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Creative commons : Paternité - Pas d’Utilisation...

Date post: 06-Nov-2020
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http://portaildoc.univ-lyon1.fr Creative commons : Paternité - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France (CC BY-NC-ND 2.0) http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr VU (CC BY-NC-ND 2.0)
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UNIVERSITÉ CLAUDE BERNARD - LYON 1

FACULTÉ DE PHARMACIE

INSTITUT DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES

2015 THESE n° 6

T H E S E

Pour le DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE

Présentée et soutenue publiquement le 20 Janvier 2015

Par

Mme VU Kim-Ly

Née le 18 Août 1990 à Bron

******

VALIDATION DE MÉTHODE Des GAZ DU SANG en biologie

délocalisée DANS LE CADRE DE L’ACCREDITATION selon la

norme iso 22870

******

JURY

Monsieur Richard COHEN (PU – PH)

Madame Alexandra MONTEMBAULT (MCU)

Monsieur Bernard POGGI (PH)

Madame Pascale PREYNAT (MCU PAST)

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REMERCIEMENTS

À mon maître de stage, Bernard POGGI, d’avoir accepté avec plaisir la supervision de ma

thèse, d’avoir été disponible pour m’aider et surtout d’avoir su me soutenir tout au long de ce

travail. J’espère vous faire honneur en espérant être à la hauteur de vos compétences.

Cela a été pour moi une expérience très agréable me permettant ainsi de confirmer mes choix

d’orientation professionnelle tout en ayant acquis un bagage solide en terme de qualité grâce à

tout votre savoir.

C’est avec un profond respect que je vous remercie.

Aux membres du jury, Richard COHEN, Alexandra MONTEMBAULT, Pascale

PREYNAT qui me font l’honneur de composer mon jury de thèse présidé par Richard COHEN.

Je suis très touchée de pouvoir partager le fruit de mon travail avec vous étant donné que vous

avez fortement contribué à mon attrait envers le domaine de la qualité.

Avec toute ma gratitude.

Aux biologistes du laboratoire de Biochimie Nord : Catherine BOISSON, Chantal BON

Pierre-Jean et Martine BONDON, Véronique CHAMBON, Françoise POLOCE, d’avoir

participés à l’élaboration de cette thèse.

Je remercie plus particulièrement, Catherine BOISSON qui m’a transmis son amour et son

dévouement pour la qualité au sein du laboratoire de biologie médicale. J’espère sincèrement

avoir la même passion dans mon métier futur. Merci d’avoir su partager toute votre expérience

avec moi.

C’était un grand plaisir de travailler avec vous.

À tous les techniciens du laboratoire de Biochimie Nord. Principalement Françoise NODIN.

Pour sa patience, sa gentillesse et son soutien. Sans ton aide, cette thèse n’aurait pu être aussi

complète. Merci d’avoir toujours trouvé les bons mots pour aller de l’avant, tout en ayant

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confiance en mon travail. C’était un bonheur d’avoir été aussi bien entourée. Avec tout mon

profond respect et mes amitiés.

A la secrétaire, Evelyne MIRAPEIX, qui m’a beaucoup aidée tant au niveau moral que

technique.

Merci de m’avoir permis d’allier travail avec plaisir.

Aux internes : Marion DUDEZ, Céline RENOUX et Nicolas REYNAUD qui m’ont

permis d’avancer de manière efficace grâce à leurs précieux conseils de par leur expérience.

Merci surtout à toi Céline, d’avoir été ma partenaire durant ce temps de travail. Ta compagnie

n’a été que bénéfique pour moi. Tout comme ta persévérance et ta motivation qui m’ont permis

d’acquérir plus de productivité et de rapidité. Merci encore. Courage pour la suite de ton cursus,

je suis de tout cœur avec toi.

Partager cette expérience avec toi était un plaisir et un honneur à la fois.

Au chef de service de néonatalogie, Jean Charles PICAUD, qui m’a gentiment accueilli

au sein de son service me permettant ainsi d’approfondir mes connaissances.

Au stagiaire, Valentin HAMICI, qui m’a été d’une aide précieuse dans l’élaboration de

cette thèse. Merci pour ta patience et tes explications qui m’ont été indispensables. Bonne

continuation dans la suite de ton parcours.

Amicalement.

À ma famille, principalement mes parents Dinh-Han, Anh-Nga et mon frère Duc Minh

VU. Merci d’être toujours présents, dans les bons comme les mauvais moments. J’espère que

vous serez fiers de moi.

Avec tout mon amour, ma reconnaissance et mon profond respect.

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À mes beaux-parents, Anne Marie et Patrice RORON, qui m’ont soutenu tout au long de

la rédaction de ma thèse. Merci à vous.

Avec tout mon amour et ma gratitude.

À mes amis, en particulier, Nathalie BILERI, Leslie PAGLIARONI, être entourée de

personnes comme vous est une chance énorme. Merci de m’avoir donné autant de force et

d’énergie. Vous étiez mon moteur.

Mes sincères amitiés.

À mon fiancé, Ludovic RORON qui m’a soutenu du début jusqu’à la fin. Merci d’avoir été

là, d’avoir cru en moi tout en veillant à mon bien être. Je ne te remercierai jamais assez d’être

toujours présent quand il le faut. J’ai consience que cela a été difficile mais encore une fois tu

as su me montrer tout ton amour à travers ton soutien. C’est pourquoi, je te dédie cette thèse.

C’est le fruit d’un travail précieux et de longue haleine auquel je tiens énormément.

Je t’aime.

À mes deux amours, Bulle et Sparrow, qui m’ont aidés à faire face à tout le stress et la fatigue

que le travail de thèse engendre. Merci pour toute votre affection et votre amour.

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Table des matières

Liste des figures.…..…………………………………………………………….……………17

Liste des tableaux ....…………………………………………………………….……………18

Liste des abréviations...………………………………………………………….……………20

Liste des annexes……………………………………………………………………………..22

Introduction…………………………………………………………………………………..………...23

1) Présentation du travail ....................................................................................................... 25

2) But du travail ..................................................................................................................... 25

Rappels bibliographiques……………………………………………………………………………26

1) Présentation des Hospices Civils de Lyon ........................................................................ 27

1.1 Présentation générale ................................................................................................. 27

1.2 Service de réanimation néonatale .............................................................................. 27

2) Démarche d’accréditation ................................................................................................. 28

2.1 Définition de l’accréditation ...................................................................................... 28

2.2 D’où vient le concept d’accréditation ? ..................................................................... 28

2.3 Intérêts de l’accréditation .......................................................................................... 28

3) Le cycle d’accréditation des LBM (selon le cofrac) ......................................................... 29

4) La démarche d’accréditation du LBMMS aux Hospices Civils de Lyon ......................... 30

4.1 Généralités ................................................................................................................. 30

4.2 Application aux Hospices Civils de Lyon ................................................................. 30

5) Les critères pour l’accréditation ........................................................................................ 31

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6) Les bénéfices de l’accréditation ........................................................................................ 32

6.1 Généralités ................................................................................................................. 32

6.2 Au niveau du LBMMS des Hospices Civils de Lyon ............................................... 32

7) Le COFRAC ..................................................................................................................... 32

7.1 Présentation ............................................................................................................... 32

7.2 Le fonctionnement du COFRAC ............................................................................... 33

7.3 Audit des LBM par le COFRAC ............................................................................... 33

7.4 Les différents types d’écarts ...................................................................................... 34

8) Le processus d’accréditation ............................................................................................. 34

9) L’audit ............................................................................................................................... 35

9.1 Définition d’un audit ................................................................................................. 35

9.2 Généralités ................................................................................................................. 35

9.3 Les principes de l’audit .............................................................................................. 35

9.4 Les différents types d’audits ...................................................................................... 36

9.5 Le déroulement de l’audit .......................................................................................... 37

9.5.1 Les principales étapes de l’audit ........................................................................ 38

9.5.2 Les risques liés à l’audit ..................................................................................... 39

10) La qualité .......................................................................................................................... 39

10.1 Définition de la qualité .............................................................................................. 39

10.2 Le concept de la qualité ............................................................................................. 40

10.3 Le système de management de la qualité .................................................................. 41

10.3.1 Les exigences relatives au management ............................................................. 41

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10.3.2 Les exigences techniques ................................................................................... 42

10.3.3 Le système de management de la qualité aux Hospices Civils de Lyon ............ 45

10.4 Les objectifs du système de management de la qualité ............................................. 45

10.5 Le coût de la qualité ................................................................................................... 46

11) La biologie médicale délocalisée ...................................................................................... 46

11.1 Définition de la biologie médicale délocalisée .......................................................... 46

11.2 Réflexions sur les apports de la biologie délocalisée ................................................ 47

11.3 La responsabilité du résultat ...................................................................................... 47

11.3.1 Le contrat clinico-biologique ............................................................................. 48

12) La validation de méthode .................................................................................................. 49

12.1 Définition de la validation de méthode...................................................................... 49

12.2 Généralités ................................................................................................................. 49

12.3 Les apports de la validation de méthode ................................................................... 50

12.4 Les différentes portées de validation de méthode ..................................................... 50

12.4.1 Portée A .............................................................................................................. 51

12.4.2 Portée B .............................................................................................................. 51

12.4.3 Application aux gaz du sang .............................................................................. 52

13) Le dossier de validation de méthode ................................................................................. 52

14) Les gaz du sang ................................................................................................................. 53

14.1 Généralités ................................................................................................................. 53

14.2 Objectifs et intérêts de la mesure des gaz du sang .................................................... 53

14.3 Les performances attendues ....................................................................................... 54

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14.4 Les variations des résultats et leurs impacts cliniques .............................................. 54

14.4.1 Les affections primaires ..................................................................................... 55

14.4.2 La détresse respiratoire chez le nouveau-né ....................................................... 56

Matériels et méthodes………………………………………………………………………………….58

1) Généralités ........................................................................................................................ 59

2) Critères de performance .................................................................................................... 59

2.1 La fidélité ................................................................................................................... 59

2.1.1 Définition de la fidélité ..................................................................................... 59

2.2 La répétabilité ............................................................................................................ 59

2.2.1 Définition de la répétabilité ................................................................................ 59

2.2.2 Évaluation de la répétabilité ............................................................................... 59

2.3 La fidélité intermédiaire ............................................................................................ 60

2.3.1 Définition de la fidélité intermédiaire ................................................................ 60

2.3.2 Évaluation de la fidélité intermédiaire ............................................................... 60

2.4 La justesse.................................................................................................................. 61

2.4.1 Définition de la justesse ..................................................................................... 61

2.4.2 Évaluation de la justesse .................................................................................... 61

3) L’incertitude de mesure .................................................................................................... 62

4) Les intervalles de mesure .................................................................................................. 63

4.1 Limite de détection .................................................................................................... 64

4.2 Limite de quantification ............................................................................................. 64

4.3 Linéarité ..................................................................................................................... 65

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5) Les intervalles de références ............................................................................................. 65

6) La comparaison de méthode ............................................................................................. 66

7) Les méthodes .................................................................................................................... 67

7.1 Le prélèvement sanguin pour la mesure des gaz du sang .......................................... 67

7.1.1 La préparation avant prélèvement ...................................................................... 67

7.1.2 Le prélèvement ................................................................................................... 68

7.1.3 Préparation de l’échantillon avant l'analyse ....................................................... 68

7.2 Recensement et obtention des résultats ..................................................................... 69

7.2.1 Les critères de performances .............................................................................. 69

7.2.2 La comparaison de méthode ............................................................................... 69

8) Constitution du dossier de validation de méthode ............................................................ 69

8.1 Généralités ................................................................................................................. 69

8.2 Les méthodes de dosages ........................................................................................... 70

8.2.1 La spectrophotométrie ........................................................................................ 70

8.2.2 La potentiométrie directe ................................................................................... 71

8.2.3 L’ampérométrie .................................................................................................. 72

8.3 L’analyse de risques .................................................................................................. 73

8.3.1 Définition de l’analyse de risques ...................................................................... 73

8.3.2 Concept de l’analyse de risques ......................................................................... 73

8.3.3 Comment réaliser une analyse de risques ? ........................................................ 74

8.3.4 Calcul de l’indice de proximité du risque .......................................................... 74

8.3.5 Stratégie de validation en fonction du niveau de risque ..................................... 74

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8.3.6 Les limites d’acceptabilité .................................................................................. 77

8.3.7 La vérification expérimentale sur site ................................................................ 78

9) Le suivi des performances en routine ............................................................................... 79

9.1 Le contrôle interne de qualité .................................................................................... 80

9.2 Le contrôle externe de qualité ................................................................................... 80

10) Le suivi annuel du dossier de validation de méthode ....................................................... 80

Résultats……………………………………………………………………………………………….82

1) Résultats ............................................................................................................................ 83

1.1 Constitution du dossier de vérification de méthode .................................................. 83

1.2 Les différents paramètres des gaz du sang ................................................................ 84

1.2.1 La mesure du pH ................................................................................................ 84

1.2.2 La mesure de la pCO2 ......................................................................................... 87

1.2.3 La mesure de la pO2 ........................................................................................... 90

1.2.4 La mesure de la concentration totale en Hémoglobine (Ct-Hb) ......................... 92

1.2.5 L’évaluation de la fraction d’oxyhémoglobine (FO2Hb) ................................... 95

1.2.6 L’évaluation de la fraction de carboxyhémoglobine (FCOHb) ......................... 98

1.2.7 L’évaluation de la fraction de méthémoglobine (FMetHb) ............................. 101

1.2.8 La mesure du potassium (K+) ........................................................................... 105

1.2.9 La mesure du sodium (Na+).............................................................................. 107

1.2.10 La mesure du calcium ionisé (Ca 2+) ................................................................ 110

1.2.11 La mesure des lactates ...................................................................................... 113

Discussion……………………………………………………………………………………………117

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1) L’impact clinique des résultats ....................................................................................... 118

2) Les dossiers partiels de validation de méthode ............................................................... 118

3) Les principales difficultés à la mise en place de la démarche qualité ............................ 118

4) La biologie délocalisée ................................................................................................... 119

5) L’amélioration continue .................................................................................................. 119

Conclusions………………………………………………………………………………….121

Annexes……………………………………………………………………………………..123

Références bibliographiques………………………………………………………………...145

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Le cycle de l’accréditation

Figure 2 : Le déroulement d’un audit

Figure 3 : Les étapes d’un audit

Figure 4 : L’approche processus

Figure 5 : La roue de Deming

Figure 6 : Le diagramme causes-effets

Figure 7 : Corrélation inter ABL – pH sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 -

Logiciel VALTEC

Figure 8 : Corrélation inter ABL – pCO2 sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 -

Logiciel VALTEC

Figure 9 : Corrélation inter ABL – pO2 sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 -

Logiciel VALTEC

Figure 10 : Corrélation inter ABL – ctHb - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

Figure 11 : Corrélation inter ABL – FO2Hb - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

EXCEL

Figure 12 : Corrélation inter ABL – FCOHb - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

EXCEL

Figure 13 : Corrélation inter ABL – FMetHb - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

Figure 14 : Corrélation inter ABL – K+ - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

Figure 15 : Corrélation inter ABL – Na+ - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

Figure 16 : Corrélation inter ABL – Ca2+- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

Figure 17 : Corrélation inter ABL – Lactates - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : La validation de méthode de portée selon la portée de validaton de méthode

Tableau 2: Les valeurs de référence des gaz du sang aux HCL

Tableau 3 : Les affections primaires

Tableau 4 : Mode de calcul du score d’APGAR

Tableau 5 : Les intervalles de références des gaz du sang

Tableau 6 : La validation de méthode de portée standard de type A

Tableau 7 : Résultats des essais de répétabilité pour le pH– 2013

Tableau 8 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le pH – 2013

Tableau 9 : Résultats des essais de répétabilité pour la pCO2 – 2013

Tableau 10 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le pC02 – 2013

Tableau 11: Résultats des essais de répétabilité pour la pO2 – 2013

Tableau 12 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le p02 – 2013

Tableau 13 : Résultats des essais de répétabilité pour la ctHb – 2013

Tableau 14 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le ctHb – 2013

Tableau 15 : Résultats des essais de répétabilité pour la FO2Hb – 2013

Tableau 16 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FO2Hb – 2013

Tableau 17 : Résultats des essais de répétabilité pour la FCOHb – 2013

Tableau 18 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FCOHb – 2013

Tableau 19 : Résultats des essais de répétabilité pour la FMetHb – 2013

Tableau 20 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FMetHb – 2013

Tableau 21 : Résultats des essais de répétabilité pour le potassium – 2013

Tableau 22 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le potassium – 2013

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Tableau 23 : Résultats des essais de répétabilité pour le sodium – 2013

Tableau 24 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le sodium – 2013

Tableau 25 : Résultats des essais de répétabilité pour le calcium – 2013

Tableau 26 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le calcium – 2013

Tableau 27 : Résultats des essais de répétabilité pour les lactates – 2013

Tableau 28 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour les lactates – 2013

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LISTE DES ABRÉVIATIONS

5AHU : 5ème Année Hospitalo-Universitaire de pharmacie

ADBD : Analyse De Biologie Délocalisée

AFNOR : Association Française de NORmalisation

ARS : Agence Régionale de Santé

CEI : Commission Electrotechnique Internationale

CIQ : Contrôle Interne de la Qualité

CHU : Centre Hospitalo-Universitaire

COFRAC : COmité FRançais d’ACcréditation

CSP : Code de la Santé Publique

CTA : Comité Technique d’Accréditation

CV : Coefficient de Variation

EA : European cooperation for Accreditation

EEQ : Évaluation Externe de la Qualité

EN : European Norme

FCoHb : Fraction de CarboxyHémoglobine

FMetHb : Fraction de MétHémoglobine

FO2Hb : Fraction d’OxyHémoglobine

LBM : Laboratoire de Biologie Médicale

GDS : Gaz Du Sang

GHN : Groupement Hospitalier Nord

HCL : Hospices Civils de Lyon

ILAC : International Laboratory Accreditation Cooperation

ISO : International Standardisation Organisation

LBMMS : Laboratoire de Biologie Médicale Multi-Sites

NF : Norme Française

NQA : Niveau de Qualité Acceptable

pCO2 : Pression partielle du dioxyde de carbone

PDCA : Plan-Do-Check-Act

p02 : Pression partielle de l’Oxygène

SFBC : Société Française de Biologie Clinique

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SH : Santé Humaine

SMQ : Système de Management de la Qualité

S02 : Saturation en Oxygène

VDM : Validation De Méthodes

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LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Dossier de validation de méthode du pH – SH FORM 43

Annexe 2 : Dossier de validation de méthode du pCO2 – SH FORM 43

Annexe 3 : Les spécifications de RADIOMETER

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INTRODUCTION

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La biologie délocalisée peut se définir comme étant « l’ensemble des actes de biologie

effectués à l’extérieur des locaux des laboratoires d’analyse de biologie médicale par des

personnels non formés à l’analyse biologique (personnel infirmier le plus souvent), à la

demande expresse ou programmée d’un médecin. » (1)

La qualité des soins au patient et du contrôle des fonctions viscérales s’identifie à la rapidité de

rééquilibrer les paramètres perturbés. C’est pourquoi, la technologie en biologie a développé, à

la demande des cliniciens, « une biologie au chevet des patients ». L’établissement de soins

doit être alors ambitieux et viser l’excellence et ainsi être reconnu pour la qualité des services

qu’il fournit.

La biologie délocalisée doit répondre à des objectifs précis, apporter une solution, une

amélioration aux exigences de l’urgence ou de l’organisation d’une structure de soins. Ces

objectifs ne peuvent être traités de façon satisfaisante par des procédures classiques.

En effet, les services de néonatalogie ont des besoins de disponibilités instantanées concernant

certains résultats biologiques.

Cette demande doit satisfaire les conditions suivantes :

Les données biologiques doivent être fiables, reproductibles, indépendantes des

conditions d’utilisation et des opérateurs.

Les demandes cliniques doivent être spécifiques et justifiées.

La présence d’une volonté et d’un support organisationnel précis et auto-actualisé avec

le Laboratoire de Biologie Médicale (LBM).

