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Columbia Avril 2010

Date post: 15-Mar-2016
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Le numéro d’avril 2010 de Columbia met en vedette une série d’articles sur la jeunesse catholique, à la lumière d’évènements tels que la 25e Journée mondiale de la jeunesse (dimanche des Rameaux), le 100e anniversaire des Conseils étudiants des C de C (22 avril) et la prochaine Journée mondiale de prière pour les vocations (25 avril). Également dans nos pages, les résultats d’un récent sondage C de C / Marist College sur les jeunes de la génération Y (les Millennial), ainsi que le message du pape Benoît XVI aux jeunes durant ses cinq premières années de pontificat.
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AVRIL 2010 AVRIL 2010 COLUMBIA COLUMBIA CHEVALIERS DE COLOMB
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AVRIL 2010AVRIL 2010

COLUMBIACOLUMBIACHEVALIERS DE COLOMB

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Nos valeurs ne changent pas.

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-CHEVALIERS DE COLOMB

AV R I L 2 0 1 0 ♦ C O L U M B I A ♦ 1

COLUMBIAa v r i l 2 0 1 0 ♦ v o l u m e 9 0 ♦ N u m é r o 4

a r T I C l E S

Des hommes forts sur les campusDepuis 100 ans, les Conseils universitaires desChevaliers de Colomb façonnent l’avenir desjeunes hommes.PAR SCOTT ALESSI

Dieu, l’amour, et la moralitéparmi les jeaunes de la« génération du millénaire »Les jeunes adultes attachent beaucoup d’impor-tance à la question de la foi, du mariage et de lavie humaine, mais ils embrassent aussi le rela-tivisme moral.PAR L’ÉQUIPE DE RÉDACTION DE COLUMBIA

De jeunes hommes catholiquesEn route vers le statut de Chevaliers, les écuyerscolombiens progressent dans la foi, le service etle leadership.PAR MIKE LATONA

L’invitation d’un pape à la jeunesseAu cours des cinq ans de son pontificat, le papeBenoît XVI a traité souvent des préoccupationset des désirs les plus profonds des jeunes.PAR AMYWELBORN

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S E C T I O N S

Construire un monde meilleurLes Chevaliers sont convoqués à té-moigner de la vérité de l’Évangile auxcatholiques non pratiquants et à lagénération montante.PAR LE CHEVALIER SUPRÊME, CARL A. ANDERSON

Aprendre la foi, vivre la foiPar les ordres et le sacrement du mariage,on accorde une mission et des dons par-ticuliers aux chrétiens qui y accèdent.PAR L’ÉVÊQUEWILLIAM E. LORI, AUMÔNIER SUPRÊME

Chevaliers à L’œuvre

L’Année sacerdotaleUn prêtre qui exerce son ministèreauprès des jeunes avec simplicité etenthousiasme.PAR DAN FAAS

Application de nos degrés

Nouvelles des ChevaliersVictoire dans l’affaire du sermentd’allégeance • Les Chevaliers offrentun demi-million de recueils deprières • Le Chevalier suprême prendla parole au Conseil pontifical

Des pères pour bien faireSelon comment un père dit « oui »ou « non » à ses enfants peut in-spirer aussi bien la rébellion que laresponsabilisation.PAR GREGORY K. POPCAK, PH. D.

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Des fanions représentant les universités qui abritent des Conseils deChevaliers de Colomb étaient bien visibles, durant la Conférence desConseils universitaires qui s’est déroulée à New Haven, au Connecticut,en septembre dernier.

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ÉDITORIAL

2 ♦ C O L U M B I A ♦ AV R I L 2 0 1 0

LE 31 MARS 1985, dimanche desRameaux, le pape Jean-Paul II a publiéune lettre apostolique aux intentionsdes jeunes du monde entier. Dans sonmessage, il défiait les « jeunes amis » dese poser les mêmes questions qu’avait eupour Jésus le jeune homme riche desévangiles, c’est-à-dire, des questionsfondamentales concernant leur identitéet leur destinée (cf. Mt 19, 16-22).Vingt-cinq ans se sont écoulés depuisque Jean-Paul II écrivait aux jeunes, etcinq années depuis sa mort, le 2 avril2005. Pourtant, ses paroles sont peut-être encore plus pertinentes aujourd’huiqu’alors.D’après un sondage récent parrainé

par les Chevaliers de Colomb, lesAméricains du virage du millénaire (les18-29 ans) expriment à leur âge undésir plus profond de spiritualité que lesgénérations précédentes. Pourtant, lesondage a découvert également qu’unegrande majorité de jeunes du virage dumillénaire croient qu’il « n’existe aucunbien ni aucun mal précis qui s’adressentà tout le monde » et ils ne fréquententpas régulièrement l’Eucharistie ou autreservice religieux (cf. page 15).Ces jeunes adultes feraient mieux de

réfléchir sur la sagesse contenue dans lalettre de Jean-Paul II, dans laquellecelui-ci note à la fois les aspirations desjeunes et l’importance de la formationde la conscience. En effet, le pape avertitqu’« il faut que la formulation fonda-mentale des principes moraux ne cèdepas à la déformation qu’entraîne toutrelativisme ou tout utilitarisme. » Aussirappelle-t-il à ses lecteurs que « c’estdans l’Évangile que l’aspiration à“quelque chose de plus” trouve explicite-ment son point de référence ». Le sondage a également constaté que

les jeunes Américains, notamment lescatholiques, ont une estime particulièrepour le mariage. La grande majorité descatholiques de la génération du millé-

naire estiment que le mariage est sous-évalué par la société en général et, le plussouvent, ils perçoivent le mariagecomme leur objectif à long terme le plusimportant. Toutefois, ils sont plus portésque les autres à rejeter l’enseignement del’Église sur des questions morales tellesles relations sexuelles avant le mariage etl’activité homosexuelle. Aux jeunes qui recherchent l’amour,

mais ne repèrent pas où le trouver,Jean-Paul II donnait les conseils suiv-ants : « Chers amis jeunes! Ne permet-tez pas que vous soit enlevée cetterichesse! N’inscrivez pas dans le projetde votre vie un sens déformé, appauvri,dévié: l’amour “met sa joie dans lavérité” ». Contrastant l’amour chrétien,qui prend toujours la forme d’un don,avec le concept que se fait le monde del’amour, le réduisant au seul plaisir, ilajoute : « Ces exigences — telles quevous les trouvez dans l’enseignementconstant de l’Église — sont précisémentcapables de faire de votre amour unamour vrai. »Au cours de ce mois, alors que nous

célébrons la fête de Pâques et méditonssur le mystère pascal, rappelons-nousque notre espérance et notre té-moignage ne trouvent pas leur originedans un ensemble de principes, mais enJésus Christ. « Le Christ, en effet, n’estpas seulement le “bon maître”, qui in-dique la voie de la vie sur la terre, écritJean-Paul II. Il est le témoin de ce des-tin ultime que l’homme a en Dieumême. Il est le témoin de l’immortalitéde l’homme. »♦

ALTON J. PELOWSKICOORDONNATEUR

Un message pour les jeunes,qui se perpétue

COLUMBIA ÉDITEURS

Chevaliers de Colomb________

ADMINISTRATEURS SUPRÊMESCHEVALIER SUPRÊMECarl A. AndersonAUMÔNIER SUPRÊME

Mons. William E. Lori, S.T.D.DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊMEDennis A. SavoieSECRÉTAIRE SUPRÊMEDonald R. KehoeTRÉSORIER SUPRÊMEEmilio B. MoureAVOCAT SUPRÊMEJohn A. Marrella________

RÉDACTIONCOORDONNATEURAlton J. Pelowski

[email protected]ÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT

Patrick [email protected]

ASSISTANT À LA DIRECTION ARTISTIQUE ET ÉDITORIALEBrian Dowling

[email protected]

ARTS GRAPHIQUESDESIGNLee Rader

El L’abbé Michael J. McGivney (1852-90), Apôtrede la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fon-dateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour

nous.________

POUR COMMUNIQUER AVEC NOUSPAR LA POSTE:

COLUMBIA1 Columbus Plaza

New Haven, CT 06510-3326TÉLÉPHONE:

203.752.4398TÉLÉPCOPIEUR:203.752.4109COURRIEL:

[email protected] SITE INTERNET:www.kofc.org

SERVICE Å LA CLIENTÈLE:1.800.380.9995________

SI VOUS DÉMÉNAGEZPrévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelle

adresse et votre étiquette à:Knights of Columbus, Dept. of Membership

Records [service de dossiers de membres], PO Box1670, New Haven, CT, 06507-0901, USA, ou

par courriel à [email protected]________

Copyright © 2010Tous droits réservés

________

EN PAGE COUVETUREDe jeunes brandissent une croix en bois pour symboliser les prochaines Journées mondiales de la jeunesse.

COVER PHOTO:Ettore Ferrari/epa/Corbis

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CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR

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AU COURS DU CARÊME, de nom-breux diocèses, paroisses et organismescatholiques mettent en place des pro-grammes destinés à ramener dans l’Égliseles non pratiquants, efforts qui méritentd’être soulignés.Toutefois, si bien — et si nécessaire —

que soient ces programmes, souvent ils nevont pas jusqu’à la racine du problème. Per-sonne ne quitte l’Église catholique si JésusChrist a changé sa vie et qu’il continue d’enêtre le centre.Évidemment, nous sommes tous respon-

sables de notre vie et de nos choix. Toutcomme dans la parabole de la semence duchapitre 8 de l’Évangile de Luc, il arrive quela foi se refroidisse ou se perde totalement.Il est important d’arriver à atteindre les

non pratiquants et cette démarche exige unengagement à ce que les papes Jean-Paul IIet Benoît XVI appellent une nouvelleévangélisation.Dans un discours à des catéchistes et des

enseignants, le 12 décembre 2000, le car-dinal Ratzinger — le pape actuel —déclarait ce qui suit :« Nous pouvons observer un processus

continu de déchristianisation et de perte desvertus humaines essentielles, phénomèneinquiétant en lui-même. Mais de nos jourségalement, une grande portion de l’human-ité ne retrouve pas l’Évangile dans l’é-vangélisation permanente de l’Église :C’est-à-dire, une réponse convaincante à laquestion : Comment vivre? « C’est pourquoi, en même temps

qu’une évangélisation permanente, ininter-rompue, nous sommes à la recherche d’unenouvelle évangélisation pouvant atteindrece monde qui n’arrive pas à trouver accès àl’évangélisation “classique”. Tout le mondea besoin de l’Évangile; l’Évangile s’adresse à

tout le monde et non seulement à un cerclerestreint de personnes, et c’est pourquoinous devons rechercher de nouvellesmanières de porter l’Évangile à tout lemonde. »Tant Jean-Paul II et Benoît XVI ont

compris qu’il faut un nouveau discours —une insistance toujours plus grande surl’Eucharistie, les sacrements et la liturgie —communiquée par ceux et celles qui viventune relation authentique avec le Christ.Comme l’a déclaré le cardinal Ratzinger,

il y a une décennie : « C’est pourquoi nousavons besoin d’une nouvelle évangélisation— si l’art de vivre demeure une inconnue,rien d’autre ne réussit. Toutefois, cet artn’est pas l’objet d’une science — c’est un artqui peut être transmis seulement parquelqu’un qui a la vie, qui est l’Évangile per-sonnifié. »Comment rendre « nouvelle » cette

évangélisation? D’abord, elle doit compren-dre le laïcat. Chacun des membres desChevaliers de Colomb doit jouer un rôledans la manifestation que le pape Benoîtappelle la joie qui provient d’un « oui » of-fert à Jésus Christ. Et le rôle que nous avonsà jouer comme témoins de la foi catholiquedevant la prochaine génération n’a jamaisété aussi important.Un nouveau sondage Chevaliers/Mariste

révélait un ensemble qui, au sein de l’Église,suscite à la fois des motifs d’espérance etd’inquiétude par rapport aux jeunescatholiques. Un certain nombre d’élémentsencourageants ressortant du sondage :parmi les jeunes catholiques — et non passeulement chez les pratiquants — 85 pourcent croient en Dieu. Leurs deux princi-pales priorités reposent sur le mariage et leurétroite relation avec le Seigneur. 82 pourcent estiment que le mariage est sous-

évalué, et plus de 60 pour cent estiment quel’avortement et l’euthanasie sont contrairesà la morale.Voilà pour les bonnes nouvelles. Toute-

fois, ce qui soulève une certaine inquiétude,c’est que 61 pour cent estiment que lescatholiques peuvent pratiquer plus d’unereligion; que près des deux tiers se disentplus « spirituels » que « religieux »; et que82 pour cent perçoivent la morale commeune réalité relative. Pour ces derniers et pourtoutes les personnes qui ont perdu la foi,nous devons être « le Christ personnifié ». D’ailleurs, dans un discours aux évêques

d’Écosse, en février dernier, le pape Benoîta établi un plan pour cette nouvelleévangélisation. « L’Église, a-t-il noté, offreau monde une vision positive et stimulantede la vie humaine, de la beauté du mariageet de la joie d’être parents. (…)Assurez-vous de présenter cet enseignement defaçon à ce qu’il soit reconnu pour le mes-sage d’amour qu’il est. Trop souvent, ladoctrine de l’Église est perçue comme unesérie d’interdictions et de positions rétro-grades, alors que la réalité, comme nous lesavons, est qu’elle est créative, qu’elle donnela vie et qu’elle vise à la réalisation la pluscomplète possible du grand potentiel debien et de bonheur que Dieu a donné àchacun de nous. »Solidaires de nos évêques et de nos

prêtres dans notre œuvre, nous devons don-ner l’exemple et manifester au monde la joiequi émane de l’amour et de l’espérance quenous inspire notre foi.Vivat Jesus!

Vivre la nouvelle évangélisation

Les Chevaliers sont convoqués à témoigner de la vérité de l’Évangile aux catholiques non pratiquants et à la génération montante

par le Chevalier Suprême, Carl A. Anderson

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APRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

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LES CHEVALIERS DE COLOMB sontrenommés pour leur soutien indéfectible àla prêtrise et au mariage. Ces vocationsprennent racine dans deux sacrements, l’or-dre et le mariage. Ils sont appelés sacre-ments de « la communion et de la mission», parce qu’ils confèrent une grâce spécialepour une mission particulière dans l’Église,au service de l’édification du peuple deDieu (Compendium du catéchisme de l’Églisecatholique, 321).

TROIS DEGRÉSLe Christ a établi le sacrement de l’ordrepour que se poursuive son œuvre de salut.Évêques, prêtres et diacres sont ordonnés envue de l’exercice d’un « pouvoir sacré » aunom et par l’autorité du Christ pour le serv-ice du Peuple de Dieu (322-3).Le livre de la Genèse mentionne le sac-

erdoce de Melchisédech, dont la prêtrisen’était pas héréditaire, mais accordée di-rectement par Dieu. Son offrande laissaitsous-entendre le sacerdoce du Christ (cf.Hb 7). Jésus, « l’unique médiateur » entreDieu et les hommes, s’est livré lui-mêmepar amour obéissant sur la croix afin deréconcilier les pécheurs à Dieu (1Tm2,5). Voilà le cœur du sacerdoce, et le sac-erdoce ministériel devient, à son tour, lepartage sacramentel du don du Christ

(Compendium, 324).Le sacrement de l’ordre comporte trois

degrés : l’épiscopat (l’évêque), le presbytérat(le prêtre) et le diaconat (le diacre) (325).L’évêque partage la plénitude du sacerdoceet est un successeur des Apôtres. Il fait partiedu collège des évêques unis sous le papepour le soin des églises particulières (lesdiocèses). L’ordination épiscopale donne lamission d’enseigner, de sanctifier et de gou-verner (326).Les prêtres sont les plus proches collabo-

rateurs des évêques. Grâce à l’ordination,l’Esprit Saint transforme le prêtre en façon-nant dans son âme l’image du Christ. Ainsiautorisé d’agir en la personne même duChrist et au nom de l’Église, le prêtreprésente de nouveau les gestes de salut duSeigneur (336), et ce, en prêchant l’Évangileet présidant aux sacrements — notammentl’Eucharistie.Les diacres sont configurés au Christ qui

est venu « pour servir et non pour êtreservi » (Mt 10,28; 330). Ils ont commecharge de communiquer la Parole, d’assis-ter à l’autel et dans la vie sacramentelle del’Église, et d’être au service des gens dansle besoin. Les diacres qui se préparent à laprêtrise sont appelés « diacres transitoires »,les autres « diacres permanents ».Seuls les évêques peuvent conférer

validement le sacrement de l’ordre.L’évêque impose les mains sur la tête deceux qui doivent être ordonnés en récitantla prière solennelle de consécration, implo-rant l’Esprit Saint de leur diffuser ses dons(Compendium, 331-332).Dans l’Église latine (d’Occident), les

prêtres sont appelés au célibat « pour le roy-aume de Dieu » (Mt 19,12), tandis que leshommes mariés sont admissibles au dia-

conat permanent. Dans les Églises orien-tales, les hommes mariés peuvent devenirprêtres, mais le mariage n’est pas permis unefois que quelqu’un est ordonné. Tant dansl’Église occidentale qu’orientale, les évêquessont toujours élus parmi les prêtres céli-bataires (Compendium, 334).

