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Gepa N° 37

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.. SEPTEMBRE 1973 .. 7,50 F

(Int,erpretation arttstrque de Joel Mesnard)

ESCORTE D'UN BOEING DANS LE - CIEL DU CHILI

(voir page 3 L'artdcle "Esc01:tes Insolttos dans Ie ciel ")

PUBLICATION PE.RIODIQUE TRIMESTRIELLE

REDACTION - ADMINISTRATION

G. E.. P. A.

69, rue de la Tombe-Issoire, 75014 PARIS

37a - Trimestre 1973

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SUR UN TEXTE DE R O B E R T FR E D E R IC K

ETUDES STATISTIQUES ET OBSERVATIONS FORTES

•Dans Ie petit volume « A la recherche des extra-terrestres 1> que Robert Frederick a ecrit'

pour la collectlon « BORDAS·POCHE n, on peut lire, aux pages 59 et 60, ce qui suit:

{( Malgre de tels faits, troublants et difficilement refutables, I'attitude officielle fut devouloir systematlquement minimiser, en alleguant des justifications souvent fallacleuses, ou en

ridiclillisant les obseevateues, On retrouve Iii. Ie meme processus psyeholnqlque individuel et de

masse utilise aux Etats-Ilnls pour faire oublier Ie probleme et cacher la desinvoftute avec la-

quelle furent menees les anquetes, .

{(D'innombrables organisations paralleles s'occuperent donc des mys~erieuxengins volants.

Envoyes de l'au-dela, du passe, du futur, etc., fleurirent sans restriction et une indispensable

rigueur scientifique nous empecha de leur preter la moindre attention.

(( En revanche, Ie G.E.P.A. (Groupement'd'Etude de Phenomenes Aeril3ns), cree en novem-

bre 1962 a Paris, ayant a sa tete Ie general d'ermee aerlenne Lionel Chassin, maintenant a la reo

tralte, tente d'echapper aux mirages esoteriques. II veut se cantonner dans une stricte observa·

tion des faits et dans Ie degagement de peasibllltes logiques d'explications.

« ( Son but n'est ni d'alerter l'oplnlon, ni de reveiller les auto rites en secouant leur apathie,

pas davantaqe de serner la panique ou de mlnlmlser, mais de fournir aux setentlftques que peut

interesser Ie problema : physiciens, biologistes, aerodynamiciens, mecanlclens, techniciens desmetaux speclaux, des hautes temperatures, de I"electromagnetisme, astronomes et ingenieurs ae-

rospatlaux, des elements de travail dument verifies et utllisables ». .

. Nous entendons, pour notre part, laisser a l'auteur la respcnsablllte des appreciations

qu'iI porte sur les attitudes, presumees intention nelles, des autorltes franeaises, Mais, en ce qui

concerne Ie G,.E.P.A.- si I'on excepte Ie fait que notre regrette president est entre dans cette

retraite definitive qui nous gueUe tous -, ce qu'il dit, et qui lui vaut notre vive gratituae, est

excellent, caracterlsant parfaltement. nos objectifs et ee que nous avons appele nous-msme, dans

un article qui portait ce titre, «( Ie sens de notre action» (1).

II est de fait que nous ne cherchons ni a alerter l'oplnlon, ni it seeouer ce que Robert Frede·

rick appelle I'apathie des autorltes, ni a semer (a panique, mals surtout it informer ceUe commu-

naute scientifique qui est sell Ie capable de meUre en oeuvre les plus puissants moyens de detec-

tion et d'observation, et seule capable aussi d'intervenir sur-le-champ a la premiere alerte - une

alerte qui pourrait etre donnee sans delalpar un reseal! eoordonne de detecteurs efficaces -,

avec tous les instruments de verification et de mesure approprles,EI, s'agissant de troubler, voire de convaincre et, flnalernent, de mobiliser les membres de

cette comrnunaute scientifique, ll nous semble que les observations qu'on peut qualifier de for-

tes, parmi celles survenues dans Ie passe ou que nous apporte Ie present, constituent lesargu·

rnents les plus operants et les plus sOrs.. Cette conviction, qui fut notre des (e moment O U Ie'phe-

nornene s'imposa it I'attention publlque, a ete celle du regrette Dr James E. McDonald et demeure

a bien des egards, celie du Dr Hynek, defenseur eminent d'une cause, qu'un jugement hitif auralt

pu croire perdue lors de la publication de ce qu'on a appele Ie rapport Condon.

Pour ('etude du phenomene, les recherches statistiques pourront devenir un jour precieU·

ses, mals elles portent encore presentement sur un nombre d'observations trop restreint pour

aequerlr toute la force de persuasion desirable. D'autant plus que Ie nombre des observations

accessiblesa l'etude n'est pas seulement restreint, mais· encore tres il1ferieur i t celul des observe-

tlons reelles. II n'en represents qu'une fraction qu'on s'accorde it estimer de I'ordre du dlxleme.

Malheureusement, l'echantlllon que cette fraction constitue n'est pas a tous egards represen-

tatif, car if n'apas eteselectionne lntentlonnellement et methodlqusment par Ie statlstlclen, maisresulte d'une elimioation operee dans la masse des observations effeetlves par I'action de fae-

teurs aleatnlres et inconnus •.En consequenee.I'lntarpretatlon des statistiques etablies a partir de

eet echantillen peut s'averer a certains titres delicate et incertaine (2).

Ce n'est pas d'aulourd'hul non plus que, sans vouloir decouraqer pe.rsonne, nous pensons

qu'il faudrait mettre en oeuvre d'autres moyens (3), !;)t autrement coordonnes. que ceux de la de~tectlon artisanale et des nuits d'observation, pOur acquerlr une connaissance plus approfondie des

faits et gestes - sl I'on peut dire - des soucoupes volantes; Jusqu'a present, les observations

les plus etonnantes, les plus significatives et les plus fortes ont ete celles qui ont Ie plus surprls

leurs temoins !

C'est parce que nous pensons tout cela que nous nous efforcons, il l titre principal, de

presenter des observations qui soient telles qu'elles devralent retenir I'attention des selentifl-

ques impartiaux et meme, serlons-nous tente de dire .•de tout homme sense sanspartl r ids . Dans

notre precedent bulletin, nous rappellons Ia celebre observation de I'He de Trindade dont on peut

se surprendre qu'elle ait pu etre a ce point dedaignee et oubllee, alors qu'elle auralt du frappertout technlcten et tout homme reflechis. Dans ce bulletln-cl, nous falsons etat de trois observa-

tions, respectivement faites au Chili, au Mozambique et. en Espagne, dont les deux premieres

-1.-

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tout au mains, en raison du nombre et de la quallte de leurs temoins, auraient du, ne fut-ce que

dans les pays qui enfurent Ie theatre, susciter chez taus les hommes attentffs, speclalistes ou

non, Ie plus vif illteret et soulever des interr,og'ationspersistantes.

Mals I'esprtt des gens de notre epoque parait sinqullerement emousse. Us cherchent plus

de sujets de sensation que de sujets de reflexion, et I'on pourrait dire que chez eux, selon Ie pro-

pos qu'un misogyne desobliqeant tenalt sur les femmes, « une emotion chasse I'autre »_ En sorte

que, dans cette humanlte dont la plupart des representants sont en q;c;etede distractions, la con-

tinuite de pensee et la perseverance se font rares. C'est poarquol, depuis plus de vlnqt-cinq ans

que Ie phenomena: « soucoupe volante » s'est ouvertement: manlfeste, il n'est pas encore parvenu

asecouer, ni sur Ie plan mondain ni sur Ie plan sclentlflque.Tapathle geoel'ale.

Rene FOUERE

(1) Voir « Phenomenes Spatiaux » N° 19, pp. 2 a 5.

(2) Au 4" oaraqraphe de notre editorial du N° 26 de « Phenomenes Spatiaux ", nous avons rappele

que Ie Dr McDonald s'etalt demands avec humour s.i la concentration des observations dans une region

etait due a une concentration effective des objets dans catte region au au fait que l'Indlce de tldlcullsatlon

des temoins y etait anorrrralernent bas !(3) Voir dans «Phenomenes Spatiaux » N° 12 l'article «A propos des detecteurs maqnetiques de

soucoupes volantes ». Et, dans < , Phenomenes Spattaux » N° 13, notre article « Journees d'observation et

cycles astronomlques ».

MONTAUROUX '(SUITE ••. ET FIN1)

Nous avions public a la page 22 du N°36 de «Phenomenes Spatiaux » le texteencadre suivant :

'« Nous serions tres oblige a ceux de nos.lecteurs qui habitent non loin de. Montau-raux, et plus particulierement a ceux quieurent I'occasion de serendre sur les lieuxde I'incident lorsqu'il fut signale par lapresse, de' s'efforcer de savoir et de nousdire, de facon aussi precise que possible,quel ,etait, lors de la decouverte du pheno-

mene, I'aspect des sommets et des branchessuperieures des .arbres entourant immediate-ment la surface devastee de la pinede.Peut-etre pourrions-nous ainsi esperer re-pondre . ala. question, SInon. decisive dumoins tres importante, que pose, en pag~ 16,notre ami Villela. Si les sommets des ar-bres peripheriques n'ont pas souffert dedommages a premiere vue discern abIes ,peut-on du moins parler d'une sorte d'eclair-de de la vegetation halite, a cet endroit ? ».

Ayant pris connaissance de ce texte, no-

tre devoue correspondant, M. Gilbert Bian-chi - .auquel nous avions deja ete redeva-ble de tant d'infortnations et de precieuxdocuments concernant I'affaire de Montau-roux - nous a adresse Ie 31 juillet dernierune lettre qui, nous parait concluante etdont nous le remeroions chaleureusement.Void Ies precisions essentielles contenuesdans cette lettre :

«Au sujet des branches supeneures desarbres, vous vous rappelez notre etonne-merit de les avoir constatees intactes, au-tour de Ia surface devastee bien sur, quantau dessus meme, on peut dire qu'il n'yavait plus d'arbre intact du tout, et que

cette route petite surface etait reduite aI'etat de clairiere, avec, et c'est ce qui nousa etonne.Tes arbres du voisinage immediat,a quelques metres, intacts «y compris lesbranches des ,grands arbres qui venaientrecouvrir Ia surface devastee »,

« De route facon, I'etude de Rubens J un- L

queira Villela nous conduit bien '3 , la con-clusion d'un phenornene meteorologique,d'une tres grande rarete cependant dansnotre region»,

Tout nous porte a croire, apres lecture deces lignes de M. Bianchi, que c'est bien unetornade qui a devaste la pinede de Montau-roux et que cette tornade a pcnetre dans laregion affectee de la pinede par une clai-riere qu'elle s'est elle-meme ouverte. Lapointe de sa fine et puissante trompe a dfl

s'enfoncer dans la pinede en detruisant surson parcours, dans un rayon d'une dizainede metres, routes les branches d'arbresqu'elle a pu rencontrer. II semble qu'apresetre venue toucher le sol en creusant cetunnel dans les arb res cette pointe de latornade soit remontee vers son nuage natalselon la trajeotoiredessinee par notre ami

Villela.

Ce dernier aura certainement a cceur denous dire - et nous l'en remercions d'avan-ce - comment a du, 3 , son avis et a la lu-miere des nouvelles indications que M. Bian-chi a eu l'obligeance de nous donner, sederouler effectivement Ie phenomene quia cause a la pinede de Montauroux cesdegats S 1 spectaculaires, degats qui onttrouve tant d'echo dans la presse locale,

sur les ondes et dans la litterature specia-lisee.

R.F.

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ESCORTES INSOLITES DANS lE C ,IE L .

CHILI ET MOZAMBIQUE

Ceux qui lisent notre revue depuis plusieursannees se souviendront peut-etre que, dansIe N° 17 (Septembre 1968) de ((PhenomimesSpatiaux)), nous avions relate, dans la pre-miere partie de notre article «Rencontresdans Ie clel n, I'aventure de ce DC·4 des((Fawcett Peruvian Airlines » qui, au coursd'un vol Plura-Llma, commence Ie 2.2.1967it18 h, avait ete escorte pendant plus d'uneheure par un enorme et mysterieux engin.

L'apparition de cet enqln avalt lmmedlate-ment provoque l'arret du fonctionnement de

la radio de bord et la baisse de I'eclairagelnterleur de I'avion, it la tembee du jour.

L'lnquletude des passaqers devant cette ma-chine inconnue et ses etonnantes manoeuvresavait, a un certain moment, frise la panique.ApreS avoirsoudainement dlsparu, I'enginetait revenu en compagnie d'un autre engin

semblable mais, finalement, les deux appa-reils avaient disparu ensemble, en accelerantde fa~on hallucinante,

Ce - remarquablecas d'escorte, escorte

compllquee d'evoluttons surprenantes, avaiteu lieu, nous venous de Ie dire, en 1967.Or,ll semble au'en 1971on ait asslste au-dessusdu territoire chillien it une repetition. moinstumultueuse et it certains egards differente,

de l'incldent du Perou, mais avec un tempsd'escorte encore plus eleve !

•ous avons pris connaissance de cette

recidive lorsque, en aoOt 1972, notre amiPerriniaquetnous a adresse une lettre itlaquelle it avait joint un document qui lui

avalt ete communique par un de ses amissuisses, M. Perrenoud, ingenieLlr ayant jadishabite a Santiago. Ce document etait une

traduction, falte par M. Perrenoud lul-meme,d'un article de la revue chilienne VEA, articleque son fils, egalement ingenieur et residantencore it Santiago, lui avait envoye de la-bas,

Cet article faisait etat de l'escorte, de nuit,par des ee lumleres» changeant presque cons.

tarnment de position, de nombre et d'lnten-site, d'un ((Boeing 727)', dans Ie ciel chilien,Ie long de la Cordillere des Andes. pendant

une duree record, s'agbsant de ce geme de

manifestations : une heure trente, et sur une

distance non moins exceptionnelle :- quelque

1 350 kilometres.

Les indications contenues dans "article deVEA nous furent conftrmees ulterteurement

Par un article ef Observaclon aerea» I « Ohser-vatlon aerlenne ).), paw dans Ie ~i Boletin

Informatlvo » n° 17 du (c Centro de lnvestlqa-ciones en Coheteria y Astronomia)) (DIOVNI-

CICA), bulletin edi~e it Santiago du Chili et

qul nous parvint en septembre 1972.

Nous donnerons d'abord Ia traduction de

I'essentiel de I'article paru dans la revue VEA

non sans remercier tres .vlvernent M. Perre-

noud, qui ne s'est pas borne it nous communl-

quer cet article mais encore a pris la peine

de Ie traduire. Nous ne voudrions pas non

plusoublier dans nos remerclements son filsqui, du Chili, lui avait ,envoye I'article en

question.

•Voiei malntenant cette traduction des pas-

sages"de l'artiele de VEA qui nous ont paru

les plus significatifs et qui - sauf une excep-tion que nous avons retenue -se rattachentle plus directement it I'escorte, par les «( lu -rnleres ),du «Boeing 727)'.

LES OVNIS ENVAHISSENT L E CHILI

par Livio Evans

Une formation d'etranges objets. volants a poursulvl pendant una heure et demie un avionLAN dans Ie sud du pays. Le pllote a"raconte it VEA sa passlonnante aventure. Ouatre lours

apres, une soucoupe seintillante a paralyse les moteurs de 500 automobiles dans Ia ville argen·tine de TANDIL, terrorisant une centalne de personnes.

A quatre joursd'intervalle, les mysterieux tions, et ceux qui sont sceptiques.OVNIs (Objets Volants Non Identifies) ont Mais il y a des faits qu'on ne peut niervisite Ie Chili et l'Argentine. Et une fois de en Argentine, un objet decrit comme uneplus les temoins de ces phenomenes, ou eeux «soucoupe volante» a terrorise les habitantsqui ont entendu leurs recits, se sont divises de Ia ville de Tandil (a 450 kilometres deen plusieurs groupes : ceux qui ont vu les BUenos Aires), paralysant les moteurs de

objets et qui plus tan} ant reconnu que les quelque 500 voitures. Et au Chili un avian-

choses s'etaient bien passees ainsi ; ceux qui cargo de LAN CHILE (1) a ete ' escorte par 9les ant vus et ensuite se sont mis a dauter ;ceux qui croient a ee genre de manifesta-

(1) LAN slqnlfle « Lineas Aereas Naclonales »

(N'DI).

- 3,--

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objets lumineux pendant une hemeet dB-mie. De 1a sorte, les OVNIs, qui apparais-sent tous les deux ans dans les deux dequelque continent, ontavance leur visite,posant de nouvelles questions meme auxterrestres les rnoins apprehensifs.

·OYNIS LE JOUR DES INNOCENTS

Le 28 decembre dernier (2), un avian-car-

g~ Boeing 727, effectuant le vol 892, survo-lait Balmaceda apres avoir quitte PuntaArenas a destination de Santiago. IIy avaita bord Ie pilote Ricardo France et deux.hommes d'equipage, Eduardo Ortiz etVictor Rubio. A peine les dernieres lueursdu ciel venaient-elles de s'eteindre Ci1etait23 heures, et dans cette zone I'obscuritene se fait que tardivement) lorsque corn-menca pour les trois hommes une des plusetranges et des plus passionnantes aven-t~res q11:ipuissent arriver a quelqu'un, Le

pilote Ricardo France a raconte a VEA S0naventure :« I'observai tout a coup dans la direction

du Pacifique une lumiere que je pensai etreune etoile. Sa couleur etait rougeatre et jecrus qu'il pouvait s'-agir de la planete Mars ,Je n'y pretai pas grande attention. Plusrard, quand nous survolames Ancud, jeVl~ que la lumiere jetait des eclats, [e pen-sat que Mars devait etre plutot absentecette nuit-la et je fis part de -ce qui rrr'intri-guait au co-pilote et a I'ingenieur de vol.Tous deux: m'indiquerent qu'il s'agissaitd'un avion. Cependant, la lumiere, qui etaitd:abo:-d au sud d' Ancud, se deplaca endirection du nord. I'appelai Puerto Manupour demander s'il y avait quelque aviandans les parages. A ce moment precis ou,ie demandais 1a communication, je vis lalumiere augmenter considerablement d'in-tensite pour disparaitre ensuite en Iaissantune constellation de points minuscules».

Ouand le pilote France recut la reponsequ'il n'y avait aucun trafic aerien dans la

region, il rendit compte du phenornene :

« Ce serait un OVNI », me repondirent-ils sur un ton plaisant, Ie dis qu'apparem-ment i1 s'agissait d'un OVNI, mais imme-diatement la tour de controle de PuertoMontt etablit un rapport entre l'informationet le Jour des Innocents. Je repondis queje

confirmais ce que nous voyions depuisminuit. Depuis cette heure-la, nous ri'avionspas cesse de voir la lumiere, mais quandj'appelai LAN, je crus qu'ils allaient tousmourir de rire ... »

Le Boeing 727 poursuivit sa route, s'ap-

prochant de Chillan. Les nuages eraientempourpres par I'eruption du vo1can Villa-rica,. et Tequipage resta dans I'expectative :

(2) II s'agit du 28 decernbre 1971 (NDT).

«Face ~ Temuoo.cnous vimes nne file de5 Iumieres rougeatres et 3 autrcs plus faiblesun peu en arriere. Les cinq se deplacaientparallelement a I'avion et a la meme vitesse,Ensuite, trois d'entre elles resterent en ar-riere, du cote de la Cordillere ». ..

