Guide de biologiePremière évaluation en 2016
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International Baccalaureate, Baccalauréat International et Bachillerato Internacional sont des marques déposées de l’Organisation du Baccalauréat International.
Publié en février 2014Mis à jour en août 2015
Publié pour le compte de l’Organisation du Baccalauréat International, fondation éducative à but non lucratif sise 15 Route des Morillons, CH-1218 Le Grand-Saconnex, Genève, Suisse, par
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© Organisation du Baccalauréat International 2014L’Organisation du Baccalauréat International (couramment appelée l’IB) propose quatre programmes d’éducation stimulants et de grande qualité à une communauté mondiale d’établissements scolaires, dans le but de bâtir un monde meilleur et plus paisible. Cette publication fait partie du matériel publié pour appuyer la mise en œuvre de ces programmes.
L’IB peut être amené à utiliser des sources variées dans ses travaux, mais vérifie toujours l’exactitude et l’authenticité des informations employées, en particulier dans le cas de sources participatives telles que Wikipédia. L’IB respecte les principes de la propriété intellectuelle et s’efforce toujours d’identifier les détenteurs des droits relatifs à tout matériel protégé par le droit d’auteur et d’obtenir d’eux, avant publication, l’autorisation de réutiliser ce matériel. L’IB tient à remercier les détenteurs de droits d’auteur qui ont autorisé la réutilisation du matériel apparaissant dans cette publication et s’engage à rectifier dans les meilleurs délais toute erreur ou omission.
Le générique masculin est utilisé ici sans aucune discrimination et uniquement pour alléger le texte.
Dans le respect de l’esprit international cher à l’IB, le français utilisé dans le présent document se veut mondial et compréhensible par tous, et non propre à une région particulière du monde.
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Programme du diplômeGuide de biologie
Version française de l’ouvrage publié originalement en anglais en février 2014 sous le titre Biology guide
Déclaration de mission de l’IBLe Baccalauréat International a pour but de développer chez les jeunes la curiosité intellectuelle, les connaissances et la sensibilité nécessaires pour contribuer à bâtir un monde meilleur et plus paisible, dans un esprit d’entente mutuelle et de respect interculturel.
À cette fin, l’IB collabore avec des établissements scolaires, des gouvernements et des organisations internationales pour mettre au point des programmes d’éducation internationale stimulants et des méthodes d’évaluation rigoureuses.
Ces programmes encouragent les élèves de tout pays à apprendre activement tout au long de leur vie, à être empreints de compassion, et à comprendre que les autres, en étant différents, puissent aussi être dans le vrai.
Guide de biologie
Table des matières
Introduction 1
Objet de ce document 1
Le Programme du diplôme 2
Nature de la science 7
Nature de la biologie 15
Objectifs globaux 20
Objectifs d’évaluation 21
Programme 22
Résumé du programme 22
Manières d’aborder l’enseignement et l’apprentissage de la biologie 23
Contenu du programme 28
Évaluation 158
L’évaluation dans le Programme du diplôme 158
Résumé de l’évaluation – NM 161
Résumé de l’évaluation – NS 162
Évaluation externe 163
Évaluation interne 165
Le projet du groupe 4 179
Annexes 184
Glossaire des mots-consignes 184
Bibliographie 186
I
1Guide de biologie
Introduction
Objet de ce document
Cette publication a pour but de guider la planification, l’enseignement et l’évaluation de la matière dans les établissements scolaires. Elle s’adresse avant tout aux enseignants concernés, même si ces derniers l’utiliseront également pour fournir aux élèves et à leurs parents des informations sur la matière.
Ce guide est disponible sur la page du Centre pédagogique en ligne (CPEL) consacrée à cette matière, à l’adresse http://occ.ibo.org. Le CPEL est un site Web à accès protégé par mot de passe, conçu pour les enseignants des programmes de l’IB. Il est également en vente sur le site du magasin de l’IB, accessible en ligne à l’adresse http://store.ibo.org.
Ressources complémentairesD’autres publications, telles que du matériel de soutien pédagogique, des rapports pédagogiques, des instructions concernant l’évaluation interne et des descripteurs de notes finales se trouvent également sur le CPEL.
Les enseignants sont encouragés à consulter régulièrement le CPEL où ils pourront trouver des ressources complémentaires créées ou utilisées par d’autres enseignants. Ils pourront également y ajouter des informations sur des ressources qu’ils ont trouvées utiles, telles que des sites Web, des ouvrages de référence, des vidéos, des revues ou des idées d’ordre pédagogique.
RemerciementsL’IB tient à remercier les professionnels de l’éducation et leurs établissements respectifs pour la généreuse contribution qu’ils ont apportée à l’élaboration de ce guide en termes de temps et de ressources.
Première évaluation en 2016
2 Guide de biologie
Introduction
Le Programme du diplôme
Le Programme du diplôme est un programme d’études pré-universitaires rigoureux qui s’étend sur deux ans et s’adresse aux jeunes de 16 à 19 ans. Il couvre une grande sélection de domaines d’études et a pour but d’encourager les élèves, non seulement à développer leurs connaissances, mais également à faire preuve de curiosité intellectuelle ainsi que d’altruisme et de compassion. Ce programme insiste fortement sur le besoin de favoriser chez les élèves le développement de la compréhension interculturelle, de l’ouverture d’esprit et des attitudes qui leur seront nécessaires pour apprendre à respecter et évaluer tout un éventail de points de vue.
Le modèle du Programme du diplômeLe programme est divisé en six domaines d’études, répartis autour d’un noyau de composantes obligatoires ou tronc commun (voir figure 1). Cette structure favorise l’étude simultanée d’une palette de domaines d’études. Ainsi, les élèves étudient deux langues vivantes (ou une langue vivante et une langue classique), une matière de sciences humaines ou de sciences sociales, une matière scientifique, les mathématiques et une discipline artistique. C’est ce vaste éventail de matières qui fait du Programme du diplôme un programme d’études exigeant conçu pour préparer efficacement les élèves à leur entrée à l’université. Une certaine flexibilité est néanmoins accordée aux élèves dans leur choix de matières au sein de chaque domaine d’études. Ils peuvent ainsi opter pour des matières qui les intéressent tout particulièrement et qu’ils souhaiteront peut-être continuer à étudier à l’université.
Figure 1Modèle du Programme du diplôme
Le Programme du diplôme
Guide de biologie 3
Choix de la bonne combinaisonLes élèves doivent choisir une matière dans chaque domaine d’études. Ils ont cependant la possibilité de choisir deux matières dans un même domaine d’études à la place d’une matière artistique. En principe, trois matières (et quatre au plus) doivent être présentées au niveau supérieur (NS) et les autres au niveau moyen (NM). L’IB recommande 240 heures d’enseignement pour les matières du NS et 150 heures pour celles du NM. Au NS, l’étude des matières est plus étendue et plus approfondie qu’au NM.
De nombreuses compétences sont développées à ces deux niveaux, en particulier les compétences d’analyse et de réflexion critique. À la fin du programme, les aptitudes des élèves sont mesurées au moyen d’une évaluation externe. Dans de nombreuses matières, l’évaluation finale comprend également une part de travaux dirigés évalués directement par les enseignants.
Le tronc commun du programmeTous les élèves du Programme du diplôme prennent part aux trois composantes obligatoires qui constituent le tronc commun du programme.
