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Dimension Cachee

Date post: 05-Jul-2018
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  • 8/16/2019 Dimension Cachee

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    LA DIMENSION CACHEE ; EDWARD T HALL

    Anthropologue américain, ayant effectué de nombreux

    voyage en Amérique du sud, Asie et Europe, Edward T.Hall s'estnotamment consacré aux problèmes des relations interculturelleset aux difficultés de la communication par-delà ces frontières.

    Il se demande comment l'homme utilise l'espace, qu'ilmaintient entre lui et les autres et celui qu'il construit autour delui. Il soutient la thèse selon laquelle la façon que l'homme a

    d'utiliser l'espace fait partie des dimensions inconscientes« cachées » de notre expérience.

    La dimension cachée, c'est celle du territoire de tout êtrevivant, animal ou humain, de l'espace nécessaire à son équilibre. Il

    postule que cette dimension devient culturelle chez l'homme.

    > Remarque Personnelle :

    Ce livre est très intéressant dans la mesure où il nous permetde nous connaître un peu mieux nous-mêmes et de prendreconscience de notre dépendance à la culture. Le chapitre qui m ’ ale plus interpellé est celui de la proxémie comparée entre lescultures allemande, anglaise et française par rapport à la cultureaméricaine. En effet, les nombreux comportements qui y sontdécrits n ’ ont pas les mêmes symboliques selon les cultures et nous

    permettent d ’ agrandir notre champ de connaissances en matière decomportements.

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    Chapitre 1 : Culture et Communication

    Le livre a pour thème principal l'espace social et sa perception par l'Homme. On parleraalors de « proxémie ». Il s'agit d'un néologisme ui désigne l'ensem!le des o!servations etthéories concernant l'usage ue l'Homme "ait de l'espace.

    Il "aut savoir ue la communication constitue le "ondement de la culture et de la vie. #n ceui concerne les langues$ les savants européens considéraient ue les langues dépendaient les

    unes des autres et étaient !asées sur le modèle des langues indo%européennes. Cependant$ ilsdécouvrirent plus tard ue cha ue "amille de langue avait ses propres !ases et n'étaient pas"ondées sur une seule et m&me "amille.

    uoi u'il en soit$ le langage est !ien plus u'un mo(en de communi uer$ $ il est !ien plusu'un mo(en d'e)primer notre pensée$ il est un élément ma*eur dans la "ormation de cette

    pensée.

    +e son c,té -hor" a alors travaillé sur la pensée et a présenté ce u'il a appelé « lesimplications de la pensée ». #lles remettent en uestion les "ondements de la doctrine du li!rear!itre dans la mesure ou elles supposent ue les hommes sont prisonniers de leurs languesrespectives aussi longtemps u'ils leur accordent une valeur a!solue.

    La thèse$ dans cet ouvrage$ est ue « les principes éta!lis par -hor" et ses collègues apropos du langage valent également pour le reste des conduites humaines et pour toutphénomène de culture ».

    #n e""et$ on peut penser ue l'e)périence est le !ien commun des hommes et u'il est

    tou*ours possi!le de communi uer avec autrui en se passant de la langue et en se ré"érantuni uement l'e)périence. /oute"ois$ si les individus n'appartiennent pas la m&me culture$ etpuis u'ils ha!itent des mondes sensoriels di""érents$ ils n'ont pas les m&mes e)périences$ cettedernière sera alors per0ue de "a0on complètement di""érente d'une culture une autre.

    l'e)périence ne peut donc pas &tre considérée comme une « ré"érence ».

    Les s(stèmes culturels peuvent "aire varier du tout au tout la structure du comportementd'un individu. Ce dernier se distingue des animau) par le "ait u'il ait réussi a créer des« prolongements » de son organisme et les porter un tel niveau de spécialisation u'ils ont prisla succession de la nature et se su!stituent rapidement elle.

    La communication s'éta!lit simultanément allant du conscient l'inconscient. #n e""et$lors ue deu) individus communi uent$ ils "ont plus ue « se renvo(er la !alle »$ ils sont tous deu)sensi!les au) changements d'attitude ui peuvent survenir che l'un et che l'autre en "onction desparoles échangées.

    Ce chapitre introduit donc la notion d'importance de la Communication.

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    Chapitre 2 : Régulation de la Distance chez les Animaux

    Les études faites sur les animaux permettent d’analyser les besoins en espace del’homme en fonction des ariations de son en ironnement! Les changements affectant

    l’espace de ce dernier influent fortement sur ses comportements!

    "n utilise les animaux pour a oir une analyse plus rapide car les générations animalessont beaucoup plus courtes #ue celles des hommes$ de plus$ l’analyse sur les animauxpermet aux chercheurs un autre détachement #ue l’homme! %ar ailleurs$ les animaux necompli#uent pas les obser ations car ils réagissent de fa&on constante ce #ui permet uneanalyse précise! 'outes les données rele ées dans le comportement d’un animal sonttransposables en termes humains!

    ( "n parle ici de ) Territorialité * : il s’agit d’un concept d’étude de base du comportementanimal! C’est la conduite adoptée par un organisme pour prendre possession d’un territoireet le défendre cotre les membres de sa propre esp+ce!,elon -!-ediger$ nombreuses sont les fonctions s’exprimant dans la territorialité :

    . /lle assure la propagation d’une esp+ce tout en permettant de réguler se densitédémographi#ue! /n effet$ elle facilite la reproduction en fournissant 0 l’animal un espacesécurisé et protégé!

    . /lle coordonne les acti ités et la cohésion d’un groupe! /lle maintient une distance leur

    permettant de communi#uer entre eux #ue ce soit pour signaler le danger ou la présence denourriture! 'out animal possédant un territoire peut ainsi y dé elopper des réflexes et réagirrapidement en cas de dangers par exemple!

    . /lle prot+ge les animaux forts des prédateurs tandis #u’elle expose 0 la prédation ceux #uine peu ent défendre leur territoire! /lle fa orise la domination des plus forts!

    1 /n somme$ la territorialité a de nombreuses fonctions et est d’une extr me importanceen tant #ue syst+me de comportement$ toutefois$ sa principale fonction est de maintenir unespacement spécifi#ue #ui emp che l’exploitation excessi e du territoire dont dépend une

    esp+ce!

    /n re anche$ elle inter ient aussi dans les fonctions personnelles et sociales! /n effet$elle offre une possibilité aux plus faibles de l’emporter face aux animaux les plus forts$ ce #uipermet alors de maintenir la plasticité d’une esp+ce et sa ariété$

    De m me #ue chez les animaux$ la territorialité existe également chez l’homme! /neffet$ ce dernier a in enté toutes sortes de mani+res afin de défendre son ) territoire *$ saterre$ #ui sont sou ent régies par des lois!1 La territorialité est donc un syst+me propre 0 tous les organismes$ l’-omme y compris!