Ricardo France a eu chez lui des entre-tiens. avec les reporters d e VEA,. en mernetemps qu'avec divers pilotes de ses amis

et deux scientifiques nord-americains inte-resses a son recit. II a echange avec euxses impressions quant a la possible distancea laquelle se trouvaient ces etranges lumie-res. IIa explique que cette distance pouvaiteire tres relative, en fonction de la taillede l'objet produisant la Iumiere. II a nean-moins estime que la file de lumieres rougesse trouvait a quelque 10 kilometres de souavian:

« A ce moment, Santiago nous a repon-du : «S'H vous -plalt, donnez-nous votrepositionet redites-nous ce que VOllS etes entrain d'observer ». NOllS leur dimes quenous voyions 8 lumieres et ils nous repon-dirent : «Cela devient serieux. Nous com-mencons a faireun enregistrement special».

UN RECIT DRAMATIOUE

A partir de ce moment, un dialogue s'~n-gagea qui, pour beaucoup, pourra paraitreincroyable, mais qui a ete enregistre surune bands magnetique. Nous donnons tex-tuellement vei-apree une partie de cetteconversation :

LE PILOTE - En ce moment, nonssommes dans le secteur (cuadra) de Temu-co, au niveau 310 (3), et nous continuonsde voir des objets vol ants non identifiessur notre trajectoire. Actuellement, ils sedeploient au meme niveau que nous, anotre droite, vel'S la Cordillere, du coteargentinoLA TOUR DE CONTROLE -. Santiago,

892, recu, Pourriez-vous m'indiquer leurvitesse ?

LE PILOTE - La meme vitesse que lanotre. Mach 84 (4). L'intensite de leurIumiere change continuellement.LA TOUR DE CONTROLE - Recu ...LE PILOTE - Presenternent, les lumie-

res se rejoignent a une vitesse extraordi-naire,puis se separent en maintenantentreelles une distance irreguliere.Pour votreinformation... En ce moment, -elles sontcinq ! Trois passent devant et deux restenta la meme vitesse que I'avion. rI.

(3) « Cuadra" signifie lltteralement « carree » etpeut reprasenter iei· un carreau de la carte duChili contenanr la ville de Ternuco ou Ie secteur

controle par Ie radar de la tour de controle deTemuco. Le niveau 310 pourratt correspondre a31 000 pieds, so it 9 300 metres, altitude normalsde vol d'un Boeing 7,27 (R.F.). .

(4) II faut certalnernent lire: 0,84 Maeh (R.F.),

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LA TOUR DE CONTROLE - LAN 892Santiago, pouvez-vous me confirmer si lesobjets volants non identifies se sont rappro-ches de votre avian? A vous ...

LE .PILOTE - Non, elles se maintien-nent a une distance d'environ 10 a 12 milles.En ce moment, les quatre sont en formationcorrecte. Elles sont quatre... les quatre sesont jointes (les quatre autres les ant re-jointes ? R.F.)... Maintenant, elles senthuit au total !...II y a une file entiere quisuit l'avion, volant a la meme vitesse etdans la meme direction.

Le ·pilote France a precise a VEA quelorsqu'il y avait cinq lumieres en positionsfixes (2 en avant, une au milieu et 2 aI'arriere), la troisieme faisait un saut et

fusionnait avec la seconde, ne formant plusavec elle qu'une seule Iumiere. Ensuite, eIIese retirait, et Ia derniere commencait a lan-cer des eclats. Les autres repondaient. Plustard, elles se sont toutes eteintes, pour serallumer simultanement :

« Nous volions a une vitesse tres prochede celle du son (quelque900' krn/h), et siIes lumieres avaient ete des avions, jamaiselles ri'auraient pu effectuer ces change-ments de vitesse. Apparemment, e1les es-

sayaient de se maintenir a Ia vitesse denotre avian ... » .Le Boeing 727 a depasse Victoria et est

arrive dans lcsecteur (cuadra) de Concep-cion, toujours en mysterieuse compagnie.La, les lumieres furent plus clairementvisibles, Le pilote France se souvient de cesmoments et reconnait que, devant ce spec-tacle, les trois membres de l'equipage res-taient Iitteralement hypnotises :«A cet instant, il ne m'est pas venu a

l'esprit de changer Ie cap de I'avion etdaffronter les lumieres pour voir ce qui sepasserait. Au meme moment, les gens dela tour de controle de Concepcion me direntqu'eux aussi pouvaient voir Ie s lumiereset en rendaient compte a Santiago. Ceux quiecoutaient etaient dans un etat de grandeexcitation, suspendus a chaque mot queleur apportait la radio. A C hillan , Ieslumieres resterent en arriere ; elles fusion-

nerent en se transform ant en une seulelumiere, pour se perdre ensuite vel'S le sudde l'Argentine. .

UNE EXPERIENCE INOUBLIABLE

Le pilote Ricardo France est age de 37an s , II a epouse Carmen Zuniga Ide, fonc-tionnaire de la Banque Centrale, et il adeux filles, de 4 et 6 ans respectivement.C'est un homme iaffable et il parle de 1achose .avec Ie calme que lui donnent ses17 ans de vol. Une fois, alors qu'il pilotait

un Curtiss 646, il perdit une helice en vol.A Osorno, ilvolait cornme co-pilote a bordd'un DC-3 qui s'est ecrase au sol, lui-memerestant miraculeusement suspendu aux ar-bres. IJ a vecu tous les gentes d'aventuresdans les airs et a passe deux ans dansl'Armee de FAir des U.s.A., en tant que.boursier de 1a FACH.

Le ]!)ilbte de LAN CHILE Rica.rdoFrance(interpretation arttsttque par' Joei MesIia,rdde 1& photogravure Illustr ant I'ar'ticle de VEA)'

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Quand il parle des OVNIs, il se montreprudent:« [e crois aux OVNIs en tant qu'objets

volants non identifies. Mais, si vous meparlez de « soucoupes vol antes ». j'ai undoute terrible. Je ne pourrais pas dire qu'el-les n'existent pas. Je suisconvaincu qu'ilya de la vie sur d'autres planetes, Ce quenous vimes dans Ia nuit du 28 decembre ?

[e ne lesais pas... Peut-etre s'agissait-ild'ondes electriques venues d'ailleurs ? Desvehicules ? Je ri'cn suis pas sur ... »

Ricardo France a indique que les myste-rieuses Iumieres etaient d'une eouleur rou-geatre qui s'intensifiait par periodes. II aprecise qu'a aueun moment iln'a eu peur :« Tai eprouve une grande curiosite et

une forte emotion en voyant quelque chosede semblable pour la premiere fois en 17

. annees de vol. Bien qu'une explication pour-rait consister a dire que les lumieres etaient

des decharges electriques, leurs vitesses etleurs trajectoires etaient par trop capri-cieuses pour qu'il en put etre ainsi. Leslumieres passaient d'un bord a l'autre del'avion avec une vitesse effarante. D'autrepart, un avion ne peut ni changer ainsiI'intensite de ses lumieres ni passer brusque-ment a la vitesse du son, car j'ai calculeque les lumieres en questionatteignaientcette vitesse quand elles passaient devantnotre avion. C'etaient des lumieres de formecirculaire capables de se mettre en forma-tion parfaite »,

Le pilote. participe actuellement aux etu-des sur la route polaire (qui reliera Ie Chilia l'Australie en passant par Ie Pole). II afait remarquer avec humour que cette zoneest precisement celle ou l'on observe ces« besticles » (5). Des OVNIs varies ont Me

vus en diverses occasions au-dessus deI'Antarctique. En l'une d'elles. tous lesinstruments magnetiques des bases «sesont affoles » (6), ce qui n'est pas arrivecette fois avec les organes de controle duBoeing 727. Ricardo France a signale quele radar de bord n'a rien enregistre d'anor-mal:

« Ce n'est pas surprenant parce qu'unradar ne signale un autre avion que lorsquece dernier est equipe aussi d'un radar. Si-non, c'est presque impossible ... ».L'aventure de I'equipage du vol 892 a

commence it 23 heures le 28 decembre et

(5J Voir dans Ie N° 5. de decernbre 1965, deC( Phenomenes Spatlaux » I'article « Sur les solltu-

des glacees de I'Antarctique "', et dans 'Ie N° 16,de juin 1968, l'artlcle " Baie de I'Amlraute. 16 mars19611> (PI.F.).

(6J Voir plus partlcullerement, dans Ie N° 5, pre-cite, de «Phenomenes Spatlaux ". l'artlcle men-tionne (R.F.).

s'est terminee a 0 heure 30 le 29 decembre.

Les pilotes et les equipages aeriens re-presentent 17% des personnes qui ont vudes OVNIs aux Etats-Unis. Et cela fait queles ufologues (de UFO: Unidentified FlyingObject)se sentent soutenus dans leur luttepour convainere de leurs etranges visionsles sceptiques,

•VEA donne ensuite, annancee par Ie

sous-titre «Disques en Argentine », unein/ormation sur l'incident de Tandil dont, i l nous parait interessant de donner l'ex-trait suivant que nous traduisons: .... L'objet qui emettait des lumieres de

couleur (rouges, vertes et jaunes), apparutd'abord au-dessus de la station de cheminde fer, pour ensuite se diriger vers le sec-teur sud-est de la ville, s'arretant a la

hauteur du Pare de I'Independance (ParqueIndependencia). La, il commenca a decriredes cercles, devant les passants interdits.A ce moment, les moteurs des quelque 500automobiles qui circulaient dans Ie secteurs'arreterent inexplicablement. Vue depechede l'agence EFE diffusa le recit de NormaAsceto de Cruz, qui avait rapporte it RadioTandil ce qu'elle avait vu alors qu'ellepassait en voiture en compagnie de sonepoux : «Not.re modeste et vieille Ford \type A s'arreta sans cause justifiable lors-qu'une lumiere intense nous arriva des

hauteurs. Mon mari et moi commencamesa epr ouvet une terrible sensation de froid,et quand la soucoupe disparutet que nouslevi;nmes a la realite, nous nous rendimescompte que ce que nous avions vu etaitun disque gigantesque qui projetait descouleurs et s'avancait lentement vers nous,a une faible hauteur. En un instant, il tour-na sur lui-memo et disparut a toute vitesse».

Apres avoir ouvert et rejerme cette paren-these, nous revenons maintenant a l'obser-vation. aerienne du 28 decembre. Les ele-

ments essentiels de cette observation ontete dejadonnes dans l'article de fa revuechilienne VEA dont on vient de lire lesextraits qui nous ant paru les plus signiji-catiis.

•Le texte paru dans le n= 17 (jatlviera

decembre 1972) du Boletin Informativo deDIOVNI - CICA avait ete communique ala redaction de ce bulletin par M. PabloPetrowitsch - qui n'est pas un inconnupour nos lecteurs, puisque c'est lui quiavait eu I'obligeance de nous foumir lesmateriaux de I'article sur la soucoupevolante a «Jumlere courbe » observee dans

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la region de Toeopilla (voir «PhenomenesSpatiaux » N° 30 de decembre 1971).Ce texte recouvre assez exactement celui

de I'article du journal VEA. A vrai dire,certaines indications donnees integralementdans l'un des textes sont resumees dansl'autre, ou inversement, mais, dans l'en-semble, les deux textes renferment pratique-

ment la meme quantite d'inforrnation utile.Nous ne reproduirons done pas I'article« Observacion aerea » (« Observation ae-rienne») qu'on trouve aux pages 3 et 4 duBulletin de DIOVNI - CICA. Nous nousbornerons a en extraire quelques indica-tions qui nous paraissent completer cellesque nous avons deja donnees et qui pour-ront interesser nos lecteurs,

• •En debut de I'artiele « Observacion ae-

rea», il nous est Ciljt que le Boeing. 727volait a 31 000 pieds (9300 metres) lors-

qu'il a vu les Iumieres, ee qui semble confir-mer notre interpretation de l'expression

« niveau 310 ».Nous apprenons aussi qu'a leur premiere

apparition, a Balrnaceda, les Iumieres fu-rent aper9ues « a I'horizon »,

Il nous est ditegalement que, parlant

a la tour de controle de Santiago de l'aspectdes objets observes, le pilote, a un moment,declare : « C'est un veritable cordon de1umieres ».

Des messages, envoyes en vol par le piloteaux services de controle, et cites dans I'ar-ticle, nous retiendrons Ies passages suivantsconcernant les Iumieres :

« Ce sont des Iumieres rouges, seulementrouges, qui augrnentent et diminuent d'in-tensite de maniere tetalement desordonneeet disparaisserit soudainemenr, Mainte-nant ily en a 3. Maintenant il y en a 2.Elles disparaissent ct apparaissent. Main-tenant nous continuons avec 2 seule-rn ent. Maintenant La troisierne apparaitet maintenant.,. elles changent conti-nuellernent de couleurs (NDT : cette in- .dicaton par ait contredire le debut de ceparagr aphe, a mains qu'il ne faille lire« teinte» plutot que « couleur s, mais lemot espagnol est « culorese), intermit-tentes,entrant dans le jeu tour a tour,et il en reste 3 maintenant » .

«' Il semble qu'il y a des moments oii ontlieu des echanges de signaux entre elles.Elles s'allument et elles s'eteignent. C'estapparemment un code .... s'il y a un ordre ».

AU MOZAMBIQUE

Notre ami Christian Vogt a eu 1 '0 b li-geance - que nous avons fort appreciee -

de nous adresser photocopie d'une infor-mation publiee dans te journal «Diarioda Noite », de Sao Paulo, du 9.2.1973, et

qui, une fois encore, a trait a l'escorte d'un« Boeing» par une soucoupe volante. Nous

donnons ci-apres la traduction [rancaisede cette information.

UNE « SOUCOUPE VOLANTE nPOURSUIT

UN « BOEING}) PENDANT 20 MINUTES

Une « soucoupe volante » a poursuivipendant 20 minutes un «Boeing 737» desLinhas Aereas de Mocambique (LignesAeriennes du Mozambique), alors que cedernier effectuait un vol de nuit entre Beira

et Lourenco Marques, a dit hier le journaldu matin «Diario » de Lourenco Marques.L'avion volait a une altitude de 8400 me-tres, et a une vitesse de 850 km/h quand le

pilote apercut un objet de forme etrangequi, dapresce qu'il a dit, a suivi l'appareilenallumant et eteignant des lumieres rou-ges. Le commandant de I'avion, GilberteCardoso, a appele a qa cabine lesassistants

du bord, afin que, conjointement avec Iesecond pilote, Us pussent temoigner du fait.Un rapport fut presente a ce sujet aux ser-vices civils et milit aires .

Comrnentaire de Rene F o u e r e

Certes, a l'encontre des pilotes et passa-gers du DC-4 des «Fawcett Airlines», aucours du vol Piura-Lima qui eut lieu au ere-puscule du 2-2-1967, les occupants du«Boeing 727 » chilien n'ont pu voir - etc'est bien regrettable - si les «Turnieres »

circulaires qu'ils ont observees constituaientIe phenomene total ou si elles n'etaient quedes foyers lumineux portes par des objets

materiels indiscerrrables dans la nuit. Maisil est a peine besoin desouligner le carac-tere insolite des poursuivants de I'avion,Dans l'ordre naturel, ori pourrait tout

d'abord penser a des meteorites. Mais com-ment comprendre qu'elles aient- pu se rap-

procher, s'eloigner,' s'allumer et s'eteindretout en poursuivant leur 'rcute, et, qui plusest, regler leurs vitesses, comme leurs trajec-

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toires, assez precisement pour pouvoir escor-ter un avion pendant une heure et demie surquelque 1 350 kilometres, et finalement dis-paraitre, en rebroussant chemin eten seregroupant de maniere it prendre l'aspectd'un objet unique ? C'est proprement im-pensable, Des meteorites qui auraient lavitesse d'un avion de ligne tomberaientinexorablement. Leurs vitesses eussent-elles

ete radiales pour les observateurs qu'on nepourrait toujours pas rendre compte de laduree du phenornene. Des meteorites met-tant une heure et demie pour tomber sontdes impossibilites - et eUes ne sont memepas tombees !

Se serait-il agi de decharges electriques ?

1e pilote lui-memo n'y croit guere et, detoute facon, comment envisager un orage _d'ailleurs sans eclairs usuels _ qui s'eten-drait sur quelque 1 350 kilometres ?

L'hypothese qui consisterait a faire des« Iumieres » des fragments d'un satellite envoie de desintegration est aussi insoutenableque celIe qui en ferait des meteorites etpour les memes raisons, sur lesquelles iln'y

a pas lieu de revenir. Apres tout, les frag-ments de desintegration d'un engin spatiallance par notre espece ne sont-ils pas desmeteorites artificielles ?

Encore Iaudrait-il parler des vols des < ~ lu-mieres » en formations parfaites, s'accom-pagnant de rnanoeuvres des unites au seinde ces formations.

Les changements d'intensite lumineusepourraient, il est vrai, s'interpreter commeles effets de rapprochements ou de reculsse Iaisant sur des trajectoires radiales, maiscomment attribuer de telles inversions devitesse it des meteorites naturellesou artifi-

cielles ?

•Reste I'hypothese d'engins terrestres,d'avions. Le pilote lui-mente n'en est paspartisan. Pourquoi plusieurs avions _ unseul n'aurait pas sufIi it produire les effets1umineux observes - auraient-ils escerte ee« Boeing» pendant une heure et demie, etpourquoi n'auraient-ils pas tite equ ipes deleurs feux reglementaires ? Etantdonne 1esmanreuvres . observees, les pilotes du« Boeing» auraient dfi voir sous tous lesangles ces avions supposes, Or, aucun feuvert .ou blanc n'a ete apercu. Selon la re-marque du pilote, s'il s'etait 'ag! d'avions,Us auraient dft etre supersoniques pour' pou-voir passer devant Ie « Boeing». Comment

imaginer, d'autre part, qu'ils auraient pupasser « d'un bord a I' autre de I' avian aune vitesse efIarante» ?

On notera que les gens de 1a tour decontrole de Concepcion ont signale aux pi-Iotes qu'ils voyaient les lumieres et qu'ils enrendaient compte a Santiago. C'est dire queles Iumieres furent aussi percues du sol par

des observateurs qualifies. Les responsablesdu controle ont d'ailleurs finalement biensenti que cetteescorte avai t un caract ereinsolite puisque, en depit des plaisanteriesinitiales evoquant le jour des Innocents, i1s€lnt pris la decision de faire un enregistre-ment sur bande magnetique des messagesechanges, enregistrement qu'ont ecoute aus-si bien les reporters de VEA que M. PabloPetrowitsch. )

• •Les lumieres observees entre Belra et

Lourenco Marques, au Mozambique, etaientrouges comme celles apparues dans le cieldu Chili, mais elles etaient portees, visible-ment, par un objet dont la forme qu'onnous dit etrange n'est malheureusement pasdecrite de facon precise. On aurait souhaitedisposer 'sur l'incident du Mozambiqued'une description aussi detaillee que cellequi nousest donnee de l'incident chilien.On a tout de meme Ie sentiment d'une ana-logie marquee entre les aventures des deux

« Boeing» : dans les deux cas, les lumieresetaient rouges et les conditions d'altitude etde vitesse des deux avionsetaient tres com-parables.

On n'a pas de raison de mettre en doutela realite des faits survenus au Mozambiquepuis que , en dehors du pilote et du secondpilote, les assistants du bord ont e 1 6 appelesen vol pour les constater et en temoigner.