Le cours de théorie de la connaissance (TdC) demande essentiellement aux élèves de mener une réflexion critique et de réfléchir sur le processus cognitif plutôt que d’apprendre un ensemble de connaissances spécifiques. Il amène les élèves à explorer la nature de la connaissance et à examiner comment nous connaissons ce que nous affirmons connaître. Pour ce faire, il les incite à analyser des assertions et à explorer des questions relatives à la construction de la connaissance. La TdC met l’accent sur les liens entre les différents domaines des connaissances partagées et les relie aux connaissances personnelles de telle sorte que l’individu prenne conscience de ses propres perspectives et de la façon dont elles peuvent différer de celles d’autrui.
Le programme créativité, action, service (CAS) est au cœur du Programme du diplôme. Il s’attache à aider les élèves à développer leur propre identité en accord avec les principes éthiques exprimés dans la déclaration de mission de l’IB et dans le profil de l’apprenant de l’IB. Il implique les élèves dans un éventail d’activités tout au long de leurs études dans le Programme du diplôme. Le programme CAS est constitué de trois composantes : créativité (arts et autres expériences impliquant la pensée créative), action (activité physique contribuant à un style de vie sain) et service (un échange volontaire et non rémunéré enrichissant l’apprentissage de l’élève). Le Programme CAS contribue probablement plus que toute autre composante du Programme du diplôme à la mission de l’IB, qui est de bâtir un monde meilleur et plus paisible, dans un esprit d’entente mutuelle et de respect interculturel.
Le mémoire, y compris le mémoire en étude du monde contemporain, est un travail de recherche indépendant de 4 000 mots maximum permettant aux élèves d’étudier un sujet qui les intéresse tout particulièrement. Les élèves peuvent choisir le domaine dans lequel ils entreprendront leurs recherches parmi les matières du Programme du diplôme qu’ils étudient, ou parmi deux matières dans le cas du mémoire interdisciplinaire en étude du monde contemporain. Cette composante leur offre également l’occasion de se familiariser avec les techniques de recherche individuelle et de rédaction requises au niveau universitaire. Ces recherches aboutissent à la production d’un important travail écrit, structuré et présenté de manière formelle. Les idées et les découvertes de l’élève y sont présentées avec cohérence sous la forme d’un raisonnement adapté à la ou aux matières choisies. Il vise à promouvoir des compétences de recherche et d’écriture de haut niveau, la découverte intellectuelle et la créativité. Il fournit une expérience d’apprentissage authentique aux élèves et leur offre l’occasion de se lancer dans une recherche personnelle sur le sujet de leur choix, sous la direction d’un superviseur.
Le Programme du diplôme
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Approches de l’enseignement et approches de l’apprentissageLes approches de l’enseignement et de l’apprentissage dans le Programme du diplôme désignent des stratégies, des compétences et des attitudes déterminées imprégnant l’environnement d’enseignement et d’apprentissage. Ces outils et approches, intrinsèquement liés aux qualités du profil de l’apprenant, consolident l’apprentissage des élèves et les aident à se préparer à l’évaluation dans le cadre du Programme du diplôme et au-delà. Les approches de l’enseignement et de l’apprentissage dans le Programme du diplôme visent à :
• permettre aux enseignants de concevoir leur rôle comme celui de formateur d’apprenants autant que d’enseignant de contenus ;
• donner aux enseignants la possibilité de mettre en place des stratégies plus claires pour que les expériences d’apprentissage des élèves leur permettent de s’impliquer davantage et de façon plus significative dans la recherche structurée et la pensée critique et créative ;
• promouvoir les objectifs globaux de chaque matière (en les réduisant moins à de simples aspirations pour le cours) ainsi que la mise en relation de connaissances préalablement isolées (simultanéité des apprentissages) ;
• encourager les élèves à développer un éventail explicite de compétences de façon à les doter d’outils leur permettant de continuer à s’instruire activement après leur départ de l’établissement et à les aider, non seulement à obtenir de meilleurs résultats pour être admis à l’université, mais aussi à les préparer à réussir dans leurs études supérieures et au-delà ;
• renforcer davantage la cohérence et la pertinence de l’expérience du Programme du diplôme pour les élèves ;
• permettre aux établissements d’identifier ce qui fait le propre de l’éducation du Programme du diplôme de l’IB, avec son mélange d’idéalisme et d’approches pratiques.
Les cinq approches de l’apprentissage (compétences de réflexion, compétences sociales, compétences de communication, compétences d’autogestion et compétences de recherche) et les six approches de l’enseignement (un enseignement basé sur la recherche, inspiré par des concepts, mis en contexte, coopératif, différencié et reposant sur l’évaluation) couvrent les valeurs et les principes fondamentaux qui sous-tendent la pédagogie de l’IB.
La déclaration de mission de l’IB et le profil de l’apprenant de l’IBLe Programme du diplôme vise à développer chez les élèves les connaissances, les compétences et les attitudes dont ils auront besoin pour atteindre les objectifs établis par l’IB, tels que définis dans la déclaration de mission de l’organisation et dans le profil de l’apprenant. Ainsi, l’enseignement et l’apprentissage dans le Programme du diplôme sont la concrétisation quotidienne de la philosophie pédagogique de l’organisation.
Intégrité en milieu scolaireL’intégrité en milieu scolaire dans le Programme du diplôme est un ensemble de valeurs et de comportements reposant sur les qualités du profil de l’apprenant. Dans le cadre de l’enseignement, de l’apprentissage et de l’évaluation, l’intégrité en milieu scolaire permet de promouvoir l’intégrité de chacun, de susciter le respect de l’intégrité d’autrui et de leur travail, et de garantir que tous les élèves ont la même possibilité de démontrer les connaissances et les compétences qu’ils acquièrent au cours de leurs études.
Le Programme du diplôme
Guide de biologie 5
Tous les travaux, notamment les travaux soumis à l’évaluation, doivent être authentiques et basés sur les propres idées de l’élève et doivent clairement identifier le travail et les idées empruntés à autrui. Les tâches d’évaluation qui exigent des enseignants qu’ils fournissent des conseils aux élèves ou qui exigent des élèves un travail en groupe doivent être réalisées conformément aux directives détaillées fournies par l’IB pour la matière concernée.
Pour obtenir de plus amples informations sur l’intégrité en milieu scolaire au sein de l’IB et du Programme du diplôme, veuillez consulter les publications de l’IB intitulées Intégrité en milieu scolaire (2011), Le Programme du diplôme : des principes à la pratique (2009) et Règlement général du Programme du diplôme (2011). Ce guide contient des informations spécifiques relatives à l’intégrité en milieu scolaire telle qu’elle s’applique aux composantes d’évaluation externe et interne de cette matière du Programme du diplôme.
Mention des sources des idées ou des travaux empruntés à autruiIl est rappelé aux coordonnateurs et aux enseignants que les candidats doivent citer toutes les sources utilisées dans les travaux soumis à l’évaluation. Les informations fournies ci-après visent à clarifier cette exigence.
Les travaux que les candidats du Programme du diplôme remettent pour l’évaluation se présentent sous diverses formes et peuvent inclure des supports tels que du matériel audiovisuel, des textes, des graphiques, des images et/ou des données provenant de sources imprimées ou électroniques. Si un candidat utilise les travaux ou les idées d’une autre personne, il doit en citer la source en appliquant de manière systématique une méthode conventionnelle de mention des sources. Tout candidat ne respectant pas cette exigence sera soupçonné d’avoir commis une infraction au règlement. L’IB mènera alors une enquête qui pourra donner lieu à l’application d’une sanction par le comité d’attribution des notes finales de l’IB.
