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COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE ... · PDF filecommission pour la...

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COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE MARINES DE L'ANTARCTIQUE SYSTÈME INTERNATIONAL D'OBSERVATION SCIENTIFIQUE MANUEL DE L'OBSERVATEUR SCIENTIFIQUE (DIRECTIVES POUR L'OBSERVATION ET MATÉRIEL DE RÉFÉRENCE) 2011 CCAMLR PO Box 213 North Hobart TASMANIA 7002 AUSTRALIE COMMISSION FOR THE CONSERVATION OF ANTARCTIC MARINE LIVING RESOURCES COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE MARINES DE L'ANTARCTIQUE КОМИССИЯ ПО СОХРАНЕНИЮ МОРСКИХ ЖИВЫХ РЕСУРСОВ АНТАРКТИКИ COMISIÓN PARA LA CONSERVACIÓN DE LOS RECURSOS VIVOS MARINOS ANTÁRTICOS
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COMMISSION POUR LA CONSERVATION

DE LA FAUNE ET LA FLORE MARINES DE L'ANTARCTIQUE

SYSTÈME INTERNATIONAL D'OBSERVATION SCIENTIFIQUE

MANUEL DE L'OBSERVATEUR

SCIENTIFIQUE

(DIRECTIVES POUR L'OBSERVATION

ET MATÉRIEL DE RÉFÉRENCE)

2011

CCAMLR

PO Box 213

North Hobart

TASMANIA 7002

AUSTRALIE

• COMMISSION FOR THE CONSERVATION OF ANTARCTIC MARINE LIVING RESOURCES

• COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE MARINES DE L'ANTARCTIQUE

• КОМИССИЯ ПО СОХРАНЕНИЮ МОРСКИХ ЖИВЫХ РЕСУРСОВ АНТАРКТИКИ

• COMISIÓN PARA LA CONSERVACIÓN DE LOS RECURSOS VIVOS MARINOS ANTÁRTICOS

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Ce document est publié dans les quatre langues officielles de la Commission (anglais, espagnol, français et

russe) et peut être téléchargé depuis le site Web de la CCAMLR (www.ccamlr.org). Des exemplaires papier

sont disponibles auprès du secrétariat de la CCAMLR à l'adresse ci-dessous.

CCAMLR

PO Box 213

North Hobart

TASMANIA 7002

AUSTRALIE

Téléphone : 61 3 6210 1111

Fac-similé : 61 3 6224 8744

E-mail : [email protected]

Site Web www.ccamlr.org

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TABLE DES MATIÈRES

Page

INTRODUCTION ............................................................................. (iii)

PARTIE I :

PLANIFICATION DES OBSERVATIONS SCIENTIFIQUES

Section 1 : Texte du système international d'observation

scientifique de la CCAMLR ................................................ 1

Section 2 : Liste des priorités actuelles de recherche identifiées

par le Comité scientifique pour les observations scientifiques

menées à bord des navires de pêche commerciale ......................... 7

Section 3 : Enregistrement et déclaration des résultats des observations

effectuées à bord des navires de pêche commerciale ...................... 9

PARTIE II :

DIRECTIVES POUR LES OBSERVATEURS SCIENTIFIQUES

Section 1 : Mesures standard du krill, du poisson,

des crabes et du calmar ...................................................... 13

Section 2 : Évaluation de la composition en tailles du krill ........................... 16

Section 3 : Observation de l'alimentation du krill ...................................... 16

Section 4 : Sexe et stades de maturité du krill .......................................... 17

Section 5 : Stades de maturité des poissons de l'Antarctique .......................... 19

Section 6 : Échelle de maturité des lithodes, Paralomis spp. .......................... 23

Section 7 : Stades de maturité du calmar ................................................ 24

Section 8 : Extraction et conservation des otolithes .................................... 25

Section 9 : Prélèvement et conservation des écailles ................................... 28

Section 10 : Détermination du sexe et de l'âge relatif des lithodes,

Paralomis spp. ............................................................... 29

Section 11 : Observation de la capture accessoire de larves

de poissons dans les captures de krill ....................................... 30

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(ii)

Section 12 : Observation de l'interaction des oiseaux et mammifères

marins et des opérations de pêche à la palangre ........................... 31

Section 13 : Relevé des découvertes d'écosystèmes marins vulnérables ............... 35

Section 14 : Guides d'identification des espèces

Guide d'identification de Dissostichus spp. ................................ 37

Fiches d'identification des espèces de la CCAMLR ...................... 41

PARTIE III :

DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

Section 1 : Cartes de la zone de la Convention CAMLR .............................. 51

Section 2 : Fuseaux horaires ............................................................. 54

Section 3 : Échelle anémométrique de Beaufort ........................................ 56

Définition des vagues et de la houle ........................................ 56

Section 4 : Conception des palangres utilisées dans la zone

de la Convention CAMLR .................................................. 58

Section 5 : Règles d'accès et d'utilisation des données de la CCAMLR ............. 60

Section 6 : Sélection des codes de la base de données de la CCAMLR

Codes taxonomiques ..................................................... 62

Codes des engins de pêche ............................................... 63

Codes de traitement des captures ........................................ 63

Codes des longueurs Ŕ types des mesures .............................. 63

Section 7 : Références .................................................................... 65

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(iii)

INTRODUCTION

À sa réunion de 1992, la Commission pour la conservation de la faune

et la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) a adopté un système

d'observation scientifique internationale conformément à

l'Article XXIV de la Convention. Le Système a pour objet de

rassembler et de vérifier les informations scientifiques nécessaires

d'une part, à l'évaluation de l'état des populations de ressources

marines vivantes de l'Antarctique et d'autre part, à l'évaluation de

l'impact de la pêche sur ces populations et sur les populations

d'espèces connexes et dépendantes.

Les informations issues du programme d'observateurs constituent un

élément fondamental de l'approche de gestion de la CCAMLR. Le

programme fournit des données scientifiques indépendantes sur

lesquelles s'appuie l'évaluation des espèces de poissons visées ou des

captures accessoires. Il permet également de mettre en œuvre et

d'assurer l'efficacité des mesures de gestion visant à réduire la

mortalité accidentelle associée aux pêcheries qui seront suivies. Les

données issues du programme sont d'autant plus précieuses pour

comprendre l'écosystème de l'océan Austral que les régions dans

lesquelles se situent les pêcheries de la CCAMLR ne font pas souvent

l'objet de campagnes de recherche nationales.

Afin d'aider les membres de la CCAMLR et leurs observateurs à

planifier les programmes d'observation et à enregistrer les données, le

secrétariat de la CCAMLR, en concertation avec le Comité

scientifique et ses groupes de travail, a élaboré le présent Manuel de

l'observateur scientifique. Ce manuel renferme des directives

relatives à l'observation scientifique et des documents de référence.

Les divers éléments de ce programme qui sont le plus souvent mis à

jour, à savoir le carnet de l'observateur, les formulaires et les

instructions, ne figurent pas dans ce manuel, mais sont disponibles en

ligne sur le site de la CCAMLR (www.ccamlr.org) ou peuvent être

obtenus en contactant le secrétariat.

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PARTIE I

PLANIFICATION DES OBSERVATIONS SCIENTIFIQUES

__________________________________________________________________________

SECTION 1

TEXTE DU SYSTÈME INTERNATIONAL

D'OBSERVATION SCIENTIFIQUE DE LA CCAMLR1

A. Tout membre de la Commission peut désigner les observateurs auxquels il est fait

référence à l'Article XXIV de la Convention.

a) La Commission définit les activités des observateurs scientifiques embarqués sur

les navires. Lesdites activités sont décrites à l'Annexe I et sont sujettes à toute

modification suggérée par le Comité scientifique. Les États membres désignant

et accueillant les observateurs peuvent convenir d'activités scientifiques

supplémentaires dans la mesure où celles-ci ne sont pas en contradiction avec

celles spécifiées par la Commission et qu'elles ne leur portent pas atteinte.

b) Le Membre souhaitant placer des observateurs scientifiques à bord d'un navire

d'un autre Membre sera dénommé « le Membre désignant » et le Membre qui

accepte un observateur scientifique à bord de son navire sera dénommé « le

Membre hôte ». Les observateurs scientifiques, dans ce système, sont des

ressortissants du Membre désignant. Ils adoptent une conduite conforme aux

coutumes et aux règles en vigueur sur le navire sur lequel ils effectuent leurs

observations.

c) Les Membres désignent des observateurs scientifiques dûment qualifiés qui sont

familiarisés avec les activités de pêche et de recherche scientifique à observer,

les dispositions de la Convention et les mesures adoptées aux termes de cette

dernière, et ayant reçu une éducation et une formation adéquates pour s'acquitter,

de manière compétente, de leurs fonctions telles qu'elles sont spécifiées par la

Commission.

d) Les observateurs scientifiques sont en mesure de communiquer dans la langue de

l'État du pavillon des navires sur lesquels ils exercent leurs activités.

e) Les observateurs scientifiques sont porteurs d'un document les identifiant en tant

qu'observateurs scientifiques de la CCAMLR. Ce document, délivré par le

Membre désignant, est d'un format conforme aux exigences de la Commission.

f) Les observateurs scientifiques présentent à la Commission, par l'intermédiaire du

Membre désignant, et au plus tard un mois après la fin de la campagne

d'observation ou le retour de l'observateur dans son pays d'origine, tous les

carnets d'observation et les rapports de chaque mission d'observation accomplie,

1 Tel qu'il a été adopté lors de CCAMLR-XI (paragraphe 6.11) et amendé lors de CCAMLR-XVI

(paragraphe 8.21) puis lors de CCAMLR-XXVII (paragraphe 13.68).

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en utilisant les formulaires d'observation approuvés par le Comité scientifique,

tels qu'ils apparaissent dans le Manuel de l'observateur scientifique. Le

secrétariat adresse une copie du rapport de l'observateur scientifique au Membre

hôte dans les 14 jours suivant sa réception. Le rapport de l'observateur

scientifique sera dans l'une des langues officielles de la Commission, tel que

convenu dans l'accord bilatéral entre le Membre désignant et le Membre hôte.

g) Le Membre désignant, en concertation avec l'observateur scientifique, aura pour

responsabilité d'apporter des clarifications à l'égard des données collectées, des

observations effectuées et des incidents qui auraient pu survenir durant la

période de placement.

h) Une fois le rapport de l'observateur examiné, le Membre hôte avise le secrétariat

et le Membre désignant des divergences éventuelles dès que celles-ci sont

établies. Dans le cas d'une telle notification, les Membres désignant et hôte

feront tout leur possible pour résoudre le problème. S'ils notifient au secrétariat

qu'ils ne sont pas en mesure de le faire, le secrétariat prendra note des

divergences non expliquées.

B. Afin de promouvoir les objectifs de la Convention, les Membres s'engagent à

embarquer, sur leurs navires menant des opérations de recherche scientifique ou d'exploitation

des ressources marines vivantes, des observateurs scientifiques désignés qui rempliront leurs

fonctions conformément aux accords bilatéraux conclus.

Cet accord bilatéral est fondé sur les principes suivants :

a) Les observateurs scientifiques reçoivent le statut d'officier de bord. Le logement

et les repas des observateurs embarqués correspondent à ce statut.

b) Les Membres hôtes s'assurent que les responsables de leurs navires accordent

aux observateurs scientifiques toute la coopération leur permettant d'exécuter les

tâches qui leur ont été confiées par la Commission. Les observateurs

scientifiques auront, entre autres, libre accès aux données, à l'équipement et aux

opérations du navire, qui leur permettront de remplir leurs fonctions de la

manière requise par la Commission.

c) Les Membres hôtes font en sorte que l'exploitant du navire coopère pleinement

avec les observateurs scientifiques afin de permettre aux observateurs d'exercer

leurs fonctions liées à la collecte des données, telles qu'elles sont spécifiées dans

le Manuel de l'observateur scientifique, sans entrave ou influence. Des disposi-

tions sont prises pour permettre à l'observateur scientifique d'envoyer ou de re-

cevoir des messages par l'équipement de communication du navire et avec l'aide

de l'opérateur. Tous les frais raisonnables engendrés par ces communications

sont, en principe, pris en charge par le Membre désignant. Après avoir avisé le

capitaine, les observateurs scientifiques auront tout l'accès nécessaire pour

effectuer leurs fonctions d'observation, y compris au matériel et au personnel de

navigation du navire pour déterminer la position, le cap et la vitesse du navire.

d) Les Membres hôtes maintiennent des conditions de travail sécurisées et prennent

les mesures propres à garantir, à l'égard de leurs navires, la protection, la sécurité

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et le bien-être des observateurs scientifiques dans l'exercice de leurs fonctions, et

à leur procurer des soins médicaux et à sauvegarder leur liberté et leur dignité en

application de toutes les législations maritimes internationales pertinentes.

e) Lors des transferts en mer, les Membres : i) veillent à ce que leurs navires

procèdent aux transferts des observateurs dans des conditions de sécurité et, avec

l'accord des observateurs, ii) procèdent au transfert d'une manière qui garantisse

au maximum la sécurité des observateurs et du personnel au cours de la

procédure, et iii) mettent à disposition des membres d'équipage expérimentés

pour aider les observateurs pendant tout transfert effectué.

f) Des dispositions concernant le transport et l'embarquement des observateurs

scientifiques sont prises pour ne pas entraver les opérations d'exploitation ou de

recherche.

g) Les observateurs scientifiques remettent aux capitaines concernés qui le désirent

une copie de leurs rapports.

h) Les Membres désignant s'assurent que leurs observateurs scientifiques sont

titulaires d'une assurance reconnue par les Parties concernées.

i) Le transport des observateurs scientifiques à destination et en provenance des

points d'embarquement est à la charge du Membre désignant.

j) Sauf avis contraire, l'équipement, les vêtements ainsi que le salaire et toute

indemnité de l'observateur scientifique sont normalement pris en charge par le

Membre désignant, alors que le logement et les repas à bord le sont par le navire

du Membre hôte.

k) L'accord bilatéral traitera d'autres questions telles que des questions de

responsabilité et de confidentialité qui seront jugées pertinentes par le Membre

désignant et le Membre hôte.

