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Document Technique d’Application Référence Avis … · 2.31 Conditions de conception Les...

Date post: 10-Sep-2018
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Document Technique d’Application Référence Avis Technique 3/12-728 Mur à coffrage intégré Incorporated shuttering wall Wand mit integrierter Schalung Ne peuvent se prévaloir du présent Document Technique d’Application que les productions certifiées, marque CSTBat dont la liste à jour est consultable sur Internet à l’adresse : www.cstb.fr rubrique : Evaluations Certification des produits et des services MUR 2000+ Relevant des normes NF EN 14992 NF EN 15258 Titulaire : KERKSTOEL 2000+ NV Industrieweg 11 B-2280 GROBBENDONK Tél. : 00 32 14 50 00 31 Fax : 00 32 14 50 15 73 Usine : KERKSTOEL 2000+ SA Industrieweg 11 BP 515 B-2280 GROBBENDONK Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 3 Structures, ossatures, planchers Vu pour enregistrement le 31 janvier 2013 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2013 Annulé le : 24/02/2016 Avis Technique non valide
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Page 1: Document Technique d’Application Référence Avis … · 2.31 Conditions de conception Les justifications de calcul de stabilité et de résistance des murs

Document Technique d’Application Référence Avis Technique 3/12-728

Mur à coffrage intégré

Incorporated shuttering wall

Wand mit integrierter Schalung

Ne peuvent se prévaloir du présent Document Technique d’Application que les productions certifiées, marque CSTBat dont la liste à jour est consultable sur Internet à l’adresse :

www.cstb.fr

rubrique :

Evaluations Certification des produits et des

services

MUR 2000+

Relevant des normes NF EN 14992

NF EN 15258 Titulaire : KERKSTOEL 2000+ NV

Industrieweg 11 B-2280 GROBBENDONK Tél. : 00 32 14 50 00 31 Fax : 00 32 14 50 15 73

Usine : KERKSTOEL 2000+ SA Industrieweg 11 BP 515 B-2280 GROBBENDONK

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 3

Structures, ossatures, planchers

Vu pour enregistrement le 31 janvier 2013

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2013

Annulé le : 24/02/2016

Avis

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Le Groupe Spécialisé n° 3 de la Commission chargée de formuler des Avis Techniques a examiné le 11 septembre 2012 le procédé de mur à coffrage intégré « MUR 2000+ » exploité par la société KERKSTOEL 2000+ NV. Il a formulé sur ce procédé l'Avis Technique ci-après. Cet Avis est formulé pour les utilisations en France Européenne. L’Avis Technique formulé n’est valable que si la certification CSTBat visée dans le Dossier Technique, basée sur un suivi annuel et un contrôle extérieur, est effective.

1. Définition succincte

1.1 Description succincte Procédé de mur à coffrage intégré constitué de deux parois minces préfabriquées en béton armé, maintenues espacées par des raidisseurs métalliques verticaux et servant de coffrage en œuvre à un béton prêt à l’emploi, pour réalisation de murs articulés ou encastrés. Des aciers de liaison sont insérés en œuvre dans le béton coulé sur place; les panneaux de coffrage peuvent être associés à des éléments structuraux complémentaires coulés sur place ou préfabriqués auxquels ils peuvent être reliés par des aciers de continuité pour constituer des poutres-voiles, poutres ou poteaux. Les panneaux sont destinés à la réalisation de murs intérieurs et de murs extérieurs complétés en œuvre soit par un système d’isolation thermique par l’extérieur soit par un doublage intérieur isolant. Les menuiseries sont rapportées en œuvre. Les huisseries métalliques peuvent être incorporées.

Revêtements extérieur : parement de la paroi extérieure en béton brut ou complété

par un revêtement mince type peinture ou parement du système d’isolation extérieure.

intérieur : finitions classiques sur béton lisse ou finitions classiques sur doublage isolant selon le cas.

1.2 Mise sur le marché Les éléments de mur en béton armé visés dans le présent Avis sont soumis, pour leur mise sur le marché, aux dispositions de l’arrêté du 30 juin 2008 portant application à certains produits préfabriqués en béton du décret n° 92-647 du 8 juillet 1992 concernant l’aptitude à l’usage des produits de construction, modifié par les décrets n° 95-1051 du 20 septembre 1995 et n°2003-947 du 3 octobre 2003.

1.3 Identification L’identification des composants se fait comme indiqué au paragraphe A.4.4 par le tenant du système. Ces produits sont assortis du marquage CE accompagné des informations prévues par les normes européennes NF EN 14992 et NF EN 15258.

2. AVIS L’Avis porte uniquement sur le procédé tel qu’il est décrit dans le Dossier Technique joint, dans les conditions fixées au Cahier des Prescriptions Techniques Particulières (§2.3). L’Avis ne vaut que pour les fabrications faisant l’objet d’un certificat CSTBat délivré par le CSTB.

2.1 Domaine d'emploi accepté Murs d’ouvrages, de locaux d’habitation, bureaux, établissements recevant du public, locaux industriels pouvant comporter plusieurs niveaux de sous-sol, en situation immergée ou non. Les limites de hauteur résultent de l’application des règles de dimensionnement approuvées, définies ci-après. Possibilité d’emploi en zone sismique 1 à 4 au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié, moyennant les dispositions constructives définies dans le Dossier Technique et complétées par les prescriptions du CPT MCI (Cahier du CSTB 3690).

