PREMIERS PLANS D’ARCHITECTURE ET L’ÉGLISE DE L’ANNONCIATIONAprès l’installation d’un monastère provisoire en bois, on confi a, en 1717, le premier projet d’architecture en pierre à Domenico Trezzini, qui dessina au nord et au sud les cellules des moines et fi t ériger l’église de l’Annonciation. Achevée en 1724, elle se compose d’une partie haute destinée à l’origine à abriter les reliques d’Alexandre Nevski, et d’une partie basse, devenue dès le règne de Pierre Ier nécropole des membres non régnants de la famille impériale. Par la suite, elle accueillit aussi les dépouilles de grandes fi gures s’étant illustrées au service de l’Etat, à l’image du feld-maréchal Alexandre Souvorov, rendu célèbre pour avoir écrasé en 1794 le soulèvement de la Pologne. Dès la fi n des années 1710, c’est à Théodore Schwertfeger que fut confi é le
La Laure aLexanDre nevskiUn panthéon à ciel ouvert à l’ombre d’un majestueux monastère
chantier initial de la cathédrale de la Sainte-Trinité mais l’édifi ce, structurellement mal conçu ne résista pas aux premiers outrages du temps et fut fi nalement rasé sur ordre de l’impératrice Elisa-beth Petrovna en 1753.
LA CATHÉDRALE DE LA SAINTE-TRINITÉIl fallut attendre l’intervention de l’architecte Ivan Starov pour que la cathédrale que nous connaissons vît enfi n le jour entre 1778 et 1790. De style néoclassique, elle domine, teintée de jaune, un ensemble de bâtiments conventuels rouges et blancs et se distingue à l’extérieur par l’élégante sobriété que lui confère son dôme unique et sa majestueuse colonnade encadrée par deux tours clochers. A l’intérieur, l’ornementation se révèle plus fastueuse, avec notamment un somptueux autel en agate rouge et blanc, des copies de Rubens, du Guerchin et de Van Dyck, ainsi que des tableaux originaux de grands maîtres russes. Dès son inauguration, en 1790, on y déposa dans un sarcophage d’argent, conservé aujourd’hui au musée de l’Ermitage, les pres-tigieuses reliques de saint Alexandre Nevski.
CES CIMETIÈRES DEVENUS TRÉSORS NATIONAUXIvan Starov redessina aussi dans le goût classique de l’époque l’entrée principale du monastère. Surmontée d’une coupole, elle déploie ses lignes rigoureusement symétriques en réponse au creux de la courbe formée devant elle par la place Alexandre Nevski. Immédiatement après avoir pénétré l’imposante enceinte, on découvre de part et d’autre de l’allée centrale les deux cime-tières les plus prestigieux de la Laure. Disposées en deçà de l’ensemble monastique, leurs allées, ponctuées de sculptures et de précieux monuments funéraires, invitent autant à la médita-tion qu’à l’émerveillement. A gauche, le cimetière Saint-Lazare, appelé aussi nécropole du XVIIIe siècle, est le plus ancien de la ville et abrite les tombes d’artistes et d’hommes illustres : ainsi celles du savant Mikhail Lomonossov, des architectes Adrian Zakharov et Andrei Voronikhine, Carlo Rossi et Giacomo Qua-renghi, des sculpteurs Fedot Choubine et Ivan Martos. Mais lui faisant face à droite, c’est le cimetière Notre-Dame de Tikvine, inauguré en 1823, qu’on dénomme la “nécropole des maîtres de l’art”. Ici reposent non seulement Tchaïkovski, Moussorgsky et Rimski-Korsakov mais encore Dostoievski, dont la tombe toujours fl eurie, symbolise à elle seule l’éternel retour de la culture russe.
Un panthéon à ciel ouvert à l’ombre d’un majestueux monastère
SAINT-PÉTERSBOURG
Saint-PétersbourgNouvel An. Avec un spectacle au Mariinsky et le dîner de réveillon au Palais VladimirRU 101 - 5 jours • à partir de 1 895 €Du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017 avec Olga Tchernova
Semaine à Saint-PétersbourgAvec une soirée musicaleRU 32 - 7 jours • à partir de 1 875 €
Du 10 au 16 juillet, avec Nadia PshenkoAvec Les Noces de Figaro au MariinskyDu 14 au 20 août, avec Mikhaïl SherbinaDu 11 au 17 septembre, avec Nadia Pshenko
Croisière sur la Volga et la NevaA bord du Rostropovich 4 AncresCF 33 - 14 jours • à partir de 3 410 €Du 3 au 16 août, avec N. KouznetsovaDu 7 au 20 septembre avec Natacha Kouznetsova
Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82
Berceau spirituel de la Serbie, le Kosovo a connu, à la fi n du Moyen Age, un développement artistique exceptionnel issu de la rencontre d’infl uences orientales et latines venues se greffer sur les traditions byzantines et romanes. Classé au patrimoine mondial de l’humanité, le monastère aux mille fresques de Visoki Dečani correspond à l’apogée de l’art médiéval du Kosovo.
DEČANI, JOYAU DE LA JÉRUSALEM SERBESituées au sud de la Serbie, les deux grandes plaines du Kosovo et de la Métochie sont encadrées à l’est, à l’ouest et au sud par de rudes chaînes montagneuses les séparant du Monténégro, de l’Albanie et de la Macédoine. A la croisée des chemins entre les mers Noire, Egée et Adriatique, le Kosovo était voué à subir l’infl uence de nombreux courants artistiques. Ses sanctuaires, qui constituent l’essentiel du patrimoine médiéval serbe, témoignent de cette cohabitation réussie entre éléments grecs et latins. Le mot Métochie, signifi ant en grec “propriété ecclésiastique”, a d’ailleurs donné son nom à cette région tant cette terre du Kosovo est constellée d’innombrables monastères et églises. Avec le monastère de Dečani, l’art médiéval serbe semble atteindre la perfection. Edifi ée par le roi de Serbie Etienne Dečanski (1322-1331) pour en faire son mausolée, la sublime cathédrale du Christ-Pantocrator, plus grande église médiévale des Balkans, offre à contempler un sanctuaire unique en son genre.
ROME ET BYZANCE UNIES À DEČANILe monastère de Dečani se situe non loin du patriarcat de Peč. Dominant des prés fertiles et entourée de coteaux boisés, l’église toute de marbre multicolore, s’élève au bord de la Bistrica, au pied du mont Prokletija. C’est en 1327 que le souverain Etienne Uros III, qui doit son surnom “Decanski” à la fondation de ce monastère, engage la construction de l’immense église du Christ-Pantocrator, confi ée au maître architecte franciscain Vitus de Kotor. Ce dernier fait venir nombre d’artisans de la côte orientale de la mer Adriatique, une région déjà parsemée de cathédrales édifi ées dans le style du roman tardif, et dont on retrouve l’in-fl uence à travers le plan basilical et les vastes proportions rete-nues à Dečani. Les murs faits de rangées alternées de moellons roses et blancs font aussi écho aux églises de Toscane.
LE PLUS IMPORTANT SANCTUAIRE MÉDIÉVAL DE SERBIELe roi Etienne Dečanski ne vit pas l’achèvement de sa pieuse fon-dation : destitué, le souverain fut enfermé à vie dans la forteresse de Zvecan par son fi ls, Etienne Dusan, premier empereur serbe, qui se chargea de superviser la fi n des travaux, au terme de huit années. Roi martyr, Etienne Dečanski et son épouse, Marie Paléologue, fi rent l’objet d’un fervent culte populaire. Les Serbes se rendront en nombre en pèlerinage au monastère de Dečani, prier son saint fondateur et y vénérer ses précieuses reliques. La tragique épopée du souverain fut célébrée des siècles durant par la littérature et les arts serbes, et la dévotion à ce roi, à qui l’on attribue bien des miracles, persiste encore aujourd’hui. On doit au moine peintre Longin, qui passa 20 ans à Dečani au XVIe siècle, une icône d’Etienne Dečanski, véritable chef-d’œuvre mettant en scène la vie de ce saint monarque.