La mise en place d’une demande de qualité consensuelle (biologiste-clinicien).

La réglementation concernant les actes de biologie doit être respectée ; notamment les

normes NF EN ISO 15189 et ISO 22870.

Les biologistes médicaux doivent alors être impliqués à plusieurs niveaux pour la mise en

place de la biologie délocalisée :

Choix des appareils par rapport aux spécificités des demandes des cliniciens.

Obligation de moyens et de résultats.

Formation et contrôle des compétences du personnel.

Prévoir et gérer de façon obligatoire un système de transmission en temps réel des

informations afin de permettre la validation biologique rapides des résultats.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1) Présentation du travail

Mon stage de cinquième Année Hospitalo-Universitaire (5AHU) s’est déroulé dans le

service de biochimie, dans le cadre de l’accréditation du Laboratoire de Biologie Médicale

Multi-Sites (LBMMS).

J’ai été également amenée à travailler avec le service de réanimation néonatale du Groupe

Hospitalier Nord. En effet, la méthode utilisée pour le dosage des Gaz Du Sang (GDS) est

similaire à celle que le Laboratoire de Biologie Médicale (LBM) utilise.

Ainsi, j’ai réalisé la Validation De Méthode (VDM) des Gaz Du Sang (GDS) en biologie

délocalisée dans le cadre de l’accréditation du laboratoire unique des HCL dans le service de

Biochime du Groupement Hospitalier Nord (GHN).

2) But du travail

Ma thèse consiste à vous présenter le travail effectué lors de cette validation de méthode

des gaz du sang sur les appareils à gaz du sang (dont un de biologie délocalisée dans le service

de réanimation néonatale).

Le but de cette validation est d’apprécier les performances des appareils et d’assurer la

comparabilité des résultats entre eux. La praticabilité de l’appareil doit aussi être évaluée dans

ce cadre.

De plus, nous ferons évaluerons les avantages et les inconvénients de la mise en place de la

biologie délocalisée tout en respectant les exigences requises par les normes en vue de

l’accréditation.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES

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1) Présentation des Hospices Civils de Lyon

1.1 Présentation générale

Les HCL sont le deuxième centre hospitalier de France avec 14 établissements de Santé

organisés en six groupements hospitaliers.

Ils proposent une prise en charge adaptée à toutes les pathologies et participent chaque année à

la formation de plus de 1700 étudiants et de plus de 600 internes. (2)

La recherche, la formation et l’innovation sont des axes stratégiques pour les HCL. Le

Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) est le lieu principal de la réalisation de la recherche

clinique, en partenariat avec l’Université, les établissements publics scientifiques et techniques

ou le secteur privé pharmaceutique et biomédical.

Les HCL sont le premier employeur de la région Rhône Alpes avec plus de 22 500

professionnels. (2)

1.2 Service de réanimation néonatale

Au sein de l’hôpital de la Croix Rousse, le service de Néonatalogie et de Réanimation

néonatale est dirigé par le Professeur Jean-Charles PICAUD.

Différentes pathologies sont prises en charge par ce service telles que : (2)

La pathologie du nouveau-né.

La réanimation néonatale.

La prématurité.

Le développement du nourrisson.

La psychologie périnatale.

Une unité a été mise en place afin de pouvoir aider l’enfant et sa mère à vivre au mieux

l’hospitalisation : l’unité Kangourou. Ce service comprend six lits afin de les prendre en charge

en hospitalisation complète.

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2) Démarche d’accréditation

2.1 Définition de l’accréditation

L’accréditation est définie comme « une procédure selon laquelle un organisme faisant

autorité fournit une reconnaissance formelle qu’une organisation est compétente pour réaliser

des tâches spécifiques. » (3)

L’article L.6221-1 du code de la santé publique rend obligatoire l’accréditation des LBM

sur l’ensemble de l’activité qu’ils réalisent. L’accréditation repose sur des normes harmonisées

NF EN ISO 15189 pour les LBM et ISO 22870 pour la biologie délocalisée.

La normalisation a pour objet de fournir des documents de référence comportant des solutions

à des problèmes techniques et commerciaux concernant les produits et services. C’est à la fois

un outil d’échange, de développement, de transparence et de progrès.

Le recueil des exigences spécifiques pour l’accréditation précise les exigences

organisationnelles et techniques générales attendues au regard des normes requises. Celles-ci

portent notamment sur des exigences relatives au management, à l’organisation du laboratoire

ainsi que sur les compétences du personnel et l’analyse de leurs pratiques.

2.2 D’où vient le concept d’accréditation ?

C’est la conséquence d’une volonté internationale à favoriser les échanges commerciaux en

supprimant les entraves techniques. L’objectif étant l’amélioration de la qualité offerte par les

organismes ou laboratoires accrédités tout en vérifiant et démontrant leur compétence.

2.3 Intérêts de l’accréditation

L’accréditation permet de délivrer des jugements impartiaux. Pour ce faire, il est nécessaire

de s’appuyer sur de la documentation technique (notices, fiches techniques, références

bibliographiques,…) à la lueur des recommandations et des textes réglementaires.

L’accréditation permet également d’obtenir une reconnaissance de la compétence du LBM

fondée sur une évaluation des pratiques par les pairs. Mais aussi, de garantir la fiabilité des

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examens de biologie médicale et de la qualité de la prestation médicale offerte par le LBM.

Tout ceci dans l’optique unique d’apporter le meilleur soin au patient.

Le but ultime d’une démarche d’accréditation est l’instauration de la confiance dans les

prestations réalisées. Elle représente le dernier niveau de contrôle des activités d’évaluation de

la conformité du point de vue de la compétence technique.

L’ensemble des buts est assuré par la mise en place d’un système de management de la qualité

cohérent et harmonisé. (4)

3) Le cycle d’accréditation des LBM (selon le cofrac)

Le cycle d’accréditation comprend un audit initial aboutissant à la remise d’un certificat

d’accréditation valable quatre ans. Durant ces quatre ans, des évaluations dites « allégées

annuelles » permettent d’assurer la validité et la pertinence du certificat délivré.

A l’issue de ces quatre ans, le LBM subit une évaluation de renouvellement. L’accréditation est

alors renouvelée pour cinq ans avec trois évaluations de surveillance tout au long de cette

période.

Figure 1 : Le cycle de l’accréditation (5)

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4) La démarche d’accréditation du LBMMS aux

Hospices Civils de Lyon

4.1 Généralités

Le LBMMS des HCL est entré dans la démarche de l’accréditation partielle dans le cadre

de la réforme de la biologie médicale. En effet, l’ordonnance n°2010-49 du 13 Janvier 2010

relative à la biologie médicale (L.6221-1 CSP) et la loi de Mai 2013 (6), rendent obligatoire

l’accréditation des laboratoires de biologie médicale. Les conditions justificatives de l’entrée

effective dans une démarche d’accréditation sont fixées par l’arrêté du 17 Octobre 2012. (7)

L’ordonnance de 2010 prévoyait que tous les laboratoires devaient être accrédités au plus

tard au 1er novembre 2016. Le calendrier d’obtention de l’accréditation a été revu et précisé par

la loi du 30 mai 2013 : les laboratoires ne pourront fonctionner à compter du 1er novembre 2016

sans disposer d’une accréditation portant sur 50 % des examens qu’ils réalisent, 80 % à compter

du 1er novembre 2018, et 100 % à compter du 1er novembre 2020.

En effet, « Aucun laboratoire de biologie médicale non accrédité, au sens de l’article

L.6221-1 du code de la santé publique (CSP) , ne peut fonctionner après le 1er Novembre

2016 sans respecter les conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé justifiant

de son entrée effective dans une démarche d’accréditation (…) » (8)

Les laboratoires ne s’étant pas engagé dans la démarche d’accréditation seront dans

l’obligation de fermer. Ils se doivent alors de demander l’accréditation par un organisme

d’accréditation qui soit conforme à l’ISO/CEI 17001 tout en tenant compte des exigences

particulières aux laboratoires de biologie médicale. A l’heure actuelle, le seul organisme

reconnu en France est le COFRAC.

4.2 Application aux Hospices Civils de Lyon

Au sein du LBMMS des HCL, la coordination de la démarche s’appuie sur un comité de

pilotage, une équipe « projet accréditation » et des groupes qualité locaux. Le tout est

accompagné d’une assistance méthodologique externe. (2)

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Le comité de pilotage a pour missions :

1. D’élaborer la politique qualité de l’organisme.

2. De valider les objectifs qualités à atteindre.

3. De définir les priorités quant aux objectifs.

4. De participer à la définition de la stratégie du

LBMMS.

L’équipe « projet accréditation » a pour missions :

1. D’assurer le déploiement de la politique qualité.

2. De faire vivre au quotidien le système de

management de la qualité.

Les groupes qualités locaux ont pour missions :

1. D’assurer l’analyse de la situation sur le terrain en

procédant à des auto évaluations et en participant

à des audits internes.

2. De répondre au maximum à la politique qualité du

comité de pilotage via l’atteinte des objectifs

qualité.

Le LBMMS a reçu la confirmation de la part du COFRAC, le 26 Septembre 2013,

confirmant l’engagement des HCL dans la démarche d’accréditation partielle sur les quatre sites

géographiques qui sont : l’Est, le Sud, le Nord et l’hôpital Édouard Herriot.

Le laboratoire a par la suite envoyé la liste des activités qu’il souhaite soumettre à

l’accréditation partielle suivant le formulaire du COFRAC SH REF 04.

5) Les critères pour l’accréditation

Il existe quatre critères pour pouvoir obtenir l’accréditation :

L’évaluation.

La validation.

L’harmonisation.

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Le domaine d’accréditation.

L’évaluation porte sur le savoir-faire du laboratoire, qui inclut l’organisation de son système

qualité. La VDM, elle, est indispensable pour l’accréditation selon les normes NF EN ISO

15189 et ISO 22870. L’accréditation permet d’harmoniser les pratiques des laboratoires en

proposant des règles communes à tous les sites analytiques du LBMMS. Ainsi, le processus de

décision sera identique pour tous.

Il est important de noter qu’un laboratoire n’est jamais accrédité dans son intégralité mais pour

un ensemble de compétences préalablement identifié.

6) Les bénéfices de l’accréditation

6.1 Généralités

L’obtention de l’accréditation permet la reconnaissance de la compétence du laboratoire

auprès de ses clients (patients, prescripteurs, …) d’obtenir la reconnaissance européenne et

internationale de la qualité des examens et du savoir-faire. En effet, le COFRAC est signataire

des accords de reconnaissance d’European cooperation for Accreditation (EA) et de

l’International Laboratory Accreditation Cooperation (ILAC). (3)

6.2 Au niveau du LBMMS des Hospices Civils de

Lyon

L’accréditation des examens de biologie délocalisée permet au LBM d’offrir, aux patients

et prescripteurs, une prestation d’examens biologiques pertinents et fiables dans le cadre d’un

dialogue clinico-biologique permanent.

7) Le COFRAC

7.1 Présentation

Le COFRAC, créé en 1994 sous le régime de la loi du 1er juillet 1901, a été désigné comme

unique instance nationale d’accréditation par le décret du 19 Décembre 2008. (3)

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En octobre 2009, il s’est doté d’une section Santé Humaine essentiellement dédiée, dans un

premier temps, à l’accréditation des laboratoires de biologie médicale selon la norme NF EN

ISO 15189 et la norme ISO 22870.

7.2 Le fonctionnement du COFRAC

Le COFRAC fonctionne comme toutes les associations avec une assemblée générale et un

conseil d’administration.

Le conseil d’administration comporte quatre collèges :

A : organismes accrédités ou leur groupement.

B : usagers, acheteurs, groupements et associations.

C : personnes ou groupements pouvant recourir aux services du collège A.

D : représentant de l’État.

Le processus d’accréditation des LBM et de la biologie délocalisée est géré par le comité

de Section Humaine (9). Ce dernier a pour mission de conduire l’évaluation et l’accréditation

des LBM tels que définis dans le code de la santé publique. Le comité de section humaine est

composé d’:

Un comité d’audit qui est chargé d’évaluer le bon fonctionnement de l’accréditation et

le respect par le COFRAC des exigences applicables aux organismes d’accréditation et

comités de section.

Une équipe d’audit faisant appel à un évaluateur qualiticien et un évaluateur technicien

sélectionnés par le COFRAC. Ils bénéficient d’une formation initiale et leurs pratiques

font l’objet d’une harmonisation. Les auditeurs se doivent d’agir en toute impartialité

tout en préservant la confidentialité des missions.

Un Comité Technique d’Accréditation (CTA) qui étudie les rapports d’évaluation et

examine les candidatures d’évaluateurs techniques. Il est constitué de représentants de

l’HAS, de professionnels biologistes et de clients des LBM.

7.3 Audit des LBM par le COFRAC

Les auditeurs doivent fournir une description, la plus précise possible, de la situation

constatée lors de l’évaluation.

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Pour cela, ils vont alors évaluer dans un rapport écrit :

Les dispositions organisationnelles et techniques ainsi que leurs applications.

Les compétences du personnel réalisant les activités du LBM.

Les résultats des contrôles qualités.

Le recueil effectif des renseignements cliniques.

La communication des résultats,…

Le COFRAC a pour mission de valider une compétence et la pertinence d’une organisation

qualité. Ce qui justifie la rigueur du processus d’obtention de l’accréditation.

L’accréditation COFRAC est donc un symbole de confiance car elle apporte la preuve de la

compétence du LBM et de son impartialité.

Par ailleurs, le champ d’accréditation doit être au préalable clairement défini par le LBM,

pour un domaine, une famille, sous famille, méthode décrite dans le SH INF 50 (10) ou une

compétence. Ce champ d’accréditation est défini pour une durée déterminée renouvelable,

pendant laquelle auront lieu des audits de surveillance.

7.4 Les différents types d’écarts

Le respect des normes, des exigences normatives et des dispositions législatives et

réglementaires est la condition de l’accréditation. En cas de non-respect, cela constitue un écart ;

il existe deux types d’écarts non-critiques et critiques.

Les écarts critiques sont « une non prise en compte d’une exigence avec un risque

important ». (11)

Un écart non-critique est « une preuve limitée de la prise en compte d’une exigence ne

présentant pas de risques sensibles ». (11)

Tout manquement grave ou évident au respect d’exigences réglementaires, fait l’objet d’un

signalement par le COFRAC à l’Agence Régionale de Santé (ARS).

8) Le processus d’accréditation

Le processus d’accréditation se décompose en trois grandes étapes : (12)

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1. Phase d’instruction au cours de laquelle la recevabilité du dossier est examinée.

2. Phase d’évaluation qui comprend une étape d’expertise documentaire ainsi qu’une étape

d’audit au sein du laboratoire.

3. Phase de décision avec l’examen du rapport d’audit par une commission spécifique (CTA

Santé) qui soumet son avis au directeur général du COFRAC.

La décision d’accréditation est accompagnée d’une attestation précisant le périmètre et la durée

de l’accréditation.

9) L’audit

9.1 Définition d’un audit

L’audit est « un processus systématique, indépendant et documenté en vue d’obtenir des

preuves d’audit et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les

critères d’audit sont satisfaisants ». (11)

Il est défini par rapport aux normes NF EN ISO 15189 et ISO 22870 pour les LBM. Il est un

moyen de déterminer les progrès accomplis par l’organisme.

9.2 Généralités

L’audit a pour objectif d’assurer la qualité des prestations fournies par le LBM. C’est donc

un outil de progrès qui permet de maitriser au mieux les évolutions du LBM.

Il va permettre au LBM d’effectuer une vérification du bon fonctionnement de l’organisation

et la fiabilité de ses activités. Il permet également de déterminer les progrès accomplis.

Depuis 2001 on peut estimer, pour la France, qu’il y a chaque année plus de 200000 journées

consacrées à l’audit. Le corps des auditeurs compte plus d’un millier d’auditeurs externes et

des dizaines de milliers d’auditeurs internes.

Les constats d’audits constituent ainsi des axes de progrès afin d’améliorer les performances de

l’organisme en question.

9.3 Les principes de l’audit

L’audit permet :

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D’évaluer le système et ses résultats.

D’évaluer son dynamisme via la mise en place d’indicateurs qualité.

D’évaluer son aptitude à engendrer des progrès en recherchant des preuves

concrètes.

9.4 Les différents types d’audits

Il existe trois types d’audits. En effet, il y a l’audit externe, l’audit interne et l’audit client.

Ces audits se différencient par leurs objectifs et leurs méthodes.

L’audit externe

Cet audit permet d’obtenir soit :

Une certification qui est: « une procédure par laquelle une tierce partie,

l’organisme certificateur, donne une assurance écrite qu’un système

d’organisation, un processus, une personne, un produit ou un service est

conforme à des exigences spécifiées dans une norme ou un référentiel ») (13)

afin que l’organisme soit reconnu pour sa conformité à un référentiel.

La certification ne peut être délivrée que par des organismes notifiés accrédités

par un organisme accréditeur. Exemple : LRQA, AFNOR, BVQI, …

Une accréditation est une démarche qui est, par essence, de nature volontaire.

Elle aboutit à une reconnaissance de la compétence attestée par des pairs, c'est

à dire par des professionnels du métier. Cette compétence s'exprime aussi bien

en termes organisationnels qu'en termes de compétences techniques.

L’accréditation est mise en œuvre par un seul organisme d’accréditation par

pays. Dans le cas des HCL, elle se fait par l’unique organisme d’accréditation

Français : le COFRAC pour une durée limitée et renouvelable.

L’audit interne

Cet audit permet d’évaluer la conformité des prestations fournies par l’organisme au regard

des référentiels. Il aide également l’organisme à atteindre ses objectifs en évaluant ses processus

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établis afin de pouvoir renforcer leur efficacité de manière continue. L’audit se fait via des

auditeurs internes à l’entreprise ou par des sociétés externes mandatées. Les résultats d’audit

peuvent servir de base pour une auto-déclaration de conformité.

L’audit client

Cet audit permet, au client, de vérifier que les activités et prestations, définies au

préalable, soient bien mises en œuvre.

9.5 Le déroulement de l’audit

Figure 2 : le déroulement d’un audit (14)

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Les critères de l’audit constituent le référentiel d’objectifs de l’auditeur; ils se déduisent

à la fois de l’analyse des besoins du commanditaire mais aussi du référentiel normatif imposé

par l’accréditation ; ils représentent les objectifs à satisfaire par l’activité auditée.

9.5.1 Les principales étapes de l’audit

Tout d’abord, il y a une étude du référentiel interne à l’organisme à auditer par rapport au

référentiel des objectifs. Ceci va permettre aux auditeurs de comprendre les bases de

l’organisation et du fonctionnement de l’organisme afin de mettre en évidence les écarts

documentaires. Ces derniers seront à valider ou non par les auditeurs au cours de l’audit.

Les auditeurs vont par la suite établir leur plan d’audit dans lequel ils vont lister et ordonner

les différents processus à auditer sous forme de tableau. Ils incluront également la chronologie

et la localisation des différents examens et entretiens.

Une fois sur le site, ils vont suivre le plan d’audit. Cette étape permet de comparer les

activités réelles observées et décrites par l’organisme par rapport aux référentiels.

Ils vont ensuite se concerter afin de recenser les différents écarts observés lors de l’audit, tout

en analysant leurs impacts exprimés en termes de conséquences avérées ou de risques.

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On peut schématiser l’activité d’audit de la manière suivante :

Figure 3: les étapes d’un audit

9.5.2 Les risques liés à l’audit

L’audit n’est qu’une « photographie » des activités de l’organisme à un moment donné.

Ainsi, tout ne peut pas être vérifié, il y aura toujours une part de subjectivité liée aux relations

et comportements humains.

De plus, la durée de l’audit est un élément à prendre en compte. Le risque étant de passer à côté

de certains dysfonctionnements par manque de temps.

