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DIMENSION 27 - FR

Date post: 12-Mar-2016
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Revue professionnelle pour architectes & consultants
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DIMENSION ANNEE 7 JAN-FEV-MAR 2013-N27 REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS ARCHITECT@HOME DEHULLU ARCHITECTEN SCRL: «CONSTRUIRE DOIT ÊTRE UNE AVENTURE SPIRITUELLE» • UNE VILLE EN IMAGE BART SOMERS, BOURGMESTRE DE MALINES: «LE RÊVE REND BEAUCOUP DE CHOSES POSSIBLES» • INTERVIEW OKI SATO (NENDO): «LE DESIGN EST UNE QUESTION D’ÉMOTIONS» • TEchNIQUE HABITAT COLLECTIF: UN «OUI» COLLECTIF? LA PAROLE AU SPEcIALISTE COLLABORER COMME INDÉPENDANT: DE QUOI FAUT-IL TENIR COMPTE? Vers une compacité intelligente - Architect Van Schuylenbergh - © Photo: Jan Caudron Bureau de dépot 1099 Bruxelles X - P602602 - Périodique trimestriel - Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies
Transcript

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architect@home Dehullu architecten scrl: «construire Doit être une aventure spirituelle» • UNE VILLE EN IMAGE Bart somers, Bourgmestre De malines: «le rêve renD Beaucoup De choses possiBles» • INTERVIEW oki sato (nenDo): «le Design est une question D’émotions» • TEchNIQUE haBitat collectif: un «oui» collectif? • LA PAROLE AU SPEcIALISTE collaBorer comme inDépenDant: De quoi faut-il tenir compte?

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Bureau de dépot 1099 Bruxelles X - P602602 - Périodique trimestriel - Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

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En primeur: le mot-clé de 2013

Si vous êtes de ceux qui pensent que le vieillissement de la popu-lation est un problème théorique, j’ai quelques chiffres proprement hallucinants à vous présenter. Selon le Centre fédéral d’Expertise des soins de santé (KCE), il faudra chaque année jusqu’en 2025, 1600 à 3500 places supplémentaires pour l’accueil des seniors nécessitant des soins résidentiels, sachant que le chiffre le plus élevé est sans doute le plus réaliste. L’offre, en revanche, n’a augmenté que de 790 places par an durant la dernière décennie.Comment combler ce vide? Allons-nous suivre l’exemple allemand et exporter nos «petits vieux» vers des centres en Hongrie, en Slovaquie et en Tchéquie? Il se pourrait bien que l’habitat accompagné soit le mot-clé de 2013.Pour résoudre ce problème, c’est non pas sur une solution miracle qu’il faut compter, mais plutôt sur tout un train de mesures. Les per-sonnes peuvent rester plus longtemps chez elles si leur logement est adapté, et qu’elles peuvent se reposer sur un réseau de soins de proximité ou un service organisé de manière professionnelle. Les séjours de jour ou de courte durée peuvent fournir une solution aux problèmes temporaires, ou offrir une bouffée d’oxygène. Les rési-dences-service peuvent réconcilier une perte d’autonomie et le fait d’habiter chez soi. Les nouvelles formes d’habitats groupés peuvent ouvrir des perspectives insoupçonnées.Mais quel que soit l’angle sous lequel on considère la question, il fau-dra de nombreux centres de soins supplémentaires. Comment conci-lier la construction ou l’agrandissement de ces centres et la situation budgétaire pressante des pouvoirs publics et des communes? C’est une autre question. Les optimistes garantissent que si la demande est suffisamment importante, le marché lui-même fournira une réponse. Mais beaucoup refusent de voir se poursuivre la commercialisation des soins aux personnes âgées, car elle pourrait mener à une perte de qualité ou à des habitats accompagnés à deux vitesses.La formule DBFM est une voie que les architectes examinent de très près. Après les expériences des «écoles flamandes de demain» et des plans similaires en Wallonie, qui ont été annulés à temps, c’est en effet une approche qui suscite notre scepticisme. Suite à d’interminables palabres, elle a fini par donner lieu aux «écoles d’après-demain» en Flandre. Les contrats d’architectes concernant leur construction souffrent d’obésité morbide. Les engagements de résultats que doit accepter l’architecte sont une épée de Damoclès au fil affûté comme un rasoir.Il faut à tout prix éviter de reproduire les erreurs du passé. Escomp-ter un résultat différent en faisant toujours la même chose est, pour Einstein, la définition même de la folie. Nous ne pouvons qu’adhérer à cette vision.

HELPDESK 04

ARCHITECT@HOME

Bert & Philippe Dehullu - Dehullu architecten scrl 06

TECHNIQUES

Habitat collectif: un «oui» collectif? 13Habitat et construction durables 49

UNE VILLE EN IMAGE

Bart Somers, bourgmestre de Malines: «Le rêve rend beaucoup de choses possibles» 18

DOSSIER

Vers une compacité intelligente 28Invisible: L’art de maximiser une présence minimale 57

REPORTAGES

Eternit: Melodie: technique de pointe pour une tuile creuse en deux formats 34Audioguide et site Web pour la promotion de l’architecture 46FAKRO: Confort d’habitation dans une ambiance de loft 53Maene: Des balustrades transparentes au Galgenweel 54BTicino: Domotique à la carte 62

INTERVIEW

Oki Sato (Nendo): «Le design est une question d’émotions» 42

LA PAROLE AU SPECIALISTE 26 / 36

MEDIA & FOIRES 68 & 72

NEWS 77

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01 On m’a contacté pour effectuer les plans d’une demande de permis de bâtir pour une trans-formation qui est déjà complètement terminée. La transformation n’a cependant pas été effectuée par un entrepreneur. Il s’agit donc uniquement d’une régularisation. Suis-je dès lors obligé de prendre une assurance?

Certainement! De toute manière, chaque architecte doit faire couvrir sa responsabilité par une assurance, incluant respon-sabilité décennale qui peut être engagée étant donné que des agissements professionnels y sont liés.Chaque activité professionnelle, et par conséquent aussi la rédaction d’une demande de régularisation, doit donc obli-gatoirement être assurée. Ceci signifie que soit ce projet doit être repris dans la police d’abonnement, et certains assureurs prévoient pour ceci une case séparée dans les déclarations annuelles, ou bien l’on peut choisir de conclure une police spécifique, dénommée police chantier unique.Pour conclure, l’architecte chargé de ce type de mission, fera preuve de la prudence nécessaire. Et encore plus, puisque dans ce cas-ci, la transformation n’a pas été exécutée par un entrepreneur et qu’il n’y a donc pas eu de contrôle sur les travaux effectués. Il ne suffit pas de reprendre la situation actuelle du bâtiment dans les plans de la demande de régula-risation. Si la transformation présente, par exemple des pro-blèmes au niveau de la stabilité ou de la sécurité, alors l’ar-chitecte doit faire adapter ceci. En cas de doute, un architecte prudent fera réaliser une analyse portant sur les fondations, le toit,...Il ne peut cependant pas perdre de vue, qu’il est celui qui porte la responsabilité de cette mission.

Michel Van Droogenbroek, CEA-Belgium

02 Dans les appartements, nous prévoyons des gaines pour les équipements d’utilité publique et l’évacuation des gaz de combustion. Mais les évacuati-ons de gaz de combustion peuvent-elles être prévues dans la même gaine que les autres équipements d’utilité publique?

Oui, c’est autorisé, moyennant le respect de quelques condi-tions.

1. Le tuyau/conduit d’évacuation doit être séparé des autres conduites et canalisations de désaération, d’électricité et autres, au moyen d’une construction ayant une résistance au feu d’au moins 30 minutes (la résistance au feu peut aller »

PeriodicitéTrimestrielle

RedactionPhilip Declercq Staf Bellens & Colette DemilFCOmedia - [email protected] - T 056 77 13 10

Publicité - conseilFCOmedia - Katja WijffelsBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies0473 86 59 70 - F 056 77 13 [email protected]

Conception [email protected]

Editeur responsableFCOmedia - Filip Cossement Boulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies

Nederlandse versie op aanvraag

Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée

par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que

ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés

n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Le contenu des

publicités n’engage que la responsabilité des annonceurs. L’éditeur

se réserve le droit de refuser d’insérer les publicités proposées.

Membre de l’union des editeurs de la presse periodique.

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» jusqu’à 120 min, en fonction de la hauteur). Donc, générale-ment, on utilise un système concentrique (partie extérieure en métal, partie intérieure en matière synthétique). Une che-minée CLV (avec agréation CE!) satisfait immédiatement à cette condition.

2. La séparation du tuyau d’évacuation de gaz de combustion/flexible de gaz de combustion (pour les appareils à condensa-tion) n’est pas nécessaire si la gaine est équipée d’une ventila-tion inférieure et supérieure d’au moins 50 cm², ou si la gaine sert d’apport d’air pour les chaudières de chauffage (CLV ou appareils pour C93) ou si la gaine sert à l’évacuation de l’air de ventilation ou de l’air pollué. Ces conditions proviennent du NBN D 51-003 (pour le gaz naturel) et du NBN B 61-002, complétées par les recommandations du dossier technique «La rénovation des cheminées lors du remplacement des anciens appareils par des appareils à condensation, à gaz» Cerga 2012.

Patrik De Paep, Sapiteur & directeur De Paep Services

03 En l’absence d’accord explicite entre le bureau d’architectes/le gérant et le collaborateur indépen-dant, les droits d’auteurs (avant-projet/détails/...) reviendraient au collaborateur, même s’il s’agit d’un projet du bureau d’architectes/gérant. Est-ce correct?

L’interlocuteur a effectivement raison. La loi sur le droit d’au-teur prévoit que chaque droit d’auteur apparait en principe chez une personne physique, et non pas chez une personne morale (une firme ou une association). Dans le cadre d’une collaboration, cela signifie que les droits d’auteurs voient le jour chez la personne physique qui a créé l’ouvrage. La firme commanditaire ne peut devenir propriétaire de ces droits que si les droits sont transmis de manière contractuelle. Vis à vis de personnes morales (travailleurs, collaborateurs indépen-dants) cette cession doit être fixée dans un document écrit. Il peut s’agir d’un document séparé, mais aussi d’une dispo-sition reprise dans un contrat de travail ou de collaboration indépendant. Pour les travailleurs salariés, la règlementation peut même être contenue dans un règlement de travail. Il faut cependant attacher toute l’attention nécessaire à la rédaction de cette clause. Une autre règle du droit d’auteurs veut que les clauses peu claires soient interprétées à l’avantage de l’auteur, à savoir de manière à ce que ce dernier fasse aban-don du moins de droits possibles. Que ceci puisse aller loin est illustré par la constatation que dans les contrats d’auteur, le terme de «cession» ne signifie pas toujours «vente» mais peut

aussi bien signifier «licence», ce qui implique que les droits ne sont pas totalement aliénés et peuvent éventuellement être repris.Il y a cependant une exception à ce qui précède. L’auteur est supposé être celui dont le nom ou les initiales, qui permettent de l’identifier, apparaissent sur l’ouvrage. La jurisprudence accepte aussi que des personnes morales puissent faire usage de cette présomption et peuvent ainsi aussi devenir «au-teurs». Cela reste cependant aléatoire parce qu’il est possible de fournir la preuve contraire de cette présomption. Un règle-ment contractuel s’impose donc.

Geert Philipsen, GSJ avocats

04 Le délai de paiement des factures de l’entrepreneur est très court (15 jours). L’entrepreneur arrête les travaux à chaque fois que le délai de paiement de la facture en cours est dépassé. Peut-il faire cela?

L’entrepreneur arrête immédiatement les travaux quand, par exemple, le délai de paiement est dépassé d’1 jour? Ceci est inadmissible. L’entrepreneur fait usage, dans ce cas d’un droit de suspension. Il n’est pas tenu d’exécuter ses propres obligations, si le maître d’ouvrage n’exécute pas ses obliga-tions. La possibilité de faire appel à un droit de suspension (ce que l’on appelle une exception de non-exécution), ne peut selon moi, être appliquée qu’après une mise en demeure pré-alable et doit de toute manière toujours se faire dans le res-pect de la «bonne foi». Ce qui signifie que l’entrepreneur, ne peut arrêter les travaux pour un petit retard de paiement, sans importance. Ce qui est certainement le cas quand on constate le délai de paiement extrêmement court - le délai ha-bituel est d’au minium 30 jours - et que le maitre d’ouvrage, par le passé, a toujours payé à temps.

Christophe Lenders, GSJ avocats

Le helpdesk de NAV a pour but de répondre aux questions de première ligne de ses membres dans un délai raisonnable de quelques jours. Dans cette optique, NAV fait appel à un réseau de conseillers et spécialistes: architectes, UNIZO/FVIB, SBB Accountants et Adviseurs et le bureau d’avocats Goossens- Sebreghts-Jacqmain et le bureau d’advis VEKMO. NAV et les personnes consultées ne sont pas responsables du contenu et de l’interprétation des réponses données.

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Bert & Philippe Dehullu – Dehullu architecten scrl «Construire doit être une aventure spirituelle»

C’est à Harelbeke, une commune voisine de Courtrai, que l’architecte Philippe Dehullu travaille depuis quelques décennies sur un portefeuille concentré mais de qualité, sous la devise «construire doit être une aventure spirituelle». Depuis cinq ans, ce portefeuille prend principalement forme grâce à un nouvel associé dans la scrl: son fils Bert, qui a obtenu en 1999 son diplôme d’ingénieur-architecte à l’Université de Gand. Conversation à trois.

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existant et qui tournait bien m’a fourni un avantage considé-rable. C’est aussi ce qui explique mon intégration progres-sive, puisque pendant les deux premières années, j’étais un collaborateur indépendant comme les autres.»

Le vent nouveau

L’arrivée d’un jeune loup a-t-elle fait beaucoup chan-ger les choses?Bert Dehullu: «Avec le bureau d’ingénieurs, j’ai appris beau-coup de choses sur l’organisation de ce type de structure. J’en ai implémentées l’une ou l’autre, surtout sur le plan de l’in-formatique et du layout.»Philippe Dehullu: «Pour moi, le principal changement se si-tue au niveau de la conception, que j’ai entièrement confiée à Bert. Ma contribution actuelle découle surtout de mon ex-périence. Je m’occupe de la gestion des aspects administra-tifs et techniques des projets – devis, descriptifs administra-tifs – et je supervise le projet dont la jeune génération pose les bases. Il ne faut pas sous-estimer le facteur gestion. Par exemple, nous avons récemment dû revoir un contrat de fond en comble parce que l’entrepreneur avait perdu son agré-

Bert Dehullu: «J’ai voulu suivre une formation universitaire parce que tout en m’intéressant beaucoup à la science et à la technique, je ne voulais pas renoncer au volet créatif. C’est une pente qui mène facilement à l’architecture. Construire est d’ailleurs une activité très gratifiante, parce qu’on réalise quelque chose qui provient en partie de nous-mêmes. Après mes études, j’ai fait un stage au bureau d’ingénieurs G. Der-vaux, à Gand, où j’ai continué à travailler comme collabo-rateur indépendant par la suite. J’y ai acquis beaucoup de savoir-faire technique, mais les véritables projets étaient une denrée plus rare. A un certain moment, l’envie de créer a re-pris la main. A partir de 2005, j’ai donné des coups de main occasionnels au bureau de mon père. En 2007, nous avons officialisé la situation en m’intégrant à la société coopérative, mais ce n’était pas prévu lorsque j’ai entamé mes études. J’ai choisi d’être ingénieur-architecte parce que cela laissait toutes les options ouvertes pour la suite.»Philippe Dehullu: «C’est un choix que je ne peux qu’ap-prouver. Mieux vaut faire ses premières armes ailleurs avant de revenir sous l’aile paternelle. En plus des deux associés, notre bureau emploie actuellement un assistant architecte sous contrat de travail, une collaboratrice indépendante et un jeune ingénieur architecte qui a fait son stage ici, et qui reste pour l’instant avec nous. Pour les logements privés, nous assumons nous-mêmes la stabilité et tous les travaux techniques. Si le donneur d’ordre le souhaite, nous nous oc-cupons aussi de l’aménagement d’intérieur. Jusqu’à présent, nous avons été gâtés au niveau de notre charge de travail, mais le manque de confiance économique commence à se faire sentir. Dans le passé, les commandes privées consti-tuaient la base de notre carnet de commandes, et nous avions de temps à autre une mission plus importante qui durait plu-sieurs années. Cette tendance semble s’inverser peu à peu. Le prix du terrain et de la construction proprement dite n’y est sans doute pas étranger. La tendance à privilégier la rénova-tion s’accentue aussi de plus en plus. Nous allons donc devoir renforcer notre prospection, et c’est une chose à laquelle nous ne sommes pas habitués.»

Bert Dehullu: «L’avantage de l’échelle à laquelle nous tra-vaillons, c’est que les coûts restent limités, tandis que notre combinaison de savoir-faire et d’expérience nous permet tout de même de nous lancer dans des projets de plus grande en-vergure. Nous pouvons aussi aller très vite dans la concer-tation, ce qui nous rend extrêmement flexibles. Le fait de ne pas avoir dû commencer à zéro et d’avoir rejoint un bureau

»

Maison basse énergie, Avelgem

Philippe Dehullu: «Mieux vaut faire ses premières armes ailleurs avant de revenir sous l’aile paternelle.»

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socié a conclu qu’il n’avait plus d’avenir chez nous et a quitté la société. Pour le reste, tout s’est déroulé sans heurts.»«J’ai deux filles en plus de Bert, et il fallait donc aussi trouver une solution sur le plan familial. Je m’y emploie actuellement. Nous nous efforçons de coller une valeur sur la société afin de pouvoir remettre le compteur à zéro pour les trois enfants. C’est un exercice d’autant plus difficile que Bert a lui-même construit assez récemment, et qu’il doit donc se montrer pru-dent au niveau des finances.»

La coopération quotidienne père-fils n’est-elle pas quelquefois un peu compliquée?Bert Dehullu: «Non, nous n’avons jamais eu de divergences de vues fondamentales. Ce qui est parfois un peu étrange, c’est qu’on me considère comme le ‘fils de’. Il faut savoir se faire un prénom.»

ment, et que l’architecte est aujourd’hui tenu de vérifier pour chaque paiement si l’entrepreneur qui facture est en ordre au niveau de ses obligations fiscales.»

«La contribution de Bert touche aussi notre site Internet. Il a résolument remplacé le gros de l’ancienne version par des projets plus récents, là où j’avais tendance à tout montrer. Et depuis son arrivée, notre portefeuille se trouve chez l’équipe du Maître-architecte flamand, et nous participons à certains concours quand la mission nous intéresse. Nous avons ré-cemment participé à un appel public avec le bureau d’archi-tectes NuvolaB, de Florence, Grâce à un ami de Bert qui y est associé. Enfin, nous nous présentons désormais sous le nom ‘Dehullu architecten’, qui a remplacé ‘Dehullu & partners ar-chitecten’.»

Travailler ensemble et coopérer

L’arrivée de Bert a-t-elle été appréciée par l’ensemble du personnel?Philippe Dehullu: «La scrl compte trois associés, comme le prévoit la loi: moi-même, un collègue qui est associé tacite et pour qui je fais de même dans sa société, et un troisième architecte avec qui j’ai travaillé pendant de nombreuses an-nées. Lorsqu’il a été question d’intégrer Bert, ce troisième as- »

Jan Yperman ziekenhuis, Ieper

Pour la troisième phase de la rénovation

de l’hôtel de ville de Harelbeke, Dehullu

architecten a créé une nouvelle entrée

centrale, dont l’extérieur est finie en solid

surface. C’est une première, puisqu’il

s’agit du tout premier édifice public

de Belgique à bénéficier de ce type de

technique.

Bert Dehullu: «L’avantage de l’échelle à laquelle nous travaillons, c’est que les coûts restent limités, tandis que notre combinaison de savoir-faire et d’expérience nous permet tout de même de nous lancer dans des projets de plus grande envergure.»

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Philippe Dehullu: «Tout se passe bien. Désormais, c’est Bert qui négocie la plupart des contrats, et au téléphone, c’est de plus en plus souvent lui qu’on demande. Bien entendu, il nous arrive d’avoir des discussions, mais elles portent sur le choix d’un matériau, jamais sur des choses essentielles. Les dis-cussions visent surtout à fournir un travail de qualité, car je trouve que construire doit être une aventure spirituelle. Mais quand il s’agit d’architecture, je n’interviens que rarement, voire jamais.»

Prêt pour l’avenir

Comment se présente l’avenir du bureau, Bert?Bert Dehullu: «Cela dépend pour une bonne part des contrats que nous décrocherons, mais j’aimerais conserver l’échelle actuelle. La proportion de 30/70 entre les missions publiques et particulières me semble également idéale. Quoi qu’il en soit, la durabilité est une de nos priorités. Nous nous effor-çons d’anticiper sur les normes. Cela présuppose que l’équipe acquière un maximum de savoir-faire et suive des formations de maintien à niveau. Nous n’avons aucune exclusive en ce qui concerne les matériaux et les systèmes de construction. Mais il faut être vigilant sur le plan de la responsabilité, sur-tout si l’on veut fournir un travail atypique ou novateur. Éner-gie, ventilation, normes acoustiques, normes anti-incendie, ordonnances communales…

Il faut tenir beaucoup de choses à l’œil et éviter de présumer que tout sera ‘comme il faut’. C’est pourquoi je retrouve régu-lièrement des camarades d’études pour que chacun partage la manière dont il aborde la question dans sa pratique pro-fessionnelle. Il est impossible de tout savoir à soi tout seul.»

Avez-vous jamais eu des problèmes de responsabilité?Philippe Dehullu: «Nous sommes de bons clients pour notre assureur. Nous avons connu un litige au sujet de l’acoustique dans des appartements de luxe, mais il s’est finalement avéré que nous répondions à l’ancienne norme encore en vigueur à l’époque.»

Bert Dehullu: «L’acoustique est un élément important, car les exigences vont en se renforçant. Jadis, cet aspect était systématiquement pris en compte à la fin des travaux, mais

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Maison, Ledegem

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c’était trop tard. Si l’on en tient compte dès la conception, il suffit souvent de prendre des mesures simples pour obtenir un bon résultat. Mais il est difficile de régler un problème a posteriori.»

Vous êtes aussi actifs à l’étranger?Philippe Dehullu: «Voici des années, j’ai construit une mai-son de vacances dans les Alpes du Sud pour un donneur d’ordre belge. La région m’a tellement plu que j’y ai moi-même construit une maison. Depuis lors, de nombreux pro-

jets ont découlé de celui-là. Le dernier a consisté à rénover une ferme vieille de 2 siècles dans son style d’origine. Mais en règle générale, nous n’acceptons pas de projets au-delà d’Anvers ou de Bruxelles, sauf s’il s’agit d’une mission im-portante. Nous sommes par exemple en train de rénover et d’agrandir une ferme près de Philippeville.

www.dehullu-architecten.beRédaction: Colette Demil & Staf Bellens

© Photos projets: Tim Van de Velde

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Pour le nouvel hôpital, cartésien et

rectiligne, de l’hôpital universitaire

Groeninge (Courtrai) d’OSAR et

Baumschlager-Eberle, Dehullu ar-

chitecten a conçu un auditorium aux

formes ludiques où l’hôpital donnera

dès 2012 des formations internes,

et auquel les écoles ont également

accès. Sur le même site, ils transfor-

meront d’ici 2016 une ferme ancienne

en centre thérapeutique.

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En fait, il y a lieu de distinguer le logement en groupe et la vie communautaire. Cette dernière est basée sur un effort conscient d’interaction sociale et implique des espaces com-muns. Les immeubles traditionnels ou les zones résidentielles ne répondent pas à cette qualification même si l’on peut bien sûr y trouver des installations ou des espaces communs. Dans ce texte, nous ferons abstraction de cette distinction et nous nous concentrerons principalement sur les équipements col-lectifs.La collectivité commence avec l’environnement et l’em-placement. Les services collectifs tels que les transports en commun, les écoles, les crèches, les commerces et les loisirs aident à définir la qualité de vie et la mobilité. Mais cela va plus loin. Le message d’Els Huigens du bureau d’architecture paysagiste et d’urbanisme Fris in het Landschap est qu’il faut regarder plus loin que le site et même que la mission. «Par-fois, un quartier ou une rue nécessitent une fonction spéci-fique qui n’est pas dans le programme du client. C’est cela que vous devez alors détecter et identifier. Il est également important de connaître les qualités et l’histoire du paysage. Qu’en est-il de la présence de vert et de bleu, du relief, de la composition du sol?»

L’habitat collectif est à la mode. De plus en plus de développements urbains et de quartiers nouveaux ou en expansion apparaissent grâce à une approche de groupe différente de celle du lotissement habituel. Le manque de terrains et la nécessité de concentra-tion n’en sont pas les seules raisons. Le besoin d’un mode de vie différent plus chaleureux et la conviction que le développement durable en groupe peut aider à faire face aux nombreux défis (climat, énergie, eau, matières pre-mières) encouragent un mode de vie en groupe. Mais, en tant qu’architecte, comment pouvez-vous envisager les équipements collectifs pour ces formes de logement?

Habitat collectif un «oui» collectif?

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Esquisse du projet gagnant de rénovation urbaine pour l’éco-quartier la Prome-

nade des Tilleuls dans le centre d’Andenne. L’habitat, le travail et la détente sont

étroitement liés avec la verdure, des places et un parc. On notera l’importance

de l’intégration de dix complexes d’habitation possédant une variété de typolo-

gies résidentielles. Art & Build réalise le projet en collaboration avec Frédéric

Haesevoets Architecture.

