Animalcules, par Anatole Swadock

8/14/2019 Animalcules, par Anatole Swadock

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Anatole Swadock

Animalcules

Poesie / OR EDITIONS


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OR EDITIONS, oreditions.com, 2010, OR09
http://www.oreditions.com/http://www.oreditions.com/


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Preface

Dans les annees 1990, Swadock le poete maudit errait dans

la grande ville quand nous nous retrouvames. Il etait un peuhagard et perdu, sentait lalcool, et ses mots disaient le contrairede ce quil paraissait ressentir. Il me parla alors de poesies quilgardait dans des placards, entre quelques livres de grands poetesquil venerait. Il semblait croire, a cette epoque, que la presencede livres de litterature allait bonifier ses poesies, commeun vin se bonifie en tonneaux, me dit-il, par osmose . Cestde cette periode troublee que nous viennent ces trois recueils depoemes, recueils que je suis fier de vous presenter aujourdhui.

Animalcules fut ecrit entre 1995 et 1999, Degouts entre 1992et 1993 et ses Souvenirs datent de 1996, une annee noire pour lepoete. Aujourdhui encore, il parle de ces poemes comme d ac-cidents de parcours , de vomissures , comme si certains deceux-la netaient encore que des temoignages des blessures pas-


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sees. Mais le Swadock des Trucs de bouse1 est bien loin. Envo-les son optimisme, sa provocation creatrice, ses jeux alcoolico-poetiques. Disparu aussi le Swadock provocant, bref et percutantdes Petits poemes geologiques 2. Cest un Swadock plus intime,meurtri que nous decouvrons dans ces pages, un Swadock quiprend racine dans la verite difficile du monde et dans linevi-

table comparaison de ses pulsions avec les choix de ceux quilentourent.

Si Degouts est un cri misanthropique manifeste, cest aussiun cri de detestation de lui-meme, un cri qui retentit dans lhis-toire personnelle du poete, dans son immense souffrance soli-taire. Swadock sy presente en juge un peu absurde, tetu etmeprisant. Son ennemi : le monde. Le poete condamne les in-carnations humaines de ce monde : les gens nageant en pleincompromis, les couards et les veules, les etroits desprit, les gens

qui ont abdique sans meme avoir mene un combat. Ce mondelui est insupportable et les mots sont son seul moyen de vomirce quil naccepte pas encore que selon lui, meme les motssuffisaient a peine pour quil ne sombre pas dans la folie. Certes,derriere ces vomissures, on distingue une navete touchante, un

jugement simpliste mais integre, comme si lanimal blesse dans lepoete generait une souffrance aveugle et deformante, masquantdu monde sa beaute et sa complexite.

Animalcules est un moment de paix intergalactique commeil se plat a le raconter lorsquil le confie. Le poete vole demondes etranges en mondes mysterieux, trouvant dans les mots

1Publie chez OR Editions en 2007, reference OR01.2OR Editions, 1997, OR02.

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un elan fantastique sous la croute du reel. Cest avec Scabre,par exemple, que nous decouvrons ce Swadock voyageur inter-stellaire, naviguant de planete en planete, usant de mots commecombustible, volant de place en place dans tous les bouges lesplus infames des recoins de lunivers. Lunivers, le monde, cestlui. Le marais puant de Swadock est en lui-meme et, dans des

fulgurances parfois peu ragoutantes, le poete se laisse aller anous decrire ses rencontres, ses peurs ou ses voyages.Swadock voyageur, provocateur, sensible dans ses Souvenirs,

agresseur et combattant, torture, combien dadjectifs inutilesseraient necessaires a le decrire dans toute sa complexite. Maisau lieu de de poursuivre de maniere sterile la longue liste desqualificatifs a ma portee, je prefere vous laisser en compagnie deses mots, qui sont son cur a ce moment de sa vie. Que se taisele scribe et que le poete parle !

Gaston-Norbert Ubrab

Saint-Maximin la Sainte-Baume, janvier 2010.

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Animalcules


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Les glaces du sud. . .

Les glaces du sudAux abords des divinesRuez chancelinesDes paris rudes

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Ou-dire

Generer des sonsAleatoirementPas genialPassons

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Vous men direz tant !

Fragments de sbires ou cataclysmesLenjeu de taille sevalue a lilLes rayons maudits se brisent au prismeDe verre ultime qui les accueille

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Capte par la chair

Rares enfin mes cristaux se lassentPour jouer de leurs ailes, la-bas dans lau-delaAvec le temps, jaurais consume mes reserves de moire

Mais lastre qui me tait mavait dit

prend ca !

Pour un peu je deviendrais sentimentUn joli tissu de gorges apprivoisees ou les liquides epais

secoulent dans leur ombreUn passage satanique a avale leur proie alors quils y

coulaientComme un miroir avale les images des bajoureesTout a coup cest la pluie de feuilles de vent doreElle maveugle comme un reflux insultant les monts de

leur inactiviteJe prend les lames viles dans la face pour ressembler a

un damierDecoupe sur place par les treillis rasoirs que dautres

avaient lanceJe suis sur letal

Le marchand ma vide les tripes il crie a sesgourdir lespions

La musique entoure les jeux des lampions

Sur le seuil du crepuscule sacralLe voila ! Qui ? Le clientIl a sorti des dents du plus bel apparatUn melange corpusculaire de flatte et de meutIl se regale de ses abominables et rutilantes paires dyeux

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Il negocie a present le fourbeMa chair de damier nen vaut-elle la peine ?Ce charlatan lumineux fond dans ses menottesUn concis precis de depecing sympathiqueEnerve le chanteur aux faces qui se parlentPour ne parler aux autres, ils sont trop imposants

Lui assigne le prie de mes os eparpillesA prendre ou a laisser la viande se payeMalchanceux verdatre qui hulule les soirs du repos des

phoquesIl a eternue sur la marchandisePlein de bave, souille, je me retrouve ivreDu sol qui se detruit et qui nous fait plongerDans labme depuis jerreA la recherche des ombres de mes ombres de mes ombres

passeesCelles quon ma ecarteleesDans le royaume suicide des vendeurs de chair

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Cirrus

Les cirrus qui zigzaguent

Loin au dessus des tetesDes endormis vaguesComme une calme tempete

Ces cirrus centres du cielBalayes des vents glacesQui comme des alizesLes declinent a leternel

