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Edition 2006

Date post: 11-Jul-2015
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Boys and girls the party is over Info ou intox Veille estudiantine Got Itchy feet? Usurpation d’identité électronique
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Boys and girls the party is over

Info ou intox

Veille estudiantine

Got Itchy feet?

Usurpation d’identité électronique

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EPTmag’ Team Rédacteur en chef KSOURI Med Najed Rédacteurs BEN ROMDHANE Walid CHAARI Mohamed HENCHIRI Ines KAFO TATSBONG Yannick Ronald MENZLI Slim MSEDDI Wadi SEBEI Meher SMAOUI Malek SOUIDENE Wided

Équipe graphique AMAMI Mohamed TEKAYA Wajdi

——————————— Pour nous contacter: [email protected]

Pour contacter l’EPT Tél. : +216 71 774 611 +216 71 774 699 Fax : +216 71 748 843 E-mail: [email protected] Web: http://ept.rnu.tn Ecole Polytechnique de Tunisie B.P. 743 - 2078 La Marsa Tunisie

Éditorial

T out comme les empires, les écoles d’ingénieurs se construisent petit à petit grâce à la volonté d’hommes ambitieux qui se battent pour un idéal. Elles connaissent la jeunesse, la croissance puis la maturité, autrement dit la gloire. Notre école est encore jeune, nous ne sommes pas nombreux mais l‘avenir semble de bonne augure. Ce début d’année universitaire a été marqué par un dynamisme particulier, tant au niveau des étudiants qu’au niveau des anciens de notre école. L’opération de parrainage des nouveaux venus à l’EPT par les anciens de l’école n’en est que l’exemple parfait. Nos ingénieurs se sont imposés dans les en-treprises et commencent à se faire une bonne réputation, tandis que les étudiants sont en train d’apprendre de leurs aînés et d’améliorer leurs connaissances par l’autoformation. De nouveaux clubs sont apparus et les autres n’ont jamais été aussi actifs. Bon nombre de nos étudiants en 3ème année ont réussi à obtenir des projets de fin d’études dans divers domaines (TIC, Énergétique,…) et dans divers pays (Etats-Unis, France, Australie,….), espérons qu’après leur quête du savoir, ils nous reviendront pleins d’expérience et aptes à défendre l’étendard polytech-nicien et à participer à la croissance de notre chère Tunisie. De quoi être fier en fin de compte ! Es-pérons que cet enthousiasme et ce dy-namisme ne s’éteindront jamais et que nous continuerons dans cette voie qui ne pourra nous mener qu’à l’excellence.

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SOMMAIRE • Editorial………………………………………………… • Info ou intox?........................................................... • Wiki, ou l’art d’éditer le Web………………………… • Got Itchy Feet?.….................................................... • JE SUIS BLEU ……………………………………..… • Sorry Boys and Girls, the Party Is Over!.................. • EPTiens, EPTiennes ! Profitez-vous de l’EPT ?...... • Profil de Bacem DAASSI…………………………….. • Veille estudiantine: une nécessité pour briller……… • Usurpation d’identité électronique…………………… • Da Vinci Code…………………………………………. • News des clubs………………………………..………. • Interview de Dr Ivar GIAVER………………..………..

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« Ecole Polytechnique de Tunisie (EPT) » que vous invoquent ces trois mots ? Sûre-

ment plein de choses qui ne sont pas toujours tout à fait vraies, et même parfois totalement fausses. Com-ment savoir l’info de l’intox ? Les lignes qui suivent essaieront d’apporter une réponse aux rumeurs les plus répandues. « Polytechnique ? C’est une des nouvelles écoles de cycle court ?? » INTOX L’Ecole Polytechnique de Tunisie a été fondée en 1994. Pour ce qui est de la formation à l’EPT, elle est de trois ans mais ce n’est sûrement pas un cycle court .C’est plutôt ce qu’on appelle cycle ingénieur (2+3). Vu sous cet angle, l’école n’a rien de ces nouvelles écoles de cycle cours qui poussent comme des cham-pignons. « Polytechnique : c’est l’école des élites » INFO A l’issue d’un concours qui porte sur DEUX longues et pénibles années en école préparatoire auxquelles seuls les plus coriaces survivront, les meilleurs auront la chance d’accéder à l’EPT. On peut donc, sans fausse modestie, affirmer que c’est l’école de l’élite. « Polytechnique c’est spécialité technique genre bac Technique » INTOX Pas du tout ? C’est une école polyvalente et pluridisci-plinaire c'est-à-dire qu’elle donne une formation variée et ouverte sur plusieurs domaines tels que l’économie, la gestion, les réseaux, la robotique, l’électronique, la mécanique, l’énergétique et même les civilisations tunisiennes et l’histoire de l’art. Et donc un polytechni-cien n’est spécialiste en aucun domaine, c’est quel-qu’un doté de connaissances variées lui permettant de s’adapter à différentes fonctions. « Les étudiants ont droit à des PC dans leurs cham-bres » INFO/INTOX Oui ils ont le droit d’apporter leurs propres PC mais ce n’est sûrement pas l’école qui leur en achète. L’é-cole a uniquement (et ce de façon théorique), la charge d’équiper les trois labos.

« Polytechnique à la Marsa ? Ah oui, c’est la prépa aux grandes écoles » INTOX Comme je l’ai évoqué plus haut, l’EPT est une des grandes écoles de Tunisie. La prépa de la Marsa c’est l’IPEST. J’ajouterais, pour enlever toute confusion, que les deux écoles sont dans des bâtiments diffé-rents. « Les polytechniciens sont aussi des artistes et des sportifs » INFO Mis à part les formules de tout genre avec des X et des Y, un polytechnicien a d’autres passions telles que la musique, la peinture, le cinéma et le sport. Ça vous étonne ??La preuve : l’école a un groupe de rock et un autre d e m u s i q u e orientale, les étudiants organisent très régulièrement des tournois de foot, de volley et de tennis. Nous avons même une équipe de foot féminin qui était fina-liste au tournoi interuniversitaire en 2005. « L’EPT : rythme infernal sans répit » INTOX /INFO Il est vrai que la quantité de travail à laquelle font face les futurs polytechniciens est énorme au point qu’ils ne savent plus où donner de la tête. Cependant, ils arrivent à gérer, tant bien que mal, leurs temps pour en consacrer une partie aux activités culturelles et sportives (voir paragraphe précédant) « Les polytechniciens : des génies binoclards avec des lunettes très épaisses » INTOX C’est l’élite du pays mais ce ne sont pas, du moins pour la majorité, des génies comme on en voit à la TV : style lunettes rondes très épaisses, rivés 24h/24 sur leurs écrans de PC durant l’hiver, se promenant en regardant le ciel et en pensant au problème de la dualité BigBang-Relativité durant l’été. Ce sont des gens équilibrés dont l’intelligence est légèrement su-périeure à la moyenne nationale. Le passage par l’EPT fait d’eux des gens cultivés et ouverts au monde qui les entoure. N’ayez donc plus peur d’entamer une discussion avec eux.

Par Ines HENCHIRI

Info ou intox?

