BIG GAME FISHING CLUB FRANCE FISHING CLUB FRANCE BIG GAME FISHI F N IS G HI C N L G UB CL F U R B AN F C R E ANCE Fondé en 1965 – Loi du 1er juillet 1901 – Association déclarée au J.O. n°33 du 16-08-2003 Juillet 2012 Lettre n° 100 100ème Edition 100ème Edition SOMMAIRE SOMMAIRE EDITO - Lettre du Président Pa ge 2 Histoire du Club et de la revue « Big Game Fishing » Pa ge 4 LA VIE DU CLUB Pa ge 7 THON, OU EN EST-ON ? Pa ge 13 LE SAVIEZ-VOUS ? Pa ge 15 NOUVEAUTES Pa ge 16 NOUVELLES DE NOS MEMBRES NOUVELLES DE NOS MEMBRES Pa ge 17 LA FEMME – PECHEUR Pa ge 26 TUNA XXL AU CANADA Pa ge 29 L’IGFA codifie les règles de relâcher Pa ge 31 Edition N°1 Lettre du BGFCF Pa ge 32 www . b gfcf . or g
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BIG GAME FISHING CLUB FRANCE FISHING CLUB FRANCEBIG GAME FISHIF NIS GHI CN LG UBCL FU RB ANF CR EANCE Fondé en 1965 – Loi du 1er juillet 1901 – Association déclarée au J.O. n°33 du 16-08-2003
Au moment de boucler ses valises, à l’heure de s’éparpiller dans tous les horizons et, comme je vous le souhaite, de tremper vos fils dans les eaux les plus prometteuses, j’espère que vous prendrez plaisir à parcourir cette lettre un peu « spéciale »… Elle porte le numéro 100 !
Que d’histoires, de chemins parcourus, de rêves partagés. Quelques souvenirs dans cette édition et aussi un texte que nous a gentiment fait parvenir le « grand » Sacha Tolstoï et qui relate les tout-débuts du BGFCF.
Vous trouverez également le compte-rendu de notre assemblée générale de juin dernier reprenant notamment les résultats des élections du nouveau conseil de notre association, ainsi que le procès-verbal du conseil qui s’est tenu dans la foulée pour élire le bureau, à savoir votre serviteur à la présidence pour un mandat limité (à ma demande) à une année, Barbara à la vice-présidence, Vava comme trésorière et Christian Galtier au poste de secrétaire-général. Nous avons également beaucoup parlé d’organisation et j’ajouterai que je me réjouis à la pensée de notre prochaine réunion programmée dès début septembre qui matérialisera la nouvelle répartition des tâches entre tous les membres du conseil, comme nous en avions convenu. Ces réunions bien sérieuses se sont clôturées par un excellent dîner dans le cadre prestigieux du Golf Club de La Boulie (merci Vava !). Ambiance particulièrement sympathique rehaussée par la présence toute amicale de Sacha Tolstoï qui nous avait fait le grand plaisir d’être des nôtres.
Un mot aussi sur l’IGFA et sur Madère où nous assistions Pierre et moi à la réunion annuelle des représentants IGFA pour l’Europe. Impressionnante IGFA ! Un budget annuel de 7 millions de dollars et un staff de 34 personnes. 15.000 membres de par le monde, dont 4.300 en dehors des USA (101 français !). 25.000 visites par mois sur leur magnifique site web (www.igfa.org). Et pourtant, toute représentative qu’elle soit, l’International Game Fish Association est de plus en plus persuadée que seule la fédération de toutes les parties concernées par l’avenir de la pêche récréative permettra, en parlant d’une seule voix et en regroupant les moyens disponibles, d’effectuer un lobbying efficace au niveau politique. Pour exemple, 200.000 dollars (!) déjà dépensés pour tenter de faire aboutir le projet d’interdiction de toute commercialisation de poisson à rostre sur le sol U.S. (« Billfish Conservation Act »). En se souvenant que les américains sont toujours les premiers importateurs de billfish au monde. Ou encore, 25.000 dollars par an pour participer activement à un lobby fédérateur de tous les intérêts (« Center for Coastal Conservation »).
Cette réunion précédait un tournoi de pêche au marlin bleu (5ème Trofeù Antonio Ribeiro) auquel nous participions. Deux jours, quatorze bateaux, quelques skippers remarquables dont le légendaire australien Peter Bristow. Un seul blue marlin (relâché bien sûr) et une demi-douzaine de thons « big eye » de 60 à 100 kgs. Quatre marques satellites étaient disponibles (elles seront posées cet été…) dans le cadre du programme IGMR. « IGFA Great Marlin Race », un programme de 50 (!) marques pour l’année, à l’occasion de tournois de pêche au marlin et dans neuf endroits de par le monde, destiné à faire progresser significativement la connaissance des migrations et des comportements de ces grands pélagiques. Record de distance déjà battu cette année : 4776 miles nautiques (8845 kms) pour un marlin bleu marqué à Porto Rico et dont la marque s’est détachée après les 120 jours programmés, du côté de l’Angola ! Emouvante cérémonie de clôture avec un hommage rendu à Steward Campbell, trustee IGFA, pêcheur extraordinaire disparu l’an dernier et qui a tant aimé Madère…
Magnifique Madère ! L’île est superbe, la météo magnifique et la mer toujours calme. Les prix sont (très) raisonnables et les portugais d’un accueil extrêmement chaleureux et d’une gentillesse rare.
Quelques brèves de pêche pour partir cet été « en conquérants » !
Félicitations à l’ami Fouad Sahiaoui qui, depuis mars dernier (100kgs marlin bleu , tippet de 20 livres à Nicolau, Cap Vert) est devenu le premier pêcheur à la mouche en mer à avoir pris toutes les espèces de poissons à rostre (marlins bleus, blancs, noirs et rayés, sailfish, lanciers et espadons !). Brillante confirmation en mai à Mindelo, Cap Vert toujours, avec un bleu de 122 kgs sur tippet de 16 livres…
Félicitations à l’ami Daniel Lopuszanski qui a battu son propre record du monde au tarpon sur 16 livres avec un poisson de 105kgs (231 lbs) en avril dernier à Pointe Noire au Congo (en cours d’homologation) .
A titre personnel, j’ai une pensée toute chaleureuse pour mes amis kiwis du « Primetime », le capitaine John Gregory et le « mate » Jim Gigger, cette fois à la canne, pour leur extraordinaire xiphias de 404 kgs sur 80 livres, record en cours d’homologation. Ce n’était certes pas un coup d’essai pour nos amis puisqu’ils avaient été sacrés en 2011 « top release angler » et « top release captain » pour l’espadon dans le Pacifique par la « Billfish Foundation » (TBF dont le BGFCF est membre comme vous le savez).
Eryn Jacobsen, une autre grande figure kiwi dont nous avons déjà parlé dans ces colonnes, a de nouveau frappé très fort en battant le record du monde du thon rouge avec un incroyable 413 kg sur 50 livres à Nova Scotia fin septembre dernier. Certes, en y mettant « les moyens », c’est-à-dire en payant d’avance aux professionnels locaux le prix de deux licences de capture (soit quelques dizaines de milliers de dollars…). Mais le succès ou l’exploit ne sont pas toujours une question de moyens et j’en veux pour preuve, à l’autre bout du spectre, la belle aventure de « western break », un petit bateau néozélandais de 6,8 mètres (sur remorque) qui, en une semaine en février dernier, s’est « fait » dix marlins rayés, un xiphias, un black de 358 kg et le record all tackle du thon rouge pacifique avec un poisson de 325 kg, dans 50 mètres d’eau !.
Et une dernière pour terminer… Laissez-moi vous parler d’un « fana » texan de pêche à l’espadon, un certain Brett Holden. Comme vous le savez, la technique de pêche profonde de jour a vraiment bouleversé toutes les données connues. Technique fastidieuse certes (sans utiliser de moulinet électrique non reconnu par l’IGFA) mais tellement efficace… De là à lire ce qui suit ! Plus de cent espadons en 2011 pour Brett, la plupart de jour. Meilleure journée avec sept poissons… jusqu’à cette expédition de mars dernier au cours de laquelle, le « Booby Trap » de Monsieur Holden a pris 21 (!) broadbill swordfish dont cinq de plus de 200 livres… onze le premier jour, trois de nuit et sept le lendemain matin ! J’en connais du côté de Marseille que cela devrait finir par vraiment chatouiller. Gros clin d’œil à Daniel et à David pour cet été .
Excellentes vacances halieutiques à toutes et à tous.
Histoire du Club et de la revue « Big Game Fishing »
Par Sacha TOLSTOI
Comment tout a commencé - En poussant la porte du magasin « Alex », l’armurerie du boulevard de Courcelles, je ne savais pas encore, en ce matin du 15 mars 1972, que mon existence allait basculer dans un autre monde, étrange et fascinant : celui du métier de la pêche sportive ! – J’ai quelque chose qui pourrait t’intéresser, me dit Jean-Daniel, le « Coin de Pêche », tu connais ? Ayant acheté des articles en prévision d’un séjour de pêche au saumon en Irlande, le magasin ne m’était pas inconnu. – Fernand Lemattre a décidé de vendre sa boutique. Sa récente crise cardiaque et le décès de son beau-frère Malbranque ne lui donnent plus le goût de continuer. L’affaire est intéressante. Qu’en penses-tu ?
Le jour même, je déjeunai à « La Lorraine » avec le propriétaire, un vieux monsieur alerte qui, dans la foulée, me fit visiter les lieux.
L’endroit se présentait sous un aspect vieillot. Trois employées (Raymonde, Giselle, Sophie) regroupées autour d’un poêle à charbon, s’affairaient à la fabrication de cuillers. Dans un désordre savamment orchestré étaient disposés des cannes, des moulinets, une foule d’articles de mer et de rivière. Un petit homme, encore jeune, raie sur le côté et fine moustache, tripotait des cannes dans un coin.
Ce fut le coup de foudre ! Une heure suffit pour conclure la vente. Le prix demandé était plus que raisonnable : vingt-cinq millions d’anciens francs ! Connu pour la qualité et le sérieux de ses produits, le magasin drainait la crème des pêcheurs sportifs, de tous temps attirés par le bagout de vendeur de Malbranque et les connaissances techniques de Lemattre.
L’éloge du « Coin de Pêche » - Pierre Clostermann, l’aviateur célèbre de la dernière guerre, pêcheur émérite à ses heures, dans son livre « Des poissons si grands » avait fait l’éloge du magasin de la façon suivante : « Le Coin de Pêche à Paris est au pêcheur ce que l’estaminet était aux héros de Zola… Mises à part quelques crises cycliques d’acquisitions désordonnées, il s’y rend surtout en morte-saison halieutique pour y rencontrer des copains, y discuter le coup, élaborer des projets. Toutes les voitures que l’on voit garées en double file avenue de Wagram, devant la vitrine de l’ami Malbranque, n’appartiennent pas à des acheteurs pressés, mais à des nostalgiques. Le contractuel, indulgent soudain et désabusé, range son carnet de contraventions, et passe sans voir les infractions, envolé lui aussi, gaule à la main, vers les rives paisibles de sa retraite ! Le passant curieux qui s’arrête à la devanture voit toujours au travers de la glace, au-delà de l’étalage, nombre de messieurs très dignes, les bras écartés dans le geste descriptif traditionnel du pêcheur, engagés dans des conversations animées et pourtant le regard lointain, un peu perdus dans les profondeurs de leurs eaux favorites. Quelle absinthe de « l’Assommoir » pouvait enivrer comme la vue de ces cannes, de ces moulinets, de ces poissons naturalisés accrochés par les clients reconnaissants aux murs de la boutique comme des ex-voto ! » Lemattre allait rester près de moi pendant quatre ans, le temps d’assurer ma formation, et j’allais apprendre à bonne école toutes les ficelles du métier dans le plus pur respect de la déontologie halieutique. Un homme à mes cotés joua au magasin un rôle immense : Serge Pestel ! Présent toutes les après-midi, il donnait libre cours à sa passion : la pêche à la mouche. Gardien vertueux d’une pêche propre, conseiller disert, fidèle, il fut le créateur inspiré de modèles de cannes qu’il améliorait chaque année. Professeur acharné à partager son savoir, ce joyeux boute-en-train était doté d’un formidable appétit de vie. Quel que soit le temps, il quittait la capitale en fin de semaine avec son épouse Mimi, égérie exemplaire, pour aller pêcher la truite dans un cours d’eau de Normandie ou d’ailleurs. N’ayant jamais failli au credo du « Dieu de la mouche sèche » dont il était sans conteste le plus fidèle paroissien, Serge s’apparentait tout à fait à ces moines en état de grâce, transcendés par un bonheur divin.