L’IB ne prescrit pas de méthode particulière à imposer aux candidats en ce qui concerne la mention des sources ou la présentation des citations au sein du texte ; cette décision est laissée à la discrétion des membres du personnel ou du corps enseignant concernés de l’établissement. En raison du large éventail de matières, des trois langues d’usage et de la diversité des méthodes de mention des sources, il serait irréalisable et restrictif de privilégier l’emploi de méthodes particulières. Dans la pratique, certaines méthodes sont plus largement utilisées, mais les établissements sont libres de choisir une méthode adaptée à la matière concernée et à la langue dans laquelle les candidats rédigent leur travail. Quelle que soit la méthode adoptée par l’établissement pour une matière donnée, il est attendu des élèves qu’ils fournissent au minimum les informations suivantes : le nom de l’auteur, la date de publication, le titre de la source et les numéros de page, selon le cas.
Les candidats doivent utiliser une méthode conventionnelle et l’appliquer de manière systématique afin de citer toutes les sources utilisées, y compris les sources paraphrasées ou résumées. Lors de la rédaction d’un texte, les candidats doivent établir une distinction nette entre leurs propres idées et celles empruntées à autrui, en utilisant des guillemets (ou tout autre moyen tel que la mise en retrait du texte) suivis d’une citation adaptée renvoyant à une référence dans la bibliographie. Si une source électronique est citée, la date de consultation doit impérativement être précisée. Il n’est pas attendu des candidats qu’ils maîtrisent parfaitement l’utilisation des méthodes de mention des sources. En revanche, ils doivent démontrer qu’ils ont bien cité toutes les sources utilisées. Les candidats doivent être informés qu’ils sont tenus d’identifier l’origine du matériel audiovisuel, des textes, des graphiques, des images et/ou des données provenant de sources imprimées ou électroniques dont ils ne sont pas l’auteur. Là encore, ils doivent utiliser une méthode adéquate de mention/citation des sources.
Le Programme du diplôme
Guide de biologie6
Diversité d’apprentissage et soutien en matière d’apprentissageLes établissements doivent s’assurer que les candidats ayant des besoins en matière de soutien à l’apprentissage bénéficient d’aménagements raisonnables leur garantissant l’égalité de l’accès aux programmes de l’IB, conformément aux documents de l’IB intitulés Candidats ayant des besoins en matière d’aménagement de la procédure d’évaluation et La diversité d’apprentissage et les besoins éducationnels spéciaux dans les programmes du Baccalauréat International.
7Guide de biologie
Introduction
Nature de la science
La nature de la science est un thème fondamental dans les cours de biologie, chimie et physique. Cette section, intitulée « Nature de la science », figure dans les guides de biologie, de chimie et de physique, afin d’aider les enseignants à comprendre la signification de ce terme. Elle fournit une description exhaustive de la nature de la science au XXIe siècle. Il est toutefois impossible de traiter en détail tous les thèmes des trois cours de sciences dans cette section, tant en termes d’enseignement que d’évaluation.
Cette section est structurée en paragraphes (1.1, 1.2, etc.) afin de relier les points importants aux références à la nature de la science dans le programme (pages en mode « Paysage »). Dans la section « Contenu du programme », les parties sur la nature de la science fournissent des exemples de compréhensions particulières. Les énoncés sur la nature de la science précédant chaque sujet expliquent comment illustrer un ou plusieurs thèmes de la nature de la science à l’aide des sections présentant les notions clés, applications et compétences de ce sujet. Ils ne reprennent pas les énoncés sur la nature de la science présentés ci-après, mais les développent dans un contexte spécifique (voir la section « Structure du programme »).
Technologie
Bien que cette section porte sur la nature de la science, il est important de préciser notre interprétation du terme « technologie », et de clarifier le rôle de la technologie qui émerge de la science et contribue à l’évolution de cette dernière. De nos jours, les mots « science » et « technologie » sont souvent utilisés indifféremment. Cela n’a toutefois pas toujours été le cas. La technologie est apparue avant la science. Par le passé, les matériaux étaient utilisés pour confectionner des objets utiles ou décoratifs, et ce, bien avant que nous comprenions qu’ils ont des propriétés différentes permettant de les utiliser à diverses fins. Dans le monde moderne, c’est l’inverse qui se passe : une compréhension de la science sous-tendant la technologie est à la base des développements technologiques. Les nouvelles technologies entraînent à leur tour des progrès scientifiques.
Malgré leur dépendance réciproque, la science et la technologie sont fondées sur des valeurs différentes : la première sur les preuves, la rationalité et la recherche d’une meilleure compréhension ; la seconde sur le côté pratique, la pertinence et l’utilité, avec une insistance croissante sur la durabilité.
1. Qu’est-ce que la science et qu’est-ce que la recherche scientifique ? 1.1. En science, l’hypothèse sous-jacente est que l’univers a une réalité externe et indépendante, qui peut
être perçue par les sens et saisie par la raison.
1. 2. Les sciences pures s’efforcent d’arriver à une compréhension commune de cet univers externe, tandis que les sciences appliquées et l’ingénierie créent des technologies à l’origine de nouveaux processus et produits. Les limites entre ces domaines sont toutefois floues.
1. 3. Les scientifiques utilisent une grande variété de méthodes qui forment collectivement le processus scientifique. Il n’existe pas de « méthode scientifique » unique. Les scientifiques ont utilisé différentes méthodes à différentes époques, et continuent à le faire, afin d’accumuler des connaissances et des idées, mais ils ont une compréhension commune de ce qui les rend toutes scientifiquement valables.
Nature de la science
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1. 4. Il s’agit d’une aventure passionnante et stimulante requérant beaucoup de créativité et d’imagination ainsi qu’une réflexion rigoureuse et approfondie et une application précise et minutieuse. Les scientifiques doivent également s’attendre à faire des découvertes inopinées, surprenantes et fortuites. L’histoire de la science montre que cela arrive très fréquemment.
1. 5. Bon nombre de découvertes scientifiques procèdent d’une intuition et beaucoup d’autres sont le résultat d’une spéculation ou d’une simple curiosité concernant des phénomènes particuliers.
1. 6. Les scientifiques ont une terminologie commune ainsi qu’un raisonnement commun qui fait appel à la logique déductive et inductive en recourant aux analogies et aux généralisations. Ils utilisent tous un outil puissant : les mathématiques, également appelées « langage de la science ». En effet, certaines explications scientifiques n’existent que sous une forme mathématique.
1. 7. Les scientifiques doivent adopter une attitude sceptique face aux assertions. Cela ne signifie pas qu’ils doivent se montrer incrédules à l’égard de toute chose, mais plutôt qu’ils doivent suspendre leur jugement jusqu’à ce qu’ils aient une bonne raison de croire en l’exactitude ou la fausseté d’une assertion. Ces raisons doivent être fondées sur des preuves et des arguments.
1. 8. L’importance des preuves est une notion commune et fondamentale. Les preuves peuvent être obtenues au moyen de l’observation ou de l’expérience. Elles peuvent être rassemblées en utilisant nos sens, et notamment la vue, mais une grande partie des recherches scientifiques modernes sont menées en se servant d’une instrumentation et de sondes ou capteurs capables de recueillir des données à distance et automatiquement dans des lieux trop confinés, trop éloignés ou imperceptibles par nos sens. L’amélioration de l’instrumentation et les nouvelles technologies ont souvent été à l’origine de nouvelles découvertes. Les observations, suivies d’une analyse et d’une déduction, ont mené à la théorie du big-bang sur l’origine de l’univers ainsi qu’à la théorie de l’évolution par la sélection naturelle. Dans ces deux cas, il était impossible de faire des expériences de contrôle. Certaines disciplines, telles que la géologie et l’astronomie, s’appuient fortement sur le recueil de données sur le terrain, mais toutes les disciplines utilisent, dans une certaine mesure, l’observation pour rassembler des preuves. L’expérimentation dans un environnement contrôlé – généralement un laboratoire – est une autre façon de se procurer des preuves sous forme de données, et elle est régie par de nombreux accords et conventions.
