Dossier PRESSE
concerts
ateliers éducation populaire
test monnaie locale
projections
animations
snack maison
conférencedébat
24 et 25 NOVEMBRE 2017FÊTE de
L’ÉCONOMIE LOCALE
RABASTENS & COUFFOULEUX
SOMMAIRE
1. Une Fête de l’Economie locale, pourquoi ? 3
2. Données chiffrées du territoire 4
3. La Rave, possible monnaie locale ? 4
4. Rabastinois en transition 5
5. Le Programme 6
6. L’expo photos 7
7. Les Ecolocaux 8
8. L’audit 9
9. Portraits d’entreprises 10
10. Liste des entreprises participantes 12
La Fête de l’Economie Locale, un événement soutenu par :
La communauté d’agglomération Gaillac-Graulhet est partenaire de la F.E.L.
Retrouvez la F.E.L. sur twitter (@rave81) et sur Facebook
Contact presse :
Nathalie Malaterre, 06 20 36 70 23
FËTE de L’ÉCONOMIE LOCALERABASTENS & COUFFOULEUX
2017
Une Fête de l’Economie Locale, pourquoi ?
L’événement est inédit en Occitanie. Dans son format et dans son organisation. La Fête de l’Economie Locale a été imaginée par des citoyens, lors d’une réunion où était question du lancement ou non de la monnaie locale complémentaire et citoyenne (MLCC) du Rabastinois. Le groupe a opté pour un test, histoire de jauger l’acceptation par l’ensemble des habitants d’un tel projet.
Et comme il ne peut y avoir de monnaie locale efficace sans adhésion de tous les acteurs de l’économie du territoire, le groupe a réfléchi à une opération de communication excep-tionnelle. A émergé ainsi l’idée de la Fête de l’Economie Locale (F.E.L.) qui mobiliserait les entrepreneurs comme les collectivités et les habitants. Qui les relieraient tous dans un vaste rendez-vous pédagogique et festif.
Depuis mai 2017 le comité d’organisation s’active pour la réalisation d’un challenge unique en son genre. Il devrait être relevé. 60 entreprises, tous statuts confondus, sont inscrites pour participer à la F.E.L. dont l’essentiel des manifestations se tiendront les 24 et 25 novembre. 32 bénévoles sont aux préparatifs : réalisation de portraits sonores, de portraits photo, mise en place de Journées Portes Ouvertes en entreprises, organisation d’ateliers d’éducation po-pulaire, de goûters en circuit-court etc.
La F.E.L. vise aujourd’hui à rassembler les acteurs de l’économie des communes de Rabastens et Couffouleux. Si elle ambitionne de tester sa possible MLCC, elle va surtout permettre de témoigner de la richesse et de la diversité des compétences des entrepreneurs et des habi-tants de ces territoires. De leur capacité à se rassembler. D’éduquer à l’économie réelle et de sensibiliser à la transition économique, sociale et environnementale. Car pour accepter un nouveau modèle d’échange, pour s’en emparer, il fallait se compter, se connaître et se faire connaître, se connecter les uns aux autres et partager. De quoi au final se réapproprier les sa-voirs, les services, la production, et la richesse de tout le territoire. A noter que déjà plusieurs des entrepreneurs participants au projet ont commencé à travailler les uns avec les autres !
La F.E.L. est portée par le collectif Rabastinois en transition, fort de ses 79 adhérents. Parmi les entrepreneurs participants, 35 seront partenaires du test de la Rave au cours de ces deux journées. 16 ouvriront, aux collégiens en particulier, et à tous les habitants en général les portes de leur entreprise. 38 s’exposeront en photo, 39 décriront leur activité dans la pastille sonore Les Ecolocaux de Radio Octopus.
Petit-déjeuner des entrepreneurs, pitch de Gabriel Colletis, professeur d’économie à l’Uni-versité Toulouse-Capitole 1, échange avec des étudiants en master 2 de l’université Cham-pollion d’Albi qui viennent auditer le territoire, goûter en circuit-court dans les établissements scolaires, conférence gesticulée « Economie mon Amour » par Adrien Chaudot, documentaire « La double face de la monnaie » diffusé à la Halle, débats et bal populaire complètent le programme.
