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Citruma Rapport

Date post: 05-Jul-2018
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    Remerciements

    Je tiens à adresser mes remerciements et ma reconnaissance dans un premier temps à mon professeur et mon encadrant durant cette étude à savoir, Monsieur EL ABBADI Abderrazzak(professeur à l’Ecole Nationale de Commerce et Gestion de Kenitra) qui nous a fourni lesoutils techniques et pédagogiques indispensables pour mener à bien cette bien-entendue étudeacadémique, et qui nous a pris en charge pendant ce semestre de spécialité dans le cadre de lamatière « Méthodologie de communication » jugée élémentaire pour un étudiant en école decommerce en raison de ses apports en termes d’atouts et moyens pour l a compréhension et lediagnostic du milieu organisationnel dont nous (étudiant en semestre 8) sommes pas très loinà y accéder .

    Par ailleurs Je souhaite aussi remercier, Madame HIDA Farah (cadre au sein de la sociétéCitruma) pour sa collaboration professionnelle consistante et l’ acceptation de fournirl’informa tion nécessaire pour la conduite de ma démarche académique.

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    Sommaire

    Remerciements 1

    Introduction 3

    Partie I : Présentation de l’entreprise et de son secteur 4d’activité

    Partie II : L’information et la communication au sein de Citruma 8

    Partie III : La communication externe de Citruma 12(Institutionnelle et financière)

    Bibliographie 17

    Webographie 18

    Annexes 19

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    Introduction

    Depuis l’aube de l'histoire de l'humanité l'Homme a eu besoin de communiquer, pour cefaire il a établi des codes, des alphabets et des langages. Les moyens de communication ont

    pris diverses formes à travers l’histoire de l’humanité ; la parole, la gestuelle, document écrit,etc… pour arriver à un but com mun notamment véhiculer un message et prendre en chargel’interlocuteur .

    De nos jours on peut clairement remarquer que la communication est située au milieu dumonde organisationnel sous ses différents aspects et formes (entreprises, institutionsEtatiques, etc…).Cette importance de la communication des organisations vient du fait qu’onne peut se passer de bâtir et maintenir l’image et la notoriété de ces dernières en inscrivant

    cette communication dans deux directions :vers le public interne et vers le public externe (autrement appelé le grand public).

    Il convient de dire que la communication des organisations englobe deux sous-catégoriesqu’on définit ainsi : la communication commerciale (qui un attrait mercatique) et celleinstitutionnelle (corporate), même si la frontière entre les deux n’est toujours pas établiclairement et nettement pu isqu’il existe des influences, des interactions et certains élémentsmutuels :

    D’un côté la communication des organisations dans son aspect institutionnel vise à promouvoir l’organisation en mettant en avant l’institution autant que valeur, autantqu’histoire, autant qu’expert et autant que savoir -faire et par conséquent définir uneimage dans l’esprit du public.

    D’un autre côté, cette fois en se penchant plus vers le côté commercial de lacommunication et qui est plus lucratif que le précèdent, on peut dire qu’il s’agit ici defaire valoir un produit et une marque aux yeux des clients/consommateurs.

    A cet effet, force est de constater qu’ il existe un lien de complémentarité entre cesdeux côtés, ce lien est expliqué par le fait qu’ en bâtissant une bonnecommunication institutionnelle le renforcement de la communicationcommerciale est inévitablement fait.

    Le présent document représente une étude qui porte sur la communicationinstitutionnelle, commerciale et financière de l’entreprise Citruma sur le territoiremarocain, et illustre la relation d’influence entre la communication corporate etmercatique de ladite entreprise.

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    Partie I

    Présentation de l’entreprise et de son secteur d’activité

    Avant tout propos une présentation de l’environnement dans lequel opère l’entreprise, ainsique celle de l’entreprise elle -même, sont essentielles pour avoir une idée sur lescaractéristiques de l’entité et son milieu économique et concurrentiel afin de dresserquelconque étude sur cette dernière.

    Présentation du secteur de production de jus au M aroc

    -Marché en repli :Après plusieurs années de croissance constante le marché des jus au Maroc a connu en 2014

    une baisse en volume avec un repli de 6%, à 84,3 millions de litres, et en valeur avec unerégression de 8% des ventes qui sont légèrement repassées sous le milliard de DH (seuil qui aété dépassé en 2012 grâce à la hausse historique de 25%).