1. 9. Les preuves sont utilisées pour élaborer des théories, faire des généralisations à partir des données pour énoncer des lois et proposer des hypothèses. Ces théories et hypothèses sont utilisées pour formuler des prédictions qui peuvent être vérifiées. Les théories peuvent ainsi être confirmées ou réfutées, puis être modifiées ou remplacées par de nouvelles théories.
1. 10. En se fondant sur une compréhension théorique, les scientifiques élaborent des modèles, simples ou très complexes, pour expliquer les processus qui ne peuvent être observés. Ils se servent de modèles mathématiques réalisés sur ordinateur pour formuler des prédictions vérifiables, ce qui peut se révéler très utile lorsque l’expérimentation n’est pas possible. Les modèles testés au moyen d’expériences ou de données issues d’observations peuvent s’avérer inadéquats, auquel cas ils peuvent être modifiés ou remplacés par d’autres modèles.
1. 11. Les résultats des expériences, ainsi que les connaissances acquises grâce à la modélisation et aux observations du monde naturel, peuvent être utilisés comme des preuves supplémentaires pour vérifier une assertion.
1. 12. Les performances croissantes des ordinateurs ont rendu la modélisation bien plus puissante. Les modèles, généralement mathématiques, sont maintenant utilisés pour arriver à de nouvelles compréhensions quand une expérience ne peut être effectuée (et parfois aussi quand elle peut l’être). Cette modélisation dynamique de situations complexes, qui fait appel à de grandes quantités de données ainsi qu’à un grand nombre de variables et de calculs longs et complexes, n’est possible que grâce à l’augmentation de la puissance des ordinateurs. La modélisation du climat terrestre, par exemple, est utilisée pour prévoir les conditions climatiques futures ou pour faire une gamme de projections climatiques. Il existe un éventail de modèles dans ce domaine et les résultats obtenus à partir de ces différents modèles ont
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Guide de biologie 9
été comparés afin de déterminer quels modèles sont les plus exacts. Les modèles peuvent parfois être testés en utilisant des données anciennes pour déterminer s’ils peuvent prévoir la situation actuelle. Lorsque le modèle passe ce test, nous sommes sûrs de son exactitude.
1. 13. Les idées et les processus scientifiques ne peuvent exister que dans un contexte humain. La recherche scientifique est menée par une communauté d’individus issus de traditions et de milieux très divers, et cela a manifestement influencé la façon dont la science a progressé à différentes époques. Il est toutefois important de comprendre que « faire de la science » signifie faire partie d’une communauté de recherche qui partage certains principes, méthodes, compréhensions et processus.
2. La compréhension de la science2.1. Les théories, les lois et les hypothèses sont des concepts utilisés par les scientifiques. Bien que ces
concepts soient liés, il n’y a aucune progression de l’un à l’autre. Ces termes ont une signification particulière en science et il est important d’établir une distinction avec l’usage qui en est fait au quotidien.
2. 2. Les théories sont elles-mêmes des modèles intégrés et complets de la façon dont l’univers ou certaines parties de l’univers fonctionnent. Une théorie peut comprendre des faits, des lois et des hypothèses vérifiées. Des prédictions peuvent être faites à partir des théories et elles peuvent être vérifiées à l’aide d’expériences ou d’observations attentives. On peut citer en exemple la théorie des germes ou la théorie atomique.
2. 3. Les théories tiennent généralement compte des hypothèses et des prémisses d’autres théories, créant ainsi une compréhension cohérente de tout un éventail de phénomènes dans différentes disciplines. Il arrive cependant qu’une nouvelle théorie change radicalement la façon dont les concepts essentiels sont compris ou élaborés, impactant les autres théories et entraînant ce que l’on appelle parfois un « changement de paradigme » en science. L’un des changements de paradigmes scientifiques les plus connus a eu lieu lorsque notre conception du temps est passée d’un référentiel absolu à un référentiel propre à l’observateur dans la théorie de la relativité d’Einstein. La théorie de l’évolution par la sélection naturelle de Darwin a également changé notre compréhension de la vie sur Terre.
2. 4. Les lois sont des énoncés descriptifs et normatifs, dérivés de l’observation de patterns réguliers de comportement. En général, elles sont exprimées sous une forme mathématique et peuvent être utilisées pour calculer des résultats et faire des prévisions. Tout comme les théories et les hypothèses, les lois ne peuvent être prouvées. Les lois scientifiques peuvent avoir des exceptions et être modifiées ou rejetées à la lumière de nouvelles preuves. Les lois n’expliquent pas nécessairement un phénomène. Citons comme exemple la loi de la gravitation universelle de Newton. Celle-ci nous indique que la force entre deux masses est inversement proportionnelle au carré de leur distance, et nous permet de calculer la force entre les masses quelle que soit leur distance, mais elle ne nous explique pas les raisons pour lesquelles les masses s’attirent. Il convient également de remarquer que le terme « loi » a été utilisé de différentes façons en science et que le fait de désigner ainsi une idée donnée est en partie déterminé par la discipline et l’époque à laquelle elle a été formulée.
2. 5. Les scientifiques formulent parfois des hypothèses, c’est-à-dire des énoncés explicatifs sur le monde qui peuvent être vrais ou faux et qui suggèrent souvent une relation de cause à effet ou une corrélation entre des facteurs. Les hypothèses peuvent être vérifiées au moyen de l’expérience et de l’observation du monde naturel, et être confirmées ou réfutées.
2. 6. Pour être scientifique, une idée (par exemple, une théorie ou une hypothèse) doit se concentrer sur le monde naturel et les explications naturelles, et elle doit pouvoir être vérifiée. Les scientifiques s’efforcent d’élaborer des hypothèses et des théories qui sont compatibles avec les principes acceptés, et qui simplifient et unifient les idées existantes.
2. 7. Le principe du rasoir d’Occam sert de guide pour l’élaboration d’une théorie. Cette dernière doit être aussi simple que possible tout en ayant la plus grande capacité d’explication.
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2. 8. Les idées de corrélation et de cause sont très importantes en science. Une corrélation est une association ou un lien statistique entre deux variables. Elle peut être positive ou négative et un coefficient de corrélation peut être calculé, qui aura une valeur comprise entre +1 et -1. Une forte corrélation (positive ou négative) entre deux facteurs suggère quelque relation de cause à effet entre les deux facteurs, mais des preuves supplémentaires sont généralement requises avant que les scientifiques puissent accepter l’idée d’un lien causal. Pour établir un lien causal, c’est-à-dire montrer qu’un facteur en cause un autre, les scientifiques doivent disposer d’un mécanisme scientifique plausible reliant les facteurs. Cela renforce l’idée que l’un cause l’autre (par exemple, le tabagisme et le cancer du poumon). Ce mécanisme peut être testé au cours d’expériences.
