trimestrie lle de oMS, CH-1211 l'Asso ciation des Ànciens d.l'OMS Genèue, Suisse ( Tél: ++4122 / 791 3103; Fax: ++4122 / 791 0746, e-mail: aSm_aoms@\YHO.cb r NouvEAU CoulrÉ DE DIRECTION Le nouveau Comité de Direcrion de I'AOMS, qui esr enrré en fonction en ocrobre dernier, un mois très actif oendanr leouel a aussi eu lieu .r'otr. réce otlon annuelle, présente un caractère^vrai- ment neuf. Parmi les douze, élus, près de la moitié esr constituée d'aiciens, qui servent l'Association deouis olus de dix ans, en fait depuis à foÂd"- tion.. Il est significadif, cep..,d"r,t, que les autres sont des nouveaux venus, élus pour la première fois. Le nombre d'élus, par leur pairs à des fonctions de resdonsabil- ité est aussi diffërent, mo'ins élevé qu'auparavant et comprend les cinq Personnes sulvantes: . Président: David Cohen, ex- médecin au Service médical com- mun, Palais des Nations. . Vice-Présidents: Roser Fontana. anciennement ex-Persorinel, et Averii Foster, ex-Service des Achats. . Tlésoriers: Roberto Masironi, ex- TOH (et touiours Rapporteur) et Samy Kossovslcy, ex-Service médical commun. Les douze collèeues dont les noms suivenr par ordie décroissant des suffrages bbtenus constiruent le Comitâ de Direction pour les années 2000 à 2002: . Yves Beigbeder (214 voix); Alain Vesserea.rf 2 1 1 voix) ; Stanisl# Flache (206 voix); Gérard Daa;in 1205); Averil Foster (20il; Roger Fontana (201); Samy Kossovàlcy (198); Raiindar Pal (l9t); Daüâ Cohen (190); Nedd \7illaid (190); Roberto Masironi (184); Sabili D^jaVzx (157); et Esko Alroth (129). Cê dernier a été désigné pour prépai- er un site Inrernet AOMS, ai^nsi que cela avan été proposé à l'fusemblée \Jenerale. La réception annuelle, cetre année, a aussi présenté un caractère inhabituel. El[e s'est tenue olus tôt que d'habitude, en ocrobrè, (voir aussi les lertres des lecteurs, paee 9). Ce fut l'occasion d'une brèie"céré- monie de présentation du nouveau Président. - La réception attira orès de 200 personnes, non seulernent des fonctionnaires er des anciens fonctionnaires, mais aussi, grâce à Judith Munzinger et à Roîemary Bell, des visireùrs et visiteuses dû Royaume-Uni qui avaient rravaillé à I'OMS il v a plüs de 20 ans. On en attendait une soixantaine mais plus de 80 sont venus. Certains parmi ceux ou celles gui avaient quiité l'gM§ au.début oes ânnees solxante n avalent lamâls vu «le nouveau bârimentr, fit iemar- quer le Dr David Nabarro, Directeur Exécutif. Ces personnes travaillai- ent au Palais dès Narions ou dans des bureaux satellites dispersés à Genève., Dans une intervention, qui leur était particulièrement destinèe, il déclara:^ nAu nom du Direcreur Général, bienvenue à nos visiteurs et visiteuses, bienvenue au bâtiment du Siège, er au plaisir de les accueil- lir à àouveau Tans. l'Organisation qu ils ont contribué à créer. La réception a été financée oar la collecte faite à I'enrrée, qui stesr élevée à 1300 CHF, ainsi pai le don annuel de $500 de I'Admiirisrrarion. Les frais ont été de 2000 CHF. Le menu fut très apprécié mais malheureusement toutes- ces gour- mandises furent consommées" très rapidement. La réception avait été organisée par Ra.jindâr Pal dont ce fut une des dernières activités en tant que président. uCe fut un srand honneur pour moi de serviî l'fusociation, irendant plusieurs années, en faisani toujours de mon mieuxr, a déclaré le Dr Pal dans son discours d'adieux. uVeuillez me pardonner les imoer- fections de mà gestion,.le monient est maintenant venu de passer le flambeau., Ut.t vor DU pnÉsloENT Je saisis l'occasion du présenr numéro des Nouuelles trimesnielles pour vous adresser, les me illeürs vceux du Bureau exécutif issu du vote du.mois de s.eptembre dernier par I'Associarion des anciens'de I'OMS, er qui m'a fait l'honneur de me nommer président de I'AOtv{S. J'espère être à la hauteur de ma râche et ne pas vous décevoir: je compte- pour cela, non seulemenr sur la solidarité'de tour le Bureau exécutif, formé de membres dévoués, prêts à travailler au service de tous les anciens collègues, en vous deirandant de bien vouloir nous adresser,vos questions, -vos remarques, vos suggestions, et "or a.itiquar, auxquelles nous nous efforcerons de répondreTë mieux possible. Je profite de ces quelqyes lignes pour inviter ceux ou celles d'entre E_$.-qffiffi-.,f.J--ï vous qul ne sont encore membres, à le devenir. Cela ne peut que nous encourager à agir au mieux et à rormer oes pro,ets, toutes vos suggestlons, pourvu qu'elles soieÀt réalisables, seronr leilienvenues. Je vous souhaite une excellente nouvelle année 2001, la première du nouveau millénaire. - Dr. Daüd Cohen (ex-méd.ecin, OMS, Seruice médical commun à Genèue, Pakis des Nations,)
Direcrion de I'AOMS, qui esr enrréen fonction en ocrobre dernier,un mois très actif oendanr leouela aussi eu lieu .r'otr. réce otlonannuelle, présente un caractère^vrai-ment neuf.
Parmi les douze, élus, près dela moitié esr constituée d'aiciens,qui servent l'Association deouis olusde dix ans, en fait depuis à foÂd"-tion.. Il est significadif, cep..,d"r,t,que les autres sont des nouveauxvenus, élus pour la première fois.
