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Bpt 6 k 62465419

Date post: 05-Jul-2018
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  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

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    Dictionnaire français-arabe(langue écrite), renfermant un

    grand nombre de locutions etd'exemples extraits du Koranet [...]

    http://gallica.bnf.fr/http://www.bnf.fr/

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

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    Machuel, Louis (1848-1921). Dictionnaire français-arabe (langueécrite), renfermant un grand nombre de locutions et d'exemples

    extraits du Koran et des principaux écrivains arabes anciens etmodernes, ainsi que des proverbes, des dictons, des termes ....[s.d.].

    1

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    Dictionnaire

    Français=Arabe

    Clangue

    êcritej

    renfermant

    un

    grand

    nombredelocutions

    et

    d exemples

    extraits du

    Koran

    et

    des

    principaux écrivains

    arahes

    anciens

    et

    modernes

    ainsi

    que

    desproverbes desdictons

    destermes

    judiciaires

    et

    administratifs des

    néologismes

    etc.

    etc.

    PA H

    Louis

    MACHUEL

    INSPECTEUR

    CIHNl iRA1

    HONORAIRE

    DU

    T. UNIVKRSITK

    DIRECTEUR

    Gl iMλ

    Al.

    HONORAIRE

    DE

    L

    PUBLIC

    ECII

    TUXLSIF.

    HX-1>ROFKRSKU

    R A

    LA CHAIRE PUBLIQUE

    D AHABE

    d ORAN

    AU

    LYCÉE d ai.KKR

    ET

    AU

    COLLÈGE

    IMPÉRIALARABE

    FRANÇAIS

    DE

    CONSTANTIN

    Librairie

    Armand

    Colin

    103

    Boulevard Saint-Miche]

    Paris

    5e

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     langue

    écrite

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    renfermant

    un

    grand

    nombre

    de locutions

    et

    d exemples

    extraits

    du

    Koran

    et

    des

    principaux écrivains

    arabes

    anciens

    et

    modernes

    ainsi

    que

    des

    proverbes des dictons des

    termes

    judiciaires

    et

    administratifs

    des néologismes

    etc.

    etc.

    PAR

    Louis MACHUEL

    INSPECTEUR

    GÉNÉRAL

    HONORAIRE

    DE

    L UNIVERSITÉ

    DIRECTEUR

    GÉNÉRAL

    HONORAIRE

    DE

    L ENSEIGNEMENT

    PUBLIC

    EN TUNISIE

    EX-PROFESSEUR

    A LA

    CHAIRE

    PUBLIQUE

    D ARABE D ORAN

    AU

    LYCÉE

    D ALGER

    ET

    AU

    COLLÈGE

    IMPÉRIAL

    AUAnE

    FRANÇAIS DE

    CONSTANTINE

    Librairie

    Armand

    Colin

    103

    Boulevard

    Saint-Michel

    Paris

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    PRÉFACE

    La langue

    arabe

    offre

    cette

    particularité

    remarquable

    qu elle

    ne

    s écrit nulle

    part,

    aujourd hui,

    comme

    elle

    se

    parle et

    que

    partout,

    cepen-

    dant,

    elle

    est

    écrite

    par

    les

    lettrés

    de

    la

    même

    façon.

    On

    ne

    peut

    donc

    pas

    dire

    qu elle

    est

    une

    langue

    morte,

    puisqu elle

    sert

    encore

    à

    exprimer

    la

    pensée

    de

    millions

    d individus,

    ni

    qu elle

    est

    bien

    une

    langue

    vivante,

    au

    sens

    l entendent

    certains

    linguistes,

    puisqu elle

    ne

    s écrit

    pas

    comme

    elle

    se

    parle. Le

    fond de la

    langue

    est

    sans

    doute

    le

    même

    dans

    tous

    les

    pays

    elle

    est

    employée,

    mais

    les

    mots

    ont

    subi

    dans

    l usage

    oral diverses

    modifications,

    ou

    ont

    reçu

    des

    acceptions

    particulières

    qui

    peuvent

    changer

    de

    région

    à

    région

    ; dans

    l arabe

    parlé

    sont

    rentrés

    des

    vocables

    spéciaux à tel

    ou

    tel pays,

    à

    telle

    ou

    telle

    ville

    même, qui

    n existent

    pas

    dans le domaine de

    l arabe

    écrit.

    Mais

    quelle

    est

    en

    réalité

    l étendue

    de

    ce

    domaine?

    On

    ne

    saurait

    la

    déterminer

    exactement.

    Il existe dans

    le

    parler

    des

    indigènes,

    nomades

    ou

    citadins,

    de

    tous

    les

    pays

    de

    langue

    arabe,

    un

    très

    grand

    nombre

    de

    termes

    ou

    d expressions,

    qui

    ont

    incontestablement la forme

    et

    la

    phy-

    sionomie de

    mots

    et

    de locutions de

    l arabe

    classique, mais

    qu on

    déclare

    étrangers

    à

    la langue

    pure,

    parce

    qu ils

    ne

    figurent

    pas

    dans

    les

    ouvrages

    de lexicographie

    arabe.

    Par

    contre,

    ceux-ci abondent

    en

    mots,

    enlocu-

    tions, qui sont depuis longtemps hors

    d usage

    et que leurs

    auteurs

    ont

    recueilliscomme

    à

    plaisir

    pour

    montrer

    leur

    érudition

    ou

    pour prouver

    leurs

    patientes

    recherches.

    11 n est

    pas

    venu

    à

    la

    pensée

    des lexicographes

    musulmans

    de rédiger leurs

    ouvrages en

    puisant

    leurs

    documents

    dans

    les

    écrivains

    et

    en

    les

    appuyant

    de

    leur

    autorité,

    de

    sorte

    que

    leurs

    tra-

    vaux

    peuvent être

    comparés

    à

    de

    vastes

    océans

     c estmême

    le

    nom

    que

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    porte

    l un

    d eux),

    dans

    lesquels

    le

    chercheur

    peut trouver

    assurément

    des

    perles

    d une

    valeur inestimable, mais

    aussi des

    matériaux inutilisables.

    On

    pourrait croire

    que

    les orientalistes

    européens,

    habitués

    à

    des

    mé-

    thodes plus

    critiques,

    ont

    procédé

    autrement

    dans la

    préparation des

    dic-

    tionnaires

    arabes: il

    n en

    a

    rien

    été.

    Ils

    se

    sont contentés

      et

    leur

    labeur

    a

    déjà

    été

    considérable)

    de

    traduire

    les

    ouvrages

    arabes;

    de

    sorte

    qu on

    peut

    avancer

    que nous

    n avons

    pas encore

    de

    dictionnaire

    arabe

    rédigé

    à

    la suite

    du

    dépouillement

    des

    ouvrages

    des bons écrivains

    et

    dans

    lequel

    le

    sens

    des

    mots et

    des idiotismes

    aurait

    été

    fixé

    d après

    l usage

    qu ils

    en

    ont

    fait.

    -

    Nous

    n avons

    pas

    davantage

    de

    dictionnaire

    français-arabe

    conçu

    d après

    ce

    plan.

    Il

    a

    paru,

    il

    est

    vrai,

    à

    la suite de

    notre

    prise

    de

    posses-

    sion

    du nord de l Afrique,

    plusieurs dictionnairesfrançais-arabes

    plus

    ou

    moins

    étendus,

    mais

    tous

    concernent

    l arabe

    usuel;

    on

    n a

    publié

    aucun

    ouvrage

    similaire

    pour

    l arabe

    écrit1.Un

    travail

    de

    ce genre

    n a

    tenté

    aucun

    de

    nos

    arabisants

    et

    de

    nos

    orientalistes

    à

    cause

    des diffi-

    cultés

    qu il

    présentait,

    de

    la longue

    préparation

    qu il

    exigeait,

    des

    cri-

    tiques faciles

    qu il

    risquait de soulever,

    et

    aussi

    du

    peu

    de lustre

    dont

    cette

    œuvre

    de longue

    haleine

    devait

    entourer

    le

    nom

    de

    son

    auteur.

    Mais,

    pourra-t-on

    demander,

    la publication

    d un

    dictionnaire

    fran-

    çais-arabe

    pour

    la

    langue littéraire

    est-elle

    utile

    ?

    Non,

    affirment

    cer-

    tains

    arabisants.

    Nous

    n avons

    pas

    besoin,

    selon

    eux,

    d apprendre,

    nous,

    Français,

    à

    rédiger

    en

    arabe. Lorsque

    nous avons

    à

    communiquer

    par

    écrit

    avec

    des musulmans

    qui

    ne

    savent

    pas

    le

    français,

    nous

    n avons

    1.

    Il serait injuste de

    ne pas

    signaler

    le

    Dictionnaire français-arabe

    de

    M. Bellot,

    imprimé

    à

    Beyrouth,

    à

    l imprimeriedes

    Pères

    Jésuites.

    C est,

    en

    réalité,

    le

    meilleur

    ou-

    vrage

    de

    ce genre,

    qui

    pouvait être mis

    entre

    les

    mains

    des

    étudiants. Malheureusement,

    les

    exemples qui suivent les vocables

    sont

    peu

    nombreux,

    et

    l auteur

    n a

    pas

    cru

    devoir

    donner une

    seule expression

    extraite

    du

    Coran.

    Nous signalons pour mémoire

    le

    Dic-

    tionnaire français-arabe

    de M. Caussin de

    Perceval;

    celui

    de

    M. Gasselin,

    en

    deux

    gros

    volumes,

    qui

    ne nous a

    été

    d aucune

    utilité;

    celui

    de

    M.

    Joseph-J.

