B u l l e t i n
Faci l i ter le commerce en Afr ique de l ’Ouest
Le 16ème rapport sur la gouvernance routière révèleUNE BAISSE SIGNIFICATIVE DES HARCÈLEMENTS AU NIVEAU RÉGIONAL
Janvier 2012
Les chauffeurs bénéfi cient du nouveauCENTRE FRONTALIER D’INFORMATION
L’ALLIANCE BORDERLESSest offi ciellement lancée dans la sous-région
2 Janvier 2012
améliorer la compétitivitéBorderless
trouvez le nom du bulletin borderlessGagner un prixComment pourrait s’appeler ce nouveau bulletin Borderless ? Envoyez-nous vos idées et vous gagnerez peut-être un prix. La meilleure idée, qui sera retenue par le comité exécutif de l’Alliance Borderless, permettra de faire gagner à son auteur un Tee-shirt et une casquette Borderless !
Envoyez-nous vos idées à [email protected]
Borderless c’est la vision d’un commerce compétitif en Afrique de l’Ouest, sans obstacles ni barrières. Rationaliser les procédures, s’attaquer à la corruption et faciliter la libre circulation des personnes et des biens réduit les coûts du transport et de la logistique. Ainsi, les entreprises se développent, créent des emplois et génèrent plus de ressources financières pour les Etats et plus de revenus pour les populations.
Borderless n’est pas nouveau. C’est le fondement de la CEDEAO. En travaillant avec des partenaires à travers toute la région - secteurs public et privé, société civile, partenaires du développement et organisations non gouvernementales - le Trade Hub a initié un partenariat pour développer Borderless afin de catalyser un changement durable.
3Bulletin Borderless
des changements nécessaires
actualités
Pour plus d’informations, se rendre aux
centres ci-dessous :
CENTREFRONTALIERd'INFORMATIONAIDER LES OPERATEURS ECONOMIQUES AU COMMERCE TRANSFRONTALIER
www.borderlesswa.com
Ghana Shippers’ Authority (GSA)Tel: 18179 (Sans frais pour la clientèle MTN)
l’Organisation Corridor Abidjan-Lagos (OCAL)Tel: +228 940 43 59
Les nouveaux Centres Frontaliers d’Information de la frontière Ghana-Togo ont aidé plusieurs dizaines de commerçants et de chauffeurs de camion à passer leurs marchandises à la frontière, réduire le harcèlement et les retards. Les nouveaux centres – hébergés par le Conseil des chargeurs du Ghana à Afl ao, au Ghana et par l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos à Kodjoviakopé, au Togo - ont été lancés au mois d’août 2011.
Nouveau CentreFrontalier d’Information
L’Alliance BorderlessLes intervenants du Transport d’Afrique de l’Ouest ont lancé l’Alliance Borderless pour être le fer de lance des efforts de sensibilisation visant à faciliter le commerce en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle Alliance regroupe les compagnies de transport et de logistique ainsi que les principaux importateurs et exportateurs. Pour adhérer à l’Alliance, rendez-vous surwww.borderlesswa.com
Suivez-nous sur twitter @borderlesswa
publicationGuide des chauffeurs au MaliDes informations pratiques sur le code de la route et les règlementations relatives au transport routier au Mali sont maintenant disponibles dans un guide pratique facile à transporter publié par l’USAID West Africa Trade Hub. Demandez un exemplaire en envoyant un courriel à [email protected] ou téléchargez-le sur le site web Borderless !
publication
le guide du
conducteur routier
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www.borderlesswa.com
désormais en ligneRésumés des ateliersLe blog du site web Borderless comprend désormais le résumé des questions examinées lors de réunions et ateliers ayant eu lieu dans la région. Visitez www.borderlesswa.com/fr/actualites pour découvrir les questions sur lesquelles nos partenaires travaillent.
EN BREF
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5Bulletin Borderless
À l’exception du Sénégal, et à un degré moindre, le Mali, les indicateurs de tracasseries routières ont connu une baisse pendant le deuxième trimestre 2011 dans tous les pays couverts par l’OPA. Cette amélioration encourageante est due en partie à la diminution des harcèlements observée en Côte d’Ivoire. Ces résultats suggèrent que le nombre croissant d’acteurs impliqués dans l’initiative Borderless conduit à un changement de mentalité.