DEČANI, LE MONASTÈRE AUX MILLE FRESQUESSépulture royale, la monumentale église du Christ-Pantocrator mesure 36 mètres de long pour 29 mètres de large et de haut.
Le monasTÈre DE DEČANI
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Conçue dans l’esprit de l’architecture occidentale, cette basi-lique de cinq vaisseaux, précédée d’un narthex à trois travées, est coiffée d’une coupole. En pénétrant dans l’église, le visiteur est saisi par l’immensité de l’espace intérieur, pavé de marbre et rythmé par les imposants mais élégants piliers qui s’élèvent au-dessus de la nef, jusqu’à la coupole sur tambour circulaire à base carrée. On retrouve dans l’architecture et la décoration du sanctuaire l’infl uence rascienne, école d’architecture – qui fl eurira en Serbie à partir de 1170 jusqu’à la fi n du XIIIe siècle – étroitement associée à la dynastie serbe des Nemanjić. La lignée de cette illustre famille est d’ailleurs représentée, tel un arbre sacré, sur le mur ouest du sanctuaire, au milieu de cen-taines d’autres fresques rivalisant de beauté et formant la plus imposante composition picturale de l’art byzantin.Les mille fresques serbo-byzantines de Dečani offrent en effet un ensemble sans équivalent. Les voûtes, les arcs et les hauts murs de l’édifi ce accueillent une profusion étourdissante de person-nages bibliques et historiques, de scènes sacrées ou profanes parfois monumentales. Ainsi, sous le regard tutélaire du Christ Pantocrator représenté au zénith de la haute coupole de l’église, les fi dèles pouvaient retrouver en images la Genèse, les pro-phètes, l’histoire de l’Eglise et de ses conciles, l’explication des dogmes et de la liturgie, les miracles ou la passion du Christ. Dans sa richesse thématique et sa variété iconographique, la peinture murale de Dečani est une parfaite illustration de “l’ency-clopédisme” qui marqua l’art sacré en ce milieu du XIVe siècle.
UN JOYAU ARCHITECTURAL ET ARTISTIQUE EN PÉRILEn visitant le monastère de Dečani, le visiteur comprend l’ori-gine de l’attachement du peuple serbe à cette “Terre sainte” du Kosovo où il puise ses racines historiques et spirituelles. Les sanc-tuaires orthodoxes de cette région ont beaucoup souffert après l’éclatement de la Yougoslavie. Face à l’urgence de la situation, le monastère de Visoki Dečani a été inscrit en 2004 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO puis placé sur la liste du patrimoine mondial en péril. En guise de protection symbolique, l’Union européenne a classé en 2012 les monastères ortho-doxes serbes du Kosovo, parmi les cinq plus importants lieux saints de Méditerranée. Dès 1975, André Malraux écrivait aux Yougoslaves à propos des menaces qui pesaient déjà sur leur patrimoine artistique et reli-gieux : “Si le Kosovo n’était que le pays de votre histoire, ce ne serait pas l’essentiel, mais il est au cœur de votre culture, et la culture, puisque c’est le bien le plus précieux que l’on possède, n’appar-tient jamais au passé.”
Serbie et MonténégroMonastères, forteresses et bouches de Kotor
SER 90 - 10 jours • Du 3 au 12 septembre, avec Catherine Matyja, à partir de 2 595 €
SERBIE
SerbieSarajevo
PodgoricaPristina
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Belgrade
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AlbanieMacédoine
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Les BaLkans avec cLio
AlbaniePetite terre balkanique perdue au bout de l’Europe, l’Albanie fut longtemps entourée d’une aura de mystère pour les Occidentaux. Plus secrète que sa voisine croate, l’Albanie se modernise peu à peu et offre à qui veut la découvrir la diversité de ses paysages et un passionnant patrimoine antique et médiéval. De la colonisation grecque à l’Illyrie romaine et aux empereurs byzantins, des Bulgares aux Vénitiens et à la figure héroïque de Skanderberg, l’Albanie a préservé un patrimoine exceptionnel et évocateur dans des paysages tour à tour maritimes ou montagneux de toute beauté.
Apollonia d’Illyrie • Le site de Bouthrotos pour évoquer le souvenir d’Enée et d’Andromaque • Le monastère d’Ardenica • Kruja, ancienne capitale de Skanderberg • Les trésors d’art byzantins et médiévaux à Berat et Gjirokastra
Du 15 au 24 août, avec Cinzia JorisDu 5 au 14 septembre, avec Pierre Cabanes
ALB 31 - 10 joursA partir de 1 965 €
Croisière en AdriatiquePar delà la beauté légendaire des îles et de la côte dalmate, l’évocation de l’histoire tumultueuse du Monténégro à Kotor, de l’empereur Dioclétien à Split, de la thalassocratie vénitienne à Dubrovnik, de la vie traditionnelle à Komiza, sans oublier la charmante ville médiévale de Korcula rehausseront l’intérêt culturel de cette croisière.
A bord du Mali Ante, entièrement réservé à nos passagers Dubrovnik, Split, Korcula, Hvar, Mljet, Kotor
La vieille cité de Dubrovnik • La ville médiévale de Trogir • La cathédrale Saint-Jacques de Sibenik • Split et le palais de Dioclétien • La baie de Kotor
Trois départs en septembre : le 3, le 10 et le 17 avec Agnès Lory
CM 78 - 8 joursA partir de 2 045 € 25
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Les deux Macédoines
Du 1er au 11 août, avec Elias Constas MAC 90 - 11 jours • A partir de 2 775 €
Le musée archéologique de Thessalonique • La tombe de Philippe II de Macédoine àVergina • Le musée de Dion • Les églises de Kastoria • La basilique d’Heraclea Lyncestis Ohrid • Le monastère de Saint-Pantélémon à Skopje • La basilique épiscopale de Stobi
Ce passionant voyage vous révélera la richesse archéologique et artistique des deux Macédoines : la Macédoine grecque et l’ancienne République yougoslave devenue indépendante en 1991. Il vous entraînera à la découverte des sites majeurs de cette région qui, à peine sortie de la barbarie, donna naissance, sous l’empire d’Alexandre le Grand, à l’une des civilisations les plus raffinées qu’ait connues l’Occident, avant de briller à nouveau, à la période médiévale, comme poste avancé de la chrétienté byzantine aux portes de l’univers slave.
RoumanieDe l’arc montagneux des Carpates aux plaines de Moldavie et de Valachie et à l’estuaire du Danube, la Roumanie offre une extrême diversité de paysages. Héritière de la Dacie romaine, elle conserve une identité marquée par sa culture latine… Les villes de Transylvanie paraissent sortir tout droit de la Hongrie ou de l’Allemagne médiévales, alors que les célèbres monastères aux fresques extérieures de Moldavie et de Bucovine évoquent Byzance. Constanta est essentiellement romaine et turque tandis que Bucarest possède un cachet particulier, franco-roumain : la Roumanie offre un kaléidos-cope de cultures et un patrimoine d’une exceptionnelle richesse…
ROU 31 - 12 joursA partir de 2 220 €
Les monastères de Moldavie • L’église de Prejmer • Les fresques du monastère de Voronet • Les églises en bois des Maramures • Le monastère de Hurez • La promenade dans la vieille ville de BrasovDu 3 au 14 août, avec Guillaume DurandDu 14 au 25 septembre, avec Catherine Matyja
BulgarieDernière terra incognita de tous les pays d’Europe orientale, la Bulgarie connut déjà une brillante civilisation au Néolithique et à l’Age du bronze, avant de devenir la terre antique des Thraces qui nous ont laissé, à travers leurs sépultures, de brillants témoignages de leur culture. Influencée par la civilisation grecque, la région s’intégra ensuite pleinement à l’Empire romain. La Bulgarie fut au VIe siècle le premier Etat slave d’Europe. La conversion de Boris Ier au christianisme fera du puis-sant royaume bulgare le phare de la culture slave au Moyen Age, dont la domination ottomane n’a pas oblitéré le merveilleux héritage.
