DIAGNOSTIC SOCIAL DE TERRITOIRE
Association « La Colline »
Centre social et culturel « La Colline » A CENON --------
Renouvellement des agréments
- Animation Collective Familles - Animation Globale et Coordination
-------
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 2
SOMMAIRE Pages
INTRODUCTION 3 - 4
I. METHODOLOGIE 5 - 8
II. ETAT DES LIEUX
1) Données Géographiques et urbanistiques 9 - 10
2) Habitat 11 - 14
3) Données Sociodémographiques et population 15 - 22
4) Données politico-économiques 23 - 25
III. ZONE DE COMPETENCE ET ATTENTES
1) Zone de compétence 25 - 28
2) Attentes des habitants 29 - 31
3) Attentes des partenaires
- Institutionnels 31 – 33
- Locaux 33 - 38
IV. STRUCTURE DU CENTRE SOCIAL ET CULTUREL « La Colline »
1) La localisation 39
2) Les locaux 40
3) Facteurs d’évolution 41
V. CONCLUSION 42 - 44
VI. ANNEXES 45
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INTRODUCTION
Cette demande de renouvellement des agréments au titre de l’Animation Collective Familles et
de l’Animation Globale et Coordination s’inscrit dans un contexte particulier dans le temps. Avant
de présenter la démarche d’élaboration du diagnostic, nous devons exposer les raisons pour
lesquelles le projet partagé a dû être reporté.
1. Un projet reporté
Les agréments précédents de la CAF avaient été décernés au titre de l’Animation
Collective Familles et de l’Animation Globale et Coordination pour la période 2004 – 2008.
Le 7 juillet 2009, il a été décidé d’octroyer au centre social et culturel « la Colline » un
agrément provisoire de deux ans pour la période allant de 2009 au 31 décembre 2011.
Cet agrément provisoire a été prolongé de six mois.
Le nouveau projet du Centre Social et Culturel la Colline devrait prendre effet le 1er juillet
2012.
2. Les raisons du report du projet
L’évolution de la politique de la ville
o En 2008, la Ville met en place un projet de redéploiement Enfance/Jeunesse dans
le cadre du développement urbain de la commune de Cenon.
3 opérateurs sont concernés :
- La Ville avec ses 2 Maisons de quartier (Palmer et Georges Brassens) qui
prendra en charge les 12-17 ans sur le haut Cenon.
- L’association Léo Lagrange avec ses 2 sites d’accueil de loisirs Triboulet et
la Ré d’eau qui prendra en charge les 6 – 12 ans en accueil de loisirs.
- Le centre social et culturel la Colline :
Qui prend en charge les 6-17 ans sur le bas Cenon
Qui est chargé d’une mission de développement social local auprès
des habitants et acteurs locaux du bas Cenon.
Qui continue d’assurer le projet d’insertion et de parenthèque sur le
haut Cenon
o En 2010 la Ville opte pour le SIEG (Service d’Intérêt Economique Général) et
l’association « Les FRANCAS" remplace Léo Lagrange. Le Centre Social et
Culturel de Cenon choisit de ne pas faire partie du SIEG.
La problématique de l’implantation du centre social
o Jusqu’en 2008 le projet global du centre social et culturel se développe à partir d’un
site unique situé rue Langevin en haut de Cenon.
o A partir de 2008 les activités se déploient sur 2 sites :
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En haut de Cenon, rue Langevin pour l’insertion et la parenthèque, avec un
partage des locaux avec la Maison d’Animation et de la Citoyenneté Palmer.
En bas de Cenon :
- En centralité, rue Arago pour l’enfance – jeunesse et la mission de
développement
- En proximité dans les salles Sellier Gambetta, Beausite et le groupe
scolaire Jules Guesde.
o En 2009 la Ville propose un regroupement de l’ensemble des activités sur un site
en bas de Cenon
Les acteurs du centre social et culturel font part de leurs craintes sur le
devenir de l’accompagnement social en haut de Cenon.
Une période de remise en question s’installe et la construction du projet ne
peut être poursuivie.
o Le centre social et culturel connaît des problèmes de gouvernance
Le Directeur CAF change d’affectation en septembre 2009.
Un Directeur associatif recruté dans le réseau ne peut assumer les difficultés
du Centre Social et Culturel et ne reste que 11 mois.
Le nouveau Directeur associatif est recruté le 18 juillet 2011.
3. Les hypothèses contextuelles du projet aujourd’hui
Les conditions du partage du projet sont réunies :
o Le partenariat entre le centre social et culturel et les institutions, Ville, CAF, Etat,
Conseil Général est devenu très actif.
o La confiance des habitants dans le Centre social et Culturel est maintenue.
o Les conditions d’une gouvernance efficace sont réunies avec un conseil
d’administration renforcé et un groupe employeur (présidente/directeur) efficient.
Le contexte urbain, démographique et social en pleine évolution
o Le diagnostic doit intégrer les facteurs d’évolution
o La mise en place d’un système de veille et d’information interactif est impérative.
4. La démarche d’élaboration de ce diagnostic se déroule en quatre temps :
La mise en place d’une méthodologie adaptée au contexte
L’élaboration d’un état des lieux du territoire à partir de données géographiques et
urbanistiques, de données concernant l’habitat, de données sociodémographiques et
politico-économiques.
L’analyse de la zone de compétence et l’exploitation des attentes des habitants et des
partenaires.
L’implantation du centre social et culturel la Colline fait l’objet d’une étude particulière.
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METHODOLOGIE
De 2007 à 2008 un diagnostic a été élaboré par le directeur adjoint.
Le 12 avril 2010 une nouvelle démarche projet a été proposée et validée par les partenaires.
Le 10 mai 2010 le Comité de liaison (Ville/CAF/Association) acte la démarche du nouveau projet
Cette démarche conçue et mise en œuvre par le directeur adjoint a permis d’établir un planning, de créer les instances de décision et de consultation.
A partir du 18 juillet 2011, c’est le nouveau Directeur Christophe FUGERAY, qui pilote et coordonne le projet selon le planning ci-après.
Les outils utilisés pour le diagnostic
o Collecte et exploitation de documents
Documentation INSEE, observatoire social local….
Comités techniques
o Recueil de la parole des habitants, usagers, bénévoles, salariés
Lors des commissions de travail
Lors de l’accueil et des activités
o Recueil de la parole des partenaires et administrateurs
Commissions de travail
Comités stratégiques
Conseils d’administration
Les instances du projet du Centre Social et Culturel la Colline
o Comité de liaison :
Rôle :
- Définit les orientations générales de chaque étape
Composition :
- Représentants de la Ville/la CAF/l’Association
- Elus + techniciens
- Présence du Maire et/ou ses représentants
- Présence du Directeur de la CAF et/ou ses représentants
o Comité stratégique :
Rôle :
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- Instance décisionnelle lors de chaque étape du projet
Composition :
- Représentants de la Ville/la CAF/l’Association/la Préfecture/le Conseil Général de la Gironde/la Fédération des Centres sociaux de la Gironde
- Elus + techniciens
o Comité technique :
Rôle :
- Coordonne, exécute et met en œuvre les décisions prises lors du comité stratégique
Composition :
- Techniciens de la Ville
- Directeur et responsables de secteurs du Centre Social
o Commission de travail :
Rôle :
- Instance de réflexion
Composition :
- Représentants des habitants
- Représentants des partenaires locaux et institutionnels
- Personnel du Centre social et Culturel
- Membres du CA et bénévoles
o Comité de pilotage :
Rôle :
- Instance de validation de chaque étape du projet
Composition :
- Habitants
- Elus
- Responsables associatifs
o Réunions exceptionnelles :
Rôle :
- Instances non spécifiques à la démarche projet qui ont une incidence sur le projet
Rencontres avec Monsieur le Maire de Cenon
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Le planning de mise en œuvre du projet
PREVISION REALISATION
29 Avril 2011
Comité stratégique Ville Conseil Général C.A.F. Association Acte la méthode et la démarche du nouveau projet
Comité stratégique du 29/04/2011 : CR annexe n°1 - Projet communal global+priorité bas Cenon - 4 Axes de travail - Diagnostic du bas Cenon - Questions budget - Questions relatives aux locaux reportées
Mai 2011
Commissions de travail avec les habitants, responsables associatifs et partenaires Comités techniques (Ville + CS) suivi du diagnostic / orientations et hiérarchisation des actions à conduire pour répondre aux enjeux du territoire. Détermination de 4 ou 5 axes du projet Validation par le comité stratégique des axes du projet
2 commissions de travail :
17 mai : avec associations CR annexe n°2
