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Septembre 2013 • n° 07 Développement durable Entretien avec Céline Fremault International : à la découverte de l’Inde et de l’Éthiopie BECI partenaire de MonStage.be Magazine mensuel de Beci • Brussels Enterprises Commerce & Industry p.50537 8
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Septembre 2013 • n° 07

Développement durable

Entretien avec Céline Fremault

International : à la découverte de l’Inde et de l’Éthiopie

BECI partenaire de MonStage.be

Magazine mensuel de Beci • Brussels Enterprises Commerce & Industry

p.50

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Jean-Claude Daoust, Président de BECI

édito

Vaincre l'immobilisme

«E n matière de mobilité, nous n’avons pas été assez bons. » Cet aveu obligé de Charles Picqué est le commentaire minimum que l'on pourrait apporter au constat d'Inrix1 , le principal acteur américain d'info-trafic : la Belgique est

championne du monde des embouteillages, avec Bruxelles en tête de classement, suivie de près par Anvers. La saturation des transports publics fait l'objet d'une seconde liste où l'on occupe aussi la plus mauvaise place. A new-York, les chauffeurs de taxi disent que "Death, taxes and traffic are the three certainties of life" ; c'est hélas le navetteur bruxellois qui passe 82 heures par an dans des files qui a le plus de certitudes… Notons au passage que 30 % des déplacements à Bruxelles sont liés à la recherche d’un parking.

Selon l'OCDE, la congestion du trafic dans les grandes villes a un impact de presque 2 % sur notre produit intérieur ; BECI a chiffré le coût astronomique de la saturation de Bruxelles et fait régulièrement état de la pénibilité extrême d'une telle situation et de son impact négatif sur son économie. Les citoyens et les entreprises exigent aujourd'hui des solutions concrètes. BECI en propose dans son Livre Blanc réalisé avec les entreprises membres du hub mobilité, taclant au passage une approche inappropriée – déplacée même – du problème : « Le plan IRIS II n’est mis en œuvre que pour la partie qui plaît le plus à un certain public, sans chronologie réaliste, sans coordination avec les autres entités locales, régionales et fédérales, et certainement sans vision cohérente ». Les mots sont durs sans doute, mais l'urgence ne peut s'embarrasser de la langue de bois.

En effet, quand sept entreprises sur dix déclarent envisager de quitter la Région à cause de ses problèmes irrésolus de mobilité, on ne peut plus se permettre cet amateurisme et le parti-pris réducteur de considérer le navetteur comme un ennemi. Lorsqu'on entend débattre aujourd'hui d'un possible péage urbain, force est de constater que l'on est toujours dans cette optique stigmatisante et étroite. Plutôt que de débuter précipitamment un nouveau projet de cet ampleur, finalisons les chantiers en cours (RER, parkings de dissuasion, pistes cyclables, accroissement significatif et amélioration de l'offre de transports publics régionaux et interrégionaux…) qui sont de toute façon les conditions essentielles de son éventuel succès, et prenons des décisions rapides sur des aspects de la question moins visibles, mais qui seraient indéniablement efficaces, comme repenser la gestion du temps et du lieu de travail ou promouvoir la diversification des outils de rémunération.

Plus de 700.000 travailleurs se déplacent quotidiennement dans notre capitale et les besoins de mobilité s'accroissent tous les jours, évoluant avec le développement économique de la Région et la forte croissance démographique : si un statu quo est déjà impensable, que dire de la politique actuelle de restriction d'accès à la voiture sans offre compensatoire ? Le problème de la mobilité doit être la priorité première du gouvernement bruxellois et nous voulons qu'il soit attaqué de façon enfin cohérente avant qu'il soit définitivement ingérable.

1. http://www.inrix.com/scorecard/default.asp

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Notre ProChaiN DossierOctobre 2013• Dossier Transport et Logistique

sommaire Septembre 13

10-32-2225

PriNteDoN

tCF PaPer

beCi4 L'actualité économique en un clin d'œil

5 Le mois politique

6 Interview : Céline Fremault, la foi dans l’entrepreneuriat

12 Céline Fremault en visite chez BECI

13 L’Éthiopie, le secret le mieux gardé d’Afrique

16 L’Inde, le géant des pays émergents

19 Franc succès pour les Business Days à Luxembourg

20 Ecole : un état des lieux qui doit alarmer

24 BECI s’engage pour le développement des stages

Dossier GreeN 30 Développement durable : un concept qui évolue

34 Technologies vertes, la clé du succès pour Siemens

38 R&D verte : l’Institut von Karman

39 R&D verte : des compétences de pointe à Bruxelles

40 Les bureaux durables en plein essor

44 Interview : Grégoire Clerfayt, « Monsieur Énergie» de Bruxelles-Environnement

46 Focus « énergie » : le prix (caché) du renouvelable

51 Focus « énergie » : énergie bleue en mer du Nord

l'eNtrePrise au QuotiDieN54 Microsoft mouille sa chemise

56 Comptables-fiscalistes : une profession sous pression

57 Convertir les emplois indépendants en salariés

58 Europcar : quel rôle pour les loueurs de voitures ?

59 Info PwC : nouveaux critères sectoriels pour les relations de travail

60 Actualité en matière de précompte mobilier

61 Start-up : Qustomer

62 Conseil resto

63 Impression of a Brit

64 L’immobilier autrement

65 Semaine de la PME : « action santé » pour les indépendants

beCi & Co67 Espace réservé aux membres BECI

69 Agenda

70 En photos : les derniers événements BECI

72 Demandes d'admission

entreprendre est le mensuel de beci (Chambre de Commerce & union des entreprises de bruxelles)

editeur responsableOlivier Willocx [email protected]

avenue louise 500 • 1050 bruxelles

t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28

www.beci.be

rédactionMedia Coordinator : Emmanuel Robert [email protected]

Production & abonnementsadministration : Emmanuel Robert [email protected]

Graphisme – impression: DB Print

traduction: Litteris

Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation écrite de l’éditeur

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Prix : 80 € pour 10 numéros

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Rien que du bonheur ? Faut croire. Le Belge a-do-re. Il ne parle que de ça. Même pendant les vacances. Dommage toutefois que ces questions d’argent soient déconnec-

tées du réel, de ce que l’argent permet de faire.

Prenons le budget. Important, le budget. La terminologie désor-mais désuète de « voies et moyens » avait le mérite de montrer que le budget, c’était la concrétisation des choix politiques de la majorité au pouvoir. On entretenait au moins l’illusion que ces choix avaient pour objectif de faire avancer la société. Dans le monde transparent d’aujourd’hui, on ne met plus de gants. On chercherait vainement dans les débats de l’été la moindre allusion à l’avenir. Nos gouvernants prétendent le contraire évidemment : « ce budget consolide l’avenir ». Comme si l’avenir existait (déjà). Il existera ! Nuance. Et il sera ce que... le budget en fera ! Malheureusement, le budget de l’État, en ce compris ses œuvres régionales et ses pompes communautaires, n’a pas d’autre ambition que de répondre aux exigences de l’Europe. Un euphémisme pour dire qu’il faut boucher les trous. Nous sommes gérés par des comptables, pas par des visionnaires.

N’importe quel cours d’introduction à l’économie politique nous apprend que l’État est un des trois (ou des quatre) agents économiques de base et qu’en plus, en tant qu’émanation de la collectivité, il est le régulateur de l’ensemble alors que les autres ne sont obsédés que par la maximalisation de leurs revenus. Désolé, mais l’État aujourd’hui ne vaut guère mieux: il ne songe plus qu’à maximaliser ses revenus alors qu’il « pèse » déjà plus de 50 % du produit intérieur brut. Il ne régule pas, il domine. Il est donc le premier responsable de tout ce qui nous arrive. Question : où est le projet de société ? Quels sont ces « voies et moyens » qui vont nous permettre de rele-ver les défis de demain, notamment celui de la qualification professionnelle, le seul vrai problème de notre société ? Tout le reste peut être résolu par la technique. Nous en sommes à 610.000 chômeurs, LE chiffre record de cet été. Hélas, les cabi-nets ministériels sont infestés de « scouts » dont le seul souci est de débusquer la matière taxable. Réduire les dépenses ? Vous n’y pensez pas. Tant qu’à parler d’argent, le Belge, qui a réduit ses dépenses, lui, ferait bien d’en exiger autant de ses

gouvernants. Dommage que « la mère de toutes les élections », la nouvelle expression à la mode pour évoquer le triple scrutin de 2014, ne tourne pas autour de ce débat-là.

Si vous avez regardé le ciel cet été, vous y avez vu le jour un soleil généreux et la nuit une conjonction stellaire à laquelle les analystes financiers, ces astrologues de l’économie, attri-buent les exceptionnelles performances des marchés bour-siers. A Bruxelles, l’indice phare qu’est le Bel 20 a gagné 12 % sur les huit semaines de juillet et d’août. Va-t-il continuer ? La question a déjà été posée au printemps. Le Belge y a répondu oui... avant de voir avec consternation les cours refluer. Heu-reusement, ils se sont repris entre-temps et le « oui » massif des mois précédents s’est reproduit sans trop d’hésitations. La Bourse est comme le chien qui accompagne le promeneur. Une fois devant, une fois derrière, mais tout le monde se retrouve à la maison.

Combien de faillites depuis le début de l’année ? Combien de PME ont fait la culbute ? Je vous épargne ces autres chiffres record. Sauf un : 10.000 emplois ont été perdus, rien que dans les PME, depuis le 1er janvier. C’est gra-vis-si-me. Et on fait quoi ? Rien. Si, on pleure. Mais on n’agit pas. Et lorsque le patronat, par la voix d’Agoria, la fédération professionnelle du secteur technologique, crie au casse-gueule, on envoie les équipes de télé, ça fait le sujet du soir et puis plus rien. Votre serviteur, qui a toujours l’oreille tendue, vous rapporte ce commentaire entendu sur une terrasse ensoleillée : « Y’a les pensions, la dette publique, les infrastructures, le double pécule et le 13e mois. On n’arrivera jamais à payer tout ça. Y’a forcément un truc qui va sauter ». Vous voyez… Le Belge parle tout le temps d’argent.

Jean Blavier

De quoi a-t-on parlé cet été ?Psychanalyse de l’actualité : le moi(s) économique

D’argent bien sûr. Du bel été boursier, du budget, du chômage des jeunes et des coûts salariaux. Rien que du bonheur.

Tant qu’à parler d’argent, le Belge, qui a réduit ses dépenses, lui, ferait bien d’en exiger autant de ses gouvernants.

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Je suis d’ailleurs convaincu que c’est toujours le cas au-jourd’hui, y compris dans le monde de l’entreprise. La rentrée agit sur nous tous telle une madeleine de Proust

et nous pousse à prendre quelques bonnes résolutions, que nous tiendrons ou non mais qui garantissent un monde au moins intentionnellement meilleur pour les mois à venir.

Gageons que cet esprit positif sera aussi celui affiché par nos dirigeants. Tous ont en tête depuis des mois que cette année académique sera triplement électorale : Régions (Provinces, même en Wallonie)-Fédéral-Europe. L’échec est interdit aux partis politiques. Sachons-le : absolument tout ce qui se fera, dira, préparera d’ici au soir du 25 mai 2014 ne le sera que dans l’idée de récolter un maximum de sièges dans chacune des assemblées recomposées ce jour-là. Et qu’on ne s’y trompe pas, certes c’est vers la Flandre et les résultats de la NVA que beaucoup de regards seront tournés, mais c’est bien à Bruxelles (et singulièrement à la Chambre des Représentants) que se disputera le combats des chefs.

Poids lourds La meilleure preuve de l’enjeu stratégique que représente Bruxelles prête d’ailleurs à sourire : si l’on en croit les son-dages et habitudes de votes, la place de Numéro Un dans la capitale devrait se jouer en 2014 entre les socialistes de Lau-rette Onkelinx et les libéraux de Didier Reynders. Deux purs produits... liégeois ! Mais qu’importe, après tout Bruxelles est une terre d’accueil et tout le monde y est le bienvenu. Par ail-leurs, au-delà du rapport de forces entre partis au lendemain des élections, c’est surtout le jeu des alliances qui déterminera la répartition du pouvoir. FDF, Ecolo et CDH auront également de belles cartes à jouer, raison pour laquelle ils présenteront eux aussi des poids lourds dans la capitale : Joëlle Milquet pour les centristes, Olivier Maingain pour les FDF.

Reste évidemment à savoir si cela sera un plus pour la capi-tale ou un inconvénient. En clair, au-delà du prestige de voir trois vice-premiers ministres et un président de parti (deux même si l’on compte que l’Ecolo Olivier Deleuze devrait lui aussi s’investir dans la campagne) battre le pavé de la capitale, que restera-t-il vraiment aux Bruxellois ? Pour être carrément franc : les enjeux de la capitale tels son développement écono-mique, sa mobilité intérieure, sa cohésion sociale, son manque de logement et de places en crèche ou dans certaines écoles, la

sécurité de ses rues seront-ils mieux analysés par des cadors habitués aux débats nationaux que par des élus ayant consacré toute leur carrière à Bruxelles ?

si bruxelles est gérable… Il y a, derrière cet investissement bruxellois de figures natio-nales, plus qu’un enjeu local ou de principe. La capitale d’un État est sa carte de visite, sa vitrine et son arrière-boutique à la fois. Or, ce qui mine aujourd’hui Bruxelles, ce sont les divisions : celles entre partis, entre clans, entre communautés. Pour aller de l’avant et tirer le pays derrière elle, Bruxelles doit coûte que coûte faire briller son modèle de coexistence. Ces communautés à faire coexister sont nombreuses : Flamands et francophones, mais aussi travailleurs et sans emplois, riches et moins riches, jeunes et vieux, athées, chrétiens et musulmans, Bruxellois de souche et néo-arrivants, habitants et navetteurs…

Il y va de l’intérêt général car le tableau à terme sera celui-ci : la Belgique est à l’image de sa capitale. Si Bruxelles est gérable, alors la Belgique doit forcément l’être. Mais si par malheur elle ne l’était pas…

Michel Geyer

Septembre : vive la rentrée, vive les nouveaux défis. Et vive les élections ?

Psychanalyse de l’actualité : le moi(s) Politique

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J’ai toujours aimé la rentrée. Même lorsque j’étais encore un étudiant rêveur, j’avais hâte de reprendre. Pas uniquement pour revoir les copains. Plutôt pour l’ambiance générale. Le choix du plumier neuf, celui des cahiers… La découverte aussi de l’un ou l’autre nouveau cours en option ou de tel professeur dont j’avais entendu parler par les camarades plus âgés. Au final, tout cela donnait au mois de septembre des airs de nouveau départ.

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Céline Fremault : la foi dans l’entrepreneuriat

hommes et femmes du Pouvoir

Fils rouges de son action, sa foi en l'entrepreneuriat et ses préoccupa-tions sociales ne font sans doute

qu'un dans cet esprit généreux. A l'aube de sa carrière politique, qui se lève hélas en fin de législature, elle nous parle des actions en cours et du développement de projets qui lui tiennent à cœur.

la Maison de l'entrepreneuriat, du Commerce et de l'innovation

e/D: reprendre la fonction qui est la vôtre en fin de législature, c'est presque devoir se limiter à la gestion des affaires courantes. Mais vous semblez visiblement vouloir appor-ter votre valeur ajoutée. Quelles sont vos priorités?

« En effet, le temps m'est compté de facto mais je veux avancer et non pas me conten-ter de gérer. Après avoir pris connaissance des dossiers en cours, après m'être impré-gnée des problématiques spécifiques de la Région et avoir participé aux accords d'Ostende, j'ai axé mon action sur 3 points: le soutien à entrepreneuriat, l'emploi (celui des jeunes en particulier) et l'ensemble des projets qui peuvent/doivent animer Bruxelles dans l'optique Bruxelles 2020. Je veux clairement faire de Bruxelles une ville d’entrepreneuriat et d'innovation, tant comme capitale de la Belgique que comme capitale de l'Europe, ce qui est un atout majeur. Bruxelles est une terre d'implantation at-trayante : nous constatons que la création

de starters est en augmentation : depuis le 1er semestre 2013, 5.346 starters créées contre

5.200 pour la même période en 2012, soit 1,8% de plus. Bien sûr, c'est à mettre en rap-port avec le nombre de faillites, mais nous avons identifié précisément les difficultés récurrentes des starters (plan de gestion, financement et pérennisation au-delà des trois ans) et nous voulons agir à ce niveau-là. A cet effet, j'ai créé la Maison de l'Entre-preneuriat, du Commerce et de l'Innova-

Céline Fremault est dynamique et ça se voit : présence assurée, voix puissante, grands éclats de rire… Un cocktail de punch et de bonne humeur qui fait plaisir. Mais cela se remarque aussi professionnellement : à peine a-t-elle repris les rênes de l'économie bruxelloise qu'on l'entend sur tous les dossiers. D'évidence, elle ne se contentera pas de gérer un ensemble d'institutions publiques mais entend utiliser ce qui est le plus important outil de développement économique de la Région.

« Je veux clairement faire de Bruxelles une ville d’entrepreneuriat et d'innovation, tant comme capitale de la Belgique que comme capitale de l'Europe, ce qui est un atout majeur. »

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tion. Il s'agissait de rassembler des acteurs économiques importants de la Région, trop dispersés aujourd'hui : l'ABE (Agence Bruxelloise pour l'Entreprise), Atrium (orga-

nisme spécialisé dans la création d'activi-tés dans les quartiers), Innoviris (Institut Bruxellois pour la Recherche et l’Innova-tion) et RIB (Research in Brussels). D'autres pourraient encore les rejoindre. Ces outils performants, je tenais à les regrouper afin que l'entrepreneur, pour qui ils sont faits, puisse trouver dorénavant, en un même lieu, toutes les expertises, toutes les aides et tous les acteurs dédiés à son activité. Ce regroupement favorisera aussi les synergies dans un lieu d'échanges d'idées, de connais-sances et d'expériences relatives à entrepre-neuriat. Il s'agit, en quelque sorte, d'un incu-

bateur où pourront être mises en œuvre directement ces idées et initiatives. C'est, je crois, la vision que l'on doit avoir du sou-tien à l'économie à Bruxelles aujourd'hui :

un soutien performant sur tous les plans pour donner toutes les chances aux starters de se lancer et surtout de pérenniser leurs activités. Début octobre, ceci sera en place. »

Zeus

benoît Cerexhe vous a légué le pro-jet des zones franches. Qu'en pensez-vous et où en est-on?

« Nous sommes en phase de concrétisa-tion. C'est une excellente initiative pour redynamiser économiquement mais aussi

socialement certains quartiers de Bruxelles. Car au-delà de l'objectif de créer de l'emploi local, en particulier pour les demandeurs d'emploi peu qualifiés, il y a le vaste projet de l'amélioration du cadre de vie dans une zone qui couvrira la moitié de la zone de développement actuelle, qui va de Tour & Taxis à la zone d'industrie Sud. L'enjeu est de taille car 70.000 personnes y habitent, soit 6 % de la population bruxelloise, dont 39 % sont au chômage et vivent avec un revenu annuel inférieur à 15.500 € ! Cette zone représente un lieu majeur de dévelop-pement économique pour la Région : elle bénéficie d'espaces disponibles, il y a déjà beaucoup de PME et de TPE présentes et, selon les projections, le port de Bruxelles va créer plus de 5.000 emplois d'ici 2030. Le canal retrouve aujourd'hui, on le constate, son attractivité.Cette zone s'appellera ZEUS, pour Zone d'Économie Urbaine Stimulée. Trois aides y sont proposées. Une première aide est liée à l'investissement. Les entreprises qui y sont installées ou qui vont s'y installer pourront bénéficier immédiatement d'un taux d'in-tervention de la Région particulièrement favorable appliqué aux nouveaux investis-

« Je tenais à regrouper les outils afin que l'entrepreneur, pour qui ils sont faits, puisse trouver dorénavant, en un même lieu, toutes les expertises, toutes les aides et tous les acteurs dédiés à son activité. »

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sements : 25 % pour les PME et même 35 % pour les micro-entreprises si 30 % des sala-riés résident dans cette zone. Une deuxième aide est liée à l'embauche, avec la possibilité de récupérer des charges patronales pour tout engagement d'un travailleur local (30 % la 1re année ; 15 % la seconde) ; une troisième aide, enfin, est liée à la densité d'emplois locaux : toute entreprise dans la zone qui compte sur son payroll au moins trois personnes dont au moins 30 % résident dans la zone pourra récupérer une partie de ses taxes de bureau. »

refonte des aides à l'expansion économique

la région propose beaucoup d'aides à l'entrepreneuriat mais l'offre est assez dispersée et l'accès implique des démarches administratives par-fois pesantes. il semble que vous sou-haitez simplifier tout cela.

« C'est exact : les aides ont été repensées pour coller au plus près des besoins des entreprises aux différents stades de leur vie. Par exemple, une nouvelle entreprise pourra bénéficier, dès le départ de son acti-vité et non plus x mois après, d'une aide à l'investissement initiale car c'est à ce moment qu'elle est nécessaire. Ce capital

peut alors être intégré directement dans le business plan. On répond ainsi à la de-mande logique des jeunes entrepreneurs d'aujourd'hui, qui est de pouvoir investir dans leur produit ou concept plutôt que dans le seul lancement de leur entreprise. Cette disposition diminue aussi l'effet d'au-baine que pouvaient constituer ces aides pour certains et les positionne comme réel soutien à entrepreneuriat.Après, on veillera à assurer un suivi cohé-rent, chronologique en quelque sorte, des autres aides : on fera savoir à l'entrepre-neur qu'il peut disposer d'une prime au recrutement, d'aides pour des services de consultance, pour d'éventuels travaux de mise aux normes, pour la création d'une crèche, etc. Les étapes du développement des entreprises sont donc comprises et accompagnées.

C'est aussi dans cet esprit que je serai par-ticulièrement attentive à la simplification

administrative. Le regroupement de divers services au sein de la maison participe à cet effort ; mais dès 2014, la plupart des démarches en tant que telles seront simpli-fiées et pourront être accomplies en ligne. Le temps de la lenteur et de la longueur des procédures d'octrois d'aides doit être révolu et nous entendons être dorénavant hyper réactifs, deadlines à la clef. Je me permets, à cet égard, de souligner le succès de notre n° 1819 qui mobilise 80 opérateurs et ap-porte une réponse dans les 48 h avec un taux de satisfaction de 90 % ! »

l'entrepreneuriat au féminin

on vous a lu et entendu dans la presse, exprimant des positions volontaristes en matière d'emploi et d'entrepreneu-riat pour les femmes.

« Oui, cela me tient à cœur car c'est un public cible très dynamique avec ses particularités. Il ressort déjà, selon l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, qu'il y a une demande de structures d'accompagnement axées sur les spécificités de l’entrepreneu-riat au féminin. J'ai commandé une étude à l'ABE sur l’entrepreneuriat au féminin qui me fournira des informations jusque-là non étudiées concernant les femmes chefs d'entreprises actives dans la Région : leur nombre, le type de sociétés qu'elles créent, leur statut au sein de leur entre-prise, etc. Parallèlement à cela, j'ai assisté à plusieurs tables rondes organisées avec Bruxelles Pionnières, Jump, l'Institut pour

l'égalité des femmes et des hommes, avec des femmes d'origine étrangère, etc., pour cerner le profil et les attentes de ces femmes qui entreprennent ou veulent entreprendre. L'étude est attendue pour l'automne 2013. Elle débouchera sur des actions concrètes relatives à l'emploi des femmes comme la mise en œuvre de coaching spécifique, l'adoption d'initiatives pour répondre à la problématique de conciliation de temps que connaissent les femmes, etc. Nous créerons aussi une plate-forme on line qui rassem-blera les initiatives d'entreprises menées par des femmes à Bruxelles. Enfin, une cellule dotée d'un budget de 50.000 € a été créée chez Actiris pour répondre aux demandes nombreuses de femmes qui ont mis leur vie profession-nelle entre parenthèses pour élever leurs enfants et veulent à présent réintégrer le marché de l'emploi, notamment en créant leur propre entreprise. Leurs compétences y seront réévaluées. Car, paradoxalement, ces femmes peuvent avoir une image dégradée de leurs compétences professionnelles alors qu'elles ont entre-temps acquis des qualités de leadership, d'organisation, etc. qui sont valorisables. »

emploi

l'emploi à bruxelles est un sujet déli-cat : on crée de l'emploi mais on a un taux de chômage élevé. Quelle est votre approche ?

« Fin juin 2013, Bruxelles comptait 106.000 chômeurs, chiffre en baisse depuis les deux mois précédents. En base mensuelle, le chô-mage des jeunes (18-25 ans) est en baisse de -4,3 % entre 2012 et 2013 et nous n'enre-gistrons que 27,6 % de chômeurs jeunes en 2013 contre en 37 % en 2012. Ce bon score est

En mission économique en Thaïlande avec le Roi – encore Prince – Philippe.

« Les aides ont été repensées pour coller au plus près des besoins des entreprises aux différents stades de leur vie. »

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dû sans doute aux politiques d'accompa-gnement spécifiques que la Région a mises en place. Mais la priorité reste néanmoins l'emploi des jeunes : d'ici 2020, 45 % de la

population à Bruxelles aura moins de 31 ans! Soit 25 % de moins de 20 ans et 20 % entre 20 et 30 ans. L'enjeu est énorme.Nous veillerons à augmenter les CPP (Contrats de Projet Professionnel, qui aident à trouver un emploi grâce à des formations en stage) car on constate, chiffres à l'appui, qu'ils permettent de décrocher un premier emploi dans la majorité des cas lorsqu'il s'agit de jeunes qualifiés et d'augmenter de 20 % les chances d'en obtenir un pour les infra qualifiés. Fin 2013, un service jeune spécifique sera mis en place, chez Actiris également, doté de 500.000€ de budget. On n'a donc pas attendu l'Europe qui, entre-temps, a lancé son plan ‘garantie jeunes’ (soit 8 milliards d'€ à répartir entre les régions) ; mais nous poursuivons le même objectif, qui est de proposer un emploi, un complément de formation ou un stage dans les six mois de l'inscription chez Actiris pour les jeunes de moins de 30 ans (là où l'Europe

parle, elle, des moins de 25 ans). De là aussi l'importance de créer une nouvelle relation de confiance entre les employeurs et Actiris.Enfin, l'accent sera mis sur le plan langues

dont beaucoup de personnes ont déjà béné-ficié (7.137 modules de 60 h au compteur !). Une plateforme d'apprentissage en ligne est également sur le point de voir le jour (Brulangue). »

Mobilité

Pour aborder un dernier point, com-ment réagissez-vous à notre boutade: « les navetteurs sont-ils les ennemis des bruxellois ? »

« Qu'elle est un peu fallacieuse, mais je le prends comme une formule. Gérer les déplacements de la capitale la plus embou-teillée d'Europe est compliqué et le Gouver-nement essaye de développer des solutions. Il faut étudier diverses pistes dans le res-pect des conditions de vie des Bruxellois mais aussi des navetteurs, tout en tenant compte des contraintes économiques. Il va

de soi que les deux autres Régions doivent participer et s'impliquer dans la recherche d'une solution. On a parlé récemment de la problématique du péage urbain : c'est séduisant mais un peu court tel quel. Une telle mise en place ne peut pas se faire uni-quement à Bruxelles ; ou que cela précède la mise en fonction d'un RER performant, mise en place dans laquelle les autres Régions ont leur responsabilité. Quelle que soit la mesure adoptée, elle devra être évaluée en fonction de son effet économique. Il est hors de question que cela ait un effet négatif sur l'économie bruxelloise en faisant fuir les entreprises, par exemple, ou en se tradui-sant par une pression fiscale accrue sur la classe moyenne. Concernant la mobilité, il faut étudier des solutions multimodales et être attentif à des initiatives de type Be-Park, aux premiers essais de navettes d'entreprises, à la création de parkings de dissuasion, à l'augmentation de l'offre de transport en commun, à la nécessité de planifier le développement de la ville, comme nous le faisons pour la zone canal où nous anticipons la hausse d'activité et l'accroissement du besoin de mobilité en prévoyant les parkings nécessaires, etc. Je serai particulièrement attentive à cet aspect des choses, en faveur des entreprises. »

Propos recueillis par Didier Dekeyser

Céline Fremault en compagnie du président de BECI, Jean-Claude Daoust.