10) La qualité

10.1 Définition de la qualité

La qualité est « l’ensemble des propriétés et caractéristiques d’un produit ou d’un service

qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire les besoins implicites et explicites du client ». (11)

A. Déclenchement de l'audit

B. Revue documentaire

C. Préparation de l'audit

D. Audit sur site

E. Rapport d'audit

F. Cloture d'audit

G. Suivi d'audit

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La qualité d’un produit ou d’un service ne résulte que de la qualité des processus mis en

œuvre dans l’entreprise pour son élaboration ou sa fourniture. Elle permet d’obtenir une

organisation performante et permet à l’entreprise d’être durablement gagnante dans tous les

domaines : les clients, les performances, le personnel, l’efficacité des processus. Cette

performance s’obtient via la mise en place de mesures telles que : la motivation du personnel,

la gestion des risque et de la méthodologie.

Au sein des HCL, plus particulièrement au sein du LBMMS, la mise en place d’une structure

qualité fiable est primordiale afin de pouvoir respecter les délais de rendu de résultats tout en

assurant leur fiabilité.

10.2 Le concept de la qualité

La qualité repose sur un système organisationnel appelé : « Approche processus ».

Cet outil permet de vérifier l’efficacité des activités en supprimant toute tâche inutile. Il vise à

utiliser de manière efficace les ressources, à obtenir des résultats cohérents et prévisibles tout

en focalisant le travail sur les opportunités d’amélioration et de classement par ordre de priorité.

Figure 4 : Approche processus (11)

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Un processus est un : « ensemble des activités corrélées ou interactives qui transforme avec

une valeur ajoutée les éléments d’entrée en éléments de sortie ». (11)

Tout processus est l’objet de multiples coordinations et aucun processus ne peut être défini

sans les différents acteurs qui le font vivre.

Ce système a pour objectif de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue. Ceci

met en jeu trois paramètres et acteurs :

Le management des ressources. Son déploiement se fait via la mise en place de

ressources adaptées aux besoins du personnel.

L’analyse des mesures et son amélioration.

La responsabilité de la direction.

Ainsi, l’objectif de la qualité est le management de l’amélioration continue.

10.3 Le système de management de la qualité

Le SMQ : « C’est un système qui permet d’orienter et de contrôler une organisation en

matière de qualité ». (11)

Le SMQ va à terme modifier la manière de gérer les organisations et leurs modes de

management qui leurs sont associés. Ce changement de culture implique alors l’ensemble du

personnel et il est important de rappeler que ce travail n’est pas une superposition à

l’organisation de l’entreprise mais il doit faire partie intégrante de l’organisation habituelle de

l’organisme en question.

10.3.1 Les exigences relatives au management

Selon les normes NF EN ISO 15189 et ISO 22870 : « Le management des laboratoires

d’analyses médicale doit planifier et élaborer les processus nécessaires pour les Analyses De

Biologie Délocalisée (ADBD) ».

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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En effet, il y a une nécessité :

D’établir des processus. Ces derniers doivent être conformes aux exigences des normes

NF EN ISO 15189 et ISO 22870, c’est-à-dire être constitués de processus de gestion

des activités, des fournitures de ressources et de services ainsi que des dispositions en

matière de mesurages.

De fournir les documents des ressources spécifiques pour les ADBD. Ces derniers

comprennent les déclarations de politique et d’objectifs qualité, un manuel qualité et

des procédures.

De veiller à leurs enregistrements afin d’apporter la preuve que les processus et les

procédures d’ADBD satisfont aux exigences de la norme ISO 22870. Ces

enregistrements permettent au LBM d’avoir une traçabilité des données, notion

primordiale en matière de qualité.

Par ailleurs, la direction doit mettre en place des mesures pour veiller à l’exactitude et la

qualité des ADBD effectuées au sein de l’hôpital.

10.3.2 Les exigences techniques

Il est impératif que la direction du laboratoire dispose :

D’un organigramme du personnel.

D’une politique des ressources humaines.

De définitions de fonctions qui décrivent les qualifications et les responsabilités pour

chaque catégorie de personnel.

Les ressources en personnel doivent être adéquates et le personnel doit suivre une formation

spécifique en assurance qualité pour les prestations effectuées. Tout ceci dans le but d’accroître

la satisfaction du prestataire de soins tout en répondant aux exigences de la norme NF EN ISO

15189 et ISO 22870.

Le capital humain est essentiel, d’où l’importance de mettre à disposition du personnel, de

formations adaptées.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Les formations sont indispensables pour chaque salarié et doivent être ajustées aux besoins et

attentes de chacun. Une bonne formation est une formation valorisante et dynamisante ayant

pour objectif l’amélioration du professionnalisme et permettant le changement.

Ainsi, les conditions, l’environnement de travail, la santé physique et morale du personnel

s’en trouvent améliorés.

Ce système permet de garantir la sécurité des patients et des personnels de santé, de préserver

et transmettre le savoir-faire via la documentation, mais également d’améliorer l’organisation

générale d’une structure.

10.3.2.1 L’amélioration continue

10.3.2.1.1 Définition de l’amélioration continue

Il s’agit « d’agir pour progresser et s’améliorer ». Ce principe d’amélioration continue

est issu de la norme ISO 9001 qui est une norme d’organisation efficace.

10.3.2.1.2 Les principes de l’amélioration continue

L’amélioration continue repose sur le PDCA : plan do check and act, qui signifie en

français : préparer, réaliser, vérifier et s’améliorer.

Il est important que cette forme d’évolution se fasse de façon discrète mais de manière

continue.

La planification se fait via la mise en place d’un plan d'actions.

La vérification est réalisée à l’aide d’indicateurs qualité.

L’indicateur qualité est défini comme « un évènement, un fait observable, mesurable et

déterminé par un calcul qui identifie de façon qualitative une amélioration ou une dégradation

du comportement du procédé, du processus soumis à l’examen ». (11)

Un tableau de bord peut être mis à disposition de l’organisme afin de visualiser l’ensemble

d’indicateurs. Cet outil permet aux décideurs d’analyser une situation en vue d’une prise de

décision et de favoriser la motivation, la prévention et la réactivité du personnel.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Il apparaît clairement que l’on est dans une logique d’amélioration permanente et qu’elle

concerne l’ensemble des services ou processus de l’entreprise (même s’ils ne sont pas

directement concernés par le produit). L’amélioration permanente nécessite une organisation

de qualité qu’il faut perfectionner de manière continue.

10.3.2.1.3 Le PDCA

Le PDCA souvent décrit au travers de « la roue de Deming » a pour but d’améliorer les

processus, les produits et les services. Cette dénomination sugggère un mouvement permanent

matérialisant ainsi l’amélioration continue.

La roue de Deming est structurée en quatre étapes :

La première lettre est le P de Plan, planifier, organiser : établir le plan d’action et

fixer des échéances selon un calendrier connu de tous.

La deuxième lettre est le D de Do, faire : passer à l’action .

La troisième lettre est le C de Check, vérifier : vérifier ce qui a été fait pour s’assurer

que tout soit correct. On procède alors à du contrôle de la qualité.

La quatrième lettre est le A d’Act, ajuster : ajuster, voire corriger pour s’améliorer.

Tout ce qui ne s’est pas bien déroulé doit être tracé dans la revue de direction.

Figure 5 : la roue de DEMING (15)

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Cette méthode a été lancée par les qualiticiens JURAN et SHEWART en 1925. W. DEMING,

quant à lui, évoquera cet outil au Japon en 1950.

Le processus de validation de méthode illustre bien cette démarche d’amélioration continue.

En effet, la phase Plan est représentée par la mise en place de méthodes d’organisation et de

travail caractérisées par : la prévision des moyens nécessaires, la détermination des objectifs à

atteindre tout en respectant les procédures, instructions et référentiels en vigueur.

La phase Do est illustrée par le déploiement du système d’organisation précédemment défini,

c’est la résultante de ce qu’on a prévu.

La phase Check, quant à elle, est matérialisée par le suivi de validation de méthode qui permet

de vérifier la VDM. Ce suivi peut mettre en évidence des écarts, des non-conformités ou des

éléments améliorables. Un tableau de bord peut être créé afin de recenser les différents points

d’amélioration et les hiérarchiser. Ces derniers seront traités lors de la phase Act afin de trouver

des solutions adaptées.

10.3.3 Le système de management de la qualité aux

Hospices Civils de Lyon

Il a été décidé au sein des HCL de mettre en place le Laboratoire de Biologie Médicale

Multi-Sites du Centre Hospitalier Universitaire de Lyon.

Il a été créé par décision de la direction générale des HCL et du pôle d’activité médicale dirigé

par le Professeur Claude NEGRIER. (2)

10.4 Les objectifs du système de management de la

qualité

Les différents objectifs de la mise en place du SMQ sont :

D’assurer la conduite, le pilotage et la coordination dans le cadre du projet

d'accréditation NF EN ISO 15189 et ISO 22870, sous l'autorité du biologiste

responsable du LBMMS mais également d’assurer l'organisation, l'animation et le suivi

du système qualité.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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D’obtenir une harmonisation des pratiques. En effet, le LBMMS est disposé sur quatre

centres de biologie.

Toutes les données sont centralisées et la communication entre les différents sites se fait au

travers du logiciel qualité Kalilab®.

Au sein du personnel, la démarche qualité est réussie si les exigences relatives au SMQ sont

intégrées dans la façon de travailler de tous les jours sans constituer une charge de travail

supplémentaire.

10.5 Le coût de la qualité

La mise en place de procédure qualité en ADBD entraine une augmentation des coûts tant

en personnel (traçabilité, formations, …) qu’en matériel.

En effet, il y a un risque de redondance avec les analyses réalisées au sein même du service

de biochimie (coût des consommables, des réactifs, des appareils …). Il est indispensable que

le LBMMS procède à une évaluation de ses coûts et de la rentabilité des produits et services

que cette organisation engendre.

Cependant, si le système de management de la qualité est correctement mis en place, il y

aura par la suite un fort retour sur investissement car les coûts seront maitrisés même si la

biologie délocalisée coute plus chère que les analyses réalisées au sein du LBM.

Nous allons voir une application directe sur la biologie délocalisée.

11) La biologie médicale délocalisée

11.1 Définition de la biologie médicale délocalisée

L’analyse de biologie délocalisée est définie comme : « Une analyse réalisée à proximité

du patient ou à l’endroit où il se trouve, dont le résultat peut entraîner une éventuelle

modification des soins prodigués au patient. ». (1)

La décision de délocalisation doit être prise après l’avis d’un comité pluridisciplinaire

composé de biologistes, cliniciens, administratifs, sur la faisabilité et l’efficience du projet et

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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après approbation de la Commission Médicale d’Etablissement ou du Comité Consultatif

Médical. (16)

Depuis Janvier 2010, la réglementation de la biologie délocalisée a considérablement évoluée

en France. En effet, elle est soumise non seulement aux normes NF EN ISO 15189 et ISO

22870 mais également à la loi française de Mai 2013.

11.2 Réflexions sur les apports de la biologie

délocalisée

La biologie délocalisée améliore le pronostic du patient à l’hôpital et plus particulièrement

aux urgences médicales. Dans de nombreux cas, le délai rapide de rendu de résultat en

délocalisée est le facteur principal responsable de l'amélioration de la prise en charge.

L’analyse des gaz du sang est une urgence médicale et technique : médicale, d’une part, car les

variations de la gazométrie sont très rapides et peuvent mettre en jeu un pronostic vital ;

technique, d’autre part, car ce sont des composants pour lesquels l’étape pré analytique est

délicate à maitriser. Toute variation de l’environnement peut ainsi influencer le résultat final.

(17)

La biologie délocalisée permet de réduire le délai entre le prélèvement et l’obtention du résultat.

Si on veut améliorer le pronostic, il faut prendre une action immédiate. (18)

C’est donc une « biologie au chevet du patient » pour apporter une solution ou une

amélioration aux exigences de l’urgence. Celle-ci représente un outil qui permet d’aider au

diagnostic, de qualifier la gravité de l’atteinte du patient, d’authentifier la stabilisation de ce

dernier ou encore de confirmer sa guérison. (19)

Cependant, il faut que les données biologiques soient fiables, reproductibles, indépendantes des

conditions d’utilisation et des opérateurs et que les résultats puissent être validés tant d’un point

de vue technique que biologique.

11.3 La responsabilité du résultat

Une des questions fondamentales concernant la biologie délocalisée est celle de la

responsabilité du résultat. Dans ce cas, les autorités reconnaissent que le contrôle direct et la

responsabilité juridique des dosages sont du ressort du biologiste médical.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Dans ces conditions, il paraît opportun que les services juridiques de l’hôpital établissent, en

collaboration entre le laboratoire et le service utilisateur, un contrat dans lequel sont précisées

les compétences et les responsabilités de chacun.

11.3.1 Le contrat clinico-biologique

Concernant la biologie délocalisée, il doit y avoir, au préalable, la mise en place d’un contrat

clinico-biologique. (20)

Dans notre cas, il implique les services administratifs du CHU, le département de réanimation

et le service de biochimie du Groupement Hospitalier Nord.

À l’intérieur du contrat, il est précisé :

La nature et l’implantation précise du matériel utilisé.

Une liste limitative des examens nécessitant une délocalisation.

Les responsabilités et engagements du biologiste.

Les responsabilités et engagements de la direction.

Le financement de cette activité.

L’évaluation de cette activité.

Après un an d’utilisation, un bilan concernant les différents points cités doit être réalisé.

Ainsi, dans ce contexte, le biologiste est capable d’apporter toute son expérience et garde la

maîtrise des actes réalisés, tant d’un point de vue validation biologique que logistique.

11.3.1.1 Le contrat au niveau des Hospices Civils de Lyon

Lors de l’audit blanc effectué, par ELSE consultants en Janvier 2014, un écart non critique

concernant les contrats clinico-biologiques a été relevé.

Selon la norme NF EN ISO 15189, « Le laboratoire doit mettre en place des procédures

documentées pour l’établissement et la revue des contrats de prestation, en biologie médicale ».

(21)

En effet, il y a une absence de convention entre le LBMMS et les 22 pôles cliniques. Le

risque de cet écart est la méconnaissance des attentes de chacune des parties et des moyens pour

y répondre.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Suite à l’audit, il a été décidé au sein des HCL dans un premier temps, la mise en place de

contrats en gériatrie et au niveau du PAM Gynécologie Obstétrique Néonatalogie et Génétique

Nord.

12) La validation de méthode

12.1 Définition de la validation de méthode

La validation de méthode est : « La confirmation, par des preuves objectives, que les

exigences pour une utilisation spécifique ou une application prévue ont été satisfaites. ». (22)

C’est un acte réservé aux biologistes médicaux, qui formalise la prise de responsabilité de l’acte

biologique.

Une méthode est définie comme : « Un ensemble de démarches formalisées selon des principes,

dans le but d’acquérir un savoir-faire conforme aux objectifs attendus ». (22)

Dans le cadre de la biologie et plus particulièrement dans le cadre de la biologie délocalisée,

la validation de méthode est une démarche obligatoire. En effet, c’est une des principales

exigences issue de la norme ISO 22870. De plus, la validation permet de garantir la maîtrise et

le suivi régulier des méthodes utilisées.

12.2 Généralités

Afin de permettre la validation de méthode, il faut au préalable :

1) Choisir ses objectifs.

2) Evaluer les performances du processus et les quantifier. Pour cela, nous avons comme

support de travail, la procédure de validation des méthodes quantitatives –

Vérification/validation expérimentale sur site – du Laboratoire de biologie

médicale multi-sites. Cette procédure décrit l’ensemble des étapes en partant du besoin

initial du laboratoire jusqu’à la mise à jour de la liste détaillée des examens et la

communication au COFRAC avec les responsabilités associées à chacune des étapes.

Cette dernière suit les recommandations du guide technique d’accréditation pour la

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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vérification/validation des méthodes en biologie médicale : le SH GTA 04, élaboré par

le COFRAC.

3) Conclure

Ainsi, le laboratoire doit démontrer que les dispositions prises permettent de satisfaire aux

exigences des normes NF EN ISO 15189 et ISO 22870.

En effet, « Le laboratoire doit utiliser uniquement des procédures validées pour s’assurer

qu’elles conviennent à l’utilisation prévue. Les validations doivent être aussi approfondies que

nécessaires pour répondre aux besoins de l’application ou du domaine d’application

concerné ». (22)

12.3 Les apports de la validation de méthode

La VDM permet :

La satisfaction des utilisateurs en garantissant un système fiable et reproductible.

Une meilleure maîtrise des systèmes.

Une maitrise des coûts à moyen et long termes permettant ainsi un retour sur

investissement.

12.4 Les différentes portées de validation de méthode

Afin de réaliser au mieux la vérification/validation de méthode, le laboratoire a mis en place

une procédure de gestion de la portée flexible (portée flexible standard A ou portée flexible

étendue B) en fonction du type de la méthode utilisée (quantitative ou qualitative).

La portée flexible est: « Un énoncé formel et précis des activités pour lesquelles le LBM

demande l’accréditation ou est accrédité. » (22)

Cette procédure défini les dispositions organisationnelles mises en œuvre afin d’apporter les

garanties nécessaires quant à la maitrise de la portée d’accréditation. Elle permet également de

fournir au COFRAC, préalablement à l’évaluation sur site, des enregistrements de l’application

des étapes clés du processus d’introduction de méthodes dans la portée d’accréditation.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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12.4.1 Portée A

La validation de méthode en portée flexible A est « la validation de la méthode

fournisseur ou encore dites adoptée, avec uniquement une vérification sur site. ». (22)

En effet, cela consiste à adopter une méthode déjà reconnue. Ces méthodes reconnues sont

définies comme : « celles qui ont été publiées dans des manuels bien établis et faisant autorité,

dans des textes ou des journaux revus par des experts ou des recommandations régionales,

nationales ou internationales ». (22)

12.4.2 Portée B

La validation de la méthode en portée flexible B consiste à adapter une méthode. En effet,

il y a modification d’une méthode validée pour pouvoir l’ajuster aux besoins du laboratoire de

biologie médicale.

Selon le type de portée de validation de méthode, la méthodologie à suivre est différente et

et consiste à déterminer les paramètres indiqués dans le tableau ci-dessous issu du SH GTA

04 :

PARAMETRES A

VÉRIFIER ET/OU

CONNAITRE

Bibliographie Validation

Portée de type A

Validation

Portée de type B

Spécificité analytique Oui Non Oui

Fidélité (répétabilité et fidélité

intermédiaire) Oui Oui Oui

Justesse (approche de la) Oui Oui, dès que

possible Oui

Intervalle de mesure

Oui

À vérifier si

nécessaire Oui

Incertitudes/facteurs de

variabilité et évaluation Oui Oui Oui

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Contamination entre

échantillons (s’il y a lieu) Oui

Oui, pour les

paramètres

sensibles

Oui

Stabilité réactifs (après

ouverture, embarqués) Oui Non Oui

Robustesse Non Non Si besoin

Interférences (lipémie,

hémoglobine plasmatique,

bilirubine, médicaments)

Oui À vérifier si

nécessaire Oui

Intervalle de référence « ex-

valeurs normales » Oui

À vérifier dès

que possible, si

justifié

Oui, à établir

Comparaison avec une

méthode de référence Oui (si existe) Non Oui (si possible)

Comparaison avec une

méthode déjà utilisée au LBM,

ou autre méthode du LBM

(appareil en miroir, EBMD)

Oui (si existe) Oui (si possible) Oui

Analyse des discordances Oui Oui Oui

Tableau 1 : Validation de méthode selon la portée de validation de méthode (22)

12.4.3 Application aux gaz du sang

Concernant les gaz du sang, la méthode est de type quantitatif car elle fournit un résultat

chiffré sur une échelle continue à partir de la mesure d’un signal en relation directe avec une

quantité.

Le service de biochimie de l’hôpital de la Croix-Rousse utilise, pour la mesure des GDS, un

couple réactif / appareil validé par RADIOMETER. La demande d’accréditation pour la mesure

des gaz du sang correspond, dans ce contexte, à une demande de portée flexible standard (A)

pour une méthode de dosage quantitative.

13) Le dossier de validation de méthode

La rédaction du dossier de validation de méthode comprend trois étapes :

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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L’étude bibliographique.

La détermination des critères de performance et des limites acceptables.

La réalisation des vérifications expérimentales selon la procédure de validation.

