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Comparaison ectomycorhizes (Fagus sylvatica) (Lactarius

Date post: 11-Feb-2022
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Article original Comparaison des ectomycorhizes naturelles entre le hêtre (Fagus sylvatica) et deux lactaires (Lactarius blennius var viridis et Lactarius subdulcis). III. Les rhizomorphes A Prévost, JC Pargney Laboratoire de biologie forestière, faculté des sciences, université Henri-Poincaré Nancy-I, BP 239, 54506 Vandœuvre cedex, France (Reçu le 2 mai 1995 ; accepté le 21 août 1995) Summary - Comparison of natural ectomycorrhizae between beech (Fagus sylvatica) and two fungi (Lactarius blennius var viridis and Lactarius subdulcis). III. Rhizomorphs. Lactarius blennius var viridis and Lactarius subdulcis form smooth ectomycorrhizas with beech roots. Rhizomorphs were observed on both mycorrhizas. Dif- ferent hyphae were present in rhizomorphs: dead small hyphae with very thick electron-dense walls and alive hyphae showing relatively large diameter and walls less thick than the others. These morphological differences could be in relationship with the functional activity of hyphae: the alive hyphae revealed an accumulation of glycogen, while the dead hyphae facilited and canalized water and nutriments brought to the mycorrhizas. rhizomorphs / ectomycorrhizas / Lactarius / ultrastructure Résumé - Lactarius blennius var viridis et Lactarius subdulcis forment avec les racines de hêtre des ectomy- corhizes lisses. Les deux types de mycorhizes portent des rhizomorphes constitués de différentes hyphes : de petites hyphes mortes à parois très épaisses et denses aux électrons, et des hyphes plus grosses, vivantes, à parois moins épaisses. Ces différences morphologiques doivent correspondre à des fonctions différentes de ces deux types d’hyphes : les hyphes vivantes sont impliquées dans l’accumulation de réserves de glycogène ; les hyphes mortes contribuent à favoriser et canaliser les apports d’eau et de nutriments à la mycorhize. rhizomorphes / ectomycorhize / Lactarius / ultrastructure INTRODUCTION Dans les associations ectomycorhiziennes, les manteaux fongiques ont un double rôle : un rôle protecteur vis-à-vis des cellules racinaires de la plante hôte et un rôle d’échanges avec la my- corhizosphère. Les échanges entre la mycorhize et son environnement peuvent être assurés par *Correspondance et tirés à part. Tél : (33) 03 83 90 28 58 ; fax : (33) 03 83 90 32 77 les cordons mycéliens et les rhizomorphes qui se différencient à partir du manteau. Les rhizo- morphes sont plus ou moins abondants selon les types de mycorhizes et donc selon le partenaire fongique. Dans le présent travail, nous nous proposons de décrire et de comparer la structure des rhizo-
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Article original

Comparaison des ectomycorhizes naturelles entre le hêtre(Fagus sylvatica) et deux lactaires (Lactarius blennius var

viridis et Lactarius subdulcis). III. Les rhizomorphes

A Prévost, JC Pargney

Laboratoire de biologie forestière, faculté des sciences, université Henri-Poincaré Nancy-I,BP 239, 54506 Vandœuvre cedex, France

(Reçu le 2 mai 1995 ; accepté le 21 août 1995)

Summary - Comparison of natural ectomycorrhizae between beech (Fagus sylvatica) and two fungi (Lactariusblennius var viridis and Lactarius subdulcis). III. Rhizomorphs. Lactarius blennius var viridis and Lactariussubdulcis form smooth ectomycorrhizas with beech roots. Rhizomorphs were observed on both mycorrhizas. Dif-ferent hyphae were present in rhizomorphs: dead small hyphae with very thick electron-dense walls and alive hyphaeshowing relatively large diameter and walls less thick than the others. These morphological differences could be inrelationship with the functional activity of hyphae: the alive hyphae revealed an accumulation of glycogen, while the dead hyphae facilited and canalized water and nutriments brought to the mycorrhizas.