20 mai avec habitants bas Cenon CR annexe n°3 1 comité technique le 18 mai 2011 : CR annexe n°4 - Priorité au recueil des données statistiques - Binôme Ville/CAF O.Bernard/S.Karbia Comité stratégique du 30/05/2011 CR annexe n°5 - Adaptation du planning - Demande de prolongation de 6 mois de l’agrément
provisoire auprès de la CAF Participation aux réunions avec la Ville : - Diagnostic CEJ et renouvellement CEJ 2011-14 - Diagnostic AJHAG sur quartier Beausite
juin 2011
10 juin : Assemblée Générale de l’association = comité de pilotage Comité technique (Ville + CS)
10 juin : Annonce de la volonté commune de développer un projet global à vocation communale dont la logistique principale serait installée sur le Bas Cenon avec le maintien d’activités du centre sur le Haut Cenon
Septembre 2011
Constitution de commissions de travail avec le nouveau directeur Elaboration du Diagnostic Comité technique Comité stratégique
12-13-14-15 septembre : commissions de travail en équipe CR annexe n°6
Octobre 2011
Elaboration du Diagnostic Comité technique Comité stratégique
05 octobre comité stratégique CR annexe n°7 19 octobre Comité technique 26 octobre commission travail « Famille/Parentalité » CR annexe n°8 28 octobre commission travail « Enfance/Jeunesse » CR annexe n°9
Novembre 2011
Elaboration du Diagnostic Comité technique Comité stratégique : 30 novembre 11 Comité des financeurs : 23 novembre 11
08 novembre commission travail « Insertion » CR annexe n°10 23 novembre comité des financeurs Comité stratégique du 30/11/2011 CR annexe n°11 - présentation de la 1
ère partie du diagnostic
Décembre 2011
Ecriture du DIAGNOSTIC o A partir des comptes rendus des
commissions o Partage du diagnostic
Adaptation du projet en termes de locaux, Equipe, Moyens financiers
06 décembre Rencontre avec M le Maire de Cenon CR CA du 12 01 2012 annexe n°12 - Propositions relatives aux locaux - Reprise de l’activité des MAC 16 décembre comité des financeurs CR annexe n°13 - Traitement des question des locaux et financements
Janvier 2012
Partage du DIAGNOSTIC A partir du diagnostic et de groupes de travail :
o Définition des valeurs du cs o Détermination des objectifs o Choix des axes du projet
Adaptation du projet en matière de
23 janvier commission de travail en équipe : - Réflexion sur les valeurs et les objectifs Comité stratégique du 24 janvier 2012 CR annexe n°14 - Présentation de la 2
ème partie du diagnostic
- Recueil des attentes des institutions - Partage du diagnostic
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Locaux, Equipe, Moyens financiers
Février 2012 Présentation du DIAGNOSTIC à la CAF Ecriture du PROJET
14 Février CA CR annexe n°15 - Présentation du diagnostic pour validation - Le Diagnostic est validé par le CA
Mars 2012
Ecriture du PROJET Comité stratégique - Présentation des axes du projet Comité de pilotage - Validation du diagnostic
Comité stratégique du 7 mars 2012 CR annexe N°16 - Axes du projet validés Comité de pilotage du 15 mars 2012 - Diagnostic validé
Avril 2012
13 Avril 2012 : AG de l’association Dépôt du Contrat d’agrément auprès des services de la C.A.F. pour passage en commission en Juin
Mai 2012 Comité de pilotage - Validation du projet
Juin 2012
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ETAT DES LIEUX
DONNEES GEOGRAPHIQUES ET URBANISTIQUES
Cenon, commune appartenant à la CUB de Bordeaux, est le chef lieu du Canton regroupant Artigues, Yvrac, Montussan, Beychac et Cailleau.
Cenon avec ses voisines Floirac et Lormont, est à l’initiative de la création des « Hauts de Garonne Développement », association fédérant 19 communes de la Rive Droite et coordonnant le développement social et économique des Hauts de Garonne.
La commune compte 22 732 habitants et s’étend sur 567 hectares, se répartissant de part et d’autres du flanc de sa colline. On distingue :
o le Bas Cenon (220 hectares, situés à 2m d’altitude)
o le Haut Cenon, surplombant la Garonne et Bordeaux à 72 m d’altitude et comptant 332 hectares.
La ville est délimitée à l’ouest par le boulevard André Richard, au Nord par la RN10 et RN89, à l’Est par la rocade de la Rive Droite et au sud par une rue communale.
La ville a connu de profonds bouleversements urbains
o depuis les années 50 où le haut Cenon était avant tout parsemé de forêts et de grandes propriétés viticoles et le bas attirait les couches populaires de l’agglomération bordelaise.
o Après 1950, les premiers lotissements ont commencé à se développer avec notamment la création de la cité « Plaisance » puis la population a évolué dans les années 60 avec le développement de l’industrie portuaire et des manufactures, devenant aux ¾ ouvrière.
o La crise du logement permet à cette époque à Cenon de bénéficier du programme ZUP décidé par l’état et voit la création de logements sociaux de grande envergure (cité Palmer). D’autres suivront avec la cité Beausite puis la Marègue.
Le dernier grand bouleversement de restructuration est la signature de la convention de rénovation urbaine de Cenon 8 mai 1945 entre la commune, l’Etat, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) et l’ensemble des autres partenaires le 28 avril 2005 pour un montant de 101 millions d’euros dont 24,2 millions d’euros de subvention ANRU.
Le projet s’appuyait sur 3 points forts :
o l’arrivée du tramway (2 stations ont été réalisées dans le périmètre ANRU de Cenon en février 2007),
o le Rocher Palmer (inauguré en septembre 2010)
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o la diversification des logements (110 logements PLS et 273 logements en accession et locatifs libres ont été réalisés).
L’environnement va évoluer en bas de Cenon avec le Pôle d’échange multimodal dont la
vocation sera d’offrir aux passagers des TER circulant au nord de la gare de Bordeaux Saint
Jean et les aménagements de la ZAC pont rouge sur l’avenue Jean Jaurès (en
prolongement de l’avenue Thiers), le chantier de la gare TER prépare l’interconnexion des
réseaux des Trains Express Régionaux et du tramway (ligne A).
o Lissandre, Tour Blanche, avenue Jean Jaurès, cours Gambetta, Cailly, Beausite, Testaud, Grédy, Henri Sellier, Mondésir, Pont Rouge et cours Victor Hugo, autant de quartiers où vivent 4000 habitants dans le bas Cenon.
o Certains de ces quartiers qui depuis 2006 se restructurent au coeur d’une ZAC (Zone d’Aménagement Concerté), profitent de la gare multimodale de Cenon et bientôt du débouché du futur pont Bacalan-Bastide.
o D’ici 2017, Cenon sera en capacité d’offrir de nombreux services à ses habitants du pied du coteau et aux voyageurs en transit.
o Mais si le développement du bas Cenon est en marche, il n’élude pas les questionnements sur la protection des quartiers concernés par le passage à 4 voies ferrées et l’intensification du trafic ferroviaire.
La rénovation urbaine est au cœur de notre diagnostic social de territoire puisqu’elle a une incidence sur un certain nombre de données que nous abordons dans ce document et sera un élément prépondérant du Cenon futur.
SYNTHESE
Un territoire étendu de 557 hectares avec une configuration géographique qui coupe la ville en deux le haut Cenon (332 ha) et le bas Cenon (220 ha) et a une incidence sur le projet d’animation globale.
Une rénovation urbaine qui a concerné d’abord le haut Cenon, zone de forêts
et de propriétés viticoles, avec la construction des premiers lotissements dans les années 50, la cité Plaisance, tandis qu’une population ouvrière s’installe dans le bas Cenon avec le développement de l’industrie portuaire et manufacturière.
Des grands ensembles de logements sociaux ont été construits dans le quartier Palmer, la Marègue et 8 mai 1945 en haut de Cenon, ainsi qu’à Beausite en bas de Cenon.
Les derniers grands bouleversements urbains concernent la convention de rénovation du quartier du 8 mai 1945 en haut de Cenon, le pôle d’échange multimodal et les aménagements de la ZAC en bas de Cenon.
La rénovation urbaine va nécessiter un accompagnement important dans les années à venir sur le haut et le bas - Cenon.
La Ville de Cenon bénéficie de deux éléments dynamisants :
o Un pôle culturel développé, le Rocher Palmer, qui doit favoriser
l’émergence de projets culturels et permettre l’accès à la culture pour
tous par le biais d’un accompagnement des opérateurs sociaux pour les
populations méfiantes à l’égard de ce nouvel équipement.
o Le tracé du tramway qui favorise l’accessibilité.
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L’HABITAT
Dans le cadre du PRU (Projet de renouvellement urbain) la ville de Cenon est en pleine
mutation concernant l’habitat.