Il est important que les HCL documentent les procédures utilisées pour la vérification et

enregistrent les résultats obtenus. Le personnel ayant l’autorité requise doit examiner les

résultats de la vérification de méthode.

Il y a également une nécessité de rédiger des dossiers annuels de suivi de méthode, appelé suivi

VALMET car le risque est la méconnaissance de dérives de la performance de la méthode. Ce

risque pouvant aboutir à un mauvais diagnostic clinique.

14) Les gaz du sang

14.1 Généralités

La mesure des GDS correspond à « la mesure des taux d’oxygène et de gaz carbonique dans

le sang ». (23) On l’appelle également la gazométrie.

Le bilan des gaz du sang joue un rôle central dans l’évaluation de l’état critique des malades.

Il constitue une double urgence en raison de l’instabilité des paramètres étudiés mais aussi de

l’état du patient, plus particulièrement chez les nouveau-nés et les prématurés. (24)

En effet, les paramètres mesurés doivent être analysés au plus tôt : dans les vingt minutes

qui suivent le prélèvement, avant que les modifications induites par les échanges des gaz avec

l’air et la dégradation de l’hémoglobine ne perturbent le résultat final du dosage.

14.2 Objectifs et intérêts de la mesure des gaz du sang

Afin de déterminer le bon fonctionnement de l’organisme, il est important d’étudier

différents paramètres physiologiques. On peut les classer en trois sous-groupes: (23)

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Le bilan d’oxygénation via la p02 (Pression partielle artérielle de l’oxygène) qui

permet d’apprécier l’oxygénation du sang et via la pCO2 (Pression partielle artérielle

du dioxyde de carbone) qui dépend étroitement de l’efficacité de la ventilation.

Les paramètres métaboliques apparentés (hémoglobine oxygénée dans le sang

artériel, quantité d’hémoglobine sanguine, taux de bicarbonates...).

Le bilan acido-basique permettant d’évaluer la situation respiratoire d’un individu

via le pH et les ions bicarbonates.

Un des principaux objectifs de la médecine de soins intensifs est d’assurer un apport

d’oxygène suffisant aux organes. Il peut être évalué en observant la pression partielle de

l’oxygène (p02) et la saturation en oxygène (s02) du sang artériel.

La gazométrie est prescrite par le clinicien afin de l’aider à orienter son diagnostic clinique soit

vers un problème respiratoire, soit vers un problème métabolique.

14.3 Les performances attendues

Selon le document du service de biochimie, valeurs références (NB-ANA-DE-010), les

valeurs de référence au sein des HCL concernant les paramètres principaux des gaz du sang

sont les suivantes :

Paramètres étudiés Valeurs de référence

pH 7,38-7,42

pCO2 (kPa) 4,6-5,6

p02 (kPa) 10,5-15,5

Saturation oxygène 0,94-0,98

Tableau 2 : Les valeurs de référence des gaz du sang aux HCL

14.4 Les variations des résultats et leurs impacts

cliniques

Concernant la p02, s’il y a une élévation, il y a un risque de toxicité de l’oxygène ; si elle

est diminuée, elle indique une inadéquation de la captation de l’oxygène.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Concernant les lactates, si l’apport d’oxygène est inadapté, il y aura une surproduction de

lactates car il y a passage du métabolisme aérobie au métabolisme anaérobie. Le lactate est donc

un indicateur du déséquilibre critique entre la demande en oxygène des tissus et l’apport

d’oxygène. Ainsi une diminution des lactates montre que le traitement semble adéquat. Une

augmentation des lactates pour le sang reflète que la disponibilité d’oxygène est faible.

Nous allons voir les différentes affections à l’origine de la variation des résultats de GDS.

14.4.1 Les affections primaires

Il existe quatre affections primaires : (25)

L’acidose respiratoire.

L’alcalose respiratoire.

L’acidose métabolique.

L’alcalose métabolique.

Trouble Anomalie

première pH Compensation

Acidose

métabolique Diminution HCO3- Diminution Diminution pCO2

Alcalose

métabolique

Augmentation

HCO3- Augmentation

Augmentation

pCO2

Acidose

respiratoire

Augmentation

pCO2 Diminution

Augmentation

HCO3-

Alcalose

respiratoire Diminution pCO2 Augmentation Diminution HCO3-

Tableau 3 : les affections primaires

14.4.1.1 L’acidose respiratoire

L’acidose respiratoire est caractérisée par un pH bas et une pCO2 augmentée. Celle-ci

est due à des maladies respiratoires (altération de la fonction pompe ventilatoire) ou encore à

une sédation excessive suite à divers médicaments.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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14.4.1.2 L’alcalose respiratoire

L’alcalose respiratoire est caractérisée par un pH élevé et une pCO2 diminuée. Celle-ci est

due à un excès d’oxygène par hyperventilation d’origine centrale (hyperthermie maligne) ou

d’origine hypoxique (pneumopathie hypoxémiante).

Cette hyperventilation peut être la conséquence d’un choc émotionnel intense ou de la douleur.

14.4.1.3 L’acidose métabolique

L’acidose métabolique est caractérisée par un pH bas et une diminution des ions

bicarbonate. Celle-ci peut être due à un diabète, un choc, une insuffisance rénale ou

hépatocellulaire aigue voire une diarrhée aigüe importante.

14.4.1.4 L’alcalose métabolique

L’alcalose métabolique est caractérisée par un pH élevé et une augmentation des ions

bicarbonates. Celle-ci peut être due à une hypokaliémie, une perte gastrique, une hypercalcémie

mais aussi en cas de surdosage d’ions bicarbonates.

14.4.2 La détresse respiratoire chez le nouveau-né

Au sein du service de néonatalogie, le motif le plus fréquent de consultation est la détresse

respiratoire sévère. Les principaux facteurs sont le tabagisme actif (toute personne fumant plus

de dix cigarettes par jour).

En effet, la nicotine a un effet vasoconstricteur sur les artères du placenta, qui a pour

conséquence une mauvaise oxygénation du bébé.

La détresse respiratoire sévère est l’une des premières causes d’accouchement

prématuré. « C'est l'incapacité de l'appareil respiratoire à apporter la quantité d'O2 nécessaire

à l'organisme et/ou l'incapacité à éliminer le CO2 dans des conditions métaboliques usuelles. »

(26)

À la naissance, les médecins évalue le score d’APGAR (27). C’est une note sur 10

attribuée en fonction du rythme cardiaque, de la respiration, du tonus, de la couleur de la peau

et de la réactivité du nouveau-né. Si celle-ci est basse, il faudra procéder à une intubation et une

ventilation. De plus, d’autres paramètres sont évalués afin de refléter l’état de souffrance du

nourrisson. La saturation en 02, la fréquence respiratoire et le taux d’acide lactique.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Items 2 points 1 point 0 point

Coloration de la

peau Rose

Pâle ou bleutée aux

extrémités

Pâle ou bleutée

partout

Rythme cardiaque Plus de 100 Moins de 100 0

Irritabilité réflexe Evitement actif Grimace Absente

Respiration Vigoureuse, pleurs

Irrégulière,

superficielle ou

haletante

Apnée

Tonus musculaire Mouvements actifs Faible, passif Absent

Tableau 4 : Mode de calcul du score d’APGAR

La prise en charge de cette pathologie nécessite une hospitalisation d’urgence.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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MATÉRIELS ET MÉTHODE

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1) Généralités

L'objectif d'une méthode d'analyse en biologie médicale est « d'identifier et/ou quantifier,

avec une incertitude connue, des molécules ou des composants présents dans les liquides

biologiques. » (22)

Il est fondamental de définir, préalablement à l’étude expérimentale, le choix des critères

de performance et les limites d’acceptabilité. Ce choix est de la responsabilité du LBM qui doit

prendre en compte les besoins cliniques.

2) Critères de performance

2.1 La fidélité

2.1.1 Définition de la fidélité

La fidélité est « l’étroitesse de l’accord entre les résultats de mesurages successifs du même

mesurande. » (22)

Pour l’évaluer, on s’appuie sur deux grandeurs : la répétabilité et la fidélité intermédiaire.

2.2 La répétabilité

2.2.1 Définition de la répétabilité

La répétabilité correspond à « des mesurages effectués en totalité dans les mêmes conditions

de mesure : même méthode sur des échantillons identiques, dans le même laboratoire, par le

même opérateur, en utilisant le même équipement, le même lot de réactifs et le même

étalonnage, tout ceci dans une même série. » (22)

2.2.2 Évaluation de la répétabilité

Pour évaluer la répétabilité, la procédure de validation des méthodes quantitatives du

LBMMS préconise (issue du SH GTA 04) :

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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D’utiliser des échantillons de contrôle ou de patients, ou un pool d’échantillons, à deux

ou trois niveaux de concentration avec, si possible, un niveau proche du seuil

décisionnel.

De réaliser au minimum 30 passages au sein d’une même série. Si le nombre de

répétitions est réduit, il faut en expliquer la raison (analyses couteuses, quantité

d’échantillon, impossibilité technique, faible intérêt médical…).

On calcule alors la moyenne (m), l’écart type (sd) et le coefficient de variation de la

méthode que l’on compare au CV limite admissible que l’on s’est préalablement fixé.

2.3 La fidélité intermédiaire

2.3.1 Définition de la fidélité intermédiaire

La fidélité intermédiaire correspond à « des mesurages effectués en faisant varier les

conditions de mesures : même méthode, sur des échantillons identiques, dans le même

laboratoire, mais avec des opérateurs différents, des lots de réactifs et d’étalonnage différents

et/ou dans différentes séries. » (22) Il s’agit, en fait, de la reproductibilité intra-laboratoire.

La fidélité intermédiaire ne doit pas être confondue avec la reproductibilité inter-laboratoire,

qui reprend les mêmes conditions mais qui compare différents laboratoires et des techniques de

dosage différentes.

Cette dernière trouve son intérêt en biologie médicale dans le contexte des Évaluations Externes

de la Qualité (EEQ).

2.3.2 Évaluation de la fidélité intermédiaire

Pour évaluer la fidélité intermédiaire, la procédure de validation des méthodes quantitatives

du LBMMS (référence : MU-ANA-PG-002-01) préconise :

D’utiliser des échantillons de contrôle à deux ou trois niveaux de concentration, ou à un

niveau proche du seuil décisionnel, tout en utilisant qu’un seul lot de contrôle par niveau,

ou à défaut un pool d’échantillons.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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De réaliser au minimum 30 analyses dans des conditions différentes (jour, opérateur, lot

de réactifs…) sur une durée de minimum de 15 jours pour deux niveaux de contrôle

minimum avec, si possible, un niveau proche du seuil décisionnel.

On calcule alors la moyenne (m), l’écart type (sd) et le CV (en pourcentage) de la

méthode, qu’on compare au CV limite admissible préalablement fixé, afin de déterminer

si les performances de fidélité intermédiaire sont atteintes. À noter que la fidélité

intermédiaire ne peut être évaluée que sur un lot de contrôle donné.

2.4 La justesse

2.4.1 Définition de la justesse

La justesse est « l’étroitesse de l’accord entre la valeur moyenne obtenue à partir d’une

série de résultats et une valeur de référence acceptée » (22)

La différence entre les deux valeurs constitue le biais qui permet l’estimation des erreurs

systématiques.

2.4.2 Évaluation de la justesse

La procédure de validation des méthodes quantitatives du LBMMS préconise d’utiliser des

matériaux de références certifiés ou des Contrôles Internes de la Qualité externalisés (CIQ).

Dans le cas ou ni l’un ni l’autre n’est disponible, il est possible d’évaluer la justesse à partir de

l’inexactitude.

Dans le cas d’utilisation de contrôles internes externalisés, la procédure de validation du

LBMMS préconise :

D’utiliser deux échantillons de contrôle à deux niveaux de concentration différents.

De comparer la moyenne obtenue (m) lors de l’étude de la fidélité intermédiaire à la

valeur cible, assimilée à la valeur vraie (v). La valeur cible est la moyenne des valeurs

obtenues par plusieurs laboratoires.

Ainsi, la justesse est évaluée par le biais :

Biais (%)= ((m-v)/v)*100

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Dans le cas où il n’y a ni matériaux de références certifiés, ni contrôles internes externalisés,

il est possible d’évaluer la justesse à partir de l’inexactitude, elle-même calculée à partir des

EEQ. La valeur cible est alors la moyenne des résultats du groupe de pairs ou la moyenne des

résultats de l’ensemble des participants.

On calcule alors :

L’inexactitude (en %) = ((x-v)/v)*100

avec x la valeur trouvée par le laboratoire pour l’EEQ.

En faisant la moyenne des valeurs d’inexactitude obtenues sur des échantillons d’EEQ situés

dans le même domaine de concentration, on dispose également d’une estimation de la justesse.

On compare ainsi le biais aux objectifs fixés, afin de déterminer si les performances de justesse

sont atteintes.

3) L’incertitude de mesure

Le SH GTA 14 du COFRAC, permet de définir l’incertitude de mesure. Les résultats

quantitatifs des analyses de biologie médicale sont interprétés par rapport à des intervalles de

référence, des seuils de décisions cliniques ou des résultats antérieurs du même patient, d'où la

nécessité d'exprimer l'incertitude de mesure liée à la valeur du résultat afin de la porter à la

connaissance du clinicien.

Concernant les incertitudes de mesure, la procédure de validation des méthodes du LBMMS

renvoie à la procédure d’estimation des incertitudes de mesure (référence : MU-ANA-PG-

001-01), qui définit les incertitudes de mesure comme des « paramètres non négatifs qui

caractérisent la dispersion de valeurs attribuées à un mesurande, à partir des informations

utilisées. » (28)

L’incertitude de mesure permet de définir un intervalle autour du résultat de mesure dans lequel

on a une certaine probabilité de trouver la valeur vraie.

C’est un indicateur de la qualité d’un résultat et de la fiabilité qu’on peut lui accorder. Cet

indicateur est également un outil d’aide à la décision et à l’interprétation. (29)

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Le SH GTA 04 quant à lui renvoie au SH GTA 14 – Évaluation des incertitudes de

mesure en biologie médicale.

Ce dernier propose différentes méthodes d’évaluation, des incertitudes de mesure dont la

méthode « CIQ/EEQ », retenue par le LBBMS.

Un modèle de calcul a été élaboré et est disponible dans Kalilab® (référence : NB-ANA-DE-

032-01). Ce dernier est un logiciel qui regroupe l’intégralité des documents qualités du site.

L’incertitude de mesure est obtenue en prenant la racine carrée de la somme quadratique des

composantes de l’incertitude issues du CIQ et de l’EEQ.

Soit : Uc = √𝒖1𝟐 + 𝒖2

𝟐 + 𝒖3²

Avec : u1² = u²(CIQ) = σ²(CIQ)

Et : u2² + u3² = u²(EEQ) u2² = biais moyen EEQ / √𝟑

u3² = σ²(EEQ)

On utilise l’incertitude élargie : U = 2 Uc. L’intervalle compris entre la valeur mesurée +/- U

contiendra conventionnellement la valeur « vraie » à 95%, dans le cas d’une distribution

gaussienne.

4) Les intervalles de mesure

L’intervalle de mesure est « l’ensemble des valeurs de grandeurs d’une même nature qu’un

instrument de mesure ou un système de mesure donné peut mesurer avec une incertitude

instrumentale spécifiée, dans des conditions déterminées ». (28). Chaque intervalle de mesure

est défni par une limite de détection, une limite de quantification et une limite de linéarité.

Un intervalle de mesure ne peut être déterminé que pour des méthodes de dosages

quantitatives. La détermination de l’intervalle de mesure n’est pas justifiée dans le cadre de la

validation de méthode de portée flexible A ; ce qui est le cas de la mesure des gaz du sang.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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4.1 Limite de détection

La limite de détection est la plus petite quantité d’un analyte à examiner dans un

échantillon, pouvant être détectée et considérée comme différente de la valeur du blanc. (30)

Pour déterminer la limite de détection de la méthode, la procédure de validation de

méthodes quantitatives du LBMMS préconise :

D’utiliser une solution dépourvue de la substance à doser : diluant préconisé par le

fournisseur, calibrateur 0, …

D’effectuer 30 mesures de cette substance dans la même série ou dans des séries

différentes.

On calcule alors la moyenne m0 et l’écart-type pour déterminer la limite de détection

LD : LD = m0 + 3 sd0

Cette détermination doit être systématique pour les méthodes en portée flexible B.

4.2 Limite de quantification

La limite de quantification est la plus petite valeur de concentration qui peut être

mesurée dans des conditions acceptables pour un échantillon de patient. Elle correspond à la

limite inférieure de linéarité.

Pour déterminer la limite de quantification de la méthode, la procédure de validation des

méthodes quantitatives du LBMMS préconise :

D’utiliser un étalon calibrateur ou un CIQ.

De diluer cet échantillon selon un schéma de dilution préalablement défini (le nombre

de dilutions à effectuer dépendant de l’analyte).

D’analyser chaque dilution au minimum 3 fois, dans une même série ou dans des séries

différentes.

On calcule alors pour chaque dilution la moyenne, l’écart-type, le CV, et l’écart de la

moyenne à la valeur théorique.

On trace ensuite la courbe des CV en fonction des concentrations (courbe d’Horwitz).

La limite de quantification est la concentration correspondant à un CV de 10%.

Il est également possible de calculer directement la limite de quantification LQ à partir des

données calculées lors de la détermination de la limite de détection : LQ = m0 + 10 sd0

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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4.3 Linéarité

La linéarité est la capacité d’une méthode d’analyse, à l’intérieur d’un certain intervalle,

à fournir une valeur de signal proportionnelle à la quantité ou à la concentration en analyte à

doser dans l’échantillon.

L’extrapolation des résultats en dehors en dehors des limites de linéarité n’est donc pas

valable ; tout échantillon dont la concentration est supérieure à la limite supérieure de linéarité

devra être dilué afin d’obtenir une concentration située dans le domaine de linéarité de la

méthode.

Comme nous l’avons énoncé précédemment, la limite de quantification correspond à la

limite de linéarité basse. Il restera donc à déterminer la limite de linéarité haute.

Pour ce faire, la procédure de validation des méthodes quantitatives du LBMMS préconise :

D’utiliser un échantillon fortement concentré ou surchargé en analyte - De diluer cet

échantillon selon le schéma de dilution suivant : 100 + 0, 90 + 10 …. 0 + 100 (le nombre

de dilutions à effectuer dépendant du mesurande).

D’analyser chaque dilution n fois, dans une même série ou dans des séries différentes.

On calcule alors pour chaque dilution la moyenne, l’écart-type, et le pourcentage de la

valeur théorique.

On trace ensuite la courbe des pourcentages de la valeur théorique en fonction des

dilutions. La limite de linéarité haute correspondra à la dernière concentration pour

laquelle le pourcentage de la valeur théorique sera inférieur à un pourcentage théorique

d’acceptation prédéfini.

5) Les intervalles de références

Les intervalles de référence sont vérifiés via la bibliographie. Les valeurs de référence sont

données par :

L’intervalle [mt-2st ; mt+2st]

Où mt est la moyenne tronquée et st l’écart type tronqué.

Celles-ci doivent être comparées à celles annoncées par le fournisseur. Nous utiliserons les

données fournisseurs disponibles dans le bulletin 44 publié par Radiometer « recueil des

intervalles de référence ».

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Paramètre étudié Intervalles de références

pH 7,35-7,45

pCO2 4,3-6,4 kPa

pO2 11,1-14,4 kPa

ctHb 12,0-17,5 g/dL

SO2 0,95-0,99

F02Hb 0,94-0,98

FCOHb 0,005-0,015

FMetHb 0,000-0,015

cK+ 3,4-4,5 mmol/L

cNa+ 136-146 mmol/L

cCa2+ 1,15-1,29 mmol/L

cLactates 0,5-1,6 mmol/L

Tableau 5 : Les intervalles de références des gaz du sang

6) La comparaison de méthode

La procédure de validation des méthodes quantitatives du LBMMS préconise de

comparer la méthode de dosage qu’on veut valider à la méthode de dosage précédemment

utilisée par le laboratoire ou à la méthode de dosage de référence, et/ou inter- automates, dans

le cadre d’appareils « en miroir ».