C. Pour chaque observateur placé, le Membre désignant fournit les informations suivantes

au secrétariat avant le placement de l'observateur :

a) date de signature de l'accord ;

b) nom et pavillon du navire recevant l'observateur ;

c) Membre désignant l'observateur ;

d) secteur de pêche (zone, sous-zone, division statistiques de la CCAMLR) ;

e) type de données collectées par l'observateur et soumises au secrétariat (capture

accessoire, espèce-cible, données biologiques, etc.) ;

f) dates prévues de début et de fin du programme d'observation ;

g) date prévue de retour de l'observateur dans son pays d'origine.

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D. Afin de maintenir l'objectivité et l'intégrité scientifique des données, les Membres

désignant, les Membres hôtes, les navires sur lesquels les observateurs scientifiques sont

placés et les observateurs scientifiques feront respecter et soutiendront les dispositions

suivantes :

a) Un observateur scientifique désigné en vertu du Système international

d'observation scientifique ne doit :

i) contrevenir aux dispositions établies dans la législation et la

réglementation du Membre hôte ni enfreindre les règles générales de

conduite et de sécurité applicables à tout le personnel du navire, dans la

mesure où ces règles n'empêchent pas l'observateur de remplir sa mission

aux termes dudit système, telle que stipulée dans l'accord bilatéral entre le

Membre désignant et le Membre hôte ;

ii) entraver le bon fonctionnement et les activités de pêche licites du navire ;

iii) solliciter ni accepter, directement ou indirectement, de pourboires,

cadeaux, faveurs, prêts ou autres avantages monétaires de quiconque mène

des activités de pêche ou de traitement de poissons réglementées par la

CCAMLR, ou dont les intérêts pourraient être considérablement affectés

par l'exercice ou le non-exercice des fonctions officielles des observateurs

scientifiques, exception faite du logement, de la nourriture ou du salaire

lorsqu'ils sont fournis par le navire ;

iv) avoir été reconnu coupable d'un délit grave dans les cinq ans qui précèdent

sa désignation en tant qu'observateur ;

v) mener d'actions illicites ou toute autre activité susceptible d'influer

négativement sur son image en tant que chercheur professionnel, sur les

autres observateurs scientifiques, sur l'intégrité de la collecte des données,

ou sur la CCAMLR dans son ensemble ;

vi) avoir des intérêts financiers dans un navire ou une entreprise qui exploite

ou traite des produits provenant d'une pêcherie de la CCAMLR, ou être en

relation avec un tel navire ou une telle entreprise.

b) Le propriétaire, le capitaine, l'agent ou l'équipage d'un navire sur lequel est placé

un observateur scientifique ne doit :

i) offrir à un observateur scientifique, directement ou indirectement, de

pourboires, cadeaux, faveurs, prêts ou autres avantages monétaires,

exception faite du logement, de la nourriture ou du salaire lorsqu'ils sont

fournis par le navire ;

ii) intimider ni gêner un observateur scientifique dans l'exercice de ses

fonctions ;

iii) s'ingérer dans la procédure d'échantillonnage employée par un observateur

scientifique ou l'influencer ;

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iv) manipuler, détruire, ni éliminer les échantillons collectés par un

observateur scientifique, son équipement, ses relevés, ses films

photographiques, ses documents ou ses effets sans l'accord explicite de

l'observateur ;

v) empêcher un observateur de collecter des échantillons, d'effectuer des

observations ou d'exercer d'une manière ou d'une autre ses fonctions

d'observateur, ni le gêner, le menacer ou le contraindre à le faire ; ou

vi) harceler un observateur scientifique.

c) Limitations des placements. Les Membres désignant s'efforcent, dans la mesure

du possible, d'éviter qu'un observateur scientifique désigné en vertu du Système

international d'observation scientifique fasse plusieurs sorties consécutives sur

un même navire.

d) Confidentialité. Les Membres désignant exigent d'un observateur scientifique

désigné en vertu du Système international d'observation scientifique :

i) qu'il ne divulgue aucune preuve ni observation verbale, écrite, ou autres,

obtenue à bord d'un navire, ni observations effectuées dans l'usine de

traitement, notamment des données ou des informations spécifiques au

navire, sur la pêche, le traitement ou le marché, sensibles sur le plan

commercial, à quiconque excepté au secrétariat et comme cela est prévu

dans l'accord bilatéral ;

ii) qu'il ne transfère pas de données ou de carnets de l'observateur d'un navire

à un autre, sauf si un observateur n'est pas en mesure de soumettre les

données avant d'être placé sur un autre navire, auquel cas il prendrait des

mesures raisonnables pour protéger les données et les carnets de

l'observateur.

E. a) Lorsque le Membre désignant reçoit des informations à l'égard d'actions menées

par l'observateur scientifique susceptibles d'être en infraction aux dispositions du

présent Système, il prend rapidement les mesures qui s'imposent, conformément

à sa législation nationale. Le Membre désignant notifie au Membre hôte et à la

Commission toute mesure pertinente prise.

b) Lorsque le Membre hôte reçoit des informations à l'égard d'actions menées par le

propriétaire, le capitaine, l'agent, ou l'équipage d'un navire susceptibles d'être en

infraction aux dispositions du présent Système, il prend rapidement les mesures

qui s'imposent, conformément à sa législation nationale. Le Membre hôte notifie

au Membre désignant et à la Commission toute mesure pertinente prise.

F. Les Membres qui ont désigné des observateurs scientifiques font le nécessaire pour

mettre en œuvre les missions identifiées par la Commission.

G. Les attributions et les tâches décrites à l'Annexe I ne doivent pas être interprétées

comme une quelconque suggestion du nombre d'observateurs requis qui seraient acceptés à

bord d'un navire.

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ANNEXE I

FONCTIONS ET TÂCHES DES OBSERVATEURS SCIENTIFIQUES

INTERNATIONAUX À BORD DES NAVIRES ENGAGÉS DANS LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE OU L'EXPLOITATION DES RESSOURCES MARINES VIVANTES

1. La fonction d'observateur scientifique à bord des navires engagés dans la recherche

scientifique ou l'exploitation des ressources marines vivantes est d'observer et de déclarer les

activités de pêche de la zone de la Convention en tenant bien compte des objectifs et principes

de la Convention sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique.

2. Pour remplir cette fonction, les observateurs scientifiques entreprennent les tâches

suivantes, en se servant des formulaires d'observation approuvés par le Comité scientifique :

i) prendre note des opérations du navire (par ex. : proportion du temps passé à la

recherche, à la pêche, au transit etc., et détails des chalutages) ;

ii) prélever des échantillons sur les captures afin d'en déterminer les caractéristiques

biologiques ;

iii) enregistrer les données biologiques par espèce capturée ;

iv) enregistrer les captures accessoires, leur quantité et les autres données

biologiques ;

v) enregistrer l'enchevêtrement dans des débris et la mortalité accidentelle des

oiseaux et des mammifères ;

vi) relever la procédure par laquelle le poids de la capture est mesuré et collecter les

données liées au coefficient de transformation entre le poids vif et le produit

final si l'enregistrement de la capture est effectué en poids du produit traité ;

vii) préparer des rapports sur leurs observations en utilisant les formulaires

d'observation approuvés par le Comité scientifique, et les soumettre à la

CCAMLR par le biais du Membre désignant ;

viii) aider, le cas échéant, le capitaine du navire en ce qui concerne les procédures

d'enregistrement et de déclaration des captures ;

ix) entreprendre d'autres tâches qui seraient convenues par accord mutuel des parties

concernées ;

x)2 recueillir et déclarer des données factuelles sur les navires de pêche repérés dans

la zone de la Convention, notamment sur l'identification du type de navire, leur

position et leurs activités ;

xi)3 recueillir des informations sur la perte d'engins de pêche et l'élimination des

déchets par les navires de pêche en mer.

2 Ajouté conformément au rapport de CCAMLR-XVII (paragraphe 8.16). La Commission a décidé d'examiner

l'efficacité de cette activité et la nécessité de la poursuivre après une période d'essai de deux ans (CCAMLR-

XVII, paragraphe 8.17). 3 Ajouté conformément à CCAMLR-XVIII (paragraphe 8.21).

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SECTION 2

LISTE DES PRIORITÉS ACTUELLES DE RECHERCHE IDENTIFIÉES PAR LE

COMITÉ SCIENTIFIQUE POUR LES OBSERVATIONS SCIENTIFIQUES

MENÉES À BORD DES NAVIRES DE PÊCHE COMMERCIALE

La liste ci-dessous contient les travaux de recherche considérés comme les plus

urgents par le Comité scientifique qui met cette liste à jour régulièrement. Il n'est pas

demandé aux observateurs scientifiques de mener à bien toutes les tâches citées ci-dessous.

L'observateur doit mener les tâches qui lui auront été assignées conformément aux objectifs

scientifiques convenus lors d'accords bilatéraux entre les Membres qui désignent les

observateurs scientifiques et ceux qui les accueillent. Ces tâches sont fonction du type du

navire, du nombre d'observateurs et de leur compétence professionnelle. Par ailleurs, de

nouvelles exigences en matière de recherche, telles que celles liées aux organismes benthiques

dans les écosystèmes marins vulnérables, ou une recherche spécifique en une année donnée

(l'année de la raie, par ex.) entraîneront des changements dans les priorités identifiées dans la

présente section.

1. Pêcherie de Champsocephalus gunnari :

i) distributions représentatives des fréquences de longueurs

ii) détermination du sexe et du stade de maturité

iii) collecte d'otolithes pour la détermination de l'âge

iv) observation de la capture accessoire d'autres espèces

v) observation de la mortalité accidentelle des prédateurs (oiseaux et phoques).

2. Pêcherie à la palangre de Dissostichus eleginoides et D. mawsoni :

i) distributions représentatives des fréquences de longueurs ;

ii) détermination du sexe et du stade de maturité ;

iii) collecte d'otolithes et d'écailles pour la détermination de l'âge ;

iv) taux de perte de poissons se décrochant des hameçons pendant la remontée de la

palangre ; taux de capture des hameçons selon leur taille ou leur type ;

observation de l'état du poisson à la capture (pour les expériences de marquage) ;

v) contrôle de toute la mortalité accidentelle des oiseaux de mer par espèce, par

sexe et par âge ;

vi) évaluation de la mortalité des oiseaux de mer par unité d'effort de pêche et de la

vulnérabilité relative des différentes espèces ;

vii) récupération des bagues des oiseaux et notification des autres types de

marquage ;

viii) évaluation de l'efficacité des mesures prises pour limiter la mortalité ;

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8

ix) examen de l'application pratique des diverses mesures visant à réduire la

mortalité ;

x) pesage d'un échantillon de lests de palangre lorsque le navire est à quai.

3. Pêcherie d'Euphausia superba, capture accessoire de poissons incluse :

i) cerner les différences de sélectivité entre des engins de configuration différente ;

ii) déterminer le niveau de capture accessoire de poisson, larves de poissons

comprises ;

iii) déterminer le niveau de collision avec les funes et de mortalité accidentelle

d'oiseaux de mer et de phoques ;

iv) collecter des données de distribution de fréquences des longueurs de haute

qualité dans toutes les régions.

4. Pêcherie de Paralomis spp. (Lithodes) :

i) observation des opérations de pêche

ii) collecte des données de capture et d'effort de pêche par trait

iii) distributions représentatives des fréquences de longueurs

iv) distributions représentatives du sexe et du stade de maturité

v) collecte d'échantillons d'ovaires et d'œufs

vi) distributions représentatives des fréquences de longueurs selon le sexe et le stade

de maturité des captures effectuées au chalut de fond (campagnes d'évaluation au

chalut de fond).