L’AMOUR FIDÈLE ET FÉCONDNous nous tournons maintenant vers lesacrement de mariage, élément de grandeimportance tant pour l’Église que pour lasociété. Le mariage entre un homme et unefemme est fondamental dans le plan deDieu. C’est une réalité sociale plus ancienneque la religion en tant qu’institution, et seretrouve dans toutes les civilisations.Créés à l’image de Dieu, l’homme et la

femme sont différents, mais complémen-taires — créés l’un pour l’autre. Cette unitédans la différence est au cœur même dumariage. Dans le plan de Dieu, le mariageexiste tant pour l’union et le bien des époux,que pour la procréation et l’éducation desenfants.Depuis l’origine, le plan de Dieu concer-

nant le mariage a été perturbé par le péché.En effet, tout au cours de l’histoire de l’hu-manité, le mariage a été affligé par les con-flits et l’infidélité. De nos jours, il estmenacé par la pratique fort répandue du di-vorce, de la contraception et les assauts ju-ridiques du « mariage » entre personnes demême sexe (cf. 347).Non seulement Dieu a cherché à réparer

les dommages causés par le péché, maiségalement à le transformer en un signe deson amour. L’Ancien Testament enseigneque l’alliance de Dieu avec Israël était nup-

La 25e tranche du programme de for-mation à la foi présenté parl’aumônier suprême, Mgr William E.Lori, porte sur les questions 321-353du Compendium du catéchisme del’Église catholique. Les articles archivésse trouvent sur le site www.kofc.org.

Les sacrements de la vocation

Par les ordres et le sacrement du mariage, on accorde une mission et des dons

particuliers aux chrétiens qui y accèdent

par l’évêque William E. Lori, Aumônier Suprême

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Bienheureux Pedro Calungsod(c. 1654-1672)

Fête liturgique: 2 avril

Offertes en solidarité avec lepape Benoît XVI

APRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

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PHOTOGRAPH OF POPE:CNS photo/Paul Haring —

PEDRO CALUNGSOD: Courtesy of Cebu Archdiocesan Shrine of Blessed Pedro Calungsod

tiale — un mariage entre Dieu et son peu-ple. Cette « alliance nuptiale » présageait lanouvelle alliance entre le Christ et sonépouse : l’Église (cf. Ep 5,22). L’amour duSeigneur nous aide à comprendre la fidélité,la permanence et la fécondité qui font par-tie intégrante du mariage, ainsi que les sac-rifices que l’amour conjugal exige(Compendium, 340-341). Le sacrement de mariage est habituelle-

ment présidé par un prêtre ou un diacre. Ily a consentement matrimonial lorsqu’unhomme et une femme se donnent libre-ment l’un à l’autre irrévocablement afin devivre librement et de plain gré un amourmutuel. Un mariage reconnu et consommécomme valide ne peut jamais être dissout.On appelle « mariage mixte », un

mariage entre une personne catholique etune personne baptisée non catholique, tan-dis qu’on appelle « mariage en disparité deculte » un mariage entre une personnecatholique et une personne qui n’est paschrétienne et dans un tel cas, il faut obtenirune dispense pour que le mariage soitvalide. Dans les deux situations, la partienon catholique est avisée de l’obligationqu’a la partie catholique de voir à ce que lesenfants soient baptisés et formés dans la foide son Église (345).Reconnaissant les défis dont sont assaillis

les couples mariés, l’Église cherche à lesaider à demeurer fidèles. Malheureusement,il arrive que ce soit quasi impossible. Aprèsun divorce, ni la femme ni l’homme ne sontlibres de se remarier, à moins que l’invalidité

du précédent mariage n’ait d’abord étédéclarée par l’autorité de l’Église. Les per-sonnes qui sont divorcées et remariées sansavoir obtenu une déclaration de nullité nepeuvent ni recevoir l’absolution sacra-mentelle, ni la communion eucharistique.Toutefois, l’Église incite et aide ces person-nes à vivre une vie de foi, de prière et degénérosité envers les gens dans le besoin età être attentives à l’éducation de leurs en-fants (349). Enfin, les personnes qui sont appelées à

la vie consacrée ou au célibat presbytéralne dénigrent pas le mariage en yrenonçant. Elles deviennent plutôt unsigne de la prépondérance de l’amour duChrist en attente de la fête nuptiale duRoyaume (342).♦

Le 2 avril 1672, de tels sentiments se sontintensifiés, alors que le père San Vitores,ayant obtenu seulement l’autorisation de lamère, a baptisé un enfant en danger demort. Mata’pang, le père de l’enfant, croyaità tort que l’eau du baptême était empoison-née, ce qu’il tenait d’une malicieuse rumeur.Il était tellement en colère qu’il réussit à sefaire aider afin de tuer et Pedro et le pèreSan Vitores.Jeune et agile, Pedro aurait pu s’évader

s’il avait abandonné le père San Vitores. Ila préféré demeurer avec son compagnon,parce que, comme le notait le pape Jean-Paul II à la béatification de Pedro Calung-sod, en mars 2000, celui-ci « était “un bonsoldat du Christ” qui a choisi de mourirprès du missionnaire ».Aujourd’hui, le bienheureux Pedro

Calungsod intercède pour les jeunes, pourceux et celles qui, remplis de courage d’e-spérance, cherchent à répondre généreuse-ment à l’appel du Christ.

INTENTIONS DU

SAINT-PÈRE

GÉNÉRALE : Pour que toutepoussée vers le fondamentalismeet l’extrémisme soit contrée par lerespect constant, la tolérance et ledialogue entre tous les croyants.

MISSIONNAIRE : Pour que leschrétiens persécutés à cause del’Evangile, soutenus par le Saint-Esprit, persévèrent dans le té-moignage fidèle de l’amour deDieu envers l’humanité entière.

PARMI LES PATRONS de la jeunesse, lebienheureux Pedro Calungsod, de Cebu,aux Philippines, a été un exemple extraor-dinaire de courage dont souvent témoignela réponse sans ambages que donnent les je-unes au Christ.Né en 1654, à Visayas, Pedro Calungsod

a embrassé sa foi et a obtenu sa formationauprès de jésuites espagnols. L’un d’entreeux, le père Diego Luis de San Vitores, a in-vité le jeune de 14 ans, déjà sacristain ex-périmenté, à voyager avec lui aux ÎlesMarianas, afin de l’assister dans l’évangéli-sation du peuple Chamorru de Guam. Malgré des conditions de vie difficile, le

jeune Calungsod et le père San Vitores ontentretenu de bonnes relations avec lesChamorros pendant deux ans. les habitatsde l’île se sont convertis progressivement auchristianisme, et les missionnaires ont établisur Guam la première église catholique.Avec le temps, Pedro et le père San Vi-

tores ont cessé d’être dans les bonnes grâcesdes Chamorros qui accusaient les mission-naires de répandre de nouvelles maladies etde tenter de faire disparaître la culturechamorrue.

L’HOMME CATHOLIQUE DU MOIS

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

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Les Chevaliers offrent un demi-million de recueils de prières

Le Chevalier suprêmeprend la parole auConseil pontifical

PAR SON COMPORTEMENT aucours des derniers jours de sa vie, alorsque sa santé périclitait, le pape Jean-PaulII a manifesté au monde le véritable sensde la dignité humaine, a dit le Chevaliersuprême, Carl A. Anderson, au cours dudiscours d’ouverture d’une réunion inti-tulée : « L’Église au service de l’amourdes personnes souffrantes », et parrainéepar le Conseil pontifical pour la pastoralede la santé. La rencontre marquait le 25eanniversaire de l’inauguration du conseilpar le pape Jean-Paul II.« Jean-Paul II a souffert courageuse-

ment devant des millions de personnes.Il s’est permis cette attitude d’humilitédevant le monde entier, a expliqué M.Anderson. Grâce à cette audace, le papeJean-Paul démontrait exactement le sensde la dignité humaine. » Le pape Jean-Paul II est mort le 2 avril 2005.

PHOTO: Thinkstock

Victoire dans l’affaire du serment d’allégeanceLE TRIBUNAL d’appel du 9e Circuit desÉtats-Unis a déclaré aujourd’hui que l’ex-pression « une nation sous la gouverne deDieu » inscrite dans le serment d’allégeance« ne contrevenait pas à la Clause sur l’Étab-lissement du premier amendement de laConstitution.Les Chevaliers de Colomb ont mené la

campagne en vue d’ajouter l’expression «sous la gouverne de Dieu » au serment, audébut des années 1950, et la cour a con-senti à ce que les Chevaliers de Colomb seprésentent comme intimés dans cettecause lorsqu’elle a été d’abord introduiteen 2005.« Cette décision constitue une victoire de

‘gros bon sens’, a noté le Chevalier suprême,Carl A. Anderson. Elle constitue égalementla cassation d’une décision de 2002 renduepar le tribunal du 9e District dans une causesemblable et qui, pour des motifs tech-niques, a été rejetée finalement par la Coursuprême. Cette fois, le tribunal a tout à faitcompris le problème : la récitation du ser-

ment ne constitue pas une prière au sens re-ligieux, mais bien un geste de patriotisme.« Mais surtout, le tribunal a déclaré que

l’expression “sous la gouverne de Dieu”ajoute une “note importante que devraitcomporter un serment prononcé enversnotre nation et qui, dans nos coutumescérémoniales, suscite de telles invocations àDieu”. … C’est une journée glorieuse pourles États-Unis. »Dans sa décision, le tribunal a constaté

que « parmi les “vérités évidentes pour elles-mêmes” selon les auteurs de la Constitu-

tion, il y a le concept que tout le monde adroit à certains droits inaliénables qui leursont accordés par les “Lois de la nature etdu Dieu de la nature”, et qu’il revient augouvernement de voir à ce que “ces droitssoient garantis”. De telles convictions for-ment le contexte dans lequel doit être com-prise l’expression contenue dans le serment,a affirmé le tribunal.Les Chevaliers de Colomb et plusieurs

Chevaliers individuellement et leursfamilles se présentaient comme inter-venants-intimés dans la cause, et la décision2-1 intègre plusieurs des arguments présen-tés au tribunal par The Becket Fund for Re-ligious Liberty, une étude d’avocats vouéaux causes d’intérêt public qui représentaitles Chevaliers de Colomb devant la cour.Les arguments oraux avaient été entenduspar le tribunal du 9e District, en décembre2007. Parmi les autres intimés dans lacause, il y a le gouvernement des États-Uniset un conseil scolaire de la région de Sacra-mento, en Californie.

LES CHEVALIERS DECOLOMB, y compris ledirecteur des affaires mili-taires, Charles Gallina etles Chevaliers universi-taires de la région deWashington, ont livré, lesamedi 30 janvier, unecargaison supplémentairede 100 000 exemplairesde recueils de prières del’Ordre destinés auxmembres des forces ar-mées des États-Unis.Cette dernière livraison porte à un demi-million le nombre d’exemplaires offertspar l’Ordre.Ces derniers exemplaires du recueil in-

titulé « Armed with the Faith: a handbookfor military personnel » (Armé par la foi :Un manuel pour les militaires) ont été dé-posés à Washington, au quartier général

de l’archidiocèse desforces armées. La versionfournie aux membres desforces armées est reliéespirale, imprimée sur pa-pier d’édition couché etest conçue pour fairedans les poches des uni-formes portés au combat.Une autre version, im-primée sur papier nontraité, est offerte auxfamilles des membres desforces armées.

L’an dernier, les Chevaliers de Colombont également fait paraître le recueil « Ar-mour of Faith : A Catholic Handbook forCanadian Military Personnel » (Armure defoi : Un guide catholique pour le personnelmilitaire canadien) et 30 000 exemplairesde cette version ont été imprimés et dis-tribués aux militaires canadiens.

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DES PÈRES POUR BIEN FAIRE

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RETROUVEZ D’AUTRES ARTICLES ET RESSOURCES POUR LES HOMMES CATHOLIQUES ET LEURS FAMILLES À WWW.PERESPOURBIENFAIRE.ORG

« IL A ÉTÉ TRÈS impoli récemment, je sais que je dois trouver lemoyen de mieux l’encadrer », raconte Michael, qui éprouve des dif-ficultés à communiquer avec son fils de 14 ans.Quand on lui demande ce qui, selon lui, est à l’origine de cette

attitude sans cesse plus négative chez son fils, Michael répond :« Je crois que je suis pas mal négatif moi-même. S’il me demandequelque chose — s’il peut sortir avec un ami ou rester un peu tardchez quelqu’un un soir, ou quoi que ce soit dans ce genre — j’aitendance à dire “non”, sans trop savoir pourquoi ni avoir de bonnesraisons. Une sorte de réflexe — comme si j’étais déjà assez stresséet que de dire “oui” aurait compliqué ma vie encore plus. »Saint Paul écrit : « Parents, n’exaspérez pas vos enfants, de peur

qu’ils ne se découragent » (Col 3.21). Bien que les pères aient ledroit, et parfois l’obligation, de dire « non » — surtout si l’enjeuen question menace leur enfant —, ilest important de résister à la tentationde refuser des choses automatique-ment et sans raison. Rien ne peut en-rager davantage quelqu’un, jeune ouadulte, que de se faire injustement direnon.Nous devrions tous plutôt prendre

au sérieux l’injonction du Christ dansMatthieu 5.37 : « Quand vous dites“oui”, que ce soit un “oui”, quandvous dites “non”, que ce soit un“non”. »Si nous prenons l’habitude de dire instinctivement « non » à nos

enfants, nous ne faisons qu’alimenter la flamme de l’irrespect et dela désobéissance. Les pères se plaignent souvent à moi ainsi : « Monenfant ne m’écoute plus. » Quoiqu’il soit tentant de demander aus-sitôt « Pourquoi ? », il est plus utile de s’enquérir : « À qui votre en-fant accorde-t-il son attention ? » Sa mère ? Ses amis ? Car àl’évidence, il écoute quelqu’un. Or que lui dit cette personne ou cesgens ? Pourquoi votre enfant croit-il qu’eux ont des réponses quevous n’avez pas ? Se poser ce type de questions aide à savoir com-ment regagner le cœur d’un enfant qui s’est emmuré à force de sefaire injustement dire « non ».Même si un parent peut toujours obliger son enfant à obéir —

en y allant plus ou moins n’importe comment — les recherchesnous montrent que les enfants ne se soumettent volontiers à l’au-torité parentale que s’ils ont le sentiment que le parent en questioncherche réellement à les aider à répondre à leurs besoins. C’est seule-ment quand ils sont persuadés que leurs parents ne cherchent qu’à

Mon enfant ne veut rien entendre! ou L’art de dire non

Selon comment un père dit « oui » ou « non » à ses enfants peut inspirer aussi bien la rébellion que la responsabilisation

par Gregory K. Popcak, Ph.D.

les aider à devenir des adultes heureux, que les enfants consentirontà obéir. Ainsi, un parent devient en quelque sorte le mentor de sonenfant aussi bien que son père ou sa mère, et un enfant veut avanttout, même s’il n’en a pas toujours conscience, ressembler à l’un deses parents.Le meilleur moyen de créer ce genre de relation étroite avec nos

enfants, tout en les protégeant contre les mauvais choix et les situ-ations qui menacent tant leur corps que leur âme, c’est de remplacerles « non instinctifs » par des « oui mais ». En particulier, il vautmieux réserver les « non » définitifs pour les fois où nous pouvonsclairement et aisément expliquer notre raisonnement aux enfants.Autrement, il est préférable de recourir à ce que j’appelle la tech-nique du « oui mais », qui revient finalement à dire « Oui, maisj’aimerais d’abord... » ou : « Oui, mais à condition que... ».