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Wiki : le mot est peut-être inconnu pour les uns, déjà fami-lier pour les autres. Une chose est sûre, le Wiki est une de ces technologies qui sont en train de révolutionner le Web, aux dépens des Weblogs, FAQ, et autres forums. L’origine Hawaïenne1 du mot nous dit beaucoup sur son ori-ginalité : rapide et informel. Rapide et informel, car un Wiki est un site Web dynamique permettant à tout individu d’en modifier les pages à volonté2. L’ère où le contenu des pages Web était quasiment fixe, occasionnellement modifié par les ‘webmasters’, est bien révolue. Le Wiki permet non seulement de communiquer et diffuser des informations rapidement, et de manière collabo-rative, mais également de structurer cette information pour pouvoir y naviguer facilement, réalisant ainsi une synthèse des forums Usenet, des FAQ et du Web en une seule appli-cation intégrée (qu’on appelle souvent moteur Wiki). L’histoire du Wiki a commencé aux Etats-Unis il y a tout juste dix ans. Un certain Ward Cunningham a créé le pre-mier Wiki : WikiWikiWeb (http://c2.com/cgi-bin/wiki?WikiWikiWeb), comme complément au Portland Pattern Re-pository (http://c2.com/ppr/), un site qui contient pas moins de 30 000 pages d’informations, parmi lesquelles une liste

de livres de référence, des publications, des articles, des documents scientifiques, et j’en ou-blie. Mais il a fallu attendre 2003 pour voir les Wiki connaître une plus grande popularité, grâce notamment à une grande maturité, une facilité d’u-tilisation déconcertante, et une richesse fonction-nelle.

Facile à utiliser, un Wiki permet à tout visiteur qui désire changer le contenu d’une page Web de le faire simplement en cliquant sur un bouton ‘Modifier’ ou ‘Edit’ et le tour est joué. Fonctionnellement riche, le Wiki présente de plus en plus de caractéristiques lui permettant de surclasser ses concurrents historiques en matière d’édition collaborative. En effet, le Wiki d’aujourd’hui n’est plus un simple logiciel de co-écriture, mais toute une plateforme coopérative : on peut par exem-ple gérer les versions des pages éditées (versioning et confi-guration control selon le jargon du génie logiciel), garder

l’historique des pages, traçabilité totale à l’appui, avoir un aperçu des pages éditées avant d’enregistrer, faire une édi-tion de type WYSIWYG (What You See Is What You Get), etc. Fort (ou plutôt victime) de son succès, le Wiki ne manque pas de détracteurs. Ces derniers avancent le fait que n’im-porte quel internaute peut ainsi changer à sa guise le conte-nu d’un site Web, ce qui laisse le champ libre à des actes de « vandalisme » et affecte la fiabilité de ces sites. En réalité, cette ouverture et cette liberté sont une arme à double tran-chant car si elles permettent de rédiger des articles et de réaliser des sites d’un bon niveau, susceptibles d’être conti-nuellement améliorées, elles laissent libre cours à des inter-nautes moins brillants ou mal intentionnés pour dégrader la qualité de ces mêmes sites. Mais cela peut être évité grâce à d’autres techniques de régulation et de contrôle, permettant de contrecarrer les mauvais esprits, comme la ges-tion de l’historique, le verrouillage des pages et les comptes utilisa-teurs. L’exemple du plus célèbre Wiki, l’en-cyclopédie libre Wikipédia (http://www.wikipedia.org), est à cet égard, éloquent. Elle figure parmi les cent premiers sites les plus visités sur la Toile, avec quelques centaines de milliers d’articles en tous genres, et de bonne qualité. Un autre Wiki, encore dans sa version Bêta, passionnera certainement nombre d’entre nous ; il s’agit de World66 (http://www.world66.com) : un guide touristique offrant des informations sur 36000 destinations dans le monde (dont la Tunisie : http://www.world66.com/africa/tunisia ), et totale-ment libre d’accès et d’édition. Alors il ne vous reste plus maintenant qu’à attacher vos ceintures et décoller. Si vous désirez contribuer à l’informa-tion, faites parler votre génie de rédacteur chevronné; et si vous êtes un de ces geeks redoutés, créez votre propre Wiki et mettez-le en ligne mais n’oubliez pas d’inviter les autres à y collaborer. ———— 1-L’expression wiki wiki, en langue hawaïenne, veut dire : vite et de

manière informelle 2-Définition extraite du Wikipedia, qui est lui-même un Wiki. ————

Par Mohamed CHAARI

Wiki, ou l’art d’éditer le Web

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W hen Nizar was faced with two offers upon his graduation: a thesis in France and a job in Italy, he didn’t dither about much. The next day he was in Milan! After just four months of some Italian Job, he thought it was too risky! He came back to Tunisia, did some R&D for several months, taught some math courses in a univer-sity for a year and a half then went back to France as a Consultant Engineer. “Success is ephemeral” says Nizar - now 30 – “Therefore one must succeed every day! Sometimes this means choosing career paths and options that all your entourage and your own intuition would cry out against and describe as blithe, reckless or impro-vised!” In a globalized world where change is the rule and where all verbs conjugate either in the past or the future with no such time as the present, mobility emerges as a must, says Peter Drucker, the guru of modern management. Some even go far to claim that in times of rapid change, experi-ence could be your worst enemy! Yes! No! Employers should not frown upon fresh graduates and employees who hop for all the fol-lowing reasons: It’s not all about the money! While pay is probably the most important factor to consider when deciding whether to look some-where else or to stay, other factors are often taken into account: access to promotions, oppor-tunities, a good bonus system, a flexible working pattern and ideally an international career among other things. That’s exactly what Abdelkarim did. Although he got lured at first by a seemingly gen-erous salary for a fresh graduate [nothing is

enough for us, call it presumption, I call it self-esteem and self-confidence], he soon figured out the job [civil engineering] would lead to nowhere, “you gotta be kidding me!” He said as he jumped over the fence and went to work in an HR-software-developing company for a while only to end up as a reservoir engineer in a state-owned oil company where he seems to have found his hidden gem!

This “switch-until-you-get-satisfied” approach is worth the try, especially during your first years after graduation! Noureddine, a “job hopper” him-self puts its bluntly “After all, it’s you who got to manage your career, not the HR department!” Others such as Mohammed may even wear a completely different hat just because their target field seems to be trendy and promising: network engineering, auditing, bioengineering or what-ever looms up as the next big thing! The “Nail-in-wall” theory is obsolete! It has always been so but it has never been more obsolete than as it is now! Take Japan for in

Got Itchy Feet? On job hopping among EPT graduates!

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stance: the Japanese economy is growing again after over a decade- long recession. Experts say this wake up couldn’t have happened don’t Japa-nese accepted to go through some painful meas-ures like massive lay-offs and no more life-time employment: the old Japanese corporate culture is already a thing of the past! Some HR experts even argue that “Corporate loyalty is history. Em-ployees are more mobile, sometimes switching jobs as frequently as every few months, and pro-spective employers no longer automatically dis-miss resumes fraught with job hopping”. Breaking the routine may be another push factor and some may still wait until their feet are on automatic pilot each morning on the way to job and then it’s TIME to make the switch! The benchmark is no longer your father! In the past Cold War system [where the world was still split by thick and high walls], leaders forced citizens to compare themselves to their fathers. They would say: are you doing better than your father? Yes? Can you afford to buy bread, milk and tomatoes? Yes? OK then Shut up! But now [decent and smart] people no longer compare themselves to their fathers. They have so much information; they’re much more open and thus much more demanding. Now they com-pare themselves to their neighbors- everywhere because they can track them all over the world on television, over satellites, on DVDs and through the Internet. Benchmarking against the best has never been easier! And yes! Enough is good but more is even better! So when you cannot deny a common citizen the right to access a higher living standard [like by affording gas besides milk] how could you react with the would-be elite of the country - inevitably comprising us engineers, unquestionable driving forces of the economy? Therefore, some more attractive packages [like higher pay, more benefits, better quality training and much more access and “exposure”] are a well deserved quid pro quo.

