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See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.net/publication/329804384 How to improve vaccine acceptability (evaluation, pharmacovigilance, communication, public health, mandatory vaccination, fears and beliefs) Article in Thérapie · December 2018 DOI: 10.1016/j.therap.2018.12.005 CITATIONS 2 READS 45 28 authors, including: Some of the authors of this publication are also working on these related projects: RIVIERA phone survey View project G-GrippeNet View project Odile Launay French Institute of Health and Medical Research 529 PUBLICATIONS 7,229 CITATIONS SEE PROFILE Arnaud Gagneur Université de Sherbrooke 106 PUBLICATIONS 1,167 CITATIONS SEE PROFILE Jean-Louis Koeck Robert Picqué Military Teaching Hospital, Bordeaux, France 166 PUBLICATIONS 1,858 CITATIONS SEE PROFILE Veronique Lamarque-Garnier Académie Nationale de Pharmacie, Paris 13 PUBLICATIONS 23 CITATIONS SEE PROFILE All content following this page was uploaded by Benoit Soubeyrand on 31 March 2021. The user has requested enhancement of the downloaded file.
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See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.net/publication/329804384

How to improve vaccine acceptability (evaluation, pharmacovigilance,

communication, public health, mandatory vaccination, fears and beliefs)

Article  in  Thérapie · December 2018

DOI: 10.1016/j.therap.2018.12.005

CITATIONS

2READS

45

28 authors, including:

Some of the authors of this publication are also working on these related projects:

RIVIERA phone survey View project

G-GrippeNet View project

Odile Launay

French Institute of Health and Medical Research

529 PUBLICATIONS   7,229 CITATIONS   

SEE PROFILE

Arnaud Gagneur

Université de Sherbrooke

106 PUBLICATIONS   1,167 CITATIONS   

SEE PROFILE

Jean-Louis Koeck

Robert Picqué Military Teaching Hospital, Bordeaux, France

166 PUBLICATIONS   1,858 CITATIONS   

SEE PROFILE

Veronique Lamarque-Garnier

Académie Nationale de Pharmacie, Paris

13 PUBLICATIONS   23 CITATIONS   

SEE PROFILE

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© 2019 Elsevie

ARTICLE IN PRESSModele +THERAP-308; No. of Pages 11

Therapie (2018) xxx, xxx—xxx

Disponible en ligne sur

ScienceDirectwww.sciencedirect.com

ATELIERS DE GIENS 2018/PHARMACOLOGIE SOCIALE

Comment améliorer l’acceptabilité vaccinale(évaluation, pharmacovigilance, communication,santé publique, obligation vaccinale, peurs etcroyances)�

Alain Dutilleula, Jacques Morelb, Clémentine Shiltec,Odile Launayd,∗, les participants à la table ronde« Sujet d’actualité (1) » des Ateliers de Giens XXXIV,Brigitte Autrane, Jehan-Michel Béhier f,Thomas Borel g, Xavier Bresseh, Geneviève Chênei,Soizic Courcier j, Véronique Dufourk,Francois Faurisson l, Arnaud Gagneurm, Odile Gelpiy,Franck Géraldn, Farid Kheloufio, Jean-Louis Koeckp,Véronique Lamarque-Garnierq, Telma Leryr,Géraldine Ménins, Mathieu Molimardt, Annick Opinely,Claire Roger j, Franck Roubyo, Stéphane Schucku,Laurent Simonv, Benoît Soubeyrandw,Marie-Christine Truchetx

a Sanofi France, 69007 Lyon, Franceb CHU de Montpellier, 34295 Montpellier, Francec Institut Pasteur, 75015 Paris, Franced Inserm, CIC 1417, Cochin Pasteur, hôpital Cochin, université Paris-Descartes, 75679 Paris,Francee COREVAC-AVIESAN, hôpital Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, Francef Celgene, 92066 Paris la Défense, France

Pour citer cet article : Dutilleul A, et al. Comment améliorer l’acceptabilité vaccinale (évaluation, phar-macovigilance, communication, santé publique, obligation vaccinale, peurs et croyances). Therapie (2018),https://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.007

DOI de l’article original : https://doi.org/10.1016/j.therap.2018.12.005.� Les articles, analyses et propositions issus des Ateliers de Giens sont ceux des auteurs et ne préjugent pas des propositions de leur

organisation.∗ Auteur correspondant. CIC de vaccinologie, hôpital Cochin, bâtiment Lavoisier, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75679 Paris cedex

14, France.Adresse e-mail : [email protected] (O. Launay).

https://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.0070040-5957/© 2018 Publie par Elsevier Masson SAS au nom de Societe francaise de pharmacologie et de therapeutique.

r Masson SAS. Tous droits réservés. - Document téléchargé le 01/02/2019 par Wagée Bérangère (765300). Il est interdit et illégal de diffuser ce document.

ARTICLE IN PRESSModele +THERAP-308; No. of Pages 11

2 A. Dutilleul et al.

g Leem, 75017 Paris, Franceh MSD vaccins, 69007 Lyon, Francei Inserm, 33076 Bordeaux, Francej GSK, 92500 Rueil-Malmaison, Francek PMI, ville de Paris, Infovac-France, 75116 Paris, Francel Inserm, 75013 Paris, Francem Université de Sherbrooke, J1H5N4 Sherbrooke, Canadan ACS-France, 06300 Nice, Franceo AP—HM, CHU Timone, 13005 Marseille, Francep Direction centrale du service de santé des armées, 94114 Arcueil, Franceq EVAL Santé, 78290 Croissy sur Seine, Francer Janssen-Cilag, 92787 Issy-les-Moulineaux, Frances Sanofi Pasteur Europe, 69007 Lyon, Francet CHU de Bordeaux, 33076 Bordeaux, Franceu Kappa Santé, 75002 Paris, Francev Le pharmacien de France, presse professionnelle pharmaceutique, 75009 Paris, Francew Blossom vaccinology, 69001 Lyon, Francex Pfizer, 75668 Paris, Francey Institut Pasteur, 75015 Paris, France

MOTS CLÉSVaccins ;Hésitation vaccinale ;Systèmesd’information ;Entretienmotivationnel ;Éducation

