MARS 2018 | VOL. 10, NO. 3 www.dental-tribune.fr
ESTHÉTIQUE TRIBUNEThe World’s Esthetic Newspaper · Édition Française
SAVOIRIl y a 9 000 ans, le métier de chirurgien-
dentiste existait déjà ! Des perfora-
tions effectuées à l’aide de perçoirs à
silex très fi ns actionnés par un archet
permettait d’arriver sur la dentine. De
la cire d’abeille comme composite et le
tour était joué. Sans douleurs ?
CAS CLINIQUELa technique d’injection de résine composite
est un nouveau procédé direct/indirect, tout
à fait original, qui permet de transposer de
manière prévisible un montage en cire dia-
gnostique, ou wax-up, en restauration com-
posite. Un procédé bien prometteur !
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ACTUS PRODUITSSynonyme d’élégance et de simplicité le noir est la ten-
dance qui monte. Des accessoires noirs pour des dents
blanches.
De la brosse à dent au fi l dentaire,
du dentifrice, au chewing gum. Tout
le monde adhère au Black power.
” Page 21
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Le concept de cette nouvelle brosse à dent ? Du charbon noir pour avoir les dents blanches. L’idée peut paraître antinomique et pourtant, elle a été conçue avec des brins imprégnés de charbon
végétal, connu pour ses proprié-tés blanchissantes.
Le charbon végétal qui a été choisi provient du Quercus phillyreoides, un petit chêne persistant au feuillage dense et compact, ressemblant au chêne vert miniature. Originaire des forêts d’Asie (l’arbuste qui fournit le charbon présent sur les brins de la
brosse à dents Inava Total Black est originaire du Japon) son port est étalé et son tronc, souvent multiple, est ramifi é dès la base. L’écorce est grise foncé ou brune, marquée de fi ssures longitudinales.
Cet arbre produit ainsi un excellent charbon de bois. Séché à 300 °C pen-dant 8–9 jours pour qu’il perde toute son humidité, il est ensuite carboni-sé à haute température (1 000 °C), ce qui permet de le débarrasser de toutes ses impuretés. Le charbon obtenu est ensuite broyé en une poudre très fi ne, dont sont impré-gnés les brins de la brosse à dents.
Le charbon végétal est déjà large-ment utilisé dans certains produits cosmétiques, prisé justement pour son action blanchissante.
Du charbon végétal, pour un sou-rire éclatant, sur les brins d’une brosse à dent qui se veut résolument moderne et très tendance, les labo-ratoires Inava savent innover, c’est certain.
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CAS CLINIQUE Esthétique Tribune Édition Française | Mars 201822
La technique d’injection de résine composite
est un nouveau procédé direct/indirect, tout à fait original, qui permet de transposer de manière pré visible un montage en cire diagnostique, ou wax-up, en restauration composite.
Cette technique faisant appel à une résine composite fluide fortement chargée, peut être utilisée dans d’innombrables situations, dont notamment des applications cliniques telles que la réparation urgente de dents et de restaurations fracturées, la fabrication de res-taurations provisoires,1 de restaurations com-posites transitoires (classe III, IV, facettes) et de couronnes pédiatriques en composite, le resurfaçage de l’usure occlusale de restaura-tions composites postérieures, la détermina-tion de la longueur du bord incisif avant un allongement coronaire esthétique, et le déve-loppement de prototypes en composite pour le fraisage par reproduction. Elle peut en outre se révéler très utile pour définir la di-mension verticale et modifier les schémas d’occlusion (guidage antérieur et désocclu-sion postérieure) avant les restaurations défi-nitives. Cette technique non-invasive est de plus un outil à part entière, pour améliorer la communication entre le patient et l’équipe chargée de la restauration pendant la planifi-cation du traitement. Le présent article porte sur une étude de cas dont les restaurations transitoires en résine composite ont été éla-borées au moyen de résine composite injec-table.