Comparée au trimestre précédent (le 15ème rapport relatif à la gouvernance routière), la corruption a diminué de 6% tandis que le nombre de contrôles et les retards subis par les chauffeurs ont respectivement baissé de 27% et 22%. Les pots de vin demeurent excessifs : un camion en état de rouler et totalement en règle est obligé de payer en moyenne 42 000 FCFA (environ 93 dollars) par voyage.
en progrèsLors d’une caravane organisée par l’OPA en mars 2011, les fonctionnaires des douanes du Togo ont annoncé la fermeture de points de contrôle à Kanté, à Dapaong nord et Cinkansé sud. Le présent rapport montre que cet engagement a été rempli. Plusieurs autres postes de contrôle douanier n’inspectent presque plus les camions. Le point focal de l’OPA au Togo a déclaré que le harcèlement routier par des officiers de gendarmerie et de police a également diminué de façon radicale. Le 17ème rapport pourra confirmer ces observations.
en transitionLes résultats du trimestre sont mitigés: une baisse du nombre de contrôles et de la durée des retards des camions allant de Bamako à Abidjan est compensée par une augmentation des pots-de-vin par contrôle. Il est difficile de tirer des conclusions de ce trimestre, car aucun des parcours de transport d’importation ne peuvent être surveillés et qu’aucune donnée n’a été recueillie sur le corridor Abidjan-Ouagadougou le trimestre précédent. Cependant, le gouvernement de Côte d’Ivoire a pris des mesures pour réduire le harcèlement. Plus précisément, il a publié une liste des 33 points de contrôle autorisés dans le pays, dont seuls 8 sont situés sur les corridors suivis par l’OPA.
en reculAlors que le Sénégal était dans une dynamique de progrès depuis un an, ce trimestre a vu tous ses indicateurs remonter. Ce constat est d’autant plus surprenant que c’est le seul pays de la région dans cette situation. On observe en particulier l’augmentation des tracasseries de la Douane à Kidira, de la Police à Kaffrine, Tambacounda, Kaolack et Fatick, mais surtout de la Gendarmerie à Missira, Diamniado, Botou, Goudiry, Kirene et Maka Kahone.
Résumé du Rapport de l’Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) publié par l’USAID et l’UEMOA
Togo
Côte d’Ivoire
Sénégal
Prélèvements illicites aux 100km (CFA)
* Rapport complet disponible sur www.borderlesswa.com
6 Janvier 2012
analyseLes postes de contrôle sont le fléau de l’industrie du transport en Afrique de l’Ouest : ils retardent la circulation des véhicules transportant des marchandises et des personnes et ils frustrent conducteurs, passagers et commerçants au contact de fonctionnaires peu scrupuleux cherchant “quelque chose à manger”.
Cinq ans après que l’USAID et l’UEMOA, avec le soutien de la CEDEAO, aient lancé une initiative pour surveiller et rendre compte de cette question, la situation progresse lentement mais surement comme l’ont convenu les intervenants de la réunion annuelle du comité de pilotage de l’OPA au mois de septembre 2011 à Lomé, au Togo.
Les pots-de-vin et les retards ont chuté – respectivement de 36% et de 17% - sur les trois corridors où l’OPA a débuté en 2006. Les rapports trimestriels ont petit à petit reflété ces progrès.
Dans le même temps, le corridor Abidjan-Lagos, l’itinéraire commercial le plus fréquenté de la région, a connu des améliorations similaires. L’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL), soutenue par la Banque Mondiale et la CEDEAO, qui recueille des données sur les retards et les pots-de-vin sur ce tronçon, a mesuré une énorme concentration de points de contrôle entre Lagos et la frontière du Bénin. Avec en moyenne un poste de contrôle tous les quatre kilomètres, c’est peut être l’itinéraire le plus densément contrôlé au monde.
« Aujourd’hui tout le monde reconnaît l’ampleur du problème » a déclaré le Dr. Justin Koffi, le Secrétaire Exécutif de l’OCAL. « Maintenant, grâce aux efforts de surveillance et les différents rapports, beaucoup plus de gens agissent. C’est dans ce contexte que l’OCAL et le Trade Hub collaborent étroitement afin de résoudre les problèmes de retards et de harcèlements à la frontière et sur les routes. »
Le ‘drame’ du transport en Afrique de l’Ouest se résout progressivement
Les rapports ont conduit à un changement dans la façon de répondre au problème.
Premièrement, le cadre s’est élargi : Le nombre de pays ayant des corridors faisant l’objet de surveillance a doublé depuis 2006. Plus important encore, la diffusion et la sensibilisation se sont accrues de manière plus énergique et plus sophistiquée : la campagne de sensibilisation Borderless lancée en mars 2010 a récemment été appuyée par le secteur privé sous forme de l’Alliance Borderless qui va s’attacher à mettre en place concrètement la vision de Borderless.
« Le Sénégal est devenu une partie prenante de l’OPA en 2009 », a noté Drame Seck, directeur du transport routier au Ministère du Transport. « Les mauvaises pratiques liées aux nombreux postes de contrôle - retards et pots–de-vin - sont abordées. »
« La campagne Borderless a permis aux gens de dénoncer les pratiques qui sont persistantes depuis longtemps », a déclaré Gérard Delanne, secrétaire général du Syndicat des Transporteurs de Marchandises du Niger.