Les cirrus qui senroulentDans un vent merveille dazurDecoulant de laube pureDe la brise sur la houle

Pour vanter les courbes follesDe ces gribouilles divinesIls narguent les obolesEt le brouillard des mines

Suppleants de liberteComme les sauvages degresCirrus des volontesPar les vents charries

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Vous etes le point dancrageDu ciel glace de la hauteurEt exempts des sales humeursUne ode fiere au paysage

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Plus fort que tous

Oh que les vents soufflent en rafaleEn rade de Barfleur alors que la mareeHurle aux pecheurs de bien amarrerLeur gagne-pain qui tangue avant quil ne saffaleOh que le phare est haut sur lhorizon de feuQuand le soleil saligne avec les feux cochesOn dirait dans la mer comme un uf pochePousse par le vent douest fou de rage et de bleuOh quel repos pris par les pierresDes batiments lointains restant face aux jeteesFouettes par les tempetes qui les souillent de merLe granit docean rougit tout irise

Oh combien le silence est charge des embruns de merEt de silences lourds pleins de subtiles alguesLes forces de nature nont ni bien ni malMais louent chaque jour le grand ocean amer

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Va lance va

La terre si rouge et caillouteuseLeau de pluie si rareLes sources qui tarissent avec les moisDans les pierres que rongent les vents de sableLes buissons peuplent ces terres agressivesAinsi quorangers oliviers et vignesLe soleil cuit ce qui sort du solEt le sol regne sur la patrie des secsOu sont les eaux courantes torrents de jeunesseMangees par le desert devoir et loiLe feu imprudent creuse les vals de boisEn un cimetiere noir qui a odeur de messe

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Aiguillage maudit

Un roman pique a risqueCe quil lui resteDe donsQui chutent bien basEt sans chauxPensa le bienLointain parent

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Scabre

Dans une danse charmee de scabre

Entente demoniaque aux abords de VenusLeventail choit sur la pente dArusQui venait enchanter les poissons macabres

Or il est une lampe qui soudain ouvreSes bras de merveilles aux atomes du rougeLes agressifs lames qui brillent et la couvrentDe blessures vermeil comme de leau qui bouge

Le sacre devenir du palace de charmesEst incertain soudain comme sur un coup daileOn y pense en vain comme la peur de larmeQui coupe le scabre noir du vol dhirondelle

On regarde de plus pret on veut etre surDu dogme qui renfloue les fetus de paradesOn les masque comme la sauce couvre les os fadesDes jours qui brillent en vain au fond de la saumure

Car comment penser plus loin si lironie sannonceA renfort de vent precis fanfare dhecatombeLes lieux vernis de bleu se couvrent alors de roncesEt le lit beant souvre en trahissant la trombe

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Vous les verrez les sorcieres du giteTourner autour de vous derriere les colonnesDisparatre quand vous les chercherez viteMurmurer dans vos songes leurs faces de Gorgones

Vous crierez contre ceux qui semblent ne pas voir

Les spectres de votre antre azure de folieCauchemardant la nuit comme pour votre vieChassant des mots voles dans les vides parloirs

En scabre comme en demence revenusLes lieux vous sembleront jolis a nouveauMais votre esprit de mort a trop vu les joyauxDun monde de la nuit aux secondes saugrenues

Le palais de Venus nouvre sa place quau ventVous etiez un vivant vous voila dans le curMer de magma qui vous porte en chaleurVers des plateaux deserts bien loin du vert levant

Et dans les heures qui passent vous comptez les etoilesCes petits points de lune qui crepitent au cielLes ristournes du scabre sont des biens eternelsEt lhorizon deja les aurores vous voile

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Les coursives obscures

Les coursives obscures

Qui hantent les demons des joursFatigues de voir patre les maudits vautoursSur les charognes des ordures,

Ces lieux abjects ou il vaut mieuxNe pas passerCes rampes sont la

Avec leur chargement de beton sale

Leurs labyrinthes heretiquesOu semmelent les tubes sans finQuand vient la fin du jourLe detroit redevient mauditPour tous les spectres aventureuxPerdus dans les pores des sous-solsDe la ville de beton.

Ici, des chiens de toute race

Viennent se delecter des audacesDu passant qui se perd

Les lames doucement sapprochentDes licornes transformees en trouveres.

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Depuis des siecles, ces ramifications setendentSous les ruines des cites qui les captent pour ellesToujours dans le maudit on recupere les songesDes anciens qui criaient quand la nuit tombait.

Cest le lieu des infames

Joueurs de bouches, monstrueuses verrues,Ils hantent vos dessous le litEt rampent aux catacombesDans leur domaine de nuit.

Sans parler de lodeurQue dinsenses humainsOnt un jour respire devenantPerdus pour la civilisation. . .

Tout ici bas rappelle les meandresSans joie de la patrie hautaineLes ebats de blocs de fourmis mateesPar une instance superieureMais au combien cruelle !

Cest dans le livre osseux des appats de la nuitQue lon decouvre enfin les restes que lon cher-

chait.

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Sont-ce les notresQue dejaLes yeux ebahisNous crionsNotre desirDen sortir

Afin que les rats rongentLes restes poursuivis.Une vue altiereApporte le calme et la serenite

Mais sous les entrailles de la terreEt jusqua nous

Via les blessures innombrables

Qui ne sont que passages

Les etres du neant surveillent les populacesAlors que la lumiere fuit.

Que penser des citesSans cette laide plaieQui souvre sur le ventreAbme de noirceur

Et abme de lhomme !

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Allez chercher ailleursDautres sinistres renommees.On pretend quelles existentMais peut-etre nest-ce quun mythe.

Je vous laisse ce plaisir

Avant de plonger pour ma partDans lincertain precipiceQui bee sous mes piedsEt qui comme une boucheMattire dans sa matrice.

