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ISJ Libramont (2015)

Sommaire

1. Bruges 2

Etymologie de Bruges........................................................................................................................................3

Histoire de la ville..............................................................................................................................................3

Ses monuments importants..............................................................................................................................3

Beffroi............................................................................................................................................................4

Plusieurs musées...........................................................................................................................................4

Le béguinage..................................................................................................................................................4

Des plans de la ville à imprimer.........................................................................................................................4

La dentelle de Bruges (une belle légende …).....................................................................................................5

Invente et illustre une poésie sur Bruges sous forme d’acrostiche !.................................................................6

2. Le Chat Botté et De Haan 7

3. La plage 8

Soixante kilomètres de plage.............................................................................................................................8

Aspect géographique.........................................................................................................................................8

Le climat........................................................................................................................................................8

La plage..........................................................................................................................................................8

Les dunes.......................................................................................................................................................9

Les polders...................................................................................................................................................10

Comparaison entre l’Ardenne et le Littoral.................................................................................................11

Jacques Brel (1929-1978) (http://www.jacquesbrel.be/)...............................................................................16

4. Le Zwin (www.zwin.be) 17

Histoire du Zwin..........................................................................................................................................17

Les animaux du Zwin...................................................................................................................................17

La végétation au Zwin..................................................................................................................................18

Fiche technique...........................................................................................................................................19

Parlons un peu du monde des oiseaux........................................................................................................20

5. Raversijde (http://www.west-vlaanderen.be/jahia/Jahia/site/raversijde/pid/639) 24

Son histoire......................................................................................................................................................24

Le mur de l’Atlantique.....................................................................................................................................24

6. La ville d’Ostende 25

Qu’est-ce qu’un port ? (http://fr.wikipedia.org/wiki/Port_(marine))..............................................................25

Le port d’Ostende............................................................................................................................................25

L'accès routier, ferroviaire, maritime, fluvial et aérien....................................................................................25

Le développement des activités logistiques et de l'industrie..........................................................................26

7. Mon carnet de bord … 28

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1. Bruges

Béguinage à Bruges

N’apercevrait-on pas les angesDonnant du pain aux passereauxSi l’on n’avait l’âme aussi blancheQue les pigeons de cet enclos ?Les sœurs défilent comme absentesDe notre univers mal à flot.Leur coiffe d’éternel dimancheDéploie ses ailes sur leur dos.Comme elles, nous verrions les angesDonner du pain aux passereauxSi nous ne tournions pas le dosA leur jardin bleu de lavande

Maurice Carême

Etymologie de BrugesLe nom Bruges nous viendrait d’un mot norvégien « Bryggja » (apporté par les Vikings) signifiant « quai ».

Histoire de la villeL'origine de Bruges est supposée assez tardive. Les sols pauvres et .les inondations en faisaient un site peu attrayant et difficilement habitable. Vers 1900, on découvrit des traces d'une agglomération existant probablement à la fin de l’âge du fer, ainsi que des écrits relatifs à la maison brugeoise et datant de. ± 50 avant J.-C. Les romains auraient installé un réseau routier étendu et efficace pour le commerce et la naissance d’agglomérations.Les Vikings profitaient des cours d'eau pour piller les échanges commerciaux des Francs. C'est vers le 5ème

siècle que Bruges entama une période de calme et retrouva une prospérité économique. C'est à cette époque aussi que Bruges s'enrichit grâce au tissage de la laine et à la fabrication et l'exportation du drap. Bruges comptait alors 52 guildes réunissant 50000 artisans dans les 4 grandes corporations de la laine : les tisserands, les foulons, les tondeurs et les teinturiers.Et bien d’autres travaillaient dans les nombreux métiers spécialisés ayant trait à l'artisanat du textile. Chaque métier possédait sa chapelle, sa maison corporative et appliquait ses propres chartes et règlements, invoquait son propre saint patron et choisissait son propre sceau et son propre chef.Au-dessus des artisans, il y avait les marchands et les courtiers (groupés en associations appelées les Hanses) qui achetaient leurs produits pour les écouler sur les marchés internationaux.Bruges était le dépôt de commerce pour le monde entier, ainsi qu'une grande assemblée de nations étrangères.Mais pas de commerce international sans transactions financières. C'est pourquoi au XVème siècle, de grandes familles brugeoises s'enrichissent dans le métier de banquier.Au XVIème siècle, grand drame pour les Brugeois. Pourquoi ?

concurrence des pays voisins exigence grandissante des règlements des corporations car trop de marchandises difficiles à

exporter.Grâce à la construction de canaux le reliant à Ostende et à Gand, Bruges retrouve au 17 ème siècle une importance moyenne. C'est toujours une ville attrayante pour les grands seigneurs.Le parlement belge décida en 1895 la construction du nouveau. port de Bruges, ainsi que son avant-port nommé Zeebrugge.

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Sous la pression des nécessités économiques, des travaux importants sont entrepris depuis 1950 à Zeebrugge afin de favoriser les enjeux nationaux et internationaux.

Ses monuments importants

Beffroi Définition : Tour de ville dans laquelle on plaçait des gardes pour surveiller la

campagne. C'est aussi une cloche qui servait à la fois à sonner l'alarme et à convoquer les hommes de la commune. Au XIVème siècle, les beffrois reçurent des horloges, avec des cadrans extérieurs.

Le beffroi de Bruges, date du XIVème siècle. Avec les halles qui l'entouraient, le beffroi était employé à des fins commerciales. La plupart des salles servaient d'entrepôts et' de marché couvert. Le beffroi représente l'épanouissement commercial mais aussi la puissance de la ville. Pour visiter le beffroi, il faut être prêt à monter 366 marches. On peut y trouver la trésorerie, salle où étaient conservés les chartes et les coffres au Moyen-âge. On y admire aussi le bourdon (cloche de 6200 Kg) ainsi que le mécanisme d'horlogerie (1748) et le tambour en cuivre du carillon mécanique. Les cloches du carillon sont au nombre de 47 et pèsent 27 tonnes. Le beffroi mesure 80 mètres de hauteur.

Plusieurs musées. Musée du Saint-Sang contenant la châsse du Saint-Sang. Musée communal des Beaux-arts possédant des chefs-d’œuvre des peintres primitifs flamands. Musée archéologique. Musée de la poterie.