La commune dispose (recensement 2007) de 9922 logements soit une évolution de 7,9% par
rapport au recensement de 1999. Les principales constructions ont eu lieu sur le haut Cenon.
o Si le quartier Palmer a bénéficié de l’opération « développement social urbain » à
la fin des années 80 » ce sont deux autres secteurs qui bénéficient aujourd’hui
d’une rénovation urbaine : Le 8 mai 1945 (Saraillère – La Marègue) et le Bas-
Cenon.
o Ces chantiers ont bien entendu une incidence capitale sur l’habitat en termes de
structure de l’habitat mais également de population.
o Si la rénovation du quartier du Bas-Cenon fait partie des « évolutions prévisibles », il
est inconcevable de traiter la question de l’habitat sans faire un focus sur la
réhabilitation du quartier du 8 Mai 1945 où 84,7% de la population loge en
immeubles collectifs.
- Ce quartier regroupait notamment avant la mise en route du PRU, les tours du
Grand Pavois et d’André Gide. La population était considérée comme une
des plus fragiles de la commune sur le plan financier mais bénéficiait de
loyers relativement bas.
- Une étude menée par la CAF en mai 2009 montre que la majorité des
relogés est restée dans la commune (ce que démontre le tableau sur les
phénomènes migratoires), une majorité l’ayant même été dans le périmètre du
PRU.
- Cependant, le PRU n’a pas favorisé l’accession à la propriété et il y a eu peu
de relogements dans le parc privé. Plus inquiétant encore, les allocataires les
plus pauvres sont ceux qui ont le moins souvent été relogés dans le PRU,
étant même souvent relogés hors commune.
Ce focus permet d’illustrer le fait que l’habitat est une problématique essentielle et que les
Projets de rénovation urbaine doivent être menés dans le souci du respect des populations par le
biais d’une information permanente et d’un accompagnement important dont le centre
social peut être acteur.
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 12
Nombre de logements par quartier en 2007
o Le type d’occupation en résidence principale en 2007
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
résidences principales de type maison
résidences principales en immeubles collectifs
Ce tableau montre un certain nombre de disparités en fonction des quartiers. En effet, on peut s’apercevoir que les quartiers de Palmer et du 8 mai 1945 regroupent essentiellement des familles en immeubles collectifs alors que sur le bas Cenon et encore plus sur Gravières nous avons des logements de type maison en grande majorité.
2107
1381
1298
2888
2249 Palmer
Cavailles
Gravières
08-mai-45
Bas Cenon
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o Le statut d’occupation en 2007
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Palmer Cavailles Gravières 08-mai-45 Bas Cenon CENON
Propriétaire
Locataire du parc privé
Locataire d'un HLM
Logé gratuitement
Ce tableau confirme les commentaires précédents. Les quartiers Palmer (62,8%) et 8 mai 1945 (67,1%) sont essentiellement constitués de familles locataires de logements sociaux (qui représentent 42,2% sur la commune contre 22,8% au niveau national et 17,2% au niveau de la CUB) alors que les quartiers Cavailles (51,3%), Gravières (74,9%) et Bas Cenon (55,7%) sont composés en majorité de propriétaires. Ce taux élevé de logements conventionnés est un indicateur de la densité de population et des difficultés sociales dans lesquelles se trouve le territoire des Hauts de Garonne (Rapport étude « Garde d’enfants et insertion professionnelle » sur le territoire du S.I.V.U des Hauts de Garonne). Afin de compléter ce commentaire sur la part prépondérante du logement social sur Cenon, on dénombre 4 082 logements à loyer modéré répartis comme suit : 209 maisons individuelles et 3873 appartements. 6 bailleurs sociaux sont représentés sur la commune : Gironde Habitat, Clairsienne, Aquitanis, Domofrance, Logevie et Mesolia Habitat. Commentaire : le calcul s’effectue sur le nombre de logements occupés et ne tient donc pas compte des 3.5% de logements vacants sur la commune
Phénomènes migratoires
2008 %
Personnes de 5 ans ou + habitant auparavant : 20935 100%
Le même logement 13957 66,7%
Un autre logement de la même commune 2099 10%
Une autre commune du même département 3580 17,1%
Un autre département de la même région 135 0,6%
Une autre région de France métropolitaine 804 3,8%
Un DOM 4 0%
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Hors de France métropolitaine ou d’un DOM 356 1,7%
77% de la population est présente sur la commune depuis le recensement précédent ce
qui constitue un fort encrage et un attachement à la commune important confirmé par les
relogements du 8 mai 1945.
Dans les nouveaux habitants on note une part importante de familles habitant auparavant le
GPV et notamment sur Palmer qui a vu une arrivée massive de population lormontaise.
Enfin, on peut noter une ancienneté d’habitation dans le même logement surtout dans le
quartier Gravières/Gravette-B/ 74.3%.
Plus précisément, la part des personnes qui résidaient dans un autre logement 5 ans auparavant
et dans une autre commune touche en majorité les 25 – 54 ans (32%). Si on y intègre les 15 –
24 ans (26%) on note que les nouveaux arrivants sur la commune font partie à 58% de la
population active.
46%
22%
21%
11%Ménage ayant aménagédepuis 10 ans ou +
Ménage ayant aménagé entre5 et 9 ans
Ménage ayant aménagé entre2 et 4 ans
Ménage ayant aménagédepuis moins de 2 ans
Confirmation avec ce tableau de l’attachement des cenonnais à leur commune. 46% vivent à Cenon depuis au moins 10 ans.
SYNTHESE
On note une disparité des types de résidence selon les quartiers.
La ville compte des zones de logements collectifs dans les quartiers Palmer et le 8 mai 1945 et des zones de maisons individuelles dans les quartiers des Cavailles et des Gravières.
En bas de Cenon, les maisons individuelles vétustes dominent. Deux zones Beausite et Sellier, composées de bâtiments collectifs, posent la question de l’enclavement.
Certains quartiers dans les zones Palmer et 8 mai 1945, où la part de logements sociaux est majoritaire, connaissent une densité de population importante et un risque d’isolement fort. Un travail de proximité s’avère alors indispensable.
Les cenonnais sont attachés à leur commune, près de la moitié de la population y vit depuis plus de 10 ans.
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DONNEES SOCIO DEMOGRAPHIQUES
La population cenonnaise sur la base du recensement 2007 compte 22732 habitants
soit 22% de la population de la Rive droite et 3% de la population totale de la CUB.
o Marquée par une forte diversité sociale et culturelle (47 nationalités se côtoient sur la
commune), Cenon joue la carte de la mixité. Avec 12,2% de population étrangère, elle
est bien au-delà de la moyenne sur la rive droite (8,2%) et encore plus sur la CUB (5,6%).
Ces chiffres sont particulièrement parlants sur le quartier de Palmer qui abrite une
population étrangère de 21,2%.
o Au-delà de cette importante mixité ethnique, la population présente des
caractéristiques particulières aux villes touchées par une importante pauvreté
(revenu fiscal annuel moyen: 10 659 €). Nous proposons de les étudier à l’aide de 7
critères :
L’évolution de la population entre 1999 et 2007
La répartition par sexe et catégorie d’âge
Etude de la population active
Le chômage
Les formations et diplômes
La précarité
La structure des familles
o Cenon est certes confrontée à d’importantes difficultés liées à l’emploi mais c'est aussi
l'une des villes où l'on croise le plus de créateurs d'entreprise par rapport à sa
population : 1 pour 102 habitants. En 2009, les entreprises de construction et de
services ont dominé les créations. En revanche, le nombre d'auto-entrepreneurs est
assez faible, 98, soit un pour 235 habitants.
o Enfin, il est délicat d’isoler et identifier des données communales spécifiques. En
effet en 2006, la création des contrats urbains de cohésion sociale fait apparaître une
nouvelle carte qui porte sur la totalité de la commune. Ainsi, les contours des trois
quartiers prioritaires compliquent l’identification de données propres en raison de
leur composition, façonnée à partir d’Iris INSEE complets ou non et agrégeant des ilots
particuliers » (Rapport de l’observatoire social local).
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L’évolution de la population
0
5000
10000
15000
20000
25000
Palmer Cavailles Gravières 08-mai-45 Bas Cenon CENON
1999
2007
o 21283 habitants en 1999, 22732 en 2007, une évolution de 6,4% sur l’ensemble de la
commune avec des évolutions notables sur les quartiers Cavailles (+29,4%) et Gravières (+19,1%).
o Par contre le quartier du 8 mai 1945 qui a bénéficié du projet de rénovation urbaine voit
sa population baisser de 5,3%. A titre d’exemple, la CAF a noté que 55% de ses allocataires ont été relogés sur la commune, seuls 46% d’entre eux l’étant à proximité des résidences détruites. L’évolution de la population sur la commune est assez notable quand on remarque qu’elle est seulement de 2,8% sur la Rive Droite.