Vais-je rejoindreUn plaisir ultimeUn trait ejaculatoire sans fin

Annonciateur de jouissance ?

Ou bien le marais noirSous lombre des enclumes en pluieImmerge jusqua losDans un torrent de liquide putride ?

Des monstres sy agiteraientDans des sens giratoires complexes

Incoherents parfois pour troubler le noviceMais si enivrant.

Je pars retrouver mon imageDans les souterrains puants.

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Je men remets au hasard.Il fait resonner ma voixDans les couloirs sans fin

Sans fin.

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Jeu lointain

I.

Les versants de la lune sont caches par les queues de cometes

Au loin brille la defaite des armees mortes dans les marecagesdu temps

Un petit vent fluet chatouille les bancs dalouettesTandis que laurore verte compte ses amants trepasses en re-

grettant

Non loin de la hulule un verticle, drole danimal sur sa tetejuchee

Il pleure les planetes et les chateaux hantes

Disparus par megarde lors dun grand rangement

Cest maintenant que lon provoque un etat des sensPour pouvoir estimer un peu mieux lechelle et ses supplicesPour rire de se contempler comme des pois nafsCharges par la lune dune obscure mission

II.

Pourquoi insister tantSur les avatarsDun astre tranchant

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Le desert se peuple a mesure que le temps seffilocheDe gros bonshommes sans ame defilent en rangs serres parmi

les gardesLes antipraticiens survolent les nappes mouvantes de tetesPour tenter den extraire une information philosophique

Pourquoi cheminerSur le terrain qui dortEt senrhumer encore

Le desert est tout dun coup vide comme lintergalaxieUn bruit sommaire et inconnu vient troubler le repos du dieuIl ronfle a moins que sa propre ombre ne le trahisseSentant que les conditions du vent ne tarderont a sinverser

Pourquoi cette mefiancePour un ton vifEt lalter ego criffeLe renegat de demence

III.

Autrefois, perdus dans une plaine servant de champ de batailleperpetuel

Gisaient des armes rongees par la rouille des ansLes corps depuis bien longtemps oublies ou devoresLaissaient entendre un superbe champ triste un peu lancinant

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On parlait de coucous, dhorloges dont les rouagesTerrasses par lazur, lamines par lorageAvaient ete dissemines a travers tout luniversDedale demoniaque ou le chercheur se perd

Des ombres inoccupees avaient tenter de vivre

Dans lespoir de grouper ces morceaux en dispersMais laction recurrente et lennui samoncellentDans des forteresses imprenables

Vous les verrez ou du moins vous verrez leurs tumulusBatis par les mains noires des temps qui ont figeSous le poids des secondes, ils se sont ecroulesLaissant de belles sculptures de mots en lapsus

IV.

Dans ces grands travaux cale au fond de la mineUn astrateur debutant fidele au lois des mules

Chante comme un hibou craque

La perte de ses dents

Il est un des elus, est assis sur une pieceIl ne le sais pas et quen a-t-il a faireSasseoir ou rester la ou aller ailleurs

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Il est sidere par les ramifications de la tautologiePuis une brise hurle

Non loin des ordures quil chevaucheIl se souleve

Apercoit lembleme de la clepsydre collant les lambeauxIl rit

Il a trouve le sens de sa vie

V.

Un autre versant de planeteSombre de veinures tiedesCache lancienne pateDes forges labyrinthiques

Rigoles dorages

VI.

Chaque piece de lhorloge fuitLe destin cynique qui est de compterLe temps poisse et taritLes esprits du mal prompt a dompter

La grande clepsydre tourne lentementEnvoyant ses pieces dans les univatarsLes chagrins des departs des departsEt la chane inaboutie des temps

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Eux

Ils sont laAu dedans des astresBouffant de la tarte

Juste aux au-delaIl est laSi loin et si procheIl fouille vos pochesEt vous mutileraIls sont laIls savent que cest vainDe vouloir le bienMais ils sont las

Il est laLe grand pan de luneQui pleure a PampluneLhorrible trepasIls sont laPourquoi ne font-ils rienceux qui ont laisse laLes germes de la finIl est la

Postule en dieuIl chante ses aveuxDe la voix du JudasIls sont laQui luttera contre

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Le temps et la montreQui les soutiendraIl est laEt on ladore encoreMalgre letat mortQui est son etat

Ils sont laVous mirant de hautLeur dilates nasauxEn grimace de glasIl est laEt ils sont si petitsA lutter contre celuiDont ils sont le repas

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Une coupe dombre

Une fois la gorgee descendante

Lambre brule mon tuyau gorgealEn creant des concerts de ralesSuperposes aux ondes eructantes

Le liquide maintenant inhaleMes vaisseaux de bois rugueuxOu dans la pire des algues peutFaire marcher lombre qui tale

Une verdure circule tout basDans les veines de ma luctanceCausant myriades de demencesAux environs de mes abats

Cest joli ce monde qui bougeDans un torrent vert de rougeAux nobles allures de plasmelleToute bleue comme lhirondelle

La farce honnete se joue a lheureLes fanatiques comptent les coupsLes ragonds fusent dans leurTaniere en face de proue

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Personne ne voudrait manquerLe spectacle si bien minuteLes goullettes se pressent pressentAux horizons de ma faiblesse

Je me retrouve en deux pas

Dans le jovial et vain couvercleDune marmite en forme de cercleQui rougit quand je la vouvoie

Dame souffrezQue de la terre je baise les piedsAlors que trop est loin perduLes directions de notre cru

Lespace a donc verditSous limpulsion de MelusineLes garces qui lassistent rientDe la routine qui melimine

Les dures epreuves de la vieLes comptes des veines ouvertesLes pertes de la gallienieAussi creuses que mes pirouettes

Ce sont les sermons de demainIls tonneront sur mes entraillesPetit petit courbe et cailleLe lait vaseux qui te maintient

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Le flux giclant se metamorpheOse les yeux qui parlent fortDans les chateaux aux contrefortsDes abeilles qui mapostrophent

Un peu a gauche ou bien au ciel

Les tantes se marchent sur les pattesCriant craignant que mes vaclatesSe fondent en eternels duels

Le liquide sestompe dans mes tempesLe rythme se calme et je suisCloue par les a prioriDu jeu de lhuile qui decampe

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Nada

I.

