ETUDE D AMENAGEMENT D UN BAS-FOND (15 HECTARES) DE …

Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO Tél. : (+226) 25. 49. 28. 00 - Fax : (+226) 25. 49. 28. 01 - Mail : [email protected] - www.2ie-edu.org

ETUDE D’AMENAGEMENT D’UN BAS-FOND (15 HECTARES) DE TYPE

PAFR A TIERE COMMUNE DE GON-BOUSSOUGON,

REGION DU CENTRE-SUD AU BURKINA FASO

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR 2iE AVEC GRADE DE

MASTER EN GENIE CIVIL ET HYDRAULIQUE

SPECIALITE : INFRASTRUCTURES ET RESEAUX HYRAULIQUES

Présenté et soutenu publiquement le 16 janvier 2019 par

Kablan Aurélien Patrick ETIEN (N° :20150410)

Encadrant 2iE : Monsieur Bassirou BOUBE

Maîtres de stage :

Monsieur R. Zacharia SOULGA, Ingénieur Génie Rural et Directeur d’INTER-

REALISATIONS

Monsieur Mohamed Lamine D.TOURE, Ingénieur Génie Rural à GERTEC

Jury d’évaluation du stage :

Président : Pr. Hamma YACOUBA

Membres et correcteurs :

Dr. Vivien DOTO

M. Amadou SIMAL

Promotion [2018-2019]

Aménagement d’un bas-fond (15 ha) de type PAFR à Tiéré, Commune de

Gon-Boussougou, région du Centre-Sud au Burkina Faso.

i Kablan ETIEN Promotion 2018 - 2019

DEDICACE

Je dédie avant tout propos ce rapport de mémoire à mes parents pour leur soutien et

encouragement durant toute ma formation, sans oublié Monsieur TCHETCHE enseignant de la

mécanique des fluides à l’université Nangui Abrogoua de Côte d’Ivoire qui m’a donné goût et

des conseils à l’ingénierie particulièrement en hydraulique. Je le dédie également à ma famille

d’accueil ici au Burkina Faso pour son soutien et encouragement. Par ailleurs ce présent

mémoire est dédié à tous futurs ingénieurs ou techniciens en génie rural et en agronomie qui

souhaiteront faire des recherches sur les aménagements de bas-fonds et sur la riziculture, en

effet ce présent mémoire technique à caractère pédagogique peut servir de document de

recherche et d’information sur les aménagements de bas-fonds et de la riziculture.



ii Kablan ETIEN Promotion 2018 - 2019

REMERCIEMENTS

J’aimerais présenter ma profonde gratitude aux personnes physiques ou morales qui ont

contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce document.

Mes remerciements vont tout d’abord à l’ensemble des enseignants et de l’administration de

2iE, mais je tiens particulièrement à remercier :

- Mes encadreurs ; M. BOUBE, M. SOULGA Zacharia, M. TOURE pour leur

disponibilité, leurs conseils et leur soutien ;

- Au Dr Amadou KEITA Enseignant-Chercheur au laboratoire d’Hydrologie et

Ressources en eau (LEAH) 2iE pour ses conseils ;

- Mes camarades de la promotion 2017-2018 ;

- A l’équipe d’Inter-Réalisation et de GERTEC pour leur soutien et appui

professionnels ;

Mes remerciements s’adressent également aux habitants de Tiéré pour leur accueil et leur appui

aux recueils de données de base.



iii Kablan ETIEN Promotion 2018 - 2019

RESUME

Le présent travail issu du projet nommé Programme de la Petite Irrigation Villageoise (PPIV)

du Burkina Faso visant à proposer des solutions qui permettraient de sécuriser, accroître, et

intensifier la production agricole afin de renforcer la sécurité alimentaire des populations du

pays. A travers les données de base telles que les études socio-économiques des populations du

village de Tiéré et de la commune de Gon-Boussougou, les études topographiques et

biophysiques du bas-fond, les études hydrologiques du bassin versant (débit de la crue

décennale valeur de la méthode d’ORSTOM 71,32 m3/s), les études pédologiques et

géotechniques nous ont permis de voir la faisabilité d’un aménagement de 15 ha de bas-fond

rizicole de type PAFR T7 d’une lame d’eau de 30 cm mais avec quelques faiblesses compte

tenu de la topographie générale du bas-fond (pente longitudinale générale égale à 0,675%), des

études géotechnique et socio-économiques la partie aménageable est de 16,25 ha. On obtient

15,3ha de superficie nette exploitable subdivisée en parcelle de 0,25 ha donnant 63 parcelles.

Le coût de l’aménagement du bas-fond s’élève à 77 885 440 f CFA HT, soit le coût de

l’aménagement à l’hectare est de 4 798 860 f CFA. Ce projet prend en compte les activités des

cultures de contre saison (les cultures maraichères) en proposant deux puits maraichers et des

équipements d’irrigation donnant un montant global du projet d’une valeur de 96 885 440 f

CFA. Selon les normes environnementales du pays il a été nécessaire d’établir une Notice

d’Impact Environnemental et Social de catégorie B. Pour la mise en œuvre du PGES, nous

retiendrons un montant provisoire de 9 495 600 FCFA. Les calculs de la rentabilité avec l’appui

remarquable du maraichage nous ont permis d’avoir une durée de retour sur l’investissement

de 5 ans inférieure à la durée prise en compte pour le calcul du débit de dimensionnement des

ouvrages qui est de 10 ans.

Mots clés :

-Riziculture ;

-Bas-fond ;

-PARF ;

-Aménagement ;

-Maraichage.



iv Kablan ETIEN Promotion 2018 - 2019

ABSTRACT

The present work comes from the project called Village Small Irrigation Program (PPIV)

of Burkina Faso aimed at proposing solutions that would make possible to secure, increase,

and intensify agricultural production in order to reinforce the food security of farmers, of

the country. Through basic data such as the socio-economic studies of the populations of

the village of Tiere and the commune of Gon-Boussougou, topographical and biophysical

studies of the shallow, hydrological studies of the watershed (flow rate of the decadal flood

by the ORSTOM method is 71.32 m3 / s.), soil and geotechnical studies have allowed us to

see the feasibility of this development but with some weaknesses. Indeed this shallow is

therefore conducive to a management of wet rice but given the general topography of the

shallow (transverse slope equal to 0.675%) and socio-economic studies the part suitable for

conversion is 16.23 ha. This basic data led us to choose the development of T7 type shallow

of the PARF of a 30 cm water slide. We obtain 15.3 ha of net exploitable area subdivided

in plot of 0.25 ha giving 63 plots. This project takes into account the activities of the off-

season crops (market gardening) by proposing two wells and the distribution of irrigation

equipment. The overall cost of the project amounts to 77 885 440 FCFA excluding taxes,

the cost of development per hectare is 4 798 860 cfa. According to the country's

environmental standards, it was necessary to draw up a category B environmental and social

impact assessment. For the implementation of the environmental and social management

plan (ESMP), we will retain a provisional amount of 9495600 FCFA. As well as this project

is an aid to the population of Tiere to contribute to food security, the calculations of

profitability support of vegetable crops allowed us to have a return on investment time of 5

years. This return on investment time is less than the time taken into account for calculating

the design flow rate of the structures, which is 10 years.

Keywords:

- Rice growing;

-shallow ;

- PARF;

- landscaping;

- Culture of against season.



v Kablan ETIEN Promotion 2018 - 2019

LISTE DES ABREVIATIONS

BV: Bassin Versant

CAL : Cavalier

DCN : Diguette suivant les Courbes de Niveau

DF : Diguette Filtrante

EIER: Établissement Inter-état de l’Équipement Rural

CIEH: Comité Interafricain d’Études Hydrauliques

FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

INERA : Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles

GPS : Global Positioning System

ORSTOM : Institut Français de Recherche Scientifique pour le Développement en

Coopération

PAFR : Plan d’Action pour la Filière Riz

PEBASO : Petits Barrage du Sud-Ouest

PIB : Produit Intérieur Brut

PNDES : Plan National de Développement Economique et Social

PPIV : Programme de développement de la Petite Irrigation Villageoise

RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitation

SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme

SIG : Système d’Information Géographique

DPAHRH : Direction Provinciale de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources

Halieutiques



1 Kablan ETIEN Promotion 2018 - 2019

SOMMAIRE

DEDICACE ................................................................................................................................................. i

REMERCIEMENTS .....................................................................................................................................ii

RESUME ................................................................................................................................................... iii

LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................................................ v

LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................... 4

LISTE DES FIGURES .................................................................................................................................. 5

I. INTRODUCTION ............................................................................................................................... 7

II. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DE LA ZONE D’ETUDE...................................... 8

II.1 Présentation de la structure d’accueil ................................................................................. 8

II.2 Présentation de la zone d’étude ............................................................................................ 8

II. 2. 1 Situation géographique ................................................................................................... 8

II. 2. 2 Population ....................................................................................................................... 9

II. 2. 3 Le climat ........................................................................................................................ 10

II. 2. 4 Végétation et le relief .................................................................................................... 11

II. 2. 5 Sols ................................................................................................................................. 11

II. 2. 6 Hydrographie ................................................................................................................. 12

III. PRESENTATION DU PROJET ...................................................................................................... 13

III.1 Contexte et justification ...................................................................................................... 13

III.2 Diagnostic et état des lieux .................................................................................................. 14

III.3 Objectif global du projet ..................................................................................................... 14

III.4 Objectifs spécifiques ............................................................................................................ 14

IV. METHODOLOGIE DE CONCEPTION ........................................................................................... 15

IV.1 Matériels utilisés .................................................................................................................. 15

IV.1.1 Matériels de terrain ............................................................................................................ 15

IV.1.2Matériel de bureau .............................................................................................................. 16

IV.2 Méthodologie pour la conduite de l’étude ......................................................................... 16

IV.2.1 Recherche bibliographique ................................................................................................ 16

IV.2.2 Diagnostic socio-économique ............................................................................................. 17

IV.2.3 Etude pédologique et géotechnique ................................................................................... 17

IV.2.4 Estimation du besoin en eau du riz ..................................................................................... 17

IV.2.5 Etude hydrologique et Etude pluviométrique de ce site .................................................... 17

IV.2.6 Etude topographique du bas-fond et ses caractéristiques biophysiques ........................... 18

IV.2.7 Conception de l’aménagement ........................................................................................... 19




IV.2.8 Etude d’impact environnemental ....................................................................................... 19

V. RESULTATS ET DISCUSSION .......................................................................................................... 20

V.1 Synthèse des études de base ................................................................................................ 20

V.1.1 Etudes socio-économiques .................................................................................................. 20

V.1.2 Etude pédologique du bas-fond ........................................................................................... 22

V.1.3 Etude géotechnique à 1 m de profondeur .......................................................................... 24

V.1.4 Caractéristiques du riz pluvial et estimation de ses besoins en eau dans cette zone ......... 25

V.1.5 Etude hydrologique du bassin versant de ce site................................................................. 26

V.1.6 Etude pluviométrique de la zone d’étude ............................................................................ 28

V.1.6 Détermination des débits de crues ...................................................................................... 30

V.1.7 Estimation des apports liquides ........................................................................................... 30

V.1.8 Détermination du coefficient d’écoulement (Ke) ................................................................ 31

V.1.9 Estimation des apports liquides ........................................................................................... 31

V.1.10 Estimation des apports solides et du temps d’envasement .............................................. 32

V.1.11 Caractéristiques du bas-fond ............................................................................................. 33

V.2 Conception et dimensionnement des ouvrages ................................................................. 36

V.2.1 Présentation des différents types et techniques d’aménagements de bas-fonds .............. 36

V.2.2 Type d’aménagement projeté .............................................................................................. 38

V.2.3 Description des ouvrages et de leurs mises en œuvre ........................................................ 38

V.2.4 Calage et dimensionnement des ouvrages .......................................................................... 41

V.2.5 Calcul de la superficie nette exploitable .............................................................................. 43

V.2.5 Calcul d’avant-métré et devis quantitatif des travaux ......................................................... 43

V.2.7 Organisation et planning prévisionnel des travaux ............................................................. 44

V.2.8 Gestion et entretient de l’aménagement ............................................................................ 45

VI. ETUDE DES COUTS..................................................................................................................... 47

VI.1 Devis quantitatif et estimatif ............................................................................................... 47

VI.2 Etude de la rentabilité et de la durée de retour sur l’investissement(DRI) .................... 49

VI.2.1 Calcul de la rentabilité ......................................................................................................... 49

VI.2.2 Calcul de la durée de retour sur l’investissement (DRI) ...................................................... 50

VII. ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL .................................................................. 51

VII.1 Rappel du cadre législatif régissant le projet ................................................................ 51

VII.2 Rappel des composantes et phases du projet ................................................................ 53

VII.2.1 Description du milieu humain ............................................................................................ 53

VII.2.2 Description du milieu biophysique..................................................................................... 54

VII.3 Identification et évaluation des impacts ........................................................................ 55




VII.3.1 Analyse et identification des impacts ................................................................................ 55

VII.3.2 Evaluation des impacts ....................................................................................................... 57

VII.4 Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) ................................................... 59

VII.4.1 Mesures d’atténuation, d’optimisation et de compensation ............................................ 59

VII.4.2 Surveillance environnementale ......................................................................................... 61

VII.4.3 Renforcement des capacités des intervenants directs et indirects du projet ................... 61

VII.5 Évaluation des coûts de mise en œuvre des mesures environnementales ................... 62

VIII. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ................................................................................. 63

VIII.1 Conclusion et perspective ................................................................................................ 63

VIII.2 Recommandations ........................................................................................................... 64

REFERENCES BLIOGRAPHIQUES............................................................................................................ 65

ANNEXES ................................................................................................................................................ 67




LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1:FICHE TECHNIQUE DU PREOJET .................................................................................................. 6

TABLEAU 2:PLUIVIOMETRIE ET NOMBRE DE JOURS DE LA PLUIE DE 2002 A 2012 DE LA COMMUNE ...................... 11

TABLEAU 3:RESULTAT DES MESURES DE LA VITESSE D'INFILTRATION DE L'EAU .................................................... 23

TABLEAU 4:RESUTAT DE LA RESERVE UTILE ET FACILEMENT UTILISABLE DE L'EAU DES SOLS .............................. 23

TABLEAU 5:ESTIMATION DES BESOINS EN EAU DU RIZ PLUVIAL DANS LA ZONE ..................................................... 25

TABLEAU 6:CARACTERISTIQUES DU BASSIN VERSANT DU SITE .............................................................................. 27

TABLEAU 7:SYNTHESE DES RESULTATS DE L'AJUSTEMENT STATISTIQUE DES PLUIES ANNUELLES DE ................... 28

TABLEAU 8:SYNTHESE DES RESULTATS DE L'ANALYSE STATISTIQUE DES PLUIES MAXIMALES JOURNALIERES ..... 29

TABLEAU 9:VALEURS DU DEBIT DE LA CRUE DECENNALE PAR LES METHODES ORSTOM ET CIEH .................... 30

TABLEAU 10:COEFFICIENTS D'ECOULEMENT ......................................................................................................... 31

TABLEAU 11:VALEURS DES APPORTS LIQUIDES AUX ANNEES CARACTERISTIQUES OBTENUES ............................... 31

TABLEAU 12: ESTIMATION DES DEPOTS SOLIDES ................................................................................................... 32

TABLEAU 13:SURPERFICIE OCCUPEE PAR LES DIFFERENTS TYPES DE CULTURES PRATIQUEES ................................ 34

TABLEAU 14:POINTS TOPOGRAPHIQUES DE REFERENCES DU SITE .......................................................................... 35

TABLEAU 15:PRESENTATION DE QUELQUES DIFFERENTS TYPES ET TECHNIQUES D'AMENAGEMENT .................. 37

TABLEAU 16:CARACTERISTIQUES DES DCN ET DES CAVALIERS PROJETES SUR LE SITE ......................................... 42

TABLEAU 17: CARACTERISTIQUES DES DIGUETTES FILTRANTES ............................................................................ 42

TABLEAU 18: RESULTAT DE LA SUPERFICIE NETTE EXPLOITABLE .......................................................................... 43

TABLEAU 19:METRE DES DCN .............................................................................................................................. 43

TABLEAU 20:METRE DES CAVALIERS .................................................................................................................... 44

TABLEAU 21:METRE DES DIGUETTES FILTRANTES ................................................................................................. 44

TABLEAU 22: METRE DES GABIONS ....................................................................................................................... 44

TABLEAU 23:DEVIS QUANTITATIFS ET ESTIMATIFS DES TRAVAUX ......................................................................... 48

TABLEAU 24: OUTIL D'EVALUATION (MATRICE DE LEOPOLD) ............................................................................ 58

TABLEAU 25:IMPORTANCE DES IMPACTS ET REFERENCE (MATRICE DE FECTEAU) .............................................. 59

TABLEAU 26: PLAN DE SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE ............................................................................... 61




LISTE DES FIGURES

FIGURE 1:PLAN DE SITUATION DE LA ZONE D'ETUDE (SOURCE: QGIS) ........................................ 9

FIGURE 2: CARTE DU BASSIN VERSANT DU SITE (SOURCE: ARCGIS) ........................................ 26




Tableau 1:fiche technique du projet

ETUDES D’AVANT-PROJET DETAILLEES POUR L’AMENAGEMENT

DU BAS-FOND DE TIERE

1. LOCALISATION

Village Tiéré

Province : Zoundwéogo

Commune : Gon-Boussougou

Région : Centre - Sud

Coordonnées : 746429,01mE 1267989,00 mN

2. BASSIN VERSANT

Superficie : 85 Km²

Périmètre : 41 Km

Indice de compacité 1,25

Pente longitudinale 1,82 m/km

Indice global de pente : 3,73 m/km

Infiltrabilité : RI

Débit de la crue décennale : 71,32 m3 / s

Pluviométrie annuelle moyenne : 774 mm

Apports solides estimés : 14590,80 m3 /an

3. AMENAGEMENT

Type de culture : Riz pluviale

Mode d’irrigation : Submersion

Type d’aménagement : Diguettes suivant Courbes de niveau revêtues

(DCN-R)

Nombre de DCN-R : 12

Longueur totale DCN-R : 5120 m

Nombre de pertuis sur DCN 35

Nombre de Cavalier : 2 (longueur totale : 750m)

Superficie aménagée utile : 15,3 ha

Nombre de parcelles: 63 parcelles (0,20 à 0,24 ha)

Nombre de DF : 3 (1 gabion de 10 m)

Longueur totale DF : 850 m

Nombre de puits maraichers : 2




I. INTRODUCTION

Le secteur agricole est le premier pilier de l’économie nationale au Burkina Faso. L’agriculture

et l’élevage contribuent en effet pour près de 41% du PIB et pour près de 60% des exportations

(Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques). les effets du

changement climatique se traduisent par la baisse de rendement des productions végétales,

animales et halieutiques due à la modification du régime des pluies, aux longues sécheresses

et/ou des inondations, à la diminution drastique des ressources en eau, à la réduction des

pâturages, à l’accentuation de la désertification et de la dégradation des sols. Cette baisse du

rendement agricole traduit l’importation de certains produits agricoles tels que le riz qui est la

première céréale d’importation au Burkina Faso et même dans les pays de l ‘Afrique de l’Ouest.

Le riz occupe en termes de production au Burkina Faso la quatrième place après le sorgho, le

riz, le mil et le maïs (Broutin et al, 2011).

Comment donc résoudre ce problème qui se présente de façon régulière et affectant la sécurité

alimentaire aux niveaux familial, local et national? Pour pallier aux phénomènes dus aux

changements climatiques et lutter efficacement contre la pauvreté par l’atteinte d’une sécurité

alimentaire, le Gouvernement du Burkina Faso, à travers le Plan National de Développement

Economique et Social (PNDES), poursuit la mise en œuvre de programmes structurels pour le

développement de l’agriculture avec maîtrise totale ou partielle des ressources en eau et des

terres agricoles. Pour augmenter la production du riz afin de réduire les importations, des

projets de soutien de la production du riz ont été mis en place par l’Etat Burkinabé, et par des

Organisations Non Gouvernementales. Dans ces recherches de solutions, des études

d’aménagements des bas-fonds réalisées par le Plan d’Action pour la Filière Riz (PAFR.2006)

montrent de potentiels terres aménageables de bas-fonds (500 000 ha) au Burkina Faso pour le

développement et l’impulsion de la filière riz. C’est dans cette optique que le programme de

développement de la Petite Irrigation villageoise (PPIV) a prévu, dans son programme

d’activités, l’aménagement de 625 ha de bas-fonds dans quatre régions du Burkina Faso. Ce

présent mémoire issu des termes de références des études techniques de faisabilité des travaux

d’aménagements de bas-fonds confiées au groupement de bureaux d’études GERTEC/IGIP

Afrique , dans le cadre de la formation de Master d’ingénierie en eau et de l’environnement à

l’Institut International de l’Ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) traite l’aménagement

du Bas-fond de Tiéré.




II. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET

DE LA ZONE D’ETUDE

II.1 Présentation de la structure d’accueil

Inter Réalisations est une entreprise d’exécution dans le domaine du génie rural créée en

Novembre 1999 par Monsieur SOULGA R. Zacharia, Directeur géneral, Ingénieur Génie Rural

et Enseignant vacataire à 2iE et devient depuis 2007 une entreprise SARL travaillant en

groupement avec certains bureaux d’étude et entreprises d’exécution. Elle intervient dans

l’étude de faisabilité, d’avant-projet détaillé et dans l’exécution des projets dans le domaine du

génie rural tels que ; la construction de barrage, les aménagements hydro-agricoles, AEP,

Bâtiments et voirie. Il est à noter que depuis sa création elle a montré ses compétences dans le

domaine du génie rural, surtout dans l’étude et la réalisation de plusieurs aménagements de bas-

fond au Burkina Faso.

II.2 Présentation de la zone d’étude

II. 2. 1 Situation géographique

Le site de l’aménagement du bas-fond se situe dans la région du Centre-Sud du Burkina Faso,

dans le village de Tiéré, à 5km de la commune rurale de Gon-Boussougou province de

Zoundwéogo, et est distant de 45 km de la ville de Manga, route nationale N°29, chef-lieu de

la région du Centre-Sud. Les coordonnées géographiques en UTM 30 hémisphère Nord de ce

site sont :

X : 746429,01m ; Y : 1267989,00 m et Z : 299,61m (WG S84 ; Long : -0,738717° ; Lat. :

11,463°)




Figure 1:Plan de situation de la zone d'étude (source: QGIS/IGB)

II. 2. 2 Population

Les données démographiques de la zone d’étude sont déterminées à partir des données du

Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) réalisé en 2006. Selon le RGPH

(2006) du Burkina Faso, la population de la zone d’étude comptait dans son ensemble 414

habitants avec 187 hommes (45,17%) et 227 femmes (54,83%) répartis dans 73 ménages

disséminés dans les différents quartiers du village. La répartition de la population selon les

tranches d’âge du RGPH 2006 (SDAU Manga, 2012) donne :

- 0-14 ans 210 personnes soit 50,72 % ;

- 15 – 64 ans, 188 personnes soit 45,41 % ;




- 65 ans et plus, 16 personnes soit 3,86 %.

Selon ces statistiques, un potentiel de personnes actives (soit environ 45,41%) est disponible

pour assurer l’exploitation totale des superficies qui seront aménagées. En application du taux

de croissance national de 3,51 %, la population totale est estimée en 2018 à environ 597

habitants (enquête GERTEC, 2018). L'agriculture occupe la première place dans les activités

économiques de la commune de Gon-Boussougou en termes de source de revenu et de

l'occupation de la main-d'œuvre, tout en restant confrontée à de nombreux défis. Cette

population est composée de plusieurs groupes ethniques en majorité les Bissa ; autochtones et

les Mossi.