Résumé Recommandation phare du Comité d’orientation de la conférence citoyenne sur lavaccination, l’obligation vaccinale étendue à 11 vaccins pour les nourrissons nés depuis le 1er

janvier 2018, s’inscrit dans un ensemble de recommandations devant être considéré commeun tout dont chaque composante apparaît indispensable à la réalisation des objectifs visés :rétablir la confiance dans la vaccination et augmenter la couverture vaccinale. Les participantsà la table ronde n◦ 6 ont identifié une dizaine d’initiatives concrètes pouvant répondre, aumoins pour partie, aux recommandations du Comité, parmi lesquelles : développer des systèmesd’information et la génération de données ; simplifier le parcours vaccinal et multiplier lesopportunités de vaccination ; développer la formation des professionnels de santé ; apprendreles vaccins à l’école ; utiliser l’entretien motivationnel en intervention éducative ; entreprendredes initiatives locales ; améliorer l’approvisionnement et communiquer sur la valeur des vaccins.Pour mener à bien ces actions, il a été proposé que soit créé, au niveau national, un Comitéinterministériel regroupant les différentes parties prenantes afin d’impulser leur mise en œuvreet assurer leur suivi et au niveau régional, la mise en place d’un plan de sensibilisation desAgences régionales de santé faisant de la prévention vaccinale un axe prioritaire.© 2018 Publie par Elsevier Masson SAS au nom de Societe francaise de pharmacologie et detherapeutique.

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© 2019 Elsevier M

bréviations

ARS Agence régionale de santéCTP compétence transversale partagéeDMP dossier médical partagéDPC développement professionnel continuDTP diphtérie-tétanos-poliomyélite

EMMIE programme entretien motivationnel en maternitépour l’immunisation des enfants (Québec)

ETU enseignement transversal universelEU-JAV European Joint Action on Vaccination

Pour citer cet article : Dutilleul A, et al. Comment amacovigilance, communication, santé publique, obligatiohttps://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.007

HAS Haute autorité de santéIUFM institut de formation des maîtres

SIV systèmes d’information sur la vaccinationURPS Union régionale des personnels de santé

tsmC

asson SAS. Tous droits réservés. - Document téléchargé le 01/02/2019 par Wagée Bérangère

ntroduction

’année 2018 a été marquée en France par l’extension derois à onze du nombre de vaccins obligatoires pour lesnfants nés depuis le 1er janvier. L’objectif de cette mesurest de protéger la santé de tous les enfants et de lutterontre les épidémies qui réapparaissent en France, notam-ent en raison d’une couverture vaccinale des nourrissons

nsuffisante. À la suite des recommandations émises paromité d’orientation de la concertation citoyenne sur laaccination présidé par le Professeur Alain Fischer, dont leapport a été rendu public le 30 novembre 2016, le minis-

méliorer l’acceptabilité vaccinale (évaluation, phar-n vaccinale, peurs et croyances). Therapie (2018),

ère de la Santé a élargi l’obligation vaccinale à huit vaccinsupplémentaires chez les nourrissons (coqueluche, Hae-ophilus influenzae type b, hépatite B, méningocoque, pneumocoque, rougeole, oreillons, rubéole), en plus des

(765300). Il est interdit et illégal de diffuser ce document.

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© 2019 Elsevie

ARTICLETHERAP-308; No. of Pages 11

Comment améliorer l’acceptabilité vaccinale

trois vaccins qui étaient obligatoires depuis de nombreusesannées (diphtérie, tétanos, poliomyélite) [1,2].

L’élargissement des obligations vaccinales n’est quel’une des nombreuses recommandations émises parle Comité d’orientation qui constituent un tout dontl’objectif est de rétablir la confiance dans les vaccins etd’augmenter la couverture vaccinale. Cinq axes, en plus del’élargissement du caractère obligatoire de la vaccination,ont été retenus pour la table ronde :• exigence de transparence ;• effort d’information et communication ;• simplification du parcours vaccinal ;• amélioration de la formation des professionnels de santé ;• implication de la recherche dans les questionnements de

la société.

Ces recommandations reprennent pour partie celles duprogramme national d’amélioration de la politique vacci-nale 2012—2017 dont certaines actions ont déjà été mises enœuvre, parmi lesquelles, le lancement du site d’informationvaccination-info-service (et l’extension des compétencesvaccinales à de nouvelles professions de santé d’abordtestée chez des pharmaciens volontaires de la région Rhône-Alpes-Auvergne et Nouvelle Aquitaine en 2017/2018 qui seraétendue à deux autres régions pour la saison 2018/2019 puisgénéralisée à toute la France dès l’année suivante [1,2].

La table ronde réunie sur ce sujet d’actualité s’est don-née pour objectifs d’identifier des mesures concrètes àmême de contribuer à l’amélioration de l’acceptabilité de lavaccination dans le cadre des recommandations du Comitéd’orientation de la concertation citoyenne sur la vaccina-tion. Parmi l’ensemble des actions discutées au cours del’atelier, ne sont rapportées dans cet article que cellesqui sont apparues les plus pragmatiques ou celles à valeurd’exemple.

Propositions de mesures concrètes visantà améliorer l’acceptabilité de lavaccination

Développer des systèmes d’information et lagénération de données

Les programmes de vaccination sont des interventions com-plexes de santé publique qui produisent des bénéficesmajeurs pour les populations. Ils sont vulnérables aux fluc-tuations de confiance et d’opinion du public. Récemment,les programmes de vaccination ont fait l’objet de contro-verses qui ont entravé l’adoption de certaines vaccinations,telle que la vaccination contre le papillomavirus humainou fragilisé l’acceptabilité d’autres, comme la vaccinationgrippe. L’adhésion des citoyens, incluant les profession-nels de santé, à la vaccination nécessite la démonstrationen temps réel de l’efficacité et de l’innocuité desvaccins.

