©CIRANO2018 pour l’entièreté du document
PLAN DE LA PRÉSENTATION
1) Introduction – Présentation du Baromètre CIRANO
2) Perceptions et connaissances des changements climat iques
3) Impacts des changements climatiques au Québec
1) Canicules : perceptions des risques
2) Inondations : perceptions, connaissances, besoin d’information
3) Tremblements de terre : perceptions, connaissances et besoin d’information
4) Conclusions
CE QUE LES QUÉBÉCOIS PEUVENT LIRE DANS LA PRESSE…
CE QUE NOUS DIT LA SCIENCE …
Les changements climatiques se traduisent déjà par une multitude de phénomènes perceptibles et mesurables :
� Les températures moyennes à la surface de la terre et des océans ont augmenté .
� Une plus grande fréquence des événements météorologiques extrêmes, tels que les inondations et les sécheresses , est également anticipée.
Source : GIEC, 2018, Special Report on Global warming of 1.5°C (SR15)
La réalité des changements climatiques n’est plus à démontrer. Le réchauffement de la planète, mesuré depuis plusieurs décennies, est un fait incontestable, et le Québec n’est pas épargné (Synthèse des connaissances Ouranos, 2015).
CE QUE LES QUÉBÉCOIS PERÇOIVENT …
A PROPOS DE LA COLLECTION
6
� Première enquête du Baromètre CIRANO effectuée en 2 011 � Échantillon représentatif de la population du Québec � Enquêtes générales (reprennent les mêmes enjeux) ou enquêtes
spécifiques/thématiques (selon les enjeux à l’étude)
Dates des sondages
Enquête spécifique
4 thématiques (2013)du 15 au 23 novembre 2013
Enquête spécifique
Énergie et changements climatiques (2015)
du 16 au 20 avril 2015
Enquêtes générales Enquêtes thématiques
Date des enquêtes
Baromètre 2011 Du 22 au 27 juin 2011
Baromètre 2012 Du 29 juin au 6 juillet 2012
Baromètre 2013 Du 5 au 10 avril 2013
Baromètre 2016 Du 18 au 23 octobre 2016
Baromètre 2018 Du 5 au 10 avril 2018
MÉTHODOLOGIE DU BAROMÈTRE CIRANO 2018
� Collecte de données : Enquête en ligne réalisée entre le 5 et le 10 avril 2018
� Échantillon : 1 013 répondants (représentatifs de la population du Québec)
� Durée moyenne de réponse au questionnaire : 27,45 min
� Pondération : À l'aide des statistiques du recensement de l’Institut de la statistique du Québec, les résultats ont été pondérés selon l’âge, la région, le sexe, la scolarité, la langue maternelle et la présence d’enfants dans le ménage afin de rendre l'échantillon représentatif de l'ensemble de la population adulte du Québec.
9 VARIABLES SOCIODÉMOGRAPHIQUES PAR RÉPONDANT
①Sexe
②Âge
③Région d’habitation
④Langue maternelle
⑤Revenu total du foyer
⑥Niveau de scolarité
⑦Occupation principale
⑧État matrimonial
⑨Présence d’enfants dans le foyer
©CIRANO2017
PERCEPTIONS ET CONNAISSANCES DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
CE QU’EN PENSENT LES QUÉBÉCOIS…
52 % des Québécois considèrent que les changements climatiquesconstituent un risque grand ou très grand.Proportion inchangée depuis 2016.