Imaginons, par exemple, un adoles-cent qui demande à obtenir son permisde conduire. Un père pourrait répon-dre : « Avec plaisir, mais j’aimerais tevoir un peu plus attentif et responsablequand tu es avec nous, pour que je soisà l’aise à l’idée de te voir au volantd’une voiture. Si tu me montres que tupeux accomplir tes tâches sans qu’onait besoin d’insister et que tu peuxaider sans qu’on doive mettre les pointssur les i, alors oui, volontiers, tu pour-rais à la fin du mois commencer à

étudier et à te pratiquer en vue de ton permis. »Cette technique du « oui mais » fonctionne à plusieurs niveaux.

Elle permet d’éviter de rendre hostile votre enfant à force de répéterdes « non » instinctifs, pas réfléchis. Elle démontre que vous voulezle bien de votre enfant, mais seulement s’il fait la preuve qu’il peutse comporter de manière responsable. Elle enseigne à votre enfantl’importance de travailler pour obtenir les choses qu’il désire. Ellemontre que jouir d’un privilège ne découle pas tant d’avoir obtenuune permission, que d’avoir fait preuve d’un comportement re-sponsable. Enfin, elle vous donne la chance d’encourager ledéveloppement de vertus dont votre enfant a besoin pour devenirun adulte aimant et au comportement irréprochable.♦

GREGORY K. POPCAK, PH D., est spécialiste en orientation catholique àl’échelle paroissiale. On peut l’entendre, avec sa femme Lisa, sur les ondes de Sir-ius 159/XM117 dans le cadre de l’émission Fully Alive !, diffusée en semaine à22 H, heure de l’Est..

PHOTO: Thinkstock

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Depuis 100 ans, les Conseils universitaires des Chevaliers de Colomb façonnent l’avenir des jeunes hommes

par Scott Alessi

DES HOMMESFORTS SUR LES CAMPUS

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Lorsqu’un groupe de jeunes hommes déterminés de l’universitéNotre-Dame avaient voulu établir un Conseil de Chevaliers

de Colomb sur leur campus, les sceptiques avaient aussitôt exprimédes doutes quant à la possibilité qu’un Conseil formé principale-ment d’étudiants puisse survivre.Or en dépit de l’incrédulité, le Conseil 1477 Notre-Dame a été

établi au printemps de 1910. Et non seulement est-il encore vivantet dynamique 100 ans plus tard, mais il a préparé le terrain pourdes milliers d’étudiants universitaires catholiques qui sont par lasuite eux aussi devenus Chevaliers.Progressivement, le phénomène a pris de l’ampleur jusqu’à re-

grouper aujourd’hui 244 écoles à travers le monde, avec 160 Con-seils aux États-Unis ainsi que d’autres au Canada, au Mexique, auxPhilippines, à Porto Rico et en République dominicaine. Près de19 000 hommes sont actuellement Chevaliers universitaires.Chaque automne, leurs leaders se réunissent pour la Conférence

des Conseils universitaires, à New Haven, au Connecticut. Les par-ticipants ont alors l’occasion de rencontrer leurs homologues d’un

peu partout, d’en apprendre davantage sur l’Ordre et d’assister àdes ateliers sur le recrutement, le développement de talents lead-ership et la formation spirituelle. Le banquet de remise des prix —le clou de la manifestation — souligne les plus belles réalisationsen matière de projets de service, de recrutement et de ventes d’as-surances.Les membres de Conseils universitaires se voient également

chaque année lors de la Marche pour la vie à Washington, D.C.,alors regroupés et solidaires à la défense de la vie humaine. De plus,certains d’entre eux ont représenté l’Ordre lors des Journées mon-diales de la jeunesse qui ont eu lieu depuis 1995.Mais pour les Chevaliers universitaires, les liens qui les unissent

Les membres fondateurs du Conseil 1477 Notre-Dame — le premier Conseilde C de C implanté dans un collège ou une université — photographiés ici en1910. Parmi les tout premiers membres du Conseil, John F. O’Hara (1888-1960), qui est ensuite devenu archevêque de Philadelphie puis cardinal.

PHOTO: University of Notre Dame Archives

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PHOTO:Justin Brand

on

entre eux sont les plus précieux. Ainsi, pour le Grand ChevalierChristopher Drury, du Conseil 10624 Texas A & M de CollegeStation, au Texas, un Conseil étudiant procure une « maison spir-ituelle » que les jeunes hommes, autrement, ne peuvent trouverailleurs sur le campus.« Quand j’ai quitté la maison familiale, je ne pouvais pas

compter sur ce noyau d’amis à qui parler de la foi sur une baserégulière, de dire Christopher Drury. Les Chevaliers m’ont offertun lieu où je n’ai pas à me justifier et où je peux par ailleurséchanger sur à peu près n’importe quoi. » Les membres de ces Con-seils ont « à peu près tous le même âge » et plusieurs d’entre euxsont « enflammés » à propos de leur foi, d’ajouter Drury. « J’ai per-sonnellement vécu une expérience géniale sur tous les plans. »

AU TOUT DÉBUTOn a commencé à parler d’établir un Conseil de Chevaliers deColomb à Notre-Dame dès le tournant du 20e siècle, alors que desétudiants et des professeurs entamèrent des discussions à ce sujet.Leurs efforts se heurtèrent toutefois à de la résistance, tant enprovenance de l’université elle-même que, étonnamment, desautres Conseils de C de C.

Notre-Dame — qui interdisaient les fraternités sur son campus— craignait qu’un Conseil de C de C ne vienne en conflit avec sespropres politiques internes. De plus, certains Chevaliers étaientpréoccupés par le taux de roulement chez les étudiants (appelés àquitter l’université une fois diplômés), ce qui allait selon eux rendrele Conseil instable et inefficace.Avec le temps, cependant, les étudiants de Notre-Dame finirent par

obtenir l’autorisation d’établir un Conseil et une charte fut publiée le22 avril 1910. Le Conseil 1477 initia 48 hommes le 1er mai suivant,qui fut décrété « Jour des Chevaliers de Colomb » à l’université.Dès le début, le Conseil s’employa à se renforcer et se stabiliser

tout en recrutant de nouveaux membres. Les Chevaliers se virentaccorder une petite salle dans le Walsh Hall de l’université et ilscommencèrent à y tenir des réunions à compter de l’automne1910, John C. Trully officiant à titre de premier Grand Chevalier.Pour contrer le fait que les étudiants venaient et repartaient unefois diplômés, on permit aux professeurs et à d’autres employés del’université de joindre les rangs — parmi lesquels le père John W.Cavanaugh, alors président de l’université.Bien que les premières années n’aient pas toujours été faciles, le

Conseil devint un membre respecté et apprécié de la communautéuniversitaire. Pendant ce temps-là, les diplômés de Notre-Dame

Les membres du Conseil 1477 Notre-Dame servent des sandwiches au steakavant un match de football, le 7 novembre dernier. Voilà des décennies que lesChevaliers de Notre-Dame vendent ainsi de la nourriture durant les matchsde l’équipe locale, afin de réunir des fonds pour des œuvres caritatives.

Au cours de la conférence des conseils universitaires 2009, des Chevaliers prientdevant le sarcophage de l’abbé Michael J. McGivney après la célébration eucharistiqueà l’église St. Mary à New Haven, Connecticut.

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commencèrent à grossir les rangs de Conseils à travers les États-Unis en tant que jeunes Chevaliers expérimentés.On commença à connaître le Conseil 1477 pour la qualité de

son engagement envers le service. Durant la Seconde Guerre mon-diale, le Conseil a recueilli des milliers de dollars grâce à une cam-pagne de vente de timbres ; puis, en 1946, il fit la promotion dufameux « Bengal Bouts » de Notre-Dame, un tournoi de boxe quiservait au départ à réunir des fonds pour les missions Holy Crossdu Bengale oriental, au Pakistan. Bien que la promotion des com-bats ait nécessité des mois de planification et l’engagement dejusqu’à 50 Chevaliers, l’activité connut un vif succès en réunissantprès de 7 000 $ par année.Autre but poursuivi par le Conseil dès sa fondation, avoir son pro-

pre bâtiment sur le campus. On commença à mettre des fonds decôté en 1919, et en 1931 les sommes réunies s’élevaient à 37 000 $.Lorsque les avoirs des Chevaliers furent quasi pulvérisés lors de laGrande Dépression, le Conseil mit sur pied une corporation immo-bilière comprenant sept administrateurs, afin de superviser ses pro-pres finances.Sous la direction enthousiaste du trésorier Eli Shaheen, un

Chevalier expérimenté qui avait été actif au sein de Conseils locaux,les investissements faits par la corporation immobilière rap-portèrent d’importants dividendes. Les gains nets atteignirent rapi-dement les six chiffres, et en 1967 les Chevaliers puisèrent à mêmeces fonds pour faire un don d’importance à l’université pour aiderà accorder des bourses aux minorités. En retour, le Conseil putlouer à vie l’ancien bureau de poste de l’université, un imposantbâtiment situé au cœur du campus et qui abrite le Conseil depuisquatre décennies.

UNE OCCASION EN ORÀ son 50e anniversaire, le Conseil 1477 comptait 1 100 membresinscrits. L’ex-Grand Chevalier (1974-75) Thomas V. Dechant sesouvient qu’à son arrivée à Notre-Dame, en 1970, le Conseil étaiten plein essor.« Nous nous occupions avec succès d’initier les nouveaux, et

nous pouvions typiquement en avoir une bonne centaine chaqueannée », raconte Thomas Dechant, ex-député d’État du Kansas(1988-90) et fils de l’ancien Chevalier suprême, Virgil C. Dechant.« Lors de mon mandat de Grand Chevalier, on a initié 137 mem-bres en un an, un record. »Les membres étaient extrêmement engagés et dévoués, poursuit

ce dernier. Les activités allaient des rencontres sociales aux projetsde service et aux campagnes de financement, en passant par lavente de sandwichs avant les matchs de football de l’équipe locale.Aujourd’hui, le Conseil 1477 vend toujours ses fameux sand-wiches au steak, qui permettent bon an mal an d’engranger plusde 50 000 $ ensuite reversés à des œuvres de charité. L’an dernier,le Conseil a étendu le programme pour inclure la livraison de« steak-gramme », le jour de la Saint-Valentin. Le premier bénéficiaire des efforts déployés par le Conseil est

Corvilla, une résidence locale pour personnes aux prises avec unhandicap intellectuel, ainsi que Gibaut, un programme lancé parle Conseil d’État de l’Indiana au profit des jeunes en difficulté. Lesmembres du Conseil préparent également un repas de l’Action degrâce pour les résidants de Corvilla, travaillent avec l’organisme

Habitat pour l’humanité et donnent un coup de main à diversesœuvres caritatives locales.Si le Conseil a une telle longévité et connaît autant de succès,

selon le Grand Chevalier actuel Dennis Malloy, c’est surtout parcequ’il offre à des étudiants universitaires la possibilité de s’impliquerdans une foule d’activités comme celles-là et, qui plus est, aux côtésde jeunes comme eux, qui partagent leurs croyances.« La vie ne se résume pas qu’à une chose, qu’il s’agisse de service,

de la foi elle-même ou de votre travail, dit Dennis Malloy. Or jecrois que les Chevaliers permettent justement aux gens de réunirces divers aspects — de servir dans une optique religieuse tout encultivant un sentiment de fraternité. »S’il est surtout connu pour ses projets de service et ses campagnes

Ci-dessous : des membres du Conseil 8200 Our Lady of the Skies del’école de l’armée de l’air des USA de Colorado Springs, au Colorado, fendentdu bois pour une femme devenue enceinte sans l’avoir prévu.Ci-dessus à droite : le Chevalier suprême Carl A. Anderson en compagnie demembres du Conseil 14188 Pope John Paul II, à l’université Harvard, le 3octobre dernier, lors du banquet de remise de prix clôturant la Conférence desConseils universitaires.Ci-dessous, à droite : Au musée des Chevaliers de Colomb, au cours de laConférence 2006 des Conseils universitaires, un membre du The CitadelConseil 6900 dans Charleston, S.C., admire une toile représentant l’abbéMichael J. McGivney et peinte par Antonella Cappuccio.

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de collecte de fonds, le Conseil 1477 a également fait les manchettesen 2009 lorsqu’il a fait une déclaration faisant état de « sa tristesse etsa déception » sur la décision prise par l’université Notre-Damed’honorer le président Barack Obama à l’occasion de la cérémoniede remise de diplômes. Les Chevaliers ont exprimé leur désaccord àcause de la position du président sur l’avortement — laquelle, seloneux, allait affecter tous les étudiants catholiques de Notre-Dame.« Le Conseil n’a pas apprécié la tournure qu’ont pris les événe-

ments, comment Notre-Dame était représentée dans les médias ettout ce que cela signifiait pour la culture, ici sur le campus », d’indi-quer Dennis Malloy, qui a été l’un des Chevaliers à avoir préparéla déclaration. « Nous voulions faire savoir que nous étions préoc-cupés et que vous voulions réagir, c’est-à-dire émettre cette décla-ration et inciter les gens à prier. »

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(2002) et à Rome (2000).Aujourd’hui, les jeunes de partout dans le monde

ont commencé à réunir des fonds et à pratiquer leurespagnol en vue des JMJ 2011 qui se tiendront àMadrid, du 16 au 21 août prochain. Les Chevaliersqui s’y rendront ont déjà entamé leur préparationeux aussi pour ce grand événement dont le thème,en 2011, est le suivant : « Enracinés et fondés dansle Christ, affermis dans la foi » (cf. Col 2.7).On trouvera sur le site www.madridwyd.com le

programme détaillé ainsi que les renseignementspour l’inscription. Pour en savoir plus sur l’engage-ment des Chevaliers à cette occasion, envoyez uncourriel à [email protected].

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ENGAGÉS À SERVIRPour plusieurs Conseils universitaires, le service est leur principale ac-tivité. À l’École militaire de West Point, les cadets qui se joignent auxChevaliers ont une occasion unique de venir en aide à autrui dans lecontexte de leur foi catholique, souligne le frère capucin Carlos Her-nandez, secrétaire financier du Conseil 8250 Msgr. Cornelius GeorgeO’Keefe. Ce Conseil distribue régulièrement de la nourriture auxsans-abri de la ville de New York, visite des centres médicaux pourvétérans à Washington, D.C. et rencontre des cancéreux en phase ter-minale dans un hôpital local.« Cela les enracine dans leur foi et les aide à mieux la comprendre.

Ce n’est pas uniquement pour servir les autres mais c’est pour le faireaussi en tant que catholiques », explique le frère Carlos, qui veilleégalement aux besoins spirituels des cadets à la chapelle de l’A-cadémie de West Point.Le Conseil 10624 Texas A&M, qui a remporté le prix du Meilleur

Conseil universitaire en 2007 et en 2008, est devenu l’épine dorsale ducentre catholique St. Mary, qu’abrite le campus universitaire. LesChevaliers membres y sont toujours prêts à donner un coup de main,qu’il s’agisse de ramasser des fournitures, d’aider à stationner des voitureslors d’un événement ou de préparer un repas communautaire. « Le cen-tre aurait de la difficulté à fonctionner sans nous, dit Christopher Drury.Nous faisons beaucoup de choses, et y prenons grand plaisir. »Chaque année, précise le Grand Chevalier, le Conseil organise une

semaine spéciale « Go Roman » au début du semestre d’automne, du-rant laquelle il organise diverses activités sociales afin d’aider au re-crutement de nouveaux membres. Le Conseil compte environ 250membres sur le campus, à qui il permet de tenir souvent des activitésafin d’être en mesure d’intéresser des étudiants aux emplois du tempssouvent chargés. « Nous organisons près d’une centaine d’activitéspar année, précise Christopher Drury. Normalement, dans un Con-seil paroissial, vous ne programmez pas sept événements pour lamême semaine mais nous oui, cela peut arriver. »Le Conseil est aussi très engagé envers les activités pro-vie. Ses

membres consacrent une grande part de leurs énergies et ressources àappuyer les centres locaux d’aide à la grossesse ; en 2004, ils avaientd’ailleurs créé le programme dit des 40 jours pour la vie, aujourd’hui

devenu un événement pro-vie à l’échelle internationale.