La comparaison de méthode permet de mettre en évidence d’éventuelles discordances entre

deux systèmes analytiques parallèlement disponibles dans un LBM, et le cas échéant de les

maîtriser.

Pour ce faire, il faut doser par les deux techniques à comparer 30 échantillons au minimum,

couvrant l’ensemble du domaine physiopathologique, puis analyser statistiquement les données

obtenues :

On trace la droite de régression de Passing-Bablock de type y = ax + b, où a est

la pente de la droite correspondant à l’erreur systématique proportionnelle et b est

l’ordonnée à l’origine correspondant à l’erreur systématique constante.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Cette droite permet de déterminer l’écart global d’exactitude entre les deux méthodes, avec

comme limite la norme d’interprétation de la table SFBC. La similitude entre les deux

techniques est optimale si a= 1 et b= 0.

On établit les graphiques des différences (xi-yi) en fonction de xi et, éventuellement

des rapports (yi/xi) en fonction de xi, en traçant les limites de suivi selon la formule

suivante :

Limites de suivi = ± √ (3 SFIX) ² + (3 SFIY) ², avec SFIX et SFIY = écart-type de

fidélité intermédiaire des méthodes X et Y

On définit un seuil acceptable en pourcentage de valeurs discordantes.

On conclue et s’il y a des discordances, on les analyse et on en recherche les causes

si c’est possible.

7) Les méthodes

7.1 Le prélèvement sanguin pour la mesure des gaz du

sang

7.1.1 La préparation avant prélèvement

Pour le prélèvement en capillaire, les sites recommandés sont les suivants: le lobe de

l'oreille, le scalp fœtal, le doigt, le talon et le gros orteil.

La procédure décrite par Radiometer est la suivante : (31)

Artérialiser la zone de ponction en la réchauffant à environ 42 °C pendant 5 à 10

minutes, avant le prélèvement lui-même.

À l’aide d’une lancette ou autre, faire une ponction produisant un bon écoulement

sanguin sans qu’il soit nécessaire de comprimer la zone.

Éliminer la première goutte de sang, souvent diluée par le liquide interstitiel.

Prélever l’échantillon à partir du centre de la deuxième goutte de sang pour éviter

d'introduire de l'air dans le capillaire.

Éviter de presser ou de pincer la zone de ponction capillaire.

Mélanger l'échantillon avec l'héparine immédiatement après le prélèvement pour

éviter la coagulation du sang.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Utiliser un agitateur et un aimant pour mélanger un échantillon en capillaire.

7.1.2 Le prélèvement

La validité d’un prélèvement capillaire est liée principalement par deux facteurs :

Une vasodilatation locale parfaite.

L’élimination des risques de contamination du spécimen par l’air ambiant.

Le site idéal de prélèvement idéal chez l’adulte est le lobe de l’oreille et chez le nouveau-

né : la face interne inférieur du talon. (32) La ponction doit etre franche et standardisée. En

effet, elle doit se faire de la manière suivante :

Elimination de la première goutte.

Prélèvement dans un tube capillaire hépariné affleurant le bord de la plaie pour éviter

les modifications gazeuses des gouttes de sang suivantes coulant spontanément.

Procéder à une obsturation hermétique du tube et homogéiniser le prélèvement.

7.1.3 Préparation de l’échantillon avant l'analyse

Pour procéder selon les spécifications de l'analyseur, Radiometer recommande pour les

mesures d'échantillons sanguins en capillaire : (31)

L'échantillon doit être mélangé immédiatement après son prélèvement, en déplaçant

l'agitateur avec l'aimant, 20 fois et sur toute la longueur du capillaire. Répéter cette

procédure immédiatement avant l'analyse.

Lorsque l'on soupçonne la présence de caillots, utiliser un filtre à caillots pour éviter

l'obstruction de la chambre de mesure.

Ne pas sortir l'agitateur avant l'aspiration de l'échantillon dans l'analyseur.

Amener l’agitateur à l'extrémité du capillaire opposée à celle par laquelle le sang

doit être aspiré.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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7.2 Recensement et obtention des résultats

7.2.1 Les critères de performances

Le recueil des données nécessaires pour évaluer les performances de la méthode utilisée

au laboratoire a été obtenu conformément à la procédure de validation des méthodes

quantitatives du LBMMS.

L’ensemble des données a été recensé dans un fichier Excel, afin de pouvoir les exploiter

en calculant : moyenne, écart-type et coefficient de variation caractérisant ainsi les critères de

performance de la méthode pour chaque paramètre mesuré des gaz du sang. Le coefficient de

variation obtenu est alors comparé au coefficient de variation de référence issu des tables SFBC

ou RICOS. L’objectif est d’être inférieur à ce dernier afin de pouvoir valider la performance de

la méthode de dosage. Pour chaque paramètre des gaz du sang étudié, un tableau récapitulatif

sera édité. Concernant la justesse, l’exactitude et l’incertitude de mesure, leur évaluation sera

effectuée lors du suivi de validation de méthode compte tenu de l’absence de données internes

et externes pour le dosage des gaz du sang lors de la validation initiale.

7.2.2 La comparaison de méthode

Dans le cadre de la validation de la méthode de dosage des gaz du sang, nous avons

comparé la méthode de dosage utilisée par l’analyseur situé dans le service de Néonatalogie à

celle utilisée sur l’analyseur du laboratoire de Biochimie nord. Les résultats ont été exploités à

l’aide du logiciel VALTEC 2002 permettant ainsi d’obtenir les graphiques nécessaires à la

constitution du dossier de validation.

8) Constitution du dossier de validation de méthode

8.1 Généralités

Afin d’aider les LBM dans leur démarche d’accréditation, le Cofrac a notamment mis en

place deux documents à compléter par les LBM, qui constituent un modèle « obligatoire » de

dossier de validation / vérification de méthode : le SH FORM 43 (pour les examens de biologie

médicale de type quantitatif), et le SH FORM 44 (pour les examens de biologie médicale de

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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type qualitatif). Ces documents sont des preuves et doivent être obligatoirement renseignés dans

Kalilab® une fois la validation terminée. Les HCL ont repris ces deux documents et les ont

intégrés dans leur système de gestion de la qualité du LBMMS : Kalilab®.

Pour la validation de la méthode de dosage des gaz du sang, nous avons donc repris et

complété le SH FORM 43 – Fiche type quantitatif. Nous allons voir en détail les différents

points de ce dossier de validation de méthode.

8.2 Les méthodes de dosages

Sur l’appareil ABL FLEX 825, nous allons utiliser trois méthodes de dosages différentes

qui sont : (31)

La spectrophotométrie.

La potentiométrie directe.

L’ampérométrie.

8.2.1 La spectrophotométrie

Le système optique est basé sur un spectromètre à 128 longueurs d’ondes (spectro-

photomètre) dont la gamme de mesure est de 478 - 672 nm. Le spectromètre est connecté par

fibre optique à un ensemble hémolyseur - chambre de mesure. Le système optique de

l’analyseur utilise la méthode de spectroscopie d'absorption du spectre visible.

La spectrophotométrie d’absorption est fondée sur la loi de Lambert-Beer, établissant que

l’absorbance mesurée pour un composé donné est directement proportionnelle à la

concentration du composé et à la longueur du trajet lumineux à travers l’échantillon.

L’absorbance (A) d’un composé est définie par le logarithme du rapport de l’intensité

lumineuse avant et après la traversée de la solution. En pratique, c’est le logarithme du rapport

de l’intensité lumineuse traversant l’eau sur l’intensité lumineuse traversant la solution.

Où : I0 = intensité lumineuse traversant l’eau (I0 est mesurée comme étant l'intensité de la

lumière transmise à travers les solutions Cal 1 ou Cal 2).

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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I = intensité lumineuse traversant la solution.

ε = coefficient d’extinction molaire d’un composé à une longueur d’onde λ exprimée en

L.mol-1.cm-1

c = concentration du composé dans l’échantillon exprimée en mol.L-1 ou en mol.m-3.

l = longueur du trajet de la lumière exprimée en cm.

Cette méthode permettra de doser le composé suivant :

L’Hémoglobine totale CtHb.

La spectrophotométrie permettra également d’évaluer :

La saturation en oxygène S02.

La fraction de méthémoglobine FHbMet.

La fraction d’oxyhémoglobine F02Hb.

La fraction de carboxyhémoglobine FCOHb.

8.2.2 La potentiométrie directe

Le potentiel d'une chaîne d'électrodes est enregistré par un voltmètre, et comparée à la

concentration de l'échantillon (Équation de Nernst). Une chaîne d'électrodes décrit un

circuit électrique consistant en un échantillon, une électrode, une électrode de référence, un

voltmètre, des membranes et des solutions électrolytiques. Chaque élément de la chaîne

d'électrodes fournit une tension à la chute globale de potentiel de la chaîne. Ainsi :

Plongées dans la solution électrolytique appropriée, les deux électrodes

présentent des potentiels différents.

Les jonctions au niveau des membranes, entre l'échantillon et les solutions

électrolytiques, présentent également des potentiels différents.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Avec :

E : le potentiel en Volt.

E°: le potentiel standard en Volt.

R : constante des gaz parfaits - R = 8,3145 J·mol-1·K-1

T : la température en Kelvin (K).

F : la constante de Faraday = 96 485 C.mol-1

n : le nombre d’électron échangés.

Cette méthode permet de doser les électrolytes et composés suivants :

Le sodium Na.

Le calcium Ca.

Le potassium K.

La pression partielle de dioxyde de carbone pCO2.

Le pH.

8.2.3 L’ampérométrie

L’amplitude d’un courant passant par une chaîne d’électrodes est proportionnelle à la

concentration de la substance oxydée ou réduite au niveau de l’électrode de la chaîne. Dans

les mesures ampérométriques, la chaîne d'électrodes décrit le circuit électrique comprenant

l'échantillon, les deux électrodes (anode et cathode), un ampèremètre, une source de tension,

les membranes et les solutions électrolytiques.

La membrane est sélective des substances A, ne laissant aucune autre substance que A

la traverser vers la solution électrolytique. Un potentiel adapté étant appliqué entre les

électrodes, la substance A est réduite à la cathode, selon la réaction :

A + e− → A−

La réduction de A produit un courant d'électron, et donc un courant électrique. Pour

terminer le circuit électrique, une réaction d'oxydation avec libération d'électrons est

nécessaire. La substance X est ainsi oxydée, selon la réaction suivante :

X → X+ + e−

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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L'amplitude du courant traversant le circuit est proportionnelle à la concentration des

substances réduites, A dans le cas présent. L'analyseur calcule ainsi automatiquement la

concentration de A dans l'échantillon.

Cette méthode permet de doser les composés suivants :

La pression partielle d’oxygène p02.

Les lactates.

8.3 L’analyse de risques

8.3.1 Définition de l’analyse de risques

L’analyse de risques est un outil de qualité qui permet de « prévenir plutôt que de refaire ».

En effet, il permet d’identifier des erreurs afin de les maîtriser, tout ceci, dans le but de

s’améliorer en permanence. L’analyse de risque est donc un élement de vérification de la

performance de la méthode étudiée.

De plus, il faudra mettre en place des actions correctives (action visant à éliminer la cause

d'une non-conformité ou d'une autre situation indésirable détectée) (11) et préventives (action

visant à éliminer la cause d'une non-conformité potentielle ou d'une autre situation potentielle

indésirable détectée) (11) afin de maintenir la conformité du système validé. En effet, il est

impératif que le système soit maîtrisé et que tout incident soit tracé et analysé afin de :

Détecter les besoins complémentaires de formation des utilisateurs.

Mettre en place des solutions de contournement.

Remonter d’éventuels problèmes de conception.

Corriger les vraies anomalies.

8.3.2 Concept de l’analyse de risques

L’analyse de risques constitue la première étape d’une validation de méthode. Elle permet

de recenser tous les paramètres critiques du processus évalué, et d’identifier les moyens de

maîtrise correspondants. L’analyse de risques permet de centrer la validation de méthode sur

ce qui est fondamental. (33)

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Cette analyse permet de mettre en place des actions préventives pour éviter les risques. (34)

L’action préventive doit faire l’objet d’ : « (…) Une procédure documentée qui doit être

établie afin de définir les exigences pour a) déterminer les non-conformités potentielles et leurs

causes ; b) évaluer le besoin d’entreprendre des actions pour éviter l’apparition de non-

conformités ; c) déterminer et mettre en œuvre les actions nécessaires ; d) enregistrer les

résultats des actions mises en œuvre ; e) évaluer l’efficacité des actions préventives mises en

œuvre » (11)

8.3.3 Comment réaliser une analyse de risques ?

Celle-ci se fait en trois étapes :

Étape 1 : Identification des processus et des fonctions.

Étape 2 : Identification pour chaque processus et pour chaque fonction, des

anomalies et des incidents potentiels.

Étape 3 : Quantification du degré de risque.

8.3.4 Calcul de l’indice de proximité du risque

Le calcul de l’indice de proximité du risque (IPR) permet « de créer une véritable liste des

risques connexes à un système ».

IPR= G (gravité) x O (occurrence) x D (détectabilité)

Où G, O, D sont des points donnés, respectivement, à la gravité du danger dont le risque est

évalué, à la probabilité qu’il se produise et à la possibilité de détecter le risque avant que le

danger ne se produise.

8.3.5 Stratégie de validation en fonction du niveau de risque

Le facteur de risque est le résultat du produit GxOxD. Selon le résultat obtenu la stratégie

de validation va évoluer :

Entre 1 et 6, le risque est faible il n’y aura donc aucun test à effectuer.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Entre 7 et 12, le risque est modéré, il faudra alors, si possible, faire des tests simples.

Entre 13 et 27, le risque est élevé, il faudra alors effectuer des fiches de test au stress et

mettre en place des procédures associées.

Plus la criticité est importante, plus le mode de défaillance considéré est préoccupant.

Lorsqu’elle dépasse la limite, préalablement définie par l’organisme, ce dernier recherche les

actions d’amélioration possible pour la ramener à un niveau acceptable en jouant sur :

La gravité.

L’occurrence.

La non-détection.

Aux HCL, nous utilisons la méthode d’Ishikawa pour l’analyse de risque, ou encore appelée

« méthode des 5M ». Ishikawa disait « Maîtriser les outils qualité de base, c’est avoir la

possibilité de résoudre 90% des problèmes. » (35)

8.3.5.1 La méthode des 5M

8.3.5.1.1 Généralités

Cette méthode permet d’analyser les relations entre les caractéristiques et les causes dans le

but d’apporter un jugement purement objectif. Elle permet d’examiner et de visualiser, de

manière rigoureuse, les causes profondes des problèmes en posant continuellement la question

« pourquoi ? ». Par ce biais, on finit par découvrir la véritable cause du problème. (36)

Nous l’appelons 5M ou encore le « diagramme cause-effet » car elle matérialise les facteurs

suivants :

La main d’œuvre (le personnel) : il regroupe tout ce qui est en rapport avec le capital

humain comme les ressources humaines, les qualifications du personnel,…

La matière (le support) : il regroupe les différents composants utilisés (réactifs,

matières premières,…).

Le matériel (les moyens) : il regroupe tout ce qui est physiquement nécessaire au travail

du personnel comme les équipements, les machines,…

La méthode (organisation) : elle regroupe tout ce qui est à disposition du personnel

comme outils de travail comme les procédures, les informations,…

Le milieu (l’environnement) : il regroupe tout ce qui entoure le travail comme son lieu,

ses caractéristiques, son organisation,…

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Figure 6: diagramme causes-effets (35)

Afin de pouvoir lister de manière exhaustive les différentes causes possibles d’un effet, il

est nécessaire d’effectuer un « brainstorming » ou remue-méninges au préalable. Il s’agit de se

retrouver avec différentes personnes et de mettre en commun les idées concernant la méthode

étudiée. En effet, c’est une approche différente qui permet d’augmenter la créativité car un

individu a plus d’imagination en groupe que seul.

Concernant notre validation de méthode, nous avons ainsi identifié les risques suivants :

Matière : échantillon primaire, réactifs, calibreur, déchets.

Matériel : dimension ABL FLEX, exigences analytiques.

Méthode : mode opératoire.

Main- d’œuvre : habilitation du personnel.

Milieu : température, hygrométrie.

De manière générale, on représente cette analyse de risques sous forme d’un diagramme en

« arêtes de poisson », mais dans un souci de clarté nous avons gardé la représentation sous

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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forme de tableau proposée dans le SH FORM 43, regroupant les risques identifiés avec les

moyens de maîtrise correspondants.

8.3.5.1.2 Description et finalités de l’outil qualité

Pour un effet donné, on va rechercher systématiquement, toutes les causes possibles à l’aide

d’un graphique arborescent. Ensuite, il faut procéder à l’identification, l’analyse et la

classification des causes possibles d’un effet.

Le but de cette étude est de faire apparaître des points clés et d’avoir une vue globale des

causes et de traiter les causes majeures d’une situation dont on a déterminé l’effet. Elle aboutit

à un inventaire des causes réelles qui expliquent une situation permettant ainsi la mise en place

de solutions correctives.

8.3.6 Les limites d’acceptabilité

Le « niveau de qualité acceptable » : NQA est défini dans la norme comme le « niveau de

qualité qui, pour le contrôle par échantillonnage, constitue la limite pour une moyenne de

processus satisfaisante » (22). Le NQA est donc par définition une notion associée au contrôle

d’une série de lots.

8.3.6.1 Généralités

La qualité des analyses de biologie médicale dépend de différents facteurs parmi lesquels

le choix de la technique et sa validation jouent un rôle important. Les résultats fournis doivent

être suffisamment fiables pour ne pas entraîner d’erreur d’interprétation. L’objectif étant de

respecter les règles d’assurance qualité des laboratoires et obliger la validation des techniques

en préalable à leur utilisation et à le justifier dans le cadre de l’accréditation.

Chaque résultat de mesure est affecté d’une erreur totale qu’il convient d’identifier en

recherchant ses composantes, de qualifier et de quantifier. Les erreurs mises en évidence à partir

des résultats d’une évaluation sont la résultante d’erreurs systématiques (justesse) et d’erreur

aléatoires (imprécision) auxquelles s’ajoutent des erreurs de spécificité et des erreurs grossières.

Les spécifications et les normes d’acceptabilité de l’état de l’art sont définies par le protocole

de validation de technique de la SFBC. (37)

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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8.3.6.2 Choix des normes d’acceptabilité

Bien que les facteurs de variation à l’origine de la variabilité des résultats soient nombreux,

il est important pour la sécurité des patients de maîtriser les résultats analytiques rendus, en

fixant notamment des limites d’acceptabilité. On distingue les facteurs de variations :

pré-analytiques : technique de prélèvement, durée de stockage, conditions de

prétraitement, transport,…

analytiques : parmi lesquels la qualité des solutions tampons, la stabilité de la

température lors du dosage, la concentration en globules rouges (plus l’hématocrite est

élevée plus bas sera la mesure du pH),…

biologiques physiologiques : variations intra- et/ou interindividuelles.

Le choix de ces limites d’acceptabilité repose sur différents critères de jugement ;

différentes approches sont possibles : l'intervalle des valeurs de référence (qui prend en compte

la variation biologique intra- et interindividuelle et la variation analytique), les variations

biologiques, l'opinion des cliniciens et l'état de l'art. Des limites d’acceptabilité ont été établies

pour une centaine d’analytes, à des niveaux de concentration différents choisis de manière à

correspondre à des niveaux de décision médicale différents. On peut citer : les travaux de Ricos

(Desirable Biological Variation Database specifications) (38) et ceux d’un groupe de travail de

la SFBC (39).

Les travaux de Ricos reposent sur les données issues des variations biologiques. La SFBC

est une société savante française multidisciplinaire créée il y a plus de 60 ans, et qui participe

activement à l’évolution de la biologie médicale et de ses pratiques, par le biais notamment de

nombreuses recommandations et une promotion active de la qualité et de son contrôle. Elle

avait notamment établi en 1986 un protocole de validation accompagné de normes

d’acceptabilité concernant une vingtaine d’analytes. Dans le cadre de la validation de la

méthode de dosage du pH sanguin, nous avons décidé d’utiliser les limites d’acceptabilité de la

SFBC et de Ricos.