Les calendriers de vaccination sont régulièrement révisés

Pour citer cet article : Dutilleul A, et al. Comment amacovigilance, communication, santé publique, obligatiohttps://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.007

et revus en fonction des nouveaux vaccins disponibles, descampagnes de rattrapage et de l’introduction de calendrierstemporaires en raison de modification de l’épidémiologiedes maladies à prévention vaccinale, de pénuries ou de

dana

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PRESS3

ampagnes de vaccination spécifiques. De nombreux acteursarticipent à la mise en œuvre des programmes de vaccina-ion, notamment les médecins généralistes, les pédiatres,es infectiologues, les médecins du travail, les pharma-iens, les infirmières, les gynécologues et les sages-femmes,ans des contextes pouvant être très différents. Le besoine conseils spécialisés sur les indications et les contre-ndications des vaccins s’est accru en conséquence.

Cette nouvelle complexité peut par ailleurs être percueomme un manque de transparence de l’information dis-ensée, une suspicion qui nourrit des échanges sur Internett les réseaux sociaux eux-mêmes facteur du brouillage desessages disponibles renforcant d’autant la réticence et les

omportements d’hésitation à la vaccination [3].Trois initiatives dans le domaine de l’information et de

énération de données ont été retenues comme pouvantméliorer l’acceptabilité de la vaccination : la mise en place’un système d’information, la surveillance des échangesur Internet et sur les réseaux sociaux et le développemente la recherche interventionnelle en sciences humaines etociales.

ise en place d’un système d’informationour la vaccinationu niveau de la population, le dispositif actuel permet,ar l’analyse des certificats de santé et des enquêtes sco-aires, de suivre la couverture vaccinale des nourrissons,es enfants et des adolescents mais il manque de réactivitéux changements du calendrier des vaccinations, souffreu délai entre la vaccination et son évaluation (plusieursnnées) et ne permet pas une analyse géographique fine. Delus, il n’existe pas de système permettant le suivi réguliere la couverture vaccinale chez l’adulte et les populations

risque. Au niveau individuel, les professionnels de santée peuvent pas accéder aux historiques vaccinaux completsous forme informatique des personnes suivies afin d’évaluereur situation et de répondre à leurs besoins en matière deaccination [2].

Les systèmes d’information pour la vaccination (SIV) sontes systèmes d’information confidentiels, informatisés etasés sur la population qui enregistrent les données vacci-ales considérées comme pertinentes et donnent accès auxnformations individuelles sur la vaccination. Ils visent à êtreomplets et à s’étendre à l’ensemble de la population d’unerritoire de santé et aux différents acteurs du parcours vac-inal exercant dans ce territoire. Les bénéfices attendus deels systèmes sont présentés dans le Tableau 1.

Ils permettent à l’individu de conserver et d’avoir accès son historique vaccinal complet et aux professionnels deanté autorisés d’y accéder ce qui leur permet la mise àour appropriée du statut vaccinal (vaccination ou dosese rappel manquantes). Au niveau de la population, le SIVournit des données agrégées et consolidées sur les vacci-ations à des fins de surveillance, d’orientation et de misen œuvre des programmes de santé. L’objectif est notam-ent d’améliorer la couverture vaccinale et de réduire leoids des maladies évitables par la vaccination. Disposer

méliorer l’acceptabilité vaccinale (évaluation, phar-n vaccinale, peurs et croyances). Therapie (2018),

e données de couverture vaccinale stratifiées fiables peutider à détecter les sous-groupes sous-vaccinés, à détermi-er précisément les causes de sous-vaccination et donc àdapter la mise en œuvre des actions de santé publique. En

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4

Tableau 1 Bénéfices attendus des systèmesd’information vaccinale.

Sauvegarde de l’historique vaccinal individuelConsolidation des différents vaccins administrés par

différents professionnels de santéDétermination des vaccins qui auraient dû être faits ou

qui devraient l’êtreÉlimination du papierÉlimination des sous et sur-vaccinationsDétermination des taux de couverture vaccinaleNotification des événements indésirablesÉtablit des certificats officiels de vaccinationGestion de l’approvisionnement et de prévisions des

besoins en vaccinsAide à l’identification de stratégies

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Dhumaines et sociales interventionnelle

© 2019 Elsevier M

Recherche

rance, le SIV pourrait être intégré au dossier médical par-agé (DMP), dont la mise en œuvre est actuellement réaliséear l’Assurance maladie. Un SIV (le calendrier vaccinal elec-ronique de MesVaccins.net) a été expérimenté par l’Unionégionale des professionnels de santé (URPS) médecins dansa région Auvergne-Rhône-Alpes. Cet outil permet de col-ecter les données au plus près des utilisateurs (incluantes citoyens eux-mêmes) à l’aide d’interfaces adaptées auontexte (interfaces de bureau ou mobile, intégration auxogiciels de gestion de cabinet médical ou d’officine, de ser-ice de santé scolaire, universitaire ou de santé au travail,u encore aux systèmes d’information hospitaliers).

Le conseil de la Communauté européenne, soulignant’importance du suivi de l’immunité des populations de’Union, a ainsi émis en avril 2018 une proposition de recom-andation relative à la coopération renforcée contre lesaladies à prévention vaccinale. Celle-ci envisage la pos-

ibilité de mettre en place un système européen de partage’informations sur les vaccins en vue d’élaborer des lignesirectrices relatives à un calendrier de vaccination commun,n carnet européen de vaccination et un portail web conte-ant des informations actualisées et fiables sur les bénéficest la sécurité des vaccins [4].

En septembre 2018, la France s’est engagée avec 19 paysour la santé des citoyens européens, en créant une plate-orme pour renforcer les réponses nationales aux défis posésar les vaccinations au moyen d’une action conjointe (Euro-ean joint action on vaccination [EU-JAV]) [5]. Les outilse partage des données numériques pour améliorer la pré-ision de la surveillance épidémiologique de la couvertureaccinale est un des mécanismes de coopération identifié.

urveiller des échanges sur Internet sur leséseaux sociaux’utilisation des réseaux sociaux en médecine croît dans deombreux domaines : surveillance des épidémies, mesuree l’effet de politiques de santé et réactions à des cam-agnes de santé publique, estimation de l’incidence de

Pour citer cet article : Dutilleul A, et al. Comment amacovigilance, communication, santé publique, obligatiohttps://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.007

aladies [6], observance des patients aux traitements,nalyse de crises sanitaires [7] et évaluation du bonsage des médicaments [8]. Deux domaines d’interventionemblent particulièrement adaptés pour répondre, au moins

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asson SAS. Tous droits réservés. - Document téléchargé le 01/02/2019 par Wagée Bérangère

PRESSA. Dutilleul et al.

n partie, aux besoins identifiées par la concertationitoyenne pour améliorer la confiance dans la vaccination :

une réaction rapide et fondée sur une argumentationscientifique validée aux informations erronées diffuséespar les media ou les réseaux sociaux ;l’amélioration de la détection et du suivi de la tolérancedes vaccins.