UNE EXPÉRIENCE INESTIMABLESi les Conseils universitaires bénéficient autant aux étudiants qui s’yjoignent qu’aux communautés qu’ils desservent, ils n’en jouent pasmoins un rôle important en préparant des hommes à affronterl’avenir. En tant que Chevaliers universitaires, les membres gravissentrapidement les échelons sur le plan social et en arrivent à occuper despostes de responsabilité malgré leur jeune âge.Selon le frère Carlos, les cadets de West Point se préparent déjà à

devenir des officiers militaires par la suite ; cela dit, le fait d’être aussiChevaliers ajoute une dimension spéciale à leur formation.« Certaines des expériences qu’ils vivent en aidant des gens et en

coordonnant des événements avec nous les aidera, à l’avenir, quandils seront lieutenants et officiers dans l’armée, précise le capucin. Ilsapprennent à développer des qualités de leaders tout en développantun solide sens moral. »Selon John Blewitt, un ancien Grand Chevalier (1969-70) du

Conseil 2706 Crusader au College of the Holy Cross de Worcester,au Massachusetts, se joindre aux Chevaliers dès sa première annéed’université l’aura personnellement incité à être engagé toute sa vieaux côtés de l’Ordre.« Nous avons fait de grandes choses à Holy Cross, et j’ai beaucoup

apprécié, dit-il. Après mes études, j’ai déménagé à Hawaï, et là-basnous avons créé un Conseil dans ma nouvelle paroisse, St. John theEvangelist, à Mililani. J’en ai été l’un des membres fondateurs. J’aiadoré l’expérience et j’apprécie toujours, si bien que je suis Chevalierdepuis plus de 40 ans maintenant. »Pour Dennis Malloy, le fait d’avoir occupé divers postes pendant

qu’il était à l’université aura constitué un formidable avantage, dontil profitera encore longtemps.« Tellement de possibilités nous sont offertes, dit-il. Les Chevaliers

m’ont donné la chance de tirer parti d’une foule d’occasions qui sesont présentées, ce qui m’a permis de développer mon leadership et,à travers ça, de grandir comme personne. »♦

SCOTT ALESSI écrit depuis le New Jersey.

JOURNÉES MONDIALES DE LA JEUNESSE 2011 ♦ Les Chevaliers se préparent à servir les pèlerins et à rencontrer le Christ

EN 2008, une délégation de plus de 30 Chevaliersuniversitaires provenant de Conseils à traversl’Amérique du Nord a participé aux Journées mon-diales de la jeunesse (JMJ) de Sydney, en Australie.En collaboration avec les Sisters of Life (Sœurs dela Vie) et l’Institut pontifical Jean-Paul II pour lesétudes sur le mariage et la famille, les Chevaliers ontalors accueilli les pèlerins sur le site Amour et Vie,où des milliers de personnes se sont rassembléespour prier, faire de la catéchèse et fraterniser, toutcela dans l’esprit de construire une culture de la vie.Les Chevaliers universitaires avaient également

représenté l’Ordre lors des JMJ précédentes, notam-ment à Cologne, en Allemagne (2005), à Toronto

LOGO: CNS photo/courtesy of JM

J2011

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CNS photo/Daniel M

unoz, Reuters —

Corbis/M

ax Power —

CNS photo/Bob Roller

Dieu, l’amour, et la moralitéparmi les jeaunes de la

« génération du millénaire »Les jeunes adultes attachent beaucoup d’importance àla question de la foi, du mariage et de la vie humaine,

mais ils embrassent aussi le relativisme moral

par l’équipe de rédaction de Columbia

Un sondage récemment conduit par le Marist CollegeInstitute for Public Opinion (L’Institut de sondage

du Marist College), et commandité par l’Ordre desChevaliers de Colomb, révèle de l’espoir et des défis àrelever pour l’Église à l’égard des jeunes Catholiques. Lesondage a été orienté principalement sur les Américainsâgés entre 18 et 29 ans — c’est-à-dire sur ceux ayant at-teint l’âge adulte aux alentours de l’an 2000, ce qui con-stituent la « génération du millénaire » — et dans le cadredu sondage on a interrogé, entre le 23 décembre 2009 et

le 4 janvier 2010, 2,243 Américains, parmi lesquels unéchantillonnage supplémentaire de 1,006 personnes dela « génération du millénaire ».Dans de nombreux cas, le miroir social dans la génération

du millénaire a identifié des tendances qui semblent plusimposantes chez les Catholiques et sur la population engénérale. Parallèlement, il existe un nombre important demanières qui différencient la génération du millénaire desgénérations antérieures et qui différencient les catholiquesdecette génération de leurs pairs.

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ATTITUDES ENVERS LA RELIGIONSelon le sondage C. de C. /Maristes, quatre sur cinq catholiquesâgés de 18 à 29 ans (et 69 pour cent de la génération du millé-naire en général) estime que la religion occupent au moins une« certaine importance » dans leur vie. Près de la moitié affirmeque cet aspect est, soit sérieux ou très sérieux dans leur vie.Entre temps, soixante cinq pour cent des catholiques âgés de

18 à 29 ans (et 61 pour cent de la génération du millénaire engénéral) exprime au moins un intérêt à en apprendre davantageau sujet de leur religion, ce qui dépasse les Catholiques améri-cains en général (60 pour cent).Bien que les jeunes Catholiques soient plus enclins que leurs

pairs à exprimer le désir de vouloir apprendre davantage au sujetde leur religion ou à dire que lareligion est pour eux un sujet im-portant, la génération du millé-naire, dans son ensemble, aexprimé avoir une soif de spiritu-alité. De fait, les jeunes de cettegénération disent la plus souventque leur but premier dans la viec’est d’avoir une plus grande spir-itualité ou de s’approcher de Dieuplutôt que de se marier, de s’en-richir ou d’acquérir une expertisedans un certain domaine. Contrairement, toutes les

générations précédentes disentque leur objectif premier était dese marier et de fonder unefamille, mettant le rapproche-ment avec Dieu en deuxièmeplace. Les Catholiques de lagénération du millénaire, con-trairement aux autres de leurgénération, mettent le rap-prochement avec Dieu au deux-ième rang.Il semble donc que, les Catholiques et les non Catholiques

de la génération du millénaire désirent apprendre davantage surla spiritualité, mais ils l’expriment différemment. Près des deux-tiers des jeunes de la génération du millénaire, et de la popula-tion en général, sont au moins d’accord avec la déclaration qu’ilssont « de nature spirituelle mais non pas de nature religieuse ».Pourtant, attendu que 25 pour cent des jeunes de la générationdu millénaire insistent fortement sur la spiritualité plutôt quesur la religiosité, seulement 14 pour cent des millénairescatholiques agissent de cette même façon.Entre temps, le sondage suggère que la majorité des Améri-

cains (54 pour cent) croit le fait de pratiquer plus d’une seulereligion ne pose pas de problème. Bien que seule la moitié de lagénération du millénaire soit d’accord, 61 pour cent des

Catholiques de cette génération n’y voient pas de problème.Pensons au fait que les catholiques de la génération du millé-

naire sont davantage passibles de croire en Dieu que les jeunesde cette génération en général, (85 pour cent par rapport à 76pour cent), mais qu’ils sont moins aptes à assister, au moins men-suellement, à des services religieux (25 pour cent par rapport à33 pour cent). Ajoutez maintenant le fait que, dans l’ensemble,les jeunes de la génération du millénaire ont le plus faible tauxd’assiduité à l’église (5 pour cent), même avec la génération desenfants de l’après-guerre, (45 à 64 ans) de toutes les religions.Ces données soulèvent d’importantes questions à l’égard de

l’évangélisation. Par exemple : quelle est la signification de direque la foi représente une partie importante dans la vie des jeunes

américains, tandis qu’ils sontnéanmoins mécontents de leurexpérience avec les institutionsreligieuses? Quelle forme le té-moignage chrétien, des prêtres etdes laïcs, doit-elle adopter si lesjeunes gens en quête de spiritu-alité ne trouvent pas les réponsesen allant à l’église?

LE MARIAGE, LA VIE ET LA MORALITÉL’une des découvertes des plusintéressantes du sondage c’estcelle sur la perspective sur lemariage et la moralité de lagénération du millénaire. Quandon leur a demandé quels étaientleurs buts pour l’avenir, lescatholiques du millénaire ont es-sentiellement placé le mariage etla famille en tête de la liste (à 33pour cent), et un plus grandnombre de jeunes de cettegénération place le mariage en

première place (27 pour cent) de plus que la génération précé-dente le faisait à cet âge. Une liste de douze vertus qu’on leur a demandé d’évaluer in-

dividuellement pour savoir si chacune occupait assez de valeurdans la société américaine, plus de trois sur quatre personnesde la génération du millénaire (ce qui comprend 82 pour centdes catholiques de la génération) ont répondu que l’engagementenvers le mariage était sous-évalué. De fait, les jeunes de lagénération du millénaire plaçaient l’engagement envers lemariage dans la catégorie de la plus grande importance. Par ailleurs, près de neuf sur dix jeunes de la génération du

millénaire croient que l’infidélité dans le mariage est immoraleet ils sont plus aptes que la population en général à voir le divorcecomme moralement mal (35 pour cent contre 29 pour cent).

Les jeunes de la« génération du millé-naire » disent volontiersavoir comme principalobjectif à long terme de« développer leur spiritu-alité ou se rapprocher deDieu ». Cependant, ilsn’en ont pas moins leplus faible taux de pra-tique religieuse entre

tous, plus bas même de5 pour cent comparé àcelui des baby-boomers.

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Catholique de la génération du millénaire dans son ensembleet des autres Américains, la majorité des Catholiques prati-quants — ceux qui assistent à des services religieux au moinsune fois par mois — croient que la morale est inchangeable etfondée sur des normes invariables, et que les gens ne doiventappartenir qu’à une seule confession religieuse.

DÉFI ET OCCASIONSLa plupart des catholiques de la génération du millénaire s’af-firment relativistes et désirent nier que des choses, allant des re-lations sexuelles avant le mariage à l’usage des stupéfiants, nesont pas du domaine de la morale. Néanmoins, ces dernierscroient fortement que d’autres actes sont immoraux. Cela pour-

rait servir de point de départ pourfaire connaître les enseignementsde l’Église au sujet des questionsde moralité, en particulier lamoralité sexuelle.En réagissant aux résultats du

sondage, le chevalier suprêmeCarl A. Anderson a dit ceci : « Ilest de grande importance quel’Église comprenne la perspectivede la prochaine génération descatholiques adultes. Lescatholiques de la génération dumillénaire appuient les enseigne-ments de l’Église dans une variétéde domaines, parmi lesquels ceuxdes questions controversées telsque l’avortement et l’euthanasie.Dans d’autres domaines, le rela-tivisme culturel dont parle lepape Benoît XVl est évident, et ilconfirme la sagesse de son atten-tion à cette question commeétant au cœur même de la nou-velle évangélisation ».

L’intérêt qu’expriment les jeunes de la génération du millé-naire pour mieux connaître la religion, et la valeur qu’ils pla-cent sur le mariage et la famille ajoute des signes d’espoir pourl’Église qui s’efforce de communiquer l’Évangile aux jeunesAméricains. À la lumière de tout cela, le chevalier suprême ajoute :

« C’est à nous de présenter la foi d’une façon qui donnera unsens à la vie des jeunes catholiques, et il n’existe pas de meilleurpoint de départ que la richesse de la théologie et de l’approchepastoral des papes Jean Paul ll et Benoît XVl pour montrer àces jeunes, hommes et femmes, la façon de bâtir un mariageheureux et sain, en définitive un mariage dans la sainteté. »Pour tout complément d’information au sujet des sondages

C. de C. /Maristes, veuillez consulter www.kofc.org/polls.♦

Également, les jeunes de la génération du millénaire démon-trent une tendance vers un plus grand respect de la vie hu-maine; ils croient, à un taux plus élevé que la population engénéral, que l’avortement est immoral. Les catholiques de lagénération du millénaire sont plus aptes que les autres de leurgénération à s’opposer à l’avortement (66 pour cent contre 58pour cent). Cette tendance coïncide avec le consensus qui sedéveloppe envers la position pro-vie chez les Américains engénéral qui a été observée par un sondage C. de C. /Maristesen octobre 2008, et ensuite confirmée le printemps suivant parles sociétés de sondage Pew et Gallup.Notre sondage a découvert aussi que les jeunes Américains

sont plus aptes à s’opposer à l’euthanasie et au suicide assisté.Ce qui est encore plus signifi-catif, comparés à la moitié de lapopulation en général, 63 pourcent des catholiques de la généra-tion du millénaire affirment quele suicide assisté est immoral.En même temps, les jeunes de

la génération du millénaire sontmoins aptes que la générationprécédente à juger que les ques-tions relatives à la moralité sex-uelle, tels que les relationssexuelles avant le mariage, lemariage homosexuel, et les rela-tions sexuelles homosexuellessont immorales. Et, lescatholiques de la génération dumillénaire — ainsi que d’autresCatholiques — ont la croyancecommune que ces dernières sontmoralement acceptables ou nesont pas des questions quitouchent à la moralité. En parti-culier, par rapport à un tiers de lapopulation de la génération dumillénaire, (29 pour cent des Catholiques et 39 pour cent de lapopulation en général), un Catholique de la génération du mil-lénaire sur cinq affirme que les relations sexuelles en dehors dumariage sont immorales. En fin, le sondage confirme le souci de longue date du pape

Benoît XVl concernant ce qu’il appelait « la dictature du rela-tivisme ». La majorité des Américains (56 pour cent) croit queles questions de moralité sont relatives — c’est-à-dire qu’il n’ya pas de bien ou de mal de défini pour tout le monde. Les je-unes de la génération du millénaire sont les plus aptes à adoptercette perspective (64 pour cent), et une grande majorité (82pour cent) embrasse le relativisme moral.Cependant, cette tendance vers le relativisme semble ne pas

s’appliquer à ceux qui sont pratiquants. Contrairement aux

Les jeunes catholiquesde la « génération dumillénaire » sont beau-coup plus nombreuxque tous les autres

Américains à croire quel’avortement etl’euthanasie sont

moralement inaccepta-bles. D’un autre côté,quatre sur cinq d’entreeux prétendent que lamoralité est quelque

chose de relatif.

