Algerie News Du 04.09.2013

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70e Mostra de Venise

Antar et Abla Jaffa

Retrait de confiance Benissad

Une ptition circuleLe glas a-t-il sonn pourlactuel prsident de laLigue algrienne pour ladfense des droits del'homme (LADDH) ? Entout cas, ses opposantssont dtermins allerjusquau bout. > Page 4

Arabie-Qatar

Le Lion et le moucheronSur fond de vive tension internationale suscitepar la controverse propos de lusage des armeschimiques en Syrie, lArabie saoudite et le Qatar,les frres ennemis wahhabites, poursuivent leurguerre picrocholine, lombre de leurs derricksrespectifs, pour le leadership rgional du titreenvi de principal commanditaire du mercenariatdjihadiste.

> Pages 11 et 12

Q u o t i d i e n n a t i o n a l - M e r c r e d i 4 s e p t e m b r e 2 0 1 3 - N 1 6 0 8 - P r i x : 1 0 D Z D - 1 E U R O - I S S N 1 1 1 2 - 7 4 0 6

w w w . a l g e r i e n e w s . i n f o - w w w . f a c e b o o k . c o m / a l g e r i e n e w s . d z

Annulation de la Loi de finances complmentaire

Les paradoxesCette dcision dnote-t-elle labsence dune stratgie; dune visibilitconomique ou sagit-il simplement dun blocage institutionnel ? Les

experts et les politiques divergent sur la question> Lire pages 2 et 3

Qualit de lenseignement

Messatfa tirela sonnettedalarmeLe secrtaire dEtat charg de la prospective et des

statistiques, Bachir Messatfa, a organis hier unatelier de travail sur Le systme ducatif et sondveloppement o la qualit de lenseignement at remise en cause. > Page 5

Dabord, il y a la prouesse technique qui, dem-ble, est en train de se drouler sous nos yeux, unlong plan-squence qui commence de la cimedun arbre dpouill de ses feuilles (dbut de lhi-ver donc) et descend vers le dbut dune petiteruelle. > Page 23

Egypte

Offensivemilitaro-judiciairecontre les islamistesLes autorits provisoires en Egypte met-

tent les bouches doubles pour contenir lesgroupes terroristes dans le Sina et coupercourt toute nouvelle initiative des Frresmusulmans. > Page 4

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ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre 2013

2 > A L A U N ELE LIEN

Le

provisoirequi dureIl y a deux mois, le premierargentier du pays a dclarque les financements denouveaux projets seronttudis au cas par cas dansla Loi de financescomplmentaire, place sousle signe de la rigueurbudgtaire bien que la paixsociale figure parmi lespriorits dun gouvernement,bouscul par desrebondissementsgopolitiques. Le 9 maidernier, Djoudi, le garant de

largent du contribuable,avait soulign le besoindune prise de consciencesur lurgence de dvelopperune approche plus prudenteen matire de dpensesnotamment celles defonctionnement et surtoutcelles relatives aux salairesde la Fonction publique,ayant atteint le plafond. Desexperts ont indiqu que lesdpenses de fonctionnementde lEtat sont en pleineexplosion depuis plus decinq ans. Elles ont tmultiplies par trois entre2007 et 2012 passant de 22 65 milliards de dollars.Avant-hier, cest le Premier

ministre qui a indiqu que laLFC-2013 a t annule etintgre dans la loi definances 2014 , prcisantque cela ne cause aucunproblme, ni pour la gestiondes projets, ni pour celle desaffaires. Cependant ce dontSellal feint dignorer cestquavant de partir envacances, les dputs ontapprouv pour 2013 desdpenses de fonctionnementde prs de 60 milliards dedollars (environ 4 400milliards de dinars) quiprennent en charge,notamment la cration deplus 52 000 nouveaux postesdans la Fonction publiquesans compter les grandsprojets rests en suspens.Les propos de Sellaldnotent aussi labsencedune stratgie et dunevisibilit conomiques longterme. contrario, cest unegestion provisoire quiseffectue : un vritablebricolage dans lagouvernance. Le combledans cette histoire, cest queles Algriens ont thabitus avec des LFC ,rigs comme une rgle dansla finance, alors quelles sontexceptionnellementlabores sous dautrescieux. Maintenant, la rgle

est redevenue nouveau uneexception la faveur dunblocage institutionnel

Massinissa Boudaoud

I 18 mars 2013. Karim Djoudi, minis-tre des Finances,voque pour la premire fois laLFC-2013. Sur les ondes de la Radio nationale,il annonce qu'il y en aura bien une. Pour 2013,une grosse dpense au moins faisait partie desimprvus. La dsignation de Constantine parlOrganisation arabe pour lducation, la cul-ture et les sciences (Alesco) comme capitale dela culture arabe pour lanne 2015 est interve-nue le 30 dcembre 2012, pratiquement aumoment mme o la Loi de finances 2013 allaittre promulgue. La LFC va donc prendre encharge le cot budgtaire des prparatifs delorganisation de la manifestation culturelle, aindiqu M. Djoudi. Une dclaration qui avait

suivi celle du Premier ministre lors de sa visite,mi-fvrier la ville des Ponts suspendus. Sellalavait dclar l'poque que le gouvernementfera en sorte que tous les projets proposs pourConstantine, capitale de la culture arabe,soient raliss. Constantine aura donc un grosbudget. La manifestation Tlemcen, capitale dela culture arabe avait, elle galement, donnlieu des investissements publics importantsqui ont chang limage de la ville. Le gros bud-get pour Constantine va donc tre inscrit dansla LFC. A ce moment prcis, le prsident de laRpublique assume pleinement ses fonctions.

Pour les dpenses lies au programme desoutien lemploi et linvestissement dans leGrand Sud, annonc rcemment par le Premierministre, Abdelmalek Sellal, le ministre desFinances laisse entendre que les choses ne sontpas encore tranches.Si nous aurons besoin derecourir des crdits supplmentaires pourprendre en charge le programme du Grand Sudnous le ferons, a-t-il indiqu. Il est vrai etKarim Djoudi, la rappel, la loi de finances ini-tiale de 2013 comportait dj une enveloppepour linvestissement dans le Sud notammentdans le cadre du Fonds du Sud et des Hauts-Plateaux. Implicitement, il a laiss entendrequil y a des budgets qui ne sont pas encoreconsomms ou du moins pas suffisamment quine rendent pas forcment ncessaire loctroi decrdits supplmentaires.

I Juin 2013, le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, a choisi Souk-Ahras pourannoncer ladoption prochaine de la Loi definances complmentaire (LFC). Beaucoup demesures seront incluses, qui seront adoptesprochainement, pour faciliter davantage lesprocdures pour les investisseurs, notammentpour les investisseurs algriens, a dclarSellal, lors dune rencontre avec des reprsen-tants de la socit civile. Entre-temps, lePrsident a t victime d'un mini-AVC et a ttransfr en urgence au Val-de-Grce Paris.Son absence ne semble pas gner le travail del'Excutif mais alimente les discussions de laclasse politique sur ses capacits physiques

assumer son rle. Le mme jour Souk-Ahras,Sellal annonce la tenue de la tripartite en sep-tembre. Les deux dossiers sont intimement lispuisque la LFC devait consacrer une srie demesures au profit des PME. Ds lors, tout lemonde s'attendait la promulgation de la LFC2013 par ordonnance.Comme veut la coutume,elle est promulgue par ordonnance prsiden-tielle entre les deux sessions du Parlement, duprintemps et dautomne. Donc, tout le mondetablait sur le mois de juillet.I Juillet 2013 : Rumeurs sur le retour

du Prsident au pays. Des informations ontaussitt filtr dans la presse sur quelques dtailsde la LFC 2013. Le texte existe bel est bien etattend juste la promulgation. A ce moment-l,tout le monde est persuad que le gouverne-ment a opt pour une LFC. Le texte de la LFC2013, tel quil avait t conu, prvoyait desconcessions fiscales au profit des petites etmoyennes entreprises, allant jusqu cinq ansdexemption.La contestation des jeunes du Suddu pays a pouss le gouvernement adopterune srie de mesures.

Celles-ci constituent des dpenses impr-vues, de l'avis mme des spcialistes et nces-sitent de ce fait un rajustement du budget ini-tial. Le premier objectif est de favoriser la cra-tion demplois au profit des jeunes et des dipl-ms universitaires. Cette frange de la popula-tion en ge dactivit cumule 25 % des taux dechmage. Dans sa lutte contre le chmage jus-

tement, le gouvernement envisage de reprendreles mmes dispositifs, dont certains ont montrleurs limites. En effet, lExcutif entend sap-puyer davantage sur les mcanismes de crationdemplois traditionnellement connus, savoirlAnsej et la Cnac. Des confrres ont publiexhaustivement quelques mesures telleslexemption des droits de TVA, de la TAP et delIBS pour les entreprises cres dans le cadre delAnsej et la Cnac, pour une dure allant jusqudix annes. La LFC 2013 comprendrait gale-ment de nouveaux allgements procduraux etlgislatifs au profit des investissements tran-gers souhaitant simplanter en Algrie suivantla nouvelle politique de partenariat avec des

entreprises algriennes. Cette ultime cartouche,dont fait usage lExcutif tend rattraper lerecul des investissements directs trangers dessuites de la rgle 51/49%, issue de la Loi definances complmentaire de 2009. Ces facilita-tions concernent les projets,dont le taux dint-gration est gal et/ou suprieur 60 %, maisaussi dont le transfert technologique estgaranti. Mieux, une exonration fiscale de troisans est dcide au profit des entreprises quigarantissent 100 postes demplois directs audmarrage.I Aot 2013 : Le prsident de la

Rpublique est rentr. La promulgation parordonnance de la LFC devrait signer son retoureffectif aux affaires. Rien de cela ne sest pro-duit. La non-tenue du Conseil des ministres etle retard accus dans la promulgation de la LFCfont le bonheur des partis de l'opposition, quiont dcel un signe de l'incapacit du Prsident assumer ses fonctions. En ce mois d'aot,aucun ministre ni officiel n'ose se prononcer.C'est le statu quo.I Septembre 2013 : Coup de thtre.

Une LFC n'est pas ncessaire indique KarimDjoudi l'occasion de l'ouverture de la sessiond'automne du Parlement. Une question restecependant sans rponse : qu'est devenu le texteet qu'en est-il du financement des projets etdcisions prises au profit des PME, des jeunes,de l'emploi et des investisseurs trangers ?

Synthse Y. C.

LFC-2013

Toute une histoire !Le gouvernement Sellal vient de trancher : pas de Loi de finances complmentaire pour cetteanne. Une dcision justifie par le premier argentier du pays par la stabilit et l'quilibrebudgtaires prvus par la Loi de finances ordinaire. Cela dit, et tout au long de l'anne, cefut une autre histoire. Rcit.

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3> A L A U N E

Dr Kamel Rezig, conomiste,expert en finances

Il est temps d'adopterle budget de programme,pas celui des moyensL'laboration de toute loi definances en Algrie, se faitsans prvision aucune, d'o lerecours traditionnel auxLFC. Le docteur Kamel Rezig,qui dit tre contre cettemthode de gestion, estimequ'un gouvernement quifausse chaque fois lesprvisions doit partir.Enseignant universitaire ensciences conomiques et degestion, le dr Rezig pense qu'ilest temps pour l'Algrie derevenir au budget deprogramme, avec desobjectifs clairs atteindre.