    Habeiche,

    im-

    primé

    en

    Egypte,

    à

    Alexandrie,

    dans

    lequel

    nous avons

    puisé

    quelques documents

    utiles;

    -

    celui

    de

    M. Ibrahim

    Gad, imprimé

    également

    à

    Alexandrie,

    qui

    nous a

    fourni

    un

    cer-

    tain

    nombre

    d expressionsjudiciaires

    et

    administratives;

    enfin,

    le

    gros

    dictionnaire,

    en

    six volumes, de

    Neggari

    Bey,

    paru en

    Égypte,

    qui renferme

    un

    très

    grand nombre d ex-

    pressions

    en

    arabe usuel égyptien,

    mais qui

    nous a

    peu

    servi

    pour

    les locutions de l arabe

    écrit.

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    qu à

    nous

    adresser

    à

    un

    indigène instruit.

    Théorie fausse,

    raisonnement

    spécieux

    mis

    en

    avant,

    en

    réalité,

    pour

    excuser notre

    insuffisance

    sous

    ce

    rapport;

    car, en

    vérité,

    si

    nous

    n écrivons

    pas

    en

    arabe,

    c est

    que nous ne

    savons pas

    rédiger

    dans

    cette

    langue,

    et

    nous

    ne

    savons

    pas

    rédiger,

    parce

    que

    rien

    ne

    nous

    y a

    préparés

    et

    parce que

    nous

    manquons

    de l instru-

    ment

    nécessaire

    à

    cet

    exercice.

    Les professeurs

    expérimentés

    qui

    ensei-

    gnent

    les

    langues

    mortes

    ou

    les langues

    vivantes

    s accordent

    pour

    attester

    qu on

    ne

    possède convenablement

    la

    grammaire

    et

    le

    génie

    d une

    langue

    que

    lorsqu on s est

    exercé à

    écrire danscette langue. N est-il

    pas

    au

    moins

    utile,

    indispensable

    même

    que nos

    fonctionnaires,

    en pays

    arabe,

    puissent

    contrôler

    ce

    que

    leurs secrétaires

    indigènes

    écrivent,

    et

    ils

    n exerceront efficacement

    ce

    contrôle

    qu à la

    condition

    d être

    en mesure

    de

    rédiger

    eux-mêmes

    facilement

    et correctement

    en

    arabe? Enfin, n est-il

    pas

    désirable, dans l intérêt des musulmans

    qui étudient

    la langue fran-

    çaise,

    qu ils

    aient

    à

    leur

    disposition

    un

    dictionnaire qui leur

    facilite

    l in-

    telligence

    d un

    texte

    français?

    Que de fois, dans

    notre

    longue

    carrière de professeur,

    n avons-nous

    pas

    eu

    à

    déplorer

    cette

    lacune d un dictionnaire

    français-arabe 

    Com-

    ment

    obtenir

    des

    étudiants

    la traduction de

    textes

    français

    ?

    Comment

    les

    exercer

    à

    cette

    traduction?

    Comment les

    amener

    progressivement

    à

    la

    rédaction, puisqu ils n avaient

    pas

    entre

    les

    mains

    l instrument

    indispen-

    sable

    pour

    faire

    ces

    exercices

    avec

    profit?

    Nous

    songeâmes

    alors

    à

    la

    préparation

    d un

    dictionnaire

    français-arabe,

    dans

    lequel les exemples

    tirés des

    auteurs

    abonderaient

    et

    qui donnerait

    la

    traduction desexpres-

    sions

    et

    des idiotismes

    de

    notre

    langue.

    Nous

    nous

    mîmes

    à

    lire

    un

    grand

    nombred ouvrages

    avec

    cette

    préoccupation

    constante

    de

    noter

    les

    mots

    les plus employés, les locutions

    courantes,

    les

    idiotismes, les

    dictons, les

    maximes, les proverbes. Ce travail

    ingrat

    et

    absorbant,

    nous

    l avons

    fait

    pendant

    des

    années,

    et

    nous avons

    amassé

    ainsi des

    documents

    considé-

    rables, pris dans

    les

    auteurs anciens

    et

    dans

    les

    écrivains contemporains,

    dans

    des milliers

    de lettres

    et

    d actes,

    dans

    des

    pièces

    administratives

    (décrets

    ou

    circulaires

    ),

    dans

    les

    publications

    périodiques,

    recueillant

    même

    dans

    les

    annonces

    de

    la

    quatrième

    page

    des journaux

    des

    rensei-

    gnements

    parfois

    intéressants.

    Puis

    nous

    avons

    consacrer

    un

    temps

    très

    long

    à

    relever,

    à

    classer

    et

    à

    reporter

    ensuite

    dans l ordre

    alphabê-

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    17/52

    tique

    ces

    documents,

    qui

    se

    chiffraient

    par

    milliers1.

    Pour la

    rédac-

    tion

    de

    notre

    ouvrage, nous avons

    suivi le

    Dictionnairefrançaisde

    MM. Hatzfeld

    et

    Darmesteter,

    qui

    nous

    a

    paru

    le

    guide le plus

    sûr,

    et

    nous nous sommes

    conformés

    aux

    principes suivants

    :

    A.

    Faire

    un

    ouvrage

    pratique, simple,

    ne

    renfermant

    que

    des

    mots

    et

    des locutions de l arabe

    écrit, mais

    couramment

    employés. Pros-

    crire,

    par

    suite,

    les

    mots et

    les

    expressions

    de l arabe

    usuel,

    sauf

    dans

    des

    cas

    exceptionnels2.

    Classer

    lesmots,

    suivant la fréquence

    de leur

    emploi

    et

    non

    dans

    l ordre

    alphabétique,

    pour

    que

    le lecteur

    sache bien

    que ceux

    qui

    sont

    donnés

    en

    premier

    lieu

    sont

    les plus employés.

    B.

    Pour

    la

    même

    raison, laisser de

    côté

    les

    mots

    de

    notre

    langue

    d un

    usage peu

    fréquent

    :

    néologismes,

    archaïsmes,

    termes

    d argot.

    C.

    Éviter

    de

    grossir

    outre

    mesure

    le format de

    l ouvrage;

    né-

    gliger,

    par

    suite,

    les

    mots

    et

    les

    expressions

    d un

    emploi

    rare,

    les

    tour-

    nures

    poétiques,

    etc.

    D.

    Il

    y a

    dans

    notre

    langue

    un

    grand nombre de

    mots,

    des

    verbes

    principalement,

    qui donnent naissance

    à

    des quantités

    de locutions

    ou

    de

    gallicismes

    qu il

    eùt

    été

    inutile de

    répéter

    plusieurs fois.

    Donner,

    par

    1.

    Il

    était impossible,

    pour

    bien des raisons,

    d indiquer l origine

    de

    toutes

    les

    expres-

    sions

    que

    nous avons recueillies. Nous

    ne

    l avons fait

    que

    pour

    celles

    qui ont été extraites

    du Coran,

    en

    les

    accompagnant

    de la lettre

    K.

    Elles

    s élèvent,

    à elles seules,

    à plus

    de

    trois

    mille.

    Les historiens

    nous

    ont,

    en

    particulier,

    fourni

    un

    très

    grand nombre de

    mots

    et

    d ex-

    pressions. La

    lecture

    des

    ouvrages

    modernes

    et

    principalementde

    ceux

    de Salim Farès,

    de

    Djordji

    Zeïdan

    et

    d autres écrivains contemporains

    nous

    a

    donné

    une

    ample

    moisson

    de locutions diverses

    et

    d idiotismes. Nous

    avons

    puisé aussi

    des renseignements

    pré-

    cieux, moins

    nombreux

    cependant

    que nous

    aurions

    pu

    l espérer,

    dans les volumes sui-

    vants

    :

    ïijLil

    J>\j

    d Ismaël Ettsaalibi

    (édition

    d Egypte),

    JàUliM

    ,- li

    ~A~f~ jiîf,

    (édition

    de

    Beyrouth).

    2. Nous

    avons

    suivi la

    méthode

    préconisée

    par un

    historien arabe,

    Mohammed

    ben

    Ali

    ben Tabatiba

    (Ibn Ettektiki),

    dans

    son

    ouvrage

    célèbre,

    Elfekhri.

    «

    Je

    me

    suis

    pro-

    »

    posé,

    dit-il,

    dans

    son

    avant-propos, d exposer

    les

    faits

    en me

    servant

    d expressions

    »

    claires,

    faciles

    à

    comprendre,

    afin

    que

    tous

    les lecteurs

    pussent

    tirer

    un

    profit de

    mon

    »livre,

    évitant

    l emploi

    de

    locutions

    difficiles à

    saisir qu on

    ne

    recherche

    que

    pour

    faire

    »parade de

    son

    éloquence

    et

    de

    son

    talent

    oratoire.

    J ai

    souvent

    constaté

    chez certains

    Ȏcrivains,

    désireux de

    montrer

    leur

    parfaite

    connaissance

    de

    la langue,

    que

    leurs

    inten-

    »tions restaient

    cachées

    et

    leurs

    pensées

    obscures

    (par

    suite de

    l emploi de

    termes

    diffi-

    »ciles

    à

    comprendre),

    et

    que

    leurs

    ouvrages

    offraient

    ainsi

    peu

    d utilité.

    »

    (Elfekhri,

    édition

    du

    Caire,

    page

    12.)

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    18/52

    suite,

    ces

    locutions

    au

    mot

    qui

    représente

    l idée

    principale. On

    ne

    trou-

    vera

    donc pas

    au

    verbe

    prendre

    les

    expressions

    prendre

    son

    temps,

    prendre

    lafaite,

    prendre des

    précautions,

    prendre

    la

    peine

    de.,

    mais

    bien

    à

    temps,

    fuite,

    précaution, peine,

    etc.

    De

    même,

    c est

    à

    difficulté

    qu on

    trouvera

    aplanir

    une

    difficidté

    et

    à

    querelle

    l expression chercher

    querelle.