II. 2. 3 Le climat

Le climat de cette zone d’étude est identique à celui de toute la région du Centre-Sud. Gon-

Boussougou est en effet soumis à un climat de type soudano-sahélien marqué par deux grandes

saisons : une saison humide (d’avril à octobre) avec une pluviométrie compris entre 700mm et

1150mm et une saison sèche (de novembre à mars). La moyenne pluviométrique est de 774mm.

On constate une variation importante de la pluviométrie d’une année à l’autre et qui, conjuguées

à une mauvaise répartition spatiale et temporelle handicapent sérieusement la production

agricole dans la zone. L’essentiel des précipitations sont enregistrées dans les mois de juillet et

d’août, et les températures journalières variant de 22,8°C à 34,2°C les plus élevées sont situées

au mois d’avril. La pluviométrie et le nombre de jours de pluie de 2002 à 2012 se présentent

dans le tableau N°2.




Tableau 2:Pluiviométrie et nombre de jours de la pluie de 2002 à 2012 de la commune de

Gon-Boussougou

Années Hauteur

d’eau (mm)

Nombre de jours de

pluie

2002 880,4 55

2003 839,2 62

2004 928,4 58

2005 751,9 63

2006 922,6 54

2007 1149,5 53

2008 1091,5 58

2009 955,9 54

2010 1154,1 69

2011 702,6 56

2012 902,9 58

Source : DPAHRH du Zoundweogo, janvier 2012

II. 2. 4 Végétation et le relief

Le site de Tiéré se caractérise par des formations végétales identiques à celles de Gon-

Boussougou allant de savanes herbeuses et arbustives. Aussi, en fonction de la position

topographique, différentes formations végétales sont observées. Les formations rencontrées

dans les parties basses de la topo-séquence sont plus abondantes. Les unités d’occupation des

terres de la zone du projet sont : Habitat rural groupé, Cultures pluviales, Systèmes culturaux

et parcellaires complexes, Territoires occupés par l'agriculture, avec présence d'espaces

naturels, Sols nus (érodés, dénudés, cuirasses.. etc. les espèces rencontrés dans les bas-fonds

sont Eucalyptus camadulensis, Mangiferaindica, Psidium, guajava, Azaqirachta indica,

Adansonia digita…

II. 2. 5 Sols

On y distingue deux (02) types de sols (AC3E, 2017) :

- des lithosols, le plus souvent recouverts de croûte plus ou moins épaisse ;

- des sols d’arène granitique issus d’altération ancienne de granite d’origine kaolinitique.




II. 2. 6 Hydrographie

Gon-Boussougou dispose d’un réseau hydrographique relativement dense constitué du fleuve

Nakambé assorti de ses affluents et d’autres cours d’eau secondaires. En effet, la commune de

Gon-Boussougou est drainée par une portion du fleuve Nakambé, alimentée par deux affluents.

A ceux-ci s’ajoutent deux autres cours d’eau dont, un qui vient de Garango par Zigla-Lemdé

pour se jeter dans un des affluents du Nakambé à Lergho ; le second cours d’eau passe par

Lengha et se jette dans l’affluent à Yakala. La nappe souterraine quant à elle est à quelques 60

mètres de profondeur en moyenne (SDAU Manga. 2012).




III. PRESENTATION DU PROJET

III.1 Contexte et justification

L’agriculture burkinabé, essentiellement pluviale, est soumise à d’énormes contraintes dont

l’une des plus importantes demeure les aléas climatiques qui se manifestent par l’irrégularité

de la pluviométrie dans le temps et dans l’espace entrainant par moment, des pertes des

productions agricoles. Pourtant, le pays dispose d’un fort potentiel de terres aménageables en

bas-fonds (500 000 ha) et en périmètres irrigués (233 500 ha) qui reste faiblement aménagé et

valorisé. Dans ce contexte, l’Etat burkinabé s’est fixé comme option stratégique de développer

les aménagements hydrauliques pour sécuriser, accroître et intensifier la production agricole

afin de renforcer la sécurité alimentaire des populations burkinabé de plus en plus nombreuses

et exigeantes d’une part, et assurer une croissance économique soutenue d’autre part. Cet

engagement s’est traduit par l’adoption de la politique de développement durable de

l’agriculture irriguée et son instrument d’opérationnalisation qu’est la Stratégie Nationale de

Développement Durable de l’Agriculture Irriguée (SNDDAI). Cependant, la contribution des

cultures irriguées au PIB agricole demeure faible même si celle-ci a connu une légère

progression en passant de 2,12% en 2005 à 8,33% en 2010, soit un gain de 6,21 points sur la

période. Par rapport au PIB total, la contribution de l’agriculture irriguée a été estimée à 1,9%

en 2006 et 3,1% en 2008 (IAP). Au regard de cette faible contribution de l’agriculture irriguée

au PIB, le Ministère en charge de l’agriculture a élaboré une nouvelle phase du Programme de

Développement de la Petite Irrigation Villageoise à mettre en œuvre à l’horizon 2020 ; cette

phase devant permettre de contribuer significativement à l’augmentation de la part des

productions irriguées à la production totale. Le Programme de Développement de la Petite

Irrigation Villageoise (PPIV) a prévu, dans son programme d’activités l’aménagement de 625

ha de bas-fonds au Burkina Faso dans les régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, du

Boucle du Mouhoun, du Haut Bassin et du Nord. C’est dans cette optique que l’un des bas-

fonds du village de Tiéré bénéficie du projet d’étude d’aménagement de 15ha de bas-fond de

type PAFR. Ce projet d’étude a été confié au groupement de bureaux d’études GERTEC, IGIP

Afrique pour l’étude complète de faisabilité, de contrôle et de la réalisation de ce projet.




III.2 Diagnostic et état des lieux

Le village de Tiéré situé à 5 km de la Commune de Gon-Boussougou compte 73 ménages qui

ont pour activités principales l’agriculture et l’élevage. Les activités agricoles sont effectuées

dans deux bas-fonds proches du village. Le bas-fond situé à l’Ouest du village est traversé par

un affluent du cours d’eau de Nakambé. La riziculture et le maraichage sont pratiqués dans les

parties basses des bas-fonds par contre les cultures du maïs et du mil sont pratiquées en amont.

Ces bas-fonds ne sont pas aménagés et les activités sont effectuées de façon rudimentaire et

archaïque avec une faible utilisation des intrants, raison pour laquelle le bas-fond situé à l’Ouest

s’inscrit dans ce projet.

III.3 Objectif global du projet

Ce projet a pour objectif global la réalisation d’une étude d’aménagement d’un bas-fond de

Tiéré, dans le cadre du Programme de Développement de la Petite Irrigation Villageoise

(PPIV).

III.4 Objectifs spécifiques

De façon spécifique, la prestation de la présente proposition comportera pour ce site de :

Faire une étude socio-économique assortie du diagnostic de la zone d’aménagement ;

Faire une étude pédologique du site d’aménagement ;

Faire une étude topographique ;

Etablir le dimensionnement, les métrés des ouvrages d’aménagement ;

Evaluer le devis quantitatif et estimatif des travaux.




IV. METHODOLOGIE DE CONCEPTION

La méthodologie utilisée pour l’étude d’avant-projet détaillée de l’aménagement du bas-fond

de Tiéré s’articule autour de quatre grandes parties :

-la préparation de l’étude à travers les matériels et de la documentation ;

-l’étude de terrain pour l’établissement des données de base ;

-Proposition de variantes d’aménagement, étude technique de conception et la notice d’impact

environnemental ;

-la rédaction du rapport.

Pour la précision de la démarche il convient de présenter d’abord les matériels importants

utilisés dans cette étude.

IV.1 Matériels utilisés

IV.1.1 Matériels de terrain

Ils constituent l’essentiel de la collecte de données au contact de la réalité vécue sur le site

d’étude. En effet, nous avons pris contact avec les producteurs et avons effectué un levé

topographique de quelques points et des mesures de vitesse d’infiltration du sol. Nous avons eu

à nous servir des outils suivants :

Un GPS numérique ; (pour la prise des coordonnées);

Des appareils topographiques ; un TC et un Théodolite (pour l’élaboration du plan

topographique et du plan de masse)

Des fiches d’enquête ;

Des smart phones pour la prise de photos ;

Des cylindres concentriques ou doubles anneaux de MUNTZ (mesure d’infiltration) ;

Un niveau à bulle pour avoir les dénivelés des ravines ;

Un multimètre pour les mesures de distance ;

Des Pioches et perles pour le prélèvement d’échantillons du sol à 1 m de profondeur ;

Des sceaux pour puiser l’eau afin de faire les mesures d’infiltration.




IV.1.2Matériel de bureau

Ils permettent la préparation de la phase terrain et après pour le traitement des données obtenues

sur le terrain, ces matériels sont :

les logiciels de SIG tels que Global Mapper et Google Earth et Arcgis pour la

délimitation du bassin versant de la zone d’étude ;

Le logiciel HYFRAN PLUS pour l’analyse statistique des pluies ;

les logiciels de pédologie (SWC et Minitab) pour l’elaboration du plan pédologique et

pour la détermination des aptitudes du sol.

CROPWAT de la FAO, pour les besoins des cultures ;

les logiciels SIG (Global Mapper, Google Earth, Arcgis, QGIS), pour l’élaboration des

cartes ;

les logiciels de dessin et de topographie (Autocad, Covadis) ; pour l’établissement des

plans d’aménagement et des dessins des ouvrages ;

Les logiciels Microsoft office (Word, tableur Excel, PowerPoint) ; pour les calculs et

rédaction.

IV.2 Méthodologie pour la conduite de l’étude

La démarche et la méthode adoptées pour la conduite de la présente étude de l’aménagement

de ce bas-fond sont composées par des étapes liées. Ces étapes sont décrites de façon suivante :

IV.2.1 Recherche bibliographique

Elle va concerner les études socio-économiques et des aménagements des bas-fonds effectués

dans la région du Centre-Sud du Burkina Faso mais aussi dans d’autres localités. Ces recherches

ont été basées sur les :

Articles, Revues, Manuel et livres d’hydrologie, d’aménagement de bas-fond et de la

riziculture ;

Mémoires d’études effectués sur des études d’hydrologie et d’aménagements de bas-

fonds ;

Rapports d’études socio-économiques effectués sur la commune de Gon-Boussougou.




IV.2.2 Diagnostic socio-économique

Avant de réaliser un aménagement, il est important de déterminer pour ce site :

Les motivations des paysans ;

La situation agro socio-économique actuelle du bas-fond ;

Les modalités de participation aux travaux futurs de l’aménagement ;

Qui sont les exploitants du bas-fond ;

La situation foncière, appartenance des terres et leur mode de gestion ;

Les activités pratiquées ;

L’accès aux intrants et l’écoulement des productions agricoles.

IV.2.3 Etude pédologique et géotechnique

L’étude pédologique a pour but de déterminer les propriétés hydrodynamiques, textures et

l’aptitude du sol aux types de cultures par mesure de la vitesse d’infiltration de l’eau dans le sol

par la méthode de double-anneaux de Muntz suivi des traitements des résultats sur les logiciels

Minitab et SWC. La géotechnique sera essentiellement basée sur l’analyse granulométrique et

les limites d’Atterberg sur quelques échantillons du sol pris à travers des fosses pédologiques à

1 m de profondeur. Elle a pour but de déterminer l’aptitude du sol à la réalisation des diguettes

compactées.

IV.2.4 Estimation du besoin en eau du riz

Cette étape va consister à caractériser le type de riz cultivé et à déterminer la lame d’eau

nécessaire à prévoir pour cet aménagement de bas-fond.

ETM = kc x ETo

IV.2.5 Etude hydrologique et Etude pluviométrique de ce site

Elles visent l’étude du bassin versant et ses caractéristiques hydrologiques associées à notre

bas-fond en vue de déterminer les apports liquides au sein de ce dernier. Ces apports serviront

de base pour la conception des ouvrages hydrauliques. Les données pluviométriques ont été

traitées sous le logiciel HYFRANPLUS.

Différentes méthodes suivant le bulletin FAO 54 ont été utilisées pour le calcul du débit de crue

décennale entre autres :




La méthode ORSTOM : 𝑄10 = 1,03 ∗ 𝑄𝑟10

𝑄𝑟10 =A ∗ 𝑃10 ∗ 𝐾𝑟10 ∗ 𝛼10 ∗ S

𝑇𝑏10

La méthode EIER-CIEH :

𝑄10 = a ∗ Sb ∗ Panc ∗ Ig

d ∗ Kr10e

Les apports liquides en année quinquennale, décennale sèche et en année moyenne seront

estimés à l’aide de la formule : V = S.P.Ke

Les dépôts solides ont été déterminés afin d’estimer le temps d’envasement :

Formule de GOTTSCHALK :

𝐷 = 260 ∗ 𝑆−0.1

Formule CIEH :

𝐷 = 700 ∗ (𝑃𝑎𝑛

500) ² ∗ 𝑆−0,1

IV.2.6 Etude topographique du bas-fond et ses caractéristiques biophysiques

Cette étude va décider de la faisabilité ou de la partie aménageable de l’aménagement du bas-

fond. Ces travaux topographiques vont déterminer :

Les profils en long et en travers du bas-fond ;

Les pentes longitudinales et transversales du bas-fond ;

Classification du bas-fond selon Raunet.




IV.2.7 Conception de l’aménagement

Il s’agira ici de présenter après les études de base et de la faisabilité :

Les différentes possibilités d’aménagements de bas-fonds ;

Le type d’aménagement choisi ;

Les dimensions et caractéristiques des ouvrages ;

Les plans de l’aménagement ;

les coûts des travaux ;

La charge d’eau sur les ouvrages a été calculée avec la formule :

𝐻 = (𝑄

𝑚𝐿√2𝑔)2/3

IV.2.8 Etude d’impact environnemental

Le projet d’aménagement du site étudié apportera des modifications plus ou moins importantes

aussi bien sur le milieu biophysique que sur les différents domaines socio-économiques des

habitants de la zone. Deux matrices ont été utilisées à savoir :

La matrice de Léopold pour savoir si l’impact est positif, nul ou négatif (matrice

d’identification);

La matrice de Fecteau qui permet d’évaluer le degré d’importance des impacts

et en proposer des mesures (matrice d’évaluation).

Cependant, il sera important de faire un :

Rappel des composantes et phases du projet ;

Rappel du cadre législatif régissant le projet (notice d’impact ou étude

d’impact) ;

Plan de Gestion Environnemental et Social.




V. RESULTATS ET DISCUSSION

V.1 Synthèse des études de base

V.1.1 Etudes socio-économiques

Le village de Tiéré a 73 ménages (foyers). Les enquêtes auprès des bénéficiaires, la visite du

site et les recherches documentaires montrent les résultats suivants.

V.1.1.1 Activités pratiquées

L’activité principale du village est l’agriculture et l’élevage. Les cultures pratiquées en période

d’hivernale sont le riz pluvial, le maïs, le niébé et le mil. La partie aménageable du bas-fond est

utilisée présentement pour la riziculture, cependant les parties en amont du bas-fond sont

utilisées pour le maïs, le gombo et le mil. Après la période d’hivernale, les contre cultures

pratiquées sont l’oignon, le choux, la tomate, l’aubergine, le piment. L’élevage pratiqué est

l’élevage des bovins, ovins et de la volaille. Les rendements de production du riz sont très

faibles. Ils tournent autour de 2 tonnes/ha. Selon les paysans, les rendements des campagnes

annuelles ont été très élevés lorsque les précipitations annuelles ont été abondantes telle la

campagne de 2018 par contre celle de 2017 a été très faible. Les récoltes sont destinées d’abord

à l’autoconsommation puis le surplus à la vente. La quantité des récoltes consommée est

supérieure à celle vendue (soit 30% de la production est vendue). La vente s’effectue soit dans

le village ou soit dans la commune de Gon-Boussougou. Les femmes participent aussi en grande

partie aux activités agricoles. Le taux d’alphabétisation des membres exploitants les périmètres

reste très faible (enquête GERTEC).

V.1.1.2 Techniques culturales

Toutes les étapes de la production agricole dans cette région sont manuelles. Les outils utilises

sont rudimentaires à savoir les dabas, la machette, les faucilles, les arrosoirs et les houes. Le

seul matériel moderne utilisé est le pulvérisateur à dos lors de l’application des herbicides. Le

périmètre n’étant pas aménagé mais la superficie emblavée est égale à la superficie récoltée,

l’on note une seule campagne par année pour les cultures du riz, le maïs, le mil et le niébé durant

la saison pluvieuse dont l’itinéraire technique reste à désirer. Par contre, la ressource en eau de

l’affluent du cours d’eau de Nakambé permet de faire le maraichage sur une longue période de

l’année selon la disponibilité de la quantité d’eau. Il est à noter que l’irrigation de ces cultures

maraichères se fait de façon archaïque à l’aide des sceaux. Les techniques notables pour le riz




sont les semis à la volée, le repiquage ou par poquet. Les intrants sont disponibles à temps

propice sur le marché de Gon-Boussougou et peuvent être livrés par commande au village.

Cependant les difficultés demeurent entre autres, les coûts des intrants, les difficultés de

préparation des sols, la baisse progressive des rendements agricoles; le faible niveau

d’équipements des producteurs, la faible utilisation des intrants agricoles, la rareté des terres

cultivables, le faible développement des activités de contre saison, les changements climatiques

néfastes pour l’agriculture, la baisse progressive de la fertilité des sols, l’insécurité foncière. Il

faut noter que les problèmes liés aux cultures sont les attaques des insectes. En outre, des

propositions seront présentées dans l’aménagement de ce périmètre.

V.1.1.3 Organisation des exploitants

Le village de Tiéré enregistre quelques groupements agrés conformément à la loi n°14/99/AN

du 15 avril 1999 portant règlementation des sociétés coopératives et unions des groupements

(enquête GERTEC). Elles interviennent essentiellement dans les domaines de l’agriculture,

l’élevage, et l’environnement.

Les principaux groupements du village sont :

- Le groupement Konadala pour la production des arachides;

- Le groupement Dakopa pour la production du riz et maïs.

V.1.1.4 Propriété foncière

Le bas-fond est la propriété foncière de type coutumier d’une centaine de familles autochtones

du village de Tiéré. Il faut noter qu’il n’y a pas de conflit foncier sur ce périmètre mais peu de

personnes pour les raisons du choix cultural ont décidé à ce que leurs périmètres présentement

exploités ne soient pas pris en compte dans ce projet d’aménagement.

Cette étude socio-économique nous a permis de voir que ce projet d’aménagement de bas-fond

cadre avec le cadre de vie de la population de Tiéré mais aussi de voir au-delà de l’aménagement

du bas-fond le besoin agricole de la population en termes d’infrastructures agricoles, de

subvention des intrants et de formation à l’utilisation des herbicides, des engrais, du fumure

végétale et d’autres techniques agricoles pour accroitre leur rendement agricole de façon

efficace et efficiente, cependant on note le désir d’aide agricole du village pour leur activité car

ils ont émis une demande d’aide à l’Etat.




V.1.1.5 Équipements et infrastructures du village de TIÉRÉ

Selon les résultats d’enquête et les observations, les équipements et infrastructures du village

sont :

- Les ouvrages hydrauliques : 04 forages dont 01 non fonctionnel ;

- Les infrastructures sociales : 01 école primaire à 03 classes ;

- Les infrastructures marchandes : 01 banque de céréales ;

- Les infrastructures religieuses : 01 mosquée, 01 temple protestant ;

- Les infrastructures sportives : 01 terrain de sport.

V.1.1.6 Appui au secteur agricole

Le secteur de l’agriculture bénéficie de l’appui de l’Etat à travers les services techniques de

l’agriculture et de l’hydraulique, les projets et programmes de développement. D’autres

structures telles que les ONG/associations et les institutions financières apportent leurs appuis

au développement du secteur agricole. Le service technique de l’agriculture et de l’hydraulique

existant dans la commune de Gon-Boussougou est la Zone d’Appui Technique Agricole (ZAT).

Les services financiers offerts par les systèmes financiers décentralisés (COOPEC) concernent

généralement le secteur informel où l’agriculture reste faiblement financée et ce sont les crédits

de campagne qui sont généralement privilégiés. Les financements en matière d’équipements

agricoles qui sont des investissements à moyen terme sont très limités pour cause de garantie et

de risques inhérents à l’activité agricole (risques climatiques, faible rentabilité de la

production).

V.1.2 Etude pédologique du bas-fond

Les études pédologiques dans ce projet ont pour objectifs de déterminer les aptitudes des terres

en surface pour les spéculations, d’estimer la réserve utile en eau du sol à travers les propriétés

hydrodynamiques du sol (CUENCA, 2007) afin de prévoir en absence d’une prochaine pluie

pendant combien de temps les plantes peuvent être stressées. Ces études permettent d’estimer

la percolation de l’eau du sol mais aussi d’établir une carte pédologique de ce site pouvant

permettre d’orienter les paysans sur les parties du bas-fond propices aux différents types de

cultures. A l’issu des résultats sur le sol nous pouvons recommander des assolements, le




pourcentage d’amendements, fumures et itinéraires techniques à même de répondre à la

vocation des terres aménagées.

Les mesures d’infiltration effectuées sur 10 points du périmètre ont données différentes vitesses

d’infiltration permettant de connaitre les textures du sol via la conductivité à saturation (Ksat),

les résultats des mesures sont consignés dans le tableau N°3 :

Tableau 3:Resultat des mesures de la vitesse d'infiltration de l'eau

Points Ksat

(mm/h)

Ksat moyen (mm/h)

Coefficient de

variation(%) Types de Sol

Humidités caractéristiques

(%)

Pt1 6,02

7,1 19,3 Argilo-Sablo-Limoneux

Өwp=16

Pt2 6,32 Өfc=29,2

Pt3 9,06 Өsat=43,4

Pt4 7

Pt5 27

30,7 27 Sablo-Limoneux

Өwp=10,9

Pt6 40 Өfc=21,7

Pt7 25 Өsat=44,6

Pt8 125

124,3 5 Sable

Өwp=4,4

Pt9 130 Өfc=9,3

Pt10 118 Өsat=46

Les humidités caractéristiques du sol nous ont permis de déterminer à travers des formules

(Annexe N°1) les réserves utiles et les réserves facilement utilisables du sol (RU et RFU), les

valeurs sont présentées dans le tableau N°4:

Tableau 4:Resutat de la réserve utile et facilement utilisable de l'eau des sols

Types de Sol RU (mm/m) RFU (mm)

Argilo-Sablo-Limoneux 132 52 ,8

Sablo-Limoneux 108 43,2

Sable 49 19,6

Le bas-fond de Tiéré a donc trois(3) types de sols en surface à savoir ; le sol Argilo-Sablo-

limoneux (SAL) ; le sol Sablo-limoneux (SL) et le Sable (S). Ce sont des sols de drainage

normal et de drainage légèrement excessif (sable), la couleur du sol en surface est de couleur

brun. Selon la Commission de Pédologie et de Cartographie des Sols (CPCS, 1967) on a

deux(2) classes de sols (AC3E, 2017) :




Classe B : Elle correspond aux sols à texture moyenne en surface (argilo-sablo-limoneux

et sablo-limoneux), apte pour le riz pluvial de bas-fond (DRESSEN, 1978) en raison de

la texture moyenne en surface et de la faible structure des sols ;

Classe C : Elle est constituée des sols peu évolués d’apport alluvial, hydromorphes à

texture grossière (sable) en surface. Son aptitude est nulle pour le riz.