Tactics or Strategy? Switching jobs is a tactic. It’s not an aim in itself! The decision of walking away from a company is of course subject to several push/pull factors: Re-member every time you change a job, you’re like shifting gears in a car: the engine regime falls down right away but not for long! You’re already one gear up after the second job so all you have to do is to kick in a higher regime real fast by working smarter [instead of harder] to gain a higher speed. Yes! Some people do change jobs to get a better pay, some to have more mobility and some to have more “exposure”! Whether this or that, switching jobs can be a good sign that the individual is shrewd and that he has enough self confidence! A willingness to job hop can indicate good judgment since the employee recognized an opportunity wasn't working. There’s an old cliché that whoever changes jobs must have failed somewhere or that he’s unable to sustain the stress of the post, while this can be true for some cases and to a certain extent but on the other hand, isn’t changing jobs sort of a punishment to the company? A sign that it’s not able to retain its staff? According to Barbara C. Neff in an article published in Graduatingengi-neer.com website (an American website offering tips, articles and outlooks on the engineering pro-fession), “in the early 1990s, employers were more skeptical of resumes that demonstrated a tendency to job-hop. The impression was that the candidate was not focused or dedicate”. Not any-more! Neff even “finds those to be more aggres-sive, direct and forthright, because they've had to be. They take more ownership and may be more cautious.” There are even some few who spend some time working for companies learning as much as pos-sible, absorbing invaluable data like dry sponges and meeting as many ad hoc people as they can [yes! you guessed it right! Some of their would-be future customers/suppliers!], only to end up as entrepreneurs, giving a big door slam [and an even bigger laugh] at the corporate world while trying to make the second big bang happen! And among EPT graduates, I know quite a few of those!

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But for the most, not every job move should be regarded as a rite of passage! Again, it’s a tactical move; the approach should be holistic: attain your life goals and fulfill your raison d’être! After all, job is just there to make a living not a life! Super-empowered individuals still exist out there! And shifting paradigms too! People used to imitate a worn résumé, send it by regular mail and wait for a phone call! Now people can customize, store and send their CVs online. They can even do interviews without leaving their homes. Undoubtedly, the internet in the hands of those not-so-dumb engineers can yield miracles! Tele-working is getting more and more fashionable and viable with companies shifting to cut their workforce and keep only the core key staff. The job market might have just gotten freer! Mindsets are also changing…slowly but they are! People’s conception of employment is changing at last! One alumnus confided to me that he was as-tonished by his daddy’s thinking when he told him once: “you know your own value on the market so if you feel like you’re not getting enough, send that CV, do some networking and hold tight. Son! Be-ing a maverick has never been as good as it’s now and conformists are just swept under the carpet these days!!” Remember to be patient…enough! While change is a good thing, it’s like chocolate, moderate consumption is recommended. Change is not a “one-size-fits-all” jacket and “cunning” pa-tience is recommended until another safety net is found! Back to Nizar again::“Finally, I seem to start to calm down. My plans are now stretching over 10 years. I think I don’t have the time to play and hop anymore. I’ve now a family to look after. My daughter is waiting for me around the corner and there’s simply no room for mistakes anymore!” Again, patience is important, and fresh graduates must particularly realize that they won't be running the company right away (or ever, if they lack per-sonal leadership and interpersonal skills). Conflicts often arise between employers and employees in

technical fields after employees have, in their minds, mastered a new skill or process. The young engineer, fresh out of an educational environment, is generally eager to move on and conquer some-thing new; the employer wants the employee to apply the new skill for a while “It's a real conun-drum!”

So when you’re fresh out of the EPT oven, when you feel like the heat is still rising in your feet, don’t feel guilty, just walk away and go get something else out there! Self confidence coupled with some sound planning and love for risk-taking might just be the right recipe for “Renewable Success”! And HEY! It wasn’t a big deal anyway so also do re-member to breathe again afterwards!

By Slim MENZLI

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P OLYTECHNICIEN….Je mettrais ma main au feu pour prouver n’être pas le seul émerveillé de porter ce titre. Enfin on y est !!! Après s’être fait marteler les oreilles pen-dant deux ans par les enseignants à propos de ce fameux titre qui n’a d’égale que le prestige de l’école d’ingénieurs la plus cotée du pays, enfin j’y suis. Et prière de ne pas me demander ce que ça signifie. J’en profite pour exhorter vive-ment tous ceux qui le portent à s’atteler à l’expliquer sans se faire passer pour Einstein ou pour quelque prétentieux qui joue à épater avec des gros mots. Hé bien ; commençons par…le commencement. Le premier avantage qu’il y a d’être nouveau à l’EPT,c’est…ne pas avoir à attendre la fin de l’été pour sa-voir dans quelle école on va atterrir. Biensûr, vous me direz qu’il n’y a aucun rapport, et que cette remarque n’est pas valable pour tous .Je n’en disconviens pas. Du moins, pas totalement. Peu nombreux sont ceux d’entre nous qui ont dû sentir leur cœur battre pendant deux mois pour savoir ce qu’ils allaient devenir. Au moins, on a pu profiter de l’été à fond. Je ne m’épancherai pas sur les avantages et les inconvé-nients qu’il y a à intégrer l’EPT ; je tiens surtout à me remé-morer les premiers pas. L’ECOLE Impressionné. J’en suis presque tombé amoureux. Oui, presque. Quelques déceptions mineures, comme constater que l’image de l’école sur le site ressemble plus à la ma-quette du hall que l’école elle-même. Que la peinture et le gazon aient plus de défauts que prévu. Que les salles réser-vées aux activités extrascolaires soient moins impression-nantes que ce que j’attendais.Que… Disons que je suis as-sez attentif aux détails. Qui malheureusement, pour ma part, font partie intégrante du prestige de l’école. N’attendez pas de moi une énumération des côtés positifs ; je crois en avoir assez dit . LA SEMAINE LINGUISTIQUE Jamais je ne me rappelle avoir entendu le mot « communication » autant de fois dans ma vie. Les choses étaient assez différentes de ce que j’avais connu jusque-là. J’ai eu autrefois vent de l’art des bonnes manières dans les milieux aisés et de cours pour apprendre à s’exprimer en public. Mais cette fois c’était à moi d’être une tête bien faite et non une tête bien plaine. Et c’est toujours le cas. Tous comptes faits, cette semaine a été on ne peut plus instruc-

tive ; et j’espère avoir retenu le maximum de règles de base.

Pas vous ?

LES PREMIERS COURS C’est un rythme qui rappelle presque la prépa. Entre la participation obligatoire aux cours et le nombre de données à emmagasiner, mon esprit en est encore à admirer la beau-té de la mer à La Marsa. C’est vrai que la pression n’est plus pareille mais gare tous ceux qui ne seront pas à jour. Toute-fois, il n’est pas question de travailler et rien que travailler. Un bon ingénieur doit développer une apti-tude à s’insérer dans le milieu social, et de la facilité à communi-quer avec autrui, ce que les tribus et oscil-lateurs libres ne nous apprendront pas. LE BIZUTAGE C’était la surprise des surprises. J’ai été pris totalement au dépourvu. Jusqu’ici, j’avais eu vent des brimades et rac-kets dont étaient victimes les nouveaux, généralement au lycée. Mais ça, c’était à une époque assez reculée. De bi-zutage, j ’en ai eu vent dans quelque roman écrit par une adolescente Américaine . Mais là, je vivais tout en direct. Des paquets d’eau savonneuse qui dispersaient les nou-veaux dans tous les sens, ne laissant aucun accès aux dor-toirs. Les plus sages ( disons que c’est relatif, d’autres diront peureux) ont compris que la clé du salut était la patience , dans un endroit éloigné du domaine scolaire. D’autres, comme moi, ont choisi la douche froide, pas forcément de bon cœur. Mais ça a finalement été un beau moment pour lequel je tiens à remercier les anciens, ainsi que pour toutes les autres attentions qu’ils ont eues à notre égard. Pour finir, je dirai seulement à chacun de nous : ne per-dons pas de vue ce pourquoi nous sommes là. N’oublions surtout pas la formation de la personnalité aussi, rappelons-nous que de nombreuses structures sont à notre disposition pour cela et c’est à nous de les faire bouger. MARHABAN BIKOUM !!!!! ———— Bleu : mot du jargon familier, signifiant nouveau. ————