Algrie News : Le ministre des Finances adclar que le budget de l'Etat n'aura pasbesoin d'une loi de finances complmentaire.Qu'en pensez-vous en tant qu'conomiste ?

Kamel Rezig : Il faut comprendre d'abordque la Loi de finances complmentaire est uninstrument que le gouvernement labore excep-tionnellement quand il y a ncessit, notam-ment sur le chapitre des dpenses et lorsqu'il y arecul des recettes. Le gouvernement est seul

juger la ncessit d'une LFC. La loi n 84-17 du7 juillet 1984, modifie et complte, relativeaux lois de finances est on ne peut plus claire.L'Etat recourt l'adoption d'une LFC en cas debesoin. Maintenant si le gouvernement jugequ'il n'y a pas lieu d'une LFC, c'est de bonaugure car, durant les dernires annes, c'estdevenu une rgle gnrale, cause des mauvai-ses prvisions financires. On a d d'ailleurs,remarquer que c'tait l'aspect politique qui pr-valait sur l'aspect financier. Je pense qu'il n'y apas d'autres dpenses, bien que la loi de finances2013 a prvu un dficit budgtaire autour de18% du PIB, il y a le fameux Fonds de rgulationdes recettes pour le financer jusqu'au31/12/2013. Ceci dit, la norme internationalefait qu'une loi de finances peut tre vote avecun dficit budgtaire n'excdant pas les 3% duPIB. Donc, on est loin des normes en la matire.

Pensez-vous qu'il y aurait des rpercussions

ngatives sur le fonctionnement des affaires del'Etat ?Non. Je ne le pense pas. Bien au contraire, ce

n'est l qu'un retour la normale et l'applica-tion de la loi et du rglement en la matire. Sil'Etat juge qu'il n'y a pas ncessit pour uneLFC, je ne vois pas l'utilit d'en recourir.Maintenant il faut dire qu'un gouvernement quine sait pas faire de prvisions pour les dpenseset les recettes sur l'exercice d'une anne, et solli-cite souvent une LFC, doit absolument partir.Ce n'est pas un gouvernement capable de grerles affaires du pays.

Ne pensez-vous pas que la LFC a t prpare,avant qu'elle ne soit annule ?

En Algrie, on prpare presque souvent la loide finances et celle complmentaire en mmetemps. Chose qui n'est pas normale. Je pense

qu'il est temps pour notre pays d'adopter unbudget de programme, non celui de moyens.Une loi de finances doit tre labore selon desprogrammes et des objectifs atteindre, selondes indicateurs bien dtermins. Dans ce cas defigure, c'est--dire un budget de programmes,une loi rectificative peut tre adopte en casd'urgence. Il n'y a plus la notion de loi de finan-ces complmentaire. Le ministre des Financestravaille sur ce concept depuis 2001, mais n'ar-rive toujours pas l'appliquer. Alors qu'enFrance par exemple, l'on travaille avec le budgetde programmes depuis 2006. C'est la mmechose dans les pays scandinaves, dont l'applica-tion remonte des dizaines d'annes.

Pour ce faire, je pense qu'il nous faut un tra-vail d'expert en la matire, par un travail debclage.

Intgrer les dispositions de la LFC 2013 dans lecadre de la prochaine loi de finances 2014,est-ce possible, selon vous ?

Ce n'est pas quelque chose de grave, monsens. Pourtant,il faut attendre de voir le contenude la loi de finances 2014,pour en faire l'analyse.Cependant, je suis totalement contre cettemthode qui consiste recourir aux LFC, et quidevient malheureusement une tradition et unergle chez nous. Comme je l'ai dj dit, il fautrevenir aux budgets de programmes, et aban-donner les budgets de moyens.

Propos recueillis par Assa Moussi

Soufiane Djilali,Prsident du parti Jil Jadid

Cette annulationn'est qu'une tape

vers le blocageNotre interlocuteurreproche augouvernement sonmanque de consultationconcernant l'annulationde la LFC 2013.Pour lui, cette dcisionest hors la loi et nerpond aucune logiqueconomique.

Algrie News : Le gouvernementSellal a fini par annuler le texte de laLFC 2013 aprs de longs mois d'at-tente. Quelle lecture politique faites-vous de ce volte-face ?

Soufiane Djilali : C'est une dci-sion qui aurait due tre prise ausrieux. Une telle dcision n'est pasuniquement du ressort du Premierministre et de son ministre desFinances. Il aurait d y avoir desconsultations largies aux experts etsurtout aux lus. Il s'agit des financesdu pays, de facto, cela concerne direc-tement le citoyen.

En fait, cela dmontre que les dos-siers importants sont traits d'unemanire approximative. Au final,et vula manire avec laquelle est gr lepays, cette dcision ne m'a pas tonn.

C'est dire ? Vous vous attendiez d'autres dcisions du genre ?

Ce n'est qu'un pisode d'un longfeuilleton qui commence. On nousimpose tout et n'importe quoi. Sansdbat contradictoire ni transparencedans la gestion des affaires du pays,cela mnera vers une situation deblocage.

En cas de problmes qui pourraientintervenir cause de la non promul-gation d'un LFC au moment omme le ministre des Finances l'avaitannonc ds le mois de mars, qui,dans ce cas, en assumera les cons-

quences?Le prsident de la Rpublique, car

c'est lui le chef de l'excutif.

Pensez-vous que cette dcision ait tmotive seulement par le manque detemps?

Non, ce n'est pas la seule raison. Lacause principale reste mon avis,l'tat de sant du prsident de laRpublique. Le Premier ministre amenti au peuple lorsqu'il a dclar,depuis l'hpital des Invalides enFrance, que le prsident de laRpublique lui a donn des instruc-tions pour prparer la LFC. Unedclaration qui s'avre fausseaujourd'hui, puisqu'il vient de l'annu-ler sous prtexte que le pays n'en a pasbesoin ! En plus, la non-tenue duConseil des ministres va se rpercuter

ngativement sur l'adoption de plu-sieurs projets de loi qui doivent obli-gatoirement passer par le Conseil,avant d'tre prsent l'APN. Le gou-vernement est en tat de blocage insti-tutionnel.

Qu'en est-il des promesses budgtai-res faites par le Premier ministre lorsde ses sorties ?

Maintenant qu'elles ne sont plusbudgtises, elles ne sont pas tenableset concrtisables, et ce, jusqu' nouvelordre. C'est vraiment irresponsable.Le fait de dclarer qu'il n'tait nulbesoin d'un conseil des ministres estune violation de la constitution.

Techniquement, quelles en seraientles consquences ?

Dsormais la nouvelle loi desfinances est devenue une loi effetrtroactif. La loi ne permet pas qu'il yait des rallongements budgtaires sansqu'il y ait des consultations. Ce n'estpas le cas chez nous. Les retards serontinscrits dans la loi de finances 2014avec un effet rtroactif ! Nos gouver-neurs disposent de l'argent publichors la loi.

Entretien ralis parYahia Maouchi

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4 > A C T UFronde la LADDH

Ptition pour destituerBenissadLa deuxime runion des opposants Noureddine Benissad, prsident de la Ligue algriennepour la dfense des droits de l'homme (LADDH) tenue vendredi dernier la maison dessyndicats Alger, a consomm le clash entre les deux parties.

Une ptition pour un retrait deconfiance Benissad sera proposeaux militants. Une dmarche justi-fie par les membres du comit

directeur, du Conseil national, et prsidents debureau de section et militants de base ayantpris part cette rencontre, par la persistancedu prsident actuel de la LADDH se com-plaire dans une attitude strile et adopter enmme temps un ton menaant contre ceux etcelles qui nous ont rejoints , crivent-ils dansun communiqu rendu public. Plusieurs sec-tions dont celle d'Alger, de Mda, de Tipaza,d 'Oran, de Tizi Ouzou, de Skikda , deGhardaa, de Djelfa, de Laghouat, de Tiaret, deChlef, de Boumerdes, de Sidi Bel-Abbs et deMascara ont pris part cette runion. Ce quidmontre, selon les rdacteurs du communi-

qu, le bien fond et la lgitimit de l'action

entame pour refonder la LADDH et nouspousse expliciter encore notre dmarchepour parer aux manipulations avances parceux qui refusent la transparence financire etune gestion dmocratique de la ligue .

Tout en ritrant leur demande pour unepassation de consignes et un bilan financierentre l'ancienne et la nouvelle direction, lesopposant Benissad ont adopt un texte quisera envoy aux donateurs et bailleurs defonds aux niveaux national et internationalpour demander des informations sur le bilanfinancier , est-il expliqu.

Ce n'est pas tout, puisque les prparatifspour la tenue d'un congrs au plus tard dans deux mois , ont t entams. Une commis-sion de prparation du congrs a t dsigne.Elle a pour tche de coordonner les actions

notamment l'opration d'lections de repr-

sentants devant participer ce grand rendez-vous.Un rendez-vous qui se veut selon eux, lecongrs des militants et non celui des cadres .C'est ce titre que les participants la runionappellent, travers le document sign par lecoordinateur Kaddour Chouicha, les mili-tants qui ne nous ont pas encore rejoints, lefaire pour participer avec nous la refonda-tion de la LADDH .

Contest pour son manque de transpa-rence dans la gestion des affaires de la ligue,Noureddine Benissad est plus que jamais isol,d'autant plus que la partie qui lui est opposene cesse de s'largir. Sur le terrain, il faut direque la LADDH est presque absente . Mmel'laboration d'un rapport annuel sur la situa-tion des droits de l'homme en Algrie, n'estplus dans l'agenda de la ligue !

Assa Moussi

Prix des volailles

Benassa prvoit une baisseL

e ministre de lAgriculture et duDveloppement rural, Rachid Benassa,a prvu, hier Nama, une baisse des

prix des viandes blanches au cours des pro-chaines semaines aprs une monte en flchedurant le mois de ramadhan. La rupture desstocks des viandes blanches au niveau des uni-ts de production suite la forte demandesur ce produit pendant le ramadhan est lori-gine de la hausse des prix, a expliqu M.Benassa dans une dclaration la presse enmarge de la visite de travail du Premier minis-tre, Abdelmalek Sellal, dans la wilaya deNama. Benassa avait ordonn louverturedune enqute sur les motifs de la hausse sou-daine des prix des viandes blanches aumoment o le secteur avait pris des mesuresfiscales pour faire baisser les cours comme lal-lgement de limpt sur les aliments des volail-les (soja et mas). Sur un sujet connexe, unvolume de prs de 49 000 tonnes de pomme deterre darrire saison, stock durant le mois de

juin coul, sera inject progressivementdans les marchs de la wilaya de Boumerds,

partir de la semaine en cours, a indiqu ledirecteur des services agricoles (DSA).