2. 9. La situation idéale est d’étudier la relation entre un facteur et un autre en contrôlant tous les autres facteurs dans un cadre expérimental. Cependant, cela est souvent impossible et les scientifiques, notamment en biologie et en médecine, utilisent l’échantillonnage, les études de cohortes et les études de cas pour renforcer leur compréhension de la causalité lorsque les expériences (par exemple, les tests en double aveugle et les essais cliniques) sont impossibles. Dans le domaine de la médecine, l’épidémiologie fait appel à une analyse statistique des données afin de découvrir les corrélations possibles lorsque peu de connaissances scientifiques établies sont disponibles ou qu’il est difficile de contrôler entièrement les circonstances. Tout comme dans les autres domaines, l’analyse mathématique des probabilités joue également un rôle.
3. L’objectivité de la science3.1. Les données, qui peuvent être qualitatives ou quantitatives, constituent l’élément vital des
scientifiques. Elles peuvent être obtenues en utilisant uniquement des observations ou des expériences spécialement conçues, ou encore au moyen de sondes ou capteurs électroniques dirigés à distance, ou de mesures directes. Les meilleures données pour la formulation de prédictions et de descriptions exactes et précises sont souvent qualitatives et elles doivent se prêter à une analyse mathématique. Les scientifiques analysent les données et recherchent des patterns, des tendances et des divergences, en s’efforçant de découvrir des relations et d’établir des liens causals. Cependant, cela n’est pas toujours possible, et l’identification ainsi que la classification des observations et des éléments caractéristiques (par exemple, les types de galaxies ou de fossiles) demeurent des aspects importants de la recherche scientifique.
3. 2. Des mesures répétées et de nombreuses lectures peuvent améliorer la fiabilité des données recueillies. Les données peuvent être présentées sous diverses formes (par exemple, graphiques linéaires et logarithmiques) et être analysées pour mettre en lumière une proportionnalité directe ou inverse, ou encore une relation exponentielle, par exemple.
3. 3. Les scientifiques doivent être conscients des erreurs aléatoires et systématiques, et utiliser des techniques, telles que les barres d’erreur et les droites de meilleur ajustement sur les graphiques, afin de présenter les données de la façon la plus réaliste et objective possible. Il est également nécessaire de déterminer si les données aberrantes doivent être supprimées ou non.
3. 4. Les scientifiques doivent comprendre la différence qui existe entre les erreurs et les incertitudes ainsi qu’entre l’exactitude et la précision. Ils doivent également comprendre et utiliser les notions mathématiques de moyenne, mode, médiane, etc. Des méthodes statistiques, telles que l’écart type et le test du chi carré, sont souvent utilisées et il est important de pouvoir évaluer l’exactitude d’un résultat. La capacité de choisir la technique qui convient dans différentes circonstances est un élément essentiel de la formation et du savoir-faire des scientifiques.
3. 5. Il est également très important que les scientifiques soient conscients des biais cognitifs qui peuvent avoir une incidence sur les méthodes expérimentales et l’interprétation des résultats expérimentaux. Le biais de confirmation, par exemple, est un biais cognitif bien documenté qui nous pousse à trouver des raisons de rejeter les données inattendues ou non conformes à nos attentes ou désirs, et à accepter
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peut-être trop facilement les données conformes à ces attentes ou désirs. En science, les processus et les méthodes sont en grande partie conçus de façon à tenir compte de ces biais, mais il convient de toujours veiller à ne pas y succomber.
3. 6. Si les scientifiques ne peuvent jamais être certains de l’exactitude d’un résultat ou d’une constatation, nous savons que certains résultats scientifiques sont presque des certitudes. Les scientifiques utilisent souvent le terme « niveaux de confiance » lorsqu’ils analysent les résultats. La découverte de l’existence du boson de Higgs est un bon exemple pour illustrer ce « niveau de confiance ». Il est probable que cette particule ne puisse jamais être observée directement et, pour établir son « existence », les physiciens des particules ont dû passer le test qu’ils se sont imposés concernant ce qui peut être considéré comme une découverte : le « niveau de certitude » 5 sigma qui correspond à environ 0,00003 % de chance que l’effet ne soit pas réel si on se base sur les preuves expérimentales.
3. 7. Au cours des dernières décennies, l’augmentation de la puissance des ordinateurs ainsi que la croissance de la technologie des détecteurs et des réseaux ont permis aux scientifiques de recueillir de grandes quantités de données. Des flots de données sont constamment téléchargés depuis de nombreuses sources (par exemple, des satellites de télédétection et des sondes spatiales) et de grandes quantités de données sont produites par les appareils de séquençage des gènes. Les expériences menées dans le grand collisionneur de hadrons du CERN produisent régulièrement 23 pétaoctets de données par seconde, ce qui équivaut à 13,3 années de contenus télévisuels à haute définition par seconde.
3. 8. La recherche implique d’analyser une grande quantité de ces données, stockées dans des bases de données, afin d’y déceler des éléments caractéristiques singuliers. Cette analyse doit être faite à l’aide de logiciels généralement créés par les scientifiques concernés. Les données et les logiciels peuvent ne pas être publiés avec les résultats scientifiques, mais ils sont généralement mis à la disposition des autres chercheurs.
4. Le visage humain de la science4.1. La recherche scientifique est une activité reposant fortement sur la collaboration, et la communauté
scientifique est composée d’individus travaillant dans les domaines des sciences, de l’ingénierie et de la technologie. Il est courant que les scientifiques de diverses disciplines travaillent en équipe afin de rassembler différents domaines d’expertise et différentes spécialisations pour atteindre un objectif commun qui n’est pas à la portée d’un seul domaine scientifique. Il arrive également que la façon dont un problème est formulé dans le paradigme d’une discipline limite les solutions possibles. Par conséquent, il peut être extrêmement utile de formuler le problème en utilisant diverses perspectives, dans lesquelles de nouvelles solutions sont possibles.
4. 2. Ce travail d’équipe est rendu possible par une compréhension commune de la nécessité de faire preuve d’ouverture d’esprit et de faire abstraction de notre religion, culture, orientation politique, nationalité, âge et sexe en science. La science implique un échange gratuit d’informations et d’idées à l’échelle mondiale. Il va de soi que les scientifiques sont humains et qu’ils peuvent avoir des préjugés et faire preuve de parti pris, mais les institutions, les pratiques et les méthodes scientifiques contribuent au maintien de l’impartialité de la démarche scientifique.
4. 3. Outre la collaboration visant à l’échange de résultats, les scientifiques collaborent quotidiennement à des projets menés à petite échelle et à grande échelle au sein des disciplines, laboratoires, organisations et pays, mais aussi entre eux, aidés dans cette tâche par la communication virtuelle. Quelques exemples de collaboration à grande échelle sont fournis ci-dessous.
– Le projet Manhattan : son but était de construire et de tester une bombe atomique. Plus de 130 000 personnes ont participé à ce projet qui a donné lieu à la création de plusieurs sites de recherche et de production secrets, et a abouti au largage de deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.
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Guide de biologie12
– Le projet de séquençage du génome humain : ce projet de recherche scientifique international a été lancé en 1990 dans le but de cartographier le génome humain. Doté d’un budget de trois milliards de dollars américains, il a abouti à la publication d’une séquence brute du génome en 2000. La séquence d’ADN est stockée dans des banques de données mises à la disposition de tous sur Internet.
– Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : ce groupe, officiellement composé d’environ 2 500 scientifiques, a été créé à la demande des États membres de l’Organisation des Nations Unies. Il publie des rapports résumant les travaux d’autres scientifiques du monde entier.