« Il y a une demande de structures d'accompa-gnement axées sur les spécificités de l’entrepre-neuriat au féminin. »

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Céline Fremault en visite chez BECI : renforcer la « marque Bruxelles »

Good morninG Brussels

Quelques mois après son entrée au Gouvernement bruxellois – et quelques jours après son retour

de Californie, en mission économique – Cé-line Fremault (cdH) a soulevé l’intérêt des chefs d’entreprise : ils n’étaient pas moins de 80 à s’être déplacés pour l’entendre s’ex-primer sur le commerce international et le rôle de Bruxelles.

« J’aime rappeler qu’une part substantielle de notre bien-être provient de l’activité in-ternationale de Bruxelles », a-t-elle entamé. « Sans les exportations, la croissance serait encore inférieure à ce qu’elle est. » Et sur ce terrain, Bruxelles n’a certainement pas à rougir de ses résultats : en 2012, les exporta-tions de marchandises de la RBC ont encore progressé de 4 %, malgré la crise, alors que la moyenne nationale plafonnait à 0,3 % seulement. Encore ce chiffre n’inclut-il pas les services, dont on connaît l’importance à Bruxelles.

L’attractivité de la Région pour les investis-seurs ne se dément pas, elle non plus : 37 dossiers ouverts en 2012, 40 en 2011, après trois années plus modestes ; les chiffres sont clairement repartis à la hausse. Des investissements à haute valeur ajoutée : « Chaque dossier crée 5 à 10 emplois directs, pour la plupart hautement qualifiés ; sans compter les emplois induits. »

Céline Fremault est revenue sur les résul-tats de la mission économique califor-nienne et son importance pour l’économie de la Région : un tiers des 300 entreprises participantes étaient en effet bruxelloises. « Cela veut dire que nous pesons dans ces missions, ce qui se traduit notamment dans le choix des destinations. Des pays comme la Turquie, les États-Unis ou l’Inde sont des priorités pour nos entreprises dans certains secteurs. »

La Ministre juge très encourageante la participation bruxelloise en Californie :

« Nous avions 28 entreprises du secteur TIC, mais aussi des entreprises du secteur financier, de l’industrie et du conseil juri-dique. Le tourisme, la mode, le design nous ont accompagnés, ainsi que des opérateurs publics, des fédérations et des entreprises spécialisées. L’ULB a signé un partenariat avec Berkeley, l’une des meilleures univer-sités au monde ! »

Céline Fremault a mis son intervention à profit pour rappeler ses priorités dans la réforme du commerce extérieur, en cours, dont le redéploiement du réseau d’atta-chés bruxellois : Chennai et San Francisco ont été renforcés, le poste de Vancouver est désormais opérationnel et celui de Rio le sera bientôt. La simplification des règles à l’exportation est un autre objectif: elle a déjà permis d’augmenter les aides accordées de 48 % en 2012. Le commerce extérieur bénéficie par ailleurs d’un bud-get en hausse de 30 % depuis le début de la législature.

La Ministre destine encore de nouvelles actions à certains secteurs particuliers, dont les TIC et le conseil juridique, ainsi qu’au soutien de la « marque Bruxelles» à l’international : « Un produit d’appel ir-remplaçable pour la Belgique, pour lequel beaucoup de pays seraient prêts à payer

cher. » Mme Fremault souligne à cet égard que plus de 1400 entreprises ont participé aux actions collectives de Brussels Invest & Export en 2012.

Céline Fremault souhaite encore renfor-cer le ciblage géographique : le commerce extérieur ne se limite pas à l’Amérique ou l’Asie ; à preuve, 65 % des actions de Bruxelles Invest & Export en 2013 sont programmées en Europe, dont le poids reste considérable. En sens opposé, les États-Unis restent le premier investisseur étranger à Bruxelles, mais la Chine et l’Inde deviennent significatifs. Enfin, la Ministre se veut plus que jamais à l’écoute des entre-prises, qualifiées de « parties prenantes ».

En conclusion, Mme Fremault a tracé trois priorités pour l’avenir : continuer à dyna-miser les réseaux à l’étranger, en fonction des intérêts des entreprises ; soutenir l’in-ternationalisation des jeunes entreprises innovantes « pour qui ce besoin intervient de plus en plus tôt » et raisonner au-delà du développement, non seulement en termes d’import/export mais aussi de partenariats.

Emmanuel Robert

Comment renforcer l’image internationale de Bruxelles et mieux soutenir les exportations de ses entreprises? Les réponses de Céline Fremault, nouvelle Ministre bruxelloise de l’Économie, de l’Emploi et du Commerce Extérieur, qui était au mois de juin l’invitée d’un Good Morning Brussels organisé par BECI.

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Visite de l'ambassadeur d'Éthiopieles Petits-déjeuners Beci

L'Afrique sera-t-elle la terre promise de demain? Économiquement parlant, cela semble une certitude tant on l'entend souvent; mais bien malin qui peut prédire l'avenir. Il est clair cependant que ce continent a un potentiel de développement extraordinaire et des atouts considérables à faire valoir car il déborde de richesses, la première étant certainement humaine. C'est d'ailleurs l'impression dominante qui ressort de la récente visite chez BECI de Monsieur Kassu Yilala, Ambassadeur d'Éthiopie à Bruxelles, qui, par son exposé pragmatique et son sens de l'empathie, a convaincu son public de s'intéresser de près à son pays, trop méconnu encore.

La République fédérale démocratique d'Éthiopie, constitu-tionnellement laïque, offre depuis de nombreuses années la stabilité politique nécessaire au bon développement des

affaires, ce qu'un PIB en croissance constante depuis 2004 prouve suffisamment. Le pays est au centre de nombreux accords écono-miques et politiques intra-africains et internationaux mais entend gérer son développement avec un maximum d'efficacité, n'hésitant pas, par exemple, à refuser de libéraliser les secteurs bancaires et des télécommunications ou de céder à l'imposition de réformes structurelles recommandées par les institutions financières in-ternationales, considérant que cela pourrait nuire à son progrès économique dans l'état actuel des choses. Cette marche vers le développement se veut donc avisée et indique qu'une gouvernance critique et responsable gère le pays.Les opportunités d'affaires dans ce grand pays (9e en superficie du continent africain, 2e en population avec plus de 80 millions d'habitants) sont multiples, que ce soit en termes d'industrie ou de services. Les ressources naturelles (terres arables, eau, ressources géologiques, pétrole, gaz, café…) sont abondantes. Le développe-ment d'infrastructures et les perspectives du secteur énergétique devraient intéresser les grands groupes mais aussi tous les sous-traitants habituels liés à ce domaine. Mais les plus petites entre-prises peuvent aussi – et avec profit – participer à ce développement, comme l'envisage, par exemple, ce spécialiste de la distribution retail en Afrique présent à notre déjeuner.

Un guide de l'investissement est disponible auprès de l'ambassade d'Éthiopie à Bruxelles. BECI vous fournira bien sûr toute info néces-saire, notamment en ce qui concerne le voyage d'affaire planifié le 24 novembre dans ce pays, qui est une opportunité exception-nelle de découverte du tissu économique du pays et de rencontres d'affaires.

Didier Dekeyser

save the Date – Voyage d’affaires en éthiopieVous voulez découvrir ensemble avec BECI le secret le mieux gardé de l’Afrique ? Notez dorénavant les dates du 24 au 29 novembre 2013 pour un voyage d’affaires à Addis-Abeba.Au programme : rencontres avec des responsables de la Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, le PNUD et l’African Union, visites aux projets financés par ces instances, rencontres avec des hommes d’affaires belges et européens actifs en Éthiopie, la Chambre de Commerce d’Addis, le EU Business Forum Ethiopia, l’Ambassadeur belge sur place etc. Le programme définitif sera bientôt publié mais réservez déjà votre place (max. 20 participants !) en envoyant un mail à [email protected]

ou ?Addis-Abeba - Ethiopie

quand ?24 au 29 novembre 2013

ParticiPationEnviron 2200 € ppPossibilité de profiter des aides financières de Bruxelles Invest & Export !

Plus d'infosSabine Soetens - [email protected] - 02 643 78 12

M. Kassu Yilala, Ambassadeur d'Éthiopie à Bruxelles.

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En route vers l’Angolainterview de f.j. lourenço fernandes, rePrésentant commercial de l’anGola au Bénélux

Votre pays, l’angola, vient de créer un Fonds souve-rain de 5 milliards de dollars, vous êtes le deuxième producteur de pétrole en afrique, grand producteur de diamants etc. Que cherche l’angola en organisant un salon d’affaires en belgique ?

FJlF: Le forum d'affaires que nous organisons ce jour à Bruxelles1 se tient sous la direction du Président de la Répu-blique d'Angola, José Eduardo dos Santos, et vient s’inscrire dans le programme de la diversification de l'économie nationale à travers la création de capacités productives compétitives, dans tous les secteurs de l'activité économique où le pays dispose d'avantages comparatifs.Les potentialités sont énormes, mais c’est dans l’exploitation intelligente de celles-ci que nous arriverons au développement économique et social du pays, à savoir la création de richesses et d'emplois pour les Angolais, dans un climat de paix et de stabilité. Le Fonds souverain est un exemple d'utilisation pertinente des ressources du pays pour assurer le bien-être des générations futures. L'ambassade de l'Angola auprès du Royaume de Bel-gique, qui organise ce forum, se congratule de pouvoir compter sur la collaboration, toujours présente, de la CBL-ACP, ainsi que sur d'autres associations d'entreprises belges, qui ont exprimé leur volonté de contribuer à la réalisation cet événement.

Quels sont les secteurs prioritaires et quel genre de partenariats recherchez-vous dans ce Forum ?

FJlF: Les secteurs prioritaires sont variés : agriculture et agro-industrie, commerce de biens et services, industrie (surtout l’industrie de transformation), secteurs de l’énergie et de l’eau, des transports et de la Logistique, BTP et habitation, etc.

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L’Angola veut mettre en place plusieurs partenariats, soit par l'investissement direct étranger, incarné par des concessions sur l’exploitation de ressources (pétrole, diamants, production d'énergie et d'eau à grande échelle), soit par des projets de par-tenariats public-privé, avec en revanche d'autres possibilités de mettre en place des partenariats entre les PME (par exemple : fourniture d'équipement et d'assistance technique, de transfert de savoir-faire technique et de gestion, sous différentes formes, parmi lesquelles les contrats de franchise, etc.).

aujourd’hui, quel est le niveau des relations écono-miques et commerciales entre la angola et la belgique?

FJlF : La balance commerciale entre l'Angola et la Belgique, qui a toujours été positive pour l'Angola par le passé, est négative depuis ces quatre dernières années, c’est-à-dire que l'Angola importe désormais plus de produits d'origine belge qu'elle n'exporte vers ce marché. Cette situation est principalement due à une diminution de l’exportation dans le secteur du diamant. Une des explications de cette diminution peut être le fait que l'Angola ait parié sur l’exportation de produits transformés, dans ce cas-ci des diamants, à travers la création d’une industrie de la taille de diamants.En résumé, nous nous permettons de rappeler que la valeur des exportations de l'Angola vers la Belgique en 2011 était d'environ 180 millions d’euros. En ce qui concerne les importations de produits d'origine belge, en 2011, elles atteignaient le montant de 260 millions d'euros.

s’il est vrai que les grandes entreprises, belges ou autres, ont les moyens de prendre des risques à la hau-teur des gains espérés, tel n’est pas le cas pour les PMe/PMi. or, il me semble que vous pensez mobiliser des PMe/PMi belges pour devenir partenaires en angola. avez-vous un programme spécial pour attirer les PMe ?

FJlF : Comme mentionné précédemment, il existe différentes formes de coopération fructueuse entre les PME des deux pays, afin de minimiser les risques inhérents à de tels partenariats. Je me réfère, par exemple, à la conclusion de contrats spéci-fiques entre les PME (mais pas seulement) ou le simple achat et la vente de biens d’équipement, l'assistance technique, le transfert de savoir-faire par franchise, etc.Le gouvernement angolais a mis au point un programme orienté vers le soutien au développement des PME, afin d’obte-nir du financement pour les investissements nécessaires au développement de leurs activités. Ce programme permet aux PME angolaises d’acquérir la technologie venant de l’étranger.

est-il sûr de faire des affaires en angola ? la sécurité juridique et judiciaire des investisseurs est-elle garan-tie ?

FJlF: L’Angola garantit la protection de l'investisseur privé. L'Angola est signataire de conventions internationales pour la protection des investissements privés, en particulier la MIGA (Agence de la Banque mondiale pour la garantie des investissements multilatéraux) la WIPO (Agence mondiale de la propriété intellectuelle), la PC-PHP (Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle) et continue à signer plusieurs accords bilatéraux de protection mutuels des investissements. Nous sommes heureux de pouvoir dire que l'Angola est une destination sûre pour les investissements.Pour conclure, je dirais que l'objectif fondamental que nous entendons mener sur ce forum est de sensibiliser aux oppor-tunités d'affaires en Angola et permettre aux participants de clarifier leurs doutes éventuels auprès des conférenciers. Toutefois, pour obtenir de plus amples informations, vous pouvez prendre contact avec le représentant commercial de l'Angola à l'adresse suivante : 161 Boulevard Auguste Reyers, 1030 Bruxelles, [email protected].

Datcha Ribeiro

Ambassade d'Angola - Rue Franz Merjay 182 - 1180 Bruxelles - Tel. +3223444980Angola Trade Representative Office - Blv Auguste Reyers 161 - Tel. +3222195158 - [email protected]

1 Ce forum, qui s’est tenu le 17 juin à Bruxelles avec la participation d’environ 150 personnes, s’est vu gratifier de la présence du secrétaire d’Etat à l’Industrie de l’Angola, Monsieur Gabriel KIALA, du secrétaire d’Etat au Commerce de l’Angola, Monsieur Alvaro PAIXÃO, des représentants de l’ANIP (Agence Nationale pour les Investissements Privés) et d’autres institutions angolaises ainsi que l’ambassadeur de l’Angola auprès du Royaume de Belgique, Madame Elizabeth SIMBRÃO.Une mission économique belge partira en Angola le 20 octobre 2013.

Angola

Luanda, capitale de l’Angola : la Banque Nationale

Publireportage

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L'Inde : le géant des pays émergents

commerce internationall'exPertise de Bruxelles invest & exPort

Ceci est d'autant plus probable que l'Inde bénéficiera probablement du fameux « dividende démo-

graphique » : quand le nombre d'actifs augmente dans une population, la part relative des dépenses consacrées aux enfants et aux gens âgés diminue, ce qui favorise l'épargne et les investisse-ments et donc la croissance. Deux défis de taille (bien qu'ils soient tous de taille dans ce pays gigantesque…) se profilent toutefois à un horizon très proche : la qualification de la population d'une part ; d'autre part l'arrivée annuelle sur le marché de l'emploi de plusieurs mil-lions de nouveaux actifs. Il faudra donc une économie qui permettra d'occuper tout ce monde. Une industrialisation qui nécessitera des investissements massifs, la création d'infrastructures et un appro-visionnement en énergie suffisant.Le pays sera donc amené à connaître de profonds bouleversements en quelques années et son économie croîtra. Quelles opportunités l'entrepreneur belge peut-il trouver sur ce marché et comment l'aborder ? Kathlijn Fruithof, attachée économique et commerciale de BIE, nous apporte quelques éléments de réponse : « L'Inde va poursuivre son développement économique - c'est presque inéluctable - et les opportunités d'affaires sont à la me-sure de cette croissance prévue ; c'est-à-dire qu'elles peuvent être très importantes. Ce pays mérite donc d'être considéré par toute entreprise qui envisage de se déve-lopper via l'export ou qui souhaite investir un nouveau marché. Gardons aussi à l'es-prit une caractéristique non négligeable : l'Inde est un pays démocratique.L'écrivain Jean Grenier disait : ‘ C'est en considérant l'Inde comme un pays ima-ginaire qu'on s'approche le plus de sa réalité’ ». Je relaie cette phrase car il faut souligner que les premières impressions que l'on ressent en débarquant dans

cette société peuvent être déroutantes : les sons, les couleurs, le mouvement, la foule, les odeurs… vous surprennent. Nos considérations sociologiques occidentales elles-mêmes doivent être nuancées, par exemple eu égard à la pauvreté que l'on rencontre là-bas. Il faut donc y venir avec l'esprit ouvert et un regard neuf. Concernant les usages et attitudes dont il faut certainement tenir compte, je cite-rais le fait que l'expérience et, corollaire-ment, la hiérarchie y sont très respectées. On peut entrevoir là une des difficultés qu'éprouvent certaines entreprises qui cherchent à s'implanter localement et qui envoient en mission des cadres jeunes (pour la seule raison qu'ils sont plus dispo-nibles pour des séjours à l'étranger). C'est une erreur.Les Indiens s'attendent également à ce que votre attitude vis-à-vis de vos affaires ou des affaires que vous auriez en commun avec eux soit marquée par une passion semblable à celle qu'eux éprouvent habi-tuellement lorsqu'ils se consacrent à un projet. Le sens de l'engagement est fort chez eux (c'est un gage de qualité des rela-tions commerciales) et ils l'attendent de vous. C'est aussi pourquoi les entreprises familiales de nos pays qui cherchent à s'implanter passent bien en Inde car ce

sont des entreprises où, généralement, les actionnaires sont très investis ; le tissu économique indien est, en outre, constitué essentiellement d'entreprises familiales. Deux grands traits de culture d'entre-prise peuvent être remarqués : la ‘Wes-tern Approach’ qui appartient au chef d'entreprise qui s'est formé en Occident et apprécie l'approche directe, minutée et qui conclut rapidement. Puis il y a l'approche traditionnelle qui privilégie le temps, la construction des relations, etc. Dans cette approche, mais dans la pre-mière également, il ne faut pas essayer de s'introduire ‘en solo’ car les relations humaines comptent beaucoup pour tous. Pour la même raison, pour investir un marché, vous devrez vous trouver un partenaire qui connaîtra la niche où vous souhaitez vous positionner. Notez que les deux approches se rejoignent dans un mode de négociation typiquement indien: le win-win.L'expertise bruxelloise qui pourrait trouver à se valoriser en Inde concerne l'environnement, l'éco-building, les infras-tructures (routes, trains… toutes voies et moyens de communication), le secteur des soins de santé (l'Inde a des spécialistes de premier plan et des réseaux d'hôpitaux privés en forte concurrence, il y a donc une

1,25 milliard d'habitants font de l'Inde le deuxième pays le plus peuplé au monde. Une croissance démogra-phique vertigineuse qui permet d'anticiper un dépassement de la population chinoise d'ici 2025. De cet élan, joint au fait que la moitié de la population a aujourd'hui moins de 25 ans, il en résultera que, d'ici 2030, 1 actif sur 4 dans le monde sera Indien ! La seule force des choses fera donc de ce pays un acteur incontour-nable sur la scène mondiale et, d'une façon ou d'une autre, le partenaire commercial obligé des autres pays.

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Kathlijn Fruithof, attachée économique et commerciale de BIE.

demande pour le matériel de pointe). Le secteur du transport de l'énergie est égale-ment prometteur de gros investissements de l'État indien, comme l'indique d'ailleurs le récent succès de cette société belge qui a remporté gagné un marché d'électrifica-tion de 2.500 km de voies de chemin de fer. Les biotechnologies suscitent également leur intérêt. Je ne cite pas le secteur de l'IT car les Indiens y sont très forts : soit il faut y occuper une niche, soit c'est leur propre expertise qu'il faut solliciter. En fait, quel que soit le domaine, notre savoir-faire bruxellois, pointu, rigoureux… peut intéresser des partenaires locaux.

Brussels Invest & Export est présente dans les grands pôles de développement du pays : Chennai, où, notamment, le secteur automobile mondial investit massivement ; Mumbai, centre des ser-vices financiers et de l'audio-visuel ; Bangalore avec l'IT et le domaine de la santé etc. Les entreprises peuvent compter sur nous pour les accueillir et les aider à approcher le marché, de la préparation d'un séjour de prospection au suivi d'une implantation. »

Didier Dekeyser

Brussels Invest & Export a également pour mission d'attirer des investisseurs étrangers en Région bruxelloise, tâche assez difficile dans le cas de l'Inde, du fait de la concurrence des Pays-Bas et du Royaume-Uni, où les communautés indiennes sont importantes, historiquement installées, et où la langue ne pose aucun problème. Mais les efforts de nos attachés écono-miques portent leurs fruits grâce à un travail de prospection bien ciblé. Ainsi, des centres de recherches cliniques indiens s'appuient-ils sur notre méthodologie rigoureuse pour mener à bien des essais cliniques dans notre Région. L'incubateur de BIE accueille par ailleurs des entreprises étrangères pendant 3 mois. M. Pramod Kaushik, spécialiste IT, teste actuellement sur notre marché une application informatique conçue pour la gestion des restaurants. La force de conviction de nos attachés économiques est évidemment ce qui l'a poussé à venir chez nous plutôt qu'ailleurs.

Mission économique présidée par la Princesse Astrid à New Delhi, Mumbai et Chennai, du 23 au 29 novembre 2013. Info ➤ http://www.invest-export.irisnet.be/ Bruxelles Invest & Export est l'agence du commerce extérieur et des investissements étrangers de la Région de Bruxelles-Capitale. Nous aidons nos entreprises à exporter dans le monde entier et assistons les entreprises étrangères à s'implanter à Bruxelles.

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Franc succès pour le salon B2BGr Business days à luxemBourG

BECI a reçu un award en tant que partenaire d’Enterprise Europe Network lors des Greater Region Business Days à Luxembourg. La distinction était remise par Joanna Drake, directrice de la promotion de la compéti-tivité des PME à la DG Entreprise de la Commission européenne, et par Pierre Gramegna, Directeur Général de la CCI de Luxembourg.

La deuxième édition des Greater Region Business Days, organisée les 12 et 13 juin par la Chambre de Commerce

du Grand-Duché de Luxembourg, a connu un franc succès. Le premier salon B2B de la Grande Région confirme ainsi sa vocation de stimuler la compétitivité, la croissance et le développement économique des entre-prises, en proposant une panoplie d’évé-nements, de rencontres et de services « à la carte », réinventant la façon de « parler business ».

Avec près de 2.500 participants, contre quelque 1.800 pour l’édition de 2012, les GR Business Days ont affiché une forte progression de plus de 38 % ! Par ailleurs, 178 exposants, contre 158 l’an dernier, ont choisi de participer à l’événement. Et plus de 3.500 rendez-vous d’affaires individuels entre entreprises de 20 pays différents, soit 6 pays supplémentaires par rapport à 2012, ont fait de la deuxième édition du salon B2B une véritable réussite.

La journée du 12 juin a été clôturée par la remise des b2fair Business Awards en pré-sence de Mme Françoise Hetto-Gaasch, Ministre luxembourgeoise des Classes Moyennes et du Tourisme, et de Mme

Joanna Drake, Directrice Promotion de la Compétitivité des PME/SME auprès de la Commission européenne, qui sont venues récompenser des joint-ventures d’entre-prises au sein de la Grande Région et au-delà.

BECI/Enterprise Europe Brussels a participé à ce matchmaking event avec huit sociétés bruxelloises qui ont eu au total 97 rendez-

vous d’affaires préorganisés sur les deux jours.

Rappelons que plusieurs dizaines d’événe-ments de matchmaking (mise en relation) sont organisés partout en Europe dans le cadre d’Enterprise Europe Network. Lors de ces événements, souvent organisés lors de salons professionnels, vous pouvez rencon-trer, sous forme de rendez-vous d’affaires organisés, des entreprises européennes dans votre secteur d’activité ou votre cible de marché.

Vous pouvez découvrir la liste des prochains événements de matchmaking européens (Brokerage Events) sur le site d’Enter-prise Europe Brussels : http://www.brus-selsnetwork.be/going-international.html . Si un événement vous intéresse, contactez-nous, nous vous communiquerons toutes les informations nécessaires et coordonne-rons votre inscription.

J.-Ph. Mergen Tél : 02 210 01 77 –

E-mail : [email protected]

Jean-Philippe Mergen (à droite), Director Export EEN, a reçu l’award au nom de BECI.

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Pas de diplôme, pas d’emploienseiGnement

« L’école, fabrique de futurs chômeurs »; « La faillite assurée »; « Relever le défi économique » titrait récem-ment l’hebdo Marianne à l’occasion d’un reportage consacré à l’enseignement à Bruxelles et en Wallonie. Un dossier étoffé, basé notamment sur une enquête du cabinet-conseil McKinsey. Entretien avec Pierre Jassogne, auteur du dossier.

Pour les employeurs, la formation reçue à l’école serait insuffisante?PJ : Un élément interpellant dans l’étude McKinsey, c’est la proportion des entre-preneurs interrogés en Wallonie et à Bruxelles affirmant rencontrer de sérieuses difficultés à recruter du per-sonnel ouvrier qualifié : électricien, sou-deur, toiturier, etc. Il faudrait une meil-leure adéquation entre les possibilités de formation et la réalité économique d’une Région. Dans la Fédération Wal-lonie-Bruxelles, les filières techniques et professionnelles n’attirent pas suffi-samment aujourd’hui. Elles sont consi-dérées par les élèves, mais aussi par de nombreux parents, comme des filières de relégation.

Mais ces filières sont pourtant proposées...PJ : Le problème, c’est ce ressenti de filières de relégation. Cette situation

n’encourage pas les jeunes en difficul-tés à investir dans des domaines où il y a justement des fonctions critiques. On observe donc une certaine corrélation entre le taux de chômage des jeunes et

l’abandon de filières de formation consi-dérées à tort comme peu attractives. Dans les grandes villes, les jeunes ont souvent tendance à s’investir davan-tage dans des fonctions d’aide sociale et

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revaloriser le technique et le professionnelEn 2013, la Région bruxelloise, au titre de ses compétences économiques, a dégagé un budget de 925.000 euros pour l’achat d’équipements performants pour améliorer la for-mation de jeunes dans des fonctions critiques. Ce finance-ment est intervenu à la demande des entreprises qui, en recherche de main-d’œuvre qualifiée, constatent trop sou-

vent un manque de qualifications des élèves issus des écoles techniques et professionnelles, faute d’équipements perfor-mants dans les écoles. Filières concernées : industrie tech-nologique, électronique, mécanique, produits métalliques, transport automobile, industries créatives, construction et rénovation, maçonnerie, ardoiserie, ferronnerie, ébénisterie.

d’aide aux personnes, au détriment de métiers techniques qui sont précisément les métiers en grande pénurie.