C’était un refrain général lors de la réunion dans la capitale togolaise. L’année passée a vu de nouvelles initiatives qui portent leurs fruits - les caravanes, au Ghana et au Togo, ont conduit à des reculs soutenus du harcèlement, ont déclaré des intervenants -, mais l’objectif principal portait sur la pérennisation de l’OPA Les intervenants ont convenu de la mise en place d’un observatoire Ouest Africain du transport, qui élargirait l’initiative à tous les aspects touchant les coûts de transport et de la logistique dans la région.
« Sans aucun doute, un tel observatoire permettra d’améliorer le commerce régional en tenant compte des transporteurs mais aussi des ports », a déclaré Seydou Traoré du Conseil des Chargeurs du Mali.
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Depuis 2006
Depuis 2006
Depuis 2006
Depuis 2009
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TRACASSERIES ROUTIÈRES EN AFRIQUE DE L’OUEST
Étapes franchiesLes intervenants ont convenu que le lancement de l’initiative Borderless en mars 2010, qui a été porté par diverses activités de sensibilisation menées par les organisations de la société civile dans cinq pays, a été une étape importante dans la réduction des points de contrôle, des retards et des pots-de-vin.
testez vos connaissancesLe Quiz BorderlessConnaissez-vous les réalités auxquelles font face les acteurs du transport en Afrique de l’Ouest? Répondez à ce petit quiz pour tester vos connaissances ! Les réponses seront affi chées le sur www.borderlesswa.com / quiz.
www.facebook.com/Borderlesswa
projets de l’USAID ATP/ E-ATP au Ghana, principales entreprises de transport et de logistique du secteur privé), a donné une plus grande portée au message.
« Le concept de Borderless a été largement accepté et fait partie de nombreuses discussions avec les autorités », a déclaré M. Seck du Sénégal. « L’objectif principal de l’ensemble des protocoles règlementaires de l’UEMOA et de la CEDEAO relatifs à la facilitation du transport et du commerce, est un commerce sans frontières en Afrique de l’Ouest. »
Au mois de mai, les Premiers Ministres du Mali et du Sénégal se sont réunis sous la bannière Borderless pour discuter des échanges commerciaux entre leurs pays respectifs. Le Ministre du Commerce du Ghana ainsi que d’autres représentants offi ciels des gouvernements de la région ont également participé à la campagne.
Activités de collecte de données renforcéesLors d’un atelier de travail d’une journée avant la réunion du comité de pilotage, l’USAID Trade Hub a formé les agents de collecte de données issus de chaque pays le long des corridors afi n de leur permettre d’identifi er et d’assister les chauffeurs de camion pour étoffer les enquêtes qui servent de base aux rapports. Les chauffeurs de camion indiquent volontairement, sur les formulaires, chaque point de contrôle où ils subissent des retards et/ou des harcèlements.
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La campagne a constitué un terrain d’entente pour l’ensemble des activités du Sénégal au Togo et l’implication des principaux partenaires (Organisation du Corridor Abidjan-Lagos,
www.borderlesswa.com
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ALLOMANTransport
L’administation des douanes, de la police, la gendarmerie et de l’immigration ont mis en place des numéros verts afi n que les chauffeurs puissent appeler et porter plainte. Les plaintes constituent une voie importante permettant aux chauffeurs d’aider l’administration à punir les agents indéliquats aux postes des contrôles.
Selon les pays où ils se trouvent, les chauffeurs victimes de tracasseries peuvent appeler sur les numéros suivants pour rapporter l’incident:
BENIN
Pour une plainte contre un agent de la douane, composer le+229 81 00 00 01 ou+229 81 00 00 02.
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Pour une plainte contre tout agent des forces de l’ordre, composer le 1010.
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Pour une plainte contre un agent de la police, composer le 100.
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Pour une plainte contre un agent de la douane,composer le +233 (0) 28 953 3990.
Pour une plainte contre un agent de la police des frontières, composer le +233 (0) 28 955 6000.
MALI
Pour une plainte contre un agent de la gendarmerie, composer le+223 66 71 17 12.
Pour une plainte contre un agent de la douane, composer le +223 79 03 20 33.
NIGER
Pour une plainte contre tout agent des forces de l’ordre, composer le 08 00 11 11.
BENIN
COTE D’IVOIRE
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LES PLAINTES SONT LA CLE POUR REDUIRE LES TRACASSERIES ROUTIERES
SENEGAL
Pour une plainte contre un agent de la police, composer le 17 ou+221 33 84 22 874.
Pour une plainte contre un agent de la douane, composer le 800 80 44 44.
Pour une plainte contre un agent de la gendarmerie, composer le 800 00 20 20.
TOGO
Pour une plainte contre un agent de la gendarmerie, composer le 172.
Pour une plainte contre un agent de la police, composer le 161 ou 117.
Pour une plainte contre un agent de la police ou la gendarmerie appeler le commandant Gbadagou au +228 90 05 25 67.
SENEGAL
NIGER
BURKINA FASO