Créer une revue pour les passionnés - De mon côté, très vite, je réalisai que le métier de marchand d’articles de pêche ne pouvait être une fin en soi, et que pour réussir dans cette profession, il fallait agir dans plusieurs directions : promouvoir le rêve en proposant des parties de pêche là où il y a du poisson, proposer un matériel exclusif, et fidéliser les clients en créant une revue relatant leurs exploits. En 1983, je relançai la prestigieuse association « Big Game Fishing Club de France », fondée naguère par Pierre Clostermann, et qui regroupa jusqu’à 1600 pêcheurs de tous les horizons, animés par la passion pour les choses de la mer, la pratique de la pêche sportive, ainsi que tout ce qui touche à la vie des grands poissons, leur marquage, leur morphologie, leurs mœurs et les eaux qu’ils fréquentent. Les stocks de gros poissons, notamment les scombridés (thons), se réduisaient, tandis que de multiples organisations de pêche en France et dans les territoires outre-mer avaient vu le jour et reconnaissaient la nécessité d’une coordination entre elles. Je dotais le Bureau de l’Association de vingt-deux membres, représentant toutes les tendances de la pêche au gros, choisis parmi les meilleurs spécialistes de cette discipline. Un conseil d’administration comprenant dix membres sous la présidence d’honneur de Pierre Clostermann était assisté de douze membres consultants avec pour chacun une fonction précise. Nommer tous ces gens ne fut pas tâche facile, car beaucoup de ces messieurs, forts de leur expérience et de l’influence qu’ils exerçaient dans leurs milieux respectifs, se regardaient en chien de faïence et se chamaillaient souvent. Je résolus ce problème en les rassemblant. Je décernai les titres les plus ronflants à ceux qui criaient le plus fort, attribuant les postes clé à mes amis les plus proches.
Obsédé par la « pêche propre », celle qui consiste à prendre du poisson sans le faire souffrir, afin de pouvoir le relâcher dans les meilleures conditions possibles (la pêche à la mouche est celle qui répond le mieux à ce critère), je m’évertuais à propager avec passion une éthique de pêche sportive, que mon ami Carlos résumait d’une courte phrase : « un poisson, ça doit être dans l’assiette ou dans l’eau ! »
Les règles de la pêche sportive - Quand un pêcheur n’obéit à aucune règle, hormis celle de l’efficacité,
cela le conduit inévitablement aux abus. C’était pour valoriser le plaisir que de grands jouisseurs comme Ernest Hemingway avaient inventé les règles de la pêche sportive. Un joueur de tennis trouve son plaisir sur un cours réglementaire avec une hauteur de filet donnée contre un adversaire de sa force ! De même le pêcheur doit tenir compte d’un certain nombre de règles s’il veut que son challenge lui procure l’agrément souhaité.
« Si j’étais allé à la pêche dans le seul but de prendre du poisson disait Zane Grey, figure emblématique des pêcheurs de gros, il y a longtemps que je me serais arrêté de pêcher ! ».
Mon père n’a jamais vraiment compris la volupté que je trouvais dans la pratique de la pêche, ni que je puisse en vivre. A ses yeux, cela n’était pas sérieux ! « Tu pars encore à la pêche, mon fils ? » disait-il, exprimant dans ce reproche à demi voilé le regret de ne pas me voir exercer un métier plus convenable. En quelques années, dans le sillage de l’exemple américain, l’image de la pêche, en France, allait considérablement évoluer, avec la naissance d’un nouveau secteur d’activités induit par la pêche sportive : voyages, skippers, écoles, hôtels de pêche, création de réservoirs et de parcours privés. Confrontés aux problèmes pratiques de tous les jours, les pouvoirs publics allaient cependant ignorer ce formidable potentiel économique, et garder obstinément les yeux fermés sur les perspectives de développement de cette jeune industrie. Pour nos responsables politiques, de droite comme de gauche, la pêche réduite à une image d’Epinal, «Alors, ça mord, pépère ?», était une activité archaïque. A l’inverse de l’Allemagne, de l’Autriche, de la Slovénie, et d’une manière générale de tous les pays anglo-saxons qui avaient développé un tourisme de pêche de qualité, nos gouvernants allaient laisser peu à peu se dégrader les cours d’eau de notre hexagone. Résultat : les pêcheurs se mirent à chercher ailleurs ce qu’ils ne trouvaient plus chez eux.
Les années soixante-dix marquèrent le début des voyages intercontinentaux. De nouveaux horizons de pêche s’ouvraient grâce à la baisse des tarifs aériens. Quand j’achetais le Coin de Pêche, la clientèle était pour l’essentiel composée de pêcheurs en eau douce, et les escapades hors des frontières se résumaient à l’Irlande pour le brochet et à l’Écosse pour le saumon. La pêche en mer était pratiquée en vacances, et la traque des grands poissons marins – hormis la pêche à la traîne des thons sur la Côte d’Azur pendant la saison estivale – l’affaire de quelques rares spécialistes.
Les voyages de pêche - En 1972, j’inaugurai mon premier voyage de pêche à l’île Maurice avec mes clients de l’époque, l’ossature des groupes dont j’allais être le guide pendant plus de vingt ans. Avec eux, puis avec beaucoup d’autres, j’allais traquer les gros poissons, saumon, thon, espadon, marlin, tarpon, dans les eaux de quarante cinq pays, couvrant au total une distance égale à soixante-dix fois le tour de la terre. Dès 1976, je relatais ces aventures dans mon magazine « Big Game Fishing », puis successivement dans huit albums « Game Fish », vendus par abonnement jusqu’en 1993, ainsi que dans un livre « Des grands poissons et des hommes » publié aux Éditions Bordas, enfin dans différentes revues, dont « Connaissance de la Pêche » et la « Pêche en mer ». Vingt ans de succès et d’échecs, de plaisirs et de déboires. De colère aussi devant les ravages causés par les filets dérivants et les palangriers barbares. En découvrant ces aventures hors du commun, le lecteur pénétrait tour à tour fasciné, intrigué ou révolté dans le monde grisant de la pêche au gros. Ces écrits allaient faire de moi une personnalité « incontournable » dans le petit univers de la pêche sportive et m’amener tout naturellement à la présidence du « Big Game Fishing Club de France ».
Les services offerts aux adhérents prévoyaient l’édition d’un annuaire, un classement annuel des plus grosses prises avec diplômes aux meilleurs pêcheurs, le parrainage de tournois avec attribution de plateaux d’argent frappés de l’écusson du club, l’organisation de voyages de groupe sous la responsabilité de membres confirmés, l’envoi bimestriel d’une lettre d’information relatant la vie du club, les faits marquants dans le monde de la pêche, une permanence au Secrétariat, un matériel promotionnel sous forme d’écusson, badge, casquette, tee shirt, etc… enfin des réunions mensuelles avec dîner et projection de films vidéo.
Les soirées de gala du Club - Une fois par an se déroulait une
soirée de gala qui réunissait jusqu’à huit cents personnes venues du monde entier. Je m’attelais à son organisation six mois avant la date prévue avec le concours d’Alexandre de Biolles, le secrétaire général du Club. Il fallait non seulement solliciter l’appui des sponsors, mais également définir le déroulement de la soirée dans ses moindres détails : dîner, sono, vidéo grands écrans, remise de récompenses, tombola avec des séjours de pêche à gagner, spectacle enfin qui clôturait le gala. C’est ainsi que nous fûmes amenés à installer les pénates du club successivement sur une péniche géante ancrée au pont de l’Alma, puis à la piscine Deligny aujourd’hui détruite, où des jeunes filles de l’équipe de water-polo du Racing tenaient l’une après l’autre le rôle du poisson tandis que les participants installés sur un siège de combat essayaient avec une canne à pêche de les ramener au bord, ensuite au Lido des Champs-Élysées, enfin au Pavillon d’Armenonville de la Porte Maillot. Cette prestigieuse manifestation était attendue avec impatience par tous les adhérents qui ne voulaient pas manquer une fête dont l’animation était confiée à Carlos. Aussi accouraient-ils de tous les coins de France, d’Afrique, des Antilles, de l’Océan indien, bref de tous les centres de pêche désireux de se faire connaître au sein de notre Association.
LL AA VV II EE DD UU CC LL UU BBLL AA VV II EE DD UU CC LL UU BB Assemblée Générale et dîner du 21 Juin au Club House du golf de La Boulie. Barbara PROT et Vava POUQUET « Les absents ont toujours tort » dit-on et cela se vérifie une fois encore. Ceux qui n’ont pas pu, pour diverses raisons, participer à notre Assemblée Générale ont loupé une bien intéressante et agréable fin de journée, dans un endroit magnifique. Cette Assemblée Générale était particulièrement importante (un grand merci aux membres absents qui ont envoyé leur pouvoir) car 2012 est une année de réélection des membres du Conseil, suivie de celle du Bureau. Chaque nouvel élu a pris la responsabilité d’une activité, comme cela se pratiquait avant, à l’origine du club. Cette organisation s’était, petit à petit, disloquée au fil du temps, les différentes tâches incombaient à trop peu de personnes (surtout à deux « faibles femmes »…) et il était nécessaire d’y mettre un peu d’ordre. C’est chose faite, vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de la réunion et la composition du nouveau Conseil où nous sommes heureux de compter maintenant Stéphanie Decatoire, Yves Jaffré, Jean-Claude Vibert et Marc Werquin, l’ensemble des membres postulant à un poste de membre du Conseil ayant été élu. Une équipe motivée, unie par une même passion pour la pêche sportive, où chacun s’engage à agir pour que notre club vive et progresse car il est nécessaire : « d’être là où il faut quand il faut », au Salon de la Pêche de Paris – merci Chantal et Charles-Vincent pour votre fidèle générosité – et aussi, en projet, le Salon de Nantes 2013, d’entretenir nos excellentes relations extérieures, en particulier avec l’IGFA - merci encore à Marcel pour l’énorme travail de traduction des règles, de poursuivre nos opérations de taggage électronique des thons rouge en mer Méditerranée, merci Daniel, de faire vivre et évoluer notre site Internet, merci Michel et aussi de maintenir l’envoi de nos « news letters », l’organisation de nos réunions, les vêtements personnalisés, le concours annuel du plus gros poisson, les plateaux d’argent, etc… etc… Bref, il y a de quoi faire ! Puis nous avons abandonné la salle de réunion pour la salle de restaurant (il ne faisait malheureusement pas assez beau pour profiter de la très belle terrasse). Un délicieux cocktail, copieusement arrosé au champagne, nous attendait (merci Jean-Claude pour ton tarif très étudié), suivi d’un dîner irréprochable (précisons que La Boulie, c’est la « cantine » de Vava et que service a été particulièrement attentif). Ambiance au top ! A la grande surprise de la plupart des membres, Sacha Tolstoï était des nôtres ! Il nous a fait l’énorme plaisir de sa présence du début de l’assemblée jusqu’à la fin du dîner. Pour les anciens, la joie des retrouvailles, souvenirs, souvenirs, avec un peu de nostalgie tout de même et pour les nouveaux, une belle occasion de faire connaissance. Merci Sacha de nous avoir consacré ce grand moment pendant ton court séjour en France. Tu nous as fait un très très grand plaisir et nous aimerions beaucoup que tu puisses revenir nous voir plus souvent. Le hasard fait quelquefois bien les choses : nous nous félicitons, dans cette lettre numéro 100, de la présence de Sacha et c’est à lui que nous devons nos traditionnelles lettres de nouvelles. En effet, c’est lui qui est à l’origine, en avril 1984, de la première lettre, la lettre numéro 1 du BIG GAME FISHING CLUB FRANCE. Trois présidents, Constant Guigo, Marcel Prot et Michel Marchandise, et quatre-vingt-dix-neuf lettres, plus tard, c’est un joli anniversaire !
Procès-verbal de l’Assemblée GénéraleProcès-verbal de l’Assemblée Générale Big Game Fishing Club France
10, rue de Billancourt 92100 BOULOGNE Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 27 juin 2012
Le 27 juin 2012 à 18h 30 les membres de l’association « Big Game Fishing Club France » se sont réunis en Assemblée Générale ordinaire au restaurant du Club de Golf de La Boulie à Versailles, sur convocation de son président, effectuée par lettre, conformément aux dispositions de l’article 16 des statuts. Il a été dressé une feuille de présence qui a été émargée par tous les membres de l’association présents ou représentés en entrant en séance. - Monsieur Michel MARCHANDISE préside la séance en qualité de président de l’association, - Madame Françoise POUQUET Trésorière de l’association, Barbara KJESSLER PROT Vice- Présidente du BGFCF qui acceptent, sont nommés scrutatrices. - Monsieur Charles-Vincent PARACHINI Secrétaire Général démissionnaire, parallèlement, assurera le secrétariat de la séance. La feuille de présence certifiée exacte et sincère par les membres du bureau de l’assemblée permet de constater que les membres présents et représentés sont aux nombre de 55, représentant un total de 199 oix. v
La feuille de présence certifiée exacte par les membres du bureau de l’assemblée sera conservée à l’appui u présent procès-verbal ainsi que les pouvoirs des membres représentés. d
Le Président dépose sur le bureau de l’assemblée et met à la disposition des membres : - La feuille de présence, certifiée sincère et exacte, - un exemplaire des statuts, - une copie de la lettre de convocation, - les pouvoirs des membres représentés.