Des pistes de solution ?PJ : D’un côté, des directeurs de PME évoquent les manques de qualifica-tions sur le marché. De l’autre, l’école se plaint aussi d’un manque de contact avec le monde de l’entreprise. C’est un point sur lequel on n’insiste pas assez : en sortant de ces filières techniques et professionnelles, on est sûr de trouver un emploi. Il faut un regard plus positif sur ces filières.

et lutter contre le décrochage scolaire…PJ : Vous avez notamment la certifica-tion par unité, qui peut aider les élèves en situation de décrochage et les inciter à poursuivre leur formation. Imaginons qu’un élève soit bloqué dans son par-cours technique par une matière comme le français. Plutôt que de bloquer cet élève

dans son apprentissage à cause de cette matière, il va pouvoir poursuivre et re-présenter cette matière plus loin dans son parcours. L’idéal serait sans doute un parcours personnalisé pour chacun.

la Flandre fait mieux que la Fédération Wallonie-bruxelles, pourquoi ?PJ : Dans les résultats des enquêtes inter-nationales, lorsque les élèves sont bons en Fédération Wallonie-Bruxelles, ils le sont autant que peuvent l’être ceux de la Communauté flamande. Mais quand ils enregistrent de mauvais résultats, ils le sont bien plus qu’en Communau-té flamande. On est très bon dans des écoles « classiques ». Mais lorsqu’il y a des difficultés, elles sont énormes, c’est un gouffre. C’est là que ni les décrets, ni les décisions politiques n’ont permis d’apporter des solutions.

Que faire alors ?PJ : L’étude en appelle à tous les acteurs clés du secteur : enseignants, directions, parents, politiques. Aujourd’hui, il faut aussi aller plus loin avec les entreprises. Trop de jeunes sortent de l’école sans avoir appris un métier précis. Il existe bel et bien un lien entre taux de chômage et taux d’échec scolaire. Aujourd’hui, un jeune sans qualification va au casse-pipe. À l’école, il faudrait mettre davantage en avant des métiers porteurs. Il faudrait plus de dialogue entre l’école, l’entre-

prise et le monde associatif. Mais cer-tains constatent une grande suspicion du monde économique envers le système scolaire francophone.

Mais encore ?PJ : Pendant 20 ans, on a répondu par des solutions politiques très générales, par des décrets. Les résultats ne sont pas au rendez-vous, pourquoi ? Avec des décrets très globaux aux objectifs très louables, on n’a pas su répondre aux réalités de terrain, une école n’étant pas l’autre. Il faudrait permettre aux directeurs, aux enseignants, et même aux parents de créer une dynamique autour d’un projet pédagogique fort avec le monde associa-tif, une ou plusieurs entreprises. Ce n’est pas l’école pour l’école, c’est aussi l’école pour la société.

Quel est le point commun des systèmes éducatifs les plus per-formants ?PJ : Ils ne dépensent pas davantage d’argent que nous. Ce qu’ils ont, c’est un accompagnement des enseignants par un système de tutorats. Les directeurs d’école, aussi, y consacrent moins de temps au travail administratif pour se centrer sur l’amélioration des pratiques pédagogiques. En Wallonie et à Bruxelles, ce temps est de 15 %, alors que dans les meilleurs systèmes, c’est 40 %. Priorité donc à la pédagogie.

Vincent Delannoy

Pierre Jassogne, auteur du dossier « Enseignement » paru dans l’hebdo

Marianne.

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le casse-tête bruxellois : créer des places dans l’enseignement le défi : compte tenu de l’essor démographique bruxel-lois ; créer 42.500 places d’ici 2020 (selon l’IBSA). la réponseÀ la demande du gouvernement bruxellois, l’Agence de déve-loppement territorial a réalisé une étude pour la création d’écoles primaires et secondaires. Il s’agit d’un cadastre des sites pouvant accueillir des écoles. 138 sites potentiels sont dénombrés. L’ADT propose d’investir en priorité dans les quartiers où les besoins sont considérés comme urgents. Bref, il faut parer au plus pressé. Point positif : les terrains sont disponibles. Points négatifs : on n’en est qu’au stade de l’étude pour une cinquantaine de sites ; parallèlement, le nombre d’enfants sans école augmente en Région bruxel-

loise. Comme le note le ministre-président, Rudi Vervoort : « nous gérons une pénurie d’offres » ; « on va se battre pour les places ». À cela, il faut ajouter que, à Bruxelles, la fonction d’enseignant reste une fonction critique.À court terme, le Plan écoles du gouvernement bruxellois a prévu la rénovation de bâtiments et l’installation de classes préfabriquées pour créer 3.800 places supplémen-taires dans l’enseignement fondamental. Fin mai 2012, la Cour constitutionnelle, à la suite d’un recours introduit par la Communauté flamande, a cependant annulé une par-tie du Plan écoles au motif qu’il s’agit d’une compétence communautaire et non régionale – décision qui interdit au gouvernement bruxellois de répéter l’initiative

Cinq indicateurs en Communauté françaiseretard scolaire : 1 élève sur 2À la fin du primaire, un élève sur cinq est en retard scolaire.En fin du secondaire, cette proportion est de 1 sur 2.Cette situation n’est pas neuve, elle s’observe depuis 23 ans déjà. 6.500 eurosChaque année, c’est le montant qu’investit en moyenne la Fédération Wallonie-Bruxelles pour chacun de ses élèves. Les pays qui développent les systèmes scolaires les plus performants, en moyenne, n’investissent pas davantage de moyens financiers que la Fédération Wallonie-Bruxelles. augmentation du coût par élèveSur les dix dernières années, ce coût a augmenté de 17,8 % dans le fondamental, pour un accroissement du nombre

d’élèves de 4,4 %. En secondaire, ce coût a augmenté de 8,1 % avec +2,3 % d’élèves.objectif qualificationÀ Bruxelles, 25 % des 15-24 ans ont obtenu, au plus, un di-plôme de l’enseignement secondaire inférieur. Or, parmi les emplois à pourvoir d’ici 2020 en Wallonie et à Bruxelles, moins de 10 % seront accessibles aux personnes faiblement qualifiées.enseignement et PibSi la performance de l’enseignement de la Fédération Wal-lonie-Bruxelles atteignait celle de la Flandre, le pays enre-gistrerait une croissance additionnelle de 0,9 % de PIB par habitant (sur la base de recherches de l’OCDE).(sources : étude McKinsey, Fédération Wallonie-Bruxelles)

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BECI lance un outil de développement des stages

moteur d’emPloi

Le Gouvernement bruxellois veut favoriser la mise à l’emploi des jeunes en créant plus de 4.000 places de stages avant la fin de l’année. BECI se mobilise pour lancer, en partenariat avec MonStage.be, une plateforme de rencontre entre employeurs, candidats stagiaires et établissements d’enseignement et de formation.

C’est l’une des mesures-phares an-noncées au mois de mai lors du « sommet social », réuni autour

du nouveau Ministre-Président bruxel-lois Rudi Vervoort : la création de plus de 4.000 places de stage et de formation professionnelle, avant la fin de l’année. Une mesure essentielle pour s’attaquer au chômage des jeunes, qui frôle aujourd’hui les 30 % dans la Région. Un jeune sur trois privé d’emploi, de revenus suffisants et d’insertion, bref de perspectives : c’est une perte humaine et sociale inacceptable, qui justifie la mobilisation de tous.

le stage comme outil de formation et de recrutementTrès souvent – trop souvent – cette situa-tion de chômage est imputable à l’inadé-

quation entre les attentes des entreprises et les compétences des demandeurs d’emploi. Car de l’emploi, il y en a : des dizaines de professions sont en pénurie et des milliers de postes restent vacants à Bruxelles. Le stage en entreprise est un excellent outil pour réduire cette fracture : il permet au candidat de découvrir la réa-lité du terrain, de s’aguerrir, de se confron-ter aux exigences du travail, aux attentes de l’employeur, d’enrichir son expérience tout en complétant sa formation. Dans le meilleur des cas, le stage peut même lui ouvrir la voie d’un premier emploi. Pour les entreprises, c’est l’occasion de repérer des candidats, de les évaluer en situation et peut-être de recruter un nouveau col-laborateur de talent. Bref, tout le monde y gagne.

Afin de promouvoir et développer cette forme de qualification professionnelle, BECI lance aujourd’hui une plateforme de stages, gratuite et accessible à tous, en partenariat avec MonStage.be.

encourager le « réflexe stage »MonStage.be a été créé en 2008 par Alexandre et Sylvain, à l’époque deux étudiants en dernière année en sciences économiques, sur la base de leur travail de fin d'étude. Le site web collabore depuis lors avec 600 employeurs et 450 personnes de contact dans les écoles et centres de formation. Chaque année, il aide environ 5000 candidats à trouver un stage en entreprise. « Mais le potentiel est encore beaucoup plus important », affirme Sylvain Mortier, cofondateur de MonStage.be.

Beaucoup de métiers techniques tels que l’électromécanique sont aujourd’hui en pénurie.

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« Il n’existe pas d’études chiffrées mais, au total de l’enseignement supérieur, secon-daire et des centres de formation, j’évalue à 150.000 par an le nombre de demandeurs de stages en Belgique. »

Selon Sylvain Mortier, la Belgique a accu-mulé un certain retard sur les pays voi-sins. « Chez nous, on n’a pas assez le ‘réflexe stage’ ; ce n’est pas ancré dans les mentali-tés ni dans les pratiques. En Allemagne ou aux Pays-Bas, les stages sont inscrits dans la loi ; les entreprises doivent engager des stagiaires et les rémunérer. En Belgique, c’est la débrouille. »

La crise économique n’a pas facilité les choses, en donnant un coup d’arrêt au recrutement : les entreprises, qui se li-vraient une véritable « guerre des talents » pour dénicher les hauts profils notam-ment à travers les stages, ont réduit leurs budgets et leurs effectifs. « Malgré cela, le nombre de places de stage sur notre site n’a cessé de progresser ces quatre dernières an-nées. Cela reste donc un vecteur important pour les entreprises : en temps de crise, les stagiaires peuvent venir renforcer l’entre-prise à moindre coût; quand la conjoncture est meilleure, les stages retrouvent leur fonction d’outil de recrutement. »

Des contenus qui évoluent Sylvain Mortier voit les pratiques évoluer dans le bon sens : « Dans le passé, les entre-prises avaient une politique plutôt réac-tive. Elles attendaient que les stagiaires se présentent, ne faisaient que peu ou pas de sélection ou bien privilégiaient les enfants

du personnel. Aujourd’hui, elles deviennent proactives en proposant de véritables pro-jets, avec une ‘job description’ et des objec-tifs. Les ‘stages photocopie’, c’est fini ! Par ailleurs, les hauts profils ne sont plus les seuls concernés par le pré-recrutement: de plus en plus, c’est aussi le cas pour certains métiers techniques en pénurie. »

Du côté des structures d’enseignement, le processus de Bologne a eu une influence considérable sur l’approche des stages : « Les écoles se sont mises à les développer de manière beaucoup plus systématique. Elles ont défini des attentes plus impor-tantes ; les stages sont devenus plus longs ; les étudiants sont mieux suivis. La qualité des stages est devenue un atout qui aide les écoles à se positionner. »

un point de rencontre et d’infor-mationEt cependant, il reste souvent difficile de décrocher un stage. Trop peu de places sont disponibles et il n’existe pas assez d’outils pour mettre en relation l’offre et la demande. C’est le rôle que s’est assigné MonStage.be : « Nous assurons le relais entre trois interlocuteurs : les entreprises, les étudiants et les écoles. Les entreprises nous transmettent leurs opportunités de stage en y afférant des critères de sélection tels que le niveau et domaine d’études, l’orien-tation, la période et la durée souhaitée ou encore la langue de travail. De leur côté, les étudiants et les écoles remplissent leurs données. Nous croisons tous ces renseigne-ments et nous mettons les bons interlocu-teurs en relation. Chaque offre de stage est

ainsi analysée et transmise aux candidats et aux écoles pertinentes. »

MonStage.be diffuse par ailleurs de l’information sur la réglementation, les différents types de stage, les formalités, les questions d’assurance ou de rému-nération… Un rôle indispensable : « On se rend compte que l’information sur les stages est peu claire et fortement morcelée de par la complexité des institutions belges, surtout pour les stages non conventionnés. Par exemple, les entreprises ne se rendent pas toujours compte que les stages ne peuvent pas être ouverts aux diplômés. En dehors de conditions assez restrictives, c’est considéré comme du travail au noir. Les étudiants, quant à eux, doivent savoir que, pour effectuer un stage en dehors du cursus prévu, ils doivent obtenir l’accord explicite de leur école. Toutes ces informa-tions, et bien d’autres, on peut les trouver sur le site. »

sous les couleurs de beCiDéjà bien implanté, MonStage.be veut se développer en lançant une nouvelle plateforme avec le soutien et sous les couleurs de BECI. Objectif : multiplier les contacts entre les différents inter-venants et encourager les employeurs à créer davantage de places de stage. « Nous nous sommes rendu compte que le concept pouvait fonctionner à long terme à condition d’être gratuit pour tout le monde – pour les entreprises, les écoles et les can-didats – et d’élargir l’offre autant que pos-sible. Après quasiment cinq ans d’existence, nous redynamisons donc notre initiative

Sylvain Mortier, co-fondateur de MonSta- ge.be : « J’évalue à 150.000 par an le nombre

de demandeurs de stages en Belgique. »

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La Responsabilité Sociétale des Entreprises Mode d’emploi

4e réseau aPPrenant quadrant chez Beci

Dès le mois d’octobre 2013, BECI relayera une fois de plus l’initiative générée par la Fédération des Chambres de Commerce belges en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises.

La RSE reste encore un sujet ignoré du grand public, un sujet qui ne passionne pas les chefs d’entreprises qui voient plutôt leurs priorités du côté de la crise financière ou de l’instabilité politique.

et si la rse était au cœur de la stratégie d’entre-prise? Et si la RSE n’était pas juste l’affaire des managers ? Et si la RSE était aussi dans la collaboration avec l’Economie Sociale, par exemple ?

Pour 2015, s’annonce l’obligation d’inclure des clauses rse dans les marchés publics.Les entreprises qui auront su anticiper cette contrainte et se pré-parer à y répondre efficacement auront une longueur d’avance.

Passez à l’action avec BECI !le projet QuaDraNt, soutenu par le SPP Economie Sociale, en est à sa 5ième édition. Il connaît d’année en année un accueil grandissant auprès des entreprises soucieuses de l’impact de leur activité sur l’environnement naturel et sur la société en général.Prendre en compte le développement durable ou le bien-être au travail tout en préservant sa rentabilité n’est pas le fruit du hasard…Même s’il en va de la RSE dans les entreprises comme de la prose pour M. Jourdain :Chaque entreprise pose des actes « responsables » sans pour autant bien les identifier.

Mais au fait, que dissimule cet acronyme « RSE » ?Qu’est-ce qui est la responsabilité sociétale et qu’est-ce qui ne l’est pas ?Quelles sont les normes ?Y a-t-il des outils de mesure qui permettent de s’autoévaluer ?Est-ce que cela demande des investissements importants ?Ou alors, est-ce que la démarche peut s’avérer rentable ?Les PME sont-elles concernées ou l’initiative doit-elle se limiter aux plus grands ?

Autant de questions pour lesquelles notre nouveau trajet d’apprentissage QUADRANT se propose d’être le révélateur. Les réponses toutes faites, personne ne les connaît. Par con-tre, soutenir les PMe dans leur analyse de durabilité et les aider à dresser un premier plan d’action, voilà l’expertise de notre coach.

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en pratiqueLes dates des réunions pour 2013-2014 : les mardis 8 octobre et 26 novembre 2013, 21 janvier, 25 février, 1 avril et 6 mai 2014

le coût total de parcours d’apprentissage s’élève à 453,75 € (TVAC) pour les membres Beci et 605 € (TVAC) pour les non-membres.

Ce prix contient :les 5 sessions d’un demi-journée chacune avec petit-déjeuner, un accompagnement individuel d’1/2 journée, un évènement final, la documentation et le de diplôme de fin de parcoursPour toute information et inscription, contactez Mme Brigitte van der Mensbrugghe : 02 643 78 30 ou [email protected]

Réseau organisé dans le cadre du Plan d’action fédéral belge RSE du 25 octobre 2006, avec le soutien de

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pour permettre à tous types d’entreprises d’accueillir des jeunes en stage. Nous pour-suivons l’aventure car nous savons com-bien ce service aide à la fois les candidats stagiaires et les entreprises. Certains parte-naires privés nous soutiennent déjà dans notre démarche mais nous devons encore en convaincre quelques-uns afin de péren-niser et de renforcer notre approche. »

« Nous nous engageons dans la logique de ce que demande le gouvernement bruxel-lois », souligne pour sa part Olivier Willocx, administrateur délégué de BECI. « L’intérêt des stages est de faire progresser les jeunes et de les éduquer au monde de l’entreprise, tout en renforçant le lien entre ce monde entrepreneurial et celui de l’enseignement

et de la formation. Il faut ‘professionnaliser’ les stages, pour que les stagiaires n’arrivent plus par hasard dans les entreprises et que leurs stages puissent déboucher sur des op-portunités professionnelles. Ce partenariat doit y contribuer. »

Plus claire, plus intuitive, plus puissantePlus claire, plus intuitive, cette nouvelle plateforme offre une recherche plus affi-née pour les candidats, au sein d’une offre de stage fortement élargie. L’inscription et la publication des offres est plus aisée, plus rapide, et la base de données des candi-dats est mise à jour chaque semaine. Enfin, elle crée un lien direct avec les principaux médias sociaux, qui se sont désormais im-

posés parmi les vecteurs de recrutement. Au total, elle permettra une meilleure dif-fusion des offres de stage, aux candidats comme aux écoles, ainsi qu’un référence-ment accru sur les moteurs de recherche.

MonStage.be est également trilingue : au français et au néerlandais s’ajoute désor-mais l’anglais, qui prend une importance croissante dans un contexte internationa-lisé. « On constate de plus en plus l’attrait de Bruxelles, siège des institutions euro-péennes, pour les étudiants étrangers. »

Opérationnelle depuis la rentrée scolaire, la plateforme est en ligne, au service de tous les utilisateurs.

Emmanuel Robert

Comment fonctionne Monstage.be ? ◗ L’employeur publie gratuitement une ou plusieurs offres de stage et y attribue des critères de matching en fonction du

profil du candidat qu’il recherche (niveau d’étude, orientation, statut et période de disponibilité du candidat).◗ Une fois l’offre publiée, celle-ci est envoyée d’une part aux candidats répondant à ces critères et, d’autre part, aux respon-

sables-stages des établissements d’enseignement pertinents qui relayent ensuite cette information à leurs étudiants.◗ Le candidat, de son côté, peut définir des critères de recherche (secteur d’activité, région et département au sein duquel

il souhaite faire son stage), consulter les offres de stage sur le site et recevoir par e-mail celles qui correspondent à sa recherche. Si le projet de stage convient aux attentes du candidat, celui-ci y postule via la plateforme.

◗ L’entreprise reçoit ensuite par e-mail le profil complet du postulant et peut prendre contact avec lui. Les employeurs peuvent également effectuer des recherches au sein de la base de données des candidats et directement contacter le ou les candidats pertinents lorsqu’une nouvelle opportunité s’ouvre au sein de leur entreprise.

bernard Vromman (institut saint-Joseph d’enseignement technique)

L’Institut Saint-Joseph envoie chaque année plus de cent élèves en stage en entreprise, dans des domaines tels que l’automobile ou la maintenance industrielle. « Le stage est essentiel», affirme Bernard Vromman. « On ne peut pas ima-giner de formation qualifiante sans stage. Cela prépare les élèves à se mettre en situation et ils font un bond en maturité. Le stage leur fait prendre conscience de l’importance de leurs études. Souvent, c’est un déclic. Chez beaucoup d’élèves, on constate ensuite une amélioration des notes. » Dans l’en-semble, estime M. Vromman, les stagiaires sont plutôt bien

accueillis, mais les places sont trop rares. « Les élèves doivent trouver eux-mêmes leurs stages; cet effort de recherche fait partie de leur formation. Quand des difficultés se présentent, elles sont souvent liées à la manière de se présenter, à la rédac-tion d’une lettre de motivation. D’une part, certains élèves ne sont pas assez conscients qu’ils doivent prendre l’initia-tive. D’autre part, les entrepreneurs sont sous pression, dans un contexte de crise ; ce n’est pas toujours facile pour eux d’accueillir un stagiaire. Cela demande du temps, il y a pas mal de formalités à remplir… »

Marc Vandeur (Cellule emploi de l’ulb)

« L’offre de stages ne sera jamais suffisante; du moins il n’y en aura jamais trop. Plus il y aura de possibilités, mieux cela per-mettra aux étudiants de choisir un stage approprié, en fonction de leur cursus. C’est très important pour eux. Cela leur permet d’éclaircir leurs idées, de savoir où ils veulent s’orienter et de préparer leurs démarches : la recherche d’un stage, d’un job étu-diant ou d’un premier emploi ressortent de la même logique, de la même méthodologie. » Marc Vandeur insiste par ailleurs sur

l’importance du maître de stage, qui joue un rôle d’intermé-diaire entre le monde académique et celui de l’entreprise : « C’est la seule personne qui ait une perception réaliste et actualisée du monde du travail, en connexion avec les futurs diplômés. » L’ULB organisera le 8 octobre son forum « premier emploi » auquel est associé, depuis l’année dernière, un espace stage. « MonStage.be avait participé à ce forum il y a deux ans, en animant un atelier qui avait été très bien suivi. »

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Frédéric beaupère (haute école isFsC)

« La relation avec les employeurs est en général très bonne. Ils considèrent les étudiants comme des collaborateurs de l’entre-prise et participent à leur formation pratique : c’est du win win ! Les employeurs sont des partenaires essentiels et nous restons, comme opérateur de formation, à leur écoute. Du côté de l’école, le suivi pédagogique s’est renforcé et professionnalisé. Nous effec-tuons systématiquement une visite de stage pour nous assurer que la convention est respectée et que le stage se déroule au mieux pour toutes les parties. Nous avons une équipe de 15 enseignants (professionnels eux-mêmes dans différents secteurs d’activité)

pour encadrer, superviser, évaluer le travail presté. On ne laisse pas l’étudiant seul. Le suivi pédagogique démarre bien avant le stage et se termine bien après par une évaluation de la pratique professionnelle. » Que peuvent mieux faire les entreprises ? « Ne pas hésiter à prendre des stagiaires. C’est un investissement qui peut leur apporter un plus. Un stagiaire, c’est aussi un regard neuf sur les méthodes de travail, qui peut apporter des idées parfois novatrices ; c’est aussi une expérience humaine souvent riche et intéressante. »

henriette tounkara (stib – ressources humaines)

Un stage à la STIB, cela peut déboucher sur un vrai contrat d’emploi, comme l’explique Henriette Tounkara : « Les stagiaires qui se distinguent, s’ils sont en dernière année d’études, entrent directe-ment dans un processus de sélection. Les appelés sont nombreux : sur la centaine de stagiaires que nous accueillons chaque an-née dans les métiers techniques – en élec-tromécanique, mécanique ou électricité – trois quarts sont recommandés par nos maîtres de stages pour un recrutement. Selon nos données, un peu moins de 10 % sont finalement engagés. » Cette réussite ne doit rien au hasard : depuis quelques années, la STIB développe un programme d’acquisition et de rétention des talents techniques (ARTT), qui compte un important volet de partenariat avec les écoles et dont les stages forment une pierre angulaire. « Nous avons complètement redéfini notre politique de stages, avec trois objectifs : le recrutement pour les métiers où nous sommes en pénurie, l’image de l’entreprise et la sensibilisation des élèves et de leurs parents à toute la palette des métiers tech-

niques présents chez nous. En toile de fond, l’idée est de créer des ponts entre l’ensei-gnement et l’entreprise. » Les partenariats avec les écoles ont permis de renforcer la qualité des stages : « Les formateurs ont l’occasion de visiter nos ateliers. Ils savent où ils enverront leurs élèves et quelles sont les techniques pratiquées sur le site. Les stages sont d’autant mieux ciblés en fonction des élèves. Mais les partenariats vont bien au-delà : ils portent aussi sur des échanges entre formateurs et techniciens, l’organi-sation de Job Days, etc. En ce moment, une classe entière de Don Bosco est occupée à

reconstituer un bus TN6 des années 1930 pour le Musée du Tram. Toutes les compétences sont mobilisées: me-nuiserie pour la charpente, électricité, tôlerie…» Les stages à la STIB sont très prisés : plusieurs centaines de demandes par an. « Mais nous ne pouvons pas recevoir beaucoup plus de stagiaires si nous voulons garantir la qualité de l’accueil et de la relation avec les maîtres de stages.» S’il fallait encore améliorer quelque chose ? « Au plan législatif, il faudrait harmoniser les modalités des stages, qui varient beaucoup selon les écoles. »

Jacques spelkens (GDF suez belgium – Manager rse)

« Accueillir des stagiaires est très impor-tant pour le développement des relations avec les universités et les hautes écoles, pour ‘repérer’ bien en amont les talents potentiellement recrutables, pour l’image d’une entreprise solidaire et ouverte sur le monde, exerçant sa RSE de façon concrète. Dans mon Département RSE Belgique, je reçois en moyenne dix stagiaires par an, essentiellement des étudiant(e)s en ges-tion, management interculturel, ressources humaines et communication. Si l’on veut vraiment les accom-pagner correctement, il est difficile d’en accueillir davantage. » Comment les stagiaires s’intègrent-ils dans l’entreprise ? « Leur

intégration dépend essentiellement de leur motivation à considérer le stage comme un projet d’apprentissage ou non, et aussi de la qualité de l’accompagnement et du niveau d’implication du maître de stage. Dans 80 % des cas, il s’agit d’une expérience inter-générationnelle très enrichissante.» Une expérience qui débouche ensuite sur un recrutement pour un stagiaire sur dix, en moyenne. Selon Jacques Spelkens, les

stages sont devenus plus « projectuels » ces dernières années. « Le suivi de la part des universités est aussi plus professionnel. » Que reste-t-il à améliorer ? « La préparation du stagiaire en amont sur l’aspect ‘savoir-être’ en entreprise. »

Henriette Tounkara (STIB) : « Les stagiaires qui se distinguent, s’ils sont en dernière année

d’études, entrent directement dans un processus de sélection. »

Jacques Spelkens (GDF Suez) : « Dans 80 % des cas, une expérience intergénérationnelle très

enrichissante. »

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dossier duraBilité

La durabilité au fil du temps

Les premières préoccupations envi-ronnementales, ainsi que les pre-mières réglementations dans le

domaine, sont apparues dans les années 1970, lorsque l'on assiste à une prise de conscience quant à l'impact humain sur les milieux naturels. À l'époque, les entre-prises se contentent de respecter la légis-lation naissante, mise en place pour faire face aux problèmes lorsqu'ils surgissent. La notion de développement durable, in-tégrant les aspects économique, social et environnemental, trouve son origine dans ce contexte, où il devient progressivement évident que les crises environnementales ont des impacts à la fois financiers et hu-mains importants.

La définition la plus couramment utilisée est formulée en 1987 dans un rapport des Nations Unies rédigé par la Commission mondiale sur l'Environnement. Selon cette définition, « le développement durable est le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs

propres besoins ». Toutefois, la durabilité se hisse au rang de préoccupation

essentielle des ins-tances publiques et privées seule-ment en 1992, lors de la Conférence

des Nations Unies sur l'Environnement

et le Dévelop-p e m e n t

de Rio, plus

connue sous le nom de « Sommet de la Terre ». A travers l'approche mise en place à cette occasion, la question environnemen-tale devient partie intégrante du dévelop-pement économique et social.