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Données chiffrées du territoire
Sources Insee – SGFIP – Cnaf – Cnav – Ccmsa – Manageo. Chiffres de 2014 et 2015.
La Rave, la monnaie locale complémentaire et citoyenne en devenir
Son nom sonnait comme une évidence : la Rave, symbole du territoire depuis qu’au Moyen-Age trois raves ornent le blason de la ville de Rabastens.
En novembre 2016 a été créé le « groupe monnaie locale » au sein du collectif Rabastinois en transition. Une dizaine de personnes se réunissent une fois par mois dans l’objectif de mettre en place une monnaie locale qui s’inscrirait bien sûr en complément de la monnaie centrale.
Une telle initiative vise à la réappropriation de la monnaie par les citoyens afin de dynamiser l’économie locale, de financer des projets sociaux, écologiques et solidaires tout en luttant contre la spéculation.
Le groupe a en tête que 97 % des transactions en monnaies centrales circulent dans les sphères spéculatives, seulement 3 % alimentant l’économie réelle…
Dans sa réflexion vers le lancement d’une association qui gèrerait la Rave, le groupe suit régulièrement l’évolution des MLCC (monnaies locales complémentaires et citoyennes) alentour, participant à des réunions et autres colloques sur le sujet.
Afin de déterminer les limites d’utilisation de la Rave, de sensibiliser les citoyens à la portée de ces échanges, et d’évaluer le nombre de particuliers et professionnels susceptibles de s’inscrire dans un tel mouvement, a été conçu le projet d’un événement festif et pédagogique : la Fête de l’Economie Locale. Dont la date a été choisie sciemment au lancement des achats de Noël ! A noter qu’il n’a jamais été réalisé de « test » de MLCC en France !
A l’issue de la F.E.L. le groupe débriefera pour établir le planning de la mise en place de la Rave, tandis que certains commerçants convaincus ne se limiteront pas à deux jours de test : « tant que les raves circuleront après la fête, je les accepterai ! » stipule Rick Verhoef, du Verger de Foncoussières où est implanté un magasin fermier.
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Rabastens :
66,3 km2, 5394 habitants, 2685 logements, 68,5 % de propriétaires, médiane du revenu dis-ponible par unité de consommation : 21 060, taux de pauvreté à 12,2 %, nombre d’établisse-ments 566 (10,1 % agricoles, 10,6 % industrielles, 10,6 % de construction, 51,2 % commerces et services, 17,5 % administration publique et en-seignements), 27 % des entreprises sont dirigées par des femmes.
Couffouleux :
27,2 km2, 2668 habitants, 1130 logements, 78,3 % de propriétaires, médiane du revenu dis-ponible par unité de consommation : 20 561, taux de pauvreté à 9,8 %, nombre d’établisse-ments 244 (11,8 % agricoles, 8,3 % industrielles, 16,1 % de construction, 50,4 % commerces et services, 13,4% administration publique et ensei-gnements).
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Les Rabastinois en transition, le collectif des possibles
Il a suffi d’un film pour que la transition s’installe en Rabastinois. A l’issue de la projection de Demain (réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent) au cinéma La Halle de Rabastens, les spectateurs débattent puis échangent leurs coordonnées. Ils conviennent de se retrouver au Banc Sonore, le café culturel et solidaire de Rabastens. Début 2016 était ainsi créé le collectif citoyen Rabastinois en transition. L’association, basée à Couffouleux, s’inscrit dans un mouve-ment mondial mais aussi dans une dynamique locale. A Albi, Gaillac ou Montrastruc, des groupes citoyens ont également fondé des collectifs de transition.
L’objectif est partout le même : se mobiliser et avancer des solu-tions pour anticiper les mutations à venir en termes économiques, sociaux et environne-mentaux. Pour ce faire, le collectif Rabastinois en transition propose de l’info et des ac-tions pour réduire la pollution, pour reloca-liser l’économie, pour intensifier les liens entre habitants, ac-teurs économiques et politiques.
