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Etude d’Assainissement

Date post: 09-Mar-2016
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Etude d’Assainissement de La Ville de Zaouit Cheikh

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  • OFFICE NATIONAL DE LEAU POTABLE

    DIRECTION DE LASSAINISSEMENT ET DE LENVIRONNEMENT

    ETUDE DASSAINISSEMENT DE LA VILLE DE ZAOUIT CHEIKH

    MISSION I : ANALYSE CRITIQUE DES ETUDES EXISTANTES, INVESTIGATIONS PRELIMINAIRES, DONNEES DE BASE ET ELABORATION DE LAVANT PROJET SOMMAIRE

    Sous Mission I.2 : Etude et comparaison des variantes dassainissement

    Volet : ETUDE DIMPACT SUR LENVIRONNEMENT

  • EETTUUDDEE DDAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT LLIIQQUUIIDDEE DDEE LLAA VVIILLLLEE DDEE ZZAAOOUUIITT CCHHEEIIKKHH

    MMIISSSSIIOONN II :: EETTUUDDEE DDIIMMPPAACCTT SSUURR LLEENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTT

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    II.. CCOONNTTEEXXTTEE EETT CCAADDRREE DDEE LL''EETTUUDDEE

    Ltude dimpact sur lenvironnement, du projet dassainissement liquide de la ville de Zaouit Cheikh fait partie de la mission I, de ltude dAssainissement Liquide confie par lONEP au Bureau dtudes ADI, dans le cadre du March n464/DR3/2003.

    Le projet dassainissement liquide du centre revt une importance primordiale, pour cette ville, qui connat des problmes dassainissement liquide : dysfonctionnements, colmatage du rseau en place, absence dassainissement pluvial, rupture des collecteurs et utilisation des eaux uses brutes.

    Une partie des eaux uses brutes transite actuellement via lOued Ikkor, affluent de loued Oum Er Rbia, dont les eaux sont stockes au niveau du complexe Ahmed El Hansali, et qui

    seront utilises en partie pour lAEP des centres urbains de la rgion.

    Le projet comprend des collecteurs dassainissement, qui emprunteront les artres de la ville pour collecter les eaux uses et les eaux pluviales, des stations de relevage pour relever

    localement les eaux et une station dpuration des eaux uses.

    II..11 SSIITTUUAATTIIOONN GGEEOOGGRRAAPPHHIIQQUUEE DDUU CCEENNTTRREE

    La ville de Zaouit Cheikh est situe 80 km au Nord-est de la ville de Beni-Mellal. Elle est

    traverse par la route nationale n8, reliant Fs Marrakech.

    La ville est entoure par la commune rurale dAit Oum El Bekht. Le primtre urbain, dfini par le Plan dAmnagement de la ville, stend sur une superficie de 680 ha.

    Le plan de situation de la ville de Zaouit Cheikh est prsent la figure n1.

    II..22 OOBBJJEETT DDUU PPRREESSEENNTT RRAAPPPPOORRTT

    Le prsent rapport, en version dfinitive, traite le volet tude dimpact sur lenvironnement du projet dassainissement liquide du centre de Zaouit Cheikh. Lobjectif est de dresser ltat initial de l'environnement, de hirarchiser les variantes, vis vis des impacts engendrs, en

    vue de leur comparaison. La variante retenue a fait lobjet dune valuation des impacts les plus significatifs ; des mesures dattnuation et un programme de surveillance sont proposs.

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    FFiigguurree 11 :: PPllaann ddee ssiittuuaattiioonn dduu pprroojjeett

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    II..33 CCAADDRREE DDEE RREEFFEERREENNCCEE EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTTAALL

    La prsente tude d'impact se rfre aux lois et rglementations en vigueur, en matire des

    tudes dimpact, ainsi quaux guides mthodologiques de lONEP et aux Directives du Secrtariat dEtat auprs du ministre de lnergie, des mines, de leau et de lenvironnement.

    II..44 PPRRIINNCCIIPPAAUUXX EENNJJEEUUXX

    Les principaux enjeux du projet, analyss dans la prsente tude, sont lis aux aspects

    suivants :

    Le choix des sites de la station dpuration et des stations de relevage ;

    La proximit, laval, de la confluence oued Ikkor - Oum Er Rbiaa, du complexe Ahmed Hansali avec le barrage compensateur At Messaoud, dont les eaux sont destines, entre

    autres, lAEPI de la rgion.

    II..55 CCOONNTTEEXXTTEE DDIINNSSEERRTTIIOONN DDUU PPRROOJJEETT-- AASSPPEECCTTSS JJUURRIIDDIIQQUUEESS EETT IINNSSTTIITTUUTTIIOONNNNEELLSS

    AASSPPEECCTTSS JJUURRIIDDIIQQUUEESS

    La lgislation marocaine, en terme de protection de lenvironnement, est disperse dans plusieurs textes, marqus par leur vtust et axs plus sur lhygine et la salubrit. Ces textes sont en gnral labors du temps du Protectorat et comportent plusieurs lacunes. La

    promulgation de la loi sur lEau (loi 10-95) est venue combler ces lacunes, en ce qui a trait leau.

    Tout rcemment, le Maroc sest dot dimportantes lois dans le domaine de la protection de lenvironnement. Il faut noter cependant quils existaient tout de mme et avant la promulgation des lois propres sur lenvironnement, de multiples dispositions lgislatives et rglementaires, permettant dorganiser la protection de nombreuses valeurs environnementales (cours deau, sous-sol, forts, littoral, ...) et autorisaient diverses Administrations Publiques en organiser la gestion. Malgr la faiblesse des textes lgislatifs

    et rglementaires, larsenal lgislatif et rglementaire marocain, dans le domaine de lenvironnement et le cadre institutionnel existant, imposent directement et indirectement la ralisation des projets, dans le respect des lois et des procdures des institutions. Les

    nouvelles lois et les textes juridiques et rglementaires lis qui suivront, vont permettre ainsi

    de combler les dficits et lacunes de notre arsenal juridique et rglementaire, en matire de

    protection et de valorisation de lenvironnement.

    Les principales lois et circulaires, en vigueur, labores pour prserver lenvironnement, sont les suivantes :

    Loi sur l'Eau (loi 10-95), ses dcrets dapplication et arrts publis ;

    Loi sur les tablissements classs ;

    La loi 11-03, relative la protection et la mise en valeur de lenvironnement ;

    La loi 12-03, relative aux tudes dimpacts sur lenvironnement ;

    La loi 13-03, relative la lutte contre la pollution de lair,

    La loi 28-00, relative la gestion des dchets.

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    Le cadre lgislatif de ce projet peut tre complt par :

    - Le Dahir N1 69 170 du 10 Joumada I 1389 (25 Juillet 1969) sur la dfense et restauration

    des sols,

    - La loi 12-90 sur lUrbanisme,

    - Le Code du Travail (loi 65-99) et la Charte Communale (loi 78-00).

    Le contenu des principales lois est prsent, ci-aprs :

    ** LLaa llooii 1111--0033 rreellaattiivvee llaa pprrootteeccttiioonn eett llaa mmiissee eenn vvaalleeuurr ddee lleennvviirroonnnneemmeenntt

    La loi 11-03, relative la protection et la mise en valeur de lenvironnement, dans son premier article, fixe les objectifs de cette loi, qui sont :

    Protger lenvironnement contre toutes formes de pollution et de dgradation, quelle quen soit lorigine ;

    Amliorer le cadre et les conditions de vie de lhomme ;

    Dfinir les orientations de base du cadre lgislatif, technique et financier, concernant la

    protection et la gestion de lenvironnement ;

    Mettre en place un rgime spcifique de responsabilit, garantissant la rparation des

    dommages causs lenvironnement et lindemnisation des victimes.

    Elle donne ensuite les principes gnraux dapplication de la loi avec la dfinition des concepts de base, lis lenvironnement.

    Elle prcise les dispositions spcifiques la protection de lenvironnement, pour les tablissements humains et les tablissements classs, ainsi que celles relatives la

    conservation et la valorisation du patrimoine historique et culturel.

    Un autre chapitre est consacr la protection de la nature et des ressources naturelles : sol et

    sous sol, faune, flore et biodiversit, les eaux continentales, lair, les espaces et les ressources marines (y compris le littoral), les campagnes et les zones montagneuses ainsi que les aires

    spcialement protges, les parcs, les rserves naturelles et les forts protges.

    Le quatrime chapitre de cette loi traite les dispositions, lies la gestion de la pollution,

    quelle que soit sa nature. Elle prcise le cadre juridique des restrictions lies aux rejets

    solides, liquides ou gazeux. Une section spciale est consacre aux substances nocives et

    toxiques, dont la liste est fixe par voie rglementaire. De mme une autre traite les nuisances

    sonores et olfactives.

    Le cinquime chapitre traite les instruments de gestion et de protection de lenvironnement, commencer par les tudes dimpact, qui sont indispensables pour tout projet prsentant un risque datteinte lenvironnement. Les plans durgence, pour faire face des situations critiques gnratrices de pollution grave de lenvironnement, causes par des accidents imprvus ou des catastrophes naturelles ou technologiques. Par ailleurs, dans le cadre de cette

    loi, seront fixs, par voies rglementaires, les normes et standards de qualit de

    lenvironnement. Les deux dernires sections de ce chapitre sont consacres aux incitations financires et fiscales et la cration du Fonds National, pour la protection et la mise en

    valeur de lenvironnement.

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    Le sixime chapitre est consacr aux rgles de procdures, en particulier, le rgime spcial

    des transactions, le rgime de remise en tat de lenvironnement et la procdure et la poursuite des infractions.

    ** LLaa llooii 1122--0033,, rreellaattiivvee aauuxx ttuuddeess ddiimmppaaccttss ssuurr lleennvviirroonnnneemmeenntt

    La loi 12-03, sur les tudes dimpacts sur lenvironnement, a t promulgue par le Dahir n 1-03-60 du 12 mai 2003. Cette loi prcise, aprs les dfinitions sur les concepts de

    lenvironnement, lobjectif et le contenu des tudes dimpact sur lenvironnement. Elle prsente ensuite le Comit national et les Comits rgionaux dtudes dimpact sur lenvironnement, qui sont chargs dexaminer les tudes et de donner leur avis sur lacceptabilit du projet. La loi prcise que les projets, soumis aux tudes dimpact, font lobjet dune enqute publique, si elle nest pas instaure par dautres voies rglementaires. Elle fixe les spcifications, lies lenqute et lexamen des tudes dimpact. Elle donne les dispositions juridiques, en cas dinfractions, et prcise les droits dester en justice. Toutes les modalits dapplication de cette loi seront fixes par des voies rglementaires. Cette loi est annexe par les projets soumis ltude dimpact , dont figure les stations dpuration des eaux uses et ouvrages annexes.