Le béguinage.Le béguinage a été fondé en 1245 par Marguerite de Constantinople, comtesse de Flandre. Depuis 1930, il n'est plus habité par des béguines mais par des bénédictines. Les béguines sont des religieuses qui n’ont pas prononcé leurs vœux, mais qui vivent dans des couvents où chacune d'elles a son petit ménage à part dans sa petite maison.Les bénédictines sont des religieuses qui suivent les pas de Saint Benoît.. Le béguinage était entouré d’un fossé qui marquait les limites du domaine. Il constituait une paroisse séparée et bénéficiait de droits spéciaux. La porte d'entrée porte l'inscription "sauve garde".Celui qui cherchait asile au béguinage était à l'abri de toute arrestation. Les béguines se côtoyaient lors des offices religieux et durant leurs promenades dans le domaine.Une des maisons de l'ancien « béguinage princier de la Vigne » a été aménagé en musée. Elle contient une cuisine, un petit salon, une salle à manger, une chambre à coucher, un petit jardin et un puits.

Des plans de la ville à imprimer.http://www.informagiovani-italia.com/carte_de_bruges.htmhttp://maps.google.be/maps?ie=UTF8&ll=51.209357,3.23101&spn=0.024197,0.053215&t=p&z=14

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La dentelle de Bruges (une belle légende …)

Dame Barbara était veuve. La pauvre femme et ses cinq enfants vivaient dans la misère. Aussi chaque membre de la famille travaillait-il dur. Nuit et jour, on entendait ronronner le rouet. Séréna, l’aînée, faisait de son mieux, mais elle craignait fort que tout ce labeur ne leur permette pas de vivre. En fait, la misère devenait chaque jour plus grande au foyer de la veuve et inspira ce vœu à Séréna : « Sainte Vierge, donnez-moi les moyens de secourir ma famille, et je renonce aux joies et aux espérances de mon cœur ! » Etouffer son cœur : ce n’était que plus tard qu’elle comprendrait la portée de son vœu. Vint le printemps, et par un bel après-midi, Séréna s’en alla faire une promenade à la campagne, accompagnée de son ami Arnold, l’apprenti sculpteur. Tout à coup, tandis qu’ils se reposaient sous un grand chêne, l’air sembla s’obscurcir au-dessus d’eux. Une quantité innombrable d’araignées venait de s’abattre sur la coiffe noire que Séréna avait ôtée, et de leur va-et-vient grouillant naissait une toile représentant de gracieuses figures ; c’étaient des fleurs, des oiseaux, des ornements délicats… Disparues aussi rapidement qu’elles étaient venues, les araignées laissèrent Séréna toute perplexe. Et elle songea : « Si une simple araignée fait un dessin si charmant avec du simple fil de la Vierge, pourquoi ne ferais-je pas mieux moi avec mon fil qui est si fin ? » Mais comment conserver ce précieux dessin ? Arnold s’en chargea ; avec des branches d’arbres entrecroisées, il fît un châssis sur lequel ils fixèrent la toile et, le soir même, Séréna se mit au travail. Le lendemain matin, lors de sa visite à Séréna, Arnold constata que les fils s’étaient emmêlés inextricablement. Séréna en était complètement désespérée. Alors pour empêcher les fils d’encore s’embrouiller, il attacha au bout de chacun d’eux un petit morceau de bois. Un grand pas était ainsi fait ; le fuseau était inventé. Après quelque temps, ce ne fut plus qu’un jeu pour Séréna et elle fabriqua les premières véritables dentelles. Arnold faisait les dessins, Séréna les suivait avec son fil. Les premières dentelles furent exposées dans la maison d’Arnold où de riches négociants vinrent les admirer. Bientôt le bruit de la miraculeuse invention se propagea et la dentelle devint un article recherché, voire bien rémunéré. Alors, pour mieux répondre à la demande, Séréna initia ses petites sœurs à cet art tout nouveau. Toutes s’y mirent du matin au soir et bientôt la prospérité régna dans la famille. Quelques mois plus tard, Arnold présenta son chef-d’œuvre en vue d’obtenir la maîtrise et il fut accepté dans la corporation comme maître sculpteur. Rien ne l’empêcha dorénavant de demander Séréna en mariage. Ce qu’il fit. Mais quel choc pour le pauvre Arnold lorsqu’elle refusa ! Elle lui avait tout de même déclaré son grand amour ! Arnold ignorait qu’elle se devait de rester fidèle à son vœu secret. Ni Arnold, ni sa mère ne purent la dissuader. Une année s’écoula, un nouveau printemps s’annonça. Pour fêter l’anniversaire du divin événement, Séréna se traîna toute seule jusqu’à l’endroit où son vœu avait été reçu. Là

elle pensa longtemps à Arnold, puis elle pria la Sainte Vierge pour que son fiancé ne souffrît plus. Soudain elle aperçut des centaines d’araignées tissant le fil de Vierge comme un an auparavant jour pour jour. Les fils traçaient sur la coiffe noire de la fille une toile singulière. Séréna l’observa attentivement ; c’était un bouquet de mariée au milieu duquel se dessinait un petit texte : « Je te relève de ton vœu ! ». Un cri de joie s’échappa de ses lèvres. Arnold, qui l’avait suivie de loin et s’était caché derrière un buisson, bondit vers sa bien-aimée. Rougissante, elle lui révéla son secret. Tout devint alors clair pour Arnold. Il va de soi que la noce ne se fit plus attendre !

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Invente et illustre une poésie sur Bruges sous forme d’acrostiche !

Un acrostiche est un poème dans lequel les initiales de chaque vers, lues verticalement de haut en bas, composent un mot.

D

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2. Le Chat Botté et De Haan

Le Chat Botté naît au sein de la famille Dissmann en 1947. Il y fait rapidement ses classes et se construit une réputation d’excellence, bâtie sur un accueil chaleureux, une excellente cuisine et un environnement sécurisant, sous le sourire des générations de Dissmann et les encouragements de son personnel et de ses vacanciers.

A partir de cette vue aérienne, tu dois te positionner sur une des étoiles et décrire ce que tu vois sans tourner la tête, ce que tu entends, ce que tu sens ! Sur la page de gauche, tu dessines ce que tu as décris ; pour terminer tu prends une photo de ce que tu as décris.

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3. La plage

Soixante kilomètres de plageLe sable fin et soyeux qui, s'infiltrant dans les estuaires1, a lentement éliminé les ports jadis florissants de Damme ou de Bruges, a posé, en bordure de la Mer du Nord, un ourlet de dunes, parfois boisées, plus souvent tapissées de graminées2 légères qui ondulent dans le vent.