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85 ANS DE CROISSANCELe frère Barnabé a lancé le premier cercle d’Écuyers en 1925, à Duluthau Minnesota. À l’origine conçu pour les adolescents, le programmes’adresse aujourd’hui aux garçons catholiques âgés entre 10 et 18 ans.On compte aujourd’hui plus de 1 500 cercles d’Écuyers, un sommet

de tous les temps. Cela représente plus de 25 000 Écuyers aux États-Unis, au Canada, au Mexique, aux Philippines, à Guam et à Porto Rico.La perspective de la croissance future du programme est d’autant plusencourageante que les Écuyers ont joint, en 2009, la National Federationfor Catholic Youth Ministry (Fédération nationale pour la pastorale je-unesse catholique), ce qui a élargi le nombre de programmes et de serv-ices disponibles.Les Écuyers sont particulièrement actifs dans les Philippines.« La vigueur et la croissance du mouvement écuyer à Luçon reposent

en grande partie sur la vigueur des Chevaliers de Colomb eux-mêmesdans notre juridiction. Dans les diocèses où nous avons des Conseilsactifs, les Écuyers assurent une présence tout aussi forte », explique JoseCuaresma, président des Écuyers de Luçon.Celui-ci souligne au passage d’autres aspects clefs des Écuyers : pré-

parer les jeunes hommes à devenir des Chevaliers de Colomb une foisatteint l’âge de 18 ans et nourrir chez eux les éventuelles vocations sac-erdotales ou à la vie religieuse. « Nous espérons d’ailleurs enregistrer desgains à ce propos au cours des prochaines années, lorsque nous auronsplus de Chevaliers et de prêtres qui auront passé par les Écuyers et quisont jeunes, formés et dévoués », ajoute Jose Cuaresma.Étant donné le mode opératoire unique avec lequel fonctionnent les

Écuyers, la formation reçue provient souvent des jeunes membres eux-mêmes. Car bien que des adultes les encadrent durant leurs réunions,ce sont largement les Écuyers eux-mêmes qui mènent la barque, dirigéspar leur chef-écuyer et autres jeunes officiers. Grâce à ce système, lescercles partout à travers l’Ordre organisent de nombreuses activités deservice, sociales et spirituelles.En Floride, le Cercle 3877 St. Marcellin Champagnat, rattaché à l’é-

cole secondaire Christopher Columbus, privilégie le service auprès des

« Il est d’une extrême importance aujourd’hui de guider etd’encadrer les garçons en dehors des heures d’école [...] Lecinéma, la presse quotidienne, les magazines et les lieux de diver-tissement en général forment une combinaison qui n’attise que tropbien, mais pas dans le bon sens, l’imagination et les émotions liéesà l’enfance. »Ces mots ont été écrits en 1924 par le frère lasallien Barnabas Mc-

Donald — et ils pourraient aisément s’appliquer à la jeunesse d’au-jourd’hui. L’article de Columbia dans lequel ils ont été publiés,intitulé (en anglais) « Une nouvelle vocation — Le leadership chezles jeunes », fait état de la motivation du frère Barnabé à vouloir in-staurer un programme jeunesse chez les Chevaliers de Colomb : lesÉcuyers colombiens.La prévoyance du frère Barnabé a été en effet remarquable : quelque

85 ans après sa création, le programme des Écuyers joue toujours unrôle essentiel à titre d’organisation jeunesse officielle de l’Ordre. Il estvrai que les parents actuels ajouteraient volontiers la télévision, l’In-ternet et les jeux vidéo à la liste des distractions qui s’offrent à leursgarçons mais le programme des Écuyers aide toujours ces derniers àdevenir des hommes responsables et des leaders, qui contribuent aumieux-être de leur Église comme de leur communauté.« Les défis auxquels font face les jeunes hommes sont peut-être dif-

férents de nos jours, mais pour l’essentiel la situation est la même »,dit Mike Galgano, conseiller en chef du Cercle 547 St. Ignatius Loyola,à Hicksville, New York, et président des Écuyers pour le même État.« Ils ont besoin de conseils et de direction, afin de devenir les hommesqu’ils doivent être pour tenir leur rang dans la société. »Chaque année, les succès enregistrés par le programme sont célébrés

en avril, au cours le Mois des Écuyers ; à travers l’Ordre, les cercles or-ganisent alors des campagnes de recrutement et des investitures, ainsique des activités sportives, sociales et caritatives. De plus, le Cercle del’État de New York tiendra sa messe et son service commémoratifs an-nuels le 17 avril au cimetière Gate of Heaven de Hawthorn, N.Y., oùle frère Barnabé est inhumé.

DE JEUNES HOMMES

CATHOLIQUES

En route vers le statut de Chevaliers, les écuyers colombiens progressent dans la foi,

le service et le leadership

par Mike Latona

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CNS photo/M

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Dans le sens des aiguilles d’une montre : Alonso L. Tan,député de Luçon, aux Philippines, supervise six jeuneshommes prononçant leur allégeance aux Écuyers. • LeChef Écuyer Ian M. Cuba (debout) et Justin W.Lenger, du Cercle 3877 St. Marcellin Champagnatde l’école secondaire Christopher Columbus, à Miami,lors d’une réunion des Écuyers. • Derek Iglesias (àdroite), le tout premier Écuyer colombien à avoir atteintle rang d’Écuyer du Corps du Christ, remet une plaquede reconnaissance à l’aumônier de son Cercle, le pèreRichard O’Rourke. • Des Écuyers du Cercle 5000St. Mary’s ont remis une rose d’argent le 2 août 2009à la cathédrale Sts. Simon and Jude, de Phoenix. Laprésentation s’inscrivait dans le cadre de la 50e Routede la rose, un programme mis sur pied en 1960 parles Écuyers afin d’honorer Notre-Dame de Guadalupe.

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SCOUTS ET CHEVALIERS, DES LIENS SERRÉS

tant des installations et en collaborant à di-verses activités, de financement par exemple.« Les Chevaliers de Colomb forment l’un

des principaux partenaires du scoutismecatholique », ajoute Bill Davies, qui est mem-bre du Conseil 2232 Msgr. Joseph P. Vacek,à Hugo, au Minnesota. Ce dernier soulignequ’on compte près de 1 400 troupes par-rainées par des Chevaliers dans les seuls États-Unis, pour un total dépassant les 40 000scouts et près de 17 000 leaders adultes. Cesstatistiques encourageantes s’expliquent enpartie par l’initiative amorcée en 2006 et envertu de laquelle les Chevaliers et le comitécatholique américain sur le scoutisme se sontalliés, afin de promouvoir la création de nou-velles troupes à travers le pays.Les Conseils appuient de manière con-

tinue le mouvement scout en donnant del’argent pour l’achat d’emblèmes religieux eten prêtant des locaux pour la tenue de di-verses activités. « Le fait que nous possédionsnotamment une salle du Conseil, c’est l’unde nos gros avantages comme Chevaliers.Cela permet de faire de la place pour les

LES BOY SCOUTS OF AMERICA (Lesscouts des États-Unis ou « BSA ») célèbrenten 2010 leur centenaire, et les Chevaliers deColomb se joignent aux festivités.La fête nationale des BSA aura lieu du 26

juillet au 4 août à Fort A.P. Hill, en Virginie.Selon Bill Davies, président national duComité catholique américain sur lescoutisme, beaucoup de scouts issus detroupes parrainées par les Chevaliers deColomb seront présents à l’événement, aucours duquel sera célébrée une messe do-minicale où quelque 15 000 scouts sont at-tendus. Les Chevaliers, ajoute le président,auront leur propre stand dans l’aire d’expo-sition prévue durant la fête.L’Ordre est engagé dans le scoutisme pra-

tiquement depuis les débuts des BSA. Le lienétroit qui relie les deux organisations tient aufait que le frère lasallien Barnabé McDonald,fondateur des Écuyers colombiens en 1925,a également été cofondateur du Comitécatholique sur le scoutisme, au début des an-nées 1920. Les Chevaliers prêtent assistanceaux Écuyers sur le plan financier, en leur prê-

scouts », dit Bill Davies.Le scoutisme, ajoute celui-ci, est une

forme valable de ministère jeunesse ; les ob-jectifs poursuivis par le mouvement s’in-scrivent d’ailleurs en droite ligne, ajoute-t-il,avec le document émis en 1997 par la Con-férence des évêques catholiques américains etintitulé (en anglais) Renouveler la vision : uncadre de travail pour le ministère catholiqueauprès des jeunes. Trois grands objectifs y sontassociés : donner aux jeunes la possibilité devivre en tant que disciples de Jésus-Christdans le monde d’aujourd’hui ; inciter les je-unes à participer de manière responsable à lavie, la mission et l’œuvre de la communautéde foi ; et favoriser la croissance personnelleet spirituelle de chaque jeune personne.« Or, conclut Bill Davies, chacun de ces

objectifs est en vue à un moment ou à unautre, durant le parcours de chaque scout. »

jeunes. Leurs projets les amènent ainsi à aider des enfants autistiques, àfaire du bénévolat dans des orphelinats et à servir également de tuteurs.Au fil des années, le Cercle 3877 a remporté à maintes reprises le prixFrère Barnabé, remis chaque année pour mettre en lumière l’excellencedes 25 meilleures activités d’Écuyers à travers l’Ordre.Cela dit, il arrive que le Cercle 3877 tient des activités imprévues,

bien que tout aussi louables : par exemple, solliciter des fonds pourvenir en aide aux sinistrés haïtiens par suite du tremblement de terre.« Le jour suivant le séisme, je me suis mis à recevoir des courriels

d’Écuyers qui demandaient comment aider », raconte le frère maristeEladio Gonzalez, conseiller en chef du Cercle, avant d’ajouter avec fiertéque ses Écuyers avaient réuni 600 $ en quelques jours seulement, auprofit des secours d’urgence.

DES INITIATIVES COURONNÉES DE SUCCÈSLe Cercle 3877 est un bon exemple de cercle d’Écuyers implanté dansune école et qui existe parallèlement à ses homologues rattachés à desparoisses ou à des Conseils de C de C. Le Conseil suprême avaitd’ailleurs lancé en 2008 un appel invitant à la formation de tels cerclesbasés dans des écoles.Le Cercle 5266 Bishop Edward D. Fenwick, O.P., de Middletown

dans l’Ohio, a répondu à l’appel, établissant en octobre de cette année-là le premier cercle rattaché à une école dans cet État. Paul Ault, le fon-dateur du cercle et son conseiller en chef, raconte qu’il avait enrôlé 22Écuyers après seulement trois jours de recrutement à la Bishop FenwickHigh School.

« C’est vraiment plus facile avec les cercles implantés dans des écoles,poursuit ce dernier. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des choses quenous faisons se déroulent à l’école. » Paul Ault ajoute qu’on élimineégalement ainsi les besoins en transport, et les cercles peuvent se formeren resserrant au maximum les groupes d’âge.Autre initiative récente, le programme d’avancement pour Écuyers

a démarré en 2006. Tout comme les Écuyers de jadis étaient de jeuneshommes s’entraînant afin de devenir Chevaliers, les Écuyers colombiensd’aujourd’hui franchissent diverses étapes de formation avec, commeobjectif, l’acquisition des habiletés en leadership catholique. Les cinqniveaux sont Page, Porteur de bouclier, Épéiste, Lancier et Écuyer duCorps du Christ. Pour atteindre cette plus haute distinction, un Écuyerdoit avoir conçu et réalisé une activité majeure en plus d’avoir accompli96 gestes dignes de mention à la maison et en famille, auprès des autresÉcuyers et des Chevaliers, ou encore dans sa communauté, son pays etson Église.En 2008, Deriek Iglesias est devenu le premier Écuyer colombien à

atteindre le niveau de « Écuyer du Corps du Christ ». À l’époque mem-bre du Cercle 5022 St. Michael the Archangel, à Harker Heights, auTexas, Deriek a passé son premier Degré et a joint la même année leConseil 9930 St. Andrew Kim, juste après son 18e anniversaire.« Lorsqu’on a annoncé durant la messe que j’étais la première per-

sonne au monde à recevoir cet honneur, j’en ai été tout ému. Le senti-ment d’accomplissement était énorme », avoue le jeune Iglesias. Chuck Schnapp, fondateur et conseiller en chef du Cercle 5022,

souligne que son groupe compte 55 Écuyers même s’il n’a été créé

La troupe scoute 148, parrainée par les Chevaliersdu Conseil 9964 Temecula Valley, en Californie,avait participé à un camp d’été, en 2008.

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que voilà cinq ans, et il en donne le crédit au programme d’avance-ment. « Nous étions tout nouveaux, et nous voulions à tout prix bienfaire dès le début. Or ce programme est merveilleux, vraiment for-midable », dit Chuck Schnapp, qui précise que les propres succès deson Cercle grâce au programme d’avancement ont incité des Cerclesde partout au Texas à s’en prévaloir.

PROGRESSER DANS LA FOIAu cours du présent mois, Jeremy Timperanza, du Cercle 1512 St.Frances X. Cabrini, à Bridgeport, au Connecticut, se joindra aux raresjeunes hommes ayant mérité le titre d’Écuyer du Corps du Christ. Je-remy, qui n’a que 15 ans, dit qu’il est profondément reconnaissant pourtoutes les expériences vécues jusqu’ici avec ses camarades Écuyers.« Nous partageons tous les mêmes pensées et les mêmes souhaits, dit

le principal intéressé. On ne se sent jamais seul. Quand je me suis joint,je vivais des temps difficiles sur le plan personnel. Mais les Écuyersm’ont beaucoup aidé et redonné confiance. Et ensemble on parle defoi — or justement, il en faut de la foi pour passer à travers les mauvaisespériodes. »Jeremy Timperanza est le deuxième membre du Cercle 1512 à de-

venir un Écuyer du Corps du Christ ; il a été précédé, en 2009, parKevin Davis, qui a joint peu après les rangs du Conseil 4096 St. FrancisX. Cabrini, à Bridgeport. En décrochant son honneur, le jeune Tim-peranza a mis un terme à un processus qui aura duré quatre ans. « Audébut, quand j’ai pris connaissance [des exigences], je m’étais dit queça allait être difficile, voire impossible. Mais j’ai persévéré et aujourd’hui,

je suis vraiment fier d’avoir fait tout ça. »Vinny Esposito, président des Écuyers pour l’État du Connecticut

et conseiller en chef du Cercle 1512, se dit reconnaissant de voir quede jeunes hommes comme Jeremy cherchent à approfondir leur foi enmettant à profit le programme d’avancement ainsi que les diverses pos-sibilités qu’offrent les Écuyers. « Les jeunes veulent aller à l’église et êtreentendus en confession, dit Vinny Esposito. Comme ils veulent aussidevenir de parfaits jeunes hommes catholiques et qu’ils veulent en ap-prendre davantage sur leur Église, je me dis... qu’il y a là l’Esprit Saintà l’œuvre. »Chose certaine, il ne fait pratiquement aucun doute que les jeunes

Timperanza et Iglesias ont jusqu’ici bénéficié des lumières du Saint-Es-prit dans leur parcours. « J’ai appris tellement de choses avec les Écuyers, de dire Jeremy Tim-

peranza. Comment aider les gens, comment devenir une bonne per-sonne. Il faut fournir si peu d’effort pour aider, et pourtant le bénéfice,le sentiment de réussite qu’on en retire est incommensurable. »« Ma foi est toujours aussi forte, et je suis toujours aussi en amour

avec elle », d’ajouter pour sa part Deriek Iglesias, qui étudie aujourd’huià l’université Tarleton State, au Texas. « Sans l’appui de tous autour demoi et sans ce programme des Écuyers, je ne serais pas la personne queje suis maintenant. »♦

MIKE LATONA est journaliste au Catholic Courier, journal officiel du diocèse deRochester. Il est également membre du Conseil 3892 Our Lady of the Cenacle, àGreece, dans l’État de New York.

L’Ordre continue d’appuyer les scouts américains alors que ceux-ci célèbrent leur 100e anniversaire

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Le ministère auprès d’ados et de jeunes adultes comporte de sérieuxdéfis. Souvent, les jeunes peuvent se présenter comme les membresles plus enthousiastes du Corps du Christ, pourtant la question resteentière : comment l’Église peut-elle soutenir leur intérêt et leur présenterla foi de manière à ce qu’ils se sentent appelés, sans pour autant diluerla vérité?Tout comme c’est le cas de tant d’éléments de la vie catholique, le

pape Benoît XVI se présente comme un excellent exemple à suivre.Peut-être certains seront-ils surpris d’apprendre qu’un pontife de 83ans arrive à atteindre une génération tout absorbée par les iPods, leréseautage social et les dernières modes. Néanmoins, au cours des cinqans de son pontificat, le Saint-Père s’est souvent adressé aux jeunes —tant aux ados qu’aux jeunes adultes. En effet, il s’est présenté à des ac-tivités de la Journée mondiale de la Jeunesse en Allemagne et en Aus-tralie, a rendu visite à des établissements de jeunes défavorisés ethandicapés, a souvent pris la parole devant des séminaristes et de jeunes

PHOTO: Reuters/Pool New

L ’invitationd’un pape

à laJ eunesse

Au cours des cinq ans de son pontificat, le pape Benoît XVI a traité souvent des préoccupations et des désirs les plus profonds des jeunes

par Amy Welborn

religieux et religieuses, et a engagé le dialogue avec des jeunes lors derassemblements jeunesse en Italie.Au cours de ces rencontres, le pape ne dénigre pas les jeunes. Il

s’adresse à eux, non pas comme s’ils étaient l’avenir de l’Église qu’ondoit amuser ou cajoler, mais comme un organe vital du Corps duChrist, responsables d’une importante mission. Il les invite à scruterhonnêtement les désirs de leurs cœurs, à s’ouvrir au Christ commeréponse à ces désirs et à trouver ce que toute personne brûle de décou-vrir — la liberté authentique.