2.2 Appréciation sur le procédé

2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d'aptitude à l'emploi.

Stabilité La stabilité des ouvrages à laquelle peuvent être associés, dans les limites résultant de l’application du Cahier des Prescriptions Techniques Particulières ci-après, les murs réalisés selon ce procédé, peut être normalement assurée.

Les systèmes associés à ce procédé de mur, et en particulier les systèmes de plancher, doivent être vérifiés suivant les prescriptions des textes de référence s’y rapportant (DTU ou Avis Technique suivant la traditionalité ou non du système concerné).

Sécurité au feu. Les durées des critères d'exigence coupe-feu ou stabilité au feu d'un mur réalisé selon le procédé « MUR 2000+ » peuvent être justifiées par application des règles de calcul FB (DTU P 92-701) à l'ensemble du mur considéré comme homogène de ce point de vue. En particulier, les éléments comprimés doivent être traités comme des éléments comprimés standards (art. 7.1 et 7.3 des règles FB), les éléments fléchis perpendiculairement à leur plan comme des prédalles (art. 7.4 des règles FB) et les poutres comme des poutres standards (art. 7.5 des règles FB).

Prévention des accidents lors de la mise en œuvre et de l'entretien. Le système permet de l’assurer normalement.

Isolation thermique Elle est assurée par le système d'isolation thermique rapporté, par l’intérieur ou l’extérieur. La vérification est à effectuer selon les « Règles Th-U », en se référant, le cas échéant, à l’Avis Technique visant ce système.

Isolation acoustique A défaut de résultat expérimental, l’indice d’affaiblissement acoustique d’un mur peut être estimé à l’aide de l’annexe B de la norme NF EN 12354-1 appliqué à l’ensemble des peaux coffrantes et du béton coffré, considéré comme homogène de ce point de vue ; la présence de joints entre peaux coffrantes est considérée comme peu influente sur cet indice. L’estimation de la performance acoustique des bâtiments intégrant ce type de procédé pourra aussi s’appuyer sur la série de normes de la série NF EN 12354 (-1 à 6).

Étanchéité des murs extérieurs Moyennant le choix de l’organisation appropriée, par application des critères définis dans le Dossier Technique, l’étanchéité des ouvrages et bâtiments du domaine d’emploi accepté peut être considérée comme normalement assurée. Dans le cas où les joints sont inaccessibles, l’étanchéité des ouvrages avec pression hydrostatique repose sur celle du béton seul. Dans d’autres cas, l’étanchéité (ou l’imperméabilité dans le cas de murs soumis au seul ruissellement d’eau) dépend en partie, de l’organisation du dispositif d’étanchéité des joints.

Risques de condensation superficielle Le système d'isolation thermique par l'extérieur, associé à ce procédé dans les façades à isolation par l’extérieur, permet d'éviter les ponts thermiques courants ; les risques de condensation superficielle sur ces murs sont donc très limités. Les façades à isolation rapportée à l’intérieur comportent, à leur jonction avec un mur de refend et avec un plancher, les mêmes ponts thermiques que les systèmes de murs traditionnels de même configuration, qui risquent de favoriser l’apparition de condensations.

Confort d'été Pour la détermination de la classe d'inertie thermique quotidienne des bâtiments, qui constitue un facteur important du confort d'été, les murs extérieurs de ce procédé appartiennent à la catégorie des parois lourdes à isolation rapportée à l’extérieur ou à l’intérieur. Leur inertie est déterminée au moyen des règles TH-I.

Finitions-Aspect Les finitions prévues sont à l'extérieur soit celles d'un enduit sur isolant, soit les finitions classiques sur béton ; à l’intérieur on trouve, en correspondance, soit les finitions classiques sur béton soit les finitions du parement du doublage isolant. Leur comportement ne devrait pas poser de problème particulier si leurs conditions de mise en œuvre satisfont au Cahier des Prescriptions Techniques ci-après. Il ne peut être cependant totalement exclu que, malgré la présence nécessaire d'aciers de liaison, de fines fissures, sans autre inconvénient que leur aspect, se manifestent au droit de certains joints entre panneaux de coffrage non

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revêtus. En cas d’absence d’aciers de liaison dans les jonctions intérieures, une fissuration du mur au droit des joints est probable.

2.22 Durabilité-Entretien Moyennant les précautions de fabrication et de mise en œuvre, et les limitations précisées dans le Cahier des Prescriptions Techniques, les murs de ce procédé ne devraient pas poser de problème particulier de durabilité. Il est entendu que, pour les ouvrages d’isolation associés, il y a lieu de se référer, cas par cas, soit à l'Avis Technique spécifique dont ils relèvent lorsqu’ils ne sont pas traditionnels, soit au DTU les concernant lorsqu’ils sont traditionnels. Dans le cas de garniture de mastic disposée dans les joints extérieurs des façades à isolation intérieure, sa réfection est à prévoir.