Aspect géographique

Le climatLe climat est constant et l'air particulièrement pur.La température moyenne de l'eau de la mer est de 11°, alors que celle de l'air n'est que de 9°.La première varie entre 1° et 21° centigrades.Durant la belle saison, grâce à l'action directe du soleil sur la masse d'eau peu profonde et grâce au courant chaud du Gulfstream, la moyenne de la température de l'eau de mer est de 18°, celle de l'air d'environ 17°, ce qui permet de prendre des bains de juin à octobre. C'est en bordure de la mer qu'il tombe le moins de précipitations; le littoral est la région où il neige le moins souvent et où les brouillards sont les moins fréquents.

Sur la côte, l'influence modératrice de la mer adoucit la chaleur de l'été et le froid hivernal.Les températures très élevées ou très basses sont rares. Le climat marin, revigorant mais aussi apaisant pour les nerfs, constitue un milieu spécial qui réunit toutes les conditions atmosphériques nécessaires et utiles au rétablissement des forces et de la santé.

La plageLa plage est recouverte de sable fin, quartzeux3, mélangé de débris de coquillages. La tourbe, en de rares endroits, perce la surface.Sa largeur, en moyenne de 800 mètres, décroît de l'ouest vers l'Est.

La plage protège le pied des dunes contre les eaux et cette protection est rendue plus efficace encore par le peu d'inclinaison de son prolongement sous-marin.

L’aspect de notre plage diffère totalement de celui des littoraux français et anglais. L'onde n'y a pas fouillé la berge en falaises capricieuses et fantastiques. Nulle part ne s'élèvent des roches hérissées, aux ouvertures béantes, où se heurtent et s’engouffrent les flots. Notre plage est unie et présente l'allure d'un plan généralement incliné du pied des dunes à la ligne de basse mer. Les vagues viennent y déposer d'un mouvement continu les ourlets et les franges de leur écume blanche.

1 Estuaire : embouchure d’un cours d’eau.2 Graminée : les feuilles des graminées, souvent engainantes, ont des nervures parallèles. Les fleurs sont groupées en épillets constituant un épi. Les fruits sont bourrés d’un albumen amylacé; celui des céréales donne de la farine. Comprenant de nombreuses plantes de grande culture (céréales, canne à sucre, alfa, fourrages divers, etc.), les graminées ont une importance économique considérable.3 Quartzeux : composé d’une matière d’une grande dureté, blanc ou incolore.Classes de mer 2012-2013 Le Chat Botté (De Haan) Page 11

Deux fois par jour, la mer recouvre entièrement la plage. On donne les noms de flux, flot, marée montante ou simplement marée au mouvement ascensionnel de l'eau, tandis que l'on appelle reflux, jusant ou marée descendante le mouvement inverse des eaux. Entre ces deux oscillations, il y a un arrêt qui dure un quart d'heure : on dit alors que la mer est étale. Ces oscillations produisent ainsi deux hautes ou pleines mers et deux basses mers par jour lunaire, c’est-à-dire en 24 h. 50 min. et 5 sec.

La marée est marquée par une bande de coquillages et de débris divers et de

petits amas roulés d'algues rouges.

Des digues maçonnées et des brise-lames garantissent les côtes contre la violence des marées et des courants marins.Les brise-lames sont formés de fascines étroitement reliées entre elles et fixées à des pilotis.Recouverts de briques ou de lourdes pierres maçonnées avec un ciment très résistant, ils constituent des jetées en dos d'âne partant de la côte pour pénétrer bien loin dans la mer.Contre ces barricades artificielles, les vagues s'aplatissent, s'épuisent et courent vaincues le long de l'achoppement passif.

Des estacades protègent l'entrée des ports de Nieuport, d'Ostende, de Blankenberge; un grand môle défend le port de Zeebrugge.Ces estacades sont constituées de grosses pièces de bois enfoncées dans le sable et ancrées à des poutres solides, sur lesquelles repose un plancher promenoir.

Les dunesChaque lame de la mer dépose une certaine quantité de sable qu'elle tient en suspension. Mouillé ou aggloméré en pâte, ce sable adhère au sol; mais, lorsque le soleil ou le vent l'ont séché, il devient libre et extrêmement mobile, étant très léger.

Quand la brise de mer souffle, elle soulève des vagues de sable, les chasse devant elle, jusqu'à ce qu'une aspérité, un vallon, un coteau brisent la course folle; le sable se dépose là, d'autres couches sont amenées; bientôt, un petit banc de sable s'élève; les vents et les tempêtes les battent, l'élargissent, lui façonnent une arête. Près de cet ourlet, un second se forme, puis un troisième. L’ouragan creuse leur flanc, porte le sable plus loin; la base s'élargit. Couche sur couche, crête sur crête s'accumulent, s'étalent. De petites collines se dessinent, se déplacent à nouveau, sont refoulées vers la terre. D'autres les remplacent. Entre Les anciennes et les nouvelles se creusent des pannes, vastes réservoirs que les pluies d'hiver changent parfois en mares; les nappes aquifères y sont retenues par la couche imperméable d’argile sur laquelle repose le sable.C'est ainsi qu’au cours des siècles, par leur labeur combiné, ces deux géants, la mer et le vent, ont réalisé ces travaux de titans, ces merveilleux chefs-d’œuvre qui portent le nom de dunes.Ces dunes, arides et sèches, composées de sable extrêmement léger et mobile, éternellement battues par le vent, sont sujettes à des bouleversements et des déplacements incessants; il s'y forme des golfes et des

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criques qui, à peine esquissés, s'échancrent, sont comblés; il s'en détache du sable que la brise pousse irrésistiblement vers la terre; elles se déposent en séries parallèles, dont la succession rappelle les ondulations des vagues.Il a été nécessaire de consolider les dunes; ici, la nature a aidé l'homme. Une simple graminée, l'oyat a été le principal agent de la consolidation; grâce à lui, la dune a pu être autre chose qu'une forme vague perpétuellement changeante sous les souffles qui la pétrissent et constamment dégradée. L'oyat est, par excellence, la plante de la dune.Il semble fait pour elle; il y vit, il s'y développe malgré tout, puisant dans l'air l'humidité dont ses racines sont privées et résistant aux plus fortes chaleurs. L'oyat prépare la plantation de peupliers, d'argousiers, de pins et de sapins, qui contribuent tous à fixer les dunes.La hauteur des dunes est très variable. Elle atteint 30 mètres près de la frontière française; la plus haute dune, le Hoogen Blekker, à Coxyde, atteint 33 mètres. L'altitude, près des limites hollandaises, oscille entre 15 et 20 mètres.

