Le Magazine des expériences#1 - septembre 2013

Vécu, écrit et réalisé par Marion Esnault

DOSSIERDe la culture à la

solidarité internationaleParcours d’une jeune

diplômée

En mouvement

Angers, Maine et Loire2010, Troisième année de Licence en Sciences de l’Information et de la Communication

« Californian Way of Life est ma première implication dans un projet évènementiel. De sa conception à sa réalisation, l’organisation de cette soirée culturelle et festive autour de la Californie a été extrêmement stimulante. Mon projet professionnel a vraiment commencé à se construire lors de cette aventure. J’ai compris que j’étais passionnée par la mise en synergie de différentes compétences dans un objectif commun. J’étais douée et j’aimais le travail en équipe. C’était donc une évidence, je me dirigeais dans cette voie »

CALIFORNIAN WAY OF LIFEToute première fois...

Exposition photographique 3D sur les villes californiennes

Blind test musical et culturel autour du thème «La Californie »

Californian Way of Life est un évènement organisé par l’association Com&People dont l’objectif est de faire découvrir, d’une manière attractive, les cultures du monde, Pour cette édition, c’est donc la Californie qui est explorée. Histoire, littérature, musique, cinéma, arts ou encore gastronomie sont au centre de ce moment convivial où les publics peuvent échanger, partager, s’informer tout en se divertissant.

Saint Malô du Bois, Vendée2010, Stage de Licence en Sciences de l’Information et de la Communication

« Le Festival de Poupet, c’est ma première entrée pour plusieurs mois dans le monde professionnel. Rythme de vie, responsabilités, rapports aux autres, j’ai ici appris tous les codes implicites au travail.Le travail en équipe attenant à cette immersion m’a immédiatement séduit. A Saint Malô du Bois, le village de 2000 habitants dans lequel Poupet se déroule, chaque personne est engagée à sa façon. Une belle démonstration de solidarité. Les missions d’organisation et de communication qui m’ont été confiées par l’équipe de Poupet m’ont aidé à affiner mon projet professionnel. Dans les grandes lignes : favoriser l’art et la culture pour le plus grand nombre ».

LE FESTIVAL DE POUPETLa musique fédère

© Festival de Poupet

Le Festival de Poupet est une saison estivale de musique actuelle bien implantée sur le territoire vendéen qui accueille chaque été une vingtaine d’artistes de renommée nationale et internationale. Né d’une fête de village, Poupet - pour les intimes - est aujourd’hui l’un des évènements les plus reconnus dans le « Grand Ouest ».

Le Théâtre de Verdure, espace de diffusion du Festival de Poupet

RECUP’ARTLes ailes poussent

Marseille, Bouches-du-Rhône2011, Projet de Master 1 Communication des organisations

« Recup’Art, c’est la première fois que je coordonne un projet de A à Z. La prise en main de l’organisation de cette journée autour du réemploi d’objets m’a démontré que j’avais un certain talent pour le management d’équipe et que

mon sens de l’humain était le moteur de mes engagements. J’ai aussi réalisé que la dimension sociale et engagée dans l’organisation de projets m’était chère.

C’est également lors de cette aventure que j’ai appris à développer

des arguments pour convaincre des partenaires de leur intérêt à investir et s’investir dans un projet culturel et social. Six entreprises nous ont soutenu financièrement et matériellement pour cet événement .»

Recup’Art est un évènement qui tourne autour du réemploi d’objets et vise à montrer les nombreuses possibilités de personnalisation et de se réappropriation des éléments du quotidien inutilisés.L’événement adopte un ton résolument récréatif puisqu’il propose une alternative divertissante aux habitudes de consommation. L’objectif n’est pas de fustiger la consommation de masse ou d’incriminer les consommateurs mais plutôt d’inciter à adopter de nouveaux comportements.Le lieu est une itinérance divisée en trois temps : une exposition, un documentaire et la reconstitution d’une pièce à vivre.

Oeuvre de Clémentine Casberg

Oeuvre de Emmanuel Morvan

Marseille, Bouches-du-Rhône2011, Stage de Master 1 Communication des organisations

« La Ville de Marseille, c’est mon entrée dans une collectivé territoriale par la porte du Service Communication Externe. J’ai découvert le fonctionnement d’une institution publique, ses avantages et ses contraintes.J’ai très vite compris que mon avenir professionnel ne se situait pas dans les collectivités territoriales. La vie politique régit toutes les décisions et par conséquent les moyens de communication sont beaucoup trop verrouillés pour ma conception de la liberté. Ma place est dans le monde associatif, c’est une évidence. Je connais désormais mieux les sphères publiques pour les appréhender et travailler en lien avec elles dans des projets indépendants »

VILLE DE MARSEILLELes institutions publiques, oui...mais non

Le Service Communication Externe de la Ville de Marseille répond aux demandes de documents de communication (flyers, affiches, kakemonos) des différents services de la mairie.Composé de cinq chargées de communication, il contrôle et est garant du contenu de toute information estampillée Ville de Marseille.