BUL 32 - 12 joursA partir de 2 155 €
Les sanctuaires mégalithiques de Pérpérikon et Tatoul • Nessébar • Les thermes romains de Varna • Le monastère rupestre d’Ivanovo • Les tombeaux thraces de Sveshtari, Kazan-lak et Starossel • L’église de Boyana • Les monastères de Batchkovo, Zémen et Rila
Du 31 juillet au 11 août, avec Atila RiapovDu 18 au 29 septembre, avec Atila Riapov
Amsterdam, La Haye, Anvers, Bruges, Gand…L’exposition Maîtres du quotidien. Artistes hollandais du temps de Vermeer à la Haye
Les maÎTres des ÉcoLes dU nord
Découvrir les écoles du Nord, c’est mettre ses pas dans ceux d’Eugène Fromentin et de Paul Claudel, qui nous révélèrent naguère que, des primitifs fl amands au Siècle d’or hollandais, les Pays-Bas avaient produit une peinture étrangère à la matrice italienne, mais non moins représentative du génie européen. Témoignages de la foi du Moyen Age fi nissant ou des incertitudes exprimées par un Bosch ou un Brue-gel, scènes de genre, natures mortes ou paysages des grands maîtres néerlandais, portraits d’un van Dyck ou d’un Hals font ici écho au dynamisme coloré d’un Rubens, à la sublimation du quotidien d’un Vermeer ou aux clairs-obscurs d’un Rembrandt...
Du 6 au 10 octobreAVEC MARIA PAOLA PIROVANOA partir de 1 475 €, ch. indiv 395 €
PRESTATIONS INCLUSES : Les trajets Paris/Amster-dam et Bruxelles/Paris en Thalys 2e classe ♦ L’héber-gement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 5 repas ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L’accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : les visites des centres historiques des villes s’effectuent à pied. Votre conférencier n’ayant pas le droit de parole dans l’exposition, il vous la présentera lors d’une conférence.
J 1 : PARIS - AMSTERDAM • Train Thalys pour Amsterdam. Déjeuner inclus. C’est tout l’art hollandais qui nous attendra au Rijksmuseum. Le portrait réaliste s’affirme avec Frans Hals, Rembrandt, lui, subordonne à toutes les exigences de la création artistique la structure de l’œuvre : sa Ronde de nuit est considérée comme le sommet du tableau de groupe. Enfin, la scène de genre intemporelle trouve avec Vermeer son plus grand représentant. Ces trois génies sont accompagnés par un foisonnement de “petits maîtres” qui illustrent l’extraordinaire vitalité artistique des Pays-Bas aux XVIe et XVIIe siècles. Dîner inclus et nuit à Amsterdam.
J 2 : AMSTERDAM - HAARLEM • Le matin, visite du musée Van Gogh : un formidable voyage dans l’univers si personnel du peintre, des pre-mières toiles paysannes aux teintes sombres à l’éclatante lumière du Midi de la France, avant les éblouissements tragiques d’Auvers. Déjeuner libre. A Haarlem, nous visiterons la cathédrale Saint-Bavon, monument majeur du gothique hollandais. Haarlem est aussi la ville de Frans Hals. Le musée qui lui est consacré présente l’œuvre du maître, avec, entre autres, les fameux tableaux des Régents et des Régentes. Dîner libre. Nuit à Amsterdam.
J 3 : LA HAYE - ROTTERDAM - ANVERS • Entièrement rénovée et agrandie, la Mauritshuis dévoile à nouveau sa belle collection de maîtres flamands tels que Roger Van der Weyden et Rubens, ainsi que les quatre chefs-d’œuvre de Vermeer qui font sa renommée, dont la célèbre Jeune fille à la perle et la splendide Vue de Delft. Visite de l’exposition Maîtres du quotidien. Artistes hollandais du temps de VermeerDe la préparation d’un repas au plaisir simple d’un jeu en famille ou à l’animation d’une taverne, les scènes familières et intimes de la vie quo-tidienne se multiplient sous les pinceaux des maîtres de l’âge d’or hollandais qui apportent un soin aussi méticuleux à la représentation d’un pot en terre cuite qu’à celle d’une dentelle fine. Autour de la superbe Leçon de musique de Vermeer, une sélection de tableaux souligne l’importance symbolique des détails, porteurs du sens profond de l’oeuvre.
Déjeuner libre, puis nous gagnerons Rotterdam. Le musée Boijmans van Beuningen présente une remarquable collection d’œuvres des écoles des anciens Pays-Bas des XVe et XVIe siècles, en particulier de Van Eyck et de Bruegel, ainsi que de l’école hollandaise du XVIIe siècle, Rembrandt et Vermeer... Dîner inclus et nuit à Anvers.
J 4 : ANVERS - BRUGES • A Anvers, nous admirerons les façades Renaissance de l’hôtel de ville et des maisons qui bordent la Grote Markt. Nous visiterons la maison de Rubens. Cette demeure, que le peintre acheta au faîte de sa gloire, transporte le visiteur dans le monde d’un artiste et de son atelier dans la première moitié du XVIIe siècle. Déjeuner libre. Départ vers Bruges. Dans le cadre de l’ancien hôpi-tal Saint-Jean, nous découvrirons le musée Memling. Nous y admirerons la célèbre Châsse de sainte Ursule et le Mariage mystique de sainte Catherine... Dîner inclus et nuit à Bruges.
J 5 : BRUGES - GAND - BRUXELLES - PARIS • Le matin, nous parcourrons les quartiers pitto-resques du centre-ville, entre flèches gothiques et calmes canaux, avant de visiter la basilique du Saint-Sang. A Gand, nous serons plongés dans l’atmosphère flamande typique de la fin du Moyen Age. Déjeuner inclus. A la cathédrale Saint-Bavon nous admirerons l’un des trésors universels de la peinture : le polyptyque de L’Agneau mystique de Jan Van Eyck dont la technique marque un véritable tournant dans l’histoire de la peinture occidentale. Route vers Bruxelles pour prendre le Thalys vers Paris.
Johannes Vermeer, La Laitière
HO 31 - 5 jours LES POINTS FORTS
Van Gogh à Amsterdam, Frans Hals
à Haarlem, Vermeer à La Haye et
Rubens à Anvers Van Eyck et Memling à Gand et à Bruges
Le Chronoguide Belgique et Pays-Bas
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AL 100 - 4 jours
BerLin
Berlin offre aujourd’hui le visage séduisant d'une capitale culturelle où se mêlent les héritages des fastes de la cour de Prusse à Sans-Souci, le souvenir du mur qui la divisa pendant près de trente ans et l'audace des nouvelles architectures ultra-modernes nées après la réunifi cation. Cette escapade vous invite à parcourir cette ville toujours changeante, profondément marquée par l'histoire, à découvrir les trésors de ses plus grands musées et à assister à un concert dans une de ses salles prestigieuses.
J 1 : PARIS - BERLIN • Vol pour Berlin. La ville devint, en 1871, la capitale de l'Empire allemand sous l'égide de Guillaume Ier et de son chancelier Bismarck. Les difficiles années qui suivirent la première guerre mondiale furent cependant également celles où la vie intellec-tuelle de Berlin battit son plein. Les fantasmes architecturaux d'Hitler et d'Albert Speer furent réduits en cendre par les bombardements qui marquèrent la fin de la seconde guerre mondiale, mais le fantastique effort de reconstruction mené à Berlin-Est avec l'aide des Soviétiques et à Berlin-Ouest par la grâce du plan Marshall, permit à Berlin, réunifié depuis 1990, de reprendre son statut de grande capitale et de foyer culturel à l'étonnant dynamisme. Après un aperçu de la ceinture verte qui cerne l’ouest de la ville, nous rejoindrons le centre historique, situé jadis à l’Est. Près de l’avenue Unter den Linden, les places Bebel et de l’Académie sont bordées d’édifices baroques et classiques. Déjeuner inclus. La porte de Brandebourg était le cœur de l’ancienne Prusse et reste aujourd’hui l'un des symboles politiques de la nouvelle Allemagne. Nous passerons devant le Mémorial de la Shoah et l'ancien bâtiment du ministère de l'Air, un des rares édifices survivants de la période nazie. Un imposant morceau du Mur subsiste à proximité. Dîner inclus. Nuit à Berlin.