Le nombre d'élus, par leurpairs à des fonctions de resdonsabil-ité est aussi diffërent, mo'ins élevéqu'auparavant et comprend les cinqPersonnes sulvantes:
. Président: David Cohen, ex-médecin au Service médical com-mun, Palais des Nations.. Vice-Présidents: Roser Fontana.anciennement ex-Persorinel, et AveriiFoster, ex-Service des Achats.. Tlésoriers: Roberto Masironi, ex-TOH (et touiours Rapporteur) etSamy Kossovslcy, ex-Service médicalcommun.
Les douze collèeues dont lesnoms suivenr par ordie décroissantdes suffrages bbtenus constiruentle Comitâ de Direction pour lesannées 2000 à 2002:
. Yves Beigbeder (214 voix);Alain Vesserea.rf 2 1 1 voix) ; Stanisl#Flache (206 voix); Gérard Daa;in1205); Averil Foster (20il; RogerFontana (201); Samy Kossovàlcy(198); Raiindar Pal (l9t); DaüâCohen (190); Nedd \7illaid (190);Roberto Masironi (184); SabiliD^jaVzx (157); et Esko Alroth (129).Cê dernier a été désigné pour prépai-er un site Inrernet AOMS, ai^nsi quecela avan été proposé à l'fusemblée\Jenerale.
La réception annuelle, cetreannée, a aussi présenté un caractèreinhabituel. El[e s'est tenue olus tôtque d'habitude, en ocrobrè, (voiraussi les lertres des lecteurs, paee 9).Ce fut l'occasion d'une brèie"céré-monie de présentation du nouveauPrésident.
- La réception attira orès
de 200 personnes, non seulernentdes fonctionnaires er des anciensfonctionnaires, mais aussi, grâce à
Judith Munzinger et à RoîemaryBell, des visireùrs et visiteuses dûRoyaume-Uni qui avaient rravaillé àI'OMS il v a plüs de 20 ans. On enattendait une soixantaine mais plusde 80 sont venus.
Certains parmi ceux ou cellesgui avaient quiité l'gM§ au.débutoes ânnees solxante n avalent lamâlsvu «le nouveau bârimentr, fit iemar-quer le Dr David Nabarro, DirecteurExécutif. Ces personnes travaillai-ent au Palais dès Narions ou dansdes bureaux satellites dispersés àGenève., Dans une intervention, quileur était particulièrement destinèe,il déclara:^ nAu nom du Direcreur
Général, bienvenue à nos visiteurset visiteuses, bienvenue au bâtimentdu Siège, er au plaisir de les accueil-lir à àouveau Tans. l'Organisationqu ils ont contribué à créer.
La réception a été financée oarla collecte faite à I'enrrée, qui stesrélevée à 1300 CHF, ainsi pai le donannuel de $500 de I'Admiirisrrarion.Les frais ont été de 2000 CHF.
Le menu fut très apprécié maismalheureusement toutes- ces gour-mandises furent consommées" trèsrapidement. La réception avait étéorganisée par Ra.jindâr Pal dont cefut une des dernières activités entant que président.
uCe fut un srand honneurpour moi de serviî l'fusociation,irendant plusieurs années, en faisanitoujours de mon mieuxr, a déclaréle Dr Pal dans son discours d'adieux.uVeuillez me pardonner les imoer-fections de mà gestion,.le monientest maintenant venu de passer leflambeau.,
Ut.t vor DU pnÉsloENTJe saisis l'occasion du présenr numéro des Nouuelles trimesnielles
pour vous adresser, les me illeürs vceux du Bureau exécutif issu du votedu.mois de s.eptembre dernier par I'Associarion des anciens'de I'OMS, erqui m'a fait l'honneur de me nommer président de I'AOtv{S.
J'espère être à la hauteur de ma râche et ne pas vous décevoir:je compte- pour cela, non seulemenr sur la solidarité'de tour le Bureauexécutif, formé de membres dévoués, prêts à travailler au service detous les anciens collègues, en vous deirandant de bien vouloir nousadresser,vos questions, -vos remarques, vos suggestions, et
"or a.itiquar,
auxquelles nous nous efforcerons de répondreTë mieux possible.
Je profite de ces quelqyes lignes pour inviter ceux ou celles d'entreE_$.-qffiffi-.,f.J--ï vous qul ne sont encore membres, à le devenir. Cela
ne peut que nous encourager à agir au mieux et àrormer oes pro,ets, toutes vos suggestlons, pourvuqu'elles soieÀt réalisables, seronr leilienvenues.
Je vous souhaite une excellente nouvelle année2001, la première du nouveau millénaire.
- Dr. Daüd Cohen(ex-méd.ecin, OMS, Seruice médical commun à
Genèue, Pakis des Nations,)
DossrERsPleins feux sur des zones d'ombres
LES CÉeNTs DU TABAC INFILTRENT L,OMSes documents confidentiels émanant des géantsdu tabac eux-mêmes, rendus publics à I'ocËasionde procès intentés aux Etati-Unis, onr révélé
que ces sociétés avaient réussi à infiltrer I'OMS àGenève et.'§?'ashingron, à s'insinuer dans des institu-tions onusiennes, et même à engager d'anciens fonc-tionnaires pour en savoir davantage sur les organisa-tlons.
Ces documents constituent la base d'un exposé de240 pages, préparé par quarre experrs internationaux,sous Ie titre: uStratégies des cigarettiers visant à saper lesactivités de lutte antitabac à I OMS,. En conséquence,ses auteurs invitent instamment I'OMS nà se doter d'unmécanisme officiel de sécurisation des futurs person-nels, consultants, conseillers, membres de cômités,et de licencier ceux qui udissimulent des liens avecl'industrie du tabacr.