    Dans la pratique, et avant mme la promulgation de la loi sur les tudes dimpact, les niveaux des exigences des valuations environnementales et des tudes dimpacts sur lenvironnement, pour la validation des projets, ont t de plus en plus levs, aussi bien du ct des bailleurs de fonds que du ct de lAdministration et lautorit marocaine. Ce qui constitue, notre avis, un indicateur dun niveau de prise de conscience, par les diffrents oprateurs, de la ncessit de sauvegarde des valeurs de lenvironnement, pour un dveloppement durable. Les nouvelles lois viennent ainsi coordonner et organiser cette

    volont de sauvegarde de lenvironnement, ressentie chez les lAdministration et les diffrents oprateurs.

    A noter que la ralisation de ce travail sera effectue par rfrence aux lois et rglementations

    en vigueur et au Guide mthodologique de lONEP, en matire dvaluation environnementale.

    ** LLaa llooii 1133--0033,, rreellaattiivvee llaa lluuttttee ccoonnttrree llaa ppoolllluuttiioonn ddee llaaiirr

    La loi 13-03, relative la lutte contre la pollution de lair, a t promulgue en parallle des deux lois exposes ci avant. Aprs les dfinitions de base, cette loi prcise les dispositions,

    qui rglent les procdures et moyens de lutte contre la pollution de lair. Selon cette loi, il est interdit dmettre, de rejeter, de permettre le dgagement, lmission ou le rejet dans lair de polluants, tels que les gaz toxiques ou corrosifs, les fumes, les vapeurs, les chaleurs, les

    poussires, les odeurs au-del de la quantit ou de la concentration autorise par les normes,

    fixes par voies rglementaires. La loi prcise toutes les dispositions qui doivent tre

    observes par les oprateurs, pour lutter contre la pollution de lair. Un chapitre est consacr aux moyens de lutte et de contrle. Les chapitres, qui suivent, traitent les procdures et les

    sanctions, les mesures transitoires et mesures dincitation. Enfin, il est donn la liste des dispositions, qui seront fixes par voies rglementaires.

    * La loi 28-00 relative, la gestion des dchets solides et leur limination

    La loi sur les dchets solides et leur limination a t rcemment adopte. Cette loi couvre les

    dchets mnagers, industriels, mdicaux et dangereux. Elle stipule l'obligation de rduction

    des dchets la source, l'utilisation des matires premires biodgradables et la prise en

    charge des produits durant toute la chane de production et d'utilisation.

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    La loi prvoit galement l'amnagement, par les collectivits locales, de dcharges contrles

    dans un dlai maximal de trois ans, partir de la publication de la loi pour les dchets

    mnagers et de cinq ans pour les dchets industriels.

    Au niveau institutionnel, le texte prvoit la cration d'une structure nationale de gestion des

    dchets dangereux.

    * LLaa llooii 1122--9900,, rreellaattiivvee lluurrbbaanniissmmee

    Larticle 4 dfinit les objectifs du Schma Directeur dAmnagement Urbain SDAU , dont notamment la dfinition des :

    Principes dassainissement ;

    Principaux points de rejet des eaux uses ;

    Endroits devant servir de dpt aux ordures mnagres.

    * LLaa llooii 7788--0000,, ppoorrttaanntt ssuurr llaa cchhaarrttee ccoommmmuunnaallee

    Selon les dispositions de larticle 35, le conseil communal dcide de la cration et de la gestion des services publics communaux dans les secteurs suivants :

    Approvisionnement et distribution deau potable ;

    Assainissement liquide ;

    Le conseil communal dcide, conformment la lgislation et la rglementation en vigueur,

    de la ralisation ou de la participation lexcution des amnagements et des ouvrages hydrauliques destins la matrise des eaux pluviales et la protection contre les

    inondations.

    * LLee ddaahhiirr NN 11--7722--110033 rreellaattiiff llaa ccrraattiioonn ddee llOONNEEPP

    Parmi les attributions de lONEP, on relve :

    La planification de lalimentation en eau potable du Royaume ;

    La gestion des services de distribution deau potable et des services dassainissement liquide dans les communes, lorsque la gestion de ces services lui est confie par

    dlibration du conseil communal intress, approuve par lautorit comptente ;

    Le contrle, en liaison avec les autorits comptentes, de la pollution des eaux susceptibles dtre utilises pour lalimentation humaine.

    * La Loi N65-99, relative au CCooddee dduu ttrraavvaaiill

    Les dispositifs de la loi 65-99, relative au code du travail, ont pour objectifs l'amlioration des

    conditions du travail et de son environnement et la garantie de la sant et de la scurit sur les

    lieux du travail. Particulirement les dispositifs du titre IV de lhygine et de la scurit des salaris qui sont rcapituls comme suit :

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    Assurer les conditions de propret, dhygine et de salubrit au niveau des locaux du

    travail (l'clairage, le chauffage, l'aration, l'insonorisation, la ventilation, l'eau potable, les

    fosses d'aisances, l'vacuation des eaux rsiduaires et de lavage, les poussires et vapeurs,

    les vestiaires, la toilette et le couchage des salaris) ;

    Garantir l'approvisionnement normal en eau potable des chantiers et y assurer des

    logements salubres et des conditions d'hygine satisfaisantes pour les salaris ;

    Assurer la protection des machines, appareils, outils et engins par des dispositifs afin de ne

    pas prsenter de danger pour les salaris ;

    Garantir lquipement des salaris appels travailler dans les puits, les conduits de gaz,

    canaux de fume, fosses d'aisances, cuves ou appareils quelconques pouvant contenir des

    gaz dltres par des dispositifs des sret (ceinture, masques de protection, ) ;

    Informer les salaris des dangers rsultant de lutilisation des machines ainsi que les

    prcautions prendre ;

    Ne pas exposer les salaris au danger (utiliser les machines sans dispositif de protection,

    porter des charges dont le poids est susceptible de compromettre sa sant ou sa scurit ;

    Ne pas permettre aux salaris l'utilisation de produits ou substances, d'appareils ou de

    machines qui sont reconnus par l'autorit comptente comme tant susceptibles de porter

    atteinte leur sant ou de compromettre leur scurit.

    La mise en place dun service mdical du travail au sein des entreprises ayants un effectif de 50 salaris au moins ou celles effectuant des travaux exposant les salaris au risque de

    maladies professionnelles, ce service sera prsid par un mdecin de travail qui sera charg de

    lapplication des mesures suivantes :

    La surveillance des conditions gnrales dhygine ;

    La protection des salaris contre les accidents et contre l'ensemble des nuisances qui

    menacent leur sant ;

    La surveillance de l'adaptation du poste de travail l'tat de sant du salari ;

    L'amlioration des conditions de travail, l'adaptation des techniques de travail l'aptitude

    physique du salari, l'limination des produits dangereux et l'tude des rythmes du travail ;

    La mise en place un comit de scurit et dhygine, au sein des entreprises ayant un

    effectif de 50 salaris au moins, le rle de ce comit est de :

    Dtecter les risques professionnels auxquels sont exposs les salaris de l'entreprise ;

    Assurer l'application des textes lgislatifs et rglementaires concernant la scurit et

    l'hygine ;

    Veiller au bon entretien et au bon usage des dispositifs de protection des salaris contre les

    risques professionnels ;

    Veiller la protection de l'environnement l'intrieur et aux alentours de l'entreprise

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    Susciter toutes initiatives portant notamment sur les mthodes et procds de travail, le

    choix du matriel, de l'appareillage et de l'outillage ncessaires et adapts au travail ;

    Donner son avis sur le fonctionnement du service mdical du travail ;

    Dvelopper le sens de prvention des risques professionnels et de scurit au sein de

    l'entreprise.

    * Larrt conjoint 1607-06 du 25 Juillet 2006 fixant les valeurs limites spcifiques de rejet domestique

    Cet arrt conjoint du Ministre de lIntrieur, du Ministre de lAmnagement du Territoire, de leau et de lenvironnement et du Ministre de lIndustrie, du Commerce et de la Mise niveau de lconomie vient complter le dcret 2 04 553 du 24 Janvier 2005, relatif aux dversements, coulements, rejets, dpts directs ou indirects dans les eaux superficielles ou

    souterraines, qui vient complter les articles 52 et 53 de la loi sur leau

    * Dahir n 1-69-170 du 25 Juillet 1969 sur la Dfense et restauration des sols

    Le dahir comporte 19 articles ventils en 4 titres se consacrant respectivement aux

    conventions pour l'excution de travaux hors des primtres de dfense et de restauration des

    sols d'intrts national (titre 1), la question de la dfense et de restauration des sols d'intrt

    national (titre 2), au contrle de l'administration et au sanctions (titre 3) ; et enfin certaines

    dispositions diverses (titre 4).

    L'article 1 instaure le principe de concours que l'Etat peut donner dans le cadre de convention

    en excutant des travaux et en octroyant des subventions aux propritaires, collectivits et aux

    groupements qui s'engagent excuter les mesures administratives visant protger et

    restaure les sols. Cette aide est totalement attache aux immeubles (art 5).

    En cas d'rosion menaante, un primtre de dfense et de restauration des sols d'intrt

    national peut tre cr par dcret (art 6).

    La cration s'impose tous les propritaires qui doivent galement y participer (art 8),

    l'infrastructure de lutte tant la charge totale de l'Etat.

    Les travaux achevs restent sous contrle de l'administration pendant une dure de 30 ans (art

    14), qui peut aviser les intresss dans le cas d'un manque d'entretien (art 15).

    L'article 16 dfinit les peines encourues alors que le 19me article dsigne le ministre de

    l'agriculture, de l'intrieur et des finances pour excuter le dahir.

    AASSPPEECCTTSS IINNSSTTIITTUUTTIIOONNNNEELLSS

    Les principales institutions identifies, comme tant impliques dans le contrle ou la gestion

    de lenvironnement, sont :

    Le Ministre de lEquipement et du Transport ;

    Le Ministre de lEnergie, des Mines, de lEau et de lEnvironnement, avec son Secrtariat dEtat charg de lEau et de lEnvironnement ;

    Le Ministre de lIntrieur ;

    Le Ministre de lAgriculture et de la Pche Maritime ;

    Le Haut Commissariat aux Eaux et Forts et la Lutte Contre la Dsertification,

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    Le Ministre de la Sant ;

    Le Ministre de lHabitat, de lUrbanisme et de lAmnagement de lEspace,

    Le Ministre de lIndustrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies,

    Le Ministre du Tourisme et de lArtisanat ;

    Le Ministre de la Culture.