Par Ronald KAFOU

JE SUIS BLEU

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I n a few months, you will leave the sheltered cocoon of La Marsa to enter the real world. Surely, student life is not easy, but you will soon regret the days when your main worries were meeting deadlines for papers, passing exams, and where to spend Satur-day night and with whom. Those carefree days will soon be over, and you will be confronted with difficult situations and with what might seem impossible choices. As engineers and scientists, you may have come to think that every problem has a solution, that truth is universal and not subject to opinion, and that nothing can resist to hard work and perseverance. For most of you, it is very unlikely that anyone would apply moral standards to Pythagoras' theorem, or to Men-del's laws, or to the law on gravity. You have come to believe that science is value-free, and that your main concern as scientists is to be objective in your search for truth. But reality is far more complex than this, as you may have already discovered. When he initiates research, or when he resolves a problem, a scientist is con-fronted with difficult questions: What are the implica-tions of my work? How will this work be used? Am I responsible for the way it is applied? Albert Einstein and Alfred Nobel were confronted with such dilem-mas. After World War II many scientists and engi-neers who worked in Nazi Germany were blamed – if not formally tried – for participating in the design and development of various weapons. Today, some peo-ple would like to put on trial Iraqi scientists who worked under the Saddam regime. Similarly, work on cloning has come under severe criticism, and some advances in electronics (mass storage, fast process-ing, networking…) are considered as threats to civil liberties. Is Rabelais' affirmation that science without ethics can only ruin the soul applicable to today's scientist? In order to deal with this question, we should distinguish between the three 'hats' that a scientist wears. First, as a member of the scientific community, he assumes certain responsibilities and enjoys certain rights in car-rying out his work. Prominent among the latter is the right to freely design and conduct research. In prac-tice, however, this freedom is limited by a number of factors. One of them is money. Many of you chose your major or specialty on the basis of prospects of

getting a good paying job, obtaining financial support for future research, gaining access to laboratories and institutions that have a good track record in attracting sponsors, etc. Of course, it is unlikely that you chose an area in which you have no interest, but practical considerations must have played a major role in mak-ing your choice. I, for one, always wanted to study why the “tbal” used in Kerkenna is smaller than the one used in Jerba, and move on to a comparative study of percussion instruments used in different parts of the world, but ended up lecturing on globalization! In any case, let's suppose that in a few weeks you receive a job offer from a firm that develops sun-powered ovens to be used in Africa at $30,000 a year, and another from a weapons manufacturer at $100,000. Or, if you had been an Iraqi chemistry graduate ten years ago, you had been ordered to par-ticipate in the development of chemical weapons. What choice would you make, and on what grounds would that choice be judged? What if you chose to study a particular question, or deal with a particular area, and you are told that the question has no social relevance, or is not sufficiently important, or the area in question is incompatible with cultural or moral val-ues? Finally, what if you develop a product or a proc-ess designed for a beneficial use, and then it is used by others in a harmful way? In sum, what are your rights and obligations as a scientist, who defines them and on the basis of what criteria? The second hat that a scientist wears is that of a citi-zen. As such, his behaviour is influenced by the politi-cal, legal, social, economic and even cultural factors that prevail in his society. There are many examples that show how scientists are sometimes victims of one or more of those factors. In some parts of the US doc-tors who practice abortion can put their life in jeop-ardy. There are many countries where no research can be undertaken unless it is authorized by public authorities and carried out under their constant con-trol, and the results of such research cannot be freely published and may even become a liability if they are not liked by political or religious leaders. What should a scientist do in such situations? Finally, a scientist is a Man (or, of course, a Woman – although I do not use the politically correct formula of 'he/she' for purely stylistic, and not chauvinistic rea-sons!). Like any human being, he has values, prefer-ences, idiosyncrasies, and weaknesses. He is subject to emotions and temptations. He may love, hate, or be

Sorry Boys and Girls, the Party Is Over!

Guest Writer ‘‘ ‘‘

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Guest Writer ‘‘ ‘‘

indifferent. He may have bizarre hobbies (like rafting) or tastes (like listening to Metallica). He may even wear unmatched shoes, not to mention unmatched socks. He may like to have a nice car and travel in business or even first class. There is nothing particularly remarkable about any of this. However, problems are likely to arise when these three roles come into conflict with one another. What is a scientist to do when he is confronted with his du-ties or obligations as a citizen? Or when his research raises ethical questions and threatens to "ruin his soul?" Or when he is tempted by money, glory, vanity, or egoism? Or when he is disgusted by pettiness, jeal-ousy, arbitrariness, unfairness or arrogance? Equally important, how does society ensure that scientists do not abuse of their knowledge, their skills and their status? How do we protect ourselves against informatics gen-iuses who gain access to our bank accounts and counterfeit our credit cards? Should we allow science to produce babies according to specifications chosen by parents? Important as these questions may be, they are not likely to confront you in the immediate future. Your immediate concern, I imagine, is: what will I do now that I am a grownup? You share this pre-occupation with millions throughout the world. But the way you and other young people in developing coun-tries answer this question will have untold conse-quences not only on you personally, but also on your communities and the world at large. For decades we have been seeing large numbers of young people from developing countries trying desperately to emi-grate to Europe, America and even Australia. For most, the primary motive is survival: getting a job, making a living. But for others, especially university graduates and young scientists, the desire to leave is the result of pull factors and push factors. Among the former, one may cite the desire to do graduate studies, work for prestigious companies, or do research in highly specialized fields. But there are also some powerful push factors at work, such as the unwillingness to live in societies where injustice, nepo-tism and corruption are rampant. The sad reality is that many developing countries treat their scientists, engineers and other intellectuals as servants at the service of ruling elites rather than human beings and full-fledged citizens. They expect them to build bridges and run laboratories, but not to question decisions, contest policies, or demand participation in the deci-sion making process. In other words, a scientist is ex-pected to dedicate his brain to technical activities ex-clusively, and act as though he were totally incompe-tent in most other activities. This is probably the main reason why the Third World has been suffering from the brain drain for so long. Young people living there not only fail to find a proper material environment to use their skills and talents, but they have to endure an

oppressive social and intellectual environment that stifles creativity and initiative. Of course, there is al-ways a risk that intellectual freedom and scientific de-ontology are abused or ignored. That is why some checks have to be exercised on scientists, just as they are on other social and professional groups. However, the entities and structures entrusted with carrying out the controls will have legitimacy only if their make-up, procedures, and prerogatives are defined democrati-cally, and their work is done in total transparency. But democracy at this micro level is possible only if it is practiced at the macro level. That is why there can be no separation between the three roles of intellectuals: scientists, citizens, and human beings. A scientist who has to work under authorities he does not consider as legitimate, or to abide by rules he cannot contest, or to adhere to values he does not share, will try to go somewhere where better conditions are available. In most cases, the brain drain is due more to these non-material considerations than to financial motives. If history is any indication, most of members of the EPT 2006 graduating class, as well as graduates of other Grandes Ecoles, will go abroad for graduate studies. Will they eventually come back home after-wards, or will they decide to exercise their talent and hard-won skills in some foreign country? The decision is theirs, but ultimately it depends on us. As parents, educators, and citizens, we would be proud that these youngsters are able to join the world's elite, contribute to human progress, and be among the recognized international scientific leaders. But let us convince them that we recognize them – and need them – not only as mature scientists, but also as mature and re-sponsible citizens. You kids have not failed us. I hope we will not fail you. Above all I can say, with a small margin of error and at the .05 level of significance, that you ain't so bad when kept at room temperature and under controlled conditions. Be happy and take care.