Les poldersLe mot polder vient du gaélique « ploo » et du scandinave « pollur » , en conjonction poll, mares, bourbiers, fondrières.La terminaison « der » correspond à « terra », s'étendre, et implique l'idée d'une chose en formation.Les polders, situés à un niveau fort bas, sont protégés par les dunes contre les flots de la mer. Dans l'histoire de la côte, nous avons vu comment ils sont nés des « schorren » : alluviaux formés par les inondations fluvio-maritimes.Le sol des polders se compose d'une couche d'argile, alluvion marine supérieure et d’une couche d'alluvion marine inférieure.Ce sol est riche en matières fertilisantes; les cultures y sont faciles et abondantes; l'orge, l'escourgeon, le froment, les pois, les féveroles, l'avoine et les betteraves fourragères y poussent à merveille; les arbres y font des bosquets touffus; dans les pâturages, l'herbe croît drue, abondante, nourrissant un bétail de belle venue.Les eaux n'ont pas d'écoulement sensible; les ruisseaux et les canaux se confondent et l'on doit profiter de la marée basse pour ouvrir les vannes et drainer le terrain, qui est constamment imbibé par infiltration.L'eau potable fait généralement défaut.

Comparaison entre l’Ardenne et le Littoral

Pour commencer voici quelques documents à consulter qui te permettront de répondre aux questionnaires que tu trouveras quelques pages plus loin …

Document 1En Ardenne…La faune et la floreComme partout, ce sont essentiellement le climat et le sol qui déterminent la végétation d’une région et en conséquence, les espèces animales qu’on peut y rencontrer.Situé dans l’Ardenne méridionale, sur le versant sud des hauts plateaux, à 400 mètres d’altitude et à 300 kilomètres minimum de la mer, le Pays de Neufchâteau jouit du climat tempéré maritime bien connu par sa caractéristique essentielle : l’incertitude du temps qu’il va faire, mais avec certaines caractéristiques plus continentales que dans le reste de la Belgique : des écarts de température importants entre les hivers plus froids et plus humides, et les étés plus chauds et plus secs.

Les roches du sous-sol ardennais étant surtout schisteuses et gréseuses (à base d’argile et de sable), le sol a une composition correspondante dont les propriétés principales sont l’imperméabilité, l’acidité et la pauvreté chimique.

A ces conditions climatiques et pédologiques, correspondent différents types de forêts à feuillage caduc, naturelles ou semi-naturelles, car l’exploitation, même bien faite, entraîne certaines modifications. Sur les versants ombragés des vallées ; on trouvera un mélange de hêtres, de chênes sessiles et d’érables sycomores, auxquels s’ajoutent en sous-bois des charmes, des sorbiers et des sureaux, tandis que les versants ensoleillés sont plutôt recouverts de

hêtres et de chênes avec myrtilles en sous-bois. Les sommets des plateaux par contre, sont occupés par des hêtraies-chênaies sans sous-bois.

On ne rencontre plus ces diverses formations végétales qu’à la périphérie de la commune suite au défrichement de plus en plus large surtout autour des villages pour les pratiques agricoles et elles ne représentent plus que 15% de la superficie.Mais il y a une autre raison à la disparition de ces forêts semi-naturelles : le hêtre et le chêne ont une croissance lente et il faut plus d’une vie d’homme pour qu’ils soient rentables, tandis qu’il suffit de quelques dizaines d’années pour qu’un épicéa soit exploitable.

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Aussi quand il a fallu reboiser au début du siècle suite à la déforestation massive pour la fabrication du charbon de bois, les propriétaires ont préféré introduire différents conifères : épicéas, douglas, mélèzes et même des pins, auxquels convenaient plus ou moins le climat rude et le sol pauvre de l’Ardenne.

Au cours d’une promenade, on rencontrera bien sûr également des « herbes », des fleurs, des fougères, des mousses, des champignons, … dont l’énumération serait trop longue et inutile mais s’il n’y a pas vraiment de plantes rares ou exceptionnelles au Pays de Neufchâteau, chacune, même la plus commune, est une merveille de la nature qui mérite notre attention et le respect.

L’observation des animaux est beaucoup plus difficile et requiert beaucoup de patience ; leur mobilité leur donne un avantage considérable et l’homme leur inspire plutôt de la crainte, certains ont des mœurs nocturnes et beaucoup sont très matinaux ou crépusculaires.

Centre Nature Biologie - Longlier

Document 2Au Littoral…La floreLe sable n’est pas fertile, c’est la raison pour laquelle peu de plantes peuvent y vivre. Cependant, certaines plantes sont indispensables à l’existence des dunes car elles stabilisent le sable. Dans les dunes belges, on dénombre environ 130 variétés de plantes différentes. Voici la description des plus courantes :L’oyat est une herbe reconnaissable à sa forme triangulaire. Elle se contente de peu pour vivre et résiste parfaitement à la sécheresse. Sa croissance est rapide et verticale. Les feuilles se déplient seulement par temps humide, par peur d’une trop grande évaporation. L’argousier est un arbrisseau aux branches épineuses (pour combattre l’évaporation) veloutées et de couleur grise. Les fleurs apparaissent avant les feuilles. Ses racines fortement ramifiées lui permettent d’aspirer l’eau profondément et de se fixer dans le sable des dunes. Son fruit est une baie jaune-orange riche en vitamine C qui mûrit en septembre. On en fait des confitures et des sirops. La pensée sauvage est tricolore : mauve, jaune et blanche. Elle s’adapte très bien aux terrains sablonneux et fleurit pratiquement tout le printemps et l’été.Bryone s’attache avec de magnifiques tire-bouchons à la végétation environnante. C’est une plante grimpante qui recherche les hauteurs. Les fleurs blanc-jaunâtre deviennent plus tard des baies vénéneuses.La rose des dunes possède des fleurs blanches, roses ou jaunes. Sa tige est couverte d’épines. Après la floraison, elle se garnit de grappes de fruits rouges, appétissants appelés cynorrhodon qui contiennent beaucoup de vitamines C.Le séneçon jacobée possède des fleurs jaunes. C’est une plante bisannuelle. Lorsqu’elle est en pleine floraison, les feuilles intérieures disparaissent.

Document 3Le climat du littoral réserve quelques surprises. En hiver comme en été, la température minimum est toujours plus élevée que partout ailleurs en Belgique. En hiver encore, la température maximum y est aussi plus élevée. Il s’ensuit qu’en hiver, il y fait un peu plus chaud. En été au contraire, la température maximum y est plus faible qu’ailleurs.