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SECTION 3

ENREGISTREMENT ET DÉCLARATION DES RÉSULTATS

DES OBSERVATIONS SCIENTIFIQUES EFFECTUÉES

À BORD DES NAVIRES DE PÊCHE COMMERCIALE

OBSERVATIONS GÉNÉRALES

Les observateurs scientifiques désignés conformément au Système international

d'observation scientifique de la CCAMLR sont tenus de remplir les carnets d'observation

scientifique et les comptes rendus de campagne.

2. Les carnets des observateurs scientifiques contiennent un ensemble de formulaires

pour l'enregistrement des opérations de pêche d'un navire, des espèces visées, de la capture

accessoire, de la mortalité accidentelle d'oiseaux de mer et de mammifères marins et des

interactions avec des écosystèmes marins vulnérables.

3. Les carnets de l'observateur scientifique des pêcheries à la palangre et au chalut

contiennent les formulaires suivants :

Palangre :

Formulaire L1 Informations sur le navire et le programme d'observation

Formulaire L2 Description des palangres et des lignes de banderoles

Formulaire L3 Emploi du temps journalier de l'observateur

Formulaire L4 Observation journalière des poses

Formulaire L4-IMAF Activités des oiseaux de mer, pour les poses de jour

uniquement

Formulaire L5 Observation journalière du virage des palangres

Formulaire L5-IMAF Mortalité accidentelle des oiseaux et mammifères marins

Formulaire L5-VME Enregistrement des taxons de VME

Formulaire L6 Collecte des données biologiques

Formulaire L7 Coefficients de transformation

Formulaire L8 Élimination des déchets

Formulaire L9 Observation de navires non identifiés ou INN

Formulaire L10 Test TDR-bouteille

Formulaire L11 Marquage

Formulaire L12 Recapture de marques

Chalut :

Poisson

Formulaire T1 Informations sur le navire et le programme d'observation

Formulaire T2 Engin de pêche

Formulaire T3 Chalutages

Formulaire T4 Collecte des données biologiques

Formulaire T5 Coefficients de transformation

Formulaire T6 Mortalité accidentelle des oiseaux et mammifères marins

Formulaire T7 Élimination des déchets

Formulaire T8 Observation de navires non identifiés où INN

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Formulaire T9 Rejet des raies

Formulaire T10 Recapture de marques

Formulaire T11 Protocole relatif à la collision avec les funes

Pêche au krill

Formulaire K1 Informations sur le navire et le programme d'observation

Formulaire K2 Engin de pêche

Formulaire K3 Chalutages

Formulaire K4 Collecte des données biologiques sur le krill

Formulaire K5 Captures accessoires de poisson

Formulaire K6 Questionnaire sur la stratégie de pêche au krill

Formulaire K7 Mortalité accidentelle des oiseaux et mammifères marins

Formulaire K8 Élimination des déchets

Formulaire K9 Observation de navires non identifiés ou INN

Formulaire K10 Changement de lieu de pêche

Formulaire K11 Protocole relatif à la collision avec les funes

Formulaire K12 Échantillonnage des poissons

Toutes les informations sur ces formulaires et la manière de les remplir se

trouvent dans la version électronique (elles ne sont pas répétées ici).

4. À la fin du programme d'observation, l'observateur remet les carnets de l'observateur

scientifique dûment remplis, les comptes rendus de campagne, des échantillons d'engin de

pêche (hameçons ou turluttes, par ex.) et des échantillons biologiques au coordinateur

technique du programme d'observateurs scientifiques du pays l'ayant désigné. C'est au

coordinateur technique qu'il incombe de relayer ces documents à la CCAMLR par voie

électronique, et d'indiquer la destination finale des échantillons collectés.

5. Les carnets électroniques de l'observateur sont disponibles en ligne sur le site Web de

la CCAMLR (www.ccamlr.org) ou en contactant le secrétariat ([email protected])

6. C'est à chaque observateur qu'il incombe de s'assurer qu'il a accès à ces formulaires et

à tous les documents de références pertinents figurant dans les IIe et III

e parties de ce manuel.

FONCTIONS ET TÂCHES DES OBSERVATEURS SCIENTIFIQUES

7. La liste des priorités actuelles de recherche identifiées par le Comité scientifique pour

les observations scientifiques menées à bord des navires de pêche commerciale se trouve à la

section 2 de la Ière

partie.

8. Les tâches effectuées par un observateur doivent s'aligner sur les objectifs scientifiques

des accords bilatéraux passés entre les Membres désignant les observateurs scientifiques et

ceux qui les accueillent et sont fonction du type du navire sur lequel a lieu l'observation, du

nombre d'observateurs concernés et de leur compétence professionnelle.

9. Lorsque cela est possible, deux observateurs scientifiques doivent être présents sur

chaque navire. Une plus grande couverture de toutes les opérations de pêche est ainsi

possible, et les données liées à la mortalité accidentelle et à la capture accidentelle peuvent

être collectées.

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11

PROCÉDURE OPÉRATIONNELLE

10. Les observateurs doivent remplir avec précision toutes les parties de leurs fiches de

données journalières, ce qui leur impose de mener des observations pendant toutes les phases

de l'opération de pêche. Il ne faut pas oublier que l'utilité du travail d'un observateur est

fonction de ses relevés de la durée des périodes d'observation et de l'heure à laquelle les

événements se déroulent et de sa connaissance précise des opérations de pêche (telles que le

nombre d'hameçons appâtés déployés, le nombre d'hameçons remontés et le nombre

d'hameçons remontés qui ont été observés).

11. Il est important de pouvoir faire la distinction entre les données collectées par les

observateurs et celles qui l'ont été par l'équipage. C'est la raison pour laquelle les données

provenant de l'équipage ne seront incluses que si elles ont été vérifiées par l'observateur (la

position des poses enregistrée par le traceur de route, par ex.). Les données relevées par

l'équipage devront être clairement indiquées en tant que telles dans les carnets de l'observateur

scientifique. Sur certains formulaires figure d'ailleurs un champ pour saisir le nom de

l'observateur qui aura collecté certaines données. Il est important de bien renseigner ce

champ pour permettre la validation des données.

DÉFINITIONS ET TERMES SPÉCIFIQUES

12. Une terminologie spécifique est utilisée dans l'ensemble des carnets de l'observateur

pour décrire les diverses méthodes de pêche. Le fait de pêcher une fois avec une palangre

s'appelle une pose de palangre. Cette pose comporte trois phases : le filage de la palangre

(mise à l'eau de la ligne avec des hameçons appâtés), la pêche (entre le filage et le virage,

souvent appelée « temps d'immersion ») et le virage de la palangre (remontée de la ligne sur

le navire et décrochage des poissons des hameçons). Pour la pêche au chalut, par chalutage

on entend la pose, le remorquage et la remontée de l'engin. Pour les navires utilisant le

système de pêche au krill en continu, étant donné qu'un même « chalutage » peut durer

plusieurs jours, il est défini, pour les besoins de l'observation et de la déclaration des captures,

comme une période de pêche continue de deux heures.

13. Par ligne de banderoles, on entend tout dispositif visant à effrayer les oiseaux,

constitué d'une perche et d'une ligne sur laquelle sont fixées des banderoles. Celle-ci est

installée sur la poupe pendant le filage de la palangre. Dans d'autres publications, il y est

parfois fait référence sous le nom de « poteau Tori », « ligne destinée à effrayer les oiseaux »

ou « perche et ligne ». La ligne de banderoles de la CCAMLR est celle dont la conception a

été adoptée par la CCAMLR et qui est décrite dans la mesure de conservation 25-02

(www.ccamlr.org).

FUSEAU HORAIRE

14. Il est essentiel que les observateurs se réfèrent toujours au même fuseau horaire tout au

long d'une campagne. En effet, les navires traversent plusieurs fuseaux horaires, et l'heure

locale varie en fonction du changement imposé par l'heure d'été, par ex. Les observateurs

doivent donc spécifier le fuseau horaire qu'ils utilisent pour remplir leur carnet. Le plus

pratique est en général de s'en tenir au fuseau horaire adopté par le navire, que ce dernier se

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12

trouve ou non dans ce fuseau horaire. Ce fuseau horaire doit être précisé sur le formulaire

« Informations sur le navire et le programme d'observation », et doit être indiqué en fonction

du nombre d'heures de différence avec l'heure GMT (voir la carte des fuseaux horaires à la

section 2 de la IIIe partie). Par exemple, le fuseau horaire de la Géorgie du Sud serait

GMTŔ3h.

UNITÉS

15. Si dans une rubrique, l'unité de mesure est précisée, prendre soin de la respecter et de

suivre le format indiqué. Au cas où cela ne serait pas possible, souligner ces informations et

spécifier les unités employées pour permettre une conversion ultérieure.

FORMATS COURANTS

16. Les formats suivants sont employés dans tous les formulaires :

Rubrique Format Explication

Date jjmmaa j = jour, m = mois, a = année

Heure hhmm h = heure, m = minute

Latitude et longitude Ŕdd.mmm degrés et minutes décimales (signe négatif pour les

degrés ouest)

DIRECTIVES D'OBSERVATION ET IDENTIFICATION DES ESPÈCES

17. Une série de directives pour l'observation scientifique dans la zone de la Convention

de la CCAMLR figure dans la IIe partie de ce manuel. Pour identifier les oiseaux de mer, les

observateurs peuvent consulter les planches d'identification des oiseaux de mer figurant dans

Pêcher en mer, pas en l'air (CCAMLR, 1996), Identification des oiseaux marins de l'océan

Austral (Onley et Bartle, 1999), ou dans l'un des nombreux manuels d'identification des

espèces qui sont disponibles. Pour l'identification des cétacés et des phocidés, se référer à

d'autres publications telles que le IIe volume des Fiches d'identification des espèces

FAO/CCAMLR pour la zone de la Convention de la CCAMLR (Fischer et Hureau, 1985).

L'ouvrage The Complete Guide to Antarctic Wildlife (Shirihai, 2002) présente un récapitulatif

et un guide d'identification très complets de la plupart des oiseaux et mammifères marins que

les observateurs auront l'occasion de rencontrer dans la zone de la Convention CAMLR.

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13

PARTIE II

DIRECTIVES POUR LES OBSERVATEURS SCIENTIFIQUES

__________________________________________________________________________

SECTION 1

MESURES STANDARD DU KRILL, DU POISSON,

DES CRABES ET DU CALMAR

AT

Figure 1 : Mesure de la longueur totale du corps (AT) du krill capturé pendant des

opérations de pêche commerciale : de la face antérieure de l'œil à l'extrémité du

telson, au millimètre inférieur près.

TL

SL

SA

Figure 2 : Mesure de la longueur standard du corps d'un poisson : LT Ŕ la longueur totale

s'entend de l'extrémité antérieure du museau à l'extrémité postérieure de la

nageoire caudale lorsque celle-ci est étendue dans le prolongement du corps ; LS

Ŕ la longueur standard s'entend de l'extrémité antérieure du museau à l'extrémité

de la colonne vertébrale (généralement marquée d'une rainure verticale dans le

pédoncule caudal lorsque celui-ci est recourbé) ; MA Ŕ la longueur du museau à

l'anus s'entend de l'extrémité antérieure du museau à l'anus.

AT

LT

LS

MA

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14

Marginal spinesChela (hand) height

CL

CW

Figure 3 : Mesures standard de la carapace d'un crabe : LC Ŕ la

longueur de la carapace s'entend de l'extrémité postérieure

de l'orbite à l'extrémité postérieure médiane de la carapa-

ce ; LaC Ŕ la largeur de la carapace correspond à la partie

la plus large de la carapace, épines marginales comprises.

Figure 4 : Mesures standard de la longueur de la pince chez les crabes :

HP Ŕ hauteur de la pince ; LP Ŕ longueur de la pince.

Figure 5 : Emplacement de la glande nidamentaire et mesure de la longueur du

manteau.

Hauteur de la pince

Épines marginales

LC

LaC

Hauteur de

la pince

Longueur de la pince

Longueur du manteau

Siphon Oviducte Glande nidamentaire

Ovaire

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15

Figure 6 : Mesures standard des raies : LP Ŕ longueur pelvienne ;

LD Ŕ largeur du disque.

nageoire

pectorale

nageoire pelvienne

épines de la queue

ptérygopode (mâles)

nageoires dorsales queue

LD

LP

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16

SECTION 2

ÉVALUATION DE LA COMPOSITION EN TAILLES DU KRILL

Prendre les mensurations d'un grand nombre de spécimens n'est pas une tâche difficile,

mais certaines règles doivent toutefois être observées afin de concilier l'obtention d'un

échantillon représentatif et le temps nécessaire pour mesurer une quantité suffisante de krill.

2. Pour obtenir des données exactes sur la composition en tailles de krill d'un trait de

chalut, il faut en mesurer au moins 200 spécimens et, afin de caractériser la répartition des

tailles de krill dans les lieux de pêche, il faut en mesurer 200 sur cinq traits choisis au hasard

pendant chaque période de 20 jours (ou sur un échantillon par jour pendant cinq jours, pour

les méthodes de pêche en continu). Une nouvelle période de 20 jours commence lorsque le

navire déplace ses activités de >50 milles nautiques ou change de SSMU.