Nous pouvons dire qu’à part le sable les types de sols présents sont favorables pour le riz, les

céréales et les cultures maraichères. Les propriétés hydrodynamiques et les aptitudes culturales

sont pratiquement identiques pour les sols SAL et SL. Cela corrobore avec les cultures

présentement pratiquées.

V.1.3 Etude géotechnique à 1 m de profondeur

Les fosses de 1m creusées nous ont permis d’apprécier les couleurs de différents horizons du

sol :

De 0 à 0,25 m en dessous de la surface du sol on a un sol brun claire ;

De 0,25 à 1 m on a un sol brun rougeâtre foncé.

Le résultat de l’analyse granulométrique démontre que le sol prélevé à 1 m de profondeur est

du sable moyen car les diamètres des grains passent par les tamis compris entre 6,3mm à 80μm,

cependant on a une granulométrique uniforme car le coefficient d’uniformité ou de Hazen

(Cu=1,4) est inférieur à 2. L’essai des limites d’Atterberg sur l’échantillon du sol prélevé pour

les passants au tamis de 0,4 mm nous donne un sol peu plastique avec un indice de plasticité

Ip = 8 et un indice de consistance Ic =2,23.

Cette étude géotechnique permet de conclure que selon le Guide Technique pour la Réalisation

des remblais et couches de forme (GTR) nous avons un sol de classe B, la qualité du sol présent

(matériaux moyennement fins) est apte à la confection des diguettes mais présente des risques

d’infiltration de l’eau sur les diguettes, ainsi pour la confection des diguettes, des remblais et

de d’autres types d’ouvrages éventuels un apport de sol argileux ou peu perméable serait

important pour le bon fonctionnement et la résistance des ouvrages.




V.1.4 Caractéristiques du riz pluvial et estimation de ses besoins en eau dans cette

zone

On constate différentes situations rizicoles, celle qui est cultivée au Burkina Faso est le riz

pluvial (INERA) exposé aux aléas de la pluviosité c’est une riziculture de submersion ayant les

caractéristiques suivantes :

La lame d’eau est comprise entre 0 cm à 40 cm (PAFR);

une hauteur de 90 cm à 110 cm ;

Cultivable dans les parties basses ou dans des bas-fonds (Raunet, 1991) ;

Le cycle végétatif varie entre 130 à 150 jours ;

Le coefficient cultural Kc est de 1,05 à 1,20 (CROP WAT) ;

La profondeur d’enracinement varie de 0,1m à 0,6m (CROP WAT) ;

La tolérance à la sécheresse et (ou) la submersion ;

L’évapotranspiration maximale du riz dans cette région est ETM (mm/jr) = 6,8 ;

Le potentielle de production est de 1,5t/ha sans l’utilisation des intrants et de

2t/ha avec l’utilisation des intrants;

Le prix bord champ dans la commune de Gon-Boussougou varie de 150 à 200f

CFA/kg (enquête).

Tableau 5:Estimation des besoins en eau du riz pluvial dans la zone

Phases végétative Croissance de reproduction Maturation

Mois Juin Juillet Aout Septembre Octobre

nbre de jrs 30 31 31 30 31

ETo(mm/jr) 5,7 5 4,6 4,8 5,6

Kc moyen 1,2 1,05 1,1 1,2 1,05

ETM(mm/jr) 6,84 5,25 5,06 5,76 5,88 En utilisant la valeur maximale de l’ETM, le temps que met la plante de riz pour épuiser

l’humidité (bilan hydrique) du sol avant de passer au stade de stresse est de 8 jours pour le sol

Argilo-Sablo Limoneux (SAL) et de 7 jours pour le sol de texture Sablo-limoneux. Etant donné

que dans cette région les poches de sécheresses c’est-à-dire pendant la saison des pluies dans

les cas les plus défavorables, l’avenue d’une nouvelle pluie se présente souvent de 10 à 15

jours (SDAU Manga, 2012), ainsi l’aménagement de ce bas-fond pour une maitrise partielle de

l’eau à travers les ouvrages de rétention d’une lame d’eau de 30 cm serait important pour

épargner les plantes du risque de stresse pendant les poches de sécheresse de la saison des

pluies.




V.1.5 Etude hydrologique du bassin versant de ce site

Les coordonnées géographiques de la borne N°1 du bas-fond nous a permis à travers le logiciel

ARC GIS d’avoir la présentation du bassin versant. Le traitement nous a permis de voir que ce

bassin versant est un sou-bassin versant du bassin versant du cours d’eau de Nakambé. Ce sou-

bassin versant est présenté à la figure N°2 :

Figure 2: Carte du bassin versant du site (source: ARCGIS)

1miles = 1,609 km




Les caractéristiques de ce sou-bassin versant sont présentées dans le tableau N°6:

Tableau 6:Caractéristiques du bassin versant du site

Paramètres valeurs

Surface S (km²) 85

Périmètre P (km) 41

Coefficient de compacité de GRAVELIUS

KG 1,25

longueur du rectangle équivalent L (km) 14,73

Indice globale de Pente Ig (m/km) 3,73

Pente transversale moyenne It (m/km) 1,82

Pente moyenne Imoy (m/km) 6,4

Indice globale de Pente corrigée Igcor

(m/km) 3,1

Classification de Strahler (ordre) 3

∑long des cours d'eau ∑ Li (km) 18

Densité du drainage Dd (km/km²) 0,21

Densité spécifique Ds(m) 34,43

Classe d'infiltrablité P3(RI)

On a donc un petit bassin versant peu allongé (KG ˃ 1), d’ordre 3, un relief faible et de classe

RI. Il peut être constitué de sols imperméables avec une couverture végétale non négligeable

(KARAMBIRI, 2008). Mais on remarque que pour un aménagement de bas-fond ce sou-bassin

versant est assez considérable car il est supérieur à 20km² (Raunet, 1985).




V.1.6 Etude pluviométrique de la zone d’étude

V.1.6.1 Pluie annuelle

La station métrologique la plus proche de notre zone d’étude est celle de Manga, la méthode

utilisée pour l’analyse de la pluie annuelle est l’ajustement des données à la loi normale.

L’application de la méthode aux données des pluies annuelles de la station de Manga de 1970

à 2013, à l’aide du logiciel Hyfran Plus a fourni les résultats présentés au tableau N°7:

Tableau 7:Synthèse des résultats de l'ajustement statistique des pluies annuelles de 1970 à

2013 de la station de Manga

Caractéristiques Valeurs

(mm)

Minimum observé 0

Maximum observé 1360

écart type 319

Décennale sèche 366

Quinquennale sèche 506

Moyenne 774

Quinquennale

humide 1040

Décennale humide 1180

On obtient une moyenne des pluies annuelles Pan = 774 mm, cette valeur est aussi justifiable

selon l’appartenance du site dans la carte des isohyètes (Pan = 800 mm) présentée dans le

bulletin FAO 54.

V.1.6.1 Pluie maximale journalière

L’analyse à la loi de Gumbel dite loi des valeurs extrêmes est la méthode utilisée pour l’analyse

des données de pluie maximale journalière. L’analyse statistique des pluies maximales

journalières recueillies à la station de Manga (de 1970 à 2013) à l’aide du logiciel Hyfran Plus

a donné les résultats suivants :




Tableau 8:Synthèse des résultats de l'analyse statistique des pluies maximales journalières de

1970 à 2013 de la station de Manga

Caractéristiques Valeurs

(mm)

Minimum observé 0

Maximum observé 137,5

écart type 24

Décennale sèche 33

Quinquennale sèche 40,8

Moyenne 59,3

Quinquennale

humide 84,2

Décennale humide 101

Pour la crue décennale on a une pluie journalière maximale de fréquence décennale

P10 = 101 mm. Cette valeur s’obtient aussi par interpolation sur la carte des précipitations

journalières décennales donnée par le bulletin FAO 54 (CIEH, 1985).




V.1.6 Détermination des débits de crues

La détermination de la crue décennale s’est faite à l’aide de deux méthodes ; la méthode

ORSTOM de RODIER et AUVRAY et celle du CIEH de PUECH et CHABI N’GONI

(équations N°39 et N°40 du tableau 11 des coefficients de régression du bulletin FAO 54).

Après avoir calculé quelques paramètres hydrologiques tels que Kr10 = 24,06% ; coefficient de

ruissellement décennal et Tb10 = 972,24min ; temps de base de la pluie décennale

(KARAMBIRI , 2008) ; les résultats obtenus sont :

Tableau 9:Valeurs du débit de la crue décennale par les méthodes ORSTOM et CIEH

ORSTOM (m3/s) 71,32

CIEH (m3/s) 68,68

Q10 moyen (m3/s) 70,00

Ecart type (m3/s) 1,32

Coefficient de variation(%) 1,89

Les débits obtenus à travers les deux méthodes ont des valeurs proches, pour la sécurité des

ouvrages, La valeur du débit de crue décennale retenue est la valeur maximale des valeurs

obtenues par les deux méthodes soit Q10 (m3/s) = 71,32.

V.1.7 Estimation des apports liquides

La détermination des apports liquides a pour objectif de déterminer le volume d’eau susceptible

d’arriver à l’exutoire du bassin versant du site pendant une période donnée. Ce volume se

détermine grâce à la méthode de Rodier, qui permet d’évaluer les écoulements annuels pour des

bassins versants appartenant au Sahel africain ou à la zone tropicale sèche et ne disposant

d’aucune observation hydrométrique ; ceci à l’aide de la formule suivante :

V= S x Px Ke

Avec V : volume des apports de l’année considérée (m3), S : superficie du BV (m2),

P : pluviométrie considérée (m) et Ke: coefficient d’écoulement.

Les paramètres P et S étant connus, il reste à déterminer le coefficient d’écoulement (Ke).




V.1.8 Détermination du coefficient d’écoulement (Ke)

Les cours d’eau étudiés ne disposant pas de données hydrométriques; les coefficients

d’écoulement utilisés ont été obtenus à travers les abaques de Rodier de notre zone d’étude, par

calcul de Ke des régions de savane arbustive mais aussi en considérant les valeurs de Ke de

certains bassins versants étudiés dans la région du Centre-Sud du Burkina Faso (Annexe N°6).

Tableau 10:Coefficients d'écoulement

Paramètres Symboles Valeurs

Coefficient d'écoulement(%) Ke 15,21

Coefficient d'écoulement en année quinquennale

sèche(%) Ke(5S) 10,65

Coefficient d'écoulement en année décennale sèche(%) Ke(10S) 7,61

Le coefficient d’écoulement Ke(%) = 15,21 ;

Avec Ke (5S) = 0,7 x Ke et Ke (10S) = 0,5 x Ke.

On remarque que cette valeur est proche aux valeurs obtenues (15 à 20%) des bassins versants

étudiés dans la région de Manga (Manuel FAO54, 2006).

V.1.9 Estimation des apports liquides

On obtient les valeurs des apports aux différentes années caractéristiques comme le montre le

tableau suivant :

Tableau 11:Valeurs des apports liquides aux années caractéristiques obtenues

Pluies considérées Apports liquides

S(km²) P10S(mm) P5S(mm) Pmoy(mm) A10S(m3) A5S(m3) Amoy(m3)

85 366 506 774 236 591 ,55 457 927,47 1 000 665 ,9

Ces apports sont déterminés en année sèche pour s’assurer que dans le cas le plus défavorable,

les apports liquides peuvent toujours permettre les activités agricoles ; autrement dit les apports

peuvent garantir la lame d’eau nécessaire dans tous les casiers rizicoles. Le volume cumulé des

casiers rizicoles nous donne une valeur d’environ 217 000 m3 sensiblement inférieure à l’apport

d’eau en année décennale sèche qui est de 236 591,55 m3 (ce qui corrobore avec les résultats




des enquêtes de terrain montrant fréquemment la présence d’eau pendant les périodes

d’hivernale). On peut donc dire que pour ce site même dans les cas les plus défavorables

l’apport peut garantir la lame d’eau de 30 cm prévue mais cependant il serait nécessaire de

prévoir des ouvrages pour éviter les risques d’inondation du site pour les années quinquennales

et décennales humides.

V.1.10 Estimation des apports solides et du temps d’envasement

Les matériaux solides entraînés par l’eau de ruissellement qu’elle arrache le long de son

parcours se déposent à l’amont des ouvrages dès que la vitesse est inférieure à un certain seuil,

ce qui provoque à long terme l’envasement des ouvrages.

Plusieurs facteurs influencent la dégradation du bassin versant (BV) :

l’érosion des sols ;

les activités dans le BV (cultures, pâturage etc.) ;

la végétation ;

l’intensité et l’énergie des pluies

Pour l’estimation du volume des apports sur le site de l’aménagement, les formules de

GOTTSCHALK et de GRESILLON (CIEH-EIER) ont été utilisés :

Tableau 12: Estimation des dépôts solides

FORMULE DE GOTTSCHALK FORMULE DE CIEH/EIER

D(m3/km²/an) Envasement (m3/an) D(m3/km²/an) Envasement (m3/an)

166,74 14172,63 171,66 14590,80

Cette valeur élevée des dépôts solides explique la présence élevée du sable sur le site (enquête

terrain). Pour déterminer le temps d’envasement du site nous avons utilisé la valeur des dépôts

solides la plus élevée c’est à dire celle de la formule de CIEH (14590,80 m3/an). La hauteur des

ouvrages choisie (0,55m) par la suite nous a permis d’avoir un temps d’envasement d’environ

30 ans. Le temps d’évasement est supérieur à 10 ans (temps pris pour le calcul du débit de

dimensionnement) donc nous pouvons dire que le risque sur les dépôts solides (le sable) est

minime.




V.1.11 Caractéristiques du bas-fond

Le bas-fond de Tiéré a une longueur de 0,7 km et une largeur de 0,6 km, s’étend sur une

superficie d’environ 100 ha. La zone du bas-fond pour l’aménagement a les caractéristiques

biophysiques et socio-économiques suivantes :

la zone aménageable est peu accidentée avec 13 principales courbes de niveau

(dénivelée de 0,30 m) des pentes longitudinales et transversales de 5,5‰ et 2,2‰

respectivement ;

On y retrouve des ravines côté Sud et Ouest (affluent du cours d’eau de Nakambé) de

la partie aménageable ;

On note la présence d’une végétation peu abondante ;

La durée maximum de la crue est inférieure à 3 jours ; enquête auprès des exploitants ;

Les types de sols selon les études pédologiques vues plus haut sont de textures Argilo-

Sablo-Limoneux, Salo-Limoneux et du Sable ;

L’encaissement du bas-fond dans son ensemble a une topographie légèrement marquée

avec une pente longitudinale de 6,75‰ car la pente est supérieure à 6‰ (Manuel

PAFR.2006) mais la partie aménageable est faiblement marquée avec des pentes

longitudinales et transversales de 5,5‰ et 2,2‰ respectivement ;

la largeur de la partie aménageable est d’environ 600 m;

Le bas-fond est distant du village d’environ 300 m ;

Il n y a pas de conflits fonciers ;

Le nombre d’exploitants sur le bas-fond est d’environ 100 personnes issues de 73

ménages.

Il faut noter que la partie non aménageable (pente longitudinale supérieure à 6,75‰) pour la

riziculture est propice et utilisée pour les cultures du maïs et du mil. Nous pouvons dire que

dans son ensemble le bas-fond de Tiéré est en grande partie exploitée mais il est nécessaire

qu’au-delà de l’aménagement d’une partie du bas-fond pour la riziculture, des propositions et

des aides techniques soient accordées aux bénéficiaires afin d’accroître leur rendement du maïs,

du mil et des cultures maraichères de façon optimale et efficiente. Les proportions des

superficies exploitées en fonction des cultures se présentent dans le tableau suivant :




Tableau 13:Surperficie occupée par les différents types de cultures pratiquées

Types de cultures Superficie

occupée (%)

Riz pluvial 25

Maïs et Mil 70

Contre cultures (maraichères)

5

Selon la classification de Raunet ce bas-fond se situe sur le deuxième tronçon de son grand

bassin versant auquel le sou-bassin versant est rattaché. Il ressort de l’analyse des résultats des

études topographiques, agro-pédologiques, hydrologiques et socio-économiques, que la

superficie retenue pour l’aménagement de ce bas-fond présente des atouts tels que ;

- Une topographie acceptable (faibles pentes longitudinales et transversales) donc une

zone favorable d’épandage des crues;

- des sols aptes à la riziculture et au maraîchage ;

- Une disponibilité en moellons et sable en quantité suffisante à environ 100 m du bas-

fond;

- présence de la ressource en eau de l’affluent du cours d’eau de Nakambé permettant

d’avoir une ressource en eau disponible pendant toute la période de pluie ;

-possibilité de faire des puits à grand diamètre équipés de motopompe pour la pratique du

maraichage comme contre cultures ;

- Des populations favorables au projet d’aménagement et disposées à y participer ;

Les principales contraintes relevées sont :

- Une végétation un peu abondante avec des arbres à protéger (manguier, Baobab, Karité)

- l’existence de ravines de 0,5m à 2m de profondeur qui dénote une dynamique érosive

des sols du bas-fond.

Les études topographiques ont consisté à un levé d’état des lieux et à l’élaboration du plan de

masse d’environ 30 ha à l’échelle 1/1000ème avec des courbes de niveau maitresses

d’équidistance de 0,6 m et des courbes de niveaux intermédiaires d’une équidistance de 0,30m

(une prévision de la lame d’eau). Ce plan de masse fait ressortir des détails du terrain (arbres,




ravines, pistes, vergers, bosquets, etc.) y compris les bornes et piquets topographiques dans le

cadre de la conduite des études d’aménagement. Le tableau 14 indique les bornes

topographiques de référence :

Tableau 14:Points topographiques de références du site

PTS X(m) Y(m) Z(m)

B1 746429,01 1267989 299,61

B2 746677,31 1267751,7 301,52

B3 746701,49 1267649,2 301,96




V.2 Conception et dimensionnement des ouvrages

V.2.1 Présentation des différents types et techniques d’aménagements de bas-

fonds

Selon les recherches bibliographiques et l’étude des bas-fonds, l’utilité des bas-fonds se

présente dans plusieurs domaine, nous remarquons différentes possibilités d’aménagements de

bas-fond pour l’agriculture en fonction de la zone climatique, de l’activité agronomique, de la

topographique et des ressources économiques disponibles, ainsi nous présentons par la suite

quelques résultats sur quelques types et techniques d’aménagement de bas-fonds pour

l’agriculture :




Tableau 15:Presentation de quelques différents types et techniques d'aménagement

de bas-fonds

Types Caractéristiques Avantages Inconvénients

Digue

deversante

ou

bartadarde

(PEBASSO,

2002 )

Micro-barrage, épandage

des crues, rétention

d'eau

cultures inondées (riz pluvial et

immergé) adapté à toutes

formes de topographie,

favorable dans les régions

sahéliennes et tropicales sèches,

matériaux souvent non

disponible sur le site, la

lame d'eau n'est pas

maitrisée, défavorable

aux types de cultures,

défavorable dans les

régions tropicales

humides et équatoriales

, réalisation et entretien

couteux

PAFR (GTZ,

2006 )

ensemble d'ouvrages(

diguettes suivant les

courbes de niveau,

digues filtrantes,

cavaliers,

pertuis…)rétention d'une

lame d'eau précise

cultures inondées (riz pluvial),

rétention d'une lame d'eau

précise, bon effet de laminage et

maitrise des crues, adapté aux

bas-fonds de pentes inférieures

à 0,6% et praticable dans toutes

les régions réalisation et

entretien moins couteux,

matériau local et disponibles

généralement sur les sites,

résistance et durabilité élevées

des ouvrages

défavorable aux autres

cultures, réalisation non

possible pour les bas-

fonds de topographie

accentuée et souvent

l'emprise des ouvrages

est considérable

Banquette(

Soltner,

1989 )

ensemble de drains et

de banquettes

favorable à plusieurs types de

cultures et praticable sur toutes

formes de topographie même

dans les bas-fonds de

topographie accentuée,

favorable dans les régions

tropicales humides et

équatoriales à pluviométrie très

élevée, réalisation moins

couteux

surface aménageable

retreinte, les cultures

sont soumises aux

intempéries du vent,

durabilité et résistance

très faibles des drains et

banquettes

barrage

anti-sel

zone estuarienne ou

plaine de front de mer,

centré sur la gestion des

eaux salées remontant

de la mer

récupération des terres riches en

limon, favorable dans les zones

de mangroves des régions

côtières, favorable pour les

cultures immergées telles que

les lotus et quelques cultures

maraichères

réalisation et entretien

très couteux, période

cultivable très courte à la

fin des saisons des

pluies, défavorable dans

les zones éloignées de la

mer




V.2.2 Type d’aménagement projeté

A l’issue des études d’avant-projet sommaire, du débit du projet (Q10 = 71,32 m3/s soit

Q10 = 71320 litre/s ˃ 250 litres/s), de la pente longitudinale (5,5‰) et l’aspect géotechnique du

sol, le type d’aménagement par diguettes suivant les courbes de niveau revêtues (type PAFR) a

été retenu pour l’aménagement du bas-fond de Tiéré, compte tenu de ses caractéristiques qui

répondent favorablement aux critères de ce type d’aménagement. Plusieurs variantes du type

d’aménagement par DCN ont été expérimentées par le Programme d’Action pour la Filière Riz

PAFR (Manuel technique d’aménagement des bas-fonds Rizicoles, 2006) mais le type T7 est

retenu. Le type T7 a été choisi car :

il assure une meilleure rétention d’eau pour le riz avec un bon effet de laminage et

épendage des crues (les excès d’eau sont rejetés) ;

il a une plus grande durabilité des ouvrages car les ouvrages sont protégés par des

moellons (matériaux latéritiques) ;

l’entretien de ces ouvrages est très facile et ne nécessite pas un coût très élevé ;

les matériaux utilisés (sable, moellons, terre) sont des matériaux locales ces matériaux

sont le plus souvent présents dans les différents bas-fonds du Burkina Faso ;

par rapport aux autres types du PAFR, il réduit de 25% les besoins en moellons tout en

recouvrant totalement les diguettes et ce type d’aménagement ne nécessite pas un

planage horizontal (Manuel PAFR. 2006) ;

il réduit les infiltrations de l’eau (percolation) sur les diguettes car les diguettes sont

recouvertes par du géotextile et des moellons ;

il évite les dépôts de sable et l’érosion du sol et reconstitue la fertilité du sol à travers

les diguettes filtrantes.

Ainsi le type d’aménagement projeté est le type d’aménagement par DCN revêtue (revêtement

total) ; type T7 30-35 cm protections totales.

V.2.3 Description des ouvrages et de leurs mises en œuvre

Selon la nature du terrain les ouvrages pour aboutir à la mise en œuvre de l’aménagement du

bas-fond sont :




V.2.2.1 Diguettes suivant les courbes de niveau protégées (DCN/R)

Le type d’aménagement par Diguette suivant Courbes de Niveau protégées (DCN/R) consiste

en la réalisation de diguettes en terre compactée en suivant au maximum les courbes de niveau

dans le bas-fond (PAFR,2006) avec une dénivelée entre diguettes successives de 30 cm. Une

diguette suivant Courbe de Niveau comprend :

- un remblai de terre compacté dont la fonction est de retenir l’eau de ruissellement et

d’assurer une certaine étanchéité;

- une membrane géotextile couvrant le corps du remblai, dont la fonction est de protéger

le remblai et l’ensemble de l’ouvrage contre l’érosion interne en empêchant le départ

des éléments fins (rôle de filtre);

- un enrochement en moellons dont la fonction est de protéger le remblai, d’assurer la

dissipation de l’énergie de l’eau déversante des crues et de protéger la membrane

géotextile contre les rayons de soleil. Les enrochements seront réalisés suivant une

pente de 1/1 en amont et 2H/1V en aval ;

- Une butée aval : elle a pour fonction d’éviter le déchaussement des enrochements ;

- Et de pertuis de vidange munis de vannettes pour la régulation des eaux dans les

parcelles.