    E.

    Une difficulté,

    et

    non

    des moindres,

    qu offre

    l étude des

    lan-

    gues,

    est

    l interprétation

    des

    sens

    figurés

    que

    peuvent

    prendre

    les

    mots.

    Les

    nuances

    sont

    parfois variées

    et

    délicates.

    Il

    est

    certain

    que

    l adjectif

    pur,

    par

    exemple,

    a

    des

    sens

    très

    différents

    dans les phrases

    suivantes:

    cette

    eau

    est

    pure,

    il

    a

    bu

    duvin

    pur,

    -

    ses

    intentions

    sont

    pures,

    -—

    c est

    une

    pure

    sottise,

    il

    a

    fait

    celaenpure

    perte.

    Par suite,

    s ap-

    pliquer

    à

    donner le

    sens

    propre

    du

    motven

    premier

    lieu,

    même

    lorsque

    ce

    sens

    n existera

    plus,

    parce

    qu il

    est

    presque

    toujours

    possible

    d aller

    du

    sens

    propre

    au

    sens

    figuré,

    tandis

    qu il

    est

    souvent

    malaisé de

    re-

    monter

    du

    sens

    figuré

    au

    sens

    propre.

    F.

    Dans

    toutes

    les langues,

    les

    synonymes

    sont

    fréquents;

    en

    arabe,

    ils

    sont

    très

    nombreux. Ne

    donner

    que

    les plus

    employés,

    en

    les

    accompagnant

    d exemples

    pour

    préciser

    les

    nuances.

    Grouper

    sous

    un

    même

    vocable,

    pour

    éviter

    les répétitions,

    ses

    synonymes

    les plus

    usuels.

    Ainsi,

    sous

    la

    rubrique

    pauvreté,

    on a

    mis les

    mots

    misère,

    indigence,

    dénuement;

    en

    regard de

    blâmer,

    on a

    mis

    les

    verbes gronder,

    répri-

    mander, admonester,vitupérer.

    G.

    Les

    noms

    en

    arabe

    sont

    susceptibles

    d avoir plusieurs

    pluriels;

    ne

    donner

    que

    les formes

    les plus employées.

    H.

    Les

    participes

    se

    formant

    en

    arabe d une façon

    très

    régulière,

    ne

    pas

    donner

    les

    participes des verbes français,

    à

    moins qu ils

    ne

    soient

    employés

    adjectivement

    ou

    substantivement. Quand ils doivent

    donner

    lieu

    à

    quelques

    expressions

    particulières, les

    mettre

    à

    la

    suite du

    verbe.

    Quand leur

    forme

    s éloigne

    trop

    de

    l infinitif,

    l indiquer

    en

    renvoyant

    au

    verbe

      pris,

    Voyez

    prendre).

    I.

    Le

    dictionnaire

    devant

    être

    surtout

    pratique,

    ne

    pas

    en aug-

    menter

    les

    dimensions

    en

    cherchant

    à

    traduire

    tous

    les

    termes

    techniques

    des métiers,

    des

    arts,

    des sciences. Donner

    cependant

    les

    termes

    les

    plus

    courants

    de la

    médecine,

    de

    la

    physique,

    de la chimie, de

    l agriculture,

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

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    des

    industries,

    en

    transportant

    au

    besoin

    les

    mots

    dans

    la langue,

    à

    l imi-

    tation de

    ce

    qu ont fait

    lesArabes

    eux-mêmes.

    Quant

    aux noms

    des

    plantes,

    des

    arbres,

    des

    fruits,

    quivarient

    souvent

    d un

    pays

    à

    un

    autre,

    ne

    citer

    que

    les plus

    connus.

    J.

    L ouvrage

    n étant

    pas

    destiné

    à

    de

    jeunes

    enfants,

    ne pas

    s ab-

    stenir

    de donner

    certaines

    expressions

    d un

    caractère

    un

    peu

    scabreux,

    en

    usant

    toutefois de

    toute

    la

    réserve

    que

    comporte

    cette

    matière.

    K.

    Donner les

    principaux

    noms

    propres

    de

    pays

    et

    de

    villes.

    Tels

    sont

    les

    principes

    qui

    nous

    ont

    servi

    de fil

    conducteur

    et

    qui

    nous

    ont

    permis d assurer le

    maximum

    d unité

    à

    l ensemble

    de

    notre tra-

    vail.

    Mais

    on

    peut

    se

    rendre

    compte

    des

    difficultés

    nombreuses

    en

    pré-

    sence

    desquelles

    nous

    nous

    sommes

    trouvé.

    Il

    y

    a

    dans

    toutes

    les

    langues

    des locutions, des idiotismes,

    qui

    proviennent

    de

    la

    vie familiale,

    du

    climat, des professions, des

    coutumes,

    de la

    religion,

    des faits

    histori-

    ques,

    etc., etc.

    Il

    est

    souvent

    difficile

    de

    remonter

    à

    l origine

    de

    ces

    ex-

    pressions,

    et,

    quand il faut les traduire

    dans

    une

    langue

    étrangère,

    on

    doit

    s efforcer de

    trouver

    dans

    cette

    langue

    des

    expressions

    équivalentes

    rendant les idées

    et

    non

    les

    mots.

    Quelques

    exemples

    pris

    au

    hasard

    feront mieux comprendre

    notre

    pensée.

    Nous disons:

      r

    Il

    a

    eu

    Inaille

    à

    partir

    avec

    la

    justice

    ».

    Bien des Français

    seraient

    sans

    doute

    embar-

    rassés-

    pour expliquer la valeur

    exacte des mots

    de

    cette

    phrase. Le

    vo-

    cable

    maille

    n est

    plus

    employé

    que

    dans

    cette

    expression

    et

    dans

    a

    il

    n a ni

    sou

    ni maille

    »,

    et

    le

    sens

    de

    partager

    qu a

    le

    verbe

    partir

    est

    sorti

    de bien

    des

    mémoires. Que donnerait

    en

    arabe

    la traduction littérale

    de

    cette

    expression?

    Une

    phrase incompréhensible.

    De

    même,

    les

    ex-

    pressions

    «

    le général

    a

    battu les

    ennemisà plate

    coulure

    »,

    «

    il

    lui

    a

    lancé le

    trait

    cluParthe

    »,

    «

    il

    a

    ri

    à

    gorge

    déployée»,

    etc.,

    ne

    sauraient

    être

    rendues

    textuellement.

    On

    trouve

    assez

    fréquemment des

    locutions

    équivalentes,

    mais il

    est

    nécessaire

    que

    l étudiant soit

    prévenu

    qu il

    doit faire

    le

    mot

    à

    mot pour

    se

    rendre

    compte

    de

    la

    valeur

    exacte

    des

    termes.Je

    citerai

    encore

    les

    exemples

    suivants

    :

    il

    a

    brouillé

    les

    cartes,

    il

    a

    perdu

    la

    carte,

    il

    connaît

    le

    dessous

    des

    cartes,

    il

    a

    fait

    flèche

    de

    tout

    bois,

    il

    a

    lancé

    un

    ballon

    cressai,

    une

    levée

    de boucliers, et

    tant

    d autres

    expressions

    qui

    montrent

    les

    diffi-

    cultés

    souvent

    non

    aplanies qu offre

    la

    préparation

    d un

    dictionnaire

    de

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    la

    langue

    française

    dans

    une

    langue

    étrangère

    surtout

    lorsque le génie de

    cette

    langue est

    comme

    pour

    l arabe

    si

    éloigné

    du

    génie des

    langues

    indo-européennes

    et

    lorsque les

    moeurs

    la

    religion

    et

    les

    traditions

    pré-

    sentent

    des

    divergences

    aussi

    considérables. Et

    que

    dire de la

    traduction

    des

    mots et

    des

    locutions

    d origine moderne

    dont les

    équivalents quoi

    qu en

    pensent

    certains

    orientalistes

    ne

    sauraient

    être trouvés

    dans

    la

    langue

    ancienne.

    Les

    Arabes

    ignoraient

    la

    mitraille

    les bombes

    et

    la

    baïonnette;

    ils savaient

    viser

    puisqu ils

    se

    servaient

    de

    l arc

    mais

    ils

    ne

    mettaient

    pas

    en

    joue;

    les

    banques

    n existaient

    pas en

    Arabie

    de

    sorte

    qu ils

    ne

    connaissaient

    pas

    les billets

    à

    ordre

    et

    qu ils n avaient ni

    à

    endosser

    ni à laisser

    protester.

    Le

    papier

    était

    rare

    chez

    eux

    et le

    papier

    timbré

    leur

    était

    inconnu

    de

    même

    que

    le

    papier

    à

    cigarette.

    Ils

    n avaient

    pas

    à

    faire de

    quarantaine

    et

    encore

    moins

    à

    la

    purger

    pas

    plus qu ils n avaient

    à

    purger

    des hypothèques

    ou

    à

    purger

    une

    contu-

    mace.

    Et cependant

    toutes

    ces

    expressions

    et

    des milliers

    d autres

    sem-

    blables

    peuvent

    se

    présenter

    au

    traducteur.

    Les écrivains modernes

    les

    publicistes les

    journalistes les

    administrateurs

    ont

    pour

    les rendre

    créer

    des

    néologismes

    que

    nous

    aurions

    mauvaise

    grâce

    à

    rejeter

    par

    purisme.

    Parfois ils les

    ont

    empruntés

    à

    la langue

    usuelle

    qui s assimile

    plus facilement

    les

    mots

    étrangers

    et qui

    arrive

    toujours à exprimer

    les

    idées

    nouvelles

    non

    sans

    originalité

    souvent.

    Nous

    avons

    adopté

    ces

    néologismes

    sans

    hésiter

    ayant

    cherché

    nous ne

    saurions

    trop

    le

    répéter

    à

    faire

    un

    ouvrage

    pratique

    moderne

    sans

    nous

    inquiéter

    des

    critiques

    que

    pourront

    formuler les puristes

    outrés.