Le Président rappelle que l’assemblée est appelée à statuer sur l’ordre du jour suivant : ORDRE DU JOUR - Approbation du procès verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 8 juin 2011. - Approbation du rapport du Conseil sur la gestion et sur la situation morale et financière au titre de
l’exercice clos le 31 décembre 2011. - Approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011. - Quitus de l’exécution de leur mandat aux membres du Conseil. - Nomination de membres du Conseil. - Questions diverses. Le Président rappelle que les décisions des Assemblées Générales ordinaires sont valables quelque soit le nombre de membres présents et représentés. Il rappelle que le vote a lieu à la majorité absolue (la moitié des voix plus une), la base de calcul étant la majorité des voix des membres présents et représentés. Il rappelle que, conformément à l’article 16 des statuts, les membres du Conseil ont droit à dix voix, les autres membres à une voix. Il précise que le vote pour la nomination des membres du conseil aura lieu à bulletin secret, les autres votes à main levée. Puis il donne lecture du rapport sur la gestion de l’association et sur sa situation financière au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011. Le Président offre ensuite la parole aux membres de l’assemblée. Personne ne demandant plus la parole, le Président met successivement aux voix les délibérations uivantes : s
Première résolution Le Président donne lecture du procès-verbal de l’Assemblée Générale du 8 juin 2011 et le soumet à l’approbation de la dite assemblée. Aucune observation n’étant formulée, l’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le procès-verbal de ’assemblée du 8 juin 2011. l
Deuxième résolution L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport sur la gestion de l’association et sur sa situation morale et financière au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011, approuve dans toutes ses parties ledit rapport ainsi que les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011 tels qu’ils lui ont été présentés. E n conséquences, l’Assemblée Générale approuve les opérations traduites par ces comptes, ou résumés dans ces rapports et donne quitus aux membres du Conseil de l’exécution de leur mandat au titre de l’exercice écoulé. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. Troisième résolution L’Assemblée Générale décide d’affecter le déficit de l’exercice clos le 31 décembre 2011 sur l’exercice suivant. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. Quatrième résolution Après avoir pris connaissance des candidatures présentées et par vote à bulletin secret, l’Assemblée
énérale décide de nommer en qualité de membre du conseil de l’association, les membres suivants : G AFFRE Pierre, - 57, rue Dauphine - 75006 Paris - France AMON Guy, - Moulin de Coudray, route deVimoutier - 1410 Livarot - France de BIOLLES Alexandre, - 5, rue Viète - 75017 Paris - France DECATOIRE Gilles, DECATOIRE Stéphanie, - 29, rue Carnot - Esc16 - Apt.247 - 92800 Puteaux –Fr. DUFOUR Bernard, - 101 rue Orfila - 75020 Paris - France GALTIER Christian, - 81 bd Lannes - 75116 Paris - France GOICHON Philippe, - 143, rue de la Croix Nivert – 75015 Paris - France JAFFRE Yves, - 2, rue du Gal de Gaulle – 78490 Le Tremblay dur Mauldre - France KJESSLER PROT Barbara, - Etang de Montiacre - 36300 Rosnay - France LOPUSZANSKI Daniel, - 9, Av Don Camillo - 13620 Carry le Rouet - France MARCHANDISE Michel, - Le Pucet - Bois Chénemont - 5032 Corroy le Château - Belgique POUQUET Françoise, - 10, rue de Billancourt – 92100 Boulogne - France VIBERT Jean-Claude, - 76 Av. de Beaumont - Le Lys Chantilly - 60260 La Morlaye - France W
ERQUIN Marc, - 40, rue des Abondances - 92100 Boulogne - France
Cinquième résolution L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de la présente assemblée à l’effet d’accomplir toutes formalités qu’il appartiendra. C
ette résolution est adoptée à l’unanimité.
L’ordre du jour étant épuisé et personne ne demandant plus la parole, la séance est levée à 20 h. De tout ce que dessus il a été dressé le présent procès-verbal qui a été signé par le Président, la secrétaire
e séance et les scrutateurs. d Michel MARCHANDISE Président de séance et Président du BGFCF Barbara KJESSLER PROT Scrutatrice de la séance et Vice Présidente du BGFCF Françoise POUQUET Scrutatrice de la séance et Trésorière du BGFCF Charles-Vincent PARACHINI Secrétaire de la séance et Secrétaire Général démissionnaire du BGFCF
Les membres du conseil fraîchement élus à l’assemblée générale qui s’est tenue juste avant, élisent par vote à main levée les membres du bureau. A savoir, Michel Marchandise au poste de président et qui accepte cette responsabilité pour une année comme il l’avait annoncé, Barbara Kjessler Prot au poste de vice-présidente, Françoise Pouquet au poste de trésorière et Christian Galtier au poste de secrétaire-général. 2. Répartition des responsabilités. Un tour de table permet de faire le point sur les responsabilités que les uns et les autres acceptent de prendre en charge, les absents s’étant par ailleurs déjà prononcés. Il s’en suit la répartition suivante : Affre Pierre : Rédaction lettre (articles de fond, actualités…)
Marquage (contacts et médiatisation). Relations extérieures.
Amon Guy : Assistance « journée champêtre ».
de Biolles Alexandre : Conseiller honoraire.
Decatoire Gilles : Responsabilité de la journée « Champêtre ». Assistance salons.
Decatoire Stéphanie : Assistance secrétariat.
Dufour Bernard : Parutions diverses (mises en page, impressions).
Galtier Christian : Secrétariat général.
Goichon Philippe : Responsabilité des salons (Nantes 2013, Paris)
Vêtements personnalisés (vente boutique et salons, distribution clubs et concours).
Jaffre Yves : Assistance salons (montages et démontages).
Kjessler Prot Barbara : Rédaction lettre (vie du club, nouvelles des membres)
Vibert Jean-Claude : Intendance des réunions (endroits, menus, prix… ).
Werquin Marc : Plateaux d’argent (réalisation, expédition , stockage des vêtements)
Les membres du conseil conviennent de se revoir le 6 septembre à 18 h pour concrétiser et programmer le bon fonctionnement de tout ceci. Yves se propose par ailleurs pour faire réaliser des flags pour la décoration des prochains stands et Bernard sélectionnera des photos pour ce faire. Et pour rappel « journée champêtre juniors et adultes », Mouche pour débutants et confirmés, le 6 octobre aux Sources de L’Eclimont.
Rapport sur la gestion de l’association BGFCF au titre de l’exercice clos le 31.12.2011. Comme les années précédentes, le Salon de la Pêche Sportive s’est tenu les 5,6 et 7 février à la Porte de Versailles à Paris. Chantal et Charles-Vincent Parachini ont mis une fois de plus et gracieusement un stand équipé et bien placé à la disposition du BGFCF. Grand merci encore pour cette générosité sans laquelle nous ne pourrions être présents à ce grand rendez-vous annuel du monde de la pêche. Visites de courtoisie, verres de l’amitié, règlements de cotisation et multiples marques d’intérêt pour notre association… Grand merci à nos charmantes hôtesses, Barbara et Vava ainsi qu’aux fidèles Gérard et Nicole Aprile, Gilles et Stéphanie Decatoire et Christian Galtier toujours prêts à rendre un service très apprécié. Dîner Club le 7 février. Une réunion du conseil a eu lieu le 7 avril 2011. De nombreux sujets y ont été abordés et discutés. Et notamment, les comptes 2010 et les budgets 2011, le point sur les adhésions et sur les cotisations, l’état d’avancement des actions engagées et réalisées ou entamées au cours de l’année 2010 comme les relations extérieures, les opérations de marquages et le fonctionnement du site internet. C
ette réunion a été suivie du Dîner de printemps au restaurant « l’idée ».
Guy Amon et Gilles Decatoire ont été amenés, la mort dans l’âme, annuler la journée junior prévue pour le 28 mai en raison d’un nombre trop faible de participants, ce qui compte tenu des frais fixes eût abouti à un coût par personne tout à fait injustifié. Merci à notre hôte des Sources d’Eclimont d’avoir accepté notre annulation tardive sans frais de dédit. De fait, nos jeunes grandissent et il n’y a plus beaucoup de « juniors »… Sans doute, convient-il d’amender la formule en conviant aussi les adultes « moucheurs » ou qui souhaiteraient s’initier. L’assemblée générale ordinaire du Club s’est tenue le 8 juin dans le cadre magnifique du Golf Club de La Boulie sous la présidence de Michel Marchandise, assisté de Françoise Pouquet et de Chantal Parachini comme scrutatrices et de Charles-Vincent Parachini comme secrétaire. Les résolutions ont porté sur l’approbation du PV de l’assemblée du 29 mai 2010 et sur l’approbation du rapport sur la gestion et sur la situation morale et financière de l’association au titre de l’exercice clos le 31décembre 2010. Ces rapports ainsi que le report à nouveau et le quitus donné aux membres du conseil ont été adoptés à l’unanimité. S’en est suivi un délicieux dîner buffet dans les salons du Golf Club dans une ambiance très amicale. Un regret cependant, l’absence de nombreux membres actifs dans les tournois du « Terrou-bi Marlin Open » à Dakar (Bravo aux vainqueurs Andrée et à Michel Delaunay !) et du « Hemingway tournament » à Cuba suite à une egrettable collision d’agenda. r
Une réunion du conseil s’est également tenue le 29 septembre avec comme principaux sujets, l’agenda 2012 (en veillant particulièrement cette fois à ne pas répéter certaines collisions avec les dates des tournois), la traduction, l’impression et la mise en ligne d’une version à jour des règles IGFA en français, en ce compris les règles relatives aux nouveaux records basés uniquement sur la longueur (un grand merci à Marcel Prot pour ce travail important, fastidieux et fort technique). Nous nous sommes également penchés sur le suivi des points en cours, càd site internet (annuaire à jour et forum en ligne), relations internationales, marquage et assurances. Clin d’œil aux nostalgiques ! Notre dîner de gala s’est tenu le 5 décembre au restaurant « Chez Charly », comme au bon vieux temps….Ambiance marocaine assurée pimentée par la présence de fort accortes danseuses du ventre ! Au programme également, la remise des diplômes des plus gros poissons pour quelques prises absolument remarquables (cfr lettre n°99). La situation des comptes fait apparaître un solde créditeur de plus de 51000 euros à fin 2011. L’exercice passé se clôture par un résultat positif de quelque 7000 euros, essentiellement parce que nous n’avons pas acheté de marques satellites l’an dernier. Dans le prévisionnel 2012, le conseil a prévu par prudence une augmentation générale des coûts et une stabilité des recettes. Pour autant bien sûr, que les cotisations 2012 restent stables. Pour information, Nous avons perçus 136 paiements en 2011 (ce qui correspondait à 184 membres) versus 146 et 144 cotisations (pour 194 et 192 membres) respectivement en 2010 et 2009. Nous avons également confirmé l’achat de trois tags pour quelque 10000 euros et prévu aussi les coûts naturellement plus élevés d’une participation au salon de Nantes en plus de celui de Paris. Ceci devrait nous conduire à un résultat inverse, soit un déficit de quelque 7000 euros. Et de redire une fois de plus que la vocation de notre association n’est pas de thésauriser ! En ce qui concerne le marquage des thons, il nous restait quatre marques fin 2011 (deux IFREMER, deux BGFCF) après les huit posées par Daniel Lopuszanski l’an dernier (pour un total à ce jour de 42 marques !). Jean-Marc Fromentin nous en a fourni 10 de plus pour cette année. Avec les trois marques que nous finançons, nous comptons également collaborer cette année avec le WWF qui nous en a promis cinq également, à poser (si possible !) sur des espadons. Beau programme en perspective!
Trois plateaux d’argent ont été offerts par le club l’an dernier pour les tournois de Dhouala et Kribi au Cameroun, le « Terrou-bi Marlin Open » et la « N’Gor Marlin Club » au Sénégal. Après les élections 2012, nous avons prévu d’éditer une nouvelle version « papier » de l’annuaire du club. Rappelons que celui-ci est à jour sur le site du club. J’en terminerai avec un mot de remerciement pour les membres du bureau dont l’engagement et la disponibilité furent sans faille, Françoise « Vava » Pouquet, trésorière (et bien plus !), Barbara Kjessler Prot, vice-présidente et Charles-Vincent Parachini, secrétaire général. Merci également à Chantal Parachini et pour les parutions diverses, à Pierre Affre et à Bernard Dufour. Michel Marchandise, président. Juin 2012.
C O M P T E S 2011
Solde créditeur comptes H.S.B.C. au 31/12/10
44 388,15 €
Recettes de l’année 2011 23 121,92 € Dépenses de l’année 2011 16 182,52 €
SOLDE CREDITEUR AU 31 DECEMBRE 2011
51 327,55 €
Solde cpte courant H.S.B.C. 900000940 au 31/12/11
4.327,55 €
Solde cpte s/livret H.S.B.C. 906009337 au 31/12/11
La Poste (achat de timbres, envois de colis) 1 217,20 € Papeterie 503,82 € Imprimerie (lettres 96, 97 et 98) 2 958,40 € - 1796,40 €, mise en page, Bernard Dufour - 1162,00 € imprimerie Assurances 724,25 € Site Internet 1 597,20 € Dîners - (resto, suppléments, pourboire) 6 410,50 € - A.G, La Boulie = 1430 € - Dîner Gala, Chez Charly = 4750 € - Dîners, suppléments = 230,50 € Journée Juniors (lots) 200,00 € Salon de la Pêche (Pte de Versailles) 202,63 € Opération Tagging 2011 801,32 € Adhésion – L’IGFA 364,74 € Plateaux d’argent 490,36 € Divers - Champagne 624,00 €
TOTAL DES DEPENSES 16.182,52 €
COMPTES 2011 - RECETTES
Cotisations 2011 15.836,00 € Cotisations 2012 270,00 € Intérêts C.E.S.L. 2010, 514,92 € crédités en 2011 Vente d’articles avec logo 261,00 € Dîners - Arriéré dîners 2010 = 320 € - Assemblée Générale, La Boulie = 1.500 € - Dîner de Gala, Chez Charly = 4.320 € 6.140,00 €
Journée Juniors - n’a pas eu lieu 0 ,00 € Opération taggage 100,00 €
TOTAL DES RECETTES DE L’ANNEE 2011 23.121,92 €
Rappel d’agenda : Calendrier 2012 Dîner de rentrée le jeudi 27 septembre. Journée champêtre « Juniors et adultes », Mouche pour débutants et confirmés, le 6 octobre aux sources de l’Eclimont. Dîner de gala le 10 décembre (soirée russe).