\ Toy?n en I'OMS une «ennemie,, le rapporr
\/ indique que l'industrie a exécuté ce qu'elle aY appelé son Plan d'action de Boca Raton (Floride)
en vue de saboter les programmes antitabac. Par lavoix d'un lobbyisre américain du nom de Paul Dietrich,elle a accusé I'OMS de dépenser de l'argent pour desproblèmes de santé liés au tabagisme qui touchentsurtout les pays riches, alo.rs qu'elle devrait «vacciner lesnollrnssons» et «assainir l'eau de distributionr, plutôtque de ugaspiller de précieux crédits en programmesOe lUtte antltaDac».
]r n outre, l'industrie est parvenue à réduire le
ff budget anritabac de I'OMS, allant jusqu'à déna-IJturer les résultats d'études scientifiqués menéespar le Centre international de Recherche sur le Cancerde Lyon. Et elle a soutenu qu'en cessant de cultiver letabac, on appauvrirait les agriculreurs, notamment dansles pays en développement. Autre exemple, l'industriea encore marqué un point lorsque la FAO a déclaré queudans les pays en voie de développement...la malnutri-tion pourrait bien être associée à des risques plus grandspour la santé que la production de tabaè.,
Parmi les révélations du rapporr:
Ijinfilration de I'OMS. Plus inquiéranr quetout, Arthur Furst, David Patchett, Helmut Schievelbein,Frank Sullivan et Gastone Yettorazzi, rous consultanrsde I'OMS, étaient aussi au service de l'industrie.
Paul Dietrich. Il a vivement critiqué les prioritésde I'OMS dans une série d'articles paius de 1988 à1993 dans le '§(all Street Journal et le 'W'ashington
ïmes (comme de bien entendu), mais aussi dans letrès respecté International Herald Tiibune, générale-ment quelques jours avant I'ouverture de l'Assembléemondiale de la Santé.
Il écrivait, de façon ostensiblement indépendanre,en qualité de président de l'Institur pour les institutsde santé et de développement. Mais le rapporrrelève qu'il un'a jamais été fait mention des sommesconsidérables que lui versait l'industrie du tabac,. Il estmême parvenu à siéger au Comité du développemenrd'AMRO, tout en facturant chaque mois des frais deconsultation à la British American Tobacco... au tarifhoraire de $240.
Boca Raton. Cette ville de l'est de la Floride adonné son nom à un plan directeur formulé en 1989par Geoffrey Bible, alôrs président de Philip Morris,en .rue de n5'3112quer aux programmes anütabac deI'OMS, et ud'influer sur les bureaux régionaux del'OMS,. Il s'agissait de discréditer l'Oiganisation,principalement dans la presse, et «en dénaiurant desdonnées scientifiques pour s'opposer aux restrictionsfrappant le tabac,.
Diffusé en juillet, ce rapport est l'ceuvre de sonprésident, le Dr Thomas Zeltner, Directeur de l'Officefédéral de la santé publique (Suisse); du Dr DavidKessler (U.S.A.); du Dr Anke Martiny (Allemagne);et du Dr Fazel Randera (Afrique du Sud). Tout ense lisant comme un roman policier, il n'est pas sansrappeler le film uThe Insiderr.
-Nedd§Tillard(ex-INF)
"Mme Jennings, est-ce-qae Billy peut sortir et fumer?
-Le New Yorhea 24 Juillet 2000
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La rubrique santé
Des TRoUBLES DE L'ÉREcrtoNJ'avais l'impression qu'Alberr érait un
I p." embarrassé au cours de notre caft
I matinal habiruel. nDis-moi, qu'est-ce
{ui te tracasse?, - nEh bien, puisquetu es médecin, peux-tu me dire quelquechose des troubles de l'érection?, [C'estl'euphémisme, à résonance quasiment sci-entifique, pour remplacer le mot uimpuis-sance» du langage quotidien.] Mainrenanr,ce fut à mon tour d'être embarrassé. nTir
sais, je suis plutôt inrernisre, et je ne suispas tellement calé en sexologie, mais je vaisvoir ce que mes livres disent à ce sujet, etje t'en ferai un petit résumé lors de notreprochain café.,
Je suis donc rerourné à mon ManuelMerck bien-aimé, æuvre de 10 rédaceurs,5 consultants, et 106 auteurs. Voici ce qu'ils disent dans le chapitre sur la sexualité des personnes âgées: nl-afréquence de l'impuissance augmente progressivement avec l'âge. A peu près 25o/o des hommes âgés de 65 ans,et 50o/o de ceux de 80 ans, sont impuissants.» Mon commentaire personnel serait qu'il vaut mieux formuler ceconstat épidémiologique de manière positive: 75o/o des sexagénaires, et 5Oo/o des octogénaires, conservent leurpuissance sexuelle. Je dirais que, si c'est vrai, du point de vue de la majoriré, ce n'est pas mal du tout!
es causes les plus fréquentes d'un dysfonctionnement de l'érection sont les insuffisances vasculaires:occlusions athérosclérotiques des artères, thromboses, un passage anormal vers les veines du sang artérieldes corps caverneux, - ces tissus qui deviennent rigides lors de l'érecrion de I'organe masculin - etc.
Suivent, dans l'ordre de fréquence, des causes neurologiques de I'impuissance; des causes hormonales seraientrares à l'âge avancé.
Des causes chimiques (médicaments, drogue) seraient impliquées dans un quam des cas, tandis que desproblèmes psychologiques jouent un rôle moins important chez les hommes âgés que chez les jeunes. Unedépression psychique peut causer une impuissance chez les vieux comme chez les jeunes; finalement, entamanrune liaison avec une nouvelle partenaire, peut être plus jeune que lui, la personne vieillissante peut être dérangéepar des anxiétés concernant sa future performance sexuelle. Ce n'esr pas moi, c'est mon manuel qui le dit.
ff'loutefois, l'impuissance n'est que le dl,sfonctionnement sexuel terminal et décisif chez l'homme âgé. On
I observe toute une série d'altérations normales dans la sexualité de l'homme vieillissant. nla sexualitéJ- de l'âge avancé présente une ralentissement graduel: on a besoin de davantage de temps pour devenir
érotiquement excité, et pour atteindre le point d'orgue. Ce phénomène n'esr en aucun cas un handicap, puisqu'ilpeut aboutir à une meilleure synchronisation des réponses des deux partenaires, en comparaison âvec les hommesplus jeunes qui réagissent souvent plus vite que la femme., (Manuel Merch). Avec l'âge, l'éjaculation peut perdrede sa force. Diverses maladies deviennent plus fréquentes avec l'âge,(maladies du cæur hypertension artérielleou diabète), pouvant influencer la fonction sexuelle, des médicaments de diverses catégories peuvent ralentir lecomPortement et les réactions sexuelles, sans pour autant causer une impuissance franche.