J 2 : BERLIN • Le matin, nous nous rendrons sur la Bernauer Straße, rue brutalement coupée en deux dans sa longueur le 13 août 1961 par l'édification du Mur de Berlin. Le Mémorial de la Bernauer Straße est aménagé près du der-nier tronçon du Mur encore conservé dans son intégralité, où l'on peut voir les murs intérieurs et extérieurs, le chemin de ronde, les pylônes d'éclairage et le no man's land. Nous verrons ensuite au Checkpoint Charlie, ancien point de passage entre les secteurs soviétique et américain, avant d'aborder le Berlin du XXIe siècle qui surgit de cette zone qui était, il y a une vingtaine d'années, le no man’s land entre les deux secteurs : le quartier de la Potsdamer Platz, ambitieux projet de Renzo Piano. Déjeuner libre. Nous découvrirons ensuite la Gemaldegalerie qui offre un panorama exceptionnel de la peinture européenne - Van Eyck, Bruegel l’Ancien, Cranach l’Ancien et Dürer, sans oublier de somptueux Rembrandt et Vermeer.
Pour le voyage du 20 octobreVisite de l’exposition Le Siècle d’or. Peintures et sculptures du XVIIe siècle espagnolLe Siglo de Oro, le “Siècle d’or” de la peinture espagnole, est l’un des chapitres les plus fasci-nants de l’histoire de la culture occidentale. Cette exposition présentera des toiles du Greco, de
Art, Histoire et Musique
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Du 20 au 23 octobre, AVEC GUILLAUME LE BOTAvec un concert et l’exposition Le Siècle d’or espagnol à la GemäldegalerieA partir de 1 295 €, ch. indiv. 235 €
Du 9 au 12 novembre, AVEC GUILLAUME LE BOTMadame Butterfl y de Puccini au StaatsoperA partir de 1 295 €, ch. indiv. 215 €
Du 29 décembre 2016 au 1er janvier 2017 AVEC GUILLAUME LE BOT • NOUVEL ANAvec un concert de la Staatskapelle de Berlin dirigé par Daniel BarenboimA partir de 1 685 €, ch. indiv. 300 €
PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 3 repas ♦ Les transferts aéroport/hôtel et visites du dernier jour en autocar privé ♦ Les visites et le concert mentionnés au programme ♦ L’accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : les visites de Berlin s’effectuent à pied et en transports en commun. Les transferts et visites hors de Berlin se font en autocar privé. L’autel de Pergame est temporairement inaccessible en raison de travaux, mais les autres salles du musée du Perga-mon restent ouvertes aux visiteurs.
LES POINTS FORTS
Les grands musées de Berlin Unter den Linden et la porte de Brandebourg
Potsdamer Platz Un concert Le Chronoguide Allemagne
L’aLLemaGne en éTé
L’Allemagne hanséatique
La Hanse évoque les puissants navires qui, de Londres à Novgorod, transportaient au XIVe siècle drap anglais, épices des Indes, ambre, fourrure et cire de Königsberg, fer et bois de Suède. Formée dans un contexte d’expansion vers l’est, tournée vers la Baltique et la mer du Nord, l’Angleterre et la Scandinavie, la Hanse s’est progressivement constituée, au cours du Moyen Age, en une union homogène de cités pourtant rivales. Les villes de la Hanse sont celles d’une Allemagne de briques rouges et noires, d’un pays où, de Brême au Mecklembourg, l’eau se mêle à la terre et pénètre jusqu’au cœur des cités qui vous offriront les charmes oubliés de leur passé prestigieux.
• Une journée à Lübeck • Les maîtres du musée de Hambourg• L’architecture cistercienne de Bad Doberan
Du 15 au 20 aoûtavec Geneviève Lasserre
AL 34 - 6 jours • à partir de 1 720 €
Mer Baltique
Hambourg
Elbe
Lübeck
Wismar
Schwerin
Bad Doberan
Güstrow
Lünebourg
ALLEMAGNEBrême
Trésors de Bavière
Des moines qui furent à l’origine de Munich aux Wittelsbach, devenus rois par la volonté de Napoléon, la Bavière n’a jamais cessé de jouer un rôle majeur dans l’histoire de l’Europe. L’épanouissement baroque et rococo, les rêves grandioses de Louis Ier et Louis II : les images les plus fortes et les plus fameuses se dessineront dans le cadre de somptueux paysages. Une Allemagne vue du sud, caractérisée par des chefs-d’œuvre exubérants et un accueil légendaire...
• La richesse des musées munichois • Le parc de Nymphenburg et ses pavillons • Les envolées grandioses des
abbayes baroques • Le théâtre de Cuvilliés • Les châteaux extravagants de Louis II
Du 1er au 7 août, avec Danièle CotinatAL 30 - 7 jours • à partir de 1 915 €
Velázquez, Murillo ou encore Zurbarán, illustrant la production des principaux centres culturels de l’Espagne du Siècle d’or.Dîner libre. Nuit à Berlin.
J 3 : BERLIN • En début de matinée, nous nous rendrons au quartier des Granges, jadis le Berlin populaire, artisanal et ouvrier, pour parcourir les Hackesche Höfe – enfilade de huit cours caractéristique de l’habitat berlinois du début du siècle dernier. Nous franchirons le pont Frédéric pour nous rendre dans l’île aux Musées . Au Neues Museum nous découvrirons les collec-tions amarniennes, illuminées par le fascinant buste de Néfertiti. Avant le déjeuner libre, nous visiterons le Pergamon Museum. Une balade en bateau sur la Spree nous donnera une autre vision de la ville. Concert en soiréeDîner libre. Nuit à Berlin.
J 4 : POTSDAM - PARIS • Potsdam avait été choisi par les Hohenzollern pour établir leur résidence d'été. Frédéric II le Grand confia à l'architecte Knobelsdorff le soin d'y édifier un château qui ne le céderait en rien à celui de Versailles, et c'est en effet sous le nom de "Versailles prussien" que l'on désigne souvent le château de Sans-Souci. Il est renommé pour sa façade-jardin à un étage et à coupole, ouverte sur une série de terrasses. Ses intérieurs fastueux, où le monarque accueillit Voltaire, constituent un des meilleurs exemples de la diffusion du style rococo en Allemagne du Nord. Déjeuner inclus. Transfert à l'aéroport et vol pour Paris.
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POL 100 - 4 jours
La musique, partie intégrante de l’âme polonaise, connaît toujours dans la capitale de la Pologne un vif éclat. Cette année, le festival “Chopin et son Europe” réunit l’élite des formations et des interprètes pour célé-brer l’enfant du pays. Né d’un père français et d’une mère polonaise, Chopin incarne par excellence la dimension internationale des grands artistes, dont le génie ne peut se limiter aux frontières étroites d’un pays.
édifices : le Palais sur l’eau, résidence d’été du dernier roi de Pologne Stanislas-Auguste Poniatowski, le temple de Diane, le Belvédère où Chopin donna plusieurs concerts, la Vieille Orangerie et son théâtre conçu au XVIIIe siècle. Après le déjeuner inclus, nous nous rendrons au Musée national de Varsovie qui réunit des œuvres de Botticelli à David, auprès des meilleurs des peintres polonais du XIXe siècle et du remarquable ensemble de fresques de la cathédrale nubienne de Faras.En fin d’après-midi, concert à la Philharmonie de VarsovieŒuvres de Brahms et de SchubertTill Fellner - pianoforte, Quatuor BelceaDîner libre et nuit à Varsovie.
J 4 : VARSOVIE - PARIS • Le matin, nous flâ-nerons sur les pas de Frédéric Chopin. Nous nous rendrons à l’église Sainte-Croix où est conservé le cœur de Chopin. Une promenade nous mènera des jardins de Saxe au palais Radziwill, en passant devant les palais Krasinski-Czapski et Kazimierzowski. Nous découvrirons enfin le musée Chopin qui, installé dans le palais Ostrogski, fut inauguré en 2010 pour le bicentenaire de la naissance du compositeur et présente de nombreux manuscrits originaux, des portraits, des lettres de la main de l’artiste emblématique de la Pologne. Déjeuner libre. Nous visiterons, au cœur de la vieille ville, les grands appartements du palais royal. Très endommagé durant la seconde guerre mon-diale, il a été remarquablement restauré et a conservé la majeure partie de ses tableaux et de son mobilier d’origine. Transfert à l’aéroport et vol vers Paris.