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    > Mécanismes de l’espacement chez les animaux :

    /n plus de son territoire$ cha#ue animal poss+de une ) bulle * #ui lui est propre et #ui luipermet de maintenir des distances a ec les autres organismes #ui l’entourent! 3l existeplusieurs types de distance :

    . La distance de fuite :

    3l s’agit de l’automatisme d’espacement entre les esp+ces! /n effet$ on peut prendrel’exemple sui ant : un animal sau age ne se laisse approcher par une esp+ce #ui lui estennemie #ue pour une distance donnée! Au del0 de celle.ci$ l’animal prend la fuite! C’estdonc ce #ue -ediger appelle la ) distance de fuite *! Cette derni+re est proportionnelle 0l’animal nous dit.il! /n effet$ plus l’animal est gros et plus grande est la distance #u’il doitmaintenir a ec son ennemi et in ersement! 4algré la multitude de moyens de défense dont

    dispose les animaux$ la fuite semble tre le moyen de sur i ance le plus efficace pour lesanimaux capables de se déplacer rapidement!

    Afin d’approcher les animaux au5ourd’hui dits ) domesti#ues *$ l’homme a d6 apprendre 0réduire et supprimer leur distance de fuite afin de ne plus pro o#uer en lui un effet depani#ue 0 l’abord d’une présence humaine!

    L’-omme a également d6 apprendre 0 se ) domesti#uer * et donc apprendre 0 réduire oire0 supprimer ses ) distance de fuite *! Cependant$ il s’agit d’une domestication #ui n’est #uepartielle puis#u’elle pose probl+me chez les indi idus atteints de schizophrénie! /n effet$lors#ue leur distance de ) sécurité * est dépassée$ ils estiment #ue tout ce #ui y ad ient 0l’intérieur$ ad ient 0 l’intérieur d’eux.m mes!

    . La distance criti#ue :

    3l s’agit de la distance #ui sépare la ) distance de fuite * de celle ) d’atta#ue *!

    /n effet$ concentrons sur le lion : dans un zoo$ ce dernier fuit lors#ue l’homme s’approchede lui$ en re anche d+s #u’il dépasse la limite fixée$ il entre dans une zone criti#ue! Le lion necontinue donc plus de reculer mais a ance ers l’homme #ui est alors de enue sa ) proie *!

    > Contact et non-contact chez les espèces animales :

    3l existe différents types de différentes esp+ces! /n effet$ il faut sa oir #ue si certainsanimaux ont besoin d’ tre physi#uement en contact 7morse$ chau e.souris brune$ porc 8etc 89 d’autres expriment le besoin d’é iter le contact 7che al$ chien$ chat$ rat 8etc8 9!

    "n parle alors d’animaux ) à contact * et d’animaux ) à non-contact *! "n peut ainsiremar#uer #ue pour chacune de ces deux catégories$ les animaux ne font pas forcémentpartie des m mes esp+ces!

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    %our cha#ue animal 0 sang chaud$ la ie commence par une phase de contact$ mais$ selon#ue l’animal est 0 contact ou non$ elle dure plus au moins longtemps! C’est 0 ce stade #ue secrée pour chacun ce #ue l’on appelle ) l’espacement spécifi#ue * #ui sera alors propre 0chacun!

    . La distance personnelle :

    3l s’agit de la distance adoptée par les membres des esp+ces 0 ) non.contact * !

    Chacun d’eux poss+dent une bulle #ui les entoure et changent de comportement lors#ue cesderni+res se che auchent! Les études montrent #ue les animaux les plus forts ont unedistance personnelle plus grande #ue les animaux dits ) inférieurs * dans la hiérarchiesociale! ,elon len 4c;ride$ il existe donc une corrélation entre le statut social et la distancepersonnelle! La distance personnelle permet également de réguler l’agressi ité des animaux

    les plus forts afin de pou oir assurer la sur i ance de l’esp+ce!

    . La distance sociale :

    /lle concerne les esp+ces dites ) 0 contact *!/n effet$ pour ces esp+ces$ les animaux i ant en société éprou ent le besoin de rester engroupe pour de nombreuses raisons mais essentiellement pour se protéger des prédateurs!

    La distance sociale représente alors la distance au.del0 de la#uelle l’animal perd le contacta ec son groupe et au.del0 de la#uelle son anxiété commence 0 se dé elopper!

    /lle arie selon les esp+ces$ elle peut tre tr+s courte comme elle peut tre tr+s longue! /llen’est pas fixe mais se définit en fonction de la situation!

    Chez l’-omme$ plusieurs dispositifs tels #ue le téléphone ou encore la télé ision permettentd’allonger la distance sociale$ lui permettant ainsi d’intégrer des acti ités de groupes 0grandes distances!

    ,chafer fut l

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    /n effet$ la surpopulation a des répercussions sur le cycle de reproduction!

    Chez la plupart des animaux$ il s

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    Chapitre 3 : Comportement Social chez les Animaux

    Il s'agit ici d'étudier l'expérience réalisée par John Calhoun sur les rats blancs de Norv ge!"e but étant d'observer le comportement des colonies de rats # n'importe $uel moment en lesmaintenant en situation de stress a%in de pouvoir en étudier les e%%ets!

    Il constata $ue pour $u'un groupe puisse coexister normalement& il %allait $ue ce derniersoit composé de douze rats au maximum! ans le cas ou ce nombre est dépassé& ces derniers sontsoumis a un ( stress ) alors provo$ué par un phénom ne de surpopulation!

    Ce stress provo$ue l'apparition de ce $ue l'on appelle un ( cloaque comportemental )lors$ue la densité démographi$ue atteint le double de celle dont l 'observation avait révélé $u'elleprovo$uait un stress maximal! *n e%%et& Calhoun soutient la th se selon la$uelle le cloa$ue résultedu processus a+ant rassemblé des animaux en un nombre anormalement élevé!

    "e cloa$ue comportemental est traduit par de sérieuses atteintes ps+chologi$ues ainsi$u'une série de perturbations relatives # la nidation& aux conduites de séduction& # lareproduction& # l'activité sexuelle et # l'organisation sociale!

    *n e%%et& ce phénom ne de surpopulation modi%ie l'ensemble des comportements des rats$ue ce soit au niveau de la nidation ,en cas de cloa$ue& les %emelles omettent d'achever leur nid--&des soins aux petits ,les %emelles omettent de trier leurs petits en %onction de leurs di%%érentesportée et oublient de les protéger-& de l'organisation sociale ,les m.les dominants sont incapablesdes territoires et de maintenir l'ordre-! e plus& on consid re $ue les %emelles gravides présententdes troubles de la gestation et $ue leur taux de mortalité est beaucoup trop élevé! *lles sont

    victimes de tumeurs& d'h+pertrophie / etc / dues au stress! *n e%%et& elles ont d'autant plus dedi%%icultés pendant leur gestation $u'elles ont été harcelées par les m.les!

    "e stress provo$ue également l'augmentation de l'agressivité! ans ce cas& les animaux ontun besoin plus important d'espace! "ors$u'ils ne peuvent pas le satis%aire& il en résulte une%%ondrement démographi$ue de la population du # la baisse du taux de %ertilité!