Le collectif est consti-tué en 5 pôles d’action : agriculture, économie, éducation, énergie et habitat et démocratie. Il a ainsi mis en place 5 bacs d’Incroyables comestibles répartis sur le territoire, fait de la pé-dagogie autour de l’utilisation de sacs à vrac et de la réduction des déchets, imaginé le test de la MLCC et la Fête de l’Economie Locale, porté un projet d’habitat participatif ou organise des projections débat. Ceci lors de manifestations auxquelles il s’associe, lors d’ateliers chez les particuliers ou au Banc Sonore (comme en route vers l’autonomie ou le Café bricol’), ou bien à La Halle de Rabastens.
Chaque année en septembre il organise la Fête des possibles (ou Journée de la transition). Les Rabastinois en transition ce sont 79 adhérents et une centaine de sympathisants inscrits à sa mailing liste.
Des renseignements et de l’information détaillée sur http://rabastinois-en-transition.org
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Le Programme
DU LUNDI AU VENDREDI, SAISON 2017-2018
Sur Radio Octopus, à12h20 et 19h20 dans la capsule de 3 minutes Les Ecolocaux, les portraits sonores de ceux qui font l’économie réelle de Rabastens et Couffouleux. Un programme réalisé par des bénévoles et par les écoliers de Rabastens pour découvrir, des métiers et des activités.
JUSQU’AU 16 JANVIER 2018 41 « Acteurs de l’économie locale » sont exposés dans Rabastens et Couffou-leux. Des portraits polaroïd tirés sur bâches réalisés par les artistes photographes (bénévoles) Corentine Ch., Sylvie Fontayne et Patina.
24 NOVEMBRE 2017
7h30 Petit-déjeuner des entrepreneurs locaux
8h Pitch de Gabriel Colletis : Qu’est-ce que l’économie ?
9h Lancement du test de la RAVE. Comptoir de change à La Halle de Rabastens. 35 commerces parte-naires.
9h30 Lancement des Journées Portes Ouvertes (dans 16 entreprises du territoire et 2 espaces de coworking). Visite de CNK Design, Guy Dengasc et fils, Le Banc Sonore, L’Officine, et Le Verger de Foncoussières par les élus.
11h30 Echanges radiodiffusés sur Radio Octopus entre les étudiants du Master 2 GSE-VRT de l’Université Champollion d’Albi et Gabriel Colletis
16h30 Goûter circuit-court dans les écoles
20h Conférence gesticulée « Economie mon amour » par Adrien Chaudot, Scop Le Contrepied.
21h30 Débat avec Gabriel Colletis
25 NOVEMBRE 2017
7h-13h Marché de Rabastens : déambulation artistique de la Cie Le Tourbillon
9h-16h marché de créateurs locaux à la Halle de Rabastens
9h-16h Ateliers d’éducation populaire : MLCC (monnaie locale complémentaire et citoyenne), réduction des déchets, énergies alternatives, confection de sacs à vrac, consommation de saison et locale, carte person-nalisée du territoire à la galerie Le Cinq, salle 1 de la mairie, à l’atelier d’architectes, chez Pas Sage, au Verger de Foncoussières, aux Délices de l’Histoire, au Banc sonore.
15h Atelier « Le photovoltaïque : Y croire, enfin ? » par Nicolas Lenoël, Atelier des architectes
16h Goûter table-ronde : « Monnaie Locale Complémentaire et citoyenne : quels enjeux pour un territoire ? » avec les représentants de la Rave du Rabastinois, du Sol Violette de Toulouse et du Cep de Cordes.
18h30 Documentaire « La Double face de la monnaie » de Jérôme Polidor et Vincent Gaillard au cinéma La Halle
20h Concert à danser avec le groupe Bowling Cat et snack maison
16 JANVIER 2018
19h30 Décrochage de l’exposition « Acteurs de l’Economie Locale » et restitution de l’audit « Potentiel d’in-novation du territoire » par les étudiants du master GSE-VRT de l’université Champollion d’Albi à La Four-milière à Couffouleux.