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«Pour le quartier durable Clement à Sint-Niklaas, une exten-sion d’une zone résidentielle existante, nous avons dessiné les parcelles ou blocs d’habitation sur les bolakkers existants et conservé autant que possible les canaux. C’est positif pour le confort et la valeur naturelle et cela contribue à une gestion intégrale durable de l’eau et de la nature ainsi qu’à conférer une valeur ludique et naturelle. L’eau de surface passe par des canaux et des wadis pour se jeter dans un bassin tampon existant. Une approche logique qui fonctionne à l’économie et qui permet de minimaliser les besoins en égouttage. Dans ces projets, nous avons toujours juré par une approche par-ticipative dans laquelle tous les acteurs réfléchissent, parlent et participent, y compris les gens des environs et, dans la mesure du possible, les futurs habitants. Cela crée un sup-port, accorde une place à de multiples perspectives et vous montre effectivement pourquoi certains éléments valent la peine d’être préservés, les canaux et les sentiers dans le cas présent.»

Un quartier plein de solutions intelligentesLe quartier Clement vise donc à la durabilité et à la cohésion sociale et procure de nombreuses solutions intéressantes du point de vue de la collectivité. Le point de départ est une zone à faible trafic avec de nombreuses rues vivantes et ludiques qui offrent beaucoup d’espace de rencontre et où l’on met l’accent sur les transports publics et sur un réseau réservé au cyclisme et à la promenade. Chaque bloc est pourvu de zones de stationnement, soit en surface, soit souterraines. La col-lecte des déchets se déroule au moyen de conteneurs collectifs souterrains. Pour éviter les dépôts sauvages, on a instauré un système d’enregistrement par badges, une solution qui a déjà fait ses preuves dans les projets d’imbrication de quartiers à Sint-Niklaas. Il existe, en outre, des places communes pour laver les véhicules et le car sharing Cambio y est présent. En ce qui concerne le compostage, des emplacements spéciaux lui sont réservés dans le grand parc public qui va être amé-nagé. Pour que tout se déroule correctement, ils sont acces-sibles à heures fixes et un responsable du compostage y as-sure l’encadrement. Le compost sera utilisé dans le parc mais

il pourrait également l’être pour les jardinets. La gestion de l’ensemble repose en grande partie entre les mains de la ville. Elle fera appel à une société privée pour le ramassage des ordures. La gestion du parc sera aussi extensive que possible et sera effectuée par une organisation s’occupant d’emploi social, ce qui s’inscrit dans la dimension sociale du projet.Le quartier Clement comprendra essentiellement des rési-dences (700 au total). Le public-cible peut varier en raison de la diversité des partenaires. Compte tenu de l’ampleur du projet, il est également prévu la création d’une crèche et d’une école qui grandira en même temps que le quartier. Se-lon l’évolution on pourra également y implanter une supé-rette et divers types de services, par exemple des professions libérales ou autres.Les partenaires, ville, concepteur privé, deux sociétés de lo-gements sociaux et une intercommunale ont élaboré de com-mun accord un plan qualitatif auquel les architectes et les entreprises doivent se conformer. Dans ce plan, on trouve des lignes directrices qui visent à obtenir une image d’ensemble harmonieuse mais aussi la durabilité. C’est ainsi que, par exemple, il est précisé que les toits doivent être orientés au Sud de sorte que l’énergie solaire puisse être utilisée si on le désire.La possibilité d’installer un chauffage collectif a été étudiée voici quelques années mais elle n’a pas été retenue par les partenaires. Comme le quartier doit être réalisé en deux étapes, la chose pourra être réexaminée pour la deuxième phase à la lumière de la future technologie state-of-the-art. Entre-temps, des solutions collectives peuvent être apportées par bloc.Toutes les solutions du quartier Clement ne peuvent être actuellement transposables n’importe où. C’est pourquoi la plupart des communes imposent que la collecte des déchets ménagers se déroule individuellement. De même, le traite-ment des eaux usées privées ne peut pas toujours avoir lieu de manière collective. Pour obtenir un débit suffisant dans les installations existantes de traitement des eaux usées, il est très souvent nécessaire de prévoir un raccordement à l’égout existant. En revanche, une approche collective de la réutilisa-

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Croquis du parc contigu au quar-

tier Clement à Sint-Niklaas où la

priorité est accordée au jeu, au

contact social, à la qualité de vie,

à l’accessibilité, à l’identité et à

la diversité dans une zone à faible

trafic

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tion des eaux de pluie est vivement conseillée. Dans les zones résidentielles comportant une approche durable et sociale, on travaille souvent avec plusieurs réservoirs qui communiquent et une distribution centrale. De la sorte, une augmentation temporaire de la consommation d’eau par un ou plusieurs occupants est neutralisée, ce qui a une influence favorable sur la consommation de l’eau de distribution.

Se chauffer ensembleDans les quartiers durables et les projets d’imbrication, on en-visage presque toujours la possibilité de chauffage collectif et / ou la production d’eau chaude sanitaire à l’aide d’une éner-gie renouvelable. Les possibilités sont très variées: pompes à chaleur, boilers solaires, cogénération, accumulateur de chaleur et de froid, biomasse, tuyau souterrain, chaleur de l’asphalte... Dans des cas exceptionnels, on utilise la chaleur résiduelle des procédés industriels ou autres en se connec-tant à un réseau thermique. Dans notre pays, il en existe au port d’Anvers, à Roulers (MIROM), Gand, Bruges, Bruxelles, Louvain-la-Neuve, Liège Sart Tilman, Libin et Attert. Des études néerlandaises, entre autres, indiquent que l’accumu-lateur de chaleur et de froid n’est pas adapté aux quartiers d’habitation et aux immeubles d’appartements parce que la demande de chaleur est beaucoup plus importante que celle du froid. Ce n’est qu’en combinaison avec d’autres fonctions qui réclament du refroidissement (par exemple immeubles de bureaux, commerces, bâtiments industriels) ou par recharge-ment de chaleur générée localement (par exemple à partir de

l’énergie solaire) que l’accumulation d’énergie devient pos-sible pour une application collectiveDans le livre d’activité «Habiter en quartier durable» que l’ar-chitecte Jean-Michel Degraeve de la Maison de l’Urbanité a écrit à la demande du Ministre wallon du développement du-rable Jean-Marc Nollet (PDF téléchargeable - voir encadré), nous trouvons plusieurs exemples intéressants de systèmes collectifs de chauffage et / ou de production d’eau chaude do-mestique. L’un d’eux est le Domaine des Pléiades à Visé où un total de plus de 200 maisons, une école et une salle de sport seront chauffées par une espèce de mini-réseau thermique, à savoir un appareil de chauffage central alimenté par des co-peaux de bois. Le dispositif de chauffage est complété par des panneaux solaires individuels et est combiné à une chaudière à mazout d’appoint. L’énergie est distribuée par une canali-sation souterraine dans le domaine public pour laquelle une servitude a été créée. L’installateur du système est respon-sable de sa gestion.Chaque maison dispose d’un réservoir d’eau de 800 litres dans lequel est stockée la chaleur pour le chauffage et l’eau chaude. Les panneaux solaires, 8 m² par logement, satisfont presque complètement la demande d’eau chaude durant l’été. Pour éviter de faire fonctionner la chaudière centrale pour le peu de demande supplémentaire, un chauffage électrique d’appoint a été installé. Le système est commandé par un or-dinateur central connecté à une mini-station météo. Des ca-lorimètres numériques mesurent la consommation de chaque maison. Cette consommation peut être consultée sur place

A Bruges, les architectes de Groep 3 Architectuur-

buro ont ouvert l’accès à un terrain comprenant un

garage délabré au moyen d’une piste cyclable large

de quatre mètres, ce qui répond aux exigences des

pompiers. La maison de maître du côté rue a été

repensée pour accueillir des chambres d’étudiants.

Un immeuble de bureaux a été implanté un peu

plus loin. Il se compose d’une «tour» à quatre ni-

veaux sur le devant et d’une partie basse à l’ar-

rière avec une terrasse en toiture et un toit vert.

Derrière l’immeuble de bureaux, les architectes ont

trouvé de la place pour une rangée de trois mai-

sons contiguës, trois maisons individuelles et un

volume avec deux étages de logement. Un parking

collectif souterrain se trouve sous le site de sorte

que le sol est totalement vide de voitures. Le par-

king dispose d’un accès sous l’habitation à étages

qui ferme le terrain à l’arrière. Il est accessible par

la zone résidentielle adjacente. Chaque habitant

dispose d’un accès au garage chez lui ainsi que

d’un local de rangement en cave.

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afin de permettre aux résidents d’adapter immédiatement leur comportement. Comme autres avantages, on peut noter les suivants: les coûts d’installation, le rendement, le fait que des copeaux de bois sont consommés et non des pellets plus chers, la possibilité de centraliser le filtrage des fumées, le besoin d’un minimum de transport de combustible.Évidemment, le chauffage et la production d’eau chaude peuvent être dissociés l’un de l’autre et il faut savoir s’ils doivent ou non être produits de manière centralisée. Nous trouvons un exemple intéressant d’une production partielle-ment centrale de l’eau chaude sanitaire au quartier durable Pic au Vent à Tournai qui comprend une quarantaine de mai-sons passives et énergie nulle. A cet endroit, l’eau chaude est préchauffée par une installation commune au moyen de panneaux solaires. Le chauffage final est obtenu avec du gaz mais l’installation pourra être ultérieurement raccordée à une source d’énergie renouvelable.

Espaces communsLa vie en groupe est toujours accompagnée d’un certain nombre de domaines communs. C’est chose évidente pour les garages ou les car ports, les espaces verts et la buande-rie. En cohabitation, une forme spécifique de vie commu-nautaire pour laquelle pas mal de projets sont actuellement en cours dans tout le pays, on trouve des zones communes, une cuisine parfois professionnelle et une salle à manger que les résidents peuvent utiliser pour leurs fêtes privées. Ces endroits se trouvent dans une maison centrale qui peut ac-cueillir d’autres fonctions: travail à domicile, séjour, musique, salle de conférence, atelier ou salle de télévision en plus du parking commun, du local à vélos et de l’abri de jardin. En général, le tout est repris dans une formule de copropriété comme c’est le cas pour un immeuble d’appartements. «Le rôle du designer dans de tels projets est crucial», a déclaré Federico Bisschop de Cohousing Projects. Cette coopérative est chargée de superviser un groupe de résidents qui veulent mettre en place un projet de cohabitation. Elle s’efforce d’adopter une approche professionnelle et d’obtenir une col-laboration fructueuse avec les architectes et les concepteurs.

Vous cherchez des informations supplémentaires sur l’habitat de groupe? www.habitat-groupe.bewww.copropriete.behttp://nollet.wallonie.be/habiter-en-quartier-durable-une-politique-d-habitat-pour-le-21e-si-cle

«Un stationnement partagé contribue à obtenir une zone à faible trafic dans le domaine et favorise les contacts sociaux. La même chose prévaut pour une boîte aux lettres implantée en position centrale. Mais comme en même temps les jar-dins privés doivent également apporter beaucoup d’intimité, le concepteur doit tenir compte de l’ensoleillement lorsqu’il fixe les distances de construction, de la nécessité de créer une circulation interne logique et ainsi de suite «A partir de cet engagement apparaissent naturellement des initiatives: car sharing, achats en commun de quelques vélos électriques et pour enfants, livres, DVD, jeux de société, matériel de travail, équipement de jardin, etc. «Cela ne pose-t-il pas de problème lorsque les choses tournent mal, par exemple? Federico Bisschop: «Chaque mois, on or-ganise une réunion où toutes ces questions sont débattues. Comme les gens s’assoient ensemble tous les mois, il en va tout autrement que la traditionnelle réunion annuelle de l’as-sociation des copropriétaires dans un immeuble où on ne vient que pour la répartition des coûts et où tout est souvent préparé par un syndic externe. Le principe selon lequel les décisions sont prises par consensus peut paraître difficile-ment réalisable mais dans les faits cela fonctionne très bien. Parvenir à un consensus empêche que les décisions ne soient prises par une majorité contre une minorité avec apparition du risque d’exacerbation. Un autre avantage est le grand engagement. Contrairement aux lotissements ordinaires où l’entretien des parcs publics est transféré à la commune, il fait partie ici de la copropriété et les résidents doivent les entretenir eux-mêmes. Cela crée une attention beaucoup plus importante.»

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Futur quartier durable La Fontaine Saint Jean à Engis, un projet de b²eco et du bureau d’architectes Artau.

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Le bourgmestre de Malines Bart Somers est un moulin à paroles: érudit, doté d’une vision claire-ment définie et avant tout pas-

sionné. «Déplacer des pierres est une chose. Mais déplacer quelque chose dans les cœurs et les esprits

des gens, voilà le but ultime quand on fait de la politique. Évidem-

ment, je veux laisser des traces de mon passage en tant que bourg-mestre mais ma satisfaction, je

l’éprouve surtout du fait que, selon le stadsmonitor1 (monitoring

urbain) flamand, 15.000 Malinois qui n’étaient absolument pas fiers

de leur ville auparavant le sont aujourd’hui.»

Bart Somers, bourgmestre de Malines «Le rêve rend beaucoup de choses possibles»

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En 2000, Bart Somers devint le tout premier bourgmestre libéral de Malines. “A cette époque, la ville souffrait d’une image négative et provinciale”, se souvient-il. “La vision que l’on avait de Malines était celle du plus grand village de Flandre.”“C’est contre ceci que nous avons lutté avec le conseil commu-nal. Malines est une ville charmante à mi-chemin de Bruxelles et d’Anvers que l’on ne peut dissocier d’un ensemble urbain plus vaste. D’où le fait qu’elle attire par nature des personnes âgées, défavorisées ou allochtones. Mais sans négliger ces groupes, nous devons également accueillir de jeunes familles et des ménages à double revenu. Ce n’est qu’alors que nous pourrons poser les bases financières et sociales pour accor-der une place à part entière à ces autres groupes au sein de la société. Mais pour attirer cette classe moyenne, il faut repen-ser et remodeler la ville en fonction de ses besoins.”“C’est pourquoi notre politique d’investissement a été abon-damment orientée sur les espaces publics. Ces derniers, tout comme le planning et l’urbanisme, interviennent très for-tement dans la vie d’une cité. Les gens font la ville mais la ville fait également les gens. Une commune sale avec des bâ-timents désaffectés et un espace public dégradé n’incite pas à l’engagement ni à l’effort personnel. En revanche, si la ville investit dans un espace public de grande qualité, les habi-tants se remettront rapidement à construire sur ce qui leur a été offert. La question est donc: Quelle sorte d’espace pu-blic créer? Doit-on exclusivement regarder vers le passé avec nostalgie et essayer d’homogénéiser? Ou faut-il entamer une confrontation entre une architecture nouvelle et le patrimoine existant à la recherche d’un équilibre subtil? ”

Il s’agit d’une question importante dans une ville possédant un patrimoine immobilier prestigieux, ce que vous avez décrit avec beaucoup de connaissance et d’amour dans le livre où vous avez expliqué l’an dernier votre vision de l’avenir de Malines.

Bart Somers: “J’ai l’amour de l’histoire dans le sang. Mon grand-père a écrit le premier guide urbain de Bruxelles en néerlandais. Mon père fit de même pour Malines. J’ai moi-même hésité entre des études de droit et d’histoire. Mon épouse est historienne et guide à ses temps libres.”“La ville est aux petits soins pour notre patrimoine et elle dispose d’un service étendu de protection des monuments.

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En tant que bourgmestre, ce n’est pas toujours facile pour moi car il y a régulièrement des discussions sur la gravité d’une crevasse, par exemple, ou sur la plus-value qu’apporte une poutre du XVIIe siècle dans une habitation par rapport à l’ensemble architectural. Mais sans un service de protection des monuments vigilant, certaines choses risqueraient d’être oubliées, choses que l’on regretterait par la suite.”“En même temps, il faut être ouvert à l’architecture contem-poraine. Pensons au musée des Droits de l’Homme de bOb Van Reeth qui a enfin ouvert ses portes, au site Lamot en plein cœur de ville ou au skywalk hyper moderne sur notre mo-nument le plus connu, la tour Saint-Rombaut. Il est presque symbolique: sans oublier son histoire, on va résolument de l’avant.”

Dans votre livre, vous esquissez une série de projets ambitieux pour l’avenir. Une nouvelle salle de specta-cle, un nouveau palais de justice comme architecture marquante. La transformation du Vesten, la mini-autoroute autour du centre urbain en un ring à la viennoise rempli de cyclistes et de promeneurs. Habiter sur l’eau. Créer de nouveaux secteurs d’habitation… Dans quelle mesure tout cela est-il réalisable?

Bart Somers: “En tant que bourgmestre, il faut oser rêver et offrir une perspective aux gens, surtout en cette période de crainte et de négativisme. Nous nous trouvons dans une situation de crise financière mais celle-ci disparaîtra et Ma-lines en sortira grandie. En raison de notre situation entre Bruxelles et Anvers, nous avons deux possibilités. Soit nous restons un banal faubourg externe avec tout au plus quelques bâtiments historiques, soit nous essayons de valoriser la ville. Pour envisager cette dernière solution, il faut avoir des idées et des perspectives.”“Dans quelle mesure sont-elles réalisables? J’en vois la grande partie se concrétiser. Complétez les points de réfé-rence historiques sur ou à proximité du Vesten avec de nou-veaux repères qui feront date, faites de cette quasi autoroute un endroit «guéable» et créez de l’autre côté de nouvelles zones d’habitation contemporaines où l’on pourra construire de manière plus dense et plus haute tout en conservant la viabilité et la qualité. La ville est pleine à craquer et a besoin de nouveaux logements. Enfin, évoluons vers une ville climat neutre.”

Construire plus haut: si vous dites et écrivez cela, vous allez faire frémir de nombreux architectes. Ils craig-nent que construire au-dessus de la ligne d’horizon historique menace de sacrifier au commerce.

Bart Somers: “En effet, nous ne pouvons pas répéter les er-reurs du passé et construire de nouveau des blocs Amelinckx »

«Bien que nous ayons depuis 700 ans une des zones les plus urbanisées d’Europe et qu’au moyen âge nous ayons posé la norme avec nos villes, l’urbanité n’est pas de mise rue de la Loi.»

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comme dans les années 1970. Mais nous devons réaliser que la Flandre connaît une augmentation de la population qu’elle n’a jamais connue, sauf peut-être pendant la révolu-tion industrielle. En 2030, après-demain donc, nous serons un million de plus. A cela s’ajoute la population anversoise qui s’installe le long de l’axe Bruxelles-Anvers. Si nous conti-nuons à construire comme aujourd’hui, cela va engendrer un grand méli-mélo suburbain sans caractère ni espace public. Nous serons en permanence dans les files, le coût de l’égout-tage s’envolera, celui du câblage pour le transfert de données explosera et donc, en un mot, nous serons confrontés à des problèmes que nous ne pourrons plus maîtriser. La solution à tout cela, c’est la ville. Il est beaucoup plus facile d’y organiser une société climat neutre et l’on peut aussi y introduire beau-coup plus efficacement les transports en commun et d’autres solutions alternatives à la voiture.”“Le défi est d’attirer principalement de jeunes familles en ville. À Malines, cela réussit de manière raisonnable. Nous avons un afflux important de personnes dans la vingtaine dont certains quittent la ville autour de leurs 35 ans. Nous devons aussi te-nir compte des conséquences de ce rajeunissement plutôt que de celles du vieillissement. Il faut construire sur mesure pour ces personnes. Lotir comme par le passé n’est plus possible même si l’on diminue les parcelles. Il faut donc construire de manière plus compacte en préservant les choses que ces gens veulent: de grandes terrasses extérieures, un environnement vert, une aire de jeux sécurisée accessible aux enfants. Il faut prévoir des parcs et des jardins publics, une offre culturelle variée, un centre-ville à faible trafic, des quartiers où le vélo est roi. Pour créer suffisamment d’offre de logements, il faut construire plus haut, disons jusqu’à cinq étages au maximum. Il en résulte une ville à taille humaine qui pourra cependant accueillir plus de gens dans une même zone.»«Bien sûr, il y aura toujours des tensions mais il faut accor-der suffisamment de place à la dynamique de l’urbanisation. Si les lignes de vue d’aujourd’hui doivent par définition être celles de demain, on paralyse les dynamiques en les rendant

Le port de plaisance de Malines est en plein développement. Trois tours reliées par une traverse horizontale basse en briques créeront une nouvelle

ligne d’horizon au keerdok. La première est déjà terminée, les travaux du bâtiment central «Miró», conçu par Architecture Buro, commenceront dès ce

printemps. La tour abritera des espaces commerciaux et 21 appartements de luxe à aménager selon les désirs du propriétaire. Un jardin intérieur fera

la jonction avec les habitations (de soins) qui seront construites derrière les tours.

Le concepteur de la Vlaamse Poort a réalisé ‘t Spijker, un projet de 40

appartements qui a été conçu par dmvA architecten. »

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Le nouveau musée de l’Holocauste et des Droits de l’Homme de bOb

Van Reeth (awg architecten) a enfin ouvert ses portes sur le site de

l’ancienne caserne Dossin.

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“Sans un service de protection des monu-ments vigilant, certaines choses risqueraient d’être oubliées, choses que l’on regretterait par la suite mais en même temps, il faut être ouvert à l’architecture contemporaine. ”

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Désormais, l’esthétique des façades en briques noires ou enduites de crépi blanc ne sera plus perturbée par

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inefficaces. En guise de boutade, je dis toujours que tous les monuments dont nous sommes si fiers aujourd’hui étaient hors norme en leur temps en termes de mesure, de cadence, de rythme, d’élévation et de lignes de vue. Il faut un certain courage pour en arriver au Musée des Droits de l’Homme: une tour juste à côté de la caserne Dossin classée. La ville est un tissu vivant et j’aimerais voir que des choses réalisées du-rant mon maïorat appartiennent demain à notre patrimoine. Cela comporte évidemment une part d’essai et d’erreur. Par-fois, il arrive d’en commettre une. À Malines, par exemple, on note beaucoup de controverses sur le pont Lamot. Selon moi, il est réussi du point de vue de la forme mais les adver-saires pensent qu’il pèse trop lourdement sur les lignes de vue existantes. Les partisans affirment alors que le pont en crée de nouvelles. Je vois que la discussion évolue, qu’elle devient plus professionnelle et plus objective. Le temps porte conseil, n’est-ce pas?»

Les architectes demandent également une plate-forme plus large qui permette aux résidents de prendre eux-mêmes des initiatives, par exemple pour ouvrir l’intérieur des îlots d’habitation.

Bart Somers: “Je suis ouvert à toute idée nouvelle. Jusqu’à présent, nous avons mis l’accent sur le réaménagement de l’espace public dans les rues dégradées et sur la prise en charge de certains bâtiments-clés dont la rénovation n’est pas rentable pour les investisseurs privés. Nous avons donc créé des conditions qui encouragent les initiatives privées. Des propositions visant à dénoyauter l’intérieur des îlots d’habi-tation et, par exemple, à créer de l’espace supplémentaire

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“ Seule une combinaison de plusieurs pistes peut rendre l’habitat abordable ”

La gare de Malines va être transformée en trois phases en une station multimo-

dale. La première étape, terminée en 2016, consiste en un parking souterrain, une

nouvelle ligne ferroviaire et une route d’accès. La gare en elle-même, conçue par

l’architecte italien Salvatore Bono, sera terminée en 2020. Grâce à ses deux de-

vantures, le bâtiment formera la jonction entre la ville et les nouveaux quartiers

qui seront développés. Enfin, les places seront réaménagées en 2021. L’architecte

paysagiste français Alain Marguerit assurera l’intégration dans l’environnement.

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à une application qui indiquerait sur votre smartphone les emplacements libres en surface. Avec Telenet, nous allons de nouveau examiner la possibilité d’implanter à grande échelle en ville un réseau de bornes de rechargement pour voitures et vélos électriques.»

Un autre point chaud est celui de l’habitat abordable. Comment faire en sorte qu’une maison ou un appar-tement reste financièrement abordable pour de jeunes familles?