    ,0ar1es et 2ruce& de leur c té& créent le terme d'exocrinologie $ui revient # inclure les produits desglandes odori% res éparses sur le corps des mammi% res comme régulateurs chimi$ues! *n e%%et&de m4me $ue les les sécrétions internes& les sécrétions externes permettent l'intégration d'unindividu au sein d'un groupe!"a mise en relation de ces deux s+st mes permet d'expli$uer d'une part& l'autorégulation descontr les démographi$ues& et d'autre part& les anomalies du comportement provo$uées par lasurpopulation!-

    Nombreux sont les aspects négati%s engendrés par le stress& toute%ois& il peut égalementengendrer des aspects positi%s : Il peut etre considéré comme une %acteur de l'évolution puis$u'ilprovo$ue la compétition au sein d'une m4me esp ce plut t $u'entre esp ces di%%érentes!

    *n e%%et& les h+poth ses %aites sur l'évolution de l'5omme& %ont état de ces deux t+pes deconcurrence! 6n suppose $ue l'anc4tre de l'5omme était un animal # habitat terrestre mais $u'il%ut contraint a cause la concurrences entre esp ces& de se ré%ugier dans les arbres! C'est ainsi $uel'odorat %ortement déplo+é chez l'5omme cessa de se développer pour laisser place audéveloppement considérable de la vue!

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    7 C'est ainsi $ue $ue l'évolution de l '5omme a été mar$uée par le développement de ce $ue l'onappelle les ( récepteurs à distance ) # savoir la vue et l8ou9e!

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    Chapitre 4 : La perception de l'espace, les récepteurs àdistance : les yeux, le nez et les oreilles.

    Les récepteurs sensoriels jouent un rôle important dans la constitution des différentsmondes sensoriels u'ha!itent l'ensem!le des "tres #i#ants.

    L'appareil sensoriel de l'$omme comporte deux caté%ories de récepteurs :& les récepteurs à distance : ui sont les yeux, les oreilles et le nez.( le récepteur immédiat : le toucher issu de la peau, des mu ueuses et des

    muscles.Ce chapitre est réser#é au premier type de récepteurs à sa#oir les récepteurs à distance. )n

    effet, les syst*mes de réception #isuel et auditif diff*rent d'une part, par la uantité et la nature del'information à traiter, et d'autre part, par la uantité d'espace u'ils peu#ent contrôler a#ecefficacité. L'espace #isuel a donc un caract*re totalement différent de celui de l'espace sonore et#is #ersa.

    La perception de l'espace impli ue ce ui peut "tre per+u mais é%alement ce ui peut "tre éliminé -. )n effet, selon notre culture, on apprend d*s l'enfance à retenir ou éliminer certains

    types d'informations.

    L'odorat est à la !ase d'un des modes les plus primitifs de la communication, on l'appelleaussi sens chimi ue -. )lle permet principalement de différencier les indi#idus et d'analyser leurétat affectif. )n effet, $edi%er nous apprend u'un des psychanalystes u'il a rencontré estclairement capa!le de détecter - l'odeur de la col*re chez ses patients.

    elon la culture, la perception de l'$omme en ce ui concerne son odorat est différente. )neffet, on apprend ici ue les /ra!es font un lien entre l'humeur d'une personne et son odeur,tandis ue les américains, de par leur intense utilisation de désodorisants, ont fait de l'/méri ueun pays olfacti#ement neutre -. Ceci pri#e alors les américains d'un moyen primitif decommunication étant l'olfaction.

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    Chapitre 5 : Le Perception de l'Espace, Les RécepteursImmédiats : la Peau et les Muscles.

    Selon notre culture, nous avons une perception de l'espace ui varie. En e!!et, on peut leremar uer ne serait"ce ue dans la disposition des meu#les dans une pi$ce. En !onction de nosori%ines, nous n'allons pas occuper la pi$ce de !a&on similaire. Les aponais auront tendance (dé%a%er le pourtour des pi$ces tandis ue les européens pré!éreront placer leurs meu#les contreles murs.

    )e plus, contrairement au* Européens, les +méricains ont plus tendance ( utiliseruni uement ce ui leur est nécessaire, le reste étant u%é comme super!lu et inutile. Prenonsl'e*emple de leurs #ureau*. Le seul crit$re ui sem#le tre important dans l'estimation de l'espacede ces #ureau* est celui des o#stacles ph-si ues ui peuvent emp cher l'emplo-é de réaliser sest ches.

    L'espace /inesthési ue est donc un !acteur tr$s important dans l'architecture. En somme,c'est ce u'on peut accomplir dans une pi$ce ui va déterminer la !a&on dont l'espace donné seravécu et ressenti.

    Mal%ré les apparences, il ne !aut pas ou#lier ue la peau est un or%ane sensoriel tr$simportant. Elle permet de distin%uer le chaud du !roid, d'émettre et de détecter des ra-onsin!rarou%es ou encore de relever les émotions 0notamment che1 une personne ui rou%i ( cause del'a!!lu* san%uin a-ant provo ué une élévation de la température dans la 1one concernée2. Parailleurs, %r ce ( de nouveau* instruments ui ont rendu possi#le l'étude de l'émission thermi uede la peau, on a pu relever ue l'a%ent de l'émission thermi ue est la uantité de san% circulantdans une ré%ion donnée du corps.

    En ce ui concerne l'espace 3 tactile 4, il est clair ue les e*périences dites 3 tactiles 4 et3 visuelles 4 sont insépara#les dans le sens ou elles sont intimement liées. oute!ois, 6ra ue lesdistin%uent. Selon lui, l'espace tactile sépare l'o#servateur des o# ets , tandis ue l'espace visuelsépare les o# ets entre eu*.

    7i#son, ps-colo%ue, distin%ue deu* t-pes de 3 toucher 4 :– le toucher 3 acti! 4 : e*ploration tactile,– le toucher 3 passi! 4 : le !ait d' tre touché.

    )e tous nos sens , le toucher est de loin le plus personnel. En e!!et, la peau est e*tr mementsensi#le au* variations de la te*ture.

    8 La peau est donc tr$s sensi#le au* variations ue ce soit de la température ou de la te*ture. Ils'a%it de nouvelles !acultés sensorielles ui permettent d'une part, de si%naler les chan%ementsa!!ecti!s survenant che1 un individu, et d'autre part, de lui !ournir une in!ormation personnelle surson environnement.

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    Chapitre 6 : L’Espace Visuel

    Il faut tout d'abord savoir que la vue est le dernier des sens qui soit apparu chez l'Homme Ilreste d'ailleurs le plus comple!e " anal#ser La vue$ par rapport au! autres sens$ livre au cerveauune quantit% d'informations beaucoup plus &rande et plus rapide

    L’ il permet " l'Homme :– d'identifier les choses " distance$– de se mouvoir sur tout t#pe de terrain afin d'%viter les dan&ers$– de fabriquer des choses$ prendre soin de soi et des autres$ percevoir les %motions

    des autres ( etc (

    )'il est %vident que l'on peut * apprendre une lan&ue +" parler une lan&ue, -$ il l'est moinslorsqu'il s'a&it * d' apprendre " voir - Chacun poss.de sa propre perception des choses En effet$tout ce qui est vu n'a pas une si&nification universelle /out ce qui est vu est per0u diff%remmentselon chacun 1n ne peut pas * apprendre " voir - " quelqu'un L'id%e que deu! personnes ne

    peuvent pas voir la m2me chose est choquante pour la plupart$ mais sachant que personnen'entretient la m2me vision du monde selon que l'on est un homme ou une femme$ que l'onappartient " des cultures diff%rentes$ elle para3t lo&ique