J 1 : PARIS - VARSOVIE • Vol vers Varsovie. Varsovie devint capitale de la Pologne en 1595. La ville fut âprement disputée par la Suède et la Russie. Elle retrouva un temps son prestige sous le règne de Stanislas II Poniatowski, avant de tomber aux mains de la Prusse, puis de la Russie en 1813. Varsovie fut à nouveau capitale de la Pologne en 1918, mais elle fut l’une des premières cibles de l’invasion nazie en 1939 et vécut cinq années de drames et de terreur. La reconstruction de la ville s’effectua à partir de 1949, avec l’aide du “grand frère “soviétique. Après le déjeuner inclus, nous commencerons notre découverte de la vieille ville par une prome-nade à pied dans les quartiers historiques , qui nous permettra de visiter la cathédrale Saint-Jean et le quartier du Rynek. Dîner inclus.En soirée, concert à la Philharmonie de VarsovieŒuvres de Chopin et de MendelssohnEnsemble Europa Galante, Nelson Goerner - piano, Fabio Biondi - directionNuit à Varsovie.
J 2 : ZELAZOWA WOLA - LOWICZ - VARSOVIE • Excursion à Zelazowa Wola, ville natale de Frédéric Chopin, fils d’un musicien français et d’une aristocrate polonaise. On pourra imagi-ner en ces lieux ce qu’était la vie de la petite aristocratie en ces premières années du XIXe siècle qui virent, par la volonté de Napoléon, la résurrection éphémère de la Pologne. Dans son manoir natal, nous assisterons à un récital privé d’œuvres de Chopin. Après le déjeuner inclus, nous prendrons la route vers Lowicz. Nous y visiterons la cathédrale qui recèle les tombeaux de douze des primats de Pologne. Nous visiterons ensuite le palais des princes Radziwill de Nieborow. Inspirée du baroque italien, cette belle demeure a été édifiée entre 1695 et 1697 par Tylman Van Gameren, architecte du roi, pour le cardinal Michel Stefan Radziejowski, primat de Pologne. L’escalier d’honneur avec ses murs et son plafond habillés de carreaux de faïence de Delft est exceptionnel. Retour à Varsovie. Dîner libre.En soirée, concert à l’église Sainte-CroixDonizetti : Messa da RequiemEnsemble Collegium 1704Vaclav Luks, directionNuit à Varsovie.
J 3 : VARSOVIE • Nous commencerons la journée par un tour de ville en autocar, qui nous mènera vers l’ancien ghetto. Visite des jardins royaux de Lazienki. Dans ce parc de style anglais, où se trouve le monument à la mémoire de Frédéric Chopin, se nichent plusieurs
Le FesTivaL choPin eT son eUroPe À varsovie
Du 18 au 21 août, AVEC KASIA MILENCKAA partir de 1 595 €, ch. indiv. 255 €
PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux, avec ou sans escale, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 4 repas ♦ Les déplacements en auto-car privé et en transports en commun ♦ Les visites et les spectacles mentionnés au programme ♦ L'accom-pagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : les visites du centre historique de Varsovie s'effectuent à pied. Le programme musical indiqué par le festival est susceptible de modifications de dernière minute dont Clio ne saurait être tenue responsable.
LES POINTS FORTS
La vieille ville après sa restauration
Le nouveau musée Chopin Les grands appartements du palais royal
Trois concerts du festival et un récital
privé dans la maison natale de Chopin
à Zelazowa Wola Le Chronoguide Pologne
L im i t é à
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LE FESTIVAL DE SALZBOURGManon Lescaut de Puccini avec Anna Netrebko, L’Amour de Danae de Strauss et Cosi Fan Tutte de MozartAU 101 - 4 jours • à partir de 3 050 €Du 4 au 7 août, avec Pierre Monthaye
LES POINTS FORTS
Trois opéras du festival Le souvenir de Mozart à la maison du “maître à danser”
LE FESTIVAL DELA ROQUE D’ANTHÉRONAvec les récitals de Jean-François Heisser, Nikolaï Lugansky, Frank Braley et Anne QueffélecFR 45 - 4 jours • à partir de 1 350 €Du 9 au 12 août avec Geneviève Furnémont
LES POINTS FORTS
Trois concerts exceptionnels L’abbaye de Sylvacane Les beaux villages du Lubéron
Aix-en-Provence Le charme provençal de votre hôtel
J 1 : PARIS - NEW YORK • Vol vers New York. Arrivée dans l’après-midi. Nous commencerons une passionnante promenade architecturale qui sera l’occasion de découvrir quelques-uns des édifices emblématiques qui constituent autant d’étapes clés dans l’évolution de l’architecture mondiale. Partant de Central Park, nous descendrons la 5e avenue jusqu’au Rockefeller Center. Sa tour orgueilleuse exalte la réussite commerciale de cette famille, symbole de l’Amérique qui réussit. Du sommet, “Top of the Rock”, on découvre un panorama époustouflant. Après l’installation à l’hôtel, nous partirons découvrir Time Square, appelé ainsi quand, au début du XXe siècle, le New York Times y installa ses bureaux. Dîner libre et nuit à New York.
J 2 : NEW YORK • Nous poursuivrons notre découverte de l’architecture new-yorkaise au cours de cette deuxième journée. Le célèbre Flatiron, le “Fer à repasser”, dresse toujours son insolite silhouette au-dessus de Broadway. L’Empire State Building reste le plus emblématique de tous. Nous humerons ensuite l’air de Chinatown et de Little Italy et atteindrons Brooklyn en fran-chissant le célèbre pont. Nous y découvrirons l’architecture typique de Brooklyn Village. Nous effectuerons ensuite une petite croisière dans la baie de New York. C’est le meilleur moyen pour prendre la mesure de la ville, mais aussi découvrir des vues superbes sur la statue de la Liberté ou le pont de Brooklyn. Après le déjeuner libre, nous prendrons le chemin du quartier des finances, organisé autour de Wall Street. Le Woolworth Building inaugure, dès 1913, l’ère des gigantesques “cathédrales” néogothiques, exaltant les vertus du travail. Enfin, à Ground Zero, nous visiterons le 9/11 Memorial. Nous monterons enfin à l’observatoire du One World Trade Center, ouvert récemment. Situé au 102e étage de la tour, il offre une vue imprenable sur la ville. Dîner libre et nuit à New York.
J 3 : NEW YORK • Le matin, nous irons visiter la Frick collection qui nous fera pénétrer dans le monde de ces grands industriels qui, fortune faite, employèrent leur temps libre et leurs immenses moyens à rassembler des œuvres d’art variées. Elle nous offrira ses remarquables collections d’art européen du XIVe au XIXe siècle, dans le cadre exceptionnel de l'hôtel particulier néo-classique où Henry Clay Frick passa les cinq dernières années de sa vie. Nous gagnerons ensuite le MET. Déjeuner libre. L'après-midi sera consacré à la visite de l’un des plus grands et des plus riches musées du monde : le Metropolitan Museum of Art. Outre les chefs-d'œuvre de la
New York demeure aujourd’hui le phare de la vie intellectuelle et artistique des Etats-Unis. La richesse et l’éclectisme de ses musées, l’audace avant-gardiste de son architecture, le charme de ses quar-tiers qui ressemblent à autant de villages, expliquent l’attrait qu’elle exerce sur les amateurs d’art du vieux monde.
US 100 - 6 jours
Avec L’Italienne à Alger de Rossini au Metropolitan Opera
peinture européenne, nous profiterons de l'aile américaine récemment rénovée où tableaux et architecture, mobilier et décoration intérieure s'entremêlent. Une occasion unique de découvrir l'Ecole de l'Hudson, Tiffany ou un salon signé Frank Lloyd Wright. En soirée, spectacle au Metropolitan Opera L’Italienne à Alger de Gioachino RossiniDîner libre et nuit à New York.