V.2.2.2 Diguettes filtrantes

Le bas-fond comporte des ravinements des parties Sud et Ouest. Il y a quelques arrivées de

sable se présentent à la sortie des ravines. Afin de prévenir ce phénomène qui, s’il survenait,

pourrait compromettre la bonne exploitation de l’aménagement, nous préconisons la réalisation

de diguettes filtrantes. Ces ouvrages sont prévus aux abords immédiats de la partie aménagée,

sur les deux rives avec les dimensions suivantes:

- Profondeur d’ancrage : 0,10m

- Largeur en crête : 0,30m

- Hauteur au-dessus du TN : 0,35m

- Talus amont : 1H / 1V

- Talus aval : 3H / 1V




V.2.2.3 Cavaliers de protection

Nous avons une présence de ravines très accentuées, des cavaliers ont été proposés pour

empêcher l’écoulement des eaux retenues vers les ravines. Le profil en travers type du cavalier

est le même que celui de la DCN, avec une hauteur de 45 cm au lieu de 35 cm. La réalisation

de ces cavaliers ne suivre pas les courbes de niveaux, ils sont placés aux abords des ravines qui

ne peuvent pas être comblées.

V.2.2.4 Pertuis de vidange

Ils sont en béton ordinaire dosé à 250kg/m3. Il a :

- Une largeur d’ouverture de 0,60m

- Un bassin de dissipation de 1,62m.

- Une butée aval d’épaisseur 20 cm sur 1m de longueur.

- Deux murs bajoyer d’épaisseur 20cm comportant chacun un écran anti renard

d’épaisseur de 20cm et 20cm de long ;

- Une vannette métallique de 35 cm de hauteur en tôle de 5mm sur un cadre en cornière

de 3x3.

Ils ont pour fonction de stocker ou d’évacuer les eaux des bassins en cas de nécessité, de

moduler le niveau d’eau dans le bassin en fonction du développement végétatif des cultures et

d’assurer le drainage rapide des parcelles. Selon le PAFR (Plan d’Actions pour la Filière Riz),

les pertuis de vidange sont disposés en quinconce tout en évitant les zones d’écoulement

préférentiel ; leur nombre est déterminé selon la règle suivante :

-Lorsque la superficie cumulée en amont d’une DCN est inférieure ou égale à 10 ha, on place

2 pertuis sur cette DCN ;

-Si cette superficie cumulée est comprise entre 10 et 20 ha, la DCN comportera 3 pertuis ;

-Lorsque la superficie cumulée est comprise entre 20 et 30 ha, la DCN comportera 4 pertuis ;

-Et ainsi de suite, pour chaque 10 ha supplémentaire, la DCN comporte 1 pertuis supplémentaire

(Manuel PAFR, 2006)




V.2.2.5 Gabion

Pour éviter les sorties de sable et pour dissiper l’énergie de l’eau venant de la ravine située en

amont gauche de l’aménagement, un gabion de 10 m de longueur avec une forme identique aux

cavaliers est prévu.

Un sous-solage non croisé mais profond sera réalisé aux engins lourds pour ameublir le sol.

Compte tenu du coût exorbitant d’un planage horizontal qui est l’idéal ; on se contentera d’un

planage sommaire après le sous-solage. Les travaux de casiérage seront réalisés par les

exploitants et de façon individuelle. Ils consistent en la confection de diguettes de 10 cm de

hauteur entre les DCN, permet de délimiter et reconnaitre les parcelles des futurs bénéficiaires.

V.2.4 Calage et dimensionnement des ouvrages

Le calage des diguettes revêtues suivant les courbes de niveaux se fait suivant la méthode ci-

après :

Dans cet aménagement de bas-fond avec maîtrise partielle de l’eau, la spéculation

adoptée est le riz de bas-fond qui a une limite tolérable de 40 cm de lame d’eau. A cet effet les

hauteurs des DCN rizicoles seront maintenues dans cet ordre de grandeur de 35 cm, ce qui

donne pour les DCN avec le revêtement la hauteur des ouvrages de 0,55 m. Dans la mesure du

possible, la lame d’eau déversante (calculée sur la base de la crue de projet) devra être inférieure

à 30 cm afin d’assurer la stabilité du seuil submersible. Le cas échéant des mesures de protection

complémentaires sont envisagées ou le tracé est révisé afin de rallonger la DCN et ramener de

ce fait la hauteur de la lame d’eau à moins de 30 cm. Afin de réduire le volume des terrassements

et d’assurer une mise en œuvre facile, le tracé de la diguette est rectiligne tout en suivant dans

la mesure du possible la configuration des courbes de niveau. Les diguettes sont disposés en

cascade suivant des dénivelés de 30 cm. La distance entre deux diguettes consécutives est

fonction essentiellement de la pente longitudinale du bas-fond et de la dénivelée entre les deux

diguettes. La conception du plan d’aménagement nous donne les résultats des ouvrages

suivants :




Tableau 16:Caractéristiques des DCN et des Cavaliers projetés sur le site

N° Cotes TN(m)

Cotes de calage(m)

Longueurs (m)

Superficies (ha)

Nombre de pertuis

DCN1 298,8 299,15 250 1,4 2

DCN2 299,1 299,45 410 2,2 3

DCN3 299,4 299,75 490 1,7 3

DCN4 299,7 300,05 570 1,1 3

DCN5 300 300,35 490 0,8 3

DCN6 300,3 300,65 390 1,2 2

DCN7 300,6 300,95 490 0,7 2

DCN8 300,9 301,25 480 0,6 2

DCN9 301,2 301,55 380 1 2

DCN10 301,5 301,85 400 1 2

DCN11 301,8 302,15 390 0,7 2

DCN12 302,1 302,45 380 0,9 2

CAV1 - - 500,2 2 4

CAV2 - - 250 - 3

TOTAL 5870,2 16,23 35

En utilisant le débit du projet (Q=71,32m3/s) et par calcul de l’effet de laminage de crue on

obtient des valeurs de lame d’eau comprises entre 0,04m à 0,25m, ces valeurs garantissent la

sécurité des ouvrages car inférieure à 0,3m. L’estimation des débits de vidange des pertuis

(q =0,48m3/s) et du temps de vidange des casiers rizicoles nous ont permis d’avoir un temps

maximal de vidange de 6h 45mn.

Tableau 17: Caractéristiques des diguettes filtrantes

Diguettes filtrantes LDF (m)

DF1 290

DF2 80

DF3 300

DF4 180

Total DF 850,00




V.2.5 Calcul de la superficie nette exploitable

L’aménagement permettra de dégager une superficie nette exploitable avec un nombre de

parcelles d’environ 0,25ha.

Tableau 18: Résultat de la superficie nette exploitable

Superficie

brute (ha)

Emprise

diguette

Superficie

nette (ha)

Taille parcelles

(ha)

Nombre de

parcelles

16,23 0,93 15,3 0,24-0,30 63

On obtient l’emprise des diguettes en faisant la somme de la surface à décaper pour la

confection des ouvrages se trouvant dans la partie aménageable.

V.2.5 Calcul d’avant-métré et devis quantitatif des travaux

les profils en travers et en long ainsi que les plans des ouvrages nous ont permis d’établir les

avant-métrés des ouvrages. Ces métrés quantifient les travaux, les services et fournitures

nécessaires à la réalisation des ouvrages. Le calcul des avant-métrés donne les résultats

suivants :

Tableau 19:Métré des DCN

N°

DCN LDCN (m)

Superficie

dominée

(ha)

Surface

Décapage

(m2)

Remblai

(m3)

Déblai

(m3)

Géotextile

(m2)

Moellons

(m3)

Pertuis

de

vidange

DCN1 250 1,4 387,5 99,75 40 ,625 625 125 2

DCN2 410 2,2 635,5 163,59 66,625 1025 205 3

DCN3 490 1,7 759,5 195,51 79.625 1225 245 3

DCN4 570 1,1 883,5 227,43 92,625 1425 285 3

DCN5 490 0,8 759,5 195,51 79,625 1225 245 3

DCN6 390 1,2 604,5 155,61 63,375 975 195 2

DCN7 490 0,7 759,5 195,51 79,625 1225 245 2

DCN8 480 0,6 744 191,52 78 1200 240 2

DCN9 380 1 589 151,62 61,75 950 190 2

DCN10 400 1 620 159,6 65 1000 200 2

DCN11 390 0,7 604,5 155,61 63,375 975 195 2

DCN12 380 0,9 589 151,62 61,75 950 190 2

TOTAL 5 120 13,3 7 936 2 043 832 12 800 2 560 28




Tableau 20:Métré des cavaliers

N°

DCN LDCN (m)

Superficie

dominée

(ha)

Surface

Décapage

(m2)

Remblai

(m3)

Déblai

(m3)

Géotextile

(m2)

Moellons

(m3)

Pertuis

de

vidange

CAV1 500 2 925 282 81,25 1500 300 4

CAV2 250 462,5 141 40,625 750 150 3

Total 750 2 1 388 423 122 2 250 450 7

Tableau 21:Métré des diguettes filtrantes

Diguettes

filtrantes LDF (m)

Déblai

(m3) Moellons

DF1 290 72.5 224,75

DF2 80 20 62

DF3 300 75 232,5

DF4 180 45 139,5

Total DF 850,00 212.50 658,75

Tableau 22: Métré des gabions

GABION Longueur (m) hauteur(m) Déblai

(m3) Moellons

GAB1 10 0,55 18,5 7,75

V.2.7 Organisation et planning prévisionnel des travaux

Pour la présente étude complète des travaux d’aménagement de ce bas-fond que nous avons

réalisé, les travaux prévus par une entreprise désigné par le Maitre d’Ouvrage (Programme de

développement de la petite irrigation villageoise/ Ministère de l’Agriculture et des

Aménagements Hydrauliques) sont :

Les travaux préparatoires (installation et repli, implantation des diguettes,

débroussaillage et abattage d’arbre) ;

Le Terrassement (décapage, déblai, construction des remblais de terre

compactée à 90% de l’optimum portor normal, le recouvrement du remblai de

terre compactée par du géotextile, la pose de perré, le sous solage-planage

sommaire et labour) ;




la construction des pertuis en béton ordinaire y compris la fourniture et la pose

des vannettes métalliques de 5 mm d’épaisseur et de dimensions 60 cm x 35 cm

Les bénéficiaires s’étant engagés à contribuer physiquement aux travaux d’aménagement,

l’entreprise d’exécution pourrait leur confier le débroussaillage, la pose de géotextile, la collecte

et pose des moellons et la réalisation des casiers rizicoles.

Au regard de la superficie à aménager (15ha) et de la longueur totale des diguettes et cavaliers

à réaliser, il est proposé une durée d’exécution de 2,5 mois pour l’exécution des travaux

d’aménagement du bas-fond de Tiéré. Le planning d’exécution présente l’organisation et la

durée des tâches.

V.2.8 Gestion et entretient de l’aménagement

Le but de l’aménagement est de garantir une campagne rizicole sans déficit hydrique majeur et

d’inondation de longue durée. La performance et la durabilité de cet aménagement dépendent

de la bonne gestion et de son entretien. La gestion de l’aménagement consiste :

A la gestion de l’eau :

Au préalable il faut se procurer des variétés d’une durée de cycle cultural bien déterminée.

La gestion consiste donc dans le respect d’un calendrier de manipulation de vannes. Au

début de la saison de pluies l’aménagement à diguettes protégées fonctionne en régime

pluvial (maîtrise partielle), les pertuis sont en position ouverte (vidange). Dès Août

jusqu’en fin Octobre l’aménagement fonctionne quasiment en maîtrise totale. Les

vannettes sont en position ouverte pendant le tallage, ensuite elles sont fermées.

L’aménagement permet de combler le déficit hydrique pendant les poches de sécheresse

de fin Juin à fin Septembre ainsi que pendant la fin de la saison de production jusqu’au

moins fin Octobre.

A l’entretien préventif en saison sèche des ouvrages :

Il s’agit plus précisément de replacer les moellons déplacés, de faucarder les herbes le long

des diguettes. Remblaiement des renards et affouillements avec la terre argileuse sur les

pertuis. Ce type d’entretien se fait annuellement par les producteurs.

A l’entretien curatif après l’hivernage (octobre à janvier)




Les crues des fortes pluies et les actions de l’homme et des animaux peuvent entrainer des

dommages sur l’aménagement, ainsi à la fin de l’hivernage l’humidité résiduelle permet

de combler les brèches et de compacter la terre. La réparation des pertuis doit être effectuée

par un maçon.

Pour parvenir à assurer un bon entretien les producteurs doivent être formés à une bonne

organisation. Cette formation sera orientée à :

- L’établissement d’un calendrier cultural respecté par tous les producteurs : Le calendrier

doit être établi à l’orée de chaque campagne, par l’encadrement et le bureau du groupement des

producteurs en fonction de leur connaissance du milieu ; le calendrier indique une période pour

les différentes opérations culturales (préparation du sol, semis, repiquage, sarclage, épandage

d’engrais, récolte) ;

- L’établissement d’un calendrier annuel d’entretien : le calendrier doit indiquer la

période d’entretien (curatif ou préventif) des différents ouvrages de l’aménagement (diguettes,

pertuis, casiers, etc.) ;

- La constitution d’un bas-fond d’entretien ;

- La reconstitution régulière du fonds de roulement pour les intrants par la récupération

des crédits intrants ;

- La vente groupée de la production pour permettre à l’organisation des producteurs de

bénéficier de ristournes, de prélever les redevances entretien et les crédits intrants.




VI. ETUDE DES COUTS

VI.1 Devis quantitatif et estimatif

En fonction du choix final de l’aménagement nous pouvons à présent faire la situation des

ouvrages et des travaux à réaliser (nature, localisation, quantité et unité). Cette situation

présentera le cadre du devis quantitatif et chaque prix sera accompagner d’une définition

permettant de fixer les prix unitaires et d’évaluer le coût des travaux. Les devis quantitatifs et

estimatifs pour l’aménagement de ce bas-fond avec proposition de deux puits maraichers se

présentent de façon suivante :




Tableau 23:Dévis quantitatifs et estimatifs des travaux

N° DÉSIGNATION DES TÂCHES Unité Quantité Prix Unitaire Prix total en FCFA

SÉRIES 100 : INSTALLATIONS ET SERVICES

101 Installation, équipements et repli FF 1 2500000 2500000

102 Implantation des ouvrages M 5 870.00 500 2935000

103 Parcellement HA 15.3 75000 1147500

SÉRIES 200 : TERRASSEMENTS

201 Abattage d’arbres U 53 45000 2385000

202 Sous-solage et planage sommaire HA 15,3 250000 3825000

203 Labour à 20 cm de profondeur et pulvérisée

mécanisé HA 15,3

200000 3060000

SÉRIES 300 : TERRASSEMENTS POUR OUVRAGES

301 Décapage sous remblais m² 9 323,50 300 2797050

302 Remblais compactés m3 2 465,88 3000 7397640

303 Déblais pour pertuis, butée et tapis pour

enrochements m3 728,00

3000 2184000

304 Déblais pour digue filtrante m3 212,50 3000 637500

SÉRIES 400 : BETONS, MAÇONNERIES ET PROTECTIONS

403

Fourniture et pose des moellons sur remblais compacté recouvert de géotextile

(sans fourniture de géotextile) m3 3 010,00

6000 18060000

404 Fourniture de géotextile m² 15 050,00 1500 22575000

405

Pertuis de vidange en béton + vannettes métalliques y compris toutes les protections

nécessaires U 35

125000 4375000

408 Réalisation de diguette filtrante m3 658,75 6000 3952500

406 fourniture et pose de gabions

0,5*1*2(ravine) m3 7,75

7000 54250

SÉRIES 500 : OUVRAGES ANNEXES

501 Puits maraichers U 2 3000000 6000000

502 Motopompes pour l'irrigation du maraichage U 1 1000000 1000000

503 Reservoir et équipements d'irrigation U 2 6000000 12000000

Total pour le maraichage 19000000

TOTAL HT-HD bas-fond(riziculture) 77885440

TOTAL AMENAGEMENT+ le maraichage HT-HD 96885440




Le coût de cette variante proposée s’élève à 77 885 440 f CFA HT , les matériaux à utiliser

sont en grande partie présents sur le site (moellons, sable et terre de remblai) ce qui pourrai

permettre à des entreprises d’exécution de proposer un coût qui peut être en dessous de ce

montant proposé. Une autre variante peut être proposée avec un système d’irrigation motorisé

pour les activités des cultures maraichères mais ce qui entrainerait un coût élevé pour

l’aménagement soit un montant 96 885 440 f CFA mais aussi pour l’utilisation du carburant et

l’entretient. Le coût de l’aménagement à l’hectare est de 4 798 860 f CFA. Au Burkina Faso,

ce coût fait partie du cadre des estimations des coûts des différents types d’aménagements

hydro-agricoles particulièrement pour les aménagements de bas-fonds à caractères rizicoles qui

varient de 3 à 4 millions. Pour ce site le coût est légèrement élevé compte tenu de la topographie

du terrain (le nombre élevé des DCN) et du gabion proposé afin d’éviter l’ensablement du

terrain. On peut donc dire que ce coût est acceptable par les bailleurs de fonds pour ce projet de

PPIV.

VI.2 Etude de la rentabilité et de la durée de retour sur

l’investissement(DRI)

VI.2.1 Calcul de la rentabilité

Le coût total du projet y compris les activités du maraîchage est estimé à 96 885 440 f CFA.

L’étude de la rentabilité des cultures se présente de façon suivante :

Tableau : Calcul de la rentabilité des cultures

Désignation Surface

(ha) Production

(kg) Prix bord

champ (f/kg) Prix de

revient(f)

riziculture riz 15,3 45900 150 6655500

paille du riz 15,3 22950 50 1147500

maraichères

tomate 0,25 10000 150 1450000

oignon 0,5 30000 200 5985000

aubergine 0,5 20000 150 2993750

choux 0,2 15000 75 1075000

Haricot vert 0,25 8000 250 1950000

concombre 0,2 10000 100 955000

TOTAL 22211750 Les prix de revient ici représentent aussi le bilan du compte d’exploitation car ce prix de revient

est le résultat du prix de vente moins le prix des dépenses (entrant et intant)




Si l’on suppose que toute la récolte doit être vendue et retranchée des intrants (10% pour le riz

et 2% pour le maraichage) on obtient une rentabilité estimée à 22 211 750 f CFA/An. On note

cependant que la rentabilité des cultures maraîchères n’est pas négligeable pourtant ces cultures

occupent une superficie assez faible par rapport à la superficie occupée par la riziculture, du

maïs et du mil.

VI.2.2 Calcul de la durée de retour sur l’investissement (DRI)

Du montant global de la mise en place du projet (96 885 440 f CFA) et de sa rentabilité annuelle

de l’aménagement, nous pouvons vérifier la durée de retour sur l’investissement (DRI). La

durée de retour sur l’investissement est de 5 ans. Cette durée est inférieure à 10 ans (temps

retenu pour le dimensionnement des ouvrages). Nous pouvons conclure que ce projet est

envisageable mais on note que la rentabilité de ce projet se fera avec l’appui des activités du

maraichage (contre-culture).




VII. ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET

SOCIAL

L’étude d'impact d'un projet sur l'environnement a pour objet de trouver et proposer au décideur

une solution du moindre impact sur l’environnement pour sa réalisation (FECTEAU.M, 1997).

Dans le cas du Burkina Faso, conformément aux dispositions de la loi n°006-2013/AN du 02

avril 2013 portant code de l’environnement du Burkina Faso, l'Étude et la Notice d'Impact sur

l'Environnement s'inscrivent à l'intérieur d'un processus décisionnel. De ce fait, elles

contribuent à établir la faisabilité des projets au même titre que les études techniques,

économiques et financières. Le projet d’aménagement du bas-fond de Tiére couvre environ de

25 ha (inférieur à 200ha) de terre agricole. L’objet de la présente Notice d’impact

Environnemental et social (NIES) est donc d'établir la faisabilité environnementale du projet

d’aménagement du bas-fond rizicole de Tiére dans la Commune rurale de Gon-Boussougou

dans la province du Zoundwéogo, Région du Centre-Sud.

VII.1 Rappel du cadre législatif régissant le projet

Le Burkina Faso comme tout autre pays soucieux de son environnement adopte des lois entrant

dans la règlementation de la gestion et de la protection de son environnement. On note :

Plan d’Environnement pour le Développement Durable (PEDD) fondé en 2006

détermine les moyens (moyens juridiques, institutionnels, opérationnels, financiers)

pour atteindre les objectifs et propose les axes prioritaires d’intervention ainsi que les

mesures d’accompagnement nécessaires à la réalisation du développement durable au

Burkina Faso.

Politique Nationale d’Environnement (PNE) en 2007 vise à créer un cadre de référence

pour la prise en compte des questions environnementales dans les politiques et stratégies

de développement.

Politique forestière nationale en 1998 vise à contribuer à la lutte contre la

désertification, à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire ;

Plan d’Action pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE) en 2003

Stratégie de Développement Rural (SDR) en 2003 La SDR adoptée en 2003 tire sa

substance du CSLP et se veut un cadre de vision harmonisée et de référence du

développement rural axé sur: (i)- le renforcement de la sécurité alimentaire, (ii)-

l’accroissement des revenus des populations rurales pauvres et singulièrement des

couches vulnérables : les femmes et les jeunes, (iii)- la gestion efficiente des




ressources naturelles, la responsabilisation effective des populations pour la prise en

main de leur destinée en matière de développement.

La politique nationale d’Aménagement du territoire du Burkina Faso adoptée par

décret n° 2006/362/PRES/PM/MEDEV/MATD/MFB/MAHRH/MID/MECV du 20

juillet 2006

La Convention Africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles

(convention dite d’Alger) ratifiée par décret n°68-227 du 23 novembre 1968 ;

La Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique ratifiée par décret 93-

292 RU du 20 septembre 1993 ;

Toujours dans la volonté affichée du Gouvernement de faire de la préservation de

l’environnement un axe central de sa politique de développement, plusieurs textes

d’application ont été adoptés. Il s’agit du décret n°2015-1187/PRES-

TRANS/PM/MERH/MATD/MME/MS/MARHASA/MRA/MICA/MHU/MIDT/MCT du 22

octobre 2015 portant conditions et procédures de réalisation et de validation de l’évaluation

environnementale stratégique, de l’étude et de la notice d’impact environnemental et social ;

L’article 5 dudit décret classe les projets en trois (03) catégories :

• Catégorie A : Activités soumises à une étude d’impact environnemental et social ;

• Catégorie B : Activités soumises à une notice d’impact environnemental et social ;

• Catégorie C : Activités faisant objet de prescriptions environnementales et sociales.

Le projet d’aménagement du bas-fond de Tiére se situe dans la catégorie B de la liste des

aménagements assujettis à une étude d’impact sur l’environnement selon le décret n°2015-

1187/PRESTRANS/PM/MERH/MATD/MME/MS/MARHASA/MRA/MICA/MHU/MIDT/M

CT du 22 octobre 2015 portant conditions et procédures de réalisation et de validation de

l’évaluation environnementale stratégique, de l’étude et de la notice d’impact environnemental

et social. Ainsi l’étude d’impact sur l’environnement pour ce type d’aménagement est une étude

d’impact simplifiée sur l’environnement ou notice d’impact sur l’environnement.