L’analyse des données non structurées de vie réelle peuttre répétée dans le temps, permettant d’organiser deséponses types aux différentes craintes et aux « infox » etutres coquecigrues. Les internautes s’expriment dans lesorums de discussion, les blogs, Twitter, Facebook, Insta-ram ou encore Youtube (Fig. 1.). Leurs messages, relatifs

des médicaments, des pathologies peuvent être analysésujourd’hui à l’aide d’algorithmes d’analyses sémantiques,ssus du big data et de l’intelligence artificielle. Dans leomaine de la vaccination, il est ainsi possible d’identifieres messages relatant une hésitation vaccinale et d’endentifier les motifs les plus fréquents et de dresser une car-ographie dynamique des freins à la vaccination exprimésar les internautes.

Dans le domaine de la pharmacovigilance, les réseauxociaux sont également utilisés et permettent d’opérerne détection récurrente des signaux faibles [9,10]. Leslgorithmes identifient les noms des produits de santét les concepts médicaux exprimés par les patients. Lesffets indésirables sont alors détectés avec une suitelgorithmique dont les performances métrologiques sontatisfaisantes [10]. Des bases de données d’effets indési-ables rapportés sur les réseaux sociaux ont pu être ainsionstituées et sur lesquelles une détection de signal peuttre réalisée, tant avec les méthodes fréquentistes queayésiennes. La mise en œuvre d’une surveillance précocee ces signaux a fait l’objet de preuves de concepts [11]t constitue un outil complémentaire dans la chaine de sur-eillance du médicament.

Enfin, il est apparu nécessaire d’encourager des groupesrovaccins sur les réseaux sociaux comme les « VAXXEUSES »ui ont un compte Facebook, ou encore le site « vaccinrance information et discussion » qui est un forum de dis-ussion avec des réponses aux questions sur la vaccination,u encore les « DECODEURS » avec pour objectif d’occuper’espace numérique et d’éviter que seuls les groupes anti-accins soient visibles. Cette visibilité accrue devrait noneulement reposer sur une communication institutionnellet rationnelle des bénéfices apportés par la vaccination maisgalement sur des témoignages individuels de patients ourofessionnels de santé confrontés à des drames liés à laon-vaccination. Des jeunes gens, rompus à l’utilisation desouveaux outils de communication, formés sur la vaccina-ion tels que les étudiants en médecine et en pharmacieourraient être les principaux vecteurs de cette communi-ation au cours de leur service sanitaire.

évelopper la recherche en sciences

méliorer l’acceptabilité vaccinale (évaluation, phar-n vaccinale, peurs et croyances). Therapie (2018),

n matière de vaccination, la recherche en scienceumaine et sociale reste essentiellement observationnellet conduite a posteriori pour comprendre les causes d’une

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Comment améliorer l’acceptabilité vaccinale 5

Figure 1. Exemple d’observation et d’analyse du trafic sur les réseaux sociaux (source KAP Code). À partir de l’observation d’un échantillonde près 1500 internautes provenant de 4 pays (France, Belgique, Suisse, Canada), une analyse transversale des thèmes abordés sur les forums

vaccdies

de.fr

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© 2019 Elsevie

de discussions a été réalisée en août 2018 en utilisant le mot clefvaccinale ; 2) : vaccination des nourrissons ; 3 : induction de malaStéphane Schuck, CEO KAP Code, Paris, France. http ://www.kapco

faible couverture vaccinale et l’hésitation vaccinale qui sou-vent en est à l’origine [12].

Or le succès d’un programme vaccinal et son impact entermes de santé publique passent par une progression rapidede la couverture vaccinale, elle-même conditionnée par unebonne acceptation du vaccin auprès des principaux intéres-sés (professionnels de santé, grand public et en particulierla population ciblée ou parents dans le cas d’une vaccina-tion pédiatrique). Les membres de l’atelier suggèrent quesoit mis en place une recherche en science humaine etsociale précoce, intégrée au programme de développementclinique dès les phases initiales pour tout nouveau vaccinafin d’en évaluer le niveau de demande ou d’acceptabilité.Cette recherche interventionnelle se poursuivrait au coursdu cycle de vie du vaccin (Fig. 2.).

L’intérêt de disposer de données psychosociales de faconanticipée est double :• permettre, en étant intégrées dans un cadre analytique

global, une analyse systématique de l’évaluation de tousles facteurs à prendre en compte avant de prendre desdécisions concernant la pertinence des nouveaux pro-grammes de vaccination [13,14] ;

• permettre de construire la communication en fonction du

Pour citer cet article : Dutilleul A, et al. Comment amacovigilance, communication, santé publique, obligatiohttps://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.007

public visé, de la tester et de l’adapter pour le lance-ment du programme, période critique pour sa réussitepuis de servir de références pour évaluer l’évolution dela perception du programme et ses déterminants [15].

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in. Les tops thèmes abordés étaient les suivants ; 1) : obligationauto-immunes par les vaccins. (Avec l’aimable autorisation du Dr).