3. La sélection du krill qui sera mesuré se fera sur un échantillon de 5 kg collecté au

hasard et prélevé du cul de chalut ou du vivier et qui sera divisé en sous-échantillons (divisé

en deux, puis de nouveau en deux et ainsi de suite jusqu'à l'obtention de sous-échantillons

d'environ 500 individus de krill).

4. La mesure standard du krill (AT) s'entend de la face antérieure de l'œil à la pointe du

telson, plaque mince triangulaire en fuseau à l'extrémité de l'abdomen.

5. Les observateurs devront documenter dans le carnet de l'observateur la méthode exacte

qu'ils auront utilisée pour prendre les mesures qui devront être au millimètre près.

SECTION 3

OBSERVATION DE L'ALIMENTATION DU KRILL

Le krill se nourrit par filtration et son aliment principal est le phytoplancton. Une fois

ingéré par le krill, le contenu des cellules des algues donne une teinte verte aux

compartiments du système digestif. La coloration du foie est particulièrement remarquable, le

plus souvent d'un vert vif chez le krill qui s'alimente. Le contenu de l'intestin du krill vivant

et transparent est nettement visible.

2. L'état d'alimentation du krill capturé par un navire ayant une influence sur le type de

produit fini, il constitue donc un facteur potentiellement important dans le processus de prise

de décision dans les opérations de pêche.

3. La coloration du krill doit être établie sur chaque individu mesuré pour évaluer s'il s'est

nourri, en déterminant si les organes contenus dans la carapace, foie compris, sont de couleur

« verte ». Pour évaluer la coloration du krill il ne faut pas négliger les points suivants :

i) n'utiliser que du krill vivant ou frais

ii) les spécimens ne doivent pas avoir de lésions mécaniques.

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17

SECTION 4

SEXE ET STADES DE MATURITÉ DU KRILL

Le krill présente des caractéristiques de fort dimorphisme sexuel permettant de

distinguer les mâles des femelles lorsqu'il atteint la phase finale (adulte) de maturité. Outre

ces différences de morphologie générale, des caractéristiques sexuelles externes facilitent la

détermination du sexe et du stade de maturité.

2. Pendant la transition vers le stade adulte, les femelles de krill ont,

proportionnellement, l'abdomen plus mince et une carapace plus longue que les mâles. Outre

leur carapace plus courte, les mâles adultes se distinguent des femelles par leurs yeux qui sont

nettement plus gros.

3. L'expérience permet de reconnaître ces différences relatives qui peuvent être

confirmées par les caractéristiques sexuelles externes.

4. Le krill doit être classé dans l'une des catégories de stades de maturité suivantes :

1. Juvénile

2. Mâle adulte

3. Femelle adulte

4. Femelle gravide

en utilisant la clé d'identification suivante :

1ère

étape. Présence du pétasma

Cet organe, sous ses diverses formes (stades de développement), apparaît chez le mâle

lorsqu'il atteint environ 28 mm de longueur. À partir de cette taille, tous les spécimens triés

qui n'ont pas de pétasma (modification des endopodes de la première paire de pléopodes, voir

figure 7A) sont des femelles. Le pétasma est généralement replié et rentré à l'intérieur de la

plaque de la patte natatoire à proximité des lobes.

2e étape. Présence du thelycum

La femelle adulte peut être identifiée par la présence du thelycum, qui est souvent de couleur

rougeâtre (figure 7B). Chez la femelle gravide, la carapace est fortement élargie.

3e étape.

Le juvénile est facilement identifiable, car il n'a pas de caractéristiques sexuelles externes, que

ce soit pétasma ou thelycum, et il est généralement inférieur à 28 mm de longueur.

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18

Figure 7 : Euphausia superba. A – mâle mature, l'emplacement du pétasma (Pt) étant visible sur le premier pléopode ; B – femelle mature avec ovaires enflés (Ov) et présence de spermatophores dans le thelycum (T+S) ; et C – vue ventrale d'une femelle de krill (avec les dernières branchies et les endopodes (parties inférieures des premiers pléopodes) supprimés pour des besoins de clarté) montrant le thelycum (T) et l'emplacement de la base des dernières branchies (G) avec inserts du premier pléopode d'un mâle montrant le pétasma et du premier pléopode d'une femelle ou d'un juvénile (adapté à partir de BIOMASS Handbook, No 11 (Makarov et Denys, 1980) et de documents du British Antarctic Survey).

c

c

PtOv

T+S

Ov

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19

SECTION 5

STADES DE MATURITÉ DES POISSONS DE L'ANTARCTIQUE

Échelles de maturité des nototheniidés et channichthyidés fondées sur les cycles des

ovaires et des testicules de Notothenia coriiceps, Champsocephalus gunnari, Chaenocephalus

aceratus et Pseudochaenichthys georgianus (Kock et Kellerman, 1991).

LÉGINE (Notothenidae) et POISSON DES GLACES (Channichthyidae)

Femelles

Stade de maturité : Description :

1. Immature Ovaires petits, fermes, pas d'ovocytes visibles à l'œil

nu.

2. En maturation ou au repos Ovaires plus développés, fermes, petits ovocytes

visibles, donnant à l'ovaire un aspect granuleux.

3. En maturation avancée Ovaires volumineux, commençant à élargir la cavité

abdominale, de couleur variant selon l'espèce,

contenant des ovocytes de deux tailles.

4. Gravide Ovaires volumineux, remplissant ou élargissant la

cavité abdominale, de gros ovules sortant de l'ovaire

lorsque celui-ci est coupé.

5. Après le frai Ovaires rétrécis, flasques, contenant quelques œufs

résiduels et de nombreux petits ovules.

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20

Mâles

Stade de maturité : Description :

1. Immature Testicules petits, translucides, blanchâtres, longs, de

petites bandes situées près de la colonne vertébrale.

2. En maturation ou au repos Testicules blancs, plats, convolutés, facilement

visibles à l'œil nu, environ 1/4 de la longueur de la

cavité abdominale.

3. En maturation avancée Testicules volumineux, blancs et convolutés, pas de

laitance produite lorsqu'on presse ou coupe.

4. Mature Testicules volumineux, d'un blanc opalin, des

gouttes de laitance sortent lorsqu'on presse ou

coupe.

5. Après le frai Testicules rétrécis, flasques, et d'un blanc sale.

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21

POISSON LANTERNE (Myctophidae)

D'après des observations d'Electrona antarctica

(selon Anon., 1983)

Femelles

Stade de maturité : Description :

1. Immature Ovaires petits et transparents, membrane fine. Indice de

maturité ne dépassant pas 1,5%. Ovocytes petits et transparents,

d'un diamètre de 0,25 à 0,3 mm ; visibles à l'œil nu. Les

ovocytes de la taille de protoplasme et d'ovigerme sont visibles

dans les préparations histologiques.

2. En maturation Poissons en maturation, pour la première fois ou non. Ovaires

plus développés, jaunâtres, membrane fine et translucide.

Cellules ovariennes opaques visibles Ŕ diamètre de 0,3 à

0,7 mm. Indice de maturité de 1,5 à 7%.

3. Matures Ovaires taille maximale, jaunes, opaques. Indice de maturité de

11 à 14%. Par le mélange des gouttelettes d'huile et les granules

de protéines, les ovocytes deviennent transparents et les ovaires

translucides. Les ovocytes les plus volumineux sont d'un

diamètre de 1 à 1,2 mm. Outre les cellules les plus grosses et

souvent translucides, des cellules opaques d'un diamètre d'un

maximum de 0,5 mm sont visibles.

4. Gravides Stade de gravidité.

5. Après le frai Semblables au stade 3 de maturité mais avec une membrane

ridée et quelque peu plus épaisse et présence d'ovocytes matures

résiduels remplis d'eau dans la cavité ovarienne.

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RAIES ANTARCTIQUES (Rajidae)

Des données de maturité sont nécessaires pour déterminer la longueur à la maturité, et pour

toutes les raies sur lesquelles on prélève des vertèbres ou des épines, pour déterminer l'âge à

la maturité. Le stade de maturité des mâles peut être déterminé de l'extérieur, sans dissection,

mais celui des femelles exige un examen interne (d'après Francis, 2003).

Mâles

Stade de maturité : Description :

1. Immature Ptérygopodes courts (n'allant pas au-delà des nageoires

pelviennes) et non calcifiés.

2. En maturation Ptérygopodes s'étendant au-delà des nageoires pelviennes, mais

mous et non calcifiés (début de calcification possible, mais rare).

3. Mature Ptérygopodes s'étendant au-delà des nageoires pelviennes, durs,

rigides et calcifiés.

Femelles

Chez les femelles immatures de petite taille, l'organe épigonal peut recouvrir entièrement

l'ovaire qui ne sera donc pas visible. L'organe épigonal varie entre le blanc et le rose, il est

mou et se déchire facilement (de consistance similaire à celle du foie, mais plus molle). Il

s'étend tout le long de la cavité générale, apparaissant comme une courroie de part et d'autre

de l'arête centrale.

Stade de maturité : Description :

1. Immature L'ovaire est invisible ou ne contient que de petits ovules (de la

taille d'une tête d'épingle) sans trace de vitellus jaune ou orange.

Utérus filiforme. Pas d'oothèque dans l'utérus.

2. En maturation L'ovaire contient des ovules de taille petite à moyenne (jusqu'à

celle d'une bille) variant entre le blanc et l'orangé. Un

élargissement visible de l'utérus est possible aux extrémités

antérieure ou postérieure. Pas d'oothèque dans l'utérus.

3. Mature L'ovaire contient quelques ovules de grande taille (supérieure à

celle d'une bille) variant entre le jaune et l'orangé, ainsi que des

ovules de taille petite à moyenne. L'utérus est élargi (>1 cm de

large) et peut contenir des oothèques. La présence d'oothèques

garantit que la femelle est mature, mais en l'absence d'enveloppe,

s'il y a des œufs de grande taille, les femelles sont aussi matures.

À noter : Cette échelle de maturité, établie à l'origine pour les raies de Nouvelle-Zélande, a

été utilisée avec succès pour Raja georgiana et Bathyraja eatonii, mais n'a pas été

spécifiquement testée sur les espèces de raies de l'Antarctique.

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23

SECTION 6

STADES DE MATURITÉ DES LITHODES, PARALOMIS SPP.

Femelles

Stade de maturité : Description :

1. Œufs non fécondés Œufs jaune orangé sans traces d'embryons.

2. Œufs fécondés Œufs jaune orangé avec traces noires d'embryons.

3. Œufs morts Œufs entièrement blancs, noirs ou bruns.

4. Oothèques vides Œufs absents mais oothèques toujours fixées aux pléopodes.

5. Non ovigères Œufs absents, sans tissus reproductifs fixés aux pléopodes.

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SECTION 7

STADES DE MATURITÉ DES CALMARS

Codes de l'échelle de maturité des calmars (Lipinski, 1979)

Stade de

maturité

Femelle Mâle

I. Juvénile Organes sexuels très difficiles à

repérer à l'œil nu. Oviductes et

glandes nidamentaires (lorsqu'ils

sont visibles) apparaissent en très

fines bandes transparentes.

Ovaire translucide et

membraneux.

Organes sexuels très difficiles à

repérer à l'œil nu. Complexe

spermatophorique (s'il apparaît)

formant une tache transparente ou

translucide. Testicules

transparents, membraneux.

II. Immature Organes sexuels translucides ou

blanchâtres. Oviductes et glandes

nidamentaires bien visibles, en

bandes translucides ou

blanchâtres. Tracé des oviductes

bien visible, glandes

nidamentaires de petite taille ;

viscères, en arrière, aisément

repérables. Ovaire bien visible et,

le plus souvent, œufs immatures

invisibles.

Organes sexuels translucides ou

blanchâtres ; diverses parties du

complexe spermatophorique

nettement visibles ; testicules de

petite taille et de structure

invisible.

III. En

préparation

Organes sexuels non translucides.

Tracé des oviductes plus long.

Glandes nidamentaires élargies et

couvrant des organes internes.

Œufs immatures bien visibles.

Organes sexuels non translucides ;

canal déférent blanchâtre ou

blanc, organe spermatophorique

strié de blanc ; testicules

généralement blancs ou roses, de

structure invisible.

IV. En

maturation

Glandes nidamentaires

volumineuses, couvrant les reins

et la partie distale de la glande

digestive ; glandes des oviductes

charnues et enflées. De nombreux

œufs dans les oviductes ; tracé à

peine repérable. Œufs non

translucides, serrés, au moins dans

la partie proximale des oviductes.

Canal déférent blanc, sinueux,

grossi ; sac spermatophorique long

et rempli de particules blanchâtres

sans structure, pas de

spermatophores formés ; testicules

fermes et de structure visible.