Du respect de la loi à l’éco-efficienceEn parallèle à la réflexion menée aux niveaux des instances gouvernementales mondiales, des scientifiques et des ONG, une analyse similaire s’observe au sein des entreprises. Du simple respect de la légis-lation dans les années 1970 (1re école), on assiste dans les années 1980 au passage progressif vers une politique préventive de la pollution (2e école). Les années 1990 voient l'avènement d'une 3e école et de la notion d'éco-efficience, vue comme la valeur produite par unité de ressource uti-lisée. Le but n'est plus de seulement préve-nir la pollution, mais de réduire l'impact global des activités sur l'environnement via une diminution des matières pre-mières employées, y compris de l'énergie,

et une meilleure gestion des déchets. Ceci se fait souvent sur la base d'une analyse du cycle de vie des produits. C'est dans ce cadre que les systèmes de management intégrés se développent et que la notion de responsabilité sociétale des entreprises apparaît. Cela ouvre la voie à la quatrième école, celle du développement durable, dans laquelle les aspects économique, social et environnemental ne sont plus dissociés, mais font partie d'une vision globale qui sous-tend la stratégie de l'entreprise dans son intégralité.

réconcilier entrepreneuriat et dura-bilitéAujourd'hui, l'environnement et la respon-sabilité sociétale sont devenus des notions courantes et des sujets incontournables pour la plupart des entreprises. De plus en plus de sociétés commencent à mettre en place des mesures visant à améliorer leurs performances dans le domaine, mais l'environnement reste encore trop souvent

Le développement durable est un terme entré dans le vocabulaire courant. Dans le contexte actuel de crise financière, de raréfaction des ressources et d’augmentation constante des prix de l'énergie, et avec une législation environnementale de plus en plus contraignante, il est toutefois bien plus qu'un simple effet de mode. C'est plutôt une lame de fond qui touche progressivement tous les secteurs de l'économie et de la société en général, et qui vise à modifier en profondeur les modes de production et de consommation actuels. C'est aussi une formidable opportunité économique qu'il est important de comprendre et de saisir, pour rester compétitif.

Gunter Pauli sera l'orateur de l'Annual Event de BECI, le 9 octobre.

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perçu comme une contrainte plutôt qu'une opportunité de développement et de dif-férenciation par rapport à la concurrence. Pourtant, les mentalités changent petit à petit et des concepts comme l'économie bleue ou l'éco-design deviennent de plus en plus populaires. La première notion, développée par le belge Gunter Pauli, vise à réconcilier entrepreneuriat et durabilité, en développant des projets qui répondent à des problèmes environnementaux pré-cis, tout en étant financièrement et socia-lement viables et bénéfiques. Un exemple concret ? La récupération du marc de café et son utilisation pour la culture des champignons. L'éco-design quant à lui se propose de modifier la conception actuelle des produits pour les rendre entièrement recyclables ; la fin de vie du produit est prise en compte dès la première étape de façon à ce que tous les matériaux le composant puissent être facilement réutilisables et ne représentent pas un danger pour l'homme et son environnement.

Ces deux notions innovantes proposent donc de développer des solutions radicale-ment nouvelles aux problèmes actuels. Ils se basent également sur une réflexion globale, où les trois aspects du développement du-rable (économique, social et environnemen-tal) sont considérés ensemble et non plus séparément, s'inscrivant ainsi résolument dans le cadre du développement durable.

Un exemple simple et concret : dans les deux approches, les déchets sont considérés comme des ressources secondaires, à valori-ser et non à mettre en décharge. D'ailleurs, la mise en place d'un plan de prévention et de gestion efficace des déchets est très souvent le premier pas dans la réflexion environnementale d'une entreprise. Moins complexe que d'autres mesures, s'il est cor-rectement réalisé, il permet d'aboutir à des résultats bénéfiques concrets qui peuvent amener l'entreprise à aller plus loin sur le

chemin de la durabilité. Intégrer cette no-tion dans la stratégie de l'entreprise n'est pas chose aisée, mais plutôt un travail de longue haleine, nécessitant une vision à longue terme et la collaboration active de l'ensemble du personnel. Toutefois, une telle stratégie innovante peut conférer à l'entreprise un avantage compétitif certain, une équipe plus soudée et motivée car plus impliquée, ainsi qu'une meilleure image publique.

Laura Rebreanu

Mieux gérer ses déchets : des opportunités à saisir pour les entreprisestrier ses déchets, ça rapporteLe tri des déchets fait partie depuis long-temps déjà du quotidien des ménages belges, mais aujourd'hui les entreprises y sont tenues légalement aussi. Pour beau-coup, il s'agit d'une énième contrainte et pourtant :

◗ La collecte de déchets triés coûte moins cher que la collecte des déchets ‘rési-duels’.

◗ Certains flux ont une valeur marchande réelle. L’entreprise peut donc, s’ils sont correctement triés à la source et séparés des autres déchets de l’entreprise, les revendre ou du moins les faire enlever gratuitement.

◗ En triant les déchets d’emballages industriels (palettes, caisses en carton, plastiques d’emballage, etc.) vous pou-vez bénéficier des primes Val-i-pac. Les démarches d’obtention sont simples et 80 % des entreprises bénéficiant de ces primes sont des PME.

réduire ses déchets, c’est réduire ses coûtsLes coûts de gestion de déchets ne consistent pas uniquement en la facture du collecteur/transporteur de déchets. Il faut également prendre en compte le coût de production et le coût de la gestion interne. Un plan de gestion efficace, com-prenant une stratégie de prévention des

déchets, permet de réduire l'ensemble de ces coûts. Voir aussi la boîte à outil du site www.brusselswastenetwork.eu.

bénéfices en termes d’image de marque et de visibilité, ainsi qu'en termes de cohésion interneRéunir les gens autour de valeurs com-munes via un plan d’action sur les dé-chets est un projet qui fédère le person-nel. Les employés apprécient en général les efforts déployés par leur employeur dans le développement durable, quelle que soit la thématique. Cela permet aussi d'améliorer l'image publique de l'entreprise.

Géraldine Verwilghen

Gro Harlem Brundtland (à gauche), ex-présidente de la Commission mondiale sur l'Environnement qui remit en 1987 le rapport Notre avenir à tous. Elle est ici au sommet

« Rio+20 », en 2012, aux côtés de la présidente du Chili Michelle Bachelet.

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trier, ça rapporte Depuis ‘98, toute entreprise qui met des produits emballés sur le marché belge est légalement obligée de faire recycler ses déchets d’emballages industriels . L’objectif est de réduire la quantité de déchets d’emballages et d’encourager leur recy-clage. Cependant, cette initiative se révèle souvent complexe à mettre en pratique.

VAL-I-PAC se charge d’atteindre pour ses adhérents les pour-centages de recyclage imposés par la loi : pour ce faire, elle ras-semble les preuves de recyclage et de valorisation et transmet ensuite ces informations à la Commission Interrégionale de l’Emballage. De plus, VAL-I-PAC soutient financièrement les entreprises qui font l’effort de trier et de faire collecter leurs déchets d’emballages.

les avantages financiers ?On distingue deux sortes de primes : le forfait recyclage et le forfait conteneur.Le forfait « recyclage » stimule le recyclage du plastique et du bois d’emballage. Le forfait « conteneur » est une intervention forfaitaire dans le coût de location des conteneurs.

une prime pour ceux qui démarrent !Savez-vous qu’en triant vos déchets d’emballages en papier/car-ton, vous pouvez bénéficier d’une prime allant jusqu’à 200 € ?

Comme dans de nombreux domaines liés à l’environnement, c’est le changement d’attitude qu’il faut encourager. VAL-I-PAC a donc introduit récemment une nouvelle initiative : la prime

« démarrage » pour inciter un maximum de PME à modifier leur comportement de gestion des déchets et à entreprendre une démarche de tri sélectif de leurs déchets d’emballages. Le forfait démarrage est une prime unique de 100 €. Cette prime se rajoute au forfait conteneur.

Votre entreprise est-elle concernée ?Pour savoir si votre entreprise a droit aux primes VAL-I-PAC, visitez notre site www.valipac.be ou envoyez un mail à [email protected] sous la référence ED0913 et demandez votre dépliant gratuit.

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Technologies vertes, la clé du succès pour Siemens

entrePreneuriat duraBle

Trente-trois milliards d’euros : c’est le chiffre d’affaires réalisé par Siemens dans les technologies vertes sur le seul exercice fiscal 2012. Un nouveau record, mais pas une surprise pour ce groupe international qui est depuis longtemps convaincu que l’avenir est au « clean business », conjuguant Planet, People et Profit. Une stratégie qui montre que le marché des technologies vertes offre des opportunités d’affaires attractives. Retour sur cette « success story » avec André Bouffioux, le CEO de Siemens Belgique-Luxembourg.

«I won’t sell the future for short-term profit. » Ces mots, pronon-cés il y a plus de 150 ans par Wer-

ner von Siemens, montrent que le fondateur du groupe avait déjà son idée sur l’entrepre-neuriat durable. Une stratégie que les diri-geants actuels de Siemens, leader technolo-gique qui réalise 78,5 milliards d’euros avec 370 000 collaborateurs dans 190 pays, ont fait leur au début des années 2000 : « À cette époque, les premières inquiétudes sérieuses concernant le réchauffement climatique ont vu le jour et nous avons fait le choix d’un changement de cap radical pour le groupe», explique André Bouffioux. « La probléma-tique du climat nous obligeait, et nous oblige encore, à réfléchir à des pistes alternatives et à des solutions vertes pour l’industrie, les transports, l’énergie et la santé. Siemens a fait le choix de se focaliser sur les activités et marchés innovants qui ont un potentiel de croissance à long terme. Le groupe s’est élargi et a racheté pour plus de vingt mil-liards d’euros de sociétés actives dans le développement et la recherche de nouvelles technologies. Aujourd’hui, 27.800 chercheurs et développeurs s’emploient à trouver des réponses dans les 160 centres de recherche que compte notre groupe dans le monde. Évolutions démographiques, changement climatique, intensification de l’urbanisation, progrès de la mondialisation : notre offre répond aux mégatendances qui forgent le monde de demain. Le nombre d’inventions de Siemens par collaborateur de R&D a doublé depuis 2001. Résultat ? Nous nous trouvons en tête de classement dans les statistiques de l’Office européen des brevets, avec un total de 2 135 demandes déposées. »

« les technologies vertes boostent notre chiffre d’affaires »Autre conséquence de ce changement de cap radical : le chiffre d’affaires de Sie-mens est à nouveau en forte croissance,

principalement grâce aux technologies vertes qui représentent aujourd’hui 42 % de son chiffre d’affaires global. « Sur le seul exercice 2012, le chiffre d’affaires de notre portefeuille environnemental a augmenté de 10% à 33 milliards d’euros – un nouveau record pour le groupe. Par ailleurs, nos pro-duits et solutions écologiques ont aidé nos clients à réduire leurs émissions mondiales de CO2 de 332 millions de tonnes. Siemens est particulièrement actif dans l’améliora-tion de l’efficacité énergétique : nous cou-vrons toute la chaîne énergétique – depuis les systèmes de production d’énergie et la génération d’électricité au moyen de cen-trales à cycle combiné et de parcs éoliens, jusqu’aux technologies de transport de l’électricité, aux systèmes de distribution et aux solutions d’économie d’énergie pour les consommateurs des secteurs industriels, urbains et des transports. Ces solutions tour-nées vers l’avenir comprennent également la gestion des flux énergétiques via des réseaux électriques intelligents et des systèmes dédiés à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments. »

Des solutions pour les villes Siemens s’attache également à fournir aux villes une infrastructure sûre et des solutions intelligentes qui les rendent plus écologiques et plus durables : en plus de la publication de son « Green City Index » (voir ci contre), le groupe propose de nombreux produits afin de manager et sécuriser les réseaux routiers, ferroviaires et maritimes. Il produit aussi des trains automatisés (déjà en place sur la ligne 1 du métro parisien depuis novembre 2011), participe à l’élabora-tion de camions hybrides en fournissant des systèmes d'entraînement pour des camions de livraison, des voitures électriques en par-tenariat avec Volvo, des bus à hydrogène (88 modèles roulent déjà en Belgique), les trains pour le RER bruxellois ... « Ces solutions par-

ticipent à notre volonté globale de produire moins mais plus efficacement », intervient André Bouffioux. « La population des villes de notre planète s’accroît de deux habitants par seconde: En 2050, les citadins seront donc aussi nombreux que l’ensemble de la popula-tion mondiale d’aujourd’hui et plus de 9 mil-liards d’individus peupleront notre planète. Nous allons donc bientôt arriver à saturation car le rythme auquel la population mondiale consomme les ressources naturelles est déjà supérieur de 50% au temps qu’il faut à la planète pour les reconstituer. »

Hadrien Bonney

André Bouffioux : « Siemens a fait le choix de se focaliser sur les activités et marchés

innovants qui ont un potentiel de croissance à long terme. »

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Le parc automobile du futur

Brussels Green City Index 2013

le Projet volt-air

Performances écoloGique de Bruxelles 2009-2013

«Volt-Air » est un projet pilote de Siemens visant à stimu-ler l’intégration des voitures

électriques dans les flottes automobiles des entreprises et l’intégration de ces dernières dans le micro-réseau des entreprises. La plate-forme Volt-Air se compose de trois « laboratoires » reliés entre eux par une plate-forme de données commune per-mettant les échanges d’informations. Le « microgrid lab » sur le site de Siemens à Huizingen en fait partie (l’« EV lab » de Vol-vo Cars à Gand et le « service lab » à Courtrai sont les deux autres « laboratoires »). Sur le site de Siemens, un réseau énergétique intelligent, également appelé mini smart grid ou micro grid, est alimenté en éner-gie renouvelable par près de 10 000 m² de panneaux solaires qui produisent annuel-lement 400 MWh. Cette énergie produite permet de recharger les batteries de dix voitures électriques qui sont utilisées par les salariés pour leurs déplacements profes-sionnels et privés. Le parc photovoltaïque produit une quantité d’énergie suffisante pour parcourir 4 millions de kilomètres ! La grande nouveauté de ce projet ? « Notre

réseau énergétique intelligent permet la communication entre la production et la consommation d’énergie », explique André Bouffioux. « Le concept prévoit une utilisa-tion optimale de l’énergie solaire produite: la batterie de la voiture électrique peut stocker l’énergie excédentaire en prévision

des périodes de faible ensoleillement ou de faible vent. De cette manière, rien ne se perd. L’objectif final est bien entendu d’harmo-niser l’offre et la demande et d'offrir à nos clients une solution complète d'e-mobilité et énergétique qui a fait ses preuves, tant sur le plan opérationnel que sur le plan financier. »

En 2009, Siemens a confié à l'Eco-nomist Intelligence Unit, un orga-nisme indépendant, l’élaboration

d’un Index des villes vertes européennes (EGCI - European Green City Index) afin de mesurer l'impact environnemental de 30 grandes villes européennes. Chaque ville s'est vu attribuer un score de performance en matière de développement durable sur la base d'indicateurs individuels (8 caté-gories : les émissions de CO2, l’énergie, les bâtiments, le transport, l’eau, la qualité de l’air, les déchets, l’aménagement du ter-ritoire et la gouvernance environnemen-tale). L'objectif consistait à offrir aux villes davantage de visibilité sur leurs perfor-mances environnementales, afin qu'elles puissent mieux contribuer à des solutions pour le changement climatique et autres

problèmes écologiques. En 2013, Siemens a décidé de faire réaliser la même étude pour Bruxelles, pour connaître les progrès réalisés depuis 2009 et savoir quels do-maines restent à améliorer. La Capitale de l’Europe a obtenu d’excellents résultats : dans l’index 2013 des villes européennes, Bruxelles fait un bond de la 9e à la 3e place, juste un cran derrière Copenhague et Stoc-kholm. Elle a remédié aux lacunes obser-vées dans ses performances en 2009 et les politiques ont progressé dans quasi toutes les catégories environnementales, tandis que la communication et la surveillance se sont améliorées. Mais, rappelle l’Econo-mist Intelligence Unit, « la progression de la ville dans le Green City Index s’explique aussi partiellement par le fait que les autres villes sont toujours évaluées selon les cri-

tères de 2009 ; Bruxelles étant la seule à avoir bénéficié d’une évaluation sur la base des données de 2013. »L’Index des villes vertes d’Europe est la troisième étude de Siemens sur les in-frastructures urbaines durables, après les rapports sur le développement durable à Londres et Munich. « Cette étude souligne une fois de plus notre volonté d’aider les villes dans leur lutte contre le changement climatique », déclare André Bouffioux. «Les villes jouent un rôle clé dans ce domaine : elles sont responsables de 80% des émis-sions de gaz à effet de serre et abritent au-jourd’hui plus de la moitié des habitants de la planète. Le portefeuille environnemental de Siemens en fait donc un partenaire idéal pour la mise en œuvre de solutions d’infras-tructure éco-climatiques. »

Livraison officielle de la première Volvo C30 électrique destinée à la flotte de Siemens Belgique.

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Merak est le spécialiste par excellence de l’archivage professionnel. Les différents établissements de l’entreprise prennent soin de millions de documents papier. Le stockage électronique de données fait également partie du package de services proposé. Les sociétés commerciales et les institutions peuvent faire appel à Merak pour héberger en toute sécurité leurs supports magnétiques et optiques, qu’il s’agisse de bandes, de disques durs, etc. Dans le cadre de ce même package de services, les fi rmes pharmaceutiques peuvent également confi er le matériel de référence de leurs laboratoires.

Dans un premier temps, une analyse exhaustive de la situation est réalisée. L’archivage est en effet un travail sur mesure, parfaitement confi guré en fonction de la nature et des besoins propres au client. En outre, la planifi cation revêt un caractère essentiel. La budgétisation des coûts est une facette intégrée à la préparation du projet. Les spécialistes de Merak compilent minutieusement toutes les données afi n que les clients puissent décider en pleine connaissance de cause quelles options ils vont sélectionner.

Une fois que toutes les données ont été scannées, les documents papier sont détruits, à moins que le client ne choisisse de les conserver malgré tout. Dans ce cas, ils sont ramenés à l’expéditeur par les coursiers de Merak. D’autres clients préfèrent en confi er la garde à Merak, selon des normes de sécurité convenues au préalable.

Merak propose différentes options pour la remise des documents numérisés. L’opération peut se faire sur CD-Rom ou DVD, par intégration directe dans les systèmes informatiques du client via les services web ou par stockage sur le site web sécurisé de Merak. Ce dernier - le Merak Archive Online (MAO) – offre la possibilité de consulter les documents après s’être dûment identifi é par token, digipass et code PIN. Le chargement de documents numériques sur le MAO est un jeu d’enfant. L’envoi de documents numérisés s’effectue via une liaison FTPS sécurisée.

Les entreprises peuvent abriter les codes source de leurs logiciels chez Merak. La convention de délivrance sous condition (escrow) défi nit quand et à qui le code source peut être remis. L’objectif est de faire en sorte que les packages restent disponibles à tout moment, même si le créateur du logiciel cesse ses activités.

La fourniture de documents papier peut être confi gurée par projet. Une fois qu’un projet est fi nalisé, les documents s’y rapportant peuvent être sauvegardés en toute sécurité. Les coursiers de Merak se déplacent auprès des entreprises pour y prendre en charge les dossiers. Les clients peuvent néanmoins choisir d’amener eux-mêmes leur matériel d’archivage sur papier dans l’un des établissements de Merak. Le phasage du transfert est totalement facultatif. Le client qui opte pour cette solution peut même décider de transférer ses données sur une base journalière. Ou hebdomadaire. Arrivés dans la zone de stockage, les documents sur papier sont rangés dans des boîtes anonymes assorties d’un code-barres. Seul l’ordinateur permet de les retrouver rapidement.

Une fois que l’on a identifi é quels documents papier peuvent être digitalisés, ces derniers sont scannés par Merak à la vitesse de 210 pages par minute. Les documents numérisés sont ensuite indexés et authentifi és afi n que les utilisateurs puissent les retrouver rapidement par la suite. L’archivage numérique réalisé par Merak est d’une convivialité hors pair. En un seul clic de souris, l’utilisateur peut affi cher ses documents à l’écran et retrouver ses données originales. Ces dernières peuvent être téléchargées, travaillées puis rechargées. L’avantage de l’archivage numérique résulte du fait que les données sont accessibles en quelques secondes via une connexion internet et la saisie d’un code.

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Les entreprises soucieuses d’éviter toute interruption totale de leurs activités peuvent faire héberger leurs back-ups extérieurs en offl ine chez Merak. Les possibilités de stockage dans l’e-bunker de Merak, à l’abri derrière d’épais murs de béton et profondément enfouis en sous-sol dans des coffres anonymes, leur garantissent une sécurité absolue. Même un incendie, un tremblement de terre ou un accident d’avion ne pourra détruire les informations qui y sont entreposées !

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Les entreprises qui souhaitent effectivement externaliser la gestion de leurs archives bénéfi cient d’un accompagnement professionnel assuré par les spécialistes de Merak tout au long du parcours menant à un stockage sécurisé optimal dans les systèmes de la société. Chaque étape est soigneusement détaillée et s’inscrit dans un cadre plus large. Il est à noter que la qualité des services fournis par Merak et la pérennité des systèmes sont certifi ées conformément aux normes ISO 9001 et ISO/IEC 27001.

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Merak est le spécialiste par excellence de l’archivage professionnel. Les différents établissements de l’entreprise prennent soin de millions de documents papier. Le stockage électronique de données fait également partie du package de services proposé. Les sociétés commerciales et les institutions peuvent faire appel à Merak pour héberger en toute sécurité leurs supports magnétiques et optiques, qu’il s’agisse de bandes, de disques durs, etc. Dans le cadre de ce même package de services, les fi rmes pharmaceutiques peuvent également confi er le matériel de référence de leurs laboratoires.

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Des cellules grises de plus en plus vertesr&d verte

En bordure de Bruxelles, à Rhode-Saint-Genèse, l'Institut von Karman est une belle inconnue dont les re-cherches en matière de dynamique des fluides suscitent l'intérêt de scientifiques et industriels du monde entier. Les essais et simulations effectués en soufflerie ont une vocation de plus en plus écologique et de moins en moins militaire (l'Institut est financé à près de 30 % par l'OTAN). Ils sont menés pour le secteur aéronautique, mais pas uniquement. Découverte à travers quelques applications.

L'ESA, la NASA, la Commission européenne, Rolls Royce, Safran, Dassault et, plus près de nous,

TechSpace Aéro, la Sonaca, la Sabca ou Umi-core... Toutes ces institutions et entreprises viennent chercher en Forêt de Soignes, à l'Institut von Karman, une expertise unique pour concevoir et tester des moteurs tou-jours plus performants et moins énergi-vores. Le campus fondé par le Professeur et spécialiste de l'aéronautique Théodore von Karman, il y a 57 ans, est l'un des fleurons largement méconnus de la Politique scien-tifique fédérale (Belspo). Il a vu transiter plus de 23.000 scientifiques et étudiants du monde entier depuis sa création, avec au passage des retombées non négligeables pour le secteur horeca à Bruxelles. « Ce qui nous rend uniques, c'est la combinaison de notre campus, qui accueille chaque année une bonne centaine de doctorants et can-didats à un 'master after master', et des ins-tallations que le monde nous envie : nous disposons d'une soufflerie à rafales 'longshot' capable de simuler des vents jusque mach 14, soit le niveau hypersonique. Nous dispo-sons également d'un Plasmatron, un géné-rateur de plasma qui permet de simuler les conditions de pression et de flux thermiques tout au long d’une trajectoire type lors d’une réentrée d’un véhicule spatial dans une atmosphère planétaire. Tout aussi unique au monde, le CT3 est une installation pour l’analyse aérothermique de composants des moteurs d’avion. Elle permet de tester les performances des ailettes en conditions de similitude correctes », résume sans fausse modestie Jean Muylaert, le directeur de l’IVK.

Des moteurs d'avion moins polluants et moins bruyants« Les aspects de développement durable sont désormais intrinsèques à tous nos essais en soufflerie sur les futurs moteurs. Comment retirer un maximum d’énergie d’une unité de combustible, qu’il s’agisse de gaz ou de

kérosène ? Comment limiter les déchets (CO2 et oxydes d’azote) en optimisant l’aérodyna-mique, la thermique et la mécanique ? Com-ment limiter les nuisances acoustiques ?».

airbags pour satellitesLes simulations en soufflerie de l'IVK jouent également un rôle clé dans la conception de véhicules spatiaux. Elles permettent d'analyser dans les moindres détails les phénomènes de rentrée dans l'atmosphère planétaire afin d'éviter qu'une navette ne se désintègre et... ne pollue l'atmosphère de ses débris. L'IVK participe notamment à un programme de l'ESA qui vise à rapatrier les débris générés par des collisions d'engins spatiaux en orbite, plus fréquentes qu'on ne le pense. « Nous développons des sortes d'airbags pour satellites afin de faciliter leur rapatriement sur terre. » Toujours dans le domaine spatial, les performances aérody-namiques du véhicule solaire développé par l'Umicore Solar Team ont été testées dans l'un des tunnels à vent de l’IVK.

urbanisme et architectureLes architectes du Parlement européen à Bruxelles ont fait appel aux souffleries de l’IVK pour améliorer la sécurité (propaga-

tion du feu), le confort (courants d'air désa-gréables) et le bien-être (analyse de la recir-culation des polluants) des usagers dans l'enceinte européenne. L’IVK a simulé des vents jusqu'à 220 km/h sur une maquette du Parlement. L'exercice a permis de détec-ter des risques de déstabilisation pour les piétons à certains points névralgiques. Au final, les architectes ont revu leurs plans pour y intégrer un anneau coupe-vent.

Olivier Fabes

Jean Muylaert, directeur de l’IVK.

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Des compétences « green » de pointe à Bruxelles

r&d verte

La capitale regroupe une série de centres de recherche, spin-offs ou jeunes entreprises innovantes qui concentrent une expertise unique dans divers vecteurs de développement durable : énergies renouvelables, écoconstruction, qualité de l'air, etc. Vous trouverez ci-après un aperçu, non exhaustif, de capacités R&D à forte densité « verte ». Avec l'aimable collaboration de Nathanaël Ackerman et Patricia Foscolo, respective-ment directeur du département Secteurs Innovants et responsable du pôle Green Technologies au sein de l'Agence Bruxelloise pour l'Entreprise (ABE).

éolienBruwind est un centre de recherche consa-cré au domaine de l'éolien. Il est issu du rap-prochement entre la VUB, l'ULB et l'Erasmus Hogeschool Brussel. Le centre concentre notamment ses recherches sur l'aérody-namique et l'aéroélasticité des éoliennes, la gestion de la corrosion et la limitation des nuisances dues au bruit et aux vibrations. Ses chercheurs s'intéressent également au potentiel des petites éoliennes.

Xant, une spin-off de la société bruxelloise 3E (consultant en énergie), se focalise jus-tement sur les éoliennes de petite taille et de petite puissance, entre 50 et 500 kW. Ce segment est largement délaissé par les grands acteurs de l'éolien. Les principales innovations de Xant résident dans l'élimi-nation de la chaîne de transmission, l'opti-misation du design des pales et le transport des pièces standardisées en container. Pas besoin d'une grue pour monter l'éolienne.

ecoconstructionLes universités bruxelloises, avec le soutien de la Région et de l'Europe (projet Feder Brussels Sustainable Economy), ont créé plusieurs cellules de recherche axées sur l'écoconstruction et l'architecture durable.

Le département BATir – Architecture du-rable, Génie Civil, Géomatériaux, SMC de l'ULB, sous la direction du Professeur Phi-lippe Bouillard, regroupe une centaine de chercheurs dédiés à la construction, l'archi-tecture et l'urbanisme.