Lapprovisionnement des marchs de lawilaya par cette denre se poursuivra jusquaumois de novembre prochain dans lobjectif deprserver la stabilit de loffre et de lademande, et partant du pouvoir dachat ducitoyen, a prcis Mohamed Kherroubi . Lesprix de la pomme de terre affichent depuis uncertain temps une stabilit notable travers

lensemble des marchs de gros et de dtail dela rgion, grce la disponibilit permanentede ce produit de large consommation, a-t-onconstat. Le produit est cd dans une four-chette de 20 25 DA le kg au niveau des mar-chs de dtail de Boudouaou et Bordj Menaiel,contre 13 15 DA au niveau du march degros de Khemis El-Khechna. Le stockage decette quantit de pomme de terre darrire-saison, produite Boumerds et dans dautreswilayas du Centre, a t confi lOffice natio-nal de laliment du btail (ONAB) et auxentrepts frigorifiques du Sahel (Corso deBoumerds), chargs au titre du Systme dergulation des produits agricoles de largeconsommation (Syr-Palac), de signer descontrats en la matire avec les propritaireslocaux de chambres froides (plus dune tren-taine). Selon la DSA, la production de pommede terre darrire saison a dpass les 70 000tonnes. Cette rcolte a t juge bonne,comparativement celle des saisons prcden-tes.

Mohamed B.

Tramway dAlger

Perturbationsuite un arrtde travail

Le tramway dAlger a connu hierune perturbation du trafic suite un arrt de travail collectif etconcert, sans pravis, par une

partie du personnel, a indiqu laSocit dexploitation destramways (Setram) dans uncommuniqu. Toutefois, unservice minimum est assur par laSetram afin de garantir lacontinuit du service public, asoulign la socit, qui prsenteses excuses auprs de saclientle pour le dsagrmentoccasionn par cetteperturbation.

Logementsparticipatifs

De nouvellesmesures pour

acclrer leurralisation

Le ministre de lHabitat et de

lUrbanisme, AbdelmadjidTebboune, a affirm, mardi Nama, que des nouvellesmesures sont en phasedlaboration pour acclrer laralisation et la rception deslogements participatifs.

Dans une dclaration en marge dela visite de travail du Premierministre, Abdelmalek Sellal, dansla wilaya de Nama, M. Tebbounea indiqu que ces mesurespourraient aller jusqulexclusion des promoteursdfaillants des projets delogements participatifs et leretrait de leurs agrments.Si un promoteur manque un deses engagements, son contratsera rsili et le projet sera confi

une autre entreprise. Mais silsavre que le promoteur enquestion na respect aucun deses engagements, non seulementson contrat sera rsili, mais ilsera mis sur une liste noire et sonagrment sera retir, a-t-il misen garde. Le ministre a indiqu cette occasion que le projetdaugmentation de laide de lEtatpour lobtention de logement,estime 700 000 DA, taitexamin au niveau du Premierministre.

Photos:KahinaH..:D.

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5> A C T U


Qualit de lenseignement en Algrie

Messatfa tire la sonnettedalarmeLe secrtaire dEtat charg de la prospective et des statistiques, Bachir Messatfa a organis hier un atelier de travailsur Le systme ducatif et son dveloppement o la qualit de lenseignement a t remise en cause.

Egypte

Offensive militaro-judiciaire contre les islamistes

Les autorits provisoires en gyptemettent les bouches doubles pourcontenir les groupes terroristes dans le

Sina et couper court toute nouvelle initia-tive des Frres musulmans. Un tribunal mili-taire gyptien a condamn hier onze mem-bres des Frres musulmans la rclusion perptuit pour l'agression de militaires Suez mi-aot aprs la dispersion sanglante au

Caire des partisans de la confrrie du prsi-dent islamiste dchu. Il s'agit des premirescondamnations de membres de la confrriedepuis la destitution et l'arrestation de l'ex-chef de l'Etat, le 3 juillet, par l 'arme. 45autres accuss ont cop de cinq annes deprison et les huit derniers ont t acquitts.Selon certaines ONG, plus de cinq mille per-sonnes seraient dtenues actuellement accu-ses davoir commis des actes rprhensiblesdepuis le 4 juillet. Ils comparatront devantune juridiction militaire la faveur de ltatdurgence toujours en vigueur. Les princi-paux leaders de la confrrie sont toujours endtention prventive. Ils sont accuss demeurtre, tentative de meurtre, torture, com-plicit de meurtre et incitation la violence.

Al-Jazeera Moubacherferme

Les autorits gyptiennes ne pardonnentpas la chane Qatarie son soutien auxFrres musulmans, aprs la destitution duprsident lu, Mohamed Morsi. Un tribunaladministratif a ordonn, hier, la fermeturedfinitive de quatre chanes de tlvision,dont une filiale gyptienne du groupe qatariAl Jazeera, Al-Jazeera Moubacher et Ahrar 25,la chane des Frres musulmans. Outre cesdeux antennes, le tribunal administratif duCaire a galement ordonn la fermeture dedeux chanes considres comme islamistes,

Al-Quds et Al Yarmouk. La diffusion de plu-sieurs tlvisions islamistes avait t inter-rompue quelques heures aprs la destitutionet l'arrestation de l'ancien prsident lu,Mohamed Morsi, par l'arme, le 3 juillet, ceque les principales organisations de dfensedes droits de l'homme en Egypte avaientdnonc. pcialise dans la retransmission endirect d'vnements, Al-Jazeera MoubasherMisr avait suivi de prs ces dernires semai-nes les rassemblements pro-Morsi. La direc-tion du groupe Doha a rcemment voquune campagne mene contre elle, en parti-culier depuis que ses locaux ont t fouills, le3 juillet, aprs qu'elle ait diffus une vidodans laquelle Morsi se disait le seul prsident"lgitime" d'Egypte, juste aprs sa destitutionpar les militaires. Dimanche, trois journalis-tes indpendants trangers travaillant pour lachane qatarie en anglais ont t expulssd'Egypte, tandis que les locaux d'Al JazeeraMoubasher Misr ont t perquisitionns plusieurs reprises et que du matriel a tsaisi. Un correspondant d'Al Jazeera en lan-gue arabe, Abdallah Al-Chami, et un camra-man de la station gyptienne de la chanesatellitaire, Mohamed Badr, ont galement t

dtenus pendant plus d'un mois, selon lachane.

L aviation gyptienne dansle ciel du Sina

Pour la premire fois depuis les accords deCamp David, larme gyptienne a eu recours des hlicoptres de combat dans le Sinadans une opration qui visait un groupe ter-

roriste. Lopration sest solde par la mortdau moins huit personnes. Selon des sourcesmilitaires locales, une quinzaine dautres per-sonnes auraient t blesses au cours de lamme opration. Les groupes ont t reprsautour de plusieurs villages de la rgion. Desresponsables de larme gyptienne ontaffirm que cette opration arienne est laplus importante de ce type dans le Sina. Ellevisait des stocks d'armes et d'explosifs, ainsique des maisons o se cachaient des terroris-tes. Selon des tmoins, quatre hlicoptresApaches de l'arme ont tir une quinzaine debombes depuis 07H00 GMT sur plusieurs vil-lages au sud de Rafah, o se trouve le point depassage vers la bande de Gaza. Certainsobservateurs, au fait de la situation scuritairedans le Sina, affirment quune telle oprationnaurait pu tre possible sans un pralableaccord avec les Israliens. En effet, les accordssigns avec lEtat hbreu interdisent auxgyptiens lutilisation ou le survol de largion par des avions militaires de combat. Al'poque de Mohamed Morsi, certaines infor-mations avaient indiqu que Le Caire auraitpass un accord secret avec Tel Aviv aprs lemassacre de 26 gardes-frontires prs deRafah en 2012. Laccord en question autorisedans certains cas larme gyptienne faireusage de blinds ou davions dans leurs mis-sions et oprations antiterroristes.

Y. C.

Plusieurs experts nationaux dans lesecteur de lducation, des ins-pecteurs et des spcialistes ontax leurs interventions sur la

ncessit de revoir le contenu du livre sco-laire et la mdiocrit de la formation desenseignants Ces experts nont pas hsit dnoncer la stratgie nationale du sys-tme ducatif du pays.

La qualit de lenseignement laisse dsirer dans notre pays. Je dirais que lesmesures prises rcemment par le gouverne-ment sagissant de lallgement du pro-gramme scolaire nauront aucune influencesur le processus de la refonte du systmeducatif , a affirm Dr Bellabas Mustapha,inspecteur de lEducation nationale. De sonct,Berghouth Mouloud, professeur enmathmatiques, a souhait que le gouver-nement mette en place toutes les mesuresadquates pour encourager les lves sorienter vers les filires des sciences exac-tes et les mathmatiques en facilitant leproblme de lemployabilit dans ces fili-res , a-t-il dit. Le mme orateur a remis encause la formation dont lenseignant bn-ficie actuellement au sein de luniversitalgrienne.

Les lacunes existant dans notre sys-tme ducatif sont dues essentiellement laformation mdiocre des enseignants. Cenest pas luniversit qui forme les ensei-

gnants, mais il faut mettre leur gard desformations pdagogiques afin quils puis-sent accomplir leur mission dans les co-les. Il faut souligner que la quasi-totalitdes intervenants ont affirm que le dve-loppement de chaque pays se mesure sur laqualit de lenseignement. A cet effet, ilsont point du doigt la mdiocrit du sys-tme de lducation du fait que les consid-rations administratives priment sur cellespdagogiques. Le contenu du livre scolairea t galement remis en cause par les par-ticipants, notamment celui du cycle pri-maire. Le contenu du livre scolaire nap-porte aucun savoir pour llve. Je vous ras-sure que la plupart des lves chouent leurs tudes parce quils nassimilent pas leprogramme scolaire mis leur dis-position , dira Khaled Abdeslam, profes-seur luniversit de Stif. Les experts ontplaid, au cours des travaux pour la rvi-sion des mthodes de travail ducatives, ducontenu du livre scolaire et surtout de ren-forcer la formation des enseignants.

Lors de son allocution, le secrtairedEtat estime que lobjectif de cet atelier estde partager la connaissance dans ledomaine de lducation nationale et stimu-

ler une rflexion collective sur les enjeuxmajeurs pour rpondre aux dfis de ce sec-teur dans les annes venir. Notre objec-tif est de rehausser le systme ducatif alg-

rien pour quil occupe la premire positiondans la rgion du Mena lhorizon de2030, a-t-il dclar, relevant une rgres-sion du nombre des diplms dans les fili-

res techniques. Le nombre de diplmsdans les filires techniques tait de 26 700en 2000 contre 14 000 en 2011 , a-t-il sou-lign. Zohra Chender

Congrs du RND

Bensalah prsideune runionde coordination

Le bureau permanent de lacommission en charge del'organisation du congrs du RNDs'est runi hier sous la prsidencedu secrtaire gnral par intrim,Abdelkader Bensalah. Selon uncommuniqu, Bensalah a instruitles cadres du parti mettre enplace des mcanismes soupleset efficaces afin de permettreaux militants d'lire dans chaquewilaya leurs reprsentants devantassister au congrs du mois dedcembre. Cette runion fut uneoccasion pour dbattre en toutelibert du processus et de l'tatd'avancement des prparatifs ducongrs en mettant l'accent sur lerespect des choix des militants et

la discipline qui doit rgner ausein du parti vu les dfis quereprsente la situation actuelle dupays, indique le texte. L'lectiondes reprsentants locaux devracommencer samedi prochain auniveau des 1 541 communes dupays, s'en suivront des lectionsdans chaque wilaya ainsi queneuf rencontres rgionales quidevront aboutir l'laborationdes rsolutions soumettre aucongrs.

