FLASH!magazine-flash.com / International Webview No.2

CITIES / SPRING 2013

FLASH!magazine

VILLES-

CITIES

Équipe éditoriale

Éditeurs / Thomas Chauvin & Robin SantusGraphiste / Florian SantusMaquettiste / Agnès Mallez

Couverture : Paris par Thomas Chauvin

Création / 2012Numéro / No.2 Spring / 2013

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édito

Il y a maintenant 3 mois, FLASH ! magazine paraissait au milieu de quelques autres web-magazines consacrés à la photographie. Challenge entre amis mais aussi pari audacieux que celui de consacrer un premier numéro à l’unique «paysage français». Ce trimestre, FLASH! vous présente un panorama non exhaustif de «la ville». Ville humaine ou inhumaine, verticale ou horizontale, linéaire ou concentrique, possédant ses structures propres, ses organisations sociales, institutionnelles, culturelles et écologiques. En feuilletant ces pages, vous trouverez neufs visions de la ville, neuf façons d’y révéler son énergie, sa force et sa beauté ...

Robin.

4 Flash! No.2

CONTENTS

14ERRANCES

par Thomas Chauvin

2206AMBIANCES URBAINES

par Loïc Le Quéré

LOST IN ...

par Julien Dumas

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30ROMA

par Florian Santus

38DES LIGNES ...

par Benoit Chevrier

46NEW YORK CITY

par Robin Santus

54london

par Agnès Mallez

HONG KONG LA NUITpar Christian

Rousseau

62 70DUO PANORAMIQUE

par Fabrice Jousselin

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ambiancesurbaines

par Loîc Le Quéré

Loïc Le Quéré est retoucheur photo de profession et photographe pour le plaisir.Passionné de paysages naturels et urbains, Loïc voyage a travers le monde pour photographier aussi bien les espaces désertiques de l’Is-lande que les grandes métropoles américaines. Pour autant, il ne dé-laisse pas la France, et c’est son travail sur des villes françaises aussi différentes que Paris, Saint Etienne, Dijon et Le Havre qu’il nous pré-sente ici.

www.loiclequere.com / loic.lekoil@gmail.com

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errances

par Thomas Chauvin

La ville est un milieu où se concentre une forte population humaine. L’atmosphère qui y règne peut être oppressante, l’homme peut s’y sentir perdu de temps en temps comme écrasé par le poids des bâtiments. Pour pouvoir s’échapper, l’homme a conçu des parcs, des zones de repos où il peut se reposer et se sentir plus libre...

www.thomaschauvin.com / contact@thomaschauvin.com

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lost in...

par Julien Dumas

C’est en août 2009, lors d’un séjour à New York, que Julien découvre par hasard le travail de Richard Avedon. Il est tout de suite séduit par cet univers, par l’aspect glamour et sensuel de ces images en noir et blanc. A son retour à Paris, Julien achète son premier reflex numérique.

Son travail se porte alors sur l’inexpression, la neutralité, l’inertie brute, Julien les révèle en déshabillant les modèles de toute personnalité en les plaçant schématiquement dans une histoire, une pause. Il se situe avant tout comme spectateur humain ; ses séances de prises de vue sont l’aboutissement d’un travail minutieux et ouvert, en collaboration étroite avec des équipes fidèles et passionnées.

Julien DUMAS et la Photographie : quelques dates- Mai 2010 : Première Exposition (Rue du Faubourg Montmartre, Paris)- Juillet / sept 2012 : Lauréat SFR Jeunes Talents - Arles, France- Sept 2012 : Lauréat Magasine Compétence Photo dans le cadre de « L’exposition Originale » Acte IV- Novembre 2012 : Exposition « L’exposition Originale » Salon de la Photo, Paris- Decembre 2012 : Partenariat avec la prestigieuse marque Leica.¬¬- Decembre 2012 : Exposition Tanger, Maroc

www.juliendumas.fr / contact@juliendumas.fr

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Romapar Florian Santus

« La plupart des choses se produisent par accident. »David Mitchell Si l’on réserve l’usage du mot «accident» pour désigner le malheur inattendu, cela tend à signifier que c’est l’inattendu en tant que tel qui est vu comme un malheur, comme quelque chose de déplorable. Or dans ma démarche d’amateur, l’inattendu produit du sens et c’est en laissant par erreur le mode 16 poses de mon Holga que les clichés se sont superposés, créant ainsi des paires.Cette dualité met en lumière une continuité ou un contraste, qu’elle soit picturale, spatiale ou même architecturale. C’est au cœur de la capitale italienne, Rome, riche de ses deux mille cinq cents ans d’histoire que des noms comme Le Bernin ou Zaha Hadid, viennent dialoguer au travers de cette série. Florian Santus, Mars 2011. Format 6x6, Holga 120 CFN.

floriansantusportfolio.tumblr.com

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des lignes ...

par Benoît Chevrier

Des lignes, des hommes, des équilibres...