L’utilisation de la technique d’injection pour fabriquer des restaurations transitoires en résine composite est un excellent moyen de mieux faire comprendre la procédure cli-nique planifiée et le résultat définitif prévu
pour le patient.2 Les maquettes en résine transitoires permettent au patient et à l’équipe dentaire de définir les paramètres de la fonction occlusale,3 la position et l’aligne-ment des dents,4 la forme de la restauration et le contour physiologique,5 la teinte et la tex-ture du matériau de restauration, le profil la-bial, la composante phonétique, la position du bord incisif et l’orientation de la gencive. Ce procédé écarte aussi tout malentendu entre le patient et l’équipe dentaire pendant la phase de planification du traitement.2 La technique d’injection peut en outre être utili-sée pour la détermination des profils des tis-sus mous et leur prise en charge, ainsi que pour la conception de la restauration défini-tive.6–9 Réversible et sans préparation, elle peut servir de guide au clinicien et au prothé-siste pour parvenir à une restauration défini-tive fonctionnelle et esthétique, approuvée au préalable par le patient. La technique leur est en effet très utile durant la phase de conception et de fabrication car elle permet au patient et à toute l’équipe dentaire de vi-sualiser le projet, de même qu’elle fournit des in for mations très détaillées quant au plan de traitement et à la réalisation des restaura-tions définitives.10 Dans certains cas, les res-taurations transitoires seront portées des mois, voire des années, par les patients, tout au long d’un plan de restauration interdisci-plinaire à long terme.1
La procédure peut être réalisée dans la cavi-té orale, sans anesthésie. Un matériau à em-preinte transparent en polysiloxane de vinyle est utilisé pour reproduire le wax-up, la ma-trice transparente peut être placée en bouche, sur les dents non pré parées, et utilisée comme moyen de transfert, permettant l’in-jection et la polymérisation de la résine com-
posite fluide. Après la fin des procédures d’ajustement et de polissage, les restaura-tions composites transitoires peuvent être de nouveau modifiées, afin de répondre aux be-soins fonctionnels et esthétiques du patient. Cette procédure peut réduire les sources po-tentielles d’insatisfaction du patient ainsi que les litiges puisque le processus est réversible, elle peut être réalisée sans préparation et per-met au patient d’apprécier et accepter les as-pects visuels autant que fonctionnels, avant la fabrication des restau rations définitives. De plus, cette procédure très simple permet d’ajuster les dimensions de la pré paration, garantit l’attribution de paramètres spatiaux uniformes au matériau de restauration, et accroît les chances d’une conception plus conser vatrice de la préparation.1
Étude de casLe patient âgé de 63 ans présentait un
problème d’usure du bord incisif, ainsi qu’une fracture de ses dents antérieures maxillaires (Fig. 1). L’examen clinique a ré-vélé un grand nom bre de diastèmes et de lé-sions cervicales sur les incisives centrales, dues à l’action corrosive des citrons que su-çait régulièrement le patient (Figs. 2a et b). Le contrôle de l’occlusion a quant à lui indiqué une pente canine insuffisante et une désoc-clusion postérieure. Par suite de ce contrôle, un nouveau sché ma d’occlusion a été élaboré à l’aide d’un wax-up (Fig. 3a) et une matrice transparente en polysiloxane de vinyle a été utilisée pour reproduire la maquette. L’em-preinte a été prise au moyen d’un porte- empreinte en plastique non perforé (Fig. 3b).
Chacune des dents a été meulée et net-toyée avec une solution de chlorhexidine à 2 % (Consepsis, Ultradent). Avant la phase de
restauration, une résine composite hybride a également été introduite dans la matrice transparente et été placée sur l’incisive cen-trale maxillaire droite, puis photopolyméri-sée. Cette procédure a permis de maîtriser la dimension spatiale de l’important diastème, pendant la procédure d’injection du compo-site (Fig. 4). Chaque dent a été traitée succes-sivement, en commençant par l’isolement des dents adjacentes au moyen d’une bande de téflon (Dupont), ou d’une petite quantité de glycérine appliquée sur ces dernières (Fig. 5a).