– L’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) : cette organisation internationale, fondée en 1954, est le plus grand laboratoire de physique des particules au monde. Situé à Genève, ce laboratoire emploie environ 2 400 personnes et communique ses résultats à 10 000 scientifiques et ingénieurs représentant plus de 100 nationalités et plus de 600 universités et établissements de recherche.
Tous ces exemples ont dans une certaine mesure provoqué une controverse et ont déchaîné les passions parmi les scientifiques et le public.
4. 4. Les scientifiques consacrent beaucoup de temps à la lecture des résultats publiés par leurs pairs. Ils publient leurs résultats dans des revues scientifiques à l’issue d’un processus appelé « évaluation par les pairs ». Ce terme désigne l’examen anonyme et indépendant du travail de recherche d’un scientifique, ou plus souvent d’une équipe de scientifiques, par plusieurs scientifiques travaillant dans le même domaine, et ce, afin de déterminer si les méthodes de recherche sont valables et si le travail apporte de nouvelles connaissances dans ce domaine. Les scientifiques participent également à des congrès où ils animent des présentations et partagent des affiches montrant leurs travaux. La publication de revues scientifiques à comité de lecture sur Internet a permis d’accroître l’efficacité avec laquelle il est possible de trouver et de consulter la littérature scientifique. De plus, il existe un grand nombre d’organisations nationales et internationales pour les scientifiques travaillant dans des domaines spécialisés au sein des disciplines.
4.5. Souvent, les scientifiques travaillent dans des domaines, ou produisent des résultats, qui ont d’importantes implications éthiques et politiques. Parmi ces domaines, on peut citer le clonage, le génie génétique appliqué aux aliments et aux organismes, la recherche sur les cellules souches et les technologies de reproduction, l’énergie nucléaire, le développement d’armes (nucléaires, chimiques et biologiques), les greffes de tissus et d’organes, et d’autres domaines faisant appel à l’expérimentation sur les animaux (voir la politique de l’IB en matière d’expérimentation animale). Des questions se posent également concernant les droits de propriété intellectuelle et le libre échange des informations, qui peuvent avoir un impact important sur la société. L’activité scientifique est le fait des universités, des entreprises commerciales, des organisations gouvernementales, des ministères de la Défense et des organisations internationales. En outre, des questions de brevets et de droits de propriété intellectuelle se posent lorsque la recherche a lieu dans un environnement sécurisé.
4.6. L’intégrité et la représentation objective des données sont primordiales en science : les résultats ne doivent pas être truqués, manipulés ou falsifiés. Pour garantir l’intégrité en milieu universitaire et prévenir le plagiat, toutes les sources sont citées et les aides et soutiens sont dûment mentionnés. L’évaluation par les pairs ainsi que l’examen approfondi et le scepticisme de la communauté scientifique permettent également d’atteindre ces objectifs.
4.7. Toute recherche scientifique nécessite un financement et la source de ce financement joue un rôle déterminant dans la prise de décisions concernant le type de recherche pouvant être mené. Le financement provenant des gouvernements et des œuvres de bienfaisance est parfois utilisé pour la recherche fondamentale (c’est-à-dire la recherche qui ne procure aucun avantage direct évident à quiconque) tandis que celui provenant d’entreprises privées est souvent employé pour la recherche appliquée (c’est-à-dire la recherche en vue de produire une technologie ou un produit particulier). Des
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Guide de biologie 13
facteurs politiques et économiques déterminent souvent la nature et l’importance du financement. Les scientifiques doivent souvent consacrer du temps aux demandes de subventions de recherche et présenter des arguments en faveur des recherches qu’ils souhaitent entreprendre.
4. 8. La science a permis de résoudre bon nombre de problèmes et d’améliorer le sort de l’humanité, mais elle a aussi été utilisée d’une manière immorale et d’une façon qui a involontairement entraîné des problèmes. Les progrès en matière de système sanitaire, d’approvisionnement en eau pure et d’hygiène ont conduit à une baisse importante des taux de mortalité, mais, en l’absence d’une baisse compensatoire des taux de natalité, cela a provoqué un accroissement considérable des populations, avec tous les problèmes de ressources, d’énergie et d’approvisionnement alimentaire que cela entraîne. Les débats sur l’éthique, l’analyse risques-avantages, l’évaluation des risques et le principe de précaution sont autant d’exemples de façons dont la science assure le bien commun.
5. La culture scientifique et la compréhension de la science par le public5.1. Une compréhension de la nature de la science est essentielle lorsque la société doit prendre des
décisions concernant des résultats et des questions scientifiques. Comment le public juge-t-il ? Il se peut que le public ne puisse pas émettre de jugements en se basant sur sa compréhension directe d’une science, mais il peut se poser la question importante de savoir si les processus scientifiques ont été suivis, et les scientifiques ont un rôle à jouer dans l’apport de réponses à cette question.
5. 2. En tant qu’experts dans leurs domaines respectifs, les scientifiques sont bien placés pour expliquer leurs problèmes et leurs résultats au public. Sortis de leur domaine de spécialisation, ils ne sont pas plus qualifiés qu’un citoyen ordinaire pour conseiller autrui sur des questions scientifiques, même si leur compréhension des processus scientifiques peut les aider à prendre des décisions personnelles et à informer le public de la crédibilité ou de l’invraisemblance d’une assertion sur le plan scientifique.
5. 3. Outre la connaissance de la façon dont les scientifiques travaillent et pensent, la culture scientifique suppose une prise de conscience des raisonnements erronés. Les biais cognitifs et les erreurs de raisonnement susceptibles d’influencer les individus (y compris les scientifiques) sont nombreux et ils doivent être rectifiés chaque fois que cela est possible. À titre d’exemples, on peut citer le biais de confirmation, les généralisations hâtives, la relation causale erronée (ou en latin « post hoc, ergo propter hoc »), le raisonnement spécieux, la redéfinition (changement des règles du jeu en cours de jeu), l’appel à la tradition, l’argument d’autorité et l’accumulation d’anecdotes considérées comme des preuves.
5. 4. Lorsque ces biais et faux raisonnements ne sont pas correctement gérés ou rectifiés, ou lorsque les processus et les mécanismes régulateurs de la science sont ignorés ou incorrectement appliqués, le résultat est une « pseudoscience ». Ce terme désigne des convictions et des pratiques prétendument scientifiques, qui ne respectent ou ne suivent pas les normes des méthodes scientifiques appropriées. En d’autres termes, elles ne sont pas appuyées de preuves, n’ont pas de cadre théorique, ne sont pas toujours vérifiables et sont donc falsifiables, sont exprimées de manière peu rigoureuse ou peu claire, et ne sont souvent pas étayées par des tests scientifiques.
5. 5. L’utilisation d’une terminologie appropriée constitue un autre élément clé. Les mots que les scientifiques conviennent de désigner comme des termes scientifiques ont souvent une signification différente dans le langage quotidien et le discours scientifique destiné au public doit en tenir compte. Le terme « théorie », par exemple, désigne une intuition ou une spéculation dans le langage courant, alors qu’en science, une théorie reconnue est une idée scientifique ayant produit des prédictions qui ont été rigoureusement vérifiées, et ce, de bien des façons. Pour le grand public, un aérosol n’est qu’un vaporisateur, tandis que pour les scientifiques, il s’agit d’un ensemble de particules liquides ou solides en suspension dans un milieu gazeux.