La semaine suivante j'ai raconté à Albert ce que j'avais appris dans mon livre. Les quelques paragraphesprécédents ne donnent qu'un résumé. Sa réaction était tour à fait rypique: nMerci beaucoup, mais ne pense pas
que j'avais posé la question pour des raisons personnelles; je voulais simplement me renseigner, en principe.,- eh bien, tant mieux!
-Dr. Tom Strasser(ex-CVD)
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h ÀN l{àl't
"Cro'is-rnoi, ta ! ?enses simpbrnmt trop".
§
Retraites
Pour la première fois depuis des années la Caissedes Pensions des Nations Unies présente un excédentactuariel de 4,25o/o. En d'autres termes, les besoinsprésents et futurs sont complètement couverts et il ya même un peu plus d'argent qu'il n'en faut. Alors,pourquoi ne pas utiliser cet excédent pour augmenternos retraites ou pour compenser ce que nous avonsperdu pendant les années de vaches maigres? Bonnequestion.
La réponse est d'abord qu'un des grands principesde la Caisse est de se hâter lentement. Afin des'assurer une totale sécurité, il faut que I'excédent soitdurable. C'est un argument valable, car notte avoir est
essentiellement composé d'actions. Les fluctuationsde la Bourse pourraiènt encore nous réserver quelquessurprises.
La deuxième raison qui nous est donnée de ne
pas augmenter nos retraites est que les gouvernementsvoudraient tirer argument de cet excédent pour de
diminuer leurs contributions. Bien qu'il soit exactque cet excédent actuariel résulte des fluctuations dela Bourse, et non des contributions, il est vrai que les
choses peuvent changer. De plus, il est plus facile de
NouvELLEs ET OPINIONS
RÉDUCTIoN oU AUGMENTATION?diminuer les contributions des gouvernements que de
les augmenter. Il est donc nécessaire d'attendre.
La troisième raison est la nécessité de réfléchirà l'avenir de la Caisse, étant donné les changementsd'orientation de la politique du personnel dans le
système des Nations Unies (par exemple l'augmentationdes contrats à court terme).
De vous à moi, la raison principale est que leprocessus de négociation entre les participants (quidésireraient récupérer ce qu'ils ont perdu) et les gou-vernements (qui voudraient payer moins) sera long et
difficile.
On attend maintenant qu'un groupe de travailtripartite (gouvernements, organisâtions et participants)prépare un rappoft sur I'avenir de la Caisse et sur
la manière d'améliorer ses prestations, pour l'année2002.
-f..n Michel JakobowiczRepré s entan t des p artic ip an ts
Caisse des Pensions des Nations Unies, Genèue
(D'après U.N. Special, nouembre 2000,«uos retraites se Portent bien, mais...r)
SyNDRoME DE REJET AU T.A.O.I.T.?
Au tableau d'affichage, placé à l'extérieur de son
bureau du quatrième étage, l'Association du Personnel
a placardé quatre résumés de jugements intéressant
l'OMS, récemment rendus par le Tlibunal administratifde I'OIT. Quatre recours dont aucun n'a abouti, ycompris celui d'un ex-collègue qui défendait sa pension(jugement 1940, affaire Sokolov).
«Les fairc: Le requérant, ressortissant de ce qui
s'appelait I'URSS, soutenait que I'OMS l'avait illégiti-mement obligé de subroger la Caisse de Sécurité sociale
de l'Union soviétique dans ses droits à pension. Ildemandait au Tiibunal d'ordonner à I'OMS de se
conformer aux instructions qu'il avait initialement don-
nées quant à son régime de retraite et de lui verser des
dommages-intérêts.
"Bonnes nouuellcs. Les résuhats indiquentqu'il iagit d'une métapbore."
«Décision du Tiibunal: les décisions prises par la Caisse des Pensions échappent à la compétence du
Tiibunal. Rejet.,
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BreNrôT NorREA partir de rien, lentement mais sûrement, et par
pure bonté d'âme, un rrio de collègues magiciens del'ordinateur a commencé à développer notre propre siteInternet, celui des anciens de I'OMS. Ces volontairessont Jens Jorgensen (ex-BMR/MRF), Esko Ahlroth(ex-IIS/USP) et membre du Comité de Direction deI'AOMS ainsi que Mary Jane
'§ÿ'arson, ex-CVD.
Jens qui est maintenant le perron de sa propreaffaire, nFirst Icon Research, SARL, et qui nous offregracieusement son travail, est le moteur de ce projet.A Ia dernière fusemblée Générale, c'esr lui qui a
offert de mettre en place ce site Internet. AvantNoël déjà, le logo, dessiné par norre Président DavidCohen (et décrit ci-dessous) était fin prêt et l'esquissede la page d'accueil prenait forme. Dès aujourd'hui,ceux qui ont accès à Internet et qui accèdent au sitepeuvent lire le message d'introduction (le mieux est
d'utiliser Explorer 4+) à http://www.clubs.org/aoms ouhttp ://clubs. org/aoms.htm ) :
uBienvenue sur la page d'accueil du nouveau siteInternet de I'AFSM/AOMS. Nous travaillons sur les
pages suivantes et 'ous pourrez constater nos progrèslors de votre prochaine visite. Pour le momenr, si vousavez des commentaires et suggestions, veuillez nous iefaire savoir.,
Le but de ce site est défini ainsi: nComplément dubulletin trimestriel, les objectifs de ce site sont de facili-ter les communications et les réseaux de contact parmiles anciens de I'OMS et de renforcer les activités de
SITE INrERNET
I'AOMS.,
La sage Chouette du Bulletin Tlimestriel s'enfélicite. Elle qui a été témoin de l'évolution de I'AOMSdepuis la machine à écrire électrique jusqu'à l'ordinateuret depuis le fac-similé jusqu'au courrier électronique,attend maintenant avec impatience le prochain pas
vers le futur dans le monde de la communicationélectronique - le site Internet en 2001, et le plus tôtsera le mieux, en particulier pour nos lointains collèguesqui viennent souyenr en ligne.