Y. C.

Photos:H.

Kahina/D.

News.

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6 > A C T U

Par Abderrahmane Mebtoul

Certains dformant les propos duPremier ministre veulent occulterles vrais problmes qui sont leniveau alarmant de lcole alg-

rienne avec une surcharge des classes quirendent impossible un suivi srieux. Etantprofesseur luniversit depuis 1974 dansles sciences de gestion, et parlant enconnaissance de cause, jai pu constater aufil des annes de ma carrire, leffritementdu niveau de mes tudiants de fin de licence

et parfois en magister, qui dailleurs ne ma-trisent ni larabe ni le franais et encoremoins langlais, except pour environ 20%.

Les nombreuses infrastructures (moyenet non comme fin) que lon brandit souventpour faire le bilan et le nombre nont jamaist lorigine des meilleures comptences.Et se pose cette question : gravite-t-on enAlgrie dans la hirarchie pour les postes deresponsabil it, en fonction descomptences ? Le manque de considrationpour llite (mentalit de la rente) nexpli-que-t-il pas lexode massif des cerveaux ?Ce nest pas la faute seulement lenseigne-ment suprieur. Si lon fait passer des lvesdu primaire au lyce avec un bas niveau,lon aura au sein de nos facults un niveaudplorable. Et ce sont parfois des personnesde bas niveau qui enseignent tant au niveaudu secondaire quau suprieur, misantactuellement sur la quantit et non sur laqualit. Do limportant davoir un grandministre de lEducation nationale avec dessecrtariats dEtat techniques afin dassurerla cohrence et une stratgie densemble quicollent aux ralits locales et mondiales.

Concernant loption de privilgier uni-quement les sciences exactes, je ne pensepas pour lavoir cout attentivement que lePremier ministre ait us dun tel langage. Ilfaut donc nuancer et avoir une approche du

juste milieu. Le pote, le philosophe, lcri-

vain et le journaliste, dans leur diversit,favorisant la tolrance et la lutte contretoute forme de xnophobie sont le miroirde la socit, reflet du niveau du dveloppe-ment. Ils permettent dailleurs de dynamisercertaines filires productives au XXIe siclecomme les maisons ddition, les mdias, le

cinma, la musique,... Les plus grandssavants sont dailleurs devenus la fin deleur vie des philosophes se questionnant sileurs inventions ont contribu faire avan-cer dans le bon sens lhumanit. Il sagit deraliser la symbiose entre les sciences exac-tes et les sciences humaines car tout proces-sus de dveloppement a pour but une fina-lit humaine. Avec la drive mcanique, lerisque est de fabriquer des robots pouvantconduire des comportements extrmistesdangereux. Dailleurs, ceux qui sortent depolytechnique en France ou dans des gran-des coles spcialiss dingnieurs aux USA,en Europe ou en Chine sont contraintsdavoir une formation solide dans les scien-ces de gestion notamment en matire din-formatique, de management stratgique etont une large culture gnrale. Cest quence XXIe sicle, nous ne sommes plus lrede laccumulation mcanique des annes1960/1970, mais lre du primat de laconnaissance, devant donc revoir notre sys-tme de formation,car les nouvelles techno-logies prfigurent un nouveau modle dedveloppement complexe, impliquant lapluridisciplinarit.

Cest dans ce cadre o les scienceshumaines ont une importance capitale, sanscompter lveil de lesprit critique du deve-nir de la socit. On ne plaque sur unesocit des schmas labors sous dautres

cieux sans connatre la morphologie socialedont lanthropologie culturelle do lim-portance des diffrentes branches de lasociologie et de la psychologie (brancheessentielle pour les tudes de march et ana-lyser les comportements). Dans toute tudede rentabilit de projet et danalyse stratgi-

ques de prospective, tant micro que macrodailleurs solidaires, lanalyse de lenviron-nement est dterminante afin dorganiser etformaliser l'activit de veille. Il existe unthorme en sciences politiques : 80% dac-tions mal cibles et dsordonnes que lonvoile par de lactivisme, ont un impact de20% sur les objectifs et 20% dactions biencibles ont un impact sur 80%. Aussi,aujourdhui, l'enjeu dune nation et sa sur-vie impliquent de mettre en place des ins-truments oprationnels capables, didentifi-cation, danticiper les modifications decomportement des acteurs conomiques,politiques, sociaux et miliaires. Il sagiradonc de dfinir l'environnement pertinent,identifier les sources, dtecter, analyser, dif-fuser l'information recueillie, se fondantsur la collecte d'information fragmentaire etqu'il est donc important de bien l'analyser.Cest dans ce contexte que les plus grandesarmes sont organises en rseaux et nonplus en structures hirarchiques dont lenoyau du commandement avec un rledterminant pour les services de renseigne-ment, (la matrise de linformation autemps rel tant primordiale) regroupentdes quipes pluridisciplinaires complexeso cohabitent ingnieurs, conomistes, psy-chologues, politologues, experts de linfor-mation et sociologues de diffrentes spcia-lits.

Vient seulement ensuite, loprationnelcertes anim par des techniciens. Il en est demme pour toute action stratgique auniveau des prsidences des grands pays.

Mais que lon sentende bien, privilgierou pas les sciences exactes sans relance co-nomique sinsrant dans le cadre des valeursinternationales, en ce monde instable et tur-bulent, do limportance de la rechercheoprationnelle devant porter sur des seg-ments valeur-ajoute (ladministration necre pas de valeur) quivaut fabriquer deschmeurs potentiels. Sans compter les

nombreuses dperditions scolaires entre lecycle moyen et luniversit, et les nombreuxuniversitaires en chmage, que deviendrontles 1,5 million dtudiants qui sortiront desuniversits lhorizon 2016/2017, une vri-table bombe retardement ? Pour linstantcest le statu quo,un manque de vision stra-tgique de la transition dune conomie derente une conomie hors hydrocarbures,devant reposer sur lentreprise concurren-tielle ( cot/qualit) et son fondement lesavoir, la rente des hydrocarbures par desdistributions de revenus sans contrepartiesproductives, pour calmer le front social,ainsi que les rserves de change, richesseartificielle, tant une illusion de courtterme. Aussi,vitons les fausses polmiques,toute analyse unilatrale et attachons-nous lessentiel savoir un large dbat nationalsur lcole, qui dterminera la future trajec-toire du dveloppement conomique, socialet politique de lAlgrie au sein dun mondeen plein bouleversement, notre adaptationtant une question de survie. Pour terminer,

je rappelle quun grand conomiste indien,prix Nobel dconomie en 1998, AmartyaSen, na-t-il pas dmontr que sur le longterme, existe un lien dialectique entre dve-loppement et dmocratie. Et l, se posent lesliens dialectiques entre les sciences exacteset les sciences humaines.

Abderrahmane Mebtoul

Polmique sur les propos de Sellal

Le devenir de lcoleet lavenir du paysUne polmique enfle en Algrie suite aux propos du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en date du 1 er septembre2013, qui aurait dit quil fallait privilgier les sciences exactes au dtriment de la posie si lon veut aller vers un reldveloppement. Ces propos nont-ils pas t dforms ? Objet de cette brve contribution.

Sans compter les nombreuses dperditions scolaires entre lecycle moyen et luniversit, et les nombreux universitaires enchmage, que deviendront les 1,5 million dtudiants quisortiront des universits lhorizon 201tex6/2017, unevritable bombe retardement ?

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Deux manifestationsont dj eu lieu, qui

concernent lorganisa-tion dun salon etdune exposition-vente auCentre culturel algrien Paris.Pour le mois de septembre, il estprvu un autre salon Maison etObjet de Villepinte Paris Franceo une dmarche a t mise enplace qui consistait faire unchoix sur les produits fortpotentiel qui feront lobjet duntravail pralable avec la collabo-ration de lartisan participant etdes experts spcialiss en designpour rpondre aux exigences dumarch europen sur la plan ten-dance, got, design et qualit.Aumois de novembre, lagence a

programm le 18e Salon interna-tional de lartisanat traditionnel

au Palais des expositions (Alger).Le salon se veut un espace decommercialisation, de relationsde partenariat, de dmontrer lesavoir-faire et dchange dexp-riences entre les artisans natio-naux dune part et les artisanstrangers, dautre part.

Le 18e SIAT sera une occasionpour dmontrer les opportuni-ts offertes par le secteur de lar-tisanat et inciter les jeunes investir dans le secteur. Les arti-sans dsirant prendre part auSIAT sont pris de se rapprocherde leurs chambres respectivespour une ventuelle inscriptionet lAnart est leur disposition

pour toute autre informationconcernant cette manifestation.

Un autre salon, cette fois-ci,qui concerne le 4e Salon nationalde la crativit, est prvu du 7 au16 novembre 2013 au Palais desexpositions. Salon ddi exclusi-vement la valorisation dusavoir-faire national, lencou-ragement de comptitivit, audveloppement de lesprit din-novation au sein des artisans.Les artisans dsirant prendrepart ce salon avec une uvreou plus, innovante peuvent serapprocher de leurs chambresrespectives ou prendre attacheavec lAnart. Par ailleurs, unconcours national de lartisanatet dart 2013 est prvu durant le

mme mois, Alger. Le concoursnational destin lensemble desartisans, coopratives et entre-prises artisanales dont lobjectifest dencourager la comptiti-vit, de dvelopper lesprit din-novation et de la crativitauprs des artisans. Les troismeilleures uvres de lartisanattraditionnel et les trois meilleu-res uvres de lartisanat dartseront rcompenses. La sep-time manifestation est lie auSalon du tapis et de revtementdes sols prvu Hanovre -Allemagne : salon professionnelddi exclusivement au tapis, tis-sage et revtement des sols. Unenouvelle dmarche de participa-tion rpondant aux critres dequalit , de tendance et de designsera mise en place par lAnartavec la collaboration dexpertsen design dont le but est de fairereconnaitre le savoir-faire natio-nal dans le domaine du tapis envue de reconqurir le marchallemand o le tapis algrien

tait apprci. Enfin, un cycle deformation dans la taille de gem-mes au profit des artisans bijou-tiers est programm dont lesobjectifs concernent la mise enuvre du programme de trans-fert de savoir-faire en matire detaille de gemmes dans le cadre dela coopration algro-brsi-lienne, souvrir des nouvellestechniques permettant dattein-dre un meilleur niveau dinno-vation tout en prservant lau-thenticit du bijou traditionnelalgrien et enrichir les gammesexistantes de produits pourrpondre aux besoins des clients.