    Certes la consommation interne des jus de fruits est en réelle croissance (4L/habitanten2014), toutes fois le marché marocain interne reste moins prometteur que les autres pays dela zone Mena « Moyen-Orient et Afrique du Nord » en terme de consommation moyenne parhabitant (annexe 1).

    En effet ce classement comparatif illustre la situation paradoxale du Maroc dans la mesure oùil est un pays qui est sensé être à vocation agricole en principe, cependant la consommation de

    jus de fruits industrialisés par habitant montre le contraire, cette dernière est la plus faible parrapport aux pays méditerranéens.

    Pour résoudre ce problème de production et consommation interne le Ministère del’Agriculture et de la Pêche Maritime fournit plus d’ efforts au niveau du progrès techniquesde la production des Agrumes, ces efforts s’accentuent plus au niveau de :

    - l’irrigation : le verger agrumicole national a enregistré une bonne performance enmatière d’équipement en irrigation localisée dans le cadre du plan Maroc Vert pourrépondre aux perspectives de préservation des ressources naturelles et de réduction descours de production des opérateurs.

    - l’utilisation d es intrants et plants certifiés : le recours aux engrais et aux produits phytosanitaires est généralisé, le recours aux plants certifiés a enregistré une monté

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    jusqu’à 91% à cela s’ajoute la traçabilité pratiquement généralisée aux vergerscommerciaux.

    - la densité des plantations : la densité des plantations a connu une augmentationd’environ 30% en une décennie pour optimiser la production d’agrume par hectare.

    http://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.html Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime -Direction de la Stratégie et des Statistiques

    http://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.html

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    Présentation de l’entreprise Citruma

    Fiche signalétique de l’entreprise : - Nom de l’entreprise mère : société Capital Boissons-Nom actuel : Citruma-Rc : 31039 (Tribunal de Kenitra)-Date de création : 2006

    -Date du début effectif de l’activité de production : 2007-PDG : Cherif Fodil -Forme juridique : Société à Responsabilité Limitée (S.A.R .L)-Capital : 12 000 000 DHS-Site internet : www.citruma.ma -E-mail : [email protected] : Commune Maàmoura, Km 4, Route De Mehdia B.p 1416 - Kénitra (M)

    Autrefois bâti dans la région agrumicole du Gharb parl’industriel Allemand, R. Dittmeyer pour le compte del’entreprise Valensina en 1960 et déménagé par la suite en1972 dans son endroit actuel(route de Mahdia, à Kenitra),l’usine de Citruma fut le début de l’histoire du jusd’orange industrialisé au Maroc en ce qu’elle est le

    premier site à avoir fait le traitement d’agrumes et leconditionnement industriel du jus d’orange en bouteilles.

    Le producteur allemand décide 3ans après (1975) de céder son patrimoine situé au bord del’embouchure de la rivière Sebou, pour être racheté par la société semi-publique Frumat,acteur national marocain de la filière de transform ation d’agrumes .L’activité est alors orientée vers la production de concentré destiné à l’export, et de la marque« Sun Souss ».

    http://www.citruma.ma/http://www.citruma.ma/http://www.citruma.ma/http://www.citruma.ma/

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    En 1986 Frumat décide d’accroitre sa capacité de production en procédant par l’extension dusite de production en passant à 100 000 tonnes d’agrumes traités annuellement, ceci d’une

    part, et d’augmenter la capacité de stockage d’une autre part .Cette date coïncide avec la naissance de la marque Marrakech lancée par Frumat et dédiée à

    la vente du jus d’orange sur le marché local à l’époque.

    Cette affaire prometteuse a du souffrir d’une failliteconduisant à son arrêt et la mise en liquidation de Frumat en2004 et ce n ’est qu’ en 2007 que la marque Marrakech serelance effectivement et opérationnellement grâce à sonrachat par le groupe Capital Boissons.

    Le rachat est estimé à 33MDH sans inclure les frais derénovation et de remise en service (dont le montant s’élève à12MDH) de l’usine dont l’état devait être amélioré à causedes dommages subi durant les 3ans d’arrêt de la production.