QUE CHERCHEZ-VOUS?Devant un public de jeunes adultes réunis au Séminaire St. Joseph, deDunwoodie, New York, au cours de la visite du pape aux États-Unis,en 2008, le pape Benoît demandait : « Mes amis, je vous le demande ànouveau, que dire du moment présent? Que recherchez-vous? Qu’est-ce que Dieu vous suggère? » Il pose ces questions cruciales régulièrement

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« Ce n’est qu’en ayant découvert Jésus qu’ils se rendent compte :“C’était ce que j’attendais” », a ajouté Benoît.Le monde peut bien proposer un autre message, mais à la vérité, ce

que nous cherchons ce n’est pas « quelque chose », mais « quelqu’un ».S’il est vrai que, en admettant qu’il a un côté spirituel, un jeune ne

va pas à contre-courant, mais l’élément qui défie la mode, c’est qu’ilexiste peut-être une réponse unique à la recherche à laquelle s’emploietout le monde, et que cette réponse se trouve non seulement dansson cœur ou dans les concepts intéressants, mais au sein de l’Église.Souvent, en tentant d’aider les jeunes à franchir cet obstacle, on esttenté de créer une expérience religieuse nouvelle plus alléchante. Le

Le pape Benoît XVI fait son entrée pour la messe de clôture des Journées mon-diales de la jeunesse, à Marienfeld, près de Cologne, le 21 août 2005. L’office,célébré sur un ancien site minier, a été suivi par plus de 1 million de pèlerins.

aux jeunes, sans toutefois les laisser en plan. Car il propose des réponses.Le désir que le cœur humain manifeste dans la recherche de sa source

et de sa destinée ne cesse d’être élément des écrits du pape, faisant ainsiécho à la description proposée par saint Augustin du cœur humain quine trouvera son repos qu’en Dieu seul. Chaque mouvement que nousfaisons à la recherche de la beauté, de la bonté et de la vérité — malgrénos virages erronés — est, à sa racine, une recherche de Dieu.Le pape Benoît comprend bien que cette recherche constitue un

élément fondamental et déterminant de la vie d’une jeune personne,et qu’il existe dans la jeunesse une beauté qui, dans cette recherche,retentit l’enthousiasme, la bienveillance et la générosité. Comme ill’a dit à des jeunes réunis à Gènes, en Italie, en 2008 : « Être jeuneimplique d’être bon et généreux. Et de nouveau la bonté en personne,c’est Jésus Christ. Ce Jésus que vous connaissez ou que votre cœurrecherche. Il est l’Ami qui ne vous trahit jamais, fidèle jusqu’au donde la vie sur la Croix. »

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pape Benoît, par contre, offre une approche à la fois plus simple etplus authentique : de faire, avec patience, le lien entre la personnequi cherche, le Christ et l’Église.

QUE VOUS SUGGÈRE LE SEIGNEUR?Au fort de nos aspirations à la liberté, et à être pour nous-mêmes, ac-ceptés et aimés, l’Église est souvent perçue comme une institution decontrainte, de règlements et de conformité.Où donc se trouve la voie la plus claire qui peut aider les jeunes à in-

terpréter les « chuchotements » que le Seigneur leur suggère par l’inter-médiaire de l’Église.D’abord, définir la liberté — un thème que le pape Benoît examine

fréquemment à la loupe de la foi. Puisque le Seigneur est amour infini,liberté, vérité et beauté, lorsque nous sommes unis dans la foi et la viedes sacrements, c’est exactement ce en quoi nous sommes unis, à savoir,l’amour infini du Seigneur. Voilà en quoi consiste la liberté. Tout lereste que propose le monde présente des limites.Le 24 avril 2005, à la conclusion de sa première homélie comme

pape, Benoît XVI a déclaré : « Dans cette amitié seulement s’ouvrenttout grand les portes de la vie. Dans cette amitié seulement se dévoilentréellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette

Ci-dessus : Des pèlerins espagnols se réjouissent après avoir entendu lepape dire que Madrid allait accueillir les Journées mondiales de la jeunesse(JMJ), en 2011. Benoît XVI en a fait l’annonce le 20 juillet 2008, àSydney, en Australie, lors de la clôture des dernières JMJ.À droite : une jeune femme de l’archidiocèse de New York salue le papeBenoît XVI lors d’un rassemblement, le 19 avril 2008, avec des jeunesgens au séminaire St. Joseph, à Yonkers, dans l’État de New York.

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amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de cequi libère. Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et unegrande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle,vous dire, à vous les jeunes: n’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rienet il donne tout. »Une fois ouverts à la liberté authentique découverte dans le Christ,

la question reste entière : Pourquoi l’Église? Pourquoi pas le Christ seul,nous deux ensemble? Le pape Benoît rappelle aux jeunes ses proposd’une audience générale de 2006 : « Ce Jésus individualiste choisi estun Jésus de pure fantaisie. Nous ne pouvons pas avoir Jésus sans la réal-ité qu’il a créée et dans laquelle il se transmet. »À partir de cette réflexion, le pape invite les jeunes à creuser davan-

tage, à embrasser le Christ en Église, à approfondir leurs connaissancesdu Christ en passant par les Écritures et à entrer en union avec leSeigneur Dieu en passant par les sacrements.« Vous n’aurez plus peur de perdre votre liberté, parce que vous la

POPE: CNS photo/Nancy W

iechec —

SPANISH YOUTH: CNS photo/Paul H

aring

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vivrez pleinement en la donnant par amour, affirmait le pape devantles jeunes de Sardaigne, en Italie, en septembre 2008. Vous ne serezplus attachés aux biens matériels, parce que vous sentirez en vous lajoie de les partager. Vous ne serez plus tristes de la tristesse du monde,mais vous éprouverez de la douleur pour le mal et de la joie pour lebien, en particulier pour la miséricorde et le pardon. Et s’il en estainsi, si vous découvrez réellement Dieu dans le visage du Christ, vousne penserez plus à l’Église comme à une institution externe à vous-mêmes, mais comme à votre famille spirituelle, comme nous la vivonsmaintenant, en ce moment. »

UNE GRANDE AVENTURELa liberté authentique dans le Christ nous conduit, comme le note sou-vent le pape Benoît, à la grande « aventure » de devenir disciple, uneaventure que les jeunes sont invités à vivre dès à présent. À la Journéemondiale de la Jeunesse de 2008, à Sydney, le pape a rappelé aux jeunesle souvenir des premiers missionnaires qui ont apporté le Christ en Aus-tralie : « Pour la plupart, ils étaient jeunes, quelques-uns n’avaient mêmepas vingt ans, et lorsqu’ils prirent congé pour toujours de leurs parents,de leurs frères et sœurs, de leurs amis, ils savaient bien qu’il leur auraitété improbable de revenir chez eux. Leurs vies furent un témoignagechrétien dépourvu de tout intérêt égoïste. »Quelques mois auparavant, le pape Benoît avait noté aux gens réunis

au Séminaire St. Joseph : « Aujourd’hui, c’est vous qui êtes les disciplesdu Christ. Faites rayonner sa lumière sur cette grande ville et au-delà.Montrez au monde les raisons de l’espérance qui est en vous. Parlezavec les autres de la vérité qui vous rend libres. »Le pape reconnaît qu’il ne s’agit pas d’une vie facile. Elle exige une

décision arrêtée dans un monde qui n’encourage pas l’engagement, maisqui exige du courage et une volonté de « mourir au nom de l’amour ».Au cours de sa visite pastorale en Afrique, en mars 2009, le pape Benoîtexprimait cette idée ainsi : « La vie n’a de valeur que si vous avez lecourage de l’aventure et la certitude confiante que le Seigneur ne vouslaissera jamais seuls. »Aucun appauvrissement du message chrétien dans ses paroles —

aucune tentative de le rendre plus acceptable pour les personnes pra-tiquant un style de vie centré sur le plaisir. Le pape propose l’appelde Jésus Christ. Il s’agit de faire « plus » et non « moins », de passer àl’aventure et non de s’installer, de la liberté qu’on retrouve dansl’amour du Seigneur, et non du cachot des attentes et du jugementpropres au monde.Les propositions que le pape Benoît XVI présente aux jeunes — tout

comme à nous, d’ailleurs — incitent à rechercher sa destinée en suivantle Christ, à se mettre à l’écoute du Seigneur par l’intermédiaire de sonÉglise et à suivre les saints dans la grande aventure de devenir disciples.En tant que catholiques, nous sommes convoqués a porter joyeusementce bon fruit de la liberté authentique, par égard pour un monde souf-frant qui a grand besoin du Christ. « Soyez unis, mais pas renfermés. Soyez humbles, mais pas peureux.

Soyez simples, mais pas naïfs. Soyez soucieux, mais pas compliqués.Entrez en dialogue avec tous, mais soyez vous-mêmes. »♦

AMY WELBORN est auteure de plusieurs volumes, entre autres Come Meet Jesus:An Invitation from Pope Benedict XVI (Word Among Us, 2010). Elle écrit de Birm-ingham, en Alabama.

LA GÉNÉRATION DE JEAN-PAUL IIJean-Paul II a servi d’inspiration à d’innombrables jeunesdans leur amour de la vie et leur poursuite de la vérité

LORSQUE LE PAPE BENOÎT XVI a signé un décret de vertuhéroïque le 19 décembre 2009, accordant à son prédécesseur letitre de « vénérable », il confirmait un avis que partageaient les gensdu monde entier depuis plus de 30 ans. En effet, la sainteté deJean-Paul II est évidente aux yeux de tous ceux et celles qui l’ontregardé vivre ou étudier ces enseignements. Le pape disparu étaitvraiment un homme de la renaissance, et des gens de tous les hori-zons — notamment les jeunes — le tenaient en admiration. Les relations uniques qu’a entretenues Jean-Paul II avec les

jeunes, comme d’ailleurs sa passion pour la vie, remontent bienavant son entrée sur la scène mondiale. Jeune prêtre et professeurd’éthique au cours des années cinquante, l’abbé Karol Wojtyłaréunissait régulièrement les jeunes adultes pour discuter, prier ets’adonner à des œuvres de charité avec eux. Il amenait même sesélèves en voyages de ski et de kayak dans le sud de la Pologne.Même s’il agissait comme père spirituel d’une communauté quiallait grandissant, ses jeunes amis l’appelaient « Wujek », c’est-à-dire, Oncle, puisque le gouvernement communiste ne permettaitpas qu’un prêtre soit responsable de telles excursions.Lorsqu’il fut ordonné évêque en 1958 et qu’il fut élu pape, sous

le nom de Jean-Paul II, 20 ans plus tard, son amour des jeunes apersisté. Pendant une eucharistie à Boston, en 1979, célébrée aucours de son premier voyage apostolique aux États-Unis, Jean-Paul II a déclaré : « Je le dis et je le répète, je retrouve chez les je-unes la joie et l’enthousiasme de vivre, une recherche de la véritéet d’un sens plus profond de l’existence qui, de tous ses attraits etses éventualités, se déroule devant eux. »En 1985, pour souligner l’Année internationale de la jeunesse

annoncée par les Nations unies, le pape a publié une lettre apos-tolique adressée aux jeunes du monde et il présidé l’Eucharistiesur la place Saint-Pierre en septembre de la même année. Quelque300 000 personnes y ont participé, événement qui présageait lesprochaines Journées de la jeunesse qui se tiendraient partout dansle monde. Cinq ans après la mort du vénérable Jean-Paul II, son influence

continue de se faire sentir par toute l’Église. Sous l’inspiration deson témoignage et de son enseignement,d’innombrables hommes et femmes dela « Génération Jean-Paul II » vivent au-jourd’hui des vies de foi, en tant quemaris et femmes, prêtres et personnesconsacrées. Et la foi et l’espérance qu’ilsont reçues seront sans doute transmisespendant des générations à venir.

Un pape Jean-Paul II rayonnant, quiétait entré au conclave en tant que car-dinal Karol Wojtyla, sourit après avoirété choisi pour succéder au pape Jean-Paul Premier, en octobre 1978.

JOHN PAUL II: CNS file photo

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can Wheelchair Mission («Mis-sion fauteuil roulant») Lesfrères chevaliers ont collecté202 kg de cannettes en alu-minium qui seront venduespour acheter trois fauteuilsroulants pour des personnesdans le besoin.

DES ÉLÈVES BRILLANTS

Le conseil St. Benedict 9056et le cercle Pope John Paul ll5188, de Virginia Beach, Vir-ginie, ont organisé un festivalitalien pour réunir des fondspour l’école St. Gregory theGreat. Plus de 600 personnesont assisté à ce projet qui arapporté près de 3300$ pouracheter des logiciels SMARTinteractifs pour l’école.

DON D’UN TERRAINPour permettre l’agrandisse-ment du terrain de saparoisse, Eugenio BalmoriMartinez 13199, de Coastza-coalcos, Mexique-sud, adonné un terrain de 297 m²qui loge une maison.

Les sires chevaliers de l’assemblée Hilton Head de la Carolinedu Sud entourent le Sergent Major Richard Stidley de la 3rdCombat Aviation Brigade pour visionner la vidéo d’une opéra-tion de combat en Iraq qui a été enregistrée à partir d’un héli-coptère Black Hawk. En signe d’appréciation pour leur appuifidèle du personnel des forces armées, les frères chevaliers ontété invités à visiter la base militaire Hunter Army Air Field. Depuis2005, les Chevaliers de Colomb ont donné des télécartes pourune valeur de plus de 50 000$ aux troupes à l’étranger.

Les membres du conseil Fa-ther Patrick Robert O’Hare9137, de Sherwood, Oregon,coupent une rangée d’arbressur le terrain de l’égliseparoissiale. À la suite d’unetempête qui a ravagé la ré-gion, les frères chevaliers ontcompris que les arbres en-dommagés devaient êtrecoupés et, en faisant eux-mêmes le travail, ce projet afait économiser près de2000$ à la paroisse.

drapeau et d’un mât pour lesnouveaux terrains de sport àl’école secondaire locale.

UN BEAU MÉNAGEEn préparation d’un festivalparoissial, les membres duconseil St. Peter the Apostle14648, de Barangay Telegrafo,Visayas, ont repeint l’égliseparoissiale.

SUCCULENT MAÏSLe conseil Marian 3111, deFremont, Michigan, a fait undon de plus de 250 épis demaïs sucré à Holy Cross Chil-dren’s Services. C’est le frèrechevalier Richard Kolkx,éleveur de bovins, qui a donnéle maïs à deux établissementsde Détroit et de Saginaw.

DON À UNE ÉCOLELe conseil Sacramento (Cali-fornie) 953 a fait don de5000$ à l’école secondaireCristo Rei. C’est devant unestatue de Cristo Rei nouvelle-ment dévoilée sur le campusque les Chevaliers de Colombont remis le chèque au prési-

dent de l’école, Ward W.Fansler. Cette école offre àdes jeunes financièrementdésavantagés une éducationpréparatoire aux études uni-versitaires dans une école sec-ondaire catholique.

DES CALICES POURL’AFRIQUE

Les assemblées du QuatrièmeDegré du district # 3 de l’O-hio ont obtenu quatre calicescommémoratifs pour lesremettre au Père John L,Kakinda, un prêtre du sémi-naire Sacred Heart deMubende, en Afrique. LePère Kakinda avait fait unedemande pour ces calicesaprès avoir assisté à l’installa-tion des officiers du district,et les Chevaliers de Colombont rapidement répondu à sademande.

COLLECTE DE CANNETTES

Le conseil St. Mary 11091,d’Algonquin, Illinois, a lancéune collecte de cannettespour venir en aide à l’Ameri-

SECOURSPour venir en aide à unefamille qui a perdu sa maisondans un incendie, le conseilFather John V. Dillon 3447,de Hastings, Michigan, a or-ganisé un petit déjeuner decrêpes qui a rapporté 2450$.