Plus de détails sur www.rabastinois-en-transition.org
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L’exposition : Acteurs de l’Economie Locale
En teasing de la Fête de l’Economie Locale, une exposition rassemble 41 portraits de Rabas-tinois et Couffoulésiens entrepreneurs sur le territoire ou employés des collectivités. Tous ac-teurs au final de l’économie réelle. Ces 41 portraits polaroïd tirés sur bâche sont d’abord affichés dans le hall et sur les quais de la gare SNCF de Rabastens-Couffouleux avant de pérégriner dans les deux villes.
Exposition itinérante sur les deux communes, Acteurs de l’Economie locale débute en gare de Rabastens-Couffouleux où elle sera visible du 24 au 31 octobre 2017. L’objectif étant d’aller à la rencontre du public sur ses lieux de passage. La gare constituait un site idéal, et ce d’autant plus qu’elle est associée à la mobilité, sujet de transition. La SNCF a accepté d’être partenaire de ce projet et de réenchanter aussi le quotidien des usagers.
Acteurs de l’Economie locale se déplacera en trois fois dans Rabastens et Couffouleux jusqu’au 25 novembre, avant de s’exposer à La Fourmilière (à Couffouleux) jusqu’au 16 janvier 2018. La logistique de ces différents accrochages est assurée conjointement et avec le partenariat des communes de Rabastens et Couffouleux : logistique et mise à disposition de personnels.
Les 41 portraits sont l’œuvre de Corentine Ch., Sylvie Fontayne et Patina, artistes qui ont réalisé bénévolement ces travaux.
« L’économie locale ça me parle ! C’est pour cela que j’ai accepté de relever le défi de ces portraits. Et puis ainsi j’ai pu rencontrer les entreprises et ar-tisans du coin», explique Corentine Ch. A 24 ans, la jeune femme signe ici l’une de ses expositions les plus importantes en volume de production : 24 portraits. Elle a choisi de devenir professionnelle de la photo après avoir trouvé un appareil argentique dans une déchetterie il y a dix ans. Passionnée d’images depuis toujours, elle en fabrique et en façonne à longueur de temps. Elle est également la présidente de l’association La Fourmilière qui regroupe une vingtaine d’artistes et bricoleurs venus s’installer il y a un an dans le hangar délaissé d’une ancienne entreprise à Couffouleux. Un projet de réhabilitation des friches industrielles en résonnance avec la transition !
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la photographie d’Arles, Sylvie Fon-tayne dirige l’atelier de Recherche à l’Espace photographique Saint-Cyprien de la ville de Toulouse. Elle enseigne depuis de très nombreuses années après avoir été l’assistante de Jean Dieuzaide en 1987 et 1988. Elle affectionne en particulier les sujets où la réalité flirte avec l’intime et les souvenirs d’enfance. Elle a ainsi pu exposer à la galerie du Château d’Eau de Toulouse. Cette artiste rabastinoise réfléchit actuellement à deux projets : la caravane des vacances et Venise déca-
lée. En participant à Acteurs de l’Economie Locale, elle souhaitait se confronter à l’exercice photographique du portrait en se référençant aux représentations des commerçants posant devant leur devanture au début du 20è siècle.
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Patina est photographe amatrice. Elle photographie un instant qui l’ar-rête, l’émeut, la réjouit afin de le partager, documenter et faire per-pétuer. Arrivée en France en 2007 pour suivre un autre photographe amateur, elle a dans ses bagages une photo prise à Berlin : sur le toit de l’immeuble en face de son appartement, une jeune fille en jupe noire, trois ballons colorés à la main, en pause pour une photo ! Elle saisit ce moment qui fera la Une de Libération en 2008 et qui reste son souvenir de Berlin et de l’Allemagne où elle est née dans les années 70. En 2017 elle expose en duo avec son compagnon « Klischee d’Allemagne » au Banc sonore à Rabastens qu’elle définit comme « un lieu chaleureux, convivial et tolérant. Un melting pot d’idées, d’envies, de projets et un tremplin pour aller prendre en photo les acteurs de l’éco-nomie locale ! »
Les portraits sonores : Les Ecolocaux
A 12h20 et 19h20 du lundi au vendredi Radio Octopus, radio locale du Rabastinois, diffuse des pastilles sonores de 3 minutes dédiées à l’économie locale. Dans les Ecolocaux, les audi-teurs découvrent les métiers et les activités des habitants du territoire.