•En resumevnous dirons _ et notre ami

et collaborateur Michel Trouble est biend'accord avec nous sur ce point ._ que lephenomene observe par I'equipage du« Boeing» chilien ne parait susceptible"d'aucune explication conventionnelle vrai-semb1able. Nous dirons aussi que, de tempsa autre, il se passe dans Ie ciel des chosesfort etonnantes, qui meriteraient bien qu'onleur accorde un peu plus d'attention.

•Nous redisons ici nos remerciernents a

MM; Perrenoud, pete ef fils, ainsi qu'a nosamis R.P. Perrinjaquet et Christian Vogt.

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ESPAGNE: ESTARTIT-PALS'

Alors que nous nous preparlons a rediqer

notre article sur les escortes aerlennes in-

solites survenues au Chili et au Mozambique,

nous avons recu de notre gentille correspon-

dante et arnle d'Espagne., Cecilia C. de Puig,

ces informations sur une toute recente es-

corte, dans Ie cielIberique, d'un « bombardier

a eau » (c'est ainsi que les Canadiens appel-

lent les avions de lutte contre I'incendie) par

un objet manifestement insolite lui aussi.

La lettre de notre arnle, dans laquelle elle

nous assuralt de la parfaite authenticite des

faits, contenalt un rapport surl'incident,

etabll par M. Jorqe Soler, dlreeteur des

« Viajes Oosta Brava», et les resultatad'une

interview du pilote faite par notre amle elle-

rnerne, interview qu'elle n'a pu mener a bien

qu'avec beaucoup de patience car, las d'etre

rnoque et lnterroqe, l'avtateur-temoln ne

voulait pi us parler.

RAPPORT DE M. JORGE SOLERSUR L'INCIDENT

OVNl SUR ESTARTIT-PALS (Gerona)

DATE : 16 juillet 1973.HEURE .: 18 h 30 a 19 h.

TEMOIN : M. Miguel Romera Pemandezde Cordoba, 32 ans, pilote aviateur com-mercial de l'ICONA (1). Base d'Ampuria-brava pres de Rosas (Gerona).

LIEU: 10 milles (16 km) au nord des ilesMedas. En vel a 3 000 pieds sur un avionSAETA appartenant a l'ICONA.

CIEL: Clair, avec quelques strato-cumulusa 4000 pieds (1 200 metres).

CLARTE AMBIANTE : Plein jour, soleil adroite de I'avion.

VISIBILITE : Superieure a 20 milles

(32 km). Pas de brume.TEMPS : Chaud et sec.AUTRES TEMOINS : On n'en sait rien,mais il aurait pu y en avoir, la regionsurvolee etant assez habitee.

ROUTE SUIVIE PAR L' AVION : Cap au210 (S 30 0) pour se rendre a la plagede Aro (Playa de Aro).

DISTANCE OBSERVATEUR-OBJET : De100 metres (au moment O U I'objet a eteapercu) a 10 metres (au cours de la pour-suite).

DUREE DE L'OBSERVATION : De 10 a12 minutes.L'OBJET .ETAIT-IL STATIONNAIRE OUEN MOUVEMENT : En mouvement,

DIRECTION SUIVIE PAR VOBTET :L'objet a evolue autour de l'avion, ten-dant toujours a se placer a droite et unpeu en avant de celui-ci.

CHANGEMENTS DE DIRECTION DEL'OBJET : Innornbrables changementsde direction operes de maniere a garder1a meme position par rapport a et a ladroite de I'avion,

HAUTEUR A LAQUELLE SE TENAITL'OBJET :.De 3000 a 5 000 pieds ( gOO

a 1 500 metre's).

VITESSE COMPAREE A CELLE DESAVIONS CONVENTIONNELS : Supe-rieure a tout moment a celie de l'avion (2).

FORME ET ASPECT: La.forme etait celIed'un ballon de rugby, en position verti-cale, dont la pointe inferieure aurait e tesectiennee, Aspect solide,

DIMENSIONS : 20 metres de hauteur et10 metres de diametre.

CO ULElJR: Verte, de la pointe superieurejusqu'a mi-hauteur, puis orange, rosee etrouge (3).

4 .. lies Medas

P /(lg e d e P eds

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LUMINOSITE : L'objet emettait un rayon-nement lumineux.

TRACE : Aucune,REACTIONS PHYSIQUES DU TEMOIN :Lorsqu'il regardait l'objet, Ie temoineprouvait une attraction hypnotique.

REACTIONS PSYCHOLOGIQUES : Peurpanique, forte nervosite.

PANNES : Arret total du fonctionnement

de I'ernetteur radio de I'avion (peu apresl'apparition de l'OVNI).BRUITS : Bruit beaucoup plus fort quecelui de l'avion, comme un tonnerrecontinuo

FAITS SIMUL TANES : En zone habitee,

u y aurait ell des pannes d'electricite

dans les environs. Ce qui est a verifier.En milieu naturel, ily a eu des incendiesde forets avant, pendant et apres I'ob-servation,

RECIT DU TEMOIN

Pilotant un avion charge d'eau, Ie temcinse dirigeait vers Playa de Aro pour y etein-dre un incendie 'de foret.Avant d'arriver aux iles Medas, il a vu

a sa droite I'objet. II a sursaute et virerapidement pour Ie fuir, l'esquiver, MaisI'objet a maintenu sa position par rapporta l'avion. Le pilote a pu alors cornmuniquera sa base « qu'il avait des difficultes » eta continue a faire des manoeuvres pour fuirl'objet, faisant des vols en pique pour attein-dre une plus grande vitesse, sans parvenir

a s'eloigner de l'objet. Au moment ou le

pilote songeait a essayer de faire un atter-rissage force sur la plage de Pals; l'objeta disparu en s'elevant tres rapidement.Le pilote a pu se rendre compte que cet

objet, bien qu'apparemment Iisse, tournaitsur lui-meme. L'objet a toujours conservesa position verticale.Ouand Ie pilote a communique a sa base

« qu'il avait des difficultes», i1 n'a pas ose

dire ce qu'il voyait, sachant qu'on I'ecou-tait de tous .les postes d'emission et pointsd'observation de l'ICONA, ainsi que desaeroports.En arrivant a sa base d' Ampuriabrava,

tres excite et encore agite de sursauts, ilaparle avec le commandant d'aviation Raga,de la base de Pani (Rosas). Celui-ci lui a ditde se tranquilliser, qu'il n'etait pas Ie pre-mier ni ne serait le dernier a voir de pa-reilles choses.Le commandant Raga a trouve la mort

quelques jours apres, Ie 25 juillet, au-dessus

d'Arnpuriabrava, alors qu'il se trouvait abord d'une petite avionnette de sport.

(1) Ce siqle desiqne I'lnstituto para la Conser-

vacion de la Naturaleza (Instltut pour la Conser-

vation de la Nature) .. C'est une institution d'Etat

qui s'occupe de lutter centre les Heaux, les cala-

mites de la campagne, pulvertsant, fer:tilisant, etc.

et aussi de venlr en aide pour l''extlnction des

incendies, travail qu'Ils ont dO·faire constamment

cet ete.

(2) La vitesse de ce qenre d'avion est genera-

lement de 250 au 300 km/h.(3) Ces couleurs ne formaient pas des bandes

hortzontales. La couleur etalt estornpee et chan-

geait, verte [usqu'a rnl-hauteur, et orange et rouge

au-dessous.

REPONSES DU TEMOINAUX QUESTIONS QUE LUI POSA

CECILIA C. DE PUIGLORS DE L'INTERVIEW QU'IL LUI

ACCORDA LE 30 JUILLETA AMPURIABRA VA

Q. - Comment et quand avez-vous vul'objet ?

R. - Lorsqu'il etait tout pres.Q. - Avant de le voir, etiez-vous calrne,

ou avez-vous eu la sensation qu'onvous incitait a le regarder ?

R. - Peut-etre que oui.Q. - Etait-il petit au commencement ?R. - NOh.

'Q. - L'avez-vous vu tout pres ?R. - Oui, a 10 metres.Q. - Avez-vous eu peur d'entrer en

collision avec lui ou d'etre attaquepar lui?

R. - Oui, une peur terrible.

Q. - A vez-vous pense que c'etait un. OVN'I ?

R. - Oui, je l'ai pense.

Q - Saviez-vous quelque chose sur lesOVNIs. OU aviez-vous Iu quelque

chose a leur propos ?R. Seulement un article du P. LopezGuerrero, et quelque chose de plus,mais tres peu, .

Q. - L'objet vous a-t-il ebloui ?R. - Oui, je ne pouvais presque pas le

regarder. C'etait pour cela que jetentais de l'esquiver.

Q. - Avez-vous bien vu sa forme ?R. - Oui.

Q. - Tournait-il sur lui-meme ?

R. - J e "pense quecui.

Qy - Pouvait-il avoir des fenetres ?R. - Ie ne les ai pas vues. [e pense que

non.

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~2amIIII

II,

"' 1Om ..

Q. _ Son volume etait tres.grand : 20

metres de haut etlO metres dediametre. C'est plus grand quevotre avian ?

R. _, Oui, plus grand.

Q. Vous avez parle de sensation hyp-notique en le regardant .. Pensez-vous qu'on vous obligeait a leregarder, que peut-etre VOl lS cib€is-siez a quelqu'un 7

R. _ Oui, j'ai eu cette impression.Q. _ A part celle de votreemetteur de

radio, avez-vous ITeM d'autres pan-nes dans I'avion : montres, etc. 7 '

R. _ Non.

Q. _ VOliS avezpu cornmuniquer avecvotre base?

R. - Au cornmencementoui : puis non.Q. - Avee-vous pupot1rsuiyre votre

route et continuer jusqu'a Playade Are et, la, verser l'eau sur lelieu precis 7

R. _ Oui, Alms dix minutes s'otalent

ecoulees et j'6tais plus calme,

Q. _' Ouand V01Js avez parle a votrebase, disant que VOllS aviez desdiflicultes, vousa-t-cn repondu ?

R. _' J e pense que oui.Q. _ L'objet a d ispa ru [uste .a u moment

au vous descendiez en pique ?R. _ Qui.

Q. _. Pendant tout le, temps.wous fuyiezl'objet et i1 vous poursuivait 'J .

R. _. Oui.0.. _ Toujours en s'efforcant de se pla-

cer . a votre droite ?R. - Our.

Positderrs relatives de I'objet, et de l'avion au

cours: de la poursuite.

CommentaIre de Ren.e Fouere

Le rapport original de M. Solar ne compor-tait pas de notes. C'est nous qui avons a]outeles trois, notes qy'.on a pu lire, en 'Ie~ cornpo-

sant avec les precis'ions que Ceollla C. dePuig nOLlSavait app:ortees en reporrdant tresobllqcamment a nos questions.

Nous ajouterons les indioatiqnssQ.htantesque nous tenons egalement d'eHe. ,

Arnpurtabrava, 0U se trouve la base d'oul'avion est parti, est un gtand ensemble ur-bain - repere sur la carte Hlustrantcetarticle -, avec hotels,. habltatlens, plage,petit -aeroport,etc., sltue a cote de. Rosas,sur 1 8 rive eccldentale de la bale de Posss.Cet ensemble, cree par unesociete prlvee,n'a aucun caracters mllltalre,Pan i est une importante base radar nord-

arnertoalne sttuee en haut d'uhemontagnequl domihe Rosas et une g'ram!'e etendue deterrain. Notre correspondante pense que cettebase est mairrtenant SOliS contrcle espaqnol.

.Une apparerite contradicttondans Ie rapport

nousavait tout d 'a b ord embs rra s se . On nousdisalt que I'ernetteur de l'avlon etatt. tornbe

en panna et, en maine temps, que Ie plloteallr:aitcommunlqaaasa base « qu'll avalt desdifficultes ». Gomme nous I' a Indlque Cecilia

C. de Puig elle-rnemal'expllcatlon est donnsspar Ie pilote en personne dans l'tntervlew

qU"i I a aceordee a notreoorrespondenre. 1 1 apu tout d'abord emettre mals, peu apres, c'estee\1enu impossible. C'est. ce que, 1)00 . JS avons

slqnale entre parentheses a la rubrlque « PAN·NES» du rapport-de M . Soler.

On peut penser .que I.apa nrre de l'emettemIut provoquee par la presence au' l'aetien deI'objet. Cette action O U eet eftet de presenceauraterrt pu s.exereer €l'esle ae:but mats n'avolrpas d'effat lmmedlat sur l'emlsslonen rai-

son de la structure des circuits influences,des constantes de temps de certains de leurs

composants. Tdutefois, dans Ie cas du volPlura-Llma, l'objet escorteur semble bien@v@irn§tabli dellberemerrr - et peut-etrel'avalt-ll lnterrompu de rneme - le fonctron-nernent de. la radio debord .

Les informations qui neus son.t donneescomportent un autre aspect contradletoire :Ie pllote paralt nous dire, tout a 13 fols, qu'Iletalt attire hypnotlquernent par l'objet et que

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l'eclat de ce dernler l'obllqeait a en detournerles yeux. II semble bien que cette fois la

contradiction ait ete reel.le et que Ie pllotese sentait lnterieurement pousse a regarder

cet objet dont la vision effective lui etaltphvsloloqlquernent insupportable. De suroroit,iI devait avolr peur, l'ebloulssernent aidant,de faire quelque fausse manceuvre qui l ' aura i tfait heurter catastrophiquement l'objet dentiI etalt si proche.

Hepondant a Cecilia C. c e Puig, ledit pllotene parait pas certain que I'objet, apparernmentlisse, tournait effectivernent sur Iui-merne.On pourrait lui demander sl, dans la rnesure

ou il peut se fler a ses impressions, la rota-tion qu'il a cru observer lui a paru lente ourapide,

•Parl'obstination avec laquelle l'objet inso-

lite a voulu maintenlr sa position (a droite

et un peu en avant) par rapport a l'avion, endeplt de toutes les rnanceuvres faites par cedernier pour lui echapper, ee cas, qui auralt

pu, aux premieres minutes de la rencontre,passer pour un cas d'escorte comparable ?celui du vol Piura-Lima all Perou, a pris uncaractere de poursulte qui I'apparente etroi-

tement all celebre cas de Lakenheath, surlequel la Commission Condon s'est casseles dents.

Bien que beaucoup plus petit, sl l'on s'en

refere aux estimations donnees, queceluiqu'avalt rencontre entre Piura et Lima Ie DC-4

des "Fawcett Airlines", l'ebjet volant d'Es-tartlt-Pals n'en presentait pas moins un vo-

lume deja impressionnant : un - ballon de

ruqby » de 20 metres de haut sur 10 metres

de dlarnetre, c'est, a premiere vue, plus gras,au total, qu'un B-52, et l'on cotnprend sanspeine que Ie pilote alt pris peur d·e cet ob-

jet qui s'est approche assez pres de lui

(10 metres) pour qu'il ait pu en apprecler cor-

recrement les dimensions. L'avion poursulvletant un avian relativement lent (250 a300 krn/h}, on n'a quere pu se rendre comptede facon precise de la vitesse horlzontaledont aurait pu etre capable ce poursuivantqui., en s'elolqnant, s'est «eleva rapide-

ment ». La forme de l'oblet - qui n'etalt

evldernrnent pas un ballon - ne rappellecelie d'aucun engin volant terrestre dont on

ait eu connalssance. Et, merne si la base dece singulier « ballon de rugby» etalt coupes.

il ne semble pas que Ie pilote du SAETA en

ait vu sortlr un jet degaz comparable a eeluiqui s'echappe de nos reacteurs. Apparem-merit; cette base n'etalt pas Ie cone d'ejectiond'un reacteur et Ie mode de propulsion de

l'objet ne paralt entrer dans aucune de nos'categories cerrventtonnelles.

Que ce fat un produit industriel pllote ou

telecornmande. au merne un animal venud'une autre planets. il semble lndubltable,si l'on en juge par son comportement, que

ce rnysterieux objet avait, comme celui de

Lakenheath, une sorte de «consCience" del'avlon poursuivi, Pourquoi s'est-ll e ce pointrapproche de eet avion, s'exposant de facon

si insistante a la vue du pilote, pour s'elol-

gner soudainement, apres avoir en quelque

sorte [oue avec IeI'M avion ?

Des pannes d'electrlclte et des lncencies

de forets ont eu lieu autour du moment ou

cette poursuite, assez breve, est intervenue.

Une enquete est en coursa ce sujet,

Des soucoupes vol antes ont produit despannes d'electrlclte, rnerne si elles n'ont pas

ere responsables de toutes celles qu'on leur

a attri buees ..

Mais, si un incendie de foret a ete .a l'orl-

gine du vol qui se compliqua de cette .pour-

suite, nous n'avons pas, jusqu'a preuve du

eontralre, de raison majeure de penser que

I'engin vu par Miguel Hornera Fernandez de

Cordoba en ait ete deliberement coupable,

et notre ami Antonio Ribera, apres avoirnote, cans une lettre qu'il a adressee aCecilia C. de Puig, que l'objet (ovorde) etatt

« dans la llqne » de ceux qu'on a vus cesdernieres annees et peut-etre de celui de

San Marti de Tous (voir « Phenomenes Spa-

ciaux » N'" 24 et 2.5), poursult en ces termes :« II y a une phrase dans l'Informatlon que

vous rn'envoyez qui me donne beaucoup apenser : c'est celie qui se refere a la slmul-tamme d'incendies de forets dans la region.Y aurait-il une relation causale entre les

OVNls et les incendies ? Or, dans ee cas,je n'aimerais pas penser que ce soit lnten-

tionnel, c'est-a-dire que les OVNls provoque-raient dellberement des lncendies : ces der-

niers se produlralent comme urreffet secon-

daire de leur technique. Ou'on se souviennea ce sujet du cas de Socorro dans lequel les

buissons qui se trouvalent sur les lieux pr]-rent feu, et. d'autres cas au I'on a constatela cornbustlon et Ia calcination des veqetaux.Dans l'etat de secheresse au se trouvaient

les forets cet ete, une simple etlncelle POlJ-

vait provoquer lin Incendle, Pour en revenlra I'OVNI d'Ampuriabrava, Ie plus important,

c'est Ie comportement de I'objet qui a obs-tinement suivi l'avlonnette ".

•Les propos du commandant d'aviation Raga,

de la base d'Ampuriabrava, sent diqnes d'etreretenus, On ne peut que deplorer sa mort,survenue quelques jours apres I'incident,

mals U no us parait prudent de ne voir lEiqu'une simple coincidence.

•Nous disons toute notre gratitude a notre

amle Oecilia C. de PUig qui nous a fait la

faveur de nous informer de ce rernarquableincident, et qui, non seulement a traduit

pour nous en fraricals les textes originaux,mais encore s'est ernpressee, par la suite,

de nous fournir toutes les precisions que

nous avons dernandees.

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LE FA N T A S TIQ U E IN C ID E N T D E C A T A N D U VA

Nos davoues ccrrespondants brasiliens, Mm.

Irene Granchi, M. Paulo Coelho Netto, M. C.

Varassin du G.E.P.E.C.E.de Curitiba, et notre

ami Jean Neyret residant au Bresil, nous ontenvoye des coupures de journaux locaux par

lesquelles nous avons appris qu'un lncldent

qui parait bien authentique mais dont cer-

taines donnees peuvent passer pour absolu-

ment fantastlques et ahurissantes -se serait

deroule dans la nuit du 21 au.22 mai 1973au

kilometre 7 de I'autoroute Itajobi-Catanduva(Etat de Sao Paulo.).

Notre ami bresillen Guilherme Coneeleao

et nous-meme avons etudie les informationsdonnees par cas coepures.

