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CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 … · 2013-11-13 · de la même...

Date post: 19-Jul-2020
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JEUDI 14 NOVEMBRE 2013 - 10 MOUHARAM 1435 - N° 7024 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Votre caravane passera aussi... Au gré de ses pérégrinations à travers l'Algérie profonde, M. Sellal, aussi sûr de lui qu'un certain drabki qui occupe la côté pile de la même monnaie, martèle : «Nous ne partirons pas ! Bouteflika sera là !» Je ne sais pas à qui répond le Premier ministre, mais c'est lassant de l'entendre répéter la même chose. Oui cela nous le savons : il faut maintenant autre chose que la force des baïonnettes et la volonté de l'urne pour vous faire partir. Restez-y tant que vous voulez et présentez déjà mes félicitations à votre chef pour son futur 4 e mandat et, si ça le tente, mes chaleureuses salutations pour son 5 e mandat ! Mais, cher Premier ministre de la RADP, de mon petit coin où j'observe avec de plus en plus de détachement et de philosophie la stérile agitation des hommes politiques, je crois qu'il ne faut jamais dire : «Nous ne partirons pas !» Ben Bella est parti en 1965 et celui qui l'a remplacé est parti en 1978. Tous les deux étaient sûrs de rester et ils sont partis sans se retourner. Et Chadli ? Chef de l'armée, responsable suprême du parti unique, grand manitou, pensait-il qu'il allait partir pour de bon en quittant le bureau du Conseil constitutionnel ? Et Tous ces pharaons, empereurs, grands dictateurs ou présidents intègres et respectés, pensaient- ils partir ? Et Belkhadem, Ouyahia, ne disait- on pas qu'ils étaient indétrônables ? Vous avez été si nombreux à dire que vous ne partirez pas, mais, au final, c'est nous qui sommes toujours à compter vos passages sans retour et ça me fait une drôle d'impression. Ah qu'il est bon d'être ce bon chien observant la caravane qui passe... On est toujours là à aboyer mais nos yeux scrutent, déjà, dans la poussière du désert, l'arrivée de vos successeurs. Et ils passeront... [email protected] Photos : Samir Sid Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Une voix inquiète au milieu de l’euphorie gouvernementale l KARIM DJOUDI l CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA POUR «OFFENSE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE» Un caricaturiste sous contrôle judiciaire MOKRI À PROPOS DE LA GUÉGUERRE SELLAL-SAÏDANI : «C’est une affaire de famille !» Le blues des comités de soutien La Coordination nationale des comités de soutien au programme du président de la République a décidé, hier, de collecter 4 millions de signatures pour exhorter Abdelaziz Bouteflika à se présenter à un «nouveau mandat». Une initiative lancée en l’absence du coordinateur général et de la grande majorité des coordinateurs de wilaya. La voix du ministre des Finances Karim Djoudi sonne bien discordante avec le chœur gouvernemental rythmé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et seriné inlassablement depuis plusieurs semaines. Karim Djoudi affiche des craintes sérieuses pendant que Sellal répète à longueur de visites d’inspection dans les wilayas que tout va pour le mieux dans la meilleure des Algérie. PAGE 5 PAGE 5 PAGE 4 PAGE 4
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Page 1: CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 … · 2013-11-13 · de la même monnaie, martèle : «Nous ne partirons pas ! Bouteflika sera là !» Je ne sais pas

JEUDI 14 NOVEMBRE 2013 - 10 MOUHARAM 1435 - N° 7024 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Votre caravanepassera aussi...

Au gré de ses pérégrinations à traversl'Algérie profonde, M. Sellal, aussi sûr de luiqu'un certain drabki qui occupe la côté pilede la même monnaie, martèle : «Nous nepartirons pas ! Bouteflika sera là !» Je nesais pas à qui répond le Premier ministre,mais c'est lassant de l'entendre répéter lamême chose. Oui cela nous le savons : ilfaut maintenant autre chose que la forcedes baïonnettes et la volonté de l'urne pourvous faire partir. Restez-y tant que vousvoulez et présentez déjà mes félicitations àvotre chef pour son futur 4e mandat et, si çale tente, mes chaleureuses salutations pourson 5e mandat !Mais, cher Premier ministre de la RADP, demon petit coin où j'observe avec de plus enplus de détachement et de philosophie lastérile agitation des hommes politiques, jecrois qu'il ne faut jamais dire : «Nous nepartirons pas !» Ben Bella est parti en 1965et celui qui l'a remplacé est parti en 1978.Tous les deux étaient sûrs de rester et ilssont partis sans se retourner. Et Chadli ?Chef de l'armée, responsable suprême duparti unique, grand manitou, pensait-il qu'ilallait partir pour de bon en quittant le bureaudu Conseil constitutionnel ? Et Tous cespharaons, empereurs, grands dictateurs ouprésidents intègres et respectés, pensaient-ils partir ? Et Belkhadem, Ouyahia, ne disait-on pas qu'ils étaient indétrônables ?Vous avez été si nombreux à dire que vousne partirez pas, mais, au final, c'est nous quisommes toujours là à compter vospassages sans retour et ça me fait une drôled'impression. Ah qu'il est bon d'être ce bonchien observant la caravane qui passe... Onest toujours là à aboyer mais nos yeuxscrutent, déjà, dans la poussière du désert,l'arrivée de vos successeurs. Et ilspasseront...

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Une voix inquièteau milieu de l’euphorie

gouvernementale

l KARIM DJOUDI

l CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA

POUR «OFFENSE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE»

Un caricaturiste sous contrôle judiciaire

MOKRI À PROPOS DE LA GUÉGUERRE SELLAL-SAÏDANI :

«C’est une affairede famille !»

Le blues des comitésde soutien

La Coordination nationale des comités de soutien au programme du président dela République a décidé, hier, de collecter 4 millions de signatures pour exhorter

Abdelaziz Bouteflika à se présenter à un «nouveau mandat». Une initiative lancéeen l’absence du coordinateur général et de la grande majorité des coordinateurs

de wilaya.

La voix du ministre des Finances Karim Djoudi sonnebien discordante avec le chœur gouvernemental

rythmé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal etseriné inlassablement depuis plusieurs semaines.

Karim Djoudi affiche des craintes sérieuses pendantque Sellal répète à longueur de visites d’inspectiondans les wilayas que tout va pour le mieux dans la

meilleure des Algérie. PAGE 5

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La Banque d’Algérie donneun quitus définitif à DjezzyLa Banque d’Algérie aurait, finalement,

accordé un quitus définitif au groupe russeVimpelcom, détenteur de l’opérateur detéléphonie mobile Djezzy, a-t-on appris desources crédibles. Les négociations entre le

groupe russe et la Banqued’Algérie avaient commencédès le rachat de Djezzy par lesRusses et se sontparticulièrement accélérées

ces dernières semaines,précisent nossources.

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE

Partagez-vous l’inquiétude du ministre des Finances face à labaisse des recettes pétrolières ?

OUI : 51,46%NON : 43,82%S. opinion : 4,71%

PPH ess, la compagnie pétrolière américaine, vient

de confirmer son attachement à sesinvestissements en Algérie. Hier, elle a lancé uneconsultation internationale pour la fourniture d'unappareil de forage qui servira au développement duchamp de Bir M’sana.

Depuis quelques mois, des rumeurs n’ont cessé decirculer dans les milieux des pétroliers en Algériesur un éventuel départ de Hess.

Etes-vousrassurés par lesmesuressanitairesprises pourfaire face

au paludisme ?

[email protected]

Jeudi 14 octobre 2013 - Page 3

Hess toujours là

C’EST MA VIEL’impossible amour

On est au début du printemps 1988. Il devait être deux heures du matinquand un vagissement surgit de la maternité d’une banlieue est d’Alger.Une mère venait de donner naissance à une fille qu’on disait revêche.

VOYAGE CULINAIREBerkoukes bel hlib

Cette semaine, nous allons découvrir un recette traditionnelle spécifiqueau centre d’Alger, répandue dans les familles algéroises de souche.

Il s’agit du berkoukes bel hlib que l’on déguste en période de grand froid. Ce plat est considéré comme une potion magique

qui a de véritables vertus curatives pour les enfants, et les adultes aussi,qui prennent froid en hiver.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESTravailler ou passer le temps, là est la question Le travail est l’une des préoccupations des Algériens. Au sein des familles, entreamis, dans les cafés, le sujet revient sans cesse. La relation des Algériens avec

le travail est différente d’une personne à une autre, d’un environnement familial àun autre ; bref, d’une conception des choses à une autre. Florilèges.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Les Algériens n'aiment peut-être pas leur travai l

tous de la même façon»Dans son intervention, Sabah M’rakach décortique la notion du travail au sens le plus large : psychologique,social, économique et culturel. Elle met en exergue la relation de l’individu avec son employeur. Elle expliquepar ailleurs les raisons de la motivation du citoyen, ou au contraire son désintéressement pour son travail.

Retrouvez ce samedi le n°94 de SoirmagazineSommaireSommaire

SEAAL s’algérianise A un peu plus de deux ans de la fin du

contrat de gestion par Suez environnement, laSociété des eaux et de l’assainissementd’Alger (SEAAL) commence à «s’algérianiser».C’est ainsi que nous apprenons la désignation

d’un cadre algérien au poste dedirecteur général adjoint decette entreprise.

En fait, il s’agira beaucoupplus d’un «DG binôme» del’actuel patron, de nationalité

suisse, de SEAAL,expliquent des

s o u r c e sinformées.

Étudiants déroutésLes étudiants de la première année du département de

langue anglaise à Bouzaréah (Faculté d’Alger) ne saventplus à quel saint se vouer.Eux qui ont fini par découvrir les résultats des S1 et 2

de l’exercice écoulé avec un retard de plusieurs mois. Pis,alors que les rattrapages sont prévus pour ce

dimanche, les noms de nombre d’étudiantsinscrits en première année et ayant passéles examens des deux sessions ontcarrément disparu des listes publiées hier.

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 14 novembre 2013 - PAge 4

Mehdi Mehenni -Alger (Le Soir) -Abderrazak Mokri qui ani-mait hier, à Alger, uneconférence de presse, enprésence de son invitémauritanien El CheikhMohamed El Hassen OuldEdadou, a fait savoir queson parti observe toujoursle développement desévénements dans le pays,et qu’il se prononcera surla question de sa participa-tion ou non aux présiden-tielles au moment venu.«Les conditions d’électionsprésidentielles libres et

transparentes ne sont pasencore réunies pour lemoment», a-t-il soutenu.Cela dit, il considère queles prochaines échéancesmarqueront un tournantdécisif dans l’histoire del’Algérie indépendante, etque l’actuel régime a lechoix entre engager desréformes sérieuses ou lechaos. Concernant l’actuelprésident AbdelazizBouteflika, le patron duMSP s’est dit contre unquatrième mandat, comptetenu du bilan négatif enre-gistré au cours des 14 der-

nières années. «Avectoutes les enveloppesfinancières engagéesdurant cette décennie,nous n’avons réaliséaucun progrès écono-mique», a-t-il argumenté.

A propos des imagesrapportées par l’ENTV,montrant les deux neveuxdu président de laRépublique s’inviter à sonentrevue avec le média-teur onusien dans le conflitsyrien, Abderrazak Mokri,a signifié qu’il ne «souhai-terait pas se rabaisser à ceniveau».

Quant à la guéguerreentre le Premier ministreAbdelmalek Sellal et le SGdu FLN, Amar Saïdani, ilpense que ce n’est ni plus

ni moins qu’«une affaire defamille». Interrogé si lesluttes au sein du sérail nesont pas pour le poste de

vice-président, Le confé-rencier en conclura quecette question n’est d’au-cun intérêt pour le peuple,

puisque ces conflitsinternes sont motivés parle partage de la rente.

M. M.

Pour le président du MSP, les gué-guerres à l’intérieur du régime sont moti-vées par la rente et elles sont loin d’êtred’un intérêt quelconque pour le peuple.

AZOUZ NOUS A QUITTÉS

La force d’un militant, la modestie d’un hommeA zouz, de son vrai nom Abdelaziz

Bensadok, nous a quittés jeudi 24octobre au matin. Il était né le 18

février 1929. Il est parti discrètement,comme il a vécu, entouré de sa femme etde ses enfants. Prévenue rapidement, jesuis partie car le hasard a voulu que noussoyons voisins.

Il a vécu humblement, discrètement,avec réserve, respecté par les gens duquartier et, d’une manière générale, partous ceux qui le connaissaient ; il recevaitdes visites régulières de ses compagnons,moudjahidine comme lui. Il a été enterré àBlida, sur sa demande, pas loin de sonbeau-père et ami. Et des souvenirs de laRévolution se sont mis à émerger de mamémoire. Il était le fils de l’herboriste bienconnu et apprécié de Birkhadem et c’est lamaison de son père, à Birkhadem, qui aété transformée, en partie, en laboratoired’explosifs où passait, rapidement,Hassiba Ben Bouali pour y déposer desproduits. 

La buanderie a été transformée en ate-lier pour Giorgio Arbib, ingénieur chevron-né, tandis que Daniel Timsit était le res-ponsable du laboratoire.

Si nous revenions en arrière nous ver-rions Azouz adhérer très jeune au scoutis-

me, école du nationalisme et du patriotis-me, puis au PPA. Au titre du scoutisme, ila fait partie de l’OS créée en 1947 pourpréparer des militants à la lutte armée. Ilavait 18 ans, il a participé aux manifesta-tions contre le colonialisme, à commencerpar celle du 8 Mai 1945 : il avait 16 ans.En 1956, étant donné les conditions trèsstrictes du cloisonnement, je n’allais pas àla Maison de Birkhadem car j’avaisd’autres tâches à protéger.

Azouz a été arrêté le 6 octobre 1956,trois mois après son mariage, dans la mai-son deBirkhadem, quelques jours avantmon arrestation, et nous avons été jugésensemble fin mars 1957.

Au procès qui a duré trois jours, lestrois avocats du barreau de Paris, MaîtresDouzou, Lederman et Braun (les deuxpremiers sont décédés) ont posé le pro-blème d’un frère, Jacques Salort, arrêtérécemment, et ont obtenu qu’il soit retirédes mains de la police et soit présenté autribunal pour être incarcéré à Barberousse; torturé, il ne pouvait plus marcher et étaitsoutenu par deux policiers : ce fut unebelle victoire. Azouz interrogé, a demandéla présence d’un traducteur alors qu’il par-lait très bien le français : c’était une ques-tion de principe. Condamné à 20 ans de

travaux forcés, il a «visité» les prisons sui-vantes : Barberousse, Maison-Carré,Lambèse, pour finir à Saint-Leu d’où il aété libéré. A Barberousse avaient lieu lesexécutions des condamnés à mort :moments d’horreur intense que nousvivions dans nos quartiers respectifs et,par leur courage et leur détermination,

c’étaient eux, ceux qui allaient mourir, quinous donnaient espoir et courage. AvecAzouz nous n’en parlions jamais. Aprèsl’indépendance, il a encore fait preuve demodestie en reprenant son métier derelieur (alors qu’on lui avait proposé unposte de chargé de mission dans unministère) et, à ce titre, il a enluminé lapremière Constitution de l’Algérie indé-pendante (1963) par un délicat travaild’artiste. Il a appris le métier à deux deses enfants, Naziha et Mourad, qui assu-rent, actuellement et avec talent, les tra-vaux de reliure.

Si je devais définir Azouz en peu demots, je dirais : dignité, réserve et bonté,étaient ses caractéristiques.Profondément pieux, il était doté d’unegrande tolérance que j’ai pu apprécier àmaintes reprises. Quand je l’appelaisaffectueusement «mon chef»… il souriait.Et je me souviens de cette phrase qu’ilm’avait dite un jour : «Annie, on devraitpouvoir écrire l’Histoire sans citer denom.» Est-ce possible ?

Et maintenant, dors en paix Azouz,dors en paix mon frère, le frère que je n’aijamais eu. A. S.

MOKRI À PROPOS DE LA GUÉGUERRE SELLAL-SAÏDANI :

«C’est une affaire de famille !»

Mokri considère que les prochaines échéances seront décisives dans l’histoire de l’Algérie.

Par Annie Steiner.

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POUR «OFFENSE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE»

Un caricaturiste sous contrôle judiciaire

Exerçant dans le journal de LaVoix de l’Oranie pour ses deuxversions française et arabe,depuis 2007, en tant que carica-turiste, Ghanem Djamel seretrouve aujourd’hui sous contrô-le judiciaire, pour avoir dessinéune caricature portant atteinte auprésident de la République.Seulement, la caricature n’estpas parue.

Selon une source proche dela direction du journal, les faitssont les suivants : «Il y a, certes,un conflit entre le caricaturiste et

le journal, et il y avait des ten-sions dû à cela. L’une de sescaricatures avait été program-mée à la publication et avant lamise sous presse, nous noussommes aperçus que le caricatu-riste s’était permis d’aller chan-ger la caricature par une autre ànotre insu.

C’est, alors que nous avonsporté plainte contre lui pour ten-tative de nuire à l’entreprise.»

Pour sa part, Ghanem Djamels’en défend et donne sa version.«Cette caricature, qui n’était en

fait qu’une ébauche, était desti-née à des journaux électroniqueset non à la publication dans lejournal en question avec lequelje suis en conflit, car je n’ai pasété payé pour mes publicationsdans l’un des deux journaux(dans sa version en arabe) et lasomme est importante, j’ai alorsdéposé plainte contre le journal,d’où ces tensions». Selon leconcerné, il est aujourd’hui pour-suivi en justice pour tentative denuire à l’entreprise, abus deconfiance et offense au présidentde la République, d’où la déci-sion de le mettre sous contrôlejudiciaire.

Nous avons rencontré, hier,

Ghanem Djamel qui venait toutjuste de revenir du pointage obli-gatoire dans le cas de mise souscontrôle judiciaire et a bien voulunous donner plus d’informations.«La caricature en question a étévisionnée par le rédacteur enchef par intérim (puisque tout lemonde a accès au réseau dujournal) et lorsque le lendemain ilm’a questionné sur son contenu,je lui ai expliqué que la caricatu-re n’était pas destinée au journal.L’affaire aurait pu en rester làpuisque la caricature n’est pasparue, seulement moi, en paral-lèle, j’avais déposé plainte contrele journal pour non-paiement demes dus.

J’ai été alors surpris qu’unmois après ces faits, je suisconvoqué par le juge d’instruc-tion qui me signifia la plainte etles chefs d’inculpations.»

Pour sa défense, GhanemDjamel a demandé au juge d’ins-truction si le fait de penser et dedessiner était devenu un délit ensoi ?

Sans avocat, le caricaturistequi n’était pas préparé à une telletournure de la situation, dit êtreplus serein après l’élan de solida-rité qui se tisse autour de lui,venant de ses confrères et comp-te se défendre jusqu’au bout.

Amel Bentolba

Etre poursuivi pour une caricature non encore paruesemble invraisemblable et insensé, l’information quelquepeu confuse nécessite quelques éclaircissements.