Bart Somers: «A côté de cela, nous devons fournir suffisam-ment de logements sociaux. Pour la rénovation de 1.500 loge-ments sociaux, nous avons un budget de 180 millions d’euros répartis sur 10 ans. De nouveaux logements sociaux n’ont pas été créés ces dernières années parce que nous avions une offre relativement élevée. En outre, une extension ne fe-rait qu’allonger les listes d’attente parce qu’elle provoquerait un attrait des gens de Bruxelles et d’Anvers avec toutes les conséquences néfastes que cela engendrerait. Maintenant, nous planifions de petits projets comprenant des habitations sociales à vendre ou à louer dans les quartiers où il n’y en a pas beaucoup. Ces interventions, nous tentons en même temps de les utiliser comme levier contre la «taudisation» et l’inoccupation.»«Dans le même temps, nous explorons également de nou-velles pistes. Grâce à l’achat, la rénovation et la vente de maisons, nous pouvons organiser un fonds de roulement. Nous considérons un système de baux emphytéotiques dans lesquels le sol reste propriété de la ville. Nous examinons la possibilité de construire dans certaines zones des maisons comprenant des chambres d’étudiants afin que les jeunes familles aient un revenu financier supplémentaire qui leur permet de rembourser leur prêt. Nous allons réexaminer nos primes en partant d’un point de vue écologique. Nous n’avons pas beaucoup de capacité d’action dans ce domaine de sorte qu’il faudra faire des choix et concentrer les ressources li-mitées sur des groupes spécifiques et également éviter l’effet mattheussens.»«A côté de tout cela, il ne faut pas perdre de vue certains autres groupes. Il faut parfois oser être ambitieux. Des concepteurs de projets observent les groupes de population existants et fixent leur offre en conséquence. Dans le passé, j’ai parfois dû les forcer à construire de plus grandes uni-tés d’habitation parce que comme responsable urbain, nous ciblons un autre public que celui qui existe aujourd’hui. Par la suite, il s’est avéré que c’était justement ces plus grands ap-partements qui se vendaient le plus facilement. Nous freinons ceux qui viennent avec de nouveaux projets en-dessous de ce segment à moins qu’ils n’offrent des garanties de qualité strictes. En tant que ville ouvrière, nous avons déjà un éven-tail suffisamment large de maisons plus petites. »

pour garage à bicyclettes sont certainement les bienvenues. ” «Nous examinons aussi ce que nous pouvons réaliser en termes de normes urbaines. Ainsi, par exemple, nous voulons moduler le nombre de places de stationnement obligatoires pour autos plutôt que d’imposer d’office partout une place et demie. Pour le centre-ville, nous examinons la possibili-té d’implanter des zones de stationnement en grappe sur le bord ou le long d’une route d’accès pour voitures mais qui soient toujours situées à quelques pas de nouveaux projets à développer. Cela évite que toute la ville ne soit remplie de voitures, ce qui ne peut être concilié avec une cité à circula-tion restreinte. Les gens qui achètent une maison dans un tel projet pourront utiliser ces emplacements comme parking privé. Actuellement, nous testons l’idée auprès de certains concepteurs de projets car c’est évidemment une intervention en profondeur.»

Malines veut aussi devenir une ville climat neutre.

Bart Somers: “Je trouve cette ambition très importante. Durant ce maïorat, nous allons traduire cela en une feuille de route concrète. Comme dans d’autres villes, cet objec-tif est resté jusqu’à présent limité à des améliorations dans des domaines restreints. Les services urbains n’utilisent que des véhicules électriques dans le centre-ville. Nous imposons des normes d’isolation plus strictes pour les logements. Nous avons installé un éclairage LED partout. Ici et là, nous avons un fleuron comme le bâtiment administratif de Grontmij près de la gare mais nous devons passer à une approche plus fon-damentale. À la Commission européenne et sous l’impulsion de Siemens, un dossier a été soumis à un certain nombre de villes pour réaliser des projets climatiquement neutres: réaménagement des logements existants, géothermie, utilisa-tion à d’autres fins de la chaleur produite par les datacenters ou d’autres activités d’entreprises. Malines en est le troisième partenaire avec Berlin et Cracovie. Notre position centrale à proximité de Zaventem et de la Commission a été décisive pour ce choix.”«En outre, nous étudions avec Belgacom la possibilité de réduire considérablement la circulation des voitures à la re-cherche de stationnement dans le centre-ville. Nous pensons

“Si nous continuons à construire comme aujourd’hui, cela va engendrer un grand méli-mélo suburbain sans caractère ni espace public. Nous serons en permanence dans les files, le coût de l’égouttage s’envolera, celui du câblage pour le transfert de données ex-plosera ainsi que bien d’autres choses encore. La solution à tout cela, c’est la ville.” »

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Malines a récemment défrayé la chronique avec les amendes SAC. Un faux pas?

Bart Somers: “Mis à part cet incident qui a été médiatisé à l’extrême, nous devons en effet réfléchir à quelles fins pouvoir utiliser ces amendes plus efficacement et plus objectivement. Les jeunes me suggèrent parfois que les amendes pour avoir uriné devraient être supprimées. Mais comment réagir quand quelqu’un le fait dans les bacs à fleurs de la Grand-Place? Il y a, par exemple, une interdiction de grimper dans les arbres des parcs. Beaucoup jugent cela ridicule. Mais si un accident survient demain, ce sera moi en tant que bourgmestre qui de-vrai en répondre. Le juge ne va pas rire s’il s’avère que je n’ai pas fait une infraction pénale de ce comportement.»

«S’il y a une chose que je ne veux pas c’est bien que Malines soit perçue comme une ville répressive mais, en revanche, je signe directement pour qu’elle soit une ville sûre. À cet égard, nous sommes en bonne position. Si vous aviez abor-dé le thème de la sécurité il y a dix ans, les gens aurait di-rectement réagi en disant qu’ils n’osaient plus se trouver en rue. Aujourd’hui, ils se demandent si la police n’agit pas trop. Notre système de caméras sert d’exemple à suivre. Il est très efficace: les fournisseurs donnent le numéro de leur plaque et peuvent livrer les commandes sans problème. C’est beaucoup plus facile que les poteaux pour lesquels il faut se servir d’une clé.»

Vous accusez le gouvernement flamand d’ingérence excessive.Bart Somers: “Il faut en effet beaucoup trop longtemps pour mettre un grand projet sur les rails. La faute: les règles rela-tives à l’aménagement du territoire. En 2000, j’ai été choisi porteur d’un programme dans lequel trois nouvelles zones résidentielles étaient prévues. Il a fallu du sang, de la sueur et des larmes pour défendre ces projets auprès des habitants des environs parce que, finalement, on sacrifiait toujours un espace ouvert et parfois même une parcelle de nature. En 2006, rien n’avait été fait pour ces projets et j’ai de nouveau

dû reprendre mon bâton de pèlerin pour les défendre. En 2012, un seul de ces trois domaines de logement a été réa-lisé.»“ Il est urgent de décider ce que nous voulons, parce que, dès aujourd’hui jusque dans 15 ans, nous sommes occupés à des-siner définitivement la Flandre de demain. Allons-nous dis-perser la croissance de la population dans les campagnes ou nous concentrerons-nous sur l’urbanité? La Flandre doit de toute urgence adapter le régime des décrets et offrir aux villes de l’espace pour poser les jalons de deux à cinq domaines prioritaires pour les futurs logements pour lesquels des pro-cédures accélérées doivent être autorisées. Nous avons de-puis 700 ans une des zones les plus urbanisées d’Europe et au moyen âge nous avons posé la norme avec nos villes. Pour-tant, l’urbanité n’est pas de mise rue de la Loi. Cela concerne un grand nombre de facteurs, y compris nos fusions trop pe-tites. Les communes dans l’ombre de la ville ont chacune eu petit à petit leur propre centre culturel ou une piscine et les autoroutes ne sont pas destinées à amener les gens à la ville mais à la campagne. Les bourgmestres des 13 villes-centres flamandes représentent 1,6 des 6 millions d’électeurs mais ils sont une minorité négligeable quand il s’agit de mandats.»

En même temps, vous devez lutter contre le shopping-center Uplace de votre cher ami Bart VerhaegheBart Somers: «J’ai beaucoup d’admiration pour le goût de la création d’entreprise de Bart Verhaeghe que je connais de-puis l’époque de notre scolarité. Bien sûr, je préfèrerais ne pas voir Uplace mais se plaindre ne sert à rien. Si son projet n’aboutit pas, d’autres similaires apparaîtront ailleurs dans les environs de Bruxelles, de Louvain et d’Anvers. Par consé-quent, je regarde plutôt comment je peux présenter les quali-tés de la campagne malinoise pour inciter les gens à venir ici. Ce qui me dérange, c’est que le gouvernement flamand va in-vestir des millions d’euros en désenclavements et transports par bus alors qu’il décime ceux de Malines et d’autres villes. Renforcer de préférence les villes, tel est mon message.»

Rédaction: Staf Bellens

La ville a acheté quelques bâtiments abandonnés sur la Grand-

Place dont certains ont été redessinés par dmvA architecten en un

restaurant avec salles de réunion et un skybar avec vue sur la Tour

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spEciAlistE

Depuis 2010, en Belgique, la facture électronique est totale-ment mise au même niveau que la facture papier. A partir du 1 janvier 2013, ceci devient vrai pour l’Europe entière. Attention cependant, l’authenticité de l’origine, l’intégrité du contenu et la lisibilité de la facture doit être garantie à partir du moment où la facture est émise et ce jusqu’à la fin du temps de conservation (7 ou 15 ans pour les biens immobi-liers). Ceci vaut aussi bien pour une facture papier que pour une facture électronique.

Quand on parle de l’authenticité de l’origine, on vise la garan-tie de l’identité du fournisseur ou de l’émetteur de la facture. Par intégrité du contenu, on veut dire, que le contenu qui est prescrit par les règles d’application portant sur la facturation n’a pas été modifié.

Signature électronique non obligatoirePour une facture papier, cette preuve n’est pas difficile à four-nir. On estime, que l’on se trouve devant une facture authen-tique, pour laquelle il est satisfait à l’intégrité du contenu, si l’on est en possession d’une facture originale. A ce niveau, peu de problèmes apparaissent lors d’un contrôle TVA.

Pour une facture électronique, la preuve est un peu plus diffi-cile à fournir. L’assujetti à la TVA, détermine lui-même com-ment il va prouver l’authenticité de l’origine, de l’intégrité du contenu et de la lisibilité de la facture. Ceci peut s’effecteur

de toutes les manières possibles. Il n’existe pas d’obligation de travailler via (1) la signature électronique ou (2) via un electronic data intercharge (EDI). Ce qui était le cas précé-demment, mais actuellement chaque contrôle de firme, qui présente une trace de contrôle fiable entre la facture et la livraison d’un bien ou d’un service, peut être employé pour servir de preuve. On peut penser ici à «Three way watching», qui permet une concordance exacte entre la facture, le bon de commande et le paiement.

La facture que l’on reçoit électroniquement, peut d’ailleurs, depuis 2013 aussi être conservée sur support papier. Naturel-lement, la preuve de l’authenticité, de l’origine et l’intégrité de son contenu est plus difficile à fournir, si l’on ne possède plus l’e-mail ou le fichier reçu électroniquement. Savoir si l’on peut fournir une preuve suffisante est une question de fait qui dépend de l’information disponible au sein de votre entreprise. Si vous estimez que vous n’êtes pas en mesure de fournir cette preuve de manière suffisante, il faut peut-être considérer qu’il est préférable, pour vous, de ne pas accepter la fac-ture électronique et de quand même encore de-mander une facture papier, si c’est possible bien enten-du.

Leslie RottiersService d’étude SBB

Vous avez peut-être déjà reçu une lettre ou un mail de l’un de vos fournisseurs, mention-nant que dorénavant vos factures seront envoyées par mail. Etes-vous obligé d’accepter ceci? Cette question a son importance, étant donné que la facture reste LE document per-mettant de demander la restitution à l’Etat de la TVA que vous avez payée sur vos achats.

La parole au spécialiste

Un pdf peut-il être consi-déré comme une facture électronique valable?

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Au début des années 1970, l’économiste E.F. Schumacher lan-çait avec son ouvrage Small is Beautiful un vaste débat. Il ne pouvait se douter que quarante ans plus tard, plusieurs de ses préceptes, comme son plaidoyer pour la durabilité, la réduc-tion d’échelle, les technologies écologiquement responsables et des initiatives individuelles stimulantes, connaîtraient un renouveau. Car depuis peu, cette philosophie est considérée non plus comme une alternative, mais bien comme une vé-ritable nécessité. Pour économiser l’espace et l’énergie – car c’est la nouvelle règle du jeu –, il nous faut remplacer nos illusions de naguère par de nouveaux modèles.La tendance à l’habitat densifié compromet de plus en plus la maison isolée au milieu de la verdure, dont tant d’entre nous ont rêvé pendant des décennies. Ce modèle prend trop de place, coûte trop cher en termes de terrain et de frais de construction, et consomme trop d’énergie. Il implique un autre inconvénient au niveau de la mobilité, en augmentant la congestion et les coûts pour se rendre au travail, à l’école, dans les magasins… Les alternatives reposent sur l’imbrica-tion, la densification, la construction compacte et économe en énergie. Des mots-clés qui présupposent notamment un meilleur remplissage du tissu urbain existant, la densification des lotissements par l’ajout de nouvelles unités de logement, davantage de (rangées de) maisons groupées, d’infrastruc-tures et d’espaces verts communs, des formes de logement créatives et collectives conciliant un espace de logement in-dividuel minimal et plus d’infrastructures communes, et des

La construction compacte en Flandre: projets-piloteLa ministre flamande du Logement Freya Van den Bossche, le service chargé de la politique du logement, la société fla-mande du logement social, l’équipe responsable de la poli-tique urbaine et celle du Maître-architecte ont pris l’initia-tive de réaliser cinq projets-pilotes qui se veulent pionniers et innovants sur le plan du logement en Flandre. L’opération privilégie un logement plus compact et le partage de l’espace. Cinq équipes multidisciplinaires de concepteurs ont été sol-licitées pour élaborer diverses stratégies visant à construire des logements collectifs en Flandre. En avril, un appel sera lancé aux communes, aux sociétés de logement social et à d’autres maîtres d’œuvre pour soumettre des projets portant sur la réalisation de cinq projets-pilote. En collaboration avec les maîtres d’œuvre, les équipes de concepteurs appliqueront alors leur vision à un des cinq projets et prépareront un plan directeur pour février 2014.

Nous sommes désormais 11 millions de Belges, et chacun a conscience que nous devrons bientôt changer nos ha-bitudes en matière de construction, de rénovation et de logement. L’espace à bâtir diminue, le prix du logement aug-mente… Bref, les mécanismes du marché se manifestent, et il est temps de nous demander comment utiliser au mieux l’espace bâtissable, comment construire et habiter de manière abordable, tout en répondant à maintes exigences énergé-tiques ou autres. Les défis sont de taille, les solutions limitées, et il n’y a pas de formule magique - si ce n’est accroître la densité du logement, et construire et habiter de manière compacte. Dans cet article, nous nous concentrons sur la maison unifamiliale et le logement à superficie réduite.

Vers une compacité intelligente

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Pour transformer cet immeuble obsolète en un logement contemporain compact, l’architecte Van Schuylenbergh a combiné le volume principal existant (cui-

sine, bureau et à l’étage salle de bains et zone enfants) avec un nouveau volume accueillant le living au rez-de-chaussée et la chambre des parents à l’étage.

Ce nouveau volume est généreusement vitré, donne sur le jardin derrière la maison et contraste avec la façade avant fermée. Pour éclairer la cuisine - située

le long d’une rue animée - sans nuire à l’intimité des lieux, l’architecte a utilisé un vitrage mat. Au-dessus du vide qui relie les deux volumes, un lanterneau

de verre accroît la luminosité naturelle tout en ouvrant l’espace. L’éclairage et les touches de couleur renforcent l’atmosphère et l’espace, tout en accentuant

les axes des armoires qui regroupent diverses fonctionnalités, tant au rez-de-chaussée qu’à l’étage. Photos ©Jan CaudronVers une compacité intelligente

maisons uni- ou plurifamiliales plus compactes multipliant les solutions intelligentes et fonctionnelles pour économiser l’espace. Réconcilier la compacité dans la construction ou la rénovation avec un logement agréable, lumineux, spacieux et économe devient un défi à part entière pour les architectes (d’intérieur).

La compacité, c’est la synthèseConstruire compact ne se limite pas à calculer le nombre de mètres carrés habitables. Il faut aussi tenir compte du choix du terrain, de l’implantation (deux ou quatre façades), de la forme, du projet, de l’organisation, de l’économie d’énergie. En ce qui concerne l’implantation et le type de logement, un appartement qui jouxte de quatre côtés (à gauche, à droite, au-dessus et en-dessous) les espaces chauffés d’autres appar-tements constitue la solution la plus compacte et la plus éco-nomique. Pour les maisons, une deux façades fait mieux au niveau de la compacité et de la sobriété qu’une quatre façades ayant un volume habitable et un degré d’isolation identiques. Une trois façades est aussi plus compacte qu’une maison iso-lée ; c’est logique, car cette dernière laisse la chaleur s’échap-per par quatre murs extérieurs, contre trois pour une trois

façades et deux seulement pour une maison en enfilade. Le mur commun qui sépare deux maisons de rangée n’est pas considéré comme source de déperdition de chaleur, puisqu’il délimite deux espaces chauffés, un peu comme si les voisins se tenaient chaud mutuellement.Le design doit partir d’une maximisation du volume habitable dans une superficie extérieure aussi réduite que possible. Moins celle-ci compte de mètres carrés, plus la maison sera bon marché et, généralement, peu gourmande en énergie. En effet, on définit communément la compacité d’un bâtiment comme la relation entre le volume protégé et la surface de déperdition de chaleur. Celle-ci correspond à la superficie to-tale de l’enveloppe extérieure par laquelle la chaleur s’enfuit: façades, fenêtres, toit et sols en contact avec l’environnement extérieur, le substrat ou des espaces non chauffés. Plus le rap-port entre le volume protégé et la surface de déperdition est petit, plus la compacité est élevée.

En bonne et due formeEn ce qui concerne la forme, la sphère arrive en première place, mais elle n’est jamais devenue une forme de maison standard. Son application s’est limitée à quelques projets ex- »

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périmentaux, comme les exemplaires construits par l’archi-tecte et artiste Dries Kreijkamp aux Pays-Bas dans les années 1970 et 1980. La deuxième forme la plus compacte est le cube, qui devance la barre et le L. A volume protégé et à de-gré d’isolation identiques, ces deux formes ont une enveloppe extérieure (et donc une surface de déperdition) plus vaste qu’une maison cubique. La forme, mais aussi la présence (ou l’absence) d’un étage, influencent également la compa-cité. Ainsi, une maison comptant un ou plusieurs étages sera beaucoup plus compacte et moins énergivore qu’un bungalow présentant le même volume et le même degré d’isolation. Une maison basse absorbe plus d’espace et possède davantage de murs extérieurs laissant s’enfuir la chaleur.On veillera également à éviter les structures complexes, bow windows, dépassements, avancées et autres chiens-assis pour leur préférer une maison sans fioritures aux murs plans, sans découpes. En effet, tout ces éléments accroissent la surface de déperdition de chaleur, sont relativement difficiles à isoler, augmentent le risque de problèmes (infiltrations…) ainsi que les coûts de construction.

Subdiviser et organiserOutre la forme de la maison, son agencement et la délimita-tion du volume protégé influencent la compacité. Le volume protégé inclut notamment le coin salle à manger et le salon, la cuisine, la salle de bains, les chambres, le bureau… Ces es-paces se trouvent dans la partie isolée et sont à l’abri des dé-perditions de chaleur vers l’extérieur, le sol ou d’autres pièces ne faisant pas partie du volume protégé (garde-manger, buan-derie, cave, grenier inutilisé, rangements, garage…).Les zones contenant les pièces à chauffer seront de préfé-rence conçues comme un seul bloc, aussi proches que pos-sible, et en maximisant l’exposition solaire, donc ouvertes vers le sud. Les zones froides seront orientées au nord. Elles feront office de zones isolantes et limiteront la déperdition

Après être resté vide pendant plusieurs années, la Maison de Verre anversoise

(ou immeuble Van Ommeren) a bénéficié d’un face lift et d’une nouvelle af-

fectation. L’immeuble, conçu en 1938 par le bureau d’architectes néerlandais

Brinkman & Van den Broek pour le compte de l’armateur Van Ommeren (Rot-

terdam), était un exemple d’architecture moderniste précoce.

En collaboration avec Conix Architects et l’architecte d’intérieur Arjaan De

Feyter, le développeur Urban Capital a transformé ces anciens bureaux en un

immeuble intégrant 1000 m² d’espaces commerciaux et 16 cityflats. Conix Ar-

chitects a pris l’édifice en mains et a rénové l’impressionnante façade vitrée à

facettes, le toit en dents de scie, la cage d’escalier vitrée et la structure interne

caractéristique en béton.

Avec les cityflats, Urban Capital vise les «new urbans», la nouvelle génération

d’habitants des villes. En fonction de leurs préférences et de leur mode de vie,

ils pourront choisir entre trois concepts d’intérieur personnalisés.

Pour aménager les flats de 60m² de façon aussi spacieuse que possible sans

gaspiller de place en parois de séparation, l’architecte d’intérieur Arjaan de

Feyter a renoncé à la subdivision conventionnelle en chambres. «En travaillant

avec des compartiments ouverts, complétés par deux volumes indépendants

comprenant respectivement une partie habitation et une partie nuit, nous

sommes parvenus à créer une atmosphère de loft», explique de Feyter. «Des

parois-placards fonctionnelles remplacent les séparations traditionnelles en

pierre ou en Gyproc. Les parois des placards accueillent les diverses fonctions

– cuisine, rangement, sommeil, lessive – et font également office de séparation.

Le volume de l’entrée et le vestiaire créent ainsi une séparation avec l’espace

de nuit. Dans ce dernier, nous avons utilisé la colonne de la structure interne

comme tampon visuel entre la partie nuit et les sanitaires avec la douche et le

lavabo. Partout, des éléments (plafonds surélevés, ouverture, transparences,

lumière généreuse et ambiance industrielle) renforcent le sentiment d’espace.

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TYPE A TYPE B TYPE D - NK TYPE D - ZV

Construire et rénover compact en ville

De nombreuses villes sont confrontées à un logement obsolète qui ne répond plus aux exigences actuelles en matière de qua-lité et de confort. Il s’agit pour la plupart de petites maisons deux façades situées dans le centre ou sur les voies d’accès de la ville. Sachant que ces maisons se prêtent parfaitement à une rénovation qui en fera des logements urbains de qualité, la ville de Gand a lancé en 2010 un test sur le thème «Habiter sur une superficie réduite» en collaboration avec l’équipe du Maître-architecte flamand.Le lauréat, Marijn Vanhoutte (de Vanhoutte Beyl ir. archi-tecten), a conçu pour les maisons de rangée ayant une largeur de façade de 4 mètres 21 modèles de construction/rénova-tion susceptibles d’inspirer les habitants. Grâce à cet éventail de projets, l’architecte décline généreusement le concept de construction neuve et de rénovation depuis la maison pour célibataire jusqu’au modèle pour famille avec deux enfants. Chaque projet contient un plan d’ensemble, un plan des étages, une coupe de la maison, une vue de la façade avant et arrière et une image en trois dimensions.«Nous sommes partis d’une matrice de types de logement caractéristiques des maisons d’ouvriers les plus courantes à Gand», explique Marijn Vanhoutte. «Nous avons ensuite étu-dié la problématique de la lumière, de l’intimité et de l’ac-cessibilité des petites maisons de rangée et procédé à une série d’interventions en fonction du budget des habitants, de leurs intentions – rénovation légère ou en profondeur, ou dé-molition et construction neuve – et de leurs conceptions en matière de durabilité et d’efficacité énergétique. Cette ap-proche permet à l’habitant de visualiser immédiatement les interventions qui, dans sa situation concrète, sont de nature à améliorer la qualité de son logement. Pour un certain type de maison, nous avons rehaussé le plafond du rez-de-chaussée

afin de permettre à la lumière de pénétrer tant par l’avant que par le centre. Un vide le long de la façade avant permet d’éclairer la cuisine, ainsi que la zone de passage et la salle de bains au premier.»

Construction neuveDans les typologies correspondant à de petites constructions neuves, Marijn Vanhoutte a pu créer dès la conception des solutions privilégiant l’espace et la lumière. «Pour un certain type, nous avons choisi un étage en semi-sous-sol qui fait of-fice d’espace multifonctionnel de rangement et de loisirs, et qui est éclairé par le jardin grâce à l’intégration d’un patio. Nous avons ainsi un semi-premier étage avec cuisine et salle à manger plus intime, sans que les habitants ne perdent leur vue sur la rue. Le coin salon, qui se trouve dans le volume arrière en contrebas, donne également sur le jardin. Aux étages, nous avons dédoublé la forme de la toiture pour obte-nir un éclairage suffisant au niveau du toit.»«Dans tous les modèles, nous avons notamment examiné l’intégration et le positionnement le plus efficace des patios, vides et lucarnes, ainsi que des solutions plus radicales: varia-tion de la hauteur des plafonds, dédoublement des toitures, étages à plusieurs niveaux. Certains types de logement privi-légient l’espace et la lumière, tandis que pour d’autres, c’est la fonctionnalité qui a été mise en avant. Notre approche sys-tématique donne la priorité à la flexibilité, de manière à pou-voir adapter la disposition des lieux aux besoins spécifiques des habitants. Nous avons aussi tenu compte de la durabi-lité dans tous ses aspects: croissance, choix des matériaux, consommation énergétique… Tous les projets ont un niveau énergétique de E60. Douze d’entre eux incluent une évalua-tion des coûts et un calcul des performances énergétiques.Tous les modèles peuvent être téléchargés via la carte d’urba-nisme sur http://www.gent.be.

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de chaleur vers l’extérieur. Considérez les parois entre zone chaude et froide comme des murs extérieurs pour ce qui est de l’isolation ainsi que de l’étanchéité à l’air des fenêtres, au-trement dit: isolez-les suffisamment.Une organisation efficace permet d’économiser de la place et de l’argent, tout en améliorant le confort d’utilisation. Il est possible d’économiser sur les coûts énergétiques et d’instal-lation en regroupant au maximum les pièces où la présence d’eau chaude est nécessaire (cuisine, buanderie, salle de bains ou de douche) et en les plaçant à proximité du boiler afin d’éviter les pertes de chaleur sur le trajet jusqu’aux ro-binets. Pour gagner de la place, réduisez au maximum les couloirs et autres lieux de passage, et réfléchissez bien à l’emplacement de la cage d’escalier. L’espace perdu derrière et sous les marches peut être aménagé en rangement. Des placards dans le hall ou le long des zones de passage libèrent de l’espace habitable. Un grand dressing permet de rendre la chambre plus compacte. Les chambres des enfants peuvent se subdiviser à l’aide d’une armoire accessible des deux côtés et offrant des fonctions multiples, comme un lit rabattable ou un plan de travail. Dans les logements fermés, un lanterneau permet d’éclairer l’intérieur. Un vide et une mezzanine ac-croissent le sentiment d’espace, mais c’est au détriment des frais de chauffage.