7%
71%
17%
5%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
Je n’ai pas d’opinion sur ce sujet
Les changements climatiques sont une réalité et il n’y a aucun doute qu’ils aient été causés par les
activités humaines
Les changements climatiques planétaires ont étéscientifiquement prouvés, mais rien ne prouve que
les activités humaines
Les changements climatiques ne sont pas prouvésscientifiquement
6 %
19%
69%
6 %
Source : Baromètre Énergie 2015
22 % « climatosceptiques »
(25 % en 2015)
LES PLUS GRANDS CONTRIBUTEURS AUX CC : PERCEPTION VS RÉALITÉ
Ménages4%
Industrie61%
Transport de marchandises
11%
Transport de personnes
12%
Agriculture
12%
SECTEURS QUI CONTRIBUENT LE PLUS AUX CC AU QUÉBEC
Secteurs qui produisaient le plus d’émissionsde GES au Québec en 2015 :• Secteur destransports qui générait41,7 %
des émissions• Industries : responsables de30 % des GES• Agriculture (9,3 %)• Déchets (7,9 %)• Secteur commercial et institutionnel (6,3 %)• Secteur résidentiel (4,5 %)
Source : Inventaire québécois des émissions de GES en 2015(MDDELCC)
PERCEPTIONS SELON BAROMÈTRE CIRANO 2018RÉALITÉ SELON INVENTAIRE QC DES ÉMISSIONS DE GES EN 2015
LES PLUS GRANDS CONTRIBUTEURS AUX CC : PERCEPTION VS RÉALITÉ
Ménages4%
Industrie61%
Transport de marchandises
11%
Transport de personnes
12%
Agriculture
12%
SECTEURS QUI CONTRIBUENT LE PLUS AUX CC AU QUÉBEC
Secteurs qui produisaient le plus d’émissionsde GES au Québec en 2015 :• Secteur destransports qui générait41,7 %
des émissions.• Industries : responsables de30 % des GES• Agriculture (9,3 %),• Déchets (7,9 %),• Secteur commercial et institutionnel (6,3%)• Secteur résidentiel (4,5%).
Source : Inventaire québécois des émissions de GES en 2015(MDDELCC)
PERCEPTIONS SELON BAROMÈTRE CIRANO 2018RÉALITÉ SELON INVENTAIRE QC DES ÉMISSIONS DE GES EN 2015
Perception quelque peu biaisée des Québécois qui tendent à considérer que les industries contribuent davantage aux CC que le secteur des transports.
CONSÉQUENCES DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Les changements climatiques se traduisent déjà par une augmentation des événements météorologiques extrêmes
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
RISQUES RELIÉS AUX INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
RISQUES NATURELS
RISQUES TECHNOLOGIQUES
RISQUES RELIÉS À LA SÉCURITÉ
RISQUES RELIÉS À LA SANTÉ PUBLIQUE
RISQUES RELIÉS À LA GESTION DES PROJETS PUBLICS
RISQUES ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS
RISQUES RELIÉS AUX INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET RISQUES RELIÉS AUX RESSOURCES
ÉNERGÉTIQUES
RISQUES RELIÉS AU SYSTÈME DE SANTÉ
7%
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11%
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17%
22%
23%
26%
29%
35%
Au Québec, parmi les catégories de risques suivantes, indiquez les
deux plus préoccupantes pour le Québec
LES RISQUES NATURELS ET L’ENVIRONNEMENT PRÉOCCUPENT LES QUÉBÉCOIS
10 % en 2016
29 %
15 %
ÉVOLUTION DANS LE TEMPS DES PRÉOCCUPATIONS RELATIVES AUX RISQUES NATURELS
NIVEAU DE RISQUE PERÇU AU QUÉBEC
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3
Très grand +grand Moyen Faible+Négligeable Ne connaît pasle niveau de risque
Les inondations
CERTAINS RÉPONDANTS SE MONTRENT PLUS INQUIETS : EN MOYENNE 37 % DES QUÉBÉCOIS PERÇOIVENT DES RISQUES GRANDS OU TRÈS GRANDS POUR LES INONDATIONS
40 % des femmes contre 33 % des hommes
31 % des 18-34 ans contre 40 % des 35-74 ans
39 % des francophones contre 24 % des anglophones
les détenteurs d’un diplôme d’études secondaires sont plus nombreux que ceux qui ont des diplômes postsecondaires
31 % des climatosceptiques considèrent un risque élevé alors que c’est 40 % de ceux qui croient aux changements climatiques (p=0,01).