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Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le hia-tus est apparent. La déclaration, mardi, duministre des Finances qui s’inquiétait du reculdes exportations des hydrocarbures et son inci-dence négative sur la balance commerciale del’Algérie rompt brutalement avec la sérénitéexcessive d’un Sellal plus que jamais en pré-campagne électorale. Se fiant à des donnéesstatistiques, le premier argentier du pays a jugéde son devoir de tirer la sonnette d’alarme. A raison, au demeurant, puisque la menace

sur la finance publique est sérieuse après quele premier semestre de l’année 2013 fut marquépar une baisse des exportations des hydrocar-bures, lesquelles génèrent le principal de la res-

source financière du pays. La baisse des recettes pétrolières a été en

effet de l’ordre de 12%, à raison de 10% envolume et 2% en valeur. «Il y a une inquiétudeque personne ne peut nier (…) d’où la nécessi-té de continuer à créer la richesse et de l’emploiet veiller à ce que nos équilibres ne soient pasperturbés à moyen terme», s’est inquiétéDjoudi. Son inquiétude est d’autant plus justi-fiée que la chute des recettes des exportationspétrolières est induite par des facteurs exo-gènes sur lesquels l’Algérie n’a aucune maîtri-se. C’est, selon le ministre des Finances, la

récession qui perdure en Europe, la faible crois-

sance aux Etats-Unis et la baisse des projec-tions de croissance dans les pays émergentsqui ont occasionné ce manque à gagner enmatière de recettes des hydrocarbures. Avec des importations en hausse de 14%,

l’excédent commercial du pays a chuté de moi-tié. Cette tendance baissière pourrait se main-tenir pour le second semestre 2013, tant estque les prévisions n’annoncent pas une amélio-ration des facteurs exogènes ayant été à l’origi-ne de ce recul des recettes des exportationspétrolières. Mais paradoxalement, l’inquiétudede Djoudi n’est pas faite sienne par le Premierministre qui poursuit imperturbable à accorderdes rallonges budgétaires aux wilayas, alorsque la prudence recommanderait une rationali-sation de la dépense publique. Pas que cela,cependant ! Les attitudes de Djoudi et de Sellal sont en

déphasage patent. Leurs discours respectifstraduisent deux réalités bien distinctes. Le

ministre des Finances alerte sur la perturbationà moyen terme de la balance commerciale,pendant que le Premier ministre travaille, lui, àplanter un tout autre décor. L’alerte de Djoudi confirme la persistance de

la forte dépendance de l’économie nationaleaux hydrocarbures, en dépit des enveloppesfaramineuses, plus de 500 milliards de dollarsen 10 ans, consacrées à la relance économiqueen la diversifiant. Les discours de Sellal poursuivent, en

revanche, de présenter une politique écono-mique aboutie. Il est évident que Djoudi parleen technicien qui fait dire aux chiffres ce qu’ilsveulent réellement dire, alors que le Premierministre évolue, lui, sur une logique électoralis-te, laquelle suppose de vernir au mieux le bilande Bouteflika. D’où cette incohérence que legouvernement exhibe à la face du monde.

S. A. I.

«Nous avons un climat politiquestable et sain et ne nous permettrons àpersonne d’y toucher.» La phrase estde Abdelmalek Sellal qui a consacréson discours devant les élus etnotables de la wilaya de d’Oum-El-Bouaghi, qu’il visitait hier, à livrerquelques messages «domestiques»mais aussi en direction de nos voisins.

Il s’agit là, à l’évidence, d’un messageadressé à Rabat. A plus forte raison lorsque lePremier ministre explicitera son propos :«Voyez ce qui se passe dans les autres pays,arabes notamment. Tous les pays qui ont ététouchés dans leur stabilité ont connu destroubles. Nous, en Algérie, nous avons déjà euà vivre une situation difficile qu’est la décennie

du terrorisme que nous avons surmontée.»Cela, avant de lâcher : «Aujourd’hui, beaucoupd’Etats n’acceptent pas que nous puissionsvivre dans la stabilité.»Jamais, en effet, la position marocaine n’a

été aussi agressive, aussi belliqueuse à l’égardd’Alger depuis 1963 ! D’où cette mise en gardede Sellal. Mais il s’adressera aussi à «l’inté-rieur» : «L’Etat maîtrise la situation dans tousles domaines mais attention, le chemin estencore long. La stabilité ne suffit pas. Il faut laconsolider par un développement écono-mique.» Il insistera comme d’habitude sur lespriorités de son gouvernement, à savoir «doterle pays d’une industrie et d’une agriculture trèsfortes». Pour cela, poursuivra-t-il, «il nous fautabsolument changer les mentalités. La décen-nie noire du terrorisme a laissé des séquellesque nous ressentons encore aujourd’hui. Celaest valable même pour le secteur de l’urbanis-me. Nous sommes en train de dépenser énor-

mément d’argent mais, en retour, l’on obtientquoi ? Des sites très mal conçus et tres malbâtis. Non ! Il faut que cette culture qui consisteà livrer n’importe quoi pour ses propres conci-toyens cesse ! Nous dépensons de l’argent etnous exigeons un produit de qualité !».

«Nous prévoyons un grand projet économique pour l’année prochaine»Sellal dénoncera longuement, comme à son

habitude, la bureaucratie qui paralyse l’écono-mie nationale. Mais n’omettra pas de glisser,dans la foulée, quelques messages de «cam-pagne électorale». Cette fois, il parlera carrément d’un «grand

projet économique pour l’année prochaine». Unprojet dont «Oum-El-Bouaghi bénéficiera gran-dement». Il faut dire aussi que la «stabilité»dans la bouche des hauts responsables signi-fie tout bonnement, un quatrième mandat !

C’est d’ailleurs, depuis quelque temps, l’objetmême des sorties hebdomadaires «jumelées»de Sellal dans les wilayas. «Certains nous trai-tent de fous et ils nous le disent ! Mais commentfaites-vous pour construire autant de loge-ments? nous disent-ils. Car, sachez-le bien,l’Algérie est le seul pays au monde à construireautant de logements pour ses citoyens sousdiverses formes comme le social, etc.» Certes.Mais l’Algérie est aussi le seul pays au mondeà connaître autant de contestations, pratique-ment systématiques même, à chaque fois qu’ils’agit de distribuer ces mêmes logements. A AïnBeïda par exemple, un groupe de mécontents,produits «immédiats» d’une distributions delogements effectuée la veille, avait attendu lecortège officiel du Premier ministre pour expri-mer leur colère. Certains n’ont pas hésité à lancer des

pierres au passage du cortège.K. A.

Le Soird’Algérie Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE 5Actualité

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Sans conviction. A voir le peu d’enga-gement des responsables de laCoordination nationale des comitésde soutien au programme du prési-dent de la République, on peut facile-ment douter de la volonté deAbdelaziz Bouteflika de se présenterà un quatrième mandat. Un état d’esprit perceptible, hier, à

l’occasion d’une «rencontre entre lapresse et les coordinateurs dewilaya» organisée au siège de cette«entité». Sauf que la quasi-totalitédes coordinateurs n’a pas daignéassister à cette réunion. Ni même,d’ailleurs, le coordinateur général,Belkacem Abdellaoui, absent pourdes raisons «très personnelles». C’est donc Ahmed Kada, en sa

qualité de chargé de la communica-tion, qui a été chargé de présider laséance. «Nous sommes réunisaujourd’hui, en ce mois sacré, pourréitérer notre serment et notre fidélitéenvers son excellence le présidentde la République, Monsieur

Abdelaziz Bouteflika, et nous annon-çons que nous sommes toujours pré-sents et activons sur le terrain poureffectuer des activités de sensibilisa-tion et d’orientation. Nous orientonsde nombreux citoyens pour diversesdemandes personnelles ou pour desconseils concernant certains sujets etceci, dans un cadre intérieur», a indi-qué Ahmed Kada dans un discours luà l’assistance. Et comme pour mieux justifier l’ef-

ficacité du rôle de la coordination etsa présence au sein de la société, ilajoutera : «Nous participons à desinitiatives qui ne sont pas médiati-sées, notre objectif premier étantd’aider les gens, à travers desactions de sensibilisation et d’orienta-tion.» L’aide aux citoyens, aspect

«méconnu» du rôle de laCoordination de soutien à AbdelazizBouteflika, a fait l’objet d’une premiè-re question de la presse. Le chargé de la communication

explique que plusieurs personnes,

«notamment celles engagées dansles comités», avaient reçu une aidepour accéder «à un emploi ou unlogement». Des propos qui semblentavoir gêné les membres du Bureaude la coordination. L’un d’eux,Nacerdine Zerkaoui, n’hésite pas àcouper la parole à Ahmed Kada.«Vous avez peut-être mal compris lespropos de M. Kada. En fait, il voulaitdire que notre intervention se limite àaccompagner les citoyens, à leur

expliquer les démarches administra-tives. La coordination n’est pas uneinstitution officielle, son rôle est limi-té», fait-il remarquer. Cette «entité»n’est certes pas «officielle» mais ellejouit d’un statut très particulier qui luipermet de disposer d’un siège situéau sein d’un immeuble réservé auxdirections de la wilaya d’Alger. Maisles deux hommes ont été incapablesd’apporter des arguments concretsau sujet de la défection d’un nombreimportant de coordinateurs de wilaya.«Nous avions prévu de nous retrou-ver demain, jeudi, à Bord-Bou-Arréridj afin de tenir une rencontre.Mais nous nous sommes renducompte que cette journée est fériée.C’est ce qui explique d’ailleurs lesabsences», a souligné Kada. Et Zerkaoui de rajouter : «Les

coordinateurs de wilaya ont rédigéune lettre commune pour soutenirnotre initiative.» Comment ont-ils purédiger une lettre commune sansmême qu’ils ne se soient rencon-trés ? Question restée sans réponse.Zerkaoui a préféré «recadrer» lasuite des travaux sur l’initiative «àcourt terme» de la coordination.Celle-ci consiste à collecter 4 millionsde signatures afin «d’exhorter lePrésident Abdelaziz Bouteflika à seprésenter à un nouveau mandat».

Selon lui, cet objectif devra êtreatteint avant le mois de janvier 2014.En fait, pour les responsables de lacoordination, il n’est pas questiond’un «quatrième mandat» mais plutôtd’un «nouveau mandat présidentiel».«La Constitution sera bientôt réviséeet après passage au Parlement puisvote par voie référendaire, lePrésident pourra se présenter à unnouveau mandat», a bafouillé AhmedKada en guise d’explication. Et si, en définitive, Abdelaziz

Bouteflika décidait de ne pas se pré-senter, quel serait le devenir de laCoordination nationale ? La questionprovoque un malaise et des rires ner-veux. «Nous serons présents sur leterrain pour soutenir l’homme que lePrésident aura désigné pour lui suc-céder. Mais nous sommes certainsqu’il se présentera, il ne peut pasrejeter l’appel de millions de per-sonnes», répondra Kada. La réunion— qui n’aura duré qu’une vingtainede minutes — s’est finalement ache-vée par la lecture d’une motion appe-lant les «masses populaires» à sou-tenir «son excellence le président dela République». Un appel qui nerisque pas d’avoir un écho importantpuisque l’ENTV n’a pas daigné cou-vrir «l’événement»…

T. H.

CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA

Le blues des comités de soutienLa Coordination nationale des comités de soutien au pro-

gramme du président de la République a décidé, hier, de collec-ter 4 millions de signatures pour exhorter Abdelaziz Bouteflika àse présenter à un «nouveau mandat». Une initiative lancée enl’absence du coordinateur général et de la grande majorité descoordinateurs de wilaya.

La voix du ministre des Finances Karim Djoudi sonne bien discordante avec lechœur gouvernemental rythmé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et seri-né inlassablement depuis plusieurs semaines. Karim Djoudi affiche des craintessérieuses pendant que Sellal répète à longueur de visites d’inspection dans leswilayas que tout va pour le mieux dans la meilleure des Algérie.

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Abdelaziz Bouteflika.

ABDELMALEK SELLAL À PARTIR D’OUM-EL-BOUAGHI :

«Nous ne permettrons à personne de toucher à notre stabilité»

KARIM DJOUDI

Une voix inquiète au milieu de l’euphorie gouvernementale

De notre envoyé spécialà Oum El Bouag hi Kamel Amarni

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Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Les chauffeurs et rece-veurs de bus de l’entreprisepublique Etusa campent sur leurposition. Hier encore, les busbleus Etusa étaient à l’arrêt.

Aucun bus n’a circulé depuislundi, premier jour du mouvementde protestation des travailleurs.

Regroupés à la station de busde la place du 1er-Mai, à Alger, lesprotestataires se disent détermi-nés à aller jusqu’au bout de leursrevendications. Si le déclencheurde ce mouvement fut le retarddans le versement des salaires dumois d’octobre, les travailleurs ontdécidé de remettre à jour l’en-semble de leurs revendicationsnon satisfaites. Ils exigent ainsi unsalaire de base à partir de

18 000 dinars, des rappels sursalaire à compter de 2008, uneprime de panier, un profil de car-rière et une convention collective.Ils exigent aussi la réhabilitationdu bureau du syndicat de l’entre-prise «dissous par le directeurgénéral sans aucun motif».

Les travailleurs, qui dénoncentle «mutisme et le mépris» de ladirection générale de l’entrepriseEtusa sollicitent l’intervention duministre des Transports ou duPremier ministre pour trouver unesolution à la crise. En plus du télé-phérique qui est également blo-qué, les travailleurs comptentparalyser également le transportdes étudiants. «Les bus qui trans-portent les étudiants circulentactuellement, car les étudiantssont en période d’examens mais

ces derniers ne tarderont pas àrejoindre le mouvement de protes-tation», assurent les grévistes.

Pour sa part, la direction dutransport a fait appel aux transpor-

teurs privés pour faire face au pro-blème. Ces derniers ont dû chan-ger leurs lignes pour desservircelles empruntées habituellementpar les bus Etusa.

Soulignons que l’entreprisecompte près de 2 500 travailleurs,entre chauffeurs et receveurs,pour environ 350 bus.

S. A.

Le transport public est toujours paralysé. Les tra-vailleurs de l’Entreprise de transport urbain et suburbaind’Alger (Etusa) refusent de reprendre le travail tant queleur plateforme de revendications n’est pas traitée. Ladirection des transports de la wilaya d’Alger a fait appelaux transporteurs privés pour supplanter aux grévistes.

Le Soird’Algérie Actualité

ETUSA

Les travailleurs campentsur leur position

ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE MARITIME DE BOU-ISMAÏL

Lancement d’un séminaire internationalde formation maritime en coopération avec le Japon

Aucun bus n’a circulé depuis lundi.

Le docteur Amar Ghoul,ministre des Transports aprocédé, mardi passé, aulancement d’un séminaireinternational de formationmaritime organisé parl’Ecole nationale supérieu-re maritime de Bou Ismaïl,avec l’aide de l’Agence decoopération internationaledu Japon dénommée JICA.

Ce fut en présence de l’am-bassadeur du Japon et des repré-sentants des facultés maritimesde Turquie, de Côte d’Ivoire, duMaroc, du Sénégal et de Tunisie,que le ministre a prononcé unimportant discours dans lequel ila précisé la teneur du séminaireinternational, qui porte sur descours qui seront conduits sous lacoupe de la Faculté des sciencesmaritimes de l’université japonai-se de Kobe.

Lors de son allocution, leministre a précisé que «le sémi-naire prend en charge 3 voletsportant notamment sur larecherche appliquée, l’éducationmaritime et la coopération avecles pays concernés par notreespace maritime», tout en révé-lant que «le ministère desTransports, dotera l’Ecole natio-nale supérieure maritime de BouIsmaïl de tous les moyens maté-riels et humains en vue de la his-ser au niveau mondial et en fairel’une des plus importantes institu-tions de formation maritimed’Afrique, arabe et du Moyen-Orient.». Le ministre ajoutera àce titre que «l’Algérie a investi

dans les moyens pour la forma-tion de l’encadrement tout encontinuant à investir dans lecadre de la ressource humaine,des sciences, de l’éducation et dela formation. L’Algérie, dira leministre, exhorte tous les Etatsmembres qui partagent notreespace maritime à contribuer àéradiquer le fléau de l’immigra-tion clandestine, le trafic dedrogue et du trafic d’armes. Notrepays œuvrera avec tous lesmoyens dont elle dispose pourassurer la sécurisation de notreespace maritime».

Le directeur général del’Ecole, précisera pour sa partdans son discours d’ouvertureque «le projet de coopérationavec le gouvernement japonais àtravers l’agence de coopérationinternationale JICA porte sur l’ap-

plication de l’éducation maritimeau Moyen-Orient et en Afrique,permettant d’élever le niveauactuel afin de répondre aux exi-gences internationales et stan-dards de l’organisation maritimeinternationale OMI, et de per-mettre aussi le maintien dupavillon national algérien sur laliste blanche et la reconnaissan-ce mondiale des titres et brevetsdélivrés au nom du gouverne-ment algérien».

L’orateur révèle en outre que«ce projet regroupe les facultéset écoles maritimes de Turquie,de Côte d’Ivoire, du Maroc, duSénégal et de la Tunisie, qui vontsuivre des cours conduits par laFaculté des sciences maritimesde l’université japonaise deKobe»Larbi Houari

À L’APPEL DE LEUR COORDINATION

Sit-in des laborantinsde l’éducation nationale

Ils revendiquent, en effet, «la promotion desinstituts technologiques de l’éducation nationa-le et des universités au grade d’attachés prin-cipaux et leur classification à la catégorie 10, lapromotion des aides-techniciens de labora-toires ayant exercé pendant dix ans au graded’attaché de laboratoire et leur classification àla catégorie 8, l’établissement de passerelles

d’évolution dans la carrière conformément auxdispositions de l’article 38 de la loi relative à laFonction publique.»

La Coordination, organisée sous l’égide duSyndicat national des travailleurs de l’éduca-tion (SNTE), suggère ainsi l’introduction denouveaux grades pour les classifier dans descatégories supérieures de la grille des salaires

à savoir chef de laboratoire à classer à la caté-gorie 12 et le grade d’inspecteur de laboratoi-re à la catégorie 15.

En plus, bien sûr des revendications liées àla revalorisation salariale et à celle du régimeindemnitaire.

Les employés de laboratoires revendiquent«une prime de qualification et l’augmentationde la prime de rendement de 30 à 40% commepour tous les corps de l’Education nationale, larevalorisation de la prime technique de 25 à 40% et celle de nuisance de 10 à 25 %.»

L. H.

Les laborantins de l’Education nationale tiennent aujourd’hui un sit-indevant le siège du ministère de tutelle à Ruisseau pour protester, selon lestermes d’un communiqué diffusé hier par leur coordination nationale, contrel’exclusion, la marginalisation, l’injustice, la discrimination et l’intégrationsélective sur la base de critères évidemment moins transparents.

Objectf, hisser l’école au niveau mondial.

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Sid.

Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE6

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Chérif Bennaceur -Alger (Le Soir) - Cette opé-ration ciblera «un quartierpar circonscription adminis-trative (daïra), a indiqué hierHouria Oulebsir, présidentedu comité de la santé, del’hygiène et de l’environne-ment à l’Assemblée populai-re de la wilaya d’Alger.

Intervenant lors d’unerencontre organisée sousl’égide de l’Union généraledes commerçants et arti-sans algériens (UGCAA),cette élue a indiqué que lescités AADL ou OPGI notam-ment pourraient êtreconcernées par cette action.De fait, celle-ci pourrait êtrelancée durant le second tri-mestre 2014, dès l’adoptiondu budget additionnel decette Assemblée.

En ce sens, l’octroi d’uneenveloppe de 10 millions dedinars a été sollicité, relèveMme Oulebsir, pour financercette opération dans sa pre-mière tranche.

Une initiative qui s’inscritdans le cadre de la dyna-mique de préservation del’environnement lancéedans la wilaya d’Alger,observe-t-on, dans lecontexte où un plan direc-teur en matière de collecteet de gestion des déchets,principalement ménagers,n’a cessé d’être actualisédepuis 2001 et commence àêtre concrétisé.

Certes, cette opérationn’est pas inédite, dans lamesure où une action simi-laire a été tentée dans lacommune de Dély Brahim et

à laquelle les citoyens ontrépondu, estime-t-elle.Egalement, une dynamiquede préservation de l’envi-ronnement a été impulsée,notamment sous l’égide dunouveau wali d’Alger et àlaquelle le porte-parole del’UGCAA, Hadj TaharBoulenouar, a affirmé lesoutien de cette associationprofessionnelle.

A charge cependant quecette opération ne soit pasponctuelle, estime parailleurs un ancien membrede l’APW d’Alger, RabahMechri.