V. Mature Comme au stade précédent, mais

les œufs sont translucides, au

moins dans la partie proximale des

oviductes. Sectionnées, les

glandes nidamentaires sécrètent

une substance visqueuse.

Comme au stade précédent, mais

les spermatophores sont présents

dans le sac spermatophorique.

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25

SECTION 8

EXTRACTION ET CONSERVATION DES OTOLITHES

INTRODUCTION

Les otolithes sont de petites concrétions calcaires de l'oreille interne des poissons. Ils

aident à donner au poisson son équilibre et son orientation dans l'eau, et lui permettent de

détecter les sons. Comme ils croissent tout au long de la vie du poisson, ils se composent

d'anneaux reflétant une croissance rapide ou lente, tout comme les anneaux de croissance des

arbres. Les biologistes se servent de ces anneaux pour estimer l'âge des poissons.

L'utilisation des otolithes est particulièrement importante quand les écailles, autres structures

osseuses servant à la détermination de l'âge, sont soit absentes (comme chez les

Channichthyids) ou perdues le temps que l'on remonte le poisson sur le pont (Electrona

carlsbergi). La structure et la forme des otolithes variant considérablement d'une espèce à

une autre, ceux-ci peuvent être utilisés pour confirmer l'identification des espèces.

EXTRACTION DES OTOLITHES

2. L'oreille interne, de chaque côté, a trois otolithes, mais deux sont généralement très

petits, et seul le troisième (nommé sagitta) est utile et même visible. L'appareil de l'oreille

interne se trouve le plus souvent niché dans une sorte de poche dépassant du crâne (bulle

otique) dans sa région postéro-ventrale. Pour prélever les otolithes de manière rapide et

fiable, la technique à adopter dépend de la taille du poisson.

Nototheniidés et Channichthyidés

3. Équipement : un grand couteau à lame rigide, des pinces à pointes fines.

4. Technique : placer le poisson le ventre contre une table stable et faire une incision

verticale dans la tête (à angle droit par rapport à l'épine dorsale) avec le couteau à la position

indiquée sur la figure 8. C'est par expérience que l'on découvre la position exacte, chaque

espèce variant légèrement. Le but est de faire l'incision juste devant ou juste derrière les

otolithes, pour pouvoir les extraire. À quelques millimètres près, les otolithes risquent d'être

sectionnés. Enfoncer le couteau au moins jusqu'à la moitié de la tête, pour que la partie

antérieure de celle-ci puisse être pliée en avant, exposant ainsi le crâne. La section verticale

de la tête devrait alors ressembler à la figure 9B (en présumant que l'incision a été faite

derrière les otolithes et que l'on regarde vers le museau du poisson). Les otolithes se trouvent

dans les légers creux du plancher crânien (bulle otique). Ils sont facilement reconnaissables à

leur couleur blanche, brillante et opaque, qui contraste avec la couleur crème des tissus

cérébraux et de l'os translucide. Ils sont le plus souvent encore recouverts des membranes de

l'oreille interne et peuvent être prélevés avec les pinces. S'ils ne sont pas visibles, essayer de

faire une autre entaille légèrement en avant ou en arrière de la première.

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26

Cut here

Cut here

Dissos ti chus eleginoides

Champsocephalus gunnari

Figure 8 : Position des incisions à pratiquer pour extraire les otolithes.

5. Il est également possible d'enlever le sommet du crâne et de chercher les otolithes sous

le cerveau. Cette technique, bien que plus lente que la précédente, peut aider les novices à

repérer la position exacte de la bulle otique. Pour suivre cette méthode, faire une incision

verticale peu profonde au couteau, à l'extrémité postérieure de la tête, suffisamment profonde

toutefois pour atteindre la cavité cérébrale. Prolonger ensuite cette entaille vers l'avant afin

d'enlever le sommet du crâne et d'exposer le cerveau. C'est tout au fond de la boîte crânienne

que se trouvent les otolithes, sous la partie postérieure du cerveau (figure 9A).

AB

Eye

Brain case

Brain

Otolith

Operculum

Gill Chamber

Gut

Figure 9 : Position des otolithes dans la tête : (A) vue dorsale ; (B) section verticale de la tête.

Myctophidés

6. Équipement : pinces à pointes fines de bijoutier, petit scalpel.

7. Technique : poser le poisson sur le côté et soulever l'opercule. Avec le scalpel, enlever

délicatement la partie dorsale de l'arc branchial antérieur, là où il est relié à la partie inférieure

du crâne, ainsi que les tissus adjacents. Ceci devrait mettre à nu l'os de la bulle otique, au

travers duquel on aperçoit l'otolithe sagittal qui est relativement gros et blanc. L'os de la bulle

otique est très fin et peut aisément être transpercé avec les pinces pour retirer l'otolithe.

Répéter cette opération de l'autre côté du poisson.

Incision

Dissostichus eleginoides

Œil

Boîte crânienne

Cerveau

Otolithe

Opercule

Chambre branchiale

Intestin

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27

ENREGISTREMENT DES DONNÉES ET CONSERVATION DES OTOLITHES

8. Les otolithes se conservent au sec ; les petites enveloppes en papier kraft de 50

75 mm, au revers encollé, sont idéales. Les sachets non poreux, en plastique ou autre, ne sont

pas recommandés car ils ne permettent pas au contenu de sécher. S'il reste des tissus sur

l'otolithe, ils pourriront, et endommageront l'otolithe en l'empêchant de sécher. Toujours

frotter les otolithes avec les doigts pour enlever autant de tissu que possible, puis les placer

dans les enveloppes. Les plus petits devraient tout d'abord être placés dans une petite capsule

(de préférence une capsule de gélatine vide, telle que celles utilisées dans l'industrie

pharmaceutique) pour qu'ils ne soient pas perdus dans les plis de l'enveloppe ou abîmés.

9. Sur l'enveloppe, noter les informations comme sur le modèle ci-dessous. Il est très

pratique d'utiliser un tampon encreur pour imprimer les rubriques et éviter ainsi de tout écrire.

Ces enveloppes devraient être préparées à l'avance. En écrivant sur l'enveloppe, prendre soin

de ne pas abîmer les otolithes (il est bon de noter les inscriptions avant d'y insérer les

otolithes).

Nº de l'échantillon __________________________

Nº du trait ________________________________

Espèce ___________________________________

LT _______________ LS ________________

Poids _____________ Sexe _______________

Otolithe/écaille _________________________

Nº de série _____________ Date ___________

10. Garder les otolithes dans leurs emballages dans un endroit sec et en s'assurant que rien

de lourd ne sera posé dessus et qu'ils ne seront pas abîmés.

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28

SECTION 9

PRELEVEMENT ET CONSERVATION DES ECAILLES

INTRODUCTION

Pendant le développement du poisson, les écailles apparaissent tout d'abord dans le

derme sous forme de minuscules regroupements de cellules, se formant sur le pédoncule

caudal en premier lieu, puis sur le reste du corps. Ce regroupement devient rapidement une

plaquette d'écailles, point de départ de l'écaille définitive. Ces plaquettes apparaissent à des

tailles différentes selon les poissons, mais pour la plupart des espèces, lorsque le poisson

atteint environ 20 mm. Très vite, des rides sont déposées sur la surface externe de l'écaille qui

se forme. Le taux de dépôt subit des changements saisonniers, responsables du dessin de la

formation des circuli caractéristiques des anneaux de croissance.

2. Les écailles sont insérées dans des replis de la peau du poisson et se divisent en deux

parties : l'une enfoncée, couverte de stries et d'anneaux concentriques (circuli) et l'autre

exposée qui n'est pas striée.

3. La forme des écailles est fonction des contours du poisson et il conviendrait de mener

des tests pour déterminer d'où il serait préférable de les prélever. Cet emplacement serait

celui qui aurait le moins d'écailles de remplacement et où les écailles présenteraient le plus

grand nombre d'anneaux de croissance.

PRÉLÈVEMENT

4. Racler le mucus et les écailles détachées du poisson au couteau avant de prélever

l'échantillon. Nettoyer le couteau pour garantir que chaque échantillon d'écailles ne provient

que d'un seul poisson. Soulever les écailles du flanc du poisson avec une lame de couteau

propre.

5. Prélever un grand nombre d'écailles (au moins 20) de chaque poisson (car de

nombreuses écailles sont des écailles de remplacement qui, de ce fait, manquent de détails

dans la région centrale.) Le meilleur endroit, sur le corps du poisson, pour prélever des

écailles se trouve généralement sous la nageoire pectorale.

ENREGISTREMENT DES DONNÉES ET CONSERVATION DES ÉCAILLES

6. Les écailles doivent être séchées à l'air et conservées dans des enveloppes en papier

avec indication du contenu. Les sachets non poreux, en plastique ou autre, ne sont pas

recommandés car ils ne permettent pas au contenu de sécher.

7. Sur l'enveloppe, noter les mêmes informations que celles demandées pour les otolithes

à la section 8.

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29

SECTION 10

DÉTERMINATION DU SEXE ET DE L'ÂGE RELATIF

DES LITHODES, PARALOMIS SPP.

Vue ventrale de l'abdomen des lithodes, Paralomis spp.

posterior end

anterior end

malesymmetri cal calcified plates

femaleasymmetrical

Paralomis

Condition de la carapace/âge relatif des crabes antarctiques.

Code d'âge relatif Condition de la

carapace

Description

1. Molle Carapace flexible et généralement légèrement

colorée.

2. Nouvelle, dure Carapace dure, pas d'organismes incrustés sur la

carapace.

3. Vieille Carapace dure, présence d'organismes incrustés

sur la carapace.

4. Très vieille Carapace dure, présence d'organismes incrustés,

extrémité des épines et des articulations

décolorée (souvent noire).

extrémité postérieure

extrémité antérieure

mâle

symétrique femelle

asymétrique plaques calcifiées

Paralomis

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SECTION 11

OBSERVATION DE LA CAPTURE ACCESSOIRE DE POISSON

DANS LES CAPTURES DE KRILL

INTRODUCTION

Afin de quantifier la capture accessoire de poisson de tout un intervalle de tailles, la

méthode suivante de tri repose sur une approche de sous-échantillonnage permettant à

l'utilisateur de trier de nouveau des échantillons plus petits pour que les poissons larvaires ou

de petite taille puissent bien être enregistrés, alors qu'ils auraient pu ne pas être détectés dans

des échantillons plus importants.

MÉTHODE

2. Sélectionner un trait ou une période de deux heures pour la pêche en continu :

i) Veiller à ce que soient conservés pour pesage et identification ultérieurs tous les

poissons de grande taille retirés du tapis roulant durant ce trait ou cette période

de deux heures.

ii) Prélever un échantillon de 25 kg, retirer tous les poissons et en relever le poids

total par espèce.

iii) Sur l'échantillon de krill restant, prélever un sous-échantillon de 10 kg.

iv) Trier avec précaution le sous-échantillon de 10 kg et retirer les poissons et en

relever le poids total par espèce.

v) Sur l'échantillon de krill restant, prélever deux sous-échantillons de 1 kg.

vi) Trier ces sous-échantillons de 1 kg, retirer les poissons restant et en relever le

poids total par espèce (en prêtant tout particulièrement attention aux poissons

larvaires qui peuvent être transparents).

3. Prendre des photos numériques :

i) lorsque l'identification d'un poisson n'est pas certaine ;

ii) afin de vérifier l'identification d'espèces importantes (c.-à-d. une espèce

constituant plus de 80% en poids ou en nombre des poissons d'un échantillon

lorsque >50 poissons sont enregistrés).

Toutes les photos doivent préciser le nom du navire, le numéro du trait, le numéro de

l'échantillon et la date. Elles seront vérifiées par des experts nationaux ou soumises

par le biais du secrétariat pour validation.

4. S'il reste suffisamment de temps pendant une même période de trait ou de deux heures,

répéter l'opération avec un nouvel échantillon de 25 kg.

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SECTION 12

OBSERVATION DE L'INTERACTION DES OISEAUX ET MAMMIFÈRES

MARINS ET DES OPÉRATIONS DE PÊCHE À LA PALANGRE

OBJECTIFS DE L'OBSERVATION

L'observation scientifique des oiseaux de mer et des mammifères marins réalisée à

bord des navires de pêche a pour objectifs :

i) de documenter et quantifier les taux de capture d'oiseaux et de mammifères

marins et de déterminer l'espèce, l'âge et le sexe de tous les oiseaux de mer

capturés ;

ii) d'évaluer la vulnérabilité relative des diverses espèces d'oiseaux et de

mammifères marins ;

iii) de contrôler la mortalité des oiseaux et mammifères marins par unité d'effort de

pêche ;

iv) de documenter tous les aspects de la stratégie de pêche, des méthodes et de

l'équipement d'un navire s'ils ont un impact sur les oiseaux de mer et les

mammifères marins ;

v) d'évaluer l'efficacité des mesures prises par la CCAMLR pour réduire la

mortalité accidentelle des oiseaux et mammifères marins ;

vi) de repérer ce qui, dans les opérations de pêche d'un navire, contribue aux taux

observés de capture accidentelle d'oiseaux et de mammifères marins et de

collecter des données relatives aux facteurs qui influencent les taux de capture

accidentelle des oiseaux ;

vii) d'estimer l'abondance des oiseaux et mammifères marins et de noter leur

interaction avec les opérations de pêche ;

viii) de documenter les données sur les taux de capture des poissons, lorsqu'elles

permettent l'évaluation de l'interaction avec les oiseaux de mer et les

mammifères marins ;

ix) de recueillir et de conserver des échantillons biologiques.