NIVEAU DE RISQUE PERÇU AU QUÉBEC
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Très grand +grand Moyen Faible+Négligeable Ne connaît pasle niveau de risque
La canicule Note : L’enquête a été réalisée en avril 2018
NIVEAU DE RISQUE PERÇU AU QUÉBEC
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Très grand +grand Moyen Faible+Négligeable Ne connaît pasle niveau de risque
Tremblements de terre
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Les tremblements de terre
La produc on individuelle d’électricité à par r de sources d’énergies
L’u lisa on des nanotechnologies
La construc on d’un parc éolien
La vaccina on
L’exploita on des mines
La canicule
L’u lisa on de la géné que / génomique dans la santé
Les ondes électromagné ques (lignes à haute tension et antennes
L’u lisa on des objets connectés à Internet (montre intelligente, etc.)
Le chômage
Les projets en partenariat public-privé (PPP)
Les épidémies (grippe, …)
L’accès à l’éduca on universitaire (frais de scolarité)
La contamina on des aliments par les bactéries ou autres microbes
Le terrorisme
L’explora on pour du pétrole
La consomma on d’aliments contenant des OGM (Organismes
L’exploita on des forêts
La fraude alimentaire (é quetage falsifié, contrefaçon)
Les inonda ons
Le transport de ma ères dangereuses
L’explora on pour du gaz de schiste
Le décrochage scolaire
Les sites d’enfouissement de déchets domes ques
La renégocia on de l’ALENA (perte poten elle de l’accès au marché
L’état des aqueducs et égouts
L’u lisa on des engrais / pes cides
La pollu on de l’eau
L’u lisa on de produits chimiques par les industries
La pollu on de l’air
Les cyber a aques (vol d’iden té, virus…)
L’immigra on
Les infec ons dans les hôpitaux
Les revenus de retraite et la solvabilité des régimes de retraite
Les changements clima ques
La progression des maladies mentales et des maladies cogni ves
La confiden alité des données sur Internet ou via les objets
L’ende ement des ménages
Les problèmes de santé liés au tabac et à l’obésité
La hausse du coût de la vie / la hausse des taux d’intérêt
Le prix de l’énergie (essence.._)
Le vieillissement de la popula on
La corrup on
L’état des infrastructures de transport (route, ponts et viaducs)
La difficulté d’accéder aux services de santé
L’engorgement des urgences dans les hôpitaux
Très grand + grand Moyen Faible+négligeable Ne connait pas le niveau de risque
CC
Inondations
Canicule
PERCEPTION DES RISQUESEN 2018
Tremblements de terre
Où se situent les enjeux reliés aux risques naturels parmi les 47 enjeux à l’étude?
19
24
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27
28
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48
49
49
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55
55
55
55
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37
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31
31
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28
32
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29
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La vaccination
L’utilisation des nanotechnologies
La construction d’un parc éolien
L’utilisation de la génétique / génomique dans la santé
Les tremblements de terre
L’utilisation des objets connectés à Internet (montre …
La production individuelle d’électricité à partir de sources …
La renégociation de l’ALENA (perte potentielle de l’accès au …
Le chômage
L’accès à l’éducation universitaire (frais de scolarité)
Les épidémies (grippe, ...)
La canicule
L’exploitation des mines
Le terrorisme
La contamination des aliments par les bactéries ou autres…
Les projets en partenariat public-privé (PPP)
Les ondes électromagnétiques (lignes à haute tension et…
L’exploitation des forêts
Les problèmes de santé liés au tabac et à l’obésité
La progression des maladies mentales et des maladies cognitives…
Les inondations
Les sites d’enfouissement de déchets domestiques
Le décrochage scolaire
La pollution de l’eau
Le vieillissement de la population
L’état des aqueducs et égouts
La fraude alimentaire (étiquetage falsifié, contrefaçon)
L’immigration
Le transport de matières dangereuses
La consommation d’aliments contenant des OGM (Organismes …
La pollution de l’air
Les changements climatiques
L’exploration pour du pétrole
Les infections dans les hôpitaux
Les cyber attaques (vol d’identité, virus...)