Rappelons qu’un pro-gramme de réalisation decentres d’enfouissementtechnique (CET), la ferme-ture progressive desdécharges, l’éradication de«400 points noirs recen-sés», ainsi que la créationd’un nouvel établissementde nettoiement couvrant les28 communes extraur-baines, l’uniformisation duramassage des déchetsurbains, et le lancementd’un dispositif de valorisa-tion des déchets verts ontété lancés, indique la repré-sentante de l’APW d’Alger,dans le but de booster lagestion des déchets. A cepropos, l’on indique que3000 tonnes par jour dedéchets sont enregistréesdans la wilaya d’Alger quicompte quelque trois mil-lions d’habitants et où 2 mil-lions de personnes transi-tent.

Néanmoins, il s’agit dedévelopper davantage le tri

sélectif, de bien organiserl’activité de récupération detous types de déchets etnotamment le papier, deredynamiser les unités derécupération existantesainsi que le rôle desbureaux d’hygiène commu-nale.

Comme il s’avère fonda-mental de stimuler davanta-ge l’entrepreneuriat dans ledomaine de la collecte, l’ac-quisition et l’installation etl’entretien de «contenants»et de «banaliseurs» d’or-dures, de relancer le projetd’éradication des sachetsnoirs. Ce qui implique, éga-lement, la protection de l’en-vironnement étant «l’affairede tous», dira le représen-tant de l’UGCAA, davantaged’implication, responsabili-sation et mise en coordina-tion de tous les acteurs

concernés (citoyens, mou-vement associatif, collectivi-tés locales, commerçants,opérateurs économiques,administrations, établisse-ments d’enseignement,médias...).

Il s’agira également dedévelopper la culture de lapropreté, de changer lesmentalités, le regard descitoyens envers les agentsde l’hygiène et du nettoie-ment, de poursuivre lesactions de sensibilisation etde prévention. Mais ausside juguler l’informel, d’appli-quer effectivement les dis-positions réglementaires etcoercitives en vigueur, derelancer «la police munici-pale» ainsi que les comitésde quartiers, comme leprône l’ancien membre del’APW d’Alger.

C. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE 7Actualité

Nawal Imès- Alger (Le Soir) -Dépêchée à Ghardaïa, l’équiped’experts a rendu public son rap-port. Son diagnostic confirme lespremiers éléments d’informationselon lesquels la souche localed’anophèle, moustique respon-sable de la transmission du palu-disme, avait, dans des conditionsparticulières, été à l’origine d’unfoyer à El-Atteuf dans la wilaya deGhardaïa où depuis le début dumois d’octobre, neuf cas ont étédéclarés et un décès a été déploré.

Le rapport relève en effet «uneactivité anormalement élevéed’anophèles femelles localespotentiellement réceptives à unesouche importée» en raison de la

proximité de l’oued M’zab, la pré-sence au niveau de la communed’El-Atteuf d’un château d’eau fis-suré ayant occasionné la formationde retenues d’eaux stagnantes, dela multitude de fuites d’eau, conju-gués à des températures anorma-lement élevées par rapport auxmoyennes saisonnières et à l’exis-tence dans les quartiers affectésde populations mobiles ayantséjourné en zone d’endémicitépalustre.

L’autre conclusion dudit comitéd’experts est relative à l’insuffisan-ce de la lutte antivectorielle.

Pour éviter des épisodes simi-laires à l’avenir, le comité recom-mande la poursuite de l’épandage

d’insecticide au niveau des gîteslarvaires à l’aide de produits larvi-cides, les aspersions intra et extra

domiciliaires et l’assèchement desgîtes larvaires. Il est égalementrecommandé de maintenir les opé-

rations de remblayage, comble-ment, drainage et réparation defuites jusqu’à tarissement de toutecollection d’eau et la poursuite dudépistage passif pour tout patientprésentant une fièvre et ayantséjourné en pays d’endémicitépalustre. C’est justement le casdes supporters ayant fait le dépla-cement au Burkina Faso.

Quinze cas de paludismeimporté ont été recensés depuisdébut octobre et sont considérés,selon le comité d’experts, comme«cas isolés de paludisme d’impor-tation, sans lien épidémiologiqueentre ces cas».

Il est recommandé aux per-sonnes qui voyagent de respecterà la lettre les prescriptions desmédecins en ce qui concerne letraitement préventif.

D’ailleurs, tout supporter quis’est déplacé au Burkina Faso, etqui présente de la fièvre, dans undélai de 2 mois après son retour enAlgérie, est appelé à rapidementconsulter un médecin.

N. I.

LES EXPERTS RENDENT LEURS CONCLUSIONS

Le foyer de transmission du paludismeà Ghardaïa sous contrôle

Une activité «anormalement élevée» des souchesd’anophèles locales, la proximité de l’Oued M’zab, desfuites ayant engendré des eaux stagnantes et des tempé-ratures anormalement élevées pour la saison ont favorisél’apparition de cas de paludisme à Ghardaïa. Le comitéd’experts qui a rendu son rapport fait clairement le distin-guo entre les cas qui y ont été recensés et ceux importéspar les supporters en déplacement au Burkina Faso.

DJAMEL BOUCHERF,SPÉCIALISTE À L’ONM :

«Un système de veilleet d’alerte précoce est nécessaire»Un système de veille et d’alerte précoce est

nécessaire en vue de prévoir les inondations etles sécheresses, a déclaré hier, M. DjamelBoucherf climatologue à l’Office national de lamétéorologie sur les ondes de la radio Chaînetrois. Selon les spécialistes, des modèles pourdes prévisions immédiates pour les inondationsnotamment sont nécessaires.

F.-Zohra B. - Alger ( Le Soir) - Le climatologue a rappelé hierque la variabilité climatique résultant du réchauffement est variabled’une région à une autre. En Algérie, les situations climatiquesextrêmes passant des fortes chaleurs en automne à des pluies tor-rentielles, attire l’attention des experts. «Chez nous dans le Sahel etle nord de l’Afrique, il y a une augmentation des températures etmoins de précipitations… il s’agit donc d’une désertification et d’uneperte de la biodiversité. Ce scénario est possible», a déclaré l’invitéde la radio.

Il illustrera ses propos par le fait qu’au mois d’octobre, le pays aconnu une canicule automnale, situation qui devient récurrente, a-t-il précisé. Il citera, ainsi, la situation de l’année 2006 qui est jugéeexceptionnelle et que les climatologues n’ont pas enregistré depuisles années 1950. Il s’agit aussi des fortes précipitations qui provo-quent des inondations à l’image de celles de Bab El Oued en 2001.

Ceci alors qu’au mois de mai 2013 plus de 200 millimètres depluie ont été enregistrés en quelques heures. «Nous sommes entrain de subir ces changements climatiques en Algérie et la variabili-té des changements climatiques. A titre d’exemple, l’année passée,en janvier, nous avons connu un temps sec et juste à la fin de jan-vier au début février, il y a eu une vague de froid exceptionnelle quenous n’avons pas connue depuis 1950. Ce sont des impacts de ceschangements climatiques», a expliqué le spécialiste. Il dira aussi queselon les prévisions saisonnières de l’ONM, si le mois de novembrea été sec, des pluies saisonnières moyennes sont prévues endécembre. Il précisera aussi que l’avancée du désert est aussiinfluencée par les effets du changement climatique. «Ces impactsinflueront sur l’agriculture, le santé et l’hydrologie. Et la crainte clima-tique doit être prise en compte dans tous les programmes de déve-loppements économiques», a expliqué l’invité de la radio.

Selon lui, «Il faut s’adapter au nouveau climat mondial du fait quele système climatique est bouleversé et que l’Algérie est un paysaride et semi-aride.»

Le spécialiste soulignera aussi la vulnérabilité de l’Algérie à cesfluctuations climatiques. Ainsi, les experts rappellent les impacts deschangements climatiques, à savoir le bouleversement des saisonset la multiplication des catastrophes naturelles. Il citera aussi uneprobabilité d’augmentation de l’intensité des typhons, des cycloneset des ouragans.

Le spécialiste de l’ONM notera en outre que les bouleversementsdes saisons en Algérie et du climat résultent de la position géogra-phique.

F.-Z. B.

L’anophèle est à l’origine d’un foyer de transmission de la maladie.

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Lancement imminent d’un dispositif de valorisation des déchets verts.

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TRI SÉLECTIF DES DÉCHETS

Une opération pilote sera lancéedans la wilaya d’Alger

Une opération pilote de développement dutri sélectif des déchets sera lancée en 2014dans la wilaya d’Alger.

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Bien qu’on assiste aujourd’hui à uneferveur patrimoniale par la mise en placede fêtes et festivals célébrant le tapis d’AïtHichem, le bijou d’Aït Yenni, la poterie deMaatkas, les figues d’Illoula et d’AthOumaouche, le rituel d’Aqdar de TalaNtazart, du costume et de l’art culinaire decette région, le village kabyle en tantqu’ensemble de structures mobilières etimmobilières englobant le bâti, les formesarchitecturales, les fontaines, les ruelles,les mosquées… suscite moins d’intérêt etd’attention en tant que ressource patrimo-niale de la part des institutions. Exceptéquelques initiatives prises par les acteursassociatifs, le village kabyle n’a jamais étéau centre des politiques publiques visantsa réhabilitation et sa sauvegarde en tantque bien commun culturel traditionnel.Cette problématique a été au centre desdébats des deux journées d’étude organi-sées, samedi et dimanche derniers, à laMaison de la culture, par le Haut-commis-sariat à l’amazighité. Des enseignants desuniversités de Tizi-Ouzou et de Béjaïa etdes chercheurs de l’Institut de recherched’études arabes et musulmanes de Parisont ouvert le débat sur la question.Patrimoine amazigh dans le champanthropologique à l’université est unecommunication d’Azzedine Kenzi dudépartement de langue et culture amazi-ghe de l’université de Tizi-Ouzou.L’universitaire fait part de l’ouverture d’unmaster en anthropologie culturel au seinde cette université, à partir de l’année uni-versitaire 2013-2014. Une initiative inédite

qui se propose d’ouvrir le champ scienti-fique au patrimoine amazighe qui restepour le moment circonscrit au débat socialet institutionnel. La formation de compé-tences et de profils spécialisés dans ledomaine qui permettra d’ouvrir des pers-pectives de recherches interdisciplinairespour la prise en charge du patrimoineamazigh en général et villageois en parti-culier est une manière de sortir de lavision folklorique qui ne prémunit pas cetterichesse de la disparition. Une optique

développée par le Pr Brahim Salhi, socio-logue et doyen de la faculté de scienceshumaines de l’Université de Tizi-Ouzoupour qui le patrimoine doit cesser d’êtreperclus dans les visions utopistes et folklo-risantes. Pour cet universitaire, la «patri-moinisation» ou la réhabilitation de larichesse patrimoniale ne doit pas être seu-lement pensée comme un exercice demémoire contre l’oubli. Une réflexion doitêtre engagée pour rendre visible l’héritagedu passé dans ses facettes matérielles etimmatérielles (cadre bâti, savoir-fairelocaux, artisanat…). Le retour sur soi, laréinvention du passé ne suffit pas, il fautconstruire des repères, arrimer le passéréinventé au présent, selon le conférencierqui souligne le double défi qui surgitdevant les acteurs qui ont pour projet la

réhabilitation et la sauvegarde du patrimoi-ne traditionnel pour qui la difficulté est desavoir comment faire face à l’uniformisa-tion culturelle du monde, tout en évitant,par ailleurs, le piège de la glorification dupassé. Selon le Pr B. Salhi, ces produc-tions matérielles et immatérielles du passéne doivent pas être des lieux de recueille-ment, des images d’Épinal et de cartespostales; il faut en faire un objet de cultu-re féconde et vivante qui accompagne leprésent. «Il faut inscrire les productions dupassé dans des perspectives innovantes,dépasser le phénomène de la souffranceintellectuelle compte tenu de notre rapportau passé», estimera le conférencier quitout en rappelant que la tradition et le vécule patrimonial dans les villages kabyles, aumême titre que le monde rural de l’espace

nord africain, a subi des ruptures et desbouleversements sous la poussée d’évé-nements historiques et politiques depuis le19e siècle, suggère d’inscrire tout projet desauvegarde dans le continuum du temps.Le Pr B. Salhi qui se dit convaincu qu’il estpossible de construire des modèles tradi-tionnels avec des apports nouveaux, pro-pose, en conclusion de sa réflexion, demobiliser la pensée moderne pour réhabi-liter les savoir-faire locaux, le patrimoinearchitectural et le bâti de nos villages.

Comme, par exemple, intégrer deséléments patrimoniaux dans la réalisationdes bâtiments publics, selon le conféren-cier, pour qui le besoin de cohésion natio-nale n’est pas opposable aux spécificitéslocales.

S. A. M.

Le village kabyle et les savoir-faire locaux, en tant queressource patrimoniale et culturelle, ont fait l’objet dedeux journées d’étude organisées, samedi et dimanchederniers, à la Maison de la culture à l’initiative du Haut-Commissariat à l’amazighité.

Le Soird’Algérie Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE 8Le Soir du Centre

TIZI-OUZOU : JOURNÉE D’ÉTUDE SUR LE PATRIMOINE VILLAGEOISKABYLE AUX IXe ET XXIe SIÈCLES

Le patrimoine entre souffrance intellectuelleet désir de réappropriation

M’sila est passée d'une culture extensi-ve à une culture semi-intensive, selon unbilan établi par la Direction des services del'agriculture faisant état d'extension decette activité. Ainsi, elle est passée de 500hectares d'oliviers recensés en l'an 2000pour atteindre les 75 00 hectares en 2013,dont 3 000 à 3 500 hectares producteurs

d'olives. Malheureusement, 30 à 50 % dela récolte de cette année sont menacés parle ravageur numéro un du fruit de l'olivierconnu dans le milieu d'arboriculture par lamouche de l'olivier, comme l'a expliqué M.N. A. Ladghem Chicouche, chef de serviceà la DSA. Cette mouche commence soninfestation généralement en période d'été

par la pondaison des œufs au niveau dufruit juste au début de son éclosion austade de baie avant même de faire lenoyau. La mouche de l'olivier porte atteinteà l'olive et non à l'arbre, par conséquent laproduction de cette année est compromi-se. Selon ce responsable à la Direction desservices agricoles (DSA) de M'sila, la perteest évaluée entre 30 et 50% de productiondes olives dans la wilaya. Ce chef de servi-ce met en cause l'attachement de la régionde M'sila, à vocation agropastorale, à l'éle-

vage surtout ovin, une activité qui vient enpremière position pour une grande partiedes agriculteurs de la région, raison pourlaquelle ils ne peuvent pas suivre l'itinérairetechnique des cultures introduites dans lawilaya telles que la culture de l'olivier quicommence à prendre place depuis l'an2000 dans cette wilaya.

Par ailleurs, ces fellahs n’accordentpas l’entretien nécessaire à cette nouvelleculture, ajoute ce chef de service.

A. Laïdi

M'SILA

La mouche de l'olivier menace les récoltes de cette année

BLIDALes habitants

des bidonvilles de Beni Mered

ferment la routePlusieurs dizaines d’habitants

des bidonvilles de Beni Mered, com-mune distante de 6 kilomètres aunord de Blida, ont fermé hier le tron-çon routier entre cette commune etcelle de Beni Tamou, et ce pourprotester contre leur non-reloge-ment dans de nouvelles cités, àl’instar des habitants des autresbidonvilles.

Les protestataires ont demandéà ce qu’ils soient logés dans la nou-velle cité des 450 logements de DiarEl Bahri dont les travaux viennentd’être achevés et seront bientôt dis-tribués. Il faut savoir qu’une longuefile d’attente de voitures a été pro-voquée par la fermeture de cetteroute, qui notons le a été fermée àl’aide de pneus brûlés, des troncsd’arbres et des grosses pierres.

M. B.

Invités à une réunion élargie pourdébattre du secteur du BTPH etessayer de trouver des solutions, lesreprésentants des entreprises, desbureaux d’études et l’Ordre des archi-tectes, tout ce beau monde était una-nime à dire que les lenteurs bureau-cratiques sont à l’origine du problèmeque vit le secteur du BTPH en Algérie.

il faut dire que le wali de Bouira qui avait invité cesentrepreneurs, s’attendait un peu à ces sorties de cer-tains représentants, notamment ceux des architectes,mais également des bureaux d’études lesquels se retrou-vent en fin de compte comme les dindons de la farcedans un feuilleton qui se termine souvent même lorsqu’ily a des avenants en «happy end» pour les entreprisesréalisatrices, mais pas pour les bureaux d’études et lesarchitectes qui s'en sortent bredouilles.

Ce mercredi, à l’occasion de cette rencontre tenuedans la salle des conférences de la Maison de la cultureAli-Zamoum et à laquelle ont assisté des centaines d’en-trepreneurs, de représentants des bureaux d’études etdes architectes, dans le but de booster un peu le secteuret surtout inciter les entreprises à se lancer dans les der-niers projets inscrits au titre des programmes quinquen-naux 2004-2009 et 2010-2014, les entrepreneurs pré-sents ont longuement dénoncé les lenteurs bureaucra-

tiques dans les recouvrements, mais aussi, le problèmedes hausses des salaires des travailleurs décidés parl’Etat sans que les indices des prix de réalisation soientrevus à la hausse, le problème des avenants qui créenttoujours des problèmes notamment lors du recouvre-ment des frais de ces travaux complémentaires, le pro-blème d’amnistie fiscale et parafiscale réclamée par lesentreprises, etc. Chez les représentants des bureauxd’études, le problème se pose autrement et d’une maniè-re très grave puisque les maîtres d’ouvrage décident uni-latéralement des dates de leur paiement lorsque paie-ments il y a, puisque dans certains cas, les bureauxd’études se voient carrément déboutés pour faute dedocuments officiels existant et prouvant leur travail sur-tout quand il s’agit de suivi de travaux que les pouvoirspublics remettent en cause plus tard ou annulent carré-ment, comme cela existe dans notre pays. Pour les archi-tectes, le problème se pose également en termes dereconnaissance et de respect envers cette profession delaquelle dépend le bon travail avec de beaux plans archi-tecturaux qui devaient apporter des touches modernes etnovatrices. Notons que lors de cette rencontre, le DPSBet le directeur de l’OPGI, ont présenté les projets nonencore lancés. Ainsi, outre les équipements publics rele-vant des secteurs de l’éducation notamment les nou-veaux lycées à lancer, de la santé avec les deux hôpitauxde M’chédallah et d’Ain Bessem, des forêts avec lesreboisement et le peuplement de près de 1200 hectareset l’ouverture des pistes sur 65 kilomètres, il y a le secteurdu bâtiment avec 1 520 logements sociaux de type LPL

sur un total de 8000 non lancés au début de l’année encours et 19 000 des deux plans quinquennaux, qui doi-vent être lancés avant la fin de l’année en cours.

Le directeur de l’OPGI qui a présenté ce programmeà lancer par commune, a rassuré les présents en leurindiquant que les avis d’appel sont déjà lancés en invitantles présents à venir soumissionner en les assurant detoute l’aide possible au niveau de sa direction.

Cela étant, notons également les interventions, outrecelle du wali qui a tenu à répondre à chaque intervenant,celle de M. Herbi Arezki, président du bureau de l'UGEAà Bouira, ainsi que celle de Abbas Tahar en sa qualité demembre du bureau national qui a parlé de la modernisa-tion de l’outil de travail chez les entreprises en invitant cesdernières à s’inscrire dans une démarche financée parl’Union européenne ; et enfin, Amar Yahiaoui en sa qua-lité de vice-président de l’UGEA, siégeant dans deuxsous-commissions dont celle chargée de la réglementa-tion et du contentieux qui a appelé l’ensemble des pré-sents à consulter le site de l’UGEA et consigner leursremarques afin de les inclure dans le document à présen-ter au ministre de l’Habitat avant la tenue de la tripartiteen décembre prochain durant laquelle les représentantsde l’UGEA seront présents.