8.3.7 La vérification expérimentale sur site

Le tableau ci-dessous résume les essais réalisés dans le service de Biochimie du Centre

de Biologie Nord dans le cadre de la validation de la méthode de dosage du pH sanguin, avec

en parallèle les recommandations du SH GTA 04 concernant la bibliographie à fournir et les

essais à réaliser pour une portée standard de type A.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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PARAMETRES A

VÉRIFIER ET/OU

CONNAITRE

Bibliographie

Vérification sur site

/ Portée de type A

(SH GTA 04)

Essais réalisés

pour le dosage

du pH

Spécificité analytique Oui Non Non

Fidélité (répétabilité et

fidélité intermédiaire) Oui Oui Oui

Justesse (approche de la) Oui Oui, dès que

possible Oui

Incertitudes/facteurs de

variabilité et évaluation Oui Oui Oui

Intervalle de mesure

(Limite de quantification et

limites de linéarité)

Oui À vérifier si

nécessaire

Non (données

fournisseur)

Contamination entre

échantillons (s’il y a lieu) Oui

Oui, pour les

paramètres sensibles

Non (données

fournisseur)

Interférences (lipémie,

hémoglobine plasmatique,

bilirubine, médicaments)

Oui À vérifier si

nécessaire

Non (données

fournisseur)

Intervalle de référence « ex-

valeurs normales » Oui

À vérifier dès que

possible, si justifié

Non (données

fournisseur)

Comparaison avec une

méthode de référence Oui (si existe) Non Non

Comparaison avec une

méthode déjà utilisée au

LBM, ou autre méthode du

LBM (appareil en miroir,

EBMD)

Oui (si existe) Oui (si possible) Oui

Analyse des discordances Oui Oui Oui

Stabilité réactifs (après

ouverture, embarqués) Oui Non

Non (données

fournisseur)

Robustesse Non Non Non

Tableau 6 : La validation de méthode de portée standard type A.

9) Le suivi des performances en routine

Le suivi des performances en routine est indispensable et fait partie intégrante de la

validation d’une méthode de dosage et permet de conclure sur le maintien dans le temps de la

qualité de la méthode utilisée.

Le suivi de validation repose sur la surveillance mensuelle et l’exploitation des données

des CIQ et des EEQ : relevé des anomalies, interprétation, mesures préventives et / ou

correctives. Ces données permettent de réévaluer annuellement l’incertitude de mesure de la

méthode de dosage ainsi que la corrélation inter analyseurs. Le dossier de suivi de validation

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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relève également tous les incidents de réactovigilance survenus au cours de l’année écoulée. La

fidélité et la justesse ne sont pas réévaluées.

En l’absence de document de référence du COFRAC, nous avons utilisé un modèle de

dossier de suivi de validation déjà élaboré par le service de Biochimie du CBN.

9.1 Le contrôle interne de qualité

Le CIQ consiste à « détecter les erreurs, les corriger immédiatement, les prévenir pour

assurer l’exactitude des résultats par rapport au système analytique en interne ». (34)

Selon le COFRAC : « Le LBM doit utiliser régulièrement des contrôles internes de qualité.

(…) Il met en œuvre des CIQ sur plusieurs niveaux de concentration, en début et en fin de série

ou à une fréquence définie en fonction des spécifications de méthodes ». (40)

9.2 Le contrôle externe de qualité

L’EEQ consiste à « vérifier, par comparaison, l’exactitude par rapport à un système de

référence garantissant la cohérence d’un laboratoire à un autre ». (34)

L’EEQ sont des mesures faites en inter-laboratoire suivant un modèle statistique. Il permet

d’étudier l’aptitude de la méthode utilisée.

10) Le suivi annuel du dossier de validation de

méthode

Une fois par an, le biologiste référent réalise le suivi annuel du dossier de validation. Ce suivi

permet de :

Suivre la comparabilité au jour le jour.

Suivre les performances de justesse mensuelles : moyenne des CIQ/CIQ des groupes

pairs.

Suivre les performances du CV mensuelles : CV LBM/CV des groupes pairs.

Relèver tous les incidents de réactovigilance survenus au cours de l’année écoulée. La

réactovigilance a « pour objet la surveillance et l’évaluation des incidents et risques

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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d’incidents susceptibles d’entrainer ou d’avoir entrainé directement ou indirectement

des effets néfastes pour la santé des personnes. » (Articles R.5221-1 et R.5222-2 du

code de la santé publique).

Notifier tous changements éventuels dans la méthode à l’aide du suivi de la fiche

technique

Emettre des conclusions relatives au suivi de la validation de méthode initiale.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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RÉSULTATS

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1) Résultats

1.1 Constitution du dossier de vérification de méthode

Avant de pouvoir mettre en service le dosage des différents paramètres des gaz du sang,

plusieurs essais de vérification expérimentale ont été réalisés sur les analyseurs ABL 2 et ABL

3 :

Des essais de fidélité :

o Répétabilité : 30 essais ont été réalisés pour chaque

niveau sur une période de 6 jours du 07/08/2013 au

12/08/2013.

o Fidélité intermédiaire : 30 valeurs du 14/07/2013 au

21/08/2013 sur 4 niveaux.

Comparaison inter ABL : 2013

Un premier rapport de validation du dosage des différents paramètres des gaz du sang sur

ces deux analyseurs a été élaboré en Juillet 2013 au sein du service de Biochimie du groupement

hospitalier nord. Cependant, les SH FORM 43 et 44 permettant de remplir toutes les exigences

de la norme NF EN ISO 15189 en termes de fiabilité analytique n’ont été mis en place que par

la suite.

Le travail effectué a donc consisté à reprendre ce dossier de validation préexistant en le

complétant grâce aux dossiers annuels de suivi de validation et à l’actualiser afin de satisfaire

aux exigences des normes NF EN ISO 15189 et ISO 22870.

Quatre personnes (une à temps plein, et trois de manière ponctuelle) ont été mobilisées selon le

plan d’action suivant :

Octobre 2013 : prise de connaissance du dossier de validation préexistant, de la

technique de dosage des gaz du sang et des diverses exigences réglementaires

d’accréditation.

Novembre –Décembre 2013 : o Remplissage des SH FORM 43 (un par

paramètre dosé par l’analyseur ABL) en s’appuyant sur les données du dossier

de validation préexistant, les données fournisseur et le logitiel VALTEC afin

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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d’obtenir les différentes équations nécessaires au remplissage du dossier de

validation.

o Réalisation de l’analyse de risques selon

la méthode des 5M.

Janvier-Mars 2013 : o Finalisation des dossiers de validation de

la méthode de dosage des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825.

o Intégration des dossiers sur Kalilab®.

1.2 Les différents paramètres des gaz du sang

1.2.1 La mesure du pH

1.2.1.1 Méthode de dosage utilisée La spectrophotométrie directe a permis de réaliser le dosage du paramètre pH des gaz du

sang.

1.2.1.2 Évaluation de la fidélité

1.2.1.2.1 Essai de répétabilité

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(nmol/L)

Écart-

type

(nmol/L)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV

(%)

limite

SFBC

CV

(%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 77,1 0,69 0,89 NC 1,5 3,5 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 39,2 0,36 0,92 NC 1,5 3,5 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 26,1 0,20 0,79 NC 1,5 3,5 Conforme

Échantillon

Niveau 4

EXTRÊME

30 146,7 1,51 1,5 NC 1,5 3,5 Conforme

Tableau 7 : Résultats des essais de répétabilité pour le pH – 2013

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite SFBC. Pour le paramètre

pH, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les tables de la

SFBC.

Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre pH des gaz

du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

1.2.1.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(nmol/L)

Écart-

type

(nmol/L)

CV

(%)

CV (%)

fournis

seur

CV

(%)

limite

SFBC

CV (%)

limite

RICOS Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 78,8 0,01 0,20 NC 2,0 1,8 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 39,8 0,01 0,06 NC 2,0 1,8 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 25,1 0,01 0,03 NC 2,0 1,8 Conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 158,5 0,01 0,04 NC 2,0 1,8 Conforme

Tableau 8: Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le pH -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite RICOS. Pour le

paramètre pH, les CV de fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par

les tables RICOS.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre pH

des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

1.2.1.3 Comparaison de méthode

Figure 7: Corrélation inter ABL – pH sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 1,01X – 0,01 ; avec a = 1,01 et b = -0,01

Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.2 La mesure de la pCO2

1.2.2.1 Méthode de dosage utilisée

La potentiométrie directe a permis de réaliser le dosage du paramètre pCO2 des gaz du sang.

1.2.2.2 Évaluation de la fidélité

1.2.2.2.1 Essai de répétabilité

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(kPa)

Écart-

type

(kPa)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV

(%)

limite

SFBC

CV

(%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 8,9 0,08 0,88 NC 3,8 4,8 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 5,4 0,04 0,80 NC 3,8 4,8 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 1,7 0,03 1,64 NC 3,8 4,8 Conforme

Échantillon

Niveau 4

EXTRÊME

30 11,9 0,11 0,92 NC 3,8 4,8 Conforme

Tableau 9 : Résultats des essais de répétabilité pour la pCO2 – 2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la SFBC. Pour le

paramètre pCO2, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les

tables de la SFBC.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre pCO2 des gaz du

sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

1.2.2.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Tableau 10 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le pC02 -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite RICOS. Pour le

paramètre pCO2, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications

prédéfinies par les tables RICOS.

Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre

pCO2 des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(kPa)

Écart-

type

(kPa)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV

(%)

limite

SFBC

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 8,7 0,14 1,62 NC 6,0 3,0 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 5,4 0,07 1,31 NC 5,0 3,0 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 1,6 0,04 2,78 NC 5,0 3,0 Conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 11,6 0,21 1,80 NC 5,0 3,0 Conforme

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.2.3 Comparaison de méthode

Figure 8 : Corrélation inter ABL – pCO2 sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 1,00X – 0,10 ; avec a = 1,00 et b = -0,10

Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 90 sur 148 ISPB

1.2.3 La mesure de la pO2

1.2.3.1 Méthode de dosage utilisée

L’ampérométrie a permis de réaliser le dosage du paramètre p02 des gaz du sang.

1.2.3.2 Évaluation de la fidélité

1.2.3.2.1 Essai de répétabilité

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(kPa)

Écart

-type

(kPa)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

SFBC

Conclusion

Échantillon

niveau 1

HAUT

30 19,2 0,15 0,77 NC 1,5 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 13,9 0,09 0,59 NC 1,5 Conforme

Échantillon

Niveau 3

BAS

30 9,2 0,07 0,78 NC 1,5 Conforme

Échantillon

Niveau 4

EXTRÊME

30 39,8 0,44 1,11 NC 1.5 Conforme

Tableau 11 : Résultats des essais de répétabilité pour la pO2 – 2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la SFBC. Pour le

paramètre pO2, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les tables

de la SFBC.

Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre pO2 des gaz du sang

sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 91 sur 148 ISPB

1.2.3.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(kPa)

Écart-

type

(kPa)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

SFBC

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 19,2 0,26 1,36 NC 2,0 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 13,8 0,12 0,89 NC 2,0 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 9,3 0,13 1,42 NC 2,0 Conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 39,6 0,64 1,62 NC 2,0 Conforme

Tableau 12 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le p02 -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la SFBC. Pour le

paramètre pO2, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications prédéfinies

par les tables de la SFBC.

Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre

pO2 des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.3.3 Comparaison de méthode

Figure 9: Corrélation inter ABL – pO2 sanguin - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 0,98X +0,13 ; avec a = 0,98 et b = 0,13

Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.

1.2.4 La mesure de la concentration totale en Hémoglobine

(Ct-Hb)

1.2.4.1 Méthode de dosage utilisée

La spectrophotométrie a permis de réaliser le dosage du paramètre concentration totale en

Hémoglobine des gaz du sang.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.4.2 Évaluation de la fidélité

1.2.4.2.1 Essai de répétabilité

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(g/dL)

Écart-

type

(g/dL)

CV (%) CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 8,1 0,03 0,31 NC 2,8 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 12,9 0,04 0,33 NC 2,8 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 19,3 0,08 0,40 NC 2,8 Conforme

Échantillon

Niveau 4

EXTRÊME

30 2,6 0,00 0,00 NC 2.8 Conforme

Tableau 13 : Résultats des essais de répétabilité pour la Ct-Hb – 2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS. Pour

le paramètre Ct-Hb, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les

tables RICOS.

Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre Ct-Hb des

gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 94 sur 148 ISPB

1.2.4.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(g/dL)

Écart-

type

(g/dL)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 8,1 0,20 2,44 NC 2,76 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 12,8 0,04 0,33 NC 2,76 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 19,3 0,11 0,59 NC 2,76 Conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 2,6 1,32 51,0 NC 2,76 NON

Conforme

Tableau 14: Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le Ct-Hb -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table

RICOS. Nous pouvons observer que pour le niveau 4, le CV est très supérieur au CV RICOS,

une analyse du problème peut être menée. Cependant, la concentration 2,6g/dL très faible, n’est

pas située dans un domaine pertinent et n’est pas susceptible d’avoir un impact sur

l’interprétation clinique. Pour les autres niveaux, les CV obtenus sont inférieurs aux

spécifications de la table RICOS.

Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre

CtHb des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.4.3 Comparaison de méthode

Figure 10: Corrélation inter ABL – Ct-Hb - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel VALTEC

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 1,00x +0,10 ; avec a = 1,00 et b = 0,10

Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est

optimale.

1.2.5 L’évaluation de la fraction d’oxyhémoglobine

(FO2Hb)

1.2.5.1 Méthode de dosage utilisée

La spectrophotométrie a permis d’évaluer le paramètre FO2Hb des gaz du sang.

1.2.5.2 Évaluation de la fidélité

1.2.5.2.1 Essai de répétabilité

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 96 sur 148 ISPB

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(%)

Écart-

type

(%)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 44,6 1,03 2,30 NC 3,8 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 92,1 0,06 0,06 NC 3,8 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 48,5 0,06 0,11 NC 3,8 Conforme

Échantillon

Niveau 4

EXTRÊME

30 3,6 0,04 1,06 NC 3,8 Conforme

Tableau 15 : Résultats des essais de répétabilité pour la FO2Hb – 2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS. Pour

le paramètre FO2Hb, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les

tables RICOS.

Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre FO2Hb des

gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.5.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(%)

Écart-

type

(%)

CV (%) CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 50,0 0,05 0,10 NC 3,8 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 97,1 0,09 0,10 NC 3,8 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 70,3 0,07 0,10 NC 3,8 Conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 50,0 0,00 0,00 NC 3,8 Conforme

Tableau 16 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FO2Hb -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS. Pour

le paramètre FO2Hb, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications

prédéfinies par les tables RICOS.

Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre

FO2Hb des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.5.3 Comparaison de méthode

Figure 11: Corrélation inter ABL – FO2Hb- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel EXCEL

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 0,966x+0,2233 ; avec a = 0,966x et b = 0,2233

Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est

optimale.

1.2.6 L’évaluation de la fraction de carboxyhémoglobine

(FCOHb)

1.2.6.1 Méthode de dosage utilisée

La spectrophotométrie a permis d’évaluer le paramètre FCOHb des gaz du sang.

1.2.6.2 Évaluation de la fidélité

1.2.6.2.1 Essai de répétabilité

y = 0,966x + 0,2233R² = 0,9974

0,0

20,0

40,0

60,0

80,0

100,0

120,0

40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0 100,0 110,0

AB

L 3

(%

)

ABL 2 (%)

Corrélation ABL2/ABL3

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 99 sur 148 ISPB

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(%)

Écart-

type

(%)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 6,3 0,15 2,47 NC 7,5 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 3,3 0,13 3,82 NC 7,5 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 20,9 0,09 0,42 NC 7,5 Conforme

Échantillon

Niveau 4

EXTRÊME

30 9,3 0,04 0,41 NC 7,5 Conforme

Tableau 17 : Résultats des essais de répétabilité pour la FCOHb– 2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS. Pour

le paramètre FCOHb, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par

les tables RICOS.

Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre FCOHb des gaz du

sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.6.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(%)

écart-

type

(%)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 6,3 0,26 4,09 NC 7,5 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 3,2 0,17 5,24 NC 7,5 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 20,9 0,15 0,72 NC 7,5 Conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 9,4 0,07 0,73 NC 7,5 Conforme

Tableau 18 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FCOHb -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS. Pour

le paramètre FCOHb, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications

prédéfinies par les tables RICOS.

Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre

FCOHb des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.6.3 Comparaison de méthode

Figure 12 : Corrélation inter ABL – FCOHb- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel EXCEL

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 0,93x -0,18 ; avec a = 0,93 et b = -0,18

Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est

satisfaisante.

1.2.7 L’évaluation de la fraction de méthémoglobine

(FMetHb)

1.2.7.1 Méthode de dosage utilisée

La spectrophotométrie a permis d’évaluer le paramètre FMetHb des gaz du sang.

1.2.7.2 Évaluation de la fidélité

1.2.7.2.1 Essai de répétabilité

y = 0,9293x - 0,1862R² = 0,9316

-1,0

0,0

1,0

2,0

3,0

4,0

5,0

6,0

0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0

AB

L 3

(%

)

ABL 2(%)

Corrélation ABL2/ABL3

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 102 sur 148 ISPB

Echantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(%)

écart-

type

(%)

CV (%) CV (%)

fournisseur

CV

(%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 5,0 0,0 0,36 NC 7,5 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 2,0 0,0 0,0 NC 7,5 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 10,1 0,0 0,0 NC 7,5 Conforme

Échantillon

Niveau 4

EXTRÊME

30 19,7 0,0 0,0 NC 7,5 Conforme

Tableau 19: Résultats des essais de répétabilité pour la FMetHb – 2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite de la table RICOS.

Le CV est un indicateur relatif à la distribution des valeurs, plus il est faible plus les mesures

sont précises. Les valeurs obtenues ci-dessus sont nulles car les valeurs de la FMetHb mesurées

sur nos 30 échantillons sont identiques. Notre appareil est alors précis quant à la mesure de la

FMetHb.

Les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par les tables RICOS.

Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre FMetHb des

gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 103 sur 148 ISPB

1.2.7.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(%)

Ecart-

type

(%)

CV (%) CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 5,0 0,01 0,04 NC 18,8 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 1,9 0,04 2,13 NC 18,8 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 10,1 0,05 0,45 NC 18,8 Conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 19,7 0,04 0,22 NC 18,8 Conforme

Tableau 20 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le FMetHb -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables RICOS. Pour

le paramètre FMetHb, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications

prédéfinies par les tables RICOS.

Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre FMetHb

des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 104 sur 148 ISPB

1.2.7.3 Comparaison de méthode

Figure 13 : Corrélation inter ABL – FMetHb- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 0,52x+0,83 ; avec a = 0,52 et b = 0,83

Les valeurs de a et de b ne sont pas optimales. En effet, a ne tend pas vers 1 et b ne tend pas

vers 0. Ces résultats nous indiquent que la concordance entre les deux méthodes n’est pas

satisfaisante. De plus, le coefficient de corrélation r=0,48 nous montre qu’il peut y avoir des

écarts importants entre les valeurs individuelles.

Il serait intéressant d’effectuer à nouveau une comparaison de méthode avec d’autres valeurs

afin de voir si cet écart n’est pas dû à une erreur pré analytique.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 105 sur 148 ISPB

1.2.8 La mesure du potassium (K+)

1.2.8.1 Méthode de dosage utilisée

La potentiométrie directe a permis de réaliser le dosage du paramètre potassium des gaz du

sang.