Meilleur marchéBâtir compact est plus intéressant au niveau du coût de la construction, de la consommation énergétique et de l’entre-tien. Comme on l’a vu, plus le logement est compact, moins la surface de déperdition est grande et plus la consommation énergétique est réduite. En ce qui concerne les coûts énergé-tiques, une maison de rangée compacte consomme 30% de moins qu’une maison isolée ayant le même volume, la même superficie au sol et le même degré d’isolation. Cette différence peut atteindre 80% pour une maison isolée présentant des aspérités, des volumes irréguliers ou des bow windows. La construction compacte est quasiment une évidence pour les maisons basse énergie ou passives. Le calcul PEB n’impose pas d’exigence spécifique concernant la compacité d’un lo-gement, mais étant donné que ce dernier obtient un meilleur score sur le plan de l’isolation thermique, son niveau E est plus bas.Les coûts de construction moins élevés (grâce à l’économie sur les matériaux et la main-d’œuvre) sont un avantage im-portant de la construction compacte. Moins il y a d’enveloppe extérieure, moins il faut de matériaux et d’isolation. Plus le projet est simple, moins il y a de détails et de nœuds com-plexes, et moins il y aura d’heures de main-d’œuvre ou de risques de problèmes liés à la construction ou autres. Bref, la construction compacte est une solution gagnante pour tous.

Rédaction: Colette Demil & Staf Bellens

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PLAN GELIJKVLOERS PLAN VERDIEPING

Pour cette maison isolée (largeur façade: 6 mètres, profondeur: 12

mètres), le plan de lotissement imposait une superficie bâtissable

relativement réduite. Pour la maximiser malgré tout, l’architecte

Bart Van Wetter a choisi un carré compact avec enveloppe ex-

térieure limitée, et donc une perte de superficie. Des matériaux

de forme similaire pour le revêtement de la façade et la toiture

renforcent l’aspect compact de l’ensemble. En rendant visibles et

tangibles la largeur et la longueur totales du logement dans la

cuisine et le living, l’architecte est parvenu à créer un sentiment

d’espace. Ainsi, la ligne de passage qui va de la cuisine au living

permet de regarder à travers toute la maison, de la façade jusqu’à

la façade arrière. Le vide à hauteur de l’entrée crée l’espace et

simplifie la circulation interne. «Si nous voulons construire plus

petit, nous devons oser repenser certaines fonctions», explique

Bart Van Wetter. «Faut-il vraiment que le garage se trouve dans

le volume protégé? Est-il nécessaire de prévoir de la place pour

une table dans la salle à manger, une autre dans la cuisine et une

troisième dans le bureau? Pourquoi ne pas combiner ces fonctions

dans une seule table? En installant des placards dans les zones

de passage, nous pouvons leur donner une fonction de dressing ou

de rangement.» Photos ©architect Bart Van Wetter

Un design épuré.

Lorsque vous envisagez de rénover votre salle de bains, ce ne sont certes pas les idées qui manquent. Par sa structure modulaire, le Geberit Monolith peut être installé sans devoir effectuer de travaux au préalable. Vous obtiendrez une sculpture compacte qui viendra se glisser entre le mur et la cuvette. Geberit Monolith vous offre une alternative séduisante pour votre salle de bains pour en faire une œuvre d’art fascinante. L’art contemporain ! Facile à installer, où que vous le désiriez. Pour plus d’informations sur Geberit Monolith, surfez sur → www.geberit.be

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REPORTAGE

La musique est mélodieuse dans les tuiles creuses d’Eternit. Dans le courant de cette année, l’entreprise lancera sur le marché du Benelux, aux côtés de Sinfonie, une petite tuile creuse réaméliorée (OVH) appelée «Melodie». Le nouveau produit sera présenté pour la première fois à Batibouw.

Haute sécuritéOPour jouer une mélodie, il suffit d’un seul instrument, ce qui signifie que cette musique est particulièrement accessible à tout le monde. C’est pour cette raison qu’Eternit a pensé donner le nom de ‘Melodie’ à sa petite tuile OVH. Le jeu des tuiles creuses Melodie suit les lignes harmonieuses de sa grande sœur, la tuile en terre cuite rouge naturel ‘Sinfonie’ mais elle est plus petite et plus compacte. Le grand pureau variable de cette nouvelle tuile creuse permet une grande flexibilité. La Melodie joue parfaitement dans l’orchestre et se caractérise par sa haute sécuri-té réalisée par ses fermetures profondes de tête et latérales. L’étanchéité à l’eau est garantie dans les toits à faible pente grâce à sa double fermeture de tête et latérale. C’est en particulier dans les travaux de rénovation qu’elle se révèle être un atout majeur. Avec Melodie, il est possible de recouvrir des toits ayant des pentes allant jusqu’à 22° sans et de 12 ° avec sous-toiture.

L’esthétique ondulée demeureIl ne manque également rien quant au choix de la couleur. Eternit lance directe-ment Melodie en cinq tons: rouge naturel, rouge cuivre, ardoise, anthracite et noir fin - noir brillant. Ces couleurs ont été spécialement adaptées pour le marché du Benelux et ont été choisies par analogie avec la tuile Harmonie d’Eternit. Beaucoup d’attention fut également accordée à la planéité de la surface et à la stabilité dimen-sionnelle. De cette façon, Melodie conserve sa belle esthétique ondulée au fil des ans et garantit l’étanchéité à la pluie.

Grand pureau variable Le nombre de tuiles par mètre carré varie de 13,7 à 15,3 unités. La tuile creuse Melodie a un pureau variable de 35 mm en hauteur et de 3 mm de largeur, ce qui permet d’utiliser de 13,7 pièces / m² à 15,3 pièces/m². La tuile creuse Melodie peut varier de 1/8e de sa surface. De ce fait, elle peut servir de recouvrement en grand et en petit format, de nouveau une première pour le marché du Benelux.Eternit donne 30 ans de garantie sur les qualités intrinsèques du produit. Le nou-veau modèle de tuile creuse d’Eternit sera disponible à partir d’avril 2013.

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Les architectes collaborent de plus en plus. Et très rarement sous forme d’un contrat de travail. La plupart des architectes opte pour une colla-boration avec un collaborateur indé-pendant. Quelles sont les meilleures conventions à conclure dans ce cas-là? Et comment les fixer? Nous avons posé 15 questions pertinentes, sur cette matière à Maître Tom Peeters du GSJ Avocats, qui est spécialisé dans le droit social et le droit du travail.

La parole au spécialisteCollaborer comme indépendant: de quoi faut-il tenir compte?

1. Est-il nécessaire de fixer par écrit le contenu de la collaboration entre un architecte et un travailleur indépendant?Tom Peeters: “«Ce n’est pas obligatoire, mais c’est fortement recommandé. Ce qui est convenu sur papier, est contraignant pour les deux parties. Lors d’un différent, le juge tiendra compte d’une telle convention pour prendre sa décision. De plus, la loi sur la relation du travail a expressément intro-duit le principe de base selon lequel les parties peuvent elles-mêmes choisir leur statut, mais que le juge est uniquement lié par ce choix, si ce dernier est fixé par écrit.»

2. Quand un juge peut-il procéder à une requalificati-on d’un contrat de travail si l’on a opté par écrit pour le statut de collaborateur indépendant?Tom Peeters: «Le choix du statut d’indépendant ne peut pas seulement figurer dans le titre de la convention, mais doit découler effectivement du texte de la convention. Si c’est le cas, le juge ne peut pas procéder si facilement à une requalifi-cation du statut choisi. Il ne peut le faire que si la convention contient des éléments qui indiquent que les parties ont donné la préférence à un certain nombre de modalités qui sont to-

talement inconciliables avec le statut choisi, ou que ceci res-sorte de l’exécution de la convention. Le législateur a aussi déterminé qu’une certaine forme de dépendance, qui découle du type de collaboration, ne constitue pas un critère dans le processus décisionnel du juge. Pour un projet de construction de grande envergure, il est logique que toutes les personnes concernées se conforment aux dates et heures des réunions de chantier. Ces données découlent du type de collaboration et ne dépendent pas du choix des parties. De ce fait, des ho-raires stricts peuvent être valables, sans que ceci n’entre en ligne de compte pour répondre à la question: s’agit-il d’un travailleur sous contrat de travail ou d’un indépendant?» «Que certains éléments dans la convention fassent penser à un statut de travailleur salarié, n’est donc pas une raison suf-fisante pour qu’un juge la modifie en contrat de travail. Il faut toujours prendre l’entièreté de la situation en considération, et non pas une clause prise isolément.»

3. Afin d’éviter les problèmes, ne vaut-il pas mieux rester assez vague sur des choses telles que les horaires ou les périodes de vacances?Tom Peeters: «Au contraire, il vaut mieux régler la conven-tion de collaboration jusque dans les détails. Tout ce qui limite la liberté du collaborateur indépendant, doit en fait être mis sur papier. Ceci va probablement à l’encontre de ce que la plupart des architectes pense, mais c’est ainsi. Au plus les détails sont conclus de manière concrète, dans le cadre d’un statut d’indépendant, au mieux c’est. Si en pratique, on utilise des modalités qui ne sont pas reprises dans la convention, le juge sera plus facilement tenté de dire que ces contenus pra-tiques ne sont pas compatibles avec le statut choisi». «Prenons par exemple les horaires. Je déconseillerais aux ar-chitectes de reprendre dans une convention qu’une journée

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de travail débute à 9h pour se terminer à 17h. Mais l’on peut cependant stipuler qu’une prestation journalière moyenne comprend x heures, qui doivent par exemple être justifiés par des timesheets. Si l’on a effectivement l’intention de travail-ler de cette manière, il vaut mieux le mettre sur papier. Le juge aura beaucoup plus de mal par la suite, de requalifier cette collaboration en contrat de travail. En ce qui concerne les périodes de vacances, on peut fixer des périodes pendant lesquelles la collaboration est mise en veilleuse. En soi, ceci constitue un accord valable, sauf si une série d’autres fac-teurs devait indiquer qu’il s’agit ici d’un statut de travailleur salarié».

4. Qu’en est-il si un différend surgit et qu’il n’y a pas eu de convention écrite?Tom Peeters: «Le juge va alors demander de quelle ma-nière la collaboration est organisée et sur base de ce conte-nu concret, déterminera s’il s’agit d’un statut d’indépendant ou d’un statut de travailleur salarié. Il est alors impossible d’invoquer le fait que le collaborateur indépendant se soit af-filié à une caisse d’assurance sociale pour indépendants et y verse des cotisations, ou qu’il ait demandé un numéro de TVA. Dans la loi sur la relation du travail, ces éléments sont expressément exclus en tant que facteurs décisifs.Le message est donc le suivant: travailler avec une convention écrite. Pas du genre de celle que l’on trouve sur internet, mais un document qui est conçu sur mesure, sur base de votre collaboration et situation concrètes.

5. Qu’est-il conseillé de reprendre dans votre conven-tion?Tom Peeters: «Comme je l’ai déjà dit: autant de modalités que possible. Quand la collaboration va-t-elle débuter? La convention est-elle à durée limitée ou illimité? S’il s’agit d’une convention à durée limitée, que se passe-t-il si la durée de collaboration prévue est dépassée? Dans ce cas, la conven-tion est-elle prolongée pour une durée identique ou pour une durée différente ou devient-elle à durée indéterminée? La convention est-elle valable pour une mission déterminée, pour laquelle il n’est pas possible de déterminer la durée à l’avance? Travaillez-vous sur base d’un décompte horaire? Quel est le contenu précis des prestations? Quelle est la rému-nération prévue et que comprend-elle? Comment les droits d’auteurs sont-ils réglés? Durant quelles périodes, la collabo-ration est-elle suspendue, de sorte que tout le monde puisse prendre des congés? Un préavis est-il prévu, avec une indem-nité de préavis ou une combinaison des deux? Dans quels cas n’y a-t-il pas de délai ou d’indemnité de préavis? On peut par exemple convenir que le fait que quelqu’un soit insolvable, mette automatiquement fin à la convention. Il est évident que cette liste n’est pas exhaustive.»

6. Que se passe-t-il si aucune modalité de rupture n’est prévue?Tom Peeters: «En général, le principe veut que dans le cas où les parties ont collaboré durant une assez longue période en durée indéterminée, l’une de ces parties ne peut mettre fin à cette collaboration de manière tellement brusque que l’autre partie soit totalement surprise et n’ait pas la possibilité de prendre les dispositions nécessaires en temps utiles. Au plus longtemps la collaboration a duré, au plus facilement le juge va accepter qu’en cas de fin abrupte, un délai de préavis dé-terminé ou une indemnité soit redevable. Dans ce cas, il en fixera équitablement la durée ou le montant. La probabilité que ce principe soit appliqué est réelle. C’est pour cette rai-son, qu’il vaut mieux en convenir au préalable, de sorte que les deux soient au courant des conséquences. Ceci n’est pas seulement utile pour le collaborateur indépendant, mais aussi pour le commanditaire, car ce dernier n’appréciera proba-blement pas de voir disparaitre un collaborateur du jour au lendemain.»

7. Qu’est ce qu’il est préférable de convenir pour les architectes au niveau des droits d’auteur?Tom Peeters: « C’est surtout le commanditaire qui a tout in-térêt à conclure un règlement clair. En principe, le droit d’au-teur appartient à celui qui a créé l’ouvrage, indépendamment de son statut. Le fait qu’il soit travailleur salarié ou collabora-teur indépendant n’y change donc rien. Les parties peuvent déroger à ce principe via un contrat dans lequel certains as-pects des droits d’auteurs sont transférés. Certains aspects, car il est impossible de tout transférer. Le contrat doit être reformulé de manière correcte et ne peut, par exemple, pas déterminer que des droits incessibles soient cédés, car il sera, de ce fait, non valable et rien ne sera réglé.»«De quels droits s’agit-il?». Il faut faire la différence entre les droits moraux et les droits patrimoniaux. Ces derniers peuvent être décrits comme des droits commerciaux sur la re-production, l’adaptation, la publicité et autres. Les avantages qui en découlent peuvent être cédés. Si c’est le cas, il vaut mieux déterminer que ceci se fait de manière irrévocable, si-non le collaborateur indépendant pourrait à un moment don-né, dénoncer la cession. Naturellement, il faut aussi convenir de la rétribution qui sera payée pour ceci. En général, les architectes déterminent que cette rétribution fait partie de la rétribution accordée pour les prestations effectuées».«Il n’est pas possible de céder les droits moraux. Il s’agit entre autres du droit à l’intégrité, par exemple si par la suite votre autorisation est demandée pour modifier l’ouvrage, pour le droit de paternité, pour apposer votre nom sur l’ouvrage. On peut cependant bien convenir que le travailleur indépendant renonce à utiliser ces droits de manière à ce que la cession des droits patrimoniaux en soit rendue plus difficile. Il s’en-

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gage à ne pas réclamer ses droits moraux d’une manière telle que le travail du bureau d’architecte en soit complètement perturbe. Ainsi, on peut par exemple établir un arrangement sur l’usage des images sur un site web ou dans un catalogue.»

8. Une clause de non-concurrence est-elle valable?Tom Peeters: «Le principe de base est que chacun est libre d’aller et venir où il veut. Lorsque la collaboration a pris fin, l’ancien collaborateur indépendant peut démarrer n’importe quelle activité, même si cela l’amène à marcher sur les plate-bandes de ses anciens collègues et vise la même clientèle potentielle. On peut déroger à ce principe de base via une clause de concurrence, mais elle est liée à des limitations très strictes. Une clause de concurrence n’est valable que si elle est limitée dans le temps et dans l’espace. De plus, la limitation imposée ne peut pas être exagérée. Ce que ce dernier élément implique, dépend des faits concrets. Quand un collaborateur indépendant signe ce type de clause, il doit être conscient qu’il se saborde, et qu’il doit par exemple faire inclure une rétribution séparée pour le cas où la clause deviendrait effective.» «Tout ceci ne signifie pas qu’un ancien collaborateur indé-pendant puisse faire tout ce qu’il veut. Il ne peut se rendre coupable de concurrence déloyale. Ce qui peut être le cas, s’il fait explicitement usage d’inside information, obtenue chez son précédent commanditaire. Il copie par exemple la base de données contenant les adresses et la propose, sur base de la politique de prix de son ancien bureau, systématiquement avec une réduction de dix pourcents. Ce qui ne signifie pas qu’on ne peut pas avoir les mêmes clients ou être meilleur marché.»

9. La rétribution peut-elle comprendre des éléments comme une voiture de société, une assurance groupe ou une assurance hospitalisation? Tom Peeters: «Comme déjà dit, les parties sont libres de conclure un accord, aussi longtemps qu’elles ne prennent pas des accords qui sont totalement inconciliables avec le statut choisi. Je déconseillerais cependant un règlement portant sur la pension sous forme d’assurance groupe. Je ne trouve pas non plus que ce soit une tellement bonne idée que tout le monde roule avec une voiture de société. Il vaut mieux pré-voir une rétribution permettant au collaborateur indépendant de prendre lui-même les dispositions nécessaires pour sa sé-curité sociale ou sa mobilité. Non pas que ces choses soient inconciliables avec le statut d’indépendant, mais combinées à d’autres éléments, on pourrait invoquer de tels arrangements pour contester le statut choisi.»«Pour une assurance hospitalisation, on peut argumenter que l’on choisit ce groupe pour profiter d’une prime réduite. Cet argument me semble suffisamment convaincant. Mais le col-

laborateur indépendant doit cependant alors vérifier ce qui va se passer quand la collaboration sera terminée et ce qu’il en est des activités qui ne sont pas reprises dans le cadre de l’assurance hospitalisation.»

10. Qu’en est-il de l’assurance responsabilité civile professionnelle? Tom Peeters: «D’après l’AR Laruelle, aussi bien les collabo-rateurs internes qu’externes sont considérés comme des pré-posés et sont donc automatiquement assurés. Cela peut aussi bien concerner des personnes physiques que des personnes morales. Il est cependant recommandé que le commanditaire communique à son assureur qui fait quoi et sous quel statut, sinon ceci pourrait donner lieu à des discussions sur la ques-tion de savoir si quelqu’un est bien assuré. Aussi bien le commanditaire que le collaborateur y a tout in-térêt. La déontologie et la loi déterminent d’ailleurs que le collaborateur indépendant doit s’assurer qu’il est bien assuré pour une activité déterminée. Les deux parties doivent aussi vérifier systématiquement le type d’assurances existant, les primes qui en découlent, si ces primes ont été effectivement payées et quels sont les risques qui sont ainsi couverts. Pour plus de sûreté, le collaborateur indépendant peut toujours conclure sa propre assurance, mais cela représente bien en-tendu un certain coût. S’il a encore d’autres projets, hors du bureau d’architectes de son commanditaire, il doit naturelle-ment s’assurer lui-même pour ceux-ci. Normalement, ils ne sont pas couverts par l’assurance de son commanditaire «

11. Et si le collaborateur indépendant ne donne pas satisfaction? Tom Peeters: «Si les accords ne concernent que le nombre d’heures à prester mais ne spécifient rien sur le contenu de ces heures, il devient difficile par la suite de se plaindre du rendement, des corrections nombreuses et autres interven-tions. Dans ce cas, il faudra rapidement continuer à honorer la convention ou, conformément aux modalités convenues, passer à la rupture.

Pour cela, il est nécessaire de fixer des accords clairs dans la convention de collaboration, sur les modalités de résiliation et essayer de décrire ce qui est considéré comme un manque-ment dans les prestations effectuées. On peut par exemple es-timer qu’il est question de manquements graves si l’architecte ne parait pas à plusieurs reprises à ses rendez-vous, ou qu’il ne se préoccupe pas d’une approche décente de la clientèle et noircit régulièrement l’image de son collaborateur. On peut aussi prendre des accords concernant des fautes répétées au niveau de la réglementation et des règlements. De telles dis-positions sont valables et on peut leur appliquer une clause expressément résolutoire. Au niveau de la qualité des pro-

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jets, les règles du jeu sont plus difficiles à établir. Si la quali-té laisse à désirer, le commanditaire préfèrera certainement mettre fin à la collaboration et honorer le délai de préavis ou l’indemnité de rupture»

12. Un collaborateur indépendant doit-il mener des projets propres pour éviter une requalification du statut choisi?Tom Peeters: «Le seul fait qu’une personne n’ait pas de pro-jets propres, ne suffit par pour justifier une requalification. Ici aussi, il faut regarder l’ensemble. Si la convention per-met une flexibilité suffisante pour permettre, par exemple, de choisir soi-même les heures durant lesquelles on travaille pour son commanditaire et pour déterminer avec qui on sou-haite continuer à collaborer, il est très acceptable qu’un col-laborateur indépendant n’ait qu’un seul commanditaire. Ce n’est que si, dans ce cas, d’autres facteurs pointent vers un statut de travailleur salarié, qu’un problème peut surgir. Mon conseil: fixer dans la convention que le collaborateur indépen-dant peut avoir des projets propres. S’il n’en fait pas usage, c’est son propre choix, indépendant, et cela ne peut pas être considéré comme une pression de la part du commanditaire, sauf si les circonstances devaient prouver le contraire.»

13. Quelles sont les conséquences d’une requalification du statut en celui de travailleur salarié?Tom Peeters: « Elles sont très importantes. L’ONSS peut, rétroactivement, exiger des montants de sécurité sociale en remontant jusqu’à trois ans en arrière ou parfois encore plus loin. L’employeur/commanditaire y perd aussi à cause de la part demandée aux travailleurs, car il ne peut en demander la restitution chez son ancien collaborateur. Le coût peut en être très élevé». «Le collaborateur concerné, peut exiger de son côté le pé-cule de vacances, la prime de fin d’année et l’indemnité de licenciement à laquelle il a droit en tant que travailleur sa-larié. Il doit faire ceci endéans l’année qui suit la fin de la collaboration et ses demandes peuvent remonter jusqu’à 5

ans en arrière. Mais s’il invoque le fait que le non-paiement constitue un délit et si le juge est d’avis qu’il y a une intention délictueuse, ce collaborateur peut remonter jusqu’au début de la collaboration. De plus, il dispose alors, jusqu’à cinq ans après la fin de l’intention délictueuse - généralement donc la fin de la collaboration - la possibilité d’introduire encore une requête. Et le juge conclura rapidement qu’il s’agit effective-ment d’une intention délictueuse.»«Depuis le 1. janvier, la loi sur la relation du travail a été adaptée de manière à détourner partiellement les considéra-tions ci-dessus. Les parties peuvent effectivement s’adresser à une commission. Si celle-ci décide d’une requalification, elle est uniquement valable pour le futur et ne s’applique pas au passé. Mais la possibilité de se tourner vers la commission est limitée à la première année d’application de la nouvelle loi, c’est à dire 2013, ou bien à la première année de la collabo-ration sur laquelle porte le différend. De plus, la commission doit, en ce moment (fin décembre ndlr) encore être mise en place, ce qui implique pas mal d’incertitude.»

14. Un collaborateur indépendant peut-il représenter l’association d’architectes de son commanditaire? Tom Peeters: «D’un point de vue strictement juridique, une personne dispose seulement d’une compétence de représen-tation illimitée vis à vis de la société d’architectes, si elle dis-pose d’un mandat relatif au droit des sociétés. Celui qui agit pour quelqu’un d’autre, doit présenter une procuration. Cette dernière peut être formulée par écrit, mais peut aussi être accordée de manière tacite. Si, par exemple, un comman-ditaire permet que le même architecte se présente pendant trois ans aux réunions de chantier et signe les rapports, il ne pourra pas affirmer par la suite, que la personne concernée n’était pas mandatée pour ceci et qu’il s’en lave les mains. Ce sont parfois les faits qui sont déterminants. Eventuellement, il peut même être question d’un mandat apparent. Ceci im-plique que cette personne ne détient absolument pas de man-dat, mais que l’on a toléré une situation, de manière à créer l’apparence que la personne concernée pouvait effectivement

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réaliser les agissements posés, de manière à ce que ceux-ci puissent être imputés au commanditaire. Le mandat apparent peut avoir les mêmes effets qu’un mandat réel.»«Malheureusement, dans la pratique, on travaille souvent avec une procuration implicite, bien que ceci aille de pair avec des imprécisions. D’où mon conseil: dans la conven-tion, déterminer de préférence ce que le collaborateur in-dépendant peut faire et ce qu’il ne peut pas faire. On peut par exemple, déterminer qu’il doit soumettre ses agisse-ments à la concertation quand ils sont liés à des impacts financiers déterminés, ou s’il peut uniquement effectuer certains travaux ou agissements préparatoires, qu’il doit encore faire approuver au final.»