B I G G A M E F I S H I N G C L U B F R A N C E B I G G A M E F I S H I N G C L U B F R A N C E Fondé en 1965 – Loi du 1er juillet 1901- association déclarée au J.O. n°33 du 16-08-2003
En ce début juillet, essayons de faire le point de ce qui s’est passé depuis le début de l’année, sur le front méditerranéen du thon rouge. On s’en souvient, pendant la campagne de pêche de l’année dernière, du 15 mai au 15 juin 2011, le chef de la délégation libyenne avait écrit au président de l’ICCAT (Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique) pour lui dire qu’aucun thonier libyen ne jetterait ses filets dans le golfe de Syrte. Il avait en outre obtenu qu’aucun autre navire ne profite de cette riche zone de Méditerranée et de son quota de 900 tonnes. Il faut dire qu’en plein conflit libyen, et alors que les avions de l’OTAN bombardaient les troupes de Kadhafi, la France avait de toute façon bloqué sur les quais de Sète les dix navires “libyanisés”, dont une bonne partie était exploitée par des patrons du littoral languedocien, notamment sétois. Le message du chef de la délégation libyenne se terminait par un consensuel : "Prions tous ensemble pour sauver la Libye, les Libyens et le thon rouge." Cependant, d’après plusieurs ONG, plusieurs senneurs non identifiés auraient néanmoins pêché sur les frayères du golfe de Syrte, pendant la campagne 2011. Janvier 2012 - Dans un article du très bien informé « Midi Libre », nous apprenons que : « La flottille de dix senneurs appartenant à des compagnies libyennes (dont notamment la Safaa) mais amarrés depuis des mois à Sète, sous la “responsabilité” de divers patrons locaux, est arrivée trois jours plus tard à Tripoli. » Si les “thoniers libyens” sont partis précipitamment, c’est à la demande du Conseil National de Transition Libyen (CNT) qui doit préparer avant la fin du mois de février son plan de pêche et le présenter pour validation à la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique Nord (ICCAT). Le CNT a donc voulu faire un état des lieux de sa flotte et a convoqué, en urgence, tous les bateaux libyens “basés” dans des ports étrangers, menaçant les compagnies qui ne répondraient pas à cet appel de les priver de licence (de pêche) en 2012. Reste que si ces bateaux sont détenus à 100 % par des compagnies libyennes, on peut légitimement se demander pourquoi c’est à Sète qu’ils passent, au moins, l’hiver. Selon nos sources, les compagnies propriétaires de cette flottille auraient préféré voir l’entretien de leurs navires effectué en France et ceux-ci être amarrés, en toute sécurité, dans le port de Sète. Quant au rôle précis des armateurs sétois, il est difficile à déterminer tant on est peu loquace du côté des armements thoniers. Ce que l’on sait, c’est que ce sont les sétois qui, lors des campagnes de pêche, ont la main sur le commandement de ces navires. Plusieurs raisons à cela, et d’abord les relations de confiance établies avec la Libye par les armateurs sétois dès le début des années 2000, où une forme de transfert de compétences avait permis au pays de Kadhafi d’exploiter ses ressources en thon rouge. Qu’en a-t-il été de la campagne 2012 qui vient de s’achever dans le Golfe de Syrte, comme partout ailleurs en Méditerranée ? Nous le saurons probablement via l’ICCAT et les ONG dans les semaines prochaines. Pour ce qui est de la campagne 2012 sur les zones des Baléares, de Malte et de Chypre, nous savons qu’elle a été favorisée par une météo au beau fixe et que les neuf thoniers sétois qui opéraient sur ces zones, sont rentrés début juin, avec leur quota global de 600 tonnes atteint en moins de deux semaines de pêche. Les observateurs de l’ICCAT, présents à bord de chaque navire, étant notamment chargés de contrôler les vidéos de transfert des thons, des filets vers les cages. Si les comptages du contrôleur et de l’armement correspondent, le tout est envoyé au gouvernement français, qui fait suivre aux instances européennes. Mais si les différentes estimations divergent de plus de 10 %, un arbitrage est demandé, généralement assuré par un bâtiment militaire se trouvant sur zone. Si l’ICCAT s’est réjouie de voir "les règles internationales respectées", notamment par les bateaux européens, le WWF s’est inquiété de la présence sur les zones de frayères, de treize navires chinois et d’une flotte de pêche battant pavillon... inconnu ! Une flottille chinoise repérée sur les zones de frayères. - La flottille « Thon rouge » appartient à la société chinoise « Poly Technologies Inc. », la branche militaire de China Poly Group, l’un des plus grands conglomérats de l’Empire du milieu ? Les thoniers chinois sont entrés en Méditerranée en avril en empruntant le canal de Suez.
Ils ont été repérés, notamment dans la zone de frayères des Baléares, et suspectés de pêche illégale, fin mai/début juin. Ils sont ressortis par Gibraltar et relâchent actuellement dans le port de Nouadhibou en Mauritanie. Les cales des bateaux de pêche ont-elles été vérifiées au moment de l'accostage en Mauritanie, s’est inquiété le WWF ? Selon une dépêche de l'AFP, les navires chinois, qui pêchaient illégalement avec d'autres navires inconnus, s'activaient dans l'une des principales zones de reproduction du thon rouge. En réponse à des demandes d'éclaircissements les autorités chinoises ont déclaré, sans plus de précisions, que la flotte se dirigeait vers la Mauritanie où un très gros contrat dans le domaine de la pêche a été signé en fin d’année dernière entre les deux pays. En échange de la construction d’une usine de transformation du poisson, d’une valeur de cent millions de dollars, la Chine a obtenu l’accès aux ressources halieutiques mauritaniennes, pour les 25 prochaines années. Mais comme si piller « légalement » les gigantesques bancs de sardinelles et autres poissons fourrages pour nourrir leurs porcs et leurs volailles ne leur suffisait pas, les navires chinois, au passage, se seraient servis illégalement cette fois, dans les bancs de thons rouges, en reconstitution en Méditerranée. Affaire à suivre. Mai 2012, du thon de ligne sur les étals languedociens - Toujours d’après le quotidien « Midi libre », fin avril/début mai du thon de ligne a fait sa réapparition sur les étals sétois. Les thons rouges que les poissonniers locaux proposent sont issus de la pêche des - rares - petits-métiers sétois détenteurs de “permis spéciaux” et bénéficiant d’un quota, de 100 kg à 4 tonnes selon le bateau, normalement attribué au regard de leur passé de thonailleurs. Les thons ne sont plus capturés au filet mais à la ligne : au palangre pour les plus petits spécimens, à la canne pour les plus gros. Ce thon rouge de ligne, d’une extrême qualité gustative, est généralement vendu aux alentours de neuf euros le kilo à des mareyeurs locaux, puis arrive par leur biais sur les étals des poissonniers où son prix oscille entre vingt et trente euros le kilo. Nos correspondants BGFCF nous ont également confirmé la présence, de mars à mai, de très nombreux bancs de petits et moyens thons, de 15 à 60 kg, très près de la côte, que ce soit devant le grand Rhône aux Saintes Marie, devant Marseille, Nice et dans les golfes corses. A Nice, fin avril/début mai, des thons de 20 à 40 kg ont été capturés sportivement au lancer à moins de 300 mètres du Négresco. Certains jours les chasses faisaient bouillonner la mer sur plus d’un hectare. Nous vous avions déjà signalé la présence de nombreux bancs de petits thons rouges à l’automne dernier dans les mêmes zones. Ces poissons ont grossi et semblent bien augurer de l’avenir. Comme quoi, depuis maintenant trois ans que les règlementations sont appliquées et respectées, la ressource semble se reconstituer. Nos membres Daniel Lopuszanski et Patrick Bermanne attendent avec impatience la nouvelle lune de juillet en espérant voir se rapprocher des côtes cette fois, des thons de 100 à plus de 200 kg. Dans la prochaine lettre, nous vous tiendrons au courant des opérations de marquage qu’ils comptent effectuer en relation avec l’Ifremer et le WWF. WWF, Greenpeace et artisans-pêcheurs, même combat. Le 27 juin dernier, les représentants des « petits métiers » de la pêche commerciale, de Bayonne à Boulogne sur mer et de Perpignan à Nice, ont décidé de fédérer leurs efforts en s’associant avec le WWF et Greenpeace pour faire entendre leurs voix dans les instances internationales et tout particulièrement à Bruxelles. L'enjeu est d'autant plus important que la nouvelle P.C.P. (politique commune de la pêche), qui prendra effet let 1er janvier 2013 pour dix ans, se discute actuellement au parlement européen. L'association des ligneurs de Bretagne, le syndicat des petits métiers du Languedoc-Roussillon, les pêcheurs artisans basques et d’autres regroupements régionaux, ont présenté une déclaration listant à la fois leurs engagements notamment en matière environnementale et également leurs doléances. Ils revendiquent que la profession «pêche moins mais mieux». Ils demandent également que la nouvelle PCP établisse et applique un protocole clair afin d'éviter les conflits entre différentes flottes visant les mêmes stocks ou partageant les mêmes zones de pêche. La priorité doit clairement être donnée aux petites unités dans la bande côtière jusqu'à douze miles nautiques et privilégier la pêche aux lignes, aux casiers et petits filets maillants. Jusqu’à ce « partenariat » avec le WWF et Greenpeace, c’était le lobby très puissant de la pêche industrielle (chaluts, senneurs et pélagiques) qui dictait ses désidérata aux politiques de l’Union Européenne. Les artisans pêcheurs rappellent qu’avec 4500 à 5000 « petits pêcheurs » embarqués sur des bateaux de moins de douze mètres, ils représentent plus de 80% des pêcheurs français mais capturent moins de 20% des tonnages déclarés sur nos côtes. L'exemple du thon rouge est pour Greenpeace et le WWF particulièrement symbolique. Pour cette espèce, 90% des petits métiers se partagent 13% seulement des quotas fixés par Bruxelles et l’ICCAT. Cette année encore plus de 90 % des thons rouges, soit autour de 800 tonnes, ont été capturés en Méditerranée par une flottille ultra moderne d’une dizaine de thoniers senneurs, basés pour la plupart à Sète. Cette alliance des marins pêcheurs-artisans avec les écologistes de ces deux ONG est une première qu’il convient de saluer car jusque là, du moins dans notre pays, le WWF et Greenpeace étaient catalogués comme ami des poissons et ennemis des pêcheurs.
En 1977, une semaine de pêche à Dakar - espadons voiliers surtout - coûtait 5.500 francs (environ 850 €) par pêcheur sur la base d’un bateau partagé à deux. Une semaine de pêche aux Açores coûtait en juillet/août - thons et requins - environ 4.000 francs. Une semaine de pêche à la Grande Canarie - gros marlins bleus et gros thons rouge - coûtait entre 4.000 et 6 .000 francs. Une semaine de pêche à Malindi au Kenya - espadons voiliers surtout - coûtait 5.500 francs par pêcheur sur la base d’un bateau partagé à deux. Douze jours de pêche à l’Ile Maurice - marlins noirs, thons jaunes - coûtait 11.600 francs par pêcheur, toujours sur la base d’un bateau partagé à deux. En mars 1977, un membre de notre Club, Charles Chtivelman, a pris à la Grande Canarie un thon rouge de 407 kg sur ligne de 50 livres : record du monde homologué à l’époque et qui tient toujours aujourd’hui, 35 ans plus tard. Toujours en 1977, on pêchait déjà des grands marlins bleus à Madère. Mr Antonio Ribeiro y a capturé le premier « grander », un poisson de 510 kg.