L'article qui ilOUS a paru Ie pluscompletsur la question est celui publle Ie 31.5.73parIe « Diario de Sao Paulo»', un journal qui pas-se pour serh~.ux.Nousavons fait de'cet articlela traduction integrale qu'on trouvera cl-apres :

CATANDUVA: LA SOUCOUPE VOLANTE DONNE AU CONDUCTEUR

LA VISION DES RAYONS X

CAT ANDUV A. - (De notre correspon-dant). II etait 5 heures du matin quand Clo-vis Oueiroz, l'agent de surveillance de I'au-toroute, enregistra 1a communication dedeux jeunes gens qui vinrent le trouver dansson propre bureau,' a proximite de I'auto-route Washington Luiz.

Ces deux, garcons etaient Barcoso Sal et

Celso Aparecido Piu, habitant tous deux ledistrict (municipio) d'Itajobi : i1s raconte-rent a l'agent qu'ils allaient de Itajobi a Ca-tanduva a bordo d'une Volkswagen de trans-

'port «Kombi» lorsque, apres avoir passele chemin d'entree de la propriete situee aukilometre 7 (*), ils virent quelque chosed'etrange sur l'autoroute : unhomme eten-du sur Ie sol, a une trentaine de metresd'une automobile Chevrolet Opala station-nee en dehors de la chaussee, avec ses por-tieres ouvertes et ses phares allumes. Lesje.unes ge~s _?nt simp1emet;t stoJ:pe leur ve-hicule et jete un coup d'oeil, craignant quel-que embuscade. .',

Le policier a immediatement note lesnoms des jeunes gens, avec leurs adressesrespectives, et, ensuire, dans sa proprevoiture, i1 s'est rendu sur les lieux. Enarrivant sur place, ils'est rendu compte. dela veracite des affirmations des jeunes gens.Effectivernent, I'Opala etait Ia, eta unetrentaine de metres de distance uti: hommegisait a plat ventre.Ta tete presque plongeedans I'eau du Iosse, Iequel fosse etait rempliparce qu'il avait plu toute la nuit,En touchant l'hornrne, l'agent se rendit

compte qu'il respirait et, rapidement, il Ietransporta a I'hopital Padre Albino deCatanduva, a u le .medecin de garde luidonna les premiers soins.

l-HSTOIRERE.LATIVE

A LA SOU COUPE VOLANT_E

A l'hopital, l'automobiliste fit le recit

detaille de I'incident :«Lundi, je me rendis a Oswaldo Cruz

seul a , bordde mon Opala, J'etais alle pre-

(*) NDT : Au Bresil, les proprletes sltuees au

bord des autoroutes - auxquelles elles -sont re-liees par des chemins d'acces - sont repereespar Ie kilornetre de l'autoroute qui leur correspond,uri. peu comrne les rnalsons d'une rue sont rape.ries par leurs nurneros.

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senter mon rapperta 1&Societe pour laquel-Ie je travaille. rai pris le chemin du retourpour Catanduva a 23 heures ce mernejour, a affhme M. Onilson Patero, age de40 ans, marie et representant de commerce,residant . a Catanduva.«Ouand je passai devant I e . bureau de Ia

police de la route de Salto de Avanhandava,on me demanda de .rendre un service. 11

s'agissait de transporter un j eune homme debon aspect. Ila voulu me montrer sespieces d'ideutite,Je lui ai dit que-ce neserait pas necessaire et je I'ai prie dementer dans rna voiture.

«Au cours du VOYage , nousen semmesvenus a parler de divers sujets, A un cer-tain. moment, je . lui demandai oii il allaitet ilme dit que sa destination erait Itajobi,mais qu'il s'arreterait . a Catanduva pourprendre Ie premier autobus du matin, leconduisant a Itajobi. rai sympathise avec

Ie jeune garcon et, Iorsque nous semmesarrives au carrefour d'ou part la routevers Catanduva, je lui ai propose d e te'eonduire a Itajobi, 11 m'a remercie maisn'a pas aecepte. I'ai insiste, Alors, il aouvert son portefeuille e:t i1 en a tire unbillet qu'il a pliaet qu'il a gHsse dans lapoche de rna chemise, 1 1 etait trois heuresdu matin quand j'ai laisse I'autc-stoppeurdans Ie centre d'Itajobi et je suis aussitotreparti vets Catanduva, 1'ai mis en marchele recepteur radio de Ia voiture en le re-glant sur Ie peste « Record.» et ensuite j'alcommence a rouler a une vitesse compriseentre 90 et 100 km/h.

« Ouand je passai devant « I'entree dukilometre 7», la radio commenca a [ouerune musique de Nelson Ned, et, cornmej'aime beaueoupcette musique, j'augmeritaila puissance de reception du peste radio.Peu apres, la reception commenca a etre.affectee par de forts parasites, coUvtantcompletement l'emission sur laquelle j'etaisregie. J e fus irrite parce que Je desirais

entendre Ia rnusique jusqu'a la fin. Monemb arras , men irritation grandirent quandIe moteur de hi' voiture se mit a ralentlr.Ie fus oblige de changer de vitesse, de pas-ser en secende. J e pensai qu'il vs'agissaitd'une bougie defectueuse, Au meme instant,j'eus une autre surprise : un faisceau deIumiere intense, <decouleur bleue, commen-9'3 a balayer I'interieur de la voiture, illu-minant tantot le tableau de bard, tan tot Iesiege de III voiture sur lequel j'avais poserna mallette a documents apres que monpassager fut descendu. A partir de ee mo-ment, la puissance du moteur s'affaiblitencore et [e dus passer en premiere.

« Avant meme que j'eusse fini deehangerde vitesse, un-nouveau fait desagreable vint

s'ajouter aux preeedents : un point de lu-'miere irrtense, aveuglante, aU loinvcomrnes'il provenai t d'une voiture roulant en senscontraire etse rapprochant, Des eet instant,[e commencaia perdre terriblement le con-t1 '01e de rnoi-meme, puisque,en dirigeantman regard unpeu plus bas, j'e vis le mo-teur derna veitnre oemme s~il n'y ayah euentre. lui et moi ni Is tableau de herd ni Ie

capot avant. J e vis patfaiterneiIt la culasse,la dynamo, te verrtilateur, tout, eornme :s~rna vueavait eu Ie peuvoir de penetrationdes. rayons X . Comme Ia vitesse de rnaveiture- etait passablement reduite, j'ai frei-ne le vehioule tout en le diFigearit vers Iebas-cote de la route. Apres avoir ferme lesyeux pendant quelques instants, [e regardaila route. Le point de lumiere n'etait plusen face de. moi, mais pourtant le lieu QUjestetionnais etait feeriquement illumine. L'airse rareflait et je commencaia suffoquer: La

chaleur augments et Pair se rarefia toujoursdavantage. Ne pouvant en supporter davan-tage, j'ouvris Laportiere et sortis pour trou-

ver de l'air. Et c'esr alors que je vis la« chose s.

« Elle se trouvait Ia a u-d essus de rnatete" caenvirond.ix· metres devant moi eta quelque ving.tIfietres. de hauteur, immo-bile dans I'espace. [e vis alors descendreousertir d'au-dessous de 13 « chose» -, Ia-quelle ressemblatt adeux chapeaux accolespar leurs bords - une.espece de tube, ouune .caisse, je ne sais pas" et, enteurant

I'objet - que je reeonnusalors eommeetant une SOl. lcQU1' le velante ~', sut :g ' i t

un rideau s€U}j-transpatent. Quand le ri-deau €y.t envelopp.e tout le« vaisseau », iln'y eut plus ni chaleur ni rarefaction de

I'air.« Le «disque »etait de couleur mate et

ne presentait rien qui pfrt passer pour uneporte, uneIenetre, une helice ou des roues .Excepte ce lube qui descendait graduelle-ment du oorpsdu « valsseau ~ > : . . lE t le bruit.Cornme j'avais travaille deans une sucrerie,

Ie « bcurdctmement» que le disque emet-tait mepatp~ semblable a celtri d'une tur-bine des maehlnes de la sucrerie. Profitantde la normalisation de Ia temperature am-biante et de la pression de I'air, je me misa eourir. Cependant, en depit de mes effortspour prendre-avec mes jambes une bonnevitesse, je sends que quelque chose metirait en. arriere, commes] j'eusse ~te prisau lasso par un e:;lble eJastiq1J,e. [e jetaiun Coup d'oeil en arriere et je vis rna voituretransparente. Je voyais parfaitement, .. atravers Ia partie arriere, I'interieur du vehi-eule et la route au-dela de 1a voiture. En"suite je perdis connaissance,

« L'a,g'cnt Clovis •.:aiai\t de me .oonduirea I'hopital,est aIle lerfu~r'ina voiture. Ma

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mallette a documents etait ouverte et tousles documents etaient repandus sur Iessieges, mais la serrure de la mallette n'avaitpas ete forcee. Et j'avais Ia clef sur mojo Etune carte routiere que j'avais mise dans lamallette, fut trouvee par l'agent de Ia policede la route, par terre sur I'aocotement .deI'autoroute et cornpletement ouverte, a 3

metres du vehieule. En outre, la partieavant de mon corps etait completementmouillee, puisque j'etais reste a plat ventrependant plus de deux heures dans un tor-rent d'eau pluviale. Pourtant, Ies habitssur mondos etait completement sees, bienqu'il eut plu jusqu'au lever du jour».

•En dehors de cet article du «Diario d e

Sao Paulo », dont nous avons dit qu'il etaitle plus complet sur la question, nous avons

trouve dans deux articles du journal «0Dia » de Rio d e [aneirocertaines precisionsqui nous ont paru dignes d'interet, et nousles avons traduites it l'intention de nos lec-teurs.. Void tOZ,Jtd' abord un extrait de l'article«Atacado pelo Disco Voador» (« Auoqu«par le Disque Volant sv paru dans le nume-ro de « 0 Dia» du 29.5]3 :

« Onilson fut reveille vers 5 heures parIe policier de l'autoroute Clovis Oueiros,emmene a I'Hopital Padre Albino et exa-mine par le medecin Elias Azis Chediack.

« IIresta en observation jusqu'a 19 heuresle 22 et rien d'anormal ne fut decele dansson organisme. Ses reactions psychiquesfurent egalement considerees comme nor-males.« Deux joursapres I'evenement, quelques

taches d'un vert jaunatre apparurent surson corps. Elles sont en train de s'agrandir,mais e1les ne causent aucune douleur niaucune gene au temoin, Onilson sera denouveau examine par Ie medecin EliasChediack.

« Tout ce qui appartenait au temoin, ycompris SOIl argent, a et6 retrouve dans lamellette a documents qui restait dans lavoiture et Iadite voiture a fonctionne nor-malement lorsqu'on I'a eloignee des Iieux.

«Temoins

« L'affirmation de Onilson Patero (NDT :orthographic ici « Papero») n'est pas iso-lee ni denuee d'appui. Six autres personnespour Ie moins, parmi lesquelles deux com-rnercants et un membre de la CongregationCatholique de l'Eglise paroissiale de Ca-

tanduva, certifient qu'elles aussi ont vuI'objet volant.« Le phenomene a prov,oqu€ unevalarme

generale au sein de la population. D ue ve -

ritable surveillance s'est orgamsee avec leconcours d'un .grand nornbre d'habitantsqui res tent vigilants de jour 'et de nuit - al-lant jusqu'a ne pas dormir -~- pour essayerde photographier le mysterieux objet et, sipossible, d'etablir avec ledit objet un con-tact qui apporterait un eclaireissementquant a son origine. et a ses objectifs.

« La station de radio de la ville estegalement en alerte, et suit I'evenementdans tous ses details, annoncant les faitsde moment en moment».

On notera qu'il nQUS est dit dans le m e -111e article que l'incident s'est produit vers3 heures du matin et que, selon le temoin,« l'appareil. etait sombre, mais le lieu ou ilse trouvait etait eclaire cornme en pleinjour ».

•Void eniin des extraits de l'article

« Oueimado pelos raios do objeto des-conhecido » (Brule par les rayons de l'obietinconnui paru dans Ie numero de « 0Dia »

du 30.5.73 :

CATANDUVA (0 DIA) - Le mystered'Onilson Patero (. ..) continue a preoccuper1a ville et les habitants des villes voisines,parmi Iesquelles Sao Jose de Rio Preto,principalement parce que" apres I'evene-ment, Onilson commenca a presenter destaches colorees dans les regions abdomi-

nale et thoracique. et, de plus, en raisonde 1;affirmation du medecin Eli as AzizChediack, qui, apres les divers examens

auxquels il avait precede, navait decou-vert chez le patient aucun signe de de-bilite mentale.

Onilson Patero ( ...) ouvrit sa radio quandle speaker annoncait qu'il etait cinq heuresdu matin ...

Ce fut alors qu'il percut une Iumierebleue intense et persistante, penetrant dans

la voiture etse fixant, a un moment donne,sur Ie retroviseur, et, de la., passant SUf Iesiege arriere ou la conduisait une mallettea documents ...

II ( ...) se rendit compte soudainementque la lumiere avait une autre origine :un objet de forme ovale, arrete a environ20 metres de hauteur, sur Iequel ilpercutdeux figures, qui faisaient penser a deshornmes, portant de grands chapeaux etliees par un tube ...

II futemmenea l'hopital ou, aussitot, ilfut constate qu'il soufIrait d'etranges bru-lures et presentait des taches colorees sur

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le thorax et l'abdomen.

Un homme saln

Au sujet (de l'incident), Ie Dr Elias AzizChediack, medecin de l'hopital local, a prisla parole en ces termes: .

« J e suis absolurnent certain que l'hommedit la verite. Ses declarations sont cohe-rentes et il ne presente aucun symptome ded6bilit€ men tale ».Tout au debut, le medecin a laisse Onil-

son au repos, en observation, sans lui admi-nistrer de medicaments, se limitant a lesoumettre a des examens, parmi lesquelsun electroencephalogramme et un electro-cardiogramme. Tous ces examens ont don-ne des resultats normaux. Onilson etaitun homme sain.Quarante-huit heures apres, le rnedecin

a tenu une conversation de pres de cinqheures avec le patient, lui demandant sans

cesse des details et obtenant toujours des

reponses logiques et coherentes, sans au-cune contradiction dans le contenu, memeIorsque l'interrogeetait prie dese repeter.

Ensuite, le medecin en est venu a suivreIe developpement des taches et n'a pastIOUVed'explication acceptable .et definitiveace mystere, eertifiant oependant :«L'homme a etc brule et ses brftlures

ne sont pas ordinaires. C'est comme s'ilavait ete atteint par den rayons inconnus ».

Le Dr Elias Chediack a ajoute qu'unesemaine auparavant, un couple, qui travail-lait dans la ferme (Fazenda) Secap, a affir-me avoir eu la meme vision d'un objetvolant ovale portant deux figures, sembla-bles a des personnes avec de grands cha-peaux et reliees entre elles par une especede tube ».

Dans la ville, la surveillance continue des'exercer, tous les gem; ayant I'espoir que

I'objet mysterieux reapparaitra.

Commentaire de Rene Fouere

Comme on peut s'en rendre compte, il ya d'un journal a l'autre des divergences sen-sibles dans les recits qui nous sont [aits del ' e t range incident.

II y a meme des divergences d'un articlea l 'autre dans le meme journal.

Par exemple, selon l'article paru dans«0 Dia » du 29.5.73, l'incident se seraitproduit - comme nous l'avons deja note -vers 3 heures du matin, tandis que selonl'article paru dans «0 Dia » du 30.5.73,c'est a 5 heures du matin qu'Onilson. auraitouvert sa radio. C'est cette derniere indicaetion qui nous parait liz plus vraisemblable,puisque l'incident a eu lieu pres de Catan-duva et que, selon le « Diario de Sao Pau-lo », Onilson se trouvait encore a 3heuresdu matin dans Ie centre d'Itaiobi, O U it ve-nait de deposer son auto-stoppeur.

Un point qui parait plus troublant, quandon compare les articles parus dans «0

Dia » du 30.5.73 et dans Ie <~Diario de SaoPaulo» du 31.5.73, c'est que, dans le pre-mier de ces articles, on nous dit qu'Onilson.Patero a vu « un objet ovale sur lequel setrouvaient deux figures qui, pouvant passerpour des etres humains, portaient de grandschapeaux et etaient liees par un tube», alorsque, dans le second, c'est l'obiet lui-memequi est decrit comme semblable a deuxchapeaux colles par leurs bords et qu'il ensort une espece de tube. Cela paralt etran-

gement ressemblant dans les termes - d'au-tantylus que, q"ans l'article du « Diario deSao Paulo», it n' est pas question d'obser-vation de personnages - et, bien que « 0

Dia »", cite un autre temoignage dont lemedecin aurait fait etat et OUil est questionde deux humanoides, on peut se demanders'il n'y a pas eu quelque confusion.

N DUS pourrions encore [aire etat d'autresecarts plus au mains importants ientre lescompte rsndus de presse reiatits a l'inci-dent, ' ! Ims un certain nombre de points,qUI presentent pour nons, tout txmiculie-=v= dans l'ordre technique', un interetmajeur, tious pat aissent bien etablis :

1) Il y a eu brouillage de la receptionradio par de tres forts parasites a un mo-ment oii commencait a se manijester unedejaillance du moteur de fa voiture.

2) Le vehicule a ete illumine par lim

jaisceau de lumiere bleue intense qui pa-raissait en [ouiller l'interieur, puis est ap-paru un point lumineux eblouissant sousl'action duquel le temoin a acquis une

vision telle que tout s'est passe comme s'ilavait percu des rayons X eapables de tra-verser les tales de sa voiture. C'est de loinl'aspect le plus [antastique de l'incident.

3) Au meme moment, Ie temoin a ressentiun penible accroissement de temperatureet a soujjert d'une appar.ente rarefactionde l'air, ces deux phenomenes ayant cesselorsque l'obiet a paru s'entourer d'unesorte de rideau.

4) Son impression d'asphyxie passee, letemoin a cherche a s'etiiuir en courant,

mais if s'est senticomme tire en arriere par'un cable elastique et, apres avoir constateune lois de plus fa transpaeence des paroisde sa voiture, il s~est evanoui.

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5) Lorsqu'on l'a retrouvee, sa voituren'a accuse aucune panne, mais le contenude la malleite a documents dont il avaitgarde la cle dans sa poche etait repandu,au complet, sur les sieges de la voiture etune carte routiere [ut retrouvee complete-ment ouverte sur la=route a 3 metres dedistance du vehicule.

6) Le temoin est reconnu sain d'espritet sa bonne ioi n' est mise en doute par per-sonne. C'est meme l'une des raisons pourlesquelles l'emotion a e te si grande a Ca-tanduva - ou une sorte de service de veilles'est spontanement organise - et dans leslocalites voisines. De surcroit, Onilson Pa-tera a he retrouve inerte sur la route, sesvetements mouilles et sa tete baignant dansl'eau du [osse. Sa voiture elle-meme etaitres tee grande ouverte et a l'abandon, a 30metres de lui, sous la pluie. Enjin il a paru

avoir souiiert d'etranges brulures et destaches d'un vert [aundtre, qui allaients'agrandissant, se sont [ormees sur sonthorax et son abdomen.

p ; ,

Dans les conditions rapportees au 60, onimagine mal qu'il ait pu: y avoir une mysti-fication. On ne voit pas pourquoi un hom-me aurait pu laisser sa voiture dans cetetat et comment, a moins d'un acces d'epi-lepsie, if aurait pu tomber evanoui sur laroute et rester: inanime alors que sa tetetrempait dans une eau diluviale. Or,a en[uger par les propos du Dr Elias Aziz Che-diaok, it 1'1esemble pas qu'une telle explica-tion puisse etreretenue, d'autant que maintssignes cliniques de faeces d'epilepsie man-quent au tableau. Done, jusqu' a preuve ducontraire, nous n'avons aucune raison demettre en. doute la sincerite du temoin.