Document 4D’où vient le sable ?Depuis des millions d’années, des morceaux des montagnes sont roulés et usés par les eaux des rivières et des fleuves. Ils arrivent sous forme de grains jusqu’à la mer où ils sont entraînés par les courants marins. Une faible partie d’entre eux est rejetée vers le littoral et forme les côtes sableuses. Le reste se dépose au fond de le mer.La mer, elle aussi, arrache continuellement aux côtes rocheuses des matériaux qu’elle redépose un peu plus loin, sous forme de sable, de graviers ou de galets.Tous les jours, à chaque marée, les vagues apportent du sable à la côte ou en enlèvent. Les jours de grande tempête, la quantité de sable déplacé est énorme.Sur la côte atlantique, à marée basse, le sable de la plage se dessèche rapidement en surface. Les vents d’ouest, soufflant au large vers la terre, soulèvent les grains les plus fins et les emportent par sauts successifs ou en les roulant de plus en plus loin de l’océan.Lorsqu’un obstacle, même minime, se présente, le sable est arrêté. Un morceau de bois ou un rocher constituent des « pièges à sable ». Toutefois, ce sont les plantes qui sont le plus souvent le point de départ dans la formation d’une dune.

Document 5Des plantes aux longues racines

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Les plantes pionnières, c’est-à-dire celles qui viennent s’installer les premières sur la dune, doivent être très résistantes. Il faut qu’elles ne craignent pas le sel, qu’elles ne se laissent pas ensabler et qu’elles résistent au vent et à la sécheresse. La dune est un milieu particulièrement difficile pour la végétation. La plupart de ces plantes puisent profondément dans le sol l’eau nécessaire à leur survie, grâce à un réseau de racines souterraines très développé. Elles constituent ensuite des réserves liquides dans leurs feuilles charnues. La tige et les feuilles de ces plantes sont en général recouvertes d’une sorte de peau très épaisse qui les protège contre la chaleur et leur permet de ne pas trop transpirer.

Pour ne pas être enfouies, les touffes d’oyats poussent au fur et à mesure que le sable s’accumule à leurs pieds. Leurs racines s’enfoncent à 3 mètres de profondeur et s’étendent parfois sur plus de 10 mètres autour de la plante. Document 6Formation des dunes

1. Le vent chasse le sable sec vers le fond de la plage.

2. Le sable fin rencontre un obstacle et forme un tas.

3. A la longue, le tas grossit et formera bien vite un monticule.4. La dune est née.

5. Le vent, qui ne cesse de souffler, va déplacer la dune.

6. Les dunes possèdent un versant abrupt du côté opposé à la direction du vent et une pente plus douce dans la direction du vent.

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Questionnaire 1

Comparaison entre l’Ardenne et le littoral

Dans toutes les régions, donc en Ardenne comme au littoral, le ……………. et le …………………..

déterminent la …………….. et en conséquence les ……………….. qui y vivent.

1. L’Ardenne

1.1. Le climat : l’Ardenne est ……………………….. (ni trop chaud comme sur l’équateur, ni trop froid comme

dans les régions polaires) et ………………… (proche de la mer).

L’………….. de l’Ardenne (400 mètres) influence le climat : les hivers sont plus ………… et plus

…………. tandis que les étés sont plus …………….. et plus ………………….

C’est un climat ………….. avec des écarts de températures importants .

1.2. Le sol : les roches sont du ……………………… et du …………………. qui en se décomposant donnent

une terre ………………….. (elle reste humide), acide et …………………………

2. Le littoral

2.1. Le climat  du littoral est influencé par la ……………… et l’ ……………….. Il y fait plus ………….

qu’ailleurs. Les hivers y sont moins ……………. Le ………… venant de la mer ne rencontrant pas

d’obstacle y souffle ……………….. qu’à l’intérieur du pays.

2.2. Le sol du littoral est composé de …………… Il n’est pas …………………………

3. D’où vient le sable

Depuis des millions d’années, le ………… et l’……………… arrachent des petits morceaux de ………… aux

montagnes. Ils arrivent amenés par les fleuves, sous forme de …………….. jusqu’à la mer.

4. Les dunes

La mer dépose du sable sur la plage où le …………… et le ……………… le sèchent. Le …………. emporte ce

sable sec. Quand il rencontre un ………….., il forme un tas qui grossit bien vite et forme une petite colline ou

…………………

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Questionnaire 2

La flore de l’Ardenne et du littoral

1. En Ardenne

Les plantes qui y poussent doivent se contenter d’un sol ……………………… et résister à un climat

………………………. Une grande partie du territoire de l’Ardenne est couvert de ………………….

Il y a deux types de forêts : les forêts ………………………. et les forêts ………………………

Dans les forêts ………………………, on trouve surtout un mélange de ……………….., de ……………….,

d’…………………, de ……………………,… Ce sont de grands arbres.

En sous-bois, on trouve ………………………………………………………………………………………..

Ces arbres et arbustes poussent ……………………….. et …………………………………

Les forêts de ……………………….. sont des forêts ……………………….. : l’homme les plante car les

conifères poussent …………………… c’est un avantage pour le ……………… Ces conifères s’adaptent bien

au climat ………………… et au sol ……………… de l’Ardenne.

Parmi les conifères, on trouve …………………………………………………………………………………..

Le reste du territoire est couvert de différentes sortes d’……………. et de plusieurs variétés de ………………

2. Au littoral

Les dunes sont un milieu particulièrement difficile pour la vie des plantes.

Les plantes qui vivent au littoral doivent s’adapter à un sol ……………….. (le ……………….), ne doivent pas

craindre l’eau …………………. et doivent résister au …………….. et à la ……………………….

La plante la plus répandue est …………… C’est une herbe qui résiste très bien à …………………… Elle puise

très profondément l’…………………. dans le sol grâce à des ………………………………. Elle constitue

ensuite une …………………….. dans ses ………………………………

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Jacques Brel (1929-1978) (http://www.jacquesbrel.be/)

Jacques Brel naît le 8 avril 1929 à Bruxelles. Il débarque à Paris en 1954 avec sa guitare et ses premières chansons sous le bras. Passe dans différents cabarets parisiens. Enregistre son premier 33 tours "Grand Jacques". Ce sera aussi l’époque de son premier passage à l'Olympia. En 1974 : Quitte l'Europe à bord de son voilier "L'Askoy". En 1976 : il s’'installe sur l'île d'Hiva Oa dans l'archipel des Marquises. En 1977 : il rentre à Paris pour enregistrer son dernier disque. En 1978 : il meurt le 9 octobre d'un cancer au poumon, à Bobigny, dans la région parisienne et est enterré sur l'île d'Hiva Oa.