J 4 : NEW YORK • Le matin, nous prendrons le métro pour rejoindre le MoMA (Museum of Modern Art). De Cézanne à Pollock, de Picabia aux artistes contemporains, ses collections retracent un siècle de recherches esthétiques. Sculptures et dessins témoignent de la vivacité de la recherche artistique que les Etats-Unis ont énergiquement favorisée. Déjeuner libre et après-midi libre.Dîner inclus et soirée Jazz au BirdlandNuit à New York.
J 5 : NEW YORK - PARIS • Le matin, nous découvrirons le quartier de Harlem au nord de Manhattan qui est passé successivement de lieu de villégiature au XIXe siècle au statut de quartier emblématique de la culture afro-américaine à partir du début du XXe siècle. nous assisterons à une messe chantée en gospel. Déjeuner inclus. Dans l’après-midi, transfert à l’aéroport et vol vers Paris. Nuit en vol.
Du 5 au 10 octobre, AVEC FRÉDÉRIQUE BARBIERA partir de 2 975 €, ch. indiv. 995 €
PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux avec ou sans escale sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 2 repas ♦ Les transferts aéroport/hôtel/aéroport et un tour de ville en autocar privé ♦ Un pass transports en commun ♦ Les visites et les spec-tacles mentionnés au programme ♦ L’accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : la visite de New York s’effectue à pied et en transports en commun et, pour certains trajets, en autocar privé. La visite du MoMA sera assurée par un conférencier du musée.
LES POINTS FORTS
L'esprit de New York La Frick collection Les collections du MoMA
et du Metropolitan Museum
La soirée au Metropolitan Opera
Une soirée jazz au Birdland
Le Chronoguide Etats-Unis
L im i t é à
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LE FESTIVAL LYRIQUE DES ARÈNES DE VÉRONEAvec Turandot de Puccini et Le Trouvère de VerdiIT 72 - 4 jours • à partir de 2 025 €Du 24 au 27 août, avec Marc Le Cannu
MILAN ET LA SCALAIT 103 - 3 jours • à partir de 1 495 €
Du 30 septembre au 2 octobre,avec Monica ColomboLe Couronnement de Popée de MonteverdiDu 23 au 25 novembreavec Monica ColomboLes Noces de Figaro de Mozart
NAPLES ET LA CÔTE AMALFITAINEAvec Les Noces de Figaro de Mozart au San Carlo et un concert à RavelloIT 110 - 4 jours • à partir de 1 695 €Du 22 au 25 septembre avec Véronique Bocquet
“A quoi bon chercher le bonheur, il est là sous mes yeux”, s’exclame le héros de la Chartreuse de Parme. Réfugié dans son château natal de Grianta, sur la rive du lac de Côme, il y contemple le bleu saphir des eaux où se refl ètent les hautes cimes enneigées des Alpes et la verdure de leurs fl ancs, parse-més de villages et de petites églises, de nobles demeures et de jardins luxuriants. Selon l’éclat du soleil, le paysage prend des teintes tantôt douces, tantôt éclatantes, mais reste à jamais ce paradis romantique par excellence dont le charme inspira tant d’amoureux et d’artistes.Situé aux confi ns de la Suisse et de l’Italie dans une vallée creusée par un ancien glacier, le lac, également appelé Lario, peut se vanter d’être le plus profond lac d’Europe. Ses trois bras étroits en forme de Y inversé et découpés d’une multitude de promontoires lui donnent par endroit des allures de fjörd, accentuant le paradoxe de ces rives splendides et mystérieuses où l’on respire à la fois la douceur de la Méditerranée et l’air vif des montagnes.
CÔMEA l’extrémité du bras sud-ouest, la ville de Côme veille comme une sentinelle à l’entrée du lac qui porte son nom. Depuis la place Cavour, vaste esplanade ouverte sur les eaux, un dédale de ruelles dévoile l’éclat de l’apogée médiéval de Côme, à l’époque où la cité devait son renom à ses fameux maestri coma-cini, grands bâtisseurs de cathédrales, sculpteurs, maçons ou architectes qui diffusèrent dans toute l’Europe le style romano-lombard. Les sculptures du portail de la basilique Sant’Abbondio, agrémentées de fi gures zoomorphes, de rinceaux et de frises aux motifs géométriquement entrelacés, en sont parfaitement caractéristiques. L’héritage de cet art est incarné par la cathé-drale Santa Maria Assunta, dont le chantier s’étendit de 1397 à 1770 pour aboutir à une combinaison harmonieuse d’éléments gothiques et Renaissance, avec des touches de styles roman et baroque. A la façade de marbre doré, percée de quatre fenêtres ogivales, d’une rosace et de trois portails décorés avec virtuosité par les frères Rodari, est associée la majestueuse coupole de Filippo Juvara. De part et d’autre du portail central, deux édicules retiennent le regard. Ils sont occupés non par des grands noms de l’Eglise, mais par deux fi gures païennes, Pline l’Ancien et Pline le Jeune, tous deux natifs de Côme : rare hommage de l’art chrétien à la sagesse antique. Accolé à la cathédrale, comme pour manifester les liens étroits des autorités civiles et religieuses, le Broletto, ancien hôtel de ville, refl ète également la splendeur médiévale de la ville en une apothéose d’arches, de pignons et de marbre. Si cette gloire est passée, Côme s’est depuis parée d’un nouvel éclat : celui de la soie dont elle découvrit le secret en 1510 et dont elle est encore aujourd’hui la capitale italienne.
Le Lac De cÔmeLe plus séducteur des lacs italiens
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UN PARADIS ROMANTIQUE“Je ne connais pas de contrée plus manifestement bénie du ciel” écrit Franz Liszt. “On voudrait vivre ici et y mourir” répond, comme en écho, Gustave Flaubert. Peintres et musiciens, écri-vains et hommes d’Etat, célébrités ou amoureux anonymes ne se lassent pas de vanter les attraits séducteurs du lac de Côme. De ces amours durables est né le chapelet de villas qui s’égrènent le long des rives, disséminées dans les hauteurs ou alanguies au bord de l’eau. Dès l’époque romaine, les riches patriciens aimaient ce coin retiré à la beauté farouche et paisible. Pline le Jeune y aurait eu deux villas. Le XVIIIe siècle et sa “manie de la villégiature” ne put qu’accentuer cet engouement, et le lac devint une étape incontournable du Grand Tour, ce fameux voyage entrepris à travers l’Europe par les jeunes gens de la noblesse afi n de parfaire leur éducation, bientôt suivis par les amateurs d’art, les artistes et les écrivains. Sur un promontoire, à la croisée des trois bras du lac, la “reine du lac”, Bellagio, attire les regards sur ses maisons colorées, ses terrasses et ses arcades, ses ruelles pentues et, tout au bord de l’eau, sur la blancheur d’une vaste demeure néoclassique blottie dans un verdoyant jardin. Il s’agit de la villa Melzi, réalisée au début du XIXe siècle pour le duc Francesco Melzi d’Eril, vice-président de la République cisalpine. Dans son charmant jardin anglais, le premier de ce style sur les rives du lac, les paysages et les perspectives se découvrent au fi l des sentiers et des buttes, de la végétation et des plans d’eau. Cupidon au milieu d’un bassin et la statue de Dante et Béatrice, l’amour le plus célèbre de la littérature italienne, exaltent le romantisme des lieux, tandis que, depuis le kiosque mauresque, le visiteur rêveur peut contempler à loisir, sur la rive opposée, la splendide villa Carlotta. Rebap-tisée “Carlotta” en l’honneur de Charlotte de Prusse à qui elle fut offerte en cadeau de mariage, son nom s’associe à ceux de Canova et de Thorvaldsen, grandes fi gures du néoclassicisme. La célèbre sculpture Amour et Psyché du premier et la frise du Triomphe d’Alexandre le Grand à Babylone du second, ornant les riches intérieurs de la villa, méritent autant d’éloges que ses fabuleux jardins, incomparablement éclectiques. Les jardins à l’italienne et à l’anglaise laissent la place à une roseraie, se prolongent d’un jardin sec japonais, d’un jardin exotique et d’un jardin de cactus. La succession des terrasses de l’espla-nade permet de découvrir des pergolas d’orangers et des tonnelles d’agrumes. Le bois des rhododendrons reproduit une scène himalayenne, et plus on monte sur la colline, plus le jar-din devient sauvage avec la foisonnante vallée des fougères et le jardin des bambous. Les atmosphères, les couleurs et les perspectives se multiplient jusqu’au sommet où le pano-rama sur le lac résonne à l’unisson avec les mots de Flaubert : “L’ensemble du lac est doux, amoureux, italien.”