Répartition de la population par sexe et catégorie d’âge
Tranche d’âge Hommes % Femmes %
0-14 ans 2261 21,4% 1999 16,8%
15-29 ans 2248 21,2% 2393 20,2%
30-44 ans 2171 20,5% 2144% 18,1%
45-59 ans 1975 18,7% 2404 20,3%
60-74 ans 1251 11,8% 1590 13,4%
75-89 ans 653 6,2% 1225 10,3%
90 ans et + 28 0,3% 112 0,9%
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 17
0,2%6%
7%
20%
35%
32%
Agriculteurs,Exploitants
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise
Cadres et professionsintellectuelles sup
Professionsintermédiaires
Employés
Ouvriers
Ensemble 10586 100% 11866 100%
0
5
10
15
20
25
0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans 75 ans ou +
1999
2008
Population active (15-64 ans)
o Rapport actifs/inactifs sur la population à partir de 15 ans
TOTAL ACTIFS 9968 68,7%
Dont actifs ayant un emploi 8324 57,4%
TOTAL INACTIFS 4534 31,3%
Dont retraités 340 7,5%
ENSEMBLE 14502 100%
o Répartition des actifs par CSP
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o Répartition des CSP par sexe
0
5
10
15
20
25
30
35
Hommes
Femmes
Commentaires sur la population active :
o Pour préciser les chiffres sur les CSP et les associer à la répartition géographique de la
population, on peut constater que les employés et ouvriers habitent majoritairement
les quartiers de Palmer (39,6% pour les ouvriers et 33,5% pour les employés) et du 8
mai 1945 (38,4% pour les employés et 35,6% pour les ouvriers), les cadres, artisans et
commerçants préférant les quartiers de Cavailles et des Gravières.
o A 67%, la population active cenonnaise ayant un emploi, l’occupe dans les catégories
employés et ouvriers soit les catégories aux revenus les plus faibles et révélant un
manque de mixité sociale parmi les salariés. La CUB en comparaison : 49%.
o Enfin, un dernier chiffre nous semble important : 18,3% des actifs ayant un emploi
l’occupent à temps partiel favorisant encore plus la paupérisation de la population.
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 19
Chômage
o Nombre et répartition par sexe
2008 1999
Nombre de chômeurs 1538 2200
Taux de chômage en % 15,7 23,2
Taux de chômage des hommes en %
14,2 21,1
Taux de chômage des femmes en %
17,3 25,5
Part des femmes parmi les chômeurs en %
53,9 53,4
o Pourcentage selon tranche d’âge et sexe
0
5
10
15
20
25
30
35
15-24 ans 25-54 ans 55-64 ans
Hommes
Femmes
o Evolution du nombre de chômeurs de 1996 à 2010
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
1996 1997 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Nombre dechômeurs
Commentaires sur le chômage : o Le tableau 1 fait état d’un taux de chômage à 15,7% en 2008. Si l’on se réfère au
tableau 3 issu du rapport de l’observatoire social local, on constate que ce chiffre est en augmentation et atteint en 2010 les valeurs de 2000.
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 20
o En précisant les données, on constate que les quartiers Palmer (24%) et à moindre
échelle le 8 mai 1945 (15,7%) se détachent nettement. Il est important de souligner que le quartier du 8 mai 1945 suite au Programme de renouvellement urbain connait une légère amélioration de sa situation qu’il serait intéressant d’observer une fois le relogement terminé. Cependant l’amélioration de la situation est liée à un renouvellement de la population et non à une amélioration des situations des personnes vivant dans le quartier avant le renouvellement urbain.
o Enfin, les chiffres du chômage sur les jeunes interpellent. Le taux de chômage des –
de 25 ans sur la commune est de 30,4% avec les plus forts taux sur le quartier Palmer 37%.
o Si le quartier du 8 mai 1945 affiche également des chiffres élevés (avec notamment
36,8% sur l’iris de la Marègue), les pourcentages sur le Bas-Cenon méritent également une attention particulière : 31,4%.
Formation et diplômes
o Répartition selon le niveau de formation
0
5
10
15
20
25
30
sans diplôme CEP Brevet collègesCAP BEP Bac Brevet Pro BAC +2 Diplôme sup
%
Le taux des sans diplômes est particulièrement élevé sur la commune : 27,3%. En comparaison, il est de 19,1% à l’échelle nationale.
Il monte jusqu’à 37% sur le quartier Palmer et 30% sur le Bas-Cenon. Plus
inquiétant encore, il est en augmentation sur ces deux quartiers par rapport à 1999.
La rénovation urbaine sur le 8 mai 1945 permet de constater une diminution des sans diplômes sur ce quartier même si le quartier de la Marègue affiche un taux élevé de 34%.
En comparaison, les quartiers les plus marqués par la présence de personnes
avec des diplômes supérieurs sont Cavailles et Gravières. Cependant, à
l’exception de l’iris de la Saraillère, tous les quartiers de la commune et notamment
les quartiers prioritaires, connaissent une augmentation du nombre de
personnes ayant un diplôme supérieur.
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 21
Précarité
o Le nombre d’allocataires CAF s’élève en 2009 à 5162 soit une population
couverte (allocataires, conjoints, enfants…) de 12544 personnes représentant 55%
de la population totale cenonnaise.
o Parmi elles, 48% sont des allocataires à bas revenus et 28,6% ont les prestations
CAF qui pèsent pour plus de 50% dans les ressources du foyer.
Les aides :
Aide au logement (ALS, ALF, APL)
71% des allocataires bénéficient d’un aide au logement dont 64,8% dans le parc public et 23,2%
dans le parc privé.
AAH :
Parmi les allocataires de – de 65 ans, 16,1% bénéficient de l’AAH.
RSA :
22,5% des allocataires sont bénéficiaires du RSA. Parmi eux, 75,7% le sont du RSA socle.
Une étude plus précise du CCAS de Cenon précise la typologie de cette population.
Ainsi, parmi les suivis du CCAS, on constate :
Situation familiale : seulement 1 adulte sur 10 vit en couple
Age : la catégorie la plus représentée est la tranche des 26 – 35 ans
Logement : 47,3% sont hébergés par un parent ou un ami
Niveau de formation : près d’1 bénéficiaire sur 2 n’a pas été au-delà de la 3ème
Emploi : 64,2% sont inscrits dans une démarche d’insertion professionnelle (57,3%
inscrits à Pôle Emploi, 6,9% stages, formations, intérim…)
Structure des familles
o Evolution du nombre de ménages en fonction de sa composition
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 22
Familles selon le nombre d’enfants de moins de 25 ans
43%
25%
20%
8%4%
Aucun enfant
1 enfant
2 enfants
3 enfants
4 enfants et +
o La structure des familles a peu évolué depuis 1999. o Quelques données notables :
Parmi les personnes vivant seules, on constate que plus l’âge avance et plus le taux est élevé.
85% des familles monoparentales sont des femmes seules avec enfants
La taille des ménages (nombre moyen d’occupants par résidence principale) est passée de 2,4 à 2,3. Mais surtout elle est passée de 3,5 en 1968 à 2,3 en 2008.
SYNTHESE
Une certaine précarité de la population (majorité d’employés et d’ouvriers, beaucoup de contrats de travail à temps partiel) demande un accompagnement social important, surtout sur les quartiers Palmer et 8 mai 1945.
Un taux de chômage élevé surtout chez les 16 – 25 ans révèle un besoin d’accompagnement plus important sur l’insertion professionnelle des jeunes majeurs.
Un manque de formation et un taux faible de diplômés marquent la nécessité d’une continuité éducative et d’un partenariat fort entre les opérateurs du territoire et les établissements scolaires.