    Il y’a eu des changements majeurs au niveau marketing et managérial notamment le nom quifut devenu Citruma sans pour autant changé le nom de la marque, Marrakech, pour desraisons commercial en quoi cette dernière était déjà présente dans l’esprit du consommateurlocal depuis plus d’une décennie.

    Pour faire une présentation de l’entreprise et de sa mission actuelle le communiquant externede cette dernière s’exprime comme suit :

    « Nous sommes le premier producteur de Pur Jus d’Orange et de Jus d’Orange Concentré auMaroc. Nous fournissons les industries de boissons au Maghreb et en Europe.

    Nous offrons aux consommateurs différentes gammes de la marque Marrakech, référence dusecteur des jus, en emballage Tetrapak et verre, en 100% Pur Jus d’Orange, et aussi end’autres parfums, ainsi que les boissons au ju s Cool.

    Notre mission est de proposer toute l'année à nos consommateurs les meilleures boissons à base de fruits et d'oranges du Maroc, dans des emballages pratiques et à des prix adéquats. »Communiqué officiel de l’entreprise.

    http://www.citruma.ma/citruma.html

    http://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.html

    http://www.citruma.ma/citruma.htmlhttp://www.citruma.ma/citruma.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.htmlhttp://www.citruma.ma/citruma.html

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    Partie I I

    L’information et la communication au sein de Citruma

    Après avoir présenté l’ent reprise et son environnement, il est maintenant temps de faire uneanalyse de l’information et communication au sein de Citruma.

    L’information au sein de Citruma

    Dans la culture japonaise entrepreneuriale , l’organisation est considérée comme unorganisme biologique vivant ayant besoin d’une circulation régulière et temporisée du sang

    pour fonctionner sainement et efficacement , le sang dans cette définition de l’organisationréfère métaphoriquement aux flux informations , ce fait biologique scientifique peut êtrecalqué sur les organisations car les dispositifs d’informations ( équivaux au sang dans le casd’un organisme biologique vivant) permettent de coordonner horizontalement et verticalementdans une organisation , il s transmettent ce qui va nourrir chaque volet de l’organisationd’éléments d’ordre majeur pour son fonctionnement car en effet il faut que tout soit orchestréquantitativement et qualitativement depuis la prise de décision au niveau stratégique jusqu’àson implication au niveau opérationnel pour aboutir aux résultats escomptés .

    Dans le cas présent, le niveau stratégique de Citruma se trouve sur Casablanca tandis quel’opérationnel se trouve sur Kenitra (usine de production unique des jus de Citruma), laquestion qui se pose à ce niveau est :

    Est- ce qu’il y’a un ou des dispositifs d’information au sein de cette entreprise permettant bien-évidemment de relier le niveau où la décision est prise avec le niveau où elle estappliquée ?

    Le jour nal interne

    En réalité l’outil d’information utilisé est le journal interne qui permet de consolider larelation entre les dirigeants de l’entité qui se trouvent dans le siège social situé à Casablancaet les employés/ouvriers et techniciens se trouvant sur Kenitra, dans ce cas il est fait par laresponsable marketing dont la communication est parmi ses missions, elle assimile cettefonction en plus de la fonction du chargé de la communication interne.

    Les vidéos conférences

    Les vidéos conférences via Skype sont aussi utilisées par Citruma pour une transmissioninstantanée de l’information avec les chefs d’ateliers et ingénieur s de l’usine placée sur

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    Kenitra, cet outil s’avère efficace quand on sait que l’entreprise es t dans une rudecompétition, mettant l’entité dans une contrainte de temp orelle caractérisée par la rapidité.

    Ces deux outils font véhiculer deux types d ’information au sei n de l’entreprise qui prennentles deux formes bien distinctes suivantes :

    1- L’information opérationnelle

    Elle sert à faire une transmission des ordres et instructions quant à la réalisation des taches,ce type d’information est transmis hiérarchiquement c’est -à-dire depuis le top-managementvers les ouvriers et fonctionnaires.

    Elle concerne plutôt l’organisation du travail, les processus de production, les normes dequalité et techniques auxquels il faut se référer, la politique de production etd’approvisionnement, etc…

    2- L’information motivante

    La motivation et l’immobilisation du groupe sont à l’avant plan par le biais de ce type ded’information. Les buts essentiels sont :

    -L’explication du contexte général :>La position de l’entreprise dans son secteur d’activité relativement aux autres concurrents.