15. Y a-t-il beaucoup d’affaires judiciaires en rapport avec le statut choisi? Tom Peeters: «Il y a une bonne dizaine d’années, il y avait énormément de discussions. En général, la règle voulait que le juge ne tienne pas compte du statut choisi, mais vérifie la manière dont la collaboration se déroulait effectivement et décidait sur cette base, quel statut, selon lui, était d’application. En 2001, en Cassation on a estimé que les parties devaient retrouver leur liberté afin de choi-sir un statut. Ce n’est que si des éléments apparaissaient, qu’il était impossible de concilier avec le statut choisi, que l’on pouvait procéder à une requalification. La jurispru-dence s’est fixée, comme principe de base, dans la loi sur la relation du travail, qui est entrée en vigueur au 1 jan-vier 2007. Ces deux moments ont permis d’adoucir consi-dérablement un certain nombre de discussions, autant pour les parties entre elles qu’à la demande de l’ONSS.»«Comme je l’ai déjà évoqué plus haut, des modifications récentes ont été apportées à la loi sur la relation du tra-vail. Pour un certain nombre de secteurs, désignés de manière spécifique, depuis le 1 janvier 2013, c’est la pré-somption selon laquelle on se trouve face à un statut, qu’il s’agisse d’un statut de travailleur salarié ou un statut d’in-dépendant qui prévaut dès que l’on se trouve en présence de certains éléments. Ces éléments ont à voir avec une indépendance réduite: le commanditaire n’a pas grand chose à dire dans l’apport de la clientèle; il ne prend au-cun risque financier; il ne fait pas d’investissement. Si les choses se font, il ne fait pas plus que ce qui est convenu par écrit. Le secteur de la construction fait partie d’un des secteurs ciblés, mais en ce qui concerne la relation avec leurs collaborateurs, les architectes ne tombent pas dans secteur de la construction et échappent donc, jusqu’à nou-vel ordre, à cette réglementation plus stricte.»

Rédaction: Staf Bellens

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A Interieur 2012, le salon organisé en octobre dernier à Cour-trai, elle a présenté sa vision de l’avenir sous le thème «Fu-ture Primitives». L’exposition se composait d’une enfilade de six petites maisons blanches dont chacune contenait un seul meuble, une chaise en bois. Chacune de ces chaises arborait une couleur claire qui, quand on l’examinait de près, s’avérait composée d’un montage utilisant une ligne de pêche préala-blement peinte. Les chaises étaient ainsi revêtues d’une se-conde peau subtile qui laissait pourtant encore voir les veines du bois. Pour Oki Sato, créateur de Nando, c’est précisément le détail du fil de pêche qui a constitué le point de départ. Dans le catalogue, il écrit ce qui suit: «La prochaine géné-ration de maisons sera personnalisée, générées à partir de l’expansion de détails subtils, plutôt qu’à partir du planning macro-urbanistique qui, jusqu’à présent, dominait la concep-tion des maisons.» Des esquisses montrent comment le fil a progressivement été appliqué sur la chaise. Nous avons ren-contré Oki Sato (°1977) à Interieur.

Quel a été le point de départ de votre projet pour Interieur?Oki Sato: «A partir du thème Future Primitives, nous avons eu la liberté d’exprimer notre vision sur la vie dans le futur. Je voulais retourner la direction du design. Normalement, on aurait tendance à commencer par la ville puis seulement à réfléchir à l’aspect de la rue, de l’immeuble, de la pièce, de la table et du plateau de la table. Mais je suis parti de quelque chose de tout petit: le fil de pêche. C’est un matériau très fin, transparent, presque comme un cheveu. Cet unique fil s’est transformé en meuble. Ensuite est venue l’idée d’une petite maison dédiée à un seul meuble. J’ai vu les maisons se

Oki Sato (Nendo) «Le design est une question d’émotions»

Notre vie quotidienne est riche en moments « ! » qui passent inaperçus. L’agence de design Nendo a voulu mettre les petits moments « ! » à la portée des utilisateurs de ses projets, qu’il s’agisse d’un café ressemblant de prime abord à une bouquinerie, ou d’une chaise semblant faite uniquement de lignes. Depuis ses studios à Tokyo et à Milan, l’entreprise travaille pour une variété impressionnante d’entre-prises dont Boffi, Camper, Puma, Cappellini, Lexus et Starbucks.

multiplier et devenir une ville. J’ai donc procédé à l’inverse, en partant de petites idées et en les faisant évoluer vers de grands résultats, de grandes villes et un environnement à part entière. C’est l’idée sous-jacente du projet.»

Un projet dans lequel on retrouve aussi les archétypes de la chaise et de la maison, qui est en même temps une armoire posée sur des pieds.Oki Sato: «Tout à fait, c’est également un meuble.» En to-talisant toutes les couches, on arrive à 50 m². Nous avons donc non pas occupé la totalité des 50 m² imposés, mais nous l’avons accumulée.

La pureté est-elle un ressort important du design?Oki Sato: «Dans mes créations, j’essaie de rester très simple et compréhensible. Le message est plus important que l’objet proprement dit. Je pars de récits, puis je réfléchis aux maté-riaux et au reste. Au bout du compte, c’est toujours d’émo-tions qu’il s’agit. Comment les gens se sentent-ils en péné-trant dans un espace ou en contemplant un meuble? C’est le récit, l’émotion, qui lie les personnes à cet objet ou cet espace. Il s’agit aussi de la finition. Peindre une chaise en bois n’a rien de compliqué. Mais j’ai préservé le bois, et j’ai revêtu l’objet d’une deuxième peau.»

«Dans mes créations, j’essaie de rester très simple et compréhensible. Le message est plus important que l’objet proprement dit.»

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Vous avez créé pour Starbucks un bar qui ressemble de prime abord à une bouquinerie, avec des parois emplies de livres. Comment avez-vous fait la transition du café aux livres?Oki Sato: «Il existe divers liens entre ces deux éléments. Tout le monde a son café préféré et son livre favori. Nous choisis-sons le livre qui convient le mieux à notre humeur, tout comme nous choisissons un café à la carte en fonction de notre hu-meur du moment. Quand nous lisons un livre, nous sommes entourés d’un espace calme et apaisant. C’est le même sen-timent que quand on déguste un café dans un bar. Quand Starbucks nous a demandé un établissement provisoire, nous avons relié le livre au café Starbucks et nous avons créé un espace pareil à une bibliothèque, où chacun choisit un livre et l’emporte au présentoir.»

J’ai lu que vous ne vous décrivez pas comme un designer japonais.Oki Sato: «Je suis un Japonais qui vit au Japon, ce qui signifie que mes designs sont automatiquement ‘japonais’. Mais dire que je suis uniquement influencé par la culture japonaise n’a aucun sens, car les échanges sont nombreux et tout le monde partage l’information, d’autant que je passe plus ou moins la moitié de mon temps hors de mon pays.»

Vous avez grandi au Canada avant de déménager pour le Japon. Avez-vous ressenti le besoin d’essayer d’en comprendre la culture?Oki Sato: «J’étais clairement un étranger quand j’ai déménagé pour le Japon, et je voyais les choses sous un angle un peu dif-férent des autres enfants japonais. Je suppose que j’ai conser-vé une certaine manière de voir les choses, de profiter des choses ordinaires et de considérer les choses sous un angle différent. Cela m’aide à trouver et à développer de nouvelles idées.»

Vous évoquez la calligraphie comme source d’inspiration pour un de vos designs. Dans les créations japonaises, les lignes fines attirent souvent l’attention.Oki Sato: «Essayer de rendre des objets tridimensionnels en deux dimensions fait partie de la culture japonaise. La cal-ligraphie japonaise est un exemple, l’art en est un autre. Je dirais même que Super Mario Brothers est une manière bi-dimensionnelle d’expliquer le tridimensionnel, et peut-être même le manga et l’anime. Il s’agit toujours de réinterpréter trois dimensions sur une surface bidimensionnelle. Les Japo-nais ont une manière spéciale de regarder lorsqu’ils voient des objets tridimensionnels. C’était une des bases de ce pro-jet. D’une certaine manière, il possédait donc quelque part un caractère japonais.»

“Ik denk dat het vergankelijke van de Japanse architectuur gelinkt is aan de cultuur van reïncarnatie. Het Japanse bouwen en afbreken is ook een cyclus”

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Dans ce projet, le choix de maisons blanches semble lui aussi typiquement japonais.Oki Sato: «Les Italiens ont toute une gamme de rouges dont ils peuvent choisir celui qui convient le mieux. Les Japonais ont du mal à trouver le rouge idéal, mais ils voient en revanche plu-sieurs sortes de blanc. La couleur blanche attire notre attention sur l’ombre, la lumière, et la texture de la surface. L’importance du blanc est aussi définie par la culture au Japon. C’est la cou-leur du riz et du sel, et elle est très proche de Dieu, ce qui en fait la plus pure des couleurs. Et le blanc suscite le respect. La lumière claire que l’on voit aujourd’hui à Tokyo date d’après la Seconde Guerre mondiale. Tout le monde avançait, l’écono-mie était en plein boom, et les gens cherchaient une lumière plus claire. Aujourd’hui, ils regardent en arrière et essaient de définir quelle est la lumière la plus adéquate pour leur mode de vie. Il est clair que plusieurs thèmes interviennent quand on considère la lumière, l’ombre et le blanc.»

L’architecture japonaise est souvent éphémère, et paraît aussi provisoire. Le documentaire «Sketches of Mujo» qui évoque la catastrophe du tsunami évoque le concept bouddhique de ‘mujo’, qui désigne le caractère éphémère des choses et des êtres. Il semble expliquer certains aspects de l’architecture japonaise. Je pense à la reconstruction de sanctuaires. La culture orientale semble plus axée sur la conservation. Une autre attitude semble exister vis-à-vis du renouvellement au Japon.Oki Sato: «Je crois que c’est lié à la culture de la réincarnation: on ne va pas au ciel après sa mort, mais on vit une deuxième existence, puis une troisième. Tout cela fait partie du cycle. Au Japon, construire et démolir est aussi un cycle. On crée et on détruit, puis c’est reconstruit et à nouveau détruit. Même si c’est un drame majeur, le tsunami fait partie de la culture, de l’histoire. Le Japon a été si souvent détruit par des raz-de-ma-rée et des séismes. C’est aussi pour cela que les maisons japo-naises sont faites de papier, de bois et d’autres matériaux qui sont faciles à détruire. S’il y a par exemple un petit incendie, il est possible de démolir rapidement toutes les maisons proches des flammes pour les empêcher de se propager. Il n’est pas question de préserver. Il ne s’agit pas de recycler, mais de créer le cycle. C’est une des raisons pour lesquelles le design japonais est vraiment minimal, pur, léger et poétique.»«Le minimalisme est un élément de l’esthétique japonaise. Il s’agit d’immobiliser le temps. De capter le moment, qu’il s’agisse d’une maison, d’une table ou d’une chaise. Comment capter au mieux le moment qui est ressenti comme le meilleur. C’est comme la poésie japonaise, qui se compose de quelques phrases courtes ou même d’un mot, mais qui en dit tellement long parce qu’elle a saisi un instant précis.»

Rédaction: Arnaud Tandt - Photos © Nendo

«Je pense que le caractère éphémère de l’architecture japonaise est lié à la culture de la réincarnation. Construire et démolir, au Japon, c’est aussi un cycle.»

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REPORTAGE

Contrairement à d’autres villes, Bruxelles n’est pas immé-diatement associée à l’architecture contemporaine. C’est cela que quelques jeunes architectes ont voulu changer. Avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale, ils ont réalisé un audioguide qui, à terme, présentera et suggérera nombre de visites architecturales. Il reprend la liste des bâtiments par thème, les place dans le contexte du quartier et décrit leur origine, leur fonction, leurs caractéristiques spécifiques et leur histoire. Au cours d’entretiens complémentaires, des ar-chitectes ou des urbanistes commentent les projets. Grâce à cette approche, le public va littéralement au-delà de l’archi-tecture d’un immeuble: il découvre son impact sur le voisi-nage direct, le quartier, l’ambiance et la rénovation urbaine.

L’audioguideL’offre actuelle de l’audioguide est limitée: il emmène les pro-meneurs dans la zone du canal entre le Pentagone et Molen-beek. Parmi les bâtiments intéressants traités, nous trouvons, entre autres, la crèche de la rue Brunfaut de l’architecte Eric Willemart ; les complexes d’habitation de la rue Fin dus aux architectes Raphaël Orts, Nicolas Ballériaux et Maud de Rijk

ainsi qu’au bureau d’architecture B612 ; le complexe d’ap-partements dans la rue du Rempart des Moines des archi-tectes Gilles Debruyn et Bernard Van Damme ; les maisons et la salle de sport de la rue Verrept-Dekeyser et de la rue du Rempart des Moines de l’architecte Pierre Blondel ; le com-plexe d’habitations de la rue de la Senne du bureau d’archi-tectes Lhoas et Lhoas ; l’école européenne de la rue ‘t Kindt du bureau d’architectes Samyn and Partners.Toutes les informations relatives au projet peuvent être consultées sur www.archi-audio.be. Vous pouvez y téléchar-ger la promenade en français, néerlandais ou anglais. Ces deux dernières versions ne sont pas encore finalisées mais on y travaille. L’audioguide est également disponible à l’office du tourisme de Bruxelles. Pour info: www.visitbrussels.be.

Site WebLe second projet, le site web www.brusselsarchitecture.be, se concentre principalement sur l’architecture de l’après-guerre à Bruxelles. Quiconque s’y intéresse peut composer lui-même une promenade sur mesure en cliquant sur les bâtiments d’un quartier déterminé. Toutes les informations relatives au

Audioguide et site Web pour la promotion de l’architecture à Bruxelles

Après Londres, Paris, Valence, New York, Shanghai et nombre d’autres villes, Bruxelles possède aujourd’hui aussi son audioguide et un site Internet principalement destinés à promouvoir l’architecture contemporaine. Grâce à cette initiative, AriB (Architects in Brussels), la Région de Bruxelles-Capitale et VisitBrussels, l’office du tourisme bruxellois, comptent sur une meilleure promotion de la capitale à l’étranger et espèrent attirer à Bruxelles plus de touristes et d’entreprises. En plus de renforcer l’image internationale, le projet a également pour objectifde faire connaître l’architecture contemporaine de la capitale au public de ce pays.

L’un des points d’arrêt lors de la promenade: cet immeuble

comprenant une crèche et quatre appartements.

Plan: architect Eric Willemart.

projet sont reprises dans une fiche clairement présentée.Il aurait été utile de prévoir sur ce site un volet instructif contenant des informations sur sa finalité et sur ses possibi-lités d’utilisation. En guise de conclusion: si vous avez réalisé un bâtiment intéressant dans la Région de Bruxelles-Capitale, vous pouvez le signaler afin de continuer à étoffer le site. Pour de plus amples informations: Jean-Frédéric Lambert, tél. 0497 76 49 66, ou [email protected] ou sur www.arib.be.

www.archi-audio.beRédaction: Colette Demil & Staf Bellens

Le complexe ‘Museumboulevard’ du bureau d’architectes Lhoas et

Lhoas comprend trois résidences comprenant une combinaison de nou-

veaux appartements et de lofts branchés. L’ampleur et l’architecture

de ce projet confèrent du cachet à ce quartier.

La première promenade finalisée conduit le long de la zone du canal

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L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas. Limiter les déperdi-tions est donc une démarche importante, mais il n’est pas non plus inutile d’amé-liorer les gains énergétiques. Pour cela, il existe une énergie que l’on néglige sou-vent: le soleil.

Le soleil fournit littéralement des quantités d’énergie... astro-nomiques. En Belgique, on parle de 1000 kW par mètre carré et par an. C’est un multiple de ce que nous consommons en combustibles fossiles et, qui plus est, c’est une énergie en-tièrement gratuite. Utiliser le soleil pour améliorer le profil énergétique d’un immeuble présente donc des avantages considérables.

Rien de nouveau sous le soleilDans l’histoire (de l’architecture), on compte de nombreux et beaux exemples où la construction et l’habitat sont en adé-quation avec le soleil et exploitent son énergie au maximum. L’architecte Hassan Fahty, par exemple, a inventé un concept adapté au climat du désert et intégrant un système de rafraî-chissement naturel. Plus près de chez nous, les fermes anciennes présentent une longue façade sud et une aile ouest fermée. Et bien entendu, le soleil est pris en compte dans la construction passive.

Comment tenir compte du soleil dans un projet?Capter la lumière du soleil, utiliser sa chaleur et la contrô-ler sont les postulats de base. Au niveau du processus de construction, cela revient à chercher un équilibre entre- la conception et la construction de notre espace de vie- le climat et l’environnement de la maison- les habitudes des habitants.

Chaud au sud, frais au nordLe plan est un premier élément à prendre en considération. Il est clair qu’un projet est défini par ses fonctionnalités et les

exigences qu’elles présupposent. Mais si la salle à manger, la cuisine et le salon, par exemple, sont à l’évidence des es-paces de vie chauds, l’arrière-cuisine et ses espaces utilitaires peuvent être plus frais. Un plan bien pensé, et le regroupement des pièces par zones de température similaires, permettent de limiter la de-mande énergétique. Les déperditions de chaleur seront alors moindres dans les zones plus froides, tandis que la chaleur solaire passive permettra de limiter la demande énergétique dans les zones chaudes. Par conséquent, il faut orienter de préférence les pièces (de vie) chaudes au sud, et les pièces plus froides vers le nord. Actuellement, ces dernières se si-tuent souvent au milieu de la maison, ce qui n’est pas néces-sairement l’endroit idéal.

Des fenêtres bien proportionnéesUne bonne orientation solaire implique aussi un bon posi-tionnement des orifices de la façade. Diverses études ont dé-montré que pour une maison passive, la façade vitrée au sud capte en hiver deux fois plus d’énergie par mètre carré que si elle était orientée à l’Ouest ou à l’Est: respectivement 800 W/m² contre 400 W/m². Dans ce cas, est-il bien utile de vitrer entièrement la façade sud? Non, car pour une maison passive, le triple vitrage (va-leur U 0,8 W/(m²K)) isole moins bien que la façade (valeur U 0,15 W/(m²K)). Les déperditions énergétiques du vitrage seront plus élevées que les apports solaires. Une bonne règle approximative consiste à prévoir 50% des orifices de la façade au sud, 20% à l’est et 20% à l’ouest, et 10% au nord. Pour limiter les déperditions de chaleur tout en laissant entrer suffisamment de lumière, la superficie vitrée correspondra tout au plus à 20% de la superficie au sol, et à 12,5% au moins de la superficie au sol pour les locaux de jour (8% pour les locaux de nuit). Les vitres qui se prolongent jusqu’au sol n’améliorent pas la luminosité, elles ne font qu’accroître la déperdition éner-gétique. Aussi, prévoyez des fenêtres aussi horizontales et hautes que possible.Pour le vitrage sud, privilégiez du verre super-isolant ayant un facteur de pénétration solaire élevé (valeur g ≥ 50%), de

Habitat et construction durablesUn maximum d’apport d’énergie pour un minimum d’efforts

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manière à faire entrer plus de chaleur qu’il n’en sort par temps froid.

Confortable en été comme en hiverDans notre climat, il existe deux saisons caractéristiques. D’une part une période froide où il est important de maximi-ser la chaleur solaire et de minimiser les pertes énergétiques. En hiver, une conception bien pensée tenant compte du soleil peut fournir jusqu’à 60% de la chaleur souhaitée.

D’autre part, il y a une période chaude où ce qui importe est de gérer l’apport de chaleur. Autrement dit, en été, il y a risque de sur-chauffage. Dans ce cas de figure, on préférera prévenir que guérir ou que lutter contre les symptômes en ayant recours à une climatisation, car rafraîchir une maison demande plus d’énergie que la chauffer.Une ouverture en façade a plusieurs fonctions: elle relie l’inté-rieur et l’extérieur, apporte un éclairage naturel et la chaleur gratuite du soleil. Les volets et vitrages pare-soleil ne sont donc pas une solution, car ils vont à l’encontre de ces caracté-ristiques. Pour éviter de chauffer trop, il faut une solution in-tégrée au projet. Volumes ou toits en surplomb, lamelles fixes en bois, lucarnes orientées au nord, fenêtres dotées d’écrans solaires ou arbres et buissons à feuilles caduques... autant d’éléments qui laissent filtrer le soleil bas hivernal tout en le masquant en été.

On pourrait s’attendre à ce que ces préceptes ne concernent que la façade sud, mais le CSTC a calculé que les fenêtres des façades est et ouest sont elles aussi plus surchauffées (jusqu’à deux fois plus) que celles orientées au sud. En effet, le soleil éclaire plus longtemps ces façades et pénètre plus loin à l’in-térieur. Mieux vaut limiter ces surfaces vitrées à 20% du total et prévoir la possibilité d’installer des pare-soleil extérieurs.

Garder le soleilAutre solution pour tirer parti au mieux du soleil: stocker vo-lontairement sa chaleur. Les possibilités sont multiples.- Stockage dans un espace à part, par exemple une façade climatique, une véranda, un atrium ou un balcon vitré. L’air chaud de cette zone sert ensuite à chauffer les autres pièces grâce à un système de ventilation.- Accumulation de la chaleur dans la masse de la construc-tion, grâce à son inertie ou à l’activation du béton. La chaleur est alors capturée dans la masse du matériel, qui la libère progressivement. Chauffer une maison peu massive demande plus d’énergie que lorsque la chaleur est stockée dans la masse. - Accumulation de la chaleur dans la masse du sol, par exemple au moyen d’une conduite ou en créant des «ear-thships».

L’énergie solaire passive est par définition gratuite. Son intégration demande principalement des interventions techniques au niveau de la conception, peu onéreuses sous réserve que l’architecte y prête suffisamment attention.- Un plan bien réfléchi permet de limiter les déperditions de chaleur, mais fait aussi entrer la chaleur. - prévoir 50% des orifices de la façade au sud, 20% à l’est et 20% à l’ouest, et 10% au nord. prévoir un vitrage dont la valeur g est inférieure ou égale à 50% pour la façade sud.- intégrer la prévention du chauffage excédentaire dans le projet. - Ne pas hésiter à envisager des solutions non convention- nelles pour stocker la chaleur solaire, et intégrer d’autres formes d’habitat: façades climatiques, orangeries …

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REPORTAGE

FAKRO, l’entreprise polonaise qui fabrique notamment des fenêtres de toitures se distin-guera à Batibouw en présen-tant une gamme étendue de produits. Outre de nouveaux modèles de fenêtres de toit, FAKRO proposera des solu-tions décoratives d’ambiance pour lofts telles que des pro-tections solaires extérieures électriques et des fenêtres innovantes pour toit plat permettant d’apporter une lumière naturelle abondante.

Afin de promouvoir ses importantes menuiseries au profit de l’économie locale, le gouvernement polonais et les produc-teurs de boiseries ont lancé un programme industriel bap-tisé «Portes et fenêtres polonaises» dans le but d’augmenter les exportations. L’un des moteurs de ce programme est la société FAKRO de Nowy Sacz qui, outre des fenêtres de toit et leurs accessoires, produit également des escaliers esca-motables. La société polonaise fondée en 1991 par Ryszard Florek est le seul producteur de fenêtres de toit au monde à disposer du certificat de qualité allemand TÜV SÜD. En Po-logne aussi, la construction passive commence progressive-ment à se préoccuper des fenêtres (de toit). Avec de nouvelles solutions telles que la fenêtre de toit pivotante FTT Thermo super isolante et des raccords d’étanchéité spéciaux, FAKRO assure une meilleure isolation thermique, l’étanchéité à l’air et l’élimination des ponts thermiques autour du châssis. Dans notre pays, les produits FAKRO sont distribués par Albintra de Broechem-Ranst, le fournisseur spécialisé en matériel de construction.

Nouveaux modèles de fenêtres de toitLes fenêtres de toit FAKRO sont connues pour leurs renfor-cements tant sous la poignée qu’à l’ouvrant et à la charnière. Elles peuvent être incorporées dans n’importe quel type de toiture indépendamment du fait qu’il s’agisse d’un toit plat ou en pente. L’ouverture est effectuée à l’aide de la poignée placée sur le bas. FAKRO renforce la structure de ses fenêtres de toit au moyen du système TopSafe: une fixation innovante des charnières, un renforcement spécial du bois et des élé-ments de verrouillage compliquent les tentatives d’effraction. L’aérateur V40P intégré et réglable en continu garantit une ventilation optimale de l’espace. Il existe d’autres modèles

novateurs de FAKRO parmi lesquels la fenêtre-balcon FGH-V Galeria pourvue de fuseaux intégrés dans le recouvrement extérieur et la fenêtre de toit pivotante FTP-V P2 Secure avec résistance renforcée antieffraction.

FAKRO présentera à Batibouw une nouvelle génération de stores pare-soleil extérieurs électriques pour fenêtres de toit qui associent un confort élevé d’utilisation et une protection efficace contre la chaleur excessive sans réduction de surface vitrée. FAKRO propose deux types de stores pare-soleil. Le AMZ Z-Wave est actionné au moyen d’une télécommande ou d’un interrupteur. Il utilise le système Z-Wave sans fil. Quant au second, l’AMZ Solar, il fonctionne automatiquement.