Associée à une importante précarité, la part élevée de monoparentalité féminine démontre le besoin d’accompagnement à la fonction parentale en développant
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 23
DONNEES POLITIQUES ET SOCIO- ADMINISTRATIVES
Fiche d’identité commune
COMMUNE CENON 33150
MAIRIES DE SECTEUR Mairie de quartier PALMER
Mairie de quartier La Marègue
QUARTIERS, Zones de vie sociale 5 quartiers composent la commune :
Palmer
Cavailles – Camparian
Gravières – Gravettes
8 mai 1945
Bas - Cenon
Les Zones
ZRU (zones de redynamisation
urbaine)
Hauts de Garonne, Bastide
Cité Benauge, Bas - Cenon, Cité Libération
ZUS (zone urbaine sensible) Bastide - Cité Benauge
Hauts de Garonne - Bastide
CUCS (Contrat Urbains de Cohésion
sociale)
3 quartiers prioritaires :
8 mai 1945 en priorité 1
Palmer en priorité 2
Bas – Cenon en priorité 3
Les équipements publics présents sur le territoire Les établissements scolaires
12 écoles maternelles sur la commune réparties comme suit :
o 3 écoles sur le quartier Palmer
o 4 écoles sur le quartier du 8 mai 1945
o 3 écoles sur le quartier du Bas – Cenon
o 1 école sur le quartier Cavailles - Camparian
o 1 école sur le quartier Gravières - Gravettes
8 écoles élémentaires réparties comme suit :
o 2 écoles sur le quartier Palmer
o 3 écoles sur le quartier du 8 mai 1945
o 2 écoles sur le quartier du Bas – Cenon
o 1 école sur le quartier Cavailles - Camparian
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 24
2 collèges répartis comme suit :
o 2 collèges sur le quartier Gravières – Gravettes
1 lycée professionnel sur le quartier Gravières – Gravettes
1 école maternelle spécialisée sur le quartier Cavailles – Camparian
1 école privée sur le quartier du Bas – Cenon
Les autres services publics
1 commissariat de police sur le quartier du 8 mai 1945
2 bureaux de poste :
o 1 bureau sur le Bas – Cenon
o 1 bureau sur le quartier Gravières – Gravettes
1 Pôle Emploi sur le quartier de Palmer
1 Mission Locale sur le quartier du 8 Mai 1945
Les équipements sociaux
OUI NON Précisions
CCAS X 1 service de proximité dépendant du CCAS est actif sur le quartier du 8 mai 1945
Conseil Général
MDSI X
PMI
X
AGI X
Sécurité Sociale X
CAF X
Crèches, haltes garderie, RAM (Relais
Assistantes Maternelles)
X
1 Halte-Garderie quartier Cavailles - Camparian
1 Micro crèche quartier du Bas – Cenon
1 Espace Multi Accueil quartier du 8 mai 1945
1 RAM quartier Bas - Cenon
Maisons pour tous, maisons de quartiers,
MJC…
X
2 Maisons de l’Animation et de la Citoyenneté :
1 MAC quartier du 8 Mai 1945
1 MAC quartier Cavailles - Camparian
SYNTHESE
Les trois quarts de la population sont concernés par le Contrat Urbain de Cohésion Sociale symbolisant ainsi une commune fortement marquée par des problématiques de chômage, de logement et de précarité.
Une présence forte des services publics (écoles notamment) et sociaux susceptible de favoriser un partenariat pluridisciplinaire et permettre la mise en place d’une politique sociale et éducative efficace.
Un manque de structures d’accueil, d’animation et de loisirs existe toujours en bas de
Cenon
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 25
ZONE DE COMPETENCE ET ATTENTES
1) Données géographiques et zone de compétence
Données géographiques
B A S
C E N O N
GRAVIERES
GRAVETTE
P A L M E R
CAVAILLES
CAMPARIAN
8 M A I
1 9 4 5
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 26
5 ZONES composées de un ou plusieurs IRIS : (Ilots Regroupés pour l'Information Statistique)
Zone de compétence :
o Définitions :
Zone de compétence : espace à différents niveaux de territoire (proximité,
voisinage…) pour lequel le centre social est estimé compétent pour exercer ses
missions
Aire d’influence : correspond à l’influence effective (zone d’impact) de
l’équipement
Espace de rupture correspond à une absence ou une insuffisance de présence
et d’impact du centre social.
o Zone de compétence :
Le projet du centre social et culturel la Colline est un projet communal global
La zone de compétence est constituée de 5 zones :
- Palmer : IRIS 101 et 102
- 8 mai 1945 : IRIS 105, 106, 107
- Gravières-Gravette : IRIS 104
- Cavailles-Camparian : IRIS 103
- Bas Cenon : IRIS 108, 109
o Aires d’influence du Centre Social et Culturel la Colline :
Insertion :
- Palmer
- 8 mai 1945
- Cavailles – Gravières
- Bas Cenon
- Hors Cenon
Enfance – Jeunesse :
- Bas Cenon
- Palmer
Parentalité – Familles
- Palmer
- 8 mai 1945
o Espaces de rupture :
Quartiers Testaud, Grédy, Tour Blanche
Lissandre
Plaisance
Gambetta
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 27
% d’adhérents au centre social et culturel la Colline en 2010 dans les 5 zones
et hors Cenon
3322,,33%%
La Colline
Camille Maumey
1100,,99%%
33,,11%%
2255,,11%%
33,,66%%
2255%%
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 28
SYNTHESE
Les zones d’influence principales du centre social et culturel La Colline sont dans
l’ordre : Palmer, le bas-Cenon et le 8 mai 1945.
Ces zones d’influence correspondent aux quartiers prioritaires selon le classement de
l’Etat dans le cadre de la politique de la ville.
Ces zones d’influence sont proches du site principal « rue Langevin »
Les zones de rupture où le centre social n’intervient pas se situent dans trois quartiers
du bas-Cenon éloignés du site Camille Maumey.
Ces zones ont été dessinées à partir de la répartition des activités de proximité en haut
et en bas de Cenon et ont évolué en fonction des demandes et des mutations des
populations.
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 29
2) Attentes des habitants
Le centre social et culturel la Colline s’adresse à tous les publics, son projet est global à vocation
communale.
Les personnes se sont exprimées en faisant part de leurs besoins et attentes personnels (en tant
qu’adultes), de leurs besoins et attentes pour leurs enfants (en tant que parents). Les enfants et
jeunes se sont également exprimés personnellement.
Les questions posées étaient relatives à la connaissance du Centre Social et Culturel de Cenon
et aux attentes.
Attentes des habitants en tant qu’adultes :
Remarque générale : Le besoin d’être sécurisé sur l’activité du Centre Social et Culturel est
pressant en haut et en bas de Cenon
o Un lieu d’accueil :
un espace convivial accessible à tous avec des grandes salles dont une salle
des fêtes
un lieu pour se rencontrer, échanger, se retrouver
un lieu pour être écouté
un lieu avec des moyens pour être informé
un lieu d’expression où on parle librement
un lieu propice au développement de temps festifs
o Des loisirs :
Organisation de sorties culturelles : tous spectacles
Plus de sorties familles (c’est si bien et il manque des places)
Organisation de voyages
Faire du sport ensemble moins cher
o Des activités :
Apprentissage :
- Du français
- D’autres langues
- Code de la route
- Cours du soir pour toutes les disciplines
- Préparation des concours
- Démarches administratives
- Informatique domestique
Activités culturelles :
- Musique, chant, danse, théâtre
- Couture, tissage, poterie
Activités artistiques et créatrices :
- Bijoux
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 30
- Peinture …
o Echanges de pratiques, de savoirs et savoir-faire :
Principe : on a tous quelque chose à apporter, chacun doit avoir la possibilité d’être
tour à tour le « maître » ou « l’élève » dans différents domaines :
La musique
La photographie
La cuisine
…..
o Soutien – information - orientation :
Soutien :
- Pour trouver une aide juridique pour faire valoir ses droits
- Psychologique
- Pour trouver du travail : CV, lettre de motivation, entretien
- Pour trouver une formation, se reconvertir, s’orienter
- Pour remplir les formalités administratives.
- Pour faciliter l’accès à la culture.
Information :
- Pour obtenir des tarifs moins chers : transports, loisirs…
- Pour les vacances
- Le logement, la santé, la retraite
Attentes des habitants en tant que parents
o Structures
o Manque d’espace accueil en bas de Cenon
o Manque d’aires de jeux aménagées : toboggan, etc
o L’accueil des 6/11 ans devrait revenir en haut de Cenon
o Garde d’enfants
o Pendant que les parents participent à des activités
o Pendant que les parents recherchent un emploi
o Pendant que les parents vont aux spectacles organisés par le Centre Social
o Accueil à la journée pour les 6/11 ans
o Accompagnement scolaire
o En bas de Cenon l’association FAIRE n’intervient pas
o L’accompagnement scolaire est une priorité pour tous
o Accompagnement des parents pour suivre les études des enfants
o Loisirs et activités pour les enfants
o Développer les activités de création
o Développer l’accès ou la création de spectacles pour enfants
o Se mettre en contact avec l’OCAC, le ROCHER pour les parents et enfants
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 31
o Faciliter l’accès et les transports pour que les enfants soient autonomes dans
leurs déplacements
o Organiser plus de sorties familles et de soirées à thèmes
o Prévention
o Demande de prévention de la délinquance le plus tôt possible
o Demande pressante sur certains quartiers : Beausite, Palmer
Attentes des jeunes
o Accueillir les jeunes du haut de Cenon
o Avoir la possibilité de mener des projets :
o Développer les chantiers jeunes
o Développer les projets selon le principe contribution/rétribution
o Organiser et participer à des sorties, séjours sportifs et culturels
o Mener des activités culturelles et créatives : musique, théâtre …
o Etre accompagnés dans leurs projets de scolarité, d’orientation scolaire et
professionnelle.
3) Attentes des partenaires
Les partenaires institutionnels :
o La Ville :
Le centre social et culturel doit être catalyseur, fédérateur et acteur.
Le centre social et culturel doit être également centralisateur.
- Les habitants viennent plus facilement vers le centre social et culturel
pour trouver les bonnes adresses.