    4ous percevons les choses diff%remment d'une part &r5ce " nos e!p%riences pass%es et d'autrepart$ &r5ce " la formation de notre or&anisme :

    En effet$ la r%tine est form%e de trois parties distinctes a&issant simultan%ment maisr%pondant toutefois " des besoins diff%rents

    – la fo%va : elle permet " l'homme de voir avec une tr.s &rande pr%cision– La macula : c'est la vision centrale$ elle est notamment utilis%e pour la lecture

    – La zone de vision p%riph%rique : elle permet de recevoir les mouvements p%riph%riques$sur les c t%s$ lorsque le su7et re&arde droit devant lui

    1n parle %&alement de vision st%r%oscopique en tant que facteur de la vision enprofondeur

    8 La perception des choses varie d'un individu " l'autre En fonction de nos ori&ines et de notreculture$ notre perception est modifi%e

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    Chapitre 7 : La perception éclairée par l’art

    Il s’agira d’aborder, dans ce chapitre, l’art en tant qu’introduction aux mondesperceptifs des différents peuples.

    En effet, il faut sa oir que les productions des artistes offre une multitude dedonnées sur le monde de la perception.

    !rosser, peintre américain, s’est axé sur l’étude des portraits. "elon lui, # le portraitse distingue de toutes les autres formes de perception par la proximité ps$chologique qu’ilimplique et qui dépend directement de la distance ph$sique réelle mesurable, qui sépare lemod%le du peintre &. En effet, !rosser s’est consacré ' l’étude de la mani%re dont l’artiste

    oit son su(et et utilise son mo$en d’expression quel qu’il soit )peinture, sculpture * etc *+pour rendre cette perception. La distance qui sépare le mod%le du peintre permetdifférentes perceptions selon qu’elle est plus courte ou plus grande. C’est donc cette relationspatiale qui définit le caract%re spécifique du portrait. Lorsque l’on se situe ' deux fois lahauteur du mod%le, la silhouette est per ue par ses contours, ses formes. Elle correspond 'un tout. -n apprend que la # distance propre au portrait & se situe entre un m%tre ingt etdeux m%tres quarante. cette distance, le peintre peut nettement distinguer les formesmais il est suffisamment éloigné pour ne pas /tre g/né par # la déformation du raccourci &.C’est alors que l’0me du mod%le apparait. Cependant, si l’artiste est trop pr%s du mod%le,)on parlera alors de distance ' portée de main+ son 0me et sa personnalité sont bien tropprésentes pour permettre ' l’artiste d’en faire une représentation ob(ecti e etdésintéressée. 1e plus, le peintre est confronté ' une déformation isuelle qui lui rend letra ail beaucoup plus difficile. 1ans son étude, !rosser distingue différents t$pes dedistances aupara ant définies ' sa oir les distances intimes, personnelles, sociales etpubliques. Elles se basent sur différents crit%res tels que la contact, l’absence de contact, lachaleur dégagée par le corps, la perception isuelle * etc * . Il suffit donc de se placer ' labonne distance.

    L’art des cultures différentes de la n2tre permet de mettre en é idence l’existence demondes perceptifs différents. Ici, l’auteur prend l’exemple de la culture des esquimaux pourla comparer ' la n2tre. Leur monde perceptif se différencie du n2tre car les esquimaux seser ent de leurs sens pour s’orienter dans l’espace. 3andis que nous utilisons les panneauxde signalisation pour nous déplacer, ils utilisent des points de rep%res analogues maisd’ordre naturel. 3andis que nous i ons da antage dans un monde isuel, les esquimaux

    i ent da antage dans un monde olfactif, car il arri e sou ent que dans ces régions dumonde, qu’aucune ligne d’hori4on ne sépare le ciel de la terre. -n comprend alors que selonles sens que nous fa orisons au sein de notre culture, notre monde perceptif se différenciedes autres cultures.

    Concentrons5nous maintenant sur l’art comme # histoire de la perception &. 1epuisquelques années de nombreuses personnalités se sont consacrées ' l’étude de l’art du point

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    de ue. Ce dernier permet d’obtenir des informations sur l’usage que font les artistes deleurs sens et la fa on dont ils communiquent leur perception au spectateur. -n sait que leurproduction dépend essentiellement de la ue. En effet, il est impossible de rendre compted’un go6t, d’un parfum ou d’une texture sur une peinture toutefois, la mission de l’artiste

    est de faire en sorte que, par le biais de représentations s$mboliques con aincantes,l’indi idu qui regarde l’ u re puisse ressentir cet ensemble. 8ne des fonctions principalesde l’artiste est donc # d’aider le profane ' structurer son uni ers culturel &.

    -n apprend dans ce chapitre que l’art a été l’une des premi%res tentati es del’homme en ue de contr2ler les forces de la nature. Chaque peinture représentait alors unecréation destinée ' # procurer puissance et gibier & mais n’était en aucun cas considérécomme l’art au sens o9 nous l’entendons de nos (ours. Et c’est d’ailleurs ' ce ni eau que setrou e le reproche le plus sérieux que l’on puisse faire ' la ci ilisation contemporaine. Eneffet, on reproche aux interprétations que l’on fait du passé de se baser exclusi ement sur lastructure du monde isuel contemporain pour interpréter celle du passé. -r, il faut retenirque l’art du passé n’a pas la m/me s$mbolique que qu’il a au(ourd’hui.

    Ce chapitre ne fournit aucune image au lecteur tandis que les autres sont sou entparsemés d’illustrations. L’auteur nous explique qu’il a fait ce choix car selon lui, pourcomprendre une u re d’art, il faut la considérer plusieurs fois, la contempler sousdifférents angles, ' dimensions réelles. Il re endique le fait qu’une # reproduction & n’estqu’un # aide5mémoire &. Ces crit%res ne permettent donc pas au lecteur d’apprécier l’ u re' sa (uste aleur si elle est reproduite dans ce chapitre destiné ' la perception de l’art.

    u cours du temps, les artistes ont accumulé les techniques de représentationsartistiques telles que le principe de continuité linéaire de !ibson, les lois de la perspecti e,l’espace tridimensionnel, les champs isuels immobiles, le r2le de la lumi%re, les lignes defuite * etc *Cette accumulation de techniques a donc permit aux artistes de réaliser denou elles expériences artistiques permettant ainsi de les conduire ' de nou ellesperceptions humaines.

    En somme, l’ omme a habité de nombreux mondes perceptifs différents en

    fonction de sa culture, il a ainsi appris que l’art constitue l’une des sources lesplus abondantes de renseignements sur la perception humaine.

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    Chapitre 8 : Le Langage de l’espace.

    De même que pour l’art, nous aborderons ici la littérature en tant qu’introduction

    aux mondes perceptifs des différentes cultures.

    Ce chapitre est en effet consacré l’anal!se des "u#res littéraires de grands

    écri#ains tels que $ha%espeare, &horeau, 'ulter, &(ain, $aint)*xupér!, +af%a et +a(abata.

    u tra#ers de leurs "u#res il s’agit de #oir comment les auteurs, de même que les peintres,

    se préoccupent de l’espace.