    Il

    nous

    est

    même

    arrivé de

    citer

    les

    mots

    algériens

    ou

    tunisiens lorsqu ils

    nous

    ont

    paru

    traduire

    exactement

    le

    sens

    des

    mots

    français

    avec

    une

    forme

    arabe

    régulière.

    Telles

    sont

    les idées directrices qui

    ont

    présidé

    à

    la

    conception

    et

    à

    l exécution

    de

    notre

    travail auquel

    nous

    donnons

    le

    titre

    arabe

    de

    expressions

    littéraires

    dans

    les

    deux

    langues française

    et

    arabe

    ou

    DICTIONNAIRE

    FRANÇAIS-ARABE.

    Nous

    n avons

    pas

    la

    prétention

    d avoir

    fait

    un

    ouvrage

    complet

    et exempt

    d erreurs.

    Ceci

    est

    loin de

    notre

    pensée

    et

    personne

    mieux

    que nous

    n est

    prêt

    à

    reconnaître

    ses

    imperfections.

    Sommes-nous

    assuré

    de n avoir

    jamais

    fait de

    contre-

    sens

    dans la

    traduction

    des phrases

    prises dans

    les

    auteurs?Avons-nous

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    toujours

    trouvé

    la formule la plus

    exacte

    et

    la

    plus

    élégante

    pour

    rendre

    beaucoup

    d idiotismes français?

    Dans

    un

    travail

    aussi

    considérable

    ne

    s est-il

    pas

    glissé quelques

    erreurs

    ou

    quelques

    lapsus?

    Nous

    n oserions

    l affirmer. Aussi

    n hésitons-nous

    pas

    à

    faire

    appel

    à

    l indulgence

    de

    tous

    ceux

    qui

    ont

    été

    aux

    prises

    avec

    les

    difficultés

    de la

    langue arabe

    et

    qui

    savent

    combien

    l étude

    en

    est

    longue

    et

    pénible.

    Tout

    effort

    pour

    rendre

    cette

    étude

    moins ardue

    leur

    paraîtra

    louable.

    Qu on

    signale les

    points

    faibles,

    qu on cherche

    à

    faire

    mieux

    que nous,

    qu on

    ajoute

    aux

    docu-

    ments

    que

    nous avons

    réunis: les

    œuvres

    des

    écrivains

    constituent

    une

    carrière

    inépuisable, qu il

    est

    loisible

    à

    tout

    le

    monde d exploiter.

    Nous

    ajouterons

    que nous avons

    fait relire

    tout

    le

    texte

    arabe

    par

    un savant indigène

    musulman,

    Si

    Ahmed

    Adib

    Elmekki,

    qui ignore

    notre

    langue.

    Nous

    avons

    discuté

    ensemble

    et

    souvent

    rectifié

    un

    grand

    nombre

    d expressions dont la forme

    pouvait

    laisser

    à

    désirer.

    Si Ahmed

    Adib, qui

    a

    fait

    ses

    études

    à

    Tunis

    et

    qui

    est

    allé

    les

    compléter

    à

    la

    célèbre

    Université

    du Caire, puis

    à

    la

    Mecque

    môme,

    connaît

    toutes

    les

    richesses

    de

    la langue arabe;

    il

    en a

    approfondi

    la littérature,

    et

    il

    a pu,

    par

    suite,

    nous

    indiquer

    les expressions

    et

    les locutions

    qui

    ne

    sont

    pas

    d un

    usage

    courant.

    Sa

    collaboration

    nous a

    été

    particulièrement

    précieuse.

    Nous

    tenons

    aussi

    à

    remercier

    ici

    les arabisants

    qui

    ont

    bien voulu

    nous

    prêter

    leur

    précieux

    concours

    et,

    en

    particulier, M. Abribat,

    inter-

    prète

    au

    Tribunal

    de Tunis,

    M.Khairallah,

    interprète

    au

    Tribunalmixte,

    M.

    Otsman

    Essebei,

    chef de bureau

    à

    la Direction

    générale de l Ensei-

    gnement,

    M.

    Davic],Edmond,

    interprète

    au

    Tribunal

    de

    Sousse.

    Nous

    avons

    aussi

    contracté

    une

    dette

    de reconnaissance

    envers

    M;

    Lacoux,

    Henri,

    professeurd arabe

    au

    Lycée A.

    Fallières de Tunis,

    qui

    a

    collaboré

    activement

    à

    la rédaction

    d un.

    grandnombre

    d articles.

    Puisse

    notre

    travail

    être

    accueilli

    avec

    bienveillance

    et

    sans

    parti

    pris

    par

    toutes

    les

    personnes

    qui

    se

    livrent

    aux

    études

    arabes

    ou

    qui

    s y

    intéressent

     

    Un

    dictionnaire

    est

    un

    ami de

    tous

    les

    jours,

    en

    qui

    l on doit

    avoir

    confiance,

    qu on

    aime à consulter,

    avec lequel on

    a plaisir à s en-

    tretenir

    :

    nous serons

    amplement

    récompensé

    du

    long labeur

    que

    nous

    avons

    consacré

    à

    ce

    Dictionnaire,

    s il

    est

    accepté

    par

    les

    arabisants

    comme

    un

    véritableami.

    Toutes

    les

    personnes

    qui

    ont

    connu

    notre

    entreprise

    ont

    bien

    voulu

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    nous

    prodiguer leurs

    encouragements

    et

    nous

    soutenir de

    leurs

    conseils.

    Nous

    leur

    adressons

    ici

    nos bien

    vifs

    remerciements.

    On nous

    permettra

    d exprimer

    plus particulièrement

    notre

    gratitude

    à

    notre

    éminent

    Rési-

    dent

    général M.

    Alapetite

    qui

    ajoute

    à

    son

    talent

    d administrateur les

    qualités d un fin

    lettré

    et

    qui

    a

    compris

    l importance de la

    publication

    que

    nous

    avons

    entreprise. Je remercie

    aussi

    mon

    distingué

    successeur

    à

    la

    Direction générale de

    l Enseignement

    public

    en

    Tunisie M.

    Charléty

    qui

    en

    maintes

    occasions

    m a

    prouvé

    l intérêt

    qu il portait

    à

    mon

    travail.

    L.

    M.

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    CONSEILS AUX

    ÉTUDIANTS

    Arriver

    à

    écrire

    aisément

    et

    correctement

    dans

    une

    langue

    étrangère

    constitue

    une

    difficulté

    sérieuse

    qu on

    ne

    surmonte

    qu après

    des

    efforts longs

    et

    continus.

    Il

    faut

    d abord posséder

    convenablement

    la

    grammaire de

    cette

    langue

    et

    s habituer

    à

    en

    appliquer les règles;

    il

    est

    nécessaire ensuite

    de

    se

    familiariser

    avec

    le

    génie particulier

    de

    l idiome

    ce

    qui

    ne

    s acquiert

    que

    lentement

    et

    par

    la

    lecture assidue

    et

    attentive

    de

    nombreux

    ouvrages

    traitant

    les

    sujets

    les plus divers.

    En

    outre

    lorsqu il s agit

    d une langue

    dont

    la

    forme

    écrite

    s éloigne

    sensiblement du

    langage

    courant

    il

    est

    indispensable

    de

    meubler

    sa

    mémoire d un

    grand

    nombre de

    textes

    extraits des

    auteurs

    clas-

    siques

    poètes

    et

    prosateurs

    surtout prosateurs.

    En

    ce

    qui

    concerne

    la

    grammaire

    il faut

    arriver:

    à

    posséder

    parfaite-

    ment

    la

    morphologie

    c est-à-dire

    la

    conj

    ugaison

    la

    déclinaison les

    formes

    pronominales

    celles des

    noms

    et

    des adjectifs

    ;

    à

    s assimiler

    l ensemble

    des

    règles de

    construction qui constituent

    la

    syntaxe.

    Pour

    l étude

    de

    la

    mor-

    phologie

    le

    dictionnaire

    est

    d un secours secondaire;

    il

    n en

    est pas

    de

    même

    pour

    celle de

    la

    syntaxe

    le

    dictionnaire

    est

    un

    auxiliaire

    très

    utile

    par

    les

    exemples

    qu il donne

    par

    les locutions diverses les

    idiotismes

    qu il

    doit

    contenir

    à

    profusion

    car

    ils

    sont

    d un

    précieux

    secours pour

    l expression de

    la

    pensée.

    Les

    étudiants

    devront

    donc recourir

    aux

    ouvrages

    spéciaux

    pour

    l étude

    de la

    grammaire.

    Toutefois

    un

    dictionnaire

    étant

    un

    instrument

    de

    travail

    qui doit

    éviter

    au

    lecteur

    une

    perte

    de

    temps

    et

    lui faciliter

    ses

    recherches

    nous

    n avons

    pas

    hésité

    à

    placer

    au

    commencement

    de

    notre

    ouvrage

    quelques

    tableaux

    auxquels

    il

    pourra se

    reporter

    en cas

    de

    doute1. Ces

    tableaux

    con-

    cernent

    la

    déclinaison

    la

    conj

    ugaison les formes dérivées du

    verbe

    les

    verbes

    irréguliers

    les

    noms

    et

    les adjectifs féminins ayant une forme

    masculine.

    Mais

    s il

    est

    indispensable

    pour

    traduire

    un

    texte

    français

    en

    arabe

    de

    connaître

    la

    grammaire

    de l une

    et

    l autre

    langue il

    n est

    pas

    moins

    utile

    de

    se

    rendre

    bien

    compte

    de

    la

    formation

    et

    de

    la

    composition

    des

    mots

    français

    et

    en

    particulier

    de la

    valeur des préfixes

    et

    des suffixes qui

    servent

    à

    former

    1.