    >Les résultats financiers, chiffre d’ affaire, parts de marché…

    -Le système de production :>Expliquer le rôle que joue chaque personne et sa valeur ajoutée vis-à- vis l’intérêt général. >Pourquoi chaque poste/tâche est mise en place ? Pour quelle finalité ?

    -L’organisation interne :>Les avantages sociaux donnés aux employés.>Le développement de la carrière et les perspectives professionnelles.

    Il est à noter que même si l’information motivante au sein de Citruma mobilise lesemployés, il n’y a pas d’interaction entre les deux parties ce qui diffère de lacommunication et c’est normal car cela est dû au fait que dans le cadre de cettedémarche d’information la cible est la machine (l’entreprise) pour la faire fonctionner etla rendre plus performante en interne, sans tenir en compte les aspirations du personnel,

    et plus particulièrement celui chargé des côtés opérationnel et techniques.

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    La communi cation in terne au sein de Citr uma

    Si on désire définir la communication interne d’une manière globale on peut dire qu’elle est

    l’ensemble des flux d’informations (descendants et ascendants) et tout type d’acte decommunication effectué au sein d’une entité.

    Elle prend diverses formes dépendamment de l’organisation puisqu’il n’y a pas une seuleforme et une seule culture standards et uniques d’o rganisation allant de la politique de porteouverte et d’interaction entre les différents départements , les évènements sociaux visant àcréer une atmosphère conviviale et qui sont utilisés pour véhiculer certains messages par leTop-Management , jusqu’à l’i ntranet ou les journaux internes pour les organisations dontl’envergure est assez grande.

    En dépit de son objectif primaire à savoir l’information, la communication interne a des butssociaux entrainant une interaction entre les acteurs internes et la mobilisation du personnel(qualifié de main d’œuvre par l’école classique de la gestion des organisations car ce courantconsidérait le personnel comme outil de travail semblable aux machines et équipements dontdispose les unités de productions ) qui n’est pas motivé que par la rém unération mais aussi lesentiment d’appartenance et d’intégration dans la prise de décision et la participation .

    La question qui se pose à ce niveau : en quoi la communication interne est-elle différente del’information au sein d’une entreprise comme Citruma ?

    L’échange mutuel et l’interaction sont ce qui fait la différence entre le dispositifd’information et de communication à Citruma.

    Citruma compte parmi les types de communication dont elle dispose :

    La communi cation descendante

    La forme de communication interne la plus basique, le point de départ est situé au sommet

    de la hiérarchie (à Casablanca) et la destination est les échelons inférieurs (usine de production à Kenitra).

    La communication horizontale

    C’est un échange entre les différents services ou départements, ce type de communication estfait au niveau de l’usine de Kenitra, l’information latérale circule fréquemment à travers lesrencontres interservices (approvisionnement / production / logistique / comptable) .

    Pour être sur la même longueur d’onde que les institutions les plus performantes est plussophistiquées en terme d’ organisation du travail, Citruma doit intégrer un troisième type decommunication, notamment la communication ascendante :

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    La communi cation ascendante

    Grace à divers outils (boite à idée, sondage, tribune libre dans le journal d’entreprise…) lacommunication peut se faire suivant un chemin inverse, partant du bas vers le haut, pour fairevaloir tous les employés ,il se peut qu’un technicien aie une idée qui pourrait lever la barre

    plus haut en raison de sa connaissance minutieuse de ce qui ce passe plus bas dans lahiérarchie .

    La communicant interne : fonction d’intégration

    Il n’existe pas de département de communication interne en tant que tel, la fonction est doncassimilée par un autre département qui permet de remontrer certes les problèmes vers lemanagement de Citruma.

    Des évènements tel que l’organisation d’une « vi site de l’usine de Citruma » pour les enfantsdes employés seraient une parmi les vagues sur laquelle surfe l’entreprise pour montrer sonintérêt à la vie sociale du personnel , cet évènement inclut dans un premier le temps , unevisite de l’endroit où tra vaillent les parents des enfants- visiteurs ,il est suivi par l’instaurationde la « culture du respect de l’environnement » en faveur de ces jeunes écoliers et pendant la

    journée une initiation à l’écologie se fait à travers l’implantation de fleurs et la participation àla préservation de l’ hygiène.