By Béchir CHOUROU,Ph. D

———— Béchir CHOUROU received his Ph.D. in political science from Northwestern University (United States) in 1976 and was teaching international relations at the University of Tunis before retiring this year. His research interests in-clude Euro-Mediterranean relations, the process of de-mocratization in the Arab world and Africa, as well as specific aspects of human security, particularly food se-curity, water scarcity (and other components of environ-mental security) and income-generating activities. He has participated in numerous international seminars, conferences and workshops dealing with these issues. ————-

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C her EPTien, Après tant d’années de patience et de dur labeur, te voilà enfin à l’EPT ! Tu as toujours rêvé d’y être, je le sais. Sauf que, lorsque ton rêve devint enfin réalité, tu t’es trouvé face à un nouvel esprit et dans un milieu où tu dois apprendre à être autonome, à bien com-muniquer, à t’intégrer dans la vie sociale, à frapper aux portes… Bref, tu t’es trouvé dans un cadre qui te demande de franchir, une fois pour toutes, le cap de l’adolescence et devenir un adulte responsable et conscient. Tous les moyens sont à ta disposition pour y arriver. Tout ce que je te demande ici est de t’arrêter rien qu’un laps de temps, de te demander : Suis-je en train de profiter de l’EPT ? Suis-je en train de répon-dre, même partiellement, à ce qu’on attend de moi ? Suis-je au moins en train de faire un effort ? C’est un moment de réflexion qui s’impose dans ta vie ! Ne te fatigue pas à observer les autres, je sais que tu as besoin de te situer par rapport à ton milieu alors je l’ai fait pour toi. Ceux qui t’entourent se répartissent grossièrement sur trois catégories : Les je-ne-fais-rien-s Ces gens prennent leur formation à la légère. Ils sont très peu motivés quand il s’agit d’études et d’avenir professionnel et semblent être inconscients de ce que peut leur apporter l’EPT. Ils en profitent plutôt pour se distraire, faire du tchat, jouer en réseau… Ils partici-pent donc très peu aux clubs, entrent très rarement en bibliothèque, abusent du copier-coller et sont convain-cus que « lorsqu’on dépasse la vingtaine, on ne peut plus changer ! ». Les je-ne-peux-rien-faire-s Ce sont des personnes de bonne foie. Elles espèrent être à la hauteur des espérances et semblent avoir envie de faire les sacrifices que cela sous-entend. Leur problème est qu’elles se découragent rapide-ment. Il leur suffit de quelques échecs même partiels pour laisser tomber leur projet et décider de ne plus prendre d’initiatives. Elles ont souvent du potentiel mais se contentent de donner les idées et comptent sur les autres pour les réaliser. Ces personnes sont généralement très sensibles et c’est l’un des facteurs qui les empêchent d’avancer lorsqu’il y a un affronte

ment. Mais cette sensibilité devient un atout quand il s’agit d’échanges interpersonnels et c’est de cela qu’ils sont en train de profiter le plus. Les je-fais-tout-s Ceux-là, on devrait leur consacrer un numéro entier de l’EPTmag’. Ce sont des gens très dynamiques : ils créent des clubs, participent à d’autres, font partie des équipes sportives, organisent les tournois, les sorties, les soirées, forment le comité des élèves, cherchent les problèmes, trouvent les solutions, militent pour leurs droits, écrivent dans l’EPTmag’… Bref, ils sont le cœur battant de notre chère école, sa raison d’être, sa finalité ultime… Ces petits bijoux sont réellement prêts à faire évoluer l’école. Encore faut-il disposer d’assez de temps pour tout faire ! Ceci n’étant pas évident, ils se trouvent parfois amenés à faire passer les activités socioculturelles au détriment des études… Mais le vrai problème de ces gens-là est que leurs ambitions se heurtent souvent à des difficultés d’ordre bureau-cratique, administratif et organisationnel. Ces diffi-cultés les empêchent certes d’exécuter leurs idées novatrices, mais ne les empêchent pas de faire évo-luer leur mentalité et de devenir plus mûrs car, comme le dit un proverbe chinois, « Les faibles s’arrê-tent devant les grands rochers. Les forts s’en servent pour monter plus haut ! » Cher EPTien, t’es-tu rendu compte qu’il s’agit de vo-lonté et d’action ? Ôte toi de toute volonté et te voilà un je-ne-fais-rien. La volonté seule te place avec les je-ne-peux-rien-faire-s. Ce n’est qu’en pratiquant cette volonté que tu deviendras un je-fais-tout. Je sais à quel point il t’est difficile de changer tes vieilles habitu-des et d’appréhender le nouvel esprit de l’école. Es-tu seulement conscient qu’il faut le faire ? Qu’est-ce qui te manque ? La motivation ? Motive-toi toi-même ! C’est difficile, je le sais. Mais l’enjeu est grand et tu ne peux pas attendre qu’on te motive pour agir ! Rappelle toi toujours que la mission de l'EPT telle qu’annoncée dans sa loi de création est de : « répondre aux be-soins de la nation en ingénieurs de conception et de projets, qui soient à même […] d'assumer des emplois de haute responsabilité à caractère scientifique, tech-nique, économique et social, dans les secteurs privé et public…». Sauras-tu répondre aux besoins de ta nation ? Telle est la question…

Par Walid Ben Romdhane

EPTiens, EPTiennes ! Profitez-vous de l’EPT ?

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B onjour chers ept-iens et ept-iennes ! Avant toute chose je me présente, je m’appelle Ba-cem Daâssi, j’ai 26 ans et j’ai fait partie de la promo ept-ienne 2002 (année de sortie). Je suis né à Tunis et mes parents sont d’origine Kasserinoise (Bein oui, on fait partie des nouzou7s comme la plupart d’entre nous J !) et je suis très fier de l’être d’ailleurs parce que ces gens là sont très modestes et ac-cueillants même s’ils manquent de moyen (Hommage à Driss Sammoudi (auteur de l’article précédent de cette même rubrique), le sidi-bouzien, nous deux on n’arrêtait pas de se taquiner. Il me disait toujours qu’on avait un parking pour nos ânes à Kasserine, et je lui disais aussi des trucs mé-chants de ce genre mais je m’abstiens de les citer, histoire de paraître la victime J). J’ai fait mes études secondaires au lycée secondaire de Ben Arous là où j’ai habité avec mes parents jusqu'à mes 24 ans. J’ai eu mon Bac avec mention Bien. Mes parents ont essayé en vain de me convaincre afin de faire médecine comme spécialité ou pharmacie, mais j’ai tenu à la préparatoire et j’ai pas voulu céder malgré tout ce qu’ils avaient essayé (je ne sais pas pour-quoi d’ailleurs) et c’est ce que j’ai fait à la fin (je le dis même si ça peut vous paraître évident J ). J’ai décroché mon diplôme à l’EPT en 2002, et j’ai été tout de suite après embauché à STMicroelectro-nics au parc technologique de Tunis. L’idée de continuer mes études n’a pas du tout effleuré mon esprit, parce que je voulais dès le départ être ingé-nieur avec le vrai sens du terme, qui touche directe-ment aux cœurs des problèmes qu’il aura à résou-dre. A STMicroelectronics, j’ai été pendant 1 an et demi responsable de la validation électrique et fonction-nelle de la DSP audio des set-top-box ST. Tout était parfait pour moi et je me plaisais beaucoup dans mon nouvel environnement, jusqu'au jour ou j’ai re-çu la proposition pour aller travailler comme consul-tant chez Siemens Mobile en Allemagne. Il faut dire que j’ai pas hésité et que j’ai tout de suite déposé ma démission. En effet, c’était mon rêve, comme celui de plusieurs