C’est dire que tous les problèmes évoqués lors de larencontre d’hier mercredi, surtout ceux relevant du natio-nal, ne sont pas tombés dans les oreilles d’un sourdpuisque pas moins de cinq représentants de l’UGEA sié-geant au bureau national, étaient présents.

Y. Y.

BOUIRA

Les lenteurs bureaucratiques décriéespar les représentants du secteur du BTPH

A l'instar de toutes les wilayas du pays, ayant bénéficiéde la stratégie de culture de l'olivier, M'sila a connu durantles dix dernières années un développement exceptionnel.

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Si, fort heureusement, les der-nières précipitations ininterrom-pues, qui se sont abattues surConstantine n’ont pas causé dedégâts matériels conséquents, ni devictimes, il n’en demeure pas moinsque toute la ville a été bloquée.Durant trois jours maintenant,

plusieurs routes et artères de lacommune de Constantine sont

demeurées impraticables et lesautomobilistes, à l’instar des pié-tons, notamment les écoliers, ont eutoutes les peines du monde à circu-ler et à se déplacer. Aussi, des bouchons intermi-

nables se sont formés le long de laRN 75 reliant Constantine à AïnMlila et la ville nouvelle Ali-Mendjeli.En cause, a-t-on constaté, un cani-

veau bouché juste à l’entrée de lacité Zouaghi-Selimane que, semble-t-il, les services d’hygiène de lacommune n’ont pas jugé utile, troisjours après, de déboucher.La situation au niveau des cités

Sidi-Mabrouk, Ciloc, la zone indus-trielle Palma ou encore El Guemasest pratiquement la même. Selon la direction de la

Protection civile, ses éléments ontété appelés durant les dernières 24heures dans plusieurs endroits,pour porter secours aux citoyensdont les maisons ou les caves desbâtiments ont été inondées par les

eaux de pluie. Les éléments de laProtection civile sont intervenuségalement pour pomper l’eau stag-nante sur plusieurs routes et déga-ger d’autres barrées par des arbresarrachés par les vents violents.

Le tramway bloquéLes dernières précipitations qui

se sont abattues sur Constantine,les 24 dernières heures, n’étaientpas sans conséquence sur le bonfonctionnement du tramway deConstantine. Mardi, dans l’après-midi, les

rames ont été bloquées durant plu-

sieurs heures au niveau des sta-tions principales pour cause de glis-sements de terrains le long du tracé,notamment entre l’universitéConstantine 1 et la cité Zouaghi.Les gravats et la boue charriés

par les eaux ont rendu les railsimpraticables. Ce n’est que dans la soirée,

après l’intervention des services dela Setram, que la situation est rede-venue normale. Il est utile de noterqu’à chaque fois que des fortespluies tombent, ce problème refaitsurface.

Farid Benzaïd

Il n’a fallu que de quelques gouttes de pluie et de fortesbourrasques pour que la capitale de l’Est, qui se prépare,tambour battant, à accueillir dans quelques mois l’événe-ment «Constantine, capitale de la culture arabe», soitnoyée dans un verre.

Le Soird’Algérie Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE 8Le Soir de l’Est

INTEMPÉRIES

La capitale de l’Est inondée

Les urgences médicales,quoique à des degrés divers,constituent le point noir commun àtoutes les structures de santé àtravers le pays.

C’est le constat auquel on est arrivé lorsdes interventions des directeurs de la santé etde la population (DSP) et directeurs d’établis-sements de santé des wilayas de l’Est, réunishier à Annaba, dans le cadre de la série derencontres régionales programmées par leministère de la Santé, de la Population et dela Réforme hospitalière.

Présidés par le premier responsable dusecteur, Abdelmalek Boudiaf, accompagné deses proches collaborateurs, les travaux ontpermis de faire le point sur les différentesquestions qui empêchent une prise en chargeefficiente des malades. Tour à tour, les inter-venants, représentant les 13 wilayas partici-pantes, ont soulevé des déficits en personneld’encadrement administratif, de médecins debase, de spécialistes, de paramédicaux, demoyens matériels et de structures adéquates.

Le ministre n’a pas cessé de s’informersur les solutions réservées à des problèmesrelevés par la commission ministérielle lors de

ses différentes visites à travers les structuressanitaires. Certains problèmes ont pu trouverun début de solution alors que d’autres,datant de plusieurs années, restent en l’état.

Situation qui doit changer rapidement,estime le ministre de la Santé qui intervient àchaque cas pour rappeler aux DSP que lesservices du ministère sont à leur dispositionpour leur apporter leur soutien ou pour inviterses proches collaborateurs à prendre encharge ces cas. Je ne veux plus entendreparler de manque d’agents techniques desanté (ATS). A ce propos, Il indiquera que6 500 postes d’agents ont été pourvus en2012 et que 6 500 autres le seront en 2014.C’est pourquoi il a insisté sur le recrutementde 5 à 6 agents par commune.

L’humanisation des structures sanitaires aété également abordée par le ministre qui aévoqué la formation et le recrutementd’agents d’accueil qui auront à aider et orien-ter les malades.

Abdelmalek Boudiaf qui a parlé de nou-velle méthode de travail, a expliqué qu’il a ins-truit les services concernés de son départe-ment pour qu’il n’y ait plus de manque demédicaments, de vaccins … «la vie des gensest entre les mains des professionnels de lasanté», soulignera-t-il, relevant les agres-

sions auxquelles font face des professionnelsde la santé dans leur lieu de travail, il affirme-ra que leur sécurité doit être impérativementpréservée. «L’approbation des plans de ges-tion des ressources humaines (PGRH) ne doitpas prendre autant de temps», a fait remar-quer le ministre, en constatant que desretards dans ces approbations sont enregis-trés.

Combattre le laisser-aller, éviter le deuxpoids deux mesures, faire respecter leshoraires de travail et les normes d’hygiène,limiter au maximum les transferts de maladesd’un établissement vers un autre telles ontété, entre autres, les instructions du ministreaux directeurs des structures de santé.Envers les DSP, il a insisté sur le règlementdu problème de logement de fonction pour lesspecialistes.

Dans l’après-midi, les questions relativesaux médicaments, à la maintenance des équi-pements sanitaires, à l’accueil des malades età l’hygiène, au fonctionnement des urgenceset à la gestion des établissements de santé,feront l’objet de travaux au sein d’ateliers,avant leur restitution, accompagnés derecommandations allant dans le sens d'uneprise en charge efficiente des malades.

A. Bouacha

ANNABA

Rencontre régionale des cadresdu secteur de la santé

GUELMAUne bande de sixcambrioleurs misehors d'état de nuireSix personnes, dont une femme, origi-

naires de Guelma et de Souk-Ahras, ontété interpellées dans le cadre d'une sériede vols de commerces au centre-ville deGuelma. Selon la cellule de communication de la

Sûreté de wilaya, les six individus qui sontâgés de 21 à 41 ans, sont soupçonnésd’avoir participé à plusieurs vols commisde nuit dans des magasins des ruesMihoub-Bentayeb, Mohamed-Khemisti,Mohamed-Tahar-Seridi, et à la place du19-Mars, en plein centre-ville de Guelma.Notre source révèle que les prévenus fai-saient irruption dans des boutiques spécia-lisées dans les téléphones portables, lescosmétiques, l'électroménager et le prêt-à-porter, pour s’emparer d’un butin estimé àplusieurs centaines de milliers de dinars. Cinq parmi les suspects ont été placés

en détention provisoire par le magistrat ins-tructeur près le tribunal de Guelma, tandisque le sixième a bénéficié d'une mise enliberté provisoire, a-t-on précisé de mêmesource. Ils sont poursuivis pour cambriola-ge en bande organisée, en pleine nuit, volsqualifiés et recel.

Noureddine Guergour

JIJELDeux suicides à Ouled-Aïssa

Un jeune homme et une jeune fille sesont suicidés tôt dans la matinée d’hier dansle quartier de Ouled Aïssa sur les hauteursde la ville de Jijel. Il s’agit de B. Saïd âgé de20 ans et H. R. 19 ans, qui se sont jetés auxenvirons de 6h30 du quatrième étage d’unecarcasse située à proximité de la cité admi-nistrative. Ce double suicide a endeuillé les familles

des deux victimes ainsi que la populationlocale de la ville de Jijel. Les services desécurité ont ouvert une enquête pour déter-miner les causes et les circonstances de cedrame.

B. M. C.

L’affaire numéro un traitéepar la brigade compétenteconcerne le vol d’un portabledont le propriétaire, qui a portéplainte auprès du 1er arrondisse-ment, a été délesté sous lamenace d’une arme blanche.Les investigations ont été cou-ronnées par l’arrestation du pré-sumé coupable, en possessionde l’objet du vol. La deuxième

affaire a été dénouée par le 2earrondissement. C’est à la faveurd’une patrouille de routine auniveau de la gare routièreMohammed-Boudiaf que les élé-ments de la police ont pris en fla-grant délit un voleur à la tireayant ciblé le portefeuille d’unecitoyenne contenant égalementses documents personnels. Le 3e

arrondissement a eu à traiter les3e et 4e affaires, toutes les deuxdénouées sur la base deplaintes. La première par unemineure qui a, en compagnie deson tuteur, dénoncé le vol d’unegourmette en or. Selon ses dires,elle a été apostrophée dans lesescaliers de son immeuble situéà l’avenue Madjid-Lazreg. Ladeuxième plainte a été déposéepar une femme qui s’est vu sub-tiliser des boucles d’oreilles en oret 20 000 DA. Il s’est avéré selonl’identification donnée par les vic-times que l’agresseur est unemême et seule personne, spé-cialisée dans le vol du sexefaible. La cinquième affaire, élu-

cidée par le 5e arrondissement,a trait à un vol d’une chaîne enor, au niveau de la rocadeHouari-Boumediène.

Profitant du ralentissementde la circulation automobile dansla cité Merdj-Eddib, où la victimeétait à bord d’un véhicule encompagnie d’une amie, le voleury a introduit sa main à travers lavitre et arraché le collier avant deprendre la fuite vers le site deSalah-Boulekeroua.

Les investigations ont permisd’appréhender le malfaiteur,identifié par l’une des personnesvolées, au niveau d’un café à larocade Houari-Boumédiène.

Zaïd Zoheir

SKIKDA

Cinq affaires dénouées, cinq voleurs écrouésLa police judiciaire de Skikda a pu, au cours de

cette semaine, mettre fin aux agissements de cinqpersonnes, âgées de 20 à 36 ans, des récidivistesspécialisés dans le vol à la sauvette de la gent fémi-nine et des mineurs. Présentés devant le procureurde la République de Skikda, les cinq individus onttous été placés en détention préventive.

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Le problème de pollution quimenaçait tout l’environnement dansla daïra de Maghnia, surtout le péri-mètre irrigable de la plaine depuisplus de 20 ans, va enfin être résoluavec la mise en service d’un impor-tant centre d’enfouissement àHammam-Boughrara, non loin de lastation thermale. Rappelons que ceproblème de pollution menaçaitsérieusement le grand barrage deHammam-Boughrara et l’oued de laTafna. Les arboriculteurs de la région

pourront bientôt irriguer leurs cul-tures.

Ce centre d’enfouissement, quirépond à toutes les normes interna-tionales, selon les experts, a fait l’ob-jet d’une longue étude. Cette infra-structure, la première du genre dansla wilaya de Tlemcen, permettra dese débarrasser des décharges sau-vages dans les 10 communes voi-sines. D’ailleurs, les spécialistes etles défenseurs de l’environnementont exprimé leur satisfaction lors de

la visite du chef de l’exécutif danscette localité. La réalisation de cetteinfrastructure prouve, si besoin est,l’énorme potentiel et le savoir-fairedes entreprises algériennes. Lecentre d’enfouissement deHammam-Boughrara a été réalisépar l’entreprise SARL Dennouni qui adéjà à son actif la réalisation de deuxpetits barrages à Aïn Talout et àZouya. Ces deux ouvrages figurentdans le programme de la visite duPremier ministre.

Le centre d’enfouissement deHammam-Boughrara a nécessité uneenveloppe de 200 millions de dinarsd’un délai de 10 mois et d’une capa-cité de 400 000 m3. A l’occasion desa première sortie sur le terrain,M. Ahmed Saci, le nouveau chef del’exécutif, a inspecté plusieurs projetsen cours de réalisation, dont certainsaccusent un retard. Plus de 1 000logements sont prêts pour l’attribu-tion, mais, là encore, se pose le pro-

blème des listes. Le wali a instruit lesresponsables de l’administration àassainir ces listes dans la transpa-rence.

Cette visite dans la bande fron-talière revêt une importance capitale.Lors d’une rencontre avec la sociétécivile de Maghnia, le wali a réussil’essentiel de sa mission, en rétablis-sant le dialogue et surtout la confian-ce avec le citoyen.

M.­Zenasni

Le Soird’Algérie Jeudi­14­novembre­2013­-­PAGE8Le Soir de l’Ouest

TLEMCEN

Environnement, la plaine de Maghnia sauvée

CRIMINALITÉArrestation d'un dangereux criminel

à Chlef Un dangereux criminel recherché par les services de sécurité

et faisant l'objet d'un mandat d'arrêt a été arrêté récemment parles éléments de Sûreté de la wilaya de Chlef. Agé de 48 ans, cemalfaiteur «notoire est connu des milieux sécuritaires pour avoircommis des actes criminels dont l'émission de chèques sans pro-vision, l'escroquerie et faux et usage de faux en écriturespubliques», a indiqué hier un communiqué de la cellule de com-munication de la Direction générale de la Sûreté nationale(DGSN). «Agissant sur la base d'informations reçues via lenuméro vert 15-48, les forces de police ont arrêté cet individualors qu'il se trouvait chez lui dans un quartier de Chlef», ajoutela même source précisant que «des éléments de la police judi-ciaire ont été chargés de surveiller les mouvements du malfaiteurqu'ils ont arrêté près de son domicile sans la moindre résistancede sa part». «Après finalisation des procédures légales, le mis encause a été présenté devant le procureur de la République terri-torialement compétent qui a émis un mandat de dépôt à sonencontre.» Cette opération, ajoute le communiqué, s'inscrit dansle cadre «des activités tracées par les services de Sûreté natio-nale pour la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes auniveau de ladite wilaya».

ORANApprobation du classement

des «Bains turcs» au patrimoineLe classement du site archéologique Bains turcs, situé au

cœur du vieux quartier Sidi-El-Houari d’Oran a été approuvé der-nièrement pour sa valeur architecturale et historique, a-t-onappris hier auprès de la Direction de la culture. La Commissionnationale des biens culturels a donné son aval pour classer cesite édifié à l’époque ottomane. Cette procédure juridique per-mettra de sauvegarder ce monument qui constitue l’un des siteshistoriques les plus visités par les touristes venus des wilayas dupays et de l’étranger, dans la capitale de l’Ouest algérien. Le sitearchéologique, qui s’étend sur une superficie de 80 mètres car-rés et qui est entouré de sites classés dont l'église Saint-Louis etla mosquée Djawhara (La Perle), a été édifié après la premièrelibération de la ville d’Oran de l’occupation espagnole en 1708.Le site Bains turcs, édifié par le bey Bouchelaghem, comporteune grande salle d'eau, un petit jardin, une grande coupole por-tée par des colonnes et des arcades, une autre salle chaude deforme trapue afin de conserver la chaleur du bain. Le passaged'une salle à une autre se fait par une salle voûtée. Le colonisa-teur français a utilisé ce site qui a résisté au séisme ayant frappéOran en 1790, comme camp et blanchisserie relevant de l’hôpitalex-Baudens. Oran abrite 34 sites archéologiques et historiquesclassés au patrimoine culturel national dont le Palais du Bey, lesite romain Portus Magnus, la Porte d’Espagne, la chapelleSanta-Cruz et le vieux quartier Sidi-El-Houari.

APS

C’est la flambée des prixà Relizane. Encore une fois,les consommateurs reliza-nais ont été surpris ces der-niers jours par l’augmenta-tion inexpliquée des prix desproduits alimentaires, aprèsune accalmie qui n’auraduré qu’un seul mois. A titred’exemple, le prix d’un kg detomates varie entre 80 et90 DA, tandis que la bananeest proposée à 150 DA.«Trop cher», déplorent lesclients effarés par cette nou-velle flambée.La pomme de terre,

quant à elle, a connu à sontour une hausse «atten-due», passant de 30 à 50DA/kg, soit une hausse de100%. Les marchés publicsde la ville de Relizane ontété tous «contaminés» parcette nouvelle flambée desprix. Au marché communal de

Relizane, les prix des fruitset légumes affichés dépas-sent toute imagination.Consternés, la plupart desclients étaient en colère, euxqui arrivent difficilement àatteindre les fins de mois,

d’autant que le pouvoird’achat est catastrophique.«Je savais que les prix deslégumes allaient incessam-ment augmenter. Cheznous, les prix ne sont pascléments», disait un sexagé-naire. Muni d’un couffinapparemment vide, il nesavait plus quoi acheter tantles prix étaient élevés. La plupart des clients

que nous avons interrogésces derniers jours sont encolère et stupéfaits par cetteflambée. D’autres, habituésdes marchés publics, ont

trouvé une autre explicationà cette nouvelle hausse desprix. Pour eux, il s’agit d’unesimple arnaque des com-merçants, qui cherchent àaugmenter leurs chiffresd’affaires à l’occasion dechaque précipitation. «Laprésence d’étrangers etautres à Relizane a pousséla plupart des commerçantsà chercher une nouvelleparade leur permettant degonfler leurs gains», sou-tiennent beaucoup deRelizanais.

A.Rahmane

RELIZANE

Arrestation d'un dangereux criminel à Chlef

Le phénomène de lamendicité a atteint desproportions alarmantesau niveau de la wilaya deRelizane. A chaque coinde rue, à chaque terras-se de café, partout où ily a une certaine affluen-ce, on les retrouve, pos-tés comme des senti-nelles, à l’affût d’uneâme naïve.En effet, ces mendiants

opèrent par groupe, chacund’eux choisit un territoire,l’occupe, l’exploite, commele ferait un commerçantchevronné. On prend exemple sur

une zone qui s’étend de laplacette du centre-ville, auquartier de Rakaba, dansce périmètre, opèrentquatre mendiants, chacuncouvre une zone bien préci-se, et gare à celui qui ose

marcher sur les platesbandes de l’autre ! Un autreexemple qui illustre bien cetesprit professionnel, et ceterme n’est pas galvaudé, àproximité de la gare routiè-re, il y a deux groupes demendiants : l’un est de ser-vice la matinée, l’autre dansla soirée. Le pactole de lajournée est divisé en partségales, c’est incroyable,

mais vrai ! En plus d’êtrebien organisés, ces pros dela manche ont une facultéde physionomiste hors ducommun, ils décèlent en uncoup d’œil la tête du «bonclient», c'est-à-dire, celuiqui va mettre la main dansla poche, sans se poser dequestion. Cependant, ilexiste quelques brebisgaleuses, qui refusent de

se soumettre aux règles dela communauté. Ceux-làsont très vite mis à l’écart,et leur zone d’activité remi-se à d’autres, plus discipli-nés. Les citoyens n’y prê-tent même plus attention ;ces mendiants font partiedu paysage de la wilaya deRelizane.

­A.­R.