2.23 Fabrication et contrôle Réalisée en usine fermée spécialement équipée, la fabrication des panneaux de coffrage, qui fait appel pour l’essentiel aux techniques de la préfabrication lourde bénéficie de la précision que permet ce mode classique de fabrication. Le retournement de la moitié de panneau coulée en première phase constitue l’opération la plus délicate du point de vue de la précision d’assemblage des deux peaux ; la précision requise est obtenue moyennant le contrôle régulier et l’ajustement, si nécessaire, des paramètres de la machine de retournement. Le présent Avis est formulé dans l’hypothèse de l’existence d’un autocontrôle de la fabrication, surveillé par le CSTB et reconnu par une certification CSTBat. Les « MURS 2000+ » bénéficiant d’un certificat valide sont identifiables par la présence du logo CSTBat suivi du numéro de marquage apposé sur eux.

2.24 Mise en œuvre Effectuée par des entreprises en liaison dès la phase de conception avec le fabricant titulaire de l'Avis, qui leur livre les panneaux de coffrage accompagnés du plan de pose complet, elle présente d'importantes différences par rapport aux méthodes traditionnelles définies dans le DTU n° 23.1, entre autres : présence de raidisseurs segmentant le volume à bétonner ; épaisseur du béton de remplissage pouvant être inférieure à 12 cm ; absence de vibration du béton ; limitation à l'épaisseur du seul voile coulé en œuvre des sections de

continuité en rives des panneaux ; relative difficulté de mise en place d'aciers de continuité horizontaux

dans les jonctions verticales. impossibilité d'observer la qualité du bétonnage en partie courante. Ces caractéristiques engendrent des limitations précisées dans le Cahier des Prescriptions Techniques ; elles nécessitent en outre de l'entreprise de mise en œuvre des précautions particulières et un entraînement des équipes de montage. Le titulaire de l'Avis fournira aux entreprises un Cahier des charges de montage et mettra à leur disposition, sur leur demande, des possibilités de formation du personnel. Il leur diffusera le contenu du présent Avis Technique et notamment le domaine d’emploi accepté et les prescriptions techniques dont il est assorti.

2.3 Cahier des Prescriptions Techniques Particulières

Les éléments constituant ce procédé doivent être fabriqués, calculés, mis en œuvre et utilisés conformément au Cahier des Prescriptions Techniques aux procédés de murs à coffrage intégrés (Cahier du CSTB 3690) et aux prescriptions particulières complémentaires suivantes.

2.31 Conditions de conception Les justifications de calcul de stabilité et de résistance des murs

doivent prendre en compte la présence des joints entre panneaux de coffrage et donc n’être arrêtées qu’après calepinage de l’ouvrage.

Sauf à rétablir par armatures rapportées la continuité des armatures de flexion, les jonctions horizontales des panneaux sont à considérer comme articulées. Les armatures de flexion de ces murs doivent être incorporées dans le voile de coffrage tendu. Des poteaux verticaux, disposés à un espacement compatible avec un effet de plaque, peuvent utilement être utilisés en renfort, le cas échéant.

Sauf justification explicite de la stabilité des panneaux, les joints horizontaux entre panneaux doivent se situer au droit des planchers, et en aucun cas entre deux planchers.

On doit disposer un cordon d’étanchéité à l’extrémité d’un voile coffrant, en l’absence d’autre dispositif d’étanchéité spécifique rapporté s’opposant au cheminement éventuel d’infiltrations corrosives pour les aciers traversant le plan de contact entre voile coffrant et béton coffré.

Le choix du système de levage incorporé aux murs à coffrage intégré doit être fait en fonction des épaisseurs des peaux et du noyau, du poids des éléments et des méthodes de pose utilisées sur chantier.

Dans les noyaux de faible dimension, le respect des rayons de courbure et des enrobages ne permet pas de réaliser les liaisons

verticales couturées avec des chainages telles que représentées dans les figures du dossier technique.

2.32 Mise en œuvre La validité des courbes présentées à la figure 12 du CPT MCI (Cahier du CSTB 3690) est conditionnée à la garantie d’une résistance caractéristique en compression minimale de 20 MPa au moment du bétonnage pour le béton des peaux préfabriquées. Cette résistance devra être contrôlée.

2.33 Contrôle Les contrôles doivent permettre de garantir les caractéristiques suivantes : la résistance caractéristique à la compression à 28 jours du béton des

parois préfabriquées, fc,p épaisseur des parois, b1 et b2 enrobages des armatures et des raidisseurs. En considérant une tolérance sur l'enrobage des armatures et des raidisseurs définie par le fabricant de +3/- 3mm.

Conclusions

Appréciation globale l’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé est appréciée favorablement.