Cette recherche en sciences humaines et sociales concer-ant le niveau de demande ou d’acceptabilité pour lerogramme de vaccination par les différentes partiesrenantes (population générale ou populations cibles, pro-essionnels de santé, personnel de santé publique) enonction de la perception du risque de maladie, et de laalance bénéfice-risque anticipée du candidat vaccin inté-esse autant l’industriel que les pouvoirs publics. Cet intérêtommun pourrait justifier une réflexion concernant sonnancement grâce à un partenariat public-privé.

implifier le parcours vaccinal et multiplier lespportunités de vaccinationlors que les couvertures vaccinales des nourrissons sontrès satisfaisantes, elles sont nettement insuffisantes poura seconde dose contre la rougeole, les oreillons et laubéole, la vaccination contre le méningocoque C desnfants, les rappels diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) de’adolescent et de l’adulte, la vaccination contre l’hépatite

auprès des adolescents et des adultes à risque ou contree pneumocoque ou la grippe des personnes vulnérables

méliorer l’acceptabilité vaccinale (évaluation, phar-n vaccinale, peurs et croyances). Therapie (2018),

immunodéprimées ou atteintes d’une pathologie chro-ique, femmes enceintes pour la grippe). Certaines ontême tendance à baisser comme celle des jeunes filles

ontre le papillomavirus humain ou celle de la population

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6 A. Dutilleul et al.

Figure 2. Place de la recherche en sciences humaines et sociales dans le suivi du cycle vie d’un vaccin. Cette frise illustre les étapesdu cycle de vie d’un vaccin au cours desquelles la recherche en sciences humaines et sociales interventionnelle pourraient intervenir. Ainsielles pourraient être un déterminant important d’aide à la décision pour les recommandations vaccinales, de support à l’implantation desprogrammes et de mise en place de mesures correctrices lors du suivi. AMM : autorisation de mise sur le marché ; CEPS : Comité économiqued missS

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© 2019 Elsevier M

es produits de santé ; CT : Commission de transparence ; CTV : ComHS : sciences humaines et sociales.

isée par la vaccination contre la grippe (en particulier,ersonnes de plus de 65 ans et professionnels de santé) [1].

Cette disparité de couvertures vaccinales en fonction de’âge ne reflète pas qu’une méfiance à l’égard de la vacci-ation ; elle est également la conséquence de l’organisationpportuniste de la vaccination en France, assurée prin-ipalement par la médecine libérale. Les consultationsréquentes et obligatoires pour les nourrissons sont en effetutant d’opportunité de vaccination comme en témoignenteurs couvertures vaccinales élevées. En revanche les oppor-unités de vaccination sont rares pour les grands enfants,es adolescents et les adultes car les consultations, à’exception de demande de certificat pour les activités spor-ives, sont motivées par une demande de soin qui n’est pasropice à une vaccination.

Bien qu’il tende à se simplifier avec l’extension de laaccination grippale par des professionnels de santé nonédecins (infirmiers, sages-femmes et pharmaciens), le par-

ours vaccinal reste compliqué en France car il nécessitene première consultation chez un médecin pour la déli-rance d’une ordonnance, de passer ensuite à la pharmacieour acheter le vaccin et enfin de retourner chez son méde-in ou d’aller chez un(e) infirmier(e) pour l’administration.our simplifier l’accès à la vaccination et augmenter lespportunités de vaccination, les possibilités suivantes ontté discutées :

n stock de vaccins disponible chez le médecinn disposant d’un stock de roulement de quelques vac-ins dans le réfrigérateur de leur cabinet, les médecinsourraient vacciner dès l’indication posée, sans que’administration soit différée. Le stock pourrait être facile-

Pour citer cet article : Dutilleul A, et al. Comment amacovigilance, communication, santé publique, obligatiohttps://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.007

ent reconstitué grâce au vacciné lui-même qui reviendraitvec le vaccin après être allé, muni d’une ordonnance,’acheter à la pharmacie la plus proche ou comme celae fait dans d’autres pays européens, comme la Belgique,

lRil

asson SAS. Tous droits réservés. - Document téléchargé le 01/02/2019 par Wagée Bérangère

ion technique des vaccinations ; EMA : European medicine agency ;

’approvisionnement en vaccins des médecins qui le sou-aitent.

isponibilité des vaccins dans les pharmacies hos-italièrese la même facon, disposer d’un stock de vaccins dans

es pharmacies hospitalières pouvant être dispensés auxatients ambulatoires permettrait de vacciner les patients

risque dès l’indication posée dans le service ou en consul-ation, sans avoir à leur remettre une ordonnance lors deeur sortie d’hospitalisation ou en consultation, ordonnanceont on sait qu’elle n’a que très peu de chance d’être sui-ie. Dans ce cadre plusieurs études ont montré l’efficacitée la mise à disposition des vaccins dans les lieux de soinsour augmenter significativement l’acceptabilité de la vac-ination et la couverture vaccinale (vaccination antigrippalen maternité, vaccination hépatite B en centre de dépistagenonyme et gratuit).

La prise en charge intégrale de l’achat des vaccins pares régimes obligatoires de l’Assurance maladie, serait unacteur important de simplification administrative de laélivrance par les médecins de ville et les pharmacies hos-italières.

isites à domicile en suites de coucheses visites en suites de couches à domicile des sages-femmest maïeuticiens, qui disposent déjà de compétences vac-inales, pourraient être l’opportunité d’un bilan global dutatut vaccinal de la famille et de mise à jour des vacci-ations, dans une perspective de protection individuelle etollective de « cocooning » (coqueluche, grippe).

a vaccination à l’école’organisation étatique de la vaccination en milieu sco-

méliorer l’acceptabilité vaccinale (évaluation, phar-n vaccinale, peurs et croyances). Therapie (2018),

aire, pratiquée dans les pays d’Europe du Nord et auoyaume-Uni obtient des résultats remarquables. En France,nstaurer une vaccination comme par exemple celle dea vaccination à l’école contre le papillomavirus humain

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Comment améliorer l’acceptabilité vaccinale

en co-administration avec le rappel diphtérie-tétanos-coqueluche-polio, est un projet ambitieux et risqué à enjuger par l’expérience de la vaccination contre l’hépatite B[16,17]. Elle demandera une préparation rigoureuse, la col-laboration et l’adhésion de nombreuses parties-prenantes.Inscrite dans un projet scolaire plus global, comprenantune consultation prévention et des actions de formation àla vaccination, la vaccination pourrait être une excellenteopportunité de sensibilisation à la vaccination des futursadultes. Il a été proposé qu’une journée vaccination puisseêtre organisée chaque année dans les écoles à l’occasion dela semaine européenne de la vaccination.