Mais, d'emblee, et en admettant la realitedes faits, jusques et y compris l'apparitiond'un engin inconnu - apparition que con-[irmerait l'observation qu'aurait [aite uncouple une semaine auparavant -, nous

semmes places devant un choix diijicile.Les traces materielles de l'incident (etat

du temoin, eta! de la voiture, quand on lesa retrouves, dispersion des documents quecontenait la mallette, apparition de tachesinexpliquees sur le corps d'Onilson) ontun caractere obiectij qui parait indiscuta-ble, mais il n'en va pas de meme de la visionqu'a eue le temoin de sa voiture dont lesparois ·etaient devenues transparentes, ni

de l'ouverture de la mallette a documents.S'agissani de cette vision et de cette ou-

verture, em peut admettre soit qu' elles anteu obiectivement lieu dans les conditionsmemes dont Onilson a gard'e le souvenir,

so i t que le t¢moif.l,. en raison de I'actionexercee sur son cerveau par ceiie «lumie-

re » inconnue, s'est trouve dans une sorted'etat hallucinatoire dans lequel if auraitcru voir les para is de son vehicule deveniriransparentes, en meme temps qu'il aurai tobei. a une sorte de commandement hypno-tique lui enjoignant d'ouvrir la- mallette,sans qu'il. eut p te garder le moindre souvenirconscient des operations qu'il aurait [aites

a cette lin.

Cette seconde hypothese serait de loincelle qui se preterait a l'explication la plus« economique » des declarations du temoin :eIle ne nous mettrait pas en presence defaits scientijiquement ahurissants et;. enbonne logique, on ne peut pas l'excluretotalement. Mais, si ron envisage d'adopterla premiere hypothese, on a le sentimentde tomber, humainement parlant, dans l'in-comprehensible et le veriigineux: .

L'oeil humain ne percoit pas, tant s'en

[aut, les rayons X, qui, de surcroit, sontdangereux, non seulement pour lui maisencore pour l'organisme entier. IIne peutvoir une image [ormee par les rayons Xque sur un ecran recouv ert d'une sub"stance e m ettan t des rayons de lumietevisible SOilS l'impact des rayons X. Et i. liaudrait des rayons X tees intense'spour qu'ils pussent traverser les totesd'une carrosserie d' auto, t o t e e . dont onne voit pas a priori cOITlJm~nt elles pour-raient assumer pour uti tri! humain laionction d'un €cran tluorescent, ni pourque! type de tavonnement elles seraientsuseeptibles d'ocouerir cette proptiete.

Cartes, la decroissance de l'intensite desrayonnements en fonction de l'epaisseurde matiere t rave r se e est exponentielle etl'on pourrait imaginer qu'a la sortie de latole n'auraii subsistequ'un tres [aiblerayonnement X, auquel l 'cei: du temoinaurait ete sensibilise par un processus quinous echappe. Mais, dans Ie cadre de nosconnaissances actuelles tout cela paraitd'une improbabilite si stupeiiante qu'elle[rise l'impossibiiite absolue.

II 1 '1 'est iouteiois pas certain que nosyeux visibles soient le seul instrument de,perception non tactile dont nous disposions.Les possibilites du cerveau humain N!${ent

encore mysterieuses, et il semble bien que,sous un. controle experimental valable, cer-taines personnes aient pu se formerun ~ image, suitisanunent nette poutZatraduire par un dessiti correct, d'obiets,inconnus d'elles, qui se trouvaieni sous desenveloppes j e rmees ou. dans des boitesopaques et closes, impenetrablesa la vision

banale. Le [aisceau lumineux=emis parl'engin aurait-il. comporte un element in-connu capable de provoquer chez le temoinun etat de clairvoyance temporaire et d'une

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efficacite [amais atteinte, les tales de lacarrosseriede fa voiture remplacant lesparois des enveloppes ou des boites avantservi aux recherches parapsychologiques ?

De toute [aeon, il serait interessant d'in-sister aupres du temoin pour obtenir de luiune description detaillee de ce qu'ila vudans cet eta t extraordinaire de perception.

La masse du moteur lui apparaissait-ellecompletement opaque ? Presentait-elle, aucont ra ire , une apparence translucide, lais-sant deviner a travers elle les pistons, lesbielles, les vilebrequins e t autre.") organesinternes du moteur ?

Le tableau de bord etait-il totalementtransparent, invisible, ou certaines des pie-ces d e son equ ipemen t (vis de fixation descadrans, circuits magnetiques des galva-nometres, etc.) apparaissaient-elles commedes ombr e s ou des taches, se detachant en

surimpression sur l'image du moteur ?Comment, lorsqu'il s'est retourne dans sa[uite, le temoin voyait-il la route a traversles tole» de sa voiture ?

Le rayonnement auquel il a ete exposesemble avoir affecte son corps a traversses vetements puisque des taches inexpli-quees sont apparues sur son thorax et sonabdomen.

Que sont devenues auiourd'hui ces ta-.ches ? Ouelle a ete leur evolution ? Sesont-elles etendues encore au reduites ?

Ont-elles conserve leur coloration initiale ?Ont-elles quelque ressemblance avec destaches que pourraient produire des irradia-tions connues ?

Ce sont la autant de questions auxquellesif serait important de repondre si l'on veutessayer de comprendre quelque chose a cecasetonnant,

En ce qui concerne fa s e r ru r e de la mal-lette, elle aurait pu etre crochetee sanseiremecaniquement [orcee. Crochetee, mais parqui ? En tout cas, it serait interessant de la

demonter pour voir si elle a ete l'objetd'une manipulation. Autrement, si l'onabandonne l'hypothese d'une operation im-posee a l'inconscient du temoin comme unordre hypnotique, on .ne voit pas biencomment, en restant dans le cadre des troisdimensions qui no us sont [amilieres, elleaurait pu e i r e ouverte sans eire crochetee.

Y a-t-il eu reellement rarejaction de l'airlorsque la chaleur augmentait - memel'echaujjement tJe fair n'aurait pas norma-lement suffi a produire cette rarefaction _.

au y a-t-if. eu une action sur le systeme ner-veux du temoin creant une impressiond'asphyxie ? Il serait interessant de savoirquelle apparence exacte presentaii l'espece

de rideau qui, en enveloppant l'engin, aramene la temperature a une valeur nor-male et retabli pour le temoin des condi-tions habitue-lies de respiration. Ce r i d eauparaissait-il sortir de l'engin lui-meme, etcomment?

Le brouillage insupportable de la recep-tion radio et les troubles dans le [onction-nement du moteur ne sont pas faits poursurprendre .' il y a eu bien des precedents.Mais, s'il y a eu pantie d e moteur, panneprogressive pourrait-on dire, if ne semblepas que le fonctionnement des phares de lavoiture ait ete aitecte. Du mains, le te -main, qu'on pourrait interroger sur cepoint,ne parait pas avoir dit que ses pharess'etaient eteints on que leur lumiere avaitfaibli.

On pourra retenir l'indieation donnee parle temoin, selon «0 Dia » du 29.5.73, etd'apres laquelle «l'appareil e tai t sombre(1) mais le lieu au i t se trouvait etait eclairecomme en plein jour », Faudrait-il com-prendre que l'appareil emettait un rayon-nement qui, invisible en soi, aurait nean-mains provoque une vive illuminationdusot (2) par interaction avec les materiauxconstitutijs de ce sol ? Alors que le rayon-nement percu tout d'abord pa,r le temoinetait intrinsequement visible puisque decritcomme un [aisceau d'intense lumiere bleue.Si le rayannemen t invisible provoquait

indirectement l'illumination du sol, n'au-rai i- i l pas pu. susc i t er une photolumines-cence des teles qu'il aurait traversees, cequi rendrait compte d'une pseudo-percep-tion visuelle dans la gamme des rayons X ?

Un dernier point etrange resterait a exa-miner dans eette [antastique ajiaire : l'im-pression qu'a eue Ie temoin d'etre retenudans sa [uiie, comme s'il avail ete tire enarriere par un cable elastique. Si l'on ecartel'hypothese de l'hallucination, on peut pen-

(1) Le mot utilise « opaca " se tradulralt strlcte-ment par 0: opaque", rnals Ie terme K sombre"

nous parait mleux approprle.

(2) Cela evoqueralt un peu, mais pas exacte-

ment, I'observation de Miss Helen Carr, dans Ie

Groomsport. pres de Bangor (comte de Down).

dont nous avons parle en page- 25 dans Ie N° 30de « Phenomenes Spatlaux D.• James Tinney, deerl-vant cette observation dans Ie N° 5 du supple-ment K Case Histoties ~ (ju"il'l 1971) de la « FI:ying

Saucer Hevlew » remarque : "La description deMiss Carr du comportement de la lumtere est trasinteressante. Selon elle, la Iumlere paralssalt ope.

rer de la rnerne rnanlere qu'un projecteur mals,

bien qu'elle put .voir la lumlere se mouvoir au-

tour des malsond+dans la proprlete, elle ne pou-

valt pas voir de faisceau la reliant a la lurnlerebrillante sur Ie vehicule ". Dans ce cas, on ne

voya.it pas. de fatsceau de lumlere venant frapper

la region du sol qui s',e.clairait, mats la source elle-m e m e etait lumlneuse,

-18-

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ser qu'une action s 'exercant sur le systemenerveliX du suiet - peui-etre ceU.r:_d'unchamp eleetrique intense d'un certain ty -

pe - aurait pa produirecei elrel. Autre-metu, on en viendrait is envisage r l'inier-vention d'un champ de iorce gravitq,tionnelt endan t . a cr ee r un e acceleration horizon tale.

Mai» it se rai« p lu» facile d'etudier ee

eas, qu i nO U8 p a p ; " € l i t unique, s i l'art dispo-sait d'un eroquis des lieux . sur lequ'el anaarait. marque:, avec La meilleure precisionpossiBle, les p'l1JSiii(!)tls. suecessives de la vai-ture, la positibnde l'obiet et, pour ta der-niese p h a s e de l'incident, les d e p l a c e m ' e h . r - s

d' r : t temQinsur Laehaussee j-usqu'(flumoment04· ila perdu connalssance.

N O'UVELLES P R_ E:CTS 10N -S ET I N D 1 C A T I O N S

Les pages qu'on vient de Iireetaient dejae n cours de composition lorsquenous avonsrecu de notre correspondante et amie bre-silienne Irene Granchi, qui est represen-tanteau Bresil de l'A.P.R.O., tine grandeenveloppe, Nousy av ens trouve des docu-ments qui nous apportaient des reponsesaussi promptes qu'inesperees a des ques-

dons que nous avions posees a SOft obli-..~ 'gean t e exped itrice ven nons inspirant de·uotre commentaire ..Neus n'avions pas penseobtenir si tot Ies eclaircissements que nousseuhaitions sur ce stupefiant incident deCatanduva.Se rencontrant avec nous pour accorder

a ce t incident nne grande importance" IreneGranchiuvait demandca deux enqueteurs..bresiliens, le Dr Max Berezovski et M.~Willy Wirz - ce dernier etant une de nos'bonrres relations -, deproceder a un e en-

. q u e t e a ce -suje r. Ayant procede· a eetteenquete, 'ils a n t redige ensemble u n .rem a r-quable rapport quisurpasse de loin en ordreeten precision tout ce que rreus aviorrs I'Uconnaitre jusque-laeur les €veneme .n t s deCatanduva,

Irene Granchi nous a adresse le rapportoriginal, ecrit en portugais, et la traductionen anglais qu'eUe en a faite et qu'elle aadresseea l'A.P.R.O., traduction dont nouspensons que Ia g r a nde organisatierramen-caine de recherche ne manquera pas de lapublier dans son notoire Bulletin. Acesdeuxexemplaires du rapport etaient [ointesles photocopies des rapports medieaux con-secutifs a I'examen du temoin et des photo-graphies err oouleur de caraetere medicald e ce .meme ternoin. IIn'est pas besoin dedire que l'atfenti0nqu~a eue FlI!)ur nous

Irene Granchi nous a inspire a son ~gard1 2 1 plus chaleureuse des gratitudes ..

'..(\' la lumiere du rapport d e MM. Bere -

zovski .e tWirz,

il appara i t que Ies _r,extesque. nons avions traduits et donnes a com-poser restent dans I'ensemble valables, en-core qu'il y ait lieu de leur, faire "subirquelques corrections, mais le r~pport ajoute

a ce que nous savions d e j a des precision~duplus haut interet.

•Signalons d'abord quelques contradic-

tions..SeIen .les articles que nous avionsdeja traduits, Onilson Patero (ou Papcre,ce" point n'est pas encore clair p01Jr notre

correspondante) n'a pas ferme sa radio debord paroeque [a reception etait brouillee~~r Q e S parasites, mais parce que Ie signalreeu presentait dss batsees d'interrsite (fa-ding). ..

. Ce n'est pas uh faisceau de lumtere qui flpenefre d'abord dans la voiture rna is unetache lumineuse qui u'etait apparernmentreliee a rien.Selon Ie rapport, l'0b}et se tenai't a envi-

ron 1'5 metres de distance du tsmoin et aenviron 10 metres de hauteur. Les texw's

que nous avions traduits parlaient de 1 0metres et 20 metres, respectivemeat.Ces memes textes f:aisaient etat de taches

d'un vert jaunatre apparaissanr deux jOti~S

apres I'evenernent, Selon le rapport, desdemangeaisens furent ressenties par .le t e -moin le jour meme de I'incident et Ies ta-ches, qtli apparurentde·s le lendemain,etaient d'un bleu vielace, leur teinte deve-nant graduellement jaunatre, eornme 11advient dans les cas; d'ecchymoses, Encorepresentesa Ia date 011 furent prises lesphotographies que neus avons eues en main,

elles cntsetnble-t-Il disparu deux semainesapres leur apparition. 'Le t~m;oin..fie serait pas venu ranger sa

voiture &1:1r'accotement droit de la routesettlemen"n,parce que son moteur faiblissait,maissurtQut"se1on l:e rapport, pour Iaisserpasser ce qu'Il creyait ette un carnien ve-nant en sens inverse.

•. Passons maintenant aux precisions ou

indications. nouvelles eontenues dans lerapport: Elles sent nombreuses et, quitteay . revenir plus tard, nons .ne pourrons pasles passer toutes en revue ici, Nons monsbornerons a faire etal de. celles qui nous

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ont paru d'un interet majeur pour I'etude,principalement technique, de ce cas si ex-traordinaire, Pour les presenter, nous seronsamene soit a resumer certaines parties durapport soit a en donner des extraits inextenso.

On se souvient que, revenant. d'OswalcloCruz a Cantanduva - ce qui represente,nous dit Ie rapport, un trajet de 260 km -,Onilson Patero (au Papero) eonduisit sonauto-stoppeur jusqu'a Iajobi - la distanceCatanduva-Itajobi etant, toujours selon lerapport, de 18 km -, ou ille deposa pourreprendre 1a route de Catanduva, qui est,nous apprend-on, une route asphaltee,

« Alors qu'il monte une cote, a 7 km del'embranchement de Catanduva, ilnote unebaisse de l'intensite de la reception radio(fading) et decide de fermer la radio. Parceque Ie moteur commence lui aussi a tousseret a avoir des rates, i1 passe en seconde vi-

tesse. Un cercle Iumineux de 20 em dediametre, d'un bleu vif, commence a deve-nir visible a gauche sur le tableau .de bord,pass ant lentement vers la droite puis reve-nant vets la gauche" passant sur le siege,sur la mallette a documents jetee sur cesiege, sur Ie plancher de la voiture et surIes jambes du conducteur. Ce dernier al'impression de voir netternent, piece parpiece, Ie moteur merne de sa voiture, atravers la partie du tableau de bord occupeepar le cercle bleu. Se demandant commentla lune pourrait produire cet effet optique,il se souvient alors que Ie del est couvertde nuages puisque la pluie tombe,

«A ce moment, apparait devaht lui, ra-sant 1'asphalte de la route montante, uneespece de « Iigne » lumineuse, de la memecouleur bIeu vif (que le cercle), qui devientde' plus en plus brillante, comme un foyergrandissant dirige vers Ie temoin. Le moteurde 1'« Opala » continue d'avoir des rates,obligeant le conducteurva passer en pre-miere vitesse.

« II pense d'abord que la « ( ligne de 1l,1~

miere » provient du phare puissant d'uncamion venant a sa rencontre, aussi met-ilsa voiture en stationnement sur l'accote-raent en faisant des appels d e .pharesinsistants a l'adresse du camion' suppose.« Voyant que cela ne. donne aucuri resul-

tat, mais que la lumiere s'intensifie dernaniere efIrayante et se rapproche, ilenleveses lunettes, penche sa figure sur Ie tableaude bord et se protege la tete avec les bras,attendant que le « camion » passe a cotede lui ». .

Ensuite, de sa place, le ternoin «levantles yeux, voit a . t ravers son pare-brise -un« vehicule » immobile .en I'air » - . 11 pense

que ce doit etre un helicoptere « qui se sert

des phares de sa voiture pour atterrir ».

IIse rend compte peu apres que ce ne peutpas etre un helicoptere et pense a une« soucoupe volante ». .

II attribue a l'engin un diametre horizontald'environ 10 metres et une hauteur de quel-que 7 metres. II Sa couleur sombre fait pen"ser a une cendre obscure, sans eclat ouIuminosite propres, sans details de structure.Tout ce qui entoure Ie temoin est inten-sement illumine sans qu'il puisse decouvrirla source vspeclfique de cette «illumina-tion ». Et -ll sou flre encore de la chaleur.et du manque d'air.

« Llne espece de « rideau transparent»,provenant du cote droit du vehicule, paraitcontourner circulairement ce vehicule.Otiand ce « ricleau » (dont Ia «Jargeur »

est egale a la «grosseur» du vehicule) aacheve son tour, la chaleur et Ie manqued'air cessent.

«Mais, en meme temps, le temoin ob-serve qu'une espece de « tube», d'un metreet demi de diametre environ, descend dudessous du vehicule, en direction de I'as-phalte de la route. Ouand ilne s'en faut plus

que d'environ deux metres pour que eet« ascenseur» touche l'asphalte, l'idee vientau temoin qu'il pourrait etre sequestre parcette « chose», ce qui Ie decide a fuir ».