d’entre nous d’ailleurs, qui venait de se réaliser. C’est celui d’avoir la possibilité de travailler dans une si grande multinationale en Europe. Je travaille depuis fin 2003 jusqu'à ce jour à Sie-mens Mobile (Aujourd’hui appelée BenQ Mobile vu que c’est le géant Taiwanais BenQ qui vient de ra-cheter la division mobile de Siemens) là où j’ai parti-cipé a l’implémentation d’un projet innovateur consi-déré comme une première chez les fabricants des téléphones portables. Ce projet s’appelle SWUOTA (Software Update Over the Air). Il consiste à per-mettre aux utilisateurs de téléphones portables Sie-mens de faire la mise à jour du firmware de leurs téléphones tout en étant n’importe où dans la nature et sans avoir à se déplacer chez un prestataire de service Siemens. En fait tout sera fait « Over the air » par interface GPRS. J’ai beaucoup apprécié et j’apprécie encore le tra-vail avec les allemands parce qu’ils sont très sérieux et savent t’estimer à ta vraie valeur. Je suis aussi des cours de soir pour apprendre la langue alle-mande parce qu’elle me facilitera beaucoup plus mon intégration dans la société allemande, mais mon niveau actuel reste encore insuffisant, faute de temps. Pour dire un dernier mot chers amies et amis, je dirais que pour réussir il faut avant tout avoir confiance en soi et en ce qu’on vaut, parce que c’est par là que débute le chemin de notre réussite. Au cours de ma carrière, j’ai été confronté à diffé-rentes situations dont certaines étaient très délica-tes et trop stressantes même, mais j’ai pu surmonter ces épreuves, wal7amdou lillah, grâce à un mix de savoir faire et de confiance en soi. Je vous souhaite à tous un bel et heureux avenir plein de réussite et @ très bientôt.

Par Bacem DAASSI

Profil de Bacem DAASSI

MEET OUR PEOPLE ‘‘ ‘‘

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La carrière est un chemin complexe qui ne peut plus être tracé d’avance. Il n’y a plus de secteur protégé, ni public, ni privé… Afin de se pré-munir, il faudra dorénavant anticiper le changement, le détecter et savoir le gérer… De nos jours, on n’a plus besoin de têtes bien remplies mais de têtes bien fai-tes. Les disques durs de l’information doivent laisser la place aux aiguil-leurs de l’information ».1

Trois belles pensées que j’ai enten-dues dernièrement et qui ont suscité chez moi deux questions : que veut réellement l’ingénieur polytechnicien de nos jours ? Que lui manque-t-il pour le réaliser ? Et enfin que doit-t-il donc faire concrètement pour arriver à ses fins? Pas la peine de trop s’attarder sur les phrases du type : « faire évoluer la science, veiller à la gloire de la patrie et améliorer la vie quotidienne des conci-toyens ». C’est si évident!! Le Saint Graal du poly-technicien de nos jours a changé : une bonne situa-tion financière, un milieu professionnel permettant l’épanouissement et enfin une carrière et une répu-tation qui imposent. Seulement voilà, la concurrence se fait de plus en plus rude et les recruteurs cher-chent de plus en plus les compétences au lieu des diplômes. Le temps où l’immunité du diplôme garan-tissait un minimum d’avenir est révolu depuis des lustres, on en est à devoir faire la différence par rap-port aux autres ou bien vivre éternellement dans la médiocrité. Se contenter de ce qu’on nous enseigne sur les bancs de l’université ne suffit plus (n’a-t-on pas vu des majeurs de promo occuper le même poste que le dernier !!). Eh oui de nos jours, être trop scolaire risque même de léser ! De plus, ce n’est pas le sys-tème éducatif qui a changé et qui a posé problème, bien au contraire il stagne (à mon grand dam). Que faire alors ? Le polytechnicien a l’avantage que son profil soit très recherché (pas trop spécialisé, vision globale de la science et de la technologie, bonne aptitude à la communication,…). S’il arrive à maîtriser l’art de la veille technologique et de la formation continue, cela

n’en serait que plus bénéfique. S’abonner aux new-sletters, suivre les médias et aller chercher l’infor-mation, c’est à la portée de tout le monde et ça fait un plus considérable. Se construire un bon portfolio (carnet d’adresses) est aussi devenu indispensable de nos jours et ce dans tous les domaines (administration, commerce, médecine, droit,…).

Comment construire ce portfolio me di-riez vous alors qu’on n’est que de sim-ples étudiants ?!! Eh bien, il n’y pas de secret. En Tunisie, plusieurs événements rassemblant les décideurs du pays, les recruteurs d’in-génieurs et les plus grandes compéten-ces tunisiennes existent et sont en passe de devenir des traditions (Forum

ATUGE, EPT, SUPCOM,...). Comment en entendre parler ? Tout simplement en se connectant sur www.webmanagercenter.com et en regardant l’agenda deux fois par semaine. Parti-ciper à ces manifestations, en profiter pour discuter avec des gens et leur laisser une bonne impression (avec en prime une carte de visite) est devenu une nécessité vitale pour espérer se faire connaître. Les plus sceptiques me diront qu’avec le transport, les droits d’accès, ça coûte tout ça!! Je leur réponds : détrompez vous, la plupart sont gratuits d’entrée et puis « Au diable l’avarice !!! ». Considérez que c’est un investissement pour l’avenir. Que gagne-t-on à faire ça ? Être au courant des nouveautés, connaître les opportunités disponibles, apprendre à devenir un bon orateur, savoir défendre ses idées et valoriser son travail. Tout cela rentre dans le cadre de l’autoformation et permet à l’indivi-du de sortir du lot. Car une bonne idée sans forme ne vaut pas plus qu’une aberration sans fond bien exposée. Un ingénieur isolé du monde qui l’entoure, c’est comme un poisson hors de l’eau, ça survit au début mais ça ne peut que mourir professionnelle-ment A bon entendeur… ———— 1 Gérard R.TRAPP, PDG GL-conseil, ancien élève de Polytechnique PARIS, Ecole polytechnique de Tunisie, Octobre 2005. ————–

Par Mohamed Najed KSOURI

Veille estudiantine: une nécessité pour briller

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D epuis quelques années et avec l’arrivée d’Internet, les transactions classiques, notamment le commerce, les échanges par courrier, les échanges bancaires et le vote sont de plus en plus dématériali-sés. Il devient de moins en moins nécessaire de se déplacer ou d’envoyer un courrier postal pour réaliser la majorité des tâches journalières et professionnel-les.

En effectuant des transactions de manière électroni-que, les contacts physiques et visuels présents lors des transactions matérielles et assurant une confiance entre les différents intervenants, ne sont plus assurés. Désormais, ces différents intervenants se présentent au moyen de leur identité électronique. Les moyens permettant de vérifier cette identité électronique de-viennent alors indispensables. Plusieurs techniques ont été déployées afin de minimiser les risques d’u-surpation d’identité électronique. Bien que ces techniques aient beaucoup évolué de-puis quelques années, il reste toujours possible, pour diverses raisons d’usurper l’identité électronique d’une tierce personne ou d’une structure. Ainsi, par exemple, l’inadaptation des moyens techniques mis en place ou les comportements inadaptés des utilisa-teurs humains, peuvent être à l’origine de ce type de défaillance. Le but de cet article est de présenter brièvement quelques techniques d’usurpation d’identité électroni-que. Je vais commencer par présenter les principaux éléments qui constituent une chaîne de communica-tion sur Internet. Ensuite, je présenterai quelques techniques d’usur-pation d’identité s’attaquant à chaque élément de cette chaîne.

1. Eléments constituant une chaîne de com-

m u n i c a t i o n s u r I n t e r n e t

Lors d’une transaction électronique sur le web, qua-tre éléments principaux interviennent :

• L’utilisateur initiant la connexion au serveur à partir de son poste de travail,

• L’infrastructure de connexion à Internet, • Le réseau public support des flux Internet, • Le serveur Web.

Un attaquant connecté à Internet pourrait lancer des attaques d’usurpation de l’identité électronique de l’utilisateur et / ou du serveur Web.