Ce procédé d’ajustement proximal a per-mis l’in tégration optimale de résine compo-site fluide dans la région interproximale, tout en évitant l’ad hérence du matériau sur les surfaces dentaires adjacentes.11–13
En fonction de la durée du traitement, le collage requiert un mordançage sélectif ponctuel, ou un mordançage total des sur-faces dentaires à restaurer.1, 2 Un semi-gel d’acide phosphorique à 37,5 % (Gel Etchant, Kerr/Sybron) a été appliqué sur la surface de l’émail pendant 30 secondes, rincé pendant 5 secondes, et séché doucement à l’air (Fig. 5b). Un adhésif monocomposant a été étalé sur la surface de l’émail à l’aide d’un applicateur, laissé en place pendant 10 secondes (Fig. 5c), séché à l’air pendant 5 secondes (Fig. 5d), et photopolymérisé pendant 10 secondes au moyen d’une lampe LED (Fig. 5e).
La matrice transparente en polysiloxane a été placée sur l’arcade et une résine compo-site fluide de teinte A2 opaque (G-ænial Uni-versal Flo, GC) a d’abord été injectée par un petit orifice situé au-dessus de la surface dentaire, suivie par une résine composite fluide de teinte B1 translucide (G-ænial Uni-versal Flo, GC). La résine composite a été dur-
Résine composite injectable : une nouvelle technique – Partie IDr Douglas A. Terry & Dr John M. Powers, États-Unis
Fig. 1 : Vue faciale préopératoire du segment maxillaire antérieur. Le patient âgé de 63 ans présente une usure du bord incisif et une fracture des dents maxillaires antérieures. Le patient souhaite améliorer l’esthétique par un traitement conservateur sans traitement orthodon-tique.Figs. 2a–c : L’évaluation clinique révèle de nombreux diastèmes et des lésions cervicales corrosives au niveau des incisives centrales, dus à la succion de quartiers de citron.Figs. 3a & b : Élaboration d’un wax-up diagnostique qui définit les nouveaux critères (esthétiques, fonctionnels) des restaurations définitives (a) ; une matrice transparente en polysiloxane de vinyle a été fabriquée pour reproduire le wax-up (b). Fig. 4 : Avant la procédure de restauration, une résine composite hybride est introduite dans la matrice transparente, placée sur l’incisive centrale maxillaire droite, puis photopolymérisée. Cette technique permet de gérer la dimension spatiale de l’important diastème pendant la procédure d’injection du composite.
1 2a 2b
2c 3a 3b
4
CAS CLINIQUE Esthétique Tribune Édition Française | Mars 201824
cie à travers la matrice trans parente pen-dant 40 secondes (Fig. 6). L’excès de résine composite polymérisée a été enlevé au moyen d’une lame de scalpel (BD Bard- Parker no 12, BD Medical [Fig. 7a] ), et la tige de coulée du composite au niveau du bord incisif a été éliminée à l’aide d’une fraise à finir conique à 30 cannelures (Fig. 7b). Le tissu gingival a été rétracté avec un protec-teur gingival et une fraise à finir diamantée conique a été utilisée pour la finition de l’in-terface dent-résine composite (Fig. 7c). Le montage en composite hybride réalisé sur l’incisive centrale maxillaire droite a alors été éliminé avec une lame de scalpel (BD Bard-Parker no 12, BD Medical [Fig. 8] ).