La mendicité, cette profession qui ne connaîtpas de crise

SIDI BEL-ABBÈS

3 membres d’une même familleasphyxiés par du monoxyde de carboneTrois membres d’une même famille, deux femmes et un enfant de 8 ans, ont été

évacués dans la nuit de dimanche dernier vers les UMC du CHU de Sidi Bel-Abbèsdans un état d’inconscience après avoir inhalé du monoxyde de carbone dégagé parun appareil de chauffage. Les victimes, qui se trouvent à l’hôpital, ont été sauvées in extremis grâce au réflexe

d’un autre membre de la famille qui a donné l’alerte.A. M.­­­­­

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Selon l'Observatoiresyrien des droits de l'Homme(OSDH), les combats ontlieu à Tell Hassel, une locali-té aux mains des rebelles etdes djihadistes située à 12km au nord de Sfira, ville ausud-est d'Alep reprise finoctobre par l'armée. Un responsable de la

sécurité a confirmé l'avan-cée de l'armée à Tell Hassel.Selon lui, «l'armée syrienneprogresse à Tal Hassel etétend ses opérations pourrécupérer les régions captu-rées par les terroristes»,terme par lequel le régimedésigne les insurgés. «Les habitants se mon-

trent très coopératifs avecl'armée, car ils ont été trèsmal traités par les terro-ristes», a-t-il ajouté. Lessites djihadistes ont publiéun communiqué de l'Étatislamique d'Irak et du Levant(EIIL), affilié à Al-Qaïda,appelant «toutes les bri-

gades et les musulmans à lamobilisation générale pourfaire face à l'ennemi». Selon le communiqué,

l'armée «a pu reprendre laportion d'autoroute reliantKhanasser, Taal Aarane etSfira en raison de la faibles-se des groupes rebelles,beaucoup d'unités rebelless'étant retirées de la zone decombats», en référence àdes villes près d'Alep. «Ceux qui ont de bonnes

raisons pour ne pas com-battre doivent donner desarmes et de l'argent», ajoutele groupe qui reconnaît avoirsubi «beaucoup de pertes»dans les combats, notam-ment à Khanasser et à Sfira. Six brigades islamistes,

dont Ahrar al-Cham, le Frontal-Nosra et Liwa al-Tawhid,avaient déjà appelé lundi à«la mobilisation générale àAlep pour faire face auxattaques du régime». Lundi, l'armée avait

annoncé qu'elle contrôlait lesud-est de l'aéroport interna-tional d'Alep, après la recon-quête de la Base-80, encharge de la sécurité de l'aé-roport d'Alep et contrôlée parles rebelles depuis février. «Après plusieurs jours de

combats, l'armée contrôledésormais la portion de l'au-toroute allant de Sfira àAlep», avait précisé unesource militaire. La grande avancée de

l'armée a été rendue pos-

sible après la chute de Sfira,qui était aux mains desrebelles depuis un an. Par ailleurs, selon

l'OSDH qui s'appuie sur unréseau de militants et desources médicales, l'EIIL adiffusé une vidéo sur laquel-le deux djihadistes tiennentla tête d'un homme décapitéà Alep. Pour l'OSDH, la victi-me est un rebelle, alors queles djihadistes affirment surla vidéo qu'il s'agit d'un com-battant chiite irakien pro-régime. A Homs (centre), neuf

personnes ont été tuées parla chute d'obus sur plusieursquartiers, a indiqué l'agenceofficielle Sana mettant encause «les terroristes».

Des combats oppo-saient hier dans le nordde la Syrie l'arméesyrienne aux djiha-distes qui ont appelé àla mobilisation généra-le pour contrer la pro-gression de l'arméevers Alep, la deuxièmeville du pays en grandepartie aux mains desrebelles.

Le Soird’Algérie Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE9Monde

SYRIE

Avancée décisive de l’armée à AlepIran, quand Parissaborde toute

possibilité d’accordA quoi joue la France en

mettant son veto à un accordsur le nucléaire iranien lors desnégociations marathon qui sesont achevées, dimanche 10novembre, à Genève ?Redoutant un accord imminententre les Etats-Unis et l’Iran, laFrance a entrepris de tout fairepour l’empêcher en faisantmonter les enchères. Et elle y aréussi puisque les négociationsont été suspendues et reportées au 20 novembre.Exaspérés, les Etats-Unis l’ont fait savoir.

«Les Américains, l’Union européenne et les Iranienstravaillent intensément ensemble depuis plusieurs moissur cette proposition et ceci n'est rien d'autre qu'une ten-tative de M. Fabius de se montrer pertinent à un stade tar-dif dans les négociations», affirme une source américainecitée par le Monde.fr daté de lundi. «La charge est aussiviolente qu'inhabituelle à ce niveau. Une autre sourceaméricaine a confirmé au Monde que l'entourage deM. Kerry était «furieux» après les déclarations deM. Fabius», ajoute le quotidien français.

Les arguments avancés par le ministre français desAffaires étrangères Laurent Fabius (au nombre de trois)pour que soient précisés l'avenir du stock d'uranium ira-nien enrichi à 20% et celui du réacteur en construction àArak, ainsi que les conditions d'une éventuelle possibilitéà l'avenir pour Téhéran de continuer à enrichir sous unétroit contrôle, n’ont convaincu personne. Nombreux sontceux qui pensent qu’en se singularisant sur le dossier dunucléaire iranien, Paris a voulu montrer qu’il ne pratiquaitpas une politique suiviste à l’égard de l’allié américain.

Si c’est le cas, c’est raté. Car Laurent Fabius n’est pasDominique De Villepin. Ce dernier incarnait une politiqueétrangère qui se différenciait de la politique belliciste pra-tiquée par Washington. Une politique s’inscrivant en droi-te ligne des principes gaullistes en matière de politiqueétrangère.

Et c’est au nom de ces principes, que De Villepins’était opposé au Conseil de sécurité de l’ONU à l’admi-nistration Bush sur la guerre en Irak en démontant lesmensonges de Washington sur l’existence d’armes dedestruction massive détenues par Bagdad. Ce qui n’estpas le cas aujourd’hui de la diplomatie française incarnéepar Laurent Fabius qui s’inscrit, depuis Nicolas Sarkozy,dans ce qu’on appelle la politique atlantiste, à savoir unepolitique extérieure caractérisée par le soutien aux Etats-Unis, notamment dans le cadre de l'OTAN et une défen-se en règle du néolibéralisme dans le cadre du G-8. On levoit bien sur le dossier syrien où la France, se montrantplus va-t-en guerre que jamais, préconise la politique dela force à l’égard de Damas, au lieu d’une solution poli-tique et démocratique qui mette fin au plus vite à la guer-re civile et à la répression.

Mais bon ! A propos toujours de la fermeté française àl’égard de l’Iran, d’aucuns auraient aimé que Paris fassemontre d’autant d’intransigeance à l’égard de la poursui-te de la colonisation israélienne des territoires palesti-niens ! Ou que la France soulève la question de la dénu-cléarisation du Proche-Orient quand on sait qu’Israël dis-pose de plus de 200 têtes nucléaires prêtes à l’emploi etqu’il est l’un des rares pays au monde avec la Corée duNord à n’avoir pas signé le traité de non-proliférationnucléaire, et ce, sans s’attirer le moindre reproche ! Enbref, elle semble bien loin cette époque où la France mar-quait sa différence avec les Etats-Unis en matière de poli-tique étrangère. Hormis Benyamin Netanyahu et le fau-con John McCain qui rêve d’écraser l’Iran sous lesbombes, peu de gens ont applaudi «l’intransigeance fran-çaise» à Genève à l’égard de l’Iran. Même en France, ellene fait pas l’unanimité.

«On a le sentiment que la France est aujourd'huiassez isolée (…) C'est le seul pays qui fait du maximalis-me» alors qu'un accord était proche, a estimé l’historienFrançois Géré, sur la radio publique France Inter. Pourclore sur cette question du nucléaire iranien, l’absenced’un compromis au mieux des intérêts de toutes les par-ties est porteur de graves menaces sur la paix dans cetterégion du monde.

Une guerre contre l’Iran sous prétexte que ce pays vadisposer de l’arme nucléaire, ce qui n’est pas du toutfondé et avéré, alors qu’Israêl en possède en toute impu-nité, embrasera toute la région, reléguera à une périodeincertaine le règlement du conflit israélo-palestinien quireste, qu’on le veuille ou non, au cœur des tensions auProche et Moyen-Orient.

H. Z.

Les ossements des huit vic-times sahraouies de la guerreavec le Maroc, découverts enfévrier dernier dans deuxfosses communes sises dansles territoires libérés du Saharaoccidental, seront remis à leursfamilles, le 21 novembre pro-chain, apprend-on auprès del’Association des familles desprisonniers sahraouis et despersonnes disparues (AFAPRE-DESA). Les deux fosses communes, qui

ont été découvertes accidentellementpar un berger, contiennent les osse-ments de huit cadavres, dont sixadultes et deux adolescents, remon-tant à 1976, a expliqué dans unedéclaration à l'APS, le président del'AFAPREDESA, Omar Abdesslam. Il a fallu attendre les résultats de

travail d’un groupe d’experts médico-légal et d’un laboratoire génétique del’Université basque en Espagne, solli-cités par l’Association, pour confirmerla nature des deux fosses, avant d'an-noncer officiellement cette découverte«macabre», a-t-il ajouté. Les victimes qui ont été identifiées

par des tests ADN ont toutes été exé-cutées «de sang froid» par l’arméemarocaine comme l’attestent lesimpacts de balles retrouvés sur lesdépouilles et les témoignages de leursproches présents lors de l’exécutioncollective et qui ont réussi à prendre la

fuite, a précisé le président del’Association. Les fosses, situées dans la région

de Amgala non loin de la wilaya deSmara occupée et à un peu plus d’unkm du mur de séparation des terri-toires libérés de ceux occupés duSahara occidental, vont être exhu-mées le 21 novembre par l’équiped’experts espagnols et leur contenusera remis aux familles des huit vic-times, a encore indiqué M. Abdesslam. Seront présents à cet événement,

outre les représentants du FrontPolisario, ceux de la Mission desNations unies pour le référendum auSahara occidental (Minurso), desreprésentants du Comité internationalde la Croix-Rouge (CICR) qui ont étéconviés pour y prendre part. Evoquant l’importance que cette

découverte peut représenter pour lesfamilles des victimes et leurs proches,longtemps considérées comme dispa-rues, le président de l’AFAPREDESA aestimé que les familles concernées«pourront désormais faire leur deuil etne plus vivre dans une effroyableincertitude». Il a considéré, en outre, que cette

«macabre découverte» comme étantune «pièce à conviction» contre leroyaume marocain qui «confirme ainsisa propension à la violation systé-mique des droits de l’Homme» lorsqu’ils’agit des populations sahraouiesrevendiquant leur droit à l’indépendan-ce. Abondant dans le même sens, unmembre feminin de l’équipe d’experts

espagnols, Eloïse Gonzalez Hidalgo, aestimé qu’«il est crucial pour lesfamilles des victimes d’être fixées surle sort de leurs proches». «Il est primordial aussi que l’opinion

internationale prenne connaissancedes massacres massifs commis par leMaroc contre les Sahraouis», a-t-ellesouligné, précisant que «c’est la pre-mière fois qu’il y a ce genre de révéla-tions prouvées de manière scientifiquesur les violations des droits del’Homme par les forces de sécuritémarocaines». «Quels que soient les enjeux poli-

tiques du conflit, la dimension humani-taire doit primer et être respectée», ainsisté cette juriste de profession. Créée en 1989 pour défendre les

intérêts et la prise en charge desattentes des familles des détenus etdes disparus sahraouis,l’AFAPREDESA se bat pour que soientrespectés les droits des prisonnierssahraouis et pour que le sort des cen-taines de disparus depuis le début duconflit armé avec le Maroc soit connu. Inscrit depuis 1966 sur la liste des

territoires non autonomes, et donc éli-gible à l'application de la résolution1514 de l'Assemblée générale del'ONU portant Déclaration sur l'octroide l'indépendance aux pays etpeuples coloniaux, le Sahara occiden-tal est la dernière colonie en Afrique,occupé depuis 1975 par le Maroc avecle soutien de la France.

APS

SAHARA OCCIDENTAL

Les ossements des huit victimes sahraouiesseront remis à leurs familles le 21 novembre

CE MONDE QUI BOUGE

Par Hassane Zerrouky

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE 10

[email protected]

Les Pays-Bas et la Belgique, «ce platpays» dont Jacques Brel a dit qu’il étaitle sien, sont souvent associés aux pol-ders, aux moulins à vent (et aux tulipespour le premier). Les polders sont cesétendues de terre gagnées sur l’eau etsouvent situées au-dessous du niveau dela mer. Les polders sont souvent entou-rés de digues de protection.

Un Français, en visite en Hollande, sepromène sur une digue tout en admirantla mer. Il s’assoit sur un banc public pourmieux admirer le paysage. Il allume unecigarette et se met à fumer lentement. Iln’y pas âme qui vive. Une dernière bouf-fée, puis il jette par terre sa cigaretteavant de reprendre son chemin.

Le Français, toujours seul, flâne, lesmains derrière le dos. Il regarde par terrede temps en temps. L’homme remarquela propreté des lieux : à cinq lieues de lui,pas un détritus, pas un bout de papier,pas le moindre brin d’allumette.Il se rappelle son mégot jeté quelque partsur cette digue si nette et si propre etretourne sur ses pas. Il retrouve son boutde cigarette, le ramasse et le met danssa poche. Sa conscience lui a dit de nepas laisser par terre ce mégot qui«gâcherait» ce paysage si propre !

[email protected]

Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du SoirCe plat pays quin’est pas le mien

Lambèse, mon destin etPour tout ce que tu m’asappris sont deux livres deLeïla A slaoui- Hemmadi,parus tout récemment auxEditions Dalimen d’A lger.

s id-Ali, dont la vie est unenchaînement de drames,est le héros de Lambèse,

mon destin. Contrairement à ceque pourrait laisser supposer letitre de l’ouvrage, Sid-Ali n’est pasun homme fataliste qui accepte sonsort sans se battre. Cet homme, quine badine pas avec son honneur etses principes, se retrouve par deuxfois au banc des accusés, puis aupénitencier de Lambèse, près de laville de Batna.

Dans cette fiction inspirée defaits réels, l’auteure rend hommageà ceux qu’on appelait «lespatriotes» et qui ont courageuse-ment défendu la patrie contre le ter-rorisme islamiste. «Le 22 janvier2012, mon trou au poumon fit demoi un libérable. La maladie pourun prisonnier est mieux que labonne conduite parce qu’on negêne plus personne. L e lende-main, je me suis retrouvé dehors, la

porte de Lambèse derrière moi.Cette fois-ci je ne ferai pas le voya-ge en taxi, Nassima et mama Dali-la m’attendaient dans une voiture.C’est le chauffeur de Fadhel, monfrère et mon ami, qui me conduiravers Alger. Ce sera mon derniervoyage. Ce sera le chemin vers lamort. Ma mort», lit-on à la page129. Lambèse mon destin estaussi l’histoire de l’Algérie, de laguerre de libération (1954- 1962) àla décennie noire.

Pour tout ce que tu m’as apprisest un hommage de Leïla Aslaoui à

sa mère. Mais, fait remarquer l’au-teure, «cet ouvrage n’est pas mien.Il reflète les sentiments de masœur, de mes belles-sœurs, detous ses petits-enfants à l’égard dela femme exceptionnelle que futnotre mère, belle-mère et grand-mère.» Par ailleurs, explique-t-elleencore, «il ne s’agit pas seulementde rendre hommage à son coura-ge, à son abnégation, mais égale-ment de dire, comme l’écrivainMalek Haddad au moment où l’onmettait sous terre sa mère : «Onest orphelin de sa mère même si

l’on a franchi la cinquantaine.» A lapage 131, on peut aussi lre : «Jeme vois dans l’obligation de m’en-voler pour Paris. L’Association desécrivains de la langue française(ADELF) a entendu me décernerune distinction pour mon ouvrageSans voile, sans remords. Te direque je ne suis pas heureuse seraitte mentir. Mais c’est avec toi quej’aurais aimé partager ce prix

(…) Je te dois tout. Tout ce queje suis et ce que tu as fait de moi.»

L’ouvrage comporte plusieursphotographies. Leïla Aslaoui-Hem-madi, née à Alger, est licenciée endroit et diplômée de l’Institutd’études politiques. Après unelongue carrière dans la magistratu-re, elle fut appelée au cabinet de AliBenflis, ministre de la Justice(1989-1991) en qualité deconseiller. Elle sera ministre de laJeunesse et des Sports (juin 1991-juillet 1992). Son mari, le Dr Moha-med Réda Aslaoui, a été assassinépar le terrorisme islamiste le 17octobre 1994.

Leïla Aslaoui est l’auteure deplusieurs ouvrages dont l’essai Etrejuge (Enal, 1984), Les Annéesrouges (Casbah, 2000), Lettres àNeyla Meriem (Dalimen 2010) et Lecartable bleu (Dalimen, 2011).

kader b.

U n vibrant hommageposthume a été renduà l’homme de lettres

et traducteur Boulaïd Dou-dou, lors du premier congrèsinternational de trois jours quilui est consacré depuis lundià l’université Mohamed-Sed-dik-Benyahia de Jijel. Consi-déré comme une figure deproue de la culture et de la lit-térature algériennes, l’hom-me de lettres, décédé en jan-vier 2004, plus connu sous lenom d’Abou Laïd Doudou, alaissé une vingtaine de tra-ductions de la langue alle-mande vers l’arabe de plu-sieurs œuvres littérairesautrichiennes et allemandes,notamment de Franz Kafka,Arthur Schnitzler, StefanZweig et Ingeborg Bach-mann, selon les organisa-teurs de cette manifestation.Au cours de ce congrès quitient ses travaux à la biblio-thèque centrale de l’universi-té, la veuve de l’intellectuel,Mme Emma Doudou, et sestrois filles, Yasmina, Nadia etSalma, présentes à la ren-contre, ont été honorées parles autorités de la wilaya etles responsables de l’univer-sité. L’apport de Doudoudans le domaine de la littéra-ture et de la traduction ainsique ses qualités humaines etprofessionnelles ont été lon-guement soulignés tout aulong de ce forum scientifiqueet culturel qui a permis delever le voile sur cet universi-

taire, considéré comme lepionnier de la littérature com-parée en Algérie. Les témoi-gnages émouvants d’univer-sitaires, hommes et femmes,qui ont côtoyé ou étudié sousla férule du traducteur de lalangue de Goethe vers l’ara-be ont apporté des éclai-rages intéressants sur cetenfant de la localité deTamendjar, dans la daïrad’El-Ancer (Jijel).

«Il maîtrisait la langueallemande mieux encore quebeaucoup d’Allemands !» ontaffirmé des universitaires quin’ont pas tari d’éloges sur lesqualités de l’homme de cethomme de lettres, disparu le16 janvier 2004 des suitesd’une maladie. Doudou s’estégalement illustré par le ren-forcement des relations cul-turelles entre l’Algérie et l’Au-triche à travers la traductiond’œuvres autrichiennes enlangue arabe et la vulgarisa-tion de la littérature algérien-ne en Autriche.

Natif du douar Tamendjaroù il vit le jour le 13 janvier1934, Doudou a étudié enTunisie, en Syrie, en Irak eten Allemagne, puis a ensei-gné en Autriche avant derejoindre l’université d’Algeroù il a enseigné la littératurecomparée. On lui doit uneriche bibliographie compre-nant notamment le Lac desoliviers, sa première nouvel-le, publiée en 1967, L’Algérieprofonde, Dar eth-thalath, ouencore Le chemin d’argent,

ainsi que des textes pour despièces de théâtre. Il a traduitentre autres, vers l’arabe, lesMémoires de Pfeiffer et Lejardin d’amour, de FedericoGarcia Lorca (1976), ainsique des œuvres du RusseLéon Tolstoï. Mme EmmaDoudou a indiqué, dans unedéclaration à l’APS, que la lit-térature était «la grande pas-sion» de son époux et quel’écriture était pour lui aussi«un don dont il pouvait êtrefier». Faisant part de sa joieet de son émotion, elle aqualifié cette rencontre de«bel hommage» rendu audocteur Doudou dont«l’œuvre et le travail de touteune vie sont perpétués».