Développer la formation et l’éducation envaccinologie

1.1.1. La formation des professionnels desantéLes professionnels de santé jouent un rôle clef dans le main-tien de la confiance du public dans la vaccination, y comprisen répondant aux préoccupations des parents. Ils sont lapierre angulaire de l’acceptation de la vaccination par lepublic et leurs recommandations sont systématiquementcitées comme raison principale de la vaccination [18].

L’insuffisance de formation est un facteur important del’hésitation vaccinale qui constitue en France un frein à lavaccination et met en échec certaines politiques de préven-tion comme celles de la rougeole, de l’hépatite B, de lagrippe, des infections méningococciques et aux infectionspar les papillomavirus humains.

Le comité d’orientation de la concertation citoyennesur la vaccination a souligné dans ses recommandationsqu’il était indispensable de renforcer l’enseignement de lavaccinologie, en particulier à destination des profession-nels de santé. La nouvelle politique vaccinale francaise,avec l’extension de l’obligation vaccinale chez le nour-risson nécessite d’être appuyée par les professionnels desanté et justifie de renforcer au plus tôt cette formationdans le cursus des études médicales de facon générale, etplus particulièrement pour les internes de médecine géné-rale et des autres spécialités spécifiquement concernées parl’enseignement de la vaccinologie.

Pour ce faire, il serait nécessaire de préciser dans lesprogrammes d’enseignement les objectifs et le nombred’heures d’enseignement adéquat pour permettre une for-mation suffisante. De même, la mise à disposition d’outilsde formation est indispensable. La réforme en cours des pro-fessions de santé constitue une opportunité à ne pas rater.

La formation initialeÀ destination des étudiants en médecineDevraient être développés en priorité, deux enseignementsdestinés aux étudiants en médecine du 3e cycle :• un enseignement transversal universel (ETU) abor-

dant les prérequis indispensables et particulièrementl’importance de la vaccination des soignants ;

Pour citer cet article : Dutilleul A, et al. Comment amacovigilance, communication, santé publique, obligatiohttps://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.007

• tous les médecins francais, quelle que soit leur spécialité,devraient être sensibilisés à la vaccination et en connaî-tre les principes de base pour répondre aux questions dugrand public ;

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une compétence transversale partagée (CTP) destinée auxdiplômes d’études spécialisées (DES) plus directementconcernés par la vaccination et la prescription des vaccins(certains DES médicaux et celui de santé publique).

S’il est important d’aborder les aspects physiopatholo-iques et épidémiologiques de la vaccination et le rationnelu calendrier vaccinal, cet enseignement devra aussi fairene part importante aux aspects relatifs aux sciencesumaines et sociales et apporter les éléments nécessairesour aider les praticiens à convaincre la population de’intérêt de la vaccination. Dans un deuxième temps, à’occasion de la réforme des 1er et 2e cycles des études médi-ales, des supports à l’enseignement des étudiants en 1er ete cycle devraient être réalisés et largement diffusés.

destination des autres étudiants en santées supports de formation à destination des autres étudiantsn santé (infirmiers, étudiants en maïeutique, pharma-iens, kinésithérapeutes), dont le rôle dans la mise enlace de la vaccination augmentera dans les années futures,evront également être également rapidement développés.’universitarisation en cours de la formation des professionsara médicales représente une opportunité pour homogé-éiser la formation de l’ensemble des professionnels deanté.

ormation continuees études disponibles dans la littérature montrent qu’unrofessionnel de santé sera plus à même de prescrire etecommander un vaccin qu’il saura expliquer à son patientes avantages et les risques potentiels [19]. Outre l’accès auite internet vaccination-info-service.fr de santé publiquerance, il apparaît indispensable de favoriser la formationontinue des professionnels de santé impliqués dans la vacci-ation, médecins généralistes mais également spécialistes,ages-femmes et maïeuticiens, infirmiers et pharmaciens.our ce faire le développement d’outils de formation faci-ement accessibles et réalisés de facon indépendante de’industrie pharmaceutique apparaît nécessaire. Une tellenitiative est proposée par le CHU de Bordeaux « FOR-eDOC ». Ce cours en ligne s’adresse principalement auxédecins généralistes ou spécialistes, aux pharmaciens etersonnels infirmiers mais aussi aux médecins scolaires,édecins du travail et plus largement à tous professionnelse santé intéressés par les vaccins et la vaccination. Ce coursn ligne est basé sur les dernières recommandations de laaute autorité de santé (HAS). Cette formation est éligibleu format développement professionnel continu (DPC) et enuit les recommandations formelles : analyse préalable desratiques ou connaissances avant l’accès à la formation puisnalyse et synthèse à son issue [20].

’éducation : apprendre les vaccins à l’écolea vaccination est enseignée aujourd’hui uniquement enlasse de 3e et en terminale S dans le cadre de l’éducation àa santé. En étant au carrefour de multiples disciplines, bio-ogie, épidémiologie, mathématique, histoire, instruction

méliorer l’acceptabilité vaccinale (évaluation, phar-n vaccinale, peurs et croyances). Therapie (2018),

ivique. . . Elle se prête remarquablement à un enseignementratique interdisciplinaire et mériterait à ce titre d’êtretendue à d’autres classes. Plusieurs initiatives ont été dis-utées :

re (765300). Il est interdit et illégal de diffuser ce document.

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proposer aux enseignants une formation initiale et conti-nue dispensée dès l’institut de formation des maîtres(IUFM) ;sensibiliser et expliquer la vaccination aux scolaires aucours d’une journée dédiée à l’occasion de la semaineannuelle de la vaccination animée, en collaboration avecles enseignants, par les étudiants du service sanitaire, lesdoctorants ou encore les masters travaillant sur la vacci-nation dans des instituts de recherche comme l’InstitutPasteur. Enfin, a été suggéré de développer des outilspédagogiques, destinés aux enseignants et aux élèves,fruit d’une collaboration entre experts en vaccinologieet enseignants, telle que cela a pu être réalisé parl’association des professeurs de biologie et géologie [21].