    Il faut noter, par contre, que toutes les institutions sont concernes directement ou

    indirectement, de prs ou de loin, par la gestion de lenvironnement.

    Le Ministre de lEnergie, des Mines, de lEau et de lEnvironnement et son Secrtariat dEtat charg de lEau et de lEnvironnement se trouvent au cur des actions et ont une liaison troite avec lenvironnement.

    Le Secrtariat dEtat charg de lEau et de lEnvironnement est charg de coordonner les actions du Gouvernement, en matire de protection de lenvironnement. Ses principales attributions lui confrent un rle de coordination, de surveillance, de contrle et de mise en

    place dun cadre juridique et institutionnel. Il traite des aspects intersectoriels des activits environnementales, tout en laissant les fonctions oprationnelles aux Ministres sectoriels, en

    offrant ses services techniques au secteur public, priv et aux collectivits locales

    Les plus concerns par les questions de leau, sont le Secrtariat dEtat charg de lEau et lEnvironnement et lONEP. Le Secrtariat dEtat charg de lEau et lEnvironnement prsente des structures dintrt majeur, dans le domaine du contrle de la qualit et de la quantit de leau. Il prend en charge lvaluation des ressources en eau, leur mobilisation, leur planification et leur gestion. Il est charg du contrle des caractristiques qualitatives et

    quantitatives des ressources en eau. A ce titre, le Secrtariat dEtat a mis en place des Agences de bassins.

    LOffice National de lEau Potable (ONEP), plac sous la tutelle administrative du Ministre de lEnergie, des Mines, de lEau et de lEnvironnement, est de par sa nature, fortement li la gestion de leau et de lenvironnement. Il gre lAlimentation en Eau Potable du Royaume dans de trs nombreux centres urbains et dans le milieu rural. Depuis quelques annes,

    lONEP prend en charge la ralisation des tudes dassainissement dans les centres o il est distributeur. Lextension, rcemment, de son statut la prise en charge de lassainissement, a confirm la position de lONEP dans le secteur de lassainissement ; il gre ainsi lassainissement au niveau des centres qui le sollicitent.

    Le Ministre de lIntrieur assure la tutelle des Collectivits Locales et supervise la planification des programmes dquipement communaux et les moyens financiers, ncessaires leur ralisation. Les Collectivits Locales ont en charge les fonctions qui leurs sont dvolues

    par la Charte Communale. En ce qui concerne les projets, caractre communal, la Charte

    Communale leur confre de grandes responsabilits en matire denvironnement, et notamment, les projets relatifs lassainissement, les dchets solides, la distribution de leau potable et la protection des ressources naturelles. Malgr les pouvoirs qui leurs sont confrs,

    la pratique a montr les difficults de ces Administrations, pour grer correctement ces

    services, vu que les moyens financiers, techniques et humains, dont elles disposent, restent

    limits par rapport aux tches qui leur sont confies.

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    Le Ministre de lAgriculture et de la Pche Maritime opre activement dans le domaine de lenvironnement et de leau, principalement par certaines de ses Directions, comme celle des Eaux et Forts et les Offices Rgionaux de Mise en Valeur Agricole. Via ces directions, il a

    t charg, jusqu la promulgation de la Charte Communale, de lapprovisionnement en eau potable en milieu rural, et continue intervenir pour lassistance technique la dfinition des projets des communes rurales, lentretien des quipements, la planification et la ralisation de ces projets dans le cadre des amnagements hydro-agricoles et des projets intgrs de

    dveloppement agricole. Dans le domaine de lenvironnement, ce Ministre a en charge la gestion du domaine forestier, la conservation des parcs nationaux, la rglementation de la

    pche dans les eaux intrieures, la restauration des sols, la lutte contre la dsertification et la

    police sanitaire vtrinaire.

    Le Ministre de la Sant, dans son rle de protger la sant de la population, se dploie dans

    la lutte contre les maladies microbiennes pour assurer la protection des ressources hydriques.

    La structure de ce Ministre, charg du contrle de la qualit des eaux, est de la Direction de

    lpidmiologie et des Programmes Sanitaires, en particulier, sa division de lHygine du Milieu, qui contrle les ressources en eau qui alimentent la population. En milieu rural, ce

    Ministre dploie des efforts considrables, pour la prservation des points deau, leur dsinfection, la construction de puits et de sources, et participe linformation et lducation sanitaire des populations.

    Les autres Ministres sont galement concerns par les sujets lis lenvironnement, de par ses diffrentes dimensions. On notera quil existe galement des organes de coordination, reprsents par le Conseil National de lEnvironnement et le Conseil Suprieur de lEau et du Climat.

    Rcemment, il y a eu la cration dune Agence de lEnvironnement, au sein de la Fondation Mohammed VI.

    EEXXIIGGEENNCCEESS DDEESS BBAAIILLLLEEUURRSS DDEE FFOONNDDSS

    Il faut noter que les institutions financires et de coopration, tel que la Banque Mondiale, les

    institutions europennes (BEI, AFD, KfW, etc) et japonaises, daide au dveloppement, et de nombreux tablissements spcialiss, lient, de plus en plus, leur interventions et leur soutien

    la prise en compte de lenvironnement, en imposant une tude dimpact sur lenvironnement du projet, soumis au financement. Ces institutions ont adopt, dans ce sens, des politiques

    environnementales, afin de sassurer de linscription des projets financs, dans des processus durables et dans le respect de lenvironnement. A cet effet, la plus part des bailleurs de fonds ont mis des directives, fixant les dmarches, analyses et valuations pour linstruction des projets. Ils ont adopt, en gnral, un systme de catgorisation des projets, selon

    limportance des impacts gnrs, ainsi que le contenu des valuations requises, pour chaque catgorie (valuation sommaire ou prliminaire, valuation dtaille,). Le cas de la Banque Mondiale est cit, ci aprs, titre dexemple.

    Les exigences de la Banque mondiale, en matire denvironnement, varient selon la nature du projet et le milieu dans lequel il sinscrit. Dans le cas de la prsente tude, il savre, selon la directive OP 4.01 sur la ralisation des tudes dimpact, que les travaux entreprendre doivent faire lobjet dune analyse environnementale sommaire. Celle-ci devrait aborder les aspects numrs ci-aprs :

    Une prsentation du contexte institutionnel, juridique et administratif du projet ;

    Une prsentation des composantes du projet ;

  • EETTUUDDEE DDAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT LLIIQQUUIIDDEE DDEE LLAA VVIILLLLEE DDEE ZZAAOOUUIITT CCHHEEIIKKHH

    MMIISSSSIIOONN II :: EETTUUDDEE DDIIMMPPAACCTT SSUURR LLEENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTT

    11

    Une description des composantes environnementales, touches par le projet ;

    Une description et une valuation des impacts positifs et ngatifs anticips ;

    Une analyse des variantes considres ;

    Une description et un plan de suivi et de gestion des mesures dattnuation, mettre en place ;

    Un programme de suivi au regard des impacts environnementaux attendus ;

    Un aperu des capacits du matre duvre en matire de gestion de lenvironnement ;

    Un plan de gestion environnementale.

  • EETTUUDDEE DDAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT LLIIQQUUIIDDEE DDEE LLAA VVIILLLLEE DDEE ZZAAOOUUIITT CCHHEEIIKKHH

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    IIII.. DDEESSCCRRIIPPTTIIOONN DDUU PPRROOJJEETT

    IIII..11 SSIITTUUAATTIIOONN AACCTTUUEELLLLEE DDEE LLAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT LLIIQQUUIIDDEE

    IIII..11..11 AAssssaaiinniisssseemmeenntt ddeess eeaauuxx uusseess

    La ville de Zaouit Cheikh est dote dun rseau deaux uses ralis en 1979 ; les prolongements du rseau dassainissement ont t raliss en 1987, ainsi que le rseau du lotissement Saada.

    Ce rseau dassainissement, qui totalise un linaire de plus de 10,02 km, est constitu de collecteurs en bton vibr, qui couvrent partiellement les quartiers Tadaoute, Tikchmirine,

    Zaouia El Kdima et le lotissement Sada. Le rseau couvre environ 10 % de la superficie du

    Plan dAmnagement et desservait, en 2004, 35 % de la population du centre. Le diagnostic a montr que 20% du rseau est colmat actuellement et 8% du rseau doit tre remplac.

    Le reste de la ville est assaini en autonome, par des puits perdus et des fosses, qui reoivent

    les eaux vannes. Les eaux de lavage et les eaux de terrasses sont vacues superficiellement.

    IIII..11..22 AAppppoorrttss eexxttrriieeuurrss eett aassssaaiinniisssseemmeenntt pplluuvviiaall

    Les bassins versants extrieurs de la ville sont :

    Bassin versant de lEst de la ville : dune superficie de 28 km, le linaire du thalweg principal est 9,9 km, avec une dnivele de 1326m ;

    Bassin versant de loued Ikkor : dune superficie de 47 km, le linaire du thalweg principal est de 10,5 km, avec une dnivele de 1183m ;

    5 autres petits bassins de taille modeste.

    Le bassin Est de la ville passe la limite de la zone dtude et dbouche dans lOued Oum Er Rbia (par consquent, il na pas dimpact sur la ville).

    La problmatique de lassainissement pluvial de la ville de Zaouit Cheikh se heurte deux contraintes : loccupation de lemprise de loued Ikkor, en aval du pont, sur la RN8 et labsence douvrages dassainissement des eaux superficielles.

    Loccupation du lit majeur de loued rduit considrablement la section dcoulement de loued. Cette situation constitue des risques potentiels dinondation des maisons avoisinantes et de dgradation du pont lui-mme.

    Les traces de lcoulement de la crue de lanne 2004, arrivent mi hauteur du rez-de-chausse des maisons situes en amont du pont, et elles atteignent le premier tage des

    maisons situes en aval.

    Pour se protger, les habitants ont construit des voiles en bton, qui rduisent davantage la

    section dcoulement de loued.