- Le centre social et culturel doit orienter
Le rôle du centre social et culturel est d’être amplificateur, il doit sentir les
dysfonctionnements et ressentir les changements dans la société.
Le rôle d’accueil de la personne et d’accompagnement est essentiel.
- Le centre social et culturel doit aider les habitants à solutionner leurs
problèmes.
Un travail de listage des acteurs socio-culturels qui existent sur la commune
doit être fait, afin de les rencontrer et les présenter.
Le centre social et culturel doit intégrer dans son projet les activités des MAC
Palmer et Georges Brassens.
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 32
o La CAF :
La CAF s’attache avant tout au lien entre les habitants entre eux et avec les
structures
- Le centre social et culturel doit faire le lien entre sa fonction d’accueil,
d’orientation et d’accompagnement
- Le centre social et culturel doit servir de passerelle entre « là où est la
population » et « là où il faut qu’elle soit »
- Il a vocation à favoriser l’insertion sociale et professionnelle, par
l’acquisition de compétences sociales.
La question du positionnement du centre social et culturel par rapport aux
séniors devient importante
- L’objectif est d’éviter toute rupture du lien social
- Le projet doit être global et intergénérationnel
- Comment amener ces différentes populations à se rencontrer et à
se soutenir mutuellement ?
Le centre social et culturel doit « sortir de ses murs »
- Aller à la rencontre des populations qui ne fréquentent pas la structure
- Faire un travail envers les non adhérents.
Adopter un positionnement territorial compatible avec sa zone de compétence,
au plus près des quartiers.
o L’Etat : le délégué du Préfet se fait le porte-parole du Préfet en matière de la politique
de la Ville
Objectifs principaux : la réduction des écarts et l’amélioration de la vie des
habitants
Deux questions :
- Comment le centre social peut-il aider les habitants à s'insérer dans la
société ?
- Peut-il répondre et comment à une demande, légitime, de consommation
de loisirs, formation, accompagnement vers l'extérieur, l'emploi ?
Dans tous les quartiers, ces besoins et attentes sont constatés comme ailleurs
mais l’accès y est moins aisé que dans le reste du territoire. Le rapport 2011 de
l'Observatoire Nationale des Zones Urbaines Sensibles rappelle que c'est dans
les quartiers prioritaires que se cumulent et se concentrent les difficultés socio-
économiques : niveau de revenus plus bas, chômage deux fois supérieur à la
moyenne, concentration des familles monoparentales, faibles niveaux de
qualification, vieillissement, moins bonne santé et plus faible recours aux soins.
Le centre social et culturel peut créer un cadre favorable :
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 33
- en contribuant à promouvoir l’individu et à le rendre autonome
- par la formation culturelle, l’aide à la réussite des études, le soutien à la
formation en français, au code de la route et l'accès aux droits.
Le centre social et culturel doit savoir entendre les nouveaux besoins exprimés,
les inscrire dans un schéma général d'aide à l'insertion et organiser « l’accès ».
- L’accès au numérique devient fondamental (Cyberbase), l'accès à la
culture doit être facilité (Le Rocher).
Le centre social et culturel joue un rôle de « passeur » qui prépare la voie vers
les institutions de droit commun.
- Le centre social contribue à la valorisation des personnes et au
renforcement de l'estime de soi dès lors qu'il opte pour des pratiques
d'accompagnement non stigmatisantes favorisant l'émergence de
projets.
- L’accompagnement à la scolarité permet aux parents et enfants de
comprendre le système. La place des parents doit y être revalorisée.
- Il joue également un rôle d'information, d'orientation et
d'accompagnement vers le droit commun.
Le rôle d’orientation du centre social vers les autres structures permet
également de déceler les blocages, les segmentations et de déclencher des
actions de coordination entre les acteurs.
o Le Conseil Général de la Gironde :
Il est souhaité que le centre social et culturel soit un partenaire fort des MDSI
- Il ne s’agit pas de se substituer mais de travailler en complémentarité
Le centre social doit adopter une posture professionnelle spécifique, prenant en
compte la personne dans sa globalité et lui apporter des réponses.
La question des passerelles avec les dispositifs de droit commun est posée, on
doit faire le point par rapport à chaque action et travailler sur les financements.
L’attente en matière d’accompagnement est claire : les personnes
accompagnées doivent devenir autonomes.
Dans le cadre des thématiques parentalité, culture, il est proposé de
développer des instances de réflexion afin de « repousser les limites » dans le
cadre de projets.
- Il faudra chercher d’autres lieux ou utiliser les lieux existants pour mieux
répondre à ces questions.
La nécessité d’accompagnement des habitants face à la rénovation urbaine est
signalée.
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 34
Les partenaires locaux :
o La MDSI :
Suite au renouvellement urbain, il est constaté un relogement assez massif sur Palmer, avec des familles en situation difficile. Sont arrivées des familles relogées de Lormont. Sur Palmer principalement, il faut donc un maillage social important sur ce quartier.
Globalement, constat d’un besoin important d’activités contre l’isolement, d’ateliers adultes (couture, cuisine…), de loisirs, de vacances.
- Il y a nécessité d’étoffer le lien social, d’informer, les personnes ne vont pas
toutes spontanément vers les structures…
- Concernant l’insertion sociale, l’orientation des publics RSA est difficile pour
les MDSI, puisque ceux qui peuvent aller vers l’emploi vont à Pôle Emploi.
Nous, nous recevons ceux qui ont peur de sortir, qui sont plus abîmés par la
vie, pour lesquels même l’accueil au CPVA, c’est trop, d’emblée.
- Les personnes seules ou « familles monoparentales » qui relevaient avant
de l’API, sont un nouveau public pour nous, mais c’est un public important
sur Cenon
Il faudrait peut-être envisager que nos deux équipes réfléchissent à des projets transversaux.
Concernant les besoins selon les quartiers, la Marègue semble se stabiliser, sur la Saraillère, ça va, à Sellier, on note quelques situations, mais les besoins sont énormes sur Palmer et aussi sur Beausite.
Il nous semblerait judicieux qu’il y ait un gros centre en haut de Cenon, et un petit centre sur le Bas de Cenon.
Les publics se précarisent, notamment de plus en plus de personnes âgées, et nous recensons également de nombreuses personnes handicapées, plutôt mentales : (11 % des allocataires CAF sur Cenon) . ce qui nous pose problème quand les enfants de ces personnes sont petits, nous n’avons pas beaucoup de moyens pour aider les parents.
La précarité flambe : les permanences n’ont pas désempli en août, soit 1800 dossiers en file active. Les 15 assistantes sociales ont fait 7200 entretiens à elles seules…
Les besoins en mode de garde sont au rouge sur Cenon, le CG a accepté de prendre en charge 2 places en dur à l’année, mais c’est très insuffisant, il n’y a pas assez de halte- garderies, ou d’accueil ponctuel pour quelques heures…
Un travail est mené avec Pôle Emploi et le PLIE pour l’emploi ; ainsi qu’avec le Service de proximité, et surtout le DAFAL, pour le lien parents-enfants qui intervient dans les familles.
Les personnes sont orientées vers le PIMS pour ce qui concerne les demandes d’aide aux courriers, écrivains publics, et pour les aides diverses avec le Secours Catholique, le Secours Populaire et les Restos du cœur bébés à la Bastide…
Les accompagnements aux sorties culturelles avec les familles continuent en lien avec le Centre Social.
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 35
Pour ce qui concerne les cours de français, les Assistantes Sociales envoient déjà les personnes au Centre Social.
o Le CCAS :
On dénombre 1600 demandes d’aide en 2009, en 2010, un peu moins parce
que la durée maximum d’intégration dans le groupement d’achat a été
rallongée, mais plus de personnes ont bénéficié d’aides en 2010.
Les besoins d’accompagnement social non couverts concernent
principalement les personnes âgées près de la retraite ou isolées,
demandeuses d’aide non prégnantes mais récurrentes
Le CLIC a des travailleurs sociaux qui interviennent également sur le plan
d’aide, mais il ne fait pas d’accompagnement budgétaire
Les personnes souhaitent rester à domicile mais être accompagnées
L’APA ne finance pas ces aides
L’isolement et l’accompagnement social des personnes âgées est une
préoccupation, un des besoins cruciaux sur la commune
Une passerelle plus importante avec la Conseillère Economie Sociale et
Familiale du centre social est à envisager : Par exemple, sortir du panier
pour aller vers le centre social est plus facile si la conseillère est impliquée dans
le dispositif
Pour l’aspect Loisirs, une passerelle avec le Centre Social est aussi à
envisager. Notre besoin est surtout un partenariat, un travail de liens à
faire ensemble, une coordination
On relève de plus en plus de problèmes de santé psychologique, et nous
travaillons en lien avec le CMP
On recense des problèmes de transport
Des minibus sont mis à disposition, pour l’été, mais sans accompagnateur pour
les adhérents du panier, cela pose des problèmes,
Concernant les personnes au RSA, Les couples avec enfants mineurs sont
suivis par la MDSI, et non les isolés et couples sans enfants
Les personnes qui ont besoin de cours de français sont orientées vers le centre
social et culturel.