Renforcer la connaissance de la vaccination en milieu sco-aire a été considéré par les membres de la table rondeomme un prérequis indispensable à la mise en place dea vaccination en milieu scolaire pour le vaccin contre leapillomavirus humain.

ctions spécifiques d’incitation à laaccination

tilisation de l’entretien motivationnel enntervention éducative’obligation vaccinale ne dispense pas, peut-être même auontraire, de fournir les meilleures informations possiblesur les vaccins et la vaccination pour garantir aux popula-ions des choix éclairés, par le biais de publications, de sitesnternet ou de fiches d’informations fournies lors des visitesour les vaccinations.

En fait, l’analyse de la littérature sur les stratégiesducatives de promotion de la vaccination démontre lelus souvent leur inefficacité à modifier les croyances etes comportements. Or une méta-analyse récente sur laommunication souhaitée par les parents conclut que ceserniers souhaitent plus d’informations sur la vaccination !ependant les parents recherchent une information claire,imple, balancée entre les risques et les bénéfices, adaptée

leurs besoins et fournie en temps opportun [22]. Enfin,a confiance dans le professionnel de santé qui délivre cesnformations est prépondérante.

L’entretien motivationnel correspond à un style deonversation collaboratif permettant de renforcer la moti-ation propre d’une personne et son engagement verse changement [23]. Il a été testé avec succès dans deombreux domaines de prévention (alcool, nutrition, acti-ité physique, tabagisme, etc.) [24]. Plus récemment,’entretien motivationnel a été testé pour la promotion dea vaccination au Québec. PromoVac repose sur la réalisa-ion d’une intervention éducative auprès des parents enaternité utilisant les techniques de l’entretient motiva-

ionnel afin de leur fournir une information adaptée poures guider dans le choix de décision de vaccination poureur enfant. L’utilisation des techniques de l’entretien moti-ationnel permet ainsi de cibler l’intervention éducative

Pour citer cet article : Dutilleul A, et al. Comment amacovigilance, communication, santé publique, obligatiohttps://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.007

ur les besoins et les connaissances préalables de chaquearent dans un climat de non jugement [25]. Au Québec,a faisabilité et l’efficacité de cette stratégie a d’abord étébjectivée dans le cadre d’une étude de cohorte régionale

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uis son applicabilité et son efficacité selon les disparitésocioculturelles et régionales a ensuite été validée lors d’unssai randomisé multicentrique provincial. L’utilisation deette stratégie permet une augmentation de 12 à 15 % de’intention de faire vacciner son enfant et une diminutionu score d’hésitation vaccinale de 40 % [26—28]. Au niveaues couvertures vaccinales, les enfants dont les parents ontecu l’intervention éducative en maternité ont 9 % plus dehance d’avoir une vaccination complète et sans retard poura période 0—2 ans [29].

En collaboration avec l’Agence canadienne de santéublique, le ministère de la santé du Québec a désor-ais généralisé cette stratégie à l’ensemble des maternitésu Québec (programme entretien motivationnel en mater-ité pour l’immunisation des enfants, en cours [EMMIE])30]. À noter qu’il s’agit d’une stratégie à court et à longerme puisqu’elle ne vise pas seulement à obtenir une aug-entation rapide de la couverture vaccinale mais aussi eteut-être surtout, à l’une éducation progressive à la vacci-ation de toute la population québécoise, par l’engagementes adultes dans une démarche de décision éclairée à laaccination.

Sur ce modèle, la table ronde a proposé de recourir à’entretien motivationnel pour améliorer l’acceptabilité eta couverture vaccinale du vaccin contre les papillomavirusumains. L’entretien motivationnel pourrait prendre place

l’occasion d’une consultation prévention/vaccination de’adolescent et faire partie, dans un premier temps sousorme d’actions pilotes, de la formation théorique ainsi quee la réalisation d’actions concrètes de prévention des étu-iants candidats au service sanitaire qui doivent formaliserne démarche projet concernant une action de préventionéalisée à l’attention d’un public cible. Ces actions pilotes,isant à expérimenter de nouvelles organisations en santéour contribuer à améliorer le parcours l’accès aux vaccins,ourraient prétendre à un financement au titre de l’article1 de la loi de financement de la sécurité sociale 2018.

L’expérimentation sur ce vaccin pourrait être ensuitelargie aux autres vaccins dans les maternités en formantes professionnels de santé et en particulier les infirmièrest sages-femmes à cette action éducative afin qu’à termea population francaise s’inscrive dans une démarche deécision éclairée à la vaccination, assurant des taux de cou-erture vaccinale pérennes et permettant ainsi de lever’obligation vaccinale.

ntreprendre des initiatives locales,’exemple de « Immuniser Lyon »ntre les campagnes nationales de sensibilisation et deromotion à la vaccination et l’entretien motivationnel indi-iduel, il y a la place pour des actions locales à l’échellees territoires. « Immuniser Lyon » est un exemple d’uneelle action entreprise au niveau local dont se sont inspirées’autres villes comme Nice ou Bordeaux.

« Immuniser Lyon », lancée à l’occasion de la semaineuropéenne de la vaccination en 2015, est une initiativeionnière en France et en Europe en matière de santé

méliorer l’acceptabilité vaccinale (évaluation, phar-n vaccinale, peurs et croyances). Therapie (2018),

ublique et de prévention. Elle fédère un collectif d’acteursville de Lyon, agence régionale de santé, la métropole,ospices civils de Lyon, représentants des médecins, phar-aciens, infirmiers, sages-femmes, mutuelles, plateforme

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web patients, Sanofi Pasteur MSD. . .), pour sensibiliser cha-cun à la prévention des maladies infectieuses en invitant legrand public et les professionnels de santé à faire le point surleurs vaccinations, et en facilitant l’accès à l’information età la vaccination à Lyon.