Ces portraits sonores ont été réalisés par des bénévoles (une musicienne, une assistante so-ciale et une conseil en communication) et par les écoliers de l’Ecole Puységur et de l’Ecole Las Peyras à Rabastens (diffusion le mercredi).
Ils témoignent de la diversité des activités, des compétences et des savoir-faire des Rabasti-nois et Couffoulésiens. De l’originalité de certaines structures privées comme publiques. De quoi réfléchir à l’évolution possible du territoire. Les Ecolocaux sont rediffusés le week-end et disponibles en podcast sur le site de Radio Octopus.
Créée en septembre 2015 par l’association du même nom, Radio Octopus émet 24h/24, 7 jours/7, depuis Rabastens, disponible gratuitement sur tout objet connecté : téléphone,
tablette, ordinateur, radio numérique... Musique, vie locale, cinéma, littérature, science, enfants, création sonore, interviews... OCTOPUS offre un choix éclectique de musiques et d’émissions.
Webradio locale, culturelle, plurielle, curieuse, associative et collabora-tive, RADIO OCTOPUS est ouverte à toutes et à tous.
Menée par une équipe de bénévoles expérimentés et motivés, RADIO OCTOPUS est un véritable média de proximité pour Rabastens, le Rabastinois... et au-delà. Elle compte 42 animateurs bénévoles !
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Fête de l’économie locale 2017RABASTINOIS EN TRANSITION
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« La Safranette » safran en bulbes et en pistils
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L’Audit « Potentiel d’innovation du territoire »
L’université Jean-François Champollion d’Albi est partenaire de La Fête de l’Economie Locale. Cet événement et cette dynamique constituent en effet une occasion de scru-ter dans sa globalité un territoire tarnais. Une approche qui intéresse tout particulière-ment les étudiants du master 2 GSE-VRT (gestion socio-environnementale – valorisation des ressources territoriale). Le collectif Rabastinois en transition est le commanditaire de l’au-dit.
17 étudiants parcourent donc Rabastens et Couffouleux dans leurs limites communales pour réaliser un diagnostic de territoire. Ils recensent le potentiel de ressources et interrogent les habitants, les entreprises et les associations afin de dégager quelques pistes d’évolution pos-sible pour les deux bourgs.
Cet audit doit permettre aussi au collectif Rabastinois en transition (qui a conscience de sa méconnaissance fine du territoire, et d’un certain décalage entre ses aspirations et celles du reste de la population) de mieux communiquer auprès des élus et des habitants et d’adapter ses supports et rencontres avec les publics.
Trois questions sont au cœur de l’étude :
1. Qu’est ce qui ne fait pas lien entre les habitants et le concept de transition ?
2. Quels modèles de transition existent par ailleurs ?
3. Quels autres possibles pour Rabastens et Couffouleux ?
Pour cinq thématiques définies :
• Les milieux
• Les ressources aquatiques et agricoles
• La sociologie des entreprises et du milieu associatif
• Les infrastructures (mobilité et patrimoine)
• Le profil social de la ville et les mobilités associées
• Qu’est-ce que la transition ?
Les étudiants se déplacent régulièrement sur le territoire pour « observer » et pratique-ront une semaine de porte à porte pour réaliser la partie qualitative de leur enquête. Ils doivent recueillir 300 témoignages.