La confidentialité des données sur Internet ou via les objets…
L’endettement des ménages
L’utilisation des engrais / pesticides
Les revenus de retraite et la solvabilité des régimes de retraite
L’état des infrastructures de transport (route, ponts et viaducs)
L’exploration pour du gaz de schiste
La hausse du coût de la vie / la hausse des taux d’intérêt
L’utilisation de produits chimiques par les industries
La difficulté d’accéder aux services de santé
Le prix de l’énergie (essence...)
L’engorgement des urgences dans les hôpitaux
La corruption
Pas du tout à plutôt pas confiance Moyennement confiance Plutôt à tout à fait confiance Aucune opinion
CC
Inondations
Canicule
PERCEPTION DE LA CONFIANCE ENVERS LE GOUVERNEMENT (2018)
Tremblements de terre
PERCEPTION DE LA CONFIANCE ENVERS LE GOUVERNEMENT POUR GÉRER LES ENJEUX RELIÉS AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
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LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
LES INNONDATIONS
LA CANICULE
TREMBLEMENTS DE TERRE
Pas du tout à plutôt pas confiance Moyennement confiancePlutôt à tout à fait confiance Aucune opinion
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Tremblement de terre Inondations
Canicule
©CIRANO2017
Matrice des risques en 2016
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1,00 2,00 3,00 4,00 5,00
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Niveau de risque perçu augmente
Grande confianceRisque perçu faible Grande confiance
Risque perçu élevé
Confiance faible Risque perçu élevé
Confiance faibleRisque perçu faible
Tremblement de terre
Inondations
Canicule
Matrice des risques en 2018
LA CANICULE
LES CANICULES…PAS UN PHÉNOMÈNE NOUVEAU …
Rapport de l’INSPQ, 2006
CANICULE : LA RÉALITÉ
� À l’heure actuelle : environ une canicule tous les deux ans dans le sud du Québec (4 ‐ 5 régions administratives)
� Il est anticipé que la fréquence augmentera ainsi que le nombre de régions touchées (jusqu’à 10 régions d’ici 2065)
Source : Ouranos, 2015, Évaluation des impacts des changements climatiques et de leurs coûts pour le Québec et l’État québécois
Coûts associés à la chaleur dans un contexte de changements climatiques : • Coûts pour le gouvernement
s’élèveraient à plus de 370 M$. (de prévention puis de traitement, notamment le déploiement des plans de chaleur accablante et les consultations chez le médecin)
• Coûts pour la société : près de 33 G$, essentiellement attribuables aux pertes de vie prématurées
ÉVOLUTION DES PERCEPTIONS DEPUIS 2011
2,67 2,742,51 2,63 2,6
2,913,06
2,87 2,842,69
2011 2012 2013 2016 2018
Évolution dans le temps des perception - Canicule
Niveau de risque perçu Niveau de confiance perçue dans les autorités
LES INONDATIONS
LES INONDATIONS AU QUÉBEC
Une grande partie du Québec, bâtie le long des cours d’eau, est soumise aux inondations. => principal risque naturel au Québec avec des conséquences très importantes pour les collectivités.
Depuis les 15 dernières années, les inondations sont plus fréquentes et surviennent en toute saison (crues éclair, embâcles de glace, submersion côtière ou ruissellement des eaux de surface).