    Les mêmes

    raisons

    nous

    ont

    amené à

    indiquer

    aux

    vocables

    comparatifs

    superlatifs

    interrogation

    négation

    etc. etc.

    les

    différentes

    manières

    de traduire

    ces

    mots.

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    un

    grand

    nombre d entre

    eux.

    Cette

    connaissance

    est

    principalement

    utile

    aux

    étudiants indigènes

    qui

    apprennent

    notre langue.

    A

    titre

    d indication, nous

    donnons

    ci-après

    l étude sommaire

    de

    quelques

    préfixes

    et

    suffixes

    français

    au

    point de

    vue

    spécial de

    leurséq

    uivalents

    en

    arabe.

    Le

    préfixe

    re

      ré,

    res,

    red)indique

    la répétition,

    le

    renouvellement

    de

    l ac-

    oti.

    Il

    sera

    souvent

    traduit

    en

    ara

    ~**~

    ion.

    Ilserasouventtraduit

    en

    arabepar

    les

    expressions

    ~jb

    S~,

    .;)

    oj*,ou

    par

    les

    verbes

    ;¡;.i

      n.

    d act.~),jj~ n.

    d act.

    exem-

    ples:

    il

    a

    redemandé,

    ila

    redit,

    il

    a

    l elait,

    une

    refonte

      au

    propre),

    la

    reprise,

    la

    répétition

    d une

    action.

    Le

    préfixe

    de

      dé,

    dès), qui

    marque

    la

    privation,

    l éloignement,Yenlèvement.,

    peut

    être

    rendu

    par

    les

    verbes

    J~

      n. d act.

    ¡.-\Ijt).

    «ij

      n.

    d act.~«jj),

    -

    Exemples:

    débloquer,

    décolorer,

    démâter,

    dérouiller,

    déboutonner,

    dégriser,

    Ils

    ont

    démuni la

    ville,

    il

    l a

    dépareillé,

    il l a

    dépossédé,

    il

    a

    désorganisé,

    il

    a

    désuni.

    Le

    préfixe in

      im,

    il,

    ir),quisignifie

    dans,

    indique

    la

    tendance

    vers un

    but,

    l action

    d introduire. Il

    peut

    se

    rendre

    par

    la

    lVe

    ou

    la

    IIe

    forme

    du

    verbe.

    Exemples:

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    25/52

    inciser,

    introduire, inculquer, insinuer,

    inciter,

    informer,

    induire

    en

    erreur,

    infester.

    Il

    ne

    faut

    pas

    confondre le préfixe

    ci-dessus

    avec

    un

    autre

    de

    même

    forme

    qui

    a

    une

    valeur négative

    et

    qui indique

    laprivation,

    le

    manque

    de.

    Ce

    der-

    nier

    peut

    se

    traduire

    alors

    par

    les

    mots

    e

    t

    u

    il

    erbe, I

    ~pU-,

    s il

    s agit

    d un

    adjectif,

    -

    JC-IJ

    et

    même

    Exemples

    :

    injustice,

    son

    incurie,

    son

    inaptitude,

    une

    forteresse inaccessible,

    impossible,

    illégal,

    illisible,

    ir

    régulier,

    irréligieux,

    inexécutable,

    instable,

    etc.,

    etc.

    Le

    préfixe

    e.z

      es,

    f,

    é)

    mar ue or

    ina

    rement

    l exti-act

    on,

    l en

    èvei?zeni,

    epréfixeex  es,

    e/,e )

    marqueordinairementXextraction,

    l1

    enlèvement,

    l augmentation,

    il

    peut

    être

    traduit,

    comme

    le

    préfixe

    de

    par

    ~JI),

    tji,

    etc.

    Exemples

    :

    effeuiller,

    édenter.

    1. Est-il

    nécessaire

    de faire

    observer

    que

    l emploi

    des

    tournures

    que

    nous

    indiquons

    n exclut

    pas

    la

    possibilité

    de

    trouver

    d autres

    mots

    ou

    d autres

    expressions

    synonymes?

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    26/52

    Nous

    ne

    nous

    étendrons

    pas

    davantage

    sur

    les préfixes

    ;

    nous avons

    sim-

    plement voulu

    indiquer

    l importance, d une étude

    de

    ce

    genre,

    en

    souhaitant

    qu elle

    tente

    quelque

    professeur désireux

    d être utile

    aux

    arabisants.

    Combien plus

    féconde

    encore

    serait l étude approfondie

    des suffixes

    de

    notre

    langue

    au

    point

    de

    vue

    de la

    traduction

    en

    arabe des

    mots

    dans lesquels

    ils

    entrent

    Nous

    en

    examinerons

    quelques-uns.

    Les

    suffixes

    d adjectifs ble, able, ible, ile,

    bile,indiquent la

    qualité,

    la

    possibilité.

    Ils donnent

    généralement

    au

    mot

    un

    sens

    passif;

    ils

    seront,

    par

    suite,

    souvent

    traduits

    en

    arabe

    par

    le verbe

    au

    passif

    ou par

    un

    participe

    passé.

    Exemples:

    une

    chose

    acceptable,

    Lui seul

    est

    adorable,

    lisible,

    traduisible.

    Ils

    peuvent

    aussi

    se

    traduire

    à

    l aide des expressions suivantes:

    excusable,

    explicable,

    faisable,

    habitable,

    inimitable,

    incompréhensible,

    mangeable,

    invincible.

    ,:;

    Les

    suffixes

    al, el,

    forment

    surtout

    des adjectifs

    qui

    marquent

    la

    prove-

    Izt

    nance,

    la

    nature

    de.

    Ils correspondent

    aux

    mots

    arabes

    terminés

    par

    (.5-

    (ad-

    jectifs relatifs).

    Exemples

    :

    oriental,verbal,

    médical, légal,

    amical,impérial,

    guttural,

    officiel,

    habituel,

    personnel.

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    27/52

    Sont

    également rendus

    par

    les adjectifs relatifs

    les

    mots

    terminés

    par

    les

    suffixes

    ais,

    ois, ien, iste,

    airi, ique, qui

    indiquent

    l origine,

    la

    profession,

    la

    secte,

    lepays,

    etc.

    Exemples

    :

    républicctin,

    hu

    m

    ain,

    marocain,

    africain,

    français,

    maltais,

    chinois, villageois,

    mecquois,

    égyptien, tunisien,indien,grammairien,

    anarchiste,

    royaliste,

    arabique,périodique.

    Souvent

    aussi

    on

    rendra

    par

    les adjectifs relatifs

    nos

    mots

    terminés

    par

    le

    sufifxe

    if, qui

    marque,

    comme

    les suffixes

    al

    et

    el,

    la

    nature,

    la

    provenance.

    Exemples

    :

    Le

    sufifxe

    eux

    indique

    la

    qualité, la possession,

    l abondance.

    Il

    peut

    être

    traduit

    par les

    expressions

    :

    et

    au

    féminin

    ~OIS-

    Exemples

    :

    une

    terre

    sablonneuse,

    m/7

    payspluvieux,

    une

    mer

    poissonneuse,

    une

    plante

    laiteuse,

    cotonneux.

    Le

    suffixe

    etit,

    (isseur,

    teur)

    marque l agent,

    celui

    qui

    fait,

    qui a l habitude

    de

    faire. Les

    mots

    ayant

    cette

    terminaison

    seront

    donc fréquemment traduits

    par

    les participes

    présents

    ou

    par

    la

    forme

      J\:J.

    Exemples

    :

    anseur,

    liseur,

    chasseurj

    défenseur,

    ;

    professeur, traducteur,

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    28/52

    radoteur,flatteur,

    cultivateur,

    agriculteur,

      avec

    une

    nuance)

    ou

    ,A5

    menteur,

    ravisseur.

    Mais

    cette

    forme

    J\:;

    indique

    surtout

    les

    noms

    de

    métier, de

    profession,

    qui

    sont

    caractérisés

    dans

    notre

    Langue

    par

    le

    suffixe

    ier

      er,

    ère).

    Exemples

    :

    menuis

    ier, muletier,

    cuisinière, boulangère.

    Le

    suffixe

    ier

    indique

    aussi des

    noms

    d arbres

    ou

    des

    noms

    marquant

    l instrument,

    l ustensile, le

    lien.

    Exemples

    :

    jujubier,

    amandier,

    figuier, moutardier,

    chandelier,

    poulailler.

    Rappelons,

    à

    l occasion de

    ces

    derniers

    mots,

    que

    les

    noms

    désignant le

    lieu

    appartiennent,

    en

    arabe,

    à

    l une

    des trois formes

    oUJL«,

    ~-~

    et

    tandis

    que

    les

    noms

    désignant

    l instrument

    ont

    généralement

    l une des

    formes

    J

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    29/52

    une

    comparaison,

    une

    trahison,unedéfection,

    une

    interprétation,

    une

    explication,

    aboienzent, rugissement,

    émondage;,

    raccommodage,

    moulage.

    Les

    suffixes du diminutif, dont le paradigme

    est

    en

    arabe

    JUs,sont

    on,

    eau,

    elle,

    et, ette,

    etc.

    Exemples

    :

    ânon,

    raton,

    chaton,

    -

    chevreau,

    lionceau, lapereau, louveteau.

    prunelle,radicelle,

    coffret,

    cochet,

    garçonnet,

    sachet,

    maisonnette,fleurette,

    gouttelette.