Le plat pays (http://www.paroles.net/chanson/20197.1)

Avec la mer du Nord pour dernier terrain vagueEt des vagues de dunes pour arrêter les vaguesEt de vagues rochers que les marées dépassentEt qui ont à jamais le cœur à marée basseAvec infiniment de brumes à venirAvec le vent de l'est écoutez-le tenirLe plat pays qui est le mien

Avec des cathédrales pour uniques montagnesEt de noirs clochers comme mâts de cocagneOù des diables en pierre décrochent les nuagesAvec le fil des jours pour unique voyageEt des chemins de pluie pour unique bonsoirAvec le vent d'ouest écoutez-le vouloirLe plat pays qui est le mien

Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perduAvec un ciel si bas qu'il fait l'humilitéAvec un ciel si gris qu'un canal s'est penduAvec un ciel si gris qu'il faut lui pardonnerAvec le vent du nord qui vient s'écartelerAvec le vent du nord écoutez-le craquerLe plat pays qui est le mien

Avec de l'Italie qui descendrait l'EscautAvec Frida la Blonde quand elle devient MargotQuand les fils de novembre nous reviennent en maiQuand la plaine est fumante et tremble sous juilletQuand le vent est au rire, quand le vent est au bléQuand le vent est au sud, écoutez-le chanterLe plat pays qui est le mien.

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4. Le Zwin (www.zwin.be)

C’est le comte Lippens qui est le créateur de la réserve naturelle du Zwin. Il était le pionnier de la conservation de la nature et de l’étude des oiseaux en Belgique.Sans le comte Léon Lippens le Zwin ne serait probablement jamais devenu un parc naturel. En 1952, cet ornithologue a estimé qu’il était grand temps de sauver ce biotope unique avec ses dizaines d’espèces d’oiseaux rares, d’une ruine menaçante. Le comte était alors bourgmestre de la ville de Knokke, et il comprenait que le développement du tourisme n’avait pas toujours de conséquences positives pour la faune et la flore. A une époque où l’environnement était souvent sacrifié au profit financier, le comte Lippens a prouvé que le tourisme et le respect de la nature peuvent s’accorder. Il est mort à l’âge de 75 ans. Il est immortalisé dans sa réserve. Son buste en bronze à l’entrée du Zwin garde bien vivant le souvenir de ce grand ami de la nature.

 Histoire du ZwinAu Moyen Age, le port de Bruges était relié à la mer du Nord par un bras de mer : le Zwin. Les navires pouvaient atteindre Bruges via la Zwin. Mais au fil des ans, ce bras de mer s’est ensablé. Il s’est transformé en polder. Aujourd’hui, l’emplacement de son embouchure est occupé par une réserve naturelle unique : le Zwin, où poussent de remarquables plantes et où des milliers d’oiseaux viennent couver chaque année.

 

Les animaux du ZwinLe Zwin abrite plusieurs espèces d’oiseaux .Plus d’une centaine d’espèces couvent leurs œufs au Zwin chaque année.Les autres sont surtout des oiseaux migrateurs qui viennent se reposer un peu et se nourrir afin de reprendre des forces avant de poursuivre leur long voyage.De nombreux oiseaux se nourrissent d’animaux, grands et petits, vivant dans la mer et sur la plage.

Les cigognesCe qui frappe tout d’abord le visiteur arrivant au Zwin, c’est la présence de la cigogne blanche (ciconia ciconia). Les cigognes du Zwin ont été importées. On les distingue de loin, dressées sur leur grand nid (l’aire), à la cime des arbres. Impossible de ne pas les entendre car elles se saluent par des claquements de bec sonores.La cigogne se nourrit de grands insectes, de souris et d’escargots, mais également de jeunes oiseaux et de petits lapins.Au printemps, il arrive qu’une cigogne vienne s’installer dans un arbre ou sur un toit. Son nid est fait de branches. Après avoir pondu son premier œuf, la cigogne se met à le couver. Les œufs n’éclosent pas tous en même temps. Dans le nid, tous les oisillons n’ont donc pas la même taille.

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Le cormoranLes cormorans adorent les bains de soleil. Après avoir poursuivi une proie sous l’eau, il fait sécher ses plumes. En effet, bien que le cormoran soit équipé de pattes palmées et qu’il soit excellent nageur, son plumage n’est pas imperméable. 

Le tadorne de BelonLe tadorne de Belon a été choisi comme emblème du Zwin. Il représente au mieux le milieu qui caractérise le Zwin : dunes et pré salé. Il niche en effet dans les terriers de lapin situés à l’abri des marées dans les dunes et se nourrit dans les vases salées, mais ne dédaigne pas non plus insectes et crustacés. Il ajoute de temps en temps des morceaux de plantes et des graines à son régime.

 

Le lapinLes dunes du Zwin abritent d’innombrables lapins, qui y creusent de longues galeries. Les lapins abandonnent souvent ces galeries après un certain temps, au plus grand profit de certains oiseaux, qui s’y installent et y élèvent leurs petits. Sans les lapins et leurs terriers, plusieurs espèces d’oiseaux auraient disparu du Zwin. Le lapin vit en colonies, composées de plusieurs familles. Les femelles creusent des terriers profonds, parfois avec de multiples galeries et plusieurs sorties de secours. Le lapin est surtout actif au crépuscule. Si vous ne le voyez pas, vous pouvez facilement repérer sa présence grâce aux amas de crottes rondes. 

 La végétation au Zwin.

Les slikkes et marais salantsLe paysage du Zwin se compose de slikkes et de marais salants.Les slikkes sont très boueuses. La mer les recouvre deux fois par jour; elles ne sont au sec qu’à marée basse.Un peu plus haut, des prés salés ont été formés par les alluvions de vase que la mer dépose à marée haute. Les prés salés ne sont immergés que lorsque le niveau de la mer atteint une très grande hauteur. 

             Les plantes du ZwinSlikkes et prés salés abritent des plantes que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Ces plantes rencontrent les mêmes difficultés que les végétaux du désert : elles doivent lutter contre le dessèchement. La mer les arrose, mais le sel contenu dans l’eau gêne le travail des racines. C’est pourquoi de nombreuses plantes possèdent des tiges charnues, capables de retenir l’eau.