La recherche d’harmonie entre l’urbain et l’humain est au cœur des clichés présentés. Les jeux de lignes et de lumières constituent un milieu graphique, parfois étouffant, dans lequel évolue l’homme, souvent petit mais primordial et hasardeux élément de la géométrie qui nous apparaît.Au-delà de ces regards poétiques et de l’équilibre apparent de la composition, émerge la question de la place de l’homme dans un monde en accélération et en perpétuelle renégociation. Le choix de la ville n’est pas anodin : c’est dans ces lieux urbains, qui attirent la majorité de la population actuelle, au risque du mal-être, que s’expriment des changements sociaux souvent rudes.“Trouver sa place”, en ville ou ailleurs, demeure une quête sans fin dont on ne sort qu’en acceptant son absurdité. Nous habitons des rôles différents, éphémères, nous créons des équilibres fragiles voués à disparaître, à l’instar de ces moments de grâce photographiques, quand tout s’agence, trouve sa place, puis se disperse à nouveau.Ne reste plus qu’à poursuivre, plus tard ou plus loin, vers une nouvelle tranquillité.

www.paragraphic.fr

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new york citypar Robin Santus

« New York, to that tall skyline I come, flying in from London to yodoor.New York, looking down on Central Parkwhere they say you should not wander after dark.New York, like a scene from all those movies,but you’re real enough to me, but there’s a heart,a heart that lives in New York »

Art Garfunkel : « A Heart in New-York » ©, created by Benny Gallagher and Graham Lyle

« Du Quennsboro Bridge de Woody Allen au Bleecker Street de Simon et Garfunkel,Du Yellow Cab de Robert de Niro au Times Square de James Dean,Du Brooklyn de Gene Hackman jusqu’aux murmures de l’Appolo Theater,New-York rempli votre cœur avant d’être immortalisée par quelques agrégats d’argent couchés sur gélatine »

Robin Santus , mars 2013.

La Galerie l’Œil Ouvert, 74 rue François Miron à Paris (75004) distribue les images de ce portfolio.

www.robinsantus.com / robin.santus@gmail.com

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london

par Agnès Mallez

Boitamusique, please ?I don’t speak english …

Donc je shoote … les gens, que font-ils ? Où courent-ils ? Ils deviennent des sujets d’études infinies. Qu’ils soient indécis ou déterminés, fixant un but inconnu, inutile ou futile, peu importe… ils courent dans London, dans cette ville effrénée. A jamais figée, leur courte histoire est à réinterpréter à chaque regard attendri sur eux.

agnesmallez@gmail.com / artmajeur/agnesmallez

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hong kong la nuit

par Christian Rousseaud

Mais quand dort-on à Hong Kong ?

Il m’est arrivé plusieurs fois d’atterrir au milieu de la nuit, il y avait autant de monde dans les rues qu’ en milieu d’après-midi. C’est le soir, lorsque les rues sont éclairées par les vitrines des boutiques de ce «Manhattan des mers du sud» que vit vraiment la ville.Le principal loisir des habitants semble être le shopping. La plupart des magasins étant ouverts jusqu’à pas d’heure, c’est sans doute une des seules villes au monde où on peut aller s’acheter un réfrigérateur ou se faire confectionner un costume à 2 heures du matin.

www.montreurdimages.com / montreurdimages@gmail.com

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duo panoramiquepar Fabrice Jousselin

Il y a au Québec une période particulière, située entre la fin de l’hiveret le début du printemps. Ni belle, ni moche! Loin des clichés que l’on a l’habitude de voir dans les beaux ouvrages photographiques ou guides touristiques. Au nord du Saint Laurent, la neige est encore présente.Au sud, plus rien ou peu! C’est déjà le printemps.

Pour cette série le choix du format panoramique et du film noir et blanc s’est imposé, plus adapté aux conditions : Hasselblad Xpan panoramique, film noir et blanc Ilford HP5 plus.

La photographie est une vrai passion chez moi, depuis mon plus jeune âge. Je ne me refuse rien et ne prétends à aucun style particulier. Mes influences sont multiples et certains grands noms de la photographie ont été de grandes sources d’inspiration dans toutes mes démarches «artistiques».

contact@fabricejousselin.com / fabricejousselin.com

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