    -ais tout d’abord, il faut sa#oir que 'oa fut le premier faire une corrélation entre

    le langage et la culture. $on étude était basée sur l’anal!se des lexiques respectifs de deux

    langues ré#élant la spécificité de chacune des deux cultures étudiées. pr/s lui, 0horf a#ait

    affirmé que chaque langue contribuait structurer le monde perceptif de ceux qui la parlent.

    1l s’appu!a sur l’exemple de l’2opi, une langue parlée par les 1ndiens. 1l constata qu’en hopi,

    il n’! a#ait pas d’équi#alent, en anglais, pour certains mots tels que 3 temps 4, 3 pi/ce 4,

    3 chambre 4, 3 passage 4 5 etc 5 dans la mesure ou les concepts de 3 temps 4 et

    d’3 espace 4 sont intimement liés. De ce fait, la suppression de la dimension temps affecte

    alors celle de l’espace. Le langage parlé offre donc des informations considérables

    concernant la culture étudiée.

    6e#enons)en aux "u#res étudiées dans ce chapitre. L’étude faite sur différents

    passages cités permet de récolter de #éritables informations sur la perception. 1l s’agissait

    donc d’étudier des textes littéraires, non pas pour en saisir le th/me principal, mais plut7tpour décortiquer les composantes fondamentales du message que l’auteur fait passer au

    lecteur pour construire son propre sentiment de l’espace.

    n rel/#e que $ha%espeare accumule les images #isuelles pour renforcer l’effet de la

    distance dans le Roi Lear . &horeau, quant lui, éprou#e le besoin de demeurer en de9 des

    ones olfacti#es et thermiques étudiées dans les chapitres précédents, il fait appara tre dans

    son "u#re Walden certains mécanismes inconscients qui assurent l’établissement et

    l’é#aluation de la distance. 'ulter, dans The Way of all Fresh , manie la notion de distance

    intime a#ec force et finesse. &(ain fa#orise l’illustration de paradoxes et offre un grand

    nombre de précisions et de détails réalistes concernant la distance notamment dans son

    "u#re Captain Stormfield’s Visit to Heaven . Le sens raffiné de l’espace personnel et intime

    de $aint *xupér! lui permet alors d’interpréter le r7le que ;ouent le corps et les sens dans la

    communication a#ec autrui. +af%a, sensible son propre corps et l’espace nécessaire au

    mou#ement, re#endique dans le Procès que l’entassement est une atteinte la liberté de

    mou#ement. 1l est réceptif au fait que l’architecture ;oue un r7le considérable dans la

    communication. *nfin, +a(abata, auteur ;aponais, s’appuie sur les transferts opérés d’un

    sens un autre dans le rapport a#ec l’en#ironnement et sur les états d’

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    *n somme, il est possible de décou#rir des éléments qui éclairent l’histoire

    et les modifications apparues dans la contribution des différents sens

    lorsque l’on anal!se une "u#re littéraire du point de #ue de sa structure

    plut7t que de son contenu. $elon 2all, ces #ariations sont liées aux

    différents t!pes d’en#ironnements que l’2omme a adoptés en fonction desa culture et de son époque.

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    Chapitre 9 : L’anthropologie de l’espace : un modèle

    d’organisation

    Il s’agit de voir dans ce chapitre, la manière dont l’homme structure l’espace : fixe, semi-fixeou mouvant.

    Tout d’a ord, il faut ien se rappeler !ue le terme de prox"mie d"signe l’ensem le des

    th"ories et des o servations concernant l’usage de l’espace par l’homme. #u cours des chapitres

    pr"c"dents, nous avons rencontr"s deux niveaux prox"mi!ues :

    - Le niveau infraculturel : il concerne le comportement et est enracin" dans le

    pass" iologi!ue de l’homme.

    - Le niveau pr"culturel : il est ph$siologi!ue et appartient essentiellement au

    pr"sent.

    Consacrons-nous maintenant % un troisième niveau :

    - Le niveau microculturel : c’est celui o& se situent la plupart des o servations

    prox"mi!ues. 'n $ distingue trois aspects de l’espace selon !u’il pr"sente une

    organisation rigide, semi-rigide ou encore informelle.

    Les recherches de (all ont permis de cr"er des modèles pour l’"tude de la prox"mie au

    niveau culturel. )u fait !ue la territorialit" soit relativement fixe, (all a nomm" ce t$pe d’espace :

    * L’espace à organisation fixe + :

    Il s’agit de l’un des cadres fondamentaux de l’activit" des individus et des groupes. Les

    timents construits, l’organisation des villes et villages, la r"partition des pièces au sein d’une

    maison, la fonction !ui leur est attri u"e etc toutes ces choses sont des exemples d’organisation

    fixes. n effet, si on les modifie, on s’en aper/oit imm"diatement car il $ a une rupture dans les

    ha itudes. Il s’agit d’une organisation !ui correspond % un espace !u’on ne peut d"placer, !ui est

    ancr" dans le pa$sage de notre culture. 0ar ailleurs, on relève !ue l’espace % organisation fixe offre

    un dou le lien avec la personnalit" et la culture. 'n peut prendre comme exemple !ue l’homme a

    une personnalit" diff"rente selon !u’il est au travail ou % la maison. )e plus, selon les cultures,

    l’organisation est diff"rente et peut pertur er les individus !ui ne sont alors pas ha itu"s % telle ou

    telle organisation. 'n peut alors comprendre !ue l’espace % organisation fixe influe sur le

    comportement des individus.

    * L’espace à organisation semi-fixe + :

    Il s’agit d’une organisation !ui peut 1tre modifi"e, toutefois, les changements engendr"s

    peuvent provo!uer le m"contentement. n effet, on parle d’* ha itudes +. n ce !ui concerne les

    meu les, il faut relever !ue la plupart des 1tres tiennent d’une fa/on personnelle % l’organisation de

    l’espace et des meu les. (umphre$ 'smond, m"decin r"put", avait distingu" deux t$pes d’espace.

    n effet, il diff"rencie les espaces maintenant le cloisonnement des individus, ce !u’il appelle les

    espaces * solifuges + et les espace !ui, au contraire, favorisent le contact !u’il appelle * sociopètes +.(all nous fait part de l’exp"rience r"alis"e par 'smond. n effet, ce dernier avait voulu renouer le

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    contact au sein de son h2pital et r"ta lir les conversations entre les patientes g"es !ui avaient cess"

    de se parler % cause d’un espacer sociofuge. 0our $ rem"dier, il a chang" l’ameu lement, cependant,

    ce ouleversement dans les ha itudes de ces vieilles dames a suscit" des m"contentements.

    Toutefois, il faut savoir !ue selon les cultures et les ha itudes !ui s’$ rattachent, ce !ui peut 1tre

    consid"r" comme un espace % caractère semi-fixe dans une certaine culture peut 1tre consid"r"

    comme fixe dans une autre et inversement.

    * L’espace informel + :

    Il s’agit ici des distances !ue nous o servons dans nos contacts avec les autres. lles

    appartiennent au domaine de l’inconscience mais sont très importantes. lles seront d"finies dans le

    chapitre suivant mais il faut savoir !ue la connaissance de leur existence est essentielle pour

    entretenir de ons rapports avec autrui.