(Veuillez en prendre note, fidàle collàgue résidentau Brésil.
- La rédnction)
Heppy WHO.LIDAYSdc la part des Seruices Postau.x atnéricains
Cene oblitération a été utilisée aux États-(Jnis durant h périodc des uacances. Elle fait rffirmceau dessin animé prodait à cette Eoque par le Dr Seass: "Comment lc Grincb aola Noë|" et quicontient lz personnage aux grands leux Cin$, Lou habitant l'idyllique cité dz Wbouille. Tbute
ressernblance auec-WHO, Genéae, k araie \YHO-uillc, est pure coincidence.
TnaxqHES DE VIE
Compagnons de bord (listés alphabétiquement par pays, pas selon la place sur la pboto)
De Belgique; lr4r. & Mme. Lion Penninckxx.
De Cuba: un membre actifl, Dr. & Mme. Nordet Cardona.
De France: Mr. & Mme. Duflot Baker, Mme. Bell, Dr. & Mme. Leduc, Dr. & Mme. Ouvrard,
Dr. Ec Mme. Peltier. De Jordanie: Mr. Ec Mme. Budeiri Dajani.
De Suisse: Mme. Cohannier, Dr. & Mrs. Droz, Drs. Flahault, Mr. Ec Mrs. Fontana, Mrs. Itie,
Mrs. Monnier, Mr. & Mrs. Nicolet Szigeti.
LR cRotstÈRENotre groupe de 26, emmenés par moi-même
assisté de Roger Fontana, se retrouvèrent à Nice le 23
octobre pour être conduits à Gênes ou les attendaitnla Costa Romantica,,, cet imposant paquebot de
56.800 tonneaux, moderne, luxueux, accueillant. Le
temps était beau et la mer calme. Les cabines
étaient spacieuses, décorées avec le bon goût italien.
Lhôtellerie était de qualité et le personnel impeccable,
aux petits soins.
Les 26 personnes avec un membre de personnel
en fonction et un ancien collègue d'origine jordani-
enne (tous deux avec leurs femmes) se sont retrouvés
le ler jour à un sympathique champagne avant d'aller
dîner aux tables réservées à notre grouPe.
La première escale à Naples nous a permis
d'aller voir Capri, Pompéi ou Herculanum, au pied
du Vésuve.
Après 48 heures de mer, nous sommes arrivés à
Alexandrie, et après avoir emprunté ce qu'on appelle
encore la route du désert - bien que le désert ait
déjà largement disparu au profit des fermes et des
habitations - nous avons visité les Pyramides - cernées
elles aussi par le tissu urbain. Ensuite quelques-uns
sont allés au musée du Caire et les autres à Memphis
..ROMANTICA"
et Saqqara. Pendant ce temps, le paquebot rejoignait
Port-SaTd oir les excursionnistes le retrouvaient pour le
dîner et un spectacle au Théâtre-Opéra.
Lescale d'Israël ayant été annulée en raison
des troubles qui y persistaient, le bateau s'est dirigé
vers Chypre, Limassol et Paphos, avec les souvenirs
d'Apollon et de Dionysos, Ie dieu du vin.
D'Antalya, sur la côte sud de la Tirrquie -- les
cars nous ont conduits dans quelques anciennes villes
grecque, -- avec des ruines d'avant l'ère chrétienne.
Puis ce fut la Grèce, à Ia fois moderne et antique.
D'abord l'île de Rhodes, 1'î1e du Soleil, le charmant
village médiéval de Lindos alrec son acropole. Après
un déjeuner dans un très bel hôtel en bord de mer,
nous sommes retournés dans la ville de Rhodes sur
les traces des Croisades et nous avons visité le palais
du Grand Maître.
Enfin, la petite île de Santorin, d'une beauté
impressionnante. Fira, la ville principale, toute
blanche, juchée sur le pourtour d'un cratère tombant
à pic dans la mer. Splendide, mais d'accès difficile;
certains ont souffèrt d'une descente un peu pénible à
dos d'âne jusqu'à l'embarcardère.
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HEURS ET(Deuxièrne d'une série de deux
l'Intemet)
Katakolon fut la dernière escale, au Péloponnèse,pour se rendre au site d'Olympie, berceau des jeux quidébutèrent en 776 avant Jésus-Christ.
Enfin, une dernière réunion d'entre nous et ce
frrt le retour via le détroit de Messine, en côtoyant le
Stromboli tout fûmant et l'île d'Elbe, avec arrivée àGênes de bonne heure, le 9 novembre, sous la pluie ...
MALHEURSarticles sur
Inconditionnel de la gratuité, j'ai navigué ces
dernières années sur Internet grâce à un fournisseurd'accès gratuit (en anglais, FISP) dénommé AltaVistaFreeAccess. Il semble que l'idée d'offrir un accès
gratuit (plutôt que payant) à Internet soit née enAngleterre au milieu des années 1990. Dixon's, le géantde l'électronique grand public, y voyânt un moyend'élargir sa part de marché.
Certes, cette gratuité a un «prix»: une publicité(généralement un bandeau-annonce) s'afHche en hautde l'écran tant qu ils sont branchés. Dans de nombreuxpâys, et notamment au Royaume-Uni, les usagers doiv-ent quand mê.me payer la communication téléphoniquelocale. Aux Etats-Unis, la formule la plus courante estcelle de l'abonnement forfaitaire autorisant un nombreillimité d'appels à partir d'un poste téléphonique.