rhizomorphs / ectomycorrhizas / Lactarius / ultrastructure

Résumé - Lactarius blennius var viridis et Lactarius subdulcis forment avec les racines de hêtre des ectomy-corhizes lisses. Les deux types de mycorhizes portent des rhizomorphes constitués de différentes hyphes : depetites hyphes mortes à parois très épaisses et denses aux électrons, et des hyphes plus grosses, vivantes, à paroismoins épaisses. Ces différences morphologiques doivent correspondre à des fonctions différentes de ces deuxtypes d’hyphes : les hyphes vivantes sont impliquées dans l’accumulation de réserves de glycogène ; les hyphesmortes contribuent à favoriser et canaliser les apports d’eau et de nutriments à la mycorhize.

rhizomorphes / ectomycorhize / Lactarius / ultrastructure

INTRODUCTION

Dans les associations ectomycorhiziennes, lesmanteaux fongiques ont un double rôle : un rôleprotecteur vis-à-vis des cellules racinaires de la

plante hôte et un rôle d’échanges avec la my-corhizosphère. Les échanges entre la mycorhizeet son environnement peuvent être assurés par

*Correspondance et tirés à part.Tél : (33) 03 83 90 28 58 ; fax : (33) 03 83 90 32 77

les cordons mycéliens et les rhizomorphes quise différencient à partir du manteau. Les rhizo-morphes sont plus ou moins abondants selon lestypes de mycorhizes et donc selon le partenairefongique.Dans le présent travail, nous nous proposons

de décrire et de comparer la structure des rhizo-

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morphes qui se développent à la surface de deuxectomycorhizes naturelles de lactaires précé-demment étudiées (Prévost et Pargney, 1995 ;Pargney et Prévost, 1996) et d’essayer, à partir decette structure, d’en expliquer le fonctionnement.

MATÉRIEL ET MÉTHODES

La description du matériel prélevé, les techni-ques de microscopie photoniques, électroni-

ques à balayage et à transmission et les techni-ques de coloration ont été mentionnées dans les

précédentes publications (Prévost et Pargney,1995 ; Pargney et Prévost, 1996).L’étude des rhizomorphes est effectuée grâce

aux trois techniques. En microscopie photoni-que, les colorations par le bleu de toluidine et leréactif de Lugol ont été utilisées. En microsco-pie à transmission, les coupes ont été contras-

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tées soit par l’acétate d’uranyl et le citrate deplomb, soit par le test PATAg.

RÉSULTATS

Étude morphologique

L’ectomycorhize à L blennius var viridis portedes rhizomorphes de couleur orangée comme lamycorhize, et qui prennent naissance à la basedes ramifications de la mycorhize. La micro-scopie électronique à balayage montre qu’ilssont formés de la réunion de nombreuses hy-phes issues du manteau (fig 1). Celles-ci sontparticulièrement bien visibles à la base du rhi-zomorphe (fig 2). Elles émergent du manteau,rampent à sa surface puis se réunissent en fais-ceau. Certaines d’entre elles sont anastomosées

(fig 2). Des débuts de formation de rhizomor-phes ont pu être observés (fig 3).L’ectomycorhize à L subdulcis présente éga-

lement des rhizomorphes de même couleur quela mycorhize (jaune orangé). Des groupes d’hy-phes émanant du manteau sont à l’origine derhizomorphes. Ceux-ci ont une structure com-pacte ; leurs hyphes sont agglomérées et liées àdes fragments de terre (fig 4).

Étude en microscopie photonique

Les rhizomorphes de l’ectomycorhize à L blen-nius var viridis sont constitués de groupementsd’hyphes à parois plus ou moins épaisses ; deshyphes de petite section et à parois foncées enentourent d’autres plus grosses à parois claires(fig 5). Après coloration par le bleu de tolui-dine, les laticifères qui y sont associés ont uncontenu cellulaire très dense (fig 5). Le latex estcoloré en brun par le réactif de Lugol. Sur lessections longitudinales, les laticifères apparais-sent septés et ramifiés (fig 6).Les rhizomorphes de l’ectomycorhize à

L subdulcis montrent des hyphes de diamètrevariable dont les parois présentent une mêmeépaisseur et une même coloration après utilisa-tion du bleu de toluidine (fig 7). L’utilisation duréactif de Lugol met en évidence le latex deslaticifères des rhizomorphes (fig 8).