    En

    dehors de

    cette

    étude

    détaillée

    et

    méthodique des

    modifications

    que

    préfixes

    et

    suffixes

    apportent

    au sens

    des

    mots et,

    par

    suite,

    à

    leur

    traduction,

    il

    est

    nécessaire

    aussi

    que

    les

    étudiants

    prennent

    l'habitude de

    noter,

    à

    la

    suite

    de

    leurs lectures,

    les

    expressions,

    les

    tournures particulières

    à

    la

    langue arabe

    qui

    sont

    légion. C'est ainsi

    qu'on

    ne

    dira

    pas

    en

    arabe

    unejeune

    fille

    à

    la taille

    élancée, mais

    bien

    élancée de

    taille

    jull

    il

    a

    la

    barbe

    épaisse,mais

    il

    est

    épais

    de

    barbe

    ~LlàJt)~~L~4— ~,

    c'est

    un

    homme

    au

    caractère

    généreux,

    mais

    généreux de

    caractère

    Lîl

    f .

    UnArabe

    ne

    dira

    pas

    il

    a

    la

    répartie

    facile,

    mais il

    est

    plus

    présent

    en

    réponse

    uly-

    .J.,a;'\

    ~—~.

    Il

    dira aussi il

    est

    très

    studieux,

    très

    avide

    des'instruire

    (très

    demandant

    la

    science)

    4_U.

    Il

    monte

    très

    bien

    à

    cheval

    il

    a

    donné

    ci

    son

    fils

    une

    bonne

    ou

    une

    mauvaise

    éducation (il

    a

    rendu

    belle

    ou

    mauvaise

    son

    éducation)

    qu'on

    i?îe

    l'aiîz'ize

     

    1--

    ;

    gai-de-to

    de

    f(tit-e

    èelal*Jli\

    JJ

    ou

    5

    qu'on me

    e

    ;

    garde-toi

    de

    faire

    cèla

    ~dliS

     fis vjî

    flC1»

    et

    tant

    d'autres

    expressions

    que nous

    pourrions

    multiplierà

    l'infini:

    on

    les

    trouvera

    en

    abondance dans

    le

    Dictionnaire.

    Nous

    dirons

    encore

    aux

    étudiants qui

    s'essayent

    dans

    la rédaction:

    «

    Rap-

    pelez-vous

    que

    les

    Orientaux

    aiment

    le

    style imagé;

    qu'ils

    ont

    un

    goût

    pas-

    sionné

    pour

    les

    métaphores, les

    comparaisons,

    pour

    les

    épithètes

    heureuses

    qui donnent

    du

    relief

    à

    la

    phrase; qu'ils

    sont

    satisfaits

    lorsqu'ils

    peuvent

    trouver,

    même

    s'ils n'écrivent

    pas en prose

    rimée,

    des

    allitérations,

    des

    asso-

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    30/52

    nances

    harmonieuses;

    qu ils

    se

    plaisent enfin

    à

    agrémenter

    leur style de

    versets

    du Coran

    de

    citations

    diverses

    de

    sentences

    de

    paraboles

    dont

    on

    verra

    de

    nombreux

    exemples dans

    cet

    ouvrage.

    »

    Nous terminerons

    ces

    quelques

    remarques

    par

    un

    dernier

    conseil

    qui

    résume

    tous

    les

    autres

    :

    «

    Ne

    perdez

    pas

    de

    vue

    qu un

    dictionnaire

    est

    un

    instrument de travail

    dont

    il

    faut avoir appris

    l usage

    et

    le

    man

    i

    ement

    un

    serviteur

    dévoué

    mais

    muet

    auquel

    on

    doit

    demander

    avec

    discernement

    les

    renseignements

    qu il

    est

    toujours

    prêt à

    donner quand

    on

    sait le

    consulter.

    »

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    31/52

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    32/52

    Principaux

    Adjectifs

    ayant

    la

    même

    forme

    au

    masculin

    et

    au

    féminin

    j*.~

    généreux

    J-te

    juste

    lâche

    ba

    M

    vieux

    garçon,

    ::.:;s-

    bai-brun

    t.r~

    vieille

    fille

    .

    tondu

    .~pe~

    pur

    triste

    malade

    ,

    y

    1~

    mort

    ejb

    vif, gai

    fidèle

    adulte.r-U.

    courageux  go

    -)

    de

    grandeur

    *uO

    adulte.

    ^courageux

    Am)j

    °

    moyenne

    .li

    de

    race

    pure

    j

    soumis

    inoyenne

    Liste des

    Noms

    féminins

    ayant

    une

    forme

    masculine

    *

    .>-

    ;

    :*

    »J

    paume

    de

    la

    main

    trépas

    oreille

    i:.J

    feu de

    l'enfer

    (j-~

    soleil

    Joj\

    terre

    J>J

    flèche

    J~~;

    main

    gauche

    --i)

    hase

    ;

    1:>

    •r>

    hyène

    »

    anus

    J.*)

    semelle

    hyène

    anus

    feu

    côte

    doigt

    -Jj_)

    hanche

    o^Jjp

    mètre

    (prosodie)

    vipère

    ,.,

    ;

    ;

    H

    main.

    ^c.

    bâton

    P

    puits

    -

    >

    ^J s,

    talon jtfÛJ

    annulaire

    Noms

    des

    venls

    ;

    ;

    enfer

    ic-

    caravane

    ~c~-

    enfer

    ventdui-riidioeil

    enfer

    Jj

    chaudvc,uobgniieéte-

    ***

    yo^>-

     auriculairei

    *

    >

    -

    auriculaire

    .d'ouest

    bras

    JU^

    a

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    33/52

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    34/52

    TABLEAU DE LA

    CONJUGAISON (1°)

    PRÉTÉRIT

    AORISTE INDICATIF

    AORISTE SUAJONCTIF1 AORISTE CONDITIONNEL1

    :

    SINGULIER

    1~

    1

    >>-.•

    £

    ~<

    '<

    rep.

    £

    j j

    >>

    -1

    v

    v

    t

    2e

    p.

    Cj

    Cj

    CX./

    *

    *

    'j

    ï

    ..,

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    -

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    . ,.

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     ,,'

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    3e

    p.

    •••••

    .)

    ,

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    )

    fi

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    )

    DUEL

    ,.

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    0

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    p.

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    7

    :

    7

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    jjl

    •>I 7

    I ••

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    1• •>

    PLUHIEL

    ,..0

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    *

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    p.

    j

    .,

    û>

    ••

    0**

    *d

    **

    *d

    ù

    'l

    1.

    Dans le

    verbe

    primitif 1.

    La2eradicale

    peut

    1.

    Se

    forme

    du

    pré-

    1.

    Se

    forme

    du pré-

    trilitère,

    la

    2e

    radicale

    peut

    égalementavoirune

    des

    cédent

    en

    remplaçant

    le

    cèdent

    en

    remplaçant

    avoir

    une

    des trois

    voyelles,

    trois

    voyelles.

    Lors-i-afa

    de

    la 3e

    radicale le

    nasba

    par

    un

    cljezm.

    quelquefois deux,

    quelque-

    que

    le

    prétérit

    est

    de

    la

    par

    le nasba,

    et

    en

    sup-

    Emploi

    Avec les

    fois

    trois,

    mais jamais

    avec

    f

    .J';l,

    primant

    le ù

    final

    aux

    I)artÍcules

    le

    même

    sens.

    La

    forme

    forme

    J*>•9

    >

    l'aoriste

    est

    personnes

    il

    est

    pré-

    j

    .  ,.

    cédé

    d'une

    lettre

    de

    '.Í

    (

    ,

    î

    indique

    le

    plus

    souvent

    'Sbd,>»forme

    cédéd'une lettre de

    ne-Pas

    (sensPassé)

    s

    l'aoriste

    estle

    plus

    Emploi.

    Avec les

    ùï

    si.-

    Jlt.9

    et

    J«?

    un

    verbe

    d'état.

    souvent

    Pai

     cules

    :

    or

    d

    re

    )

    .,..,

    unverbed'état,bsoouuvvecnntt

    j~-~j.

    J

    Me.

    (avec

    or

    d

    re

    )

    .,

    °

    que.

    (avec

    ordre)

    Emploi

    :

    10en général

    pour

    Emploi

    :

    pour ex-

    ..:.,\

    ]

    il

    n'al.,.i-

    ;

    le

    passé;

    -

    pour

    le

    futur,

    primer

    le

    futur,

    surtout

    f

    que,

    \1iln'arri-

    y

    ne.

    pas

    (av. défense)

    avec

    certaines

    particules tel-

    1.

    -

    1

    t

    ).

    n

    f,JeNL

    pas

    précédé

    de

    uii

    afln

    que.

    nepasencore.

    les

    que

    pi

    lorsque,

    7 2„ponpesprimer

    [e

    J-\

    î««

    j

    1

    que,

    °

    7

    >

    afinOquiconque.1

    1

    es

    ,,

    que,

    quelque

    ch/présent.

    .J

    (

    <

    ès

    qite,

    l

    qite

    ose1/usnu

    a

    -

    afi¡n

    J'Aquicon.que.

    aesque,

    ce

    que

    JJ

    (lac-

    ue,quiconque,etc.;—

     quelq

    uechoseque,

    que,

    ,)A

    qitteonqite,

    etc.;

    afinque. 'Hfencon~

    etc.

    que,

    pour

    exprimer

    un

    sou-

    -¡:

    a

    moins

    en

    con

    etc.

    hait.

    que.

    séquence.

    Impératif.

    Il

    se

    forme

    de

    la

    2e

    personne

    de

    chaque

    nombre de

    l'aoriste conditionnel

    en

    retran-

    chant

    la

    première

    lettre.

    Si,

    après

    ce

    retranchement,

    la

    lettre

    qui suit

    porte

    un

    djezm,

    on

    ajoute

    avant

    I.

    —L'impératif

    de

    la

    IVe

    forme

    commence

    toujours

    par

    1.

    I

    Aoristes

    énergiques.