F.A.A

7> C A P I T A L


BOOM

Le Maghreb infrastructure et construction 2013

Dynamiser les investissementstrangers dans la rgionL

e Maghreb infrastructure etconstruction 2013 auralieu les 25 et 26 septembre

2013 Casablanca (Maroc).Un des premiers sommets

professionnels sur les opportuni-ts de projets dinfrastructuredans la rgion du Maghreb( Algrie, Maroc, Tunisi e) , cesommet sera une occasion uni-que de rencontrer les responsa-bles gouvernementaux, lesministres, les P-DG dentreprisesinternationales ainsi que lesinvestisseurs des diffrents sec-teurs de linfrastructure. Ilrpondra aux questions crucialesdes appels doffres, des dlaisrelatifs aux projets dinfrastruc-ture, du cadre juridique et detransparence pour une concur-rence loyale. Il est noter que cetvnement a pour principal but

de dynamiser les investissementstrangers dans la rgion en met-tant en lumire les opportunits,les stratgies et les dfis relatifs

aux futurs projets de BTP au seindu secteur des transports et delnergie. Le Sommet Maghrebinfrastructure et construction

2013 est lun des premiers som-mets professionnels sur lesopportunits de projets dinfra-structure dans la rgion duMaghreb. En priode de criseconomique mondiale et aumilieu de turbulences politiquesdans la rgion d'Afrique duNord, les pays du Maghreb ontprouv leur capacit crotre lafois conomiquement et sociale-ment. Les investissements directstrangers ont augment et denombreux projets d'infrastruc-ture nationaux ont vu le jour. Lesommet portera notamment surles dernires opportunits d'in-vestissement au Maroc, enAlgrie et en Tunisie. Ce sommetoffrira l'occasion d'tendre lesderniers projets majeurs dans lessecteurs des transports et del'nergie.

Un afflux de nouvelles commandesa permis l'activit manufacturirede la zone euro d'enregistrer enaot sa plus forte croissance depuisjuin 2011, seule la France faisantexception avec une lgrecontraction, selon l'enqutemensuelle publie par l'institutMarkit. Les entres de commandesont progress leur rythme le plus

lev depuis mai 2011, laissantprvoir une poursuite de l'embellie.L'indice PMI des directeurs d'achatdu secteur manufacturier afinalement progress 51,4 pour lazone euro en aot contre 50,3 enjuillet, aprs avoir t annonc enpremire estimation 51,3. L'indiceavait repass en juillet le seuil des50 - marquant la sparation entrecontraction et expansion - pour lapremire fois depuis fvrier 2012,confirmant le retour la croissancedu secteur manufacturier aprs unan et demi de rcession.

Les immatriculations de voituresneuves en France ont nouveautrbuch en aot, signe qu'en casde stabilisation du march cetteanne, elle se fera un niveau trsbas. Les derniers chiffres publispar le Comit des constructeursfranais d'automobiles (CCFA), alorsque plusieurs usines automobilesfranaises font leur rentre,montrent qu'il s'est immatricul lemois dernier seulement 85 565voitures neuves, soit une baisse de10,9% sur un an en donnes brutesaprs + 0,9% en juillet. Aot ayantcompt cette anne un jourouvrable en moins, la baisse ressort 6,7% en donnes corriges desjours ouvrables, contre -3,5% lemois prcdent. Le dernier moisd't n'est gnralement pas trsreprsentatif, l'activit chez lesconcessionnaires tant toujours trsfaible ce mois-l. Mais en priodenormale, le march tournehabituellement entre 100 000 et

130 000 immatriculations devoitures neuves sur la priode.

1 500Les prix des cartables se situentcette anne entre 250 et 1 500 DAen fonction du volume, de la qualitet du pays dorigine. Les cartablesfabriqus localement, dont le prixavoisine les 800 DA, sont les pluspriss.

CRASH

CHIFFRE

Tourisme

LAnart multiplie sesmanifestations en FranceDans le cadre de la mise en uvre du Programme promotionnel sectoriel 2013, lAgencenationale de lartisanat traditionnel (Anart) est charge de raliser huit oprations tant lchelle nationale quinternationale.

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AbdelmadjidSidi Sad

Aprs la gifle dAlgrrie Poste qui a vulUGTA discrdite, cest la Fdration desDouanes qui connat des remous. Lerenouvellement des instances provoquela colre des syndicalistes qui accusent lacentrale de vouloir imposerdes Beni oui-oui .

Noreddine Benissad

Les redresseurs au sein de la Liguealgrienne de dfense des droits delhomme comptent bien organiser uncongrs dans deux mois. Le but, lire unnouveau prsident. A suivre...

Abdelfatah Al-Sissi

Cela ne fait aucun doute. Lhomme delEgypte pourrait embrasser une carrirepolitique en tant que Prsident. Desimages de lui en tenue civile ont filtrdans la presse et une campagnemdiatique pour sa candidaturecommence prendre forme en Egypte.

En hausse

En baisse

ILS ONT OS LE DIRE

Le monde de linsolite

Le collier dAngelaUn collier aux couleurs de l'Allemagne,port dimanche par la chancelireAngela Merkel pendant le duel tlvisface son rival social-dmocrate, adsormais son compte twitter aprsavoir suscit de nombreuses ractionssur les rseaux sociaux. Dans un payso il a t longtemps impossible

d'afficher les couleurs du drapeaunational en raison du pass nazi, lebijou de la chancelire n'est pas passinaperu auprs de plus de 17 millionsde tlspectateurs qui ont suividimanche soir l'unique dbat tlvisde la campagne lectorale pour leslections lgislatives du 22 septembre.Le collier Deutschland , port par ladirigeante avec un tailleur aussisombre que strict, dispose d'uncompte sur le rseau social twitterdj suivi par prs de 6 800personnes.

Bon apptit !Curieux concours que celui organis leweek-end dernier dans le villageLunjevica, en Serbie centrale. Unevingtaine d'quipes s'affrontaient pourremporter le titre de champion dumonde de cuisine de testicules. Grills,en ragot, ou mme en pizza, toutes lesrecettes sont possibles pour mettre envaleur ce mets. La limite est celle del'imagination des participants. Je suisle premier avoir apport au festivaldes testicules d'autruche dans lesannes 2000, se rappelle ZdravloSjuric, chef de file d'une quipe serbe.

Mohamed Charfi Je ne dispose daucune informationconcrte sur le mandat darrt mis lencontre de Chakib Khelil. Nattendez-pasde moi son arrestation car cela ne relvepas de mes prrogatives.

Djamel Ould-Abbs Le prsident Bouteflika ne se dplaceplus en chaise roulante. Il a retrouv uneallocution normale et na aucun mal travailler.

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Le vignoblede la mafiaQue croyait-on ? Que les hectaresconfisqus en Sicile la Cosa Nostraallaient rester en friche ? Que les terres,une fois dlestes de leurs parrains,seraient mises en jachre ? Que nenni !Le Financial Times nous apprendqu'elles font dsormais le bonheur durseau Libera Terra, qui runit quelque1 600 coopratives et associations dontl'objectif est de combattre la mafia. Etmieux encore, que ces terres rapportentgros au tourisme quitable.

Sid-Ali Kouiret Les producteurs mont mis en retraiteobligatoire prfrant des acteurs issus de larue sans talent et surtout sans aucuneformation. Je suis encore capable de donnerle meilleur, mais voil ce qui se passequand on privilgie la mdiocrit.

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10 > P U B L I C I T E


Offredemploi

Cherche coiffeusequalifie.

Lieu Lido

Bordj El-Kiffan.

Tl :0553-28-60-81

AvisPar dcision n258 du 26Aot 2013, du ministre delnergie et des mines uneautorisation a t accorde

SNC Station Services Bouha,conformment aux disposi-tions du dcret excutif 97-435du 17 novembre 1997, portantrglementation du stockage etde la distribution des produitsptroliers, pour la crationdun point de vente de carbu-rants, sis la commune deKais wilaya de Khenchela.

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proposition.

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Mouhoub Ahmed

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universitaire, matrisantparfaitement le franaiset langlais pour untravail en Arabiesaoudite

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J H 27 ans. Ingnieur en

lectrotechnique, optionmachine lectrique, ayantune anne dexpriencecomme charg demaintenance chez BMIgroupe.Cheche emploi.

Tl : 0777-37-70-63email : [email protected]

Algrie News 04-09-2013 Anep 539 534Algrie News 04-09-2013 Anep 539 532

Rpublique Algrienne Dmocratique et Populaire

Direction des Travaux Publics de la wilaya de Djelfa

NIF : 408015000017094

Opration n : NK : 5.531.2.262.117.12.09Intitul de lopration : Surlvation de la chausse avec crationdouvrages dassainissement RN 89A (Zone Mritim)Intitul du projet : Surlvation de la chausse avec crationdouvrages dassainissement RN 89A (Zone Mritim)

Avis dattribution provisoiredu projet de marchs

Suite lavis dappel doffres national restreint n12/2013 paru dans les quoti-diens El Moustakbel El Arabi et Algrie News en date du 19-05-2013 relatif Surlvation de la chausse avec cration douvrages dassainissement RN89A (Zone Mritim), et conformment aux dispositions de larticles 114 et 125du dcret prsidentiel n10/236 du 07 ocotbre 2010, portant rglementationdes marchs publics modifi et complt, la direction des travaux publics de

la wialay de Djelfa annonce lattribution provisoire du projet suscit :

Les soumissionnaires qui contesteraient le choix opr par le service contrac-tant, peuvent introduire un recours auprs de la commission des marchspublics de al wilaya de Djelfa dans un dlai de dix (10) jours, et cela, compterde la date de la premire parution du prsent avis dattribution provisoire demarch, dans la presse.Les autres soumissionnaires intresss sont invits se rapprocher des servi-ces de la direction des travaux publics de la wilaya de Djelfa (Bureau des mar-chs, au plus tard trois (03) jours compter du premier jour de publication duprsent avis dattribution provisoire du marchs, pour prendre connaissance

des rsultats dtaills de lvaluation de leurs offres techniques et financires.

EntrepriseSige sociale de

lentrepriseNIF

Montant deloffre

Dlai dex-cution

Note totale OBS

ETBBELABBAS

AMAR

Cit Boutrifis lotn110 Djelfa

171170101162195 66.525. 030,00 06 mois 66Moinsdisant

Rpublique Algrienne Dmocratique et Populaire

Direction des Travaux Publics de la wilaya de Djelfa

NIF : 408015000017094

Opration n : NK : 5.531.2.262.117.12.07Intitul de lopration : Surlvation de la chausse avec crationdouvrages dassainissement RN 89 (Zone El Kheneg)Intitul du projet : Surlvation de la chausse avec crationdouvrages dassainissement RN 89 (Zone El Kheneg

Avis dattribution provisoiredu projet de marchs

Suite lavis dappel doffres national restreint n13/2013 paru dans les quoti-diens Sada El Chourouk en date du 19-05-2013 relatif Surlvation de lachausse avec cration douvrages dassainissement RN 89 (Zone El Kheneg),et conformment aux dispositions de larticles 114 et 125 du dcret prsiden-tiel n10/236 du 07 ocotbre 2010, portant rglementation des marchs publicsmodifi et complt, la direction des travaux publics de la wialay de Djelfa

annonce lattribution provisoire du projet suscit :

Les soumissionnaires qui contesteraient le choix opr par le service contrac-tant, peuvent introduire un recours auprs de la commission des marchspublics de al wilaya de Djelfa dans un dlai de dix (10) jours, et cela, compterde la date de la premire parution du prsent avis dattribution provisoire demarch, dans la presse.Les autres soumissionnaires intresss sont invits se rapprocher des servi-ces de la direction des travaux publics de la wilaya de Djelfa (Bureau des mar-chs, au plus tard trois (03) jours compter du premier jour de publication duprsent avis dattribution provisoire du marchs, pour prendre connaissance

des rsultats dtaills de lvaluation de leurs offres techniques et financires.