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Guide de biologie14
5. 6. Quel que soit le domaine scientifique (qu’il s’agisse de la recherche fondamentale, la recherche appliquée ou l’ingénierie des nouvelles technologies), il existe d’innombrables possibilités d’exercer sa pensée créatrice et son imagination. La science a fait des progrès considérables, mais il subsiste un grand nombre de questions sans réponse, qui sont autant de défis à relever pour les nouvelles générations de scientifiques.
Le diagramme ci-après fait partie d’un diagramme interactif présentant le processus de recherche scientifique en pratique. Vous trouverez la version interactive dans la référence suivante : How science works: The flowchart [en ligne]. Understanding Science. University of California Museum of Paleontology [référence du 1er février 2013]. Disponible sur Internet : <http://undsci.berkeley.edu/article/scienceflowchart>.
Les données probantes, contradictoires,surprenantes ou non concluantes peuvent …
Développementde la technologie
Résolutiondes problèmes
sociétaux
Satisfactionde la curiosité
Résolutiondes problèmes
quotidiens
Construction deconnaissances
Orientationdes politiques
Faire desobservations
Poser desquestions
Trouverl’inspiration
Explorer lalittérature
Partager desdonnées et des
idées
réfuterune
hypothèse.
Discussion avecdes collègues
Retourd’informationet évaluationpar les pairs
Formulationde nouvellesquestions/
idées
Publication
Reproductionde l’expérience
Élaborationd’une théorie
EXPLORATIONET DÉCOUVERTE
ANALYSE ETRETOUR
D’INFORMATIONDE LA
COMMUNAUTÉ
BENEFICES ETRESULTATS
TESTERLES IDÉES
Recueil des données
Interprétation des données
Nouvelle technologie
Curiosité
Problème d’ordre pratique
Motivation personnelle
Observation surprenante
Sérendipité
Hypothèses Observations/Résultats attendus
Observations/Résultats réels
… confirmerune
hypothése.
... inspirer la révisiond’une hypothèse/laformulation d’une
nouvelle hypothèse.
... inspirer larévision despostulats.
Comment fonctionne la science
www.understandingscience.org© 2008 The University of California Museum of Paleontology, Berkeley, and the Regents of the University of California
Translation by the International Baccalaureate Diploma Programme
Figure 2Processus menant à la découverte scientifique
15Guide de biologie
Introduction
Nature de la biologie
La biologie est l’étude de la vie. Les premiers organismes ont fait leur apparition sur la planète il y a plus de trois milliards d’années et, par reproduction et sélection naturelle, ils ont permis l’émergence des quelque huit milliards d’espèces différentes vivant aujourd’hui. Les estimations varient mais, au fil de l’évolution, il est possible que quatre milliards d’espèces aient été produites. La plupart d’entre elles ont prospéré pendant un certain temps, puis elles ont disparu au fur et à mesure que de nouvelles espèces mieux adaptées les ont remplacées. Il y a eu au moins cinq périodes durant lesquelles de très grands nombres d’espèces ont disparu, et les biologistes craignent qu’une autre vague de disparition en masse ne survienne, cette fois-ci due aux activités humaines. Ceci dit, il existe actuellement sur la Terre un nombre d’espèces vivantes plus élevé que jamais. Une telle diversité fait de la biologie à la fois une source de fascination infinie et un énorme défi.
Il est naturel que les êtres humains s’intéressent à la vie ; nous sommes nous-mêmes des organismes vivants et, qui plus est, notre survie dépend de nombreuses espèces, certaines autres nous menacent et nous coexistons avec maintes autres. Qu’il s’agisse de premières peintures découvertes dans les grottes ou de documentaires modernes sur la faune et la flore, cet intérêt est tout aussi flagrant qu’il n’est ubiquiste, alors que la biologie continue à fasciner les jeunes et les moins jeunes dans le monde entier.
Le terme « biologie » a été inventé en 1802 par le naturaliste allemand Gottfried Reinhold, mais notre compréhension des organismes vivants n’a commencé à s’accroître rapidement qu’à l’arrivée de techniques et de technologies développées au cours des XVIIIe et XIXe siècles, comme l’invention du microscope, et à la réalisation que la sélection naturelle est le processus ayant conduit à l’évolution de la vie.
Les biologistes tentent de comprendre le monde vivant à tous les niveaux en utilisant de nombreuses approches et techniques différentes. À une extrémité de l’échelle se trouvent la cellule, sa construction moléculaire et les réactions métaboliques complexes, alors qu’à l’autre, les biologistes examinent les interactions qui font fonctionner les écosystèmes dans leur ensemble.
En biologie, de nombreux domaines de recherche nous incitent à l’action mais il nous reste encore à faire de nombreuses découvertes. La biologie est encore une science jeune et l’on prévoit de faire de grands progrès au cours du XXIe siècle. Un tel progrès est fortement requis à une époque où la croissance de la population humaine exerce une pression toujours croissante sur les disponibilités alimentaires et sur les habitats des autres espèces, tout en menaçant la planète même sur laquelle nous vivons.
Modes d’enseignementLa biologie peut être enseignée de diverses manières. Par nature, la biologie se prête à une approche expérimentale et l’IB s’attend à ce qu’il en soit tenu compte tout au long du cours.
L’ordre de présentation du contenu du programme n’a rien à voir avec l’ordre dans lequel il sera enseigné. Chaque enseignant doit décider de l’organisation du cours en fonction de la situation qui lui est propre. Les enseignants peuvent enseigner certains contenus de l’option dans le tronc commun ou le module complémentaire du niveau supérieur (MCNS), ou l’option peut être enseignée dans un module distinct.
Nature de la biologie
Guide de biologie16
Science et dimension internationaleLa science elle-même est une activité internationale : l’échange d’informations et d’idées par-delà les frontières nationales a été essentiel pour le progrès de la science. Cet échange ne constitue pas un phénomène nouveau, mais il s’est accéléré ces derniers temps grâce au développement des technologies de l’information et de la communication. En effet, l’idée que la science est une invention occidentale est un mythe : bon nombre de fondements de la science moderne ont été posés il y a plusieurs siècles par les civilisations arabe, indienne et chinoise, entre autres. Les enseignants sont encouragés à insister sur cette contribution pendant l’étude de divers thèmes, en utilisant, par exemple, des échelles chronologiques sur des sites Web. De par l’accent qu’elle met sur l’évaluation par les pairs, l’ouverture d’esprit et la liberté de pensée, la méthode scientifique (dans son sens le plus large) transcende les politiques, les religions, les sexes et les nationalités. Lorsque les thèmes s’y prêtent, les sections décrivant le programme dans les guides du groupe 4 comportent des liens illustrant les aspects internationaux de la science.
Du point de vue de l’organisation, il existe maintenant de nombreux organismes internationaux voués à la promotion de la science. Les organismes de l’Organisation des Nations Unies, tels que l’Unesco, le PNUE et l’OMM, au sein desquels la science joue un rôle prépondérant, sont bien connus, mais il existe des centaines d’autres organismes internationaux représentant chaque branche de la science. Les installations nécessaires aux recherches à grande échelle (par exemple, en physique des particules et pour le projet de séquençage du génome humain) sont dispendieuses et seules les coentreprises financées par de nombreux pays rendent leur réalisation possible. Les données issues de ces recherches sont partagées par les scientifiques du monde entier. Les élèves et les enseignants des matières du groupe 4 sont encouragés à consulter les bases de données et les sites Web très complets de ces organismes scientifiques internationaux afin de mieux comprendre la dimension internationale de la recherche scientifique.