2. Un jeu complet de ce type de données sur les oiseaux et les mammifères marins ne

peut être collecté que si deux observateurs sont présents sur un navire. Dans ce cas, il n'est

pas nécessaire d'envisager de stratégie d'observation adéquate. L'observateur chargé de

l'observation des poissons, tâche liée principalement au virage de la palangre, peut également

accomplir certaines tâches de collecte de données sur les oiseaux et mammifères marins

pendant cette période. De même, toutes les données requises sur le filage de la palangre

peuvent être collectées par l'observateur des oiseaux et mammifères marins.

3. En ce qui concerne les données sur les oiseaux et mammifères marins, les priorités les

plus importantes de l'observateur scientifique travaillant seul sont les suivantes :

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Enregistrer la mortalité, les blessures ou l'enchevêtrement d'oiseaux et mammifères

marins

Le niveau d'observation variera d'une pêcherie à l'autre et dépendra du nombre de

tâches à effectuer. Dans tous les cas, les observateurs doivent optimiser le niveau

de couverture du virage des chaluts et des hameçons de palangre remontés. Il est

essentiel de noter la proportion d'effort de pêche observée en vue de l'estimation de

la mortalité accidentelle totale.

Collisions avec les funes du chalut

Observer les collisions avec les funes au moins une fois par période de 24 heures.

Noter l'interaction des mammifères marins avec les navires et l'engin de pêche

Une fois par période d'observation d'une pose, relever toutes les interactions avec le

navire, qui n'auront pas entraîné de mortalité, de blessures ou d'enchevêtrement.

Description de la mise en œuvre des mesures d'atténuation

Donner des précisions sur le lestage des lignes et la conception et les dimensions

des banderoles (données L2). Une fois tous les sept jours suffit (en même temps

que les tests de TDR et de bouteille (données L10)). Les navires bénéficiant d'une

exemption de pêche de nuit sont tenus de réaliser un test par période de 24 heures et

quatre tests sur une même palangre une fois par période de sept jours.

OBSERVATIONS D'OISEAUX ET DE MAMMIFÈRES MARINS

Au filage

4. L'observation de la pose des palangres ne doit avoir lieu que lors du filage de jour (c.-

à-d. lorsque le navire bénéficie d'une exemption de pose de nuit). Pour ce faire, il convient de

se placer en un endroit où la vue de la palangre entrant dans l'eau est dégagée, soit, en général,

à la poupe, juste au-dessus du point où la palangre sort du navire. Parmi les tâches

d'enregistrement des données à effectuer pendant la pose de la palangre, noter les observations

sur l'abondance des oiseaux de mer et leur interaction avec les opérations de pêche.

5. Les estimations d'abondance des oiseaux de mer doivent avoir lieu toutes les

30 minutes pendant toute la durée de la pose, dans un secteur s'étendant sur 500 m à l'arrière

du navire et 250 m de chaque côté, soit un carré de 500 500 m. Pour définir avec précision

le secteur dans lequel il faut procéder au dénombrement, jeter un objet par-dessus bord et le

suivre, à une vitesse donnée du navire, jusqu'à 500 m en arrière du navire. Il est également

possible d'utiliser une distance connue entre les bouées de la palangre. Pour procéder avec

efficacité, compter tout d'abord le nombre total d'oiseaux présents puis recommencer par

espèce, la moins abondante en premier. Donner de plus, les conditions météorologiques et de

la mer pendant chaque dénombrement.

6. Interactions oiseaux de mer-opérations de pêche : Relever tous les cas d'interaction

avec des oiseaux lors du filage de la palangre. Bien sûr, comme les navires sont tenus de ne

poser les palangres que la nuit, l'observateur risque de ne pas être en mesure d'entreprendre ce

travail.

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7. Pour chaque cas, il est souhaitable d'enregistrer :

i) l'heure ;

ii) l'éloignement de la poupe ;

iii) l'espèce ;

iv) si l'oiseau a tenté de prendre l'appât en surface ou en plongeant ;

v) le succès de la tentative, des appâts ont-ils été pris ?

vi) les conséquences des tentatives réussies : l'oiseau s'est-il fait prendre ou non, ou

est-ce incertain ? (Les observations relevées lors du virage de la palangre sur les

oiseaux de mer accrochés aux hameçons devraient être vérifiées ultérieurement

pour déterminer si elles sont en corrélation avec tous les oiseaux que l'on a

observés se faire prendre pendant le filage) ;

vii) la cause de chaque événement (conditions météorologiques, vitesse trop (ou trop

peu) élevée du navire, ligne de banderoles mal posée, etc.) ;

viii) tout changement de circonstances affectant ou pouvant affecter les activités des

oiseaux (l'heure du changement de cap, par ex., ou encore les facteurs

météorologiques, l'état de la mer, la vitesse du navire, la luminosité de la lune, le

rejet des déchets de poisson, etc.).

Au virage

8. Il est évident que durant la remontée des palangres, le poste de travail de l'observateur

devra être situé de manière à ce que celui-ci puisse collecter du matériel biologique (tous les

oiseaux morts etc.). Le fait de devoir se trouver sur le pont de travail où est effectuée la

remontée risque de compromettre la certitude avec laquelle l'observateur peut documenter

tout ce qui est effectivement capturé par les hameçons. Il est possible que des captures

accessoires retombent à l'eau en se décrochant de l'hameçon (par une secousse peut-être)

avant d'arriver à bord. Par ailleurs, le repérage des oiseaux, qui quelquefois sont capturés

durant l'opération de virage, demande un effort particulier.

9. Les oiseaux de mer sont attirés vers le point de virage d'une part, par les déchets de

poisson rejetés en mer par l'usine de traitement du poisson du navire et d'autre part, par les

appâts qui sont encore accrochés aux hameçons à la remontée de la palangre. Les oiseaux de

mer peuvent donc s'accrocher aux hameçons à ce moment-là, probabilité d'autant plus grande

lorsque des sections de ligne hameçonnée se sont cassées, exposant à la surface de nombreux

hameçons à une grande quantité d'oiseaux.

10. L'évaluation des taux de capture accessoire d'oiseaux de mer au virage et l'efficacité

des dispositifs d'exclusion visant à empêcher les oiseaux de s'approcher des lignes ou à en

réduire le nombre sera plus précise si les observations sont effectuées du pont de travail

extérieur, car sur de nombreux navires, la passerelle ou l'usine peuvent obstruer la visibilité.

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11. Les oiseaux de mer capturés au virage peuvent être morts ou vivants, alors que ceux

capturé au filage seront morts. Les oiseaux de mer capturés au filage sont froids et leur

plumage est entièrement détrempé ; ceux qui le sont au filage sont encore chauds. Chaque

oiseau de mer capturé au virage et qui n'est pas mort, ou chaque oiseau relâché avec un

hameçon in situ, doit être enregistré comme oiseau blessé si ses blessures sont telles que :

fracture de l'os de l'aile, d'une patte ou du bec, fracture du rachis de plus de deux plumes

primaires sur chaque aile, déchirure importante de la membrane alaire, plaie ouverte avec ou

sans présence de sang, plumage détrempé ou souillé d'hydrocarbure. Ces oiseaux sont

comptabilisés dans le nombre total d'oiseaux de mer tués car leur chance de survie est infime.

12. Pour identifier les oiseaux de mer, consulter les planches d'identification des oiseaux

de mer du livre Pêcher en mer, pas en l'air (CCAMLR, 1996) et Identification des oiseaux

marins de l'océan Austral (Onley et Bartle, 1999), ou l'un des nombreux manuels

d'identification des espèces qui sont disponibles. L'ouvrage The Complete Guide to Antarctic

Wildlife (Shirihai, 2002) présente un récapitulatif et un guide d'identification très complets de

la plupart des oiseaux et mammifères marins que les observateurs auront l'occasion de

rencontrer dans la zone de la Convention CAMLR.

13. Échantillonnage : tous les oiseaux de mer remontés à bord morts sont conservés

comme échantillons. Les congeler entiers, et les étiqueter en mentionnant la date, l'heure de

leur remontée à bord, l'espèce, le nom du navire, le nom de l'observateur et un numéro qui

correspond à celui qui figure sur les fiches de données concernant le virage. Enfoncer les

étiquettes dans la gorge de l'oiseau par le bec avant la congélation. Dès que les oiseaux sont

remontés à bord, vérifier s'ils sont bagués. Ne pas manquer de s'assurer que chaque

échantillon correspond à une mention sur la fiche de données sur la remontée des palangres.

14. En dernier recours seulement, s'il est impossible de conserver tous les spécimens

entiers, garder au moins la tête et une patte de chaque oiseau et les étiqueter correctement.

15. Certains albatros ont des marques de couleur qui ont été appliquées aux colonies de

reproduction. Prendre note de tout albatros portant ces marques de couleur, aperçu durant les

opérations de pose de palangre ou à tout autre moment (noter le nombre d'oiseaux marqués, la

ou les couleur(s) de la teinture, et la date et le lieu du repérage).

16. Inclure dans tous les rapports d'observation les instructions relatives au traitement des

échantillons d'oiseaux de mer et/ou des bagues collectés et à leur destination finale à la fin du

programme d'observation. Ces instructions seront émises et signées par les autorités

nationales de l'État membre de la CCAMLR qui aura désigné l'observateur.

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SECTION 13

ENREGISTREMENT DES DÉCOUVERTES D'ÉCOSYSTÈMES

MARINS VULNÉRABLES

Lors d'activités de pêche à la palangre dans des régions où s'applique la mesure de

conservation 22-06, et afin de satisfaire aux dispositions de la mesure de conservation 22-07

(www.ccamlr.org), la présence d'organismes indicateurs d'écosystèmes marins vulnérables

(VME) doit être enregistrée pour déterminer s'il y a eu découverte de VME.

2. Dans le cadre de ce procédé, on utilisera les définitions suivantes :

Par organisme indicateur de VME, on entend tout organisme benthique figurant dans

le Guide d'identification des taxons de CCAMLR (disponible à l'adresse

www.ccamlr.org).

Par unité indicatrice de VME, on entend soit un litre d'organismes indicateurs de VME

pouvant être placés dans un récipient de 10 litres, soit un kilogramme

d'organismes indicateurs de VME dont la taille ne permet pas de les placer dans

un récipient de 10 litres.

Par segment de ligne, on entend une partie de ligne comportant 1 000 hameçons ou

une partie de ligne de 1 200 m de long, selon la plus courte des deux, et pour les

filières de casiers, une section de 1 200 m de long.

3. La procédure d'enregistrement des découvertes de VME engage le navire et

l'observateur, dont les rôles, importants, sont décrits ci-après.

CONDITIONS IMPOSEES AU NAVIRE

4. Le navire est tenu de conserver tous les organismes indicateurs de VME d'un même

segment de ligne dans un récipient de 10 litres (ci-après dénommé un « seau »). Il doit relever

le contenu du seau comme suit : 0 Ŕ vide, 1 Ŕ <5 unités de VME et 2 Ŕ ≥5 unités de VME sur

le formulaire des indicateurs de VME, et le nombre total d'organismes indicateurs de VME

sur le formulaire C2.

TACHES EXIGEES DES OBSERVATEURS

5. L'observateur doit échantillonner les seaux suivants :

i) Échantillonnage au hasard Ŕ un échantillon présélectionné d'environ 30% des

segments de ligne prélevé au hasard.

ii) Échantillonnage exigé Ŕ tous les segments de ligne récoltant ≥5 unités

indicatrices de VME.

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6. Afin de distinguer les tâches exigées dans le cadre de l'échantillonnage au hasard de

celles de l'échantillonnage de routine, les observateurs devraient informer l'équipage, avant le

virage de la palangre, des segments de ligne pour lesquels il conviendrait de récupérer un seau

d'organismes indicateurs de VME. Le capitaine devrait également être informé de la liste

d'échantillonnage au hasard, afin que le point médian des segments de ligne requis soit relevé.

Tous les seaux examinés par l'observateur en tant qu'échantillons prélevés au hasard devraient

être enregistrés avec la mention « R » (pour Random Sample) sous la rubrique « type

d'échantillon » du formulaire L5-VME du carnet de l'observateur.

7. De plus, les seaux dans lesquels ≥5 unités indicatrices de VME sont récupérées

doivent être examinés par l'observateur et enregistrés avec la mention « T » (pour Trigger

Sample) comme type d'échantillon sur le formulaire L5-VME du carnet de l'observateur. S'il

arrive qu'un échantillon au hasard soit >5 unités indicatrices de VME, il devrait tout de même

être enregistré en tant qu'échantillon au hasard.