En janvier 1978, Sacha Tolstoï, notre président d’honneur, a pris à Panama un marlin noir de 570 lbs sur ligne de 20 lbs. Début août 1982, il y a tout juste trente ans l’équipe du BGFCF, constituée de Sacha Tolstoï, Georges Pouquet, Jacques Boivieux et Michel Armani, a remporté le premier championnat d’Europe de pêche au thon organisé à Gruissan. Durant les quatre jours de compétition, une cinquantaine de bateaux ont enregistré 127 départs pour 51
thons capturés. Le plus gros 255 kg, le plus petit 115 kg et il y eut 47 casses. La semaine suivante, toujours à Gruissan, lors d’un championnat local, 23 thons d’un poids moyen de 170 kg ont été capturés en une seule journée… Durant le même été, sur la côte du Languedoc-Roussillon, des dizaines et des dizaines de gros thons ont été pris à la Grande Motte, Valras, Cap d’Agde, les Saintes Marie etc… C’était avant qu’on ne découvre les premières frayères de thons rouges au large des Baléares…
Un thon rouge (Bluefin) vendu pour 1 200 dollars la livre. Un thon rouge de 593 livres, pêché au Nord-Est du Japon, a atteint le prix record de 56,49 millions de yen, soit environ 700 000 dollars (535 000 €) au marché de Tsukiji de Tokyo. Ce thon a été divisé en 10 000 pièces et vendu à 418 yen la pièce (5,15 $ - 3,90 €), alors que, vendue au prix payé, chaque pièce aurait atteint 70 dollars. Les parties d’un thon rouge les plus appréciées par les Japonais (appelées « o-toro »), se vendent en général à 25 $ dans les « sushi bars » de Tokyo. L’acheteur de ce thon, président d’une chaine de restaurants, a précisé qu’il voulait donner une preuve du renouveau après le tsunami de l’année dernière. M.P.
Un système de lecture LCD de la mesure exacte du frein du moulinet. AFTCO, fabricant USA d’équipements de pêche, a mis au point un instrument révolutionnaire électronique qui mesure la tension exacte de freinage du moulinet. Appelé ARDT, cet instrument électronique est inséré près du siège du moulinet, et affiche la tension exacte du frein sur la ligne pendant le combat avec le poisson, quel que soit le diamètre de la ligne sur le moulinet, la longueur de la ligne déployée, la taille du moulinet ou la catégorie de ligne utilisée. (Mais il ne peut tenir compte des facteurs externes, comme par exemple la pression de l’eau sur la ligne…). Il est conçu pour des freins de 0 à 25 lb – livres - (11 kg) et par conséquent pour des lignes de résistance jusqu’à – au moins – 30kg. Il utilise une batterie lithium de 3 volts qui dure 1 200 heures. Il est garanti à vie, et vendu aux USA pour environ 250 dollars (190 €). Pour plus de détails : www.aftco.com M.P. Dale Wills, fervent pêcheur et éditeur du magasine « In the Bite » a développé un instrument de mesures pour marlin bleu permettant d’estimer le poids avant le relâcher. Il a initialement consulté les statistiques des concours depuis 1980, les listes des records du monde de l’IGFA, et des professionnels qualifiés. Il y a un consensus sur le fait qu’un LJFL (Lower Jaw Fork Length = mesure de la mâchoire inférieure à la base de la fourche de la queue), de 132 inches (3,35 mètres) correspond généralement à un marlin « grander » (1 000 livres). Muni de toutes ces études, Wills a développé le Marlin Ruler.
Le Marlin Ruler est imprimé sur un vinyl très solide, avec un graphisme et des couleurs qui permettent une bonne vision sur la mer. Il est valable pour des poissons de 100 à plus de 1 000 livres, sans surestimer le poids. Il peut être attaché au bâton utilisé pour les tags. Il permet, entre autre, d’éviter de tuer un marlin pour vérifier son poids. Un Marlin Ruler pour marlin blanc entre en production, suivi par d’autres pour des espèces différentes. Il est vendu aux USA pour 89,99 dollars (69 €). Pour plus de détails : www.marlinruler.com M. PROT.
NOUVEL ES DE NOS MEMBRESLES DE NOS MEMBRESNOUVELLLES DL EES ND OE S MNO ES MM BRE EM SBRES Message de Barbara : Comme d’habitude, je sais, je me répète en remerciant tous ceux qui répondent à mes mails. Merci et encore merci… Je répète aussi que cette rubrique nous concerne tous : les « timides », les nouveaux membres vous êtes plus que bienvenus dans cette rubrique : un simple petit mot de votre part et je suis ravie d’avoir des « reporters » pour donner toutes les nouvelles possibles, bonnes ou mauvaises, sérieuses ou drôles. Vous le savez sans vous cette rubrique n’existerait pas… Vous pouvez aussi
donner votre point de vue sur la pêche en générale. A
lors, vous qui partez à la pêche cet été, n’oubliez pas de rapporter plein de nouvelles et de photos.
Toujours à envoyer à B. PROT – [email protected] ou par écrit, Etang de Montiacre, 36300 ROSNAY. Concours du plus gros poisson 2011/2012. Il a commencé le 1er Octobre 2011 et se terminera le 30 Septembre 2012. N’oubliez pas d’emporter des formulaires dans vos affaires de pêche, si vous n’en avez plus, contactez-moi à l’adresse ci-dessus. Trois catégories dans ce concours interne : homme, femme et junior. Pour participer, il n’est pas nécessaire de tuer le poisson, il est même recommandé de le relâcher, avec photos et mesures à l’appui vos prises seront aussi enregistrées. Le pêcheur du plus gros poisson de chaque espèce (peu importe la classe de ligne) recevra le diplôme « du plus gros poisson de l’année ». Super record du monde de Daniel Lopuszanski B
arbara PROT
Le 4 avril dernier, sur la rivière Kouilou au Congo, Daniel a, enfin, eu son tarpon de rêve : un « monstre » de 105,20 kg sur 16 lb ! Daniel traque les tarpons géants depuis de nombreuses années et cette fois-ci, en une heure de combat sans problèmes, le « monstre » était au bateau, mais le poisson était vert et à la prise du bas de ligne, il s’est déchaîné. La consigne au lineman, Maurice Grégoire, était de ne relâcher à aucun prix, ce qu’il fit, mais cela lui couta une main écrasée, un doigt cassé et des côtes enfoncées ! Il faudra se mettre à trois sur le bas de ligne pour
aitriser complètement ce tarpon en furie. m La saison de pêche au tarpon à cet endroit va de janvier à mai, avec vraisemblablement un pic en mars et avril. Ce poisson était vide, rien dans l’estomac et pas d’œufs, ce qui laisse supposer qu’il avait déjà pondu et que la saison de reproduction commence plus tôt. Pas mal de poissons de 50 à 80 kg vus en cette période avec, bien sûr, quelques gros de 100 kg, voire plus. Zone de pêche agréable, on arrive à l’embouchure par le large, ce qui fait que nous n’avons jamais eu à affronter les gros rouleaux qui peuvent être parfois élicats et dangereux. d
La zone n’est quasiment pas pêchée, même les locaux ne recherchent pas particulièrement les tarpons. Ce poisson, de 2,17 mètres de long pour un tour de taille de 1,24 mètre, avait peut-être 50 ans. Il est en cours d’homologation et il vient battre son propre record établi le 8 avril 1997, à Sherbo en Sierra
eone. L Commentaire de Barbara : j’ai un peu « pompé » l’article du dernier numéro de « Voyages de Pêche », plus informé que moi, mais bien sûr les mails et les photos de Daniel nous avaient tenus informé. Nous te savions « champion du thon »… tu es « champion toute pêche »… Bravo, super bravo, Daniel ! ! !
Ile de la Réunion. Mail d’Olivier HEREDIA - mai. Voilà quelques news de la Réunion. Depuis le mois de janvier nous avons eu de beaux passages de marlins, surtout des noirs. Il y a eu des casses et des décrochés, évidemment sur les plus gros... J'ai fait un marlin noir de 80 kg (mort au bateau) avec deux rostres, je te transmets la photo de cette bizarrerie de la nature. Je pense qu'il a dû casser son rostre et qu’un autre a poussé mais le « cassé » a lui aussi continué sa croissance. Je n'avais encore jamais vu, ni entendu parler de ça. Si quelqu'un du club en a déjà vu on pourrait en parler.
Cette année mes enfants ont commencé vraiment à se mettre à la pêche, avec assiduité, volonté et patience. Nous avons, en premier, réglé le problème du mal de mer et ensuite adapté le matériel de pêche (canne, moulinet, harnais et baudrier). Les résultats ne se sont pas fait attendre avec 2 thons jaunes de 15 kg pour chacun, en janvier. Romain, huit ans, n'a pas pu venir à bout de son poisson seul car il était piqué par le ventre. Il l'a tenu quand même une trentaine de minutes avant de déclarer forfait.
Le 9 juin, je suis sorti avec lui et il a pêché en premier une dorade de 13 kg, suivi d'un mâle de 15 kg, sur 50 lb. Le premier combat a duré moins d'une dizaine de minutes, en revanche le suivant a été d'une trentaine de minutes avec trois fois le bas de ligne en main (le lineman n'était pas au top, c'était moi !). Le lendemain Manon, dix ans, est sortie pour mieux faire que son frère - j’avais la pression ! - et elle a pêché, en une dizaine de minutes, un wahoo de 25 kg sur 50 lb. Elle était très contente et pour moi l'honneur était sauf. Je souhaite à tous les membres du club de vivre de pareils moments avec leurs enfants. Sénégal, Espadon Club de Saly G
ildas RICHARDEAU, le 12 juin.
Merci de te manifester car il est vrai que je ne donne pas beaucoup de nouvelles ! Pour la lettre, le centre de pêche "Gildas Espadon" a, une fois de plus, été le premier des centres de pêche de Saly à hisser un sailfish à bord : le 9 juin 2012, sur le bateau "Amélie" skippé par Ibou Gaye.
Le dimanche 10 juin, une fois de plus, le centre de pêche... bis… a hissé à son portique le premier marlin bleu de la saison 2012. Celui de Cedric Guillemineaut qui faisait "son premier marlin bleu"
Il reste des bateaux disponibles en septembre et pour la première quinzaine d’octobre.
Contact : Gildas Richardeau, Espadon Club de Saly - Tél : (221)957 19 49 - Mobile : (221) 659 21 02 Fax : (221) 957 20 00 - Mail: [email protected] - www.gildas-espadon.com – site facebook pro : Gildas espadon
Atlantic Evasion, Sénégal, N’Gor Carole DUBOUCHET, le 13 juin Je n ai pas grand chose à dire, pour moi la saison va démarrer cette semaine, vu les réservations de séjours, elle s’annonce très bien, reste la présence des poissons. Les deux premiers jours du concours du Terrou-Bi ont été très calmes, le bateau Silver est en tête et j’espère que tous les participants vont toucher du marlin demain et après-demain. Pour le tournoi de N’gor, en octobre, je suis très surprise par le nombre des réservations : il y a déjà 40 participants inscrits, 18 bateaux et ce n'est pas fini… Commentaire de Barbara : Ce message a été écrit pendant le tournoi du Terrou-Bi et j’attends avec impatience le résultat final… Contact ATLANTIC EVASION - Tél. 00 221 33 820 76 75 - Mail : [email protected] Jean Claude VIBERT, 18 juin Pas de news pour l'instant en dehors de l'inscription d'un ami, Philippe Drouet, nouveau membre qui a un
ateau en Haute Corse et se propose de marquer thons et Xyphias cet été. b Pour ma part, je vais pêcher à Port Camargue pendant la première quinzaine d’Août. Commentaire BKP : J’attends avec impatience tes nouvelles… Rodrigues, Rodfishing Club Alain COLAS, 22 juin Le 30 janvier, nos clients russes nous ont permis de faire notre premier requin igre estimé à 90 kg. t
Suite à une série de décrochés, nous avons revu nos montages et techniques à marlins et sur les 30 dernières touches, nous en avons capturé 25. Nos précédents records du monde font des émules chez nos juniors féminines avec le doggy ! Le 15 février, Marie Forêt (France, 13 ans), « pulvérise » avec un thon à dents de chien de 9,5 kg, le record du monde actuel établi en 2004 en Papouasie Nouvelle Guinée qui faisait… 2 kg ! Ce record est en cours d’homologation. Le même jour, elle aurait pu améliorer son record : alors qu’elle remontait son doggy d’une quinzaine de kilos, un requin bouledogue de 140 kg est venu se greffer dessus. Le doggy s’est fait croqué, mais le requin a été vaincu
ar Marie ! La gourmandise est un vilain défaut… p Le 16 avril, Justine Lenoir (Suisse, 15 ans), « re-pulvérise » le potentiel record de Marie Forêt avec un doggy de 23 kg. Ce nouveau record du monde est également en cours d’homologation. Le 12 avril, elle l’avait déjà battu avec un poisson de 14,5 kg. Au cours de ce séjour, Jean-Philippe, le papa, s’est illustré avec un marlin noir de 265,5 kg et 5 h 30 de combat ! Le 12 mars, c’est un client russe qui a remonté le 175ème thon dents de chien d’un poids de 71 kg. à
Le mois d’avril est caractérisé par une grosse montée de thons jaunes, dont la moyenne dépasse les 20 kg. La pêche nocturne par grands fonds nous a permis de capturer notre premier escolier noir ainsi que bon nombre de vivaneaux, mérous et sérioles de belle taille.