Après une allocution pré-sentée à l’ouverture ducongrès par le recteur del’université, le secrétairegénéral de la wilaya, AhmedKerroum, s’est notammentfélicité de la tenue de cetterencontre pour rendre hom-mage à des intellectuels dupays. Parallèlement aux tra-vaux du congrès, marquéspar la projection d’un docu-mentaire vidéo biographique,des œuvres traduites parBoulaïd Doudou ont étéexposées dans le hall de labibliothèque centrale de l’uni-versité, offrant l’occasion auxjeunes universitaires dedécouvrir le monde de la tra-duction en la personne d’unintellectuel algérien.

LAMBÈSE, MON DESTIN ET POUR TOUT C E QUE TU M’A SA PPRIS DE LEILA ASLAOUI

Hommage au courage EN LIBRAIRIE

LibrAiriE kALimAt LEs mots (27 AVENUEViCtoirE HUGo)samedi 9 novembre à 14h30 : Mme Djanina Mes-sali-Benkelfat signera son livre Une vie partagéeavec Messali Hadj, mon père, paru aux EditionsLazhari Labter/Editions Hibr

sALLE ibN ZEydoUN dE riAdHEL-FEtH (EL-mAdANiA, ALGEr)  :

du 10 au 14 novembre à 15h, 17h et 19h : 2e édi-tion des Journées du film méditerranéen d’Alger.

CENtrE CommErCiAL dE bAb-EZZoUAr,ALGErdu 2 au 16 novembre : Exposition intitulée «Confu-sion», de l’artiste peintre Abderrahmane Chaouane.

PALAis dEs rAïs, ALGEr

A partir du 31 octobre : Exposition sur la Fédéra-tion de France du FLN.

GALEriE bAyA, PALAis dE LA CULtUrE moUFdi-ZAkAriA, ALGErdu 31 octobre 2013 au 31 janvier 2014, de 10hà 18h : 6e Salon d’automne.

PALAis dEs rAïs, ALGEr

du 31 octobre au 14 novembre :La photographie de guerre, exposition de Mohamed Kouaci.

mUsÉE NAtioNAL d’Art modErNE EtCoNtEmPorAiN, ALGErdu 21 septembre au 21 novembre : Exposition de Djamel Tatah.

VENTE-DÉDICACELa librairie du Tiers-Monde reçoit Madame Leila Aslaoui-Hemmadi pour la signaturede ses deux derniers ouvrages Lambèse mon destin et Pour tout ce que tu m’a appris, édités chez Dalimen, le samedi 16 novembre à partir de 14h30. Soyez les bienvenus (es).

LITTÉRATURE

L'œuvre de Boulaïd Doudou revisitée à Jijel CONTRIBUTION

L’histoire fabuleuse du Palais des expositionsL e Palais des expositions

me connaît et je leconnais bien plus que

n’importe qui. Je me souviensdu 15 septembre 1964, nousavons présenté aux Chinois plu-sieurs projets d’investissement,aucun n’a reçu l’approbationdéfinitive de la délégation chi-noise. On risquait de revenirbredouille de Chine.

Notre délégation, conduite àl’époque par Bachir Boumaza,ministre de l’Economie, compre-nait des représentants dans lessecteurs économiques et desprésidents des chambres decommerce de Constantine etd’Oran. La délégation étaitimportante.

Comme je portais un seulprojet à financer, la constructiondu Palais des expositions, larécolte à la fin des discussionsn’était pas assez convaincantecomme au regard du ministre. Aminuit, Bachir Boumaza estvenu frapper à ma porte, et medit : «Ton projet de palais esttoujours là ? Je ne suis là qu’enraison de ce projet, alors, me dit-il, demain, tu as une réunionavec la délégation chinoise pouren discuter.» Le dialogue avecles Chinois n’a pas été long, j’aipris la parole m’adressant auchef de la délégation chinoise :- Etes-vous prêt à nous construi-

re un palais des expositions ?- Avez-vous déjà un projet ?- Oui, plusieurs, mais nous nousheurtons au problème du finan-cement. - Avez-vous des idées sur l’ar-chitecture ?- Non, des projets mais sansidée fixe.- Est-ce que vous accepteriezune architecture de conceptionchinoise ?- Nous n’avons pas d’a priori,les Chinois ont construit la gran-de muraille.- Alors nous acceptons deconstruire votre palais.- Et le financement, les études,etc.?- Les problèmes se règleront,nous trouverons des solutions.

La réunion a duré une demi-heure, aucun détail sur la procé-dure, nous sommes donc reve-nus de Pékin avec un accorddéfinif pour la construction dece merveilleux Palais des expo-sitions qui a fait travailler descentaines de milliers d’Algériensdirectement ou indirectement.

Ce palais a coûté 6 millionsde dollars avec un crédit de 20ans et des intérêts de 1%, et lagrande partie des dépenses endevises a été avancée par legouvernement chinois. Un pro-jet miracle que ce palais desexpositions, une très bonne

affaire pour l’Algérie, un inves-tissement unique. Aujourd’hui,5 novembre 2013, 47 ans aprèscette réunion, je me suis retrou-vé en permanence dans lestand de mon éditeur Nourredi-ne Necib, pour dédicacer monlivre Chroniques d’un Algérienheureux. J’ai vu défiler desgénérations d’Algériens assoif-fées de culture. Quoi qu’endise, je me suis senti tous lesjours heureux, chaque jour unpeu plus. Mes amis, que je n’aipas vu depuis des décennies,sont venus me voir.

Cette semaine, dans le 18e

Salon du livre, je me suis dis :«Ceux qui ont peur pour l’Algé-rie ont tort, ils devraient savoirque son avenir est radieux etque les foules, qui viennentregarder ou acheter des livres,prouvent que l’Algérien lit, aimela lecture. La situation actuellen’est que conjoncturelle, j’affir-me que nous sommes unpeuple intelligent. Si rien ne leprouve, notre immense révolu-tion, qui a changé le monde, aprouvé à l’humanité que noussommes un grand pays et unegrande nation.»

H. A.

Par El Hachemi Al Arabi,auteur, ancien directeur de la

Chambre de commerce

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Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) -Première et ultime déclaration des joueurs algériensavant la grande finale de Blida, contre les Etalonsdu Burkina Faso, avant l’amorce de la phase finalede la préparation du match. Une rencontre qui attireles regards et suscite les débats au sein des foyersalgériens, d’ici et d’ailleurs. Mardi après-midi, à SidiMoussa, quelques dizaines de reporters des médiasnationaux et étrangers attendaient avec une certai-ne admiration l’arrivée des acteurs de la soirée du19 novembre prochain à Blida. Finalement, cinq élé-ments (tirés au sort  ?) étaient venus à leur ren-contre, parmi lesquels Aïssa Mandi, le latéral droitde Reims (Ligue 1, France).

Le «play-boy» du Onze national a d’abord signi-fié sa fierté de jouer pour la sélection du pays deses parents. «Toute ma famille est fière et contentede moi. On ne peut pas rêver mieux», dira-t-il d’unton timide mais surtout modeste. Lui que tout lemonde attend comme le Messi pour verrouiller le

flanc droit de la défense algérienne. Mandi attesteque «Les joueurs qui ont tenu le rôle ont été bons etperformants. Je suis ici pour aider l'équipe.»

A propos de sa «première» au sein des Verts,le Rémois confie son bonheur de rejoindre un grou-pe qu’il découvre mais au sein duquel l’ambiancene semble point le surprendre. «C'était génial, ças'est bien passé pour moi. Les joueurs m'ont adoptétout de suite. Ils m'ont parlé et mis à l'aise. Je nepeux pas espérer mieux. C'est formidable».

De son éventuelle «première» mardi prochaindevant les Burkinabés qu’il trouve «bons», étantdonné qu’ils «ont réussi à marquer trois buts aumatch aller», Mandi reste serein et attentif. Il préfè-re parler du match qui se jouera à ses yeux «à tousles niveaux». Son inexpérience ne l’empêche pas,pour autant, de rester de marbre devant le dangerque peuvent créer des joueurs comme Pitroipa,Nakoulma, Bancé et autre Alain Traoré, son dernieradversaire sur les terrains de la Ligue 1 française.

«Il faut être solide défensivement et essayer demarquer des buts pour aller au Mondial», avertitcelui qui attend avec impatience de réaliser l’am-biance qui sévit dans un stade algérien.

«Je suis sûr que les supporters vont nous soute-nir comme ils l'ont toujours fait. Ils vont être à 100%avec nous. Et c'est à nous de faire le reste», conclutcelui qui, de l’avis de Mehdi Mostefa, interrogé àson arrivée à Alger, lundi dernier, «a les qualités dejouer en équipe de… France».

Le médian de l’ACA pense que pour ce type derendez-vous,  nul besoin d’être motivé pour disputerle match de sa carrière. «La pression s'installe à furet à mesure que la date du match arrive. Il faut êtreprêt le jour du match notamment sur le plan men-tal», fera-t-il savoir. Lui que Halilhodzic compte re-titulariser mardi prochain «là où il me demandera, jeme donnerai à 200%», annonce le sociétaire duclub corse.

Une mobilisation tous azimuts et un esprit desacrifice qui semble animer l’ensemble des joueursprésents à Sidi Moussa à l’instar de Mohamed-Lamine Zemmamouche, Medhi Lacen et IslamSlimani.

Si le portier usmiste met en garde ses cama-rades contre d’éventuelles erreurs semblables àcelles commises au cours du match «aller», il n’endemeure pas moins qu’il reste confiant quant auxchances de qualification de l’EN face «à une bonneéquipe du Burkina Faso».

L’ancien Belouizdadi, Slimani, «conscient qu'ilfaut gagner pour se qualifier» estime que «le rêveest permis. On respecte le Burkina Faso qui jouebien à l'extérieur, mais nous aussi nous sommesforts sur notre pelouse».

Le chevronné milieu de terrain de Getafe, MedhiLacen, caresse le même rêve. Mais celui qui annon-ce que le prochain serait la dernière étape de sacarrière internationale recommande à ses jeuneséquipiers de «se mettre trop de pression».

Sa «recette» est d’être «sérieux endéfense  parce que si on encaisse des buts, ça seracompliqué».

M. B.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE14

J-5 DU MATCH RETOUR ALGÉRIE-BURKINA FASO

La pression monte, les joueurs mobilisés

Le stage des Verts se poursuit à Sidi Moussa.

FOOTBALL

En attendant la sortie publique du coach national, VahidHalilhodzic, demain matin au niveau du centre de presse dustade du 5-Juillet (Alger), et le «bain de foule» des joueurs,demain soir au stade Tchaker de Blida, cinq internationauxse sont exprimés mardi dernier avant la séance d’entraîne-ment tenue, dans l’après-midi, au CTN de Sidi Moussa. De

l’avis des Mostefa, Slimani, Mandi, Zemmamouche et deLacen, la rencontre de mardi prochain s’annonce sous debons auspices. Confiants, les capés de Halilhodzic n’endemeurent pas moins très prudents à cinq jours du rendez-vous qui pourrait valoir à l’Algérie une quatrième qualifica-tion en phase finale de la Coupe du monde.

L’ATTAQUANTDE SIVASSPORATTENDU HIERSOIR À ALGER

Ghilas forfait,Djebbour à larescousse

Premier accroc dans la prépara-tion des Verts au match du 19novembre prochain. L’attaquant duFC Porto, Nabil Ghilas a été déclaréinapte pour le match face au BurkinaFaso. Aucune information n’était dis-ponible hier concernant les raisonsde ce forfait de Ghilas, déjà forfaitlors de la manche «aller» àOuagadougou.

Pour combler cette défection, lesélectionneur national a fait appel àl’attaquant du club turc, Sivasspor,Zoheir-Rafik Djebbour dont l’arrivée àAlger devait avoir lieu hier soir.Djebbour faisait partie de la liste élar-gie publiée le 1er-Novembre dernierpar Halilhodzic. Avant d’embarquerpour le pays, l’attaquant de Sivasspors’est exprimé sur son compte twitter,«Heureux et fier de rejoindre l'Algériepour affronter le Burkina! Hâte d'arri-ver à Alger pour retrouver mes frères!Une pensée pour Nabil». M. B.

5 000 policiers pourassurer la sécuritéau stade Tchaker

En prévision du match comptant pour la qualifi-cation à la Coupe du monde et qui mettra auxprises, mardi prochain, l’équipe algérienne à celledu Burkina Faso, 5000 policiers seront réquisition-nés pour assurer la sécurité au stade olympiqueMustapha Tchaker de Blida qui abritera ces joutes,apprend-on de sources bien informées.

Par ailleurs, les services de gendarmerie mobi-liseront quant à eux 4000 gendarmes et deux héli-coptères pour sécuriser les routes. M. Belarbi

Phot

os :

DR

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L’international algérien,Islam Slimani, affirme danscet entretien accordé dans lazone mixte organisée mardiau CTN de Sidi Moussa  quece rendez-vous face auBurkina Faso doit constituerle couronnement des effortset sacrifices, déployésdepuis le début des élimina-toires de la CM 2014.

A quelques jours du match  déci-sif Algérie- Burkina Faso, commentse présentent les choses ?

Nous sommes en pleine concentra-tion. Tous les joueurs se donnant àfond. Mais il ne faut pas trop se mettrela pression et rester calme. Nous avonsbeaucoup d’atouts à faire valoir.

Comment faudra-t-il aborder ceduel ?

Une grande détermination jaillit   dugroupe. Nous n’avons pas beaucoupd’alternatives. Seule la victoire nouspermettra de concrétiser notre objectif  

On vous sent confiant Islam…Il le faut. Pas uniquement moi mais

tout notre groupe est   déterminé à sebattre face au Burkina Faso et assurernotre qualification pour le Mondial brési-lien.

Quelles sont les consignes ducoach depuis le début de ce stage ?

Concentration et vigilance sont lesmots d’ordre du staff technique.

Pensez-vous être en jambes, auvu de votre  manque flagrant  detemps de jeu, puisque vous ne jouezpas souvent dans votre équipe?

Sincèrement, je ne souffre d’aucunelacune physique. Au contraire, je suisen parfaite forme. Aussi, dans un matchpareil, je me surpasserai et je me don-nerai 200 à l’heure .

Un dernier mot ?Ce rendez-vous constitue pour moi

le couronnement des efforts et sacri-fices déployés depuis le début des éli-minatoires de la Coupe du Monde 2014.Donc pas question de manquer la der-nière marche.

Propos recueillis par A. A.

ISLAM SLIMANI (ATTAQUANT DE L’EN ALGÉRIENNE) :

«Le match de notre vie»

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE15

SÉNÉGAL

Giresse croitau miracle

L'entraîneur de la sélectionsénégalaise de football, AlainGiresse, a estimé que le matchretour des barrages qualificatifs auMondial-2014 de samedi àCasablanca face à la Côte d'Ivoire,était «très simple» puisque sonéquipe, battue à l'aller 3-1, devaitmarquer deux buts.

«Elle est très simple cette ren-contre. On connaît ce qu’il faut etce qui nous reste à faire pour pas-ser. Les données sont là. Et il fautmarquer deux buts pour se qualifierà la prochaine coupe du Monde», adéclaré Alain Giresse au journalsénégalais Sud Quotidien.

«Le challenge est là. A nous derépondre présent à tous lesniveaux», a ajouté le technicienfrançais et ancien sélectionneur duMali.

Les «Lions de la Teranga» ontentamé mardi leur stage de prépa-ration à El-Jadida (Maroc), une villesituée à une centaine de kilomètresde Casablanca, en vue du matchde samedi contre l'actuelle meilleu-re nation africaine au classementFIFA.

Le Sénégal accueillera la Côted'Ivoire à Casablanca en raison dela suspension du stade Léopold-Sedar-Senghor de Dakar, seuleinfrastructure sénégalaise auxnormes internationales.

La Confédération africaine defootball (CAF) a décidé cette sanc-tion suite aux incidents ayantémaillé un précédent Sénégal -Côte d'Ivoire, dans le cadre des éli-minatoires de la Coupe d'Afriquedes nations 2013.

CÔTE D'IVOIRE

Gervinho de retour à

l'entraînementL'attaquant

internationalivoirien del’AS RomeGervinho, quise remetd'une blessureaux adduc-teurs, s'estentraîné mardiavec lesEléphants enstage auMaroc en pré-vision dumatch contre le Sénégal du 16novembre à Casablanca en bar-rages retour qualificatif au mondial-2014, a indiqué la Fédération ivoi-rienne de football (FIF).

Encore ménagé par le stafftechnique des Eléphants, Gervinhoa néanmoins pris part au travaild’ateliers sur petit espace concoctépar Sabri Lamouchi et ses adjoints,précise le site officiel de la FIF.

Le buteur de la Côte d'Ivoire aété par la suite pris en charge parJean Paul Ancian, le préparateurphysique, pour finir sur des exer-cices de mise en forme et des étire-ments, explique la même source.

Le staff technique sous laconduite de Lamouchi espère lerécupérer pour le match capitalcontre les Lions sénégalais.

STEEVE YAGO(DÉFENSEUR DUBURKINA FASO) :«Les Algérienssont techniqueset puissants»

Le défenseur internationalburkinabé du FC ToulouseSteeve Yago, a affirmé que lesjoueurs algériens que les«Etalons» vont affronter le 19novembre prochain au stadeMustapha-Tchaker de Blida, enbarrages retour qualificatif auMondial brésil ien 2014, sont«techniques» et «puissants».

«Les Algériens, on seconnaît très bien car on se côtoiedans le championnat de France.On connaît leur jeu, ils sont tech-niques et puissants mais celan’est qu’une appréhension, onne se laissera pas abattre. Oncontinuera à faire le maximumpour être les meilleurs sur le ter-rain», a confié Steeve Yago aujournal Sidwaya.

Le joueur du club français, leTFC, avait déjà affronté les Vertsà deux reprises et ne garde pasun bon souvenir de la premièrerencontre le 2 juin dernier à Blidaà l'occasion d'un match amicalremporté par les coéquipiers deSaphir Taïder sur le score de 2 à0.

Pour sa seconde sélectionavec les Etalons face aux Verts,Steeve Yago est resté septminutes seulement sur le terrainen raison d'une entorse à la che-ville gauche contractée dans unchoc avec Slimani.

Le 12 octobre dernier, pourses retrouvailles avec les Vertslors des barrages aller qualifica-tifs au Mondial 2014, le joueur duTéfécé, avait été incorporé à laplace de Bakary Koné, qui s'estblessé tout seul après deuxminutes de jeu.

Mardi prochain à l'occasiondu match retour, il pourra êtrealigné à droite de la défensepour pall ier la défection deMohamed Koffi (suspendu pourcumul de cartons). Le joueur a,plusieurs fois, évolué à ce posteavec son club et ne sera doncpas dépaysé, estime le journalSidwaya.

«Entre la sélection et le club,c’est deux choses différentes.Là, on a une grosse échéanceen début de semaine prochaine,c’est d’aller à la Coupe dumonde et on fera notre possiblepour y être», a avoué Yagoavant de renchérir : «Ici auMaroc, nous sommes dans detrès bonnes conditions de travail.On a un très bon hôtel et un trèsbon encadrement mais on vaplus se concentrer sur le terrainpour oublier ce monde paradi-siaque afin de multiplier noschances pour aller à Rio.»

Le joueur se dit «très déter-miné comme l’ensemble del’équipe à faire un grand match.On va être solidaires, très cos-tauds, concentrés et appliquéspour faire le boulot sur le ter-rain», a-t-il souligné.

FOOTBALL

Après avoir fait les beauxjours de la JSK et de l’EN,Fawzi Moussouni continue sonapprentissage au métier d’en-traîneur. Après le MOB où ilétait l’assistant de Rahmouni,le voilà au sein de l’étonnanteéquipe de la JS Saoura où ilest l’adjoint du docteurMechiche. Entretien réaliséavec un néo-sudiste.

La JSS est huitième à six points duleader. Satisfait ou déçu ?

Je suis plutôt satisfait. On a une bonneéquipe. Je crois que pour ce premier tiersde championnat, le bilan est positif. Nousavons un effectif jeune et il faut lui laisserle temps de mûrir. On ne pourra ques’améliorer à l’avenir.