1.2.8.2 Évaluation de la fidélité

1.2.8.2.1 Essai de répétabilité

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(mmol/L)

Ecart-

type

(mmol/L)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 1,7 0,05 2,89 NC 4,80 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 3,7 0,05 1,35 NC 4,80 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 5,4 0,06 1,15 NC 4,80 Conforme

Échantillon

Niveau 4

EXTRÊME

30 6,2 0,07 1,17 NC 4,80 Conforme

Tableau 21 : Résultats des essais de répétabilité pour le potassium– 2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables RICOS. Pour

le paramètre potassium, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies par

les tables RICOS.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 106 sur 148 ISPB

Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre potassium

des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

1.2.8.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(mmol/L)

Ecart-

type

(mmol/L)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV

(%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 1,8 0,04 2,13 NC 2,3 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 3,7 0,05 1,38 NC 2,3 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 5,6 0,07 1,26 NC 2,3 Conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 6,4 0,05 0,84 NC 2,3 Conforme

Tableau 22 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le potassium -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables RICOS. Pour

le paramètre potassium, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications

prédéfinies par les tables RICOS.

Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre

potassium des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.8.3 Comparaison de méthode

Figure 14 : Corrélation inter ABL – K+- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel VALTEC

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 1,00x+0,00 ; avec a = 1,00 et b = 0,00

Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.

1.2.9 La mesure du sodium (Na+)

1.2.9.1 Méthode de dosage utilisée

La potentiométrie directe a permis de réaliser le dosage du paramètre sodium des gaz du sang.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.9.2 Évaluation de la fidélité

1.2.9.2.1 Essai de répétabilité

Échantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(mmol/L)

Ecart-

type

(mmol/L)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV

(%)

limite

SFBC

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 146 1,1 0,70 NC 0,70 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 139 1,2 0,86 NC 1,0 conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 124 1,2 0,98 NC 1,0 Conforme

Échantillon

Niveau 4

EXTRÊME

30 122 1,5 1,00 NC 1,0 Conforme

Tableau 23 : Résultats des essais de répétabilité pour le sodium– 2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.

Pour le paramètre sodium, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies

par les tables de la SFBC.

Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre sodium des

gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.9.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Echantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(mmol/L)

Ecart-

type

(mmol/L)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV

(%)

limite

SFBC

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 157 1,9 1,22 NC 1,3 Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 137 1,6 1,19 NC 1,3 Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 127 1,5 1,14 NC 1,3 Conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 125 1,1 0,85 NC 1,3 Conforme

Tableau 24 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le sodium -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.

Pour le paramètre sodium, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications

prédéfinies par les tables de la SFBC.

Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre

sodium des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.9.3 Comparaison de méthode

Figure 15: Corrélation inter ABL – Na+- Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel VALTEC

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 1,00X-1,00 ; avec a = 1,00 et b = -1,00

Les résultats montrent que la concordance entre les deux méthodes est satisfaisante en moyenne

seulement. En revanche, il peut y avoir des écarts importants entre les valeurs individuelles

comme l’indique le coefficient de corrélation r = 0,80.

1.2.10 La mesure du calcium ionisé (Ca 2+)

1.2.10.1 Méthode de dosage utilisée

La potentiométrie directe a permis de doser le paramètre calcium ionisée des gaz du sang.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.10.2 Évaluation de la fidélité

1.2.10.2.1 Essai de répétabilité

Echantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(mmol/L)

Ecart-

type

(mmol

/L)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV

(%)

limite

SFBC

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 0,97 0,01 1,88 NC 1,2 0,96 Non

conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 0,50 0,00 1,97 NC 1,2 0,96 Non

conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 0,51 0,00 1,95 NC 1,2 0,96 Non

conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 1,61 0,03 2,39 NC 1,2 0,96 Non

conforme

Tableau 25 : Résultats des essais de répétabilité pour le calcium ionisé– 2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.

Le calcium et le calcium ionisé sont des mesurandes très finement régulés dans l’organisme ce

qui entraîne des variations biologiques faibles et, par conséquent, des objectifs analytiques en

termes de répétabilité qui sont très difficiles à atteindre avec la plupart des techniques

disponibles actuellement.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.10.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Echantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(mmol/L)

Ecart-

type

(mmol

/L)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

SFBC

Conclusion

Échantillon

niveau 1

BAS

30 1,03 0,02 1,73 NC 1,6 Non

Conforme

Échantillon

niveau 2

MOYEN

30 0,52 0,02 3,23 NC 1,6 NON

Conforme

Échantillon

niveau 3

HAUT

30 0,54 0,01 1,61 NC 1,6 NON

Conforme

Échantillon

niveau 4

EXTRÊME

30 1,71 0,02 1,05 NC 1,6 Conforme

Tableau 26 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour le calcium ionisé -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.

Le calcium et le calcium ionisé sont des mesurandes très finement régulés dans l’organisme ce

qui entraîne des variations biologiques faibles et, par conséquent, des objectifs analytiques en

termes de fidélité intermédiaire qui sont très difficiles à atteindre avec la plupart des techniques

disponibles actuellement

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.10.3 Comparaison de méthode

Figure 16: Corrélation inter ABL – Ca2+ - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel VALTEC

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 1,05X - 0,08 ; avec a = 1,05 et b = - 0,08

Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.

1.2.11 La mesure des lactates

1.2.11.1 Méthode de dosage utilisée

L’ampérométrie a permis de réaliser le dosage du paramètre lactates des gaz du sang.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 114 sur 148 ISPB

1.2.11.2 Évaluation de la fidélité

1.2.11.2.1 Essai de répétabilité

Echantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(mmol/L)

Ecart-

type

(mmol/L)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV

(%)

limite

SFBC

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Echantillon

niveau 1

BAS

30 4,6 0,0 0,89 NC 3,8 3,99 conforme

Echantillon

niveau 2

MOYEN

30 1,7 0,0 0,00 NC 3,8 3,99 conforme

Echantillon

niveau 3

HAUT

30 9,4 0,1 1,14 NC 3,8 3,99 conforme

Tableau 27 : Résultats des essais de répétabilité pour les lactates – 2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.

Pour le paramètre lactates, les CV de répétabilité sont inférieurs aux spécifications prédéfinies

par les tables de la SFBC.

Ainsi, la répétabilité est conforme aux exigences fixées pour le paramètre lactates des

gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 115 sur 148 ISPB

1.2.11.2.2 Essai de fidélité intermédiaire

Tableau 28 : Résultats des essais de fidélité intermédiaire pour les lactates -2013

Le SH GTA 04 précise que le minimum est d’atteindre les performances annoncées par

le fournisseur. Ici, elles ne sont pas communiquées.

Les limites d’acceptabilités fixées par le laboratoire sont les CV limite des tables de la SFBC.

Pour le paramètre lactates, les CV de la fidélité intermédiaire sont inférieurs aux spécifications

prédéfinies par les tables de la SFBC.

Ainsi, la fidélité intermédiaire est conforme aux exigences fixées pour le paramètre

lactates des gaz du sang sur l’analyseur ABL 825 FLEX.

Echantillons

CIQ

Nombre

(N)

Moyenne

(mmol/L)

Ecart-

type

(mmol

/L)

CV (%)

CV (%)

fourniss

eur

CV (%)

limite

SFBC

Conclusion

Echantillon

niveau 1

BAS

30 4,4 0,1 3,04 NC 5,0 Conforme

Echantillon

niveau 2

MOYEN

30 1,7 0,1 2,51 NC 5,0 Conforme

Echantillon

niveau 3

HAUT

30 10,4 0,3 3,09 NC 5,0 Conforme

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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1.2.11.3 Comparaison de méthode

Figure 17: Corrélation inter ABL – lactates - Droite de Passing-Bablock - 2013 - Logiciel

VALTEC

L’équation de la droite de régression de Passing Bablock de type Y = aX + b est la suivante :

Y = 0,90X + 0,06; avec a = 0,90 et b = 0,06

Ainsi a est proche de 1 et b est proche de 0. La similitude entre les deux analyseurs est optimale.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 117 sur 148 ISPB

DISCUSSION

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 118 sur 148 ISPB

1) L’impact clinique des résultats

La validation de méthodes repose sur des analyses statistiques permettant de mettre en

évidence la pertinence de la méthode en vue d’une utilisation conforme aux attentes des

cliniciens.

Il est important d’avoir une lecture critique quant aux résultats obtenus afin de pouvoir les

interpréter de façon correcte et pertinente. Cette interprétation porte ainsi sur l’impact clinique

du résultat, en prenant en compte les variations biologiques qui peuvent être plus ou moins

importantes selon le composé, mais également sur sa représentativité. Il faut également

s’assurer qu’il n’y a pas eu de biais lors de la prise de mesure au cours de la validation de

méthode.

Le but de la validation de méthodes est de connaître la limite de ses méthodes et donc de

connaître la pertinence de sa méthode par rapport à son utilisation clinique

2) Les dossiers partiels de validation de méthode

Parallèlement à cette validation de méthode, le laboratoire de biologie médicale était déjà

dans une autre démarche d’accréditation obligatoire nécessitant un nombre important de

ressources tant matérielles que personnelles. Ainsi, les dossiers de validation de méthode

précédemment décrits sont des dossiers partiels qui seront complétés avec les données obtenues

(incertitudes de mesure) lors de l’utilisation en routine des automates ABL 825 FLEX. Les

incertitudes de mesure seront calculées dès que les données concernant les EEQ seront en

nombre statistiquement suffisant pour permettre le calcul selon la formule CIQ/EEQ préconisée

au sein du Laboratoire de Biologie Médicale.

3) Les principales difficultés à la mise en place de la

démarche qualité

La mise en place d’une démarche qualité est soumise à un certain nombre de difficultés

rendant ainsi son application assez complexe. Ces difficultés peuvent être de natures

méthodologiques, culturelles ou encore pratiques :

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 119 sur 148 ISPB

Nécessité de maitriser un vocabulaire technique et spécifique.

Le concept qualité peut être sujet à diverses interprétations d’un individu à un

autre.

La méthodologie nécessaire à la production de documents qualité génère un

surcroît de travail.

Problème relatif à la disponibilité des ressources ainsi qu’à la gestion du temps

dédiée pour la démarche qualité.

Réticence du personnel à s’engager pleinement dans ce domaine par peur du

changement induit par l’acquisition de la culture qualité.

Assurer la pérennité du système qualité via son suivi régulier et permanent.

4) La biologie délocalisée

La mise en place de la biologie délocalisée est confrontée à un problème de coût. En effet,

elle s’avère plus onéreuse comparée aux analyses effectuées au sein du laboratoire de biologie

médicale. Il est donc nécessaire d’évaluer l’intérêt médico-économique de ces pratiques. Cette

analyse requiert une coordination et une coopération étroite entre tous les acteurs du laboratoire

et du service de néonatalogie afin d’assurer, entres autres, la traçabilité et l’analyse des résultats

pour chaque examen réalisé. De plus, les appareils de mesures sont utilisés par du personnel

infirmier pour lequel il faut mettre à disposition une formation adaptée afin qu’il puisse être

habilité à l’utilisation du matériel.

Dans le cas qui nous concerne, la mise en place de la biologie délocalisée apporte un

avantage non négligeable en termes d’efficacité et de qualité des soins avec une réduction du

délai de rendu des résultats permettant ainsi une amélioration du traitement des nouveau-nés du

service de réanimation néonatale.

5) L’amélioration continue

L’amélioration permanente ne peut être atteinte que par l’engagement effectif de la

direction, son implication est vitale. En effet, elle se doit de définir de manière claire et précise

les objectifs à atteindre afin qu’ils soient compris par l’ensemble du personnel. La direction doit

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 120 sur 148 ISPB

donner du sens à la mise en place d’une démarche qualité afin de motiver son personnel. Ce

dernier est primordial pour progresser car il est l’essence même de l’organisme.

Une fois, le système de qualité mis en place et fonctionnel, un management de la qualité

pourra être mis en place afin de surveiller et améliorer l’efficacité et l’efficience de ce système.

Le management pourra être articulé selon les huit principes issus de la norme ISO 9001 :

Le leadership

L’implication du personnel

L’orientation client

L’approche processus

L’approche systémique

L’approche factuelle pour la prise de décision

Le rapport mutuellement bénéfique client-fournisseur

L’amélioration continue

Ainsi, la validation de méthode n’est qu’un moyen de connaître les méthodes utilisées au

laboratoire et de garantir la fiabilité des résultats pour assurer la sécurité du patient.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 121 sur 148 ISPB

ISPB - FACULTÉ DE PHARMACIE

C O N C L U S I O N S

THÈSE SOUTENUE PAR : MME VU KIM-LY

La réforme de la biologie médicale en France rend obligatoire la démarche

d’accréditation des examens de biologie médicale délocalisés. Le laboratoire de Biologie

médicale multi-sites des Hospices Civils de Lyon s’est engagé dans cette démarche qualité.

L’accréditation des examens de biologie délocalisés s’appuie sur les normes ISO 22870 et NF

EN ISO 15189 et exige, entre autre, la réalisation d’une validation de méthode analytique de

ceux-ci.

C’est dans ce contexte que nous avons établi, les dossiers de validation de méthode

portant sur l’ensemble des paramètres de la mesure des gaz du sang mesurés par l’appareil ABL

FLEX 825. Ces dossiers de validation de méthode ont été constitués selon le SH form 43 et les

recommandations du SH GTA 04 du COFRAC. Ces dossiers de validation, de méthode devront

être complétés lors de l’utilisation en routine des appareils (calcul de l’incertitude de mesure).

Les dossiers de validation de méthode apportent la preuve de la conformité des techniques

utilisées aux spécifications et exigences du laboratoire en démontrant l’absence de différences

significatives entre les appareils de mesure.

La mesure des gaz du sang est une urgence médicale et technique permettant de répondre

rapidement à des situations qui mettent en jeu le pronostic vital du patient, particulièrement au

sein d’un service de néonatalogie. La gazométrie se distingue par l’importance des

conséquences thérapeutiques des résultats obtenus, la fragilité du spécimen et une interprétation

parfois délicate du résultat.

La biologie délocalisée permet d’améliorer la prise en charge des patients grâce à un

raccourcissement du délai entre le prélèvement et le rendu des résultats. L’accréditation des

examens de biologie délocalisés apportent la preuve de la compétence du service à fournir des

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 122 sur 148 ISPB

résultats fiables dans l’optique d’établir un diagnostic rapide et exact et ainsi pouvoir apporter

rapidement un traitement adapté au patient. La mise en place d’une telle démarche qualité ne

peut voir le jour qu’avec l’entière motivation et implication du personnel de manière continue

et durable.

L’accréditation ne doit pas être une fin en soi mais un outil indispensable permettant

l’amélioration continue des pratiques de Biologie médicale en France.

L’ISPB - Faculté de Pharmacie de Lyon et l’Université Claude Bernard Lyon 1 n’entendent

donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses ; ces opinions

sont considérées comme propres à leurs auteurs.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Annexe 1 : Dossier de validation de méthode du pH – SH FORM 43

CBN- BIOCHIMIE

HOPITAL DE LA CROIX

ROUSSE

103, Grande Rue de

la croix Rousse

69317 LYON CEDEX

04

SH FORM43 - VALIDATION /

VERIFICATION DE METHODE

QUANTITATIVE

Ref : MU-ANA-DE-001-01 Version : 01

Applicable le : 27-07-2012

EXAMEN DE BIOLOGIE MEDICALE :

Gaz du sang : dosage du pH sanguin sur ABL 825 FLEX NEONAT

DESCRIPTION DE LA METHODE

Analyte/Mesurande : pH sur sang total

Principe de la Mesure : Potentiométrie

Méthode de mesure : Électrode Ag/AgCl avec membrane sensible aux

ions H+

Type d'échantillon primaire: Sang capillaire

Type de récipient, Additifs :

TUBES CAPILLAIRES SOUPLES POUR GDS "KIT

ASTRUP, SAFE CLINITUBES"

REF 942-893

Prétraitement de l'échantillon Agitation manuelle avec aimant

Unités nmol/L

Intervalles de référence :

NB-ANA-DE-010-03

Marquage CE :

Oui

Marquage Ce ABL800 Flex 2009.pdf

Codage C.N.Q : WRO

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Instrument :

ABL825 FLEX NEONAT: Analyseur de gaz du

sang

numéro de série 754R1562N002

Référence du réactif :

Électrode à pH: E7077 lot JN01

Solution de rinçage : 944-132 lot EW03

Solution de nettoyage : 944-126 lot JR 09

Matériau d'étalonnage:

Solution Calibration 1 : 944-128 lot JT02

Solution Calibration 2 : 944-129 lot JR01

Certificats de traçabilité ABL800.pdf

Type d'étalonnage, nombre de niveaux

et valeurs :

Calibration par solutions aqueuses linéaires en

2 points :

Cal1 (S1820) : 944 128 lot JT02

Cal2 (S1830) : 944 129 lot JR01

MISE EN ŒUVRE

Opérateur(s) habilité(s) ayant réalisé la

vérification de méthode : Bernard POGGI, Kim-Ly VU, Céline RENOUX

Procédure de validation :

PROCEDURE DE VALIDATION/VERIFICATION DES

METHODES QUANTITATIVES

MU-ANA-DE-001-01

Procédure de gestion de la portée

flexible :

PROCEDURE DE GESTION DE LA PORTEE

D’ACCREDITATION

MU-ANA-PG-003

Période d'évaluation : Du 14 Juillet au 21 Aout 2013

Date de mise en service : Le 30 mars 2014

Autorisation de mise en service par : Bernard POGGI

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 125 sur 148 ISPB

MAITRISE DES RISQUES

Données d'entrée Points critiques à maîtriser Modalités de maîtrise

Pré

anal

ytiq

ue

Prélèvement

Absence de bulles dans le capillaire

Manuel de prélèvement du LBMMS

MU-PréA-PG-003

Eviter les erreurs pré-analytiques

liées aux analyses de gaz du sang.

Cf : NB-PréA-EX-001-01

Température du patient noté

Oxygénothérapie précisée

Manuel de prélèvement du LBMMS

MU-PréA-PG-003

Absence de caillot dans l’échantillon

Manuel de prélèvement du LBMMS

MU-PréA-PG-003

Eviter les erreurs pré-analytiques

liées aux analyses de gaz du sang.

Cf : NB-PréA-EX-001-01

Utilisation de capillaire hépariné

Volume suffisant

Manuel de prélèvement du LBMMS

Cf : MU-PréA-PG-003

Transport Analyse immédiate après le prélèvement

Prétraitement

de

l’échantillon Homogénéité de l’échantillon

Agitation manuelle :

Formation du personnel

Procédure, habilitation du personnel

Analyse Maitrise de l’analyseur

Habilitation du personnel

Médical et non médical à l’ABL 825

NB-RH-DE-021-001

Mode opératoire

NB-ANA-MT-054-01

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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MAITRISE DES RISQUES

Données d'entrée Points critiques à maîtriser Modalités de maîtrise

Température entre +15 et +30°C

Humidité entre 20 et 80 %

Analyse immédiate après le

prélèvement

Relevé des températures de la pièce

Identification du patient Lecture du code barre patient

Fiabilité des résultats Passage automatique des

échantillons de contrôle de qualité

An

alyt

iqu

e

Validation analytique

Habilitation du personnel

Médical et non médical à l’ABL 825

NB-RH-DE-021-001

Réactifs

Utilisation des bons réactifs Lecture du code barre des réactifs

Date de péremption Dates de péremption gérées par la

CARF

Limite d’utilisation après ouverture

Utilisation au-delà de la date de

péremption et de la durée limite de

stabilité à bord bloquée par

l’analyseur

Cf : Mode opératoire

NB-ANA-MT-054-01

Stockage

Température entre +15 et +30°C

Humidité entre 20 et 80 %

Analyseurs Maintenance

Maintenance hebdomadaire réalisée

par les techniciens du laboratoire

NB-ANA-IT-029-01

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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EVALUATION DES PERFORMANCES DE LA METHODE

La confirmation des performances au laboratoire a été menée sur des échantillons contrôles

fournis par la société RADIOMETER, qui est le fabricant des ABL 825 FLEX.

Répétabilité:

L’essai de répétabilité a été mené sur 4 niveaux de contrôles fournis par RADIOMETER

et choisis en fonction de leurs valeurs physiopathologiques :

- contrôle EXTREME : lot 307

- contrôle BAS : lot 480

- contrôle MOYEN : lot 472

- contrôle HAUT : lot 447

30 essais ont été réalisés pour chaque niveau sur une période de 6 jours du 07/08/2013

au 12/08/2013 afin d’obtenir une valeur statistique élevée. Les objectifs analytiques fixés sont

ceux de la SFBC.