Le staticeBeaucoup pensent que le statice est la plus belle plante du Zwin. C’est pourquoi elle a été baptisée Fleur du Zwin. De juillet à septembre, elle recouvre les marais salants du Zwin d’un voile pourpre. Quand le Statice a fini de fleurir, ses graines deviennent une source alimentaire non négligeable pour plusieurs espèces d’oiseaux. C’est ainsi qu’en septembre, on voit parfois plus de mille oiseaux se nourrir dans les champs de Statice.

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La salicorneLa salicorne est une des rares plantes à pousser dans les slikkes. Elle est capable de stocker suffisamment de sel dans ses tissus pour être en équilibre avec le milieu extérieur et réussir à pomper l’eau du sol. La plante ressemble un peu à un cactus. Au début, ces tiges charnues sont vert foncé, par la suite, elles prennent une couleur rougeâtre. On l’appelle aussi passe-pierre. Et de surcroît, elle est succulente.

Les oyatsLes dunes du Zwin abritent diverses espèces d’herbes, comme les oyats, qui, grâce à leurs longues racines, cimentent le sable. Elles empêchent ainsi les dunes de disparaître. Ce sont des herbes fauves aux extrémités piquantes. L’oyat résiste bien à la sécheresse car ses feuilles sont capables de s’enrouler sur elles-mêmes. D’autre part, la plante possède des racines qui pénètrent profondément dans le sable et ainsi profiter de l’humidité sous la dune.

Fiche techniqueSuperficie : 150 hectaresPropriétaire : Compagnie Immobilière du ZouteLocalisation : à Knokke, à l’extrémité orientale du littoral belge, contre la frontière belgo-néerlandaiseParticularités : vestige ensablé du bras de mer qui menait à Bruges. Réserve naturelle. Parc ornithologique.Caractéristiques : bancs de sable, prés salés, littoral, dunes, diguesPour plus d’informations : Le Zwin, Graaf Leon Lippensdreef 10 à 8300 KnokkeTél. 050/607086 – Fax 050/622000

L'albatros

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipagePrennent des albatros, vastes oiseaux des mers,

Qui suivent, indolents compagnons de voyage,Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanchesComme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !

L'un agace son bec avec un brûle-gueule,L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;

Exilé sur le sol au milieu des huées,Ses ailes de géant l'empêchent de marcher

Charles Baudelaire (1821-1867)

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Parlons un peu du monde des oiseaux

1. Les familles des oiseaux : les 8000 espèces d’oiseaux de notre planète ont été groupées en famille. En voici 6 que tu pourras observer facilement : les passereaux : moineaux, mésanges, rouges-gorges, pies, … les anatidés : canards, cygnes, oies, … les rapaces diurnes : faucons, buses, éperviers, … les rapaces nocturnes : hiboux, chouettes, … les gallinacés : poules, faisans, dindons, … les colombins : pigeons, tourterelles, …

Colorie chaque cercle de la bonne couleur : les passereaux (bleu), les anatidés (jaune), les rapaces diurnes (rouge), les rapaces nocturnes (gris), les gallinacés (vert) et les colombins (orange).

pigeon tourterelle faisanmoineau

chouette mésange cygneeffraie

canard busecoq

aigle

dindon oie rouge-gorge faucon

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2. Des ailes pour voler !

Le corps des oiseaux est très léger et très effilé. Sa forme est aérodynamique ! Ses os sont creux. Son corps contient donc des poches d’air. En fait, les ailes ne sont rien d’autre que les membres antérieurs. En volant, l’oiseau agite les ailes de haut en bas.

Un peu de vocabulaire …

Les barbes La tige ou rachis

Les barbules

Si les plumes sont sales et en désordre, l’oiseau ne vole pas haut. Il doit donc laver son plumage tous les jours. Il faut savoir que les oiseaux perdent leurs plumes pendant la période de la mue. Cette période n’est pas agréable pour les oiseaux car ils volent moins bien. Ils préfèrent donc attendre la fin de la mue dans un endroit bien à l’abri.

3. Des outils pour manger et chasser Perchée sur un piquet, une buse, parfaitement immobile, surveille son territoire de chasse. Soudain, elle aperçoit un campagnol qui sort de la haie. La buse reste immobile. Lorsque le campagnol atteint le milieu de la prairie, la buse d’un vol rapide, fond sur lui. Les griffes du rapace s’enfoncent dans la proie qui est tuée sur le coup. Grâce à son bec crochu, la buse déchire les chairs et mange sa proie.

Réorganise les actions de la buse en les numérotant …

manger apercevoir tuer

s’approcher capturer surveiller

Un oiseau qui mange des graines ou des petits insectes n’a pas le même bec qu’un rapace qui découpe et déchire la chair de ses proies. Chaque oiseau a le bec qui convient à son régime alimentaire !Le bec a plusieurs usages. Il sert à se nourrir mais aussi à construire le nid, entretenir les plumes, se défendre, …

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Les tectrices pour se protéger des blessures

Des pennes (rémiges) pour le vol

La queue pour l’équilibre et l’orientation

Le duvet pour la chaleur

Voici quelques becs d’oiseaux, tu dois essayer de noter sous les dessins la lettre correspondant aux outils « humains » et le chiffre correspondant aux descriptions … Pas de panique, ce n’est pas facile alors travaille avec ton voisin !

A B C D E F

1. Son bec large et plat pour filtrer des plantes et des bestioles.2. Avec son large bec, il pêche des poissons, des escargots, des grenouilles, …3. Il tue ses proies et les dépèce avec son bec crochu.4. Avec son long bec, il frappe l’écorce des arbres pour faire sortir les insectes.5. Son bec large et court lui permet de piquer et d’écraser des graines.6. Son bec solide et conique lui sert à croquer des noyaux de cerises.

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4. Des outils très spécialisés : les pattes des oiseaux

Les pattes des oiseaux sont des outils très spécialisés qui permettent de marcher, de se percher, de grimper, d’attraper une proie, de gratter le sol, de courir, de nager, de sauter, …

Rends ses infinitifs aux pattes … et recherche des illustrations … que tu colleras au bas de cette feuille ou sur la page de gauche.

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5. Raversijde (http://www.west-vlaanderen.be/jahia/Jahia/site/raversijde/pid/639)

Son histoire

L’ancien Domaine Royal de Léopold II (1902) forme le noyau du Domaine Provincial de Raversijde. Durant les deux guerres mondiales, le Domaine fut incorporé dans la défense côtière allemande. Après la Régence (1944-1950), le prince Charles s’installa définitivement à Raversijde. En 1981, il vendit son Domaine à l’État belge.