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    Chapitre 10 : Les Distances chez l’Homme

    Il s’agit ici de voir que les modèles de l’espace ont une configuration et une signification trèspr cises et qu’ils !ouent un r"le très important dans les d finitions des cultures# Ce chapitre va $tre

    r sum sous forme d’un ta%leau regroupant les diff rents t&pes de distances tudi es ' partird’o%servations et d’entretiens r alis s( dans un environnement neutre( sur un ensem%le depersonnes adultes d)tes * normales + de t&pe sans,contact( le plus souvent issus de milieu-

    intellectuels lev s

    Ce s&stème de classification quadripartite r sulte d’o%servations pratiqu es ' la fois sur

    l’homme et sur l’animal# Ici( les distances .ociale et /u%lique ont t d termin es sur l’hommeoccidental en fonction de ses activit s et de ses relations#

    Distances Mode Proche Mode Eloigné

    Intime : la présence de l’autre estimposante et envahissante par sonimpact sur son système respectif.On constate une déformationvisuelle.

    Il s’agit du contact que ce soitpendant l’acte se-uel ou lalutte par e-emple#

    1 ' 20 cm3Liaison des individus principalementpar les mains( la chaleur et l’odeur del’autre sont d tecta%les# Il & acontraction des muscles

    Personnelle : elle désigne la

    distance les mem res des espècesdites ! sans"contact # vue dans leschapitres précédents.

    2 ' 4 cm35ucune d formation visuelle(

    Le relief des o%!ets estparticulièrement prononc etles te-tures sont trèsapparentes#/erception de tous les d tails#

    4 ' 16 cm3Il s’agit du fait de tenir quelqu’un * 'longueur de %ras +( c’est la limite de

    l’emprise ph&sique sur autrui#5 cette distance( on peut discuter desu!ets personnels#La chaleur corporelle n’est paspercepti%le( l’odeur de l’haleine n’estpas n cessairement percepti%le nonplus#

    $ociale : il s’agit de la ! limite du

    pouvoir sur autrui #. %es détailsvisuels du visage ne sont plusdétecta les.

    1#60 ' 6#10 m3Dimension de la t$te per7ue

    normalement( la peau et lescheveu- sont clairementper7us#

    6#10 ' 8#90m3Ce sont les &eu- et la %ouche qui sont

    le plus vus( c’est la distance ' laquelleon peut nous regarder notammentpendant les rendez,vousprofessionnels# La voi- estsensi%lement plus haute#

    Pu li&ue :

    8#90 ' 4# 0 m3n peut adopter une conduite

    de fuite en cas de menace( lavoi- est haute mais n’atteint

    pas son niveau ma-imal( lacouleur des &eu- est de plus en

    4# m ou davantage3; m : %ligatoirement utilis e par lespersonnalit s politiques#

    Il faut lever la voi-( e-ag rer etaccentuer les comportements#

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    plus indiscerna%le( la t$tesem%le %eaucoup plus petiteque nature( les autrespersonnes autour sont per7uespar ce qu’on appelle la * vision

    p riph rique +#

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    Chapitre 11 : Proxémie comparée des culturesallemande, anglaise et française

    Ce chapitre est consacré à la comparaison des comportements qu’adoptent les allemands,les anglais et les français par rapport aux américains. De m me que dans le chapitre 1!, il est

    préféra"le de s#nthétiser ces comportements par le "iais d’un ta"leau.

    Tableau 1 : Proxémie comparée entre les cultures américaine et allemande.

    Allemands Américains

    Rapports avec letemps

    $ %es &uropéens en général'(llemands # compris) ont,dans un m me laps de temps,des horaires moins chargées

    que les américains.$ *ls se sentent moins pressés.$ *ls consacrent plus de tempsaux relations humaines, ce sontda+antage les rapportshumains qui comptent.

    $ %es américains ne gardent pasde temps li"re pour leurspropres usages.

    $ Ce sont les horaires quicomptent le plus.

    Rapports avecl’Espace

    $ *ls prennent en compte les"esoins d’espace.

    $ %es allemands sont plussensi"les à la +iolation de leursha"itudes spatiales.

    $ %es américains gaspillentl’espace et l’organisentrarement en fonction des"esoins pu"lics.

    $ *ls tendent à sous$é+aluer les"esoins indi+iduels.

    La notiond’« intrusion »

    Voici tout d’abord deuxcomportements propresaux américains qu’il fautconnaître : !n consid"re# aux Etats

    $nis# que lorsque deux outrois personnes conversententre elles# il s’a%it d’unediscussion privée et que le%roupe est séparer par unedémarcation invisible&

    le second t'pe decomportement concerne la« définition du point précis

    au del( duquel on estimequ’une personne a franc)iun seuil et pénétré dans unepi"ce »

    $ Pour chacun des cas citéspour les américains, lesallemands consid-rent quel’indi+idu concerné est "el et"ien à l’intérieur /, qu’il est

    entré et a fait intrusion dansl’intimité de l’autre.$*ls témoignent d’une extr meprécision en mati-red’intrusion, une limite fixée àen+iron 0,1! m.

    $ Parler de l’extérieur d’unemaison à tra+ers une porte enmoustiquaire ne signifie enaucun cas que la personne aitpénétré à l’intérieur de la

    maison $ Passer la t te par la ported’un "ureau ne signifie pas nonplus que la personne estentrée $ 2i une personne est dans le"ureau mais qu’elle s’appuiesur l’encadrement de la porte,elle n’est pas non plusconsidérée comme àl’intérieur du "ureau /.

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    La *p)"re +rivée$ %es allemands ont "esoin deposséder leur propre espace.$ %ors de la 0 nd guerre mondiale,ils préféraient construire una"ri indi+iduel malgré le peu de

    mo#en et de matériel afin de secréer une isolation +isuelle /.$ Pour les allemands, la porte aune grande importance.$ 2elon eux, une porte ou+ertepro+oque un effet de désordre,de manque de sérieux.$ %a fermeture assure l’intégritéde la pi-ce et assure unefronti-re protectrice qui lespréser+e de contacts trop

    intimes.

    $ une porte ou+erte ou ferméeaura donc tou3ours uneconnotation différente selonqu’on est allemand ouaméricain.

    $ les américains auraient optépour un a"ri collectif plus +asteet plus efficace.

    $ %es portes ferméespro+oquent aux américains lesentiment d’ tre exclus.$ *ls ne ferment les portes quepour les conférences oucon+ersations pri+ées, pour untra+ail qui exige laconcentration, pour l’étude lerepos, le sommeil, la toilette ou

    encore les acti+ités sexuelles.$ %orsqu’une américaine fermela porte de sa cham"re, celasignifie qu’elle est en col-re.$ 4n américain est disponi"led-s que sa porte est ou+erte.

    L’ordre dans l’espace$ %es allemands aiment lessituations précises et "iendéfinies.$ *ls ne supportent pas lesindi+idus qui enfreignent lesr-gles.$ &n (llemagne, il est interdit dedéplacer son si-ge.$ C’est d’ailleurs pour cela que,selon un allemand, un mo"ilierléger n’est pas sérieux car il

    peut tre déplacé et ainsidérangé l’ordre pré$éta"li.