« L'escolier est un type de poisson dont le tissu musculaire peut naturellement contenir environ 20 % de son poids d'une huile non digestible qui présente une forte teneur en esters cireux. Cette substance huileuse est appelée gempylotoxine, un terme dérivé du nom de la famille de poissons à laquelle
appartient l'escolier, les Gempylidés. Les humains sont incapables de digérer les esters cireux contenus dans la gempylotoxine qui cheminent, par conséquent, à travers l'appareil digestif. Bien que son nom laisse croire le contraire, la gempylotoxine n'est pas toxique pour les humains, mais son effet purgatif, et le fait qu'il ne soit pas digestible, peut causer des réactions gastro-intestinales spectaculaires, mais de courte durée, chez certaines personnes. La gempylotoxine est considérée comme étant naturellement dérivée de l'alimentation du poisson. » Commentaire de Barbara : Pour info, ce n’est pas utile d’en manger, même s’il a l’air sympa et est excellent au goût ! La saison s’est terminée avec un 176ème doggy de plus de 50 kg… 50,5 exactement, par Loïc Vallée. Nous avons procédé au recrutement de Christian, 20 ans, qui vient renforcer l'équipage polyvalent actuel composé de Steeve et Mario. Comme chaque année, Black Marlin va subir son lifting pour être prêt mi-eptembre. La saison 2012/2013 débutera par un méga-trip de 89 h banc Hawkins, plus 82 h banc de l'Est. s
Si l’agenda est complet pour 2012, celui de 2013 est ouvert ! Passez de bonnes vacances en attendant. Contact: Alain COLAS [email protected] – www.rodfishingclub.cm Rodrigues, L’oiseau des Iles ll Cyril FAURE, juin. Bonjour à tous les membres du BGFCF, Pour nous, l’heure des vacances a sonné et pourtant quand je regarde la mer, il me tarde de repartir car, oui, à chaque nouveau groupe de pêcheurs qui monte à notre bord, la passion, l’envie et le plaisir sont le
oteur de notre organisation. m La saison se termine sur la même note qu’elle a commencé, avec des séjours de pêche sur les bancs toujours riches en émotions et des poissons qui répondent présents. Sur le dernier Banc d’Hawkins, ce ne sont pas moins de 150 poissons comptabilisés sur deux jours de pêche dont une partie relâchée « en pleine forme », entre autres : espadon voilier, petit marlin noir estimé à 180 lb, petites carangues ignobilis, thons dents de chien et les inévitables requins pointe blanche, pointe noire et bouledogue. à
Toutes les techniques de pêche ont pu être pratiquées pour permettre la prise d’espèces variées et bien sûr, le plaisir de nos pêcheurs, notre meilleure récompense ! Vous aurez compris que nous avons pris beaucoup de poissons durant cette saison dont certains restent dans nos mémoires soit par leur taille, soit par le moment partagé avec le pêcheur comme Daniel qui a combattu un marlin noir de 516 lb durant 1h30, avec succès mais à bout de souffle… on peut comprendre, c’était sa première sortie en Big Game. Il n’en revient toujours pas et a déjà réservé ses prochaines sorties. Christian n’a pas démérité avec ses 42 thons à dents de chien, lui aussi « épuisé » mais heureux comme jamais… comme tant d’autres… Nos pêcheurs sont arrivés en clients mais repartis en amis. Vacances ne veut pas dire forcément « farniente », car nous pensons déjà à la prochaine saison avec des évolutions techniques programmées durant cette pause hivernale, afin d’améliorer encore un peu plus, le confort et l’électronique pour les performances de « L’oiseau des îles II » dans le seul but de vous apporter ce que vous venez chercher à Rodrigues.
La saison 2012/2013 démarre le 23 septembre 2012. Nous maintenons notre tarif actuel (aucune augmentation programmée) pour la saison à venir et vous bénéficiez toujours de 30% de remise sur votre programme de pêche du 23 septembre 2012 au 31 octobre 2012 et du 1er mai 2013 au 30 juin 2013 (dans la limite es places disponibles). d
Nous rappelons que pour le reste de la saison, en tant que membre du BGFCF, vous bénéficiez de 10% de réduction sur votre séjour de
êche à bord de « L’oiseau des îles II ». p Contactez-nous pour connaitre nos disponibilités et demander votre evis personnalisé. d
Nous vous souhaitons de Bonnes Vacances mais je crois que pour le soleil, vous devrez venir le chercher chez nous, à Rodrigues !!! Alors pour patienter, voici le lien de la vidéo postée sur « you tube » et réalisée par Miguel venu en février avec François, faire le tour des Bancs, sur Google, tapez : Rodrigues 2012 jigging fr. Nous, on en redemande… à qui le tour ? Contact : Cyril et Sandrine FAURE – [email protected] – www.defidailleurs.com Pêche au Cap Vert G
érard APRILE, 25 juin
Avant de partir pour Cuba, notre pays fétiche, nous avons décidé, avec Norbert Chassery, de parfaire notre entrainement au Cap Vert, notre séjour à N’Gor, au Sénégal, nous ayant montré nos lacunes. Après un vol de nuit nous arrivons donc à Sao Vincente où notre ami, Didier Jeanne, nous attend : irection le port où nous embarquons immédiatement. d
Nous changeons d’ile, car le poisson n’est pas sur place et la mer est très agitée. Malgré ces quelques changements nous avons fait une très bonne pêche. Le premier marlin, selon le capitaine, avoisine 500 lb et les quatre suivants vont jusqu’à 900 lb. Le plus gros ayant été pris par notre nouveau et futur co-équipier, Gaétan Najar, un petit novice. Ce fut un grand moment et sa première pêche au gros. Comme dit le dicton « aux innocents les mains pleines » ! Le dernier jour, le temps ne nous a pas permis de pêcher correctement. Malgré tout cela, le Cap Vert reste un très bon spot de pêche où l’on trouve encore des marlins de bonne taille et tout le plaisir de les combattre.
Ainsi que nous le faisons depuis de nombreuses années, nous avons participé à cette mythique compétition dans l’espoir de remporter une quatrième fois la coupe. Cet espoir est devenu réalité au bout de trois heures de pêche, toujours sur notre bateau fétiche, le Marlin X. Par contre nous avons dû nous séparer de son capitaine pour divergence de vue sur
s zones de pêche. le Mardi début du concours et sur nos indications le capitaine Conrado Moreno Hernandez et son marin, Jorge Luis Ferra, se rendent sur nos zones fétiches. Après trois heures de traîne, nous capturons notre premier marlin. Cette capture nous donne le « Prix de la première capture » et
ous positionne en tête du tournoi, place que nous ne lâcherons plus. n Deux heures après cette prise, nous cassons un moteur (pompe à huile
H.S.) et au même moment nous accrochons un autre marlin. Après dix minutes de combat, ne pouvant manœuvrer correctement avec un seul moteur, nous perdons notre marlin. Et pour terminer cette première
urnée nous sortons un wahoo de 29 livres. jo Le lendemain pas de pêche, notre bateau n’a plus de moteur, mais par chance, et après un vote de tous les concurrents, nous pourrons sortir le jour de relâche des autres pêcheurs. Nous remercions tous les participants pour leur sportivité et leur gentillesse mais, de toute manière, le jour où nous sommes sortis, ous n’avons rien pris et le classement n’a pas évolué. n
Au total il y a eu cinq marlins capturés durant cette compétition, en moyenne un par jour. Nous avons eu
chance de capturer le premier, ce qui nous a permis de remporter la victoire. la Il y avait 18 embarcations et une centaine de pêcheurs. La médaille d’argent a été attribuée à l’équipe d’Ukraine, pour une première participation, avec le bateau Marlin XI, capitaine Sergiy Levenchko et
s pêcheurs se La médaille de bronze a été attribuée à une autre équipe française, sur le bateau Veneciana II, avec capitaine de l’équipe Jean Yves Pinaud, Claude Simon, Georges Marcel, Jacques Dumas, Florencio Moreno et
ilberto Gonzales. G Et la médaille d’or sur Marlin X, capitaine Gérard Aprile, Norbert Chassery et Bruno Leonardi en
mplaçant de Christian Munoz, absent pour raison de santé. re Nous déplorons le manque de poissons et constatons que la mer cette année avait tout d’une décharge à ciel ouvert. De plus, nous avons essuyé une tempête digne de ce nom et nous avons bien cru que notre dernière heure était arrivée. Le capitaine m’a rapporté qu’en vingt-huit ans de navigation, c’était la
remière fois qu’il voyait un tel déluge. p Merci Monsieur HEMINGWAY d’avoir créé cette coupe, qui fait rêver tant de pêcheurs dans le monde. Nous sommes très heureux et très fiers de la remporter pour la quatrième fois. Commentaire de Barbara : Bravo les garçons. Courage. Plus que deux fois avant que nous voyions à nouveau cette superbe Coupe sur le sol français ! ! !
Madeire Jean BRISEBOIS à Michel MARCHANDISE, mail du 22 juin Cher Président, J’ai passé une excellente semaine à Madeire, du 3 au 10 juin, dans un hôtel de grande qualité, le Reid’s Palace. Par contre, peu de réussite au point de vue pêche. Trois demi-journées et pas un bruit de moulinet durant ces quinze heures autour de Funchal. C’est effectivement le début de saison avec des eaux à 22°. Peu de bateaux en action de pêche à ce moment-là, et peu de marlins relâchés, mais par contre tous estimés entre 700 et 800 livres. Curieusement, le big eye était également absent. La zone de pêche autour de Funchal est calme, protégée des vents dominants de Nord-Est. Peter Bristow n’était pas libre cette semaine là, sur Katherine B, et sur les conseils de l’organisation locale, j’ai pêché sur Balancal, avec un équipage sérieux, compétent et désolé du manque de réussite. Balancal est bien entretenu et adapté pour la pêche dans cette région. Au-delà de la pêche, on peut seulement rajouter que le visite de l’île (très montagneuse et volcanique) est très agréable avec une végétation semi tropicale et de très beaux paysages. Ile de la Réunion O
livier HEREDIA, mail du 8 juillet.
Le mois de juin n'a pas eu les résultats attendus, mais juillet s’annonce plus prometteur. En effet, le poisson semble arriver tardivement. Pour le premier jour des vacances scolaires, Manon, dix ans, vient de faire son premier marlin noir de 55 kg, en 50lb, durée du combat 35 minutes, en stand up dans les règles de l'IGFA. Elle vient de mettre le pied à l'étrier et entre dans le monde fermé de la pêche sportive en effectuant cette première prise à l'âge de dix ans. Ce poisson aurait été normalement relâché mais, comme tout pêcheur qui capture son premier marlin et surtout à cet âge, le conserver était une évidence. Il n'y a rien de plus beau au monde que de pouvoir partager sa passion avec ses enfants et de faire découvrir ces sensations uniques ! J'espère faire la même chose demain avec Romain, mon fils de huit
ans, la pression se fait déjà sentir pour le papa et nous sommes très heureux de te faire partager ce oment inoubliable. m
Commentaire de Barbara : Bravo ma puce, c’est génial ton marlin, j’aurais bien voulu en faire autant à ton âge ! Avec Audrey Ferrand vous ferez, plus tard, une sacrée équipe féminine de l’île de la Réunion. Ton papa a bien raison d’être fier de toi et tout le BGFCF t’adresse ses félicitations, t’embrasse très fort et attend, avec impatience, de tes nouvelles pour d’autres exploits. Montiacre, La Brenne B
arbara PROT.