Si des passerelles sont mises en place, on pourra noter ces inscriptions au
code ou au cours de français dans le contrat RSA, en accord avec l’AGI et la
MDSI
Hors RSA, pour l’accompagnement social, beaucoup de personnes
demandeurs d’emploi, isolés ou jeunes aussi, ou personnes âgées (trois
travailleurs sociaux au CCAS) sont accueillis.
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 36
o Le service de proximité
Le Service de proximité est rattaché au CCAS, Il a été créé en 1998, démarré
en novembre 99, pour les quartiers défavorisés sur La Marègue au départ, à
André Gide. Il a un rayonnement communal.
Il s'adresse à tous publics, intervient en aide administrative, en animation, en
médiation, en accueil, écoute, accompagnement et toute demande d'aide,
d'information et d'orientation: Problèmes d'emploi, de logement, de santé, de
scolarité, juridiques, psychologiques...
Constat : De plus en plus de signalements de dettes de loyers et de
factures des personnes âgées qui nécessiteraient un travail de
prévention, ainsi que les problèmes des personnes relevant des minima
sociaux, des faibles retraites et d'une manière générale une augmentation de la
précarité.
Le service de proximité oriente des personnes vers le centre social pour
l'ensemble de ses activités, notamment le cours de français.
Des besoins existent concernant des personnes illettrées, qui ont cependant
des difficultés à en parler. Elles semblent souffrir d'un certain isolement.
Beaucoup du temps de travail des deux salariées, comprend de l'écoute et de
l'accompagnement.
Concernant les activités d'animation, outre des ateliers sur place, un travail
partenarial est mené avec "Oxygène" pour des sorties loisirs et des activités
sportives (Gym, piscine, etc...)
L'objectif poursuivi est que les personnes deviennent autonomes. .
On dénombre 100 nouvelles personnes en 2010 plus les anciennes.
Le Service de proximité apprécie les liens partenariaux, notamment avec
le Centre social, (conseillère et animatrice insertion..) qui permet des
suivis plus efficaces.
Il serait intéressé pour renforcer ces passerelles par des réflexions et des
actions communes inter partenariales, éventuellement par thèmes.
o L’AJHAG :
Partenaire au comité de pilotage du quartier Beausite
Demande d’un partenariat renforcé
o Sellier Gambetta :
Lucien CUBERAS – président du comité des fêtes de Sellier/Gambetta fait état de deux problématiques :
L’animation de l’enfance jeunesse :
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- Sur Sellier/Gambetta on a tout ce qu’il faut mais le Centre Social et Culturel ne peut pas mettre d’animateurs à disposition faute de moyens.
Le city stade a été refait par les jeunes. A une époque la Ville avait embauché 2 animateurs pour Sellier mais ils ne sont pas revenus.
Palier les conséquences du doublement de la voie ferrée
- les tours de Sellier ne seront pas démolies.
- Les problèmes du quartier ne seront pas réglés au contraire.
- Les familles « captives » qui resteront devront être accompagnées, de même que celles qui déménageront.
o L’association FAIRE :
Participations croisées aux conseils d’administration
Organisation de l’accompagnement scolaire à reconsidérer ensemble entre le
haut et le bas Cenon
o Les FRANCAS :
Point d’interrogation sur l’offre ALSH et sa répartition sur le territoire
Projet « Famille » des FRANCAS à étudier
o Les partenaires du Conseil Local de Citoyenneté
Participation au choix de projets fédérateurs sur la commune
Propositions de projets portés par le centre social et culturel.
o Les Maisons d’Animation et de la Citoyenneté
Participation à des évènements collectifs (Noël, fête du jeu….)
o Musique de nuit :
Signature d’une convention pour faciliter l’accès des adhérents aux spectacles
Souhait de partenariat pour l’élaboration de projets culturels communs.
o Les bailleurs :
Actions communes d’animation avec Domofrance
Partenariat actif avec Clairsienne pour le projet Beausite
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 38
SYNTHESE
Les attentes des habitants :
o En tant qu’adultes :
Une structure d’accueil accessible pour tous
Des loisirs
Des activités d’apprentissage, créatives, culturelles
Des échanges de pratiques, savoirs, savoir-faire
Du soutien, de l’information/orientation
o En tant que parents :
Garde d’enfants
Accompagnement à la scolarité
Prévention de la délinquance
o En tant que jeunes :
Etre accueillis en haut et en bas de Cenon
Avoir la possibilité de monter des projets
Obtenir un soutien dans leurs projets scolaires et professionnels
Mener des activités culturelles et créatives
Les attentes des partenaires :
o Institutionnels
La Ville : Le centre social et culturel doit être catalyseur, fédérateur, acteur et
amplificateur. Il doit « sentir » les dysfonctionnements et changements dans la
société, orienter et aider les habitants à trouver des solutions à leurs problèmes.
L’accueil et l’accompagnement sont essentiels pour remplir ces missions.
Le projet du centre social et culturel doit intégrer les activités des 2 MAC.
La CAF : créer et maintenir un lien social entre les habitants et avec le centre
social et culturel en proposant un projet global et intergénérationnel.
Le Conseil Général : Le centre social et culturel doit prendre en compte la
personne dans sa globalité et lui apporter des réponses. Pour cela, il doit créer
des passerelles avec les dispositifs de droit commun.
L’Etat : réduire les écarts et améliorer la vie des habitants, promouvoir la personne et la rendre autonome dans sa vie privée et professionnelle.
o Locaux
Un renforcement du partenariat
Un développement quantitatif et qualitatif de l’accueil concerté
Des passerelles efficaces
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STRUCTURE DU CENTRE SOCIAL ET CULTUREL
LA COLLINE
1) La localisation
Les structures d’accueil d’animation et de loisirs existant actuellement
La colline
collccccoColline
Beausite
collccccoColline
Arago collcc
ccoCo
lline
Sellier
G Brassens collccccoC
olline
Démoli en juin
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2) Les locaux :
o Historique :
Jusqu’en 2008 toutes les activités se déroulent à partir du site unique de « la
Colline ».
A partir de 2008 le centre social et culturel la Colline intervient à partir de
deux sites : - « la Colline » rue Langevin – haut Cenon
- « Camille Maumey » rue Arago – bas Cenon
- Rue Langevin :
L’administration
La parenthèque
L’insertion
L’action collective Familles
- Rue Arago
Enfance-Jeunesse
Le centre social intervient « en pied d’Immeuble » à partir de salles
municipales sur le quartier Beausite et Sellier-Gambetta
Points forts/Points faibles au regard des locaux
Sites Points forts Points faibles
« La Colline »
Rue Langevin
Haut Cenon
- lieu connu et reconnu
- proximité des zones
prioritaires : 8 mai 45 et
Palmer
- très bonne accessibilité
- locaux dits vétustes
- partage des locaux avec MAC
le lieu d’accueil pas efficace
la grande salle peu
disponible
manque de places
« Camille Maumey »
Rue Arago
Bas Cenon
- au cœur du bas Cenon - accessibilité à améliorer
tarifs tramway
- voie ferrée à proximité
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3) Facteurs d’évolution
o Le site de Camille Maumey (bas Cenon) sera démoli à partir de juin 2012.
Redéploiement des activités à organiser à très court terme
o Intégration de l’activité des Maisons d’Animation et de la Citoyenneté dans le
projet du centre social et culturel la Colline.
Possibilité d’utilisation des locaux du site « rue Langevin » anciennement
partagés avec la MAC Palmer
Possibilité d’utilisation des locaux du site « Georges Brassens » où se
déroulent actuellement les activités de la MAC Georges Brassens.
o Projet de reconstruction d’un centre social (400 m2) en pied d’immeuble sur le
site de « la Colline » rue Langevin.
Réorganisation et redéploiement des activités du centre social et culturel
à prévoir à moyen terme.
SYNTHESE
L’implantation des locaux a été modifiée plusieurs fois :
o Un site unique rue langevin jusqu’en 2008
o 2 sites rue Langevin (haut) et rue Arago (bas) depuis 2008
Les activités et l’équipe ont été scindées sur deux sites ce qui nuit à la cohésion du
projet global
La configuration future des locaux devra tenir compte des besoins :
o d’un lieu d’accueil central, accessible et proche des zones prioritaires
o d’espaces de proximité répartis sur l’ensemble du territoire
o d’un renforcement de l’accueil au cœur du Bas – Cenon, zone qui reste déficitaire
en structures d’accueil d’animation et de loisirs.