© Le Monde

Marseille, Bouche-du-RhôneDepuis 2010

« Agir pour un Monde Solidaire, ce sont mes premiers pas dans la solidarité internationale. Mon arrivée dans cette association s’est faite par pur hasard. Le hasard fait parfois bien les choses !J’ai énormément appris sur le fonctionnement d’une organisation non gouvernementale, son positionnement dans le paysage du militantisme et son impact réel sur les conditions de vie des plus défavorisés. Quelques mois après mon engagement dans cette association, j’ai réalisé que j’avais trouvé ma vocation. Je me suis vue confier la construction d’un partenariat avec un orphelinat au Népal. L’objectif : collaborer au développement de l’ONG en apportant une aide humaine et matérielle. Quelques mois plus tard, j’étais au Népal pour faire un état des lieux de leur situation, de leurs besoins et de leurs désirs. J’ai découvert comment gérer les relations interculturelles dans un cadre professionnel et comment construire un projet en collaboration.Dès mon retour du Népal et malgré la conscience des difficulités, j’ai su que mon avenir professionnel se situait là : dans la solidarité internationale. »

AGIR POUR UN MONDE SOLIDAIRELa révélation d’une vocation

Elèves de l’école Shree Sunshine Academy au Népal

Equipe de bénévoles d’Agir pour un Monde Solidaire

Agir pour un Monde Solidaire – dit AMS – est une association de Solidarité Internationale.Forte de son équipe jeune, dynamique et engagée, elle met en place des projets de développement à l’international, et ce toujours en collaboration avec des organisations locales. Actuellement, c’est au Népal, en partenariat avec Sahara Organization Nepal, qu’elle concentre la majeur partie de ses actions.AMS organise également diverses actions et manifestations en France afin d’informer et de sensibiliser les citoyens sur la situation des pays dans lesquels elle établit ses partenariats et mène ses missions.Le tout dans un esprit associatif, convivial et chaleureux.

Enfants de l’orphelinat Sahara Organization Nepal

Fête de départ de la mission de volontariat au Népal avec Sahara Organisation Nepal

Marseille, Bouche-du-Rhône2012 - 2013

« La Friche Belle de mai, c’est pour moi le grand plongeon dans le monde professionnel. J’y ai concrétisé avec succès mes cinq années d’études supérieures.

Pendant un an, projet après projet, j’ai développé mes compétences et mon professionnalisme. Le premier événement sur lequel j’ai collaboré, 48h Chrono, était ambitieux et il avait raison de l’être ! 40 propositions artistiques et autant de coproducteurs à gérer demandait un sens de l’organisation aigüe et une capacité d’adaptation accrue. La réussite incontestable de cet événement m’a permis de démontrer mon efficacité dans le management d’équipes. Une efficacité accompagnée d’une détermination qui ont, pour leurs parts, été récompensées puisqu’on m’a ensuite confié trois autres grands projets : l’organisation de la saison estivale du premier cinéma en plein air, la mise en place du nouveau site internet et la réalisation de la signalétique des 45000m2 de la Friche Belle de mai. J’ai aussi appuyé la Chargée de projets internationaux dans un projet européen intitulé Dramaturgies Arabes Contemporaines. L’occasion pour moi de me confronter à nouveau à la gestion interculturelle dans un cadre professionnel. »

LA FRICHE BELLE DE MAILe plongeon dans le monde professionnel

© Caroline DutreyConcert-Goûter des 48h Chrono

« Mon expérience professionnelle à la Friche a été extrêmement riche. Les projets étaient très variés, les partenaires et collaborateurs très différents et l’effervescence à son comble. Lorsque mon aventure « Friche Belle de mai » s’est arrêtée, j’étais pleinement satisfaite. Il n’y a pas de meilleure récompense que de voir les visages des enfants, des parents, des jeunes et des moins jeunes s’illuminer devant la réalisation du projet qui nous fait vibrer depuis des mois. Néanmoins, je sentais qu’il manquait quelque chose à mon épanouissement et à mon efficacité professionnelle. Quelque chose que je trouvais dans mes missions de bénévole dans la solidarité internationale : l’impact direct de mon travail sur les conditions de vie des destinataires. C’est ainsi que j’ai décidé de mettre toutes mes compétences et ma détermination au service de la solidarité internationale. »

La Friche Belle de mai est un haut lieu culturel marseillais. Ancienne manufacture de tabacs, elle est depuis une vingtaine d’années un espace de création, de travail et de diffusion artistique. Plus de soixante associations culturelles évoluent tous les jours dans les 45 000m2 de la Friche. A la tête de cette grande fabrique d’art, une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) avec laquelle j’ai fait mes premiers grands pas professionnels.

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sortie 1

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Séances de cinéma en plein air à la Friche Belle de mai

Maquette de www.lafriche.org et de la signalétique

« La valeur n’attend point le nombre des années. » Pierre Corneille