Source : Site Internet Ministère de la Sécurité publique du Québec
PROFIL DES RÉPONDANTS
38%
62%
Locataire Propriétaire
55%
12%
33%
Une maisonindividuelle
Un semi-détaché
Un appartement /condo
PROFIL DES RÉPONDANTS
85,7%
5,4%8,9%
EST-CE QUE VOTRE RÉSIDENCE EST CONSTRUITE EN ZONE INONDABLE ?
Non Oui Je ne sais pas
92,4%
4,7% 2,9%
EST-CE QU’UNE INONDATION A DÉJÀ TOUCHÉ VOTRE RÉSIDENCE AU
COURS DES 10 DERNIÈRES ANNÉES ?
Non Oui Je ne sais pas
Parmi les répondants qui ont été inondés, 60 % ont considéré que leur résidence n’était pas en zone inondable (perception)
CARTE INTERACTIVE DE ZONES INONDABLES (MDDELCC)
https://cehq.gouv.qc.ca/zones-inond/carte-esri/index.html
RÉGION D’HABITATION DES RÉPONDANTS QUI ONT ÉTÉ INONDÉS OU QUI HABITENT EN ZONE INONDABLE
Ont déjà été inondés
� Laval : 10 %
� Montréal : 8 %
� Lanaudière : 6 %
� Montérégie : 6 %
Habitent en zone inondable
� Laval : 22 %
� Outaouais : 11 %
� Abitibi : 11 %
� Saguenay–Lac-Saint-Jean : 11 %
DIFFÉRENCES ENTRE LES RÉPONDANTS QUI ONT ÉTÉ INONDÉS OU QUI HABITENT EN ZONE INONDABLE
Habitent en zone inondable (5,3%)
� Les Québécois qui habitent en zone inondable sont plus souvent locataires (parmi les locataires, 9 % habitent en zone inondable contre 3 % des propriétaires (p=0,000))
� Aucune différence en fonction du type d’habitation (maison, appartement)
Ont déjà été inondés (4,7 %)
� Pas de différence importante entre locataires et propriétaires
� Aucune différence en fonction du type d’habitation (maison, appartement)
Aucune différence importante sur la fréquence des inondations dans le passé, dans le futur ni sur le
besoin d’être davantage informé
PERCEPTION DE LA FRÉQUENCE DES INONDATIONS
67%
23%
3%7%
PLUS FRÉQUENTES
DE LA MÊME FRÉQUENCE
MOINS FRÉQUENTES
JE NE SAIS PAS
D’après-vous, les inondations au Québec depuis les 10 DERNIÈRES années sont
64%
25%
2%
9%
AUGMENTER DEMEURER STABLE
DIMINUER JE NE SAIS PAS
D’après-vous, le risque d’inondation pour les 10 PROCHAINES années va
Corrélation entre perceptions passées et futures (r=0,534, p=0,000)
IMPACT DE LA PERCEPTION DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Les climatosceptiques sont moins nombreux à considérer que la fréquence des inondations a augmenté au cours des 10 dernières années (56 % vs 72 %, p=0,000) ou encore qu’elle va augmenter au cours des 10 prochaines années (53 % vs 70 %, p=0,000).
COMPARAISONS AVEC LE CANADA
QUÉBEC
� 5,4 % des Québécois savent que leur maison est construite en zone inondable
� 64 % des Québécois pensent que le risque d’inondation va augmenter au cours des 10 prochaines années
CANADA
� 6 % des Canadiens savent que leur maison est construite en zone inondable
� Seulement 21 % des Canadiens pensent que le risque d’inondation va augmenter au cours des 25 prochaines années
Source Jason Thistlethwaite, Daniel Henstra, Shawna Peddle and Daniel Scott, 2017, Canadian voices on changing Fllod risk.
Source Baromètre CIRANO 2018
CONSÉQUENCES DE LA PERCEPTION DE LA FRÉQUENCE DES INONDATIONS SUR LE NIVEAU DE RISQUE PERÇU
En moyenne, 37 % de la population
perçoit un risque fort pour les inondations.