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SECTION 14

GUIDES D'IDENTIFICATION DES ESPÈCES

GUIDE D'IDENTIFICATION DE DISSOSTICHUS SPP.

La légine australe (Dissostichus eleginoides Ŕ code CCAMLR TOP, figure 10) est

visée dans les pêcheries menées par les membres de la CCAMLR au large de l'Amérique du

Sud et autour de la plupart des îles subantarctiques et des bancs de l'océan Atlantique et de

l'océan Indien. La légine antarctique (D. mawsoni Ŕ code CCAMLR TOA, figure 11) qui, à

vue d'œil, lui ressemble beaucoup et lui est étroitement liée est la cible des pêcheries

exploratoires des latitudes les plus au sud, près du plateau continental antarctique.

2. Manifestement, les données sur l'identité spécifique des poissons capturés dans ces

pêcheries, notamment dans celles situées à la limite des aires de répartition des deux espèces,

sont importantes pour déterminer laquelle des deux est exploitée et dans quelle région. Il est

donc demandé aux observateurs scientifiques de prendre soin de les identifier correctement.

3. Les informations suivantes sont extraites de documents de référence standard (Gon et

Heemstra, 1990) et d'enseignements tirés de l'expérience de pêcheurs décrivant la meilleure

manière de séparer les deux espèces lors des opérations de pêche dans la région où elles se

chevauchent.

Figure 10 : Légine australe (TOP), environ 58 cm de LS (d'après Fischer et Hureau, 1985).

4. Très largement répartie, la légine australe est commune dans les eaux subantarctiques

sur les plateaux et hauts-fonds, de la Géorgie du Sud à l'ouest à l'île Macquarie à l'est. Elle se

rencontre également au large des côtes du Chili et de l'Argentine, ainsi que sur le plateau de

Campbell, au sud de la Nouvelle-Zélande. Sa limite sud n'est pas vraiment connue, mais il est

peu probable que cette espèce fréquente des eaux de moins de 1°C, c.-à-d. à environ 57°S

dans la plupart des régions, sans doute plus au sud dans le secteur au sud de la Nouvelle-

Zélande, où le front polaire tend à se situer plus au sud. L'espèce peut dépasser 2 m de

longueur et 100 kg, mais les spécimens de plus de 1,5 m sont rares. Étant bentho-pélagique,

elle se nourrit principalement de poissons mésopélagiques et de calmars, mais parfois aussi de

crevettes et de crabes benthiques. Si les stades larvaires et juvéniles précoces sont pélagiques,

les juvéniles les plus âgés et les adultes sont le plus souvent capturés sur le fond. Leur inter-

valle bathymétrique est de 300 à >2 000 m, les poissons les plus jeunes se trouvant en général

dans les eaux moins profondes.

Ligne latérale longue

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Figure 11 : Légine antarctique (TOA), environ 66 cm de LS (d'après Fischer et Hureau, 1985).

5. D'apparence fort semblable à la légine australe, mais fréquentant les latitudes plus

hautes de l'océan Austral, sur le plateau continental antarctique, et notamment sur la péninsule

Antarctique, ainsi que le plein océan, au nord. Sa limite nord de répartition n'est pas connue

avec précision.

6. La distinction entre les deux espèces, pendant les opérations de pêche, repose sur deux

caractéristiques principales :

i) Coloration de la nageoire dorsale Ŕ la couleur et l'aspect de la nageoire dorsale

semblent assez distincts entre les deux espèces. Chez la légine australe, elle est

généralement uniforme, avec une extrémité blanche bien définie, ce qui est aussi

le cas des nageoires pectorales. Chez la légine antarctique, par contre, la

nageoire dorsale présente une alternance de bandes sombres et claires qui sont

visibles lorsqu'elle est dressée (figure 12).

Figure 12 : Coloration de la nageoire dorsale de la légine antarctique et de la légine australe.

Légine antarctique

Légine australe

Ligne latérale courte

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ii) Structure des dents Ŕ les dents de la légine australe sont relativement grandes,

longues et pointues par rapport à celles de la légine antarctique qui

proportionnellement sont plus petites (figure 13).

Figure 13 : Structure des dents des légines antarctique et australe.

7. Des caractéristiques secondaires peuvent permettre de confirmer l'identification. Il

s'agit de la longueur de la ligne latérale (voir figures 10 et 11) et de la structure des otolithes

qui sont nettement plus grandes par rapport à la taille du poisson et plus allongées chez la

légine australe que chez la légine antarctique (figures 14 et 15). Les otolithes conservés

peuvent également servir par la suite à vérifier et à confirmer l'identification.

Figure 14 : Otolithes de légine australe.

Figure 15 : Otolithes de légine antarctique.

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REMERCIEMENTS

8. Les figures 10 et 11 sont des reproductions de poissons tirées de Gon et Heemstra

(1990). Les informations sur la distinction entre les deux espèces ont aimablement été

fournies par J. Fenaughty et le Ross Seas MSC Client Group (Nouvelle-Zélande).

Page 47: COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE ... · PDF filecommission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'antarctique systÈme international d'observation

41

Commission pour la conservation

de la faune et la flore marines de l'Antarctique

FICHES D'IDENTIFICATION DES ESPÈCES DE LA CCAMLR

Page 48: COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE ... · PDF filecommission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'antarctique systÈme international d'observation

42

Notes générales pour les observateurs de la CCAMLR

Les fiches ci-jointes ont été établies pour faciliter l'identification correcte du plus grand

nombre possible d'espèces contenues dans la capture accessoire des pêcheries de la

CCAMLR. L'objectif était de compresser dans un format simple le plus d'informations

possibles qui permettraient d'identifier la plupart des espèces le plus rapidement possible.

Une bonne identification au niveau de l'espèce est importante pour reconnaître les espèces de

la capture accessoire nécessitant une évaluation plus détaillée, ainsi que pour mieux

comprendre leur répartition géographique et les différences régionales de biodiversité. Elle

est également indispensable pour appréhender les interactions écosystémiques impliquées

dans la pêche menée dans la zone de la Convention CAMLR.

La plupart des informations présentées sont tirées de textes de référence standard qui sont

généralement fondées sur des spécimens conservés. Lorsque des informations

supplémentaires issues d'observations directes de poissons vivants ou qui venaient d'être

capturées étaient disponibles, elles ont été incluses. Pour faciliter l'identification de certaines

espèces, vous aurez peut-être utilisé et noté d'autres points caractéristiques Ŕ s'il vous semble

que d'autres observateurs pourraient en bénéficier, notez ces informations dans votre carnet

d'observateur.

Étant donné l'éloignement des régions dans lesquelles sont situées les pêcheries de la

CCAMLR, il est possible d'y rencontrer des espèces rares et peu communes, notamment des

Chimaeridés. Dans ce cas, conservez-les pour un examen taxonomique détaillé. L'intention,

à terme, est de mettre au point un guide photographique ; si vous réussissez à obtenir des

images numériques de bonne qualité des principales caractéristiques de diagnostic,

transmettez-les, accompagnées des informations à l'appui, à votre coordinateur technique qui

les relayera au secrétariat de la CCAMLR.

Remerciements

Les illustrations et les caractéristiques de diagnostic figurant sur ces fiches sont largement

fondées les publications de Gon et Heemstra (1990), Fischer et Hureau (1985) et Macpherson

(1988), ainsi que sur des informations non publiées, présentées par M. Stehmann

(Bundesforschungsanstalt fur Fischerei, Hambourg, Allemagne). La CCAMLR souhaite

remercier les auteurs d'avoir autorisé l'utilisation de ces documents.

Page 49: COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE ... · PDF filecommission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'antarctique systÈme international d'observation

43

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Page 50: COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE ... · PDF filecommission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'antarctique systÈme international d'observation

44

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Page 51: COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE ... · PDF filecommission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'antarctique systÈme international d'observation

45

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et sortant par la bouche quand il remonte des profondeursPas de vessie natatoire

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Page 52: COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE ... · PDF filecommission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'antarctique systÈme international d'observation

46

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Page 53: COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE ... · PDF filecommission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'antarctique systÈme international d'observation

47

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Page 54: COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET LA FLORE ... · PDF filecommission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'antarctique systÈme international d'observation

48

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51

PARTIE III

DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

__________________________________________________________________________

SECTION 1

CARTES DE LA ZONE DE LA CONVENTION CAMLR

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54

SECTION 2

FUSEAUX HORAIRES

Il est important de relever l'heure des différents événements de manière uniforme, notamment

lorsqu'il s'agit de la déclaration journalière des captures. Les fuseaux horaires dans la zone de

la Convention sont illustrés sur la figure 16 et ceux de l'hémisphère sud (permettant de faire

référence à l'heure locale dans les ports) le sont sur la figure 17.

Figure 16 : Fuseaux horaires dans la zone de la Convention (+ ou Ŕ UTC).

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90° E

+10

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150° E

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55

Figure 17 : Fuseaux horaires de l'hémisphère sud.

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56

SECTION 3

ÉCHELLE ANÉMOMÉTRIQUE DE BEAUFORT

No Beaufort Terme descriptif Vitesse moyenne

du vent (nœuds)

Hauteur probable des

vagues*

(m)

0 Calme <1

1 Très légère brise 1Ŕ3 0,1 (0,1)

2 Légère brise 4Ŕ6 0,2 (0,3)

3 Petite brise 7Ŕ10 0,6 (1)

4 Jolie brise 11Ŕ16 1 (1,5)

5 Bonne brise 17Ŕ21 2 (2,5)

6 Vent frais 22Ŕ27 3 (4)

7 Grand frais 28Ŕ33 4 (5,5)

8 Coup de vent 34Ŕ40 5,5 (7,5)

9 Fort coup de vent 41Ŕ47 7 (10)

10 Tempête 48Ŕ55 9 (12,5)

11 Violente tempête 56Ŕ63 11,5 (16)

12 Ouragan >64 14 (-)

* Guide approximatif pour la haute mer. Les chiffres entre parenthèses donnent

la hauteur maximale probable des vagues.

DÉFINITION DES VAGUES ET DE LA HOULE

Les « vagues causées par le vent local » et la « houle » observées peuvent être définies

comme suit :

i) Les vagues sont d'origine locale et se propagent dans la même direction que le

vent de surface.

ii) La houle est d'origine éloignée; elle a quitté le secteur dans lequel elle a pris

naissance.

iii) Ces deux types de vagues se déplacent en groupes, chaque groupe comptant un

certain nombre de vagues de hauteurs différentes, les plus hautes se trouvant au

centre du groupe. Les groupes sont séparés par un secteur relativement calme,

consistant d'un minimum de deux vagues relativement peu importantes. Les

vagues causées par le vent local ont une apparence plus irrégulière que la houle.

iv) Les vagues de la houle se succèdent régulièrement, dans une direction bien

définie, sont longues et ont une crête arrondie. Il est particulièrement aisé

d'observer la houle après plusieurs heures de vent léger ou sans vent.

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57

2. Si l'on n'observe qu'un type de vagues, celui-ci doit être considéré comme des

« vagues causées par le vent local » si le vent de surface souffle dans la direction dans

laquelle progressent les vagues ; sinon, il s'agira de « houle ».

3. Lorsque les vagues avancent dans plus d'une direction, les vagues causées par le vent

seront celles, plus irrégulières, qui suivent la direction du vent de surface. La houle, elle,

présentera en général un schéma plus régulier.

4. Si l'on observe deux types de vagues qui se déplacent dans la direction du vent de

surface, les ondulations de la plus grande amplitude, les plus régulières également,

représenteront la houle.

5. Pour mesurer la hauteur des vagues, ne prendre la moyenne que des vagues bien

développées, au centre des groupes. Par hauteur d'une vague, on entend la distance du creux à

la crête de la vague.

6. L'emplacement est crucial pour l'observation des vagues : elles ne doivent être ni

déformées par des fonds trop peu profonds, ni réfléchies ou déviées par des rochers, des brise-

lames ou autres obstacles du même type. Le point d'observation doit faire face au large, et ne

doit pas être protégé par un promontoire ou un haut-fond.

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58

SECTION 4

CONCEPTION DES PALANGRES UTILISÉES DANS LA ZONE

DE LA CONVENTION CAMLR

Configuration d'une palangre de fond « traditionnelle ».

Ŕ Bouées ; Ŕ Flotteurs ; Ŕ Orin ; Ŕ Ancre ; et Ŕ Ancres en pierre ;

Ŕ Ligne principale (ligne de fond) ; et Ŕ Lignes secondaires (avançons) qui

portent les hameçons.

1 1

Configuration d'une palangre de fond de type « espagnol ».