Étude en microscopie électronique àtransmission

L’ectomycorhize à L blennius var viridis mon-tre des rhizomorphes constitués de deux typesd’hyphes qui se différencient par leur section,leur paroi et leur contenu (fig 9).Les hyphes les plus petites ont des parois très

épaisses et très denses aux électrons (figs 10 et11). Elles sont en général dépourvues de toutcontenu cellulaire, à l’exception de quelquesrestes de cytoplasme (fig 10). Elles occupentdans le rhizomorphe une position généralementpériphérique (figs 9 et 11 ).Les hyphes de grande section sont générale-

ment vivantes (fig 10). Leurs parois sont peucompactes et souvent délaminées, elles mon-trent un contraste très variable. Leur cyto-plasme renferme peu d’organites, des vacuoleset des noyaux. Ces hyphes sont localisées aucentre du rhizomorphe et jamais à la périphérie.Les hyphes du rhizomorphe sont liées entre

elles par un ciment lâche, très clair aux élec-trons, dans lequel des débris de terre et des bac-téries sont présents. Des bactéries de section ir-régulière colonisent souvent la surface durhizomorphe (fig 11).L’ectomycorhize à L subdulcis porte des rhi-

zomorphes formés d’hyphes à parois très épais-ses, plus ou moins denses aux électrons (fig 12).Des hyphes à parois claires que l’on trouve prin-cipalement au centre du rhizomorphe sont tou-jours entourées par des hyphes à parois denses(fig 13). Les hyphes à parois claires possèdentencore un cytoplasme, alors que celles à paroisdenses sont vides de tout contenu cellulaire. El-

les sont étroitement accolées par un ciment quiapparaît plus marqué par le test PATAg que lesparois adjacentes (fig 14). La réaction révèle

également l’aspect stratifié des structures parié-tales (figs 14 et 15) et la présence, dans les hy-phes vivantes, de granules de glycogène essen-tiellement répartis le long du plasmalemme(fig 13). Des débris de terre peuvent avoir été

piégés et sont encore présents entre les cellulesfongiques et autour du rhizomorphe (fig 13).Des bactéries se sont développées à l’intérieurde nombreuses hyphes mortes (fig 13).

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DISCUSSION

Les rhizomorphes sont plus abondants dans lamycorhize de L subdulcis que dans celle deL blennius. Ils sont plus fréquemment observésau printemps, du mois d’avril au mois de juin.Comme l’ont remarqué aussi d’autres auteurs(Luppi et Gautero, 1967), ils sont toujours issusde la base d’une mycorhize.Les structures des rhizomorphes des deux ec-

tomycorhizes sont assez semblables : des hy-phes dépourvues de tout contenu cytoplasmi-que, à parois très épaisses et très densesentourent des hyphes possédant un cytoplasmeet des parois épaisses et moins opaques auxélectrons. Plusieurs de ces unités réunies côte àcôte forment le rhizomorphe. Toutefois cettestructure apparaît plus lâche chez L blenniusque chez L subdulcis où les hyphes sont étroi-tement accolées les unes aux autres.

L’ultrastructure des rhizomorphes d’autresmycorhizes a été peu étudiée jusqu’à présent.Cependant certains travaux montrent de nettesdifférences avec nos observations. Dans les rhi-

zomorphes d’un ascomycète (Sphaerostilbe re-pens) produits en culture pure, Botton et Dex-heimer (1977) décrivent une zone corticaleformée d’hyphes étroitement unies les unes auxautres entourant une médulla de structure pluslâche et un centre lacuneux dépourvu d’hyphes.Les rhizomorphes de Suillus bovinus associé àPinus sylvestris (Duddridge et al, 1980) présen-tent en revanche une structure plus proche de celledes rhizomorphes de lactaires, mais les grosseshyphes centrales sont dépourvues de cytoplasmealors que les hyphes périphériques en possèdent.Enfin, Ba (1990) décrit les cordons mycéliensd’un basidiomycète non identifié dont la structure,très similaire de celle que nous avons observée,montre des hyphes vides entourant des hyphes àcytoplasme bien différencié.Les bactéries sont souvent observées au niveau

des rhizomorphes : à la périphérie, entre les hy-phes et dans les cavités fongiques dégénérées. El-les sont également signalées dans d’autres typesde rhizomorphes (Ba, 1990). La diversité des sitesoccupés par les bactéries peut refléter la diversitédes espèces bactériennes associées à ces structu-res. Les bactéries de surface ne sont certainement