«( ...) Le temoin estime avoir parcouru30 ou 40 metres quand il sent dans S0ncorps une force qui le retient, comme si '

une espece de « lasso de caoutchouc» avaitete lance sur lUI . II essaie de s'en debarras-ser en passant ses mains dans son dos, maisce n'est qu.e pour decouvrir qu'il ne s'agitde rien de palpable.«II se retourne pour voir ce dont il

s'agit, et s'apercoitqu'une torche de lumierebleue, tubulaire, dont il' estime la «gros-seur » a unepaime (0,22 em) est emisedu dessous du « bord » de I'objet, Irappant1'« Opala » puisque le ternoin parvient avoir celle-ci comme si elle etait devenue« transparente », D'ou i1 se tient (derriere

la voiture et du cote droit de la route), i1voit aussi bien le moteur que Iessteges etles autres details a I'interieur de la voiture.«Tmmediatemenr-eurgit en lui la peur

d'etre vic time d'une grande perte, car ilsemble que S , = ! - voiture (sur laquelle destraites restent encore a payer) va peut-etrese trouver « liquefiee » par cette penetrantelumiere bleue.« C'est alors qu'il perd connaissance. »

Ouand il revient a lui, il essaie de hittercontre Ie gardien de la route qu'il prend

pour l'un de ses kidnappers supposes.Les taches. qui apparaitront plus tard sur

sa peau seront « d'un' bleu violace, de di-mensions' varices, lisses, indolores et de

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contours irreguliers », Elles se dissemine-ront jr partir de I'abdomen et de la regionlombaire, devenant «nombreuses et tresapparentes dans la region des fesseset deshanches » et, comme nous l'avons dit,changeant de couIeur graduellement, ellesdeviendront jaunatres avant de disparaitre.

Q

C e qu'on vient de lire du rapport de MM,Berezovski et Wirz confere une importanceaccrue au phenomene qui avait retenu notreattention dans Particle de «0 Dia » du29.5.73 : l'illumination intense, I'illumi-nation «diurne» du sol par un appareilquietait lui-memeobscur.Nous retrouvons en effet ce paradoxe

des le debut de I'incident, puisque rienn'indique que le cercle bleu que le temoinvoit apparaitre sur son tableau de bord, etprendre un vif eclat, soit Ia surface d ' im-pact d'un faisceau lumineux venant frapper

ce tableau de bard. II est la inexplicable-'ment, semble naitre du neant et glisse,cornme une «flaque» de lumiere sur Iesobjets. La precision de se s mouvementsa I'interieur de la voiture surprend d'autantplus que cette derniere est encore en rnou-vement.Ce n'est pas tout : cet etonnant disque

bleu semble trouer l'opacite du metal ! Onserait tente de se dire que lesrayons for-mant l'image du moteur vue par Ie temoinauraient pu n'etre den d'autre que des

rayons Iumineux traversant une paroi demetal devenue transparente. Mais, sous soncapot et par une nuit sans lune visible, lemoteur est, a notre jugement, dans l'obseu-rite ; meme si, en fait, ilemet dans l'infra-rouge, cette region du spectre ne nous etantpas perceptible. Les rayons ineonnus quifaisaient du tableau de bord une vitre nepouvaient-ils, par cette «vit~e}) eclairerle moteur ? Et, 's'ils rendaient le tableau debord transparent, ne pouvaient-ils rendretransparente aussi l'enveloppe du moteur,et visibles les organes internes de ee mo-

teur t,On se serait alors trouve dans des condi-

tions inverses de ce11es de 1a radioscopie,Dans Ie cas de cette. derniere, les rayonspartent d'une source situee derriere Ia ma-tierea analyser er viennent, en directionde I'observateur, frapper un ec.ran lumines-cent place devant cet observateur. lei, aucontraire, les rayons permettant de voir cequi, normalement, est invisible sernblaientpartir de l'espace O U se trouvait I'obser-vateur.

On notera qu'apres 1a fuite du ternoin,c'est un [aisceau tubulaire de lumiere - et

non plus un simple cercle .lumineux - qui

- 21

atteint 1'« Opala » et qui, en depit de sonfaible diametre - du meme erdre que celuidu cercle ! -, parait rendre transparenteroute la voiture.Le « cercle.» ou le faisceau ne rendaient-

ils transparents que le metal ? Ce seraitun point a verifier. Le temoin a-t-il vu Iecontenu de 1a mallette - sinon meme le

sol !- quand lecerc1e de « Iumiere » bleua glisse sur cette mallette ? A-t-il aussi dis-tingue le sol quand le cercle a ete visiblesur Ie parquet de la voiture ? Et a-t-il vuses propres as quand le cercle a « eclaire »

ses jambes ? Autre question ,: Pour que letemoin ait pu voir lc. moteur lorsque, sortide sa voirure et immobilise dans sa fuite,il s'est retourne vets ladite voiture, il au-rait semble-t-il falIu que les dossiers dessieges - qui n'etaient pas seulement demetal rnais comportaient des materiaux debourrage non metalliques -. fussent deve-

nus eux aussi transparents.Si la forme generale de l'objet (deux

assiettes accolees symetriquement) peut pas-ser pour classique, les phenomenes qu'ilprovoque sont, meme dans I'insolite, de Iaplus rare espece puisque, en dehors memede ces « Iumieres » qui « neantisent » lemetal, on trouve encore ce singulier «ri-deau » qui, sorti du corps de l'appareil,vient s'enrouler sur sa peripherie mettantun terme aux effets calorifiques et «as-phyxiants » dont souffrait le remain (les

occupants l'anraient-ils deploye parce qu'ilsauraient eu conscience de I'etat de malaise,voire de danger, dans lequel se trouvait letemoin ?). IIy a en outre cette action, cetteattraction, qui s'exerce horizontalemenr etfait penser a Onilson qu'on a jete sur luiun « lasso de caoutchouc» dont il cherchenaivement a se deprendre avec ses mains.On a peine a admettre qu'Onilson ait

pu imaginer de toutes pieces ce tissu, re-marquablement coherent, d'etrangetes et,s'il n'a pas ete victims d'une hallucination(1), i1 nous fait explorer dans Ie salon de la

soucoupe volante line galerie aussi nouvellequ'inattendue.

Dans son nurrrero de Mai-Iuin 1973 (Vol.21, N° 6), Ie Bulletin d e l'A.P.R.O., SOlIS

le titre « Close Encounter in Brazil» (« Pro-che rencontreau Bresil »), donnaitdeja une

(1) II ressort des lndloatlons donnees par IeDr Berezovskl dans Ie rapport qu'll a sigm§ avecM. Willy Wir,tz que Ie temoln loult d'une bonneorientation dans l'espace et le temps, qu'H estbien adapts au milieu et aux personnes. et repondcorrectement aux questions qui luisont posees.Tous les exarnens de laberatolre auxquels il a

a t e soumls - et dont nous tenons en maim lesphotocopies des conclusions - n'ont r a v e l aaucune anomalie.

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premiere information sur I'affaire de Catan-duva, On y trouvait I'indication suivanteque nous traduisons : « J l a ete remarqueque les cheveux de Papero, qui sont: nor-malement bruns etaient devenus complete-ment noirs la nuit de son aventure, rnaissont revenus depuis a leur couleur habi-tuelle », indication dent iI n'est rnas faitmention dans le rapport.

•Tout en redisant notre cordiale, gratitude

a Irene Granchi pour son exceptionnelle

contribution a notre recherche, nous nevoulons pas oublier dans nos remerciementsM. Paulo Coelho Netto, notre ami JeanNeyret, ct M. C. Varassin du G.E.P.E ..C.E.de Curitiba qui ont eu l'obligeance denous adresserde precieuses informationssur le sujet traite.Notre ami bresilien Guilhcrrne Conceicao

qui nons a tH e d'un grand secours, et meme,

,a certains egards, d'un secours irremplaca-ble, pout la traduction. des articles de Ispresse locale, a bien merite lui aussi denotre gratitude.

CAZALLA DE LA SIERRA. PRINlEMPS 1973

(route departementale Cazalla-Guadalcanal)

Une enquete de Manuel Osuna Llorente

. Notre correspondant et ami Manuel Osuna Llorente, dont la reputation d'enqueteur est

bien etablte en Espagne, nous a fait I'insigne faveor de nous adresser, it titre exeluslf, le rapport

qu'iI a redige au sujet d'une observation recente qui a eu lieu it Cazalla de la Sierra, non loin

de Guadalcanal (province de Sevilie), dans la Sierra Morena.

Cette observation qui eut un caractere quelque peu dramatique, ne noLIS interesse pas

seulement par la precisian du temoignage mais aussi parce qu'il semble bien qu'on y decouvre

une de ces manipulations de la « lumlere » que nous nous sommes depuis langtemps attaches itrelever eta signaler, en raison des problemes scientifiques au ((pctrascientifigues J) qu'elleasou-levent.

Voici la traduction fram;aise du texte original que nous avons etablie avec Ie tres pre-

cieux et devoue ceneours de notre amie Renee Corriol.

Premiere information

Le docteur Sotillo, dermatologists, etaitdans sa maison, et son epouse nous rapper-ta qu'etant allee saluer i1 y a quelques [oursune Mme Candida Rivero - de la bonnesociete de Guadalcanal -, elle lui avait€ntendu dire qu'elle etait un peu plus bruneparce qu'elle erait sortie a la campagnepour «voir un OVNl», mais qu'elle nelui a:vait pas demands d'explication a cesujet. Auparavant, s'etait trouve la le Sr

Capitan de Cazalla, qui, informe que nousnous trouvions a 1a campagne, n'avait pasvoulu attendre notre retour. Nous avonsalors suppose qu'il devait y avoir quelquerelation entre les deux choseset, par tele-phone nous avons pose la question a Can-dida Rivero qui nous a confirme qu'avecsa famille elle avait couru pendant toutIe jour dans la montagne entre Cazalla etGuadalcanal, oir l'on disait qu'il n'etaitpas rare de voir un OVNI, sans resultatpositif. II etait deja evident que la vi sitedu Sr Capitan se rapportait au meme fait.

ConfirmationDans la nuit du 8.6.1973, le Sr Capitan

renouvela sa visite avec plus de succes etileut la generosite de nous faire, une foisde plus, grand plaisir en nous rapport ant IeCAS suivant, survenu dans les premiersjours du mois de mai dernier ou dans lesderniers jours d'avril.

Voyage d'enquete

Hier (12.6.1973) nous semmes restes avecdon Felipe Laffitte et le Sr Capitan pendantde longues heures sur la route O U avaient

. eli lieu Ies incidents. Notre epouse nousaccompagnait en vue d'entrer en contactavec la famille du temoin, dont les membresetaient see concitoyens .. La mere du jeunehomme de 19 ans (Sr Perez Cumbre) etnotre epouse ont passe ensemble de nom-breuses annees au college des Seeurs de laDoctrine Chretienne, a Guadalcanal.Mais notre enquete s'arreta a 1a route

elle-meme: nous ne jnrmes nous rendre ala ferme « LAS PARRAS}), ou vit la fa-mille en question, parce que le temoin nouscroisa dans sa voiture (la SEAT - 600 dans ~

laquelle il roulait la nuit de I'incident),emmenant son perea une reunion del'Association des Cultivateurs de Cazalla.

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Antonio Perez Oumbre et la voiture a bord deIaquelle ila vecu son extraordinaire aventura.

Apres avoir parcouru metre par metre

la route oii se deroulerent Ies «QUATREEPISODES» de I'incident, pris des photo-graphies et entendu le temoin ; controlemaintes et maintes fois ses affirmations ;calcule les distances et Ies hauteurs respec-tives ... nous avons obtenu le RAPPORTsuivant :

II est dix heures du soir et le jeune Sr.Perez Cumbre decide d'aller a Guadalcanalpour que sa mere, dona Maria Cumbre, neIe reprimande pas pour n'etre pas passe,depuis plusieurs jours, prendre son costume.

Manuel Osuna et .scn epouse marquent sur13 . route .les extremites (distantes. de 9 m) dutratn de Iumieres. Au centre, Perez, Cumbre.

Figure 1.

Premier episode

Situation A (auto en posltlen A),

Au fond d'une depression de 20 metres

et a I'extremite opposee de la courbe danslaquelle ilest sur Ie point de s'engager, ilpercoit, a quelque 300 metres a vol d'oiseau,des lumieres jaunes, au nombre de QUA-TRE environ. 11 suppose qu'elles sont enmouvement, qu'elles avancent,. mais, serendant compte qu'elles sont immobiles,il prend la precaution de s'arreter. II re-marque qu'il y a DEUX grandes lumieres,de plus d'un metre de diametre, et deuxplus petites, d'environ un demi-metre dediametre et placees comme I'indique lafigure 1. Ces deux plus petites augmentent

de temps a autre d'intensitevdonnant I'im-pression qu'elles « viennent vers Ie temoin».Tres intrigue, ce dernier decide de faire.des signaux avec ses phares, pour voir s'ilrecevra une reponse. Aussitot, l'un desgrands foyers jaunes emet une frange decouleur violette, de quelque quatre doigtsde Iargeur, qui le traverse comme un dia-metre. Alors, le jeune homme n'en attendpas davantage, II manceuvre sur 1a routeetroite et en pente (sur Iaquelle il passedepuis son enfance a rr'importe quelle heure

Situe au point ou il avait du s'arreter,effr aye, Ie temoin lndique Ie tournant du

premier atterrissage.

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c.

Figure 2.

~:I.orhjo e! Marmol

Figure 3.

~

~ . -~ortijo .r /'far",ol

Figure 4.

et avec n'importe quel vehicule) et se meten devoir de. rentrer precipitamment chezles siens, laissant l'ENIGME derriere lui.

Situation B(auto en position B).Pendant sa « fuite », il est surpris parce

que, maintenant, Ies Iumieres Ie depassentpar sa gauche, approximativement a lameme hauteur que lui, en se depla~ant au"dessus d'une gorge resserree de quelque

30 metres de profondeur, et c'est a oe mo-ment que l'auto s'arrete, Il ouvre cornple-tement la vitre de la portiere, et voit leslumieres passer sur sa gauche, majes-tueuses, et silencieuses a tel point que,du bas de l a vallee prof'onde, parvienta ses oreilles le chant des rossignols.Une his Ie phenornene passe, le rnoteurrieut etre remis en marche, et le jeunehornme noursuit son chemin de retour.

Second episodeSituation C (auto en position C)

En abordant une ligne droite de Ia chaus-

see, le temoin se trouve devant des lumieresimmobiles, placees en travers de la routeet a une hauteur d'environ 10 metres. II nes'arrete pas et passe sous elles cornme sousun pont. La disposition des lumieres et lesdistances qui les separent ne changent pas(figure 2).

Trolsieme episodeSituation o (auto en pos.ition 0).

Maintenant, Xes Iumieres, partiellementcachees par le eoude droit du tournant de1a route (seules trois d'entre e1Ies restentperceptihles). appar aissent de nouveau au-

des sus de .la chaussee, bien que disposeestransversalement (figure 3). Le temoinadmet que ces lumieres pouvaient se trou-ver a un metre de hauteur .. Tandis qu'ils'approehe d'elles, Ie jeune homme observe,avec ahurissement, que les faisceaux deIumiere projetes par les phares de son autodisparaissent, c'est-a-dire sont cornme ab-sorbes, quand ils atteignent les lumieres.Ils ne penetrent pas dans, 1es intervallesentre deux Iumieres, intervalles dans les-quels aucune silhouette de fuselage se de"tachant en sombre n'est percue, Le ternoin,qui s'approche toujours davantage, se rendcompte que les lumieres ne sont la sourced'aucun rayonnement exterieur, elles sontd'un jaune sale si eteint qu'il en est arrivea penser que, au lieu d'etre des lumisres,celles qui avaient 1a plus grande taille pou-vaientetre des fenetres rondes. Enfin, apresees observations - Ies plus etranges detoute I'aventure -, ilappuie sur I'accele-rateur et s'elanee a toute allure sur uneportion Iegerement descendante de la route,avec l'intention de perforer 1a CHOSE,

n'etant pas dispose a faire demi-tour uneseconde fois. Quand il arrive a quelque25 metres des lumieres, celles-ci se depla-

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cent rapidement vel's Ia gauche. la quatrie-me lumiere, auparavant cachee, devientvisible, et la CHOSE, sans aucunernents'elever, puisqu'il existe a proximite uneautre depression, se perd dans la nuitdoucement illuminee par une lune d'unfaible eclat.

Pin de l'odyssee

Sans avoir eu a subir de nouveau contre-temps, le jeune paysan se rapproche de samaison et c'est alors qu'il se sent nerveux.Enfin arrive, il entre et s'assied. II estetrangement muet et d'un comportementtaciturne. Le pete nous a dit qu'il crut quescm filsavait ecrase quelqu'un et qu'il nevoulait pas Ie dire. A la fin, il eut unecrise de nerfs et raconta aux siens ce quilui etait arrive.

Deux [ours plus tard...Situation E (Ies quatre temoins en posl-

tion E).

Deux soirs apres, le temoin, son pere,un beau-frere et un ami viennent au pointD (du second atterrissage). En regardantvers I'est, sur le flanc d'un mont proche(a 200 metres), ils voient quelque chose,de forme presque ronde, portant une seriede petites lumieres qui, passant I'une apresl'autte par un accroissement soudain deleur eclat, donnent I'impression d'une rou-lette lumineuse. Tout a coup, I'objet lancedeux boules rouges, plutot petites, lesquelles,avant datteindre le mont proche, se desin-tegrent dans I'air (figure 4).

Traces

Le Sr. Capitan nous a dit que, sur le soldu premier atterrissage, il y avait, quelquesjours apres, comme deux taches qui mar-quaient les extremites du « train» et que -_-toujours selon lui - le ternoin les voyaitconstamment ; que ces taches n'etaient pasde graisse, ni de suie, mais que Ie sol etaitgrille, presque jaune. Hier, nous ne pumesden voir. Mais eela n'avait rien d'etonnantcar, entre Ia date de l' everiement et cellede notre enquete, 'il y avait eu dans 1a r(:-

gion plusieurs jours d'orage, et les pluiescorrespondantes avaient erode, Ie terrain.

Diffusion de la nouvelle

Non seulement Ies gens de Ia famillesortirent quelques nuitsavec l'espoir devoir Ie phenomene, mais nombreuses furentIes persennes des villages environnantsqui firent de rneme.Si l'on fait abstract.on du type meme de

I'incident, on doit tenir compte du fait quela region a ete « tres assaillie» et de Iaconcontinue, au cours des annees, entre le

Marais de EI Pintado et Ie poste repetiteurde television (relais) de Guadalcanal.On doit aussi remarquer que tout cela

est arrive plusieurs jours avant qu'ait ete,

divulgue notre projet d'organiser un cyclede conferences a Seville, en sorte qu'aucundetracteur au monde n'oserait dire qu'il.s'agissait d'une psychose declenchee parnous.

Credit et temoigna.ges de la famille

Nous connaissons les parents de treslongue date. Toute eette famille jouit d'une

bonne reputation d'honorabilite et de sensdu travail. Ses membres furent toujours(et Ie restent encore) des travailleurs agri·coles cultivant leurs propres terres. Con-tinuant la tradition familiale de la ferme« LOS PARRAS», ce menage de cinquanteet quelques annees viten permanence clansson dornaine. Une fille s'est deja mariee.Le temoin est celibataire et dispose de deuxautomobiles.Le jeune homme a donne une exeellente

impression de veracite jaillissant d'une na-

ture complexe de grand garcon sainet equi-libre, resplendissant de sante. Nous avons_deja dit que, pour lui, cette route qui futIe theatre des incidents a constitue pendanttoute sa vie son propre «habitat» et, jus-qu'a present, elle rr'a jamais ete hantee parrien de mysterieux,_Le per€ nous a declare qu'il y a environ

deux a11S,une nuit, alms qu'il revenait deson travail, il a vu passer, presque auniveau des arbres, sur une horizontale par-faite, une boule lumineuse, uneboule delumiere « solide ». Lorsqu'un autre voisin

rentra, il confirma ce. qui precede, ajoutantque sa mule lui avait fait peur en le laissanttomber.La mere nous a dit que, quelque 20 jours

avant I'observation de son fils, elle avaitpu voir un rectangle de lumiere rougeatresur les montagnes, lumiere qui attiraittellement l'attention que, sans rien direaUK siens, elle se dirigea vers un autre ha-meau proche pour demander a ses habitantsde sortir pour l'observer, ne lui trouvantaucune espeee d'explication.