Ce truc commercial s'est rapidement propagéau Royaume-Uni puis a traversé la Manche et, enfin,l'Atlandque. En décembre 2000, Freedomlist News<www.freedomlist.com> signalait l'existence de 616 FISPrépartis dans 50 pays. Son site est idéâl pour se tenirau courant de l'évolution constante de ce secteur. Iloffre des actualités mondiales (y compris des résumésd'articles publiés par des journaux, des revues et des
sites en ligne), des études sur les nouvelles offres deservices, des groupes de discussion enrre usagers, des
dossiers d'assistance, une prospection des FISP présentsdans votre pays ainsi que l'indication des moyens des'y raccorder, mais aussi des téléphones, des télécopieurset des répondeurs gratuits. Il est même possible des'abonner à un bulletin d'information électroniqueparaissant périodiquement.
Hélas, l'industrie des FISP a vite capoté à lafin de l'an 2000. Bon nombre des entreprises, déjàrelativement peu nombreuses, qui fournissaient des
réseaux aux FISP ont réduit leurs activités ou fait faillite.Parmi elles,'§florldSpy, Freewwweb, Freelnternet.comet lstUp.com.
lstUp était le fournisseur de mon service, AltaVistaFreeAccess, qui a quand même pu prévenir à l'avance sa
vaste clientèle. J'ai ensuite essayé le service gratuit offertpar la chaîne de librairies Barnes & Noble, en cheville
oubliée tout le temps de la croisière!
Des moments privilégiés, de la bonne humeur, ungroupe sympathique, un remps magnifique, un envi-ronnement luxueux, norre première croisière AOMSfut un succès!
-Dr Daniel Flahault(ex-Médiateur)
DE LA GRATUITE
avec Spin'§7ay. Je surfais allègrement chez eux jusqu aujour oùr je fus brutalement coupé. Apparemmenr,Spin'§(ay, voulant rogner sur l'accès aux numéros detéléphone locaux, avait déconnecté ceux de ma région.
Pendant un jour ou deux, j'ai été paralysé.Heureusement, notre bibliothèque locale offre un accès
gratuit à Internet et j'ai vite déniché un site baptisé1888USA.com qui offre des nouvelles et permet dese brancher sur des FISB d'envoyer des mél et detéléphoner à grande distance. Ét"r,i do.rr,é la situationéconomique difficile que connaissent actuellement les
point.coms, ce site a aussi élaboré des critères permet-tant de repérer des services FISP relativement valables,
ce qui, aux Etats-Unis, ramène le choix à cinq: NetZero,
Juno, Blul-ight, Startfree et American Express.
Titulaire d'une carte Amex depuis plus de trenteans, j'en ignorais tout. J'ai cliqué au bon endroit etj'en ai été récompensé par le meilleur service jamais
obtenu jusqu'alors, gratuit ou payant. Que ceux quiont une carte essaient le <www.amexol.net> et, avec unpeu de chance, ils n'auront jamais plus à s'inquiéter. Si
actuellement vous iavezpas accès à la ntoiler, composezle 800-281-0258(USA) pour obtenir un CD-ROM quicontient le navigateur et d'autres fichiers dont vousaurez besoin pour utiliser le service.
--Herbert Ohlmanex-Déueloppement des Personneb de Santé)Mount Pleasant, Caroline du Sud (EUA)
e -mai l. : <herbohlman@ahoo. com >
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É o *."Bien joué. Maintenant papa ueat aoir le site QPD"
page 7
..AIDES.TOI,, AU WARWICK
Sans se décourager devant l'attitude de la direc-
tion de l'hôtel Bristol qui, en dépit d'une réservation
en bonne et due forme, leur avait préféré une bande de
banquiers, le groupe nAides-toi toi-même, de I'AOMSâ tout simplement trouvé mieux. Nos collègues se sont
réunis à l'hôtel \7arwick, un cinq étoiles genevois, le 6
décembre, pour marquer la fin de l'année.
Joan et Ernst Annaheim, Josiane Bachman,
Margaret Baker (avec un invité), Yves Beigbeder,
Rosemary Bell, Gabrielle Bencze, Liliane Burford, JanineCohanier, Ann Elter, Susan Enzler, Averil Foster, Danae
Gottet, Joan Gunby, Inge et Jery Kilker, Marianne
King, Doris Monnieç Daniel Reelfs, Joan Robertson,
Morris Sinclair, Grainne et Adrian Van Pernis, Ljuba
Veselp Evelyne 'W'atts ont participé gaiement à cette
réunion.
Le groupe se réunit régulièrement le premier
vendredi du mois, à 11 heures autour d'un cafe, suivi
d'un déjeuner, au bar de la gare, Hôtel Montbrillant,derrière la gare Cornavin. Pour plus de précisions,
contacter Rosemary Bell (Têl/fax: +33 450 42 26 78).
Tous sont les bienvenus dans ce grouPe amical.
Xn ffiemoriamJoseph [.anoix,
vétéran aux 30 années de
service, était rentré à l'OMSen 1950 pour une mission
en Afghanistan. Ensuite,à partir de 1953, il avait
occupé différents postes
dans la Division de
I'Environnement, au Siège,
et notalnment celui de
Chef, Hygiène du Milieu
ingénieurs sanitaires au progrès de la santé' Il accep
cependa.tt le fait que peu d'administrations sanitair
seiaient disposées à donner salubrité de l'environnemen
la priorité -qu
elle méritait; mais, avec son excellenc
il est le co-auteur du No 39 de la série
monographies de l'ON'tS (Évacuation des excreta
les ,o.,es rurales et les petites agglomérations) et du
42 (Approvisionnement en eau des zones rurales et
petitei àgglomérations) qui figurent parmi les g
succès des publications de I'OMS.
ll croyait à I'importance de la conuibution
technique et son énergie caractéristique, il ne
jamais de travailler Pour la coopération intersection
nelle, considérant que c'était une condition sine qu
non du succès des programmes d'environnement'
Il est mort du cancer, le 24 avril2000, à Saraso
(Floride), à l'âge de 81 ans.