    $ %’américain n’attache pasd’importance à la façon dontles gens déplacent leurs si-ges

    Tableau 2 : Proxémie comparée entre les cultures américaine et anglaise.

    An %lais Américains

    La ,lassification$ &n (ngleterre, c’est les#st-me social qui détermine lestanding des indi+idus.

    $ (ux &tats$4nis, on utilisel’espace comme mode declassification des gens et deleur acti+ité.

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    Rapports avecl’espace

    $ %es anglais sont ha"itués d-sl’enfance à +i+re encommunauté.$ *ls n’ont pas "esoin de "ureau,leur éducation fait qu’ils

    exercent leur acti+ité dans unespace commun.$%’anglais, n’étant pas ha"itué aa+oir un espace qui lui estpropre utilise des "arri-resps#chiques pour se protéger

    $ %es américains sont ha"ituésd-s l’enfance à a+oir leurpropre cham"re.$ (u tra+ail, ils ont "esoin d’un"ureau.

    $ les américains poss-dent le"esoin de s’isoler des autresquelque fois.$ lorsque l’américain +eut treseul, il ferme la porte, il dépenddonc des élémentsarchitectoniques pour s’isoler.

    Le -élép)one$ %es anglais hésitent sou+enta+ant de téléphoner car ils neconnaissent pas l’état d’5me

    de leur interlocuteur, ilspréf-rent les lettresmanuscrites aux coups detéléphone.$le téléphone ne leur sert quepour leur acti+itéprofessionnelle et en casd’urgence.

    $(ux &tats$4nis, n’importe quipeut appeler à n’importe quelmoment.

    $pour maintenir leurtranquillité, les américainspeu+ent retirer leur numéro del’annuaire ou encore s’inscriresur liste rouge.

    Les Voisins$&n (ngleterre, la promiscuiténe signifie rien.$ %e fait d’ha"iter la porte à

    c6té ne nous donne en aucuncas le droit d’éta"lir desrapports amicaux.$ Che7 les anglais, les rapportssociaux ne sont pas fonctiondes structures spatiales maisplut6t sociales.

    La .orce de la Voix$ %es anglais sont tr-s discretset parlent de façon raffinée leurpermettant ainsi de ne g nerpersonne.

    $ Pour eux, parler trop fort estun signe d’intrusion, demanque d’éducation et est unindice de classe socialeinférieure.

    $ %es américains sont tou3oursaccusés de parler trop fort.$ *ls sont indifférents au fait quetout le monde puisse les

    entendre.

    Le re%ard$ %es anglais fixent leurinterlocuteur, cela fait partie deleur éducation.$ *ls clignent des #eux pour faireentendre qu’ils ont compris.

    $ %es anglais "ien éle+ésimmo"ilisent leurs #eux à ladistance sociale leurpermettant, quel que soit l’8ilfixé de laisser penser à

    $ 9ien au contraire, l’éducationaméricaine impose de ne pasregarder fixement soninterlocuteur ou alors c’est qu’ils’agit de circonstances

    particuli-res et que l’on +eutatteindre profondément lapersonne en face.$ (u cours d’une con+ersation,l’américain +aga"onde d’un 8il

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    l’interlocuteur qu’il est regardéen face.

    à l’autre, tourne la t te.

    Tableau 3 : Proxémie comparée entre les cultures américaine et française :.ran/ais Américains

    La 0aison et la .amille $ les français adorent rece+oir.outefois, lorsqu’il s’agit des

    amis, la rencontre se fait le plussou+ent en extérieur, alors quepour la famille, la rencontre sefait à la maison.$ %’organisation de pi-ces, des+illes, etc, est fa;te pourentretenir le contact entre lesgens.$ les rapports interpersonnelssont d’une grande intensité.

    L’automobile $ %es +oitures françaises eteuropéennes n’ont pas desdimensions écrasantes.$ &lles sont plus petites, plusfaciles à man8u+rer etpermettent d’éta"lir un contactentre les passagers.$ &lles répondent mieux à leurpersonnalité et à leur "esoina+ec un é+entail de mod-lesdifférents.

    $ %es +oitures américainesemp chent l’interférence dessph-res personnelles àl’intérieur des +oitures,permettant ainsi a chacun despassagers de conser+er son

    quant$à$soi /

    L’espace extérieur $ %a +ille doit tre une sourcede satisfaction au m me titreque ses ha"itants.

    $ (ux états unis, la populationressent le "esoin de s’isolerdans sa +oiture a+ec leshauteurs imposantes desgrattes ciels, les mau+aiseodeurs, la saleté

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    Chapitre 12 : Proxémie comparée entre des cultures

    japonaises et arabes

    Ce chapitre est consacré à la comparaison des cultures japonaises et arabes en fonction de laculture américaine. Il s ‘agit là de se consacrer à des peuples dont l’organisation de l’espace est tout à

    fait différente de la nôtre.

    Tout d’abord, concentrons -nous sur la culture japonaise .

    Culture Japonaise

    Rapports avec l’espace - Le japon adopte pour thème classique le conceptd’un centre d’accès de toute part. C’est un modèle

    qui structure quasiment l’ensemble des secteurs dela vie japonaise.

    - Plutôt que de donner des noms aux axes routiers,les japonais ont nommé les intersections et lesnuméros de maisons sont répartis en fonction del’ancienneté de l’habitation. Cela pose s ouventproblème lorsqu’il faut se repérer.

    - Dans la culture occidentale, lorsque l’on pense àl’espace, on pense aux distances qui séparent les

    objets les uns des autres. Les japonais, eux, ontappris à donner une signification aux différentsespaces.

    - On appelle le « ma » (ou intervalle) l’élémentconstructif fondamental de l’expérience japonaisede l’espace. Il incarne le facteur secret del’organisation de tous les autres types d’espaces ausein de la culture japonaise.

    - La virtuosité des japonais dans le maniement du

    « ma » se symbolise notamment avec le jardin dumonastère de Ryoanji près de Kyoto, l’homme et lanature y semble métamorphosés et harmonisés.

    -> Dans l’organisation de leur espace, les japonaisutilisent l’ensemble de leurs sens que ce soit lesodeurs, les variations de température, les jeux delumière et d’ombres, tous ces éléments sontcumulés afin d’exalter la partie sensorielle du corpsentier.

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    Le Foyer - En ce qui concerne le foyer japonais, il faut savoir

    qu’il possède une valeur affective plus forte quecelle des foyers américains et européens.

    - Contrairement aux murs fixes des maisonstraditionn elles que l’on peut trouver à peu prèspartout dans le monde, les murs des foyers

    japonais sont semi-fixes. En effet, ce sont despanneaux qui sont amovibles. La cloison disparue,la pièce semble s’étendre sur l’extérieur, ou bien serefermer pour obtenir un espace chaleureux.

    - En terme de psychologie, on apprend que lecentre de la pièce principale est assimilé au polepositif, tandis que les murs sont assimilés au pole

    négatif.

    ->Contrairement à la culture occidentale, nousallons voir que les japonais ont une tout autre idéede l’occupation de l’espace.

    La notion d’ « entassement » - En effet, il faut savoir qu’au Japon, la notiond’entassement n’est pas péjorative. Bien aucontraire, les japonais se complaisent dansl’entassement, ils préfèrent dormir par terre les uns

    près des autres.