    Pour lassainissement pluvial interne, et en labsence dun rseau, le drainage des eaux de ruissellement se fait naturellement par les voies publiques ou par les seguias. Ce manque

    dinfrastructure, conjugu aux fortes pentes du terrain naturel, entrane des dgradations des voies.

  • EETTUUDDEE DDAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT LLIIQQUUIIDDEE DDEE LLAA VVIILLLLEE DDEE ZZAAOOUUIITT CCHHEEIIKKHH

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    13

    La topographie du site est favorable une vacuation des eaux de ruissellement, vers loued Ikkor, et vers lcoulement des sources Tamda et Boudilit.

    IIII..11..33 AAssssaaiinniisssseemmeenntt iinnddiivviidduueell

    Lassainissement individuel, prpondrant dans la ville, est assur par les puits perdus usuels et des fosses spcifiques cette ville.

    Les dispositifs dassainissement individuel assurent la collecte des eaux vannes. Lvacuation des eaux de lavage et des eaux de terrasses seffectue, superficiellement, vers les rues, ce qui gnre des problmes : difficults de vidanges des puits et risques induits sur

    lenvironnement, difficults lies la gestion des produits de vidange, risques de contamination du rseau dAEP, etc.

    IIII..11..44 RRsseeaauu ddAAssssaaiinniisssseemmeenntt eexxiissttaanntt

    Le rseau dassainissement existant totalise un linaire de lordre de 10 km ; il assainit en trois grands bassins : A, B et C (le plus important est le bassin A).

    BBAASSSSIINN AA :: Le bassin A stend dans les quartiers les plus anciens de la ville (Zaouia Lekdima, Tadaout, Bouymjan et Bouhabou). Le rseau de ce bassin a t ralis la fin des annes

    Initialement, le collecteur A se raccordait lintercepteur, proximit de la source Bouddilite. En situation actuelle, les eaux uses sont dverses dans loued Ikkor, au niveau de quatre points de rejet. Ces dviations ont t ralises par la population, pour rsoudre le problme

    des dbordements et retours des eaux uses sur les tronons amont.

    Le rseau dassainissement du quartier Saada, ralis pendant les annes 1980, est raccord au collecteur A. Au niveau du raccordement, le diamtre de ce dernier est de 300 mm, alors que

    le diamtre de la conduite darrive est de 500 mm.

    Le bassin A est scind en six sous bassins, dont le descriptif de chacun est donn, ci-aprs.

    SSOOUUSS BBAASSSSIINN AA--11 :: Il est assaini par le collecteur A-1, qui assure lassainissement des habitations, situes au voisinage du collge Oum Roummane. Il longe le Boulevard

    Dakhla, sur un linaire de 350 ml, avec une section DN 300. Conu initialement pour se

    raccorder au collecteur A, il dbouche actuellement dans loued Ikkor. Lancien tronon de raccordement au collecteur A est abandonn ;

    SSOOUUSS BBAASSSSIINN AA--22 :: Une partie des eaux uses du quartier Bouymajjan est collecte par le collecteur A-2, de diamtre 300, totalisant un linaire de 470 ml. Ce collecteur longe le

    Boulevard La Marche Verte, avant de se jeter dans lOued Ikkor. De mme que le collecteur A-1, le tronon de raccordement avec le collecteur A est abandonn ;

    SSOOUUSS BBAASSSSIINNSS AA--33,, AA--44 EETT AA--55 :: Ces 3 sous bassins sont assainis par trois collecteurs, qui assurent lassainissement du quartier Zaouia Elkdima et totalisent un linaire de 1645 m, avec une section en DN300. Les collecteurs A3 et A5 sont dvis par la population vers

    loued Ikkor. Le tronon aval du collecteur A4 tant colmat, les eaux uses dbordent sur les champs avoisinants, sans atteindre le collecteur A ;

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    FFiigguurree 22 :: PPllaann aassssaaiinniisssseemmeenntt aaccttuueell

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    BBAASSSSIINN SSAAAADDAA :: Correspondant au quartier du mme nom, ce bassin est drain par le collecteur S, qui se raccorde au collecteur A, au niveau du premier regard.

    Au niveau de la jonction, la section du collecteur A, en 300, est plus faible que celle de

    larrive, qui est de 500.

    Un tronon de collecteur (T) de 360ml en 600, a t ralis par les habitants du quartier

    Tasselaft, pour se raccorder au collecteur A1. La population riveraine de ce dernier sy est oppose.

    BBAASSSSIINN BB :: le collecteur B a t ralis dans les annes 1970. Il assure lassainissement des quartiers Taddaout et Tikchmirine et il se raccorde lintercepteur. En situation actuelle, le tronon de raccordement est dtruit par les agriculteurs, et ce, pour dvier les eaux uses vers

    les champs.

    BBAASSSSIINN CC :: le rseau de ce bassin a t entirement ralis par les habitants. Il assure lassainissement du quartier Ikkor et reoit les eaux uses de la caserne, avant le rejet dans loued.

    Le quartier Ikkor est assaini par un rseau de diamtre 300, totalisant un linaire de 1,03

    km. La partie Habitations de la caserne est assainie par un rseau vtuste, de diamtre variant

    entre 300 et 500, totalisant un linaire de 700 ml.

    Le lotissement Tamaris dispose dun rseau, non encore fonctionnel, qui dbouche dans les terrains vagues au nord du lotissement.

    IINNTTEERRCCEEPPTTEEUURR

    Le rseau dassainissement dispose dun intercepteur, qui assure le transit des eaux uses, vers lOued Oum Er Rbia, sur un linaire de 1500 m.

    En situation actuelle, cet intercepteur est abandonn ; les eaux uses sont dvies pour

    lirrigation des champs avoisinants. Lexcdent rejoint superficiellement lcoulement de la source Boudilit.

    IIII..11..55 SSyynntthhssee dduu ddiiaaggnnoossttiicc

    La campagne de diagnostic du rseau dassainissement liquide a mis en vidence de nombreux dysfonctionnements et anomalies (cf album photo en annexe) :

    Accumulation de dpts, au niveau des regards ;

    Dbordement des eaux uses, au niveau de lintercepteur et du collecteur B ;

    Dviation des eaux uses vers les champs, pour la rutilisation en agriculture ;

    Multitude des rejets sur loued Ikkor ;

    Bouchage du tronon aval de lintercepteur ;

    Absence des chelons daccs la majorit des regards ;

    Passage du rseau dans des terrains privs ;

    Enfouissement des tampons sous les remblais, la chausse ou les trottoirs.

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    Ces dysfonctionnements et anomalies sont expliqus par :

    Labsence dune cartographie complte et prcise du rseau existant ;

    Le manque dentretien ;

    La ralisation du rseau de desserte par la population, sans contrle, ni respect des rgles

    de lart ;

    Les dviations clandestines des eaux uses, vers les champs, notamment en priode de

    scheresse ;

    Les faibles pentes constates sur certains collecteurs.

    On notera que la ville de Zaouit Cheikh est traverse par un rseau de seguias (alimentes

    partir de sources), qui assure lirrigation des champs situs au nord de la ville. Ce rseau est dans un tat de conservation moyen, favorisant les pertes par infiltration. Aussi, une partie des

    parcelles sont irrigues par des eaux mixtes (eaux de sources et eaux uses).

    IIII..22 MMEESSUURREESS DDEE PPRREEMMIIEERREE UURRGGEENNCCEE ((TTRRAAVVAAUUXX DDEE RREEHHAABBIILLIITTAATTIIOONN DDUU RREESSEEAAUU

    DDAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT))

    Les mesures de premire urgence sont identifies et dfinies, dans lattente de la mise en uvre des travaux, qui sont dtaills ci-dessous. Ces mesures ont pour objectif de rsoudre, court terme, et avec une enveloppe financire raisonnable, les problmes gnrant un

    fonctionnement non adquat du systme dassainissement.

    Elles sont dfinies sur la base dune hirarchisation des dsordres physiques et hydrauliques relevs lors de lopration du diagnostic ou collects auprs du technicien de la municipalit.

    Compte tenu des dsordres et anomalies constates, les mesures durgence proposes viseront assurer, dune part, lvacuation des eaux uses et pluviales dans des conditions favorables, et dautre part, laccessibilit du rseau, pour assurer les conditions de russite de son entretien. Les mesures durgence retenues, compte tenu des anomalies constates, sont les suivantes :

    Curage des collecteurs, prsentant des dpts ;

    Dgagement des regards enterrs ou scells ;

    Equipements de 16 regards en cadres et en tampons en Fonte ;

    Rhabilitation de 43 regards (prsentant des dgts sur leurs structures) ;

    Remplacement du tronon entre R24 et R31, du collecteur B, sur 225 ml, par un collecteur

    DN 300 mm ;

    Elimination des rejets n2, 3 et 4 par la ralisation dun collecteur de raccordement, entre les collecteurs A1, A, A3, A3-1 et A4 (cette opration a t intgre dans les solution

    arrte pour lassainissement des eaux uses de la ville) ;

    Vidange et remblaiement des puits perdus pour viter les risques de contamination du

    rseau deau potable (cette opration doit tre la charge de la population) ; les agents de la municipalit ou de lONEP peuvent apporter leur assistance technique ;

    Sensibilisation de la population des quartiers assainis se raccorder au rseau

    dAssainissement ;

  • EETTUUDDEE DDAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT LLIIQQUUIIDDEE DDEE LLAA VVIILLLLEE DDEE ZZAAOOUUIITT CCHHEEIIKKHH

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    Le montant total des mesures durgence prvues (y compris remblaiement des puits perdus et fosses) slve environ 7 MDH TTC (y compris 15 % dimprvus).

    IIII..33 DDEEFFIINNIITTIIOONN DDEESS SSOOLLUUTTIIOONNSS DDAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT DDEE LLAA VVIILLLLEE DDEE ZZAAOOUUIITT CCHHEEIIKKHH

    Le projet dassainissement liquide de la ville de Zaouit Cheikh comporte un rseau de collecte, de transport, dinterception et dacheminement vers des sites dpuration, lpuration des eaux uses, avant leur rejet dans le milieu rcepteur, ou ventuellement leur rutilisation.

    Le projet prvoit galement un rseau dvacuation des eaux pluviales. Plusieurs variantes ont t tudies au stade dAPS. Ces variantes, qui se rapportent aux diffrents volets de lAssainissement liquide, sont rappeles brivement, ci aprs :

    Protection du centre contre les apports extrieurs ;

    Collecte, transport et vacuation des eaux pluviales des zones dextension et des zones non encore assainies ;

    Collecte, transport et vacuation des eaux uses des zones dextension et des zones non encore assainies ;

    Solutions de sites dpuration ;

    Variantes de procds dpuration,

    Transfert et rejet dans le milieu rcepteur.