UN ARBRE COMMÉMORATIF

Dans le cadre d’un projet en-trepris par un Scout, le con-seil Richmond 7445 (Texas)a commandité un arbre com-mémoratif. Pour le projet leScout Andrew Mueller avendu et planté quinze arbrescommémoratifs pour réunirdes fonds pour venir en aideà des séminaristes de l’archid-iocèse de Galveston-Hous-ton. Plusieurs frères chevaliersont eux aussi aidé à planter deces arbres, et le projet a rap-porté plus de 3500$.

DON D’UN DRAPEAUL’assemblée Don Carey, deCuba, Missouri, a organisé unrepas barbecue pour réunirdes fonds pour l’achat d’un

Les membres du conseil St.Lucy 12542, de West LongBeach, Californie, sont as-semblés autours de 60 con-teneurs d’aliments réunis aucours de la campagne decollecte de denrées annuelledu conseil. Tous les alimentsont été donnés St. Lucy Mar-ian Outreach Center, exploitépar les Filles de la Charité.

CHEVALIERS À L’ŒUVRE

CHEVALIERS L ’ŒUVRE ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDREÁ

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

Des Chevaliers de Colomb in-stallent un nouveau réseau dedrainage à Sebsamen Sta-dium de l’abbaye et académieSubiaco. Il a fallu cinq joursaux frères chevaliers de cinqconseils des environs deConway, Arkansas, pour in-staller ce réseau. Sur la photoon voit : Gilbert Koch et GeneHatwig du conseil Pius Xll996, de Fort Smith, et RayLuyet du conseil Father Dellert4143, de Conway.

Le Père Edmund Eduarte, curé de la paroisse St. Mary Magda-lene, bénit un ensemble de nouveaux vêtements sacerdotauxqui ont été donnés par le conseil Phil Kelly 6878, de Humble,Texas. Le conseil a réuni 5800$ pour l’achat de ces vêtementspour la paroisse. Sur la photo on voit également, à droite, lesfrères chevaliers Grant Chapman et Jim Ward.

cutant eux-mêmes cetteopération, les Chevaliers deColomb ont fait réaliser deséconomies de près de 4000$à la paroisse.

RÉNOVATION D’UNE SACRISTIE

Le conseil Sacred Heart 3496,de Port Barre, Louisiane, acontribué 4600$ à la rénova-tion de la sacristie de l’égliseSacred Heart of Jesus. En plusdu don de l’argent, tout le tra-vail du projet a été fait par lesmembres du conseil.

INAUGURATION D’UN CLOCHER

L’assemblée Father Lacombe,de Lethridge, Alberta, a fourniune garde d’honneur pour lacérémonie d’inauguration dunouveau clocher de l’église St.Mary. C’est MonseigneurFrederick B. Henry, de Cal-gary, un membre du conseilMgr John Smith 9658, qui aconduit la cérémonie.

CHEMIN DE LA SAINTETÉ

Les membres du conseil St.Jude the Apostle 10758, deRochester, New York, ont tra-vaillé à la conception, l’achatet la construction d’unChemin de la Croix en pleinair dans leur paroisse.

RESTAURATIOND’UNE STATUE

Les membres du conseil St.Elizabeth Ann Seton 11187,de Pickerington, Ohio, ontrestauré une statue du SacréCœur située à l’extérieur del’église et qui avait subi l’œu-vre des intempéries. Cestravaux ont nécessité unlavage à pression, un enduit àciment, un adhésif, et unsablage méticuleux. En exé-

JEUNE D’ESPRITLes C. de C. encouragent la bonne

santé et des activités saines pour les jeunes

[À gauche] Durant un con-cours de cerfs-volants or-ganisé par le conseil St.Mark 1498, de HighlandsRanch, Colorado, CarsonKnox, le fils du frèrechevalier Aaron Knox,laisse monter le sien bienhaut dans les airs. Plus de50 familles ont assisté àce concours, et le conseila offert le déjeuner à cha-cune.

• Le conseil Sacred Heart7557, de Broussard,Louisiane, s’est jumelé àla 55e troupe scoute pourfaire le nettoyage des bu-reaux du conseil d’état dela Louisiane. Les frèreschevaliers, de concertavec les scouts, ont net-toyé les mauvaisesherbes et les broussaillessur le terrain du bureau duconseil d’état.

• Le conseil Regina Mundi3969, de Clifton, New Jer-sey, a donné 180$ à NewJersey Boys State Foun-dation. Ce don permettraà un jeune homme d’as-sister sans frais à un pro-gramme d’une semainesur la formation de lacitoyenneté.

• Le conseil St. IsaacJogues 11312, de Lin-coln, Nebraska, a tenuson rodéo annuel pour lasécurité des cyclistes àl’église North AmericanMartyrs, Ce projet annuela pour but de donner del’instruction aux enfantssur la conduite sécuri-taire en vélo. À ce rodéoon y voit des représen-tants de la division aéri-

enne de la sûreté del’état, de l’unité caninede la police de Lincoln,du service des incendieset d’autres encore.

• De concert avec l’égliseSt. Patrick, le conseilLargo 4892 (Floride) a co-commandité un concoursd’affiches sur le respect dela vie pour les élèves des7e et 8e années. Le con-seil a reçu 45 inscriptionssur une variété de caté-gories, parmi lesquelles lerespect de la vie, lachasteté, et la recherchesur les cellules souches.Quatre gagnants ont cha-cun reçu un prix de 25$.

• Le conseil Ina Ng LagingSaklolo 8226, de NuevaEcija, Luçon, a organisédes jeux olympiques pourles servants de messes etles ministres pour les je-unes de la région. Letournoi consistait de par-ties de basket-ball, debadminton et de tir à lacorde.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

UN PROJET CONJOINT

Conjointement avec lesparoissiens de l’église luthéri-enne St. Matthew, le conseilSt. William of Vercelli 4064,de Walled Lake, Michigan, aconstruit une rampe pourfauteuils roulants à la maisond’un citoyen de la municipal-ité. Le conseil a fait don de300$ pour l’achat des matéri-aux et il a contribué plus de40 heures de main-d’œuvre àce projet.

INAUGURATIOND’UNE GROTTE

MARIALEL’assemblée Mgr AlbiniLeblanc, de Cocagne, Nou-veau-Brunswick, a fourni unegarde d’honneur pour l’inau-guration d’une nouvellegrotte mariale à l’église de laVisitation de Grande-Digue.Le conseil Pascal Poirier 7535a donné la statue à la Sociétéhistorique de Grande-Digue.

QUE PÉNÈTRE LE SOLEIL

Le conseil Mgr LoyolaO’Daugherty 5542, de SanManuel, Arizona, a tenu unsouper-bénéfice pour veniren aide au Père Joseph Niet-long, un prêtre nigérianparmi plusieurs prêtres du

Tom Metelski (à droite), duconseil Havre de Grace(Maryland) 2002, surveilleLester Barton qui pose uneporte de garde-robe chez lePère Mark Oguamanam.Plusieurs membres du conseilse sont portés volontairespour donner plus de 100heures de travail bénévole etplus de 600$ pour réparer lesous-sol du Père Ogua-manam afin de le rendre con-forme au code du bâtiment.

Nigeria qui servent les ré-gions minières du Sud del’Arizona. La veille de son dé-part pour retourner au Nige-ria, le Père Nielong a apprisque les panneaux solaires etla pompe du système de pu-rification d'eau de Garkaway,Nigeria, avaient été volés. Lesouper a rapporté 3500$pour les remplacer et pourinstaller un nouveau systèmede sécurité.

Au cours d’un don défi commandité par son conseil, Serge Pa-quette, du conseil Grand-Mère (Québec) 1209, se fait raser latête. Ce projet a rapporté plus de 10 000$ à la Société du Can-cer à l’hôpital Ste. Marie, Paquette était parmi les 35 personnesqui se sont fait raser la tête pour une œuvre de bienfaisance.

LE RÊVE SE POURSUITUn projet des Chevaliers de Colomb de l’Ontario pour

aider les personnes âgées fête son 25e anniversaire

PEUT DE TEMPSaprès sa fondationen 1979, le conseilArchbishop L. A.O’Sullivan 7224, deKingston, Ontario,a formulé le rêve deconstruire une rési-dence pour person-nes âgées auto-nomes. Ce serait unorganisme sans but lucratif, géré par des bénévoles sous ladirection du frère chevalier John McLean.Vingt-cinq ans plus tard, Marion Community

Homes est là, derrière l’église Our Lady of Lourdes, auparc Flurey. Un monument à la mission des Chevaliersde Colomb, ce projet de 50 foyers pour personnes âgées,ouvert le 1er décembre 1984, a encore quatre des pre-miers locataires de l’établissement.En novembre 2009, les locataires, des dignitaires et

des citoyens se sont rassemblés pour fêter cet anniver-saire important. Le président de conseil d’administra-tion de Marion Community Homes Corporation,Alan Murphy du conseil 7224, a souhaité la bienvenueà une longue liste de personnes parmi lesquellesl’archevêque Monseigneur Brendan O’Brien, deKingston, l’archevêque émérite Monseigneur FrancisJ. Spence, la conseillère municipale de Lakeside pourKingston, Dorothy Hector, le président de la Chambredes Communes, l’honorable Peter Milliken, et biend’autres encore. Marion Community Homes a été le premier étab-

lissement du genre dans la province. Ça ne signifie pasque l’établissement a été laissé à lui-même depuis 25ans. Les Chevaliers de Colomb jouent toujours un rôleactif dans la vie de Marion Community Homes Corpo-ration. Il y a eu beaucoup d’améliorations et de rénova-tions, dont plusieurs furent l’œuvre des Chevaliers deColomb. L’une des améliorations majeures a été la créa-tion de piliers de pierres calcaires pour la devanture, etdes enseignes convenables. Fenêtres, portes, aménage-ments paysagers, appareils ménagés et planchers onttous été rénovés ou remplacés. Parce que l’établissementest situé près d’un itinéraire d’autobus qui passe devantle Gardiners Town Center, les locataires ont accès auxnombreuses commodités d’usage.Un établissement construit par le rêve, la détermina-

tion et la patience de 37 hommes, Marion CommunityHomes est toujours florissant comme une résidencepour les personnes âgées.

- Reportage de Collen Murphy

UPPER LEFT: Photo by Fred Happy

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

ment de contrepartie de laparoisse Holy Family, d’A-thens, et de la paroisse St.Peter, de Petersburg.

POUR LES SANS-ABRIS

Les membres du conseil OurLady of Perpetual Help 3425,de New Iberia, Louisiane,font du travail bénévole dansune résidence pour les sans-abri. Chaque mois, ils prépar-ent des repas pour ces gens.

LA COUPE DUBERGER

Les Chevaliers de Colomb del’archidiocèse de Galveston-Houston, Texas, ont tenu leurtournoi annuel de golf «lacoupe shepherd». Les recettesservent à appuyer l’éducationcatholique, la formation dansla foi, et les vocations au sémi-naire St. Mary de Houston.

ANNIVERSAIREPAROISSIAL

La veille du 50e anniversairede la paroisse, le conseil DonCarlos 5465, de Bukidnon,Mindanao, a placé des dra-peaux autour de l’église SantoNiño. L’assemblée FatherGodolfredo Alingal, SJ., aaussi fourni une garde d’hon-neur pour une partie de la fête.

DON À UN CENTRE MÉDICAL

Les Chevaliers de Colomb duchapitre Suffolk County (NewYork) ont réuni 7500$ pour enfaire don au Centre médical del’université Stony Brook. L’ar-gent est destiné au Fonds Sun-rise qui offre de l’aide auxenfants atteints de cancer.

LE REPAS EST SERVILe conseil Our Lady of Peaceand Good Voyage 8176,d’Antipolo, Luzon, a préparéet servi un déjeuner auxélèves, parents et enseignantsde l’école élémentaire Cabad-ing. Le conseil a servi unrepas semblable à 800 élèveset enseignants à l’école élé-mentaire T. Rivero.

DONS CHARITABLESLe conseil St. Philip theApostle 9884, de Lewisville,Texas, fait un don de 3700$à Haitian Pilgrim of St.Philip et à Knight-Light

Charities (Charités de la lu-mière des Chevaliers). L’asso-ciation Haitian Pilgrimtravaille avec une paroissesœur de Boileau à Haïti pourcreuser des puits et donnerdes fournitures scolaires etmédicales à des familles dansle besoin. Knight-LightCharities donne des fonds encas d’urgence à des famillesde South Denton County.

MAINTENANT, ILS ENTENDENT

Le conseil Sherman (Texas)1289 a réuni 1000$ pouracheter des prothèses audi-tives pour sans moyens souf-frant de déficiences auditives.

UNE VOIX FORTE ET CLAIRE

Le tournoi de golf annuelMgr J. Colbry Grimes, duconseil New Albany (Ohio)10941, a rapporté 5865$. Ona fait don des recettes dutournoi à St. Gabriel Radio,une station de radiocatholique qui atteint 1,75million d’auditeurs dans lecentre de l’Ohio.

BARBECUE-BÉNÉFICELe conseil Father William J.Kelly 9782, de Wells, Maine,a tenu un barbecue-bénéficequi a rapporté plus de 1050 àl’association Right to Life(«Droit à la vie») de l’état duMaine.

POUR FAVORISER LA VIE

Le conseil Charles A. Gerber6248, de Carpentersville, Illi-nois, a fait don de 400$ àWaterleaf Women’s Centerd’Aurora. Le conseil a aussicoordonné l’achat des matéri-aux et a repeint le nouveaubâtiment avant qu’il entre enservice.

CRÊPES ANGEL-LITEAu moins une fois par mois,le conseil St. Francis of Assisi12484, de Lancaster, Texas,sert des crêpes Angel-Lite aux

déjeuners paroissiaux. Les re-cettes de ces déjeuners sontajoutées au fonds de con-struction de la paroisse.

DON ALIMENTAIRELe conseil Sangamon Valley5754, de Petersburg, Illinois,a donné 2000$ à la banquealimentaire St. Martin dePorres. L’argent a été réunipar le conseil avec le finance-

Les membres du conseil St. Mark 1498, de Highlands Ranch,Colorado, examinent des vélos donnés pour s’assurer qu’ils sonten bon état. Quatre conseils de Centenial et des environs, avecl’aide de douzaines de bénévoles, ont collecté plus de 450 vélosusagés pour donner aux enfants des quartiers déshérités. Lesfrères chevaliers se sont assuré que les vélos fonctionnaient cor-rectement et sans problème, et ils ont servi du maïs éclaté et dela barbe-à-papa à ceux qui ont reçu des vélos.

Patricia M. Tumulak, finalistedu concours Miss Philippines,enlève la première pelletée deterre d’un projet du conseilMarikina Valley 6178, deLuzon, pour planter des ar-bres. Les frères chevaliers, deconcert avec les membresdes forces armées des Philip-pines, ont planté 300 acajoussur le bord de la route Baras.Le conseil a aussi établi unepépinière d’arbres à fruits etde plantes indigènes.

Brian Swain du conseil Marian3827, de Richfield-Blooming-ton, Minnesota, et Ed Hermanretirent un tuyau de l’orgue del’église St. Edward. Les frèreschevaliers et des paroissiensont retiré et enveloppé chacundes tuyaux pour les expédierà Hartford, Connecticut, pourqu’ils soient assortis à de nou-veaux tuyaux afin de com-pléter l’installation de l’orgue.Ce travail des Chevaliers deColomb et des bénévoles afait réaliser près de 10 000$en économies à la paroisse.