Les faces et les contours proximaux ont été meulés avec une fraise à finir diamantée conique et des bandes de finition (Figs. 9 a et b). La procédure de res tauration de la dent a
été complètement terminée puis recom-mencée sur chaque dent. Après l’isolement de l’incisive centrale adjacente avec une bande de téflon, la surface adhésive a été préparée par un mordançage simultané de l’émail et de la dentine (Fig. 10a). La même combinaison de teintes du matériau com-posite fluide a été injectée par un petit ori-fice pratiqué dans la matrice au-dessus de la surface dentaire, ce qui a permis de recou-vrir complètement la surface amélaire conditionnée avec le matériau (Fig. 10b). La résine composite a été durcie à travers la matrice transparente pendant 40 secondes. La tige de coulée du composite a ensuite été éliminée au niveau du bord incisif et une lame de scalpel (BD Bard-Parker no 12, BD Medical) a servi pour enlever l’excès de ré-sine composite polymérisée (Fig. 11a). Les dents du segment an térieur ont été traitées
par la même technique de res tauration après l’injection du composite sur chacune d’elles.
Une restauration transitoire parfaitement ter minée doit présenter une surface lisse qui évitera l’accumulation de plaque,14–17 et résis-tera à la colo ration/décoloration.14, 18 La res-tauration composite transitoire doit égale-ment offrir une adaptation et une intégrité marginales appropriées,14, 19 avec des contours et un profil d’émergence idéaux permettant d’assurer une meilleure compa-tibilité tissulaire.14 Chez ce patient, le tissu gingival a été rétracté avec un protecteur gingival (Zekrya Gingival Pro tector, Zenith/DMG), afin de prévenir une lacération des tissus, et la finition de l’interface entre la ré-sine composite et la dent a été réalisée au moyen d’une fraise à finir diamantée co-nique (Fig. 11b).
L’interface entre la résine composite et la face linguale de la dent a été parachevée à l’aide d’une fraise à finir de forme pyramidale à 30 cannelures (Neumeyer H274, Brasseler – États-Unis). Cette fraise possède une forme idéale qui s’adapte à la courbure de la surface dentaire et de la restauration (Fig. 12). Les sur-faces interproximales ont été meulées avec des bandes de finition et de polissage en oxyde d’aluminium (Finishing and Polishing Strips, Kerr Hawe), utilisées en séquence (fines à extra fines [Fig. 13] ).
Les bords incisifs de la résine composite ont été contourés avec des disques de finition et de polissage (OptiDisc®, KerrHawe [Fig. 14] ). Des pointes de silicone de prépolissage (ET Illustra Polishing Points, Brasseler – États-Unis) ont été utilisées pour polir la surface de la résine composite et lui conférer un haut degré de lustre (Fig. 15).
Figs. 5a–e : Avant la préparation de la surface adhésive, la dent est isolée des dents adjacentes au moyen d’une bande de téflon (a) ; un semi-gel d’acide phosphorique à 37,5 % (Gel Etchant, Kerr/Sybron) est appliqué sur la surface de l’émail pendant 30 secondes, rincé pendant 5 secondes, et séché doucement à l’air (b) ; un adhésif monocomposant est étalé avec un applicateur sur la surface de l’émail, laissé en place pendant 10 secondes (c), séché à l’air pendant 5 secondes (d) et photopolymérisé pendant 10 secondes au moyen d’une lampe LED/halogène (e). | Figs. 6a & b : La matrice transparente en polysiloxane a été placée sur l’arcade et une résine composite fluide de teinte A2 opaque (G-ænial Universel Flo, GC) est d’abord injectée par un petit orifice situé au-dessus de la surface dentaire, suivie par une résine composite fluide de teinte B1 (a) ; la résine composite est polymérisée à travers la matrice transparente pendant 40 secondes (b). | Figs. 7a–c : L’excès de résine composite polymérisée est éliminé à l’aide d’une lame de scalpel (BD Bard-Parker no 12, BD Medical) (a) ; la tige de coulée du composite au niveau du bord incisif est éliminée au moyen d’une fraise à finir co-nique à 30 cannelures (b) ; le tissu gingival est rétracté avec un