Nous adressons nos sincères condoléances à
femme, Sophie, et à leurs deux enfants David'§7innie.
-Bernd Dietri
(ex- Directeur EH.
et, avant sa retraite en décembre 1979, celui de resPon-
sable de la Coopération Technique, poste créé pourpromouvoir la coopération multidisciplinaire - un-oncept dont il était I'ardent défenseur.
Au cours de sa brillante carrière, il développa des
méthodes de travail et formula des directives pour les
services gouvernementaux d'hygiène et d'environnement,
participà à la création d'activités Égionales et nationales
èt de êettttes de formation. Il fut secrétaire de nom-
breux comités d'experts et grouPes scientifiques tels
que ceux concernant l'hygiène et l'environnement, la
planification urbaine, la fàrmation du personnel de la
ianté de l'environnement, la technologie sanitaire.
DANS LA MAISON
PnTIENCE ET LONGUEUR DE TEMPS...
Qui d'entre nous peut oublier la banque à
I'OMS? Que ce soit au début, à l'époque des files
d'affente devant chaque guichet ou, beaucoup plus
tard, lorsqu on instaura enfin Ie système de la fileunique, il fallait toujours s'armer de patience les jours
de paie. C'est pourquoi, ce petit entrefilet du Serpent
encbaîné,la feuille satirique du personnel, ravivera bien
des souvenirs: que ce soit la SBS de notre temPs' ou
- Agir localemmt: «AYant racheté la
société d'inîestissernent américaine Paltne Wbberl'tlBs a de quoi se faire re§Pecter sur la scène
mondiale. '9il, oui, peut-bte aussi enfn .leterrlPs de s'occuper de piéoccuPation§ plus locales,.
histoire de raccourcir quelque Peu les queue§ qux
Serpentent au gaichet les jours de paie.,
I'UBS d'aujourd'hui, ça ne change guère.
page I
Lerrnes(Sauf indication contraire dzs conesponda.nts, il est d'usage que les lettres reç-u.es soient examinées et
prEarées poar que lcur pablication mcourage l'échange de points dz uue mtre colllgues. -La rédaction)
CnEnS SoUVENIRSLa joie que j'éprouve à lire les NT tient non
seulement à leur contenu mais aussi (et surtout) à
l'évocation des noms qui y figurent.
Dans le cours pour représentants de I'OMS de1963, dirigé par le délicieux James Deeny, le doyende ce groupe assez sélect était, si je me souviens bien,Kenneth Sinclair-Loutit. A sa grande expérience età son amabilité naturelle, il joignait un petit air deCasbah et, avec sa Bentley, un certain panache. Nousne nous sommes jamais revus et c'est avec plaisir quej'apprends qu il est toujours là et toujours au Maroc.
Parmi les autres dont j'ai relevé les noms, il y a
encore Nedd \7illard (ex-PIO à Delhi) toujours aussi
actif, Daniel Flahault avec qui, en tant que collègue'WR, j'ai passé bien des heures à travailler et à jouerau tennis quand nous étions ensemble à Brazza et quisemble maintenant s'occuper des croisières de luxe -activité à laquelle chacun de nous aimerait participer -et ce cher Bill Barton qui, à mon époque, â tant fait
pour l'lndonésie. Il était là comme STC quand je suisarrivé et il m'a beaucoup facilité les choses.
À tous ces ex-collègues, j'adresse mes væux etje leur demande de continuer à nous faire bénéficierde leur sagesse. De grâce, Monsieur le Rédacteur,continuez à faire revivre ces heureux souvenirs.
Quant à ce qui m'a incité à vous écrire - lagérontophobie et l'emploi d'experts qualifiés - je croisque les Régions comprennent les besoins bien mieuxque le Siège. J'ai connaissance de plusieurs retraités queI'on a réengagés à maintes reprises.
-Desmond Nugent
(ex-représentant de I'OMS en Afique et
en Asie du Sud-Est di 1959 à 1981)
Cbearn, Suney (Angleæn)
(Une lettre qui fait infiniment phisir - LeRédncteur)
OcrognE: PouR voYAGERPeut-être convient-il de rappeler que, jusqu'à ces
derniers temps, la réception annuelle avait lieu ennovembre. Pourquoi l'organise-t-on maintenant si tôt(en octobre)?
Pour nous les anciens, dont les déplacements nesont plus régis par le calendrier scolaire de nos enfants,octobre est le mois idéal pour voyager: les foules quienvahissent les cathédrales, les palais et les galeriesd'art ou qui s'agglutinent autour des sites historiquesse sont volatilisées, l'air a fraîchi mais la Méditerranéeest encore assez tiède pour s'y baigner agréablement.Aussi, pour la deuxième année consécutive, ma femmeet moi prévoyons d'être en Tirrquie le jour où se tiendrala réception de I'AOMS (à laquelle nous souhaitons leplus grand succès).
Je m'attends à ce qu'on me réponde qu on nepeut pas plaire à tout le monde. Certes, mais onpeut souvent plaire au plus grand nombre et ie medemande si la plupart d'entre nous tiennent vraimentà se rencontrer au début de l'automne. Avis et com-mentaires seront les bienvenus.
-John Fraser(ex-TM)
LA BOURSE OU LA VIe?Nous avons été bouleversés d'apprendre que
la caisse de retraite des médecins et infirmières duDanemark plaçait son argent dans le tabac. Beaucoupde gens l'ignoraient et ont vigoureusement protesté,esdmant immoral que le corps médical investisse dans
une industrie qui est I'une des principales causes de
cancer du poumon et de cardiopathie.
Je vous écris car bon nombre de mes amisde I'AOMS au Danemark et moi-même veulent être
certains que la Caisse commune des Pensions des
Nations Unies n'investit pas dans le tabac qui, commel'a dit le Dr Gro Harlem Brundtland, Directricegénérale de I'OMS, est la principale cause de morbidité.Nous attendons que vous nous confirmiez qu il n en
est rien.