Son cousin de la Faculté d'Architecture La Cambre-Horta dispose également d'une cel-lule spécialisée dans les quartiers durables (définition des concepts, sensibilisation et accompagnement des acteurs).

La VUB, quant à elle, dispose depuis 2008 d'un laboratoire de recherche Architectural Engineering, sous la houlette du Professeur Niels De Temmerman, employant 28 per-sonnes et spécialisé dans les outils d'ingé-nierie pour la conception architecturale. Ses recherches portent notamment sur l'allégement, l'efficacité et la performance des structures des bâtiments. Egalement à la VUB, le département Mechanics of Mate-rials and Construction, du Professeur Danny Van Hemelrijck, se penche sur le comporte-ment mécanique des matériaux innovants et le développement de nouveaux maté-riaux pour des bâtiments passifs.

L'UCL, en partie bruxelloise via son site de Woluwe, possède une cellule de recherche Architecture et Climat, dirigée par le Pro-fesseur André de Herde et occupant 25 per-sonnes. Elle se concentre sur les concepts d'architecture climatique et durable (har-monisation entre le bâtiment, le climat et l'occupant) ainsi que sur l'efficacité éner-gétique des bâtiments tertiaires.

Pollution industriellePlusieurs unités du centre de recherche Indutec, issus des Instituts Supérieurs industriels bruxellois, sont impliquées dans des projets en matière de protection de l'environnement ou de développement durable, que ce soit par le traitement des effluents liquides et gazeux, le traitement des sols ou la gestion de déchets solides.

Pollution de l'airLa jeune société bruxelloise Eoxolit a mis au point un produit photocatalytique destiné à réduire la pollution de l'air chargé en oxydes d'azote, ozone, oxydes de soufre et autres composés volatils hydrocarbonés. La start-up propose également des solutions auto-nettoyantes, anti-algues et désodorisantes.

anti-acariensDomobios est une société "spin-off" de l'UCL et de l'ULB qui, après sept ans de recherche, a mis sur le marché une solution révolu-tionnaire de lutte contre les allergies aux acariens. Son département R&D est dirigé par le Dr Mailleux, expert en matière d'aca-riens et de biologie animale.

Mesure de la consommation élec-triqueLa start-up bruxelloise You Know Watt, déjà connue des amateurs de l'émission Starter de la RTBF, développe un système de mesure centralisé des consommations électriques de chaque appareil électroménager. Elle est suivie avec intérêt par quelques gros fournisseurs d'électricité.

Olivier Fabes

Les universités bruxelloises ont créé plusieurs cellules de recherche axées sur

l'écoconstruction et l'architecture durable.

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Bureaux durables : ne pas oublier le facteur humain

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Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de la Senne (ou du Canal) depuis l'inauguration en 2007

par CIT-Blaton d'un premier immeuble de bureaux passifs à Bruxelles. En ce dé-but juillet, c'est l'immeuble Black Pearl, imposant bateau noir à l'angle des rues du Commerce et Montoyer, qui attire l'attention médiatique. Ce futur nouvel ensemble de 11.000 m² de bureaux, œuvre de l'entrepreneur Immobel et de l'archi-tecte Pierre Lallemand, remplacera des constructions obsolètes et énergivores des années 70. Figurant parmi les bâtiments exemplaires épinglés par Bruxelles Envi-ronnement (lire interview par ailleurs), le Black Pearl se distinguera notamment par son triple vitrage et ses toits verts qui récupèrent l'eau de pluie. Et d'ici quelques semaines débutera le chantier de la Silver Tower dans le Quartier Nord, qui sera la première tour « passive » de Bruxelles.

l’essor des « bureaux verts »Ces exemples sont-ils le signe d'une véri-table montée en puissance des « bureaux verts » dans la Capitale ? Incontestable-ment selon les acteurs que nous avons rencontrés. « Ces trois dernières années, la tendance à des bureaux durables et /ou passifs a clairement été intégrée aux stra-tégies des promoteurs. Le dialogue avec les responsables politiques a également bien évolué en trois ans. Les critères environne-mentaux et énergétiques font désormais partie de toute grille de sélection pour tout projet d'immobilier de bureaux », observe Stéphan Sonneville, l'adminis-trateur du groupe immobilier Atenor. À un point tel, selon lui, que les promoteurs qui n'investissent pas dans des bureaux aux meilleures normes énergétiques et environnementales s'excluent d'office du marché. Le bureau durable est en effet devenu un « must » pour nombre d'entre-prises, certainement les multinationales soucieuses de leur image de marque et de leur attractivité. Et puis, il y a bien sûr le contexte politique et législatif qui, à

Bruxelles (lire encadré), impose de toute façon les bureaux passifs à partir de 2015.

On parle souvent de 3P (People, Planet & Profit) inhérents à toute démarche de développement durable. Dans le cas des immeubles de bureaux, il est clair que c'est jusqu'à présent le P de Profit qui a été la principale motivation des entreprises. Le premier but de l'investissement est de réduire la facture énergétique. Comment pourrait-on en vouloir aux entreprises, a fortiori en période de crise ? La nouvelle génération de bureaux maximise égale-ment la surface disponible et limite la superficie moyenne par employé (qui passe de 20 à 12 m²), ce qui génère aussi des économies substantielles. Mais ce qui est bon pour le portefeuille l'est aussi pour la planète... Le P de Planet arrive en effet en second lieu, les entreprises voyant dans les bureaux passifs ou durables un moyen de soigner leur image écologique et responsable, autant vis-à-vis du person-nel que des clients. Et le P de People ? C'est justement là que le bât blesse. L'impact de bureaux passifs sur les comportements des collaborateurs a été largement sous-estimé.

susciter l'adhésion« Il est clair que le bureau passif devient la norme. Le ‘green’ suscite spontanément la sympathie et l'intérêt. Mais il est important de maintenir l'adhésion du personnel. Ce

n'est pas si simple, dès lors que les surfaces par collaborateur diminuent et qu'il faut s'habituer à un autre type de confort », souligne Donald Desmet, responsable du « sustainable building design » au bureau d'études Technum (Tractebel Engineering). Un bureau vert appelle en effet de nouvelles méthodes de travail, plus mobiles notamment, une certaine flexibilité et l'acceptation d'un autre type de confort thermique et visuel. Bref, une adaptation des comportements est néces-saire pour retirer le plein potentiel des bureaux verts. « Des études ont indiqué que l'utilisation de nouvelles technolo-gies (ndlr : matériaux ultraperformants, pompe à chaleur, eau de pluie, géother-

Qu'il soit « durable » ou « passif », un immeuble de bureaux ne livrera pleinement ses bénéfices économiques et écologiques que s'il s'accompagne d'une adaptation des comportements. L'adhésion du personnel est un défi à ne pas sous-estimer alors que Bruxelles Passif 2015 pointe le bout de son nez.

La Silver Tower, dont la construction devrait s’achever en 2016 dans la Quartier Nord, sera la première tour « passive » de Bruxelles.

Stéphan Sonneville, administrateur d’Atenor.

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BLUE LINES GPP

L´énergie verte pour votre entreprise

Blue Lines lance son service de maintenance et de monitoring pour installation photovoltaïque et le photovoltaïque à Bruxelles reste intéressant malgré le changement de régime.

Schneider Electric (Uccle)

Blue Lines lance son service de maintenance et de monitoring pour installation photovoltaïque et le photovol-taïque à Bruxelles reste intéressant malgré le changement de régime.

La société Blue Lines Green Power Plants, créée à Bruxelles en 1999 sous l’appellation Pulsations, a réorienté ses activités dans le domaine des éner-gies renouvelables dès 2010.

Le modèle de base de Blue Lines est de permettre aux entreprises privées ou publiques de produire l’énergie électrique renouvelable dont elles ont besoin et ce sans réaliser le moindre investissement. Ce modèle offre à l’en-treprise qui l’adopte le double avan-tage de préserver ses fonds propres pour les investissements dans son ob-jet et de réaliser des économies subs-tantielles en matière d’électricité. De plus l’entreprise diminue son impact environnemental. Blue Lines a acquis une expertise comme spécialiste dans le développement de projets de cen-trales de production d’électricité verte de grandes tailles en Région bruxel-loise. Au travers de plusieurs filiales financières, Blue Lines agit en tant que tiers investisseurs –Blue Lines GPI, GFI, etc... Les filiales sont calibrées financièrement pour donner toutes les garanties et la pérennité au projet.

Comme entreprise bruxelloise, Blue Lines est supportée par la SRIB au travers de sa filiale Finance.brussels. Les avantages pour les clients qui adoptent le modèle Blue Lines sont multiples. Une courte énumération non exhaustive en fait ressortir la pertinence : le client diminue ses frais d'énergie, réduit son empreinte carbone, dote sa société d’une image verte et ne fait pas un euro d’inves-tissement.

schneider electric (uccle)Pendant la durée de vie de l’installa-tion, le client peut se reposer en toute quiétude : Blue Lines s'occupe de tout et veille à obtenir de l’installation son rendement maximal. Un service de monitorage moderne et performant permet de relier la dizaine de sites actuels au dispatching qui suit la production aux cinq minutes.

De nombreuses sociétés ont compris l’avantage de la solution Blue Lines, Le Port de Bruxelles, IPM Printing, Turbel, Europa Belgium, Daldecor, etc. Blue Lines a installé prés de 4MWc à Bruxelles sur une dizaine de sites différents. Par son activité opération-nelle, Blue Lines s’occupe pour tous ses sites de la production, de la main-tenance et de la gestion de la centrale production d'énergie photovoltaïque. L’objectif de ce suivi minutieux est d’atteindre le meilleur rendement sur chaque site de production.

Forte de son expérience de gestion-naire, Blue Lines propose depuis peu son service de gestion et de mainte-nance aux propriétaires d’installation photovoltaïque, ainsi qu’aux installa-teurs ou autres développeurs de pro-jets. Grand nombre d’installations sont laissées à l’abandon compte tenu du contexte économique et peuvent grâce au service de Blue Lines amé-liorer leur rendement. De plus, Blue Lines offre un service de proximité sur la Région bruxelloise.

Nous soulignons que malgré le change-ment de régime des certificats verts, une installation photovoltaïque reste une solution d’avenir et permet de faire des économies importantes. Il est dès lors opportun de faire appel aux services de Blue Lines afin de développer son projet photovoltaïque. Aujourd’hui, Blue Lines développe encore diverses installations photovoltaïques sur la Région bruxel-loise, essentiellement sur des écoles, imprimeries et ensemble de bureaux.

BLUE LINES GPP

L´énergie verte pour votre entreprise

Blue Lines lance son service de maintenance et de monitoring pour installation photovoltaïque et le photovoltaïque à Bruxelles reste intéressant malgré le changement de régime.

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mie, biomasse, etc.) pouvait améliorer les performances énergétiques des bâtiments de 5 à 10 %, tandis qu'un changement des comportements peut générer des gains entre 20 et 50 %. » Pour faciliter cette adaptation des com-portements, Donald Desmet épingle éga-lement la nécessité d'une infrastructure informatique adaptée à des bureaux plus durables mais aussi plus flexibles. Chacun doit pouvoir facilement disposer d'un es-pace de stockage et d'archivage mais aussi d'un équipement ergonomique, comme par exemple un écran d'ordinateur d'une taille suffisante. Sinon, le confort risque effectivement d'en pâtir. « Pour un bureau d'étude comme le nôtre, il est important de pouvoir associer les utilisateurs dès la phase de conception. Le problème est que nous travaillons sou-vent pour des ‘anonymes’ vu que nos clients sont essentiellement des promoteurs qui louent ou vendent ensuite les surfaces de

bureaux», fait encore remarquer Donald Desmet, insistant au passage sur la né-cessité de communiquer vers les utilisa-teurs à propos des avantages mais aussi des éventuelles contraintes des bureaux verts. « Beaucoup des plaintes que l'on peut entendre de la part d'utilisateurs viennent par ailleurs d'une utilisation non appro-priée des installations dites durables par le facility manager. Certaines infrastructures de chauffage ou d'aération ont tout sim-plement été sous-dimensionnées. »

un inconfort tout relatifDu côté du groupe immobilier AG Real Estate, le CEO Serge Fautré et le respon-sable pour les activités de construction Stéphane Sohier reconnaissent également l'importance de communiquer vers le personnel pour retirer un maximum de bénéfices d'un bureau durable ou pas-sif : « Tout le monde doit faire un effort pour économiser l'énergie et l'eau. Est-ce

si difficile d'accepter de travailler dans une température de 20° plutôt que 22° ? Certaines entreprises pourraient offrir une petite laine aux plus frileux ... Il y aura tou-jours des plaintes, mais il faut relativiser. Aucune entreprise ne souhaite aller vers l'inconfort total. Le confort énergétique sera tout simplement différent pour éviter la surconsommation. Et les entreprises ont l'opportunité d'augmenter la qualité de vie globale des travailleurs en leur proposant davantage d'endroits de convivialité, des espaces de sport et de loisirs, des services de conciergerie, etc. Les employeurs qui ne font que rogner la surface de bureau par travailleur sans proposer de tels nouveaux services auront un problème d'attracti-vité.»Les patrons d'AG Real Estate admettent que l'on a finalement trop peu de recul pour émettre une opinion sur le taux de satisfaction des utilisateurs de bureaux verts, a fortiori des bureaux passifs. Une autre de leurs interrogations, autant qu'un défi à ne pas sous-estimer, concerne la maintenance et l'entretien des équi-pements passifs, style pompe à chaleur, géothermie, etc. « Et que se passe-t-il par exemple quand un bâtiment passif est vide pendant deux ans ? » Selon eux, ces incon-nues techniques font qu'il pourrait être risqué de ne plus construire que du passif, au détriment d'autres techniques d'isola-tion et de rénovation éco performantes.

« Il y a non seulement un besoin d'instruire le personnel pour qu'il adapte son compor-tement, mais également le gestionnaire technique du bâtiment si l'on veut que les performances et le confort annoncés soient au rendez-vous », conclut Stephan Sonneville.

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bruxelles Passif 2015 : les nouvelles règles du jeuEn 2011, la Région de Bruxelles-Capitale prenait la décision de principe d’appliquer le standard « bâtiment passif » à toute construction neuve à partir de 2015, autant pour le secteur résidentiel que le tertiaire (bureaux et écoles). Après concerta-tion avec le secteur de la construction, un accord a été traduit en texte de loi paru au Moniteur le 26 mars 2013. En mettant en œuvre cette nouvelle réglementation PEB, qui conditionne l'octroi de nouveaux permis d'urbanisme, le gouvernement bruxellois entend faire du parc immobilier bruxellois l'un des plus écoperformants en Europe, prenant exemple sur des villes allemandes ou autrichiennes. Le cabinet de la Ministre Huytebroeck, en charge de l'Environnement, de l'Énergie et de

la Rénovation urbaine, a évalué la surface totale de nouveaux bâtiments construits chaque année à Bruxelles à 400.000 m², dont 201.000 m² de bâtiments tertiaires. En construisant dès 2015 ces bâtiments aux standards passifs, la Ministre table sur une économie de 153 000 tonnes de CO2 et de 5 millions d'euros par an sur la facture énergétique.2015 marque donc l'entrée en vigueur de la règle principale pour les bureaux passifs, même si certaines dérogations sont prévues. Une période de transition jusque 2018 est également prévue pour les nouvelles exigences en matière d'étanchéité des bâtiments à l'air. Vous trouverez plus d'infos sur la nou-velle réglementation sur www.bruxellespassif.be.

Serge Fautré et Stéphane Sohier, respectivement CEO et responsable des activités de construction chez AG Real Estate.

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Bruxel les, ville portuaire

au cœur de l’Europe

www.portdebruxelles.be

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Situation privilégiéeSitué à cinq heures de navigation d’Anvers, le

port de Bruxelles offre une accessibilité excep-tionnelle à la navigation fluviale et maritime jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au centre d’un réseau dense d’autoroutes et de voies ferrées.

Outil performantUn terminal à conteneurs est opérationnel à l’avant-port, desservant les quatre modes de transport présents sur le site portuaire: fluvial, maritime, rail et route. Outre les ter-

rains situés le long de la voie d’eau, le Port de Bruxelles offre 160 000 m2 d’entrepôts au

centre TIR.

Au service de BruxellesLe domaine portuaire bénéficie d’un hinterland de

plus de deux millions d’habitants et représente un poids économique important: près de 360 entreprises génèrent 12 200 emplois, dont près de 6 000 emplois directs, et un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 6,4 millions de tonnes.

Plus de 600 000 camions

en moins dans la vil le

chaque année

Plus de 94 000 tonnes de

CO2 économisés chaque année

Place des Armateurs, 6 - B-1000 Bruxelles - Tél.: +32 (0)2 420 67 00 - Fax: +32 (0)2 420 69 74 - [email protected]

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« Depuis deux ans, le marché a rejoint le mouvement des bureaux verts »

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Quel est le niveau de développe-ment du marché des « bureaux verts», durables ou passifs, à bruxelles ?Grégoire Clerfayt : Les premières tech-nologies d'écoconstruction sont appa-rues au tournant du siècle. Entretemps, un label comme BREEAM (ndlr : BRE Environmental Assessment Method, une méthode de certification d'origine britannique) est devenu un fer de lance pour les bâtiments durables. Je situe le point d'inflexion – le passage d'une volonté mal définie d'image verte à une approche plus structurée – vers 2007-2008. Les acteurs immobiliers se sont rapprochés d'un « parler vrai » en se ba-sant sur des indicateurs plus fidèles à la notion de durabilité. Celle-ci ne concerne pas que les performances énergétiques et l'écoconstruction – certes des facteurs importants – mais aussi la mobilité et l'intégration à l'environnement urba-nistique.

Quel a été le rôle de bruxelles-en-vironnement dans cette courbe d'apprentissage ?Notre appel à projets Bâtiments exem-plaires (Batex) a été une fenêtre d'op-portunités pour ceux qui voulaient faire quelque chose en matière de bâti-ments durables. Depuis 2007, plus de 245 dossiers ont bénéficié de subsides pour plus de 25 millions d'euros. Parmi ceux-ci, 25 projets (ndlr : chiffres de fin 2012) concernent des lieux de travail, pour 38 % des surfaces engagées et 31 % des subsides. Nous disposons à présent d'un stock d'exemples et de références (ndlr : présentés dans un beau livre*) qui montrent ce que le marché est capable de faire.

le secteur immobilier joue-t-il franc jeu ?Les premières années, les promoteurs immobiliers et les investisseurs dans les grands bâtiments de bureaux étaient

extrêmement peu présents, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Depuis deux ans, le secteur de la promotion a rejoint le mouvement, d'abord avec du bâtiment neuf, maintenant avec des projets très ambitieux de rénovation lourde.

Quel est le principal défi pour ce marché naissant du bureau « vert » selon vous ?La difficulté aujourd'hui est de s'entendre sur les définitions. Bruxelles Passif 2015 a défini un cadre législatif pour les bâ-timents passifs mais, au-delà de cela, qu'est-ce qu'un bâtiment durable ? On dispose à présent de cadres de référence énergétiques, mais les autres aspects de la durabilité sont encore largement inex-plorés. BREEAM 2013 présente des côtés intéressants à ce sujet car cette norme est plus globale que les précédentes. Va-lideo (ndlr : un système de certification volontaire en matière de construction durable) va également dans la bonne direction. L'Europe (ndlr : à travers la directive 20/20/20 de la Commission)

a également d'abord donné la priorité à l'efficacité énergétique et commence seulement sa démarche intégrée. L'éner-gie a été le facteur déclenchant.

la plupart des professionnels de l'immobilier appellent de leurs vœux une norme belge ...Nous y travaillons depuis 2008-2009 avec les autorités des trois Régions et les fédé-rations professionnelles, notamment la Confédération de la construction, l'UPSI et les architectes. Nous sommes occu-pés à définir des critères et un système de scoring. La volonté est de définir une norme semblable à BREEAM, à la sauce belge, pour que ceux qui se sont déjà engagés dans une telle démarche de cer-tification ne doivent pas tout réinventer.

Quand peut-on espérer cette norme?Nous sommes en phase finale de créa-tion de cette asbl « BREEAM belge », qui accueillera la structure et déploiera le référentiel. L’asbl verra certainement le jour en 2013.

Quel est l'intérêt d'un système de certification local ? le climat an-glais – rappelons que breeaM est britannique d'origine – n'est pas si différent du nôtre ...Il faut tenir compte de spécificités en techniques de construction autant qu'en critères de durabilité. Des détails font parfois une énorme différence de pondération. En Angleterre par exemple, si vous n'avez pas un système de range-ment de vélos d'un tel type, vous n'êtes pas considéré comme exemplaire. On compare des pommes et des poires. Les échelles de valeur sont différentes. Nous aurons demain en Belgique un élément de comparaison des bâtiments sur l'ensemble des critères de durabilité : performances énergétiques, mobilité, interaction avec l'environnement...

Bruxelles s'est dotée d'une feuille de route ambitieuse en matière de bâtiments durables et/ou passifs. Quel en est à ce stade la traduction sur le terrain ? Et quels sont les principaux défis pour « verdir » le parc immo-bilier de bureaux ? Entretien avec Grégoire Clerfayt, le « Monsieur Énergie » de Bruxelles-Environnement.

Grégoire Clerfayt

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les bureaux passifs sont encore très rares à bruxelles, non ?En matière de construction passive, les in-vestissements ont effectivement d'abord concerné la maison quatre façades puis le petit immeuble à appartements. De-puis l'exemple pionnier de CIT-Blaton et ses 3.000 m² de bureaux passifs en 2007, on a longtemps pensé qu'il y aurait un problème technique de montée en taille, en raison de problèmes de surchauffe sur des superficies plus grandes. Il est apparu entretemps, dans des villes allemandes notamment, qu'il était techniquement possible de construire des bâtiments passifs de grande taille.

Quelles sont les principales réfé-rences « passives » actuelles à bruxelles ?L'Aéropolis, à Schaerbeek, est une réfé-rence importante. Nos futurs bureaux de Bruxelles-Environnement à Tour & Taxis seront passifs, sur une surface de 17.000 m². Le gros-œuvre est réalisé. Nous devrions déménager fin 2014. Par ailleurs, des études paramétriques réalisées avec des professionnels du secteur ont indi-qué, dans le cadre de la relocalisation et de l'extension des bureaux de l'Union européenne situés rue de la Loi, que des tours passives sont faisables d'un point de vue technico-économique. On peut aller jusque 130.000 m² ! Avec un sur-coût de l'ordre de 8 % et un retour sur investissement sur 15 ans. La décision est à présent aux mains de la Commission mais, vu le temps que cela prend, il leur faudra de toute façon un projet passif pour obtenir un permis d'urbanisme à partir de 2015.

bruxelles n'est pas encore au niveau de certaines villes d'allemagne ou d'autriche ...Nous sommes en bonne voie. Il n'y a plus guère que Francfort devant nous parmi

les villes. Et en termes de régions, nous sommes certainement à la pointe en Europe. En septembre, quelques 400 maires chinois viendront à l'initiative de la Commission européenne découvrir nos Bâtiments exemplaires ... Nous avons eu la chance de lancer ces appels à projets au bon moment. Le marché a réagi.

il faut effectivement qu'il y ait un marché immobilier dynamique et de nouveaux projets pour « verdir» le parc immobilier ... Les professionnels de l'immobilier sont heureusement conscients que le prix n'est pas le seul critère. L'image de marque et la qualité sont aussi détermi-nantes. Les bâtiments verts se louent et se vendent mieux que les autres bâti-ments.

la montée en gamme est donc une motivation pour les investisseurs. Mais pour les utilisateurs/occu-pants, quel est le moteur principal pour louer ou acheter « vert » ?Des bureaux durables sont potentielle-ment plus agréables. Et certains risques d'infections respiratoires peuvent être ré-duits par une ventilation mieux conçue. Mais chaque entreprise a sa propre motivation. Cela peut être la démarche sociétale, comme par exemple la société Caméléon ici à côté de chez nous, la fac-ture énergétique ou le bien-être. Nous sommes occupés à lancer une étude de suivi de 20 bâtiments qui va aller très loin dans l'analyse du confort : taux d'humi-dité, polluants, rayonnement, surchauffe, températures de surface, etc. Mais on sait déjà de certains retours d'expérience, par exemple de l'Aéropolis, que les gens sont généralement satisfaits. Il est possible d'accepter des plages de différentiel moins élevées par rapport à la tempé-rature extérieure sans perte de confort.

il n'y a pas un risque de sous-estimer la résistance du personnel ?Il peut y avoir des problèmes d'utili-sation ou de régulation plutôt qu'un problème de fond. Tout dépend de com-ment les choses sont configurées. Dans notre futur bâtiment à Tour & Taxis, il est par exemple prévu, pour le confort individuel, que chacun puisse ouvrir les fenêtres via un système motorisé et centralisé. Pour certaines salles, on peut gérer les conditions de température via une vanne pour gagner ou perdre 1 ou 2 degrés. Il y a donc une certaine latitude. L'enjeu est de définir une ligne de base tout en permettant à l'utilisateur des aménagements à la marge. Je dis bien à la marge, car sinon on perd tout le béné-fice d'une démarche durable.

Propos recueillis par Olivier Fabes

* « [A Bruxelles] Les Bâtiments exemplaires se racontent », Racine, également disponible en anglais.

le pôle energie de bruxelles-environnement (ibGe)Grégoire Clerfayt est à la tête de la division Energie de Bruxelles-Environnement (nouveau nom officiel de l'IBGE), qui emploie environ 110 personnes. Cette division joue no-tamment un rôle d'incitateur et de facilitateur pour toute démarche de construction durable dans la capitale. En plus de sa mission de promotion et de soutien financier (via les appels à projets Bâtiments exemplaires), Bruxelles-Environnement

peut apporter une aide technique aux porteurs de projets durables, en collaboration avec des bureaux d'études experts. L'institution donne environ 15.000 heures de formation par an dédiées à la conception de bâtiments durables. Quelque 500 personnes ont suivi ces formations en 2012, la plupart sur l'efficacité énergétique, mais aussi sur la construction passive, l'acoustique, la gestion de l'eau, l'intégration urbaine, etc.

Aéropolis, à Schaerbeek : une référence dans le domaine des bureaux passifs.

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Le prix (caché) du renouvelableénerGie

Le prix de l’énergie pour les entreprises belges risque de doubler à l’horizon 2030 : alors que la Belgique a pris l’option de sortir du nucléaire (d’ici 2025) et d’ouvrir de nouvelles unités de production au gaz à l’horizon 2016, c’est la conclusion inquiétante d’une étude menée récemment à la demande de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB). Pourquoi les prix de l’énergie augmentent-ils ? Comment évoluent les coûts de production et de distribution ? Le scénario de l’étude FEB est-il plausible ? Quelles seraient les conséquences d’une telle augmentation pour les entreprises ? Le gaz est-il un bon choix pour la Belgique ? Tentative de réponses.