L’audit sera restitué le 16 janvier 2018 lors de la soirée de décrochage de l’exposition « Acteurs de l’Economie Locale » à La Fourmilière (Couffouleux). En présence des entrepre-neurs, des élus et de tous les habitants intéressés.
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Des entreprises près de chez soi
Guy Dengasc et fils, en recyclage illimité
L’activité est en progression continue. Mais « les résultats varient en fonction du cours des métaux », indique Jérôme Cazaux, en charge de l’environ-nement au sein de Guy Dengasc et fils. Ici, la globalisation de l’économie on connaît ! La revente du produit valorisé, en France comme à l’export, est dépendante du marché à l’international. Créée il y a un peu plus de 50 ans à Graulhet, l’entreprise déménage à Couffouleux quand l’autoroute redéfinit la donne du transport. Elle avait besoin d’espace aussi, et sur la zone industrielle du chemin de La Laqué, elle a pu réorganiser son activité. Dix collaborateurs récupèrent et valorisent 2000 tonnes de métaux par mois dans un site d’un hectare et demi entièrement conçu pour préserver l’environnement. Si bien que Guy Dengasc et fils fut la première entreprise tarnaise de son secteur à obtenir la norme ISO 14001 en 2004.
La SAS familiale a généré 4 millions d’euros de chiffre d’affaires lors de son dernier exercice, en repli, en attendant que les cours remontent. De sorte qu’il faut ajuster la gestion à ces montagnes russes. Pour autant les perspectives restent bonnes sur un marché du recyclage infini : « le métal se réutilise à chaque mise au rebut », explique Jérôme Cazaux. Chez Guy Dengasc et fils, il est récupéré auprès des particuliers, des entreprises ou des collectivités, trié, puis compacté et renvoyé vers des fonderies. Dans un cycle parfaitement rôdé qui peut se perpétuer et permettre une transmission de la société de génération en génération.
CNK Design cartonne depuis Couffouleux
L’exercice en cours s’achèvera sur quelque 100 000 euros de chiffre d’affaires. Caroline Dromard et Aurélie Monty sont des associées sa-tisfaites de leur « reprise ». Qu’on se souvienne : en mai 2016, leur entreprise partait en fumée. Les deux jeunes femmes avaient décidé de travailler ensemble en 2015, en fusionnant leurs structures dans Atelier 106, nom juridique de CNK Design, la marque qui s’impose désormais dans le paysage rabastinois et auprès de la clientèle. Après l’incendie, CNK Design a été réinstallé zone des Massiès à Couffouleux. Là se déploient l’atelier, le stockage, un bureau et le showroom sur 150m2. Pour œuvrer dans le mobilier, les objets et la décoration en carton. Le tout à partir de cartons recyclés ou issus de forêts autogérées fabriqués en France. Ce qui permet de penser aussi le recyclage de tous ces pro-duits à l’issue de leur utilisation !
« Nos créations peuvent être recyclées, tandis que nous donnons toutes nos chutes pour les anima-tions du CLAE local », précise Caroline Dromard. CNK Design propose également des « formations loisirs » aux particuliers tous les lundis et se diversifie dans l’événementiel. De quoi procéder à une première embauche en juillet dernier : « c’est un poste en CDD qu’on souhaite pouvoir pérenniser », indique Caroline Dromard. C’est exactement ce qu’on leur souhaite.