protecteur gingival, et une fraise à finir diamantée conique est utilisée pour la finition de l’interface dent/résine composite (c). | Fig. 8 : Le montage en composite hybride élaboré initialement sur l’incisive centrale maxillaire droite est éliminé à l’aide d’une lame de scalpel (BD Bard-Parker no 12, BD Medical). | Figs. 9a & b : Les faces et contours proximaux sont polis avec une fraise à finir diamantée conique et des bandes de finition/polissage. Chaque dent a été complètement restaurée avant de passer à la dent suivante. | Figs. 10a & b : Après avoir isolé les dents adjacentes avec une bande de téflon, la préparation de la surface adhésive est réalisée par un mordançage simultané de l’émail et de la dentine (a) ; la même combinaison de teintes du matériau composite fluide est injectée par un petit orifice pratiqué dans la matrice au-dessus de la surface dentaire. La surface amélaire conditionnée est ainsi entièrement recouverte par le matériau. La résine composite est polymérisée à travers la matrice transparente pendant 40 secondes (b). | Figs. 11a & b : Après le retrait de la tige de coulée du composite au niveau du bord incisif, l’excès de résine composite polymérisée est éliminé à l’aide d’une lame de scalpel (BD Bard-Parker no 12, BD Medical) (a) ; le tissu gingival est rétracté avec un protecteur gingival et une fraise à finir diamantée conique est utilisée pour la finition de l’interface résine composite/dent (b). | Fig. 12 : La finition de l’interface résine composite/face linguale de la dent est réalisée au moyen d’une fraise à finir pyramidale à 30 cannelures. | Fig. 13 : Les faces et contours proximaux sont polis avec des bandes de finition et de polissage.
5a 5b 5c
9b9a87c
5d 5e 6a 6b 7a 7b
10a 10b 11a
12 13
11b
CAS CLINIQUE Esthétique Tribune Édition Française | Mars 201826
La région cervicale a été polie avec des cu-pules de prépolissage en silicone (ET Illustra Polishing Cups, Brasseler – États-Unis) afin de lui conférer également le haut degré de lustre souhaité. L’utilisation de la cupule offre davantage de flexibilité au niveau de la courbure cervicale de la dent (Fig. 16). La face vestibulaire a été polie avec une brossette à poils de chèvre enduite de pâte diamantée synthétique, jusqu’à l’obtention d’une sur-face très brillante, et un polissoir en coton sec auquel a été imprimé un rythme stacca-to intermittent à vitesse ordinaire, a permis d’obtenir le lustre final (Figs. 17 et 18). Les res-taurations transitoires en résine composite ont été terminées et examinées en relation centrée, en propulsion et en latérotrusion (Figs. 19a–c). Grâce à cette technique par in-jection non-invasive, la restauration en com-posite présentait les ca rac téristiques esthé-
tiques idéales pour un sourire naturel. (Figs. 20a–c et 21).
ConclusionLa technique de résine composite injec-
table est un outil de communication très utile pour mieux faire comprendre la procédure clinique et le résultat définitif prévu au pa-tient. Ce procédé permet à l’ensemble de l’équipe en charge du traitement de restaura-tion de résoudre les problèmes fonctionnels et esthétiques avant d’entamer le traitement de restauration définitif. Les futures applica-tions cliniques de cette nouvelle tech nique pourraient offrir aux cliniciens et aux pro-thésistes d’autres moyens d’aborder les di-vers cas cliniques, tout en leur permettant de proposer un traitement dentaire bien meil-leur et prévisible à leurs patients. Quoique les avantages à long terme de cette nouvelle
technique de com posite injectable restent à démontrer, les résultats cliniques obtenus au cours des sept dernières années par l’auteur sont extrêmement prometteurs.
Remerciements : Les auteurs tiennent à remer-cier Bassam Haddad et Victor E. Castro, prothé-
sistes dentaires, pour la conception en labora-toire de la cire de diagnostic.Note de la rédaction : Une liste complète des références est disponible auprès de l’éditeur. Cet article a été publié dans le DTStudy Club, numéro 3/2015.