En somme, cette étude portera sur :

- Impacts positifs et négatifs de l’aménagement hydro agricole sur la santé humaine et

animale et sur l’écosystème (végétation naturelle, sols, eaux de surface et nappes souterraines,

faune, flore) ;




- Les systèmes ruraux et les rapports des groupes établis ;

- Conséquences pour la population concernée ;

- Les autres villages situés dans le bassin versant, les nouvelles règles à respecter

(divagation des animaux, gestion de l’eau, …)

Elle proposera des mesures pour minimiser les nuisances et les risques d’inondation, et définira

des mesures d’accompagnement éventuellement pour atténuer ou éliminer les impacts négatifs

et optimiser les impacts positifs.

VII.2 Rappel des composantes et phases du projet

Il s’agit de faire l’inventaire de l’état actuel de la zone d’étude afin de connaitre les évolutions

futur et faire des corrections. L’amélioration portera sur le milieu naturel, milieu humain et les

infrastructures.

VII.2.1 Description du milieu humain

Le recensement administratif d’avril 2004 établit l’effectif de la population de la commune

rurale de Gon-Boussougou à 46041 habitants dont 21033 hommes et 25368 femmes soit un peu

plus de femmes que d’hommes. La proportion des moins de vingt (20) ans constitue plus la

majorité avec 68,26%. Cette population se répartit seize (16) villages administratifs.

L’effectif du village de Tiére a été estimé à environ 414 habitants selon le recensement

administratif de la population en 2005. Le village de Gon-Boussougou est peuplé par les Bissa,

les Mossis et connaît une relative cohésion sociale avec la présence d’autres groupes ethniques

minoritaires (peulhs) qui vivent en harmonie. La principale langue de communication est le

Bissa qui est suivi de la langue Mooré. La communauté bissa cohabite avec les Mossé depuis

cinq siècles et Rialé, chasseur mandé (Père de Ouédraogo, l’ancêtre des Mossé), est quelquefois

identifié comme de l’ethnie bissa.

Les religions les plus pratiquées sont par ordre d’importance : l’islam, le catholicisme,

l’animisme et le protestantisme.

Le pouvoir traditionnel est assuré par deux personnalités :

- Le chef de village ou Naba, qui gère la vie sociale et politique du village en tant que

premier responsable. Il gère les conflits sociaux relevant de ses compétences, veille à la sécurité

et à la paix dans le village. Il est assisté dans sa tâche par un conseil de notable.




- Le chef de terre : il est appelé Tengsoba, il est le gardien de la culture du village. Il

exécute les rites liés à la gestion foncière et préside à l’installation des nouveaux venus sur leur

site. Il est le premier propriétaire terrien. Le chef de terre constitue avec le chef du village et les

responsables des quartiers le conseil des notables. Le pouvoir administratif est géré par le préfet.

En ce qui concerne l’enseignement, le village dispose d’une école primaire. La situation

sanitaire demeure préoccupante dans la commune de Gon-Boussougou. Le village dispose d’un

centre de santé et de Promotion Social (CSPS). La commune est globalement agricole et

pastorale.

VII.2.2 Description du milieu biophysique

On note des alignements de collines birrimiennes dont une chaîne se trouve dans la zone de

Zourma-Kita. Ce relief est constitué de formations cuirassées, d’affleurements rocheux et

d’inselbergs. La commune de Gon-Boussougou est comprise entre les isohyètes 600 mm et

900mm. Le climat de la zone d’étude est de type sahélo-soudanien caractérisé par deux grandes

saisons (sèche et humide). Les sols rencontrés dans la commune de Gon-Boussougou sont de 4

types de sols : les vertisols, les lithosols, les sols hydromorphes, les sols halomorphes. Le

couvert végétal de la commune est constitué la savane arborée à arbustive dominée par

Anogeissus leiocarpus, Vitellaria paradoxa et Lanea se localise dans la partie nord de la

commune. Elle apparaît dense sur les versants où le démantèlement de la cuirasse a favorisé la

formation de sol favorable au développement de la végétation ligneuse. Plus spécifiquement

dans la zone du projet, nous avons inventorié environ 52 espèces susceptibles d’être affectées

par la réalisation du bas-fond : Accacia nilotica (11), Piliostigma reticulatum (18), Lannea

microcarpa (14), Vitellaria paradoxa (9). En ce qui concerne l’abattage d’arbres, des

dispositions sont préconisés dans le plan de gestion Environnementale et sociale. C’est le lieu

de noter que le Parc National Kaboré Tambi (PNKT) et le Ranch de gibier de Nazinga font

parties intégrantes du corridor migratoire des éléphants au Burkina Faso. C’est en cela que lors

des consultations publiques et interviews menées, les populations ont fait mention des dégâts

fréquents occasionnés par les éléphants. Gon-Boussougou dispose d’un réseau hydrographique

relativement dense constitué du fleuve Nakambé assorti de ses affluents et d’autres cours d’eau

secondaires. Le village dispose de trois (03) forages.




VII.3 Identification et évaluation des impacts

VII.3.1 Analyse et identification des impacts

VII.3.1.1 Pendant la phase préparatoire

Cette phase consiste à l’installation au stockage de matériaux et matériels, aux travaux de

décapage, de débroussaillage et des implantations des ouvrages. La réalisation de ces activités

nécessite une main d’œuvre abondante. Le recrutement va permettre à la population locale

d’accroître ses revenues ainsi améliorer les conditions de vie de la localité. Cependant, ne nous

penchons pas seulement sur la réduction du chômage et oublier l’impact négatif sur la

population. En effet, le sol verra son profil normal modifié et un risque de la végétation de la

zone.

VII .3.1.2 Phase de construction

Pendant les travaux de réalisation du bas-fond, la poussière et les fumées générées par les

travaux affecteront localement la qualité de l’air. Dans le cadre des aménagements de bas-fond,

ces travaux sont généralement ponctuels et de faibles ampleurs. De plus la hausse relative des

températures est minimisée par l’aménagement en créant un micro climat favorable. L’effet de

l'existence du barrage et du cours d’eau minimise l’impact. Le passage des engins de chantier,

provoquera un tassement des sols. Cependant, l'effet du tassement sera modeste. Les sols

pourront être souillés par le rejet direct de déchets liquides (notamment les huiles de vidanges

usagées) et solides (gravats, déchets ménagers, etc…). La mise en eau du bas-fond,

l’aménagement des casiers ainsi le labour modifieront profondément la dynamique physico-

chimique et biologique des sols. Le système modifiera le régime d’écoulement de l’eau à

l’échelle du sous bassin versant du bas-fond augmentant ainsi les risques d’érosion et la création

des ravines. Les eaux de surface pourront être prélevées pour les besoins des chantiers de

construction. Cette quantité est très faible compte tenu des travaux qui ne nécessitent pas de

grande maçonnerie en dehors de la réalisation des pertuis de vidange. Les eaux de surface

pourront être le réceptacle de rejets de polluants liquides ou solides : huiles usagées, déchets

divers, etc. Il faut cependant veiller à ce que l’utilisation abusive de pesticides ou autres

éléments nocifs provenant des engrais ne polluent pas d’avantage les eaux de surface. La

conduite des chantiers, du fait du bruit et du déplacement des engins troublera la quiétude de

certains animaux. On pourrait assister à la destruction de certains gîtes et/ou habitats d'animaux.

Les travaux de construction auront un impact direct sur la végétation naturelle. Ils entraîneront




en effet l’abattage de certains arbres sur l'emprise des diguettes et les travaux de débroussaillage

et labour à l’intérieur des casiers. Les opérations de débroussaillage détruiront également une

grande partie de la végétation herbacée. Au total Accacia nilotica (11), Piliostigma reticulatum

(10), Lannea microcarpa (14), Tamarindus Indica (4), Ficus Gnafalocarpa (1), Vitellaria

paradoxa (10), Adansonia digitata (2) ont été recensés sur le site du bas-fond. Pendant les

travaux, les poussières et les fumées générées par les chantiers (nettoyage des emprises et

travaux de construction) pourront entraîner des nuisances diverses et des maladies respiratoires,

chez les ouvriers. Des emplois seront créés pendant les travaux de construction des ouvrages.

Ce type d’emplois est temporaire, mais important au plan social et économique. L’impact du

projet sur l’emploi sera donc positif et d’importance majeure. La présence de l’aménagement a

un impact sur les pâturages de la zone du projet, car durant la période de production, les animaux

ne pourront plus s’alimenter sur le site. Néanmoins, des dispositions doivent être prises par les

propriétaires d’animaux de sorte à minimiser les conflits entre agriculteurs exploitant le

périmètre et les propriétaires de bétail. Cet impact est important, négatif et de longue durée

donc majeure. La majorité des ressources complémentaires nécessaires à la survie des ménages,

sont apportées par les femmes à travers le petit commerce, la vente des produits de la cueillette,

du bois de chauffe, de l'artisanat (poterie, vannerie, …), le petit élevage. Elles ont accès

difficilement à la terre malgré leur contribution inestimable à la survie de la famille.

Le projet sera donc bénéfique pour les femmes rurales, dans la mesure où pour toutes les

activités agropastorales des femmes il apportera des revenus pour les exploitants. Dans

l'ensemble, toutes les actions auront un impact négatif et d’importance mineure, sur la

végétation naturelle.

VII.3.1.3 Phase d’exploitation et d’entretien

Les impacts positifs du projet sont essentiellement la création d’emplois directs pour les

populations rurales vivant sur le site du projet ou au voisinage, l’accroissement des

productions agricoles et les opportunités d’accroissement de revenus indirects. La création

d’emplois est un impact majeur pour la population. Non seulement la mise en exploitation de

l’aménagement présente de positivités mais aussi des négativités telles que : la pollution

du sol par la salinisation et la calcification dues à l’apport d’engrais, la pollution de l’air et de

nappe phréatique etc…




VII.3.2 Evaluation des impacts

La détermination de la nature et de l’importance des impacts sur l’environnement se fera par

des outils tels que :

Outil d’évaluation de la nature, matrice de LEOPOLD ;

Outil d’évaluation de l’importance, matrice de FECTEAU (FECTEAU M., 1997)




Tableau 24: Outil d'évaluation (matrice de LEOPOLD)

Phase Impacts

positifs

Impacts négatifs Mesures de bonification et

d’atténuation

Phase

préparatoire

Création d’emploi

Amélioration des

conditions de vie

Réduction du taux de

chômage

Modification du profil du sol

Destruction de la végétation environ 5 ha

Eviter trop de décapage

reboisement

Phase

de

construction

Création d’emploi

Réduction de chômage

Les nuisances sonores

L'immigration des populations

locales et environnantes dans la

zone qui peut provoquer des

conflits risques de contamination

par des conflits et insécurité

Port des casques

Gestion des conflits

Délocalisation et

démobilisation des paysans

propriétaires terriens

Eviter certains arbres

Phase

d’

exploitation

et

d’entretien

Création d’emplois

directs pour les

populations rurales

vivant sur le site du

projet ou au voisinage

L’accroissement

des

productions

agricoles, l’accès

facile à l’eau

La pollution du sol par la

salinisation et la calcification dues

à l’apport d’engrais

Risque de contamination de la

nappe

Utilisation des engrais

d’origine végétale

Traiter les eaux usées

reboisement




Tableau 25:Importance des impacts et référence (matrice de FECTEAU)

CRITERES

IMPORTANCE ACTIVITES intensité portée duré

terrassement faible ponctuelle court terme modéré

construction faible ponctuelle court terme mineure

Abattage

d’arbres forte ponctuelle court terme modéré

Selon cette matrice à part le terrassement et abattage d’arbre ayant un impact modéré nous

remarquons que ce projet a un impact mineur sur l’environnement donc ce projet s’inscrit dans

le cadre d’un projet réalisable qui respecte les normes environnementales mais un plan de

gestion environnementale et sociale (PGES) doit être mis en place.

VII.4 Plan de gestion environnementale et sociale (PGES)

Le principal objectif du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) est d’apporter

des réponses aux problèmes identifiés par les investigations d’impact environnemental et social

du projet dans le souci d’assurer une meilleure insertion du projet d’aménagement dans

l’environnement récepteur.

Le PGES comprend :

Le suivi environnemental et social,

La surveillance environnementale,

Le renforcement des capacités des intervenants directs et indirects du projet.

VII.4.1 Mesures d’atténuation, d’optimisation et de compensation

Pour lutter contre la dégradation de la qualité de l’air pendant les travaux, trois clauses

techniques environnementales sont à inscrire dans le cahier des charges des entreprises :

Pour corriger les émissions de gaz (Co, Nox, aldéhydes...), un réglage correct des différentes

machines qui assurera une bonne combustion du carburant sera recommandé pendant les

travaux ;




L’arrosage systématique des travaux, des emprunts et des carrières, dans le but de réduire les

envols de poussière, sera recommandé. Pour le sol, pour lutter contre les phénomènes

contournement d’eau dans bas-fond, on procédera à un planage suivant les règles de l’art.

Également concernant l’implantation des diguettes, il faudra éviter de traverser des lits mineurs

marqués. Pour lutter contre les zones de ravine il faudra prévoir des dispositifs alternatifs

biologiques et techniques de lutte contre l’érosion tout autour du bas-fond tels que les gabions;

cordons pierreux et espèces végétales fixatrices de sol. Pour prévenir la pollution de l'eau par

les déchets solides et liquides provenant des chantiers, on imposera dans le cahier de charges,

la propreté des lieux (collecte et élimination des déchets solides et liquides) et une directive

sera prise à cet effet. Dans le souci d’assurer une gestion durable des plans d’eau, des actions

de reboisement pourraient être entreprises, il est recommandé d’éviter le plus possible de

détruire les zones boisées contenant des marres et les espèces ligneuses bénéficiant de mesure

de protection particulière. Veiller dans la mesure du possible à ne pas abattre les espèces

protégées notamment, Tamarindus Indica (4), Ficus Gnafalocarpa (1), Vitellaria paradoxa

(10), Adansonia Digitata (2) conformément à la réglementation en vigueur : Arrêté n° 2004 -

019/MECV portant détermination de la liste des espèces Forestières bénéficiant de mesure de

Protection particulière. En plus des clauses environnementales à insérer dans le cahier de

charges évoquées plus haut, les autres mesures qui sont à prendre sont d'ordre préventif et

curatif.

À ce titre, il est important:

• D’assurer un bon approvisionnement de la main d’œuvre en eau potable ;

• De réaliser des séances d'information ;

En matière de sécurité et d’hygiène, on veillera à prendre les mesures suivantes :

• Mise en place de balises et panneaux de signalisation sur tous les chantiers en phase

d’exploitation pour limiter les accidents ;

• Doter la main d’œuvre d’équipements adéquats (masques anti-poussière et antifumée,

gants, bottes, casques…) et veiller à ce qu’elle les utilise effectivement ;

• Sensibiliser les populations à l’hygiène de la petite alimentation (vente d'aliments sur

les chantiers) ;




Pour une meilleure adhésion des bénéficiaires du projet, il est proposé de recourir en grande

partie à la main d’œuvre du village pour les travaux le ramassage des moellons ; le compactage

et l’enrochement des diguettes. Il faudra par ailleurs améliorer les services vétérinaires et

phytosanitaires des plantes pour lutter efficacement contre les pathologies animales et

végétales.

VII.4.2 Surveillance environnementale

Pour l’action de lutte contre la baisse de fertilité des sols sur le site, le nombre de fosses fumières

proposé est de : 3 fosses par ha ou (une fosse par quart d’hectare et par attributaire). En ce qui

concerne l’entretien des arbres, les populations seront responsabilisées par le biais du comité

de gestion du plan d’eau du site. Il est proposé la réalisation de trois hectares de plantation en

compensation de la végétation détruite.

Tableau 26: Plan de surveillance environnementale

Action(s) Récepteur (s) Objectif Acteurs Indicateurs

Phase des travaux

Reboisement Végétation

ligneuse du site

Compensation

de la végétation

détruite

Service

déconcentré en

charge de

l’environnement

- Nombre de plants

mis en terre,

- Taux de survie

Phase d’exploitation

Réalisation

d’une haie vive

au Périmètre

Production de riz,

Lutte contre la

divagation des

animaux

Service

déconcentré en

charge de

l’environnement

- Nombre de plants

mis en terre,

- Taux de survie

VII.4.3 Renforcement des capacités des intervenants directs et indirects du projet

Il s’agit des formations en: techniques de production du riz (formations en techniques de

préparation du sol, de mise en place de pépinières de riz, d’entretien des plants, de repiquage et

lutte contre les maladies du riz…) ; techniques production et utilisation de la fumure organique

; techniques Gestion financière et comptable pour le bureau du groupement. La synthèse des




données socioéconomiques collectées au cours de la mission fait ressortir les besoins en

formations. Les animations et les sensibilisations :

• Animations / sensibilisation portant sur la protection de l’environnement en général :

végétation, faune, pratiques paysannes ;

• Animations / sensibilisation portant sur l’utilisation des pesticides sur le site ;

• Animations / sensibilisation sur les problèmes de santé liés aux maladies d’origine

hydrique ;

Appui à l’équipement et l’organisation des producteurs.

VII.5 Évaluation des coûts de mise en œuvre des mesures

environnementales

L’évaluation des coûts des mesures environnementales vise à permettre au promoteur du projet

de mesurer l’importance financière de ses engagements en rapport avec les impacts générés par

le projet sur l’environnement tant humain que biophysique. Pour la mise en œuvre du PGES,

nous retiendrons un montant provisoire de neuf millions sept cents quatre-vingt-quinze mille

six cents (9 495 600) FCFA.

Le projet d’aménagement de 15 ha de bas-fond rizicole dans le village de Tiére est d’une grande

importance pour les bénéficiaires. Les visites sur le terrain ont permis non seulement de

recueillir les données sur les milieux physiques, biologiques et humains mais également de

préciser in situ l’environnement. Ces travaux de terrain ont permis également d’identifier des

sources d’impacts liées aux différentes activités du projet ont permis de mettre en évidence des

impacts positifs ou négatifs qui affectent les composantes des milieux biophysique et humain.

L’analyse des impacts a conduit à la mise en place d’un plan de gestion environnementale et

sociale. Le programme de surveillance et de suivi environnemental a été formulé dans le plan

de gestion environnementale. L’application des mesures proposées dans le rapport suppose

l’implication d’une part, de toutes les parties prenantes au niveau de la zone du projet ; et d’autre

part, celle des populations. Les évaluations de coûts effectuées permettent de chiffrer à 9 495

600 FCFA le montant du coût de mise en œuvre des mesures environnementales.




VIII. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

VIII.1 Conclusion et perspective

L’agriculture occupe une place importante au PIB du Burkina Faso mais le riz est la céréale la

plus importée du pays et même des autres pays de la sous-région, ce qui justifie les projets

d’aménagement de bas-fonds de type PARF prévus par l’Etat parmi lesquels l’un des bas-fonds

de Tiéré s’inscrit. Selon les données de base, la typologie du bas-fond et les types de matériaux

présents dans la localité du village de Tiéré nous avons pu mettre en place un dossier technique

pour l’aménagement d’un bas-fond de 15ha pour la riziculture, ce dossier d’aménagement prend

en compte les activités de contre saison (les cultures maraichères) et présente les différents

ouvrages pour sa mise en place. A travers les études socio-économiques, ce projet

d’aménagement sur ce site cadre aux réalités de la vie quotidienne des habitants. L’étude

d’impact environnemental et social de ce projet nous a permis d’apprécier les effets positifs

comme négatifs qu’on peut avoir mais aussi d’apporter des mesures de compassassions et de

bonification liées aux aspects négatifs de ce projet. En effet, ce projet est un facteur pour

accroitre les rendements agricoles et les revenus des bénéficiaires afin de renforcer la sécurité

alimentaire du pays. Le coût pour la réalisation de l’aménagement de ce bas-fond s’élève à un

montant de 77 885 440 f CFA, la prise en compte des activités du maraichage nous donne un

montant de 96 885 440 f CFA avec une étude d’impact environnemental évaluée à un montant

de 9 495 600 FCFA. Les activités de contre saison contribuent également à la rentabilité du

projet. Etant donné que l’aménagement de bas-fond est une maitrise partielle de l’eau, il donc

important de voire d’autres perspectives pour permettre aux paysans de faire les cultures de

contre saison sur de grande superficie aménageable avec une ressource en eau permanente.

Cependant, il conviendrait de faire des études sur le niveau de la nappe et sur l’affluent du cours

d’eau de Nakambé.




VIII.2 Recommandations

Compte tenu de l’importance du projet et de son montant il est donc important de mettre en

place une équipe permanente d’entretien, de surveillance des ouvrages hydrauliques parmi les

bénéficiaires. Pour le type d’entretien nécessitant souvent plus d’expertise, il est donc

recommandé de mettre en place des brigades d’entretien par le Ministère en charge de

l’agriculture et des infrastructures hydrauliques dans chaque région du pays pour ce type

d’intervention. Il faudrait qu’au-delà des ouvrages, il est nécessaire de subventionner les

intrants et de faire des séances de formation aux paysans sur l’utilisation des fertilisants

d’origine animale et végétale.

Etant donné que le village de Tiéré possède un autre bas-fond, il serait intéressant dans les

projets d’aménagement agricole à venir que ce bas-fond soit inscrit afin de permettre aux

bénéficiaires d’avoir au moins une parcelle de 0,5 ou 1 ha aménagé pour la riziculture. Apres

la période de l’hivernale les paysans restent pratiquement désœuvrés, cependant nous avons

constaté que la rentabilité du projet se présente avec l’appui des cultures de contre saison or

l’aide pour ce secteur reste encore faible. Il est donc souhaitable d’étendre ces projets pour

permettre aux paysans de pratiquer dans des bonnes conditions les cultures de contre saison

notamment les cultures maraichères. Pour ce site il faudrait des puits à grand diamètre étant

donné que le cours d’eau de Nakambé passant en ce lieu tarit. La distribution d’équipements

d’irrigation telle des arrosoirs ou des motopompes par le ministère en charge peut permettre

aux paysans d’arroser facilement les cultures maraichères.

En effet pour des raisons d’énergie électrique absente dans le village, la hausse du prix du

carburant et le coût élevé de l’entretient des motopompes, nous pouvons recommander

l’installation des panneaux photovoltaïques branchés sur des pompes immergées permettant de

remplir les réservoirs reliés à des conduites d’irrigation par micro aspersion, californienne ou

localisée. Des parcelles aux réservoirs on a un système gravitaire. Cette forme d’irrigation

gravitaire peut se faire sur les sous-systèmes d’irrigation de la micro-aspersion, californienne

ou localisée.

Par ailleurs pour la confection des diguettes pour ces types de sites il est recommandé par les

entreprises d’exécution et bureaux d’études de faire un mélange d’apport de terre en matériaux

propices (peu perméables avec une bonne portance) au compactage et permettant aux ouvrages

de jouer pleinement leur rôle.