Une - region constamment vlslteeNous avons marque sur la carte tous

les cas rapportes par nous interessant cettememe zone et nous donnons ci-apres debreves indications a leur sujet :Septembre 1968 : Guadalcanal, pres du

poste repetiteur de la television (atterris-sage)Aout 1970 : Cazr.lla, ferme «EI Viz-

caino» (rectangle de lumiere sur le so1).Aofrt 1970 : Route a EI Pintado (peut-

etre l'OVNI responsable du cas precedent).

Decembre 1967 : Alanis, route (OVNIpoursuivant).Printemps 1971 Pedroso ferme

(vieillard disparu).

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Juillet 1972 .: Cazalla ; route (OVNI-Foo-Fighter escorteur)Mai 1972 : Cazalla; route[uin 1972 : Cazalla; route (OVNI

Foo-Fighter eseorteur)Sept. 1972 : Cazalla ; route (OVNI

Foe-Fighter esoorteur)

Dec, 1972 : Cazalla route, (OVNI -Foe-Fighter escorteur)

NoteLe n0ID complet du jcmein e st Antonio

Perez CumbreLa date exacte de I'incident, est le 22

avril 1973.

Len Navas , 1',lei CQncep",on

Garte de la regionLe lieu de ltnctdent Iaisant ro1J:iet QU

present article est marque par uneietatle. LesIieux des autrss oOservl1.tiQfis s'Qrtt indig1,1eScnaeun Par line croix. Les chiffres entre

parent.heses sont ceux de L'anriee,

Oommenraire de Rene Fouere

Ce compte rendu, que nous remerc ionstres vivement notre ami Manuel Osuna denons avoir icommunique en toute priorite,a ete etabli par lui avec Ie plus grand soinet. ifcomporte sur Ie temoin de I'incidentprincipal, de meme que sur les trois antrestemoins qui l'accompagnerent deux [oursplus 'tard, des indications telles que nous

aurions mauvaise grace a ne pas accorderline entiere confiance a la description quinous est donnee des faits. .Ces faits, incontestablement insolites,

mettent en scene, non pas un seul objet,mais apparemment deux objets, car rienne nous donne a penser que I'objet apercuen dernier lieu, et qu'on aurait pu prendrepour une roulette lumineuse, fU t le memeque celui qui se .signalait par quatre lumie-res - en admettant qu'il 'ne se reduisit pasaces lumieres puisque, tout en notantquelles conservaient des positions relati-

ves invariables. Antonio Perez Curnbren'apercevairentre elles, ni au-dela d'elles,

aucune structure materielle qui aurait puleur servir de support,

Que ces i-dumieres » aient rejoint puisdepasse la voiture du ternoin et qu'a cetteoccasion le moteur de cette voiture soittombe en panne, ce ri'est pas fait pour noussurprendre, mais on comprend moins qu'iln'y ait pas eu recidive dans Ia paralysie dumoteur lorsque Ie temoin est passe sous 1 e 8 -ditee lumieres et meme a rente ensuite - c€

qui etait d'une rare audace ._. de fencer surelles avec I'intention bien arretee. de: lesdisloquer. Lorsqu'elles se sont alors vive-ment ecartees, elles s,e sent retrouvees ji

gauche de la voiture d'Antonio Perez. Cum-b re , cornme dans Ia 'situation B du premierepisode, et pourtant, cette fois, Ie moteurn'a pas cale, Ce qui parait soulever un pro-bleme technique ...Comme l'a bien vu Manuel O suna Llo-

rente, I'episode lc plus ctennant d e l'Qciys.-see d' Antonio Perez Cumbre- a t H e ' , sapscontredit, Ie troisieme episode .. Le temoin

ne distingue - \ll(])US I'avons note - au-cune presence materielle entre ces Iumieresqui sont devant lui et qui, cependant, serneuvent xn conservant s.i bien leurs. dis-

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tances respectives qu'on pourrait les suppo-ser fixees sur une structure rigide et obscure.Pour Perez Cumbre, « aucune silhouette defuselage» ne se detache en sombre dansles intervalles qui les separent. Certes,l'incident se deroule en pleine nuit, mais i1y a clair de lune et le temoin est legitime-ment surpris de cette absence de liaisonapparente entre des lumieres qui, au sur-plus, lui apparaissent d'un jaune tres eteint,Toutefois, ilest encore plus surpris de voirque les faisceaux de ses propres phares -.cette indication temoigne du bon fonction-nement des phares en question -,enatteignant sur la route le point on se trou-vent les lumieres (Iumieres dont ilpensequ'eUes ne sont qu'a un metre du sol),ne penetrent pas dans les intervalles entreces lumieres, ne vont pas eclairer l'espacesitue au-dela de ces intervallcs, et s'arre-tent oourt, comme absorbes sur place, sans

neanmoins illuminer, semble-t-il, quelqueobstacle que ce so it. IIY avait done appa-remment quelque chose qui sectionnait, enquelque sorte, les faisceaux des phares dela voiture sans etre eclaire par eux. Noussemmes Ia, on peut le supposer devant unnouveau type de manipulation d'une lumie-re qui, en la circonstance, etait bien celleque nous connaissons puisqu'elle etait emisepar les phares de la voiture du temoin,Ouelle substance ou quel champ de forceinconnus pouvait ainsi absorber integrale-ment cette Iumiere sans la reflechir ?

Manuel Osuna nous a precise, dans unelettre toute recente, que la distance reelleentre les lumieres etait de 1 m 50.Tres rapproche des lumieres au cours de

ce rroisieme episode, Antonio Perez Cumbre

a le sentiment qu'elles u'ont pas le rayon-nernent exterieur que pourraient avoir desphares - nous dirions qu'elles lui appa-raissent camme des Iumieres « plates» - etse demande si les plus grandes ne sent pasdes fenetres rondes, Cependant, lorsqu'aupremier episode il a fait des .appels dephares, urie frange de lumiere violette estvenue. s'inserer comme un diarnetre dansle cercle d'une de ces gran des Iumieres,Quant aux petites lumieres, on notera

qu'elles ant presente des variations d'inten-site qui ant fait eroire au temoin qu'ellesse rapprochaient de lui.

On remarquera I'insolite, l'extraordinairesilence des lumieres qui passent « silen-cieuses a tel point que, du bas de la valleeprofonde, parvient raux oreilles du temoin]le chant des rossignols »,

En redigeant cecornmentaire, nous avons

tenu compte des precisions que ManuelOsuna Llorente nous a trss obligeammentfournies en reponse a une lettre que no uslui avions adressee,IInous a notamrnent confirme que, com-

me Renee Corriol et nous-meme l'avionspense, il n'y avait pas de rotation materielleveritable des lumieres disposees en cerc1equi .sont apparues deux soirs plus tard surles lieux du troisieme episode. II ne s'agis-sait que d'une illusion d'optique creee parles «permutations circulaires » d'intensiteaffectant ces lumieres,

Que pouvait signifier cette projection dl\(sdeux boules rouges qui se sont desintegreesdans l'air ?

Signalons que la «SEA T}) est une« FIAT» espagnole.

DE PELOTAS A LA CHAPELLE

UNE M EM E M ANCEUVREO 'A PPROCHEEY PEUT -EYRE UN M EM E ENG IN

On se souvient (voir « Phenomenes Spa-tiaux » no 30 de decembre 1971, pp. 14 a 19et derniere page decouverture) de l'aventureadvenue a M. Angelo Cellot, cultivateur aLachapelle iLot-et-Garonnev, Ie 13 novem-bre 1971, aventure qui jut rapportee a noslecteurs par notre ami le colonel Berton.

Travaillant de nuit, vers Zl h., M. AngeloCellot, monte sur son tracteur, labourait un

champ lorsqu'il vit s'approcher de lui unobjet emettdnt des [aisceaux de lumierequi eclairerent le champ comme en pleinjour. Effraye, le temoin s'enju'il mais, se

retournant 'peu apres, if vii l'obiet repartirdans un' silence total'.

Or, nous avons trouve dans le Bulletinno 02, de septembre-mars 1973, de fa So-ciedade Pelotense de Investigacao et Pes-quisa de Discos Voadores (Societe d'Enque-te et de Recherche sur les Disques Volantsde Pelotas : en abrege SPIPDV) le compterendu d'un incident survenu a ' Pelotas -ville de quelque 120.000 habitants situee

a environ 200 km au S-8-0 de Porto Alegre,dans fa province bresilienne de Rio Grandedo SuI - et qui, par le comportement de

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l'engin. observe, pres en t e une assez eton-nante similitude avec celui de Lachapelle,similitude que n'ont pas manque de releverles redacteurs du Bulletin de la SPIPDV.

Void, traduites en [rancais par notre amibresilien Guilherme Conceicao et par nous-meme, l'injormation. et la remarque parues

en page 4 dans le Bulletin de Ia SPIPDV .

•31.10.71 - Pelotas - Etat de Rio Grande do Sui

Un disque volant s'approche d'un tractorlsta

de maniere identlque a celLe du cas du Lot-et-Garnnne, en France.

~~- q-=-. __._____--.:..:.,

:" ~~--~-- .~~~~S - - - = - = = - - =

Figure 1.

11 etait entre 17 et1

18 h. le dimanche31 octobre. Le solei! se trouvait encore tresau-dessus de l'horizon quand M. EmilioGayer, de 47 ans, marie, tractoriste de laFerrne (Fazenda) de Palma, de l'UniversiteFederale de Pelotas, etait en train d'execu-ter, avec son tracteur a moteur diesel, untravail de' hers age dans un certain secteurdestine a laculture du riz, seeteur situe enun lieu solitaire et eloigne de l'habitationprincipale, Soudain s'approcha, se deplacantdans Ie sens Sud-Nord et volanthorizontale-ment, un etrange objet ayant I'aspect d'une

assiette renversee sur une autre et presen-tant (voir figure 1) une serie de petitesIenetres tout autour. (Selon la description

de M. Emilio, il s'agissait d'un appareilidentique a celui qui fut observe au Nou-veau-Mexique, mIX U.S.A. en 1963). L'ob-jet en question s'immobilisa brusquernenta 100 metres de hauteur, exactement au-des sus du point ou se trouvait le tracteur.Initialement, M. Emilio avait pense, lors-

que l'objet venait dans sa direction, que. cepouvait etre quelque avion ou meme unhelicoptere, mais, quand ledit objet s'arretajuste au-dessus de sa tete, il se rendit comp-

te qu'il ne pouvait s'agit de quelque appa-reil connu, puisqu'il ne Iaisait aUCURbruit,avait la couleur de I'aluminium, un diarne-tre de 20 a 30 metres, et que sa partie infe-rieure paraissait tourner, emettant un eclatintense.Effraye par ceo qu'il venait d'observer,

M. Emilio, qui avait laisse le tracteur au ra-lenti, I'accelera, essayant de sortir de lale plus rapidement possible. A ce moment,l'etrange objet fit un Ieger mouvement,comme .s'il se balancait, e r en quelquessecondes, avec une vitesse impressionnante,

i1 s'eleva a la verticale et disparut dansl'espace,L'epouse du tractoriste nous a fait savoir

.que ce dernier etait rentre chez lui visible-ment nerveux, son expression montrantqu'il etait passe par une peur extreme. Ellea diten outre que son mari jusqu'a ce mo-ment avait coutume de faire de nuit desheures supplernentaires avec son tracteur,mais que, depuis cette aventure, i1 n'a plusvoulu faire de telles heures supplementairesbien que lincident ftlt arrive de jour.

Source : Enquete de la SPIPDV

Remarque

II est interessant de confronter le caspresent de Fazenda de Palma avec celuisurvenu en France, Ie 13 novembre 1971,c'est-a-dire pen de jours 'apres ce cas bresi-lien. Selah ce que rapporte "la tevue « Phe-nomenes Spatiaux » du G.E.P .A., de decem-bre 1971, M. Angelo Cellot fut, en France,dans le Lot-et-Garonne," le protagonisted'un incident idehtique, avec toutefois cette

difference qu'il abandonna son tracteurquand plusieurs faisceaux de Iumiere fu-rentprojetes dans sadirection par le disque'

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Phe-. em-mce,

aiste

.ette

:teur: fu-sque

volant (NOT :. equivalent bresilien de l'ex-pression francaise « soucoupe volante» ).La trajectoire d'approche du disque volantet la position dans laquelle i1 s'est placedevant Ie tracteur, aussi bien que la confi-

Figure 2.

guration des Iieux concernes, coincidentfacon irnpressionnante avec ce qui 1

passe dans le cas de Pelotas, Ne seraipas le meme appareil qui aurait etl

l'origine des deux observations?

c t~. . . \ h'I ,\~,

Commentaire de Rene Fouere

En supplement du dessin dont notrefigure 1 est la reproduction, les responsa-bles de fa SPIPDV ont e 1 4 l'obligeance de

no us adresser un plan des lieux qu'on re-trouvera sur notre figure 2. Par cette figureon pourra se rendre compte que le champherse par le temoin se trouve a 16 km dePelotas et a 5 km de fa Pazenda de Palmaproprement dite. Sur le plan des lieux, desileches materialisent les traiectoires del'objet.

vu la proximite des dates et la singuliereressemblance des manoeuvres, on peut,comme l'ont fait les redacteursdu Bulletinde la SPIPDV, se demander si le memeappareil n'aursit pas ete a l'origine des deuxobservations.

II est diiiicile de repondre i t une tellequestion. L'incident bresilien etant survenude jour et l'incident [raneais de nuit, lesconditions d'observations oni ete, de (Iefait, tres diiierentes.M. Angelo Celiot a estirne a une dizaine

de metres le diametre d'un engin doni. iln' a pu a aucun moment observer le contourexact : il n'a vu nettement que les [eux.Quant it M. Emilio Gayer, if a attribue i t

l'engin - qu'il a vu distinctement - 20 a30 metres de diametre. L'ecart ne nous pa-rait pas decisi] puisqu'il s'agit dans les deux

cas d'estimations, la [rancaise pouvant E

fa plus imprecise.La partie injerieure de l'engin obse

au Bresil paraissait toumer, tandis quela partie injerieure de l'engin vu i t Lacpelle sortaient des [aisceaux de lumiqu'apparemment le temoin n'a pas vu tcnero Mais nous ne semmes pas SUI'S l

toute la partie injerieure du disqueFazenda de Palma tournait. Le temoirvu des [enetres sur l'objet de Pelotas, ml'objet observe en France aurait pu en eegalement muni, maissansqu'elles ius«eclairees : le temoin, alors, n'aurait puvoir .

Le tracteur deM, Emilio Gayer etait 1 'J

nous precise fa SPIPDV, pal' un mot.diesel, qui n'est pas tombe en panne. Cequi se souviennent de l'incident de Forliau cow's duquel; de deux tracteurs .[urent survoles par un engin insolite, ceequipe d'un moteur diesel continuajonctionner tandis que celui equipe dmoteur a essence tomba en panne - nserom pas autrement surpris: A Lachape,it Ii'y eut, pour le tracteur, ni panne d' e e lrage ni arre t du moteur.

M. Angela Cellos [ut sans doute rna

effraye de son aventure que M.. Em!Gayer puisque, apres l'incident, if continde travailler seul de nuit dans ses cham

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IDEES CRITIQUES SUR ·LA· CLASSIFICATION DE JADER U. PEREIRA

par Roberto E. Banchs et Oscar Adolfo Uriondo

Les auteurs, quisont tous deux des animateurs du ((Centro Investigador de Objetos Ae-reos No Identificados» (CIDOANI) de Buenos Aires, nous avaient adresse cet article fin aoOt1972 en nous demandant de Ie pubIier puisque, disaient-i1s, iI .avait un caractere constructif etnonpolemlque, Estlmant que I'article presente effectivement ce earaetere, nous faisons droit

it leur requete en donnant cl-apres la traduction franc;aise dudit article, traduction que nousavons etablie avec la devouee collaboration de notre amle Renee Corriol.

Sans aueun doute, un des aspects lesplus difficiles v a aborder dans I'etude duphenomeme OVNI, c'est celui qui concerneles pretendus occupants. II est difficileparce que, du fait qu'il existe des prejugesprofondement enracines contre la realitedes OVNls en tant qu'aeronefs (et lapresence de leurs pilotes prouverait cette

hypothese de maniere irrefutable), on doitpousser a I'extreme les precautions critiquesdans Ie traitement d'une matiere aussi deli-cate. En outre, les caracteristiques particu-Heres des cas de cette sorte en font unsujet d'attraction irresistible pour les per-sonnes enclines a se liner a des fabulationsplus ou moins fantastiques (mythomanes,delirants ou simples amateurs de publicitesensationnelle). Tout cela rend tres corn-. plexe le travail d'estimation et oblige aaccorder une attention preferentielle -8 lastructure de la personnalite des temoins,

Dans un domaine si epineux, nous avonsfait quelques tentatives en vue de rangerdans un ordre systematique les donneesrecueillies et aussi d'elaborer une classifi-cation naturelle du phenomene « buma-noide ». Cette derniere parait etre l'elementqui a servi de guide au laborieux essaipropose pat M. [ader U. Pereira,. essai quia deja obtenu une grande diffusion rnon-diale.Sans intention polemique, et a simple

titre de collaboration constructive, nous of-

frons ici quelques reflexions que nous asuggerees Ie travail de Pereira :1) Une classification scientifique de faits

auxquels nous n'avons acces que par destemoignages obtenus dans des conditionsde eontrole precaires ou inexistantes et ema-nant d'informateurs qui sont en generaldepourvus de connaissances biologiques ap-propriees, doit necessairement se fondersur une base tenant compte de deux facteursprimordiaux :a - Ie creffieient de credibilite de l'in-

formation (jusqu'a quel point peut-

on accorder credit au temoin en cequi concerne I'exactitude et la sin-cerite ?),

b - la distorsion inevitable subie parI'inforrnation, que ce soit au niveaudu temoin (erreurs de perception),que ce soit au niveau de l'enque-teur (erreurs d'interpretation et deraisonnement) au dans la transmis-sion de l'information (d'ou la pro-·babilite d'erreur s'aceroissant, bien

entendu, en proportion directe dunombre de personnes impliqueesdans le processus).

2) A ces appreciations, on peut ajouterun argument d'ordrequantitatif : poutetayer une classification detaillee (memes'agissant de cas ayant fait l'objet d'uneestimation), i1 est necessaire que I'echan-tillon tralte soit de gran des dimensions ..Malheureusement, au moment present, lesinformations recueillies dans Ie monde en-tier sur Ie s faits presumes se rapportantaux rencontres avec des humanoides appa-

raissent notoirement insuffisantes et cedeficit Be trouve aggrave pat le fait quetres peu d'episedes de ce genre ont etesoumis a une enquete rigoureuse. 1 1 esthautement probable que si cette enqueteavait lieu, il n'y aurait pas beauooupd'evenements qui subsisteraient apres avoirete passes a ce crible.3) Nous croyons aussi qu'il est impor-

tant de distinguer clairement, dans toutetentative de classification de la phenomeno-logie humanofde, les 'aspects somatiques,

culturels, psychologiques et linguistiques,evitant ainsi Ie risque de construire, parexemple, une typologie qui serait, par pre-somption, raciologique (c'est a dire baseesur des caracteres physiques), mais quise trouverait contaminee par des elementspresentant un caractere culture! tres net(par exemple, longueur des cheveux, v e -tements, ete.),

•En resume une classification qui ne

tiendra pas. dfiment compte des facteurs

qualitatifs et quantitatifs pre cites sera depeu d'utilite pour apprehender la naturedu phenomene sous-jacent aux informations.