EntrepriseSige sociale de

lentrepriseNIF

Montant deloffre

Dlai dex-cution

Note totale OBS

HarfoucheMabrouk

Cit BBen DjermaDjelfa

198217010160047

70.351.983,00 03 mois 58,5Moinsdisant

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dclg

ea a


11

A n a l y s e s & D c r y p t a g e s

La rdaction d'Algrie News propose une

nouvelle rubrique ddie l'analyse et au

dcryptage de l'actualit qui nous concerne

et qui nous entoure.

Nous lanons un appel tous ceux et toutes

celles qui veulent y contribuer travers des

articles ou des propositions. Vos contributions

seront les bienvenues.Contact : [email protected]

Arabie-Qatar

Le Lion et lemoucheron

Par Ren Naba

Sur fond de vive tension internationale suscitepar la controverse propos de lusage des armeschimiques en Syrie, lArabie saoudite et le Qatar,les frres ennemis wahhabites, poursuivent leurguerre picrocholine, lombre de leurs derricksrespectifs, pour le leadership rgional du titreenvi de principal commanditaire dumercenariat djihadiste.

> Suite pages 12 et 13

Par Sarah

Haidar

En Algrie, il ya le cinma quiapparat furtive-ment lors duneavant-premire,puis dans le

hanout algrien Cannes, les semai-nes culturelles algriennes dans les paysarabes et quelquefois ils reviennent bre-douilles dun ou deux festivals de largion. Ce sont des films produits etlabelliss par lEtat qui choisit les heu-reux ralisateurs comme une entrepriseen voie de naufrage slectionne ses char-gs de communication Ce sont, derares exceptions prs, deffroyablesnavets desquels, la cinmatographie alg-rienne mettra longtemps gurir.

Mais de lautre ct, il y a le cinma dela marge, celui qui ne sastreint pas trela carte postale dun pays, qui ne fait pasdun scnario une longue litanie morali-satrice et tristement bgayante, qui netravestit pas le langage pour en traire lalangue de bois, et surtout, qui ne troquepas sa libert contre un budget-pot-de-vin et un vicieux satisfecit du srail.

Il y a dans ce cinma quelque chose desalutaire en ce sens o le futur, cetteimplacable mmoire qui ne pardonne

jamais, notera que lAlgrie ne fut pasaussi dpossde de ses images et de sesmots, que son 7e art ne fut pas unique-ment un slogan hyginique trs vite avalpar la chasse deau de lHistoire, et quil yeut, au milieu de ce champ de fumier,quelques fleurs et quelques pines !

Les Nadir Moknche, les Teguia et lesAllouache, font partie de ce futur. Et cestprobablement pour cette raison quils netrouvent pas de grce aux yeux des rin-venteurs du pass et des tenants duncinma du discours et de limage immua-ble. Lun deux vient de hisser le drapeaualgrien la Mostra de Venise, o il seraen comptition officielle parmi une ving-taine dautres ralisateurs mondialementreconnus.

Merzak Allouache avec son film LesTerrasses est donc en lice dans le plusvieux festival de cinma au monde. Il faitpartie des rares cinastes algriens quiont pu figurer, depuis lindpendance,dans la prestigieuse slection Maisvoil ! Hormis le fait quil sagisse deMerzak Allouache, ennemi notoire delAlgrie et comploteur invtr, cetteparticipation provoque une nouvellepolmique comme cest dsormais la tra-dition chaque nouveau film du ralisa-teur : Amos Gitai, un cinaste isralien,est galement en comptition pour leLion dor ! Et lon voque donc le motmagique : normalisation avec Isral ,en voyant que Allouache ne compte passe retirer du festival cause de cetteinfme prsence ! Il est inutile ici de reve-nir sur lextraordinaire niaiserie des sou-bresauts fanatiques et des jrmiades

propalestiniennes qui semblent nourrirloisivet de milliers dAlgriens et quitransforment la juste cause palestinienneen un injecteur occasionnel de testost-rones panarabistes hrites des annesBoumedine ! Il est galement superflude prciser la diffrence entre un citoyenisralien et une milice sioniste, de rappe-ler que plusieurs organismes de la socitcivile isralienne sont anticolonialistes,dinvoquer Mahmoud Darwich et sonamiti avec des crivains israliens

Il sagit plutt dinterroger cette ina-nit insurmontable qui voudrait presquenous dire que frler un Isralien dans larue, ou sattabler dans un caf qui sertgalement aux Israliens, ou pis encore :saventurer penser seulement que ladestruction dIsral est un fantasmeidologique destin bercer le sommeildes peuples arabes, serait une trahison

la cause palestinienne et lAlgrie ! Ilsagit de questionner labsurde danstoute son irrductible sottise pour com-prendre pourquoi un ralisateur algriendevrait retirer son film dun des plus

grands festivals de cinma au monde,pour la simple raison quun Isralien yparticipe Mais trs vite, on se heurteau mur des slogans indestructibles et desautomatismes abrutissants qui serventaujourdhui de spots publicitaires pourconsommateurs alins Alors, on rap-pellera simplement, encore et toujours,que le cinma et lart en gnral nest pas la botte du discours politique, encoremoins des radotages populistes dunEtat. Chose que semblent parfaitementcomprendre les deux pestifrs de laMostra. Merzak Allouache ne retireranaturellement pas son film de la comp-tition. Quant Amos Gitai, ce dernier estconnu pour tre un des cinastes les pluscritiques envers le gouvernement de sonpays, et dont la dernire uvre, AnaArabia , sinsinue dans une enclavepalestinienne de Jaffa et raconte un pande la tragdie du peuple expropri !

Paranode

Mais trs vite, on seheurte au mur desslogans indestructibles etdes automatismesabrutissants qui serventaujourdhui de spots

publicitaires pourconsommateurs alins

Le cinma commeantidote au slogan

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12 Dcryptagedclg

ea aA n a l y s e s & D c r y p t a g e s


Va-ten chtif insecte excrmentde la terre. Cest en substancelinterjection que lArabiesaoudite a assne sonminuscule voisin lors dun

dbat sur la fourniture darmes lourdes auxrebelles syriens. Loffense portait la marquedune personnalit minente du Royaume, leprince Bandar Ben Sultan.

Dun terme mprisant, le chef des services de

renseignements, le nouveau matre duvre dela rvolution lchelle du monde arabe, a exp-di le rle du Qatar dans le ravitaillement de larbellion syrienne. Le Qatar tout juste unepopulation de 300 personnes et une chane detlvision et ceci ne suffit pas pour constituer unpays , par allusion Al Jazeera, qui eut long-temps un rle prescripteur de lopinion arabeavant de se dvoyer dans la couverture des com-bats de Libye et de Syrie.

Bandar a ainsi voulu signifier son mconten-tement de la livraison, via la Turquie, par leQatar de missiles thermiques lopposition isla-miste.

Le propos rapport par le journal conserva-teur amricain Wall Street Journal na pas tdmenti par lintress, au point que des intel-lectuels et des acadmiciens qatariotes se sonttonns de labsence de raction officielle saou-

dienne ce quils ont considr comme une atteinte la dignit du Qatar, son Etat et sonpeuple .

Contrairement tous les usages diplomati-ques, le premier porter la polmique sur laplace publique a t Khaled Attiyah, le nouveauministre des Affaires trangres du Qatar en per-sonne : Un citoyen du Qatar vaut lui seul toutun pays et le peuple du Qatar vaut la totalitdune nation (arabe ou islamique).Voil ce quenous enseignons nos enfants. Avec monentire considration . Et laffaire amplifie parle journal Al Qods Al Arabi (1).

LArabie saoudite et le Qatar multiplient, eneffet, par voie de presse, les assauts damabilit,dont la perfidie illustre le degr danimositatteint entre les frres ennemis wahhabites, enrivalit exacerb pour le leadership arabe depuisle dclenchement des soulvements populairesarabes en 2011-2012.

Latente depuis la destitution feutre du sou-verain cheikh Hamad Ben Khalifa, en juin der-nier, lanimosit saoudo-qatariote a clat augrand jour avec les propos peu amnes attribusau prince Bandar Ben Sultan sur le Qatar. Mmele risque dembrasement rgional suscit parlaffaire des armes chimiques de Syrie na russi dcourager ce conflit dego.

Le Qatar avait pourtant multipli les gestesde bonne volont lgard de lArabie saouditepour tenter de calmer son courroux. Le nouveausouverain, le prince Tamim, a rserv sa pre-

mire visite officielle au Royaume, qui plus est lejour de la fte dAl Fitr, qui marque traditionnel-lement la fin du mois du jene du ramadhan etson ministre des Affaires trangres, faisantcontre mauvaise fortune bon cur, a t une despremires personnalits politiques arabes serendre en visite officielle en Egypte, lui fournis-sant mme plusieurs cargaisons de gaz liquide,en dpit du fait de lviction de son protg,Mohamad Morsi, premier prsident issu de laconfrrie des Frres musulmans, dmocratique-ment lu. En vain.

Visiblement, lArabie ne pardonne toujourspas au Qatar, minuscule en dpit de ses richesgisements gaziers, davoir voulu se substituer son leadership du monde arabe un moment ola dynastie wahhabite faisait face de difficileschances successorales avec le dcs en lespacedun an de deux princes hritiers (Sultan etNayef Ben Abdel Aziz), en sarrogeant mme unrle primordial dans la conduite de la contre-rvolution arabe, de mme que son soutienrsolu aux Frres musulmans, les anciens allisdes Saoudiens, devenus leur bte noire.

Face lenlisement du conflit syrien, auxdrives djihadistes en Libye et en Tunisie, la

monte en puissance des Frres musulmans enEgypte, lArabie saoudite a repris le commande-ment des oprations imposant un pro-saoudien la tte de lopposition offshore syrienne,Ahmad Jarba, un chef de tribu appartenant lamme confdration tribale que le roi Abdallah,le clan Al Shammar, paulant larme gyp-tienne vincer le no-islamiste Morsi de la ttede lEtat gyptien, imposant un prince demeure en Jordanie, pour le financement et leravitaillement de lopposition syrienne offshore.

Fruit dune copulation ancillaire du princeSultan Ben Abdel Aziz, lancien Great Gatsby de la vie diplomatique amricaine sest imposcomme lhomme fort du Royaume du fait de lamaladie dune large fraction de lquipe diri-geante frappe de pathologie handicapante, quecela soit le roi Abdallah dune lourde cardiopa-thie que le prince hritier Salam, atteintdAlzheimer, voire mme le ministre des Affairestrangres Saoud Al Faysal.

Bandar serait le nouvel homme providentielde la stratgie saoudo-amricaine.Selon Le WallStreet Journal, beaucoup dobservateurs amri-cains considrent que Bandar pourra russir lo la CIA a chou, avec ses cargaisons ininter-

rompus darmes, dargent et sa capacit dsous tutelle des combattants islamistes.