    Les critres, qui ont servi de base, pour llaboration des variantes techniques du systme d'assainissement de la ville de Zaouit Cheikh sont explicits au niveau des :

    systme de collecte et d'vacuation des eaux uses et pluviales ;

    systme dpuration et rejet dans le milieu rcepteur.

    On reviendra tout dabord sur lvaluation des rejets, base du dimensionnement pour cette tude.

    IIII..33..11 EEvvaalluuaattiioonn ddeess rreejjeettss HHoorriizzoonn 22002200

    Lvolution de la population, prise en considration, pour ltablissement des prvisions de consommation future est base sur un Taux daccroissement net annuel de 1,3%, prolongeant la tendance constate entre 1994 et 2004.

    Les valeurs du taux de branchement ressortent de ltude dalimentation en eau potable, ralise pour le compte de lONEP, et devraient atteindre 98% en 2020.

    Le taux de raccordement, en 2004 (qui est le rapport entre la population raccorde au rseau

    dassainissement et la population totale), tait de lordre de 35 % (daprs le diagnostic du terrain) ; ce taux reste encore faible.

    Compte tenu des retards accumuls par le Maroc dans le domaine de lassainissement, et tenant compte des recommandations du SDNAL, en vue de la rsorption du retard important,

    il a t retenu, un taux de raccordement de 90 %, lchance 2020. Pour atteindre cet objectif, il est ncessaire de procder des campagnes de sensibilisation de la population, vis

    vis des risques sur la sant publique et le milieu naturel, que constitue le rejet des eaux uses

    dans des puits perdus.

  • EETTUUDDEE DDAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT LLIIQQUUIIDDEE DDEE LLAA VVIILLLLEE DDEE ZZAAOOUUIITT CCHHEEIIKKHH

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    Concernant le taux de restitution lgout, des mesures prcises ne sont pas disponibles. Toutefois, le schma Directeur National dAssainissement Liquide a retenu un taux de retour lgout de :

    80 % pour les eaux dorigine domestique et administrative ;

    75 % pour les eaux dorigine industrielle.

    La ville de Zaouit Cheikh est traverse par un rseau de seguias, qui assure lirrigation des champs, situs au nord de la ville. Ce rseau est dans un tat de conservation moyen,

    favorisant les pertes par infiltration.

    Le taux des eaux parasites, pris en compte, pour tenir compte des ventuelles intrusions des

    eaux claires dans le rseau dassainissement, en provenance du rseau de seguias et du rseau deau potable, est gal 20%. Ce taux devra baisser progressivement pour atteindre 5 % en 2020.

    Les prvisions des volumes des eaux uses, pour les horizons dtude, sont rcapitules en annexe 3. La population, estime pour 2020, slve environ 28 000 habitants ; le dbit moyen des eaux uses collect slverait 1354 m3/j.

    Le tableau, ci-aprs, rcapitule les principales donnes, relatives aux consommations en eau,

    rejets et charges polluantes, et ce, jusqu lhorizon du projet et saturation.

    TTaabblleeaauu 11 :: CCoonnssoommmmaattiioonn eenn eeaauu ppoottaabbllee eett vvoolluummeess ddee rreejjeettss

    Anne 2 004 2 010 2 015 2 018 2 020 Saturation

    Population en habitants 22 728 24 559 26 198 27 233 27 946 57 021

    Population raccorde 7 955 14 736 19 648 21 786 25 151 53 600

    Consommation totale en m3/j 1 443 1 582 1 687 1 754 1 800 3 672 Rejet gnr global (m3/j) 1 149 1 259 1 343 1 150 1 433 2 923 Rejet gnr global (l/s) 13 15 16 13 17 34

    Taux de raccordement au rseau d'assainissement 35% 60% 75% 80% 90% 94%

    aux des eaux parasites 120% 115% 110% 110% 105% 101%

    Dbit moyen des eaux uses en m3/j 483 869 1 108 1 150 1 354 2 776

    Dbit moyen des eaux uses en l/s 5.6 10.1 12.8 13.3 15.7 32.1

    Dbit de pointe horaire en l/s 14.3 23.0 28.2 29.1 33.4 62.4

    Charge polluante domestique en Kg/j (350 mg/l) 168.9 304.1 387.8 402.5 473.9 971.4

    Charge polluante abattoir en Kg/j 21 25 29 33 37 84

    Rapport charge polluante abattoir/charge polluante domestique 12% 8% 7% 8% 7.86% 9%

    IIII..33..22 CCoolllleeccttee eett vvaaccuuaattiioonn ddeess eeaauuxx

    Le choix des systmes d'assainissement, pour la ville de Zaouit Cheikh, a t opr au cas par

    cas (quartier ou ensemble de quartiers), en vue d'une optimisation globale. Le choix des

    systmes a t opr par quartier et a t dict par les possibilits offertes, les contraintes et

    impratifs technico-conomiques du site tudi, avec, en gnral, les principes et objectifs

    suivants :

    Valoriser au maximum du rseau existant ;

  • EETTUUDDEE DDAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT LLIIQQUUIIDDEE DDEE LLAA VVIILLLLEE DDEE ZZAAOOUUIITT CCHHEEIIKKHH

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    19

    Gnraliser la collecte sparative des eaux uses et pluviales, pour les extensions, afin de

    mieux dimensionner la station d'puration et minimiser l'impact sur le milieu rcepteur, en

    vitant les rejets des eaux uses dilues ;

    Assainir individuellement les zones d'habitat dispers, si la nature des sols le permet ;

    Mettre profit les possibilits d'vacuation superficielle des eaux pluviales ;

    Ne pas admettre, sauf cas particuliers, des eaux pluviales des bassins extrieurs dans le

    rseau d'assainissement urbain.

    Le rseau existant sera valoris au maximum. Les systmes en place seront maintenus s'ils ne

    prsentent pas de grandes insuffisances, ncessitant la mise en place d'une nouvelle ossature

    des rseaux.

    Les modes d'assainissement recommands, pour les extensions des rseaux, seront le

    sparatif, avec vacuation superficielle des eaux pluviales, comme cest le cas actuellement.

    Des ouvrages spciaux sont prvoir dans certains cas de figure et utiliss dans le cadre du

    prsent projet :

    Des dgrilleurs sont prconiss l'entre des systmes d'vacuation d'eau pluviale,

    recevant les eaux des bassins priurbains ou les eaux canalises dans les thalwegs

    naturels, coupls des fosses dcantation ;

    Des stations de pompage et de relevage : les postes de refoulement ont pour objet de faire

    franchir aux eaux un point haut de leur parcours, tandis que les postes de relvement se

    limitent lever le niveau des eaux sur place, en vue de leur dversement dans une bche.

    Pour les solutions de tracs de collecteurs deaux uses et pluviales, le choix tait port, ds le dbut, dans le sens de leur optimisation ; et par consquent, il ny a pas de variantes de tracs.

    IIII..33..22..11 AASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT DDEESS QQUUAARRTTIIEERRSS EENN CCOONNTTRREE BBAASS

    Les quartiers situs en contre bas, qui se trouvent des ctes trs basses, par rapport aux ctes

    moyennes de la ville, et dont lexutoire est loued Ikkor, sont les suivants :

    Le quartier Ikkor 1 : les habitations de ce quartier, situes de part et dautre de lOued Ikkor, sont construites mme le niveau du fil deau et les voies daccs prsentent des pentes fortes vers loued ;

    Les habitations avoisinantes de lhpital, en cours de construction. Elles sont situes dans des zones trs basses, par rapport au rseau de la ville.

    Ces quartiers sont situs dans des zones inondables, avec des sous-sols, dont le toit se trouve

    plus bas que la ligne des plus hautes eaux.

    Le non respect de lemprise de loued et la rduction de la section dcoulement mettent en pril les habitations, situes en aval du pont, sur la RN 8 et le pont lui mme.

  • EETTUUDDEE DDAASSSSAAIINNIISSSSEEMMEENNTT LLIIQQUUIIDDEE DDEE LLAA VVIILLLLEE DDEE ZZAAOOUUIITT CCHHEEIIKKHH

    MMIISSSSIIOONN II :: EETTUUDDEE DDIIMMPPAACCTT SSUURR LLEENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTT

    20

    Les solutions envisageables pour lassainissement de ces deux zones sont :

    Variantes quartiers en contre bas B1 : Ralisation dun rseau semi-collectif, avec deux fosses collectives (suivies chacune dun lment purateur appropri), de part et dautre de lOued Ikkor, pour le traitement des eaux uses. Les eaux pluviales seront draines par un rseau superficiel vers loued. Pour les habitations, situes sur les berges ou leur proximit immdiate (elles sont nombreuses), la ralisation de fosses septiques et de

    dispositifs dpuration nest pas possible, en raison de lindisponibilit de terrains. Par consquent, et dans lobjectif dviter de graves incidents, les habitants de ces maisons doivent tre dplacs, pour librer le Domaine Public Hydraulique (DPH). La solution

    dassainissement autonome, en plus de certaines contraintes quelles risquent de se poser dans ce cas particulier, ne sera pas intressante. Par consquent, les eaux de ce quartier

    seront achemines vers le rseau des bassins K ou A ;

    Variantes quartiers en contre bas B2 : Le refoulement des eaux uses de ces quartiers, partir du

    point bas, vers le rseau dassainissement de la ville. Deux variantes ont t envisages :

    Interception Ikkor 1-1 : Refoulement des eaux uses du quartier Ikkor 1 Rive Gauche, vers

    le rseau du bassin C et refoulement des eaux uses de la partie correspondante, sur la

    rive droite, vers le rseau du bassin A ;

    Interception Ikkor 1-2 : Transit gravitaire des eaux uses du quartier Ikkor 1 Rive Gauche,

    vers le rseau du quartier Ikkor 1, Rive Droite avant refoulement vers le rseau du

    bassin A. Cest cette variante qui est retenue, pour assainir la zone en rive droite en contrebas.

    IIII..33..22..22 VVAARRIIAANNTTEESS DDIINNTTEERRCCEEPPTTEEUURRSS

    Les variantes dinterception sont troitement lies aux variantes de sites dpuration ; le schma des tronons dinterception est prsent dans la figure suivante :

    FFiigguurree 33 :: VVaarriiaanntteess ddiinntteerrcceeppttiioonn

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    21

    IIII..33..33 AAssssaaiinniisssseemmeenntt ddeess UUnniittss iinndduussttrriieelllleess

    Pour les eaux industrielles (abattoir, station service), les propritaires sont tenus de procder

    au prtraitement de leurs effluents, sils veulent rejeter leurs eaux uses dans le rseau collectif.