    Ils

    sont

    au

    nombre

    de

    deux

    :

    aoriste

    énergique lourd,

    et

    aoriste

    énergique

    léger. Le

    premier

    se

    forme

    de

    l'aoriste

    subjonctif

    en

    ajoutant

    un avec un

    chadda

    :

    sing.

    :

    J:;

    i

    ,

    .Lt~,

    'jLuJ,

    etc.,

    duel

    :

    etc.,

    plur.

    :

    ,

    ^Liu,

    JjUUâj

    ,

    etc.

    Le

    second,

    très

    rarement

    employé,

    se

    forme

    du

    même

    temps

    en

    ajoutant

    :j:;

    I,

    ,',

    etc.

    Passif.

    (Règle

    générale.)

    Il

    se

    forme

    au

    prétérit

    en

    mettant

    le

    son

    i

    sous

    l'avant-dernière

    ra-

    dicale,

    et

    le

    son

    ou

    sur

    toutes

    les

    lettres

    qui

    précèdent

    portant

    une

    voyelle;

    -

    à

    l'aoriste

    en

    mettant

    -

    ,.,

    ,

    ,. ,.Il

    ,.

    le

    son

    ou

    sur

    la

    première

    lettre

    et

    le

    son

    a

    sur

    l'avant-dernière

    radicale,

    ,

    .-

    j,

    '-: '

    >

    p9-«*->•

    A>

    >

    Participes.

    Dans

    le

    verbe

    primitif

    trilitère, Présent

    I

    ,

    Passé Dans

    le

    verbe

    qua-

    drilitère

    et

    trilitère

    dérivé,

    ils

    se

    forment

    de

    l'aoriste

    en

    remplaçant

    la

    première

    lettre

    par

    --q;

    on

    met

    le

    son

    i à

    l'avant-dernière radicale

    pour

    le participe

    présent,

    et

    le

    son

    a

    pour

    le

    passé.

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    35/52

    VERBES

    DITS

    IRREGULIERS

    (2°)

    ————————————— '

    CO,CA

    no

    1

    DÉFECTUEUX

    j

    CONCAVE

     

    1.

    SOURD

    ———————————

    PHÉTKIUT

    [Yniinin

    Masculin

    Féminin

    Masculin

    Féminin

    Mascuhn

    Féminin

    ).««».

    «-««

    (

    i-p.

    »

    ,

    '

    ,

    1re

    M

    MM.

    M

    -'~

    Í

    .

    P.

    &

    fr-

     v

    S

    I

    v

    r

    i.-'

    tir,

    ep

    -'V

    2e

    P.

    ~)~)L.;.

    1';

    .:.¿.;.

     

    \:)

    t;..:

    \;M

    :

    «

    ^

    lT

    rl-ov

    i-

    ^v

    ^

    L:-^-

    l

    ep

    -

    .L-~L

    10 :

    ~L~

    1

    i~

    ..L:.~

    1

    ;Ç.

    ç

    .

    *

    r>

    G'

    4?.

    ,1r.

    P.

    n

    '

    j

    ;

    -

    *>.>.•>•>

    *-•

    °v.

    ~-

    f îT

    C

    ,'i'

    ,'ni

    'yu

    -

    e

    P.

    1

    ::;s

    ç

    )-'

    1

    I)l(

    1

    1

    1:':'::

    -'

    1

    I}

    =

    A

    2e

    p.

    f

    i

    ?

    &

    ' u

    *

    A

    i

    )

    )

    .,

    -::

    ,

    -::

    -.:

    0

    I

     <

    bLJ

    W

    ,

    ,

    .J&

    t

    Irep

    -

    -

    -

    X

    .

    J:

    ç'.fy

    -

    _i

    1-ui

    Í

    *

    -

    e

    p

    -

    'S:-

    'S'

    3'

    p.

    ~--:

    1

    .,

    .r. --:

    J'-'.

    1

    .,

    ù'-';.

    :.,

    ;:

    : J~

    ~::.:.,

    .:.~

    1

    .,

    ;.-:'.

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    36/52

    AORISTE

    SUBJONCTIF

    1

    ::,

    *

    y

    oz

     t

    *

    i

    *,

    =4==1

    l

    yl5\

    -

     a-r

    â

    i\

    ,

    ep

    -

    ::,

    ,

      ,

    ~-

    Se

    V

    s

    y~

    elc.

     •

    ete.

    etc

    u->—

    S?,

    etc.

    ;

    romme

    on

    dit

    ~etc.

     Tenir

    compte

    dans

    la

    coniugaison

    des

    remaTes

    suivantes

    A.

    es

    lettres

    t

    ne

    sont

    plus

    faikles,

    lorsqu elles

    sont

    soutenues

    par

    une

    lettre

    de

    prolongation

    ou

    par

    un

    chadda

    ))\.:.,

    J;>,

    0-

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    37/52

    VERBES

    DÉRIVÉS

    (FORMES

    PRINCIPALES)

    (3°)

    «

    1

    ERBES

    I

    l

    III

    IV

    Y

    VI

    VII

    VIII

    ix

    x

    1

    Régul..

    ,.

    .7

    .7

    .::

    .:.1

    Régul.

    J

    *

    *

    Sourd.

    J

    Rég.

    Hég.

    Pk

    é

    Rég.

    Rég.

    o

    -

    T)'

    7:~n.

    HpO-

    L~

    R,

    ..,

    ,

    -

    -

    -.

    -.

    Défeet.))

    :L~

    1

    -

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    38/52

    * indique

    que

    le

    mot

      nom,

    adjectif

    ou

    verbe)

    entre

    dans

    la

    composition

    d un

    grand

    nombre

    d expressions

    ou

    d idiotismes

    qu on devra

    chercher

    au

    mot

    principal

    de

    l expression.

    Ex.

    prendre

    une

    résolution,

    prendre à partie, prendre

    le voile,

    prendre

    la

    fuite,

    ne

    pas

    chercher

    à

    prendre,

    mais

    à l ésolution, partie,

    etc.

    [

    ]

    indique

    que

    le

    mot

    appartient

    au

    langage

    usuel.

      ?)

    indique qu il

    y

    a

    doute

    sur

    le

    sens ou

    l emploi

    du

    mot.

    La

    voyelle finale

    des

    noms

    n a

    été

    mise

    que

    lorsqu ils

    étaient

    diptotes.

    Lire

    par

    -

    La

    voyelle

    du futur

    a

    été

    placée

    à

    côté

    du verbe

    :

    o,

    c est-à-dire

    qu au

    futur

    le

    verbe devra

    être

    lu

    ~j;

    Jfi

    i   fut.

    i_j

    ).

    m.

    à

    m.

    Cette

    abréviation,

    placée

    après

    une

    phrase, prévient

    le

    lecteur qu il

    devra

    faire le

    mot

    à

    mot

    de

    cette

    phrase qui traduit l idée

    et

    non

    les

    termes

    de

    la phrase

    fran-

    çaise.

    AM. Cette abréviation

    signifie

    que

    le

    mot

    est

    employé dans l Afrique Mineure

     

    Tunisie,

    Algérie

    ou

    Maroc).

    d.

    p.

    t.

    a.

    Cette abréviation signifie

    que

    le

    mot

    arabe

    est

    employé

    dans

    presque

    toutes

    les

    acceptionsdu

    mot

    français.

    a.

    adjectif.

    act.

    action.

    ad.

    adverbe.

    adm.

    administration,

    terme

    administratif.

    Al.

    Algérie.

    ,

    anc.

    ancien,

    terme

    ancien.

    arit. arithmétique.

    art.

    article.

    c.

    conjonction.

    c.-à-d.

    c est-à-dire.

    ch.

    chose.

    chi.

    chimie.

    col.

    collectif.

    comp.

    comparatif.

    d. d.

    g.

    des deux

    genres.

    dém.

    démonstratif.

    déf.

    défectif.

    dim. diminutif.

    dis.

    discours.

    ell.

    ellipse

    ou par

    ellipse.

    expl.

    explétif.

    f.

    et

    fém.

    féminin.

    f.

    p.

    féminin pluriel.

    fam.

    familier

    ou

    terme

    familier.

    fig. figuré

    ou

    sens

    figuré.

    g.

    genre.

    gd.

    grand.

    gr.

    grammaire,

    en

    grammaire,

    id.

    idem.

    imp. impératif.

    in.

    interjection.

    ins.

    instrument.

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    39/52

    int. interrogation.

    intr.

    inlransilif.

    inv.

    invariable.

    jul .

    juridiiiuc,

    jurisprudence.

    loc. locution.

    loc.

    pré.

    locutionprépositive.

    loc.conj.

    locutionconjonctive.

    loc.lat. locution

    latinc.

    litl. littératureouen

    littérature.

    liut, littéraleinent.

    m.

    masculin.

    m.àin.

    mot

    à

    mot.

    Mar.

    Maroc.

    mat.mathématiques.

    m

    éd.

    médical,

    terme

    médical.

    n.

    nom.

    n.act.

    noin

    d action.

    n.c.

    numéral cardinal.

    néo.

    néologisme.

    n. o.

    numéral

    ordinal.

    n. p. nom propre.

    part,

    pré.

    participe

    présent.

    part.

    pas.

    participe

    passé.

    par.

    particule.

    per. personne

    ou

    personnel.

    pl. pluricl.

    p.m.

    r.

    pluriel masculinrégulier,

    p.

    f.r.

    plurielféminin

    régulier,

    pla.

    plante,

    nom

    d une

    plante,

    pop.

    populaire,

    pos.

    possessif,

    pr.

    préposition.

    pro.

    propre,

    sens propre.

    prop.

    proposition,

    pron.

    pronom.

    prov.

    proverbe.