UPPER RIGHT: Jim Turley/Sweet Water Images

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QUAND AUREL CHIASSON estdevenu membre de l’Ordre desChevaliers de Colomb il y a plus de30 ans, c’était parce qu’il avait le désird’apprendre ce que notre organismeavait à offrir. Chiasson, actuellementle grand chevalier du conseil FatherClair Tipping 9238, de Brampton,Ontario, a aimé ce qu’il a vu à unpoint tel qu’il a depuis recruté 153nouveaux membres.« Pour une personne qui désire s’en-

gager dans la communauté, l’Ordredes Chevaliers de Colomb est une oc-casion en or, » a-t-il dit.Lorsqu’il décide de faire du recrute-

ment, Chiasson commence par ren-contrer des candidats potentiels àl’église. Il les aborde d’abord pourjauger l’intérêt de l’homme en ques-tion. Si l’intérêt se manifeste, Chias-son s’organise pour aller revoirl’homme chez lui.« L’approche direct semble être la

meilleure parce que c’est plus person-nel, » dit Chiasson.Si le candidat est marié, Chiasson

fait participer l’épouse dans la conver-sation. Il explique l’histoire du conseil9235 et les accomplissements du con-seil et de l’Ordre en général. Il apporteaussi avec lui un exemplaire du bulletinmensuel du conseil et il fait visionner

une vidéo de l’Ordre sur le recrute-ment : « L’expérience de toute une vie ». Un conseil que Chiasson offre aux

autres recruteurs c’est de ne pas dire auxmembres ce qu’ils peuvent faire au seindu conseil avant leur adhésion. Il fautles laisser voir par eux-mêmes ce que faitle conseil et ensuite choisir le domainedans lequel ils désirent s’impliquer.Quand vous avez enrôlé un candidat, ilfaut l’accompagner au Premier Degré,ensuite à sa première réunion pour leprésenter aux autres membres.

RECRUTEMENT CIBLÉ

OFFICIAL APRIL. 1, 2010: To owners of Knights of Columbus insurance policies and per-

sons responsible for payment of premiums on such policies: Noticeis hereby given that in accordance with the provisions of Section 84of the Laws of the Order, payment of insurance premiums due on amonthly basis to the Knights of Columbus by check made payableto Knights of Columbus and mailed to same at PO Box 1492, NEWHAVEN, CT 06506-1492, before the expiration of the grace periodset forth in the policy. In Canada: Knights of Columbus, CASEPOSTALE 935, Station d’Armes, Montréal, PQ H2Y 3J4

ALL MANUSCRIPTS, PHOTOS, ARTWORK, EDITORIAL MAT-TER, AND ADVERTISING INQUIRIES SHOULD BE MAILED TO: CO-LUMBIA, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 06507-0901. REJECTEDMATERIAL WILL BE RETURNED IF ACCOMPANIED BY A SELF-AD-DRESSED ENVELOPE AND RETURN POSTAGE. PURCHASED MA-TERIAL WILL NOT BE RETURNED.

COLUMBIA (ISSN 0010-1869) IS PUBLISHED MONTHLY BYTHE KNIGHTS OF COLUMBUS, 1 COLUMBUS PLAZA, NEWHAVEN, CT 06510-3326. PHONE: 203-752-4000, www.kofc.org.PRODUCED IN USA. COPYRIGHT © 2009 BY KNIGHTS OFCOLUMBUS. ALL RIGHTS RESERVED. REPRODUCTION IN WHOLEOR IN PART WITHOUT PERMISSION IS PROHIBITED.

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OPINIONS BY WRITERS ARE THEIR OWN AND DO NOT NEC-ESSARILY REPRESENT THE VIEWS OF THE KNIGHTS OF COLUMBUS.

JOIGNEZ LES AMIS DEL’ABBÉ MCGIVNEY

Écrire en lettres d’imprimerie, S.V.P. :

NOM

ADDRESSE

VILLE

PROVINCE/PAYS

CODE POSTAL

Complétez le bulletin-résponse et postez-le à : The Father McGivney Guild, 1 Columbus Plaza, New Haven, CT 06510-3326, USA ou adhérer sur Internet auwww.fathermcgivney.org.

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UNE RENCONTRE POUR CHANGER DES VIES

Le grand chevalier Aurel Chiasson (àdroite), du conseil Father Clair Tipping9235, de Brampton, Ontario, félicite lePère Joseph Rodrigues de la paroisseSt. Anthony of Padua qui vient de re-cevoir les honneurs des Deuxième etTroisième Degrés.

Les Chevaliers soutiennent les personnesqui écoutent l’appel du seigneur

LES CHEVALIERS DE COLOMB ont toujours faitune priorité de l’appui aux vocations, et la célébration dela Journée mondiale 2010 de prière pour les vocations don-nera justement l’occasion à tous les Chevaliers d’encour-ager leurs prochains à répondre à un appel au sacerdoce ouà la vie religieuse.En fournissant soutien et prière à ceux qui répondent

à l’appel de Dieu en vue de la prêtrise ou d’une vie con-sacrée faite de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, l’Or-dre est d’un précieux secours. L’une des façonsd’encourager ces hommes et ces femmes est de se tenir aux côtés de l’Église et decélébrer avec elle cette journée dédiée aux vocations religieuses à travers le monde.On trouvera de l’information et du matériel de soutien, ainsi que le message du

pape Benoît XVI pour cette Journée mondiale 2010 de prière pour les vocations,sur le site www.kofc.org/vocations.

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POUR L’ÉQUIPE DE football de l’école secondaire catholiquede Lansing, au Michigan, le match ne va pas très bien. Ils perdentabominablement, et ce qui n’arrange pas les choses, la pluie battantes’est transformée en verglas. L’aumônier de l’équipe, l’abbé JosephKrupp, est toujours là, encourageant les siens. Mais au fur et àmesure que la pluie pénétre ses vêtements, l’abbé Jos — commel’appellent la plupart des élèves — se demande s’il ne rentrerait pasprendre une bonne tasse de chocolat chaud. Au même moment, un des élèves de l’abbé

Jos se glisse à ses côtés dans les tribunes.Prenant un petit sourire narquois, celui-ci,poussant l’abbé doucement du coude, lui sug-gère de jeter un coup d’œil derrière — les trib-unes sont pratiquement vidées. Moins de 10parents y demeurent, et les autres sont rentrés.Saisissant l’abbé par les épaules, l’élève le re-garde dans les yeux et lui lance une remarquequi reste toujours coller dans la mémoire del’abbé Jos depuis : « Vous, vous nous aimezvraiment! »C’est à la mesure de l’amour des jeunes

dont il est au service qui définit le ministèrede l’abbé Jos. Ordonné au service du diocèsede Lansing en 1998, l’abbé Jos, 40 ans, a passépresque toutes ces années au service d’ados etde jeunes adultes. Et, de peur que certains es-timent que le ministère d’aumônier d’écolesecondaire ou d’université est facile, il vous ap-prendra aussitôt que travailler auprès des je-unes n’est pas un jeu d’enfants.« Je ne crois pas que les gens en saisissent les défis, remarquera

l’abbé Jos, qui est membre du conseil d’East Lansing 7816. C’estun travail d’Hercule, je vous l’assure. » Pendant 10 ans, l’abbé Jos a été aumônier de Lansing Catholic

High School, où tous les 530 élèves passaient devant son bureauchaque jour entre les cours. Certains s’arrêtaient pour partager leursjoies, tandis que d’autres, c’était pour partager leurs problèmes, maispour la plupart, c’était simplement pour passer un moment. Per-sonnalité attrayante, l’abbé Jos est doué de ce talent de pouvoir tan-tôt présenter une profonde vérité théologique et, aussitôt après,raconter une bonne farce.C’est la stratégie de la simple présence que l’abbé Jos comme la

clé de son ministère, notamment chez les jeunes du secondaire.« Je sais que ça peut sembler ultra simpliste, mais j’essayais d’être

présents là où ils étaient, explique-t-il. S’il y en avait un de malade,j’y étais. Si l’un ou l’autre perdait un de ses parents, j’y étais. Quand

vous avez ce contact quotidien, il y a une force réelle qui émaned’être là, tout simplement, et qu’ils se sentent aimés. » Depuis l’an dernier, l’abbé Jos a obtenu son diplôme d’études

secondaires, pour ainsi dire, puisque, désormais, il exerce son min-istère auprès des quelque 13 000 étudiants de Michigan State Uni-versity. Même s’ils ne s’arrêtent pas dans son bureau tous les jourspour causer, cela ne veut pas dire que l’abbé Jos n’exerce pas une

présence majeure sur le campus.Célébrations eucharistiques, préparation au

mariage de jeunes couples, participation à desretraites, l’abbé Jos est au service des étudiants24 heures sur 24. Il avoue que c’est essouf-flant, mais ajoute aussitôt que les jeunes luisont d’une source d’énergie extraordinaire àlui aussi.« Je recherche des gens qui demandent :

“Est-ce possible de faire cela?” Vous leurrépondez “Oui” et ensuite vous sortez du por-trait, et puis de temps à autre, on vous donneune mise à jour. » Prenez, par exemple, le cas du l’étudiante

qui demandait à l’abbé Jos si elle pouvaitorganiser un voyage à la Marche pour la viede Washington — en calculant 40 $ parpersonne.C’est ce genre d’enthousiasme qui mène les

gens à déclarer que certains élèves du sec-ondaire et de jeunes universitaires constituent« l’avenir de l’Église », un groupe qui en vien-

dra à apporter une nouvelle vigueur et un nouveau zèle au catholi-cisme. Pourtant, ce n’est pas la vision qu’entretient l’abbé Jos.« Ils ne sont pas l’avenir de l’Église — c’est Jésus qui est l’avenir

de l’Église, affirme l’abbé Jos. Ils constituent plutôt “le présent” del’Église. Nous avons besoin de leur énergie; nous avons besoin deleur folie furieuse; nous avons besoin de leur étonnante compassionabsolue. Nous avons tellement besoin de ces qualités qu’eux possè-dent à l’extrême. Voilà leur rôle dans l’Église à l’heure qu’il est. »Et la présence de prêtres comme l’abbé Jos permet beaucoup aux

jeunes de remplir ce rôle. D’aucuns pourraient le traiter de cingléd’avoir travaillé auprès des jeunes depuis si longtemps, mais c’estun motif très simple qui pousse l’abbé Jos à continuer de conseillerles jeunes, d’animer des retraites et de prendre place durant desmatchs de football sous la pluie: c’est qu’il les aime vraiment.♦

DAN FAAS est en quatrième année d’études de journalisme à la Michigan StateUniversity. Il terminera ses études en mai prochain.

Le père Joseph Krupp est l’un des nom-breux prêtres qui consacrent leur ministèreà répondre aux besoins spirituels des ado-lescents et des jeunes adultes.

L’ANNÉE SACERDOTALE

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CELEBREZ L’ANNÉE SACERDOTALE À L’AIDE D’UNE CARTE SPECIALE DE PRIERE DISPONIBLE AU SITE INTERNET DEWWW.KOFC.ORG/YEARFORPRIESTS

Être présentUn prêtre qui exerce son ministère auprès des jeunes

avec simplicité et enthousiasme

par Dan Faas

PHOTO: Courtesy of FA

ITH Catholic/Tom Generra

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APPLICATION DE NOS DEGRÉS

LAWRENCE FEDORUK, RichardBoulianne et Paul Duford, du conseilDivine Infant 7873, d’Orléans, Ontario,démontent un ordinateur que le conseilva remettre à neuf. Les frères chevaliersont commencé à recevoir des ordina-teurs usagés et les multi-périphériquesaccessoires pour les remettre à neuf pourdonner à des membres désavantagés dela communauté. Quant aux ordinateurspérimés, les frères chevaliers recyclent lescomposantes de base et donnent les re-cettes à des œuvres de bienfaisance.• Le conseil American Martyrs 14666,d’Oakland Gardens, New York, a or-ganisé un souper de pâtes qui a rap-porté 2000$ pour le fonds des œuvresdu conseil.

Charité

Unité

PATRICK SLATTERY, Henry Slat-tery et Travis Close, tous du cercleRev. Philip J. Allen 5265, de Wichita,Kansas, arrachent les mauvaises herbesdu jardin de la paix au Dear NeighborMinistries. Les écuyers ont passé lajournée à nettoyer le terrain de l’étab-lissement qui est exploité par lesSœurs de St. Joseph.• Le conseil Pope John Paul ll 14017,de Middletown, Connecticut, adonné et installé un nouveau carillonmusical à l’église St. Mary of Czesto-chowa. L’argent nécessaire pour ceprojet, 6500$, a été réuni par de nom-breux petits déjeuners de crêpes et desventes de hamburgers.

Patriotisme

L’ANCIEN COMBATTANT de laguerre de Corée, Francis E. Baker, unmembre du conseil Father Edward W.Johnston 9488, Virginie, charge descolis de réconfort dans un camion. Cescolis seront distribués aux soldatsaméricains qui servent outre-mer. Lesfrères chevaliers ont dirigé une collected’articles personnels pour donner auxtroupes en Afghanistan, en Iraq, enCorée et au Koweït.• Le conseil St. Paul the Apostle 6802,de Brookville, New York, a renduhommage à Julius « JT » Freeman,l’un des célèbres aviateurs Tuskegee.

Fraternité

EN TÉMOIGNAGE d’appréciation,les membres du conseil St. Mildred14128, de Somerset, Kentucky,remettent une épée encadrée du 4eDegré à Chuck Tyler. Ce dernier est legrand chevalier fondateur du conseil14128, fondé en 2006 et qui comptemaintenant près de 50 membres.• Le conseil Immaculate Conception13875, de Castries, St. Lucia, a col-lecté des dons en espèces pour veniren aide à Leton Clovis, un membre duconseil inscrit au séminaire régionalSt. John Vianney and Uganda Martyr,de Trinidad.

PATRIOTISM: Nikki Fox/

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THE KNIGHTS OF COLUMBUSthe knights of columbus

Construire un monde meilleur

un conseil à la fois.

Chaque jour, les Chevaliers à travers le mondeont la possibilité de faire une différence. Quece soit à travers le service à la communauté,la collecte de fonds ou la prière. Nouscélébrons chaque et tout Chevalier pour saforce, sa compassion, et son dévouement àvouloir construire un monde meilleur.

Des Chevaliers de plusieurs conseils deWashington, D.C., mettent les adresses surdes enveloppes d’exemplaires du livret deprières «Armure de Foi» destinés aux soldatsaméricains en mission à travers le monde.Au début de l’année, des Chevaliers ont aidéà envoyer 100 000 exemplaires de ce livretde prières pour les militaires à l’archidiocèsedes services militaires américains et ont pré-paré l’envoi immédiat de quelque 40 000exemplaires. Depuis 2003 l’Ordre fournitplus de 500 000 exemplaires du livret auxsoldats américains. Une édition bilingue aété publiée en 2009 pour le personnel mili-taire canadien.

ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTREENVOYÉES PAR COURRIEL À [email protected] OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.

CHEVALIERS DE COLOMB

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GARDER LA FOI VIVANTE

VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.

‘JE METS MACONFIANCE DANS LESEIGNEUR, PLUTÔT

QUE DANS MAFAIBLESSE’

Mon cheminement n’a pas toujours suivi uneroute directe. Quand un missionnaire est venus’adresser à ma classe de deuxième année, j’ai courujusque chez moi pour annoncer à ma mère que j’al-lais être prêtre quand je serais grand.Plus tard, ado rebelle, je restais chez moi à l’heure

de l’Eucharistie. Même après être retourné à l’église,je sentais toujours un vide au cœur. Je me suisretrouvé dans un emploi sûr, j’avais acheté un condoet mon amie et moi discutions d’un avenir à deux.Pourtant, ce fut la période la plus terne de ma vie.C’est autour de Noël 2002 qu’un groupe de

jeunes de ma paroisse m’ont initié à la prière, l’ado-ration eucharistique et m’a présenté dans unefamille dans le Christ. Ma vie a changé et, six moisplus tard, je me suis inscrit au séminaire.Je me suis souvent questionné sur ma vocation.

Après ma troisième année de théologie, toutefois, jeme suis rendu compte d’une réalité qui a changémon cœur : je mets ma confiance dans le Seigneur,plutôt que dans ma faiblesse. La prêtrise est devenuemon chemin vers la sainteté.Aujourd’hui, ma plus grande joie c’est de pouvoir

présider les sacrements, et je remercie le Seigneur dem’accorder d’apporter l’espérance où parfois il y ena bien peu.

L’ABBÉ JONATHAN BLAKEArchidiocèse d’Ottawa, Ontario

PM40063106


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