Ce domaine profite d’une situation exceptionnelle au bord de la mer, partiellement dans des dunes protégées. Il occupe aujourd’hui une surface de près de 50 hectares et a été agrandi, transformé en musées et pourvu des commodités touristiques nécessaires.

Le mur de l’Atlantique

Les dunes protégées de l’ancien Domaine du Prince Charles abritent un site historique et unique de la fortification moderne: soixante constructions datant des deux Guerres Mondiales, reliées par un réseau de tranchées ou passages souterrains d’une longueur de 2 kilomètres. Cet ensemble exceptionnel a été conservé grâce au Prince Charles qui systématiquement a refusé toute démolition.

Le Musée de plein air propose deux promenades différentes (d’une durée de 90 minutes). La première promenade, qui est axée sur la Première Guerre mondiale, montre les positions de la batterie Aachen  (construite en 1915).De nombreux éléments de cette batterie côtière, aujourd’hui unique en son genre, ont été conservés: deux postes d’observation, quatre emplacements de canons avec dépôts de munitions annexes et un abri contre bombardements.

Vous pouvez également y visiter un ensemble datant de 1941: abris de troupe, toilettes, chambres à provisions et un poste de secours. Ces constructions constituaient le point d’appui Bensberg  et étaient occupées par une unité de soldats du génie (“Pionierstab”) qui s’occupaient de la construction des bunkers. Un des bunkers rappelle le travail des démineurs belges qui après la guerre ont  rendu à nouveau la côte accessible.

Une deuxième promenade conduit le visiteur à travers les positions bien conservées de la batterie de Saltzwedel neu  (1941), qui devait d’abord assurer la défense du port d’Ostende et qui fut ensuite incorporée (après 1942) dans le Mur de l’Atlantique (Atltantikwall). L’ensemble a été réaménagé dans l’état original tel que le feld-maréchal Rommel l’a vu à l’occasion de sa visite en décembre 1943.

Ce site compte parmi les mieux conservés  de toute l’Europe. De nombreuses constructions  ont été remises dans leur état d’origine et réaménagées avec le matériel et les meubles authentiques. Les pièces DCA, l’artillerie lourde et les projecteurs ont été remis à leur place originale. La vie des hommes est évoquée dans des dioramas saisissants de réalité.

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6. La ville d’Ostende

Qu’est-ce qu’un port ? (http://fr.wikipedia.org/wiki/Port_(marine))

Recherche tous les mots soulignés au dictionnaire et construit un lexique sur la page de gauche. Tu peux travailler en Word et ensuite coller la feuille imprimée !

Un port est un endroit situé sur le littoral maritime, sur les berges d'un lac ou sur un cours d'eau important, et destiné à accueillir des bateaux et navires. Un port peut remplir plusieurs fonctions, mais doit avant tout permettre d'abriter les navires ainsi que leur chargement et déchargement. Ils permettent souvent le ravitaillement, la réparation, parfois le séjour d'une durée plus longue qu'une simple escale.

À l'opposé d'un mouillage consistant généralement d'une rade protégée des vents dominants et des vagues par la terre, un port sera protégé par une ou plusieurs digues ou môles. Il pourra être composé de plusieurs darses, de parties isolées par des écluses, de cales sèches ou flottantes. Il peut nécessiter des dragages afin d'entretenir une profondeur suffisante. Le port lui-même est aménagé avec des jetées, des quais, des pontons et doit être relié à d'autres moyens de transport (routier, ferroviaire…).

Des ports de toutes tailles existent, abritant de quelques barques, à des milliers de bateaux et installations utilitaires ou industrielles de production.

Le port d’Ostende

Ostende, le plus petit des quatre ports de Flandre, se développe lentement à mesure que le fret, la logistique et les sites de production prennent le relai de ses 150 années d'histoire comme l'un des principaux ports de traversiers de la Manche. Le développement de la zone portuaire voit l'apparition d'un nombre accru de nouvelles sociétés.

Le port a enregistré une croissance de 4,1 % en 2004, et une hausse de 8,7 % du trafic de conteneurs, qui atteint 78.567 tonnes cette année. Le trafic roulier (par navires) a augmenté de 5,6 % et atteint 5.919.508 tonnes en 2004. C'est en 2004 également que la barre des 7,5 millions de tonnes a été dépassée pour la première fois dans l'histoire du port.

L'accès routier, ferroviaire, maritime, fluvial et aérien

Le port d'Ostende est très bien desservi par les services routiers, ferroviaires, fluviaux et aériens. L'autoroute A10/E40 offre des liaisons rapides vers l'Allemagne, la France et d'autres pays européens comme la Suisse, l’Autriche et la Pologne, tandis que le canal Ostende-Gand relie le port au réseau fluvial européen. L'aéroport d'Ostende, qui offre des services de fret internationaux, n'est situé qu'à quelques kilomètres de distance. Des lignes de transport par conteneurs opèrent vers Rotterdam et les pays baltes, tandis que des transports de ligne partent chaque jour à destination de Ramsgate, Ipswich et Killingholme au RU.

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Le développement des activités logistiques et de l'industrie

Des sites sont mis à la disposition des sociétés industrielles et logistiques à mesure qu'Ostende continue d'étendre la zone portuaire. Gérée par Plassendale, la zone abrite Seagate, une société spécialisée dans les activités logistiques qui dispose d'un nouveau quai directement en front de mer, ainsi que cinq autres divisions à des fins industrielles particulières, dont les produits chimiques.

houtdok Montgomerydok

vlotdok vaargeul

voorhaven jachthaven

tijdok Zeewezendok

visserijdok Mercator

Colorie à l’aide de http://www.kustatlas.be/_images/oostende_haven_en_luchthaven_1.jpg et traduis à l’aide des ordinateurs les mots qui se trouvent dans le « cadre » …

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Sur base de l’article de la page précédente, trace à partir d’Ostende les lieux desservis par le port. Utilise une couleur différente pour chaque moyen de transport ! N’oublie pas d’utiliser les outils…

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7. Mon carnet de bord …

Pour chaque jour demandé, tu écris quelques lignes sur ce que tu as ressenti …

Avant le départ .……………………………………………………………………………………….

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Lundi 16 mars ………………………………………………………………………………………….

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Mardi 17 mars ………………………………………………………………………………………….

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Mercredi 18 mars …...………………………………………………………………………………….

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Jeudi 19 mars ….……………………………………………………………………………………….

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Vendredi 20 mars …..………………………………………………………………………………….

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The end …. …………………………………………………………………………………………….

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