Le vin rouge des mioches baveuxFait mouche dans les maisons de vieux

Les boudins et les saucissonsQue nous concupissons

II.

Rateaux et pelles pour creuser des trousRateaux et pelles pour combler les trousRateaux et pelles pour construire les chateauxRateaux et pelles pour les les detruire aussitot

III.

Des cades dautocades cadrent les escadresQui squattent les escouades de cadesLa ou cade-o toi cadeau escadronSaumon a mouchettes cadetees encadenassees

IV.

LeMechantIlRevient

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V.

IL

VA

ME

RE

TR

OU

VE

R

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Mercredi

MercrediCe jour gris

Ouvert sur la villeGrise aussiMercrediUn ciel grisDes batiments grisUn monde grisPeu de lumiere sur le parvisUne ouvertureUne fenetre

Un ramassisIl ne fait grisA linterieurMais cest aussiBien comme celaDedans cest jauneUn rectangleImpertinentDe couleurs

Dans le monde grisOui le monde grisMais cest pas si malAu moins cest comme caParce que les couleurs

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Des faux joursLes couleurs du dedansCest pas du grisMais cest pis

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Monde demi-plans

Une parenthese poursuit lembouchureDune vague de ble courant sur latmosphereEt labonne des rongeurs de terre

Poursuit ses rares enquetes nen ayant cureCest linquisition des sablesVenus des deserts perdus des yeuxDans les desertiques lieuxOu les sorciers cherchent lerableEt alors que la couleur couvre lhorizonDun contraste tranche impossible limiteLa dualite qui courbe le sable imiteLes pleurs des cimetiere de lame ou nous giserons

Par curs et par sablesLes rondes dAtmos gemissentEt annoncant les premissesDune epoque qui se raleIls attendent la civilisationLil perdu en fractureEncensant les mouturesDes uniformes nations

Mais alors que gronde le vent des tempetesLes sables battant en tente qui claqueEt le brouillard solide souffle en mousse opaqueLe monde priant les cieux que cette torture sarrete

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Et quand enfin sabat la colere des particulesDe ce golem broye qui menace et senfonceLes pauvres eres sebrouent se frottent se poncentPour decoller des peaux les minerales animalculesLe soleil brille alors sur le monde demi-plansLe contraste revient froid sur le jour gele

Et les dunes menacent les pas les elansDe leur sol qui derobe le monde sous les pieds

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Les nymphes saccrochent aux algues. . .

Les nymphes saccrochent aux alguesQuand vient la fin des saisonsEmportees par les tourbillonsQui doucement les avalentPour les mener aux chemins de pierreOu lastre immobilise les rangsDe ceux qui veulent regarder dansLes cristaux qui brulentLes yeux de verre

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Degouts


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Aube dune annee neuve

Que dombres maussades envahissent les pouvoirs

De tous les etres du monde en quete dabsolu !Laventure se propage par une technique nueQui parcourt les eres comme des longs couloirs.

Personne ne nie letendue desertique :Elle est invisible voila tout,Et le chant des fousOuvre la mantisse en crique.

Que daurores gachees par le bruit si soudainQui brule lenvolee comme un poincon perce,Enfermant les parias au dedans de la herse,Fermant chateau et lieu en prison de faquins.

Et que tous alors se refugientDans labri malfaisant auteur de sombres trames ;Les murs se lezardent sous le poids des armesDont le metal transpire autant quil ne luit.

La lumiere bien cadree par un cercle dengeanceFait roder la peur et ses savants atoursAlors que les gnomes assiegent les toursDun royaume maudit, banni par ordonnance.

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Tout a ete bien vite decide :Une sombre bataille glissant en guerre eclair,Des chevaliers vaincus par la soudaine pagaille,Dun joug indetectable degustant ses victoires,Un coup depee loin de toute regle connue,Une impuissance transformee en raison

Que la vertu arrange dune belle faconPour buter les vestigesDes pauvres et fiers cocus.

Et les bases rasees serviront de fondementA la nouvelle epoque reflet de quelques hommesQui voulaient trop marquer de leur empreinteLe temps jouant ruisseau les cartes et les feintes.

Au devant de ceux-la git leur conqueteSur les menus-fretins empales a deux sous,Ceux qui du chef de guerre furent les gourousEt dont le sang caille marque la base des tetes.

Ils sont fier en regardant leur uvreApologie de destruction et face deux-memesNe se doutant que de plus vils manuvrentA se payer leur tete comme une rouge gemme.

Cest le jeu rigolard du mangeur et du mangeQui hante bien des terrasses et moult paliersTournant depuis des lustres autour du flot des hainesDans la plus pure tradition des vilenies humaines.

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Claustrophobie

La recherche des notes perduesNous revulse les tripesEt les oripeaux metriquesQui mesurent les verruesOui, celles qui croissent en tete

A mesure que le poison gagneLes revenants sont sages

Alors quon les savonneDoctes de tendrimagesHurlees par le glas-sonne

Celles qui gagnent les coinsQui pourrissent dans les mursRendant lesprit moins sainTel un parfum dordure

Chaque combat pese plusQue lautre deja creuseMeurtri casse decomposeJe sombre dans la fosseSous le coup des pelletees

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La cage du cerveau assure le tourmentQui ramene ses vagues encore et encoreElles lechent les rivages trainant les corpsDes meurtres irresolus des chateaux dames

Lancinant les piliers se corrodent

Et les bases seffondrent dans la piece du fouMais cela renforce les barreaux du craneQui scellent infiniment les pensees dans leur trou

Haro sur les vents des plenitudesQuexploraient dautres yeuxDes silences revent de quitter une etuveOu le marc trop chaud disait du mal deux

Les cloisons sans fenetre qui delimitent nos champsNous emmurent vivants restreignant lespaceLe vase est clos Helas !Et nous marinons notre jus

Comment trouver la fin de cette boucleQui va et vient sans departJe hurle alors dans le vide des etoilesReveiller les montagnes ainsi que leurs gaspards

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Poemes dobscurite

I.