Echantillons Nombre

(N)

Moyenne

(nmol/L)

Ecart-

type

(nmol/L)

CV (%) CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

SFBC

CV (%)

limite

RICOS Conclusion

Echantillon

niveau 1

BAS

30 77 0,6 0,89% NA 1,5 3,5 conforme

Echantillon

niveau 2

MOYEN

30 39 0,3 0,92% NA 1,5 3,5 conforme

Echantillon

niveau 3

HAUT

30 26 0,2 0,79% NA 1,5 3,5 conforme

Echantillon

Niveau 4

EXTREME

30 146 1,5 1,50% NA 1,5 3,5 conforme

Conclusions : Conforme

Fidélité intermédiaire :

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 128 sur 148 ISPB

La fidélité intermédiaire a été établie sur 30 valeurs du 14/07/2013 au 21/08/2013 sur

4 niveaux. 30 échantillons contrôles ont été mesurés pour chaque niveau. Les objectifs

analytiques fixés sont ceux de la SFBC.

- contrôle EXTREME : lot 307

- contrôle BAS : lot 480

- contrôle MOYEN : lot 472

- contrôle HAUT : lot 447

Conclusions : CONFORME

Justesse (approche de la) :

Cas des contrôles internes externalisés

Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la

validation initiale, la justesse n’a pas pu être calculée.

Exactitude :

Cas des contrôles externes ponctuels

Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la

validation initiale, l’exactitude n’a pas pu être calculée. Elle sera calculée au cours du suivi de

la validation de méthode.

Echantillons Nombre

(N)

Moyenne

(nmol/L)

Ecart-

type

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

SFBC

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Echantillon

niveau 1

BAS

30 78,8 0,01 0,20 N.A 2,0 1,8 Conforme

Echantillon

niveau 2

MOYEN

30 38,8 0,01 0,06 N.A 2,0 1,8 Conforme

Echantillon

niveau 3

HAUT

30 25,1 0,01 0,03 N.A 2,0 1,8 Conforme

Echantillon

niveau 4

EXTREME

30 158,5 0,01 0,04 N.A 2,0 1,8 Conforme

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 129 sur 148 ISPB

INCERTITUDES

Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la

validation initiale, l’incertitude de mesure n’a pas pu être calculée. Elle sera calculée au cours

du suivi de la validation de méthode.

Elle sera évaluée à l’aide des CIQ et CIL (Comparaison Inter Laboratoires).

COMPARAISON DE METHODES :

Données bibliographiques (fournisseurs,

publications,…) :

Les limites de suivi ont été déterminées à

partir des écarts-type de 30 échantillons

de patients testés sur chacun des deux

analyseurs ABL 825 FLEX

Méthode précédente, autre méthode

utilisée dans le laboratoire, appareil en

miroir ou EBMD :

Comparaison entre les résultats sur l’ABL

825 FLEX LABO2 et sur l’ABL 825 NEONAT

Nombre de mesures : 30

Intervalle de comparaison adaptée à

l'activité du laboratoire : oui

Méthode d'exploitation des résultats : Logiciel Excel 2010 et VALTEC

Equation de la droite de régression : Y=1.01x-0.01

Diagramme des différences : % de couples hors limite : 0%

Diagramme des rapports : % de couples hors limite : 0%

Conclusion : Les résultats des tests de comparaison entre l’ABL LABO2et l’ABL 825 NEONAT

sont satisfaisants et répondent à nos exigences.

La méthode d’analyse des gaz du sang utilisée par le laboratoire est la méthode de

référence. Une étude de comparaison en miroir a été effectuée entre les résultats obtenus

sur l’analyseur ABL 825 LABO 2 et ceux de l’analyseur, le ABL 825 NEONAT. Les données

fournis pour la comparaison de méthode ont été obtenues à l’aide du logiciel VALTEC et EXCEL.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Les graphiques obtenus sont les suivants :

différences f (xi)= xi-yi

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 131 sur 148 ISPB

INTERVALLE DE MESURE (indispensable en portée B)

(si possible et pertinent, ex : troponine, micro albumine, plaquettes, PSA, TSH) :

Mode de détermination : Bibliographie : Document RADIOMETER

Limite inférieure de linéarité (de

quantification)/

Profil de fidélité :

10,0 nmol/L

Limite supérieure de linéarité : 501 nmol/L

INTERFERENCES

(ex : Hémolyse, turbidité, bilirubine, médicaments - à prendre en compte dans les facteurs de

variabilité - à évaluer si nécessaire) :

Vérification bibliographique : Interférences sur

ABL700.pdf

Pas d’interférence sur la mesure du pH

Vérification : Non nécessaire

rapports f(xi) : xi/xy

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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CONTAMINATION

(indispensable en portée B et pour les paramètres sensibles en portée A)

Inter échantillon pour les paramètres

sensibles (par exemple Ag HBS, βHCG) : Non applicable

Inter réactif si nécessaire (par exemple : LDH

et ALAT, cholestérol et phosphate, lipase et

triglycérides) :

Non applicable

Vérification bibliographique : Non applicable

Vérification : Non réalisée

Commentaires éventuels :

Méthode conforme à l’utilisation au service de néonatalogie pour les patients concernés.

Lyon, le 30 mars 2014.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Annexe 2 : Dossier de validation de méthode du PCO2 – SH FORM 43

CBN- BIOCHIMIE

HOPITAL DE LA CROIX

ROUSSE

103, Grande Rue de la

croix Rousse

69317 LYON CEDEX 04

SH FORM43 - VALIDATION /

VERIFICATION DE METHODE

QUANTITATIVE

Ref : MU-ANA-DE-001-01 Version : 01

Applicable le : 27-07-2012

EXAMEN DE BIOLOGIE MEDICALE :

Gaz du sang : pCO2 sanguine sur ABL 825 FLEX NEONAT

DESCRIPTION DE LA METHODE

Analyte/Mesurande : pCO2

Principe de la Mesure : Potentiométrie directe

Méthode de mesure :

Electrode de pH combinée à une électrode de

référence Ag/AgCl montée dans une enveloppe en

plastique remplie de solution électrolytique de

bicarbonate + membrane de silicone.

Type d'échantillon primaire: Sang capillaire

Type de récipient, Additifs :

TUBES CAPILLAIRES SOUPLES POUR GDS "KIT ASTRUP,

SAFE CLINITUBES"

REF 942-893

Prétraitement de l'échantillon Agitation manuelle avec aimant

Unités kPa

Intervalles de référence : NB-ANA-DE-010-03

Marquage CE :

Oui

Marquage Ce ABL800 Flex 2009.pdf

Codage C.N.Q : WRO

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Instrument : ABL825 FLEX NEONAT: Analyseur de gaz du sang

numéro de série 754R1562N002

Référence du réactif :

Electrode pCO2 : 945-612 lot JN01

Membrane pCO2 : 942-063 lot 464

Solution de rinçage : 944-132 lot EW03

Solution de nettoyage : 944-126 lotJR09

Matériau d'étalonnage:

Gaz CO2 Cal1 : 5.60% soit 42,56 mmHg pour une

pression de 760 mmHg lot Y26B36

Gaz CO2 Cal2 : 11.22% soit 85,27 mmHg pour une

pression de 760 mmHg lot Y05B26

Certificats de traçabilité ABL800.pdf

Type d'étalonnage, nombre de niveaux et

valeurs :

Calibration par gaz linéaire en 2 points :

Cal1 (S1820) : 42.56 mmHg lot Y26B36

Cal2 (S1830) : 85.27 mmHg lot Y05B26

MISE EN ŒUVRE

Opérateur(s) habilité(s) ayant réalisé la

vérification de méthode : Bernard POGGI, Kim-Ly VU, Céline RENOUX

Procédure de validation :

PROCEDURE DE VALIDATION/VERIFICATION DES

METHODES QUANTITATIVES

MU-ANA-DE-001-01

Procédure de gestion de la portée flexible :

PROCEDURE DE GESTION DE LA PORTEE

D’ACCREDITATION

MU-ANA-PG-003

Période d'évaluation : Du 14 Juillet au 21 Aout 2013

Date de mise en service : Le 30 mars 2014

Autorisation de mise en service par : Bernard POGGI

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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MAITRISE DES RISQUES

Données d'entrée Points critiques à maîtriser Modalités de maîtrise

Pré

anal

ytiq

ue

Prélèvement

Absence de bulles dans le capillaire

Manuel de prélèvement du LBMMS

MU-PréA-PG-003

Eviter les erreurs pré-analytiques liées aux

analyses de gaz du sang.

Cf : NB-PréA-EX-001-01

Température du patient noté

Oxygénothérapie précisée

Manuel de prélèvement du LBMMS

MU-PréA-PG-003

Absence de caillot dans l’échantillon

Manuel de prélèvement du LBMMS

MU-PréA-PG-003

Eviter les erreurs pré-analytiques liées aux

analyses de gaz du sang.

Cf : NB-PréA-EX-001-01

Utilisation de capillaire hépariné

Volume suffisant

Manuel de prélèvement du LBMMS

Cf : MU-PréA-PG-003

Transport Analyse immédiate après le prélèvement

An

alyt

iqu

e

Prétraitement

de

l’échantillon Homogénéité de l’échantillon

Agitation manuelle :

Formation du personnel

Procédure, habilitation du personnel

Analyse Maitrise de l’analyseur

Habilitation du personnel

Médical et non médical à l’ABL 825

NB-RH-DE-021-001

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 136 sur 148 ISPB

MAITRISE DES RISQUES

Données d'entrée Points critiques à maîtriser Modalités de maîtrise

Mode opératoire

NB-ANA-MT-054-01

Température entre +15 et +30°C

Humidité entre 20 et 80 %

Analyse immédiate après le prélèvement

Relevé des températures de la pièce

Identification du patient Lecture du code barre patient

Fiabilité des résultats Passage automatique des échantillons de

contrôle de qualité

An

alyt

iqu

e

Validation analytique

Habilitation du personnel

Médical et non médical à l’ABL 825

NB-RH-DE-021-001

Réactifs

Utilisation des bons réactifs Lecture du code barre des réactifs

Date de péremption

Dates de péremption gérées par la CARF

Limite d’utilisation après ouverture

Utilisation au-delà de la date de

péremption et de la durée limite de

stabilité à bord bloquée par l’analyseur

Cf : Mode opératoire

NB-ANA-MT-054-01

Stockage

Température entre +15 et +30°C

Humidité entre 20 et 80 %

Analyseurs Maintenance

Maintenance hebdomadaire réalisée par

les techniciens du laboratoire NB-ANA-IT-

029-01

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 137 sur 148 ISPB

EVALUATION DES PERFORMANCES DE LA METHODE

La confirmation des performances au laboratoire a été menée sur des échantillons contrôles

fournis par la société RADIOMETER, qui est le fabricant des ABL 825 FLEX.

Répétabilité:

L’essai de répétabilité a été mené sur 4 niveaux de contrôles fournis par RADIOMETER

et choisis en fonction de leurs valeurs physiopathologiques :

- contrôle EXTREME : lot 307

- contrôle BAS : lot 480

- contrôle MOYEN : lot 472

- contrôle HAUT : lot 447

30 essais ont été réalisés pour chaque niveau sur une période de 6 jours du 07/08/2013

au 12/08/2013 afin d’obtenir une valeur statistique élevée. Les objectifs analytiques fixés sont

ceux de la SFBC.

Echantillons Nombre

(N)

Moyenne

(kPa)

Ecart-

type

(kPa)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

SFBC

CV (%)

limite

RICOS

Conclusion

Echantillon

niveau 1

BAS

30 8,9 0,07 0,88 N.A 3,8 4,8 Conforme

Echantillon

niveau 2

MOYEN

30 5,4 0,04 0,80 N.A 3,8 4,8 Conforme

Echantillon

niveau 3

HAUT

30 1,7 0,02 1,64 N.A 3,8 4,8 Conforme

Echantillon

Niveau 4

EXTREME

30 11,9 0,10 0,92 N.A 3,8 4,8 Conforme

Conclusions : Conforme

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 138 sur 148 ISPB

Fidélité intermédiaire :

La fidélité intermédiaire a été établie sur 30 valeurs du 14/07/2013 au 21/08/2013 sur

4 niveaux. 30 échantillons contrôles ont été mesurés pour chaque niveau. Les objectifs

analytiques fixés sont ceux de la SFBC.

- contrôle EXTREME : lot 307

- contrôle BAS : lot 480

- contrôle MOYEN : lot 472

- contrôle HAUT : lot 447

Echantillons Nombre

(N)

Moyenne

(kPa)

Ecart-

type

(kPa)

CV

(%)

CV (%)

fournisseur

CV (%)

limite

SFBC

CV (%)

limite

RICOS Conclusion

Echantillon

niveau 1

BAS

30 8,6 0,14 1,62 N.A 6,0 3,0 Conforme

Echantillon

niveau 2

MOYEN

30 5,3 0,07 1,31 N.A 5,0 3,0 Conforme

Echantillon

niveau 3

HAUT

30 1,6 0,04 2,78 N.A 5,0 3,0 Conforme

Echantillon

niveau 4

EXTREME

30 11,6 0,20 1,80 N.A 5,0 3,0 Conforme

Conclusions : Conforme

Justesse (approche de la) :

Cas des contrôles internes externalisés

Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la

validation initiale, la justesse n’a pas pu être calculée. Elle sera calculée au cours du suivi de la

validation de méthode.

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 139 sur 148 ISPB

Exactitude :

Cas des contrôles externes ponctuels

Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la

validation initiale, l’exactitude n’a pas pu être calculée. Elle sera calculée au cours du suivi de

la validation de méthode.

INCERTITUDES

Compte tenu de l’absence de données de qualité internes et externes au moment de la

validation initiale, l’incertitude de mesure n’a pas pu être calculée. Elle sera calculée au cours

du suivi de la validation de méthode.

Elle sera évaluée à l’aide des CIQ et CIL (Comparaison Inter Laboratoires).

COMPARAISON DE METHODES :

Données bibliographiques (fournisseurs,

publications,…) :

Les limites de suivi ont été déterminées à

partir des écarts-type de 30 échantillons

de patients testés sur chacun des deux

analyseurs ABL 825 FLEX

Méthode précédente, autre méthode

utilisée dans le laboratoire, appareil en

miroir ou EBMD :

Comparaison entre les résultats sur l’ABL

LABO2 et sur l’ABL NEONAT

Nombre de mesures : 30

Intervalle de comparaison adaptée à

l'activité du laboratoire : oui

Méthode d'exploitation des résultats : Logiciel Excel 2010 et VALTEC

Equation de la droite de régression : y = 1.00x -0.10

Diagramme des différences : % de couples hors limite: 0%

Diagramme des rapports : % de couples hors limite: 0%

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Conclusion : Les résultats des tests de comparaison entre l’ABL LABO1 et l’ABL NEONAT sont

satisfaisants et répondent à nos exigences.

La méthode d’analyse des gaz du sang utilisée par le laboratoire est la méthode de

référence. Une étude de comparaison en miroir a été effectuée entre les résultats obtenus

sur l’analyseur ABL 825 LABO 2 et ceux de l’analyseur, le ABL 825 NEONAT. Les données

fournis pour la comparaison de méthode ont été obtenues à l’aide du logiciel VALTEC et des

graphiques suivant :

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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INTERVALLE DE MESURE (indispensable en portée B)

(si possible et pertinent, ex : troponine, micro albumine, plaquettes, PSA, TSH) :

Mode de détermination : Bibliographie : Document RADIOMETER

Limite inférieure de linéarité (de

quantification)/

Profil de fidélité :

0,67 kPa

Limite supérieure de linéarité : 33,3 kPa

INTERFERENCES

(ex : Hémolyse, turbidité, bilirubine, médicaments - à prendre en compte dans les

facteurs de variabilité - à évaluer si nécessaire) :

Vérification bibliographique :

Interférences sur ABL700.pdf

Pas d’interférence sur la mesure de la

pCO2

Vérification :

Non nécessaire

CONTAMINATION

(indispensable en portée B et pour les paramètres sensibles en portée A)

Inter échantillon pour les paramètres

sensibles (par exemple Ag HBS, βHCG) : Non applicable

Inter réactif si nécessaire (par exemple : LDH

et ALAT, cholestérol et phosphate, lipase et

triglycérides) :

Non applicable

Vérification bibliographique : Non applicable

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Vérification : Non réalisée

Commentaires éventuels :

Méthode conforme à l’utilisation au Laboratoire de Biologie médicale pour les patients

concernés.

Lyon, le 30 mars 2014,

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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Annexe 3 : Les spécifications de RADIOMETER

VU (CC BY-NC-ND 2.0)

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VU KIM-LY Page 145 sur 148 ISPB

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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compétence. Mai 2006.

2. HCL. http://www.chu-lyon.fr/web/, consulté le 15 décembre 2014.

3. Cofrac. http://www.cofrac.fr, consulté le 2 Novembre 2014.

4. Dugimont J, Cendra A. Intérêts de l’accréditation en laboratoire de biologie médicale.

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5. Cofrac. Processus d'accréditation. http://www.cofrac.fr/fr/cofrac/processus.php,

consulté le 5 décembre 2013.

6. Loi n° 2013-442 relatif à la réforme de la biologie médicale ; J.O.R.F ; 31 mai 2013 :

8954.

7. Arrêté relatif aux conditions justificatives de l'entrée effective d'un laboratoire de

biologie médicale dans une démarche d'accréditation ; J.O.R.F ; 17 octobre 2012 :

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13. Cofrac. Distinction accréditation / certification. http://www.cofrac.fr/fr/accreditation/

distinction.php, consulté le 1 Novembre 2014.

14. Renard J. Théorie et pratique de l’audit interne. 2ème éd. Paris : Eyrolles ; 2010.

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roue-de- deming/, consulté le 8 Décembre 2014.

16. Roubille M, Cartier B. Etude sur les délais de rendu de résultats d’examens biologiques

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« Validation de méthode des gaz du sang en biologie délocalisée dans le cadre de

l’accréditation selon la norme ISO 22870 »

Th. D. Pharm., Lyon 1, 2015, 148 p.

RESUME

La mise en place d’analyseurs de gaz du sang, en biologie délocalisée, permet d’améliorer la

prise en charge des nouveau-nés du service de réanimation néonatale de l’hôpital de la Croix-

Rousse.

L’objectif de ce travail de thèse est de valider la méthode de dosage des gaz du sang sur

l’analyseur ABL FLEX 825 présent au sein du service de réanimation néonatale afin de pouvoir

l’utiliser de manière indépendante du laboratoire de biologie médicale. Cette validation de méthode

permet d’assurer la qualité des prestations fournies en termes de fiabilité et de reproductibilité.

La validation de méthode est une des composantes nécessaires pour l’accréditation selon la

norme ISO 22870 de la biologie délocalisée. L’accréditation est alors un gage de qualité, de

confiance et de compétence du personnel.

Selon la loi française, l’accréditation des examens de biologie médicale est une obligation pour

les laboratoires de biologie médicale. L’accréditation de la biologie délocalisée permet d’assurer

une qualité équivalente entre les examens réalisés au sein du laboratoire et ceux réalisés au lit du

patient, lorsque cela s’avère indispensable, comme c’est le cas ici pour les gaz du sang chez les

nouveau-nés de réanimation néonatale.

La mise en place de la mesure des gaz du sang en biologie délocalisée permet un gain de temps

qui améliore de manière significative le diagnostic et la prise en charge des pathologies dans le

domaine des urgences médicales.

MOTS CLES

Biologie délocalisée Accréditation Gaz du sang Dosage

JURY Monsieur Richard COHEN (PU – PH)

Madame Alexandra MONTEMBAULT (MCU)

Monsieur Bernard POGGI (PH)

Madame Pascale PREYNAT (MCU PAST)

DATE DE SOUTENANCE Mardi 20 Janvier 2015

ADRESSE DE L’AUTEUR 57 cours de la république 69100 Villeurbanne

VU (CC BY-NC-ND 2.0)


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