Quel est l’objectif principal de laJSS dans ce championnat ?

C’est le maintien et rien d’autre.D’ailleurs, pour une équipe comme lanôtre qui a accédé la saison dernière, leplus difficile c’est la deuxième année.

C’est la première fois que vous tra-vaillez dans le Sud. Est-ce que c’est dif-ficile au nord du pays ?

Je n’ai pas noté une énorme différenceà part, peut-être, moins de malice dans lejeu de la part des Sudistes. Mais sur leplan technique, nous avons de très bonséléments.

Comme Beldjillali Kaddour ?C’est un joueur pétri de qualités.

Pensez-vous qu’il mérite d’avoir sachance dans une sélection ?

Oui, dans la mesure où après chaquerencontre, les journalistes eux-mêmes,reconnaissent sa valeur. Il est toujours l’un

des meilleurs de l’équipe. Il est régulier etc’est un fin technicien.

Est-ce que les très longs déplace-ments du Sud vers le Nord sont unhandicap ?

Heureusement qu’il y a le transportaérien. On ne peut pas dire que les dépla-cements sont un handicap mais il faut direqu’ils sont fatigants.

Est-ce que la mini-trêve vous arran-ge ?

Pas tellement, mais nous allons enprofiter pour profiter d’un mini-stage auKhroub.

Et à quoi sert un tel mini-stage ?Surtout à disputer des matches ami-

caux parce que c’est très difficile de trou-ver des adversaires à Béchar. Ainsi, onpourra travailler la cohésion et le collectif.

Quelle est la formation qui vous a leplus impressionné dans le champion-nat ?

Il y a le CSC et l’USMA. La JSK seporte mieux par rapport aux saisons pré-cédentes. J’ai été aussi étonné par le nou-veau promu, le RC Arbaâ.

En 2000, vous aviez été l’une desrévélations de la CAN. N’avez-vous pasle sentiment d’avoir raté une belle car-rière internationale ?

Quand j’étais à la JSK, j’estimais quej’évoluais dans le meilleur club d’Algérie.Je m’étais dit qu’après deux ou trois ansavec les Canaris, j’aurai de bons contactset je pourrais aller à l’étranger.Effectivement, il y a eu des contacts maisMoh-Chérif Hannachi n’a jamais voulu melibérer. Il pensait que j’étais Ronaldo et ilvoulait me céder à un prix exorbitant, cequi a fait fuire les clubs intéressés.

Vous lui en voulez encore aujour-d’hui ?

A l’époque, j’étais remonté contre lui,mais aujourd’hui, quand on se rencontre,on se dit bonjour et ça s’arrête là.

Comment avez-vous vécu le matchaller Burkina Faso-Algérie ?

Comme tout le monde l’a vu, la sélec-tion nationale s’est inclinée sur une erreurd’arbitrage avec ce penalty imaginaire.Bon, c’est l’Afrique.

Et quelle est votre opinion sur larencontre retour ?

Il faut que nos sélectionnés soient plusmotivés que leurs adversaires. Le senti-ment d’injustice du penalty peut galvaniserles nôtres. L’équation est simple. Il fautpresser les Burkinabés et ne pas les lais-ser jouer en sachant qu’on est à 90minutes du bonheur.

Que pensez-vous du Burkina Faso ?C’est une bonne équipe avec de

bonnes individualités; Il ne faut surtout pasles sous-estimer.

La qualification est à notre portée ?Certainement, mais cette qualification

ne doit pas encore cacher les tares denotre football. Moi, je ne comprends pascette liesse qui entoure la qualification. Sion doit aller au Brésil, il faudra songer àpasser le premier tour et non pas secontenter d’une participation minimale.

Propos recueillis par H. B.

FAWZI MOUSSOUNI (CO-ENTRAÎNEUR DE LAJS SAOURA ET EX-INTERNATIONAL ALGÉRIEN :

«La qualification est à la portée de l’EN»

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Si le triomphe continental enAfrique du Sud a fait du bien aumoral des troupes, l'athlétiqueavant-centre garde toutefois leregard fixé sur l'objectif brésilien.«Je suis heureux d'avoir joué etremporté la CAN, mais je rêveaussi de disputer ma premièreCoupe du Monde avec leNigeria», confie-t-il à FIFA.com.«En outre, jouer au Brésil, où lesgens sont fous de football, ceserait un rêve qui se réalise.»

Emenike, qui a débuté en équi-pe nationale après avoir étérecommandé au sélectionneur del'époque, Samson Siasia, par lecapitaine Joseph Yobo, invitenéanmoins à la prudence. Mêmesi le Nigeria a remporté la premiè-re manche et n'a plus perdu faceaux Antilopes Walya depuis 20ans. «Ce match sera plus difficilepour nous que celui d'Addis-Abeba», prévient-i l . «Nousdevrons être prudents et nous pré-parer à une grosse confrontation.L'Éthiopie est une très bonneéquipe et sera encore mieuxarmée. Nous ne devons pas voirla victoire du match aller commedécisive.»

L'exemple des légendesSouvent comparé à Rashidi

Yekini, véritable icône et meilleur

buteur de l'histoire de la sélectionavec 37 réalisations en 14 ansd'exercice, le remuant attaquantde Fenerbahçe, qui totalise neufbuts depuis ses débuts en février2011, rappelle qu'il lui reste unlong chemin à parcourir avant depouvoir être comparé à Ye-King.«Le costume de Yekini est encoretrop large pour moi. Je m'efforcejuste de faire de mon mieux pourma patrie, et je n'ai encore rienaccompli», estime celui dont lepremier véritable souvenir deCoupe du monde remonte à 1994et au parcours des Yekini, DanielAmokachi et autres SundayOliseh. «Je dois encore beaucouptravailler pour atteindre le niveaud'une pareille légende.»

Accessoirement, c'est à uneautre légende africaine, Samuel

Eto'o, qu'il doit d'avoir repris cou-rage après sept matches sans butavec le club turc de Fenerbahçe.Comme Emenike, qui a évoluéavec le Spartak Moscou, leCamerounais a quitté la Russiecet été. Jusqu'en octobre, le nou-vel attaquant de Chelsea n'a pasété en réussite, avant d'ouvrir fina-lement son compteur. «J'étais foude joie quand j'ai vu Eto'o fêterson premier but sous le maillot de

Chelsea, après plusieurs matchessans marquer», confie Emenike,qui a signé sa première réalisationpour Fenerbahçe dès le lende-main, contre Erciyesspor.«Samuel est un ami et un frèrepour moi. Nous partageons lamême vision.»

Et sans doute le même objec-tif : celui de sortir vainqueur desmatches de barrage et se retrou-ver à la Coupe du monde 2014.

UNE CINQUIÈME QUALIFICATION CONSÉCUTIVESE PROFILE POUR LES SUPER EAGLES DU NIGERIA

Emenike se laisse guider par ses idoles

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE16

MC ALGER

Maâloul dit non

Le technicien tunisien NabilMaâloul, sollicité par le MC Algerpour le poste d'entraîneur en rem-placement du Suisse Alain Geiger,limogé, a décliné l'offre pour des«motifs personnels», a affirmé hierle directeur général de la SSPA/«leDoyen», Douadi Hariti.

«Maâloul était notre favori pourla succession de Geiger, mais il afini par décliner poliment la proposi-tion pour des motifs personnels,nous ne lui en voulons pas», a affir-mé à l'APS le responsable moulou-déen. Le conseil d'administrationde la SSPA/le «Doyen» a approuvédimanche le limogeage de l'entraî-neur Alain Geiger, suite à la défaiteconcédée à domicile face à l'USMEl-Harrach (1-0), vendredi dans lecadre de la 11e journée du cham-pionnat.

Alain Geiger, arrivé durant l'in-tersaison en remplacement deDjamel Menad, a quitté le MCAainsi que l'ensemble de son stafftechnique.

«Après l'abandon de la pisteMaâloul, suite à son refus, nousallons désormais nous pencher surd'autres pistes dont nous préféronstaire les noms. Nous devonsprendre tout notre temps et ne passe précipiter. Nous sommes un peuchanceux par le contexte, car lechampionnat observe actuellementune trêve internationale. Une choseest sûre, le nouvel entraîneur duMCA sera connu avant le prochainmatch face au MO Béjaïa», a ajou-té Hariti.

Dans l'entourage du club de lacapitale, quelques noms de techni-ciens sont évoqués comme éven-tuels successeurs de Geiger. Ils'agit des Français, Robert

Nouzaret et RaymondDomenech, et du Bosnien FaroukHadzibegic.

En attendant la nomination dusuccesseur d'Alain Geiger, la direc-tion a confié au manager général,Kamel Kaci Saïd, la mission d'assu-rer l'intérim.

CABBA

Nabil Koukisigne un contratjusqu'à la fin de la saisonLe technicien tunisien Nabil

Kouki, a signé un contrat avec leCA Bordj Bou-Arréridj qui court jus-qu'à la fin de la saison, en rempla-cement de Rachid Belhout, limogé.

Kouki, qui devrait percevoir unsalaire de 13.000 euros, dirigerason premier match avec le CABBA,lors de la réception de l'ES Sétif,dans le cadre de la 12e journée duchampionnat.

Rachid Belhout avait été limogéde son poste, à l’issue de la défaiteconcédée à domicile face à l’ASOChlef (3-1), en match comptantpour la 8e journée du championnat.Le technicien tunisien était présentsur le banc bordjien à l’occasion dumatch de la 11e journée, à Tizi-Ouzou, face à la JSK (2-0).

Programme complet des matchs barrages

(en heures algériennes)Joués hierA Mexico : Mexique - Nouvelle-

Zélande A Amman : Jordanie - Uruguay Vendredi 15/11/2013 A Reykjavik (18h): Islande -

Croatie A Lisbonne (20h45): Portugal -

Suède A Kiev (20h45) : Ukraine -

France Au Pirée (20h45): Grèce -

Roumanie Samedi 16/11/2013 A Calabar (16h) : Nigeria -

Ethiopie (aller : 2-1) A Casablanca (20h) :

Sénégal - Côte d'Ivoire (aller : 1-3)

Dimanche 17/11/2013 A Yaoundé (15h): Cameroun -

Tunisie (aller : 0-0) Mardi 19/11/2013 Au Caire (17h): Egypte -

Ghana (aller : 1-6) A Blida (19h15): Algérie -

Burkina Faso (aller : 2-3) A Zagreb (20h15) : Croatie -

Islande A Solna (20h45) : Suède -

Portugal A Saint-Denis (21h) : France -

Ukraine A Bucarest (20h): Roumanie -

Grèce Mercredi 20/11/2013 A Wellington (7h): Nouvelle-

Zélande - Mexique Jeudi 21/11/2013 A Montevideo (00h): Uruguay -

Jordanie.

FOOTBALL

A six mois du coup d'envoi du Mondial,le stade de Cuiaba, en Amazonie, n'a nipelouse ni sièges, les hôtels manquent delits et le réseau de transport reste une pro-messe. Mais la ville sera prête, continuentd'affirmer les organisateurs.

«Nous avons 56 chantiers, beaucoup de travauxont pris du retard, mais ils seront finis à temps», aassuré à l'AFP le secrétaire d'Etat du Mato Grossopour la Coupe du monde de football, Mauricio SouzaGuimarães.

De fait, tout Cuiaba, dans cet Etat du centre-ouestdu Brésil, n'est qu'un gigantesque chantier : depuisl'aéroport jusqu'aux principales avenues, embou-teillées en raison de la construction d'un système devéhicules légers sur rails. «Il s'agit d'une véritabletransformation de Cuiaba», se félicite le gouverneurdu Mato Grosso, Silval Barbosa. Mais le doute planesur cette ville où il fait 40°C et la plupart des quelque600.000 habitants ne croient pas à cette «transforma-tion» promise. «Il n'y a pas de planification, tout estplus cher, et maintenant c'est une course contre lamontre», déplore le conseiller municipal d'oppositionDile Mario Alencar, en charge de la commission quisurveille les travaux pour la Coupe du monde.

Un but dans le désertA l'endroit de la future pelouse du stade Arena

Pantanal, dont le coût de construction est estimé à540 millions de réais (235 millions de dollars), pourquatre matches du Mondial, on voit aujourd'hui unepiscine de sable. Avec la chaleur, on se croirait dansle désert, et les ouvriers se protègent en nouant leurchemise autour du cou et avec un chapeau sous leurcasque de protection.

Certes, le stade est prêt à 87%, mais il manqueles finitions. La Fifa exige qu'il lui soit livré le 31décembre pour pouvoir effectuer les tests les moissuivants. Le gouverneur a indiqué récemment qu'ilfaudrait quelques jours supplémentaires en janvierpour terminer le stade. Mais son secrétaire aux tra-vaux est formel : «Il n'y a pas de plan B, le stade seralivré comme prévu», affirme M. Guimarães. «Cela vaêtre difficile, on entre dans la saison des pluies etcela complique les travaux», rétorque le conseillermunicipal Alencar, soulignant que l'un des deuxcentres d'entraînement devant être livrés en avril

«n'est prêt qu'à 10%». Lors de la dernière visite dusecrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, enoctobre, une cinquantaine de personnes avaientenvahi le stade pour exiger de meilleurs salairespour les fonctionnaires et protester contre lesdépenses du Mondial.

Compte à rebours arrêtéExemple de ces surcoûts : dans le stade Arena

Pantanal, le prix des sièges serait «200% supérieurà celui des sièges du stade de Brasilia», selon M.Alencar. Surfacturation ? Pas du tout a rétorqué M.Guimarães, en expliquant que «la qualité des siègesest meilleure que celle des autres stades». Face àcette polémique, le fournisseur a fini par baisser sesprix, et les sièges vont pouvoir être installés.

Pendant le Mondial, trouver une chambre d'hôtelpourra être difficile, même si la ville s'est dotée deneuf nouveaux hôtels, ce qui porte sa capacité hôte-lière à 25.000 lits, contre 13.000 auparavant. Mais ledéficit reste là, face à un stade de 43.000 places, et«on cherche des alternatives» chez l'habitant, aexpliqué M. Guimaraes.

Au centre de Cuiaba, l'horloge officielle quimarque le compte à rebours pour la grande messedu football international, du 12 juin au 13 juillet pro-chain, a cessé de fonctionner il y a quelques jours. Aquelques mètres, une coiffeuse peigne une cliente,au beau milieu de la place.

«Ce qui ne sera pas prêt pour le Mondial ne le serajamais, vous verrez», prédit la coiffeuse, Ana Fashion,comme elle souhaite être identifiée. Et d'éclater de rireen continuant de peigner Karol Santos, 15 ans, qui a unautre plan pour le Mondial : «Etre bien loin d'ici».

LE BRÉSIL PAS PRÊT POUR ACCUEILLIR LA FÊTEDE L’ÉTÉ PROCHAIN

Cuiaba, ville hôte du Mondial,entre chantiers et promesses

Madoui paraphe son contratL’épilogue d’un cas qui a défrayé la chronique à Aïn El-Fouara. Kheireddine Madoui qui envi-

sageait de plier bagages et quitter le club de sa ville natale a fini par parapher son nouveaucontrat d’une année renouvelable. L’ancien capitaine des Noir et Blanc, ex-joueur international duCRB, rempile au sein d’une équipe qu’il a failli quitter pour d’autres clubs suite à un différendfinancier. Pas payé depuis 5 mois, Madoui avait menacé de partir pour rejoindre l’USMA entraî-née depuis peu par Velud, son ex-chef à l’ESS.

Madoui accompagnera, pour la troisième année de suite, le néo-coach de l’Entente, ChristianLang qui a insisté auprès de Hamar pour conserver son adjoint au risque de claquer, lui aussi, laporte. M. B.

ES SÉTIF

Meilleur buteur ex æquo de la Coupe d'Afrique desnations 2013, remportée par le Nigeria pour la troisièmefois, l'attaquant de Fenerbahçe Emmanuel Emenike a éga-lement inscrit deux buts essentiels en Éthiopie lors dubarrage de qualification aller pour la Coupe du monde2014. Forts de ce succès 2-1, les Super Eagles rêventdéjà d'une cinquième phase finale planétaire, 20 ansaprès le baptême du feu de 1994.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 14 novembre 2013 - PAGE 17

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Soupe de légumes au pain et au gruyère

3 pommes de terre, 2 poireaux, 2 oignons, 1carotte, 1 navet, 1 branche de céleri, 30g debeurre, 1,5 l de bouillon, 25 cl de lait, 200g defromage râpé, 4 tranches de pain, sel, poivre

Emincer les poireaux, les oignons, la carotte, le navetet le céleri, les faire fondre dans le beurre etassaisonner. Verser le bouillon, et laisser mijoter 1heure en couvrant. Faire cuire les pommes de terre àl'eau salée pendant 20 min. Les éplucher et lesréduire en purée avec un peu de lait. Faire griller lestranches de pain. Préchauffer le four à 200°C(thermostat 6-7). Quand le potage est cuit, ajouter lapurée de pommes de terre. Répartir le pain grillé et lefromage dans des bols allant au four, verser la soupeet passer au four 15 min.

Tarte aux poires

LA PÂTE SUCRÉE : 250g de farine, 125g debeurre, 40g de sucre, 1 sachet de sucre vanillé, 5

cl de lait, selSIROP : 80 cl d'eau (40 cl d'eau bouillante, 40 cld'eau froide), 300g de sucre, vanille, jus d'un petit

citron et son zeste, 6 à 7 petites poiresCRÈME : 2/3 tasse de crème entière, 4 œufs

4 c. à s. de farine (ou maïzena), 4 c. à s. de sucre,1 tasse de sirop de poires

Préparez la pâte : Mettez 250g de farine avec 125gde beurre coupé en dés dans une jatte, et sablez lemélange entre les mains. Ajouter 40g de sucre, lesachet de sucre vanillé et la pincée de sel, mélangez,puis versez tout doucement en malaxant avec le lait.Travailler la pâte, roulez-la en boule et la laissezreposer au frais pendant 30 minutes.Etaler la pâte et garnir un moule à charnière (à bordshauts, type moule à manqué) de 25 cm de diamètre,chemisez de papier sulfurisé. Piquez le fond de pâteavec une fourchette et réservez au frais.Les poires pochées : Porter l'eau et le sucre àfrémissement dans une casserole assez large et àfond épais. Ajoutez le zeste et le jus de citron, ainsique la vanille. Peler les poires avec soin en prenantsoin de conserver la queue. Les plonger dans le sirop.Porter à ébullition. Cuire 12 à 15 minutes, jusqu'à ceque les poires soient tendres. Puis laissez refroidirdans le sirop 30 minutes. Faites pré-cuire le fond detarte sablée dans un four chauffé à 175°C.La garniture : Mélanger la farine ou la maïzena et lesucre dans un bol, et y fouetter le sirop petit à petit.Ajouter en fouettant les œufs et la crème. Placer lespoires pochées sur le fond de tarte sablé, et verser lacrème autour. Cuire environ 30 minutes à 175-180 °C.Laisser tiédir avant de napper de confiture d'abricot.Mettre au frais minimum 1heure avant dégustation.

LES VARICES Des gestes de tous lesjours qui soulagent :- Ne vous assayez pasen croisant les jambes. - Ne restez pas deboutimmobile. - Ne restez pasallongé(e) les jambesau soleil. - Ne prenez pas de baintrop chaud. - Et si vous avez lecourage, pédalez lesjambes surélevées etpassez vos jambes àl'eau froide après ladouche.