Validité 3 ans, jusqu’au 30 septembre 2015

Pour le Groupe Spécialisé n°3 La Présidente

Roseline LARQUETOUX

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

La principale différence que présente le procédé par rapport à la solution traditionnelle de béton banché réside dans la discontinuité des armatures incorporées dans les voiles coffrants au droit des joints verticaux comme des joints horizontaux entre panneaux coffrants. Des dispositions spécifiques d’armatures rapportées permettent de compenser dans une certaine mesure cette discontinuité mais leur application, qui nécessite du soin, ne doit en aucun cas être improvisée lors du montage des murs. C’est pourquoi l’Avis prescrit de n’effectuer les justifications de calcul de l’ouvrage qu’après avoir procédé au découpage des murs en panneaux, la démarche inverse étant prohibée. Ce sont les joints entre coffrages qui apparentent le plus ce procédé aux systèmes de panneaux préfabriqués, particulièrement dans le cas de murs de façade à isolation intérieure qui appellent un traitement spécifique de ces joints du point de vue de leur étanchéité à l’eau. Il est cependant noté qu’en raison de la fréquence des raidisseurs verticaux, les variations d’ouverture susceptibles d’affecter les joints tant verticaux qu’horizontaux et donc de solliciter la garniture de mastic correspondante ne peuvent être que très limitées dans des murs de façades ainsi réalisés, ce qui est favorable à la durabilité de cette garniture. Les raidisseurs doivent faire l’objet d’une certification NF ou équivalent par un organisme extérieur. Cette certification porte sur le contrôle de la hauteur et de la résistance des soudures des raidisseurs. e Groupe tient à préciser que les schémas annexés au Dossier Technique établi par le demandeur sont à considérer comme des illustrations des prescriptions déjà admises dans le CPT MCI (Cahier du CSTB 3690) et non pas comme des dispositions complémentaires, non visées dans le CPT.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°3 Anca CRONOPOL

Annulé le : 24/02/2016

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Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description 1. Principe et domaine d’emploi

1.1 Principe Le procédé de mur à coffrage intégré, « MUR 2000+ » est constitué de deux parois en béton armé, reliées par des raidisseurs métalliques. Le vide, constituant le noyau central du mur, est complété par un béton armé coulé sur chantier. Ces éléments, constituent l’enveloppe extérieure ainsi que les murs de refend des bâtiments. Éléments porteurs ou non, ils sont posés à l’avancement du chantier. Dans le cas de mur porteur, les deux voiles intérieur et extérieur ainsi que le remplissage du noyau participent à la reprise des charges verticales sollicitant l’ouvrage. Pour les murs de façade, la face extérieure des éléments est de type béton brut de décoffrage ou matricé. Il est également possible de peindre ou d’enduire cette surface. Les armatures complémentaires de type poteau, linteau, rive, etc.… peuvent être incorporées aux murs lors de la réalisation en usine ou rapportées lors de la mise en œuvre sur chantier. Il en est de même pour les bâtis de menuiseries, les équipements électriques, les inserts, les réservations, etc.…

1.2 Domaine d’emploi Le procédé « MUR 2000+ » est destiné à la réalisation de murs porteurs ou non porteurs en infrastructure et en superstructure, en périphérie des bâtiments et à l’intérieur comme mur de refend. Ce procédé peut intégrer des poutres voiles, des poutres et des poteaux. Le procédé « MUR 2000+ » est destiné à la réalisation de bâtiments tertiaires, bâtiments scolaires, bâtiments de commerce, hôpitaux, logements individuels ou collectifs, bâtiments agricoles, bâtiments industriels. Les éléments « MUR 2000+ » peuvent également être utilisées comme murs séparatifs coupe feu. Dans ce cas d’utilisation les joints entre éléments doivent être traité coupe feu. Les murs « MUR 2000+ » peuvent être sollicités : a. Par des charges essentiellement dans leur plan, c’est le cas des

murs, poteaux, poutres, poutres-voiles et acrotères. b. Par des charges perpendiculaires à leur plan (flexion simple ou

composé), c’est le cas des murs de soutènement, murs de silos ou de magasins de stockage et murs enterrés soumis ou non à une pression hydrostatique.

Conformément au paragraphe 3.7, les murs « MUR 2000+ » sont adaptés aux ouvrages potentiellement soumis aux séismes.

2. Matériaux

2.1 Bétons Pour la paroi intérieure et la paroi extérieure, réalisées en usine, le béton sera de classe minimum C40/50, conforme à la norme NF EN 206-1 tant pour les classes d’exposition que pour les consistances. La résistance caractéristique minimale à 28 jours est de 40 MPa et à la livraison 20 MPa sur cube, suivant référentiel CSTBat. La nature du ciment et son dosage seront adaptés à la classe d’exposition. Granulométrie courante des agrégats : sable 0/4, graviers 2/10 et 10/14. Le béton de remplissage, coulé sur chantier, est un béton du type prêt à l’emploi (BPE), conforme aux prescriptions de l’opération et à la norme NF EN 206-1, de résistance caractéristique minimale à 28 jours de 25 MPa (Classe de résistance C25/30). Le diamètre maximal des granulats sera choisi en fonction de l’épaisseur du noyau coulé sur chantier : Dmax = 8 à 10 pour un noyau d’épaisseur < 9 cm Dmax =16 pour un noyau d’épaisseur ≥ 9 cm La classe de béton est de S4 ou S5 (affaissement minimum au cône de 160 mm) selon la norme NF EN 206-1.