    Pour lassainissement des units dextraction dhuile dolive, la solution recommande consiste en la mise en place dun systme de collecte des margines, par citerne, vers le site de la station dpuration ou autre, o sera ralis un bassin de stockage-vaporation. La faisabilit de cette

    solution, sur le plan technique, organisationnel et institutionnel, doit tre examine entre la

    Municipalit, les propritaires (ou les exploitants) de ces huileries, lABH de lOum ERbia et lONEP.

    IIII..33..44 VVaarriiaanntteess ddppuurraattiioonn eett ppoossssiibbiilliittss ddee rruuttiilliissaattiioonn

    Les variantes de procds dpuration retenues pour la comparaison sont les suivantes :

    Procds extensifs :

    Lagunage naturel ;

    Infiltration percolation.

    Procds intensifs :

    Lagunage ar ;

    Lits bactriens ou boues actives.

    Dans le cas de la ville de Zaouit Cheikh, et vu les projections dvolution (28 000 en 2020 contre 23 000 habitants en 2004) et la disponibilit du terrain, pour raliser un traitement

    extensif, lI.C recommande une puration, type extensive, compte tenu des recommandations du SDNAL et du CSEC.

    Une analyse multicritres a t mene pour les variantes par lagunage naturel, lagunage ar,

    infiltration-percolation sur les 3 sites identifis pour la STEP au niveau de la mission 1-2 et a

    recommand le site 1, qui a eu laval du comit local, en raison des nombreux avantages quil offre.

    Les 3 sites sont situs sur des terrains privs (melk) ; leur occupation actuelle est agricole.

    Pour le site 1, il sagit de crales cultives en bour. Les sites 2 et 3 sont petits sans relles possibilits dextension ; le site 1 est beaucoup plus grand, plus loign du centre, ce qui occasionnera moins de nuisances : odeurs, bruits. Les vents dominants proviennent du Sud

    Ouest et les 3 sites envisags sont lOuest du centre, ce qui rduit nettement les risques de rabattement des odeurs vers les habitations du centre.

    TTaabblleeaauu 22 :: CCaarraaccttrriissttiiqquueess ddeess ttrrooiiss ssiitteess ddppuurraattiioonn iiddeennttiiffiiss

    Site Superficie Distance

    p/r lexutoire

    Dnivele p/r au point bas

    en m

    Orientation p/r aux vents dominants

    Contraintes du trac Statut foncier

    1 26 ha 2,3 km +10 m Favorable Piste. Une traverse de loued Ikkor, Succession de points hauts et de points bas

    Melk

    2 10 ha 700 m +30 m Favorable Piste . Une traverse de loued Ikkor, Site situ sur une colline p/r la piste

    Melk

    3 4 ha 760 m -15 m Favorable Sentier. Une traverse de loued Ikkor, Pente uniforme vers le site

    Melk

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    22

    On signalera que la valorisation des eaux pures en irrigation est envisageable ; deux sites de

    valorisation (V1 et V2) ont dailleurs t identifis pour le site dpuration 1 (cf figure 3), lors de la mission I. La valorisation agronomique directe (irrigation agricole ou despaces verts), incluant le traitement, dont lobjectif sera fonction du type dirrigation et des cultures pratiques ; le rseau de distribution de leau sur un primtre agricole doit tre bien dfini ainsi que les structures organisationnelles de contrle et de gestion. Celle-ci ncessite une

    tude spcifique pour identifier les agriculteurs intresss, la dlimitation de la zone irriguer,

    le type dirrigation et dorganisation mettre en place.

    Le site de valorisation 1 ne ncessite pas de relevage sur la plus grande part de la superficie et

    viterait la traverse de Oued Oum Er Rbia.

    Le site V1 est situ environ 0,5 km lEst du site 1 (douar Igli), sur la rive gauche de loued Oum Er Rbia, dont les terrains relvent du statut priv, occup actuellement par des plantations doliviers, de grenadiers et par la craliculture ;

    Le site V2 est situ en face du site 1, sur la Rive droite de lOum Er Rbia, dont les terrains relvent du statut priv ; il offre la possibilit dune mise en valeur, pour des cultures annuelles ou de lolivier.

    Actuellement, les effluents bruts deaux uses sont utiliss directement par les agriculteurs, qui ont mis en place des petits seuils pour relever le niveau deau dans le canal des eaux uses et dans la chaaba aval, dans lesquels ils prlvent leau pour irriguer des cultures trs diverses, domines par les crales et lolivier. Avec le projet, les eaux uses pures feront lobjet danalyses bactriologiques et physico-chimiques, pour sassurer de leur conformit, aux normes en vigueur avant rejet.

    Compte tenu de cet tat de fait, il est envisageable de rutiliser les eaux uses pures dans

    lirrigation moyennant une tude spcifique de valorisation.

    IIII..44 CCOOMMPPAARRAAIISSOONN DDEESS VVAARRIIAANNTTEESS

    IIII..44..11 AAnnaallyyssee mmuullttiiccrriittrree

    IIII..44..11..11 CCRRIITTEERREESS DDEE CCOOMMPPAARRAAIISSOONN

    Une analyse multicritres a t ralise au cours de la mission 1 pour les 3 sites et les

    variantes dpuration proposes, sur la base des critres suivants pondrs :

    Cots dinvestissement initial ;

    Cot dexploitation (entretien et personnel) ;

    Fiabilit et simplicit des solutions et scurit de fonctionnement ;

    Difficults d'excution par des entreprises nationales et ncessits d'importer des

    quipements spcialiss ;

    Acceptation par les autorits et la population ;

    Intgration dans le paysage ;

    Risques de nuisances vis--vis de lenvironnement (odeurs, bruits des stations, etc).

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    Les coefficients de pondration adopts pour cette comparaison figurent au tableau suivant :

    TTaabblleeaauu 33 :: CCooeeffffiicciieennttss ddee ppoonnddrraattiioonn aannaallyyssee mmuullttiiccrriittrreess

    Critres Coefficient de pondration

    Investissement initial en DH 20%

    Frais exploitation 20%

    Fiabilit solution, simplicit d'exploitation et scurit de fonctionnement 10%

    Difficults d'excution par des entreprises nationales et ncessit d'import des quipements spcialiss 10%

    Acceptation par les autorits et la population 20%

    Intgration dans le paysage 10%

    Risque de nuisances (Odeurs, bruits SP, etc.) pour le centre 10%

    IIII..44..11..22 RREESSUULLTTAATTSS DDEE LLAA CCOOMMPPAARRAAIISSOONN

    Selon lanalyse multicritres, dtaille dans la mission I-2, la solution lagunage naturel jusqu maturation, sur le site 1, est la plus approprie pour lassainissement du centre de Zaouit Cheikh, comme le montre les rsultats du tableau suivant dtaills en annexe 12 ; cest cette solution qui est recommande et tudie au niveau de lAPD.

    TTaabblleeaauu 44 :: RRssuullttaattss ddee llaannaallyyssee mmuullttiiccrriittrreess

    Site puration

    Variantes Note globale

    Site 1 Lagunage naturel 96,35

    Site 1 Infiltration - percolation 85,78

    Site 2 Lagunage naturel 66,51

    Site 3 Infiltration - percolation 60,99

    Site 2 Infiltration - percolation 67,44

    Site 1 Lagunage ar 82,34

    Site 3 Lit bactrien 71,59

    Site 2 Lit bactrien 51,89

    Site 1 Lit bactrien 47,46

    Site 1 Boues Actives 68,04

    Site 2 Lagunage ar 75,34

    Site 3 Boues Actives 49,40

    Site 2 Boues Actives 69,36

    Dans le contexte du centre de Zaouit Cheikh, compte tenu de la similitude des variantes, les

    critres financiers ont jou un rle important dans cette analyse multicritre. Les STEP, type

    Boues actives (ou lit bactrien) ou lagunage ar, ncessitent des entreprises spcialises et

    des quipements, importer de ltranger, et, en consquence, des investissements importants (et en devises).

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    Quant aux difficults dexploitation et de scurit de fonctionnement de la solution retenir, elle est lie la prsence ou non des stations de pompage, leur nombre, ainsi quau procd dpuration intensive, compte tenu du fait quelles constituent des ouvrages nvralgiques, pour lesquels toute panne lectrique de moyenne ou longue dure, entranera larrt de la station de pompage et de la STEP, et par consquent, larrt du refoulement des eaux uses et de lpuration, avec toutes les nuisances que cet arrt entrane sur lenvironnement.

    Les variantes avec le minimum de relevage prsentent lavantage dinduire moins de nuisances, lies aux bruits et odeurs nausabondes, qui peuvent maner des stations surtout en

    priode de dysfonctionnement ou darrt.

    Pour la station dpuration, elle sera ralise, jusqu la maturation (en effet, le centre de Zaouiet Cheikh est situ lamont du barrage Ait Messoud, dont 65 Mm3/an seront affects lAEPI. Par consquent, les risques de contamination doivent tre minimiss au maximum, ce qui ncessite de prvoir les bassins de maturation), en une seule tranche, pour le dbit de

    dimensionnement correspondant lhorizon 2020.

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    FFiigguurree 44 :: SSiittee ddppuurraattiioonn eett ddee vvaalloorriissaattiioonn ppootteennttiieellllee ddeess eeaauuxx uusseess

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    IIII..44..22 CCoommppaarraaiissoonn eennvviirroonnnneemmeennttaallee ddeess ssiitteess

    Une comparaison des 3 sites potentiels identifis a t mene pour limplantation de la STEP sur la base des critres dvaluation suivants :

    Eloignement de la population avoisinante et limites du plan damnagement,

    Direction des vents dominants et risques de nuisances olfactives,

    Vulnrabilit de la nappe et des ressources en eaux souterraines et superficielles,

    Inondabilit des sites,

    Statut foncier des terrains, usage actuel,

    Milieu rcepteur final et impact prvisible des rejets.