• 45 % de ceux qui considèrent que les inondations au QC sont plus fréquentes depuis les 10 dernières années
(contre 20 % de ceux qui considèrent que la fréquence est la même , p=0,000)
• 45 % de ceux qui considèrent que les inondations au QC vont augmenter au cours des 10 prochaines années (contre
25 % de ceux qui considèrent que la fréquence va rester la même, p=0,000)
• Pas de différence importante en fonction du type d’habitation du répondant (maison ou appartement)
LES INONDATIONS AU QUÉBEC - RÉALITÉ
Source : http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/securite-civile/se-preparer-aux-sinistres/sinistres/cartes-sinistres/inondation.html
L’HISTORIQUE COLLECTIF A-T-IL UNE INCIDENCE SUR LES PERCEPTIONS DU RISQUE ? LES INONDATIONS MAJEURES RÉCENTES
2011Région du Richelieu et de la Montérégie
1996
Déluge du Saguenay
http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/fileadmin/Documents/securite_civile/inondations_monteregie_2011/rapport_evenement_inondations_monteregie.pdf
• 40 municipalités sinistrées• 2535 résidences
principales inondées, • 1651 personnes évacuées
(4000 touchées)
• 171 municipalités sinistrées
• 2733 résidences principales inondées
• 2000 personnes évacuées
2017 Outaouais, Laurentides, Montréal, Montérégie,
Lanaudière, Mauricie,Gaspésie
2014
BSL -Gaspésie
3,23
2,82,64
3,27
2,712,93
3,09
2,6
2011 2013 2016 2018
Niveau de risque perçu Niveau de confiance perçue dans les autorités
ÉVOLUTION DANS LE TEMPS DES PERCEPTIONS POUR LES INONDATIONS (IMPACT DE L’HISTORIQUE COLLECTIF)
35 % perçoivent un
risque fort18 %
perçoivent un risque fort
12 % perçoivent un
risque fort
37 % perçoivent un
risque fort 16 % perçoivent une confiance élevée (contre 34 % en 2016)
Montérégie (2011)
Montérégie (2011)
BSL – Gaspésie (2014)
BSL – Gaspésie (2014)
2011 2013 2016 2018Bas-Saint-Laurent 48% 32% 34% 48%Saguenay-Lac-Saint-Jean 36% 8% 10% 22%Capitale-Nationale 23% 10% 12% 37%Mauricie 30% 23% 7% 41%Estrie 34% 17% 13% 34%Montréal 36% 19% 11% 33%Outaouais 36% 12% 29% 32%Abitibi-Témiscamingue 28% 16% 17% 12%
Côte-Nord 43% 34% 6% 74%Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine
65% 36% 23% 51%
Chaudière-Appalaches 34% 24% 6% 44%Laval 44% 9% 7% 39%Lanaudière 35% 18% 7% 47%Laurentides 52% 15% 5% 44%Montérégie 30% 18% 16% 32%Centre-du-Québec 27% 22% 13% 38%Total 35% 18% 12% 37%
Région d'habitation des répondants
Perception d'un risque élevé pour les inondations
2017 (régions en jaune)
2017 (régions en jaune)
Niveau de confiance perçue plus faible que la moyenne dans la plupart des régions touchées par les inondations de 2017 (impact de l’historique local)
CONSÉQUENCES DE L’EXPÉRIENCE RÉELLE D’UNE INONDATION SUR LES PERCEPTIONS
�4,7 % des répondants ont déjà été touchés par une inondation au cours des 10 dernières années.
� 37 % des répondants voient un risque fort pour les inondations
=> Mais ce sont 55 % de ceux qui ont déjà subi une inondation par rapport
à 35 % pour les autres (p=0.017)
� La confiance envers le gouvernement pour la gestion des inondations est aussi plus faible pour les répondants dont la résidence a déjà subi une inondation.