2.2 Aciers d’armature et boites d’attente Tous les aciers sont NF et conformes à la norme européenne NF EN10025 et sont certifiés AFCAB. Les boîtes d’attente doivent être certifiées AFCAB. La classe de résistance des aciers est B500A (hors exigences sismiques) ou B500B, aciers en bobines et barres, Ø 6 à 32 mm Treillis soudés standard B500A (hors exigences sismiques) ou B500B. Les parois intérieure et extérieure comprennent au minimum conformément au paragraphe 1.1.1.3 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690) : 1.2 cm²/ml d’aciers verticaux 1.2 cm²/ml d’aciers horizontaux Un espacement maximum entre barres de 33 cm Ces valeurs sont minimales et varient en fonction de la hauteur de bétonnage sur chantier et du type de mur (porteur ou non). L’enrobage des armatures est défini en fonction de la classe d’ exposition et sera choisi en fonction du milieu ambiant où sera installé le mur« MUR 2000+ ». L’enrobage minimum est au moins égal à 2 cm pour la face exposée. Des raidisseurs métalliques standards, certifiés NF, du type INTERSIG, BDW ou équivalent assurent la liaison entre la paroi préfabriquée intérieure et le noyau coulé sur chantier. Conformément au paragraphe 1.1.1.3 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), la section d’armature des raidisseurs sera prise en compte dans la section minimale des armatures parallèles aux raidisseurs. Les armatures complémentaires de type poteau, linteau, rive, etc.… peuvent être incorporées aux murs lors de la réalisation en usine ou rapportées dans le noyau lors de la mise en œuvre sur chantier. Ces armatures sont du type HA ou treillis façonnés à la demande.

2.3 Accessoires de levage et de fixation

2.31 Levage La manutention, tant pour le démoulage que le stockage, le transport et la pose des éléments est réalisé à partir de boucles ou organes de levage intégrés aux panneaux. Un élément « MUR 2000+ » comportera, en partie supérieure, au minimum 2 organes de levage. Pour les éléments de grande hauteur, devant être transporté sur chant, ils seront équipés au minimum de 2 levages en tête et au minimum 2 levages sur chant. Le relevage sur chantier se fera alors à l’aide d’un basculeur, mis à disposition par la société KERKSTOEL.

2.32 Pose sur site Des douilles métalliques, filetées, sont scellées en usine dans le voile intérieur pour assurer la liaison aux étais tire-pousse pendant les phases de montage et de bétonnage du noyau.

2.33 Liaison entre les deux parois La liaison entre les deux parois est assurée par les raidisseurs métalliques standards, INTERSIG, BDW ou équivalent, faisant l’objet d’une certification NF ou équivalent.

2.34 Autres accessoires Douilles de fixation Rails d’ancrage Réservations Boitiers pour armatures type STABOX ou similaires Boitiers électriques Gaines électriques Cales d’armatures

2.4 Joints d’étanchéité entre panneaux Un système d’obturation de type cordon de mousse pourra être mise en place comme fond de joint à la pose des murs, tant sur la paroi extérieure que sur la paroi intérieure, pour empêcher les fuites de laitance lors du bétonnage du noyau. Ce cordon peut être ou non retiré après séchage du béton. Le joint sera rempli de mortier ou d’un mastic. Paroi extérieure

Annulé le : 24/02/2016

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>C2min

>C1min

>Cmin

La mise en place d’un joint n’est pas nécessaire pour les parois revêtues d’un isolant, d’une vêture ou d’un bardage. Pour les parois destinées à être peintes, les joints doivent être garnis d’un joint mastic dont la compatibilité doit être vérifiée. Pour les parois enduites, les joints doivent être remplis à l’aide d’un mortier classique et recouvert d’un entoilage avant enduit.

2.41 Paroi intérieure Pour les parois revêtues d’un doublage, le traitement des joints n’est pas nécessaire. Dans les autres cas, les joints seront traités à l’aide d’un mortier sans retrait.

2.42 Points singuliers Au droit des ouvertures, le dispositif de joint d’étanchéité doit permettre une continuité en tous points, notamment entre les tableaux et les pièces d’appui. Pour les acrotères, le joint sera identique aux joints courants sur tout le contour de l’acrotère avec un traitement particulier pour le relevé d’étanchéité. Pour éviter les infiltrations entre les parois préfabriquées et le noyau coulé sur chantier, la partie supérieure sera protégée par une couvertine métallique ou un chaperon en béton.

3. Dimensionnement

3.1 Généralités Les murs à coffrage intégré « MUR 2000+ » sont calculés selon les règles usuelles de la résistance des matériaux, conformément aux recommandations du CPT MCI -Cahier du CSTB N° 3690. Les dimensions maximum des murs « MUR 2000+ » sont de 10.00 m x 3.50 m, l’épaisseur minimum est de 17 cm et l’épaisseur maximum est de 45 cm. Dans le cas d’éléments non porteurs, les dimensions des panneaux sont déterminées par le bureau d’études KERKSTOEL en fonction des informations transmises par le bureau d’étude structure du chantier. Dans le cas d’éléments porteurs, le bureau d’études structure du chantier calcule les efforts transmis aux éléments et détermine les épaisseurs béton et les sections d’armatures nécessaires à leur stabilité. En fonction de ces informations, le bureau d’étude KERKSTOEL dessine les plans d’exécution des murs après avoir défini les épaisseurs des parois compatibles avec les sections d’armatures demandées. Le bureau d’étude KERKSTOEL vérifie les liaisons entre éléments et le monolithisme du système, il dessine également les plans de calepinage des éléments.