Al Qods Al Arabi, qui a rapport encette information en date du 29 aot 2013,mme fait lobjet dune dstabilisation dfoule de la destitution de lmir du Qata

juin dernier. Le journal est pass sous code lancienne quipe dirigeante du Qatsouhaite en faire le porte-voix des no-islatant dans le monde arabe quau sein desteurs arabophones de lEurope occidentalecontinent nord-amricain.

Ou pour parasiter le rle de lArabiedite, en doublon avec Al Jazeera ? Prmatrpondre cette question.

Le fondateur et propritaire du journalBari Atwane a, lui, annonc sa dmissiocrier gare, au lendemain de la destitutilancien Emir, moyennant un ddommagde lordre de 19 millions de dollars, seloinformations parues dans la presse jordan

Un combattant expriment apte crconditions de la chute dAssad, soutient lStreet Journal propos de Bandar, selQods Al Arabi.

Affaire s

Arabie-Qatar

Le Lion et lemoucheron

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13Dcryptage


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Recherches scientifiques

Le ple de neurosciences estn luniversit dAlger 2Par Nacira Zellal

LUnit de recherches URNOP(Neurosciences cognitives -Orthophonie - Phoniatrie),dont le site sera bientt op-rationnel, vient dtre agre

par la DGRSDT, arrt n 253 du 10 avril2013, en remplacement et conscration desactivits du Laboratoire Slancom.Aboutissement de 40 annes de recherches,dont 13 dans le cadre de ce laboratoire cren 2000, cette nouvelle acquisition nersulte pas dun simple dcret , elle est lefruit dun trs long processus volutif, de lamaturation dune ide, qui a germ, a prisforme au dbut des annes 1980 et se dve-loppe depuis, savoir limplicationconcrte, dans la recherche-dveloppe-ment-enseignement-encadrement, destenants des trois sciences de lHomme :mdecine-linguistique-psychologie cogni-tive, sans oublier les sciences connexes,reprsentes, aujourdhui, par linformati-que cognitive et lintelligence artificielle.Cest le croisement de ces trois sciences,qui, dans les annes 1950-60, a dailleurspermis de crer lorthophonie, en Europe.Les prolongements scientifiques de ce croi-sement sont, actuellement, lorigine dudveloppement des neurosciences ou

science du cerveau et de la connaissance.Cette premire Unit de recherches destablissements universitaires de la rgionCentre compte 17 quipes et 114 cher-cheurs. Les responsables dquipe - 4 pro-fesseurs des universits et 13 matres deconfrences -, runissent toutes les discipli-nes inscrites dans les sciences de lHomme,thmatique de la revue de lunit : mde-cins, biologistes, psychologues, linguistes,traductologues, tenants des sciences de lacommunication, sociologues, littraires,orthophonistes, phoniatres, phonticiens,audiophonologues et neuropsychologues.Les informaticiens, les terminologues, lestenants des TICE et de limagerie crbralesont aussi prsents et apportent leur exper-tise, dans le domaine des technologies etdes outils numriques.

Ainsi, fruit dun parcours pistmologi-que multidisciplinaire, toutes nos produc-tions (colloques, cours internationaux,logithque, tests, congrs, revues, publica-tions, formations continues, sminaires depost-graduation, thmes des thses, ),qui voluent depuis plus de 30 ans, unrythme soutenu et rgulier, sont orientesvers un mme objectif : dvelopper defaon interdisciplinaire, la recherche dansles domaines des neurosciences cognitives,afin de toujours mieux comprendre lefonctionnement et les dysfonctionnementscognitifs des individus et de concevoir desaides et des remdiations adaptes et deplus en plus efficaces, ce qui permet devaloriser la recherche sur la prvention etde mettre en avant le soin dans toutes sesdimensions. Un soin qui ne relve pas delimprovisation.

En effet, lune des particularits de cetteUnit de recherche, rside dans les travauxsur des techniques thrapeutiques thori-quement justifies. La thorie thrapeuti-que, elle aussi, fruit dun parcours de lon-gue haleine, qui fonde, aujourdhui, ensei-gnements gradus et post-gradus et prati-que clinique, est dailleurs propose enligne sur notre site.

Par ailleurs, consignons le fait que cestlintgration de la dimension cognitive, quiconstitue lobjet et la nouveaut des

recherches neurologiques et biologiques,inscrites dans les neurosciences.Linformatique, limagerie, lEEG, le scan-ner, sont des technologies qui imposentalors, des ruptures pistmologiques et denouvelles mthodologies de recherche.Cest pourquoi la mdecine et la recherchemdicale, porteuses dune relle formationde base en sciences du langage et cogniti-ves, values par des spcialistes, constitueaussi, lune des proccupations de cetteunit.

Science et formation universitaire, lor-thophonie sest donc rvle, aujourdhui,comme lune des grandes chaires acadmi-ques, avec son propre tronc-commun et sesgrandes spcialits. Elle est, en effet, dotede sa licence autonome (Systmes classiqueet LMD, y compris la Licence profession-nelle avec deux premires spcialits, dontle programme, mis en ligne comme celuidu doctorat LMD, est toujours dans lat-tente de lhabilitation), de ses post-gradua-tions, qui impliquent mme la e-Therapy,de son doctorat ancien et nouveaux rgi-mes, de ses infrastructures de recherche.

Deux socits savantes (SAOR et SAN),revue scientifique, formation continue etconstante coopration internationale enconstituent le soutien permanent.

Lensemble des techniques de soins quenous dveloppons dans cette unit, sins-crivent afin dobtenir des rsultats srs etdurables et pour des raisons thoriques,dans lactualit : les thrapies cognitivo-comportementalistes (TCC), tout simple-ment parce que les comportements (bgue,dysph onique, aph as ique, hyperact if ,dpressif, anorexique, suicidaire,), sontdtermins par la perception et quil fautpartir de la cause (agir donc sur les percep-tions), pour les amliorer .

Ainsi, prenant lexemple de la rduca-tion du langage, nous tenons compte des

rgles de sa gense, processus bas sur laperception. Or, lacquisition (0 6 ans) sefait dans la langue maternelle. Cest pour-quoi toutes les techniques orthophoniquessappuient, non seulement sur les sciencescognitives et la psycholinguistique, maisaussi sur la phontique-phonologie deloral pratiqu par le patient depuis len-fance (rducation des troubles de lacqui-sition, de la voix, de lenfant sourdimplant et pr-rducation des patientsqui prsentent des troubles des apprentis-

sages, une aphasie, un handicap mental oudes troubles scolaires).

Lun des champs dapplication de ceprincipe thorique est aussi celui de lacteorthophonique audiologique dans lim-plantation cochlaire, lequel est, en effet,purement phontique physiologique clini-que. Cest pourquoi lURNOP intgre mas-sivement laxe de cration de tests et delogiciels de phontique applique larabeet au tamazight. Dans cette optique, nousavons dj vers en ligne, nos premiersrsultats (techniques apportes par desexemples de thses de magistres dortho-phonie). Ainsi, laudiophonologie est unespcialit orthophonique qui connat untrs grand essor, notamment depuis 2003,anne de lintroduction, par les mdecinsORL, de limplantation cochlaire, inter-vention chirurgicale qui naurait pas exist,sans la rducation orthophonique.

Autre apport scientifique novateur delURNOP : un domaine de recherche depointe : la rducation neuro-motrice(IMC, troubles de la rsonnance, de ladglutition,), qui fait mme, actuelle-ment, germer lide de la cration dunenouvelle spcialit de master dorthopho-nie.

Premire dans le genre, dans le mondearabo-africain, cette unit intgre aussi unsecteur non prsent jusque-l, dans la

recherche, savoir la recherche phoniatri-que. En effet, les pathologies de la voix,phnomne lui aussi phontique-acousti-que et miroir de la personnalit humaine,sont intgres dans le dveloppement desneurosciences.

En outre, les concepts neuroscientifi-ques font lobjet de recherches lances dansles annes 2000 au sein de la SAOR, puis duLaboratoire Slancom et enfin dans cetteunit, sur la cration dun dictionnaire ter-minologique arabe-franais spcialis.

Trois projets CNEPRU et un PCI algro-espagnol ont t dj raliss, dans cettethmatique. Dans le cadre du deuximeRapport dun PNR, les entres prtes (plusdune centaine aujourdhui), seront int-gres dans lapplication informatique, quifit lobjet du premier rapport (PNR) et serale dictionnaire virtuel, qui enrichira le sitede lunit. Ce premier dictionnaire dugenre et dans le domaine, au sein des paysarabo-africains sera constamment dve-lopp.

Enfin, grce la mdiatisation en ligne,de nos programmes, cette unit instaureraen 2013-2014, au sein du dpartementdorthophonie de la facult de sant publi-que de lUniversit Libanaise, le LMD dor-thophonie (master 2 et coctorat), ce qui enrenforcera lapport au monde arabe. Eneffet, cette entit de recherche inaugure sonpremier mandat, par lagrment du MESRSdu 14 aot 2013, dune convention algro-libanaise, au profit de son tablissement derattachement, luniversit dAlger 2.

Cest pourquoi, malgr les blocagesconnus auxquels nous faisons face depuisplus de trois dcennies, provoqus par cettenotion dinnovation, nous avons su garderle cap et cette unit, grce linvestisse-ment de tous ses chercheurs, permet denous tourner vers lavenir, avec espoir.

N.Z.

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Raymond Li, South China Morning Post

Souponn de corruption, le

prsident de l'officegouvernemental charg desuperviser les cent plusgrandes entreprises publiquesdu pays fait l'objet d'uneenqute qui semble prsentviser l'ensemble de l'industrienationale ptrolire, l'un desprincipaux bastions de l'ancienhaut responsable du parti etancien ministre de la Scuritpublique, Zhou Yongkang.

Jiang Jiemin, directeur de la Commission d'ad-

ministration et de contrle des biens publics(Sasac) et ancien prsident de la premiresocit ptrolire chinoise, est souponn de

"graves violations disciplinaires" (la formule utilisepar le parti pour parler de corruption), rapportel'agence de presse Xinhua. Il s'agit de la premireenqute visant un responsable de rang ministriel oul'un des 205 membres de plein droit du Comit cen-tral du parti depuis les changements entams ennovembre 2012 au sein de l'quipe dirigeante. Ancienprsident de la China National PetroleumCorporation (Cnpc),Jiang a t nomm au gouverne-ment en mars. L'enqute le visant a t ouverte quel-ques jours seulement aprs l'annonce d'investigationssimilaires autour de quatre responsables actuels de laCnpc. Zhou Yongkang a longtemps fait partie de ladirection de cette socit ptrolire, avant de devenirministre de la Scurit publique [en 2002] et membredu Comit permanent du Bureau politique [en 2007].