36 % des Québécois ne savent pas s’ils sont couverts
AUTOMATIQUEMENT par leur assurance pour les
inondations (débordement de cours d’eau)
(29 % pensent que oui
35 % pensent que non)
Source : BAC https://infoassurance.ca/fr/accueil.aspx
LA RÉALITÉ CONCERNANT L’ASSURANCE…
NIVEAU D’INFORMATION ? INONDATIONS
Du risque réel d’inondation de votre résidence
Des mesures que vous devriez prendre pour prévenir le risque d’inondation
Des gestes et des comportements que vous devriez adopter en cas d’inondationDes conditions d’indemnisationauxquelles vous pourriez avoir droit en cas d’inondation
Pas du tout ou un peu informé
Moyennement informé
Beaucoup ou énormément informé
UN SENTIMENT D’ÊTRE INFORMÉ INFLUENCÉ PAR DES FACTEURS PERSONNELS ET ENVIRONNEMENTAUX
Plus les répondants sont âgés , plus ils se disent mieux informés sur l’ensemble des éléments à l’étude sauf les conditions d’indemnisation.
Les habitants des autres régions que les régions métropolitaines de Montréal et Québec se disent plus informés par les risques réels d’inondation de leur résidence
Les francophones se disent plus informés
LE SENTIMENT D’ÊTRE INFORMÉ DIFFÈRE-T-IL EN FONCTION DE LA SOURCE D’INFORMATION UTILISÉE ?
� Aucune différence n’est observable et significative sur le plan du niveau
d’information chez ceux qui utilisent beaucoup ou énormément Internet, les médias sociaux ou encore les élus locaux et les gouvernements pour s’informer par rapport à ceux qui utilisent peu ces médias.
� À l’inverse ceux qui utilisent beaucoup les experts indépendants et les groupes environnementaux comme Greenpeace comme source d’informations ont tendance à se considérer davantage informés sur les mesures à prendre pour prévenir les inondations ainsi que sur les comportements à adopter en cas d’inondation.
CONCLUSION PARTIELLE
� Une certaine sensibilisation aux risques d'inondation et surtout une sensibilisation qui est en augmentation au fil des années
� Toutefois : Très peu informés des mesures à prendre pour prévenir le
risque et des gestes et des comportements à adopter en cas d’inondation (près de 50 % se considèrent comme pas du tout ou peu informés)
� Connaissance très moyenne de la couverture d’assurance
Les propriétaires ont besoin d’une meilleure information sur les risques d’inondation pour pouvoir participer de manière responsable à la gestion de ces risques et faire des choix éclairés pour se protéger.
LESTREMBLEMENTS
DE TERRE
LA RÉALITÉ SUR LES TREMBLEMENTS DE TERRE AU QUÉBEC
� Plusieurs centaines de tremblements de terre chaque année (Gouvernement du Québec, 2016)
� 3 zones distinctes comme étant les plus exposées aux tremblements de terre (Ressources naturelles Canada, 2016) :
� la région de Charlevoix considérée comme la plus à risque (1 séisme aux 36 heures),
� l’ouest du Québec, une zone qui englobe Gatineau et la région de Montréal (1 séisme aux 5 jours)
� le Bas-Saint-Laurent (1 séisme aux 5 jours).
PERCEPTION DE LA FRÉQUENCE DES TREMBLEMENTS DE TERRE
Source: Institut de prévention des sinistres catastrophique https://www.iclr.org/earthquake-risk/
Outil de cartographie des risques de séismes
47 % des Québécois ne savent pas si leur résidence est construite dans une des trois zones sismiques du Québec(Baromètre CIRANO 2018)
HABITER DANS UNE ZONE SISMIQUE A-T-IL UNE INFLUENCE SUR NOS PERCEPTIONS?