3.2 Epaisseurs minimales Conformément au paragraphe 1.1.1.6 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), l'épaisseur minimale des voiles préfabriqués résulte des exigences d'enrobage, des tolérances d’exécution sur cette dimension et sur le positionnement des armatures.

∆Hraid = 3 mm ∆e1 = ∆e2 = 3 mm ∆b1 = ∆b2 = 3 mm en valeur moyenne et 6 mm en valeur ponctuelle ∆b = 3 mm en valeur moyenne et 6 mm en valeur ponctuelle e1 = 20 mm (face exposée) e2 = 10 mm (faces non exposées, locaux couverts clos et qui ne sont pas exposées aux condensations)

Les épaisseurs des voiles préfabriqués doivent vérifier les inégalités du chapitre 1.1.1.6. du CPT MCI – Cahier du CSTB n° 3690 : b1≥ c1min + e1+ Øt1 + Øraid inf + ∆1

Avec : 21

2

11 be

L’épaisseur nominale de la première peau coffrante b1, en tenant compte des tolérances affichées, sera supérieure à 50mm pour les parois non-exposées et sera supérieure à 55 mm pour les parois exposées, l’épaisseur de la deuxième peau coffrante b2 résultant de l’inégalité suivante : b2≥ c2min + (b - e1 - Øt1 -Hraid) + Øraid sup + ∆2

Avec : 222

2

2

12 raidHbbe

L’épaisseur minimale du noyau coulé en place est fixée à 8 cm. Cette épaisseur minimale correspond à une épaisseur nominale de 7,5 cm avec les valeurs par défaut des tolérances définies au paragraphe 1.1.1.6 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690).

3.3 Enrobage des armatures Conformément au paragraphe 1.1.1.5 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), l’enrobage des armatures est choisi en fonction du diamètre des armatures et de la nature agressive ou non du milieu ambiant dans lequel sera placé le mur. Pour les parois exposées, l’enrobage minimal est au moins égal à 2 cm. Pour les parois qui sont situées dans des locaux couverts clos et qui ne sont pas exposées aux condensations, l’enrobage minimal est de 1 cm.

3.4 Enrobage des raidisseurs Conformément au paragraphe 1.1.1.6 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), l’enrobage des raidisseurs doit permettre de respecter les exigences vis-à-vis de la résistance au bétonnage et celles vis-à-vis des coutures entre le voile préfabriqué et le béton coulé en place. C1min = Max (Cbét1min ; Ccout1min) C2min = Max (Cbét2min ; Ccout2min) Les valeurs de Cbét1min et Cbét2min sont données en fonction de la hauteur de bétonnage du noyau et du type de raidisseur utilisé. Sans disposition particulière leur valeur sera de 20 mm. Vis-à-vis des coutures de l’interface peau/noyau, l’enrobage minimal des armatures longitudinales d’un treillis raidisseur est égal à : Ccout1min = 10 mm pour l’armature soudée à une nappe de treillis ; Ccout2min = 15 mm lorsque l’armature est soudée à deux nappes de treillis. Lorsque la résistance caractéristique du béton préfabriqué est supérieur à 25 Mpa, la valeur de Ccout2min peut être réduite à : Ccout2min = Max [√(2.1/ft,p) x 15mm ; 10 mm] Avec ft,p la résistance caractéristique à la traction du béton préfabriqué.

3.5 Recouvrement des armatures Conformément au paragraphe 1.1.1.10 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), les règles de recouvrements des armatures du noyau avec celles intégrées dans les voiles préfabriqués des murs à coffrage intégré, doivent être conformes aux règles du BAEL.

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3.6 Eclissage des armatures Ces armatures sont soit intégrées dans les murs à coffrage intégré, soit mises en œuvre dans la partie coulée en place. Conformément au paragraphe 1.1.1.11 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), les règles d’ancrages d’armatures sont celles du BAEL.

Exemple d’éclissage horizontal

Exemple d’éclissage vertical

3.7 Dispositions parasismiques Conformément au paragraphe 1.1.1.13 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), la détermination des efforts induits par les actions sismiques sur un panneau de mur à coffrage intégré est réalisée sur l’hypothèse d’une section homogène équivalente au mur banché substitué. Liaisons entre murs à coffrage intégré en zone courante A défaut de calcul spécifique des liaisons, les liaisons horizontales sont proscrites ; pour les liaisons verticales, il y a lieu de réaliser des poteaux au droit des joints selon la figure ci-dessous :

Dans le cas de justifications des liaisons par le calcul, l’effort tranchant sollicitant doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisables en fonction du type de liaison (horizontale ou verticale) et du cas de charge étudié

Liaisons entre murs à coffrage intégré et planchers L’utilisation des boites d’attente pour la liaison murs à coffrage intégré / planchers est strictement proscrite en cas d’exigence sismique.

3.8 Sécurité au feu Conformément au paragraphe 1.2 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), les durées des critères d’exigence coupe-feu ou stabilité au feu d’un mur à coffrage intégré peuvent être justifiées par application des règles de calcul FB (DTU P 92-701) à l’ensemble du mur considéré comme homogène. En particulier, les éléments comprimés doivent être traités comme des éléments comprimés standards, les éléments fléchis perpendiculairement à leur plan comme des pré-dalles et les poutres comme des poutres standards. Les murs à coffrage intégrés sont considérés comme des éléments pleins.