Les voix venues des mursNous montent la pressionDes milliers de pics dursQui grondent a lunisson

Pour penetrer nos cranesFracturer les bazarsEt gerber en notre ameDes amas de lezards

II.

La voix des pourravesAu secours !Lenvahisseur ensuiteEmploie les mots de defense.Il parle de violence,De haine azimutale.

Et on se focaliseSur des terrains huileux :Aux etres qui senlisent,On jette un joint foireux.

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Mais cest la le plus durQue de resister aCes platrats dorduresGlapissant comme des rats.

III.

Impossible de relireAu fou qui ecrit la nuitIl doit alors maudireLopprobre dune pluie

IV.

Malaise chenapanQui vole et puis senfuitVers dautres faineantsQui dorment jusqua midi.

Il sen faudrait de peuPour batir la nuitMais lhorizon, helas,Sous les epines a fui.

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V.

O feuille de la nuitEternellement blanchePour qui na pas sommeil,Dans le noir, seule, tu luis

Et teinte les volets dun beau reflet soleil.

Lecrivain qui dort oubliera cette vueDu papier blanc sur lequel lecritInfiniment gratte na pas meme apparuEt demeure vierge de mots, didees, de vie.

VI.

Je ne vois pas les lignes,Les autres me les ont prises ;Ils me laissent la, seul,Face a ma maladie maligne.

Les pieds aux murs, je priePour quon maide enfin,Mais dans mon dos ils rientSe moquant de ma fin.

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Les nuages courent a louest

Comme un boomerang, la deception revientChargee damers gouts du soir videDe parasites infestant les mursQui se noircissent sous mes yeuxA violents coups de pieds dans les plinthes.

Le Jack des westerns que jai oubliesEst parti voir les aubes moins closesLes claustrophobes contagieux zonent en quete

De proies faciles aux rumeurs qui bourdonnentDans les murs de mes yeux.

Les paupieres se scellent sous ma conscienceQui sinterroge sest-elle deja rencontree Une fois seulement dans un barOu on se dit tout malgre le bruit qui rend les voixNeutres et inaudibles.

A nouveau Gnu revient comme une WalkyrieDegomme le Walhallah ainsi que tous les dieuxIl susurre doucement pour les gens odieuxQui y voient une aubade a leur ego qui ritAlors que derriere eux les murs les enferment.

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Je combats le vilain qui sinsinue partoutEmporte par la fougue la plus misereuseJe frappe le neant. Il ne sen rend pas compte.Jinjurie le monde qui joue au chien peureuxDevant la meute gouvernee par un fier matou.

Pourtant le salut des ciels aureoles de voiles,Ces ciels que je possede mais qui senfuient quandmeme

Leur bonjour au monde qui reste semblableA ces ames de ruines qui survivront a lhommeEt que joublie soudain, assailli du mal du vide.

Jegraine lentement le chapelet des mortsPour mieux le balancer dans des ruisseaux crasseux,

Leur cour senfonce dans les entrailles moitesPorteuses de germes avares, de maladies qui mordent,Guettant le mioche qui court a lautre coin de rue.

Mais le vent nest quillusion, les murs sont toujours laDedans mon crane surtout, alors que je farfouilleEn hurlant, le bruit de ces os soudesQui retiennent sans failleLobjet sur lequel se concentre ma haine.

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Une belle fresque sociale

Cest affolant comme ca brouteDetre ici en ce momentCa me fait chier, cest affligeant

Et cest fou ce que ca couteCest lhorreur des jours repetesA trimer bovinementDans un concert de larmoiementsDes petitesses des pas aidesJen ai ma claque de cette aube griseQui regne en matre sur le soleilLes mines verdatres qui defrisentLes miroirs dyeux et qui les rayent

Cette faces absurdes et deconfitesQui pavanent sous les tropiquesEt qui ramenent mollement leur friteIvres de leur cercueil de briqueRas le bol des illusions qui foirentDes spectres hideux qui parlent fortLeurs demarches absurdes puent la mortEt tentent de cacher leur air couardRas le bol des imbeciles qui tournent

Comme une mouche autour dune merdeQui ont tout perdu et qui encore perdentDe leur personne les ristournesEt ils defilent en longs convoisLes bloques de la tete en file

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Se lattant a chaque croix de voixAfin que lintelligence sannihileTout est bonheur pour ceux-laQui trainent leur cul sur le betonEt quand ils se bougent pour de bonCest pour devenir plus cons

Bravo ! ApplaudissonsAux grands progres de letre humainQui laisse les petits malsainsPourrir toute la chansonAu centre du neant prionsPour que nous nayons plusA supporter tous ces couillonsPour leternite

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Echangerait air vicie contre oxygene

O vous, esprits des satans,Voyez comme vous tourmentez les pasDes etres qui vous ont pourtant aidesA liberer le fiel qui coulait sans finDe vos bouches liquoreuses.

Mais la, au milieu des decombres,Vous voulutes emporter ceux qui restaientEt reclamaient a cris de se garder contre

Une alienation semblable au saut du fouQuand, dun coup dun seul, il joue sa tete aux des.

Les poussieres que vous exhaliez,Votre air de rassis, vos odes digestives,Detournaient les preux chevaliers en quete dideal.Maudits soyez-vous etres informes naquit des hommesPour receler en vous toutes les fourberies !

Mais votre fortune seteignit delle-memeDans le mephitique espace ou elle brulait encoreTout en vous brulaient haine et vengeanceQui vous devaient faire reprendre empriseSur les cretins avides de vos lumieres de vide.

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Votre image glacee aux pedoncules de verre,Aux cranes qui bientot ne nous montraient plus rien,Seroda dun seul coup et tomba en lambeauxPrecipitant des mots et des astres dagressionsQue vos jours communs voyaient degringoler.