Une abondante lumière naturelle même sous les toits platsL’architecture moderne exige des solutions innovantes. Pour répondre à la tendance de construire des toits plats, FAKRO propose une fenêtre possédant d’excellents paramètres d’iso-lation. Les zones sous les toits plats reçoivent non seulement beaucoup de lumière naturelle mais elles sont également ven-tilées par de l’air frais. La fenêtre de toit plat de FAKRO avec cadre en PVC multi chambres est disponible avec ou sans dôme sur le dessus. Celui-ci est en polycarbonate à grande résistance; il peut être commandé manuellement ou électri-quement à l’aide du système Z-Wave. Outre le modèle stan-dard avec verre feuilleté P2 (Ug = 1,1 W / m² K), il existe la version Thermo super isolante munie d’un triple vitrage U6 (Ug = 0,5 W / m² K) ou d’un quadruple vitrage U8 GSF (Ug = 0,3 W / m² K).

www.albintra.be - www.fakro.be

FAKRO

Confort d’habitation dans une ambiance de loft

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REPORTAGE

Le projet Zenith fait partie du plan directeur Regatta de la rive gauche. Dessiné par Bob van Reeth, il s’agit d’une com-posante d’un véritable quartier architectural. Les deux im-meubles respectivement de 8 et de 5 étages sont situés à proximité du Galgenweel et s’inscrivent dans le concept «vivre au bord de l’eau». Les briques brossées plates et raides as-surent une façade stricte et sobre tandis que l’emplacement des fenêtres renvoie aux vagues houleuses. De grandes baies vitrées offrent beaucoup de lumière naturelle, ce qui rend le séjour dans les pièces agréable. Aux façades Sud et Ouest, on a posé des panneaux coulissants qui servent de protec-tion solaire et qui peuvent être réglés individuellement. Roger Styfhals, architecte, concepteur et administrateur délégué de Styfhals & Partners: «Des solutions techniques aisément exé-cutables dans lesquelles tous les détails sont pris en compte contribuent à une architecture de valeur et de qualité.»

Voile gonfléeDans les appartements, les terrasses de surface différentes donnent l’aspect d’une voile gonflée. La forme spéciale en S confère un élément ludique aux bâtiments. Les deux im-meubles sont situés sur un socle qui, au rez-de-chaussée, comprend, entre autres, un parking ceint d’un talus de ver-dure. Dès lors, les habitants du premier étage peuvent plei-nement profiter d’un magnifique panorama. Du point de vue énergétique, il s’agit d’une construction durable avec un bon niveau de prestation inférieur à 60. En termes de techniques, le bâtiment est pourvu de capteurs solaires, d’un système de ventilation D et de chauffage par le sol.

Verre feuilleté durable avec couche intercalaire Sentry-Glas®

Les terrasses sont constituées d’éléments en béton préfabri-qué. Elles sont finies sur le pourtour par un revêtement en aluminium qui, à son tour, forme un bel ensemble avec les garde-corps. Le niveau de la finition en bois de la terrasse coïncide avec le dessus de la traverse inférieure. De cette ma-

nière, le sol est visuellement prolongé de l’intérieur jusque contre la vitre. Luc De Hovre, architecte et administrateur délégué explique le choix de la solution Deauville par l’entre-prise Maene: «Le choix des garde-corps en verre feuilleté avec SentryGlas ® a été délibéré. Nous voulions utiliser un maté-riau durable et obtenir un ensemble aussi pur et transparent que possible. D’où le choix d’un garde-corps vitré avec le moins de structure possible, une simple ligne supérieure qui offre également une sécurité visuelle. La traverse inférieure n’est pas visible. De cette façon, nous sommes arrivés, avec une hauteur de 120 cm, à rencontrer parfaitement les nou-velles normes relatives aux balustrades. La solution consiste en un verre feuilleté durable avec intercalaire SentryGlas ® qui exclut le problème de délaminage du verre feuilleté PVB. Le film n’absorbe pas l’eau et reste en position en cas d’éven-tuel bris complet du verre.»

Placement plus rapide et plus sûrLa solution est techniquement facile à exécuter: «Comme on travaille avec de l’aluminium et non avec des profilés clas-siques en acier, le poids est réduit de cinquante pour cent lors du placement des garde-corps. Les travaux peuvent égale-ment être effectués de l’intérieur des bâtiments de sorte qu’il ne faut pas travailler en hauteur par l’extérieur. Le placement rapide permet de gagner du temps sur le chantier» a déclaré Luc De Hovre.

www.maene.com - www.styfhals-partners.be

Sur une commande du développeur de projets Vooruitzicht, le cabinet d’architectes Styfhals & Partners, en collaboration avec le bureau d’architecture Corbiau, a conçu les immeubles à appartements Zenith I et II le long du Galgenweel, le paradis de la voile sur la rive gauche d’Anvers. Pour les garde-corps des terrasses, on a opté pour un verre feuilleté avec une couche intercalaire SentryGlas®.

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L’art de maximiser une présence minimale

Trois salles emplies d’architectes et d’architectes d’intérieurs pour les séances d’informations «Invisible» de la NAV/AINB. Les nouvelles normes et exigences qui encadrent les concepteurs constituent aussi un défi créatif. L’architecte peut-il intégrer les dernières technologies sans grever pour autant son projet? Comment renforcer l’architecture en maximisant une présence minimale?

Les soirées ont été reliées par la journaliste de mode Veerle Windels, qui a d’ailleurs pu essuyer les plâtres avec la rela-tion d’amour-haine qu’elle entretient avec la thématique du «Maximal Minimal». Le minimalisme risque-t-il un jour de se démoder? Les lignes sobres marquent-elles le retour de l’arrogance, ou en revenons-nous à l’artisanat, au fait main

01 Wienerberger présente Iluzo Maçonner sans joint n’est pas une sinécure. C’est pourquoi Wienerberger a développé Iluzo, une brique de parement qui associe les qualités esthétiques de la maçonnerie collée et les avantages de la méthode clas-sique. Cette brique comporte un évidement dans la face de pose qui permet de placer une couche de mortier ordinaire de 12 mm tout en rendant possible une pose parfai-tement plane et parallèle. En outre, les briques ne sont séparées que d’environ 4 mm les unes des autres, ce qui confère à l’ensemble un aspect de maçonnerie collée.www.wienerberger.be

02 CRE-8-IVE by L-DOORCRE-8-IVE by L-DOOR unit des projets dans lesquels la porte de garage sectionnelle est intégrée dans le même plan que le revêtement de façade sus-jacent ou adjacent. Des fabricants de matériaux de qualité sont associés à ces projets qui reposent sur une collaboration étroite entre l’architecte et le constructeur, processus qui sup-pose la recherche constante de nouveaux matériaux et applications. L-DOOR veille en interne au suivi du projet qui comporte tant la mise en place de la porte que la pose du revêtement de façade. La société a ouvert une nou-velle salle d’exposition où l’on peut voir ces matériaux dans leur application spécifiquewww.l-door.be www.cre-8-ive.be

et à la revalorisation des vieux métiers? «Souvent, le métier, proprement dit, ne s’appréhende pas dans un contexte mini-maliste. Le minimalisme et l’artisanal coexistent plus qu’ils ne s’intègrent»: ainsi Windels cherche-t-elle un consensus..

Image univoque, calme tendu L’architecte Bart Lens de Lens °Ass Architecten a évoqué «l’absence présente» dans son œuvre. «Il ne s’agit pas de mi-nimalisme en soi, mais bien d’obtenir une simplicité intense, d’espaces où il fait bon flâner. Les lignes claires renforcent les émotions pures qui naissent entre la forme et la lumière. Une image univoque irradiant un calme tendu. L’architecture est plus qu’une image extérieure, la maîtrise spatiale de l’inté-rieur est tout aussi importante. Qu’il s’agisse de construction neuve, de transformation, de conception d’intérieur ou d’ob-jets, à chaque échelle correspond l’introduction d’une idée clé, d’un thème qui est l’épine dorsale du projet. Toute l’at-tention doit aller à la transposition d’une idée en un ensemble visuel tangible et surprenant. A chaque projet correspond un

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03 Argent Alu: argenta® invisibleArgent Alu, connu sous le nom de marque argenta©,

offre une large gamme de charnières invisibles réglables en 3 dimensions: les argenta invisible. Argenta© invisible

neo regroupe une série de charnières invisibles d’une haute qualité de finition: aucune vis n’est visible, une caractéris-

tique qui s’associe à une possibilité d’installation plus rapide baptisée ‘easy-hook©’. L’argenta© invisidoor©, un encadrement en aluminium destiné aux portes intérieures, invisible car destiné à être plâtré, conduit à l’essence même d’une habitation à l’esthé-tique pure. Grâce à invisidoor©, la porte se trouve également dans l’alignement de la cloison.www.argentalu.com

04 BTicino: My HomeMy Home est le système domotique de Bticino, filiale de Legrand Group. LivingLight et Axolute, deux gammes du vaste assortiment d’interrupteurs du groupe, consti-tuent le choix idéal pour ceux qui veulent franchir le cap de la domotique. My Home facilite la vie: il permet de créer en un clin d’œil des solutions en termes de confort, de sécurité, d’économie d’énergie et de mul-timédias. Grâce à ce système souple, intégré et exten-sible, l’éclairage, le chauffage, l’alarme et la vidéopho-nie peuvent être aisément commandés à domicile ou à distance.www.bticino.be

05 Delta Light lance Tweeter trimlessTweeter trimless de Delta Light, luminaire dis-ponible en version encastrable ou apparente, introduit une nouvelle approche de la flexibilité. Les deux versions utilisent les systèmes ERS (Ex-centric Rotation System) développés par Delta Light dans lesquels une articulation asymétrique permet de faire pivoter et basculer l’armature en souplesse. Tweeter est attrayant et élégant, s’intègre à tous les intérieurs et offre une grande possibilité d’applications en raison de sa forme intemporelle. Il existe des versions à décharge, halogènes et à leds.www.deltalight.com

06 Gyproc: trappes de visite ProlockOAfin de permettre l’accès aux installations techniques et aux conduites placées derrière les systèmes Gyproc, l’entreprise a dévelop-pé un assortiment de trappes de visite Pro-lock qui s’intègrent de façon quasi invisible dans les plafonds et les cloisons Gyproc. Elles peuvent être en exécution standard, à l’épreuve du feu, à placage simple ou double. Il existe une trappe d’inspection ProLock appropriée à chaque système et / ou appli-cation. Les modèles standard sont en alu-minium anodisé d’une épaisseur de 2 mm. Pour une utilisation devant résister au feu, il s’agit d’acier galvanisé d’une épaisseur de 1,5 mm. Toutes les trappes de visite sont li-vrables sur mesure.www.gyproc.be

07 Novy: la hotte de plan de travail UP_SIDEAvec la hotte UP_SIDE de Novy, l’élimination ef-ficace des vapeurs ne se produit plus par le haut mais via le plan de travail. Il s’agit de la première hotte qui fonctionne à 2 niveaux: tant à hauteur du plan de travail à côté d’un Teppanyaki ou d’une poêle qu’en position haute pour les casseroles et les poêlons. Grâce à son design discret, UP_SIDE s’intègre parfaitement dans le plan de travail (en affleurant ou à rebord) quand elle n’est pas utili-sée et est parfaitement en ligne avec les plaques de cuisson. L’espace utilisé dans l’armoire est également limité. La hotte peut être équipée d’un filtre monobloc pour le recyclage.www.novy.be

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récit placé sous le signe de la concrétisation. Le résultat final tangible doit refléter une ambiance spécifique.» Les rénova-tions, Lens les limite à des interventions contemporaines in-tégrées à l’édifice existant. Dans la rénovation du projet de logement du Gaasbeek, par exemple, il a tracé partout une seule et même ligne et opté pour un seul et même matériau (la brique, en l’occurrence).

L’élimination continue pour parvenir à l’essence L’architecte d’intérieur Jan Geysen du bureau d’architectes d’intérieur PUUR a expliqué, à l’aide de deux réalisations, com-ment différents projets peuvent s’influencer et se renforcer mu-tuellement pour un résultat final réussi. «Un donneur d’ordre qui avait vu la maison H à Ravels – une de nos références – nous a demandé de créer un intérieur encore plus minimaliste. En procédant par élimination continue, nous n’avons retenu que l’essence. Il y a aussi «l’histoire de Louis» dont l’origine

08 Xinnix: système de porte coulissante universel X5Xinnix conçoit, crée et produit des systèmes pour portes inté-rieures et développe des systèmes universels pour un maxi-mum d’applications en utilisant un minimum de produits. Pour respecter les habitudes des architectes et des professionnels de la construction, les produits Xinnix s’appliquent universel-lement en combinaison avec les éléments de porte standard. Le système de porte coulissante universel X5 est un élément de construction prêt à être installé et intégrable dans des ossa-tures de cloisons à profil de 75 et 100 mm. La finition autour de la porte sera exécutée selon les souhaits du client final.www.xinnix.eu

09 Saint-Gobain-Glass: la performance de verre invisibleSSGG DIAMANT est un verre transparent ex-tra-clair de couleur neutre. En raison de la trans-mission lumineuse élevée, plus de 90% de passage, le produit est utilisé, entre autres, dans les cloisons de séparation et les portes vitrées. Tous les niveaux de sécurité sont atteints par le caractère trempé et/ou feuilleté de SGG DIAMANT. La diffusion du bruit est évitée en associant SGG DIAMANT au verre iso-lant acoustique ‘SGG STADIP SILENCE’, un verre feuilleté assemblé avec des films PVB(A) acous-tiques et de sécurité. Avec le système de cloisons de séparation SYSTEMS CLIP-IN SILENCE, ce verre constitue un beau concept global.www.saint-gobain-glass.com

10 Decotrap: Escalier flottant modèle 210Le modèle 210 de Decotrap se pose de manière flottante contre un mur. L’épaisseur de ses marches va de 70 à 140 mm. Les étriers métalliques sont vissés ou ancrés chimiquement contre le mur existant en fonction du type de paroi. Le matériau utilisé est un chêne européen de qualité A sé-ché au four à 10-12% (KD) et scié sur quartier / demi-quartier. La largeur du lamellé est de 8-12 cm. Il est collé avec de la colle à bois imperméable à l’eau D4. Le contre collage évite toute déformation. Les marches sont également réalisables en Imi-béton ou en Corian.www.decotrap.be

remonte à un concours pour l’aménagement de la cantine de l’université d’Utrecht. PUUR a proposé de restaurer la gran-deur ancienne des locaux monumentaux sur un mode contem-porain. Les locaux en question avaient, à l’époque, été aména-gés pour servir de palais à Louis-Napoléon Bonaparte. Il en est résulté une quête passionnante d’éléments historiques qui ont été mis en œuvre de manière innovante. Avec, au final, le sou-tien fonctionnel d’un restaurant universitaire contemporain, au sein d’une expérience spatiale monumentale.» C’est grâce à ce projet que PUUR a remporté le prix néerlandais d’architec-ture d’intérieure ARC12.

Montrer l’invisible En parcourant un projet virtuel de construction, l’ingénieur ar-chitecte Koen Willem de la NAV a montré l’invisible. Vous dé-couvrirez dans les pages suivantes ces éléments invisibles des partenaires participants, ainsi que la manière de les intégrer.

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11 Promat® SYSTEMGLASPromat a développé Promat® SYSTEMGLAS, des cloisons intérieures coupe-feu en verre sans montants verticaux afin d’obtenir un maximum de transparence. Ce système breveté permet de réaliser des cloisons de verre d’une hauteur de 3 mètres et de longueur illimitée. Les joints entre les panneaux de verre sont emplis de silicone Promat® SYSTEMGLAS trans-parent. Les cadres sont minces. Promat® SYSTEMGLAS peut être placé dans un cadre en bois, en acier ou une structure en PROMATECT®-H permettant d’intégrer complètement la menuiserie dans les parois, le sol et le plafond.www.promat.be

12 Tende®: Stores enrouleurs XXLTende® qui réalise des décorations pour tout type d’intérieur dévoile le store enrouleur XXL. Dispo-nible dans une largeur allant jusqu’à 6 mètres sur 3 de haut ou inversement, il confère à chaque in-térieur un design aux lignes sobres. Les tissus qui sont, au choix, soit transparents, soit occultants, existent en différents coloris et sont livrables avec chaîne et commande à distance. Le store enrouleur XXL produit en interne est exclusivement disponible dans les magasins Tende®. Il sera présenté à Bati-bouw 2013.www.tende.be

13 Knauf: Give SpaceAvec les Aquapanel Exterior Drywall Systems de Knauf, l’architecte peut pratiquement tout concevoir avec des structures légères. Les murs extérieurs minces permettent d’économiser l’espace. Les systèmes sont performants en terme d’isolation acoustique, de protection contre l’incendie, d’isolation thermique et d’étanchéité à l’air. Ce système de construction à sec constitué de profilés métalliques et de plaques de ciment ne nécessite aucun temps de séchage. Avec les goulottes intégrées Knauf Bohebiflex, l’architecte crée des zones d’installation accessibles en permanence dans les cloisons en plaques de plâtre. Ce système convient, entre autres, aux bureaux, aux centres de soins ou aux écoles dans lesquels l’électricité, les systèmes de données et de domotique doivent pouvoir être rapidement adaptés.www.knauf.be

14 Limp lance Sliding Glass Le système Sliding Glass se compose de panneaux de verre de sécurité trempé de 10 mm d’épaisseur coulissant individuel-lement. Ceux-ci peuvent être repliés sur l’un des deux côtés pour n’occuper qu’une place restreinte. L’absence de profilés verticaux permet de profiter pleinement du monde extérieur. Ce système breveté glisse sur le rail inférieur et ne dépend pas de la traverse supérieure, ce qui permet une superstructure simple ainsi que des profilés de vitre très petits. La traverse inférieure peut également être presque entièrement intégrée dans le sol. Lorsqu’il est fermé, Sliding Glass est totalement étanche au vent, est imperméable et pro-cure une réduction de bruit de 14dB.www.slidingglass.be

15 RENSON®: Système de ventilation C+®EVO IIPar une combinaison intelligente de ventilation de base, de refroidissement nocturne et de protection solaire externe, RENSON® assure une bonne qualité de l’air et des tempéra-tures agréables. Le système de ventilation C+®EVO II com-bine l’écoulement naturel de l’air frais à l’aide d’aérateurs auto réglables Invisivent® EVO AK et Screenvent® Mistral AK (avec ou sans protection solaire coupe-vent intégrée) ainsi que le discret transfert par les grilles de porte Invisido® avec l’évacuation à la demande de l’air vicié à l’aide de Healthbox II®. Ce système s’ajuste automatiquement aux habitudes de vie des habitants. Dans les maisons, le niveau E connaît une diminution pouvant atteindre 24 points et 27 dans les appar-tements. www.renson.be

Kinnarps - Heide 15 - 1780 Wemmel T 02 456 0 456 - [email protected] - www.kinnarps.be

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REPORTAGE

Inspiré par une maison à la mer qui continuait à le fasciner, le maître d’ouvrage, l’installateur Andy Vanhooimissen, a opté pour une maison positionnée légèrement en oblique. Cette dis-position fut non seulement choisie en raison de sa plus-value esthétique mais également pour que l’arrière du bâtiment soit parfaitement orienté vers le Sud afin de permettre une utilisa-tion optimale de l’énergie alternative. Toutes les chambres sont situées à l’arrière de la maison et possèdent de grandes baies vitrées qui s’ouvrent sur une terrasse commune. En termes de techniques, on a opté pour un boiler solaire, des cellules pho-tovoltaïques et une chaudière à condensation. Andy Vanhooi-missen y a intégré le système domotique de BTicino: «Comme installateur, j’avais déjà exécuté quelques projets My Home chez des clients. C’était non seulement l’installation, mais aus-si la convivialité d’utilisation qui m’avaient sauté aux yeux. Le fait qu’il s’agit d’une solution entièrement intégrée d’un même fabricant constitue un plus. Cela permet à l’installateur de four-nir un service optimal au client.»

Même la musique est commandée par la domotique Grâce au système domotique My Home de BTicino, toutes les fonctions techniques de la maison peuvent être automatisées. Il peut tant s’agir d’une installation très limitée dans laquelle, par exemple, seul l’éclairage est automatisé que d’un projet complet. Dans la maison d’Opwijk, les stores, l’installation musicale et l’éclairage, entre autres, furent automatisés. En ce qui concerne l’éclairage d’ambiance, on peut soit le com-muter, soit faire varier son intensité. BTicino est l’un des rares acteurs du marché à offrir la possibilité d’intégrer une instal-lation musicale et de la distribuer dans les différentes zones de la maison en installant une ou plusieurs sources centrales. My Home de BTicino fut également choisi pour commander le

chauffage par le sol du rez-de-chaussée et les radiateurs des chambres. La température est mesurée dans chaque zone. C’est en fonction de cette mesure et de l’heure que ces espaces sont chauffés à la température désirée, ce qui permet de faire des économies sur les coûts en énergie.

Toutes les fonctions via le câble bus Souvent, la fonction d’alarme est incorporée au système de domotique pour anticiper automatiquement les situations de panique. Cela signifie p.ex. que, en cas de déclenchement de l’alarme, toutes les lumières s’allument ou que l’installation musicale se met à fonctionner. Il existe aussi diverses applica-tions multimédias de sorte que toutes les fonctions peuvent être commandées via un PC, un smartphone et une tablette. Tous les services sont connectés entre eux via le câble bus. Quant aux commandes, elles sont réunies dans un seul boîtier commun.

LivingLight ou Axolute Jurgen Van Zaelen, Product Manager chez BTicino: dans un premier temps, l’attention de l’architecte est bien sûr prin-cipalement axée sur les aspects purement architecturaux et l’obtention d’un niveau E le plus bas possible. Une fonctionna-lité permettant l’économie sur les coûts de chauffage à l’aide de la domotique, par exemple, est souvent perdue de vue. L’intégration esthétique du matériel de commutation revêt également un caractère important dans le choix du système de commande. Quiconque choisit My Home peut commander toutes les fonctions: thermostat, interrupteurs, prises de cou-rant, alarme… dans la même finition: la version standard Li-vingLight ou le modèle exclusif Axolute.»

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BTicinoDomotique à la carte

Une maison unifamiliale spacieuse et confortable a récemment été réalisée à la Droeshoutstraat d’Opwijk. Il s’agit d’un concept des architectes Baert et Van Der Goten. L’habitation a été équipée du système performant de domotique My Home de BTicino dans une exécution Axolute.

La chaudière ecoTEC plus a toujours été la gagnante. Mais aujourd’hui, elle s’est surpassée comme jamais.

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Le dossier électriqueLe RGIE* stipule qu’il faut établir un dossier de chaque instal-lation électrique dans un bâtiment. Pour les installations do-mestiques, ce dossier comprend entre autres le schéma uni-filaire et un plan de situation. La Figure 1 donne un exemple arbitraire de schéma unifilaire.Un plan de situation est par définition un plan qui, par le biais de symboles, indique l’emplacement exact des composants électriques du schéma unifilaire. Nous esquisserons les di-verses possibilités de commande d’éclairage à l’aide de tels plans de situation.

Commander plusieurs points d’éclairage à partir du même endroit • Commutateur unipolaireSi la pièce n’a qu’un seul accès et que l’on veut commander l’éclairage à partir de cet endroit, on peut opter pour un com-mutateur unipolaire. Le commutateur unipolaire n’interrompt qu’un seul fil de l’installation.

• Commutateur bipolaireDans une situation similaire, on peut aussi opter pour un commutateur bipolaire. Il a exactement la même fonction qu’un commutateur unipolaire mais interrompt les deux fils de l’installation. Jadis, le RGIE imposait de tels commutateurs dans les salles de bains et pour l’éclairage ex-térieur mais ceci n’est plus d’application aujourd’hui.

• Variateur d’éclairageHOn peut également opter pour l’installation d’un va-riateur d’éclairage dans le but de créer une ambiance particulière. La variation (ou dimming) permet de moduler l’intensité d’éclai-rage, soit via un variateur local incorporé, soit via un bou-ton-poussoir local en liaison avec un module variateur dans l’armoire de distribution. Le RGIE ne fait aucune distinction entre ces deux types du point de vue de la symbolique. La variation d’un ou de plusieurs points d’éclairage à partir de plusieurs endroits est possible, mais requiert des variateurs spéciaux.

Commander deux points ou deux groupes d’éclairage à partir du même endroit • Commutateur en sérieDans les pièces qui n’ont qu’un seul accès mais où l’on veut pouvoir commander l’éclairage en deux zones distinctes, on

Pour représenter fidèlement les désirs du client en matière d’installation électrique, on commence par dessiner un plan de situation qui reprend les points d’éclairage, les prises murales et les commutateurs. Mais on ne peut employer n’importe quel type de commu-tateur pour n’importe quelle application. Que veut dire l’installateur lorsqu’il vous parle d’un interrupteur unipolaire, d’un commutateur deux directions (va-et-vient) ou d’un commutateur en série? Pour éviter toute confusion, nous donnerons dans cet article un aperçu des différents types de commutateurs et de leurs applications respectives. Nous montrerons aussi comment les représenter sur le plan de situation. A propos, connais-sez-vous la différence entre un schéma unifilaire et un plan de situation?

La parole au spécialiste

Comment câbler vos commutateurs?

Fig. 1: Exemple d’un schéma unifilaire

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Commutateur bipolaire

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opte pour un commutateur en série. Celui-ci commute donc le point d’éclairage 1 et/ou 2 à l’aide de deux interrupteurs distincts montés dans le même boîtier. Cette dénomination n’a rien à voir avec le terme bien connu ‘branchement en sé-rie’ dont le meilleur exemple sont les anciennes guirlandes de Noël où toutes les lampes s’éteignent lorsqu’on en dévisse une.