Dr Douglas A. Terry
est professeur assistant de cli-nique au service de dentisterie restauratrice et de biomatériaux de l’université de Houston au Texas (Health Science Center Dental Branch). Il est membre et vice-président de la fondation International Oral Design aux États-Unis. Le Dr Terry est membre de la rédaction de nombreuses revues scientifiques examinées par des pairs, et a publié plus de 230 articles sur divers thèmes de la dentisterie res-tauratrice et esthétique. Il est l’auteur des livres Natu-ral Aesthetics with Composite Resin et Aesthetic & Restorative Dentistry: Material Selection & Technique. Il donne des conférences internationales sur les thèmes de la restauration et de la dentisterie esthé-tique. Le Dr Terry est fondateur et président-directeur général de Design Technique International et de l’Ins-titute of Esthetic and Restorative Dentistry. Il dirige un cabinet dentaire privé à Houston. Il est possible de le contacter par téléphone au numé-ro +1 281 481 3483 ou via son adresse électronique [email protected].
Dr John M. Powersest diplômé de l’université du Michigan où il a obtenu une licence en sciences chimiques en 1967, puis un doctorat en matériaux dentaires et génie mécanique
en 1972. La Nippon Dental Uni-versity lui a décerné un doctorat honoris causa en 2011. Le Dr Powers est professeur cli-nique des biomatériaux oraux, au service de dentisterie restau-ratrice et de dentisterie prothé-tique de l’université de Houston au Texas (UTHealth School of Dentistry). Le Dr Powers est l’auteur de plus de 1 000 articles scientifiques, ré-sumés, livres et rubriques. Il est coauteur du livre Den-tal Materials – Properties and Manipulation et coré-dacteur des livres Craig’s Restorative Dental Materials et Esthetic Color Training in Dentistry. Il œuvre au sein des comités de rédaction de nombreuses revues den-taires et a donné de multiples présentations scienti-fiques et professionnelles aux États-Unis, au Mexique, en Amérique du Sud, en Europe et en Asie. En 2012, il a reçu le prix E. B. Clark décerné par la SCAD (Society for Color and Appearance in Dentistry), puis en 2013, le prix Wilmer Souder accordé par l’IARD (International Association for Dental Research) à des scientifiques émérites en reconnaissance de leurs travaux. Il est possible de contacter le Dr Powers via son adresse électronique [email protected] : Le Dr Powers est premier vice-pré-sident de Dental Consultants Inc (éditeur de The Dental Advisor) et rédacteur en chef de The Dental Advisor.
Fig. 14 : Le contourage et le polissage du bord incisif et de la face proximale sont réalisés à l’aide de disques de finition et de polissage. | Fig. 15 : Les faces vestibulaires sont polies avec des pointes en sili-cone. | Fig. 16 : La région cervi-cale est polie avec des cupules en silicone. | Fig. 17 : Une bros-sette en poils de chèvre et de la pâte diamantée à polir sont utilisées pour accroître davantage le lustre de la surface en résine compo-site. | Fig. 18 : Une finition très brillante de la surface a été obtenue avec un polissoir en coton sec auquel a été imprimé un mouvement staccato intermittent. | Figs. 19a–c : Restaurations transitoires en résine composite terminées, présentant une forme anatomique idéale. La technique d’injection de composite permet l’obtention de proportions harmonieuses des restaurations transitoires et de la structure biologique adjacente. | Figs. 20a–c : Les restaurations transitoires en résine composite sont examinées en relation centrée, en propulsion et latérotrusion. À noter : la nette amélioration de la désocclusion postérieure et du guidage antérieur. | Fig. 21 : Les restaurations composites transitoires permettent l’ob-tention des caractéristiques esthétiques idéales d’un sourire naturel. | Fig. 22 : 18 Mois postopératoir.
14 15 16
17 18 19a
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20b 20c 21
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