Masque minute- Appliquez sur votrevisage un masqueconstitué d'un blanc d'œufbattu en neige additionnéd'une cuillère à café devitamine C en poudre.Laissez agir 5 à 10 mn etrincez. - Si vous sentez pointer unbouton, appliquez un peude pâte dentifrice avant devous coucher. Il drainerales toxines en séchant. - Contre les poches sousles yeux, badigeonnez lapeau de blanc d'œuf etlaissez sécher avantd'appliquer votremaquillage. Le blanc d'œufse rétracte au séchage cequi resserre la peau. - Quand on manque decrème, il suffit toutsimplement de passer unconcombre à lacentrifugeuse et setamponner le visage avecle jus. Le pH duconcombre -5,48 est trèsproche de celui de la peau,-5,5. Effet apaisant garantisur les yeux aussi  ! - Le truc en plus, lorsquel’on veut avoir bonne mine,

il faut mettre l’accent surles joues, un bon blushréveille le teint ! - Quand vos lèvres sont«recouvertes» de peauxmortes, vous pouvezpasser plusieurs fois àl'horizontale un coton avecde l'eau (très) chaude, celales retire bien.

Parfum longue tenuePour une tenue optimaledu parfum, vaporisez enhauteur votre parfum etattendez que la brumevous enveloppe. Vousserez alors parfumée despieds à la tête !

FritesLorsque vous faiteschauffer une friture, pouréviter que l’odeur ne serépande dans toute lamaison, mettez unebranche de persil dans lafriture.

Les frites seront moinsgrasses si vous lestrempez dans du laitpendant une vingtaine deminutes avant de les jeterdans l’huile, le laitempêche la pomme deterre d’absorber tropd’huile en cours decuisson.

Enlever une tache de…… Parfum ou d'eau decologne sur lesvêtementsPour les tissus lavables,tamponnez la tache (nepas frotter) avec du sodaou de l’eau froide enutilisant le coin d'unefeuille d’essuie-tout pliée.Si la tache persiste,appliquez quelquesgouttes de liquidevaisselle transparent nondilué à l'aide d'uneéponge et laissez agir 10-15 min avant de rincer àl’eau froide. S’il y a toujours desmarques, appliquez duvinaigre blanc dilué (avecune partie égale d'eau),puis de l’eau froide àl'aide d'une éponge. Une fois que la tache adisparu, lavez commed’habitude. Pour les tissus nonlavables, tamponnez surla tache du soda ou de

l’eau froide à l’aide d’uncoin de feuille d’essuie-tout pliée et indiquez aupressing où la tache estsituée.

…De beurre ou demargarine Sur les vêtements : Al’aide d’une lame arrondie(c-à-d couteau à beurre),retirez délicatement lemaximum que vouspouvez. Tamponnez la tache avecune petite quantité dedétergent à lessive àl'aide d'une feuilled’essuie-tout pliée etlaissez agir pendant30 minutes. Lavez comme d’habitude.Autrement, vous pouvezrecouvrir la tache debicarbonate de sodiumpendant 30 minutes.Retirez le bicarbonate desodium et lavez votrevêtement commed’habitude.

…Sur les tapis et lestissus d’ameublementRecouvrez la tache debicarbonate de sodiumet laissez agir pendant6-8 heures avantd’aspirer le bicarbonatede sodium.

RizPour faire réchauffer duriz déjà trop cuit, fermer ledessus du récipient avecun papier aluminium quevous déposez sur unegrande casserole d’eauchaude. Le riz seréchaufera à la vapeursans s’écraser.

Trucs et astuces

Astucesbeauté

- Commencez la journée par 1 petit-déjeuner complet : produits laitiers,céréales, fruits, beurre et confiture.

- Ne sautez aucun repas etchoisisez bien votre goûter. - Variez les aliments pour que votrecorps trouve toutes les vitaminesdont il a besoin. - Evitez les aliments trop gras outrop sucrés. - Essayez de manger le plussouvent possible des fruits et deslégumes. - Ne vous privez pas de pain, descéréales et des féculents qui

apportent de l'énergie à notre corps. Evitez les grignotages, n'abusez

pas des bonbons, des fast-food.

PHOT

OS: D

R

Mangez de tout à condition de rester raisonnable

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de dix types de crabes.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Crabe rare»

1- ARAIGNÉE DEMER2- CALAPPE3- ETRILLE4- CRABE ENRA-

GÉ5- PINNOTHERE6- LEPTOPODIE7- CRABE VIOLO-NISTE

8- ZOÉ

9- PROTUNIDES

10- SIRPUS

MOT RESTANT = VERT

P P A T S I N O L O I VE A R E Z O E P R O T EE L A V E R T S U P U BT A I R N AR C G I I RI R N S D CL E E S E EL M E L E P T O P O D IE E D E R E H T O N N IC R A B E E N R A G E P

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

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Demi-tour----------------Possessif----------------Pronom

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Monnaie----------------Sifflée----------------Obsède

Fleuve----------------

NickelCheminée----------------Note (inv)----------------Greffas

Diplôme----------------Monnaie

Organe----------------Espèces----------------PlacéJoviales

----------------Flâna

Pronom----------------Dans lalame----------------AchevéPiété----------------Pronom----------------Ecolo

En fut unedes com-battants

Wilaya----------------

AstateCapitale

----------------Extase

Assise----------------Rapidement----------------CacheAccord----------------Wilaya----------------Sucée

Saisir----------------

Danse

Fleur----------------

SubtilsTravaux

----------------Décodé

Asséché----------------Restrictif

Sonmétier

Dans lesnuages

----------------Rejette

Article----------------Cassée----------------Possessif

Connaît----------------

IntituléDésemplit----------------

RegretEléments

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Terre----------------

Nazis

Tellement----------------Refuge----------------CuriumPréposition----------------

TristeLiquide

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Seulefemme pré-sente aucongrès

1- VILLE

ANTIQUE

2- MER

3- PAYS

4- OCCUPANTS

5- VILLE

6- VILLE

CRIMEE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Crimée

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

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FleuveCoutumes----------------Chrome

Pronom----------------Sélénium

Lettres deFrance

----------------Lac

Dévêtue----------------Vanterai----------------DirigéesCommencer----------------Va àLondres----------------Miel

Préfixe----------------Allonge inv)

Parier----------------Bassin----------------Occupe

Pouffe----------------Erbium

Privatif----------------Béryllium----------------Décodé

Révéler----------------Gourmand----------------Parasite

Piégera----------------Dévêtue----------------GorgePrès de

Mostaganem----------------

Terre

Compagnie----------------Luxueux

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OffrirPostérieur----------------

SageOrganisationinternationale----------------Entières

Parti----------------Agréables

Outil----------------Cadeau

Coutumes----------------Pronom

Prisons----------------Correction

Ruses----------------Détresse

Chiffre----------------

ArticleAir

----------------Caches

Issue (inv----------------Cérium (inv)

Appelés----------------Piétinas

Note----------------Réserves

Part (ph)----------------

Issus

Désirés----------------Pareil----------------Pièces

Possessif----------------Renard----------------ArticleMontagnes----------------Gros titre

Tintes----------------Marché

Transpire----------------

Allés

Trousseaux----------------

Sied

Elevées----------------Fut apte----------------Revenus

Décodé----------------

Berné

Peine----------------Fermeté

Relief----------------Bassin----------------ForgesConduiteabjecte

Néon----------------Tableau

Ville duTexas----------------Métal----------------Eteintes

Cardinal----------------Vieux do

Broyée----------------

A poilArticle

----------------Jeu

Saintespagnol Escalade

Pesantes----------------Amples

Emerges----------------Adverbe

Branché----------------

Colère

Fin desoirée

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Préposition----------------Dans ledrap

Indéfini----------------

ImpôtParentes

----------------Calcium

Mois----------------Echéance

Individu----------------Machine

Conjonction----------------Préposition

Préposition----------------Canine----------------PêcheurCycle

----------------Compagne

A côté----------------

Eclats

Pronom----------------Possessif----------------ApprisEncadrées----------------Cordes

Cobalt----------------

PoilAmourd’Aragon

Article----------------

CanifLoupa

----------------A payer

Choix----------------

ArtèreEvoquées----------------Possessif

Article----------------Décoder----------------OpèreFictifs

----------------Exprime(ph)

Asséché----------------Voyelledouble

Article----------------Sélénium

Lésé----------------Usages

Traînes----------------Déplaces

Extrapolés----------------

Riche

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jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujoursdévoué au bien public. Il maintiendra radicalement sonindépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,

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Lettre à une braveFrançaisePANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Lionel Messi bientôt en Algérie. Mon Dieu ! Faites tout pour qu’il nerencontre pas Saïdani, sinon, c’est foutu !

Le Barça rétrograde en 2e division de la Ligua !

Sellal est en fusion totale avec les gens qui peuplent lessalles de «meetings» où il se produit en ce moment. Prenez cesderniers jours et la campagne électorale à Khenchela. Le«Procuré» n’a pas eu à attendre longtemps que le cri fusionneljaillisse de la salle. Quelques phrases de son cru très cru,quelques gestes et hop ! Un quidam, un parmi tous les quidamsassis là, un citoyen que le «hasard» a placé à quelques travéesdu «Procuré» — un hasard vraiment hasardeux, comme c’esttoujours le cas au pays du Grand Hasard— a crié : «Bouteflika,4e mandat !». Et là, en posture et mimique extatiques, le«Procuré» a répondu dans une parfaite symbiose qui ferait pâlirde jalousie Coach Vahid toujours à la recherche de plus decohésion chez les Verts : «Votre appel est fort ! Nous l’avonsentendu !» Oui ! Assurément, cet homme entend des voix ! Il esten connexion. Qu’importe qu’il n’ait pas entendu les autres voix,celles des étudiants khenchelis qui l’ont bousculé dans leurmouvement de colère, le «Procuré» n’entend que les messagesimportants, ceux qui justifient sa procuration, sa mission, pro-mouvoir l’au-delà ! Il faut toujours bien observer et écouterattentivement les gens qui entendent des voix ! Ils profèrent des

sentences qui laissent parfois pantois. Comme celle-là articuléedistinctement par le «Procuré» : «A chaque fois que Bouteflikavisite votre wilaya, il reprend toutes ses forces.» Je vous avaisprévenus, il faut absolument n’en perdre aucune miette. Car là,nous sommes devant un conte des temps modernes que mêmeles frères Grimm n’auraient jamais imaginé pouvoir écrire unjour. C’est l’histoire extraordinaire d’une rencontre entre un qui-dam qui passait par un hasard vachement hasardeux devantune salle éclairée, qui y est entré comme on irait à la pêche à lasole ou à la daurade dans les eaux profondes de Khenchela,donc la rencontre entre ce quidam, un «Procuré» qui entend desvoix et une wilaya guérisseuse des maladies les plus graves. Unconte, une fable à se mettre carrément debout ! Lève-toi etmarche, dit le texte ! Lève-toi, marche, essuie-toi les pieds surtous ceux qui sont couchés devant ta chaise et va au-devant deton destin. Non ! Assurément, le «Procuré» a au moins raisonsur un point : Abdekka ne partira pas. Du moins, il ne partira pasdebout. S’il part autrement, c’est déjà une autre histoire, unautre conte, une autre fable, avec d’autres «Procurés», d’autressalles éclairées, d’autres quidams qui passent par hasarddevant et d’autres chroniqueurs aussi qui s’inquiéteront peut-être – ou peut-être pas — de l’étrangeté de ces wilayas guéris-seuses qui donnent plus de forces aux revenants. Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

La fable du quidam, du Procuré et des wilayasguérisseuses !

Vos commentaires sont non seulement clairsmais j'y ai décelé, au-delà des convictions

d'une militante, une combativité sans égale, undésir ardent de s'impliquer pour continuer à ycroire et une volonté affichée de ne pas se lais-ser abattre. Je vous souhaite bien du courage.Quant à moi, et après des décennies d'espoir,j'en suis à la phase d'un «réalisme» plusproche du scepticisme «positif» que du renon-cement ou du fatalisme.

Je m'explique : je ne crois plus dans lesconcepts tels que «changer les choses par uneaction commune», «faire la révolution», etc. Onle voit dans des pays proches : ce sont les par-tis rétrogrades qui bénéficient de ces «révolu-tions» et ces dernières, censées apporter laliberté aux forces vives, l'émancipation auxfemmes, les droits aux travailleurs, l'égalité deschances, la justice, etc. n'ont apporté que ruineet désolation, guerres et privations, davantagede restrictions pour les femmes, plus d'exploi-tation pour les ouvriers, etc.

Dès le début, je ne m'étais pas enflammépour ces «révolutions» qui tournent court par-tout. J'ai encore assez de lucidité pour penserpar moi-même et savoir qu'une révolution estun acte populaire de changement, pas un tchatsur réseaux sociaux ; c'est une libération quidoit profiter à la majorité, apporter progrès, jus-tice et liberté aux masses les plus larges. Enbref, on ne peut appeler révolution une révoltefomentée par la droite la plus rétrograde !J'étais minoritaire. Mais je partais d'un principesimple : comment faire confiance aux isla-mistes qui prenaient partout le devant de lascène ? Comment faire confiance à Obama etSarkozy, chefs de file de l'impérialisme mondialqui soutenaient militairement ces «révoltes» ?Depuis quand l'impérialisme souffle-t-il dans levent des révolutions populaires ? Non ! Lemonde devenait fou.

Et puis, il y avait ce BHL qui venait avec unagenda politique sioniste (nous continuons àfaire la différence entre les Juifs et lesSionistes comme on nous l'a appris dès notrejeune âge mais, hélas, beaucoup, parmi lespolitiques de l'islamisme ne pensent pascomme nous), ce même BHL qui déclarait qu'ilintervenait en Libye dans l'intérêt d'Israël et dusionisme international. Quand je l'écrivais, jerecevais des lettres de France : «antisémite !»,«vous voyez le complot sioniste partout !».Pourtant, je ne faisais que reprendre lespropres termes de BHL. L'Histoire a prouvé quele plan impérialo-sioniste, soutenu financière-ment et médiatiquement par le petit Etat «vir-

tuel» du Qatar et l'anti-démocratie d'Arabiesaoudite, a failli réussir... Mais heureusementque Russes, Chinois et Iraniens, répondant àl'appel de tant de peuples dans le monde qui enont marre de la mystification, se sont impliquéspour stopper la machine diabolique en Syrie !Heureusement que l'armée syrienne, commel'armée algérienne avant elle et aujourd'hui l'ar-mée égyptienne, est sortie pour sauver l'Etatnation et faire reculer les nouveaux Taliban !Nous assistons, depuis, à une déroute des ter-roristes, aux doutes et au recul de l'impérialis-me et au dégrisement des monarchies rétro-grades qui pensaient faire tourner la roue del'Histoire dans le sens contraire. Le prince duQatar n'est-il pas la première victime de ceretour de la «raison» ?

Vous allez me dire : quel retour de la raisonavec Bachar El Assad ? Il faut faire gaffe à lamanipulation. Les forces qui combattentBachar El Assad sont Al-Qaïda et les terroristesislamistes. Nous les connaissons bien ! Il nefaut pas croire votre grande presse qui manipu-le à grande échelle ! Je préfère de loin le laïcBachar, même s'il n'est pas un exemple dedémocratie vision occidentale, aux barbus quiappliqueront la Charia et ne feront pas mieuxque les Talibans. Bachar était, il n'y a pas silongtemps, un exemple pour l'Occident qui letraitait avec toutes les faveurs : pays de laliberté des femmes, de la tolérance envers leschrétiens, princesse très «people», etc.D'ailleurs, il était l'invité d'honneur de Sarko àun défilé du 14 Juillet. Il y eut un autre accueilroyal de la part du même «roi» de France.C'était en l'honneur de son «ami» Kadhafi quela France a tué pour que disparaissent lespreuves du financement d'une certaine cam-pagne présidentielle !

Voilà où nous en sommes, Madame ! Nousn'avons pas de troisième choix et les démo-crates, qu'on finit par décourager ici pour qu'ilsviennent massivement chez vous, sont uneespèce en voie de disparition dans nos pays !Il y a les militaires, les «dictateurs» modernesd'un côté et les dictateurs sanguinaires et obs-curantistes de l'autre. Souvent, nous faisons lechoix du moins mauvais et nous savons dequoi nous parlons. Actuellement, nous criti-quons librement le Président, nous regardonstoutes les chaînes satellitaires de la région,nous recevons tous les sites internet Si lesislamistes prennent le pouvoir, nous n'auronsplus droit à tout cela. Et l'idéal démocratique ?Bien sûr, il faut continuer à y croire. mais don-nez-nous deux siècles pour dépasser la

Terreur, la restauration et les aventures com-munardes, donnez-nous deux siècles pourcombattre un mal par un autre, pour tuer lesrêves des despotes qui naissent souvent dansles clameurs célébrant la liberté retrouvée.Donnez-nous le temps de nous débarrasserdes égorgeurs et de leurs complices ! Les égor-geurs ? Ça ne vous dit rien ? Il est vrai que lasophistication de vos révolutionnaires BCBGleur a permis d'éviter de telles pratiques bar-bares : ils avaient inventé un appareil pourégorger leurs ennemis ! La guillotine n'a pasété créée par un islamiste barbu, mais par lesingénieurs d'une révolution saluée partoutdans le monde ! Donnez-nous le temps decompter nos républiques : nous n'en avonsqu'une et elle s'éternise ! Oui, il nous faut unedeuxième, une troisième et peut-être même unequatrième et d'autres chambardements pourarriver à cette démocratie qui vous semble par-fois, là-bas, imparfaite.

Voilà, Madame, pourquoi j'ai cessé de croi-re aux combats politiques et aux grands slo-gans qui les accompagnent. Et si j'ai fait cettelarge digression, c'est juste pour vous dire quel'Algérie est un cas à part dans ce monde arabetourmenté. Cette «révolution» nous l'avonsfaite il y a 20 années et ce «printemps» nous enavons goûté le sang avant les autres.Aujourd'hui, 200 000 morts auront donné unemonarchie bâtie autour d'un sexagénaire mala-de qu'on veut pousser vers un 4e mandat pourπperpétuer l'ordre établi : celui de l'ultralibéra-lisme et de la médiocrité !

En France, c'est différent. Il me semble quetous les maux actuels viennent du fait que lessocialistes sont appelés à la rescousse chaquefois que votre pays s'enfonce dans la crise etcomme ils sont loin des idées de gauche, ilspensent régler les problèmes avec une mauvai-se politique de droite. Ils perdent leur identitéet leur électorat et décrédibilisent le grandmouvement patriotique et progressiste de lavraie gauche. Au bout, un retour de la droite etun virage de plus vers l'Europe des multinatio-nales et de l'argent, vers plus de misère pourles plus pauvres et davantage d'enrichisse-ment pour les plus aisés ! Il ne faut pas avoirpeur des grands chantiers — INDISPEN-SABLES ! — du socialisme, c'est cela qui ren-dra sa grandeur et sa personnalité à la Franceet sa fierté au peuple français !

Voilà, Madame, d'un trait, quelquesréflexions que m'inspire la lecture de votreréponse si enthousiaste.

Bonne chance ! Gardez votre enthousias-

me, c'est votre force et j'en mesure la puissan-ce à travers votre écrit ; j'en apprécie d'autantla force pertinente des idées et l'authenticitédes engagements que je les ai naïvement per-dues, sans savoir comment, ni pourquoi...

Cordialement, MaâmarM. F.

P. S. : Annie est une parente à mon amiGeorges Londiche (site d'amitié algérie-fran-çaise («A cœurs ouverts») dont j'ai pu appré-cier l'aide précieuse qu'il a bien voulu nousapporter au cours de l'opération de sauvetagede la jeune Chélifienne Romaïssa. Au coursd'un échange de courriels, Annie m'a demandédes éclaircissements sur la situation enAlgérie. A la lecture de ma réponse, elle sem-blait désappointée par mon manque d'enthou-siasme et l'absence de combativité. Commentlui expliquer que ces dirigeants que nous nouspayons sont uniques au monde : oui, ils ontréussi à tuer l'espoir et à planter partout lamême désespérance, sur des terres promisespourtant au plus bel avenir ? Je lui ai parléalors de «scepticisme» positif, pour ne pasparaître fataliste...

Par Maâmar [email protected]

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