Les lacs italiens et les îles BorroméesIT 45 - 6 jours • à partir de 1 640 €
Du 6 au 11 septembreavec Erica Lehmann
Du 20 au 25 septembrePierre Reyssier
Du 4 au 9 octobreavec Anne Jouveau
LACS ITALIENS
Milan
Suisse
Tessin
Lac Majeur
Lacd’Orta
Lac deLugano
Lac de Côme
Orta
Stresa
Côme
Bellagio
Lac d’Iseo
Lac de GardeBergame
Sirmione
Salo
GardoneRiviera
TremezzoÎles Borromées
LES POINTS FORTS
L’isola Bella des îles Borromées
La cathédrale et le Broletto à Côme
La villa Melzi de Bellagio La chapelle Colleoni de Bergame
La villa Carlotta à Tremezzo Le Vittoriale de Gabriele d’Annunzio
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Au cœur de l’été de l’année 79, une violente éruption du Vésuve anéantit sous une pluie de scories incandescentes puis de lave brûlante les villes de Pompéi, Herculanum et Stabies. Ces cités ne sont pas les seules à subir la colère du volcan qui clôt si magnifi quement la courbe alanguie du golfe de Naples. Les riches Romains se sont fait élever, dans cette région au climat paradisiaque et à l’abondance légendaire, quantité de villé-giatures qui seront, elles aussi, englouties sous la cendre. La villa d’Oplontis est l’une d’elles, une des plus vastes et des plus belles. Depuis que les fouilles l’ont faite resurgir du néant, elle constitue le plus parfait exemple de la douceur de vivre sous la pax romana.
UNE VILLÉGIATURE IMPÉRIALE ?La villa, chez les Romains de l’Antiquité, ne désigne pas, comme de nos jours, une demeure cossue, mais un domaine agricole où le propriétaire pouvait ou non posséder une habitation de plaisance. Sur la célèbre Table de Peutinger, carte établie au XIIIe siècle d’après un “itinéraire” romain du IVe, la cité d’Oplon-tis – l’actuelle Torre Annunziata – est représentée, non loin de Pompéi et d’Herculanum. Le nom du propriétaire de cet ensemble plus qu’imposant – la villa comporte près de cent pièces, avec thermes privés, et a été dégagée sur plus de 3 500 mètres carrés – est toujours sujet à discussion. Sur une des nombreuses amphores exhumées, une inscription mentionne “Secundo Pop-pea”, c’est-à-dire “envoyée à Secundo, affranchi de Poppée”. Cela laisse à penser que la villa a pu servir de résidence secon-daire à Poppée, seconde femme de Néron. D’autres historiens penchent pour un propriétaire appartenant à la gens des Pison, alliés de Pompée. Quoi qu’il en soit, la villa n’a pu être construite et habitée que par de très riches Romains.
UNE CONSTRUCTION EN DEUX TEMPSCette région de Campanie était devenue, à l’époque répu-blicaine, une sorte de complexe semi-urbain, de faubourg de Pompéi, occupé par les villas de l’aristocratie romaine après la colonisation du site par Lucius Cornelius Sylla et la confi scation des biens samnites qu’elle avait entraînée. La demeure a connu deux phases de réalisation architecturale. Dans la première phase, datée du milieu du Ier siècle av. J.-C., la villa était organisée autour de l’atrium, comme dans la domus tra-ditionnelle, et se répartissaient autour de cet espace des pièces destinées essentiellement à la résidence du propriétaire, dont le triclinium ou salle à manger, avec ses triples banquettes. S’est ajouté plus tard à ce corps de logis un complexe thermal construit autour d’un petit portique tétrastyle et disposant d’une cuisine, d’un caldarium, d’un tepidarium. Lors de la deuxième phase, à l’époque impériale julio-claudienne (Ier siècle de notre ère), la villa fut rénovée dans son décor pictural et enrichie d’un nouveau quartier ouvert sur une grande piscine à l’est. En pénétrant dans
oPLonTisUne villégiature en Campanie
la villa d’Oplontis, nous entrons dans un univers magnifi que de richesse et de mémoire.
LUXE, CALME ET VOLUPTÉ...En 79, la villa était en travaux, si bien qu’aucune victime ni objets de la vie quotidienne n’y ont été découverts. Avec ses agrandis-sements, elle ne présente pas le plan type de la domus romaine mais plusieurs zones aux fonctions bien défi nies, communiquant par des couloirs. Des péristyles entourent les bâtiments, et des jardins ajoutent à l’élégance de l’ensemble. Oplontis comporte un sous-sol et un étage, réservé au logement des domestiques. En déambulant à l’intérieur des pièces préservées, on longe un corridor, avec ses bancs le long du mur, pour rejoindre l’atrium, centre de la maison, où les habitants passaient l’essentiel de leur temps. Le toit est ouvert par un compluvium d’où l’eau de pluie tombe dans un bassin (impluvium). Les murs peints en trompe l’œil sont une pure merveille. La décoration joue avec l’illusion de paysages entrevus entre des colonnades, des portiques, des portes. Typique du deuxième style, ce décor à trois dimensions est traité dans une conception résolument architectonique. On entre ensuite dans l’élégante salle de réception, avec son sol en mosaïque, ses murs peints et sa vue sur la mer. Qui dit réception, pense cuisine : elle semble prête à servir, avec ses niches pour le bois de chauffage et sa vasque circulaire pour l’évacuation des eaux sales. On peut voir encore les nombreuses chambres, aux murs peints, avec les alcôves où étaient placés les lits. Partout, les perspectives ménagées portent à son apogée l’art du trompe-l’œil. Le décor pictural des pièces ouvrant sur de petits jardins extérieurs, en représentant des paysages luxuriants peuplés de fl eurs et d’oiseaux étonnants, décorés de somptueuses fontaines, se fait le prolongement de la nature environnante, devenue elle-même œuvre d’art grâce au talent des jardiniers paysagistes. Des motifs décoratifs, tel le paon, les masques d’acteurs, les paniers de fruits, se retrouvent dans plusieurs pièces, laissant supposer une composition globale de la décoration. Rien n’a été oublié pour l’agrément des propriétaires : une très vaste piscine (natatio), de taille plus qu’olympique, est creusée dans un coin du complexe. Elle devait être entourée d’une végétation luxuriante de bananiers, oliviers, citronniers. Un grand portique la longe, où joue la lumière du Midi, encore accentuée par les murs peints en clair et, à l’époque, le miroitement de l’eau… Oplontis est bien la quintessence d’une civilisation qui a porté au plus haut une magnifi cence raffi née.