De plus, en ayant accès au réseau local de la cible, un utilisateur malveillant pourrait attaquer le serveur DNS afin d’usurper le nom DNS d’un site Web. Des attaques pourraient également être lancées depuis le réseau interne de la cible afin d’usurper l’identité de l’éventuel Proxy et accéder au contenu de tout le tra-fic Internet.

Usurpation d’identité électronique

Attaquant connecté à Internet

Poste utilisateur Utilisateur malveillant

Serveur Web

Internet

Serveur DNS Proxy

Cette figure présente l’inter-connexion entre ces diffé-rents éléments dans le cas où un utilisateur se connecte à Internet à partir du réseau de son entreprise ou de son école par exemple.

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Dans les paragraphes suivants, je vais décrire briè-vement le principe de quelques-unes de ces atta-ques. 2. Attaques ciblant les utilisateurs Ce type d’attaques cible les utilisateurs finaux aussi bien au niveau des composants techniques de leurs postes de travail qu’au niveau de leur conscience et vigilance. Les attaques peuvent être groupées en quatre caté-gories :

• Envoi de mail malicieux : il s’agit d’envoyer à l’utilisateur un mail spoofé dans le but de récu-pérer directement des informations confidentiel-les permettant d’usurper son identité ou de le diriger, inconsciemment, sur un site pirate. En-suite, à partir de ce site, il serait possible de récupérer tout type d’information.

• Mise en place de code malicieux sur des sites pirates : cette technique consiste à diffuser sur Internet un site classique (personnel par exem-ple) et à y installer des codes malicieux permet-tant d’usurper l’identité électronique d’un ser-veur ou d’un utilisateur.

• Publication de bannières spoofées : il s’agit

d’inclure dans des sites Web « fiables » des bannières de publicité spoofées permettant de diriger les internautes vers un site pirate.

• Exploitation des failles des navigateurs : il s’agit

d’exploiter des failles de sécurité spécifiques à certains types de navigateurs. Ces failles pour-raient donner lieu à des attaques d’usurpation de l’identité électronique d’un site Web. Elles pourraient aussi permettre d’exécuter du code malicieux sur les postes utilisateur et voler, ain-si, des informations confidentielles.

3. Attaques ciblant les serveurs Web Dans ce cas, un attaquant connecté à Internet atta-que directement le serveur Web afin d’usurper son identité ou récupérer des informations relatives aux connexions des différents utilisateurs.

Ces attaques peuvent être regroupées en deux caté-gories :

• Injection de code : certains serveurs Web ne contrôlent pas le contenu des requêtes en-voyées par les différents utilisateurs qui y sont connectés. Ce type d’attaque consiste à injecter du code malicieux dans la base de données afin qu’il soit consulté par d’autres utilisateurs. Ce code pourrait :

- Voler les paramètres de connexion d’un utilisateur (cookie, URL referrer,…),

- Rediriger l’utilisateur vers un site pi-

rate et qui correspond à une copie du site original ; l’URL pirate peut être cachée par une image de l’URL d’ori-gine,

- Cacher, en utilisant la balise DIV, le

site Web d’origine par une copie contrôlée par un pirate. Dans ce cas, l’URL ne change pas, elle reste celle du site d’origine.

• Empoisonnement du cache d’un reverse proxy :

il est possible d’empoisonner le cache de cer-tains types de Reverse proxy afin d’associer à une page Web une page différente contrôlée par un pirate.

4. Attaques ciblant l’infrastructure d’inter-connexion à Internet Deux types d’attaques peuvent être lancés sur l’in-frastructure de connexion à Internet :

• Exploitation des failles des serveurs DNS : il s’a-git d’exploiter des failles présentes sur certains serveurs DNS ou des configurations inadaptées des serveurs DNS afin d’usurper l’identité élec-tronique d’un serveur Web et ceci soit en spoo-fant son nom DNS soit en corrompant le cache du serveur DNS.

• Usurpation d’identité des proxies : il s’agit d’u-

surper en interne l’adresse IP ou le nom DNS d’un proxy afin que tout le trafic Internet passe par un proxy contrôlé par l’attaquant.

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5. Exemple : Envoi de mail spoofé Rien n’est plus simple que d’envoyer un mail spoofé. Le protocole SMTP autorise n’importe qui à envoyer un mail d’une adresse mail vers une autre. Pour ce faire il suffit de :

• Se connecter, en telnet par exemple, au port 25 d’un serveur SMTP. Par exemple, parmi ceux qui gèrent le domaine ept.rnu.tn, on peut trouver ris-sala167.ingw.tn (@IP 193.95.17.167). • Taper ensuite,

-helo bidon.com -MAIL FROM: adresse mail 1 -RCPT TO: adresse mail 2 -Data -Corps du message, -. -QUIT

Voici, par exemple un mail que j’ai envoyé de [email protected] vers [email protected]. Le ser-veur mail rissala167.ingw.tn a été bien gentil et a accepté de délivrer ce mail (Message accepted for deliery). Existe-il un moyen plus simple pour spoofer un mail ? La réponse est oui. Il existe des outils comme

MassEmail Express qui permettent d’effectuer cette tache sans aucune connaissance du protocole SMTP parl’utilisateur. Le fait d’envoyer un mail spoofé peut amuser quel-ques uns, mais l’objectif des pirates est de récupérer

de l’argent derrière ce type d’attaque. Pour ce faire, le pirate doit trouver la bonne adresse mail à usurper (administrateur, directeur, banquier,…), et par la suite, il va jouer sur le contenu du mail afin de récu-pérer des informations confidentielles ou de rediriger les utilisateurs vers un site pirate. Par exemple, en août 2005, les clients de crédit lyonnais ont été la ci-ble d’un mail spoofé visant à voler leurs numéros de compte et leurs codes d’accès. Vu que je ne pouvais pas tout décrire dans cet arti-cle, dans les prochains numéros d’EPTMag, je vais décrire précisément la manière de mener chaque type d’attaque et proposer quelques solutions per-mettant de s’en protéger.

par Wadi Mseddi EPT 1999/2002 ([email protected] r)

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L oin d'être sclérosée par le tout-Internet et sa mainmise sur la culture mondiale, l'industrie littéraire occi-dentale use de mille et un stratagèmes pour que la lecture ne soit plus un plaisir ringard issu d'un autre temps. Dé-crypter les enjeux notre époque, exploiter les interroga-tions et nourrir l'imagination de la société moderne en ce troisième millénaire sont les ingrédients de la recette mira-cle pour concocter un best-seller. Ceci, Dan Brown l'a très bien compris. Son roman mys-tico-ésotérique "Da Vinci Code" s'attaque de plein fouet à un thème d’actuali-té des plus déli-cats, celui de la religion. Avec plus de 12 mil-lions d'exem-plaires vendus (excusez du peu!) de part le monde, "Da Vin-ci Code" est devenu un phénomène culturel suscitant des débats virulents entre théologiens et historiens. Pour l’anecdote, ce livre est même à l’origine de circuits touristiques guidant les lecteurs envoûtés par le roman sur les traces de leur héro Robert Langdon. Loin d'avoir réalisé un chef d'oeuvre de littérature, l'auteur a opté pour un style épuré pour plonger le lecteur dans l'intrigue dès les premières pages. Un meurtre au Louvre dont est victime le conservateur en chef et un mystérieux jeu d'indices trouvés sur les lieux du crime conduisent la police à soupçonner le professeur Langdon d’en être l'au-teur. Ainsi commence pour ce dernier une fugue mouve-mentée ou l'enjeu n'est plus de prouver son innocence mais de révéler au monde un secret vieux de plus de 16 siècles sonnant le glas de l'église catholique. A travers une suite d'événements savamment ficelés, hyp