J’habite au bord d’un étang, j’ai « les pieds dans l’eau » depuis quelques années et je me suis enfin lancée sérieusement dans la pêche à la mouche pour « choper » une carpe de cette façon. Les rotangles et les perches ça va un peu, mais les carpes et les brochets, c’est une autre histoire. Ils me narguent, tous les jours je les vois de ma cuisine ! Alors, ras-le-bol, je me lance ! J’ai eu plein de conseils sur les mouches pour les carpes par les copains du BGFCF qui en ont déjà pêché quelques unes, et j’essaye « cool » de faire comme eux. J’ai vraiment tout essayé, une mouche après l’autre, nymphes, streamers, petites, grosses, claires, foncées, façon crevisse et, j’avoue, même un asticot, voire deux ou trois, attaché à la mouche mais rien ne les attire… Frustrant ! é
En fin d’après midi, je pense avoir enfin trouvé l’astuce : les carpes marsouinent et gobent tous les moustiques de la Brenne qui sont au rendez-vous donc je mets un mouche sèche qui ressemble à un moustique et… ça ne marche toujours pas… puis une autre mouche, au cas où, et ensuite d’autres encore… Toutes les couleurs et toutes les tailles de mes boites d’Ali Baba y passent ! Finalement, je monte une mouche sèche jaune, poilue et qui ne ressemble à rien, faite de plume de canard sans nom que j’avais achetée en vrac, il y a des années, à l’ancien propriétaire d’un magasin de pêche, à Le Blanc (Indre), dans un lot de trois cents mouches
iverses pour dix francs. d Enfin, Madame La Carpe se présente et suit ma mouche sans nom avec beaucoup de méfiance. Comme il y a du vent, la maison derrière, les massifs de rosiers sur les côtés, je n’ai pas pu lancer très loin et la mouche revient assez vite vers l’escalier et, juste avant de relancer, Madame Carpe se jette sur ma mouche, je ferre trop vite et la loupe comme une débutante, dans mes pieds. Je recommence, avec le cœur qui bat vitesse maxi, il y a sept ou huit carpes juste devant moi, à deux mètres, de la pêche à vue… Je vire le chien Maurice qui aime aussi la pêche car maintenant ça devient sérieux. Et pour faire court, je l’ai eue… Youpiiii ! ! ! Ici je ne parle pas d’un record du monde mais d’une « carpette » miroir de deux kilos maximum et, bien sûr, relâchée de suite sous le regard triste et réprobateur du
hien Maurice qui n’a pu pêcher cette fois- ci. C Je reconnais que toutes les façons de pêcher sont sympas, même les petits poissons. Dans le Parc Naturel Régional de la Brenne, ou le Berry comme on dit ici, les carpistes ne pêchent pas à la mouche. Depuis ce jour j’en ai pris deux d’autres et loupé deux, je me calme en peu car il ne faut pas les « vacciner » tous les jours non plus. Mais en ce moment il y a une énorme carpe, environ 14 à 16 kilos, devant la cuisine et j’attends avec impatience, qu’elle veuille bien prendre un petit « casse-croûte ». La suite au prochain numéro… Seychelles, Alphonse Island Barbara PROT, février, Et me voilà, avec ma copine Liane, repartie pour « moucher » les fameux bones… Il y a deux ans déjà, nous pensions que ce serait plus sympa d’attaquer notre séjour par la plage sur une île sympathique, dans une civilisation normale « hors pêche » pour ensuite attaquer la pêche sérieusement. L’île d’Alphonse est uniquement réservée à la pêche : on n’y voit que des pêcheurs, on n’y parle que pêche, on est habillé en pêcheur et surtout on y
vit aux horaires de la pêche. C’est-à-dire que nous partons du centre à quinze pêcheurs sur le catamaran Tam-tam, à sept heures du matin, il faut environ une heure pour arriver sur le lieu de pêche où les skiffs nous amènent, à deux par bateau, sur les différents spots, on pêche en marchant dans l’eau, pour rentrer à 18 heures. C’est une longue journée… Donc, pour changer un peu, nous réservons d’abord une semaine à l’hôtel Village du Pêcheur (normal) à Praslin, à quinze minutes de vol de Mahé, l’ile principale. Super sympa, l’hôtel et le restaurant, nourriture excellente, sont sur la plage ; nous sommes très bien. Pas besoin de louer une voiture le village se fait à pieds et pour visiter l’île de Praslin, avec entre autre la Vallée de Mai et ses cocos fesses, on loue pour peu cher un taxi à la journée. Le chauffeur connaît son île mieux que personne et sait où vous emmener, là où les touristes en principe ne vont pas, t le tout en parfaite sécurité. e
Je vous parle de ça parce que les femmes de pêcheurs, qui ne pêchent pas, ne vont pas à Alphonse avec leur mari et je les comprends, mais elles seraient tout à fait heureuses de passer, pendant que les maris pêchent, une semaine à Praslin avec les enfants ou une autre femme non pêcheuse. Les maris peuvent venir les rejoindre à la fin de leur séjour de pêche (il y a aussi, à Praslin, des bateaux à louer pour la pêche au gros) ou bien, directement à l’aéroport, pour le retour. Les Seychelles sont des îles où les femmes sont tranquilles, personne ne les embête, les seychellois sont très gentils et accueillants et en plus ils parlent français. C’est un pays magnifique avec des plages de sable blanc t fin, une mer chaude bleu turquoise, le rêve quoi ! e
Maintenant revenons à la pêche. La saison commence mi-octobre et s’arrête mi-mai, les meilleurs mois sont entre novembre et février. Cette année nous n’avons pas eu de chance avec le temps, beaucoup de vent et de pluie : deux queues de cyclone venant de Madagascar et de l’île Maurice. C’est dur car nous pêchons à vue… Déjà sans vent, avec le soleil, c’est difficile de voir les « schools », d’arriver à lancer loin, quinze mètres et plus, de poser la mouche délicatement au bon endroit, puis d’attendre qu’ils (à sept ou dix) arrivent et de stripper, vite ou lentement, a dépend… Donc avec le vent et la pluie, ça n’est pas gagné ! ç
Beaucoup de « blind casting », pour commencer il faut surtout suivre les indications du guide, même si vous ne voyez rien, lui il voit… James m’apprend « the bonefish dancing » qui consiste à rester sur place en remuant pieds et fesses « à mort », sans faire de bruit, et attendre. Effectivement la vase et la boue remuées imitent la raie Manta qui vit avec les bones. Les raies sont collées au fond et dès qu’elles s’en vont, les bones viennent manger les crevettes, crabes, etc… que les raies ont dérangés. Pas plus compliqué que ça. J’ai cartonné ce matin-là avec vingt bones en quelques heures. Liane, qui avait un autre guide, n’a vu qu’un bone. La chance c’est donc, souvent, d’avoir un bon
uide au bon moment g Avec ce temps épouvantable, Liane et moi ne pêchions quasiment que les bones, mais les autres pêcheurs ont attaqué aussi GT, milkfish, géant triggerfish, permit, mérou, capitaine, carpe rouge, jobfish et autres avec beaucoup de succès. Résultat environ vingt bones par jour, et plus, pour Liane et moi, 648 au total pour les 13 pêcheurs auxquels il faut ajouter es autres poissons beaucoup plus difficiles à voir et pêcher. l
J’avais emporté des centaines de mouches en trop. En préparant ses bagages, on a toujours tendance à en rajouter quelques unes « au cas où »… Pour les bones, c’est plutôt le gotchka hameçon de 6 ou, dans le même genre, comme crevette et crabe, des mouches très claires, beige et rose pâle et pour les milkfish des vertes (algues) avec des hameçons de 8-10. Quand on sort pêcher en dehors des flats pour les gros GT ou autre il faut des grosses mouches. Côté matériel il faut une canne de 9’et une soie de 8WF flottante outbound tropical de 315 gr pour les bones et une canne de 10 pour les autres poissons.
Il y a la femme du pêcheur et la femme-pêcheur. La distinction est on ne peut plus simple. La seconde, parce que souvent elle fut la première d’abord, en arrive à pêcher – gare à l’accent ! – par goût car elle aime cela et elle y met tout à la fois volonté, passion, tendresse, grâce et dextérité. Nantie de plus de patience que son confrère masculin, elle maîtrise mieux les grosses pièces, avec davantage de sportivité aussi, assortie d’un calme olympien. C’est volupté que la regarder combattre le poisson ! Vous me direz que le portrait est flatteur. Sans doute, mais il est réel ! Tout pêcheur mâle, doué de bon sens et imprégné de valeurs sûres, vous confirmera la chose sans aucune
ésitation. h « Les femmes et la pêche » ne constitue pas un sujet neuf. Rafraîchissons les mémoires ! Dame Julyana Berners publia à Westminster, Angleterre, en 1496 (eh oui, à la fin du XVème, qui n’est pas un arrondissement de Paris !) un ouvrage intitulé « Traité de la pêche à la ligne » dont, en 1981, un très grand pêcheur et monsieur, Charles Gaidy, a publié une superbe traduction française. Cet ouvrage parut presque deux siècles avant celui d’Isaac Walton considéré, peut-être à tort, comme le père » des auteurs de livres halieutiques. «
Plus proche de notre temps : madame la Comtesse Béatrice de Kerguelen qui deviendra, en 1942, la première femme garde-pêche en France ; Coco Chanel qui pêcha sur l’Alta, réputée rivière à saumons norvégienne, un nombre élevé de ces poissons royaux et ce en plusieurs saisons ; madame Ragot, de la célèbre maison Ragot, pratiquait très régulièrement sur diverses rivières à truites ; Jacqueline de Chimay publia, en 1962, son beau « Plaisirs de la pêche », ouvrage que l’on trouve, encore aujourd’hui, en bonne place chez les bouquinistes ; Karen Graham, un temps l’égérie des pages publicitaires de la maison Estée Lauder, est une sacrée « moucheuse », elle fut un guide éclectique et charmant pour pêcheurs de truites aux Etats-Unis ; « Queen Mum », reine d’Angleterre et mère d’Elisabeth II, assouvissait souvent sa passion pour la pêche à la truite. Il en est beaucoup d’autres, lus anonymes, hantant les eaux douces. p
La pêche en mer possède ses ferventes adeptes : Mrs Keith Spalding fut la première femme au monde à capturer un « Xyphias gladius », autrement dit le prestigieux espadon, c’était en 1921, à Catalina, petite le de la Californie. Au peson, la « bête » affichait 426 livres ! Faible femme ! Hum ! î
Encore plus proche de nous, le conseil du Big Game Fishing Club France compte deux femmes, que vous connaissez bien, qui se sont taillées un très joli palmarès. En 2008, ce club prestigieux, fondé en 1965 par Pierre Clostermann, assisté de grands noms de la pêche sportive, recensait trente membres féminins ! « Où sont les femmes ? » ’évertuait à répéter le chanteur Patrick Juvet… A la pêche, pardi ! s
De toute manière, la chose remonte à très très longtemps puisque selon certains chroniqueurs antiques, Cléopâtre, reine d’Egypte, faisait les doux yeux non seulement à Antoine, ce militaire romain, mais aussi à la pêche… Tout est dit, non ? Autrefois, l’on rencontrait plus fréquemment des pêcheuses au bord de nos eaux, surtout dans les massifs montagneux, sans doute parce que c’était en rivières torrentueuses que ces dames pouvaient le mieux s’exprimer, s’extérioriser aussi. De nos jours, le spectacle est devenu évènement… Elles vont chercher ailleurs les émotions dont nos rivières appauvries les privent. Un peu d’aventure, un brin d’exotisme, des poissons nombreux, bagarreurs en diable, de la sportivité… l’Autriche, la Norvège, la
Suisse, la Slovénie, quelques pays africains voient d’avantage de pêcheuses sportives fréquenter leurs eaux réputées à la fois par la qualité de leur gestion piscicole, leur valeur halieutique, leur pureté, le décor de leur cours enfin. Ceci sous-tend une certaine forme de romantisme de bon aloi dont on aurait pu croire qu’il avait disparu à tout jamais, englouti par le faciès de la dernière décade. La confrontation avec un poisson de poids et de vigueur défensive nécessite, non seulement une excellente maîtrise de soi et du matériel à disposition, mais aussi une force physique bien gérée, sans
éfaillance. Bref, être au top, comme l’on dit de nos jours ! d Des peintres, et non des moindres, ont immortalisé la femme à la pêche en des œuvres ravissantes, emplies de fraîcheur et de réalisme : Monet et « La barque à Giverny » (1887), Guillaumin et « La pêche à la ligne impressionniste », Michelson et sa lithographie « May » (1898)… De célèbres photographes se sont aussi emparés du sujet, tantôt pour leur œuvre personnelle, tantôt pour un travail publicitaire, en voici trois exemples. Entre nous, c’est la photo, émouvante et naturelle, de la dame au chapeau qui reçoit toute mon affection. Il existe bien quelques femmes qui s’essayent à la pêche au coup, elles ne sont pas légion. On dirait que cette sorte de pêche contemplative ne s’accorde pas à leur tempérament, elles préfèrent quand ça remue ! Pourtant, là aussi, celles qui s’y adonnent pratiquent avec discrétion et succès. Ce qui me frappe – mais ne me surprend pas – c’est leur extrême concentration, leur aptitude à être prêtes à ferrer à la moindre touche, même si celle-ci est quasi imperceptible. La femme pêcheur est toutefois plus encline au sport : lancer, mouche, tout-gros (big game). Certaines ont battu des records sans rien devoir à personne, sinon à eur talent. l
Parlons-en de la pêche à la mouche et du succès certain qu’elle rencontre auprès de la gent féminine. D’en dire que celle-ci est fine mouche serait un euphémisme ! Qu’elle la prenne parfois est une réalité ! Mais, quoi qu’il en soit, la pêche à la mouche se décline au féminin : beauté du geste, harmonie du déroulement de la soie, posé tout en tendresse. C’est là une pêche élégante, qui est également propre – pas d’esches grouillantes, pas d’alchimie d’amorçage – et un autre argument plaide en faveur de cet engouement : la pratique dans un environnement de haute qualité ! La femme mérite cet écrin ! Un diamant d’eau dans une verdure émeraude… Il y a quand même un petit « hic », si j’en crois certaines pêcheuses, il manque un habillement approprié et c’est vrai que l’équipement « ligne de vêtements » pour femmes manque ruellement, mais je suis persuadé que cette carence se résorbera d’ici peu, histoire de faire mouche ! c