pas les mêmes que celles qui envahissent les hy-

phes mortes. Celles observées entre les hyphesont pu être piégées lors de la formation du rhi-zomorphe, tout comme l’ont été les particulesde sol présentes entre les hyphes.Les échanges entre le sol et la plante hôte, par

l’intermédiaire du champignon sont favoriséspar la présence de rhizomorphes autour des ec-tomycorhizes. En augmentant considérable-ment la mycorhizosphère, ils explorent le soljusqu’à plusieurs centimètres de la racine etjouent un rôle actif dans le transport de l’eau(Duddridge et al, 1980 ; Brownlee et al, 1983 ;Read, 1984) et des phosphates (Duddridge et al,1980). Toutefois, toutes les ectomycorhizesn’ont pas nécessairement un partenaire fongi-que qui différencie des rhizomorphes à la con-quête du milieu environnant. Dans le cas desmycorhizes de lactaires, la production de rhizo-morphes est relativement réduite, l’absorptions’effectuant directement à la surface du man-teau. La couche mucilagineuse qui recouvre lamycorhize à L blennius et les hyphes mortes desmanteaux externes de L blennius et L subdulcis

(Prévost et Pargney, 1995) représentent des en-traves aux échanges directs. Toutefois, il a étémontré expérimentalement que, dans des my-corhizes de truffe, les hyphes mortes du man-teau externe ne perturbent pas les transferts(Pargney et Le Disquet, 1994).Bien qu’en nombre réduit, les rhizomorphes

des mycorhizes de lactaires contribuent à unemeilleure exploration du milieu et à la quête deséléments minéraux du sol. Ils pourraient avoirégalement un rôle saprophyte comme ceux deCenococcum (Ponge, 1990) et notamment ceuxde la mycorhize de L blennius qui se dévelop-pent principalement dans la couche humifèreriche en débris d’animaux et de végétaux endécomposition. Le caractère saprophyte deschampignons ectomycorhiziens peut apparaîtreà certains moments de leur développement(Pargney, 1994).Les rhizomorphes participeraient ainsi à la nu-

trition carbonée de la plante hôte lorsque la pho-tosynthèse ne suffit plus aux besoins nutrition-nels (Martin, 1986). L’utilisation du test PATAgmet en évidence la présence, dans les hyphesvivantes des rhizomorphes, de glycogène. Cetype de réserve est également abondant dans les

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autres hyphes vivantes des manteaux et des ré-seaux de Hartig des deux lactaires (Pargney etPrévost, 1996). Il correspond à une forme destockage du matériel glucidique soit transféréde la plante hôte au champignon et qui s’accu-mule dans toutes les structures fongiques vivan-tes impliquées dans le fonctionnement de la my-corhize, soit d’origine exogène à la mycorhizeet que le champignon puise par voie saprophy-tique.

En conclusion, les deux lactaires ont la capa-cité de différencier des structures très élaborées

dont l’organisation est différente de celle desrhizomorphes d’autres champignons. Elles sontconstituées de deux types d’hyphes dont lastructure traduit des fonctions différentes. Les

hyphes vivantes accumulent des réserves gluci-diques. Les hyphes mortes, à parois très épais-ses et très denses, sont plus aptes du fait de leurstructure à assurer les transferts d’eau et de

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substances dissoutes. Duddridge et al (1980)ont comparé ce type d’hyphes aux vaisseaux duxylème des plantes supérieures. L’étude destransferts par l’intermédiaire des rhizomorphesdevrait préciser cette diversité de fonction entreles deux types d’hyphes. Il est certain quel’abondance des cavités présentes dans les rhi-zomorphes (cavités des hyphes mortes et espa-ces interhyphaux) contribuent à canaliser et àfavoriser les apports d’eau et de nutriments à la

mycorhize.

RÉFÉRENCES

Ba AM (1990) Essais de mycorhization contrôlée en-tre quatre cèpes et quelques essences forestières :techniques culturales et aspects ultrastructuraux.

Thèse d’université, université des sciences ettechniques du Languedoc

Botton B, Dexheimer J (1977) Ultrastructure des rhi-zomorphes du Sphaerostilbe repens B et Br. ZPflanzenphysiol 85, 429-443

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corhizes de truffe. Acta Botanica Gallica 141, 497-501

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