3.9 Eléments sollicités dans leur plan

3.91 Murs courants Le dimensionnement se fera selon les règles usuelles de béton armé, conformément au paragraphe 1.1.2.1 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690).

Les joints en pied sont généralement de type « articulés ».

Les sollicitations doivent être équilibrées au droit des joints selon les règles usuelles de calcul du béton armé, en considérant : La résistance caractéristique du béton du noyau, Les armatures ancrées au delà du joint, La section utile résistante aux efforts, qui est celle du béton du noyau.

3.92 Poteaux La distinction entre « mur » et « poteau » se fera sur la base du critère

usuel suivant : est considéré comme « mur » tout élément dont la longueur est

supérieure ou égale à 5 fois son épaisseur, est considéré comme « poteau » tout élément dont la longueur est

inférieure à 5 fois son épaisseur. L’ensemble des prescriptions du BAEL pour le dimensionnement des poteaux doivent être vérifiées conformément au paragraphe 1.1.2.2 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690).

3.93 Poutres L’ensemble des prescriptions du BAEL pour le dimensionnement des poutres doivent être vérifiées conformément au paragraphe 1.1.2.3 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690).

3.94 Poutres voiles Sur la base du critère usuel, est considérée comme « poutre-voile » les poutres droites de section constante dont la hauteur de section est au moins égale à la moitié de la portée. L’ensemble des prescriptions du BAEL pour le dimensionnement des poutres voiles doivent être vérifiées conformément au paragraphe 1.1.2.4 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690).

3.95 Acrotères Les acrotères en murs à coffrage intégré sont conformes aux prescriptions de l’article 7.2.4 du DTU 20.12 et conformes au paragraphe 1.1.2.5 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690).

3.10 Eléments sollicités perpendiculairement à leur plan

Le calcul du moment résistant doit prendre en compte la réduction du bras de levier par rapport au cas d’un voile banché, du fait de l’implantation des armatures en attente dans le noyau conformément au paragraphe 1.1.4 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690).

3.101 Murs enterrés La reprise de sollicitations dans les deux directions peut être envisagée à condition d'adopter des dispositions constructives adéquates, conformément au paragraphe 1.1.4.3 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690).

3.102 Murs de soutènement Les armatures de reprises en pied peuvent être intégrées dans le mur à coffrage intégré ou dans la partie coulée en place conformément au paragraphe 1.1.4.4 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690)..

3.103 Murs de silos ou de magasin de stockage Pour le dimensionnement des panneaux destinés aux silos, les « Règles professionnelles de conception et de calcul des silos en béton », conformément au paragraphe 1.1.4.5 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690).

3.104 Murs de bassins ou de piscine Conformément au paragraphe 1.1.4.6 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), ils sont dimensionnés aux états limites ultimes de résistance et aux états limites de service conformément au Fascicule 74 du CCTG. 3.105 Murs de galeries souterraines Conformément au paragraphe 1.1.4.7 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), le cas courant correspond aux murs travaillant en flexion verticale entre fondation et dalle de couverture, l’ensemble de l’ouvrage fonctionnant comme une structure fermée (cadre ou portique).

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3.106 Murs étanches Lorsqu’une étanchéité est demandée, alors les dispositifs ci-dessous sont retenus : voir figures 7 et 8.

3.11 Critère de bétonnage du noyau

3.111 Hauteur de chute du béton Conformément au paragraphe 1.1.1.12 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), et en référence à la norme NF P 18-504, La hauteur maximale HMaxi de chute du béton n’excèdera pas 3 m quelque soit l’épaisseur du noyau. Dans le cas contraire, le bétonnage doit être réalisé par introduction d’un tube souple entre les voiles (lorsque l’épaisseur du noyau le permet) ou par une trémie latérale respectant cette même hauteur limite.

3.112 Vitesse de bétonnage Conformément au paragraphe 1.1.1.12 du CPT MCI (Cahier CSTB 3690), la vitesse de bétonnage est de 50cm/h dans les conditions de température prévues à l’annexe B informative de la norme NF EN 14992. Au-delà de cette vitesse, la vitesse doit être précisée sur le plan de pose et définie en prenant comme référence l’annexe B informative de la norme NF EN 14992, suivant figure ci-dessous :

Vitesse de bétonnage en fonction de l'entraxe des raidisseurs

(Figure B-3 de l’annexe B du de la norme NF EN 14992)

Le bureau d’études KERKSTOEL vérifiera que la pression maximale du béton est 30 KN/m². Au-delà de cette valeur, le bureau d’études calculera le nombre de raidisseurs complémentaire à mettre en place.

3.12 Boites d’attentes et prédalles Les règles professionnelles pour les planchers à prédalles suspendues avec boites d’attentes devront être respectées à la conception et à la mise en œuvre des liaisons.