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province du Bam au Burkina Faso; Mémoire technique du bureau d’étude

AC3E Ingénieurs Conseils. (Décembre 2017). Rapport APD: études d’avant-projet détaillées

pour des aménagements de bas-fonds dans les régions du Nord, du Centre-Nord et de

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Mémoire d’étude sur les bas-fonds rizicoles: www.actes.seminaire/antanarivo/bas-fond.htm

accessed 18 October 2018

http://www.warda.org/cbf-icc/

http://www.fao.org/waicent/faoinfo/agricult/aquastat/bur.htm

http://www.actes.seminaire/antanarivo/bas-fond.htm




ANNEXES




LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1: NOTE DE CALCUL ........................................................................................................ 69

ANNEXE 2:PRESENTATION DU SITE ET DE L'ACCES AU SITE ................................................. 86

ANNEXE 3: DONNEES CLIMATIQUES DE LA ZONE D'ETUDE .................................................. 88

ANNEXE 4: TRAITEMENT DES DONNEES DE LA MESURE D'INFILTRATION DE L'EAU ..... 97

ANNEXE 5: PRESENTATION DES DONNEES DU RIZ PLUVIAL SUR CROP WAT FAO ........ 102

ANNEXE 6: CARACTERISTIQUES DE QUELQUES BASSINS VERSANTS DE LA ZONE ....... 103

ANNEXE 7:TYPOLOGIE DES BAS-FONDS SELON RAUNET .................................................... 104

ANNEXE 8: PROFILS EN LONG ET EN LARGE DU BAS-FOND ................................................. 106

ANNEXE 9: IMPACTE D'UN AMENAGEMENT SUR LE RENDEMENT DU RIZ ....................... 108

ANNEXE 10: TYPES D'AMENAGEMENT ET LEUR EVALUATION.......................................... 110

ANNEXE 11: PRESENTAION DU CHEPTEL DE LA ZONE D'ETUDE ........................................ 118

ANNEXE 12: CALENDRIER CULTURAL ...................................................................................... 119

ANNEXE 13: EVALUATION DU COUT DE L'ETUDE D'IMPACT ENVIRRONNEMENTAL ... 120

ANNEXE 14: PLANNIG DES TRAVAUX ........................................................................................ 122

ANNEXE 15: ETUDE D'IMPACT ENVIRRONNEMENTAL ET SOCIAL ..................................... 123

ANNEXE 16: CALCUL DU COEFFICIENT D'ECOULEMENT...................................................... 129

ANNEXE 17:ETUDE GEOTECHNIQUE .......................................................................................... 130

ANNEXE 18: PLANS DES OUVRAGES ET DE L 'AMENAGEMENT .......................................... 133




ANNEXE 1: NOTE DE CALCUL

I Etude pédologique

Formules statistiques pour l’étude des conductivités hydrauliques à saturation Ksat

I.1 Calcul de la moyenne des conductivités hydrauliques à saturation ksat(mm/h)

𝐾𝑠𝑎𝑡𝑚𝑜𝑦 =1

𝑛∗ 𝑘𝑠𝑎𝑡𝑖

Les différents types de sols seront déterminés avec les moyennes obtenues

Avec n : le nombre de points qui ont des valeurs de Ksat proches ayant une variance faible

Pour le sol Argilo-Sablo-Limoneux ; 𝐾𝑠𝑎𝑡𝑚𝑜𝑦1 =1

4∗ (6,02 + 6,32 + 7 + 9,06) = 7.1

Sol sablo-limoneux ; 𝐾𝑠𝑎𝑡𝑚𝑜𝑦2 =1

3∗ (27 + 25 + 40) = 30,7

Pour le sable ; 𝐾𝑠𝑎𝑡𝑚𝑜𝑦3 =1

3∗ (125 + 130 + 118) = 124.3

Ces ksat ont été regroupés grâce à la valeur du coefficient de variation.

I.2 Calcul de la variance V est calculée avec la formule

𝑉 =1

𝑛∗ ∑(𝐾𝑠𝑎𝑡𝑖 − 𝐾𝑠𝑎𝑡𝑚𝑜𝑦)²

Pour le sol Argilo-Sablo-Limoneux V1 = 1,86

Sol Sablo-limoneux V2 = 66,33

Pour le Sable V3 = 36,33

Ces variances nous ont permis de calculer les pourcentages(%) des coefficients de variation

I.3 Coefficient de variation C(%)

𝐶 =√𝑉

𝐾𝑠𝑎𝑡𝑚𝑜𝑦

Sol Argilo-Sablo-Limoneux ; 𝐶 = √1,86

7,1∗ 100 = 19,3%

Sol Sablo-limoneux ; 𝐶 = √66,33

30,7∗ 100 = 27%

Sable ; 𝐶 = √36,33

124,3∗ 100 = 5%




I.4 Calcul de la réserve utile du sol RU(mm/m)

𝑅𝑈 = ( 𝜃𝑊𝐶 − 𝜃𝑊𝑃) ∗ 10

Avec Өwp(cm/m) : l’humidité au point de flétrissement

Өwc(cm/m) : l’humidité à la capacité au champ

10 est un facteur de conversion de RU en mm/m

Pour l’Argilo-Sablo-Limoneux ; 𝑅𝑈 = ( 29,2 − 16) ∗ 10 = 132mm/m

Pour le Sablo-Limoneux ; 𝑅𝑈 = ( 21,7 − 10,9) ∗ 10 = 108mm/m

Le Sable; 𝑅𝑈 = (9,3 − 4,4) ∗ 10 = 49mm/m

I.4 Calcul de la réserve facilement utilisable du sol par le riz RFU(mm) :

𝑅𝐹𝑈 = 𝑝 ∗ 𝑍𝑟 ∗ 𝑅𝑈

Avec p : le facteur de tarissement, p = 2/3 (Cours d’irrigation par Aspersion IRH M1 M. Keita,

2018) ;

Zr(m) : la profondeur maximal d’enracinement du riz (Zr = 0.6 m).

Sur le sol Argilo-Sablo-Limoneux ; 𝑅𝐹𝑈 =2

3∗ 0.6 ∗ 132 = 52,8 𝑚𝑚

Sur le Sablo-Limoneux ; 𝑅𝐹𝑈 =2

3∗ 0.6 ∗ 108 = 43,2 𝑚𝑚

Sur le Sable ; 𝑅𝐹𝑈 =2

3∗ 0.6 ∗ 49 = 19,6 𝑚𝑚

On remarque que la RU et la RFU des sols SAL et SL sont proches, les propriétés

hydrodynamiques et les aptitudes culturales sont pratiquement identiques.




I.5 Estimation de l’évapotranspiration maximale ETM (mm/jr) du riz

ETM = kc x ETo

Kc : le coefficient cultural de la culture durant le stade végétatif ;

ETo(mm/jr) : l’évapotranspiration de référence pris des données de la station métrologique.

I.6 Calcul du temps que met la plante de riz pour épuiser l’humidité du sol Te(jr)

𝑇𝑒 =𝑜𝑓𝑓𝑟𝑒

𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑒=

𝑅𝐹𝑈

𝐸𝑇𝑀

Avec RFU(mm) : la réserve facilement utilisable par la plante

ETM(mm/jr) : évapotranspiration maximale de la plante de riz dans cette région,

ETM = 6,8mm/jr (la valeur maximale de l’ETM durant tout le cycle végétatif)

Pour le sol SAL ; 𝑇𝑒 = 52,8𝑚𝑚

6,8𝑚𝑚/𝑗𝑟 = 8 jours

Pour le SL ; 𝑇𝑒 =43,2𝑚𝑚

6,8𝑚𝑚/𝑗𝑟 = 7 jours

Le faite que le sable n’est pas propice à la culture du riz, l’aménagement ne sera pas effectué

dans cette partie et donc tous les calculs sur le besoin, le temps d’épuisement de la réserve n’ont

pas besoin d’être effectués.

III Etude hydrologique du bassin versant

III.1 Coefficient de compacité de GRAVELIUS Kg

Kg = 0,28 ∗P

√S

S(km²) :la superficie du bassin versant , S = 85km² ;

P(km) :le périmètre du bassin versant, P = 41km ;

On a donc : Kg = 0,28 ∗41

√85= 1,25

Kg est égal à 1 si le bassin est circulaire, sinon Kg ˃1 si le bassin est allongé.

III.2 La longueur du rectangle équivalent L (km)




𝐿(𝑘𝑚) =𝑃 + √(𝑃2 − 16𝑆

4

𝐿(km) =41+√(412−16∗85

4 = 14,73

III.3 Indice globale de Pente Ig (m/km)

𝐼𝑔 (𝑚

𝑘𝑚) =

𝛥𝐻

𝐿=

𝐻5% − 𝐻95%

𝐿

Avec H5%(m) : altitude du bassin versant à 5% de la superficie cumulée pris sur la courbe

hypsométrique H5% = 305m ;

H95%(m) : altitude du bassin versant à 95% de la superficie cumulée H95% =250m ;

L(km) :la longueur du rectangle équivalent

𝐼𝑔 (𝑚

𝑘𝑚) =

305−250

14.73 = 3,73

III.4 Pente moyenne Imoy (m/km)

𝐼𝑚𝑜𝑦 (𝑚

𝑘𝑚) =

𝛥𝐻

𝐿=

𝐻𝑚𝑎𝑥 − 𝐻𝑚𝑖𝑛

𝐿

Avec Hmax(m) : altitude maximale prise sur la courbe hypsométrique Hmax = 307m

Hmin (m) : altitude minimale Hmin = 280 m

𝐼𝑚𝑜𝑦 (𝑚

𝑘𝑚) =

𝛥𝐻

𝐿= 1,82

III.5 Indice globale de Pente corrigée Igcor (m/km)

𝐼𝑔𝑐𝑜𝑟 =(𝑛 − 1)𝐼𝑔 + 𝑖𝑡

𝑛

It : pente transversale moyenne mesurée sur les 6 dernières lignes des plus grandes pentes du

bassin versant ; les valeurs sont prises sur l’outil ‘’slope’’ du logiciel ARC-GIS,

It(m/km) = 1,82 ;

n: coefficient de pondération. Pour une longueur de rectangle équivalent comprise entre 5 et 25

km, nous avons : n = 3 ;




𝐼𝑔𝑐𝑜𝑟(𝑚

𝑘𝑚) =

(3 − 1)3.73 + 1.82

3= 3,1

III.6 Calcul de la densité du drainage Dd (km/km²) :

𝐷𝑑(𝑘𝑚/𝑘𝑚²) =∑𝑙𝑖

𝑆

∑li(km) : somme totale des longueurs des cours d’eau de tous ordres des longueurs donnée par

ARC-GIS, ∑li(km) = 18

S(km²) : la superficie du bassin versant ;

𝐷𝑑(𝑘𝑚/𝑘𝑚²) =18

85= 0,21

III.7 Calcul de la Densité spécifique Ds(m)

𝐷𝑠 = 𝐼𝑔 ∗ √𝑆

𝐷𝑠(𝑚) = 3.73 ∗ √85 = 34,43

On note :

Relief faible Ds ˂50 m

Relief modéré 50m ˂Ds ˃100 m

Relief fort Ds ˃100 m

Source : Manuel FAO 54

III.8 Etude pluviométrique de la zone d’étude

a) Ajustement des pluies annuelles pour le calcul de Pan(mm)

La méthode utilisée pour l’ajustement statistique de la pluviométrie annuelle est l’ajustement

des données à la loi normale. Les calculs sont faits à l’aide du logiciel Hyfran Plus.

La fonction de répartition de la loi normale est : F(u) = 1/√2π∫u-σe-t²/² dt avec u= (u-m)/ σ

Avec u : est la variable réduite, m : moyenne et σ : écart-type

La méthode consiste à ajuster par une droite les valeurs de pluies annuelles sur du papier de la

loi normale. On calcule la moyenne et l’écart type des échantillons puis on estime la valeur de

pluie correspondant à une fréquence donnée par la formule de la variable réduite : u = (x-m) /σ.




On obtient une pluie annuelle : Pan = 774 mm.

On remarque donc que cette valeur est comprise entre 600mm et 900mm et selon la carte des

isoètes (Manuel FAO 54 ,2006), l’appartenance de notre zone d’étude est comprise

effectivement entre les isoètes 600mm et 900mm. Sur Excel le calcul de la pluie moyenne

annuelle avec les données de la station de Manga de 1970 à 2013 nous donne une moyenne de

800mm valeur relativement proche de celle donnée de l’analyse statistique des pluies annuelles

(Hyfran Plus). On prendra donc pour la suite des calculs Pan = 774 mm. Cependant on pourrait

dire que ces valeurs sont sensiblement différentes car le Manuel FAO a été établi en 2006 donc

considère les pluies annuelles avant 2006 par contre notre étude statistique des pluies prend ici

en compte les pluies annuelles de 1970 à 2013.

b) Analyse des pluies maximales journalières pour le calcul de P10 (mm)

L’ajustement à la loi de Gumbel dite loi des valeurs extrêmes est la méthode utilisée pour

l’analyse des données de pluie maximale journalière.

La fonction de répartition de la loi de Gumbel est : F(u) = e-e-u ,avec u = (x-xo)/s

Avec U : Variable réduite ,xo : Mode où xo = m-αnσ L’ajustement à la loi de Gumbel dite loi

des valeurs extrêmes est la méthode utilisée pour l’analyse des données de pluie maximale

journalière. La fonction de répartition de la loi de Gumbel est : F(u) = e-e-u ,avec u = (x-xo)/s

Avec U : Variable réduite , xo : Mode où xo = m-αnσ, s : paramètre d’échelle s = ϴnσ, αn et

Өn : coefficients fonction de la taille n

Pour l’ajustement des valeurs de pluies maximales journalières de 1970 à 2013 par la loi de

Gumbel, on détermine les caractéristiques de l’échantillon : moyenne m, écart-type σ, mode xo

et paramètre d’échelle s. La valeur de pluie d’une fréquence donnée est calculée par la formule

de la variable réduite u = (x-xo)/s. On a comme pluie maximale journalière décennale :

P10 = 101 mm.

En utilisant l’abaque des pluies maximales journalières décennales du Manuel FAO 54 par

interpolation de l’appartenance de notre zone d’étude, on obtient également la même valeur de

la pluie maximale journalière de fréquence décennale.




IV Détermination du débit de crue décennale

VI.1 Expression de la formule du débit de crue décennale Q10 par la Méthode

d’ORSTOM

Nous sommes en zone tropicale sèche en présence d’un petit bassin imperméable

(KARAMBIRI, 2008).

Donc : Q10 = 1,03 ∗ Qr10

Avec : Qr10 =A∗P10∗Kr10∗α10∗S

Tb10

Qr10 : débit de pointe de ruissellement superficiel de la crue décennale

A : coefficient d’abattement ;

P10 : pluie décennale journalière P10 (mm/jr) = 101 ;

Kr10(%): coefficient de ruissellement décennal ;

α10: coefficient de pointe de la crue décennale (généralement = 2,6) ;

Tb10(min) : temps de base correspondant à la crue décennale ;

S : surface du bassin versant (km²) [S = 85Km²].

VI.2 Calcul du coefficient d’abattement (A)

A = 1 − 0,001(9 ∗ logT − 0.042Pan + 125) ∗ S

Avec T : période de retour[T=10 ans]

S : surface du bassin versant (km²) [S = 85Km²]

Pan : pluviométrie annuelle (mm) [Pan = 774mm]

A = 1 − 0,001(9 ∗ log10 − 0.042 ∗ 774 + 125) ∗ 85

A = 0,75




IV.3 Calcul du paramètre Kr10 (le coefficient de ruissellement décennal)

Notre bassin se situe entre les isohyètes 700mm et 900mm. Nous sommes donc en zone

tropicale sèche. Par ailleurs, la géologie du bassin est constituée de migmatiques et de granites

Indifférenciés avec un sol peu évolué hydromorphe. Donc la classe d’infiltrabilité est RI., Kr10

est déterminé à partir de Kr10(70) et Kr10(100) par extrapolation à l’aide des tableaux 3 et 4

de la page 41 du bulletin FAO n°54 ;

𝐾𝑟10 =𝑎

(𝑆 + 𝑏)+ 𝑐

Les coefficients a ; b ; c sont des paramètres de ruissellement en fin de saison des pluies pour

une zone tropicale sèche ;

class inf P10(mm) pente a b c Kr10(%) Kr10(%)/101

RI

70

7 200 20 18,5

16,524

24,06

3 150 20 15

3,1 151,20 20 15,08

100

7 240 30 22

23,8188

3 200 30 17

3,1 200,96 30 17,12

On a 70 ˂ 100 ˂ P10, Kr10 (70mm) ˂ Kr10 (100mm) ˂ Kr10 (101mm)

3 ˂ (Igcor = 3,1) ˂ 7 par interpolation on a Kr10(%) = 24,06%.

IV.4 Calcul du paramètre Tb10 (le temps de base correspondant à la crue décennale)

𝑇𝑏10 = 𝑎 ∗ 𝑆0.36 + 𝑏

Les coefficients a et b sont des paramètres pour la détermination du temps de base

pente a b Tb10

7 163 142 948,823

3 325 315 1923,7

3,1 972,24




De même Tb10 (7m/km) ˂ Tb10 (Igcor) ˂ Tb10(3) par interpolation on a Tb10 = 972,24min.

IV.6 Calcul du débit de crue décennale par la méthode d’OSTROM

Qr10 =0,75 ∗ 101 ∗ 24,06 ∗ 2,6 ∗ 85

972,24 ∗ 60

Qr10 = 69,24 m3/s

Q10 = 1,03 ∗ 69,24

Q10 = 71,32 m3/s

IV.7 Calcul du débit de crue décennale par la Méthode CIEH

Q10 = a ∗ Sb ∗ Panc ∗ Ig

d ∗ Kr10e

Avec : a ;b ;c ;d et e sont les coefficient de régression multiple

Ig(%) : indice globale de pente corrigée ;

Pan(mm) : pluie annuelle moyenne ;

Kr10(%): coefficient de ruissellement décennal

La méthode CIEH des équations N°39 et N°40 du tableau11 des coefficients de régression du

bulletin FAO 54 nous donne comme résultat :

coefficients de régression multiple

Q10(m3/s) équations a b c d e

N°39 0,41 0,425 0 0 0,923 51,02

N°40 0,254 0,462 0,101 0 0,976 86,33

moyenne 68,68

Q10 = 68,68 m3/s




V Estimation des apports liquides du bassin versant

V.1 Détermination des coefficients d’écoulement (Ke)

𝐾𝑒 =𝐿𝑒

𝑃𝑚𝑜𝑦

Ke (%) : coefficient d’écoulement ;

Le(mm) : larme d’eau écoulée ;

Pmoy(mm) : apport annuel

Selon l’abaque de Rodier on obtient Le = 105.46mm et Pmoy = 693.38 mm.

𝐾𝑒 =105.46

693.38

Ke = 15,21 %

Ke (5S) = 0,7 x Ke : coefficient d’écoulement en année quinquennale sèche ;

Ke (10S) = 0,5 x Ke : coefficient d’écoulement en année décennale sèche.

Ke (5S) = 0,7 x 15,21 = 10,65%

Ke (10S) = 0,5 x 15,21= 7,61%

V.2 Calcul des apports liquides

𝑉 = 𝑆 ∗ 𝑃 ∗ 𝐾𝑒

Avec: V : volume des apports de l’année considérée (m3)

S : superficie du BV (m2)

P : pluviométrie considérée (m)

Ke: coefficient d’écoulement

a) Apport en année quinquennale sèche : V5S

𝑉5𝑠 = 85 ∗ 506 ∗ 10,65 = 457927,47 m3




b) Apport en année décennale : V10s

𝑉10𝑠 = 85 ∗ 366 ∗ 7,61 = 236591,55 m3

c) Apport annuelle moyenne :Vmoy

𝑉10𝑠 = 85 ∗ 774 ∗ 15,21 = 1000665,9 m3

V.3 Estimation des apports solides

a) Calcul des apports solide par la Formule de GOTTSCHALK :

𝐷 = 260 ∗ 𝑆−0.1

D (m3/km2/an) : Dégradation spécifique

S : Superficie du bassin versant (km2)

Pan : Pluie annuelle (mm)

𝐷 = 260 ∗ 85−0.1

D (m3/km2/an) = 166,74

Evasement(m3/an)= D*S = 166.74 *85 = 14172,63

c) Calcul des apports solides par la Formule de CIEH (GRESILLON) :

𝐷 = 700 ∗ (𝑃𝑎𝑛

500) ² ∗ 𝑆−0,1

𝐷 = 700 ∗ (774

500) ² ∗ 85−0,1

D (m3/km2/an) = 171,66

Evasement(m3/an)= D*S = 171,66 *85 = 14590,80

V.4 Estimation du temps d’envasement Te (ans)

𝑇𝑒 =𝑆 ∗ 𝐻

𝐸𝑛𝑣𝑎𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡

Avec : S : superficie du bassin versant (km2)

H : hauteur des ouvrages (H=0,55m pour les diguettes)




Ve : volume d’envasement considéré

𝑇𝑒 =85 ∗ 106 ∗ 0.55

14590.80/100

Te(ans) = 30ans

VI Etude géotechnique

VI.1 Calcul du coefficient d’uniformité ou de HAZEN(Cu)

𝐶𝑢 =𝐷60

𝐷10

D60 : dimension du tamis pour les passants correspondant à 60%(D60 = 19 ,56)

D10 : dimension du tamis pour les passants correspondant à 10%(D10 =14 ,36)

𝐶𝑢 =19,56

14,36

On obtient Cu = 1,4 ˂ 2

VI.2 Calcul du coefficient de courbure(Cc)

𝐶𝑐 = 𝐷30

2

𝐷10 ∗ 𝐷60

D30 : dimension du tamis pour les passants correspondant à 30%(D30 =11,04)

𝐶𝑐 = 11,04²

14,36 ∗ 19; 56

On obtient Cc = 1,03

VI.3 Calcul de l’indice de plasticité

𝐼𝑃 = 𝜔𝐿 – 𝜔𝑃

ωL : limite de plasticité (ωL= 40%) et ωP : limite de liquidité (ωP =32%)

On obtient IP = 8




VI.4 Calcul de l’indice de consistance du terrain naturel

𝐼𝐶 = 𝜔𝐿 − 𝜔

𝐼𝑃

Avec ω : la teneur en eau du sol 𝜔 = 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑎𝑢

𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑠è𝑐ℎ𝑒 =

355,25𝑔−291,09𝑔

291,01𝑔∗ 100

on obtient ω = 22,14 %

IC = 2,23

VII Conception et dimensionnement des ouvrages

VII.1 Calcul de la charge (H) d’eau au-dessus des DCN :

𝐻 = (𝑄

𝑚𝐿√2𝑔)2/3

Avec m : coefficient de débit sur le seuil (pour ce type de DCN revêtu par des

enrochements on a m = 0,40) ;

Q (m3/s) : le débit du projet obtenu (Q = 72,71 m3/s) ;

L(m) : la longueur de la DCN et g (m/s²) : intensité de la pesanteur ou accélération de

la pesanteur (g = 10 m/s²).