Ŕ Bouées ; Ŕ Flotteurs ; Ŕ Orin ; Ŕ Ancre ; et Ŕ Ancres en pierre ;

Ŕ Ligne de pêche ; Ŕ Lignes secondaires (avançons) qui portent les hameçons ;

Ŕ Ligne mère ; et Ŕ Ligne de support.

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59

Configuration d'une ligne de type « trotline ».

Ŕ Flotteurs ; Ŕ Orin ; Ŕ Ancre ; Ŕ Bouts de ligne verticaux ; Ŕ Hameçons ;

Ŕ Ancres ; Ŕ Ligne mère.

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60

SECTION 5

RÈGLES D'ACCÈS ET D'UTILISATION

DES DONNÉES DE LA CCAMLR

Les règles suivantes régissant l'accès et l'utilisation des données de la CCAMLR ont

été adoptées lors de la vingt-deuxième réunion de la Commission (CCAMLR-XXII,

paragraphes 12.1 à 12.6)* :

Il est reconnu que :

1. Toutes les données soumises au secrétariat de la CCAMLR et archivées par le Centre

des données de la CCAMLR sont à la libre disposition des Membres qui souhaiteraient les

analyser et préparer des documents à l'intention de la Commission, du Comité scientifique et

de leurs organes subsidiaires.

2. Ces données peuvent être analysées dans le cadre de :

a) travaux spécifiquement indiqués et approuvés par la Commission ou le Comité

scientifique ;

b) travaux qui ne sont pas spécifiquement approuvés par la Commission ou le

Comité scientifique.

3. L'inclusion de données, d'analyses ou de résultats obtenus à partir de données détenues

dans le Centre des données de la CCAMLR, dans des documents de travail, d'informations

générales ou autres présentés lors des réunions de la Commission, du Comité scientifique ou

de l'un de leurs organes subsidiaires Ŕ ces documents ne constituant pas des publications Ŕ ne

peut être considérée comme un passage dans le domaine public.

4. L'inclusion de données détenues dans le Centre des données de la CCAMLR dans les

rapports publiés de la Commission, du Comité scientifique, des groupes de travail, dans

CCAMLR Science, le Bulletin statistique ou toute autre publication de la CCAMLR constitue

un passage dans le domaine public.

5. L'inclusion de données détenues dans le Centre des données de la CCAMLR dans une

publication, en dehors de la CCAMLR, constitue un passage dans le domaine public.

6. Sous réserve des paragraphes (1) à (3), les auteurs/propriétaires des données ont le

droit :

a) de se faire consulter (y compris en ce qui concerne l'identification de l'auteur)

sur la préparation et, si nécessaire, la publication, de documents décrivant les

analyses et l'interprétation de leurs données ;

* Ces règles remplacent celles qui ont été adoptées lors de la onzième réunion de la Commission

(CCAMLR-XI, paragraphe 4.35). Les « Règles d'accès aux données du SDC » (CCAMLR-XIX,

paragraphe 5.23) restent en vigueur parallèlement aux nouvelles Règles jusqu'à ce que tous les aspects du

traitement de ces données soient dûment pris en considération dans ces nouvelles règles (CCAMLR-XXII,

paragraphe 7.22).

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61

b) d'approuver le niveau de détail révélé dans les documents utilisant leurs données ;

c) de stipuler, si nécessaire, les termes et/ou les niveaux de sécurité des données.

En conséquence,

7. Les demandes d'accès et d'utilisation des données du Centre des données de la

CCAMLR adressées au secrétariat par un scientifique ou représentant d'un pays membre

devront être approuvées par écrit par le représentant de ce Membre auprès de la Commission,

du Comité scientifique ou l'agent du SDC, en consultation avec le représentant auprès de la

Commission. Il incombe aux Membres d'informer les scientifiques indépendants ou les

particuliers demandeurs de données, du règlement régissant l'accès et l'utilisation des données

de la CCAMLR et de leur demander de s'engager à respecter ces règles.

8. Les demandes effectuées en soutien aux analyses approuvées et visées à l'alinéa 2 a)

ci-dessus doivent indiquer le type de données demandées, le degré de cumul et les détails

spatio-temporels requis, ainsi que le format qui sera utilisé pour présenter les résultats des

analyses. Pour ce type de demandes, le secrétariat s'assurera que chacune d'elles remplit les

conditions de l'approbation accordée pour l'accord d'origine et, dans ce cas, fournira ces

données et informera les propriétaires/auteurs. La communication des données au demandeur

par le secrétariat ne constitue pas une autorisation de publier ces données ou de les faire

passer dans le domaine public. Une telle autorisation relèverait d'un accord passé entre le

demandeur et le ou les auteurs des données.

9. Les demandes effectuées en soutien aux analyses non approuvées et visées à l'alinéa

2 b) ci-dessus doivent inclure les informations citées au paragraphe 8, ainsi que des détails sur

les procédures analytiques qui seront utilisées et la possibilité de participation des

propriétaires/auteurs des données. Pour ce type de demande, le secrétariat doit s'assurer

qu'elle remplit les conditions voulues avant de la transmettre aux auteurs des données qui

devront l'approuver dans des délais donnés. Une fois l'approbation reçue, le secrétariat

communiquera les données. La communication des données ne constitue pas une autorisation

de publier ces données ou de les faire passer dans le domaine public. Une telle autorisation

relèverait d'un accord passé entre le demandeur et le ou les propriétaires/auteurs des données.

10. Si la communication des données visée au paragraphe 9 n'est pas approuvée dans les

délais fixés, le secrétariat se chargera d'organiser un entretien entre le demandeur et le ou les

propriétaires/auteurs des données. Il ne communiquera pas les données sans l'autorisation

écrite de ces derniers. Au cas où il ne serait pas possible de parvenir à un accord, le Comité

scientifique et la Commission en seraient alertés.

11. La mention suivante doit figurer sur la couverture de tous les documents de travail,

d'informations générales ou autres présentés lors des réunions de la Commission, du Comité

scientifique ou de leurs organes subsidiaires :

« Ce document soumis pour examen à la CCAMLR peut contenir des données,

analyses et/ou conclusions non publiées susceptibles d'être modifiées. Ces données ne

seront ni citées ni utilisées pour des besoins autres que ceux des travaux effectués par

la Commission de la CCAMLR, le Comité scientifique ou leurs organes auxiliaires,

sans l'autorisation préalable des auteurs et/ou propriétaires de ces données. »

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62

SECTION 6

SÉLECTION DES CODES DE LA BASE DE DONNÉES DE LA CCAMLR

CODES TAXONOMIQUES

La liste ci-après contient les codes taxonomiques les plus fréquemment utilisés ; pour la liste

complète, voir les carnets de l'observateur sur le site Web de la CCAMLR (www.ccamlr.org).

Cette liste est actualisée chaque année pour tenir compte des nouveaux taxons et des

changements de taxonomie et de classification des espèces.

Les codes uniques de 3 lettres sont issus de l'OAA et chacun d'entre eux est accompagné d'un

code numérique de 10 chiffres pour les besoins de la classification.

Le nom scientifique de chaque espèce/taxon ainsi qu'un nom français sont donnés s'ils sont

connus. Il est important de reconnaître que les noms « français » des poissons peuvent varier

d'un lieu à un autre ou d'une pêcherie à une autre.

Nom scientifique Code

CCAMLR/OAA

Nom français

Antimora rostrata ANT Antimore bleu

Bathyraja eatonii BEA Raie d'Eaton

Bathyraja irrasa BYR Raie rugueuse

Bathyraja murrayi BMU Raie de Murray

Chaenocephalus aceratus SSI Grande-gueule antarctique

Chaenodraco wilsoni WIC Grande-gueule épineuse

Champsocephalus gunnari ANI Poisson des glaces

Channichthyidae ICX Poisson des glaces spp.

Channichthys rhinoceratus LIC Grande-gueule à long nez

Chionobathyscus dewitti CHW Poisson des glaces spp.

Dissostichus eleginoides TOP Légine australe

Dissostichus mawsoni TOA Légine antarctique

Euphausia superba KRI Krill antarctique

Macrourus carinatus MCC Grenadier

Macrourus holotrachys MCH Grenadier gros yeux

Macrourus spp. GRV Grenadiers

Macrourus whitsoni WGR Grenadier

Muraenolepis spp. MRL Gadomurènes

Notothenia gibberifrons NOG Bocasse bossue

Notothenia squamifrons NOS Bocasse grise

Pseudochaenichthys georgianus SGI Crocodile de Géorgie

Raja georgiana SRR

Raja taaf RFA

Rajiformes SRX Raies

Espèces communes associées à la mortalité accidentelle (oiseaux et mammifères marins)

Arctocephalus gazella SEA Otarie de Kerguelen

Daption capense DAC Pétrel du Cap

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63

Diomedea exulans DIX Grand albatros

Diomedeidae ALZ Albatros

Macronectes giganteus MAI Pétrel géant antarctique

Macronectes halli MAH Pétrel géant subantarctique

Macronectes spp. MBX Pétrels géants spp.

Mirounga leonina SES Éléphant de mer austral

Phoebetria fusca PHU Albatros fuligineux à dos sombre

Procellaria aequinoctialis PRO Pétrel à menton blanc

Procellaria cinerea PCI Pétrel gris

Procellaria spp. PTZ Pétrels procellaria

Procellariidés PRX Pétrels et puffins

Thalassarche chlororhynchos DCR Albatros à bec jaune

Thalassarche chrysostoma DIC Albatros à tête grise

Thalassarche melanophris DIM Albatros à sourcils noirs

CODES DES ENGINS DE PÊCHE

Chaluts de fond

Chaluts à panneaux OTB

Chaluts de fond nca TB

Chaluts pélagiques

Chaluts à panneaux OTM

Chaluts pélagiques nca* TM

Chaluts nca TX

Hameçons et lignes

Palangres calées (palangres

posées)

LLS

* Non compris ailleurs.

CODES DE TRAITEMENT DES CAPTURES

Étêté et éviscéré HAG

Fileté FLT

Étêté et équeuté HAT

Entier WHO

Manteau de calmar (en tube) TUB

Tentacules TEN

Éviscéré GUT

LONGUEUR Ŕ CODES DES TYPE DES MESURES

La longueur totale d'un poisson s'entend de l'extrémité antérieure du museau à l'extrémité

postérieure de la caudale lorsque celle-ci est étendue dans le prolongement du corps. La

longueur à la fourche s'entend de l'extrémité antérieure du museau jusqu'à l'extrémité des

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64

rayons les plus courts de la caudale. La longueur standard d'un poisson s'entend de l'extrémité

antérieure du museau à l'extrémité de la colonne vertébrale. La longueur standard du krill est

la longueur totale, de la face antérieure de l'œil à la pointe du telson (voir figure 1).

Totale T

Fourche F

Standard S

Inconnue U

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65

SECTION 7

RÉFÉRENCES

Anon. 1983. Guidelines for collection and initial processing of ichthyological samples in

Antarctic waters. VNIRO and AtlantNIRO, Moscow (en russe)

CCAMLR. 1996. Pêcher en mer, pas en l'air. Comment éviter la capture accidentelle

d'oiseaux de mer dans les opérations de pêche à la palangre de fond. CCAMLR, Hobart,

Australia : 46 pp.

Fischer, W. et J.-C. Hureau (Eds). 1985. Fiches FAO d’identification des espèces pour les

besoins de la pêche. Océan Austral (Zone de la Convention CCAMLR Zones de pêche 48,

58 et 88), Vol. I et II. Ouvrage préparé et publié avec l’aide de la Commission pour la

conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique. FAO, Rome.

Francis, M.P. 2003. Length at maturity of the Antarctic skates Amblyraja georgiana and

Bathyraja eatonii in the Ross Sea. Document WG-FSA-03/42. CCAMLR, Hobart,

Australia.

Gon, O. and P.C. Heemstra (Eds). 1990. Fishes of the Southern Ocean. J.L.B. Smith

Institute of Ichthyology, Grahamstown : 462 pp.

Kock, K.-H. and A. Kellerman. 1991. Reproduction in Antarctic notothenioid fish : a review.

Ant. Sci., 3 (2): 125Ŕ150.

Lipinski, M. 1979. Universal maturity scale for the commercially important squids. The

results of maturity classification of the Illes illecebrosus population for the years 1973Ŕ77.

ICNAF Research Document 79/2/38, Serial 5364 : 40 pp.

Macpherson, E. 1988. Revision of the family Lithodidae Samouelle, 1819 (Crustacea,

Decapoda, Anomura) in the Atlantic Ocean. Monogr. Zool. Mar., 2 : 9Ŕ153.

Makarov, R.R. and C.J. Denys. 1980. Stages of sexual maturity of Euphausia superba Dana.

BIOMASS Handbook, 11.

Onley, D. et S. Bartle. 1999. Identification des oiseaux marins de l’océan Austral. Guide

pour les observateurs scientifiques à bord de bateaux de pêche. Te Papa Press, Wellington

et CCAMLR.

Shirihai, H. 2002. The Complete Guide to Antarctic Wildlife. 2nd Edition. Princeton

University Press.


Recommended