4. Fabrication et assurance qualité

4.1 Fabrication Elle s’effectue dans l’usine KERKSTOEL à GROBBENDONK en Belgique, sur des tables de préfabrication horizontales, métalliques, intégrées dans un process de production type carrousel. Les faces vues des deux parois sont coulées en fond de moule. Le cycle de production se déroule dans l’ordre suivant : A. Bétonnage de la paroi intérieure H B. Bétonnage de la paroi extérieure H+ 8 Heures C. Décoffrage du mur H+ 16 Heures (C= 12 MPa) Heure H : Paroi intérieure *. Après nettoyage des équipements, mise en place des différentes joues de coffrage métalliques, à l’aide d’un robot de coffrage. La fixation des joues se fait par l’intermédiaire d’aimants. Mise en place de l’agent de démoulage. Mise en place des encadrements de baies ou portes et accessoires si nécessaire. Mise en place de l’armature du voile, calée par l’intermédiaire de cales plastiques adaptées. Mise en place des raidisseurs Positionnement du système de levage Mise en œuvre du béton et secouage de la table. Stockage de la table dans une étuve à température et hygrométrie contrôlées. H + 8 heures au plus tôt : Renouvellement des points 1 à 4 pour la paroi extérieure. Mise en œuvre du béton et secouage de la table.

Retournement de la paroi intérieure sur la paroi extérieure à l’aide d’un équipement de retournement et secouage de la table. Stockage de la table dans une étuve à température et hygrométrie contrôlées. Décoffrage à H + 16 heures au + tôt, à l’aide de ponts roulants et table de relevage Traitement éventuel de la face extérieure du mur. Mise sur parc directement dans un rack de livraison. * Dans le cas de dissymétrie entre les deux parois, la paroi la moins haute sera coulée en 1ère phase.

4.2 Contrôle interne Durant le processus de production la qualité est assurée par le personnel de production suivant la procédure qualité décrite dans le manuel qualité. L’entreprise est certifié ISO 9001

4.3 Contrôle externe Contrôleurs externes dans le cadre du marquage CE par un organisme extérieur (PROBETON), conformément aux normes EN 14992 et EN 15258.

4.4 Marquage Tous les éléments sont identifiés à l’aide d’une étiquette apposée sur chaque élément et contenant les données suivantes ; Date de production Poids de l’élément Repère de l’élément Nom du projet Numéro et code du dossier de commande N° du plan Nom de l’usine de production

5. Manutention et stockage des éléments préfabriqués

Après maturation du béton, relevage de la table et manutention des éléments à l’aide de ponts roulants. Après traitement éventuel du voile extérieur stockage des éléments en sortie d’usine, verticalement, dans des racks de livraison.

6. Mise en œuvre sur chantier

6.1 Transport des panneaux Transport des éléments à l’aide de remorques classiques ou surbaissées. Afin que le déchargement d’un élément ne compromette pas la stabilité du reste du chargement, les panneaux sont arrimés au support indépendamment les uns des autres. Les liaisons individuelles sont supprimées lorsque le panneau est repris par la grue conformément à la notice de manutention jointe en annexes.

6.2 Levage des panneaux L’entreprise KERKSTOEL n’assure pas le déchargement sur chantier. Les panneaux sont levés à l’aide d’une grue, de puissance adaptée au poids des panneaux conformément au cahier des charges KERKSTOEL

6.3 Pose des panneaux L’entreprise KERKSTOEL n’assure pas la pose des éléments. Un cahier des charges, transmis par KERKSTOEL décrit toutes les étapes du montage.

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B. Références KERKSTOEL 2000+

Année  Projet  Commune  Quantité [m²] 

2002  La Bascule 72  LILLE  60 

2003  Chantiers Divers ( 9 #)  PARIS  3.821 

2003  Collège E. Littré  DOUCHY LES MINES  85 

2004  Goodyear ‐ Z.I. Nord  AMIENS  200 

2005  Collège Gilles de Clin  BERLAIMONT  1.000 

2005  Aldi France  FACHES THUMESNIL  45 

2006  P251296  BOUVIGNY  400 

2006  SCI Odoul  WORMHOUT  1.000 

2007  Villas Privée  NICE  577 

2007  La Nouvelle Vague  BRAY‐DUNES  40 

2009  Globe Affaires  ST‐AMANDS‐LES‐EAUX  52 

2010  Villa Privée  SAINT‐TROPEZ  600 

2011  87 Logements  WASQUEHAL  1.263 

2011  Extension Tereos ‐ Syral  LILLEBONNE  3.360 

2011  IRM  BOULOGNE‐SUR‐MER  450 

2012  93 Logements  MARCQ EN BAROEUL  1.705 

2012  Blanchisserie hospitalière  CALAIS  961 

2012  CHRU Stérinord  LILLE  1.060 

2012  Eurate technologies  LOMME  961 

2012  Altermove  MARQUETTE‐LEZ‐LILLE  1.000 

2012  Neximmo.59  LA MADELEINE  1.174 

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Tableaux et figures du Dossier Technique

Figure 1 - Principes généraux MUR 2000+

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Détails propres MUR 2000+

Figure 2 - Principes de ferraillage

20 mm voile ext

10 mm voile int

50 à 80 mm voile int

55 à 80 mm voile ext

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Figure 3 - Douilles de fixations intégrées aux MURS 2000+

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Figure 4 - Poteau en renfort

Figure 5 - Linteaux réalisés avec MUR 2000+

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Figure 6 - Raidisseurs

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Figure 7 - Détails d’étanchéité – liaison en pied de mur

Figure 8 - Dispositifs d’étanchéités spécifiques

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