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CONCLUSION
Dans un contexte économique difficile, sur un territoire en pleine mutation, face à des attentes
très fortes de la part des habitants, le centre social et culturel la Colline doit apporter des
réponses circonstanciées en s’appuyant sur ses partenaires institutionnels et locaux, afin de
construire un projet adapté et innovant.
Sur un vaste territoire en mutation….
Le territoire de Cenon qui est très étendu comporte encore des barrières naturelles et des
quartiers enclavés malgré les efforts déployés et l’arrivée du tramway.
L’étude de ce vaste territoire contrasté fait ressortir deux problématiques :
La persistance de zones sensibles
o Dans un contexte économique national en crise, Cenon compte toujours des zones ou
quartiers prioritaires au sens de la politique de la ville, où se cumulent les difficultés
socio-économiques : niveau de revenus plus bas, chômage deux fois supérieur à la
moyenne, concentration des familles monoparentales, faibles niveaux de qualification,
vieillissement, moins bonne santé et plus faible recours aux soins.
o Ces zones dites prioritaires sont « Palmer », « le 8 mai 1945 » et le bas-Cenon.
o Dans le bas Cenon, les habitants des quartiers Beausite et Sellier-Gambetta
connaissent à la fois des difficultés socio-économiques et des difficultés liées à
l’enclavement, auxquelles s’ajoutent les nuisances du doublement de la voie ferrée
pour Sellier-Gambetta.
Sur un territoire en pleine mutation
o La ville de Cenon est particulièrement marquée par un programme de rénovation
urbaine sans précédent.
Des immeubles ont été démolis, des logements sociaux sont reconstruits sur 4
ou 5 niveaux en haut comme en bas de Cenon. En haut de Cenon le projet
porte sur la démolition de 531 logements et la construction de 825 (655 au 8
mai 1945 et 170 à la Morlette).
Un programme de résidentialisation et de réhabilitation de nombreux bâtiments
donne un nouveau visage à la ville.
o Les programmes de rénovation et les travaux liés au doublement de la voie ferrée
vont entraîner une reconfiguration de la ville, en particulier dans le bas Cenon.
Le Pôle d’échange multimodal dont la vocation sera d’offrir aux passagers
des TER circulant au nord de la gare de Bordeaux Saint Jean, un point
d’échange en rive droite de la Garonne, avec la ligne A du tramway de
l’agglomération bordelaise.
Les aménagements de la ZAC pont rouge sur l’avenue Jean Jaurès (en
prolongement de l’avenue Thiers), le chantier de la gare TER prépare
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l’interconnexion des réseaux des Trains Express Régionaux et du tramway
(ligne A).
- Tout autour, dans le cadre d’une ZAC (Zone d’Aménagement
Concertée), le quartier se renouvelle entièrement.
- Plusieurs centaines de logements neufs, des bureaux, des commerces,
un pôle de services publics et un jardin en prolongement du coteau
constituent les points forts d’une vaste opération d’aménagement menée
en partenariat avec la Communauté Urbaine de Bordeaux.
Les habitants expriment des attentes fortes …..
Dans une ville en pleine mutation, une grande partie de la population attachée à Cenon exprime
des besoins d’accompagnement en matière de savoir, savoir-faire et savoir-être, afin de mieux
appréhender son avenir, celui de ses enfants et des jeunes.
Le besoin d’une structure d’accueil de proximité est vivement exprimé en haut et en bas
de Cenon.
Les cenonnais demandent autant un lieu d’accueil pour être écoutés et s’exprimer
individuellement, qu’un lieu d’échange, de partage, de rassemblement. L’accès libre et
l’accessibilité revêtent une importance capitale.
Le besoin d’accompagnement se manifeste dans de nombreux domaines, juridique,
administratif, scolaire, informatique afin de franchir les différentes barrières de la langue, du
numérique, de la complexité administrative…
L’accès à la pratique d’activités culturelles, artistiques, créatives, par le biais d’une
organisation en groupe, d’une préparation, d’un échange de pratiques.
L’accès aux loisirs doit être rendu possible par une organisation de groupe, la possibilité de
mener des projets culturels, sportifs, touristiques…
Les attentes des parents vont de la garde d’enfants à l’organisation d’activités et de loisirs
en passant par l’aide à la scolarité et la prévention de la délinquance.
o au-delà de la garde d’enfants traditionnelle pendant que les parents travaillent. Les
temps de garde et le mode de garde doivent permettre aux parents non seulement de
participer aux activités d’insertion et de loisirs, mais aussi d’être acteurs de cette
prestation.
o Les attentes en matière d’éducation populaire ont toujours une grande place avec
un besoin d’accompagnement à la scolarité auquel les parents demandent à
participer pour être à même de suivre l’enfant dans son parcours scolaire et
communiquer avec les acteurs du système scolaire.
Les jeunes sont très demandeurs d’une structure ouverte à tous les jeunes de la commune
pour mener des activités culturelles et créatives, mais surtout pour mutualiser leurs
compétences pour la réalisation de projets au bénéfice des autres ou personnels dans le
domaine artistique, scolaire ou professionnel.
Association « La Colline » - Diagnostic social de territoire – mars 2012 44
Auxquelles le centre social et culturel la Colline doit apporter des réponses
adaptées ….
Les réponses aux attentes des habitants feront l’objet d’un projet partagé avec les partenaires et
adapté au contexte particulier du territoire.
Des réponses partagées avec les partenaires
o Sur le rôle du centre social et culturel qui doit être catalyseur, fédérateur, acteur et
amplificateur.
o Sur le positionnement du centre social et culturel qui doit être en état de veille pour
détecter les dysfonctionnements et les changements dans la société afin d’orienter et
aider les habitants à trouver des solutions à leurs problèmes.
o Sur le positionnement territorial du centre social et culturel qui doit correspondre au
mieux à la zone de compétence mais qui doit aussi aller vers les non adhérents « hors les
murs ».
o Sur les missions du centre social et culturel qui doit :
contribuer à réduire les écarts et améliorer la vie des habitants.
créer et maintenir un lien social entre et avec les habitants
proposer un projet global, communal et intergénérationnel
prendre en compte la personne dans sa globalité, lui apporter des réponses et
créer des passerelles avec les dispositifs de droit commun.
o Sur les priorités du centre social et culturel qui doit accorder une attention particulière à
l’accueil et l’accompagnement.
Des réponses circonstanciées et adaptées
o Aux attentes des habitants des zones sensibles par un accompagnement renforcé afin de réduire les écarts.
o Aux attentes des habitants des zones en pleine mutation par un accompagnement au changement.
o Aux contraintes d’un vaste territoire par une optimisation de l’occupation des structures existantes et futures, une organisation rationnelle du travail de l’équipe, l’utilisation judicieuse des Techniques de l’Information et de la Communication.
o A l’évolution culturelle et technique de la société par la mise en œuvre d’outils modernes, l’accès aux équipements performants, la collaboration avec des intervenants extérieurs spécialisés.
Le projet du centre social et culturel la Colline doit contribuer à améliorer la vie des habitants, en mettant en œuvre des actions innovantes, ciblées, en s’appuyant sur ses partenaires institutionnels et locaux, des intervenants spécialisés et des équipements modernisés.
Notre ville s’est embellie, elle évolue sans cesse, tous les cenonnais doivent pouvoir en profiter, et nous devons les aider !
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ANNEXES
Annexe N°1 : Compte-rendu du Comité stratégique du 29/04/2011
Annexe N°2 : Compte-rendu de la commission de travail avec les partenaires locaux du 17/05/11
Annexe N°3 : Compte-rendu de la commission de travail avec les habitants du 20/05/11
Annexe N°4 : Compte-rendu du comité technique du 18/05/2011
Annexe N°5 : Compte-rendu du comité stratégique du 30/05/2011
Annexe N°6 : Compte-rendu des commissions de travail avec les salariés et bénévoles du 12-
13-14-15/09/2011
Annexe N°7 : Compte-rendu du comité stratégique du 05/10/2011
Annexe N°8 : Compte-rendu de la commission de travail avec les habitants du 26/10/2011 sur le
thème « Famille/Parentalité »
Annexe N°9 : Compte-rendu de la commission de travail avec les habitants du 28/10/2011 sur le
thème « Enfance/Jeunesse »
Annexe N°10 : Compte-rendu de la commission de travail avec les habitants du 08/11/2011 sur
le thème « Insertion »
Annexe N°11 : Compte-rendu du comité stratégique du 30/11/2011
Annexe N°12 : PV du Conseil d’Administration du 12/01/2012
Annexe N°13 : Compte-rendu du comité des Financeurs du 16/12/2012
Annexe N°14 : Compte-rendu du comité stratégique du 24/01/2012
Annexe N°15 : PV du Conseil d’Administration du 14/02/2012
Annexe N°16 : Compte-rendu du comité stratégique du 07/03/2012