Commander un seul point ou groupe d’éclairage à partir de deux endroits différents

• Commutateur à deux directionsSi une pièce a deux accès et que l’on veut pouvoir comman-der l’éclairage à partir de ces deux endroits, il faut prévoir un système de commutation à deux directions (va-et-vient). Ce dispositif comprend toujours deux commutateurs à deux directions qui, alternativement, allument ou coupent l’éclai-rage. Les commutateurs à deux directions existent en version unipolaire ou bipolaire mais ce dernier type est peu utilisé.Dans cette situation, on peut également opter pour des bou-tons-poussoirs à impulsion (télérupteurs en jargon technique) mais il s’agit d’une solution moins populaire à cause du câblage supplémentaire et du commutateur à impulsion requis

Commander un seul point ou groupe d’éclairage à partir de trois endroits ou plus

• Dispositif de commutation à deux directions et interrupteur inverseurSi l’on veut commander l’éclairage à partir de trois endroits différents, il faut installer un dispositif de commutation à deux directions (deux commutateurs à deux directions) et un inter-rupteur inverseur. Il est également possible de commander l’éclairage à partir de plus de trois endroits différents: prévoir alors des interrupteurs inverseurs supplémentaires.

• Boutons-poussoirs avec commutateur à impulsionUne autre possibilité pour commander l’éclairage à partir de plusieurs endroits est d’utiliser des boutons-poussoirs avec commutateur à impulsion. Ici, chaque bouton-poussoir doit être relié par un câblage de commande au commutateur à impulsion qui se trouve généralement dans l’armoire de dis-

tribution. Les points d’éclairage sont, à leur tour, reliés par un câblage distinct au même commutateur à impulsion. Une action sur un des boutons-poussoirs au choix transmet une impulsion de commande au commutateur à impulsion qui al-lumera ou coupera ensuite le(s) point(s) d’éclairage. En pra-tique et dès qu’on exige plus de trois endroits de commande différents, l’installateur optera généralement pour cette der-nière solution.

Commande flexible

Par commande flexible, on entend la possibilité d’attribuer, après un certain temps, une fonction différente à un bou-ton-poussoir au choix. S’il commande aujourd’hui un point d’éclairage, le bouton-poussoir en question peut s’utiliser de-main pour la commande d’un autre point d’éclairage, d’un volet roulant, d’une prise murale, etc. En d’autres termes, il faut pouvoir reprogrammer le système de commande. Ceci re-quiert évidemment un dispositif programmable, appelé cou-ramment ‘système domotique’. Le câblage spécifique dépend du fabricant. En guise de conclusion

Le RGIE stipule qu’il faut attribuer un code de chiffres et lettres à chaque commande et à chaque consommateur (p.ex. point d’éclairage). L’installateur attribuera ces codes lorsqu’il met l’installation au point. Vous trouverez ces dénominations dans le dossier conforme à l’exécution (‘as built’).Les schémas ci-dessus vous aideront à élaborer les plans de situation et à mener des discussions d’ordre technique avec les installateurs. Le RGIE renferme une liste exhaustive de symboles, utiles pour compléter le plan avec des éléments tels que, par exemple, un réfrigérateur, des moteurs pour volets roulants, des spots ou un éclairage mural.

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*RGIE = Règlement Général sur les Installations Electriques

Sources: AREI - Guide conceptuel VEI: «Geïntegreerde leef- en woonauto-

matisering»

Point d’éclairage 1

Point d’éclairage 1

Bouton-poussoir 1Bouton-poussoir 2

Bouton-poussoir 3

Commutateur à deux directions 1

Commutateur à deux directions 2

Interrupteur inverseur

Point d’éclairage 2

Point d’éclairage 2

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C’est en 2011 que l’architecte chinois Wang Shu (1963), qui dirige l’Amateur Architecture Studio à Hangzhou avec son partenaire et collègue Lu Wenyu, s’est vu décerner la Grande Médaille d’Or de l’Académie d’Architecture fran-çaise. L’an dernier a suivi le Pritzker Prize, l’équivalent du Nobel en archi-tecture. Ce choix en a surpris plus d’un, car jusqu’à cette succession de prix, Wang Shu n’était pas particulièrement connu dans nos contrées européennes. Mais les choses ont changé grâce à l’at-tention dont ont bénéficié ses projets et publications, parmi lesquels le bel ou-vrage Imagining the house, dans lequel il guide le lecteur à travers le processus de conception de quelques grands projets au moyen d’esquisses et de dessins, de photos, de plans et autres points d’appui. Dans ses projets, Wang Shu réconcilie systématiquement deux univers: passé et présent, tradition et modernité. C’est dans ce contexte qu’il faut interpréter

Imagining the house son installation à la biennale d’architec-ture de Venise en 2006: des dizaines de milliers de tuiles récupérées dans des maisons chinoises traditionnelles, et qui racontaient leur propre histoire. Il pour-suit cette vision dans ses projets, où la réutilisation de matériaux de construc-tion tient une place importante. L’atten-tion soutenue que l’architecte chinois accorde à l’implantation d’un édifice constitue un deuxième élément impor-tant de son œuvre. C’est seulement après avoir étudié soigneusement un emplace-ment que Wang Shu parvient, à l’aide de repères tracés à la main, de réflexions, de formes et de dessins, au concept le plus adéquat pour ce lieu spécifique. Sa méthode de conception est la troisième caractéristique de son approche: l’ar-chitecte qu’est Wang Shu privilégie les dessins manuels et la calligraphie pour travailler, communiquer et s’exprimer.

‘Imagining the house’ - Wang Shu - 168 pages – Anglais - Lars Müller Publi-shers - ISBN 978-3-03778-314-6.

North Sea Living et Living in Antwerp partent d’un concept identique: les in-térieurs et leurs habitants. En nous fai-sant découvrir quinze logements (de va-cances) très différents, North Sea Living brosse un tableau de l’habitat côtier. Cette promenade le long du littoral nous emmène notamment dans une fermette de pêcheur rénovée, un appartement dans un immeuble Art Déco, une maison de vacances style cottage, une construc-tion contemporaine en béton, un appar-tement sur la digue… A chaque fois, les habitants évoquent le choix de l’empla-cement, la maison, et leur fascination pour un style ou un objet précis. Des pho-tos pleine page illustrent les intérieurs et nous en font ressentir l’ambiance. Dans Living in Antwerp, seize Anversois créa-tifs montrent et expliquent comment ils ont aménagé leur logement, avec une grande sensibilité pour le style et sans

North Sea Living et Living in Antwerp

trahir l’architecture. Il s’agit notamment de la maison d’architecte (1958) d’Albert Barentsen, d’une demeure Art Nouveau conçue en 1901 par Emiel van Averbeke, d’un loft dans un ancien atelier de taille de diamants, d’une maison de maître à la façade moderniste, de la célèbre mai-son blanche et noire créée par bOb Van Reeth pour Will van Roosmalen, d’un appartement dans un ancien immeuble de bureaux, de la maison d’architecte de Léon Stynen (1934), d’une maison de maître dans le centre…

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Quels sont les éléments qui définissent l’identité d’une ville? Qu’est-ce qui fait de la ville un lieu où il fait bon habiter et vivre? Quelles sont les interventions (qualitatives ou non) qui déterminent la vie urbaine? Urbanistes, planologues et architectes dessinent les structures orga-nisationnelles, le layout et l’interpréta-tion d’une ville, de ses lieux marquants et de ses quartiers. Leur intervention contribue à organiser le tissu urbain, et ils influencent fortement la manière dont les habitants fonctionnent dans cet en-vironnement. Mais jusqu’où la relation entre le concept mis en œuvre et la vie quotidienne qui en résulte donne-t-elle le ton? In the life of cities étudie l’impact des projets sur la vie dans plusieurs villes très différentes: Bakou, Buenos Aires, Le Caire, Detroit, Jakarta, Johannesbourg, Mumbai, Quito, Saint-Pétersbourg, Tel Aviv, Tirana et Toronto. Les considéra-

tions et analyses intéressantes concer-nant l’approche de ces villes alternent avec des collages photographiques d’une série d’autres lieux tels que Caracas, Chicago, Dakar, Hong Kong, Houston, Londres, Paris ou Tokyo. La puissante photographie de l’ouvrage passe les villes au crible, dévoile la face cachée des métropoles, et si le livre est saupoudré de quelques clichés idylliques apaisants, ce n’est que pour mieux confronter le lec-teur à des chancres urbains proliférants et à l’univers impitoyable des nouvelles mégalopoles d’aujourd’hui: différences de classes, surpopulation, pauvreté, tours de bureaux, palais riants, quartiers insalubres, congestion routière, manque d’espace. Les métropoles de demain craquent d’ores et déjà aux coutures. Concevoir des villes vivables est l’un de nos défis les plus urgents et les plus cru-ciaux.

In the life of cities

‘In the life of cities’ – Moshen Mostafavi, en collaboration avec la Harvard Uni-versity, Graduate School of Design – 376 pages – Anglais – Lars Müller Publishers - ISBN 978-3-03778-302-3.

Rédaction: Colette Demil & Staf Bellens

Dans Ecological Urban Architecture, Thomas Schröpfer, professeur d’archi-tecture et de design durable à l’Universi-té de Singapour, analyse le rôle que peut jouer l’architecture dans la poursuite d’un développement urbain durable, qui est lui-même le fruit de choix poli-tiques et de l’ambition de les concréti-ser. Ce dernier point demande d’être attentif à toute une série d’aspects, dont l’adaptation de la règlementation en matière d’aménagement du territoire, de construction et de mise en œuvre de technologies nouvelles, le développement d’approches architecturales et de mé-thodes de construction créatives, mais aussi le choix conscient des matériaux et de façons de les utiliser, l’application de solutions infrastructurelles pour la pro-blématique de la mobilité en ville, et le souci de mieux intégrer la nature et la verdure dans un environnement urbain. L’évaluation critique de cinq prototypes de villes durables est intéressante: Vau-

ban (Fribourg) en Allemagne, SolarCity (Linz) en Autriche, Valdespartera (Sa-ragosse) et Sarriguren (Pampelune) en Espagne, et Bo01 (Malmö) en Suède. L’auteur donne aussi la parole à d’émi-nents experts du monde entier. Ceux-ci fournissent des informations sur la com-plexité du projet écologique dans un en-vironnement urbain, en approfondissant certains aspects. Selon eux, pour obtenir un résultat de qualité, il faut surtout pri-vilégier quatre thématiques: l’utilisation des matériaux, la mobilité, la simulation et la transformation. Ce sont ces élé-ments qui permettent aux architectes et aux urbanistes, à l’aide de leurs aptitu-des et méthodes créatives, d’obtenir des résultats durables à l’échelle de la ville.

Ecological Urban Architecture

‘Ecological Urban Architecture - Qua-litative approaches to sustainability’ - Thomas Schröpfer - 216 pages - An-glais- Birkhäuser/De Gruyter - ISBN 978-3-0346-0800.

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Le mini-salon Build-IT, une plateforme pour les services in-formatiques et TIC, présentera les dernières évolutions et applications susceptibles d’intéresser la construction. Ce sec-teur, sans cesse en mouvement, doit devenir plus intelligent, plus durable et plus performant. La règlementation évolue rapidement, les paramètres du marché changent, la mobilité au travail gagne du terrain. Les nouvelles technologies aident à dessiner des plans et à régler les appareils de mesure, mais elles simplifient également la charge de travail, l’organisation et la coordination, ainsi que l’administration et la comptabi-lité. Celles et ceux qui travaillent à domicile peuvent partager l’information plus vite et plus facilement. Build-IT a pris ses quartiers dans le Hall Princesse Astrid.

Concept & Build for StudentsAvec «Concept & Build for Students», Batibouw offre un fil d’Ariane aux étudiants de dernière année d’architecture et d’architecture d’intérieur. Ceux-ci auront l’occasion de ren-contrer des professionnels de la construction dans le foyer de l’Auditorium 2000. Le programme prévoit aussi des lec-tures sur des sujets pratiques liés au métier de l’architecte. Le point culminant pour quelque 600 étudiants sera certai-nement l’allocution du Maître-architecte bruxellois Olivier Bastin, créateur du bureau d’architectes L’Escaut situé non loin de Tours & Taxis. Olivier Bastin a notamment conçu le complexe de logements Cheval Noir à Molenbeek, le musée de la photographie de Charleroi, le Centre Culturel de Soignies, le Théâtre National et le skatepark des Ursulines à Bruxelles. Son œuvre se caractérise notamment par l’attention qu’elle porte à la dimension sociale et culturelle. A «Concept & Build for Students», Olivier Bastin évoquera surtout son travail de Maître-architecte bruxellois, et les défis pressants tels que l’accroissement de la population dans la capitale. Pen-ser des solutions pratiques et durables pour le logement et le travail tout en respectant les espaces libres devient une

mission difficile mais urgente. Olivier Bastin anticipe toutefois de nombreux projets motivants, dont le Tivoli à Laeken, un quartier-modèle de développement durable. En évoquant son travail de Maître-architecte, il rejoint le thème principal de Batibouw sur l’habitat en ville.

Habitats créatifs L’esprit du temps et les données factuelles ont incité Bati-bouw à présenter «Retour à la ville» comme thème princi-pal de cette édition. «Les terrains à bâtir se font plus rares et plus chers. Et si, de ce fait, les perspectives à long terme ne sont pas très roses, la rénovation et la reconstruction à neuf gagnent en revanche du terrain, d’autant que ces der-nières années, les efforts se multiplient pour rendre la ville plus attrayante. Grâce à cette évolution, de plus en plus de gens - célibataires, jeunes familles, seniors - reviennent habi-ter en ville», explique Geert Maes, directeur général de l’or-ganisateur de salons FISA. « On voit se dessiner plusieurs tendances. Par exemple, les gens vont littéralement vivre plus près les uns des autres. On bouche les trous du tissu urbain. Les maisons se font moins énergivores et plus compactes. Les architectes et les maîtres d’œuvre sont mis au défi de gérer l’espace de manière inventive et créative. L’imbrication a la cote. Au lieu de mettre la main sur de nouveaux terrains, on utilise les parcelles et les sites disponibles. En ville, les sites industriels abandonnés sont réaffectés, de plus en plus sou-vent au profit de nouveaux quartiers destinés au logement. Le logement partagé gagne du terrain. Le besoin de plus de verdure entraîne la réinterprétation des espaces urbains ex-térieurs. Jardins urbains partagés, toits verts, jardins verti-caux, petits parcs sont autant de solutions intéressantes.»

De l’énergie renouvelable au zenAvec ce deuxième thème de cette année, «Énergie renouve-lable», Batibouw joue à nouveau la carte de l’énergie. «L’at-

Batibouw 2013

Retour à la ville !

Batibouw, premier salon belge de la construction, de la rénovation et du logement, ouvrira ses portes du jeudi 21 février au dimanche 3 mars 2013 à Brussels Expo. Les deux premiers jours seront réservés aux profession-nels. Cette année, trois thèmes seront en vedette: le retour à la ville, l’énergie renouvelable, et «du stress au zen». Pendant les journées professionnelles, Build-IT présentera au secteur de la construction les solutions technolo-giques les plus récentes.

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REPORTAGE

tention que nous consacrons à l’énergie n’est pas seule-ment le fait de son prix de plus en plus élevé, mais aussi de la sévérisation de la législation», poursuit Geert Maes. «A partir de 2014, le recours aux énergies renouvelables dans les projets de construction neuve sera obligatoire en Flandre. Dès 2015, la construction passive sera la norme pour tous les projets de construction neuve en Région Bruxelloise. La Wallonie vise des immeubles quasiment neutres vers 2018/2020, et l’Europe a fixé 2021 comme objectif indicatif pour une construction quasi-neutre. Au-jourd’hui, les projets qui ne tiennent pas compte de l’éner-gie renouvelable sont d’emblée hypothéqués, et ils verront inévitablement leur valeur diminuer. Pour faciliter la quête de solutions alternatives, nous avons centralisé tout ce qui touche à l’énergie renouvelable dans les Palais 10 et 12. On y trouvera principalement les appareils hybrides, qui com-binent les combustibles fossiles et l’énergie renouvelable, et qui peuvent aussi bien chauffer que rafraîchir.» Le troisième thème, «Du stress au zen», traite de l’intérieur. Ici, l’accent est mis sur l’équipement et l’aménagement de la zone réservée au sommeil. Chambre à coucher, dressing et salle de bains forment un grand ensemble où l’on peut se retirer en toute quiétude, avec ou sans multimédia.

Belgian Building AwardsConformément à la tradition, les Belgian Building Awards seront remis pendant le salon Batibouw. Cette année, ce sera le mercredi 27 février. L’événement, organisé par Batibouw en collaboration avec la Confédération Construction, Trends Top Construction, le magazine Bouwkroniek et l’Ordre des Architectes, récompensera les réalisations d’architectes, maîtres d’œuvre, bureaux d’études et entrepreneurs.

www.batibouw.comRédaction: Colette Demil & Staf Bellens

A «Concept & Build for

Students» l’architecte

Olivier Bastin traitera

surtout de son travail en

tant que Maître Architecte

de Bruxelles.

ISH van 12 tot 16 maart 2013in Frankfurt am Main

Durant ISH 2013, le plus grand salon mondial dans les do-maines du sanitaire, du chauffage, de l’énergie, des tech-niques climatiques et énergétiques ainsi que des énergies renouvelables, le thème central abordé sera celui de la du-rabilité et, plus spécifiquement de l’utilisation économique des ressources naturelles. La fin des énergies fossiles se rap-proche mais la demande mondiale d’énergie ne cesse d’aug-menter. Il s’agit d’un défi mondial que de trouver une solution à ce problème. Les exposants du salon ISH 2013 présenteront leurs solutions dans lesquelles technologie durable ira de pair avec design innovant. Pour une présentation optimale de l’ex-position, ISH se décline autour de deux thèmes: ISH Water en ISH Energy.A ISH Water, l’accent du programme sera mis sur le trai-tement de l’eau potable et la durabilité. Les organisations professionnelles VDMA Fittings Association et IFS approfon-diront le sujet avec la campagne Blue Responsibility (www.blue-responsibility.com). D’autres thèmes notables dévelop-pés à ISH Water traiteront de la salle de bain intergénération-nelle et de la salle de bains complète. Le département Wall + Floor est une collaboration de 16 exposants qui présentent des concepts complets de salle de bains, en ce compris les murs et les sols. Le Pop-up my Bathroom Atelier permettra aux créateurs et aux designers de salle de bains de se rencon-trer. De nombreuses propositions d’emploi sur l’architecture et la technique compléteront le programme de ce salon.«En 2011, 35% des visiteurs du salon ISH étaient originaires d’un pays autre que l’Allemagne», a déclaré Stefan Seitz. «Nous nous attendons à ce que la part des visiteurs inter-nationaux d’ISH du 12 au 16 mars 2013 augmente encore. Plusieurs facteurs vont dans ce sens. Ainsi, de plus en plus d’entreprises non allemandes choisissent ISH pour présenter leurs nouveaux développements ou pour organiser des jour-nées internationales de contact».Les halls 2 à 6 du complexe d’exposition sont réservés à ISH Water; ISH Energy occupera les halls 8 à 11. Cette an-née encore, le hall 10,3 sera occupé par le secteur de l’au-tomatisation du bâtiment et de la technique de mesurage et de régulation. Le salon sera ouvert aux professionnels du 12 au 15 mars 2013 et le samedi 16 mars pour le public.

www.messefrankfurt.be

Photo ©Audrey Contesse

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Comment un salon national peut-il, en dix ans à peine, devenir un produit d’exportation réussi? Quels en sont les points forts? «La force d’expansion est le résultat de plusieurs facteurs», explique Nathalie Sandra qui a participé à l’organisation du salon depuis le début. «Le concept de salon conçu par Kortrijk Xpo a été clairement défini comme une plate-forme d’informa-tion et de rencontre pour les fabricants, les importateurs et les prescripteurs. Creative Fo (u) r, composé des architectes d’inté-rieur Stephen Grace, Frank Sinnaeve, Chris et Kurt Vantornout Wallaeys, en a signé l’aménagement caractéristique. Clair, at-trayant et dynamique, il comprend des accents architecturaux. Un agencement qui correspond au profil et aux besoins des visiteurs professionnels et au concept du salon. En raison de la haute qualité de l’événement de deux jours, du groupe ciblé de visiteurs, des petits modules de stands identiques autour d’une console multimédia centrale et de la formule tout com-pris, les exposants peuvent informer les prescripteurs de leurs nouveaux produits et services de manière rapide, efficace et amicale sans consacrer beaucoup de temps et d’argent à un stand coûteux comme c’est le cas pour les autres salons». «Que nous soyons à Londres ou à Shanghai, la conception de l’exposition est reconnaissable et identique. Ce copier-coller va très loin: c’est ainsi que nous prenons même les chaises Pan-ton que nous utilisons ici pour les emporter à l’étranger. Quant à l’équipe qui a monté le salon de Courtrai, elle le fait dans tous les autres emplacements. Ce n’est que pour les activités parallèles avec des expositions et des séminaires que nous pre-nons en compte les intérêts locaux. Dans tous les pays, le salon bénéficie du soutien des associations professionnelles d’archi-tectes et d’architectes d’intérieur. C’est de la sorte que les visi-

Architect@work

plus international que jamais

Peu de salons peuvent se targuer d’un succès tel que celui que connaît Architect@Work en tant que produit d’exportation. La biennale commerciale, hôte cette année de Courtrai (25 et 26 Avril) et de Liège (23 et 24 mai), est désormais organisée en 13 lieux dont 11 en Eu-rope et 2 en Asie. Ce parcours international passe par les Pays-Bas (Rotterdam), la France (Paris, Marseille, Lyon), l’Allemagne (Berlin, Düsseldorf, Stuttgart), la Grande-Bretagne (Londres), la Suisse (Zurich) et la Chine (Shanghai, Pékin). Nathalie Sandra, exhibition ma-nager, et les garçons dynamiques de Creative Fo (u) r, les concepteurs du lay-out, déclarent: “Here we come” et ils le font, même en pleine période de crise.

Le béton est un matériau intéressant pour réaliser un mobilier urbain au design élégant.

Ce pouf à l’aspect doux est en béton. Ce Soft-seat du designer Roel Vande Beek pour UrbaStyle attirera sans conteste l’attention à A @ W.

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teurs constituent réellement le groupe-cible que les fabricants et les importateurs veulent atteindre. Cela crée la confiance.»

Découvrir des nouveautés avant tout !Quelle est le principal attrait du salon? Nathalie Sandra: «Une enquête a montré que 95% des architectes et architectes d’in-térieur viennent à Architect@Work pour découvrir de nou-veaux produits, techniques et services. Pour rendre le salon intéressant aux deux groupes de prescripteurs, nous nous assurons que nous avons une offre équilibrée pour le gros œuvre, la finition extérieure et l’intérieur. De plus, chaque produit ou système exposé doit être neuf ou novateur et être approuvé par un comité de sélection composé d’architectes et d’architectes d’intérieur locaux. Par conséquent, il est possible qu’un produit soit sélectionné en Belgique mais pas en France parce qu’il y est déjà connu ou qu’il fait partie de l’offre d’un autre fabricant. Vient enfin l’approbation du stand. Les fabri-cants qui veulent présenter d’autres produits non approuvés sont rappelés à l’ordre. En ce qui concerne les manifestations parallèles, nous nous limitons à partir de cette année à une présentation par jour. De cette façon, les visiteurs disposent de suffisamment de temps pour la visite du salon.»

Les nombreuses facettes du bétonChaque édition accorde une attention particulière à un thème central. Ce fut déjà le tour du bois, du verre, du métal et de l’argile. Cette année, Architect@Work se concentre à Liège et à Courtrai sur le béton, un matériau qui revient à l’honneur grâce à un certain nombre d’innovations et d’applications architecturales surprenantes. Pour la réalisation, Architect@Work a collaboré avec la FEBE, la Fédération de l’industrie belge du béton préfabriqué et avec MaterialSource, une plate-forme en ligne reprenant des produits et des services et qui accorde la parole à toutes les parties concernées: fabricants, prescripteurs et consommateurs. Veroniek Hermans de Ma-terialSource: «A Architect@Work, nous voulons présenter les diverses possibilités d’application du béton, de l’architecture à l’art, et ce, à travers des produits, des prototypes, des idées novatrices, des études de cas et la projection d’applications architecturales et de projets pilotes. En outre, la plate-forme d’exposition offrira de fortes possibilités d’interaction aux professionnels.»Des études de cas relatives aux applications innovantes et aux techniques constitueront un point intéressant pour les archi-tectes et architectes d’intérieur. Jef Marinus de FEBE: «L’une des études de cas proposées apporte un éclairage sur les ca-ractéristiques architectoniques des joints avec des exemples inspirants de joints et de raccords esthétiques, fonctionnels, constructifs et transparents. Mais nous placerons bien sûr beaucoup d’autres aspects sous les feux de la rampe.»

www.architectatwork.eu - www.architectatwork.beRédaction: Colette Demil & Staf Bellens

DEJOND SA.Terbekehofdreef 55 - 592610 Wilrijk (Anvers)

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Des fenêtres ultrafines avec des profilés isolés en acier d’un grande finesse.

Les profilés sont ultrafins et per-mettent de laisser passer un maxi-mum de lumière du jour avec de grands vitrages pour remplir l’intérieur de luminosité. Ils asso-cient la qualité architecturelle, le confort et le bien-être avec des excellentes valeurs d’isolation acoustique et thermique qui répondent aux dernières exigences (valeurs Uw jusqu’à 1.0 W/m2K).

Les profilés Forster Unico sont entièrement fabriqués en acier (100% recyclable) sans matières synthétiques. Le système est écologique et se prête très bien à la rénovation d’anciens bâti-ments.