Que restera-t-il de vous et vos empruntesMarquees dedans les murs et les esprits decus ?Vos rondes prospectives chercheront-elles ailleursLes raisons de boucler ad libitumOu de rancune garder aux miroirs de vous ?

Il existe autre chose au dela des volumesQui nous cachent les choses elementairesAuriez-vous dailleurs la presence desprit

Dy jeter un coup dil avant de crever,La bouche injurieuse et lil qui mord la chair ?

Une autre dimension... Mais vous etes perdusDans les limbes des caniveaux qui ruissellentVers leur destin tragique, au fond de la poubelle,Ou gisent pele-mele les dechets, les ordures.Bientot sur votre domaine, nous regnerez en paix.

Les autres, et cest bien nous, nheriteront pas des des-tinees supremes

Reservees aux elus qui parfois passent ici,Mais a laccord amiable avec les objectifsQuils avaient entendu des voix des cristaux qui chantent

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Preoccupation de fable

Au pas dusure comme vent de peine

Au vent des larmes dabsurditeAu raz des vents plein de mareesAu ras la gueule a deborder

Pour dautres cas qui entrent en vainDans des etats loin du certainPour des soleils qui chantent mortsLes sales ritournelles du neant

Dans un cabas dassise moiteOu les vains mots pourrissent toujoursCar oublies par sedimentsDe gros nabots riant en cur

Pour des tactiques sans butCest le retour des mers noiresLoin est lepoque qui brilleDans ce long et vain couloir

Lexistence nous consumeDun sol ombreux et fleuriDun genre nouveau veritable pateeDans laquelle le temps sembourbe

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Marecageuses insenseesLorage a gout de tourbePourquoi expliquer sans cesseBatir mirages et solutions

Pourquoi entrer dans cette ronde

Comme un essaim pullule sans raisonRare est linstant qui perceMais le chercher a quoi bon

Les grilles nous piegent et les hersesNous demontrent les murs de prisonLes murs de prison

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Combat

Deux scenes en miroir

ancrees dans lunivers

Les vils consNous entourentAutour laIls courentComme des mouchesReniflantLes basesDes vies nullesEmbaumeesEn momies

Ils sont laNombreuxComme desFourmisEt jen risEt jen risLepeeCeintePret a

DegainerPourLeCombat

Les vils consNous entourentAutour laIls courentComme des mouchesReniflantLes basesDes vies nullesEmbaumeesDe mots vides

Ils sont laNombreuxComme desFourmisEt jen risEt jen risLepeeCeintePret a

DegainerPourLeCombat

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Re-degringolade

Cest le retour qui tueLa vie quotidienneRepetition de tetes

A mesure que soutre la fetePourquoi parler alorsDes choses magnifiquesDes ivresses quon a vecuesQui jalonnent la vieIl ny a de poidsQuand tout autour assimileLa grande ronde debileEt que seul face au torrent

Des merdes de la vieChangeant les aiguillagesBontes des hierarchiesAvale par les lustresQuon maudit tous les joursLes avarices veineesDes atroces traversPourquoi ne pas magnifierAu detour des orangers

Les secs mouvements des terresAux terrasses caillouteusesPourquoi ne pas chanterLes amis retrouves meme silsSe sont autrement incarnes

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Dans les lieux oubliesPourquoi ne pas vanterLes beautes des montagnesLes insectes bruissantSous des soleils en trombesPourquoi parce que laurore

Sest levee aujourdhuiSur des illusions trahiesEn ombres peuplees dhorreursPourquoi parce que la lutteA repris de plus bellePour vider les poubellesOu lesprit vil chutePourquoi parce la guerreApres une pause sublime

Qui seteint sur les cimesRepeuple la terre

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Les atroces monsieurs se gargarisent. . .

Les atroces monsieurs se gargarisentQuand viennent les mots vides de sensOn se range sous une banniere priseDans les limbes que les cons pensentPour ordonner le monde en forcesQui sappuient les unes sur les autresToujours contre sagresser lutterPenser dans la bote finieEt contempler les astresDe sa plus sombre connerie

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Lepopee de la vie formative

Au dela des cathedrales quont baties les aeuxRampe un conformisme de mise en mode de requin

Quand les brouillons brouilles ont des relents malsainsEt que les esprits vides encore jeunes ont gout de vieuxLa poussiere habite le desert de leur teteCulminant en outil pensant argent et gloireIls se congratulent mollement tentent une feteQui leur fait oublier combien ils sont couardsMais de rebelles point quand on tourne en plein mondeOu tout est du plus beau et du plus pur avisQuand le temps vous entrane vous verifie vous sonde

Justifiant que vous fates le guignol sur le parvisCest un autre systeme de la pensee des insectesQui existent par la troupe et agissent sans penserIls ont les mouvements fiers de poupees cadenceesEt chantent au dieu fric le refrain de leur secteCar plus que dociles serviles esclavesLeur air cameleon les fait adorer le senseQui garantit leurs bases conditionneesLes poussant subrepticement vers la noire lave

Mais ils ne regardent pas lantre aux eaux bouillonnantesQui brule derriere eux les milles feux de liberteDetre dangereux dobeissance ils se contententEt arborent comme des oies leur cou plein de fierte

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Figure XII

La table da coteCache detonnantes chosesEt la prise des posesOnt de quoi te loter!