    - On peut donc se douter que la notion d’intimitén’existe pas dans le sens ou nous l’entendons entout cas. Les japonais ont une tout autre définitionde l’intimité. Même s’il ne sont pas désireux desolitude, ils détestent partager les murs de leurmaison, ils font partie intégrante de leur demeureau même titre que le toit.

    Venons- en maintenant à l’analyse de la culture arabe :

    Culture Arabe

    Comportement public - Dans la culture arabe, les endroits publics neconfèrent aucun droit, on ne retrouve plus lanotion de sphère personnelle.

    - On ne parle donc pas d ’« intrusion » en public.

    Conception de la zone privée - Dans la culture occidentale, on définit l’hommecomme un individu, un « moi » à l’intérieur

    d’une peau. Chez l’Arabe, l’individu existequelque part au fond du corps mais le « moi »

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    n’est pas total ement caché.- Il est à l’abri du contact physique mais pas àl’abri des mots.

    -> Il existe donc des conceptions différentes

    selon la localisation du « moi » dans le corps.

    - Les études de la psychologie animale étudiéeau début de l’ouvrage laisseraien t supposer queles Arabes sont soumis à un phénomène desurpopulation qui influencerait alors leurscomportements à cause d’un sentiment destress.

    - On peut supposer que la profondeur du « moi »résulte de fortes densités démographiques et de

    l’intensité de la communication.

    - Ils n’aiment pas être seuls, c’est d’ailleurs pourcela qu’ils se sentent oppressés entre quatremurs. La résidence d’une famille arabe n’estdonc composée que d’un grand espaceaccueillant toute la famille.

    - De ce fait, l’isolem ent est impossible pour lesArabes. Leur seul moyen de rendre compte deleur volonté d’isolement est le silence.

    La distance personnelle - L’olfaction occupe une place particulièrementimportante dans la culture Arabe. C’est pour celaqu’au cours d’une c onversation avec un Arabe,ce dernier vous tient dans son champ d’haleine.Ceci est indispensable de manière à relever leschangements affectifs.(On peut noter qu’un individu qui cherche àmasquer son haleine est considéré comme unindividu qui a honte, les Américains sont alorsconsidérés comme tels malgré qu’il s’agisse d’un

    principe fondamental de leur éducation).

    - L’olfaction fait partie intégrante du contactavec autrui toutefois, l’importance qui lui estaccordée ne pousse pas les Arabes à éliminerleurs odeurs corporelles. Dans ce cas, ils devronts’efforcer de ne pas tenir son interlocuteur dansson champ d’haleine.

    -> En somme, les limites olfactives jouent deuxrôles dans la culture arabe. D’une part, elle lesrapproche, et d’autre part elle le s sépare.

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    Le regard de l’interlocuteur Pour les Arabes, il est nécessaire de regarderl’interlocuteur fixement dans les yeux.

    C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont du mal àmarcher en parlant car parler à quelqu’un en le

    regardant latéralement est une marqued’impolitesse dans la culture arabe.

    Cette instance du regard peut toutefois leurprovoquer des ennuis dans la mesure ou, dans laplupart des culture, fixer l’interlocuteur estconsidéré comme une provocation.

    L’engagement dans le rapporthumain

    Comme énoncé précédemment, il est impossiblepour un arabe de pouvoir s’isoler dans un lieupublic.

    Ainsi, dans les espaces publics, chacun est librede se joindre aux conversations d’autrui.

    Par ailleurs, chaque Arabe a le devoird’intervenir en cas de v ol ou de violencepuisqu’il s’agit d’un espace public.

    Sentiments à l’égard des espacesintérieurs

    Les Arabes ne sont pas gênés par la foule, bienau contraire. Toutefois, ils sont beaucoup plussensibles à l’entassement dans les espaces

    intérieurs. C’est pour cela que l’intérieur d’unemaison arabe doit répondre à trois critères :

    - la pièce doit être très grande,- la hauteur des plafonds doit être

    conséquente,- la vue doit être dégagée.

    La notion de frontière Dans un certain sens, il n’y a pas de frontièresdans le monde arabe.

    De plus, il n’existe pas d’équivalentcorrespondant à la notion de « frontière » enarabe.

    Il y a ce que l’on peut appeler une frontière enprésence d’étrangers. Il faut savoir que dans lacivilisation arabe, le terme d’étranger estintimement lié à celui d’ennemi.

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    d"veloppe#ent consid"rable et "tablisse un seuil de population #a(i#ale Cependant, le probl$#ede la d"ter#ination d’un seuil de surpeuple#ent che8 les divers groupes ethniques nous renvoie au(chapitres concernant l’usage des sens 9n effet, la nature de l’engage#ent sensoriel dans les rapportshu#ains per#et de d"finir d’une part le seuil de surpeuple#ent #ais "gale#ent le #oyen deco#battre les aspects n"gatifs

    onochro#ie et 2olychro#ie :

    )l e(iste deu( #odes d’appr"hension du te#ps :

    la monochromie : elle caract"rise les peuples ' contacts distants quico#parti#entent le te#ps, le divisent en fonction des t;ches ' r"aliser

    la polychromie : elle concerne les individus capables de #ener plusieurs op"rations' la fois

    2ar ailleurs, les urbanistes devraient sans doute faire un pas de plus en cr"ant des espacesplus particuliers, susceptibles de rendre les enclaves culturelles autono#es Cela per#ettrait alors 'la fois de faciliter le processus de conversion des paysans en citadins et de renforcer les syst$#es decontr

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    Chapitre 14 : Proxémie et Avenir HumainCe chapitre est un résumé de l’ouvrage, il relate les expériences faîtes tout au long des

    chapitres et apporte une conclusion!

    "ous avons vu #ue dans tout ce #ue l’homme fait, il se rattache $ la notion d’espace, cettederni%re résulte de la s nth%se de tous les sens et données sensorielles! &n en retient donc #ue desindividus vivants dans des cultures différentes appartiennent nécessairement $ des mondessensoriels différents! 'a structuration du monde perceptif n’est pas seulement fonction de la culturemais également de la nature et des relations humaines! C’est d’ailleurs pour cela #ue des individusappartenant $ des cultures différentes n’interpr%tent pas les choses de la m(me fa)on, d’o* l’échecdes contacts et de la communication, ce #ui peut alors occasionnellement engendré des conflits plusou moins chaoti#ues!

    +n accomplissant sa propre domestication -, l’homme a pu réduire sa distance de fuite afind’éta.lir le contact avec autrui, ce #ui est vital en cas de surpeuplement! Pour tenter de résoudre lespro.l%mes ur.ains nom.reux et complexes aux#uels se heurtent au/ourd’hui les 0tats 2nis, il fautcommencer par remettre en #uestion nos idées de .ase concernant les rapports de l’homme et deson environnement mais également les rapports de l’homme avec lui m(me! Ce livre dénoncel’emprise de l’homme par sa propre culture #ui va m(me /us#u’$ fa)onner sa perception du monde!

    → La Culture est en majeure partie une réalité cachée qui échappe à notre contrôle

    et constitue la trame de l’existence humaine.


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