N° Longueurs(m) Débit

(m3/s)

lame

d'eau(m)

DCN1 250 71,32 0,1040208

DCN2 410 71,32 0,0448039

DCN3 490 71,32 0,0459746

DCN4 570 71.32 0,0525042

DCN5 490 71.32 0,0606749

DCN6 390 71.32 0,0629294

DCN7 490 71.32 0,0477403

DCN8 480 71.32 0,053415

DCN9 380 71.32 0,0537434

DCN10 400 71.32 0,0440608

DCN11 390 71.32 0,0470768

DCN12 380 71.32 0,0478668

- - -

CAV1 500 71,32 0,0534255

CAV2 250 71,32 0,0732363

VII.2 Calcul des débits évacués par pertuis (q)

𝑞 = 𝑚 ∗ 𝐿 ∗ (√2 ∗ 𝑔) ∗ 𝐻3/2

Avec m : coefficient de débit sur le déversoir (m = 0.4) et g : intensité de la pesanteur ou

accélération de la pesanteur (g = 10 m/s²) ;

L(m) : largeur de déversement sur le pertuis (L = 0,6m) ;

H(m) : la charge sur le déversoir (H = 0,55m) ;

𝑞 = 0,4 ∗ 0,6 ∗ (√2 ∗ 10) ∗ 0,553/2

On obtient q = 0,48 m3/s




VII.3 Calcul du volume par bassin (Vi) :

𝑉𝑖 =𝑆𝑖 ∗ 10000

ℎ ∗ 2

Si(ha) : superficie dominée par la DCN et h(m) : profondeur du bassin

VII.4 Calcul du temps de vidange en heure (Tv) :

𝑇𝑒 =𝑉𝑐

𝑞 ∗ 𝑁∗ 3600

Vc(m3) : volume cumulé ;

N : le nombre de pertuis et q (m3/s) : le débit évacué par pertuis (q = 0,48m3/s)

N° Nombre

de pertuis

Volume

du bassin

(m3)

Volume

cumulé

(m3)

Débit

évacué par

pertuis

Temps de

Vidange(h)

DCN1 2 23333,333 23333,333 0,48 6,75

DCN2 3 31428,571 54761,905 0,48 6,06

DCN3 3 24285,714 79047,619 0,48 4,68

DCN4 3 15714,286 94761,905 0,48 3,03

DCN5 3 11428,571 106190,48 0,48 2,20

DCN6 2 17142,857 123333 ,33 0,48 4,96

DCN7 2 10000 133333,33 0,48 2,89

DCN8 2 8571,4286 141904,76 0,48 2,48

DCN9 2 14285,714 156190,48 0,48 4,13

DCN10 2 14285,714 170476,19 0,48 4,13

DCN11 2 10000 180476,19 0,48 2,89

DCN12 2 12857,143 193333,33 0,48 3,72

CAV1 4 23571,429 216900 0,48 6,50

CAV2 3 15714,286 23571,429 0,48 1,03




VII.5 Métrés et avant-métré des ouvrages

a) Calcul de la surface à décaper Sd(m²)

𝑆𝑑 = 𝑆𝑚𝑙 ∗ 𝐿

Avec Sml(m²/m) : surface à décaper par mètre linéaire ;

L(m) : longueur de la DCN ou du cavalier.

b) Calcul du remblai compacté Rd(m3)

𝑅𝑑 = 𝑅𝑚𝑙 ∗ 𝐿

Avec Rml(m3/m) : volume de remblai à compacter par mètre linéaire ;


c) Calcul du déblai Db(m3)

𝐷𝑏 = 𝐷𝑚𝑙 ∗ 𝐿

Avec Dml(m3/m) : Volume de Déblai par mètre linéaire ;


d) Calcul de la surface du géotextile de recouvrement de la diguette Gt(m²)

𝐺𝑡 = 𝐺𝑚𝑙 ∗ 𝐿

Avec Gml(m3/m) : surface par mètre linéaire du géotextile ;


e) Calcul du volume de moellons Vm(m3)

𝑉𝑚 = 𝑉𝑚𝑙 ∗ 𝐿

Avec Vml(m3/m) : Volume des moellons par mètre linéaire ;

L(m) : longueur de la DCN, DF ou du cavalier.




Les quantités par mètres linéaires sont déterminées à partir des dessins des ouvrages sur le

logiciel Auto CAD, les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant :

Désignation Surface

Décapage (m2) Remblai

(m3) Déblai (m3)

Géotextile (m3)

Moellons

DCN 1 ,55 0,399 0,1625 2,5 0,5

Cavalier 1,85 0,564 0,1625 3 0,6

DF 0,25 0,775

A travers ces quantités par mètre linéaire nous pouvons déterminer l’avant-métré et le devis

quantitatifs des travaux de cet aménagement de bas-fond.

VIII Calcul de la durée de retour sur l’investissement (DRI)

𝐷𝑅𝐼(𝑎𝑛𝑠) = 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑′𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡

𝑟𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒

Avec montant d’investissement = 96 885 440 f CFA ;

Et la rentabilité annuelle = 22 211 940 f CFA/An ;

𝐷𝑅𝐼(𝑎𝑛𝑠) = 96885440

22211940= 4,6

On peut dire que la DRI = 5 ans. On note que les ouvrages ont été dimensionnés avec le débit

de crue décennale on remarque cependant que DRI ˂ 10 ans.




ANNEXE 2:PRESENTATION DU SITE ET DE L'ACCES AU SITE

Source : présentation de l’accès au site sur Google Earth

La distance de Ouagadougou à Manga fait 100km

La distance de Manga à Gon-Boussougou fait 45 km

La distance de Gon-Boussougou à Tiéré fait 5 km

Le bas-fond est situé à 300 m à l’Ouest du village.

On Conclut donc que le site de l’aménagement est situé à environ150 km de

Ouagadougou.




Source : Photo du bas-fond prise lors de la visite du site, cette ravine est le lit mineur

du bas-fond affluent du cours d’eau de Nakanbé qui sert avant son tarissement durant

les saisons sèches aux activités du maraichage , la partie droite est la partie prévue

pour le projet d’aménagement.




ANNEXE 3: DONNEES CLIMATIQUES DE LA ZONE D'ETUDE

Années

Pluie maximales en 24h

(mm)

Pluies annuelles

(mm)

1970 137,5 878,7

1971 82,9 1 011,0

1972 47,3 704,5

1973 153,0 777,1

1974 67,8 1 038,2

1975 79,9 709,9

1976 60,2 869,2

1977 87 765,1

1978 54,8 757,5

1979 64,0 896,6

1980 85,8 1 035,0

1981 60 791,0

1982 39,3 405,3

1983 132,0 154,8

1988 80,7 900,2

1989 58,4 1 208,6

1990 61,7 646,2

1991 83,0 1 010,0

1992 91,5 810,7

1993 53,2 803,4

1994 71,2 1 361,6

1995 63,9 822,9

1996 66,0 881 ,5

1997 41,5 705,8

1998 55,5 785,6

1999 77,8 903,9

2000 57,0 514,4

2001 59,4 768,5




2002 67,1 880,4

2003 42,8 839,2

2004 59,1 928,4

2005 52,2 751,9

2006 65,1 922,6

2007 91,8 1 149,1

2008 67,1 1 091,5

2009 81,2 955,6

2010 73,2 1 154,1

2011 95,2 702,6

2012 65,2 902,9

2013 56,9 882,5

Source : service météorologique du Burkina Faso




Traitement des données des pluies moyennes sur HYFRAN PLUS

Taille de l’échantillon…………………………………………: 41

Valeur maximale……………………………………………… : 1360

Valeur minimale………………………………………………..: 0

Moyenne…………………………………………………………: 774

Ecart type………………………………………………………..: 319

Pourcentage intervalle de confiance………..…………….. : 95%

FREQUENCES

DUREE DE

RETOUR OU

DEPASSEMENT

(ANS)

VALEURS INCERTITUDE(+/-)

0,0990 1000 ANS 1820 50

0,9980 500 ANS 1760 47

0,9950 200 ANS 1600 43

0,9900 100 ANS 1520 40

0,9800 50 ANS 1400 36

0,9500 20 ANS 1300 32

0,9000 10 ANS 1180 28

0,8000 5 ANS 1040 24

0,5000 2 ANS 774 20

0,2000 5 ANS 506 24

0,1000 10 ANS 366 28

0,0500 20 ANS 250 32

0,0200 50 ANS 119 36

0,0100 100 ANS 32 40

0,0050 200 ANS -47.3 43

0,0020 500 ANS -211 47

0,0010 1000 ANS -275 50







Traitement des données des pluies maximales journalières sur HYFRAN PLUS

Taille de l’échantillon….…………………………………………..: 41

Valeur maximale :………………………………………………….: 137,5

Valeur minimale :…………………………………………………. : 0

Moyenne………………………..………………………………….. : 59,3

Ecart type… …………………………………………………….…. : 24

Médiane………………………………………………………………: 53.6

Pourcentage intervalle de confiance………..…………………..: 95%

FREQUENCES

DUREE DE

RETOUR OU

DEPASSEMENT

(ANS)

VALEURS INCERTITUDE(+/-)

0,0990 1000 ANS 218 15,9

0,9980 500 ANS 203 14,4

0,9950 200 ANS 167 12,5

0,9900 100 ANS 152 11

0,9800 50 ANS 137 9,6

0,9500 20 ANS 116 7,7

0,9000 10 ANS 101 6,3

0,8000 5 ANS 84.2 4,9

0,5000 2 ANS 59.3 3,1

0,2000 5 ANS 47.2 2,7

0,1000 10 ANS 40.8 2,8

0,0500 20 ANS 33 3,1

0,0200 50 ANS 27.2 3,4

0,0100 100 ANS 21.3 3,6

0,0050 200 ANS 17.8 3,8

0,0020 500 ANS 14.7 4,1

0,0010 1000 ANS 8.86 4,2







Années Températures moyennes (°C)

1970 28,4

1971 28,1

1972 28,0

1973 28,5

1974 28,6

1975 26,1

1976 27,6

1977 25,8

1978 28,4

1979 28,7

1980 28,5

1981 28,9

1982 28,1

1983 24,7

1984 27,7

1985 28,3

1986 28,1

1987 29,0

1988 28,1

1989 28,2

1990 28,8

1991 28,4

1992 28,0

1993 28,9

1994 28,5

1995 28,7

1996 29,1

1997 28,9

1998 29,2




1999 28,7

1999 28,7

2000 28,1

2001 28,8

2002 29,1

2003 29,1

2004 28,8

Source : service météorologique du Burkina Faso




Année Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juill. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

1989 171,7 ** 174,4 ** ** ** 153,0 129,3 141,8 156,8 169,6 163,6

1990 165,6 ** 212,2 183,3 198,9 163,1 152.0 ** 145.3 173.2 164.2 165.4

1991 186.3 154.6 185.0 182.9 159.3 158.3 150.7 132.9 150.6 162.1 160.1 177.5

1992 174.0 182.5 185.5 179.8 194.1 169.5 150.5 124.4 144.1 161.1 156.4 158.8

1993 163.7 153.6 170.5 169.3 198.4 163.0 148.1 141.0 143.4 167.9 150.7 171.7

1994 171.1 165.3 177.0 181.8 196.1 164.3 153.4 124.8 138.3 153.3 158.7 187.4

1995 172.6 161.9 201.7 187.5 193.7 177.8 150.7 137.1 147.0 171.4 170.6 181.2

1996 178.0 177.3 192.4 177.1 202.6 176.8 166.3 147.7 138.8 174.0 174.5 175.5

1997 186.1 196.9 203.1 178.4 195.5 168.3 163.4 144.5 149.6 175.3 161.4 173.8

1998 178.7 181.7 214.1 194.4 192.1 167.2 151.9 134.9 138.2 173.0 172.0 177.1

1999 192.2 168.8 213.6 201.7 207.9 190.0 145.2 125.1 127.7 166.3 170.9 180.4

2000 183.3 189.8 202.5 172.2 175.5 173.0 139.2 137.2 161.5 168.8 172.6 173.0

2001 181.9 186.1 205.7 206.7 202.2 173.4 153.7 141.5 143.1 174.0 174.0 186.4

2002 193.7 179.2 196.7 188.6 200.8 182.8 162.8 143.4 150.2 167.7 172.2 185.9

2003 178.6 172.6 205.2 206.6 205.7 154.5 155.0 142.4 139.5 178.7 172.0 184.4

Source : service météorologique du Burkina Faso, résultat de l’évaporation de la zone.




ANNEXE 4: TRAITEMENT DES DONNEES DE LA MESURE

D'INFILTRATION DE L'EAU

Série de Mesures Temps(min) intervalle

de Temps T (min)

h cumulée (mm)

I

0 0 0

10 10 6

20 10 11

30 10 15

II

50 20 24

70 20 30

90 20 37

III

120 30 45

150 30 52

180 30 60

IV

220 40 68

260 40 77

300 40 86

V

350 50 96

400 50 105

450 50 115

500 50 124

550 50 130

600 50 135

650 50 142

700 50 151

750 50 158

800 50 164

850 50 170

900 50 175

950 50 179

1000 50 182

1050 50 184

Exemple de série de mesure (Point pédologique N°1)




Définitions des infiltrations et leurs équations

La vitesse d’infiltration instantanée

𝐼𝑡 = 𝑑𝑖

𝑑𝑡

Avec t : le temps, i : hauteur d’eau infiltrée (mm), io : hauteur d’eau infiltré à l’instant

t = to= 0 mm

La vitesse d’infiltration moyenne (Itmoy)

𝐼𝑡𝑚𝑜𝑦(𝑡) =𝐼𝑡 − 𝐼𝑜

𝑡 − 𝑡𝑜

La hauteur d’eau cumulative infiltrée

Icum = it-io

Avec to : instant initial, t : instant quelconque, io : hauteur infiltrée à l’instant initial (souvent

égale à 0), it : hauteur d’eau infiltrée depuis l’instant initial to jusqu'à l’instant considéré t.

La démarche d’insertion des résultats des mesures d’infiltration sur le

logiciel Minitab

La vitesse moyenne d’infiltration s’écrit :

𝐼𝑡(𝑡) =𝑑𝐼

𝑑𝑡= 𝐾𝑠𝑎𝑡 + (𝑖𝑜 − 𝐾𝑠𝑎𝑡) ∗ 𝑒−𝑏𝑡

𝑑𝐼 = 𝐾𝑠𝑎𝑡 ∗ 𝑑𝑡 + (𝑖𝑜 − 𝐾𝑠𝑎𝑡) ∗ 𝑒−𝑏𝑡 ∗ 𝑑𝑡

∫ 𝑑𝐼 = ∫ 𝐾𝑠𝑎𝑡 ∗ 𝑑𝑡 + ∫ (𝑖𝑜 − 𝐾𝑠𝑎𝑡𝑡

𝑡𝑜

𝑡

𝑖𝑜

𝐼𝑡

𝐼𝑜) ∗ 𝑒−𝑏𝑡

Comme Io : infiltration initiale (Io=0) et to : le temps initial, alors l’infiltration cumulée est :

𝑰𝒕 = 𝑲𝒔𝒂𝒕 ∗ 𝒕 + 𝟏

𝒃(𝒊𝒐 − 𝑲𝒔𝒂𝒕) ∗ (𝟏 − 𝒆−𝒃𝒕)

Avec t : temps écoulé depuis l’instant to en heure, b : paramètre d’ajustement de l’équation de

la courbe de régression ;

Ksat : paramètre d’ajustement de l’équation de la courbe ici il s’agit de la conductivité

hydraulique en mm /h, io : vitesse initiale, mm/h

𝑖𝑡(𝑡) =𝐼𝑡−𝐼𝑜

𝑡−𝑡𝑜 : La vitesse d’infiltration à l’instant t en mm/h, It : la hauteur d’eau infiltrée

depuis l’instant initial to en mm/h, Io : la hauteur d’eau initiale (Io=0, le plus souvent) en mm.




Avec le logiciel statistique Minitab on détermine après la saisie des données des mesures

d’infiltration Ksat, io et b par application de la méthode mathématique aux moindres carrés

aux données de l’infiltration cumulée.







Apres avoir obtenu Ksat nous pouvons déterminer les propriétés hydrauliques et la texture du

sol sur le logiciel SWC (soil water characteristics) tout en glissant le curseur pour avoir la

valeur du Ksat correspondante, le traitement sur ce logiciel se présente de façon suivante :

Source : traitement de la conductivité hydraulique à saturation sur le

Logiciel SWC




ANNEXE 5: PRESENTATION DES DONNEES DU RIZ PLUVIAL SUR

CROP WAT FAO

Source : application CROP WAT




ANNEXE 6: CARACTERISTIQUES DE QUELQUES BASSINS

VERSANTS DE LA REGION DU CENTRE-SUD DU BURKINA FASO

Sites Caractéristiques

Bindé

S= 9,1 km² ; Ds=20m;

Dd=2,66 km/km²; Pan=920

mm; ke = 15%

Zaptinga

S= 15,1 km² ; Ds=20m;

Dd=3,29 km/km²;

Pan =920 mm; ke=15%

Kazanga

S= 54,3km² ; Ds=34m;

Dd=2,41 km/km²;

Pan =920 mm; ke=20%

Louré

S= 98 km² ; Ds = 42m; Dd=

2,06 km/km²;

Pan =920 mm; ke=20%

Niarba

S= 15,1 km² ; Ds=20m;

Dd=2,03 km/km²;

Pan =920 mm; ke=16,3%

Source : Bulletin FAO 54




ANNEXE 7:TYPOLOGIE DES BAS-FONDS SELON RAUNET

1er Tronçon ou

tête du Bas-fond 2ème Tronçon 3ème Tronçon

4ème Tronçon ou plaine

alluviale

Sols sableux et épais,

écoulement libre;

infiltration rapide;

pas de réseau

hydrographique;

BV de quelques km²;

pas de lit mineur

Sols Sablo-Argileux

et vertique, apport

alluvion et colluvion

écoulement dans le

bas-fond; entaille

discrète et

discontinue

Sols perméables;

pas de réseau

hydrographique;

BV de 5 à 20 km²;

Sols alluvion-

collivions;Argilo-

limoneux,

perméabilité faible,

bas-fond plat et

large;

lit mineur marqué et

encaissé;

BV important;

Sol alluvial;

largeur très important;

zone de non bas-fond ;

BV très vaste;

rivière ou fleuve

Source : cours de Bas-fond M1 (IRH) 2IE, Mr.Soulga







ANNEXE 8: PROFILS EN LONG ET EN LARGE DU BAS-FOND

298,2

298,5

298,8

299,1

299,4

299,7

300

300,3

300,6

300,9

301,2

301,5

301,8

302,1

302,4

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600

ALT

ITU

DE

(M

)

DISTANCE CULMULÉE (M)

Profil en long du bas-fond




299,4

299,7

300

300,3

300,6

300,9

301,2

301,5

301,8

302,1

302,4

302,7

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500

Altitu

de

(m

)

Distance culmulée (m)

Profil en travers (N°1) du Bas-fond

301,2

301,4

301,6

301,8

302

302,2

302,4

302,6

302,8

0 50 100 150 200 250 300

Altitu

de

(m

)

Distance culmulée (m)

Profil en travers (N°2) du bas-fond




ANNEXE 9: IMPACTE D'UN AMENAGEMENT SUR LE RENDEMENT DU

RIZ

Taux de satisfaction en eau %

Années avec

aménagement sans aménagement

1978 88 82

1979 66 59

1980 90 82

1981 78 62

1982 30 28

1983 59 52

1984 76 63

1985 84 72

1986 87 69

Source : KRIER et SIMPARA ,1990




Rendement maximal

moyen t/ha

sans aménagements 2,1

avec aménagements et intrants 3

avec aménagements, irrigation et

fertilisants (NPK, urée, Azolla) 5

Source : CIRAD 1985, et de même les rendements donnés par l’INERA pour le riz cultivé au

Burkina Faso sont pratiquement identiques.




ANNEXE 10: TYPES D'AMENAGEMENT ET LEUR EVALUATION

Source : Manuel technique d’aménagement des bas-fonds rizicoles au Burkina

Faso(PAFR,2006)




Source : Manuel technique d’aménagement des bas-fonds rizicoles au Burkina Faso

DCN/N : diguette de courbe de niveau non protégée ;

DCN/R : diguette de courbe de niveau revêtue par enrochement ;

DD/BC : digue deversante avec béton cyclopéen ;

DD/PM : digue deversante protégée par maçonneries de perrés




Source : Manuel technique d’aménagement des bas-fonds rizicoles au Burkina Faso(2006)




L’appellation s’explique par :

T7 : le type

30-35 : la lame d’eau soit de 30 ou 35 cm selon la dénivelée entre deux courbes de niveau

successives.




Source : LOT1 DEPARTEMENT DE TIASSALE, mémoire technique de l’aménagement du

bas-fond de Tiassalé (COTE D’IVOIRE)

N°1 Désignation Unité Quantité Coût unitaire en FCFA Coût unitaire en FCFA

0 Installation chantier et études d'exécution Ff 1 2 500 000 2500000

1 Plan de gestion environnementale Ff 1 3 000 000 3000000

100 Travaux préparatoire101 Débroussaillage, découpage et désssouchage des arbres Ha 3 160 000 480000

102 Pulvérisage Ha 3 180 000 540000

103 Mise en forme des casiers rizocoles Ha 32 90 000 2880000

200 Terrassement

201Curage et recalibrage des drains principaux y compris

consolidation des berges avec les déblais ml 1060 2500 2650000

202

Curage et recalibrage des drains

sécondairesparfaitement calibrés de section

trapézoïdale ml 2045 2000 4090000

203

confection des canaux secondaires parfaitement calibrés

de section trapézoidale de base 0.40, de profondeur

0.5m et de pente des talus intérieures 1/1 ml 2000 6500 13000000

204


de section trapézoidale de base 0.30, de profondeur

0.4m et de pente des talus intérieures 1/1 ml 2016 5000 10080000

205 Piste périmétrable en matériaux sélectionnés ml 1500 5000 7500000

206 Fossé de garde ml 1500 1500 2250000

Total térrassement 48970000

300 Ovrages et équipements d'accompagnements

301 Prise sur canal pricipal u 11 40 000 440000

302 Passerrelle sur canal principal u 4 50 000 200000

303 Chute canal princiapl (h=50m) u 1 10 000 10000

304 Chute canal princiapl (h=70m) u 1 12 000 12000

305 Ovrage de fin canal principal u 1 50 000 50000

306 Ouvrage se fin canaux sécondaires u 11 35 000 385000

307 Seuil fixe à vannette amovible sur canal principal u 11 75 000 825000

308 Seuil fixe à vannette amovible sur canaux sécondaires u 60 55 000 3300000

309 Pérré maconné à la fin des chutes et canaux m2 15 20 000 300000

310 Tuyau sur canaux secondaires PVC DN 110mm ml 600 1 500 900000

311 Partiteur en béton u 1 80 000 80000

312

Construction de PFE avec 2 départs canaux y compris

passerrelle en B.A, endiguement, protection par perrés

maconnés et vannettes métalliques u 1 1 500 000 1500000

Total Ovrages et équipements d'accompagnements 8002000

400 Station de pompage

401 Pompes et accessoires u 1 5 000 000 5000000

402 Chambre de prise m3 12 85 000 1020000

403 Local (3m*4m) u 1 1 500 000 1500000

404 Partiteur en béton m3 3 80 000 240000

Total statio de pompage 7760000

500 Equipements divers

501 Aire de séchage (10m*10m*10m) u 2 1 000 000 2000000

502 Bâches de séchage (9m*9m) u 6 40 000 240000

503 Echelle limnométrique u 1 100 000 100000

Total Equipements divers 2340000

TOTAL GENERAL HT 67072000

TVA 18% 12072960

Supervision des travaux mois 4 500000 2000000

MOTANT TOTAL TTC 81144960

3 000 000PRIX DE L'AMENAGEMENT A L'HECTARE f CFA

RECAP: AMENAGEMENT D'UN BAS-FOND RIZICOLE DE TIASSALE COTE D'IVOIRE




Source : LOT1 DEPARTEMENT, mémoire technique de l’aménagement du bas-fond de

KAZEKIEKOU (COTE D’IVOIRE)