    Cependant le processus d’intégration des nouveaux employés ne fait pas véritablementpartie du travail de ce département assimilant la fonction de la communication interne,ce qui peut causer des problèmes de « déformation professionnelle » si la nouvelle

    recrue a recours aux mauvaises personnes qui intègreront selon des critères subjectifscette dernière, même s’il f aut mentionner qu’il y’ a des effort fourni par Citruma po urpalier à cette anomalie dans le processus d’intégration depuis l’arrivée du Input

    jusqu’au Output grâce notamment à « l’information motivante ».

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    Partie I I I

    La communication externe de Citr uma(I nstitutionnelle et financière)

    La communication institutionnelle de Citruma

    La communication institutionnelle est appelée aussi la communication d’ entreprise, peutêtre définie comme un genre de communication que l’entreprise adopte pour parler d’elle -même.Elle s’adresse vers les deux types de publics , interne et externe dans l’optique de créer un

    capital sympathie et un capital image auprès du public.

    Il convient de mettre en exergue que la communication institutionnelle est faite selon deux perspectives :

    La perspective traditionnelle de la communication i nsti tutionnelle

    L’entreprise communique pour mettre en valeur son activité et son savoir -faire, elle traiteessentiellement des éléments se rapportant à sa structure et ressources humaines et

    technologiques :

    Le capital humain

    -l’activité : Que faisons-nous ?

    Citruma veut mettre l’accent sur son cœur de métier qui est la fabrication du pur jus d’orangeconcentré au Maroc dont la distribution dépasse les frontières nationales en franchissant les

    pays du Maghreb et de l’Europe.

    Citruma se réclame experte dans son domaine à travers la gestion l’ensemble des activit és principales et de soutiens de sa chaine de valeur, pour une meilleure maitrise de la qualité deses produits , en effet c’est l’image que veut véhiculer cette entreprise face à la concurrencesurtout face à Valencia et Pulpy qui sont ses principaux concurrents.

    La structur e

    « Aujourd’hui nos produits sont distribués à travers tout le territoire national soit via notredistribution directe soit à travers des distributeurs régionaux sélectionnés sur des critères de

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    performance et de qualité.

    Nos produit sont commercialisés au Maroc dans tous les circuits de distribution :hypermarchés, supermarchés, détaillants et supérettes au niveau national.

    Nous exportons une partie de nos produits en Europe et en Afrique notamment pour la grandedistribution. » Selon le communiqué officiel du site de Citruma.

    Le fonctionnement

    - comment fonctionnons-nous ?

    Citruma explique comment ses produits sont faits, depuis la réception des oranges jusqu’auconditionnement des jus et le traitement des produits dérivés en passant par un certain nombrede processus indiqués :-Extraction du jus,

    -Raffinage de la pulpe,

    -Le traitement, etc...

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    La perspective moderne de la communication insti tutionnelle

    Par ailleurs elle dresse un autre type de communication institutionnelle qui est moderne,

    insistant plus sur :

    -L’entreprise autant qu’institution et son interaction avec son environnement social proche :l’entreprise dialogue autant qu’ institution et pas autant qu’ acteur économique.

    Cintruma veut attirer à ce niveau l’intention du consommateur sur l’implicationde l’institution au niveau du développement durable moyennant « la non émission des déchetsà travers l’usage du restant de la matière première comme alimentation pour le bétail ou pourtoute utilisation dans le cadre de l’industrie alimentaire en général » (Selon le communiqué

    sur l’interface internet officielle du groupe) , et ce à travers des illustrations témoignantl’action de l’entreprise, elle fait d’une pierre deux coup : le premier consiste à instaurerl’image d’acteur environnemental et citadin et le deuxième consiste à gagner de l’argentmême à partir des déchets et des éléments usés .

    A vrai dire son implantation au bord de la rivière Sebou fait éveiller les soupçons quant àl’émission des déchets dans cette dernière qui souffre énormément de la pollution de ses eaux,à ce niveau intervient Citruma pour décrédibiliser tous ceux qui avancent qu’elle participe

    partiellement à la dégrad ation de la rivière, à travers son système gérant l’ensemble desmatières et matériaux de l’amont vers aval.