    TTaabblleeaauu 55 :: CCoommppaarraaiissoonn ddeess ssiitteess

    Site Eloignt

    habitations

    Orientation p/r aux vents

    dominants

    Distance P.Urbain Vulnrabilit

    nappe Inondabilit

    site Statut foncier

    Occupation du sol

    Milieu rcepteur

    1 1 maison 150 mtres

    Favorable 2,3 km Trs faible Non inondable Melk

    Crales cultives en bour

    OER

    2 Proximit

    habitations Favorable 700 m Trs faible Non inondable Melk

    C.annuelles + Arboriculture irrigues

    OER

    3 Proximit

    habitations Favorable 760 m Trs faible Non inondable Melk

    C.annuelles + Arboriculture irrigues

    OER

    Concernant lorientation, par rapport aux vents dominants, les trois sites sont louest du centre, ce qui limite le rabattement des odeurs vers le centre de Zaouit Cheikh (les vents

    dominants provenant du Sud Ouest). Toutefois les sites 2 et 3 sont plus proches des

    habitations. Le site 1 est le plus loign des habitations, 2,3 km du primtre urbain (Il

    existe toutefois une maison, proximit environ 150 mtres du dernier bassin de

    maturation). Quelques maisons sont parpilles dans les plantations doliviers lEst ( environ 1 km)

    Compte tenu des exigences en surface pour chaque procd, les sites rpertoris prsentent

    des contraintes : en effet, les sites n 2 et 3 ne peuvent pas convenir un lagunage naturel

    complet par manque de surface ; le site n3 ne peut pas convenir galement un lagunage

    ar (surtout si on adopte le principe de scher les boues). Le site 1 offre lavantage de sa taille ; en effet, lchance 2020, pour lequel est dimensionn ce projet, des extensions de la station (augmentation du nombre de bassins) seront possibles sur ce site.

    Pour les sites 2 et 3 de statut melk, on recense au niveau de loccupation du sol des cultures annuelles irrigues associes larboriculture (oliviers, grenadiers), alors que sur le site 1, le sol est emblav avec des crales cultives en bour.

    Pour les trois sites, le milieu rcepteur final est lOued Oum Er Rbia.

    En parallle lanalyse multicritres effectues et de la comparaison environnementale des sites, ci-dessus, une mission de terrain a t ralise, en prsence des membres du Comit de

    Suivi. Le site n1 a t retenu, lunanimit, par les membres du Comit de Suivi Local.

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    Quant au nombre et lemplacement des stations de pompage, ainsi quau procd dpuration, ils seront identiques pour les 3 sites tudis ; ces infrastructures constituent des ouvrages nvralgiques, pour lesquels toute panne lectrique de moyenne ou longue dure,

    entrane larrt de la station de pompage et de la STEP, et par consquent, larrt du refoulement des eaux uses et de lpuration, avec toutes les nuisances que cet arrt entrane sur lenvironnement (odeurs, .)

    IIII..55 DDEESSCCRRIIPPTTIIOONN DDEE LLAA SSOOLLUUTTIIOONN RREECCOOMMMMAANNDDEEEE

    Les mesures durgence proposes viseront assurer, dune part, lvacuation des eaux uses et pluviales dans des conditions favorables, et dautre part, laccessibilit du rseau, pour assurer les conditions de russite de son entretien.

    Pour rsoudre les problmes dassainissement du centre de Zaouit Cheikh, la variante recommande rsultant du choix de la solution optimale dassainissement de cette ville, jusqu lhorizon 2020, est dcrite ci-dessous et constitue des amnagements suivants :

    Adoption dun systme sparatif. En effet, le mode dassainissement actuel, dans la ville de Zaouit Cheikh, qui est le sparatif, sinscrit parfaitement dans les orientations actuelles, en matire dassainissement (favoriser le sparatif dont le pluvial se fait de faon superficielle, ou le recours aux techniques alternatives et optimiser le fonctionnement de

    la STEP) ; ce mode sera reconduit pour les extensions. Par consquent, les eaux de

    terrasses et des cours intrieures des foyers doivent tre dverses lextrieur des habitations, et rejoignent absolument les caniveaux des eaux pluviales, raliser. Les

    amnagements intrieurs ncessaires doivent tre raliss ;

    Protection contre les apports extrieurs, par la ralisation de 5 fosss en terre (les dalles ne

    sont pas ncessaires, sauf au droit des franchissements), qui achemineront ces apports,

    vers des seguias existants dagricultures, des chabaas et vers loued Ikkor. La ralisation de ces fosss doit tre examine en concertation entre lABHOER, la Municipalit et lONEP. Leur gestion doit tre assure par le gestionnaire de lAssainissement du centre, compte tenu du fait quils se trouvent dans le primtre urbain. Pour loued Ikkor, la capacit de transit a t approche et slve environ 88 m3/s, permettant peine de faire vhiculer la crue dcennale de cet oued. Les tudes et les travaux damnagement de cet oued doivent tres raliss par lABHOER ; ces tudes doivent englober galement celle de la libration du DPH. La gestion des apports de loued Ikkor, conformment aux dispositions de la Loi sur lEau et de ses textes dapplication, relve des comptences de lABHOER,

    Assainissement pluvial du primtre damnagement, par un rseau superficiel de caniveaux (couverts dune dalle en bton); totalisant un linaire de 9 km, et dont les sections vont de 0,5 x 0,4 1,3 x 1,1 m.

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    Ralisation dun rseau dossature dassainissement enterr des eaux uses, en PVC DN 315 et 400 mm, srie I, sur un linaire de 19,8 Km, et dun rseau de desserte, sur 33 km.

    Assainissement du quartier Ikkor I, qui ncessite un pompage, compte tenu de sa situation

    basse, par rapport au rseau existant ;

    Ralisation des ouvrages dinterception et de transfert des eaux uses, vers le site n1 dpuration (2 stations de pompage, des conduites de refoulement, sur 2,75 km et des collecteurs gravitaires, sur 4 Kms environ).

    Ralisation dune station dpuration des eaux uses (permettant dpurer, terme, un volume journalier de 1350 m

    3), type lagunage naturel, sur le site n 1, situ au nord ouest

    de la ville.

    Pour lassainissement des units dextraction dhuile dolive, la solution recommande consiste en la mise en place dun systme de collecte des margines, par citerne, vers le site de la station dpuration ou autre, ou sera ralis un bassin de stockage-vaporation. La faisabilit de cette solution, sur le plan technique, organisationnel et institutionnel, doit tre

    examine entre la Municipalit, les propritaires (ou les exploitants) de ces huileries,

    lABH de lOum ERbia et lONEP ;

    Les effluents de labattoir doivent subir un prtraitement dans lavenir (avant dtre dverss dans le rseau), qui comportera un dgrilleur fin, pour les abats, les poils et les

    plumes et un dbourbeur et dgraisseur. Ces amnagements permettraient de retenir les

    lments grossiers et les graisses susceptibles de colmater les regards de visite et de

    diminuer la section utile des rseaux.

    Pour les stations de service, leurs effluents doivent subir un prtraitement dans lavenir (avant dtre dverss dans le rseau), qui comportera un dgrilleur fin et un dbourbeur et dgraisseur.

    IIII..55..11 AAssssaaiinniisssseemmeenntt pplluuvviiaall

    Le centre de Zaouiet Cheikh ntant pas assaini actuellement par un rseau deaux pluviales.

    Dautre part, la quasi-totalit des voies ne sont pas encore revtues.

    Pour la protection contre les apports extrieurs, il est trs important de dsigner lorganisme qui se chargera de ce volet.

    Pour le pluvial, et compte tenu de ltat actuel des voies, il est plus intressant, sur tous les plans, que les travaux relatifs ce volet, soient diffrs en 2

    me tranche. Le rseau pluvial doit

    tre trait, avec la voirie.

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    IIII..55..22 CCoolllleecctteeuurrss eeaauuxx uusseess SSttaattiioonnss ddee ppoommppaaggee

    Le rseau enterr gravitaire dassainissement des eaux uses (quasiment tout le rseau), sera constitu de tuyaux en PVC, srie I, sur un linaire de 46,3 Km dont 43,7 Km en DN 315 et

    2,55 Km en DN 400 mm.

    Les conduites de refoulement, partir de trois stations de pompage, sur un linaire de 2950

    ml.

    Les caractristiques des stations de pompage et des conduites de refoulement sont rcapitules

    dans le tableau, ci-aprs.

    TTaabblleeaauu 66 :: CCaarraaccttrriissttiiqquueess ddeess ssttaattiioonnss ddee ppoommppaaggee pprroojjeetteess

    Dsignation SP quartier

    Ikkor SP interc. B SP inter STEP

    Dbit en l/s 9 22 62

    Dbit en m3/h 32 79 223

    Cte TN dpart en m NGM 672.22 647.72 629,4

    Cte arrive en mNGM 687.26 664.9 651.5

    Hg en m 15.04 17.18 21,1

    Pertes de charge l'aspiration en m 1 1 2

    Diamtre conduite de refoulement 160 mm en PVC 225 mm en

    PVC 315 mm en PVC

    Linaire conduite de refoulement 161 409 2380

    Pertes de charge unitaire en m/m 0.005 0.004 0.007

    Pertes de charge totales en m 0.86 1.64 16,3

    HMT en mCE 16.90 19.82 43

    Puissance absorbe en KW 2.39 7.03 45

    Une sortie sur le terrain avec les reprsentants de lONEP le 25 Mai 2007 a permis de valider lemplacement des sites des stations de pompage. Les sites des stations SP1 et SP2 ont t choisis labri des risques dinondation ; pour la SP3, la traverse de lOued Ikkor par lintercepteur 1 sera ralise par une conduite en acier, accroche au pont, de lautre ct de la conduite deau potable. Le calage de cet intercepteur sera ajust lamont de telle faon a avoir la cote radier de celui-ci gale au radier du tablier du pont (cote cale en fonction de la

    ligne deau correspondant la crue centennale).

    Limplantation de ces 3 stations de pompage se prsente comme suit :

    SP3 Ikkor situe dans le quartier Ikkor.

    SP2 sur lintercepteur B

    SP1 sur la conduite damene vers la STEP

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    IIII..55..33 SSttaattiioonn ddppuurraattiioonn

    IIII..55..33..11 OOBBJJEECCTTIIFFSS DDEE QQUUAALLIITTEE DDEE LLEEPPUURRAATTIIOONN DDEESS EEAAUUXX UUSSEEEESS

    Les objectifs de qualit de lpuration des eaux uses rsultent d'une confrontation entre la vocation du milieu rcepteur, sa qualit actuelle, ses usages prsents ou futurs et les

    possibilits de dilution et d'auto-puration, qu'il offre d'une part, et les caractristiques de

    l'effluent avant puration et les possibilits techniques de traitement, d'autre part.