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DANS LE HALL ASTRIDle 21 et le 22 février 2013

EN TANT QU’ARCHITECTE, VOUS TRACEZ LITTÉRALEMENT LES LIGNES DANS LESQUELLES SE DÉVELOPPE LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION. C’EST POURQUOI NOUS NOUS FERONS UN PLAISIR DE VOUS ACCUEILLIR LORS DES JOURNÉES PROFESSIONNELLES ORGANISÉES À BATIBOUW. L’OCCASION IDÉALE DE DÉCOUVRIR LES DERNIÈRES TENDANCES ET LES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS, D’ASSISTER À DES TABLES RONDES ET DE RENCONTRER DES COLLÈGUES.

Batibouw grand public : du 23/2 au 3/3/2013. Pendant les weekends de 10h à 18h30.Nocturne le jeudi 28/2 jusqu’à 23h.

Le badge qui vous sera remis vous offre un accès illimité à Batibouw les 21 et 22 février. Si vous n’utilisez pas le badge ces jours-là, il reste valable pour une journée de votre choix pendant la durée du salon.

Nous avons également le plaisir de vous inviter, en votre qualité d’architecte, à la remise des Belgian Building Awards le mercredi 27 février 2013 à 18h30 à l’Auditorium 2000 de Brussels Expo. Infos et inscriptions: [email protected].

WWW.BATIBOUW.COM

Téléchargezl’applicationBatibouw offi cielle!

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REPORTAGE

SileStone® Suede • la sensation du quartz innovant

Avec sa nouvelle finition baptisée Silestone® Suède, le Groupe Cosentino répond de façon in-novante à la tendance d’un intérieur douillet et chaleureux. Il s’agit d’une texture douce qui confère un accent agréable à l’intérieur. Arborant une élégance raffinée et un aspect mat, la finition Suède - elle se décline en 30 coloris - procure une atmosphère détendue. De plus, le matériau durable résiste bien aux taches. A l’instar des deux autres finitions Silestone® (polie et Volcano), Suède possède des propriétés bactériostatiques, garantissant donc une hygiène maximale. La ligne d’éviers ‘Integrity by Cosentino®’ constitue une percée pour le secteur des matériaux en quartz. Le consommateur peut faire son choix parmi des produits Silestone® en 3 dimensions et réalisés d’un seul tenant. Plan de travail et évier se fondent en effet l’un dans l’autre, sans aucun joint. Silestone® nous procure de l’inspiration pour un intérieur contempo-rain, aussi bien dans la cuisine. que dans la salle de bains.

www.cosentinogroup.net

grundfoS • Le MAGNA3 est arrivé

Le MAGNA3, basé sur la technologie éprouvée MAGNA, est un composant majeur de la famille Blueflux de Grun-dfos. Avec un Indice d’Efficacité Énergétique en dessous du niveau de référence EuP, on peut réaliser des écono-mies d’énergie allant jusqu’à 75 % par comparaison à un circulateur type installé, et profiter d’un retour sur inves-tissement rapide. La fonction existante AUTOADAPT - qui garantit un équilibre entre confort et efficacité énergétique - est en plus équipé du mode de régulation FLOWADAPT et de la fonction FLOW LIMIT qui rend l’utilisation de vannes d’équilibrages superflue dans la plupart des cas. La gamme étendue du MAGNA3 compte plus de 150 cir-culateurs différents simples et doubles en fonte ou en acier inoxydable, de hau-teur manométrique allant jusqu’à 18 m maximum et autorisant des débits maximum de 70 m3/h. Cela signifie qu’il est plus facile de dimensionner. Le MAGNA3 convient au chauffage et à la réfrigération ainsi que pour les systèmes de circulation d’eau chaude sanitaire, et est conçu pour traiter des liquides jusqu’à -10 °C.

www.moderncomfort.grundfos.com www.thinkingbuildings.com

recticel inSulation • Les nouvelles solutions de rénovation de Recticel Insulation

Recticel Insulation a une nouvelle gamme complète de produits et de concepts de rénovation pour isoler dura-blement la toiture, le sol du grenier ou les façades. Pour chaque situation, il y a une solution spécifique. Pour iso-ler la toiture à l’extérieur, il y a entre autres la gamme Powerroof® de Recticel Insulation. Dans ce cas, la toiture est isolée selon la méthode Sarking en formant un bouclier d’isolation continu. Si on veut isoler la toiture à l’intérieur, on peut utiliser les panneaux Eurothane® G, des panneaux d’isolation avec une haute valeur d’isolation finis avec un pare-vapeur et une plaque de plâtre. Ensuite il y a les pan-neaux d’isolation Eurofloor® pour isoler le sol du grenier de manière efficace. Si on veut isoler les façades extérieures, on peut choisir les panneaux d’isolation Powerwall®, qui font partie du concept Isofinish®, avec une large gamme de finitions de façades. Si on rénove et isole avec les pro-duits d’isolation de Recticel Insulation, on reçoit le label de qualité Recticel® Insulation Inside ainsi qu’un Certificat d’isolation.

www.recticelinsulation.be

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REPORTAGE

HAROLnouveau store banne avec un design épuré

HAROL a choisi de tout miser sur son nouveau store banne BX270. Fort d’un design épuré et décliné dans tous les coloris RAL et laques structurées avec diffé-rents degrés de brillance, le BX270 préserve l’harmo-nie de la façade. Il intègre les atouts du BX260, mais le design du caisson entièrement fermé a été revu. Doté d’une console latérale en aluminium, il arbore un logo racé en aluminium brossé. Tout en finesse, il forme une saillie de seulement 15 centimètres. Grâce aux larges consoles murales, il se fixe sur presque tous les sup-ports. Le système de cassette fermée protège la toile de la pluie et du vent. Jusqu’à une largeur de 6 mètres, le BX270 repose sur 2 bras articulés. Le screen mono-bloc SC900 de HAROL, une protection solaire discrète, s’inscrit dans la tendance minimaliste. Son caisson en aluminium résistant, à coupure thermique, peut être laqué dans toutes les couleurs RAL disponibles. Des joints d’étanchéité assurent son imperméabilité. Autres caractéristiques: son coefficient d’isolation élevé de 1,3 W/m²K et son isolation acoustique.

www.harol.be

niko Hydro • lancé en noir et en blanc

L’appareillage électrique étanche ‘Niko Hydro’ existe aussi en noir et en blanc, et répond ainsi à la tendance des façades noires et blanches. Grâce à leur design subtil aux lignes pures, les interrupteurs et prises de courant s’intègrent dans leur environnement. La solution ton sur ton fait que l’installation extérieure se fond dans l’arrière-plan. Comme la version grise classique de Niko Hydro les variantes blanche et noire sont élastiques, et pratiquement incassables. Ils ne se fissurent pas en cas de surcharge, et sont adaptés aux milieux humides - étanchéité IP55. Niko lance le chargeur USB destiné à être monté dans une boîte d’en-castrement. Tous les appareils qui se chargent sur un port USB peuvent être chargés rapidement à un même endroit. Le chargeur USB peut être fini au moyen d’une plaque de recouvrement des séries Niko Pure, Niko Intense et Niko Original.

www.niko.be

REYNAERS lance les poignées PuRity de portes et fenêtres

Reynaers présente les poignées PuRity de portes et fenêtres se distinguent de plusieures manières. Pour élaborer le dessin Reynaers a collaboré avec le designer italien Leo De Carlo qui a analysé le style architectural caractéristique des systèmes de Reynaers Aluminium ainsi que leur intégration dans les habi-tations. Matériaux, production, modularité et installation: la série PuRity est innovante. Elle recourt au nouveau matériau Pura™, une variante non toxique d’acier inoxydable, qui en élimine les particules de chrome. Avec la méthode de trai-tement de surface Bios™ (Bioecologic Ion Shield), les poignées sont insensibles à la corrosion, hypo-allergènes, anti-bactério-logiques et intégralement recyclables. Le système ‘click-clack™ permet une installa-tion sans vis des poignées PuRity, réduit le temps d’installation et garantit une fixation horizontale durable de la poignée sur la menuiserie. La gamme peut être installée sur pratiquement tous les types de portes (coulissantes) et fenêtres. Les poignées Pu-Rity existent en 3 couleurs standard: noir saphir, blanc clair de lune et lithium.

www.reynaers.be www.nouvellesfenetres.be

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Euroline & Gallo ‘Harmony’Caniveaux et siphons de sol avec grilles design dans la couleur de la menuiserie extérieure

ACO Self® Le jardin est devenu un endroit idyllique, de préférence avec le moins d’entretien possible. C’est la raison pour laquelle les caniveaux de drainage sont devenus un concept inhérent à la pose d’un revêtement extérieur. Au début, la demande était satisfaite avec des caniveaux surmontés d’une grille passerelle classique. Depuis l’offre s’est étoffée. Après les grilles avec coating de luxe anthracite, qui s’équilibre parfaitement avec de la pierre naturelle, ACO vous propose les caniveaux Euroline Harmony. Les grilles avec coating s’intègrent harmonieuse-ment dans le revêtement extérieur et s’accordent parfaitement avec la couleur de la menuiserie ex-térieure. ACO a étudié quelles étaient, en Belgique, les couleurs les plus couramment utilisées pour les fenêtres, portes, portes de garages, carports, portes de voies d’accès, … et en est arrivé à établir une sélection de 7 couleurs RAL directement livra-bles de stock. Autres couleurs RAL sont disponibles sur demande. Last but not least, à placer sous le robinet … La palette de couleurs est également applicable aux siphons de sol Gallo. L’harmonie est le maître mot!

ACO Drain®

Vous pouvez aujourd’hui créer votre propre grille. Initiales, symboles, noms ou logos des communes et des entreprises ... ACO est à l’écoute de vos désirs et crée avec vous une grille en fonte qui mettra en valeur l’identité de votre projet! Choisissez la gamme ‘Freestyle’ de caniveaux de drainage Multiline. Disponible en 4 largeurs - 100, 150, 200 et 300 mm - pour une classe de résistance D 400 kN. Il s’agit d’un système de drainage pour l’aménagement extérieur public qui allie l’esthétisme à l’indispensable fonctionnalité, développé selon la norme EN 1433. ACO veille à ce que la capacité d’évacuation et la solidité de la structure de grille soient garanties! Encore une condition ... La production exige un minimum de 200 pièces ou de 100 mètres, un seuil relativement bas pour une grille unique et personnalisée. Votre grille peut par ailleurs être dotée d’un coating au coloris RAL de votre choix!

MULTILINE ‘FREESTYLE’Concevez les grilles vous-mêmes!

Euroline & Gallo ‘Harmony’Caniveaux et siphons de sol avec grilles design Euroline & Gallo ‘Harmony’Caniveaux et siphons de sol avec grilles design Euroline & Gallo ‘Harmony’dans la couleur de la menuiserie extérieure

ACO SelfACO Self® Le jardin est devenu un endroit idyllique, de préférence avec le moins d’entretien possible. C’est la raison pour laquelle les caniveaux de drainage sont devenus un concept inhérent à la pose d’un revêtement extérieur. Au début, la demande était satisfaite avec des caniveaux surmontés d’une grille passerelle classique. Depuis l’offre s’est étoffée. Après les grilles avec coating de luxe anthracite, qui s’équilibre parfaitement avec de la pierre naturelle, ACO vous propose les caniveaux Euroline Harmony. Les grilles avec coating s’intègrent harmonieuse-ment dans le revêtement extérieur et s’accordent parfaitement avec la couleur de la menuiserie ex-térieure. ACO a étudié quelles étaient, en Belgique, les couleurs les plus couramment utilisées pour les fenêtres, portes, portes de garages, carports, portes de voies d’accès, … et en est arrivé à établir une sélection de 7 couleurs RAL directement livra-bles de stock. Autres couleurs RAL sont disponibles sur demande. Last but not least, à placer sous le robinet … La palette de couleurs est également applicable aux siphons de sol Gallo. L’harmonie est le maître mot!

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REPORTAGE

ISOVER nouvelles solutions pour isoler la toiture et les façades ISOVER propose 2 nouvelles solutions: la Suspente Integra 2, une tige de suspension qui facilite l’application de l’isolation de toiture et du pare-vapeur, et Comfortpanel 32 pour l’iso-lation des murs extérieurs par l’intérieur. Avec la Suspente Integra2 ISOVER facilite l’isolation de la toiture. C’est une tige en composite armé jaune, à l’extrémité de laquelle une ron-delle et une clé se clipsent afin de faciliter la pose de l’isolant et de la membrane d’étanchéité. Il suffit de les embrocher sur la suspente pour assurer une étanchéité à l’air parfaite et réaliser une économie maximale d’énergie. Pour bien isoler la façade et les murs extérieurs ISOVER propose 3 possibili-tés: par l’extérieur, par l’intérieur ou dans la coulisse du mur. Pour l’isolation par l’intérieur, ISOVER présente le Comfort-panel 32, d’une valeur lambda de 0,032 W/m²K. Avec ces panneaux de 6 cm on obtient une valeur RD de 1,85 m²K/W et on réduit de 78% les pertes de chaleur par rapport à un mur non isolé. En appliquant sur les 2 faces des panneaux une toile protectrice et en pratiquant une entaille sur une des deux faces, cette entaille permet de glisser les panneaux der-rière et entre les profils Metal Stud. Ceci pour éviter les ponts thermiques au droit des profils métalliques.

www.isover.be

MoerMan Wire Bending • lance le coating LongLife+

Le firme Moerman de Menin, en collaboration avec le producteur de fil Bekaert, a développé et breveté une nouvelle gamme de crochets muraux, proposant un revêtement anti-corrosion LongLife+ qui garantirait une durée de vie de mini-mum 50 ans. La longévité du crochet murcreux est testée dans des conditions artificielles extrêmement agressives, appelées brouillard salin, qui provoquent une altération accélérée de la matière. Les tests actuels démontraient que le nouveau revêtement est dix fois plus résistant que le zinc, et les tests en cours permettraient d’envisager une durée de vie du crochet allant jusqu’à cent ans. A l’heure actuelle seul le inox Aisi 316 pouvait offrir – à un prix plus élévé - de tels résultats. Le LongLife+ est composé de Benzinal2000LC, qui est une couche de zinc/aluminium développée spécifiquement pour sa haute résisitance à la cor-rosion. Un revêtement PET est alors ajouté à cette couche de zinc/aluminium, réduisant ainsi tout contact avec le milieu corrosif. La combinaison de ces 2 techniques offre une bonne résistance à la corrosion.

www.moerman-mono.be - www.spouwankers.be

inSulco • nouvelle génération d’isolation acoustique pour chape flottante

A la pointe de l’innovation et de la recherche, Insulco a dé-veloppé une nouvelle génération de sous-couches contre les bruits d’impacts entre étages. Suite aux derniers tests réa-lisés en 2012 auprès du CSTC, Insulco peut livrer des sous-couches offrant l’assurance aux bureaux d’étude, architectes et corps de métier de répondre à la dernière norme NBN S01-400-1. La gamme insulit Bi+ répond aux différents critères acoustiques avec des membranes minces de 4,5 à 9 mm. Fini les nuisances dues aux pas ou aux bruits de chaises, prove-nant de l’étage supérieur. Avec des affaiblissements acous-tiques allant jusqu’à un ∆Lw de 30 dB, la gamme insulit Bi+ permet d’obtenir le meilleur niveau de confort acoustique.

www.insulco.be

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Euroline & Gallo ‘Harmony’Caniveaux et siphons de sol avec grilles design dans la couleur de la menuiserie extérieure

ACO Self® Le jardin est devenu un endroit idyllique, de préférence avec le moins d’entretien possible. C’est la raison pour laquelle les caniveaux de drainage sont devenus un concept inhérent à la pose d’un revêtement extérieur. Au début, la demande était satisfaite avec des caniveaux surmontés d’une grille passerelle classique. Depuis l’offre s’est étoffée. Après les grilles avec coating de luxe anthracite, qui s’équilibre parfaitement avec de la pierre naturelle, ACO vous propose les caniveaux Euroline Harmony. Les grilles avec coating s’intègrent harmonieuse-ment dans le revêtement extérieur et s’accordent parfaitement avec la couleur de la menuiserie ex-térieure. ACO a étudié quelles étaient, en Belgique, les couleurs les plus couramment utilisées pour les fenêtres, portes, portes de garages, carports, portes de voies d’accès, … et en est arrivé à établir une sélection de 7 couleurs RAL directement livra-bles de stock. Autres couleurs RAL sont disponibles sur demande. Last but not least, à placer sous le robinet … La palette de couleurs est également applicable aux siphons de sol Gallo. L’harmonie est le maître mot!

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REPORTAGENEWs

renSon • Linius® type L.050W

RENSON®, innovateur en ventilation et protection solaire, élargit sa gamme de bardage à lames Linius® avec le type L.050W avec des lames pare-pluie testées selon la classe HE-VAC A2 jusque 3,0 m/s. Les autres caractéristiques uniques de ce système sont un passage d’air excellent, une bonne sur-face physique libre et la possibilité d’entraxe important entre deux porteurs. Le nouveau système breveté Linius® L.050W de RENSON® est un bardage à lames filantes esthétique of-frant de très grandes performances. Le système se compose de lames pare-pluie testées selon la classe HEVAC A2 jusque 3,0 m/s, avec un pas de 50 mm, montées de manière simple et invisible au moyen de clips de montage sur des supports de lame. Ces lames sont disponibles en anodisation naturelle ou en thermolaquage polyester dans les couleurs RAL.

www.renson.be

VeluX • réinvente la fenêtre de toit

Avec sa nouvelle génération de fenêtres de toit VELUX propose un nouveau standard de marché. VELUX a dé-veloppé une nouvelle solution d’installation afin de faci-liter la pose encastrée des fenêtres dans le toit. Une seule équerre permet deux niveaux de pose: la pose standard et la pose encastrée. Cette dernière présente l’avantage d’être intégrée de 40mm supplémentaires dans la toi-ture, ce qui renforce les performances énergétiques de la fenêtre de toit. Le cadre affiné de la fenêtre agrandit la surface vitrée, laissant ainsi entrer jusqu’à 10% de lu-mière naturelle supplémentaire. Pour le nouveau vitrage feuilleté Energy & Comfort, la valeur g - le facteur de transmission solaire - vaut 0,64: 64% de la chaleur est transmise de l’extérieur vers l’intérieur. VELUX a ren-forcé le standard en terme d’isolation grâce à la Thermo TechnologyTM. Ainsi, la valeur Uw d’une fenêtre équipée du double vitrage standard Energy & Comfort est égale à 1,3 W/m2K. Grâce à leur étanchéité à l’air de classe 4, les nouvelles fenêtres de toit contribuent à un meil-leur résultat au Blower door test. Autre nouveauté: le double vitrage feuilleté de sécurité 70 Energy & Comfort - conforme à la norme NBN S23 - devient le produit stan-dard de la gamme de fenêtres de toit VELUX.

www.velux.be

geBerit • AquaClean Sela: quand l’hygiène devient trendy

Au début de l’année 2012 Geberit lançait son assortiment AquaClean. A Ba-tibouw elle présente - en avant-première – le nouveau W.C.-douche Geberit AquaClean Sela. Depuis le lancement de l’assortiment Geberit AquaClean on est de plus en plus nombreux à adopter ces W.C. qui nettoient à l’eau. Geberit AquaClean Sela est le dernier né de l’assortiment. L’architecte et designer italien Matteo Thun a dessiné une cuvette élégante. Aucun élé-ment disgracieux ne vient perturber sa belle harmonie. Le W.C.-douche s’utilise de manière simple et intuitive, à l’image de ses lignes parfaites et gracieuses. La consommation énergétique est réduite au strict minimum car l’eau est portée à température corporelle uniquement lorsque l’utilisa-teur s’assoit sur le siège. Geberit a réussi à intégrer dans la cuvette en céra-mique tous les éléments techniques, de même que tous les raccordements à l’eau et à l’électricité. Autres atouts sont le siège ergonomique, la finition anticalcaire de la cuvette et le nettoyage automatique de la douchette.

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REPORTAGE

ZeHnder • des radiateurs design et des solutions de ventilation à la mesure

Zehnder présente ses radiateurs décoratifs et sèche-ser-viettes. Le segment Premium se compose de sèche-ser-viettes au design caractéristique, qui s’intègrent comme éléments décoratifs dans la salle de bains, comme la nou-velle collection Roda (Air). Dans le segment Quality, Zehn-der propose des sèche-serviettes stylés comme son récent Subway. Par sa forme épurée, son cadre rectangulaire et ses conduites circulaires, cet objet design s’intègre dans la salle de bains ou la cuisine. Dans le segment Economy et le segment Project, Zehnder propose les modèles Toga et Janda, et les modèles Zeno et Zeno T. Du côté des ra-diateurs décoratifs, Zehnder présente des radiateurs à colonnes ou à panneaux, Energy Solutions et radiateurs électriques. Les radiateurs à colonnes Charleston et Ex-celsior sont des modèles design classiques. Les radiateurs à panneaux sont reconnaissables à leur design minimaliste. Ils semblent comme suspendus à quelques centimètres du mur. Par Energy Solutions, Zehnder présente des radiateurs design intégrés au ni-veau des plinthes, par exemple une salle de séjour avec de grandes baies vitrées. Quatrième groupe de radiateurs décoratifs sont les modèles électriques. Pour les construc-tions neuves, Zehnder propose des systèmes de ventila-tion double flux, avec récupération de la chaleur. Il y a plusieurs possibilités pour la ventilation de logements rénovés.

www.zehnder.de

QbUSpropose le ViZiR Room Controller

ALLUMEZ LE FUTUR: Le ViZiR Room Control-ler vous permet de contrôler facilement et intuitivement une sortie, une salle, une chambre, un étage, une maison. L’écran OLED montre ce que vous contrôlez. L’opération elle-même ou défiler vers d’autres sor-ties se fait par le cadre d’encastremenet capacitif. Le ViZiR contient un capteur de température et est alimenté et contrô-lé par le bus. L’utilisation novatrice de la technologie Qbus maintenant combiné avec un design minimaliste convient à tous les intérieurs.

www.qbus.be

Sika • La nouvelle maison

3D est disponible

La nouvelle maison 3D de Sika assiste le maître d’ouvrage dans ses recherches

de la solution adéquate pour son projet person-nel. Cet outil pratique est une maison virtuelle dispo-

nible sur le site web de Sika et qui vous assiste dans vos recherches de la solution adéquate. Surfez sur www.sika.be, allez sur ‘Solutions / Produits’ et cliquez sur le lien ‘e-House’. Naviguez d’une manière aisée et auto explicative en bougeant dans les 4 zones principales: intérieur, extérieur, garage et structure. A chaque niveau on trouvera tous les problèmes de construction que vous pouvez rencontrer à l’intérieur et à l’extérieur de la maison. Dans chaque zone on trouve des défis de construction typiques avec les solutions adéquates tant au niveau des produits professionnels Sika que de leur application correcte. Pour chaque produit, la maison virtuelle de Sika donne des informations sur les ‘Utilisations & Ca-ractéristiques’, le ‘Mode d’emploi’ et les ‘Informations Tech-niques’.

www.sika.be

NEWs

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Riello S.A./N.V. - Waverstraat 15 - 9310 Moorsel - T: 053/769.030 - F: 053/789.440 - [email protected] - www.riello.be

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NEWs

Vink • Protection Systems

Les bâtiments publics, les magasins, les écoles, tous les endroits où s’achemine beaucoup de monde, sont sensibles à l’usure. Le GRADUS système de pro-tection des murs & sols a été dévelop-pé pour protéger les surfaces contre les endommagements causés par les pas-sants, les fauteuils roulants et les lits. Les produits de protection Gradus sont appliqués dans le secteur des soins de santé, les établissements scolaires et les centres commerciaux. Le système se répartit en produits aux fins suivantes: Protection des marches d’escaliers, Eclairage à LED pour marches d’esca-liers, Barrier Matting, Finition des sols, Protection des murs, et Heavy duty Wall & Floor protection. McCue de Vink offre des produits préventifs contre les en-dommagements, lesquels offrent des solutions sur mesure pour augmenter la longévité des magasins. Le programme comprend 3 volets: ‘Car Park’ - un assor-timent d’abris pour les caddies de magasins et les potelets de sécurité -, ‘Sales Floor’ - une gamme de mains courantes, de bandes butoirs et de protections des coins pour protéger les magasins – et ‘Warehouse’ - solutions préventives pour protéger les espaces de stockage. Avec Profilitec Vink dispose des profilés de finition en aluminium, inox, laiton et/ou plastique.

www.vink.be

deceuninck • Le nouveau pré-cadre

Pour éviter l’entrée du froid et la perte de chaleur au droit des raccords de portes et fenêtres, Deceuninck a développé un nouveau pré-cadre. Ce profil de finition facilite l’étanchéité totale entre le mur et l’encadrement du châssis et réduit fortement les fuites de chaleur à travers les moindres fissures. Les exigences de la législation en matière de PEB deviennent plus sévères pour les raccords de châssis. Le pré-cadre de Deceuninck est un profil, fabriqué en mousse de pvc isolante dont certaines parties sont pourvues d’une couche fonctionnelle supplé-mentaire. Il est à encliqueter au dos du profil de fenêtre pour assurer l’insertion hermétique des châssis. Le pré-cadre et le châssis de fenêtre s’assemblent sim-plement en raison de l’étanchéité déjà présente entre le pré-cadre et le châssis de fenêtre. Les profils des pré-cadres de Deceuninck ont une longueur de 6 mètres. Le pré-cadre convient pour des épaisseurs d’isolation jusqu’à 160 mm et pour les méthodes de construction les plus diverses. Il est imputrescible, résistant à l’eau et recyclable à 100%.

www.deceuninck.be

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