Le 8 juin dernier, Gérard Mestrallet, le patron de GDF Suez, la maison mère d’Electrabel, effectuait une sortie

remarquée dans les colonnes du journal Le Soir. Habituellement peu loquace (il n’avait plus accordé d’interview depuis quatre ans), le premier employeur du royaume tenait à stipuler au gouverne-ment belge « à quel point la politique de l’électricité belge et la crise que traverse le secteur énergétique européen sont graves et lourdes de conséquences pour les finances des entreprises. » Et de rajouter: « L’Europe est en train de détruire une partie de son industrie énergétique. Sans s’en rendre compte. »Un point de vue étayé par l’étude « Shaping a Vision for Belgium’s Power Landscape », réalisée récemment par le Boston Consulting Group à la demande de la Fédération des Entreprises de Bel-

gique (FEB). « Sur la base de la voie tracée actuellement en Belgique, une large majo-rité des parties prenantes consultées pour cette étude s’accorde à dire que la politique de l’électricité n’est pas satisfaisante et pourrait mettre en péril la sécurité d’ap-provisionnement en électricité ainsi que la compétitivité industrielle du royaume à plus long terme », explique la FEB. « Ainsi, la politique énergétique actuelle de la Bel-gique a des conséquences à divers niveaux : outre la sortie progressive du nucléaire, qui requiert que le pays développe environ 17,4 GW de capacités de production nouvelles d’ici à 2030, et l’augmentation nette pré-vue de la capacité de production au gaz qui entraînera une hausse des émissions de CO2, le développement d’un nouveau mix de production requiert environ 24 milliards d’euros d’investissements. Et les coûts d’exploitation et de maintenance qui

y sont liés vont entraîner une augmenta-tion annuelle du coût de l’électricité pour un ménage moyen d’environ 250 euros par an. Et presque un doublement du prix pour les clients industriels. »

le paradoxe du prix de l’énergieDans le même temps, différents interlo-cuteurs comme la Commission de Régu-lation de l’Electricité et du Gaz (CREG) et plusieurs énergéticiens s’inquiètent eux aussi des modèles qui rendent dès aujourd’hui l’énergie européenne trop chère et qui menacent la compétitivité des entreprises. Pourtant, jamais les prix de l’électricité n’ont été si bas en Europe (ndlr : de 80 euros le MWh, il est passé à 40 euros sur le marché de gros). Mais pour les consommateurs, jamais la facture n’a été aussi élevée, tandis que la rentabilité des énergéticiens est en baisse constante. L’ex-

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plication de ce paradoxe ? « Cette hausse annuelle et généralisée de la facture élec-trique est à attribuer quasi uniquement aux différents gouvernements qui se sont succédés » intervient Marc Van den Bosch, le directeur général de la Fédération belge des Entreprises Electriques et Gazières (FEBEG). « Il s’agit aussi bien du gouver-nement fédéral (contribution fédérale et bonification offshore), que des éléments régionaux (certificats verts). Car depuis la libéralisation du marché de l’électricité et du gaz, jamais la compétition entre les différents producteurs n’a été aussi féroce pour faire baisser les prix de l’énergie, et ce, avec réussite. Mais les consommateurs ne s’en rendent pas compte car les frais occasionnés par le soutien aux énergies renouvelables gonflent leur facture. Ce qui implique une perte de compétitivité pour nos entreprises et une baisse du pouvoir d’achat des familles. »Les énergies vertes auraient donc été implémentées trop rapidement en Bel-gique ? « Je n’oserais pas l’affirmer mais, ce qui est certain, c’est que les choix de la Belgique en la matière n’ont pas été des plus judicieux », continue le directeur de la FEBEG. « Nous avons choisi trop rapi-dement des solutions trop chères, comme les panneaux photovoltaïques sur les toits des particuliers. Nous traînons depuis un passif important. D’autre part, la Belgique a trop peu investi dans l’innovation tech-nologique, ce qui a eu des conséquences négatives pour le marché de l’emploi et les exportations. Une erreur que l’Allemagne a aussi commise. Mais il faut mentionner, par ailleurs, que notre royaume a réalisé d’énormes progrès dans la gestion des nou-velles sources énergétiques depuis 2008. Il s’agira maintenant de ne pas répéter les

mêmes erreurs lorsque de nouvelles lignes directrices seront dessinées pour 2030. »

le gaz comme solution ?Dans ce contexte, le choix de la Belgique de soutenir les centrales au gaz existantes et subsidier la construction de nouvelles unités dans quelques années semble être une solution complémentaire au « tout renouvelable ». « Pour faire face aux défis futurs en termes d’abordabilité du prix de l’énergie, de sécurité d’approvisionnement et de défis climatiques, il est important de trouver un mixte énergétique équilibré», confirme Marc Van den Bosch. « Et vu l’augmentation de la quantité d’énergie intermittente fournies par des sources re-nouvelables, il y a un besoin de centrales très flexibles qui peuvent répondre rapide-ment à la hausse ou à la baisse des quan-tités d’énergie renouvelable disponible. Dans ce contexte, le gaz jouera donc indu-bitablement un rôle important. Même si la rentabilité actuelle des centrales existantes en Belgique n’est pas toujours optimale. »La Belgique, et l’Europe en général, se trouvent donc à un tournant important de leur histoire énergétique. « Si la majorité ne nie pas qu’un mouvement vers davan-tage de renouvelable est irréversible, ils appellent l’Europe à poursuivre ses efforts en vue d’établir une approche beaucoup plus convergente et coordonnée en matière de renouvelable, afin d’assurer de manière optimale notre sécurité d’approvisionne-ment commune via un ‘pool’ de capacités de réserves supranationales et d’assurer une transition vers les énergies renouvelables à rythme économiquement supportable, tout en privilégiant davantage l’efficacité énergétique, qui est l’un des principaux outils du développement durable dans le

monde », explique le rapport de la FEB. De son côté, la FEBEG appelle à continuer le parachèvement d’un « marché européen de l’énergie » et souhaite que l’Europe se focalise maintenant sur l’innovation tech-nologique : « C’est un élément important qui n’est pas assez pris en compte : les frais pour la transition énergétique pourraient être très élevés si nous ne travaillons pas judicieusement. Nous pensons aussi bien aux techniques de production qu’aux tech-niques de stockage et de distribution. »Ces choix importantissimes pour l’avenir économique de la Belgique sont mainte-nant dans les mains de Melchior Wathelet, le Secrétaire d’Etat à l’Energie. Entendra-t-il le chant des sirènes ? Il est en tout cas, de l’avis des énergéticiens, grand temps de prendre une décision sage et réfléchie concernant la politique énergétique de la Belgique, et de l’Europe en général. La com-pétitivité de nos entreprises en dépend.

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Energie bleue en mer du Nord : le point de vue juridique

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L'énergie produite au départ des vagues et des marées (énergie bleue – houlomotrice et marémotrice) est un concept qui ouvre des perspectives intéressantes. Des projets expérimentaux et des applications concrètes testent aujourd'hui cette nouvelle technologie en Europe, notamment en vue d'atteindre les objectifs d'énergie renouvelable. Plusieurs projets ont vu le jour ces dernières années pour examiner et promouvoir la faisabilité technique et économique de l'énergie bleue en Europe.

Développement de projetLa partie belge de la mer du Nord offre diverses possibilités de développement d'installations énergétiques actionnées par les vagues et les marées. Il faut toutefois tenir compte d'une série de difficultés juridiques, économiques et techniques susceptibles d'entraver la réa-lisation de tels projets. En exécution de la loi du 29 avril 1999 concernant l'électrici-té, l'exploitation d'installations off-shore visant à récupérer l'énergie du vent, de l'eau, des vagues et des marées est subor-donnée à l'obtention d'une concession de domaine, en vertu de l'Arrêté Royal du 20 décembre 2000. Cet arrêté a créé sept zones de concession, non seulement

pour la production d'énergie éolienne, mais aussi pour des projets relatifs à l'exploitation de l'énergie houlomotrice et marémotrice. Diverses pistes sont donc possibles, parmi lesquelles :

(a) La collaboration avec des concessions éoliennes existantes (ou nouvelles) : les entités qui souhaitent exploiter des sites de production en Mer du Nord peuvent conclure un accord avec les détenteurs de concession existants, notamment les opérateurs d'éoliennes.

(b) Le développement de nouvelles zones de concession : l'accord gouvernemen-

tal du 1er décembre 2011 a lancé un plan qui ouvre une nouvelle zone pour le développement de projets en Mer du Nord.

(c) Via un encadrement plus large : le

projet de « Plan d'Aménagement du Territoire Maritime » a été approuvé pour coordonner les diverses activités de l'espace marin belge (notamment la production d'énergie, la pêche et le transport). Ceci permettrait la défi-nition de nouvelles zones spécifique-ment axées sur le développement de projets de production d'énergie hou-lomotrice ou marémotrice.

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atolls énergétiquesLe projet de « Plan d'Aménagement du Territoire Maritime» définit deux zones pour le stockage d'énergie en mer (à Zee-brugge et sur le Wenduinebank). Le concept de stockage d'énergie consiste à utiliser l'énergie des parcs éoliens pen-dant les heures creuses pour vider l'eau contenue dans un « atoll énergétique », tandis qu'aux heures de pointe, le mouvement inverse (l’eau qui retourne dans l'atoll) permettrait de produire de l'énergie. Une consultation publique invitera les parties prenantes à formuler leur feed-back vers la fin de cette année.

les impulsions fédérales et régionales Les investissements dans l'énergie bleue suscitent quelques réti-cences en raison de la complexité structurelle de l'État belge. Les autorités régionales sont par exemple compétentes pour l'énergie en provenance de sources renouvelables tandis que l'exploitation de projets en mer du Nord relève de la compétence des autorités fédérales. Il n'empêche : actuellement, les investissements en éner-gie houlomotrice et marémotrice proviennent pour la plupart des autorités flamandes. Le projet FlanSea en constitue un exemple.

soutien à l'énergie bleue Le système de soutien qui s'applique à la production d'énergie hou-lomotrice et marémotrice off-shore est une compétence fédérale définie dans l'Arrêté Royal du 16 juillet 2002. L'énergie houlomotrice et marémotrice doit être considérée comme relevant de la « catégorie résiduelle » des certificats verts. Il n'existe pas aujourd'hui de « certificats bleus ».

ConclusionLe cadre légal actuel et les mesures de soutien qui s'appliquent au secteur éolien offshore peuvent servir d'exemple pour surmonter les obstacles auxquels les développeurs de projets sont confrontés aujourd'hui. Les fondamentaux indispensables pour stimuler et opti-miser l'énergie bleue en Belgique sont d'ores et déjà en place. Il reste à résoudre une série de difficultés telles qu'un régime de subventions inadapté, les clés de répartition des compétences entre les diverses autorités et les procédures de concessions et de permis.

David Haverbeke, Wouter Vandorpe et Jane De Proost, Energy & Utilities Team, cabinet d'avocats Field Fisher Waterhouse

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« Ce programme repose autant sur nos experts en interne et sur notre centre de recherche Laborelec que sur une col-laboration avec 8 grandes universités belges. Il est consacré à la production et la consommation durables. Nous étudions plus précisément comment utiliser durablement la biomasse dans les centrales, comment mieux gérer le caractère imprévisible des sources d'énergie renouvelables comme le soleil et le vent ou encore, comment optimiser la flexibilité et l’efficacité des

centrales thermiques. Du côté de la consommation, nos priorités sont le développement de nouvelles technologies permettant à nos clients de produire eux-mêmes de la chaleur et de l'électricité, la mobilité durable et les systèmes et infrastructures intelligents qui ajustent en temps réel leur consommation en fonction de l'énergie renouvelable disponible », explique Anthony Thomas, responsable de l'innovation au sein du département Développement durable d'Electrabel.

Des CoNsoMMatioNs iNtelliGeNtes Sur le réseau, l'offre et la demande entre production et consomma-tion d'électricité doivent être constamment en équilibre, au risque d'avoir des coupures de courant. Avec l'essor des sources d'énergie renouvelables intermittentes, comme les panneaux solaires et les éoliennes, la nécessité pour les producteurs d'ajus-ter continuellement la production de leurs unités thermiques constitue un défi toujours plus grand. C’est pourquoi les études visent à déterminer s'il est possible solutionner en partie le problème en adaptant la consommation à l'électricité – verte ou non – disponible. « Cette innovation doit nous permettre lorsque le volume d'électricité renouvelable n'est pas suffisant d'arrêter pendant une période précise certaines installations de nos clients industriels », explique Anthony Thomas. « Nous évitons ainsi de devoir faire appel à des cen-

trales d'appoint plus coûteuses et à des sources d'émissions de CO2 supplémentaires. »

iDeNtiFier les PoiNts Faibles et ProPoser Des solutioNsTour & Taxis (T&T), ce complexe immobilier bruxellois bien ancré dans l'histoire de notre capitale, n'a pas été construit pour satis-faire aux exigences de demain en matière d'énergie. Mais ce défi, Electrabel l'a relevé avec le responsable de la gestion des bâtiments chez T&T.

T&T gère 45 000 m² de bureaux et d'espaces commerciaux ainsi que 17 000 m² de salles, dans des bâtiments construits au début du siècle dernier. Ce complexe est entretemps devenu une « entre-prise écodynamique », car il respecte la charte environnementale bruxelloise. Pour améliorer encore ce score, le service BMS Scan d'Electrabel a identifié les points faibles du système de gestion des bâtiments. Avec à la clé de sérieuses améliorations en matière d'environnement et un important avantage financier. La réduction de la ventilation la nuit permet par exemple d'économiser 2 000 euros d'électricité par an. Une partie de l'air aspiré circule à nouveau la journée, ce qui fait baisser la consommation de gaz naturel de 12,5%, soit une économie de 22 500 euros par an. L'expérience nous apprend qu'un BMS Scan identifie en moyenne 10 économies possibles. Car là où les paramètres du système BMS peuvent être directement modifiés, des économies peuvent être directement réalisées, sans nuire au confort.

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C’est à vive allure que le monde de l'énergie est entré dans une période de transition pour lutter contre le changement climatique et réduire les émissions de CO2. C'est pourquoi dès 2010, Electrabel a lancé un programme de recherche et d'innovation axé spécifiquement sur cet objectif.

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l'it, secteur Prioritaire Pour la réGion

Les chiffres montrent qu'ils ont remporté la palme haut la main : à ce jour, le Microsoft Innovation

Center Brussels a délivré 322 certifica-tions, 28 start-ups ont pu émerger à

Bruxelles et 115 emplois directs résultent de leurs efforts ! Initiative privée donc efficacité du privé ? Oui, mais le soutien, judicieux, de la Ministre de l'Économie Céline Fremault a été essentiel, ainsi que le concours de l'ABE en la personne du dynamique Bruno Wattenbergh, et d'Evoliris représentée par son directeur Jean-Pierre Rucci.Dans le cadre des stages IT, le MIC s'adresse à l'étudiant qui s'apprête à entrer sur le marché de l'emploi et à l'entreprise qui a besoin de compé-tences pour évoluer. Au sortir de l'école, l'étudiant a les compétences requises pour le job mais aucune expérience ; on connaît la chanson. Du côté de l'entre-prise, et surtout dans les start-ups IT, l'exigence d'être opérationnel tout de suite est impérative : les choses évoluent vite, la concurrence est forte, la rapidité

d'action est décisive. Jean-Pierre Rucci, Directeur d’Evoliris : « Selon une étude réalisée par Evoliris avec ICTjob.be, 80% des offres d’emplois demandent entre 2 ans et 10 ans d’expérience. Ainsi, donner

la chance à des chercheurs d’emploi en dernier année de faire un stage de 15 semaines en étant épaulé par un coach, et de valoriser ces 15 semaines sur leur CV, permet d'atteindre beaucoup plus rapide-ment ce critère d’expérience ».

Car le projet MIC entend aussi vaincre l'obstacle du manque de personnel d'en-treprise dédié à la formation qui assiste le stagiaire tant au niveau technique que dans son adaptation à son nouveau job et à sa nouvelle équipe. Concrètement,

le stagiaire passera deux jours par se-maine au MIC Brussels et trois jours par semaine en entreprise. Suivi par le coach durant toute la durée du stage, l'étudiant pourra d'abord acquérir toutes ces soft skills si nécessaires à une bonne intégration dans un team et au succès d'un travail collaboratif. Ensuite, il pourra progresser à un rythme professionnel dans ses tâches et dans le parfaire de son apprentissage. Enfin, parce qu'il précise ses connaissances en travaillant sur des projets concrets et complexes, il se rend apte à passer diverses certifica-tions Microsoft qui pèseront lourd sur son CV. Pierre Mengal, Coach Technique qui encadre les stagiaires : « La particula-rité de notre programme, c'est la mise en place d'un environnement de travail sti-mulant pour le stagiaire. Nous y incluons les dernières techniques de génie logiciel comme l'intégration continue ou même de nouvelles méthodologies de testing, mais aussi la mise à disposition d'un coach technique professionnel. Cela lui permet d'être plus productif et de fournir du code de meilleure qualité ».

Microsoft mouille sa chemiseBruno Schröder, Ben Piquard, Pénélope Roux et Pierre Mengal de chez Microsoft sont des gens remar-quables parce qu'enthousiastes, efficaces et… dévoués ; car il est clair qu'il leur aura fallu une bonne dose de dévouement pour mener à bien le projet Microsoft Innovation Center Brussels (MIC) lancé en 2011 et assorti d'emblée d'objectifs ambitieux : 150 certifications annuelles, lancement de 10 start-ups par an à Bruxelles et création de 50 jobs sur la même période.

Bruno Schröder, Ben Piquard et Pénélope Roux, Microsoft ; Jean-Pierre Rucci, Evoliris ; Bruno Wattenbergh, ABE

Jean-Pierre Rucci, Directeur d’Evoliris: « Selon une étude réalisée par Evoliris avec ICTjob.be, 80 % des offres d’emplois demandent entre 2 ans et 10 ans d’expérience. »

Pierre Mengal, Coach Technique : « La particularité de notre programme, c'est la mise en place d'un environnement de travail stimulant pour le stagiaire. »

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Eurologos Group : la communicationpublicitaire et multilingue de l’après-criseLe Groupe Eurologos continue à «relocaliser» la production des services multilingues et multimédias. Nous ne cessons d’implanter d’autres agences « glocales » (globales et locales en même temps) dans les plus grands centres économiques vers lesquels les entreprises de la globalisation doivent lesquels les entreprises de la globalisation doivent exporter, ou avec lesquels les institutions modernes veulent dialoguer.

La formule est efficace car l'emploi est le plus souvent au rendez-vous pour le stagiaire (bien que d'aucuns veulent poursuivre des études, effet collatéral mais bénéfique du bon coaching !). Vol-kan Bozyigit, qui a fait son stage chez Tagtagcity, nous le confirme : « Mon stage au MIC est déjà une de mes meil-leures expériences professionnelles : j'ai appris beaucoup de choses en participant aux trainings, en pouvant m'impliquer d'emblée dans des projets très innovants et concrets, en recevant les avis d'un coach expérimenté. Travailler ‘en temps réel’ est aussi une expérience toute nouvelle et fabuleuse par rapport à l'école. La men-

tion de cette expérience sur mon CV et la liste des certifications Microsoft passées attirent déjà pas mal d'entreprises et m'ouvrent des portes. »Le satisfecit est aussi très affirmé du côté des employeurs. En l'occurrence, lors de

ce stage IT, les start-ups concernées (Tag-tagcity, Emixis et Guru Training Systems) partageaient une appréciation : les sta-giaires coachés étaient opérationnels,

productifs et très à l'aise dans leur nou-veau milieu, soit une réelle plus-value sur les plans économique et humain. Ce que confirme Bruno Wattenbergh, Pré-sident du Comité Exécutif du MIC Brus-sels, et CEO de l’Agence Bruxelloise de

l’Entreprise : « Ce programme est une vrai opportunité pour les stagiaires, mais aussi pour les start-ups et PME bruxelloises qui n’ont pas le temps d’encadrer leur sta-giaires et qui ont besoin de spécialistes du réseau Microsoft pour développer des applications web, mobile, desktop. »Lorsque Ben Piquard, Directeur Exécutif du MIC Brussels affirme que « le pro-gramme de Stage IT donne 1 an d’avance aux stagiaires qui y participent », il est peut-être en deçà de la réalité car, dans les faits, une proposition d'engagement ferme conclut le plus souvent l'expé-rience. Bref, de la mise à l'emploi efficace et qualitative. BECI applaudit et… s'inscrit déjà comme partenaire pour la suite !

Didier Dekeyser

Volkan Bozyigit, stagiaire : « Mon stage au MIC est déjà une de mes meilleures expériences professionnelles. »

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comPtaBles-fiscalistes

Combien de personnes pratiquent en Belgique la compta-bilité de manière illégale ? Difficile de donner un chiffre précis, mais compte tenu des cas rapportés, le président

de l’IPCF, Jean-Marie Conter, l’estime à un bon millier. Les consé-quences peuvent s’avérer désastreuses pour le client berné. Il faut donc tout d’abord, vérifier que la personne qui se présente comme comptable est bel et bien agréée auprès de l’Institut Professionnel des Comptables et Fiscalistes agréés (voir www.ipcf.be). C’est l’assurance d’avoir affaire à un professionnel qui connaît la déontologie, suit des formations continues, est couvert par une assurance en responsabilité civile.

renforcer la formation en gestionAutre constat préoccupant des professionnels du chiffre : 70% de leurs clients, indépendants et dirigeants d’entreprises, ne seraient pas bien formés en matière de gestion. Pourtant, en théorie du moins, les entrepreneurs ont suivi une formation. Trop souvent bradée, hélas. Des concepts clés ne sont pas abordés, sous prétexte qu’ils seront expliqués plus tard par le comptable. Résultat : des comptables sont confrontés à des clients qui confondent plan financier et business plan, recettes et bénéfices ; qui ont de grandes difficultés à gérer leur tréso-rerie. Or, le manque criant de formation est l’un des grands responsables… de faillites qui, avec une saine gestion, auraient pu être évitées.Ce que suggèrent l’IPFC et son président ? « Être consulté par les politiciens à l’heure de concevoir des lois plutôt que d’imposer des lois quasiment inapplicables. Le politique, au lieu de devoir constater que l’application sur le terrain ne fonctionne pas et de devoir faire marche arrière, a intérêt à nous consulter. Nous sommes disponibles. »

Pression fiscale accrue Troisième tendance à souligner : les comptables fiscalistes sont de plus en plus stressés. Pas uniquement en raison de la crise économique qui explique que 63 % d’entre eux éprouvent des difficultés à se faire payer leurs honoraires. Pas uniquement parce qu’ils éprouvent massivement une intensification de la pression fiscale : davantage de contrôles et de formalités administratives. Mais également parce qu’ils se sentent trop souvent des boucs émissaires. Leurs compétences permettent aux entreprises de fonctionner, et on tombe sur eux comme sur des fraudeurs. En cas de problème, c’est la faute du comptable. « Et, à mesure que le comptable fait mieux son travail, il se voit davantage contrôlé, constate le vice-président de l’IPCF, Xavier Schraepen. En termes de délai, c’est la tolérance zéro. C’est tout de suite des amendes. »

Il y a un problème de regard et de climat du monde politique vis-à-vis de la profession. « Nos représentants politiques doivent se rendre à l’évidence : plutôt que de stigmatiser les profession-nels du chiffre, il serait plus opportun de les mettre en valeur et de les soutenir dans leur mission de conseiller privilégié des entrepreneurs, des indépendants et des professions libérales ! », analyse Jean-Marie Conter. Et Xavier Schraepen de poursuivre : « Veillons surtout à ce que les entreprises soient bénéficiaires et, en bout de course, cela donnera des recettes fiscales. Ici, en début de parcours, les entreprises sont d’emblée soumises à une très forte pression. »

Phénomène nouveau : les clients mécontents de la pression fiscale s’en plaignent à leur comptable-fiscaliste comme si ce dernier était responsable des nouvelles lois et des taux d’impo-sition. « La profession devient difficile à gérer, confie Jean-Marie Conter. Nous recevons à l'IPFC quantité de courriels de profes-sionnels qui en ont ras-le-bol et qui envisagent même d’arrêter leurs activités. Le contexte d’instabilité et de flou concernant les règles ajoute à cette situation de stress. Pour les avantages de toute nature, les dispositions ont récemment changé trois fois. On informe nos clients et quelques mois plus tard, les règles ont déjà changé. »

Au volet des bonnes nouvelles, la profession salue les progrès réalisés dans les applications e-government telles qu’Intervat, Tax-on-web et Biztax, malgré la persistance de certaines défail-lances. Elle salue également la possibilité pour le comptable stagiaire de bénéficier du statut d’employé : précédemment, il devait prendre le statut d’indépendant. Un grand pas pour attirer des jeunes vers la profession.

Vincent Delannoy

Conseils et constats d’une profession sous pression Pas facile d’être aujourd’hui comptable-fiscaliste. Jean-Marie Conter et Xavier Schraepen, respectivement président et vice-président de l’Institut Professionnel des Comptables et Fiscalistes (IPCF) font le point avec nous sur les problématiques de la profession.

Jean-Marie Conter Xavier Schraepen

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emPloi

Quelle est l’origine du projet ?Guy Devaux : « InterJob3 trouve son origine dans un appel à projets publié au début de l’année 2012 par Actiris, qui souhaitait identifier des méthodologies innovantes de création d’emplois. Nous avons donc répondu à cet appel en présentant le dossier InterJob3, dont le nom a été choisi pour marquer le caractère résolument trans-versal de notre projet, qui s'appuie sur tous les acteurs du marché de l’emploi, à savoir les entreprises, les demandeurs d’emploi et les intermédiaires entre ces deux-ci, tels que les agences d’intérim, les coopératives d’activités et d’emploi, ou toute autre structure exerçant une activité analogue.»

l'offre de service pour remise à l'emploi est importante à bruxelles. en quoi interJob3 se distingue-t-il ?Guy Devaux : « InterJob3 a été conçu à partir de deux constats essentiels. D’une part, les entreprises ont de plus en plus tendance à externaliser des tâches très diverses et cherchent à collaborer avec des travailleurs indépendants plutôt que d’engager des travailleurs salariés pour les réaliser. D'autre part, Ceraction dispose d’une exper-tise de plus de 27 années dans l’accompagnement des demandeurs d’emploi souhaitant s’installer comme indépendants. Nous ren-controns des demandeurs d’emploi confrontés à des offres qui cor-respondent parfaitement à leurs compétences mais qui nécessitent d’adopter le statut d’indépendant, ce qu’ils ne souhaitent pas pour diverses raisons.Dès lors, plutôt que de renoncer à ces emplois, ils sollicitent InterJob3 pour que nous les accompagnions dans leurs démarches, afin de leur permettre de travailler sous statut salarié plutôt qu’indépendant. Par la suite, fort de cette expertise spécifique, InterJob3 recherchera et recueillera systématiquement les offres de missions de ce type auprès des entreprises, afin de les proposer aux demandeurs d’emploi aptes à y répondre et concrétiser de cette manière de nouvelles relations de travail».

Concrètement?Virginie Granchette : « Nous avons tout d’abord créé deux bases de données, l'une destinée à rassembler les demandeurs d’emploi disposant de compétences professionnelles opérationnelles et l'autre destinée au recueil des missions externalisables par les entreprises. Le matching des deux permet la rencontre de l'offre et de la demande. Par ailleurs, nous avons prospecté les différentes structures intermé-diaires susceptibles de créer une relation de travail avec un travailleur salarié et, pour chacune d’elles, nous avons identifié son mode de fonctionnement, les possibilités qu’elle offre et les contraintes aux-quelles il faut répondre pour utiliser ses services».

la réalisation de ce projet ne suscite-t-elle pas de pro-blèmes juridiques ?Virginie Granchette : « Effectivement, il fallait éviter que cette méthodologie ne débouche sur une situation correspondant à ce qu’en France, on appelle le " portage salarial " qui n’est pas légal en Belgique. Nous avons donc consulté un expert du droit social. Celui-ci nous a confirmé que le mode de fonctionnement d’InterJob3 était parfaitement conforme à la législation belge, pour autant que l’on se base sur des conventions adéquates entre les entreprises et les structures intermédiaires, d’une part, et entre ces structures intermédiaires et les travailleurs, d’autre part».

avez-vous déjà pu concrétiser quelques relations de travail jusqu’à présent ?Virginie Granchette :« Nous avons en effet pris en charge diverses situations concrètes apportées essentiellement par des demandeurs d’emploi bénéficiant des services de Ceraction et nous avons pu tester le dispositif à une petite échelle. Les premiers résultats concrets étant encourageants, nous souhaitons à présent passer la vitesse supérieure afin de multiplier les expériences et parvenir ainsi à concrétiser un plus grand nombre de relations de travail».