-Gabrielle Farah
(Dansk Handicap Forbund)Hellerap (Danemarh)
(Il y a plusieurs années, cédant aux exbortations
dc |OMS, h Caisse cornrnane iest übanassée de ses
actions du compartiment ta.bac. Le Rédacteur)
page 9
7_
J'ai passé mes dix dernières années d'OMScomme Représentant au Cambodge puis au départment
de I'Urgence et de I'Action humanitaire à Genève. Ce
vécu m'a incité à entrer au Conseil d'Administration de
Médecins sans frontières/Section suisse (MSF-ch).
UOMS et MSF se retrouyent régulièrement dans
des situations d'urgence et dans la lutte contre les
maladies transmissibles. Ces detx organisations obéis-
sent à des mandats différents qui peuvent être perçus
comme antagonistes alors qu'ils sont admirablementcomplémentaires. Le monde a certainement besoin
que l'un et l'autre contribuent en partenariat et dans
un respect mutuel au mieux-être des "damnés de notre
monde" dont parlait si bien Jacaques Hamon dans
QN41.
Avec près de quatre cents volontaires par an un
dans plus de 20 pays, MSF-CH a gagné la confiance
d'un nombre toujours croissant de donateurs. Pour
faire face à cette attente, de nouveaux volontaires(médecins, paramédicaux,, logisticiens administrateursde terrain) sont constamment recherchés pour des
missions allant de quelques semaines (urgences aigues)
TRaVAILLER POUR MSFà plusieurs mois (urgences chroniques, programmes
contre les maladies transmissibles).
Les lecteurs des NT représentent un fabuleux
reservoir non seulement d'expertise mais aussi, et
surtout, de compréhension du monde. Si cette brève
note pouvait susciter parmi vous, ou vos proches,
quelque envie de contribuer "autrement" à la santé
internationale, faites-le nous savoir soit à l'adresse ci-
dessous ou aux bons soins de I'AAOMS, bureau 4141
de I'OMS.
Les deux principaux documents définissant la
politique de MSF -
la Chartre et le discours prononcé
à l'occasion du Prix Nobel de la Paix en 1999 -sont accessibles sur le site <www.msf.ch> et aussi
sur <http://msf.org>. Vous y trouverez beaucoup
d'informations sur les programmes.
-Jean-Paul Menu,
Gx EH,a/HQ)296 rue Duguesclin, F-69003 Lyon,
tél: (+33) 4 78 60 90 80
<j p m e n u @ attglo b a l. n e t >
Darvs LA PRESSE
..L,EFFORT DE MASSE,, CRITIQUÉ, MAIS AUSSI DÉFENDU
o "LEffort de masse", cette action récemmentlancée par I'OMS contre le SIDA, la tuberculose et
le paludisme, ne saurait aboutir sans une améliorationspectaculaire de l'accès aux médicaments efficaces,
selon Médecins sans Frontières (MSF), l'associationhumanitaire Prix Nobel. En effet, MSF estime que leplaidoyer de I'OMS, centré sur l'essor des technologies
bon marché existantes, comme les moustiquaires contrele paludisme, manque de tonus.
nBeaucoup de médicaments efficaces sont troPchers ou n'existent pâs», a expliqué James Orginski,président de MSF, LOMS doit s'employer à susciter
une intensification des recherches, actuellement négli-gées, sur les antituberculeux et les antipaludiques,et veiller à ce que les pays pauvres aient accès aux
médicaments contre le SIDA.,
-f1411çss Williams
(extrait du Financial Tmes, 5 octobre 2001)
o LOMS s'est étonnée des déclarations de MSFà propos du forum qu'elle a organisé à'W'interthur Pourpromouvoir I'Effort de masse.
nLEffort de masse doit nécessairement comPren-dre des initiatives mondiales tendant à âire mieux
bénéficier les pauvres des médicaments et vaccins
existants et à en mettre de nouveaux au point. Ces
initiatives de base supposent notamment que l'onréduise considérablement le prix des médicamentsessentiels et que l'on incite à la recherche et âu dévelop-
pement de nouveaux produits, pour combattre les
maladies qui causent et entretiennent la pauvreté.
MSF reproche à l'Effort de masse de ne pas
tenir compte des questions relatives aux prix et à Iarecherche. En fait, ces suggestions rejoignent tout à faitles orientations et les idées que I'OMS a défendues àmaintes reprises. LEffort massif est encore en pleinegestation et nous nous felicitons du rôle constructif quejoue MSF dans cette entreprise.,
(Exnait d'une déclaration de |OMS, publiée le 5 octobre
2000, en réponse aux critiques formulées à son endroit.)
Remerciements: Le Comité exécutif tient à remercier bs person'nes alant permis h réalisation de ce numéro, et notammentPeter' Ozoiio, rédacteur; Yues Beigbedcn Nedd- Villard andRaiindar Pal (srouDe de rédactionJ, Dauid Coben (Président),
M'irbrl Fàrrr,'Jro'n Leclercq (tmductions en fançaiÿ, Jo.hnBland (anghisi ainsi que luÎarianne King (assiitante de rédac'
tion). Mis en page de-Humpbrey Matthey Gksgow.
Les opinions exprimées ici sont cella des auteurs et ne sont pas
néceslairement celles de IAOMS.
page 10
IN MEMORIAM
The following colleagues have left us since our last snnouncement
ADENIYI-JONES. eyode??.07.99 COLL. Efigcnia HALLIWELL. Vaterie A.
20.07.00 r 1.03.00AHMED. Aladdin AbdulAZ|Z D'ALMEIDA, AKOUCTC G. HAMMOUD. LAiIA M. MUrSi23.01.99 09.10.99 09.08.99
ARTETA. \'olanda C. DECR^AF. Frank L. HANNA. Nabih20.03.00 28.08.00 16.01.00