    C’est dans ce sens que Citruma établit sa signature institutionnelle qui est l’expression clairedu positionnement, cette signature est faite selon deux logiques :

    Les valeurs dominantes de l’entreprise

    Cette signature explicite dans quel esprit se fait le travail quotidien sur tous les niveaux del’entreprise, dans le cas présent cette signature repose sur la démarche de qualité globale, etl’utilisation des richesses nationale s pour engendrer un gout exotique naturel et authentique

    reflétant l’environnement naturelle où se trouve l’entreprise.

    La philosophie de l’entreprise

    La manière dont elle conçoit les relations avec le public interne et le grand public (externe :les clients, relations médias, l’opinion publique…).

    «Marrakech, The Taste of Morocco »

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    La communication financière de Citruma

    L’information financière au sein de Citruma existe, il y’a un dispositif d’informationfinancière, les parties prenantes de l’entreprise (toute partie ou personne qui est influencée parles décisions de l’entreprise ou influence l’entreprise, elle peut être les clients, les fournisseurs, les associés , les établissements finan ciers… ) savent et ont une idée claire sur lesfinancements de l’entreprise, les états de synthèses et les résultats financiers, c’est bien naturelque ce dispositif existe puisqu’il est imposé par le législateur marocain pour les entreprises ,afin de refl éter la sincérité et l’image fidèle des comptes et états financiers de l’entreprise .

    Citruma informe son public sur ses levers de fonds ou les placements de ses fonds dans telou tel investissement ou dans tel ou tel marché, l’entreprise a communiqué le rachat del’usine placée sur Kenitra et la reprise d’ exploitation, tout ceci fait partie de l ’informationfinancière de Citruma,

    -Mais est ce qu’il existe une communication financière de l’entreprise ?

    -Est- ce qu’elle donne une visibilité sur ses grandes orientations financières et des projets àvenir de l’entreprise ?

    Telles sont les question s dont les réponses vont déterminer l’existence ou non de lacommunication financière à côté de l’information financière.

    Après avoir consulté minutieusement les journaux et magazines qui s’intéressent àl’économie et aux entreprises marocaines, on peut remarquer l’absence de la communicationfinancière de Citruma.

    Alors à ce niveau la problématique est la suivant :

    Est-ce que Citruma ne communique pas financièrement parc e qu’elle ne veut pas lefaire, o u est ce qu’elle s’abstient de communiquer financièrement parce qu’il n’y a pasde canaux de communication externe intéressants au Maroc ? (puisque les magazinesd’information financière existe mais ils ne font pas une véritable communication

    financière)

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    Bibliographie

    Note de veille secteur agrumicole, Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime -Direction de la Stratégie et des Statistiques, 2013

    Thierry Libaert, Communicator - 6e éd. - Le guide de la communication d'entreprise

    Strategor – 6e édition - Toute la stratégie d'entreprise

    L.Demon, A.Kempf, M.Rapidel, C.Scibetta, Communication des entreprises : Stratégies et pratiques – 2e édition

    Abderrazzak EL ABBADI ,Dr, Cours de communication des entreprises ,Semestre 8, 2015

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    Webographie

    http://www.citruma.ma/citruma.html

    http://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.html

    http://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.html

    http://www.leconomiste.com/article/895619-les-jus-marrakech-font-leur-buzz

    http://www.citruma.ma/citruma.htmlhttp://www.citruma.ma/citruma.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.htmlhttp://www.leconomiste.com/article/895619-les-jus-marrakech-font-leur-buzzhttp://www.leconomiste.com/article/895619-les-jus-marrakech-font-leur-buzzhttp://www.leconomiste.com/article/895619-les-jus-marrakech-font-leur-buzzhttp://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/2014-annus-horribilis-pour-le-marche-du-jus-de-fruits-industriel-au-maroc-33312.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.htmlhttp://www.lavieeco.com/news/economie/citruma-ex-frumat-relance-les-jus-marrakech-2693.htmlhttp://www.citruma.ma/citruma.html

  • 8/16/2019 Citruma Rapport

    19/19

    19

    Annexes

    Annexe 1

    Consommation moyenne de litre/habitant de jus frais

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    Libye Algérie Tunisie Maroc


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