Didier Dekeyser

InterJob 3 : convertir les emplois indépendants en salariésInterJob3 est un projet pilote sont l’objectif essentiel est de créer de nouveaux emplois salariés pour les demandeurs d’emploi de Bruxelles grâce à une méthode de travail innovante. Il permet ainsi de transfor-mer des offres d’emploi sous statut « indépendant » en emplois salariés. InterJob3 a été conçu et est mis en œuvre par Ceraction dans le cadre d’un partenariat avec Actiris. Guy Devaux, administrateur délégué de Ceraction, et Virginie Granchette, responsable de projet, nous expliquent leur démarche.

Guy Devaux, administrateur délégué de Ceraction et Virginie Granchette, responsable de projet. (Photo Nancy Styl)

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moBilité verte

les sociétés de location de voitures se mettent-elles au car sharing ?D.F. « En fait, la location court terme, ce n'est rien d'autre que du car sharing, mais pour des périodes allant de un jour à douze mois. On partage finalement une flotte entre plu-sieurs utilisateurs pendant sa durée de vie. Au sens de périodes extrêmement courtes, de location à la minute ou à l'heure, eh bien, oui, nous nous y sommes mis depuis 2010 : nous avons lancé en joint-venture avec Daimler (75 %) Car2Go. Nous avons développé plu-sieurs villes, en Allemagne principalement, mais aussi à Vienne, Amsterdam et Londres.»

Mettre en location et faire du car sha-ring, c’est le même métier ?« Je ne parlerais pas de métiers différents, mais d'offres différentes. C'est du partage de flotte, mais sur des horaires beaucoup plus courts. Avec un réseau qui a l'habitude de partager une flotte très rapidement sur des laps de temps très courts, c'est un complé-ment d'offre que nous mettons à la disposi-tion d'une clientèle qui s'étend. Les clients du car sharing pur ne sont pas forcément ceux de la location court terme. Ici, dans le cadre de notre joint-venture, nous nous appuyons sur des Smart. Des véhicules faciles à garer, idéaux pour des trajets en ville sur de courtes périodes. Ce qui distingue Car2Go, c'est le 'free floating' : l'utilisateur ne doit pas retourner à sa destination de départ ni se rendre à une station fixe ; il peut laisser le véhicule partout où il le veut en ville, pour autant qu'il soit garé conformément à la législation. »

les sociétés ont-elles tendance à re-courir davantage à la location court terme ?« Nous ne serons jamais un concurrent direct de la société de leasing : nous proposons une offre complémentaire pour répondre à des besoins ponctuels ou instables. Avec des besoins bien définis, l'entreprise s'adresse à une société de leasing. Une tendance qui s'est renforcée depuis la première crise de liquidités en 2008 est la gestion de flotte adaptée : couvrir les besoins fixes avec des véhicules de leasing, mais compléter la flotte

avec des véhicules court terme. Nous sommes en quelque sorte une variable d'ajustement. Nous offrons à la société la capacité d'adap-ter sa structure très rapidement. À l'arrêt du contrat de location court terme, nous ne comptons pas d’indemnités de rupture, ce qui n'est pas le cas avec les voitures de leasing. »

Que représentent dans votre flotte les voitures électriques et hybrides ?« Le développement d’une flotte verte et l’adoption d’une politique environnemen-tale responsable sont inscrits dans l'ADN de notre entreprise. Nous sommes la première société de location court terme à avoir obtenu la certification ISO 14001, orientée sur le respect de l'environnement. Ce souci s'exprime dans notre manière de fonction-ner au quotidien et dans notre flotte. Dans une première phase, nous avons développé une gamme de produits eco friendly avec des taux d'émissions de CO2 inférieurs à 120 g, bien identifiés avec des codes de cou-leur. Deuxième action : nous sommes les premiers loueurs à court terme à avoir des voitures électriques. Avant cela, nous pro-posions déjà des véhicules hybrides. Nous

essayons de favoriser la gamme environne-mentale disponible sur le marché. »

Pour l'électrique, quel est votre bilan ?« Nous avons voulu être les premiers loueurs à court terme à en proposer. Notre flotte contient dix Peugeot Ion et trois Nissan Leaf. Aujourd'hui, l'infrastructure est très faible en Belgique. Le pays est clairement en retard. Les initiatives pour équiper le réseau de bornes électriques émanent davantage du secteur privé que d'une volonté inscrite de favoriser le déploiement des véhicules électriques. Le gouvernement, dans sa révision fiscale des voitures de société, n'a plus trop soutenu les véhicules électriques. Pour les particuliers, les primes ont complètement disparu. Un manque de support, un prix encore élevé et une absence de bornes et d'infrastructures font qu'il est difficile de déployer le véhicule électrique. Toutefois, je reste persuadé que la société de location court terme est un for-midable vecteur pour rendre plus confiant l'utilisateur vis-à-vis de l'électrique, spécia-lement concernant l'autonomie. »

Vincent Delannoy

Quel rôle pour les loueurs de voitures ? Car sharing, véhicules hybrides, électriques, basses émissions. Les habitudes, les véhicules et les flottes mises sur le marché ont évidemment un impact sur l'environnement. Entretien avec Didier Fenix, Managing Director d'Europcar Belgium.

Didier Fenix, Managing Director Europcar Belgium

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info Pwc

La Loi du 25 août 2012 a introduit une présomption réfragable de l’exis-tence d’une relation de travail pour

un nombre limité d’activités, où le risque de fausse indépendance est davantage susceptible d’être rencontré. Il s’agit des activités suivantes :◗ la construction (principalement les

travaux immobiliers)◗ les services de surveillance et de garde◗ le transport de choses et de personnes◗ le nettoyage.Soulignons à cet égard que ces activités ne correspondent pas nécessairement au champ d’application d’une seule commis-sion paritaire.La présomption sera établie pour ces activités si la majorité des 9 critères introduits par la loi est remplie. Le législateur a laissé à cet égard la possibilité au Roi de prévoir, au moyen d’une procédure d’avis simplifiée, des critères spécifiques pour certains secteurs et métiers.Certains secteurs ont profité de cette opportunité pour définir leurs propres critères.

services de gardeLe secteur du gardiennage a été le premier à faire usage de cette possibilité en prévoyant des critères renvoyant à une dépen-dance socio-économique ou à une subordination juridique. Si ces critères remplacent depuis le 24 mai 2013 les critères prévus par la loi du 25 août 2012, ils s’appliquent exclusivement à la relation de travail existant entre un agent de gardiennage et son cocontractant.

travaux immobiliersEmboitant le pas au secteur du gardiennage, le secteur de la construction a également fixé un certain nombre de critères uniquement applicable aux relations de travail existantes dans le cadre de l’exécution de certains travaux immobiliers, définis par l’Arrêté Royal TVA du 29 décembre 1992.Les critères prévus ne correspondant pas nécessairement au champ d’application d’une seule commission paritaire et les travaux immobiliers étant exécutés dans une douzaine de commission paritaire, l’Arrêté Royal du 7 juin 2013 mentionne expressément les commissions paritaires concernées par l’ap-plication de ces critères. Il s’agit de :◗ la Commission paritaire de l’ameublement et de l’industrie

transformatrice du bois (CP 126)◗ la Commission paritaire de la Construction (CP 124)◗ la Commission paritaire des constructions métalliques, méca-

nique et électrique (CP 111)◗ la Sous-commission paritaire des élec-

triciens : installation et distribution (CP 149.01).

agriculture & horticultureLa présomption introduite par la Loi du 25 août 2012 ne concernait à l’origine que 4 secteurs d’activités. Elle s’étend désormais depuis le 8 juillet 2013 aux activités agri-coles (CP 144) et horticoles (CP 145). L’Arrêté Royal du 20 juin 2013 prévoit en effet une liste de 10 critères permettant d’établir une présomption par le biais d’un lien de subordination juridique ou socio-économique.Soulignons que si la liste des activités agricoles mentionnées par l’Arrêté Royal correspond pleinement au champ d’appli-cation de la Commission paritaire 144, il n’en va pas de même pour les activités horticoles. En effet, les 3 dernières activités (la récolte manuelle de produits de l’horticulture, de la culture des plaques de gazon et de la location et l’entretien des plantes et des fleurs chez des tiers), récemment ajoutées au champ de compétence de la Commission paritaire 145, ne semblent pas visées par l’Arrêté Royal. La question reste de savoir s’il s’agit d’une omission volontaire ou non.

ConclusionSi des critères spécifiques doivent désormais être appliqués dans les relations de travail existantes dans les activités agri-coles, horticoles, de gardiennage et dans le cadre de certains travaux immobiliers, les critères prévus par la Loi du 25 août 2012 continuent, jusqu’à nouvel ordre, à s’appliquer aux secteurs du nettoyage et des transports de personnes et de marchandises. L’examen des critères introduits par les différents arrêtés royaux ne révèle que des différences mineures par rapport aux critères de la Loi du 25 août 2012. Les variations présentes se rapportent à des éléments spécifiques aux secteurs concernés tels que « travailler dans des locaux hors chantiers » pour le secteur de la construction ou un « défaut d’autonomie (…) en ce qui concerne le logement » pour les activités horticoles et agricoles.Par conséquent, si l’on peut effectivement s’attendre à la publi-cation de nouveaux arrêtés royaux en la matière, il est forte-ment conseillé dans les secteurs d’activités concernés (et dans tout secteur pouvant être considéré comme étant à risque) de confronter la relation existante aux critères définis dans la Loi du 25 août 2012.

Bart Elias & Emmanuella N. RurashitsePwC HR Law

Nature des relations de travail – Qu’en est-il de l’approche sectorielle?De nouveaux arrêtés royaux prévoient pour certains secteurs des critères spécifiques relatifs à la qualifica-tion des relations de travail. Ces critères, bien qu’adaptés à la situation particulière du secteur, sont en ligne avec les critères initiaux prévus par la Loi.

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fiscalité

Précompte mobilier réduit sur dividendes à partir du 1er juillet 2013De manière assez surprenante, après avoir fait passer le taux du précompte mobilier sur les dividendes de 15 % à 25 %, le gouvernement a souhaité réinstaurer un nouveau régime de précompte réduit pour les PME pour les apports en numéraire effectués à partir du 1er juillet 2013. Le précompte mobilier réduit s’élèvera à 20 % pour les dividendes distribués les deux premières années qui suivent l’apport et à 15 % pour les divi-dendes distribués à partir de la troisième année.

Le bénéfice du taux réduit sera octroyé aux conditions suivantes :◗ Les parts ou actions nouvelles devront être émises à partir du

1er juillet 2013, soit à l'occasion de la constitution de la société, soit dans le cadre d'une augmentation de capital ;

◗ Le régime ne s'appliquera qu'aux « petites » sociétés ;◗ L'augmentation de capital devra se faire en numéraire ; ◗ Les actions ou parts nouvelles devront être nominatives et

elles devront être intégralement libérées ;◗ Les actionnaires devront détenir les actions ou parts nou-

velles en pleine propriété et sans interruption depuis l'apport en capital ;

◗ Les actions ou parts nouvelles ne pourront pas être des actions ou parts préférentielles.

De nouvelles dispositions anti-abus sont également introduites afin d’éviter certains « montages ». Ce nouveau taux apparaît salutaire en ces temps difficiles pour l’économie. Il faudra ana-lyser attentivement les mesures à prendre pour pouvoir en bénéficier effectivement.

augmentation du taux du précompte mobilier de 10% à 25% sur les boni de liquidation à partir du 1er octobre 2014 et régime transitoire.Le taux du précompte mobilier passe de 10 % à 25 % pour les boni de liquidation alloués ou attribués à partir de ce 1er octobre 2014 et ce, quelque soit la date de dissolution de la société. Cette augmentation de 150% de l’impôt est particulièrement cho-quante dans la mesure où elle taxe des réserves déjà constituées.

Un régime transitoire permet aux entreprises de verrouiller les réserves constituées préalablement, au taux de 10 % sans effectivement procéder à la liquidation. Les réserves, telles qu’elles ont été approuvées par l’AG au plus tard le 31 mars 2013, pourront être qualifiées de capital fiscalement libéré si elles sont distribuées comme dividende (au taux de 10 %) en 2013 ou 2014, à condition que le montant reçu soit directement incorporé au capital. Ce capital pourra dès lors être rembour-sé libre d’impôt si un délai d’attente (4 ans pour les PME) est

respecté. Une cotisation spéciale de 15 % est prévue pour les sociétés qui attribueraient un tel dividende tout en modifiant leur politique de distribution.

Si cette augmentation de taux est particulièrement détestable, le régime transitoire semble offrir de belles possibilités de dis-tribution pour les sociétés qui ont des réserves. Il y a également fort à parier que les liquidations de sociétés vont se multiplier au cours des prochains mois pour bénéficier immédiatement des liquidités de sa société au taux de 10 % toujours en vigueur et éviter d’être taxé au taux de 25 %. La création d’une holding bien encadrée peut également s’avérer une opportunité fisca-lement intéressante.

ConclusionsLa seconde partie de l’année 2013 sera une période charnière pour bon nombre de sociétés belges qui devront prendre les bonnes décisions afin de bénéficier du taux réduit sur pré-compte mobilier et de garantir un taux de 10% de précompte sur les réserves accumulées et non distribuées.

La compatibilité pas toujours évidente de ces deux mesures, le spectre de la disposition anti-abus (344 Cir 92), le manque de transparence et de clarté des dispositions légales, ainsi qu’un timing serré devront inciter les dirigeants d’entreprise à réflé-chir rapidement aux adaptations nécessaires à apporter leur structure.

Emmanuel Delannoy, [email protected]

Actualité en matière de précompte mobilierIl a été décidé de recréer un précompte mobilier réduit sur dividendes à partir du 1er juillet 2013 au taux de 15 % et d’augmenter le précompte mobilier sur les boni de liquidation de 10 à 25 %. Ces deux mesures auront un impact certain sur les liquidités et le capital de bon nombre d’entreprises belges. Nous procédons à une première analyse de ces nouvelles dispositions.

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L’entreprise au quotidien

start-uP

«Nous nous sommes rendu compte que nos amis refu-saient souvent les cartes

de fidélité que les commerçants leur pro-posaient parce qu’ils ne les utilisaient jamais ou les égaraient », commence par expliquer Antoine Humbeeck, res-ponsable des partenariats stratégiques et des grands comptes chez Qustomer. « Ces cartes encombraient donc leur por-tefeuille inutilement et les programmes de fidélisation restaient somme toute assez basiques, et donc ennuyeux pour le consommateur, généralement avide de nouveauté. »

Ce jeune Bruxellois, et ses trois amis associés, ont donc eu l’idée de créer une carte de fidélité unique, sous forme numérique, destinée à remplacer tous les anciens systèmes de fidélisation. « C’est d’une simplicité enfantine : il vous suffit de prendre gratuitement votre carte Qustomer, composée d’un code QR, dans l’un de nos commerces participants, puis de la scanner directement à un iPad fixé au comptoir du commerçant pour gagner des points à chacune de vos visites. Dès qu’un achat est effectué, le client peut voir l’état de son compte et les récompenses (personnalisables) qu’il peut obtenir. »

Des avantages aussi pour les com-merçantsAvantageux pour les consommateurs, ce système l’est d’autant plus pour les commerçants : « Avec nos iPads dissémi-nés dans les commerces et les avantages sympas qui sont proposés, les commerces de proximité pourront renforcer le lien qu’ils ont avec leurs clients, tant grâce à la fidélisation de ces derniers qu’aux discus-sions sympathiques qui naîtront grâce à Qustomer. Ce produit peut donc vraiment participer à une certaine redynamisation souhaitée des quartiers. De plus, notre carte de fidélité unique permettra aux

PME de se construire un véritable fichier clients à moindre coût et ainsi de recevoir des statistiques (taux de fidélisation, tran-sactions, identification des clients, etc.) pour voir leur business grandir, tout en boostant leur fan club grâce aux réseaux sociaux, puisque les clients peuvent être incités à partager leur expérience sur la toile. »

Lancé en septembre 2012 et déjà bien présent dans certains quartiers bruxel-lois (notamment les quartiers du Châte-lain, Dansaert et Schuman), Qustomer s’est également développé en Flandre (Gand, Anvers, Knokke, Bruges, …) et va prochainement s’implanter sur le marché wallon. Une application iPhone

et Android a aussi été lancée afin de scanner directement le Smartphone à l'iPad, permettant ainsi à l’utilisateur de se débarrasser de sa carte papier. « Actuellement, environ 80.000 personnes utilisent notre service et nous souhaitons continuer notre croissance exponentielle, aussi bien en Belgique que chez certains de nos voisins européens », conclut Antoine Humbeeck, enthousiasmé par la réussite spectaculaire de son produit, déjà présent dans près de 180 commerces et récent vainqueur du concours de startups en Flandre (« Bizidee »).

Plus d’info : www.qustomer.com

Hadrien Bonney

Qustomer : la carte de fidélité unique du futurLes cartes de fidélité : encombrantes, inutiles, trop nombreuses, elles polluent les portefeuilles des consom-mateurs et ne sont plus adaptées à leur demande. Partis de ce constat, quatre jeunes belges ont récemment inventé Qustomer, une carte de fidélité unique et numérique, déjà utilisable chez de nombreux commerçants partenaires en Belgique. Explication avec Antoine Humbeeck, un des fondateurs de cette startup bruxelloise.

Les fondateurs de Qustomer, de gauche à droite : Quentin Adam, Antoine Humbeeck, Alexandre Cardon et Alexis d’Oultremont.

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La brasserie de luxe Park Side se trouve, ainsi que son nom le sug-gère déjà, en bordure du Parc du Cinquantenaire, à un jet de pierres de la place Schuman, au coeur du quartier européen. Par beau temps, on peut profiter d’une vue princi-ère sur la verdure et l’arc de tri-omphe, même si pour ce faire on doit bien souvent regarder par-dessus les rangées de voitures des heures de pointe. L’intérieur aussi dispose d’éléments qui accrochent d’emblée le regard, comme la cave à vin vitrée qui se dresse au milieu de la salle ainsi qu’un spectaculaire lustre à sphères de verre. D’autres éléments tels que les écrans de télévision font néanmoins tache et donnent à l’ensemble l’air un peu imperson-nel d’un lounge d’hôtel. À l’instar de la décoration, la carte mise sur

des valeurs sûres, – ce qui est assez logique vu le public très diversifié et international. En marge des incon-tournables croquettes aux crevettes, tartares de thon, saumons fumés ou autres steaks, la carte réserve néan-moins quelques surprises. Nous éti-ons très contents de nos croustil-lants bonbons nobachi, des espèces de beignets de brick, légers et servis au basilic, miel et vinaigre balsami-que (18 euro) et nous sommes ens-uite lancés dans un trip nostalgi-que en choisissant un plat qui était jadis servi dans tous les restaurants de France, à savoir des quenelles de sandre à l’ancienne avec sa sauce de fruits de mer (27 euro). Touché, ça avait exactement le même goût qu’antan. Qui veut aller jusqu’au bout du trip peut aussi comman-der une île flottante comme des-

sert, mais nous avons opté pour un baba au rhum (9 euro). La pâtisserie fut généreusement imbibée devant notre nez avec du Havana Club d’un beau brun, et était très bonne. En dépit de ce repas très réussi, qui, en plus, nous a été servi par un person-nel très aimable, nous ne mettrons pas la cotation maximale, parce qu’’à notre goût, l’endroit manque quand même un peu de cachet.

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Culture, ‘correct behaviour’, and corruptionimPression of a Brit

One of the things that surprises me about Belgium is the relative insouciance of people when a

company goes bankrupt. Whereas some cultures will go to great lengths to avoid the perceived stigma of being associated with a failure, here it doesn’t really seem to be the end of the world. Business people pull down the shutters and often open up again under a different guise. Pragmatic people!The complexity of different cultural inter-pretations of what can be perceived as ‘cor-rect behaviour’ is evident in many aspects of practical life. One example is provided by the comparative statistics for average payment terms in business transactions, which vary enormously from North to South. Finnish businesses pay their in-voices promptly within 30 days, Greeks only pay after three months – a situation that, unrealistically, the European Commis-sion hopes to harmonise…Cultural attitudes to more serious matters such as fraud and corruption also vary enormously across Europe. One aspect is what can be called the Rules or Relation-ships issue. There is a famous dilemma that has been posed by two American sociologists, Stouffer and Toby, to tens of thousands of people. It goes like this: you are in car driven by a close friend when he hits a pedestrian. You know he was go-ing at least 55 km/h in an area where the maximum allowed speed is 30 km/h. There are no witnesses. His lawyer says that, if you testify under oath that he was only driving at 30 km/h, it may save him from a conviction and fine. What right has your friend to expect you to protect him?The dilemma shows that some cultures – such as Russia, Bulgaria and Greece (in-triguingly, all Orthodox countries) – are much more motivated by their loyalty to a friend than they are by ‘abstract’ rules and regulations. Others, in particular the Nordic and Anglo-Saxon cultures, are the opposite. Clearly this has an indirect im-pact on people’s attitudes towards those breaking the rules, whether by helping a friend in court or cheating financially. This attitude inevitably tends to encourage the spirit of clientelismo dear to the Italians, which is also mirrored in the enchufe of the Spanish and the rousfeti of the Greeks.Another American sociologist, Edward Hall, identified the relationship-oriented

cultures – what he calls the ‘High Con-text Cultures’ – with two characteristics in particular: the ability to operate more or less intuitively on ‘stored knowledge’, and a tendency to do things in a ‘non-se-quential’ way. In contrast, the ‘Low Context Cultures’ tend to apply direct knowledge (for example by briefing themselves be-fore meetings) and deal with issues in a predetermined and sequential way. The further southwards and eastwards we go across Europe, the more we move from Low Context to High Context cultures!Another aspect, in the context of cultural attitudes to fraud and corruption, is the Transparency or Concealment issue. The people of north-western Europe – the Nor-dics and, to a lesser extent, the Anglo-Sax-ons – are fervent believers in transparency at all costs. This became apparent when Finland and Sweden joined the European Union in 1995, the Finns in particular help-ing to introduce something like a ‘cultural revolution’ to the Commission. Their pref-erence for talking, and tackling openly, things that people further south would prefer to leave unsaid caused a great deal of discomfort… A third aspect is what can be called the Conformity or Challenge issue. Some cul-tures regard getting around the rules as a ‘David and Goliath’ scenario, where the individual cheater or defrauder is David and the authorities – and, by extension, the European Commission – are Goliath. Such people tend to admire the offender, for what they perceive as either his ingenu-ity or his courage. It is also possible to categorise the west-ern European cultures in terms of the way they reason. The first group, comprising the French and the Mediterranean cul-tures, tends to argue in a formalistic or Cartesian way, beginning the argument with an introduction (usually theoretical), proceeding to at least two and probably three sub-points, each of these with two or three supporting points, and conclud-ing with an ‘inescapable’ conclusion. The second category is the German and Nor-dic cultures, which are legalistic in their reasoning, beginning with the conclusion, proceeding to the supporting arguments, and returning to the conclusion. The third kind of reasoning, the Anglo-Saxon (Eng-lish) mode, is largely inferential and empiri-

cal, beginning with concrete or pragmatic observations and proceeding directly to a ‘logically inferred’ conclusion. The differ-ence between the German and British ap-proaches is quite obvious in the ways these two countries are run!Culture and public attitudes to crime also influence the way investigative journalists do their job (some cynics insist that there is no such thing as investigative journal-ism in some European cultures, but this is slowly changing). Professional spokespeo-ple will tell you that the Nordics, Germans, Dutch and Anglo-Saxons tend to be direct, even at times aggressive, in their search for information. It is particularly important to be on your guard with the Dutch and the British! The Germans are generally the most correct. Latins, with the notable exception of certain media, tend to be less intrusive. Overall, there is a general in-crease in standards as younger and better educated people come into the profession. Hidden assumptions and indirect implica-tions complicate the process. In addition, the actual ‘mechanics’ of two-way com-munication are used differently by people from different cultures: interrupting is a way of life with most Latins and, for them, Nordic silence can be very discomforting. Even politeness takes different forms: neg-ative politeness in the case of the English, positive politeness in the Spanish – and passive politeness in the Finns!

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l'immobilier comme outil straté-giqueJones Lang LaSalle a réalisé une étude in-ternationale (554 entreprises interrogées) qui indique qu'un gain de compétitivité passe aussi par une stratégie immobil-ière active, ce que explique le fait que la majorité des entreprises font aujourd'hui appel à un expert externe pour leur pro-jets immobiliers (seules 8% n' y ont pas encore recours).Il y a bien sûr la vogue des implantations en pays émergents qui justifie cette as-sistance. Mais aussi la recherche de per-formances pour une ressource jusqu'ici trop négligée.

Aujourd'hui par exemple, l'expert im-mobilier digne de ce nom proposera ses recommandations après une analyse du taux d’occupation et du coût des em-ployés relativement à la surface qu'ils occupent et une étude comparative. L'impact sur le budget de fonctionne-ment de l'entreprise peut être surpre-nant. Le rôle de l'expert externe ne se limit-era cependant pas à cette analyse de performances : il visera l'optimisation de la ressource immobilière en prenant en compte son impact sur la productivité globale. Il ressort en effet de l'étude que la qualité de l'environnement de travail a

un impact significatif sur la productivité des travailleurs et la rétention de com-pétences. On s'en doutait mais, jusqu'il y peu, on s'en souciait relativement peu. Le cas de Deloitte, conseillé récemment par Jones Lang LaSalle, illustre ce constat : le regroupement de ses locaux dans le Gateway de Zaventem permet à ses em-ployés de bénéficier de l'environnement dynamique et attrayant de l'aéroport, de ses nombreux services et de la multipli-cité des moyens de transport qu'il offre. Résultat : un turnover revu nettement à la baisse. Ne dit-on pas « Accepter un bon conseil, c'est accroître ses perfor-mances »? DD

F'usness Center Michael Godfriaux, CEO de f'usness a la pêche. C'est sa na-ture, mais son nouveau projet le ‘booste’ un peu plus encore : son consortium f'usness arrive à maturité avec l'implantation dans son nouvel immeuble d'un pôle de compétences qui doit donner tout son sens au concept de coworking. De fait, son enthousiasme est justifié : les espaces de coworking sont en plein boom dans le monde mais la Belgique n'en compte encore qu'une vingtaine. Et celui-ci est le premier à offrir un service total aux PME qui souhaitent se développer en s'entourant à très peu de frais des meilleurs experts.

F'usness, c'est un business model basé sur la consultance. L'adjonction d'un centre de compétences permettra de cou-vrir toute la gamme des services dont ont besoin les PME d'aujourd'hui, que ce soit en termes de management, d'IT, de marketing, etc. Bref, tout ce qui, de près ou de loin, peut soutenir la stratégie business d'une entreprise, dans un esprit collabo-ratif de partage des connaissances et orienté (succès du) client.

une offre en trois piliersL'offre du business center est complète et haut de gamme : infrastructures adaptées, avec salles de réunion, cafétéria, cuisine, mobilier de bureau, téléphonie, internet, assurances, secrétariat, comptabilité, réception, technologies de dernière génération, parking privé, etc. L'offre du centre de compétences, elle, se décline en 3 volets : management, communication, mar-keting & sales.