N°1 Désignation Unité QuantitéCoût unitaire

en FCFA

Coût Total

en FCFA

0 Installation de chantier

1 Installation chantier et études d'exécution Ff 1 4 000 000 4 000 000

2 Plan de gestion environnementale Ff 1 3 000 000 3 000 000

Total Installation de chantier 7 000 000

100 Travaux préparatoires

101 Débroussaillage, découpage et désssouchage des arbres Ha 24 160 000 3 840 000

201 Pré-plannage mécannique ha 22 250 000 5 500 000

Total travaux préparatoires 9 340 000

200 Terrassement

201 Curage et calibrage du lit du cour d'eau ml 2 264 5 000 11 320 000

202

Confection des drains parcellairesde section trapézoidale

de base 0.20 à 0.30 m, de profondeur 0.25 à 0.60 m et de

pente des talus intérieures 1/1

ml 1 545 2 500 3 862 500

203

Confection de diguettes de protection du périmètre le

long du cour d'eau en amont des PFE sur 100m et sur une

hauteur de 0.90m

ml 800 3 500 2 800 000

204

confection des canaux primaires parfaitement calibrés de

section trapézoidale de base 0.20 m, de profondeur 0.4m

à 0.75m et de pente des talus intérieures 1/1 y compris

les cavaliers

ml 3 199 4 000 12 796 000

205


de section trapézoidale de base 0.20 m, de profondeur 0.3

à 0.50 m et de pente des talus intérieures 1/1 y compris

les cavaliers

ml 1 115 2 500 2 787 500

206 Piste périmétrable de largeur 4 m ml 2 085 700 1 459 500

207 Confection de diguettes pour découpage parcellelaire ml 13 200 100 1 320 000

Total terrassement 36 345 500

300 Ovrages et équipements d'accompagnements

301 Prise sur canal primaire y compris PVC DN 90mm u 26 25 000 650 000

302 Prise sur canal secondaire y compris PVC DN 110mm u 38 10 000 380 000

303Passerrelle sur canal principal (Dalot de section B*H en

béton armé dosé à 350kg/m3)

u 5 280 000 1 400 000

304Chute sur canal princiapl (h= 0.40 m) y compris protection

en pérrés maconnésu 2 180 000 360 000

305 Ovrage de fin canal principal (0FC) u 3 80 000 240 000

306 Ouvrage de fin canaux sécondaires (0FC) u 9 35 000 315 000

307 Seuil fixe à vannette amovible sur canal principal u 10 75 000 750 000

308 Seuil fixe à vannette amovible sur canaux sécondaires u 9 55 000 495 000

309 Ouvrage de raccordement canal-canal u 3 120 000 360 000

310Deversoirs de prise en Béton dosé à 350kg/m3 y compris

protection en pérrés maconnésu 6 280 000 1 680 000

311

Construction de PFE avec 2 départs canaux y compris

passerrelle en B.A, endiguement, protection par perrés

maconnés et vannettes métalliques

u 4 1 800 000 7 200 000

Total Ovrages et équipements d'accompagnements 13 830 000

500 Equipements divers

501 Aire de séchage (10m*10m*0.10m) u 4 1 000 000 4 000 000

502 Bâches de séchage (9m*9m) u 8 40 000 320 000

503Conduites PVC inter-casiers et de vidange DN 110mm de

longueur 1.20mml 220 4 500 990 000

Total Equipements divers 4 320 000

TOTAL GENERAL HT 70 835 500

TVA 18% 12 750 390

Supervision des travaux mois 4 500 000 2 000 000

MOTANT TOTAL TTC 85 585 890

3 566 079 MOTANT MOYEN PAR HECTARE

RECAP: AMENAGEMENT DU BAS-FOND GAZEKIEKOU (LOUKOUHIAO) COTE D'IVOIRE




Source : Mémoire Technique INTER-REALISATION (aout 2018), projet NEER TAMBA

d’aménagement de bas-fond de type PAFR site SAKOU (BURKINA FASO)

N° DÉSIGNATION DES TÂCHES Unité Quantité Prix unitaire Prix total

100 INSTALLATIONS ET SERVICES 11 329 620

101 Installation, équipements et repli FF 1.00 3 000 000 3 000 000

102 Implantation des ouvrages M 8 233.24 500 4 116 620

103 Parcellement HA 39.93 100 000 3 993 000

104 Démolition de diguette existante M 220.00 1 000 220 000

200 TERRASSEMENTS 21 318 500

201 Abattage d’arbres U 67.00 50 000 3 350 000

202 Sous-solage et planage sommaire HA 39.93 250 000 9 982 500

203 Labour à 20 cm de profondeur et pulvérisage mécanisé HA 39.93 200 000 7 986 000

300 TERRASSEMENTS POUR OUVRAGES 26 287 092

301 Décapage sous remblais M² 12 761.54 300 3 828 462

302 Remblais compactés M3 3 283.02 5 000 16 415 100

303 Déblais pour pertuis, butée et tapis pour enrochements M3 1 326.60 3 000 3 979 800

304 Déblais pour diguette filtrante M3 687.91 3 000 2 063 730

400 BETONS, MAÇONNERIES ET PROTECTIONS 91 795 750

403Fourniture et pose des moellons sur remblais compacté recouvert de

géotextile (sans fourniture de géotextile)M

3 4 245.13 8 000 33 961 040

404 Fourniture de géotextile M² 20 583.14 1 500 30 874 710

405Pertuis de vidange en béton + vannettes métalliques y compris toutes

les protections nécessairesU 66.00 150 000 9 900 000

408 Réalisation de diguette filtrante M3 2 132.50 8 000 17 060 000

500 OUVRAGES ANNEXES 1 500 000

501 Réalisation de BCER U 5.00 100 000 500 000

502 Fourniture de Motopompe pour l'exploitation des BCER U 5.00 200 000 1 000 000

152 010 962

3 806 936

TOTAL

PRIX DE L'AMENAGEMENT A L'HECTARE

DEVIS ESTIMATIFS DES TRAVAUX D'AMLENAGEMENTS DE BAS-FOND SITE SAKOU DU CENTRE-NORD (BURKINA FASO)




Source : Mémoire Technique INTER-REALISATION (aout 2018), projet NEER TAMBA

d’aménagement de bas-fond de type PAFR site RANGA1et 2 à Gongoussi (BURKINA FASO)

N° DÉSIGNATION DES TÂCHES UnitéQuantité

marchée

Prix

Unitaire

Prix total

marché

101 Installation, équipements et repli FF 1 3000000 3000000

102 Implantation des ouvrages M 5 944.45 500 2972225

103 Parcellement HA 29.15 100000 2915000

201 Abattage d’arbres U 10 50000 500000

202 Sous-solage et planage sommaire HA 29.15 250000 7287500

203Labour à 20 cm de profondeur et pulvérisée

mécaniséHA 29.15

200000 5830000

301 Décapage sous remblais M² 11 126.95 300 3338085

302 Remblais compactés M3 3 017.93 5000 15089650

303Déblais pour pertuis, butée et tapis pour

enrochementsM

3 1 110.873000 3332610

304 Déblais pour digue filtrante M3 296.45 3000 889350

403

Fourniture et pose des moellons sur remblais

compacté recouvert de géotextile (sans

fourniture de géotextile)

M3 3 674.12

8000 29392960

404 Fourniture de géotextile M² 17 975.24 1500 26962860

405

Pertuis de vidange en béton + vannettes

métalliques y compris toutes les protections

nécessaires

U 54

150000 8100000

408 Réalisation de diguette filtrante M3 919.00 8000 7352000

410Rampe de passage sur le CAV 1(pérré

maconé et béton ordinaire)M3 x

116962240

4012427

SÉRIES 100 : INSTALLATIONS ET SERVICES

SÉRIES 200 : TERRASSEMENTS

SÉRIES 300 : TERRASSEMENTS POUR OUVRAGES

SÉRIES 400 : BETONS, MAÇONNERIES ET PROTECTIONS

TOTAL HT

PRIX DE L'AMENAGEMENT A L'HECTARE




ANNEXE 11: PRESENTAION DU CHEPTEL DE LA ZONE D'ETUDE

Espèces Nombre en 2018

Bovins 34 060

Ovins 42 270

Caprins 60 020

Asins 13 140

Porcins 3 915

Volailles 93 945

Source : ZATE de Gon-Boussougou, Mai 2018, ces données montrent l’importance de

l’élevage dans cette zone et sa place comme la deuxième activité principale de la population.




ANNEXE 12: CALENDRIER CULTURAL

Périodes Activités / thèmes

Avril Nettoyage des champs;

Transport de la fumure organique;

Mai Labour des champs;

Enfouissement de la fumure organique;

Semis.

Juin Semis;

Entretien;

Application de la fumure minérale;

Traitement phytosanitaire

Juillet Semis;

Entretien;

Application de fumure minérale

Aout Entretien;

Buttage;

Semis (légumineuse)

Septembre Buttage ;

Récoltes

Octobre à Décembre

(pour la période hivernale) Récoltes ;

Consommation ;

commercialisation

Octobre

(pour la saison sèche) Nettoyage (labours, pulvérisation)

Mise en place des pépinières;

Novembre Nettoyage, mise en place des pépinières ;

Repiquage, épandage de la fumure organique ;

Décembre Repiquage, entretien ;

Épandage de la fumure organique

Janvier Repiquage, entretien ;

Épandage de la fumure organique;

Récolte, commercialisation

Février à Avril Entretien;

Récolte ;

commercialisation

Source : Enquêtes terrain GERTEC




ANNEXE 13: EVALUATION DU COUT DE L'ETUDE D'IMPACT

ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

N° Impacts / Actions environnementales

Unités Quantité Coûts unitaires (FCFA)

Coût total (FCFA)

1 Mesures d’atténuation et de bonification

1.1 Dégradation de la qualité de l’air PM

1.2 Reboisement Plants 1524 400 609 600

1.3 Grille de protection des plants Unités 1524 1 500 2 286 000

1.4 Construction de fosses fumières Unités 72 25 000 1 800 000

1.5 Animation/ sensibilisation sur les maladies hydriques

Séances 1 300 000 300 000

1.6 Réalisation d’une haie vive pour la protection du périmètre

Plants 5000 400 2 000 000

Sous-total 1 6 695 600

2 Appui à l’organisation des producteurs

2.1 Mise en place du Groupement des Producteurs de Riz (GPR)

Séances 1 300 000 300 000

2.2 Appui à la maîtrise des textes régissant la vie des groupements au Burkina Faso

Séances 1 300 000 300 000

Sous-total2 900 000

3 Formations techniques

3.1 Techniques de production de la fumure organique

Session 1 400 000 400 000

3.2 Techniques d’utilisation des pesticides et engrais

Session 1 300 000 300 000

Sous-total 3 700 000

4 Mesures d’accompagnement spécifiques

4.1 Indemnités, carburant et lubrifiants pour la surveillance environnementale

Forfait 1 800 000 800 000

4.2 Suivi environnemental Forfait 1 1 000

000 1 000 000

Sous-total 4 1 200 000

TOTAL GENERAL = sous-total (1 + 2 + 3 + 4 + 5) 9 795 600




Les postes de prix désignés par PM sont portés à titre indicatif et devront être intégrés

dans le Cahier de Charges des entreprises ou dans les programmes gouvernementaux

en matière de Santé et de Développement Rural.

Aménagement d’un bas-fond (15 ha) de type PAFR à Tiéré, Commune de Gon-Boussougou, région du Centre-Sud au

Burkina Faso.


ANNEXE 14: PLANNING DES TRAVAUX

N° Désignation Mois 1 Mois 2 Mois 3 Durée

(jours) Sem 1 Sem 2 Sem 3 Sem 4 Sem 5 Sem 6 Sem 7 Sem 8 Sem 9 Sem 10

1 Travaux préparatoires

1.1 Installation et amené matériel 7

1.2 Débroussaillage 5

1.3 Implantation des diguettes 5

1.4 Etablissement du dossier d'exécution 7

2 Terrassements

2.1 Abattage d'arbres 5

2.2 Débroussaillage et décapage de l'emprise des diguettes 5

2.3 Remblais compactés aux engins/ diguettes 21

2.4 Déblais diguettes 15

2.5 Sous solage simple - planage sommaire 7

2.6 Labour 7

3 Fourniture et pose du revêtement

3.1 Achat et transport du géotextile 30

3.2 Transport du perré sec 45

3.3 Pose du perré sec et du géotextile 15

3.4 Pose de gabions 4

4 Bétons-métalliques

4.1 Pertuis de vidange en béton +vannettes métalliques 10

5 Parcellaires

5.1 Implantation des parcellaires 3

6 Elaboration des plans de recollement 7

7 Nettoyage et repli du chantier 3


Burkina Faso.


ANNEXE 15: ETUDE D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

Activités menées Contenu Acteurs à impliquer Indicateurs objectivement

vérifiables (IOV) Source (s) de vérification

Entretiens réguliers des

ouvrages - Elaboration d’un programme

d’entretien des ouvrages,

- Mise en œuvre du

programme d’entretien des

ouvrages

- Exploitants du bas-

fond,

- Comité de gestion

- Nombre de séances

d’entretiens tenues,

- Activités régulières

d’entretien des ouvrages

Rapports d’activités du

COGES

Entretiens ponctuels des

ouvrages - Programmation des entretiens

ponctuels,

- Mise en œuvre des entretiens

ponctuels

- Techniciens

locaux,

- Comité de gestion

- Nombre de séances

d’entretiens tenues,

- Activités régulières

d’entretien des ouvrages

- Rapports d’activités du

COGES,

- PV de d’entretien

Sensibilisation des

populations sur les

nouvelles dispositions

des questions foncières

- Mobilisation de la

population ;

- Animation

- la population ;

- la mairie ;

- le chef ZAT ;

- Nombre de séances de

sensibilisation ;

- Nombre de personnes

sensibilisées

Rapport de

sensibilisation ;

Mise en place d’un

groupement des

exploitants

- Animation

- Mise en place,

- Reconnaissance de la

structure

- la population,

- la mairie ou le

préfet,

- le chef ZAT

Existence d’un groupement

officiellement reconnu

- PV de mise en place,

- Agrément

Elaboration de règles de

fonctionnement des bas-

fonds

- Animation pour

l’élaboration des règles

de fonctionnement ;

- Mise en place ;

- Reconnaissance officielle

- la population ;

- la mairie ou le

préfet ;

- le chef ZAT ;

Existence de règles de

fonctionnement du

groupement

- Statut du groupement

- Règlement intérieur

du groupement

Formation des membres

des groupements en

organisation

- Identification des

formateurs ;

- Formation théorique ;

- les membres ;

- le chef ZAT ;

- les partenaires

Nombre de personnes

formées

- Rapport de formation,

- Liste des personnes

formées


Burkina Faso.




- Formation pratique


des groupements en

techniques de production


formateurs ;



- la mairie

- les membres ;

- le chef ZAT ;

- les partenaires ;

- les prestataires

Nombre de personnes

formées



formées


du groupement en

planification


formateurs ;

- formation théorique ;


- les membres ;

- le chef ZAT ;

- les partenaires ;

- les prestataires

Nombre de personnes

formées



formées


du groupement en

autoévaluation


formateurs ;



- les membres ;

- le chef ZAT ;

- les partenaires ;

- les prestataires

Nombre de personnes

formées



formées


du groupement en

recherche de marché


formateurs ;



- les membres ;

- le chef ZAT ;

- les partenaires ;

- les prestataires

Nombre de personnes

formées


- liste des personnes

formées

Appui à l’équipement des

producteurs

- Identification des besoins

en équipement ;

- Recherche de

financements ;


contrepartie des

producteurs ;

- Déblocage de la

subvention ;

- Achat des équipements ;

- le groupement ;

- le chef ZAT ;

- les partenaires ;

- les prestataires

- Nombre de

bénéficiaires,

- quantité de matériel mis

à la disposition des

producteurs

- Rapport

d’équipement,


équipées


Burkina Faso.




- Mise à disposition des

équipements

Appui à l’acquisition

d’intrants

- Identification des besoins

en intrants ;

- Recherche de

financements ;


contrepartie des

producteurs ;

- Déblocage de la

subvention ;

- Achat d’intrants ;

- Mise à disposition des

intrants.

- le groupement ;

- le chef ZAT ;

- les partenaires ;

- les prestataires

- Nombre de

bénéficiaires,

- Quantité d’intrants mis

à la disposition des

producteurs

- Rapport

d’équipement,


bénéficiaires des

intrants rizicoles

Rédaction d’une charte

de bonnes pratiques

Animation pour identification

des pratiques à bannir et celles

à promouvoir dans le périmètre

irrigué

- le groupement ;

- le chef ZAT ;

- les partenaires ;

- les prestataires

Existence d’un document de

charte de bonnes pratiques.

Document


Burkina Faso.


Composantes du milieu

Éléments du projet

Milieu physique Milieu biologique Milieu humain

Micro clim

at et

qualité de l’air

Eaux superficielles

Eaux souterraines

Sols

Paysage

Végétation naturelle

Plantations

Faune sauvage

Santé, sécurité et

voisinage

Em

ploi

Activités

agropastorales

Pêche

Com

merce

Artisanat

Conditions des

femm

es rurales

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Ph

ase

con

stru

ctio

n

Bases vie et chantiers A

Débroussaillage et enlèvement d’arbres B

Transport et fourniture des matériaux D

Exécution des remblais E

Mise en place des dispositifs de lutte contre l’érosion I

Présence de la main d’œuvre J

Ph

ase

d’e

xplo

itat

ion

Mise en eau et présence du bas-fond K

Exploitation du bas-fond L

Entretien courant du bas-fond M

Légende :

Impact négatif

Impact positif

Indéterminé


Burkina Faso.


PARTIE DU PGES SPÉCIFIQUE AUX DOMAINES PARTICULIERS

Récepteur d’impact

Objectifs

spécifiques Résultats Activités

Période de

mise en

œuvre

Acteurs

Indicateurs

objectivement

vérifiables

Moyens de

vérification Ordre de priorité

MILIEU HUMAIN

SANTÉ - SÉCURITÉ

VOISINAGE

Réduire les risques

de propagation des

IST/SIDA.

Accroître la sécurité

des riverains du site

de la retenue d’eau

Réalisation de

latrines pour le

personnel des

entreprises.

Diminution du nombre

d’accidents de la

circulation.

Le personnel des chantiers

et les riverains sont

sensibilisés sur les

IST/SIDA.

La surveillance médicale

du personnel et des

riverains est assurée

pendant les travaux

Les risques de pollution

sonore sont atténués

Signalisation provisoire au droit

des zones des travaux.

Campagnes de sensibilisations,

Limitation des horaires de travail

pendant le jour

Vérification régulière du bon

fonctionnement des engins

Dès le début

des travaux et

pendant les

travaux.

Entreprises

MDC

Ministère de la

Santé

Prestataire de

service.

Nombre de

préservatifs

écoulés

Nombre

d’accidents

observés.

Les Enquêtes

auprès des

riverains du site du

bas-fond ont

réalisées.

Rapports des

enquêtes

Rapports du

comité de suivi.

Très prioritaire

EMPLOI Création d’emploi. Augmentation de l’emploi.

Recrutement des travailleurs

ressortissants des

agglomérations riveraines du

site du bas-fond.

Pendant les

travaux. Entreprises

Nombre de

personnes

embauchées.

Rapports

d’activités des

entreprises et de la

MDC.

Indispensable


Burkina Faso.


PARTIE DU PGES SPÉCIFIQUE AUX DOMAINES PARTICULIERS

Récepteur d’impact

Objectifs

spécifiques Résultats Activités

Période de

mise en

œuvre

Acteurs

Indicateurs

objectivement

vérifiables

Moyens de

vérification Ordre de priorité

MILIEU HUMAIN

AGRICULTURE /

ÉLEVAGE

Développement de

la production

rizicole

Augmentation de la

production rizicole.

Entretenir fréquemment les

ouvrages.

Tout le temps.

Après les

travaux.

DGHA

Comités de

suivi.

Ministère

chargé de

l’Agriculture, de

l’Élevage et de

la Pêche.

Travaux d’entretien

courant réalisés.

Augmentation de

la production

agropastorale.

Rapports sur

l’entretien des

ouvrages des

entreprises

adjudicataires.

Rapports

d’activités de la

Direction

Régionale chargée

de l’Agriculture et

de l’Élevage.

Indispensable

CONDITIONS DES

FEMMES RURALES

ET COUCHES

VULNERABLES

Amélioration des

conditions de vie

des femmes

rurales.

Les conditions des

femmes sont améliorées

Entretenir couramment les

ouvrages.

Initier des projets en faveur des

femmes rurales.

Pendant et

après les

travaux.

Direction

régionale

chargée de la

promotion de la

femme et les

structures de

crédits.

Les tâches

ménagères sont

allégées.

Les -projets sont

réalisés en faveur

des femmes

rurales.

Rapports

d’activités des

services

techniques

compétents.

Très prioritaire


Burkina Faso.


ANNEXE 16: CALCUL DU COEFFICIENT D'ECOULEMENT

MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE

91.7 73.6 200.2 279.1 211 25.200

Pan (mm) S (km²) Ds (m) A (mm) Evapo Bac (mm) X=EB/36 P-X P-X P-X P-X P-X P-X

774.00 85 34.43 -55 2705.1 75.14 16.56 -1.54 125.06 203.96 135.86 26.74

P: Pluie moyenne mensuelle (mm)

ici cette méthode est utilisée selon l'extrait FAO 54 des régions arbustives de pluie moyenne

compris entre 650mm et 1150mm, ke = Ec/Pr = 15%

Pr (mm) 616.70

Ec (mm) 105.46

Ke 0.1521


Burkina Faso.


ANNEXE 17:ETUDE GEOTECHNIQUE

Essai de l’analyse granulométrique effectué au laboratoire Génie Civil et Hydraulique de 2IE

Modules

AFNOR tamis mm Refus partiels

Refus

cumulés

% Refus

cumulés

% Passants

cumulés

40.00 8.00 0.00 0.00 0.00 1.00

39.00 6.30 0.37 0.37 0.00 1.00

38.00 5.00 1.66 2.03 0.00

37.00 4.00 2.52 4.55 0.00 1.00

36.00 3.15 3.23 7.78 0.01 0.99

35.00 2.50 2.77 10.55 0.01 0.99

34.00 2.00 3.69 14.24 0.02

33.00 1.60 3.82 18.06 0.02

32.00 1.25 8.15 26.21 0.03 0.97

31.00 1.00 15.50 41.71 0.05

30.00 0.80 0.00 41.71 0.05

29.00 0.63 0.00 41.71 0.05 0.95

28.00 0.50 0.00 41.71 0.05

27.00 0.40 293.57 335.28 0.37 0.63

26.00 0.32 467.42 802.70 0.88 0.12

25.00 0.25 0.00 802.70 0.88 0.12

24.00 0.20 0.00 802.70 0.88 0.12

23.00 0.16 0.00 802.70 0.88 0.12

22.00 0.13 0.00 802.70 0.88

21.00 0.10 0.00 802.70 0.88

20.00 0.08 107.34 910.04 1.00 0.00


Burkina Faso.


0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

0,00010,0010,010,11101001000

Po

uc

en

tag

e ta

mis

ats

cu

mu

lés

Ouverture des tamis Dimensions [mm] Equivalent sédimentométrie


Burkina Faso.


Courbe issu des résultats de l’essai des limites d’ATTERBERG au laboratoire Génie Civil et Hydraulique de 2IE

y = -0,0058x + 0,5921R² = 0,973

40%

41%

42%

43%

44%

45%

46%

47%

48%

49%

50%

16 18 20 22 24 26 28 30 32 34

ω e

n %

Nombre de coups N (échelle log(N))

LIMITE D'ATTERBERG

Série1

Série2

Linéaire (Série1)

Linéaire (Série2)


Burkina Faso.


ANNEXE 18: PLANS DES OUVRAGES ET DE L 'AMENAGEMENT


Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.



Burkina Faso.


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ETUDE D AMENAGEMENT D UN BAS-FOND (15 HECTARES) DE …

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