Ag de 58 ans, Jiang Jiemin est un protg impor-tant de Zhou Yongkang. L'enqute pourrait rvler denouvelles informations embarrassantes pour Zhou,qui a quitt ses fonctions ministrielles en novembre2012. Vendredi dernier, le 30 aot, le South ChinaMorning Post a rvl que, sous la prsidence de XiJinping, les responsables du parti avaient approuvl'ouverture d'une enqute sans prcdent contre l'an-cien ministre de la Scurit publique. Les enquteursdevraient notamment s'intresser son passage ladirection gnrale de la Cnpc (1988-1998) et sonmandat de responsable du parti pour la province duSichuan (ouest de la Chine) entre 1999 et 2002. Or

pendant la dcennie de Zhou Yongkang la tte de laCnpc [au poste de vice-directeur, puis dedirecteur],Jiang Jiemin a connu une ascension fulgurante au sein

de la compagnie. Il a notamment travaill pour plu-sieurs filiales avant d'tre nomm vice-prsident del'une d'elles, PetroChina, en 1999. Il a ensuite t vice-gouverneur de la province du Qinghai [nord-ouest dupays] avant de revenir l'industrie ptrolire en tantque directeur gnral adjoint de la Cnpc en 2004.Promu chef de la direction en 2006, il devient prsi-dent du gant ptrolier en 2011.

Imposer une plus grande concurrence dans l'in-dustrie

L'enqute de la commission centrale de disciplinesur Jiang Jiemin intervient quelques jours aprs l'an-nonce par les autorits d'investigations analoguesconcernant quatre hauts responsables de la Cnpc,notamment le directeur gnral adjoint WangYongchun, ancien collaborateur de Jian la Cnpc.Wang Yongchun dirigeait le service des ressourceshumaines et a gravi tous les chelons, tandis que Jiang

tait aux commandes. Ces enqutes en srie sont per-ues par certains analystes comme tant une manu-vre de Xi Jinping et du Premier ministre Li Keqiang,destine affaiblir les monopoles d'Etat dans des sec-teurs stratgiques. Li Keqiang aurait cherch impo-ser une plus grande concurrence dans l'industrie,mais il s'est heurt des rsistances parmi les puissan-tes entreprises d'Etat.

Un responsable de la Cnpc qui tient garder l'ano-nymat assure que les enqutes plongent l'entreprisedans le chaos, une situation qui devrait durer pendantdes mois. "Les gros bonnets sont sur la sellette, si bienque de nombreux cadres intermdiaires pourraienttre galement viss", estime ce mme responsable.

Une source proche de la commission de disciplinenous a dclar que l'enqute serait axe sur la priodependant laquelle Jiang a t directeur adjoint duGisement ptrolier de Shengli, dans la province duShandong (est de la Chine), dans les annes 1990. Ladernire apparition en public de Jiang dont le site dela Sasac ait fait mention date de mardi dernier, le 27aot, lors d'une visite la Socit aronautique chi-noise. Jiang a t promu directeur de la Sasac malgrles nombreuses interrogations suscites par le rlequ'aurait jou la Cnpc pour touffer un scandale sus-cit par un accident de Ferrari en 2012. Le fils uniquede Ling Jihua, qui tait chef de cabinet de Hu Jintao,alors prsident, y avait perdu la vie. En novembre2012, le South China Morning Post crivait que Jiangavait t interrog sur les dizaines de millions de

yuans allous par la Cnpc aux familles de deux fem-mes blesses lors de l'accident.

Syrie

Quand Obama

tourne le dosau peuple syrien

Naguib Aoun, LOrient Le

Jour

Entre valses hsitations etdiscours guerriers, pro-pos lnifiants et mena-

ces ritres, une certitudemerge du brouillamini : lepeuple syrien va continuer desouffrir, de payer de sa vie lafrilosit des dmocraties occi-dentales,la peur des puissancesdites libres daller jusquaubout de leurs convictions ; lepeuple syrien va rester victimedu cynisme de ceux-l mmesqui roulent des muscles maisqui entendent bien se limiter une simple frime.

Ds le dpart, ne loublions

pas, les nations europennes sesont inscrites aux abonnsabsents, seules la France et laGrande-Bretagne montant aucrneau avant que les "impra-tifs de la dmocratie" ne lesrappellent lordre, BarackObama jouant cet gard lerle de matre de crmonie,un jour matamore, lautre res-pectueux des opinions adver-ses.

Ds le dpart, ne loublionspas non plus, pathtiques ontt les explications et justifica-tions avances par les va-t-en-guerre doccasion : on veutbien y aller,donner une leon Bachar El-Assad cause de son

recours aux armes chimiquesmais attention : il nest pasquestion de le renverser, detoucher aux institutions ou dechanger lquation politique.Message bien reu : les unitsde larme syrienne se sontrapidement repositionnes etont enfoui sous terre les arse-naux de destruction massive...Ceux-l mmes qui serontrutiliss contre la populationmaintenant que le prsidentObama a mis loption militaireentre parenthses et sa crdibi-lit dans la balance.

Que les Syriens se dbrouil-lent donc seuls pour se dbar-rasser du tyran, dussent-ils lefaire sous les obus du rgime,sous les raids de son aviation,sous une pluie de missilesdvastateurs... Mourir causedes armes chimiques est "inac-ceptable et intolrable", mais"crever comme des chiens"sous les coups dune armebarbare, gnocidaire, fait partiede la "rgle du jeu", commesemblent linsinuer les nou-veaux redresseurs de torts !

Il aurait suffid'une frappe

cible etsurprise...

Des semaines, donc, de ter-giversations, dhsitations, decoups de semonce suivis demessages rassurants envoystous azimuts : commentstonner, ds lors, que les opi-nions publiques puissent servolter, se poser des questionslgitimes, sinterroger sur lesconsquences dune oprationaux buts hypothtiques. Unprojet dintervention dont lePremier ministre britannique,David Cameron, a t la pre-mire victime face unParlement dubitat if . Un

camouflet que les Chambresamricaines pourraient gale-ment assner Obama... avecson plein assentiment.

Cafouillis ou erreur de cal-cul, le rsultat est l, plus queprobant : la Russie obstruc-tionniste se transforme, sou-dainement, en donneuse deleons en dmocratie, et lIran,hier encore trs prudent,menace de ses foudres les"envahisseurs de pacotille" etIsral de lapocalypse promis.

Voil o nous en sommesen ce dbut de semaine : uneopration militaire suspendue,sinon annule, et des menacesde Barack Obama que plus

personne ne prend au srieux.Triste spectacle dune dmo-cratie dmontise, tranedans la boue par ses nombreuxadversaires, lamentableconclusion de semaines dhsi-tations mises profit par desdictatures plus dterminesque jamais. Il aurait suffi,pourtant, par une nuit sanslune, dune frappe cible, sanstambours ni trompettes, unefrappe qui aurait pris tout lemonde de court et permisdradiquer le mal sa racine,librant du mme coup la Syriede son tyran et la populationde ses tortionnaires. Mais real-politik et cynisme dtat peu-vent difficilement se conjugueravec assistance peuple endanger...

Tout le problme est l :cest pourquoi les gens en Syriecontinueront tre tus, pour-chasss, humilis par lesmmes assassins et pour long-temps encore. Et les yeux sefermeront, une fois de plus,pour viter de perturber et lesconsciences et lordre interna-tional...

CHINE

Ptrole etcorruption :ractions en chane

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Mazin Qumsiyeh, Info-

Palestine

Il nest pas difficilede comprendre lalutte dinfluencequi se droule enSyrie et aucun trehumain digne dece nom ne doitrester sur la touchedans un conflit quifaonnera lavenir

de notre humanit.

LIntifada mondiale (sou-lvement) est en train destendre et elle dit non la guerre et lhgmonie,

et aujourdhui, mme le PrsidentObama chancelle sous la pression.Cest un tremblement de terre quisecoue les fondements mmes delordre tabli aprs la DeuximeGuerre mondiale (quon a lhabi-tude dappeler tort le sicleamricain alors quen ralit,cest le sicle sioniste). Les opi-nions publiques britannique,franaise et amricaine, long-temps exposes la propagande

sioniste ont rejoint la rvolution.Les politiciens commencent paniquer, spcialement aprs levote du parlement britanniquecontre la guerre. Cest la premiregrande et stupfiante dfaite pourlhgmonie tatsunienne et isra-lienne dans la politique britanni-que depuis la Deuxime Guerremondiale.

Le Prsident Obama a tcoinc aprs le vote britannique etles positions claires et solides duLiban, de la Syrie, de lIran, de laRussie, de la Chine et dune oppo-sition publique crasante au seinmme des tats-Unis malgr lestentatives par des journalistes labotte dIsral comme Wolf Blitzer

de CNN dexciter les passions.Obama a aussi t stupfi par ceque ses propres services desRenseignements lui ont rapportsur les rpercussions possiblesdune frappe militaire sur la Syrie,surtout sans mandant de lONUet sans le soutien de lopinionpublique amricaine. Parmi cesrpercussions : lexistence de for-tes capacits dfensives et offensi-ves en Syrie mme. Il y a eu desfuites des Renseignements selonlesquelles une incursion test avait chou. Mais les rpercus-sions dbattues envisagent le ren-forcement, plutt que laffaiblisse-ment,de lIran (aprs tout, cest cequi sest produit aprs lIraq !). LePrsident Obama a pass din-nombrables heures discuter avecses conseillers, sionistes et nonsionistes, et avec les membresdterminants de son gouverne-ment (il y a aucun antisionistedans son groupe). Nayant devantlui aucune bonne option pouressayer de maintenir lhgmonieIsral/US, Obama a dcid de nepas dcider, et il a fait dvier ledbat vers le Congrs pour gagnerd u temp s. Maint en an t, c e st

jusquau peuple amricain qui ditnon massivement la guerrecontre la Syrie, et qui se lve et faitpression sur le Congrs des tats-Unis, occup par les Israliens,pour quil dcide ce qui est bonpour les citoyens tatsuniens, etnon ce quil peroit comme bonpour le sionisme.

Le Prsident russe a parl duncertain nombre de points clsquil a qualifis de bon sens pendant quObama lui, simple-

ment, mentait. La Russie et lestats-Unis staient mis daccordsur les paramtres dune conf-rence politique laquelle toutesles parties taient invites. LaRussie a discut avec le gouverne-ment syrien pour quil participe cette confrence Genve (mmesi la plus grande partie des Syrienssont opposs au dialogue avec desvoyous soutenus par lOccident etdes mercenaires galement soute-nus par lOccident. Sous la pres-sion isralienne, lAdministrationUS a commenc repenser cetaccord et leurs comparses ontannonc quils ne se joindraientpas la discussion avec leursadversaires, moins que ceux-ci

naient t vaincus et naient capi-tul ! Les forces gouvernementalessyriennes ont alors gagn endynamisme contre les rebellesextrmistes soutenus parlOccident et les Israliens et ellesles ont acculs dans quelques rarespoches.La Syrie sest ouverte et lesinspecteurs internationaux sontvenus. Poutine insiste juste titresur cette question : dans de tellesconditions, qui a intrt userdarmes chimiques, le gouverne-ment syrien, ou les rebelles pouressayer de fournir lOccident leprtexte permettant de vaincre ungouvernement quils narriventpas vaincre eux-mmes ? Cestune question de bon sens. LaSyrie, la Russie et la Chine et toutelhumanit demandent avec logi-que : si les tats-Unis dtiennentla preuve

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