� Globalement, 14 % des Québécois savent qu’ils habitent dans une des trois zones sismiques du Québec (si on agrège les « Non » et les « Je ne sais pas »). Cette proportion est beaucoup plus grande pour les Québécois qui habitent réellement dans une zone sismique : 37 % pour l’Outaouais, 35 % pour la région du Bas-Saint-Laurent et 24 % pour la région de la Capitale -Nationale .
� Par contre, le fait d’habiter dans une zone sismique n’a pas d’inf luence sur la connaissance du nombre de tremblements de terre au Québec ni sur le fait de percevoir des dommages éventuels en cas de tremblement de terre (sauf pour la région de la Capitale-Nationale)
46 %des Québécois ne savent
pas s’ils sont couverts automatiquement par leur
assurance pour les tremblements de terre
(21 % pensent que oui)
Réalité : Selon le Bureau d’Assurance du Canada, moins de 5 % des particuliers auraient souscrit un avenant contre les tremblements de terre
FACTEURS EXPLICATIFS DE LA NON-ASSURANCE
�47 % des Québécois ne savent pas si leur résidence est construite dans une des trois zones sismiques du Québec (7,2 % savent que oui)
Non49%
Oui21%
Je ne sais pas30%
�49 % des Québécois croient que leur résidence ne risque pas de subir des dommages en cas de tremblement de terre.
Pensez-vous que votre résidence est à risque de subir des dommages en cas de tremblement de terre?
78 % des Québécois souhaitent être
davantage informés sur les risques de
tremblements de terre et les mesures de protection
à prendre si un tremblement de terre survenait.
CONCLUSION GÉNÉRALE
� Niveau de risque perçu pour les enjeux reliés aux CC relativement faible mais tous en augmentation pour les risques naturels.
� La prise de conscience se fait lentement…
� Certaines perceptions sont le reflet de la réalité alors que d’autres s’en éloignent.
� Cette dissonance entre perception et réalité peut parfois engendrer de graves conséquences. D’où l’importance de communiquer les bons messages à la population et de faire circuler les vraies données
Comment? Par quelle source d’information les Québécois s’informent-ils?
SOURCES D’INFORMATION UTILISÉES
12,1
30,1
39,2
53,9
57,4
20,4
24,8
24,0
26,7
23,8
67,4
45,2
36,7
19,4
18,8
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Journaux gratuits : journal local ou distribué
dans le métro
Journaux hebdomadaires ou quo dien (version
papier ou électronique)
Internet : réseaux sociaux
Internet : sites Web
Télévision ou radio
Dans quelle mesure u lisez-vous les sources d’informa on suivantes ? (médias)
Beaucoup et énormément Moyennement Pas du tout et un peu
2,8
4,0
5,2
5,8
7,0
7,1
7,4
16,6
25,8
14,9
18,5
16,9
20,5
23,7
24,8
18,4
26,7
38,9
82,3
77,5
78,0
73,7
69,3
68,1
74,2
56,7
35,3
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Associa ons industrielles ou sectorielles
Élus locaux (municipalités...)
Vérificateur général
Entreprises d’u lité publique (ex : Hydro Québec)
Groupes d’intérêts publics / organismes communautaires
Gouvernements provincial ou fédéral (site Web, publica ons...)
Groupes environnementaux (ex : Greenpeace)
Experts indépendants (chercheurs, médecins, scien fiques)
Amis et famille
Dans quelle mesure u lisez-vous les sources d’informa on suivantes ? (personnes)
Beaucoup et énormément Moyennement Pas du tout et un peu
Baisse systématique de l’utilisation des sources d’information par les Québécois
Rassurant de constater que les seuls auprès de qui la population s’informe davantage
en 2018 qu’en 2016 sont les experts(17 % contre 14 % en 2016).
Pour en savoir plus, consultez le BAROMÈTRE CIRANO 2018
Site Web: barometre.cirano.qc.ca
Personnes à joindre :[email protected]@cirano.qc.caTéléphone : 514 985-4000, p. 3020