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Deception

On a beau penser que lon est seul au monde

Que rien ne doit echoir entre nos mains taries,Quil est impossible de compter sur autruiQuon est arrive la dans le noir que lon sonde

On a beau lutter a chaque heure pour une autre vieOu surmonter enfin les briques de solitudeA lecart du monde noye en interludeDans un desert aride ou lon voit quon perit

Malgre les rengaines infames dun quotidien vereuxMalgre ces avertissement trop souvent repetesLa fin craque nos tetes en deuxParties de deceptions effondrees

Cest le lot des sales jours ou le ressac charrieDes charriots decume comme rengaine de silenceLes mains restent abattues par une telle scienceQui comme un demon rageur nous brule et liquefie

Alors on passe a autre choseSachant que la vague coure de son venin bleuteQue les autres sont la prets a vous fouetterA vous latter la gueule de leur vertueuse glose

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Mais les marques tatouent nos tetesEt meme si le con senteteA vouloir resister aux marees dequilibreVouloir tirer don de la coupante fibre

Il lacerera ses mains et finira comme tous

Ceux qui ont tente et echoueSur la voix des illustres martyrs dont la mousseEst balayee par le torrent des annees

Point de sauvegarde rien que souffranceDans un plan sans merci qui tranche comme une fauxLe poids que lon pese dans latomique balanceSi court et si faible choit en porte-a-faux

Et au nom de grands mots qui polluent les ouvragesOn tuera la pensee et ses pietres esclavesLe nez dans le ruisseaux les voyez-vous qui baventLe sang de leur corps caille par la rage

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Incertitude

Incertitude ennemie du savoirDe la foi de lespoirTu hantes et eraillesLes heures de la nuitLorsque tu disparaisDemon de toute heureCest la routineQue tu jettesSur le champ de carnageAvec ou sans toiNous devons lutterContre tes principes etroits

Bons a balayer

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Un probleme qui gene. . .

Un probleme qui geneLa limitation du monde

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Hypothetique changement

Un jour comme les autres resonne sous le frontDes ombres en masse figees avancent par saccadesLelan azure sincarne en phantasme

Tandis que les oiseaux ont un chant soudain plus gaiOn se demande ce qui se passe ou ce qui sest passeCest quune nuit mauvaise enrobe nos etreintes

Une chaleur de feu est faussee par les secondes

Dun changement attendu et enfin arriveGroggy dimpatience et groggy damertume

Les yeux brises par des elans contenusRamassent les pieces et pensent au devenir trop procheSubmerge de materiel quotidien presse

Un peu plus loin sur le cheminDes mots vite echanges un peu trop incertains

Des devenirs en pause qui voient que lair ondule

Sous le vent des incertitudes des possiblesQue lamour pourtant envisage follementDes nappes deau attendent les bulles

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Sabrer soit mais quoi et en attendant un peuTrop souvent brules par les actes des gueuxLa prudence simpose et refrene le presse

Je regarde autour, je sens un peu plus le soirEt les voitures et le beton et lair moite et gras

Et les ombres qui passent que je devine humaines

Et les feux soudain plus rouges qua laccoutumeeEtrange sensation cette perspective nouvelleMais elle na pas de fondement elle est illusoire

Je me monte la tete alors que rien na changeTout est encore potentiel comme une onde voleOn se regarde on est trois doutant doutant

Plus rien ne nous supporte on court vers le videUn suicide temporaire une outre qui seveillePour un moment secret entre gaite et angoisse

Demain cest encore loin et puis non cest laJe me leve hagard pour un nouveau jourTout est si instable il reste tant a faire

Deja nous avons change nous sommes autresLe chemin souvre a nous alors que nous invoquonsUne methode faite pour ne rien oublier

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Partir cetait hier un reve ce sera demain reelPartir pour une autre etapeVernir linconnu dun bond dun seul

Au seuil de la vase glisser vers le gouffrePrecipitant les astres dans le souffre

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Troupeau

Lombre des sauvages qui gisent en petits hommesLes fameux gentilshommes qui pourrissent nos tetesLenflure qui rouspete mais qui se cache commeUn petit animal qui sent lapproche de la beteAlors que laube tourne en un jour bleuQue les satans ignorent comme sils etaient aveuglesLes ratatines du bulbe crachent leurs aveuxEt crient au cur des pres ou les azurs beuglentCar enfin est venu celui qui detruiraLe reflet des consciences dapparat

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Souvenirs


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Mort

Cen est fini des apparatsUn lundi de soleilMaudit entre tous les jours

Mon passe vermeilChut en plein fouetUn coup de tete violentQui dechiquette toutEt qui laisse des relentsDe neantJe ferme les yeuxEn pensant a luiUn des etres de la terre

Que jaimais le plusQue jestimais le plusUn modele dun autre ageLoin des belles vitrinesDes apparences de merdeDe la connerie humaineDes connards ultimesAncre a la terreComme une seve irrigue

Il avait vecu laAux CoulardiersAller faire peurnierePuis panser les lapinsAider les gamins

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Dun present de merdeEt dun futur a gerberO mon grand-pereTu nauras pas vu mes enfantsMais je leur raconteraiLhistoire de ta vie

Un ouvrier agricoleComme il y en a plusUn cur plus gros que le mondeQue des millions batissentDes souvenirs fousQui conditionnent la vieEt un vide immenseQui reste beantBeant monstrueux

Soit fier de ta ligneeLes ages tont gateRepose en paix ailleursUn grand-pere qui ne prone rienNoblige a rienMais vivait la nature au quotidienLa terre les bois les pierresTout cela etait a toi

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Decision ?

Jai decideDemigrerChez ceux quiSavent vivreSont-ilsOu nest-ceQuun mirageLasse dePlonger dansLa bidouilleEt les preneursDe tete

Je sauteAvec elleTres loin

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La modification

Ce nouveau soir de transitionUne reunion entre des etres

Des etres incertains nageant entre deux agesAyant peur de lavenir et de la vieillesseOu plutot des tranches, de la tranche superieureQui leur semble la limite infranchissable

Trois dentre eux, encore jeunesRevent les yeux grand ouvertsSans comprendre le sinistre presageLes rails qui menent doucement au travail

Le travail et son voyage de tempsLe temps qui passe et rapproche de la mort

Eux, les jeunes, ils ont tout a apprendreEntend-on souvent sous les toits les plus variesMais ne serait-ce pas seulement

Ils apprendrontLa desillusion ?