Naples, Pompéi et la CampanieIT 42 - 8 jours A partir de 1 780 €
Du 10 au 17 septembre, avec Christine MatabonDu 17 au 24 septembre, avec Gwénaël HerviauxDu 1er au 8 octobre, avec Jean-Paul GuimbelotDu 24 au 31 octobre, avec Christine MatabonDu 5 au 12 novembre, avec Claire JoncherayNouvel An • Du 26 décembre 2016 au 2 janvier 2017
CAMPANIE
Naples
Caserte
vers Palestrina et Rome
Pompéi
Salerne
Paestum
Cumes
Pouzzole
Capri
Sorrente
Oplontis
Capoue
Herculanum
LES POINTS FORTS
La villa des Mystères à Pompéi
Spaccanapoli et Santa Chiara Le Musée archéologique de Naples
Herculanum Le volcanisme actif à la Solfatare
Les temples de Paestum Le mithraeum de Capoue Oplontis Le palais de Caserte La cathédrale normande de Salerne
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Les PouiLLesIT 81 - 7 jours • à partir de 1 755 €
Du 21 au 27 octobre, avec Charlotte de Malet
BoLoGne, Ferrare, ravenneIT 52 - 5 jours • à partir de 1 295 €
Du 22 au 26 octobre, avec Marc Le Cannu
Trésors De siciLeIT 61 - 7 jours • à partir de 1 825 €
Du 22 au 28 octobre, avec Francesco Buè
naPLes, PomPéi eT La camPanieIT 42 - 8 jours • à partir de 1 950 €
Du 24 au 31 octobre, avec Christine Matabon
hauTs Lieux D’anDaLousieES 32 - 8 jours • à partir de 1 850 €
Du 22 au 29 octobre, avec Kasia Milencka
BerLinAvec une soirée musicale et l’exposition
Le Siècle d’or espagnol à la GemäldegalerieAL 100 - 4 jours • à partir de 1 295 €
Du 20 au 23 octobre, avec Guillaume Le Bot
hauTs Lieux De La GrÈce GR 30 - 8 jours • à partir de 1 725 €
Du 24 au 31 octobre, avec Dionysios Tsilias
GR 35 - En famille - 8 jours • à partir de 1 725 €Du 24 au 31 octobre, avec Ioli Vingopoulou
TouTe L’îLe De chYPreCHY 31 - 8 jours • à partir de 2 055 €
Du 22 au 29 octobre, avec Claire Joncheray
escaPaDe À isTanBuLTR 100 - 5 jours • à partir de 1 255 €Du 19 au 23 octobre, avec Catherine Matyja
une semaine À jérusaLemIS 32 - 7 jours • à partir de 2 695 €Du 20 au 26 octobre, avec Michel Petrossian
ceYLanCEY 31 - 11 jours • à partir de 2 695 €Du 23 octobre au 2 novembre, avec Delphine Hassan
Le jaPonA l’occasion du Jidai Matsuri à KyotoJA 31 - 13 jours • à partir de 4 885 €Du 19 au 31 octobre, avec Romain Albaret
GranD circuiT en iranHamadan, Suse, Bishapur, Ispahan, Chiraz, Persépolis, Pasargades, Yazd...IR 31 - 15 jours • à partir de 3 315 €Du 18 octobre au 1er novembre, avec Claire Reggio
De La Perse À L’iranTéhéran, Yazd, Chiraz, Persépolis, Ispahan, PasargadèsIR 40 - 11 jours • à partir de 2 710 €
Du 20 au 30 octobre, avec François DessetDu 21 au 31 octobre, avec Daniel Elouard
Trésors D’iranTéhéran, Chiraz, Persépolis, IspahanIR 30 - 8 jours • à partir de 2 315 €Du 22 au 29 octobre, avec Elias Constas32
VACANCES DE LA TOUSSAINT • Du 19 octobre au 3 novembre 2016
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Parmi nos Prochains grands voyages du 1er août 2015 au 15 novembre 2016
Découvrir PékinCH 37 - 7 jours • à partir de 1 825 €Du 18 au 24 août, avec Audrey Liénard
Trésors Du rajasThanAgra, Jaipur, Fatehpur Sikri, Udaipur, JaisalmerIN 36 - 15 jours • à partir de 2 795 €Du 4 au 18 octobre, avec Michèle Perrin-BéguinDu 12 au 26 novembre, avec Michèle Perrin-Béguin
La coréeCO 50 - 13 jours • à partir de 3 995 €Du 6 au 18 octobre, avec Romain Albaret
L’inDonésieJava, Célèbes et Bali : les îles de la SondeID 31 - 17 jours • à partir de 4 920 €Du 6 au 22 octobre, avec Anne-Marie Wirja
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Gênes eT Les cinque TerrePalais, musées, jardinsIT 94 - 4 jours • à partir de 1 230 €Du 6 au 9 septembre, avec Andrea Canepa
siciLe archéoLoGique eT BaroquePalerme, Agrigente, Syracuse, Taormine, les îles LipariIT 62 - 12 jours • à partir de 2 925 €Du 13 au 24 septembre, avec Cinzia Joris
FLorence, sienne eT La ToscaneIT 33 - 7 jours • à partir de 2 025 €Du 18 au 24 septembre, avec Christine Matabon
Les hauTs Lieux De La civiLisaTion éTrusqueDe Bologne à Florence et à RomeIT 57 - 8 jours • à partir de 2 180 €Du 20 au 27 septembre, avec Jean-Paul Thuillier
sur Les Pas De Piero DeLLa FrancescaSansepolcro, Arezzo, UrbinoIT 47 - 5 jours • à partir de 1 425 €Du 5 au 9 octobre, avec Erica Lehmann
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Trésors anTiques De macéDoineEt croisière au pied du mont AthosGR 40 - 8 jours • à partir de 2 225 €Du 9 au 16 septembre, avec Marc Le Cannu
TouTe L’îLe De chYPrePaphos, Troodos, Nicosie et FamagousteCHY 31 - 8 jours • 2 025 € Du 17 au 24 septembreDu 22 au 29 octobre, avec Claire Joncheray
La cÔTe D’aZur eT ses arTisTes
Nice, Cagnes, Biot, Antibes, Villefranche sur Mer, Saint-Jean
Cap Ferrat, Saint Paul de VenceFR 92 - 4 jours • à partir de 895 €
hauTs Lieux D’anDaLousieSéville, Grenade, CordoueES 32 - 8 jours • à partir de 1 720 €Du 24 septembre au 1er octobreavec Jean-Bernard RoucherayDu 22 au 29 octobre, avec Kasia MilenckaDu 5 au 12 novembre, avec Kasia Milencka
Né sur les bords de la mer Noire, Atila Riapov étudie l’archéologie à l’univer-sité d’Aix-en-Provence. Jeune diplômé, il prend la co-direction de la Mission franco-bulgare d’Appolonia du Pont, colonie grecque sur les bords de la mer Noire ce qui le rend familier de tout le patrimoine méditerranéen. Aux voyageurs de Clio, il fait connaître la Bulgarie mais sa curiosité, sa vaste culture et son expérience universitaire le conduisent à faire découvrir des pays toujours plus lointains : l’Iran, l’Ouzbé-kistan, l’Arménie, l’Ethiopie dont il sait révéler l’histoire et les civilisations avec pédagogie et passion.
Parmi ses prochaines destinations : Bulgarie, Iran, Ethiopie, Chypre
ATILA RIAPOV
Parmi vos prochains conférenciers
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Clio - 34 rue du Hameau, 75015 Paris • Du lundi au vendredi de 9h à 19h, le samedi de 10h à 18h 01 53 68 82 82 • [email protected] • www.clio.fr
La Haute Route de l’HimalayaKinnaur, Spiti, Lahaul, Ladakh, NubraIN 202 - 23 jours • Du 2 au 24 septembre, à partir de 4 335 €
Joyaux de l’art Indo-PersanDelhi, Patna, Bénarès, Lucknow, Agra, Sikandra, Fatehpur SikriIN 203 - 20 jours • Du 12 au 31 octobre, à partir de 4 375 €
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Une Inde à découvrir :l’Orissa et le ChhattisgarhBubaneshvar, Puri, Konarak, Sambalpur, Ratanpur, Bhoram Deo, RaipurIN 101 - 18 jours Du 3 au 20 novembre, à partir de 4 255 € L i
Au pied de l’HimalayaL’Inde sacréeHaridwar, Rishikesh, Shimla, Mandi, Dharamsala, Amritsar, ChandigarhIN 97 - 13 jours Du 2 au 14 octobre, à partir de 2 750 €
Grand Tour au cœur du BengaleCalcutta, les anciens Comptoirs européens, Bishnupur, Rajnagar, Murshidâbâd, Gaur, Malda...IN 204 - 18 jours • Du 9 au 26 novembre, à partir de 4 155 €