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D'aucune rnamere on ne pourra I'admettrecamme une classification de caractere scien-tifique, mais seulement comme un jeu in-tellectuel elabore.Notre suggestion finale est que, pour le

rassemblement et I'etude systematique descas du type I, classe C (dans la terminolo-gie de Vallee), nous devons nous limiter -au stade actuel des recherches - a n'intro-

duire que de grandes unites taxonomiques(au de classification), construites avec deselements testimoniaux de haute stabilite etd'une grande -generalite, qui serviront es-

sentiellement dinstruments pour 1a collecteet la preselection des cas significatifs, sanspretendre pour l'instant, en raison desmo-

tifs soulignes, se livrer a des speculationssur la nature des phenomenes allegues - Cequi nous paraitrait quelque peu premature.Une classification extremement detaillee

ne se justifierait que pour etablir un cata-logue de cas en vue de leur traitemenr

analytique futuro Selon notre critere, le cata-logu e mentionne pourrait bien eire dressesuivant les lignes generales du tableau quenous presentons ci-apres :

Esp€:ce Non obsarveeHumains ou D'une autre

RobothumanoIds sspSce -

Taills , . Normale Inferieure Superieure -Volume de la t~te.par

Normal Inferieur Superieur -apport au corps "

Jambes et bras"

Nonnaux Plus petits Plus grands -

Damer r s don Normaux Plus petits Plus grands -

Yeux "Nombre Un Deux Plus de deux -

CARAC'i'ERES

?OYtATIQUES Dimension Normales Plus petites Plus grandee. -Ol'eilles , .

Nombre Une Deux Plus de deux --.- --

Qualite Lisse Rugueuse Squameuse -Peau "--

Gouleur Blanche Noire Insolite -

Carac te.re Nortnal ·Sautillant Vaeiliant Autre.

Mouvement Vitesne " NoJ;'111ale Lente Rapide Disp!1.ri tion_ .1·lode

Pieds en Sans contact Sans mouveaent

mOl!vement avec Ie sol des pieds -f-lQdede

I IAuditif Par sLgnes

Trrulllmission

reception de pensee-

Langage ,,-

Articulation Connue Inconnue - -..-_.

Choveux"

No~aux Courts Longs Differents

CARACTERES. . . . . . . . . ._ -

CULTURELS Corps Commun Combinaison ! Robe Autre

Veternent .."

T.ete I I Sam casque de Avec casque de Avec masque

scaphandre (1) scaphandre (1 ) respiratoire ( 1)_ -

,Instr\lJllents portes . , Annes Ecrans ! Spheres Autrespar Les occupants I

o __ •.

_.-

CARACTERESAtti tude Non precisee Indifferente Amicale Agressive De fuite

PSYCHOLOGIQ~.. ..

-

LE '1 " l' RE REPERE A. B C D E

(1) L' original portai t textuellement les indicatio!'..s : "sans scaphandzev , "avec scaphandze'", "avec dellli-scaphandre.".

?i'.ais, s'agis·sant de'la tete, nous avons traduit lesdites indications: "sans casque de scaphandre", "avec casque

de scaphand re'", "avec masque respiratoire". MSis, par demi-scaphandre, Les auteurs auraient pu voruoi:!:' dil.'B sca-

phandre autonpme.

R'ECTIF ICATION

Dans une lethe catee du 25 juillet dernier,

notre ami Jader U. Pereira a attire notre

attention sur Ie fait que notre collahorateur

Jean-Michel Dutuit a commis une erreur dansson article «Le problems des motivations »

paru dans Ie N° 36 de «Pbenornenes Spa-

tiaux ». En page 6, il a ecrit ; {( Gas du Dr

Jose Lacerda de Azevedo» et, en fait, cernedecln n'est pas Ie ternoln - dont Ie nom

n'a pas ete donne - rnals un membre duG.G.1.0.A.N.1. qui a enquete sur l'incldent.

- 31

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NOUVELLES DIVERSES

REMERCIEMENTS A VE C E T SANS RESERVES

N0US remercions M. Raymond Veillithd'avoir eu I'obligeance de reconnaTtre queIe texte ({Etranqe rencontre dans Ie cieldu

Perou».

inelus dans l'artrcle ~.Nouvelles deYougoslavie e-t du Perou ,. (< < Lumleres dans IaNult » N° 124, pp. 21 et .22) etalt un digest

de celui publie dans le N" 17 de « Phenorne-mes Spatiaux» (pp. 21 '8 24 de l'artlcle .. Ren-centres dans Ie ciel ,,).

•Malheureusement, nous ne pouvons accep-

ter sans reserves sa rectification, et celapour plusleurs raisons.

Tout d'abord, nous cornprenons mal qu'ildise que nous lui avons signifie l'ernprunt

«avec ordre d'inserer » la rectification. M.Raymond Veillith n'etant pas notre subor-

donne, no us n'avions pas a lui donner I'ordred'inserer une rectification et nous ne lui avons

effeetlvement pas donne un tel crcre. Lalettre que nous lul avons ecrlte - et dontIlOUS avons garde photocopie - s'exprirnaltainsi :

" Monsieur,« En reeevant Ie N° 124, d'avril 1973, de

«Lumteres dans la Nult», j'ai eu Ie regret

de constater que Ie texte « Etrange rencontre

dans Ie ciel du Perou » qu'on y trouve aux

pages 21 et 22 est, a titre principal, un pla -giat caracterlse de celui que nons avons pu-blie, des septembre 1968, dans le N° 17 de" PhenomenesBpattaux », dans Ie cadre del'article « Rencontres dans Ie ciel » que j'ai

siqne, et annonce par Ie sous-tltre « Un enginextra-terrestre coupe la radio et fait baisser

l'eclalraqe c'un aVion d e Iigne ", pages 21 a24...

"Je vous sera is done oblige de procederdans Ie plus bref delal, c'est-a-dire lars de laparution du prochain numero de « Lumteres

dans la Nuit ", a la rectification qui s'irnpose.« Dans cette attente, je vous prie d'aqreer,

Monsieur, mes salutations dlstirtquees ».

Nous ne savons pas comment M. Veillitha, lu cette lettre mais, pour notre part, et

nous pen sons que ceux qui nous llront serangeront a notre avis, nous n'y trouvonsaucun .. ordre d'Inserer ». Notre lettre avalt

d'allleurs un caractere purernent formel, elleetait dans Ie style des lettres qn'll est d'usagec'.'envoyer en pareille circonstance et restartcourtoise. Elle s'adressait, non 8 la personne

de M. Veillith, mais au directeur legal de" Lumleres dans la Nuit » et, si nous I'avonsrecommarrdee, c'est encore conforrnement

aux usages qui sont de regie en la matiere ..

Nous avions d'autant plus de raison dedemander une rectification que, dans sonNQ28, de juillet 1973, en page 56,.• ( II Giornale

dei Misteri ", signalant qu'll avait recu IeN°' 124 de « Lumleresdans la Nuit .>; n'a pas

manque ce mentionner parmi les textes mar-

quants de ce numero I'information - quietaitnotre - sur l'incldent survenu au PerDU.

Enfin, no us avons Ie droit de penser quel'explication qui nous est donnee de l'erreurcornrnise n'est ni aussi claire ni aussi natu-relle que Ie laisse entendre M. Veillith .

Si, en ce qui nous concerne, nous avionscru devoir falre un digest d 'un article paw

dans" Lurnieres dans la Nuit ", nous n'aurionspas manque de prendre l'elementatre precau-

tion, non pas rnerne morale .. mais simplementtechnique, d'inscrire en tete de ce cigestla reference de l'article que nous aurlonsresume. Nous aurions ete encore plus atten-

tif a prendre cette naturelle precaution dansl'hypothese oir notre digest - comrne celui

qui fut fait de notre propre article - auraitcomports plusieurs pages dactvloqraphlees,et a u nous aurions eu ne fut-ce que l'intentionde no us en servir comme « mernolre » au

cours de conferences publiques.Si, en redlqeant son digest, Jean-Claude

Dufour avait eu ce scrupuledocumentaire

banal, Ie redacteur, qui a fait imprimer Ie di-

gest en question, n'auralt pas cornrnls I'erreurde lui attrlbuer, sans verification il est vrai,la traduction de I'original, et I'lrnprlmeur

n'auralt pas manque de reproduire fa refe-rence dud it original, en sorte que nous n'au-,rions eu aucun motif, non pas d'exiqer, maisde demander une rectification.

Les intentions d'autrui ne sont pas de notre

ressort : c'est dire que nous n'entendonspas nous placer sur un plan polemlque, Mals

on ne sauralt nous refuser Ie droit de com-prendre, ni moins encore celui de retablir

tranquillement les faits, et, pout' nous, Iepoint de depart de cette affaire n'a pas M eune erreur, mals une omtssion documentatre,c'ont on nous accordera qu'elle est assez

surprenante.Nous n'avons pas l'lntention de revenir sur

cet incident. Naus nous bornerons 8 ajouterque, merne sl nous avions commis une erreurpurement materlelle [« Errare humanum est -.c'est bien Ie cas de Ie dire), nous nous en

serions excuse aupres de la personne que

nous aurions tnvolontalrernent lesee.

•II nous reste malntenant a remercier,et

cette fois sans reserves, M. Fernand Lagarded'avolr expressernent dit, dans son commen-taire a i'enquete de M. Tyrode «L'approched 'un mystere » ( « l.umleres dans la Nult »

N° 127 pp. 10 a 13) que, d'apres lesinforma-tions qui Lui avaient M e fournles, nous avions

formula avant lui une hypothese que la lecture

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de l'enquete de M. Tyrode avait fait naltredans son esprit. Effectivement nous avonsdes Ie N° 13 de septembre 1967 de « Pheno-

menes Spatiaux » presents en page 33 de cenumero, dans notre bref article « Intelllqence

et plasma ", une hypothese qui nous paraitbien etre celie qu'envisage M. Lagarde. Noussommes, en outre, revenu sur cette hypo-

these, aux pages 12 et 13, dans notre article

"Spheres lumineuses (suite) et foudre enboule » qui figure au sommaire du N° 32, de

juin 1972, de «Phenomenes Spatiaux».Nous sommes heureux de cette rencontre

intellectuelle avec M. Lagarde, d'autant plusque, depuis dix .ans que nous ecrivons dans

"PhenomEmes Spatiaux » . beaucoup de vues

que nous y avons exprlmees vson t apparem-ment tombees cans l'oubli, en particulier les

reflexlons sur les hurnanotdes que nous avons

presentees dans les N°s 7. et 8 de la revue.

Nous devons toutefois dire - et cette ren-contre intellectuelle avec M. Lagarde nousdonne l'occaslon de Ie faire publiquement- toute notre gratitude a notre ami bresilien

le Professeur Flavia A. Pereira qui a publie

dans son bel ouvraqe « 0 llvro vermelho dosDiscos Voadores » (Edicoes Florence l.tda,Sao Paulo) de tres larqes extra its des re-

flexions dont nous venons de parler.

R. F.

LE G.E.P.A. EN BOURGOGNE

Tentative de decentralisation parfaitement

reusste pour Ie GEPA Ie 22 juin a Oijon.En

effet, a l'lnltiatlve de Jean-Joel et Elizabeth

VONARBURG et Bertrand MEHEUST, une

conference sur Ie theme « Boucoupes Va-

lantes ? > . avait ete orqanisee dans une rna-gnifique salle de 300 places de I'Ilniversitede Oijon. Monsieur et Madame FOUERE ainsi

que Maryvonne EVENO nous avaient fall

I'honneur de preslderet d'anlmer cette reu-

nion qul remporta un reel succes, Panni

l'auditoire compose de plus de 300 personnes

(certains retardatalres furent contralnts de

s'asseoir par terre), on notait la presence de

Charles GARREAU, de plusieurs universi-

taires et de nombreux etudiants. Apres une

serle de diapositives commentees par Rene

FOUERE, diapositives destlnees asituer Ie

problema et a exposer I'optique du GEPA, Ie

reste de la soiree fut consacre a un debatavec le public et aux questions posees avec

serleux par un auditolre manifestement desl-

reux de mleux connaitre Ie sujet.

A ajouter que lareunion avait etelarge.

rnent annoncee par 150 afficheset 1500 tracts,

d'une part, et grace a la collaboration de la

presse locale, d'autre part : double annonce

de la conference dans les deux journaux 10.caux « Le Bien Public » et « tes Depeches »,

et, dans « Dtjon-Hebdo n, journal publicitaire

tirant a 150 000, couverture et deux pages

(ecrltes en collaboration avec Ie GEPA pour

la partie technique et la relation des atterrls-sages bourguignons) consacrees a notre suo

jet. '

Nos vifs remerciements a Rene FOUERE .aux Membres du Bureau du GEPA,aux col-

leurs d'affiches et aux. distributeurs -de tracts,

et it la presse dijonnaise, qui ont chacunpour leur part contrlbue au succes de cette

manifestation.

Henry-Jean BESSET

Nous remerclons nous-rnernes Henry-Jean

Besset, Jean-Noel et,' Elisabeth Vonarburq et

Bertrand Meheust ce nous avoir invites aDijon et d'avoir prls tant de peine pour assu-

rer Ie succes de cette soiree. Nous ne vou-

Ions pas oublier notre amie Maryvonne Eveno,qui nous a apporte son precieux concours, ni

Mme Besset, qui a pris aux cotes de sonmari une part si .active a cefte manifestation

et nous a si aimablement recus,

Rel:1~ et Francine Fouere

TRIEL·SUR·SEINE

Du 20 au 23 septembre 1973 eut lieu a l'ob-servatoire du Groupe Astronomique des Yve-lines. chateau de la Tour, Trlel-sur-Beine, la

premiere exposition internationale d'astrono-

mie d'amateur,

Dans I.e cadre de cette expcsition, placee

sous Ie patronage de l'Association Franeaise

d'Astronomie et de la revue (I Ciel et Espace )}

Ie G.E.P.A. et sa revue « Phenomenes Spa-

tiaux JJ furent presentes aux vlslteurs dans

un stand organise et tenu par Jean-Louis Bee-

quereau, Gerard Barrot et Henri Sartor.

Maryvonne Eveno ayant eU I'obligeance de

nous conduire a Triel, Ie secretalre general

du G.E.P.A.• Rene Fouere. put y faire. Ie sa-

medi 22. un expose sur Ie problema des sou-coupes volantes qui fut ecoute par un audio

toire tres attentif et interesse.

Nous tenons a remercier tous ceux qui

nous pretete"t leur concours. Nous remer-

clons aussi M. Trachier, president du Groupe

Astronomlque des Yvelines, et M. Jean La-

croux, vice-president de l'Association Fran-

calse d'Astronomie. Nous disons enfin notre

gratitude a la revue {( Ciel et Espace)} qui

nous a fait la faveur de citer Ie G.E.P.A. dans

son numero special.

Frclncine Fouere

D r JAMES E . McDONALD

O B J E T S V O L A N T S N O N I D E N T I F I E SLE PLUS GRAND PROBLEME SCIENTIFIQ1[E 'DE NOTRE TEMPS ?

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L'avion SAETA de lIncident d'Estartit-Pals (p. '9) dapres Ie docurnent communique paroecnra C. de Puig)

PUBLICATIONS SIGNALEES

Se reporter aux numeros 26 a 35 de .. Phenomenes Spatiaux ».

Le fait que noussignalions, sans aucune retribution publicitaire, tous ces ouvr.ages

n'implique pas que nous partaqlons necess airement.. tant s'an faut, toutes les vues de

taus leurs auteurs. Sauf lorsque nous manifestons a l'eqard des ouvrages en question une

syrnpathle intellectuelle speciale ou un interet special, nous les citons sirnplernent a titre

d'lnforrnation. Nous avons d'allleurs clairement definl notre propre attitude dans I'arttcle « Le

sens de notre action n (< < Phenomenes Spatlaux » No 19) et dans l'edttorial du presentbulletin. .

"Lumieres dans la Nuit », MysteriEmses soucoupes volantes. Un volume de 318 pages 24 xts,

sous couverture illustree en couleurs. avec dessins et planches, Editions Albatros, Paris

1973, 38 F.

M. Fernand Laqarde, d'une part, MM. Rene Ollieret Michel Monnerie. d'autre part, nous

ont fait present d'exemplaires, aimablemeent dedicaces, de cet ouvraqe preface par

Jacques Vallee et pour lequel Aims Michel a ecrit un article,

Alfret Roulet, A la recherche des Extra-terrestres, Un volume de 218 pages 17,5 X 10,5,

sous couverture illustree en couleurs. Collection « Copyright », Julliard edlteur. Paris 1973.

Robert Frederick, A la recherche des Extra·terrestres. Un volume de 126 pages 15,5 X 11,

avec dessins et photographies noires et en couleurs, sous couverture illustree en cou-

leurs. Collection «Bordas-Poche n, Bordas editeur, Paris 1973. Nous avons fait menti.on

de cet ouvrage dans notre editorial.

General A. Moacyr de Mendonca Uchoa, A parapsicologia e os discos voadore.s. Un volume,

en portugais, de 194 pages 21 X 14, avec 15 photoqraphles -e t 8. fiqures. sous couverture

noire illustree. Editeur: Grupe de Expansio Cultural, 100 rue dos Gusmoes, Sao Paulo,

Bresil, 1973. L'auteur de cet ouvrage - edlte par notre ami Ie Pr Flavia A. Pereira .qui

naus en a offert un exemplaire dsdlcace - est un des representants les plus erninents

de la recherche breslllenne en matiere de souooupes volantes,

Etablie a partir des textes parus dansIes Nos 24. 25, .27, 28 et 29 du bulletin, une

version revue, corrigee et auqmentee, de I'etude de M. Jader' U. Pereira:

LES EXTRA~TERRESTRESfera I'objet d'un nouveau numero hors-serle (No 2) de ((Phenomenes Spatiaux J) qui sera

venduau prix de 15 F l'exemplalre.

REUNIONS PUBUQUES

Reunion du 26 octobre 1973: Communlcatlons dlverses pat Rene Fouere- Le fantasttque

incident de Catanduva au Bresil - Enquate en Bourgogne presentee par BertrandMeheust,

Reunion du 23 novembre 1973: Communications diverses par Rene, Fouere - Francois Tou-

let, statistician diploma de ,'INSEE, parlera sur ie theme: lntroductlon a la Psychanalyse

des reves de soucoupes volantes chez Jung.

Reunion du . 14 decembre 1973: Communications diverses de Rene Fouere - Les manipula-

tions de la «Iumtere » dans Ie phenomena <c sou coupes vo! antes », par Jean Goupil, inge-

nieur electroniclen.

"PHENOMENES SPATIAUX" AU 26e SALON DE L'ENFANCE

«Phenome~e's Spatiaux » sera presente au stand No 28 du niveau 3, - C au 26" Salonde I'Enf~nce qui aura lieu au Palais de fa Defense (C.N.I.T.) a Puteaux et sera ouvert

au public tous les jours de 10 heures a 19 heures du27 octobreau 11 novembre 1973,

Directeur de II'J p'lblication: R.ene Fouere, Imp, Ph. Laciunui, r. Lebaudy, 78710 Rosny-sur-Seine - 479.92.21


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