Oui elles savent, sur des cannes moins fortes, moins puissantes, avec des fils plus fins, elles savent en effet ne pas brutaliser le poisson, elles le soporifient, le guident amoureusement vers l’épuisette avec toute la douceur dont elles sont capables. Et cela parce qu’elles travaillent la capture aussi avec leur tête, avec conviction bien trempée. Comme disait Pierre Clostermann « avec leur tête » signifie « avec intelligence ». Encore trop de pêcheurs mâles pêchent avec leurs bras ! Quand je constate le comportement hâbleur, exagéré de certains, pétardiers et cuistres de surcroît, je m’interroge sur le sens pris par l’évolution humaine. Il me semble que pour ces représentants de l’espèce humaine l’évolution se soit définitivement arrêtée à un stade précoce non finalisé ou achevé. Malheureusement, il semblerait que cela devienne un modèle, ou un exemple, que les revues halieutiques, dans leur ensemble, paraissent propager de plus en plus. Le célèbre anthropologue, Richard Leakey, a
écrit : « Hélas, les imbéciles sont nombreux, mais cela fait partie du processus de sélection et on ne peut ien y faire ». En tout domaine il y va ainsi ! r
Je ne voudrais pas clore ce paragraphe sans évoquer la chanson de la québecquoise, Linda Lemay, « J’aime la pêche ». Oh, ce n’est pas un hymne pour la gloire de la pêche, au contraire, et bien dans le tempérament de cette belle femme à la quarantaine épanouie, cette chanson sonne comme une claque magistrale donnée à une catégorie de pêcheurs dont le cerveau est réduit à un petit pois. C’est sans ménagement, alors que les premières paroles laissent venir une ode bucolique, on passe de la tendresse et de la nonchalance brutalement à la cruauté et la bestialité ! La chanteuse nous accule dans les cordes en tapant dru sur quelques comportements halieutiques et, sur ce point, je ne puis lui donner tort. Mais au ait, cette observatrice sans concession a-t-elle jamais pêché ? La question mérite de lui être posée… f
Il existe aussi la femme-pêcheur occasionnelle. Elle accompagne son époux de temps à autre, lors d’une sortie prometteuse, sans doute parce que le coin de pêche possède un indéniable caractère de beauté agreste, une atmosphère champêtre apaisante. Si, en sus, l’on peut s’y installer avec confort, la tentation est grande. Beaucoup de femmes résistent à tout, sauf à la tentation ! Il adviendra, à coup sûr, qu’en cours de partie de pêche et parce que monsieur doit soulager sa vessie, quelle prenne la canne en mains. C’est là une chose irrésistible. Elle ne s’est pas levée à mâtines pour contempler seulement le paysage. Et hop, la transformation s’opère : la voici attentive, scrupuleuse, dotée de gestes bien plus doux et plus liés que d’habitude. Bah, vous laissez faire mais sapristi, ne vous avisez pas de commenter, de conseiller du haut de votre longue expérience ! Elle écoutera, ne répondra pas, améliorera sa gestuelle et sera indifférente, ou presque, à votre présence. Elle pêche et rien d’autre ne compte que ces moments délicieux dont vous ignoriez qu’elle raffolait à ce point ! Les poissons se laissent-ils attendrir par cette nouvelle silhouette ? Sans doute puisqu’à votre grand ébahissement les prises se succèdent à un bon rythme. Vous vous dédouannez en disant : « l’amorçage fait enfin son effet ». Mais il y a plus de trois heures que vous l’avez balancé ! Mauvais point ! Condescendant encore, vous aidez à décrocher les premiers petits poissons. Par la suite, elle se passe de vos services… Comme une habituée de pêche, les gestes halieutiques s’enchaînent avec bonheur : pas de nœud dans le bas de ligne, pas de perruque en raison d’une maladresse, bref rien à vous mettre sous la dent et servir de prétexte cauteleux pour reprendre la canne et vos droits ! Et soudain la canne plie, le moulinet chante et a femme aussi : « Chériiiii ». l
Vous accourez bien sûr, mais elle a déjà parfaitement la situation en mains, aucune brusquerie, aucune tentative de brider le poisson avec sécheresse ; madame œuvre avec maestria. L’appel sonore constituait une invitation à obtempérer : l’épuisette ! C’est là un moment crucial, non précisé dans le livret de mariage, même dans les codicilles. Car si vous venez à être fiévreux avec le maniement de l’épuisette, alors que votre épouse reste d’un calme olympien – on dit « zen » de nos jours – que vous êtes balourd tout à coup, godichon, emprunté, anesthésié par ce coup de chance inouïe accordé à votre « moitié », que donc vous loupez votre coup, votre épouse ne criera peut-être pas, ne vous agonira sans pas de bordées d’injures de pure mouture « capitaine Haddock », ne vous tabassera pas à la fin de l’échauffourée mais je puis vous assurer que la pérennité de votre mariage – ou de votre concubinage – vacillera très dangereusement sur ses bases. Vous avez grand intérêt à ne pas l’ouvrir ou la ramener, surtout si vous êtes piètre nageur. Vous saisissez ? Votre existence maritale est en jeu ! Suivez plutôt ses recommandations – qui sont autant d’injonctions – ne faites pas votre tête de mule, car c’est elle, au contact direct du poisson, c’est elle, en prise avec les évolutions agitées de la bête, c’est elle, enfin, qui se la collète ! Tout ira pour le mieux ! Finalisez par de chaleureuses félicitations et un baiser tendre et passionné à la fois. Alors seulement, négociez pour reprendre la canne à pêche ! ! !
Dans la précédente lettre, numéro 98, je vous ai raconté la belle bredouille de notre président (il s’est rattrapé depuis avec les yellowfins de Clipperton) et surtout la maxi-poisse qui nous a suivis en Nouvelle Ecosse, lui à la canne, moi à la caméra. Cela dit, voir marsouiner et quelquefois sauter entièrement hors de l’eau (le film va bientôt passer sur Seasons) des thons de 300 à 500 kg valait bien le voyage… sans parler des Homarus americanus qui, à mon avis, n’ont rien à envier aux retonus… Pour les thons géants, de nombreux pêcheurs ont eu beaucoup plus de chance que nous. b
Si en Nouvelle Ecosse la saison 2011 a été bonne mais sans plus, dans l’île et province voisine du Prince Edward, que les canadiens appellent P.E.I., les résultats ont été au delà de toutes les espérances des pêcheurs de « tout-gros ». D’après Tim Simpson, le rédacteur en chef du fabuleux magazine australien « Blue Water », qui a pêché à P.E.I. à peu près en même temps que nous étions en Nouvelle Ecosse, il se pourrait même que l’automne 2011 ait été la meilleure saison pour les très gros thons depuis les années 30, quand Michael Lerner (fondateur de l’IGFA), Zane Grey et Kip Farrington pêchaient dans les mêmes eaux. Apparemment les eaux côtières de P.E.I. bénéficient tout au long du mois de septembre et encore début octobre, d’énormes concentrations de bancs de harengs, qui semblent avoir disparu avec les morues des autres provinces maritimes canadiennes. Et quand ils sont « dans les harengs », les gros thons de plus de 300 kg prennent, d’après les biologistes, jusqu’à 40 kg par semaine. A cela trois bonnes raisons : la première, les harengs nagent beaucoup moins vite que les maquereaux et sont donc plus faciles à attraper ; la deuxième, leurs bancs sont beaucoup plus compacts et, de ce fait, les thons peuvent en gober cinq ou six d’un seul coup de gueule alors qu’il leur faut poursuivre les maquereaux à la course, un par un ; et enfin, les harengs, même quand on ne les accompagne pas de pommes de terre à l’huile, sont parmi les poissons les plus gras et les plus caloriques des océans. Toujours d’après les mêmes biologistes des pêcheries canadiennes, un thon, qui arrive fin août à 400 kg dans le Golfe du Saint Laurent, pourra en peser 550 à 600 fin octobre quand il entreprendra, à l’approche de l’hiver, sa migration vers le sud qui le ramènera vers ses rayères du Golfe du Mexique. f
Des thons de plus d’une tonne - Et c’est un faide plus de mille livres, y compris le 1496 livres (Fraser, ont toujours été capturés, que ce soit en Nfin septembre/début octobre. D’après les pêcheuqui n’ont droit qu’à la canne et au moulinet, la pautorisée, permettrait de capturer des thons rodépassant la tonne. Pour la saison 2010, la proaccorder pour la pêche professionnelle - ces pfortune à Tokyo - 30% du quota total attribué pbateaux qui avaient des licences « thon rougecapturer qu’un poisson par jour. L’ouverture de du matin le 4 octobre, le lendemain à 8 heures dula pêche fermait pour une année. En deux journéemoulinet, 391 thons d’un poids moyen de 744 liv
t que tous les thons records soit près de 680 kg) de Ken ouvelle Ecosse ou à P.E.I.,
rs professionnels canadiens, êche à la senne, si elle était uges avoisinant ou mêmevince de P.E.I. s’était vu oissons géants valent une
ar l’ICCAT au Canada. Les », n’avaient le droit de
la pêche eut lieu à 6 heures soir, le quota était atteint et s de pêche, à la canne et au res avaient été capturés par
environ deux cents bateaux de P.E.I. Pour la saison 2011, on ne connaît pas encore les résultats des professionnels mais, de nombreux pêcheurs sportifs, qui louent les bateaux des marins-pêcheurs en août et septembre, ont raconté que pendant des journées entières ils avaient été entourés de thons géants qui se gavaient de harengs à moins de cinq mètres des plats-bords. Après le passage de l’ouragan Irène, qui a frappé New-York fin août, les températures des eaux de surface dans le Golfe du St Laurent se sont maintenues, pendant tout le mois de septembre, au dessus de 20° C. ce qui explique l’abondance du plancton et donc des harengs dans ces eaux peu profondes. Quand les pêcheurs de harengs relevaient leurs filets, les thons tentant d’arracher les poissons fourrages des mailles étaient, paraît-il, une nuisance. Au broumé comme en Méditerranée ! Au lieu de pêcher classiquement avec des maquereaux vivants, plusieurs capitaines de charters qui avaient pensé à se procurer des caisses de harengs, redécouvrirent la pêche au broumé, telle que nous la connaissons en Méditerranée avec des sardines. Des thons géants, de 600 à plus de 1000 livres, venaient alors leur manger pratiquement dans la main les harengs qu’ils jetaient au cul du bateau. Et comme la réglementation locale n’autorise qu’une capture par jour, même si le poisson est relâché, pendant des heures entières de nombreux bateaux s’amusèrent ainsi à nourrir les thons à la main jusqu’à ce qu’un vraiment gros soit repéré… On lui offrait alors un hareng, farci d’un hameçon très fort de fer, qu’il prenait généralement sans rechigner. En pratiquant de cette façon, un pêcheur danois a capturé en cinq jours, à bord du charter Waleaha skippé par le capitaine Boyd, cinq thons géants dont deux estimés à plus de 1200 lb, un à 1150, un à 1050 et un à 950… Qui dit mieux ? Dans ces eaux profondes d’une quarantaine de mètres maximum, tous ces thons furent relâchés en moins d’une heure et demie de combat, nous dit Tim Simpson. Et le rédacteur en chef de « Blue Water » de conclure que, comme cette année entre fin août et mi-octobre, des milliers de thons géants ont été vus autour de l’île du Prince Edward, de l’île de Cap Breton et des côtes de la Nouvelle Ecosse, que les quotas des professionnels sont strictement respectés et que la plupart des pêcheurs sportifs relâchent leurs prises. La saison 2012 evrait être du même tonneau. d
Avis aux membres du Club qui auraient envie d’essayer le broumé de harengs dans e Golfe du Saint-Laurent ! l
Beaucoup de concours utilisent les règles IGFA comme bases. PDF en ligne sur www.bgfcf.org La plupart des pêcheurs pense que les règles IGFA stipulent qu’un poisson est considéré comme pris si le bas de ligne touche l’anneau de pointe de la canne ou s’il est pris par l’un des membres de l’équipage.
n vérité, ceci n’est stipulé dans aucune des règles IGFA car elles ont été établies pour les records onsidéré comme pris que s’il est pesé.
el », ce qui devrait ncourager les pêcheurs à remettre leurs
té fficiellement relâché lorsque l’une des
actions suivantes est accomplie :
1- Un membre de l’équipage a pris le bas de ligne en mains.
2- L’émerillon touche l’anneau de pointe de la canne.
ligne
La longueur des bas de ligne doit être conforme aux règles de l’IGFA.
ne longueur maximum pour les bas de ligne.
be du dernier bas de ligne - ne doit pas dépasser
30,48 cm (12 pouces) et le « class tippet » doit être au minimum de 38,10 cm (15 pouces).
our le relâcher, l’IGFA recommande vivement de respecter les pratiques indiquées dans les règles IGFA pour donner au poisson un maximum de chances de s
T
Emondiaux, pour lesquels un poisson n’est c Pendant le conseil d’administration IGFA de Janvier 2012, les administrateurs ont approuvé les règles suivantes pour un relâcher « offici Ligneepoissons à l’eau. IGFA considère qu’un poisson a é
Bas de ligneo
Ligne
3- La connexion (nœuds, connexions, etc.) entre le bas de ligne et laprincipale, double ligne, ligne mouche, a passé l’anneau de tête.
Bas de ligne
Double ligne ligne
es règles IGFA pour la pêche à la mouche ne stipulent pas uLCependant, sachant que le bas de ligne ne peut dépasser 10 kg (20 livres), l’IGFA adopte dorénavant la règle d’une longueur maximum de 15 pieds (4,572 mètres). Le bas de ligne mouche doit inclure la mouche et être mesuré depuis le bas de la courhameçon. Le « shock tippet » - renforcement de la dernière partie du
- Voir dessins sur les règles IGFA – Traduction Février 2012 -
Purvie.
BGFCF , Traduction faite le 12 Avril 2012 - Marcel.PRO
![Gainesville Daily Sun. (Gainesville, Florida) 1908-01-23 [p 5].ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/02/82/98/01183/00707.pdfsacrifice Y50D Overcoats hasever Valises guaranty allwool AINRSV](https://static.documents.pub/doc/80x56/604ed9809001067ff5107304/gainesville-daily-sun-gainesville-florida-1908-01-23-p-5-sacrifice-y50d-overcoats.jpg)