notisant le lecteur par des théories surprenantes, Dan Brown s'attaque aux dogmes fondateurs du christianisme. L'église aurait en effet caché des volets de la vie de Jésus, nous n'en dirons pas plus pour ne pas gâcher le plaisir aux futurs lecteurs. La force de la théorie conspirationniste avancée par le livre (qui par ailleurs a conduit certaines âmes crédules à désavouer leur foi chrétienne! Rien que ça!) tient en un jeu de pistes et d'indices malicieux disper-sés dans les oeuvres de l'artiste de la Renaissance Leo-nardo Da Vinci. On est subjugué par le récit en apparence érudit de l'auteur, une certaine maîtrise des faits histori-ques. Sa fidèle transcription des lieux de l'intrigue et sa description détaillée des peintures du célèbre artiste italien viennent appuyer son propos. Il utilise les vieux mythes concernant les Templiers, le Saint Graal et les Sociétés Secrètes pour constituer le puzzle de sa théorie. Toute spéculation sur la véracité de ce qu'avance l'auteur mise à part, "Da Vinci Code" est sans doute un des livres les plus captivants et les plus plaisants à lire. On s'en doute, le Va-tican s'est vite empressé de qualifier de blasphématoire et de mensonger le roman de Dan Brown, un réquisitoire trop ferme montrant une église sur la défensive. Plusieurs sites Internet et quelques livres édités depuis la sortie du « Da Vinci Code » se proposent de décrypter point par point la théorie de Dan Brown. Hollywood s'est vite emparé du phénomène, sentant la manne financière que peut repré-senter l'adaptation sur grand écran de ce best-seller. Diri-gé par Ron Howard (Apollo 13), l'élégantissime Tom Hanks incarnera le professeur de symbologie Robert Langdon et la ravissante Audrey Tautou (le fabuleux destin d'Amélie Poulain) l'inspectrice Sophie Neveu. La sortie du film étant prévue pour le printemps prochain, le film ne de-vrait qu'attiser la controverse soulevée par le roman. En somme, l'écrivain a réussi un coup de maître dans le contexte d'un monde actuellement régi par une ferveur religieuse exacerbée. Même si on ne partage pas les opi-nions de l'auteur, le roman nous amène à nous poser des questions pragmatiques sur le rôle que devrait jouer la foi dans notre quotidien. Un roman à ne pas rater.

Par Maher SEBAI

Da Vinci Code

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L e Club Mathématiques de l’EPT est l’une des dernières créations de l’é-cole. Il a commen-cé ses activités par des exposés : La notion de dénombrabilité, le calcul de la vitesse c à partir du Coran et la logique mathématique ont été les sujets abordés dans ces exposés. Le club est en train de préparer une banque de données conte-nant les cours, les TD et les devoirs de Maths de l’EPT. Cette banque de données sera hébergée sur le site du club à l’adresse: maths-ept.c.la

L e Club Énergétique de l'École Polytech-nique de Tunisie a été créé au mois de juin 2004, sous l'impulsion du Dr. Mon-cef KRARTI, professeur à l'Université du Colora-do et enseignant du module énergétique à l'EPT. But du Cenergypt: - S'informer (et éventuellement informer) sur la situation de l'efficacité énergétique des bâti-ments en Tunisie; - Apporter un service bénévole aux entrepri-ses tunisiennes en effectuant des audits énergé-tiques.

Activités du Cenergypt: - Collaboration avec le cabinet d'étude CESSEN et l'ANME. - Stages ingénieurs orientés dans l'efficacité énergétique. - Projets fin d'études orientés dans l'efficacité énergétique. - Une compétition sera organisée à l'Ecole Poly-technique de Tunisie pendant une journée (tentativement le 21 juin, 2006) et elle est desti-née à promouvoir les contributions des étudiants tunisiens dans la recherche scientifique sur le thème énergétique des bâtiments.

L e club d’astro-nomie de l'École Poly-technique de Tunisie créé en octobre 2001 est un club formé de 20 membres et animé principalement par Marouen SANDID, un ancien de l’école. Son activité prin-cipale est l’observation astronomique au téles-cope ainsi que l’approfondissement des connais-sances acquises sur l’astronomie et l’astrophysi-que. Parmi les réalisations de ce club, sa visite à TOZEUR dans le cadre de l’observation de l’é-clipse solaire en octobre 2005 ainsi que sa colla-boration avec plusieurs organisations opérant principalement dans le domaine de l’astronomie tel que l’organisme jeune science. Le club pos-sède aussi un stock important (environ 100 ima-ges) de plusieurs images prises grâce au téles-cope et une web-cam par les membres. Un site interne du club a vu le jour le 10 décem-bre 2005 et sera prochainement mis à votre dis-position sur le net sous l’adresse astro-ept.c.la.

News des clubs

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Professor Ivar GIAEVER (NOBEL prize 1973 for his ex-periments on tunnelling and superconductivity) gave on Friday, 16th December 2005, a lecture in Tunisia Polytech-nic School to relate his experience in the superconductivity field. We seized this opportunity to have this short inter-view with him.

Q: In your capacity as an expert in the field of supercon-ductors, could you tell us a little more about the prospects of this field in the coming years? A: When I worked on superconductors the highest tem-perature was 24 degrees. But, twenty years after I left the field, they discovered you can have superconductors at roughly 100 degree Kelvin. It is much higher than twenty. But, it is still very cold. This is something called type II su-perconductors. The only place you will meet superconduc-tivity is when you have a magnetic resonance gap. The magnetic field is produced by the super conductor nor-mally. Now, there are superconducting coils and these coils are very expensive, costing like a million dollar. That is the only practical application I know of superconductors. If you could get the coils’ to temperatures higher, that would be good; but the chance of that is small. Q: You have been a researcher, a faculty member and a boss of a company all at the same time. How have you been able to manage all these demanding pursuits to-gether?

A: People in Norway asked me that question, because many people in Norway like to take vacations. But, I don’t like to take vacations. I like to work. It’s more interesting for me to work than to take vacations. I like to travel, like going to Tunisia for three or four days. That’s very enjoyable to me and I meet interesting people and I see different places. But I couldn’t imagine going to Thailand to spend a week on the beach. Q: Now that your visit to Tunisia has come to an end, from you have seen, learnt or been told, what is your opinion of Tunisia on the scientific and technological level? A: Right, I only have been in Tunisia for 2 full days so I can’t really say much about it. All I can say is that you have wonderful food and you are very polite and you’re very nice people and I enjoyed my visit very much. But, I can’t really say much about science. There is one thing I’m sur-prised about, it is this school here, and this is because it is contrary to what is done otherwise. I’m not saying it is a bad idea but in Norway, for example, education is democ-ratised. And in Germany, for example, they don’t want elite. That is of course discussed, because scientists in a sense become an elite. But the governments in Germany and Norway have a big deal in the present time: they don’t want elite schools they want all the kids to go to the same classes. In the United States it’s not like that. If you go to a regular public school they have teams. They separate peo-ple according to their grade and how much they work, not necessarily how clever they are but how much they are willing to work. Of course, it’s done in the university. In United States you can easily get into any ordinary univer-sity, but to get into Harvard is “impossible”. Q: A last question. Is there any piece of advice that you can give to polytechnic students? A: I was an engineer. And I like engineering. Engineers are practical people. I have four children. And I tried to talk them into becoming engineers and I succeeded with two and I failed with two. I think engineering is a wonderful field because it makes you understand what goes on in this world. I would wish; but it’s no chance, that everybody in politics was engineers and has some understanding of technology. The society we live in is a technological soci-ety and unless you understand and use technology it’s not going to work very well. So my advice is, please some of you go to politics, not all of you but some of you. Par Malek

Interview de Dr Ivar GIAVER President of Applied Biophysics

Prix Nobel de Physique

Page 20: Edition 2006

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Visite à l’EPT de Dr Ivar GIAVER, Prix Nobel de Physique

Le Tournoi Bowling de

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Voyage à Tozeur du club Astronomie pour observer l’éclipse solaire et rencontre avec l’ambassadeur des Etats Unis


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