      FI.

    que

    l

    que,quel qu un.

    qq.ch.quel

    que

    chose.

    l il.

    rhétorique

    ou en

    rhétorique.

    s.a.

    sens

    actif.

    s.

    f.substantif

    féminin.

    s. m.

    substantifmasculin.

    s. p.

    senspassif.

    sing. singulier.

    sup.

    slIpcdatif.

    syn.

    synonyme.

    th.

    théologie

    ou

    en

    théologie.

    trans.

    transitif.

    Iriv.

    terme

    trivial.

    Tun. Tunisie.

    v.

    verbe.

    v.tr.

    verbe

    transitif.

    v.

    a.

    verbe

    actif.

    v.

    i.verbe

    inlransilif.

    v.11.

    verbe

    neutre.

    v.

    im. verbeimpersonnel

    v. pas.

    verbe

    passif.

    v. p.

    verbe pronominal.

    v. p.

    i.

    verbe

    pronominal impersonnel.

    V. Voyez.

    Y.A. Voyez aussi.

    vul.

    terme

    vulgaire.

    vx.

    vieux.

    Note

    pour

    la

    lecture

    du

    texte

    arabe

    Lavoyelle

    finale

    des

    noms

    n est

    pas

    donnée,

    excepté

    lorsque

    le

    mot

    est

    diptolc.

    Les voyelles

    -

    indiquant

    la

    fonction

    des

    mots

    sont

    toujours

    marquées.

    >

    Les

    signes

    -

    et

    -

    sont

    toujoursindiqués,ainsi

    que

    les voyelles

    -

    et

    -,

    à

    moins

    qu elles

    ne

    soient

    suivies

    d une lettre

    de

    prolongation.

    -

    Toute

    consonne sans

    voyelle

    est

    censée

    avoir la voyelle

    .:.

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    40/52

    A

    A

    A,

    s.

    m.

    Première

    lettre

    de

    l alphabet

    De-

    p

    ,-

    ,

    pr.

    (avec

    mouvement)

    J,l

    et

    ..,

    Celle

    pré-

    position peut

    se

    rendre

    Ctussi

    par

    (j,

    1

    J_c,

    verbe,

    ce

    que

    le

    dictionnaire

    indique.

    à

    moi,

    V.

    pronom

    affixe, Il

    Cette

    maison est

    à

    ton

    frère

    ÏJLjJuJI.

    ||

    Du

    Caire

    à

    Alexandrie,

    il

    y

    a

    90

    milles

    qu on devra

    chercher

    au

    vocable

    principal qui

    les

    ABAISSER

    compose.

    Ex.

    à

    cœur

    ouvert,

    V.

    cœur;

    à bride

    abattue,

    bride.

    Il

    A

    toi

    ~A>.

    id-LJji.

    ||

    A

    vaincre

    sans

    péril

    on

    triomphe

    sans

    gloire

    .Jk;.

    JAS>

    >

    peutetre

    traduite

    parfoisparlesmots,

    ~ub:

    uneroue

    à

    dents

    ~o

    *

    ~>

    ou

    par

    itit,vei-be

    :

    ne

    roue

    à

    dents

    1

    wl;

    ~e-,

    ou

    par un

    verbe

    :

    -

    *,

    ,.

    cela

    est

    à

    faire

    ~diiS

    J,~)

    U-,

    V,

    à

    traduire

    A,

    3e

    pers.dusing.duv.avoir.V.wvoir.4_1

    ,

    ABAISSEMENT,

    s. m.

    Action d abaisser

    S

    *

    Ly

    ,

    j~t~A.

    ||

    L

    des

    eaux

    oLdl

    Il

    L

    -

    des

    *

    l

    prix

    j~«~t

    Jjj—»

    IlL

    de

    la

    température

    j-sJl

    l_~7

    Il

    —,

    humiliation.

    V.

    humilia-

    tion.

    ABAISSER,

    v.

    tr.

    Faire descendre

    J~

    v

    1

    o

    ^j£ss=z\.

    Il

    Il

    a

    abaissé

    les

    rideaux

    ~j)

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    41/52

    —,

    humilier.

    V.

    humilier.

    Il

    S'—,v.

    p.,

    devenir

    V.s'humilier.

    ABAISSEUR,a.

    J

    ABANDON,

    s.

    m.

    Action

    d'abandonner

     J:r-ï

    ABANDONNEMENT,

    .m.

    ~AIENT,S.

    m.FJy

    ,

    ABANDONNER,

    v.

    tr.

    Laisser,

    quitter

    a

    .p=A

    ofjy

    ,

    L>-

    ||

    Mes

    amis m'out

    abandonné

    j,

    jxJ*>

    Il

    —»

    livrer,

    négliger

    ~4

    m'a

    abandonné

    sans

    secours

    o^ÎJ^.||Il

    aaban-

    donné

    son

    poste

    4—liJs>_j

    ~0JA>-.

    11

    Ils

    ont

    aban-

    onné

    sonposte

    ~Poste

    lis

    Ont

    S'

    —,

    onnée

    leursprétentions

    ~donnël

    «.tj

    Hnes'aban-

    v.p.,se

    livrer

    à.~pJL».||11

    ne

    s»aban-

    donne

    pas

    à

    ses

    passions

    it

    jLc-j

    £

    >>

    ||

    Ils

    se

    sont

    abandonnés

    4

    1^*1»ULj

    H

    II

    s'est

    abandonné

    à la

    Providence

    & ,-,.4

    *JL-

    r:--

    «Cul

    ^Jc.•

    Il

    Il s'est

    abandonné

    au

    mal

    -

    *

    ABASOURDIR,

    v.

    a.

    Étourdir

    ~cj~,

    -1

    étonner,

    liébéler

    ~J-ASl

    4

    L

    Il

    Il

    est

    resté

    abasourdi

    1

    o.

    J-,1b.I.A

    ~AJ.

    ABAT.

    V.

    abatis.

    ABATIS,

    s. m.

    Action

    d'abattre 4

    IlCe

    >

    qui

    est

    abattu

    ~jU

    4

    H

    Les

    abatis

    d'une

    ABAT-JOUR,

    s.

    m.

    Petite feuêlre

    4I1Jb

    0}==>

    pl.

    CjIIl

    —,

    qui

    abatlalumière~s^aî'lJïJ îlI.

    ABAT-SON,

    s.

    m.

    ûji»1'

    ~Sj

    ÂJ1.

    ABATTEMENT,

    s. m.

    Action

    d'abatlre

    j~'-

    ¡:\/IJ.

    ||

    —,

    accablement,

    langueur,

    affaisse-

    v.ai

    un

    tel

    (une

    telle langueur)

    dans

    mes mem-,

    bres

    qu'il

    me

    lut impossible

    de

    me

    lever

    Zj~k~c>-

    -

    e madouleur

    me

    fil tomber dans

    l'

    jlJut'ij.

    iJ|Sj£

    v

    m.

    à

    m.

    Il

    Ilétait

    dans

    un

    état

    de

    ||Ille

    relevadesouétatd'

    ~sjjJr

    **3* 1

    1111

    l~

    releva de

    son

    étut d'

    -

    Il

  • 8/16/2019 Bpt 6 k 62465419

    42/52

    Il

    Cette

    nouvelle

    l'a

    jeté

    dans

    un

    profond

    4

    ~UJ

    AnATTEUR,

    s.m.

    Celui qui abat

    J&u»*,

    4

    t\k;.

    ABATTRE,

    v.

    tr.

    Faire

    tomber

    JaL-l

    4

    i4

    i

    ~J~

    4

    i

    ~J.A.

    ||

    Il

    a

    abattu

    le

    mur

    JasW l

    .kA..:i.

    y'}

    ||

    11

    a

    abattu

    son

    ennemi

    «jjp

    a

    ~,~?

    ,

    0

    .1:::24.01.

    ||

    Le vent

    s'est

    abattu

    ~J)

    o

    j

    ¿)I

    a

    Î,.I:),

    || La

    chaleur

    s'est

    abattue

    .f'=11

    || L'aigle s'est

    AIIATTU,

    part.

    pas.

    (V.

    abattre.)

    4

    '-'

    ,;.

    jAa

    ou

    ?uro.

    Il

    par

    la

    maladie,

    par

    la

    fièvre

    ~j~<

    1

    -

    tt

    sans

    courage

    ,

    ABAT-VENT,

    S.

    m.

    ~JtJ~

    pl.

    Js\&>\

    ABC,s.m.

    -\

    Il11

    en

    est

    encore

    à

    l'

    VBc,

    s. m.

    1

    J)f.

    Il Il

    en

    esl

    encore

    il

    1'-

    1

    o

    »

    »1

    LÎjll

    Jjr

    ~jJ

    m.

    à

    m.

    Il

    L'

    de la

    science

    ABCÉDER,

    v.

    n.

    S'ouvrir-

    et donner

    passage

    au pus

    ABDICATION,

    s.

    f. Action

    de

    renoncer

    à

    qq.

    ch.

    ABDIQUER,

    v.

    tr. Renoncer

    à

    qq

    cli.•

    Jj;

    ABECQUER,

    v.

    tr.

    Donnerlabecquée0

    A

    4

    ^AJ

    ||

    ses

    petits

    (oiseau)

    0

    jj

    4

    4

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    43/52

    ABEILLAGE.

    V.

    apiculture.

    *

    *

    BEILLE,

    s.

    f.

    îJsei

    col.

    ~JPSI.||Reine

    des

    abeilles

    ABERRATION,

    s.

    1.

    Dérivation

    dés

    rayons

    lumineux

    ABÈTIR,

    v.

    tr.

    Rendl e

    inintelligent

    0

    \:.,0

    ABÈTOSSEMENT,

    s.

    m.

    X~-)

    4

    mettre

    hors

    de

    service

    JuJ»

    1

    V

    ~J-ist•

    Il

    Abimé

    dans le

    vice,

    abîmé

    dans

    s abîma

    dans

    les flots

    pJl

    <

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