Les posters, dépliants et messages de la campagnesont diffusés par les professionnels de santé libéraux(médecins, pharmaciens, sages-femmes, infirmières. . .),plusieurs hôpitaux (HCL), les centres et réseaux de santé(protection maternelle infantile, comité départementald’hygiène sociale, centre Sévigné, centres de vaccinationinternationales. . .), les acteurs institutionnels (ville de Lyon,Agence régionale de santé [ARS], métropole, caisse des allo-cations familiales), éducatifs (éducation nationale, institutCarrel) ainsi que par deux mutuelles (Apicil, Klesia) et desacteurs de la société civile (étudiants, Patients world, asso-ciation de patients).

Le groupe propose également de promouvoir des initia-tives locales sur la vaccination à l’image de la manifestationImmuniser Lyon. Ce type d’évènement a l’avantage de fédé-rer les acteurs publiques, privés, les collectivités autourd’un projet sur la vaccination qui ne peut qu’aider à lapromotion de la vaccination en concentrant l’attention desmédias et de la population sur ce sujet [31].

Améliorer l’approvisionnement etcommuniquer la valeur des vaccins

Le Comité d’orientation souligne que les rupturesd’approvisionnement des vaccins contribuent à remettreen cause la confiance de la population vis-à-vis de l’État,des firmes pharmaceutiques et plus généralement de lavaccination.

L’adéquation parfaite et pérenne entre la demande etl’offre vaccinale « à tout moment et en tout lieu » esten effet une gageure, pour des raisons inhérentes à laproduction biologique, production en flux tendu, struc-turellement délicate (maîtrise de l’aléa biologique) etfaiblement réactive, ce qui explique les ruptures récur-rentes d’approvisionnement [32].

L’atelier a insisté sur l’importance d’une communicationvers le grand public à la fois simple grâce à des supportspédagogiques adaptés et transparente sur la spécificité dela production des vaccins et les aspects économiques [33].Mais l’attention a également été attirée sur la difficulté,liée à la règlementation, de communiquer pour les indus-triels sur ces sujets directement auprès du grand public.Une difficulté supplémentaire tient à la réelle comple-xité de la production des vaccins, or présenter quelquechose qui est compliquée de facon simple peut être rapi-dement percu comme un manque délibéré de volonté detransparence.

Des mesures concrètes de fluidification des processusd’approvisionnements ont été discutées, parmi lesquelles,une simplification de la procédure de libération des lots etla mise place d’un système facilitant le transfert de dosesde vaccin entre pays et d’une notice unique accessible sur

Pour citer cet article : Dutilleul A, et al. Comment amacovigilance, communication, santé publique, obligatiohttps://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.007

Internet dans toutes les langues européennes.À plus longue échéance, l’harmonisation des calen-

driers de vaccination au sein de l’Union européenne,devrait permettre d’optimiser les prévisions des besoins et

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ne rationalisation de la production, notamment pharma-eutique (présentation, notice, conditionnement), ce quiaciliterait d’autant le transfert des doses entre les pays.

Enfin, du point de vue des ressources, la vaccinationeprésente actuellement une fraction mineure des budgetse prévention des États membres de l’Union (jusqu’à 0,5 %es budgets de santé) et il est prouvé que ces dépensesaissent encore. Les dépenses en matière de vaccinationevraient être considérées comme un investissement deanté essentiel et judicieux compte tenu de leur valeurociétale et de leurs répercussions économiques plus larges4].

onclusion

’impulsion donnée par l’obligation vaccinale semble avoironné rapidement des résultats positifs avec une augmen-ation de la couverture vaccinale objectivable dès mai018 pour plusieurs des vaccins du calendrier vaccinal yompris dans des tranches d’âge qui ne sont pas visées par’obligation [34]. L’obligation vaccinale, recommandationhare du Comité d’orientation citoyenne sur la vaccination,’inscrit dans un ensemble de recommandations qui doit êtreonsidéré comme un tout dont chaque composante apparaîtndispensable à la réalisation des objectifs :

rétablir la confiance et augmenter la couverture vac-cinale. Les participants à la table ronde n◦ 6, amenésà réfléchir aux moyens d’améliorer l’acceptabilité vac-cinale ont identifié une dizaine d’initiatives concrètes,pouvant répondre au moins pour partie aux recomman-dations du Comité et parmi lesquelles, développer dessystèmes d’information et la génération de données ;simplifier le parcours vaccinal et multiplier les oppor-tunités de vaccination ; développer la formation desprofessionnels de santé ;apprendre les vaccins à l’école ; utiliser l’entretien moti-vationnel en intervention éducative ; entreprendre desinitiatives locales ;améliorer l’approvisionnement et communiquer la valeurdes vaccins. Un engagement ferme et résolu des autoritésde santé est appelé de ses vœux par le Comité ;Dans cette perspective, les participants de la table rondeproposent que soit créé, au niveau national, un Comitéinterministériel regroupant les différentes parties pre-nantes pour impulser la mise en œuvre et le suivi desactions répondant aux recommandations et au niveaurégional la mise en place de sensibilisation des ARS faisantde la prévention vaccinale un axe prioritaire des plansrégionaux de santé.

éclaration de liens d’intérêts

dile Launay déclare être investigateur principal pour desssais cliniques à promotion industrielle (Sanofi Pasteur,SK, MSD, Pfizer, Sanofi Pasteur-MSD, Janssen) et partici-er comme consultante à des réunions d’experts dans le

méliorer l’acceptabilité vaccinale (évaluation, phar-n vaccinale, peurs et croyances). Therapie (2018),

omaine des vaccins (Sanofi Pasteur, Pfizer, Janssen).Jacques Morel déclare avoir recu une subvention de

echerche de BMS et de Pfizer pour des essais cliniques sures vaccins dont le CHU de Montpellier est promoteur.

re (765300). Il est interdit et illégal de diffuser ce document.

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Alain Dutilleul déclare être employé par Sanofi Aventisrance.

éférences

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Pour citer cet article : Dutilleul A, et al. Comment amacovigilance, communication, santé publique, obligatiohttps://doi.org/10.1016/j.therap.2018.11.007

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Santé se félicite de l’augmentation de la couverture vac-cinale des enfants; 2018. https://solidarites-sante.gouv.fr/

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