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Mouvements d’idées livre de l’échange
Sur un marché concurrentiel, Julien Baudoin trace sereinement sa ligne, éditoriale. Les perspectives restent bonnes selon lui : « le livre continue d’être un objet de lien social. » Il est devenu bouquiniste en avril 2005 en créant Mouvements d’idées, à Lille, puis s’est installé à Loupiac. Avec ses quelque 10 000 livres en rayon. Des ouvrages d’occasion dédiés aux sciences humaines, à la littérature ou la poésie, ses disciplines de prédilection. Car plus que vendeur, Julien Baudoin conseille et accompagne ses lecteurs. Il se dit « exigeant » avec eux, pour mieux échanger et partager. Au point que s’il songeait rapidement orienter la totalité de son activité sur le web, une décennie plus tard, il ne lâcherait pour rien les marchés : « en fait, c’est là que j’inter-agis le mieux avec mes clients. J’apprends beaucoup grâce à eux, ils connaissent souvent mieux les sujets que moi ! »
Ainsi l’on peut retrouver Mouvements d’idées le samedi sur le marché de Rabastens, mais aussi le dimanche au marché Saint-Aubin à Toulouse, et une fois par semaine à l’université. Ponctuellement sur le marché aux puces d’Albi, ou lors de manifestations particulières. Un peu plus de 50% de l’ac-tivité se tient sur l’Internet, notamment via la plateforme d’Amazon (ndlr : 80% des envois de la bouquinerie) où sont répertoriées actuellement 6000 de ses références. Les ouvrages sont achetés en grande majorité auprès de particuliers se séparant de leur bibliothèque. Les livres, objets de transition…
L’Enclos des Braves, du Gaillac entre ciel et terre
« Comme le nom du domaine l’indique, les huit hectares de vigne sont d’un seul tenant, c’est un enclos », sourit Nicolas Lebrun. Il savoure d’un regard bienveillant ses parcelles dévalant vers la route de Saurs. Elles sont tout juste vendangées. Le vigneron ici n’est pas agriculteur, il est « accompagnateur ». Œnologue de métier, après dix ans en tant que salarié dans le Gaillacois, Ni-colas Lebrun choisit de faire pousser son vin en 2005. Il a investi 220 000 € à l’époque pour réaliser son rêve : produire en biodynamie « pour un raisin plus vivant et plus stable grâce à un terroir révélé ». La conversion des terrains s’est effectuée par étape jusqu’en 2011 pour donner aujourd’hui 30 000 bouteilles par an de Gaillac rouge (60% de la production) et blanc.
Le rendement est moitié moindre qu’en production classique et le prix à la bouteille deux fois plus cher que le tarif moyen dans le Gaillacois, mais qu’importe. Elevées au rythme du cosmos, les vignes de L’Enclos des Braves comptent parmi les trois domaines certifiés DEMETER* de l’appellation. Une distinction à laquelle est sensible la clientèle étrangère. Ainsi L’Enclos des Braves a réalisé à l’export 20% de ses 145 000 euros de chiffre d’affaires au dernier exercice. Essentiellement aux Etats-Unis et à Québec. 10% de la production, quant à elle, est directement vendue au caveau. Lequel a été rénové, de même que le chai, en 2015 quand Nicolas Lebrun a agrandi de deux hectares son ex-ploitation. La voilà de taille !
* certification de l’agriculture biodynamique : 418 domaines au total en France en 2017.
La biodynamie exige d’observer.
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Entreprises et associations partenaires de la F.E.L
A L’Endroit
Alexandre Bozsodi
AOF Maquettes
Atelier Kunstart
Auto Solutions
Auto Sport Promotion
Bouquinerie
Christelle Roques
Cie des 3 saveurs
Cinéma La Halle
CNK Design
EGEM
Epurscop
Ex Vinylo
Guy Dengasc et fils
Imprimerie Rabastinoise
Intuitio
Jhano Factory
Juliette Millet
L’Epi se rit
L’Escale
L’Esprit du Sud
La Mediagraphe
La Poste
La Safranette
Las Chicas Argentinas
Le Banc Sonore
Le Bistrot du Tondu
Le Fournil de la Tulipe
Le Grand Magasin
Le Potager de Saint-Martin
Les Délices de l’Histoire
Lusineàgaz
Makhno
Mélis’Herbes
Mohamed Tafzaoui
Motifs Valables
Mouisset Automobiles
Mouvements d’Idées
Occitan Elec
Omnicia
Pas Sage
Pâtisserie Angles
Pharmacie Centrale
Pica Pica Cosina
Pin’ Prenelle
Quai Fleuri
Radio Octopus
Rue des pains
SNCF
Spiruline du Midi
T’Café
Tabac Guy
Verger de Foncoussières
Vinovalie
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