    Suivant le milieu rcepteur considr, les objectifs de qualit font intervenir des paramtres

    diffrents :

    Pour la protection d'un cours d'eau, interviennent des paramtres de demandes

    biochimiques (DB05) et chimiques (DCO), les matires en suspension, l'azote, le

    phosphore ;

    Pour la protection de la nappe, le sol s'interpose entre l'effluent et la zone sature ; les

    paramtres, dont il faut tenir essentiellement compte, sont l'azote et les risques infectieux

    microbiologiques ;

    Pour la rutilisation des eaux uses des fins agricoles, les risques infectieux, lis la

    parasitologie et la microbiologie.

    Dans le cas du centre de Zaouit Cheikh, les milieux rcepteurs actuels sont, de faon plus ou

    moins directe :

    Loued Oum ErRbia,

    Lagriculture, au Nord Nord - Ouest du centre,

    Le rejet des eaux pures est prvu dans lOued Oum ErRbia via une conduite enterre denviron 600 mtres entre la fin des bassins de maturation et loued Oum Er Rbia.

    Le niveau de traitement tertiaire permettra dassurer un abattement de la pollution organique et bactriologique, satisfaisant les contraintes de rejet dans les cours deau ; les rendements puratoires escompts de la STEP figurent en annexe 4.

    Les effluents traits peuvent tre rutiliss en irrigation, du fait de labattement bactriologique satisfaisant par les bassins de maturation.

    En rsum, les objectifs de qualit des rejets deaux pures, fixs pour la ville de Zaouit Cheikh, dans le contexte, dcrit ci-avant, sont comme suit :

    DBO5 80 mg/l ;

    Oeufs dHelminthes < 1 unit ;

    Coliforme fcaux < 3 units/100 ml.

    Dans la situation actuelle, le rejet direct des margines, dans les eaux continentales, augmente

    la teneur en matires organiques dans leau, et par la suite, la demande en oxygne dans leau, jusqu puisement, et ce, sur plusieurs dizaines de kilomtres. Pour le cas de la ville de Zaouit Cheikh, qui se trouve une vingtaine de kilomtres de la retenue du barrage At

    Messoud, ces rejets ne peuvent tre tolrs.

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    Compte tenu des prtraitements qui devront tre raliss par les huileries et labattoir avant de dverser dans le rseau collectif, le rejet deaux uses sera de type domestique. Un traitement par lagunage naturel peut assurer la dpollution exige par les contraintes du milieu rcepteur.

    La station dpuration, projete, en concertation avec lONEP, sera ralise, jusqu la maturation, en une seule tranche, pour le dbit de dimensionnement correspondant lhorizon 2020.

    IIII..55..33..22 CCOONNCCEEPPTTIIOONN DDEE LLAA SSTTEEPP

    Le centre de Zaouit Cheikh abrite, en plus dune station dessence, quelques huileries et deux abattoirs dont un seul fonctionnel ; pour les centres de Sant, les infrastructures disponibles

    sont trs limites et leur pollution devra tre quasiment ngligeable.

    Le rejet direct des margines, dans les eaux continentales, augmente la teneur en matires

    organiques dans leau, et par la suite, la demande en oxygne dans leau, jusqu puisement, et ce, sur plusieurs dizaines de kilomtres. Pour le cas de la ville de Zaouit Cheikh, qui se

    trouve une vingtaine de kilomtres de la retenue du barrage At Messoud, ces rejets ne

    peuvent tre tolrs, en aucun cas, ni dans le rseau, ni dans loued.

    Pour lassainissement des units dextraction dhuile dolive, la solution retenue consiste en la mise en place dun systme de collecte des margines, par citerne, vers le site de la station dpuration ou autre, o sera ralis un bassin de stockage-vaporation. La faisabilit de cette solution, sur le

    plan technique, organisationnel et institutionnel, doit tre examine entre la Municipalit, les

    propritaires (ou les exploitants) de ces huileries, lABH de lOum ERbia et lONEP.

    La superficie ncessaire pour le traitement des huileries de la ville de Zaouit Cheikh, par stockage

    vaporation, est estime 1,4 hectares, et ce, sur la base dune pollution de 9975 m3 (en se basant sur une production maximale de 10 tonnes/unit/j, et sur un volume de 0,35 m

    3 deau/tonnes

    dolives traite, et ce, pendant la saison de trituration de 150 j. Les volumes de margines, produites par les 19 huileries de la ville, seront de 9 975 m

    3/an) et une paisseur dun mtre, au niveau des bassins de stockage. La superficie obtenue a t majore de 40%.

    Pour les effluents de labattoir et des stations de service, il est ncessaire deffectuer un prtraitement ( la charge de la Municipalit, pour labattoir et des propritaires, pour les stations de service) dans lavenir (avant dtre dverss dans le rseau).

    Par consquent, le rejet deaux uses sera de type domestique. Un traitement par lagunage naturel

    peut assurer la dpollution exige par les contraintes du milieu rcepteur.

    Cette station dpuration, et en concertation avec lONEP, sera ralise, jusqu la maturation, en une seule tranche, pour le dbit de dimensionnement correspondant lhorizon 2020.

    Le plan dimplantation de la STEP figure la page suivante. Les travaux de la station dpuration de la ville de Zaouit Cheikh se dcomposent en :

    Prtraitement par deux chenaux de dessablage pour les conditions de fonctionnement de

    lhorizon 2020 ;

    Trois bassins anarobies de profondeur 3 m et de dimensions au plan deau de 35,5 x 25,5 ml, Pour lhorizon de dimensionnement 2020 ;

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    Trois bassins facultatifs de profondeur 1,2 m et de dimension au plan deau de 100,8x67,7 ml, pour lhorizon 2020 galement ;

    Trois bassins de maturation de profondeur de 1 m, et de dimensions au plan deau de 57,5x38,5 ml ;

    Six lits de schage de dimension 40x10 ml chacun, de capacit suffisante jusqu lhorizon 2020 ;

    Un btiment dexploitation et une loge gardien, pour des dimensions respectives de 75 et 20 m ;

    Rseau inter-tangs et ouvrages de rejet ;

    Amnagement divers : rseaux deau potable, darrosage et dlectricit, rseau de voirie interne et piste daccs, clture, plantation et autres.

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    FFiigguurree 44bb :: PPllaann ddiimmppllaannttaattiioonn ddee llaa ssttaattiioonn ddppuurraattiioonn SSiittee NN 11

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    Ouvrages de mesure de dbit

    La mesure du dbit dentre et de sortie de la station dpuration permet lexploitant de contrler le dbit dentre, et de faire un suivi du temps de sjour.

    La mesure de dbit, la sortie de la station dpuration, sera assure par un canal Parschal. Celui lentre peut tre dduit, partir de celui mesur la sortie de la station de refoulement.

    Prtraitement

    Dans le contexte du centre de Zaouit Cheikh, le prtraitement, des eaux uses peut se limiter

    un dgrillage-dessablage (le dgraissage peut tre vit du fait de labsence deffluent caractre industriel, arrivant dans la station).

    Le dgrillage tant assur lentre de la station de pompage, sur la conduite damene vers la STEP. Par consquent, le prtraitement au niveau de la STEP, se limitera au dessablage.

    Les ouvrages de pr traitement sont dimensionns pour le dbit maximal de temps sec. Le

    dbit de pointe, lhorizon 2020, est de 29 l/s, arrondi 30 l/s.

    Etant donn que ces ouvrages font lobjet doprations dentretien rgulires, on prvoit de ddoubler le dessableur, et ce, pour minimiser les priodes darrt de la station dpuration.

    Les caractristiques du dessableur sont rcapitules dans le tableau suivant :

    TTaabblleeaauu 77 :: RRssuullttaattss ddee ddiimmeennssiioonnnneemmeenntt dduu ddeessssaabblleeuurr

    Dbit d'entre la station en l/s 30,00

    Rapport hauteur largeur au plafond : ra=1,5 1,50

    Vitesse dans le dessableur : V1 constante en m/s 0,30

    Hauteur maximale : Hm=Q/(V)^2 0,33

    Section de rtrcissement : s =0.177*h^0.5 0,10

    Largeur maximale : l 0,22

    Vitesse de dcantation d'une particule de diamtre 0.15 mm : V2 0,02

    Longueur du dessableur : L =V1/V2*Hm 5,00

    Bassins anarobies

    Les lagunes anarobies sont des bassins profonds, qui agissent en priorit sur les charges en

    MES et DBO5. Elles donnent lieu galement llimination partielle, et parfois totale, de la charge parasitaire (ufs dhelminthes,), mais nont pratiquement aucune action sur la pollution bactrienne. Les temps de sjour sont habituellement de quelques jours (le plus

    souvent 3 5 jours).

    Les caractristiques des bassins de lagunage sont rcapitules dans le tableau ci-aprs.

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    TTaabblleeaauu 88 :: CCaarraaccttrriissttiiqquueess ddee ddiimmeennssiioonnnneemmeenntt ddeess bbaassssiinnss aannaarroobbiieess

    Temprature de conception 10,2

    Dbit d'eaux uses moyen en m3/j 1350

    Concentration en mg/l (qualit E.B lentre) 350

    Charge volumique 472,5

    Volume utile en m3 4543

    Volume (y compris tranche morte) 5906

    Profondeur en m 3

    Temps de sjour en j (rserve des boues non remplie ) 4,4

    Dimensionnement dun bassin

    Nombre 3

    Profondeur (m) 3

    Longueur plan deau (m) 35,5

    Largeur plan deau (m) 25,5

    Surface des bassins anarobies en m (crte) 1810

    Surface plan deau des bassins anarobies en m 905

    Revanche en cm 80

    Longueur crte de digue (m) 37,9

    Largeur crte de digue (m) 27,9

    Rendement puratoire 40 %

    Bassins facultatifs

    Les bassins facultatifs surviennent dans les stations dpuration aprs les bassins anarobies. Ils ont une double fonction :

    Elimination de la charge organique ;

    Elimination de la charge bactrienne.

    Ces bassins sont constitus de deux strates : une anarobie et une arobie. La limite entre elles

    fluctue dans le temps en fonction de la pntration de la lumire. Pour favoriser les ractions

    en arobies, qui ncessite la lumire, la profondeur de ce type de bassin est limite deux

    mtres. Pour le cas de Zaouit Cheikh, on opte pour une profondeur de 1,2 m.

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