La cible principale se compose de jeunes entreprises à la re-cherche de bureaux et de collaboration (par rapport à un busi-ness center classique, f'usness offre un réel échange entre les sociétés participantes) et PME ayant déjà une certaine expéri-ence du marché et désireuses de se développer.

avantages clientsLes centres d’affaires pour entreprises nouvelles ou en crois-sance offrent divers avantages :◗ Des coûts de démarrage réduits◗ La flexibilité dans la location de l’espace (bail flexible et de

courte durée)◗ Une disponibilité immédiate◗ Un large réseau professionnel◗ La possibilité d’unir ses connaissances dans un projet commun◗ La création de réelles synergies et un partage de compétences

Info et contact ➤ [email protected] +32.479-742.272

L'immobilier autrement

Business Center total

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L’entreprise au quotidien

semaine Pme

«Nous sommes très atten-tifs aux aspects, souvent oubliés, de la santé des

entrepreneurs indépendants », indique Miguel Van Keirsbilck, Secrétaire Général d'IZEO. « L'expérience nous a démontré que la santé économique de la PME et la santé physique de son dirigeant sont étroi-tement corrélées. Par ailleurs, des études récentes révèlent que les indépendants, entièrement mobilisés par leur projet professionnel, le nez dans le guidon et souvent sous pression, ne prennent pas le temps de faire un bilan de santé régu-lier. En réponse à ce constat, IZEO propose d'ailleurs à ses membres un check-up médical préventif chaque année ou tous les deux ans. » La santé, c’est aussi une forme de sérénité mentale. Le test de personnalité des indépendants Halin Prémont Enneagram, présenté par 450 indépendants et dirigeants de PME, à l'initiative d'IZEO, de BECI et du CED, révèle que les entrepreneurs indépen-

dants ont, en moyenne, des profils de per-sonnalité où dominent l'enthousiasme, la combativité, la détermination. Ces qualités poussent cependant les mêmes personnes à sous-estimer les signaux d'alarme, notamment ceux du stress, de la dispersion, de l'épuisement. Il n'est pas rare de rencontrer des indépendants qui sont allés si loin qu'ils connaissent une forme de burn-out. De ces constats est née la volonté d'orga-niser, au cœur de la Semaine de la PME, une journée consacrée à la santé, au bien-être et à la performance des indé-pendants, à travers différentes activités : petit-déjeuner santé avec Catherine Lal-lemand (chef d'entreprise, triple lauréate des 20 km de Bruxelles), conférence de Philippe Remacle (de l'institut Mentally Fit) et la possibilité de se tester dans le MobilOforme, garé devant nos bureaux : une caravane dotée de tous les équipe-ments nécessaires pour mesurer sa condition physique. « Parce que nous

sommes convaincus qu'un indépen-dant en forme, c'est une entreprise qui gagne ! »

« Action santé » pour les indépendants

Un cycle de gestion spécialement imaginé pour les PME-TPE

IZEO, le mouvement bruxellois des indépendants et dirigeants de PME, organisait le 20 juin une journée consacrée à la santé, en collaboration avec le CED (Centre d'Entreprises en Difficultés) et l'asbl 7 jours Santé.

C’est la crise. Les temps sont durs. Il s’agit plus que jamais de s’armer pour tenir le cap. D’autant plus

lorsque l’on constate que beaucoup de crashes d’entreprises auraient pu être évités par une meilleure formation de leurs dirigeants.Bonne nouvelle : avec quelques principes clés et bons réflexes, il est possible d’assu-rer la gestion financière de sa PME-TPE dans des conditions optimales.Pas de grandes théories, mais beaucoup de pratique. Tel est l’objectif de ce cycle qui sera animé de manière interactive.Précisément, quatre axes seront parcou-rus au travers de nombreux exemples, exercices et échanges d’expériences :◗ La compta en pratique

◗ La gestion au quotidien◗ Les budgets, version PME et TPE◗ La gestion des coûts de revient et des

margesLa formation sera basée sur des dizaines de cas vécus. Vous ne devez pas être un expert pour participer au cycle.Une bonne dose de motivation et une affinité minimum avec les chiffres seront amplement suffisantes !

Cycle en gestion : 4 ateliers de 4 à 5h, les 15/10 – 25/10 – 8/11 et 14/11/2013 chez

BECIInscriptions et informations : Brigitte

van der Mensbrugghe : [email protected] – 02 -643 78 30

Une organisation de BECI, IZEO et le CEdEn collaboration avec

Logiciels de Gestionwww.sage.be

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Bruxelles :100 idées businesspour 100.000 jobs

Brussel:100 business ideeënvoor 100.000 jobs

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Espace membres

Espace réservé aux membres. Vous désirez parler de votre activité? Envoyez un communiqué d'une quinzaine de lignes à [email protected] (sous réserve d'espace disponible).

votre partenaire en consultance et gestion de flotteFleet2B est actif dans la consultance en gestion de flotte auto-mobile. La gestion et tous les choix liés aux véhicules d’entre-prise représentent un coût important. Les personnes en charge de cette fonction n’ont souvent ni le temps, ni l’expertise pour gérer leur parc de manière optimale. Pour la gestion des contrats ou la gestion opérationnelle, Fleet2B fait profiter ses clients d’une expertise importante et d’une longue expérience, tant chez les loueurs que chez les constructeurs. Les informa-tions chiffrées, basées sur les coûts réels de leur parc roulant, permettent aux sociétés de surveiller leurs dépenses mais aussi et surtout, de les réduire sérieusement ! Il est important de ga-rantir la satisfaction du conducteur tout en réalisant un maxi-mum de gains. Le calcul du coût réel de la flotte, l’optimisation des processus en place, la négociation avec les partenaires et divers fournisseurs de services… voilà des aspects de la fonction

que Fleet2B propose d’assumer pour ses clients.Fleet2B, c’est : ◗ Des missions à la carte qui répondent aux besoins de l’entre-

prise ◗ Un consultant externe indépendant des loueurs et des

constructeurs ◗ Une expertise et la maîtrise du métier, des outils, du marché ◗ Une mise à jour en continu des nouvelles règles en vigueur◗ Des contacts et un réseau profitables au client Fleet2B n’est pas un intermédiaire ou une centrale d’achat. Fleet2B défend les intérêts de son client, comme le ferait le Fleet Manager.

Christophe Janssen Avenue Louise 475 - 1050 BruxellesTél. : 02/613.16.42 - Mobile : 0475/54 08 28

E-Mail : [email protected] Internet : www.fleet2b.be

annonce la nomination d'un nouvel associé en BelgiqueField Fisher Waterhouse LLP annonce aujourd'hui la promotion d'Hakim Haouideg qui devient associé à compter du 1er mai 2013. En Octobre 2009, Hakim Haouideg, collaborateur senior et Stijn Debaene, associé chez Allen & Overy, ont rejoint le département de droit de la propriété intellectuelle du cabinet de Bruxelles Hakim intervient dans toute sorte de contentieux, avec cependant un accent particulier sur la protection du droit d'auteur et du droit des marques. Il assiste ses clients dans des transactions telles que le transfert de technologies, les licences de logiciels, le conseil, l'out-sourcing, et la production et distribution cinématographiques. Hakim est diplô-mé de l'Université Catholique de Lou-vain et a obtenu une maîtrise en droit, science et technologie de l'Université de Stanford. Avant de rejoindre le cabinet Allen & Overy, Hakim a occupé le poste

de juriste dans les bureaux de transfert de technologie des universités de Namur et de Stanford. La nomination d'Hakim, et celle de quatre de ses collègues du bu-reau de Londres et d'un collaborateur du bureau de Munich porte à 154 le nombre d'associés de la firme. Ces promotions

témoignent de l'engagement et des performances solides démontrées ces dernières années. Elles entrent toutes en vigueur le 1er mai 2013. Eric Cusas, Managing Partner du bureau bruxellois, a déclaré: “Je suis ravi pour Hakim. Sa nomination va continuer à renforcer nos capacités européennes inter-juridiction-nelles en matière de propriété intellec-tuelle". Michael Chissick, Managing Par-tner du bureau londonien, a ajouté: "Cela démontre clairement notre engagement à non seulement recruter des candidates externes mais également à faire grandir la firme de manière organique en opé-rant des promotions en interne."

Pour plus d'informations, merci de contacter:

Marion Meunier, Marketing & BD Manager,

Field Fisher Waterhouse :+ 32 (0)2 742 70 42

Après 16 années passées au sein du Barreau de Bruxelles, Valérie Hambye a décidé de se consacrer à sa passion: la décoration. Forte de l’expérience acquise dans son métier d’avocat, elle développe aujourd’hui une activité de décoratrice d’entreprise sous le nom de Valdeco. Son objectif : apprendre à connaître son

client, découvrir ses besoins, ses goûts, cerner ses envies et s’imprégner de ses valeurs pour le guider à trouver une identité décorative, en harmonie avec le bien-être de tous les intervenants de l’entreprise. La décoration, c’est un inves-tissement sur du long terme qui permet de valoriser non seulement l’employé,

l’employeur mais également l’image de la société. Pour savoir comment aug-menter votre rentabilité en pensant bien-être, prenez contact avec moi ...

Valérie Hambÿe +32 475 890 428

www.valdeco.be

Hakim Haouideg

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Espace membres

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le théâtre de la Place - martine constant consulting Group : un partenariat gagnant pour accompagner l’ouverture du théâtre de liège

Serge Rangoni, directeur du futur Théâtre de Liège, nous parle de l’ouver-ture prochaine du théâtre et de sa colla-boration avec Martine Constant Consul-ting Group.◗ Quel est votre sentiment à l’approche

de l’ouverture du Théâtre de Liège et quels défis sont encore à relever avant ce grand évènement ?

Le déménagement va avoir un impact énorme sur l’organisation future de nos équipes. Une réorganisation complète

sur 2 lieux va avoir lieu et va nous per-mettre d’éventuels développements vers le cinéma ainsi que des partenariats avec les entreprises pour les locations de salles et l’organisation d’évènements privés.◗ Qu’est-ce qui a motivé votre collabora-

tion avec Martine Constant Consulting Group ?

Elle nous connait parfaitement, com-prend nos objectifs et sait nous conseil-ler dans les démarches utiles et leur mise en place. Les propositions de contacts venant de Martine Constant nous ont aiguillés vers la création de partenariats dynamiques. ◗ Quel type d’actions avez-vous deman-

dé à Martine Constant Consulting Group ?

Malgré le financement des pouvoirs publics, nous manquons de subsides pour faire face aux dépenses encore né-cessaires avant l’ouverture du nouveau

théâtre. C’est pourquoi nous avons sou-haité que MCCG collabore à l’action de vente de sièges dédicacés: nous propo-sons aux sociétés de soutenir le nouveau théâtre via, entre autres, l’acquisition de sièges gravés à leur nom.◗ Qu’appréciez-vous dans la façon de

travailler de Martine Constant?J’apprécie avant tout le sens du contact de Martine Constant, sa capacité à ana-lyser et à saisir les demandes. MCCG ex-celle dans la mise en place de stratégies adaptées et propose toujours une mise en relation qualitative avec les objectifs recherchés.

appel aux entreprises innovantes et jeunes starters pour le salon Brussels innova 2013!Brussels Innova, le salon des inventions, de l’innovation et des nouvelles technologies, se déroulera du 14 au 16 novembre 2013 au Brussels Expo. Innovations du futur, inventions du quoti-dien, gadgets, prototypes originaux, exposition itinérante, ate-lier didactique, jeunes starters, success stories... Venez exposer votre savoir-faire en innovation au salon Brussels Innova ! Pour ce faire, nous vous donnons la possibilité de participer sur l'un de nos 3 espaces phares: ◗ The Innovation Avenue, espace dédié aux inventions ingé-

nieuses et ludiques.

◗ The Starters Avenue qui s'adresse aux jeunes starters inno-vantes

◗ The Social Avenue, nouvel espace cette année, qui mettra en avant les innovations sociales et citoyennes.

Si vous êtes intéressé par l’une des 3 formules, contactez-nous par mail à [email protected] , les places sont limi-tées. La participation sur l’un de ces 3 espaces se fera unique-ment sur sélection.

L’Equipe Brussels Innova

à la cravate, ils préfèrent un ciré et des bottes !Marre des journées barbecue, de la descente de la Lesse en kayak ou des tournois de belote entre collègues ? Flexi Sailing propose d’orga-niser votre ‘team building’ sur des voiliers de compétition. Une activité originale pour fédé-rer vos équipes. En 2012, les jeunes entrepreneurs Nicolas Gé-rard et Geoffroy Van Lede décident de mettre leur passion de la voile au service des entre-prises et créent Flexi Sailing. « Nous avions remarqué depuis longtemps que la voile séduit, motive, et soude les équipe » pointe Nicolas Gérard.La voile est un réel vecteur de succès pour une équipe. Sur un voilier, c’est la communication et la confiance des partici-pants entre eux qui déterminent la performance. Et c’est ça qui contribue à renforcer la cohésion des équipes. C’est pour cela

que Flexi Sailing a créé le concept de skipper-spectateur : « Notre objectif est qu’à la fin de la journée, l’équipage soit capable de prendre le bateau en main de manière autonome, sans l’aide du skipper. C’est à ce moment-là que la communication, la confiance et la prise d’ini-tiative sont essentiels » explique Geoffroy Van Lede. Les événements de Flexi Sailing se déroulent principalement à Nieuport ou Zee-brugge. Chaque bateau peut accueillir 7 per-

sonnes. Aucune expérience en voile n’est requise. Le 4 octobre 2013 aura lieu le Winds of Real Estate, une journée de régate et de networking pour les managers du secteur de l’immobilier.

Contact : Nicolas Gérard - 0474 33 36 30 [email protected] -

www.flexisailing.be

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Formations

Management & RH, Personal improvement

• 24.09.2013 L’athlète d’entreprise ou comment mieux gérer son énergie pour être plus perfor-mant sous pression

• 03.10.2013 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps

• 08.10.2013 (+ 5 autres dates) : Responsabilité sociétale des entreprises : aussi pour vous

• 18 et 25.10.2013 Les 7 merveilles d’un Grand Leader

• 7.11.2013 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps

• 15.11 au 13.12.2013 Selfcoaching : découvrez les ressources insoupçonnées de votre cerveau

• 26.11.2013 Faire faire ou comment réussir la déléga-tion responsable

Vente, Marketing et Communication

• 26.09.2013 L’optimalisation professionnelle de votre iPad

• 01.10.2013 Elevator Pitch ou technique de communica-tion rapide

• 10.10.2013 LinkedIn : comment l’utiliser ?

• 14.11.2013 Twitter : comment l’utiliser ?

• 21.11.2013 Time & Territory

Droit commercial

• Du 17.10.2013 au 07.02.2014 Cycle de formation en médiation civile et commercial

Fiscalité-Finances

• 15.10.2013 au 14.11.2013 Un cycle de gestion comptable spéciale-ment imaginé pour les PME-TPE

• 19.11.2013 Les mots-clés en fiscalité

Formations sur mesure

Vous souhaitez développer vos compé-tences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des de-mandes que vous nous formulez.

Législation sociale

• 26.09.2013 Statut unique : un tour complet de la question

• 07.10.2013 Des stagiaires et des apprentis dans votre entreprise, une bonne idée ?

• 10.10.2013 Assujettissement des personnes à l’ONSS, faux indépendants et faux salariés

• 17.10.2013 Le Salary split dans tous ses états. Entre obligation(s) et optimisation ?

• 21.10.2013 Actualité en matière de transfert d’entre-prise (aspects sociaux)

• 15.11.2013 Beci HR Lunch

• 25.11.2013 La fraude sociale

➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 [email protected]

activités internationales

• 18.09.2013 Business meetings with a delegation of London companies

• 24.09.2013 Petit-déjeuner avec l’Ambassadeur du Kazakhstan ( tbc )

• 03.10.2013 EU funding

• 07.10.2013 Délégation du Sri Lanka

• 23.10.2013 Session d’information sur les documents à l’exportation

• 24.10.2013 Access to financing

• 06.11.2013 Business meetings with a delegation of Midlands companies

• 12.11.2013 Taxation des prestations de services

• 20.11.2013 Visite de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.

• 24 au 29.11.2013 Voyage d'affaires en Éthiopie – Africa’s best kept secret

• 29.11.2013 Enterprise Europe Day SME week

➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - [email protected]

events

• 25.09.2013 Entrepreneurs Night

• 09.10.2013 Annual Event – Blue Economy : 100 idées pour 100.000 jobs

• 17.10.2013 Speed Business Lunch

• 25.10.2013 Job Day Vente, Finance & Administration

• 20.11.2013 Soirée Info

• 22.11.2013 Job Day Ingénieurs, Technicien & Informa-ticiens

• 28.11.2013 Speed business lunch

➜ Beci.be

Agenda

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Golf TrophyBeci events

Malgré une météo maussade, les amateurs de la petite balle blanche se sont retrouvés sur les greens du Château de la Tournette pour notre Golf Trophy.

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Garden PartyBeci events

Un mois plus tard, le beau temps était par contre au rendez-vous de notre traditionnelle Garden Party, dans les jardins d’AXA Belgium : ambiance décontractée, walking dinner gourmand et souvenirs des sixties.

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demandes d’admission

demandes d'admission Par Presentation au conseil d’administration aD laborem executive search Parc Scientifique Erasmus /Wetenschapspark Erasmus Route de Lennik 451 - 1070 Bruxelles del. : Paul Delbaere

all@ssistante sPrl Avenue des Cottages 45 - 1470 Ways - Genappe Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau 82190 - Photocopie, préparation de documents et autres activités spécialisées de soutien de bureau 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Anne-Lise Lagey

atelier agricole andré Mestdagh PPe Chaus-sée de Nivelles 37 - 1461 Haut-Ittre Code Nace : 33120 - Réparation de machines 46610 - Com-merce de gros de matériel agricole del. : André Mestdagh

aux armes de bruxelles (restaurant) sa Rue des Bouchers 13 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet del. : Gilles Coupernot

axis sa Rue du Luxembourg 19 - 1000 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Christophe Velge

bazaar sPrl Rue des Capucins 63 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 5610203 - Vente au comptoir ou par téléphone, fax, internet d'aliments et de boissons : croissanteries, crêperies et gaufreries del. : Nadia Bakkali

beer Project sA Avenue des Lucioles 13 - 1170 Bruxelles Code Nace : 11040 - Production d'autres boissons fermentées non distillées 11050 - Fabrication de bière 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del. : Olivier de Brauwere

benson & Winch sPrl Avenue de Tervueren 36-38 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Marie-Claude Raty

berhanu thewodros PPe Ave-nue du Onze Novembre 56 - 1040 Bruxelles del. : Thewodros Berhanu

berliner-bekhor sonia PPe Avenue F. Roosevelt 116 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47750 - Com-merce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé del. : Sonia Bekhor

bGM Consultants sa Avenue du Lycée Fran-çais 5 - 1180 Bruxelles Code Nace : 6920201 - Activités de conseil en matière comptable et l'organisation des services comptables pour des tiers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Adel Kamoun

bK Managment sPrl Boulevard Saint-Michel 47 - 1040 Bruxelles Code Nace : 46510 - Com-merce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 46693 - Commerce de gros de matériel élec-trique, y compris le matériel d'installation del. : Patrick Legrand

blavier Jean-Paul PPe Rue des Lilas 11 - 1330 Rixensart del. : Jean-Paul Blavier

bolsena sPrl Rue Montagne des Cerisiers 23 - 1200 Bruxelles Code Nace : 47787 - Commerce de détail d'objets d'art neufs en magasin spé-cialisé 85592 - Formation professionnelle del. : Stephanie Manasseh

brand-Partners sa Building J Drève Richelle 161 - 1410 Waterloo Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l'intention de l'em-ployeur ou du demandeur d'emploi: formulation des descriptions de postes; sélection et examen des c del. : Sébastien Curnel

bruneau international sarl Rue Maréchal de Lattre de Tassigny 8 - 2275 Lille - FRANCE del. : Pierre Bruneau

Claim it sPrl Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a.96099 - Autres services personnels del. : Ralph Paris

Contentia sa Boulevard Industriel 54 - 7700 Mouscron Code Nace : 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises 82910 Activités des agences de recouvrement de factures et des sociétés d'information financière sur la clientèle del. : Martine T'Jampens

Delart Media sPrl Kleine Langeheidestraat 14 - 3040 Ottenburg Code Nace : 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 7311006 - Conception de techniques de publicité visant à toucher le consommateur (marketing direct) au moyen del. : Lorenzo Del Marmol

Dynafin Consulting sPrl Rue du Congrès 35 - 1000 Bruxelles Code Nace : 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : David Ramakers

euMa (european Managment assistants) C/O Sheraton Brussels Airport Brussels National Airoprt - 1930 Zaventem del. : Sabrina Franchini

express Medical interim sa Place De Brouckere 9-13 - 1000 Bruxelles Code Nace : 78200 - Ac-tivités des agences de travail temporaire del. : Pascale Vanrillaer

ezaura sPrl Avenue Van Bever 19 - 1180 Bruxelles del. : José Keuwez

F.C.G. - Fiabilis Consulting Group belgium sPrl Bastion Tower - Etage 12 Place du Champ de Mars 5 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Arnaud Tardif

Fearn Group Avenue Louise 163 - 1050 Bruxelles Code Nace : 7022001 - Conseils et as-

sistance aux entreprises et aux services publics en matière de planification, d'organisation, de recherche du rendement, de contrôle, d'informa-tion du gestion, etc. 72110 - Recherche-dévelop-pement en biotechnologie del. : David FEARN

Fibs - Flemish international building services sa Rue du Lombard 34-42 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de main-d'œuvre 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Martine Geerts

Financial software Consulting (FsC) sPrl Chaussée d'Engien 411 - 7060 Soignies Code Nace : 62020 - Conseil informatique del. : Ber-nard Van stickel

Flexisky sPrl Avenue du Printemps 31 - 1410 Waterloo Code Nace : 62020 - Conseil infor-matique 62090 - Autres activités informatiques 63120 - Portails Internet del. : Nicolas Gérard

FNaPG-Fb NVoK-PF asbl Avenue de Stalin-grad 76 - 1000 Bruxelles Code Nace : 94992 - Associations et mouvements pour adultes del. : Joseph Henneghein

Go Concept Rue Harsen Soulie 5 bte 11-12 - 1040 Bruxelles del. : Nathalie Ressent

Great Food sPrl Chaussée d'Alsemberg 93 - 1060 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 56210 - Services des traiteurs del. : Gilles Molitor

heri sPrl Rue au Bois 370 - 1150 Bruxelles Code Nace : 58110 -Édition de livres 86210 - Activités des médecins généralistes del. : Justin Kambem-ba-Matekya

hirsch Paula PPe Boulevard du triomphe 126 - 1160 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d'autres logiciels 62010 - Programmation infor-matique 62090 - Autres activités informatiques del. : Paula Hirsch

lC immobilière - laachiri Mohamed PPe Ave-nue Molière 221 - 1050 Bruxelles Code Nace : 68100 - Activités des marchands de biens im-mobiliers 68203 - Location et exploitation de biens immobiliers non résidentiels propres ou loués, sauf terrains 68322 - Administration de biens immobiliers non résidentiels pour compte de tiers del. : Mohamed Laachiri

lenogue Jean-Marie PPe Rue Bist 73 - 2180 Eke-ren del. : Jean-Marie Lenogue

Mission locale d’anderlecht asbl Rue Ropsy Chaudron 7 – 1070 Bruxelles Code Nace : 88999 – Autres formes d’action sociale sans héberfgement n.c.a. del. : Sylvie Bomele

Murapack sPrl Rue du Stordoir 52 - 5030 Gem-bloux Code Nace : 22220 - Fabrication d'embal-lages en matières plastiques del. : Alain De Pape

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demandes d’admission

Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le

Mercredi 2 octobre 2013 à 16 heuresordre du jour◗ Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 2 octobre 2012◗ Rapport du Conseil d'Administration◗ Rapport du Commissaire réviseur ◗ Approbation des comptes pour l'exercice 2012-2013◗ Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2013-2014◗ Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur◗ Nomination du Conseil d’Administration◗ Allocution du Président◗ Attribution de la Médaille de BECI

Jean-Claude Daoust, Président

Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le

Mercredi 2 octobre 2013 à 16 heures 30ordre du jour◗ Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 2 octobre 2012◗ Rapport du Conseil d'Administration◗ Rapport du Commissaire réviseur ◗ Approbation des comptes pour l'exercice 2012-2013◗ Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2013-2014◗ Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur◗ Nominations statutaires◗ Allocution du Président

Jean-Claude Daoust, Président

BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl

BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl

assemBlée Générale

assemBlée Générale

Norman broadbent sPrl IT Tower Avenue Louise 480 2nd floor - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Michel Deboeck

ofer Consulting sPrl Dieweg 184 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en rela-tions publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Fabienne Zytnicki-Roux

P.h.D. - Pamela hoffmann Diffusion sa Avenue Louise 396 bte 1 - 1050 Bruxelles Code Nace : 14390 - Fabrication d'autres articles à mailles 47519 - Commerce de détail d'autres textiles en magasin spécialisé 74101 - Création de modèles pour les biens personnels et domestiques del. : Pamela Hoffman

Philippe Petit sPrl Rue Baron Dhanis 51 - 1040 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Philippe Petit

Polar Circles sPrl Kafmaasberg 4 - 3040 Hul-denberg Code Nace : 5911301 - La production et la réalisation de films publicitaires et films promotionnels, 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82300 - Orga-

nisation de salons professionnels et de congrès del. : Dixie Dansercoer

Quendra sPrl Chaussée de Louvain 431 F - 1380 Lasne Code Nace : 62020 - Conseil informa-tique 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Marc Van Eeckhout

securitas sa Font Saint-Landry 3 - 1120 Bruxelles Code Nace : 80100 - Activités de sécurité privée del. : Régis Gaspar

sGG belgium sa Avenue Brugmann 147 - 1190 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 70100 - Activités des sièges sociaux 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Thierry Hermans

sheridan acivities PPe Rue Vanderkindere 419 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entre-prises n.c.a. del. : Charlotte Tenot

sparck belgium Drève du Méreault 29 - 1410 Waterloo Code Nace : 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del. : Sarkis Kiwanian

swann & oscar sPrl Avenue Louise 129A - 1050 Bruxelles Code Nace : 47712 - Commerce de

détail de vêtements pour homme en magasin spécialisé 47715 - Commerce de détail d'acces-soires du vêtement en magasin spécialisé 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet del. : Alexandre Hames

taxis radio bruxellois sa Rue des Carburants 54-56 - 1190 Bruxelles Code Nace : 49320 - Transports de voyageurs par taxis 52210 - Ser-vices auxiliaires des transports terrestres 53200 - Autres activités de poste et de courrier del. : Michel Pêtre

trade & training sa Rue du Korenbeek 149 c - 1080 Bruxelles Code Nace : 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements infor-matiques périphériques et de logiciels 62020 - Conseil informatique del. : Henri Elias

traverse ronan PPe Rue Tout al Laer 7 - 29000 Quimper – France del. : Ronan Traverse

Vande Poel Daniel PPe Val des Seigneurs 80 - 1150 Bruxelles del. : Daniel Vande Poel

Zoetis belgium sa Boulevard de la Plaine 17 - 1050 Bruxelles Code Nace : 21201 - Fabrication de médicaments 46460 - Commerce de gros de produits pharmaceutiques del. : Rudy Rosolen

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