Car ils nont quune differenceAvec les autres : a peine sortis de la jeunesse

Ils y croient Tandis que tout le monde saitQuil ny a rien de plus a croire

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Avec le temps tombe la croyanceLe temps des noirs jours sur notre horizonLes secondes qui tonnent, lourdementRepetant les memes questionsSans cesse, sans reponse

Peut-etre est-il alorsTemps de donner la viePour profiter un peuDe cet il neufPour qui tout est a faire

Et quand il partiraLe vide sera laDe nouveau

Plus sombre encoreCar, dun coup, nous serons vieuxEt plus proches de la Fin

Le temps viendra alorsPour nous de nous divertirComme pour gacher les derniers instantsA ne rien faire une fois de plus

Cest ce tableau macabre, cette absurde vieQue ceux qui ont franchi un pas de plus ont vuIls sont dans la machine loin des innocentes maniesQui les faisaient parler deux et des evenements

Dont ils etaient le coeur

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A present, fourmis dans la structureNous remplissons notre roleEt quadvient-il de nousDerriere les il faut ?

La jeunesse tout a coup a lil qui sassoupit

Ces histoires sans fard lont bien endormieCest drole, ils sont a peine plus vieux et deja ils sontvieux

Prosant sur leurs guerres et leurs souvenirs de groupe

La jeunesse a les yeux qui brillentElle voudrait se coucher mais les grands parlent encoreDeja elle necoute plus leurs palabres de mortsIls sont atteles sans espoir de quille

Ils sont dans le vrai mondeOu les problemes croulentOu il est impossible de vivre sans les consQui pourrissent vos longues heures

De labeur.

Mais ca, on connatOu plutot, on croit connatre parce quon ne veut pas

connatreAlors on continue et y croitTandis que les yeux plongent dans la nuit du sommeil

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Les deux clans sont divisesLes jeunes vieux pensent au lendemainComptant les heures qui restentLe travail a abattre

Il est tard cest vraiAllons bonsoir bonsoir

Les jeunes jeunes se reveillent et sourientLa jeunesse revait qui du jeune homme qui de la jeune

femmeBeau, belle, insouciant, insouciantePassionnes de tendres connaissance inutilesDes savoirs subtils et ne servant a rienMais qui montrent une passion si tendre et si sincere

Les adieux se fontBientot tous dormiront

Les jeunes jeunes revant a linutileLes jeunes vieux revant sous la contrainte

Ils ont change de mondeSeul le temps leur dira

Les mots qui font passer le sensA linstar dun eclair

Un flot de vie brutal qui justifie lexistence des mots

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Loin de toi

Loin de toi tout est desertLe silence habite cette grande maisonLennui absolu comme un astre puissantFrise un temps qui se distendEn ralant de ton absence

Ton absence est maintenant deux

PresqueTon absence est la

En moi

Ton absence me torture me hanteMoi qui naspire qua toiQua me fondre dans tes yeux

Qua tenir ta mainQua etre avec toi

Loin de toi tout est desertLe vent gemit mais je men fous

Jai tout oublieExcepte le fait que tu nest pas la

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Tu me manques comme manquentLes yeux a laveugle qui trebuche

Tu me manques commeUn ocean devenu sec davoir oublie de pleurer

Tu me manques commeUne partie de moi extraite

ArracheeEt dont la blessure saigne toujours

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Chant pour Melusine

Vain est laride combat des plaines saleesVaine lombre tremblante de larbre dans la steppeVain le silence des glaces en vallees

Vaine lobscure nuit des pauvres esthetesVain le marbre des palais desertsVaine la table ou demeure le couvertVaine la sirene qui dechire la nuitVaine la route sombre sous la pluieVaine la croix et vaine la cagouleVain le reflet moire qui degoutte du vitrailVain le parfum de soupirailVaine londe verte dun monde foule

Vaine lenergie qui coule et se repandVains les fourmis les vautours les rampantsVains les combats au jour du soleilVains les astres et leurs atours vermeilsVaine la pluie qui ride les vagues de merVains le ciel et ses odes temerairesVaine est la nature generatrice et foiVain le sinistre monument qui parat trop froidVaine lavancee vains le recul le balbutiement

Vaine la grelotte et ses vetementsVain est le sens le modele vaine la queteVain le concept qui chante aprementVain est le bateau quand la nuit lappreteVaine est la rosee vain est le vin

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Vaine est la violence comme la gentillesseVain est laction pour le fou qui paresseVaines sont les notions de mal et bienVaine latroce balafre la beaute sublimeVain le chant des blames vaine est la rimeVaine la creation sur son char de feu

Vain lart et encore vain lartVaine la representation bleueVain le grillon chantant pour la nuit tardVaine la foret et ses ombres croiseesVains le vilain canard et ses toits renouvelesVain lair pur et le temps gigantesqueVaine la source froide que la brise besqueVain est lensemble le tout ultimePour le desespere au bord du grand abme

Vaine est laube la nuit le crepusculeLe temps que le rabache eculeMais pour moi qui fut un jour ainsiJe chante pour demain et pour aujourdhuiBalayant de mes doigts les cordes de mandolineMon ode eternelle a Melusine

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Table des matieres

Page de garde 1

Preface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Animalcules 7 Les glaces du sud. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Ou-dire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Vous men direz tant ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11Capte par la chair . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Cirrus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Plus fort que tous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Va lance va . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Aiguillage maudit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Scabre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19Les coursives obscures . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Jeu lointain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26Eux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30Une coupe dombre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

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Nada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35Mercredi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37Monde demi-plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 Les nymphes saccrochent aux algues. . . . . . . . . . 41

Degouts 43

Aube dune annee neuve . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Claustrophobie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47Poemes dobscurite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49Les nuages courent a louest . . . . . . . . . . . . . . . 52Une belle fresque sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . 54Echangerait air vicie contre oxygene . . . . . . . . . . 56Preoccupation de fable . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Combat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61Re-degringolade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Les atroces monsieurs se gargarisent. . . . . . . . . . 64Lepopee de la vie formative . . . . . . . . . . . . . . . 65Figure XII . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66Deception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67Konan galactique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69Incertitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 Un probleme qui gene. . . . . . . . . . . . . . . . . . 72Hypothetique changement . . . . . . . . . . . . . . . . 73Troupeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

Souvenirs 77

Mort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79Decision ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82La modification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

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Loin de toi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87Chant pour Melusine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89

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Animalcules, par Anatole Swadock

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