De plus en plus, on reconnaît que bon nombre de problèmes scientifiques sont de nature internationale et cela a conduit à adopter une approche mondiale de la recherche dans de nombreux domaines. Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat en constituent un exemple de premier ordre. D’un point de vue pratique, le projet du groupe 4 (que tous les élèves étudiant une matière scientifique doivent entreprendre) reflète le travail de vrais scientifiques en favorisant la collaboration entre les établissements scolaires dans toutes les régions.
La capacité de la connaissance scientifique à transformer les sociétés est sans pareil. Elle peut produire de grands bienfaits universels ou renforcer les inégalités et nuire aux hommes et à l’environnement. Conformément à la déclaration de mission de l’IB, les élèves étudiant une matière du groupe 4 doivent être conscients de la responsabilité morale des scientifiques de veiller à ce que les connaissances et les données scientifiques soient équitablement mises à la disposition de tous les pays et que ces derniers aient la capacité scientifique de les utiliser pour développer des sociétés viables.
Il convient d’attirer l’attention des élèves sur les sections du programme dans lesquelles des liens sont établis avec la sensibilité internationale. Des exemples illustrant la sensibilité internationale en science sont fournis sous chaque sujet dans la section « Contenu du programme ». Les enseignants peuvent également utiliser les ressources disponibles sur le site Web « Objectif monde » de l’IB (http://globalengage.ibo.org/fr).
Différences entre le NM et le NSDans le groupe 4, les élèves du NM et du NS étudient un tronc commun et sont soumis à un système d’évaluation interne identique. De plus, certains éléments de l’option étudiée par les élèves du NM et du NS se chevauchent. Ces élèves étudient un programme qui favorise le développement de certaines compétences, qualités et attitudes, qui sont décrites dans la section « Objectifs d’évaluation » du présent guide.
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Guide de biologie 17
Si les compétences et les activités des matières du groupe 4 sont communes aux élèves du NM et du NS, les élèves du NS doivent également étudier certains thèmes de façon plus approfondie dans le cadre des modules complémentaires du niveau supérieur (MCNS) et des options communes. Le NM et le NS diffèrent par l’étendue et la profondeur de l’étude.
Acquis préliminairesL’expérience montre que les élèves sans formation scientifique ou connaissances préalables en science seront capables d’étudier avec succès une matière du groupe 4 au NM. Leur approche de l’apprentissage, caractérisée par les qualités du profil de l’apprenant de l’IB, jouera un rôle important.
Même s’il n’existe aucune volonté de restreindre l’accès aux matières du groupe 4, il est cependant souhaitable, pour la plupart des élèves envisageant l’étude d’une de ces disciplines au NS, d’avoir préalablement suivi un cours de science. Aucun programme précis n’est spécifié, mais les élèves qui ont suivi le Programme d’éducation intermédiaire (PEI) de l’IB, un cours de science équivalent dans le cadre d’un programme national ou un cours de science propre à l’établissement, sont bien préparés à l’étude d’une matière scientifique au NS.
Liens avec le Programme d’éducation intermédiaire (PEI)Les élèves ayant suivi les cours de sciences expérimentales, de design et de mathématiques du PEI sont bien préparés pour les matières du groupe 4. L’harmonisation entre le cours de sciences expérimentales du PEI et les cours du groupe 4 permet une transition sans heurt du PEI au Programme du diplôme. La planification simultanée des nouveaux cours du groupe 4 et du projet « Une nouvelle page pour le PPCS » (lancés en 2014) a permis une meilleure mise en concordance.
Dans le PEI, la recherche scientifique occupe une place centrale dans l’enseignement et l’apprentissage des sciences expérimentales. Elle permet aux élèves de développer une façon de penser ainsi qu’un ensemble de compétences et de processus qui, en plus de leur permettre d’acquérir et d’utiliser des connaissances, leur donne la capacité d’aborder en toute confiance la composante d’évaluation interne des matières du groupe 4. Les sciences expérimentales du PEI visent à développer des apprenants du XXIe siècle. Un programme de sciences holistique permet aux élèves d’acquérir et d’utiliser un mélange de capacités intellectuelles, savoir-faire sociaux, motivation personnelle, connaissances conceptuelles et compétences en matière de résolution de problèmes dans un environnement d’apprentissage reposant sur la recherche (Rhoton 2010). La recherche vise à favoriser la compréhension qu’ont les élèves de la science en leur donnant des occasions d’explorer, seuls et en groupe, des problèmes les concernant par le biais de la recherche et de l’expérimentation. Elle fournit une compréhension scientifique solide et essentiellement conceptuelle aux élèves qui souhaitent étudier une matière du groupe 4.
Dans le PEI, les enseignants utilisent leur jugement professionnel pour évaluer les réalisations des élèves. Ils sont aidés en cela par des critères d’évaluation publiés, précis et connus à l’avance, qui garantissent la transparence de l’évaluation. L’IB pratique une évaluation qualifiée de « critériée ». Cette évaluation n’est donc pas « normative » puisqu’elle juge les travaux des élèves sur la base de niveaux attendus d’accomplissements et non en les comparant les uns aux autres dans le cadre d’une distribution attendue des notes. Il est important de souligner que l’objectif unique et primordial de l’évaluation au sein du PEI (tout comme celle au sein du Programme primaire et du Programme du diplôme) est de soutenir les objectifs pédagogiques et de favoriser un bon apprentissage chez les élèves. Les tâches d’évaluation se basent sur une évaluation de l’atteinte des objectifs globaux et spécifiques du cours, et, par conséquent, un
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enseignement conforme aux exigences du cours permet à son tour un enseignement efficace préparant les élèves aux exigences officielles de l’évaluation. Les élèves doivent comprendre ce que sont les pratiques, normes et attentes en matière d’évaluation. Tous ces éléments doivent leur être présentés naturellement au début du programme, et être intégrés dans les activités réalisées en classe et à la maison. L’expérience de l’évaluation critériée acquise au sein du PEI aide grandement les élèves qui souhaitent étudier une matière du groupe 4 du Programme du diplôme à comprendre les exigences de l’évaluation interne.
Le programme de sciences expérimentales du PEI est organisé autour de concepts moteurs. Il a pour but d’aider les apprenants à construire du sens grâce à un meilleur esprit critique et à un transfert des connaissances. En premier lieu, il utilise des concepts clés, c’est-à-dire de grandes idées, à la fois puissantes et cohésives, en rapport avec le cours de sciences expérimentales mais aussi avec les autres groupes de matières. Ces concepts clés facilitent à la fois l’apprentissage de la discipline et l’apprentissage interdisciplinaire ainsi que l’établissement de liens avec les autres matières. Si les concepts clés donnent de l’ampleur au programme, les concepts connexes du cours de sciences expérimentales permettent quant à eux une étude approfondie. Les concepts connexes peuvent être considérés comme les grandes idées qui confèrent une orientation et une profondeur aux unités, et qui aident les élèves à acquérir une compréhension conceptuelle.
Le tableau ci-après présente les 16 concepts clés du PEI. Les trois concepts apparaissant en gras sont ceux sur lesquels se concentre le cours de sciences expérimentales du PEI.
Concepts clés du PEI
Esthétique Changement Communication Communautés
Liens Créativité Culture Développement
Forme Interactions mondiales Identité Logique
Perspective Relations Systèmes Temps, lieu et espace
En outre, les élèves du PEI ont la possibilité de se prêter à une évaluation en ligne facultative et fondée sur des concepts afin de mieux se préparer aux cours de sciences du Programme du diplôme.
Sciences et théorie de la connaissance (TdC)Le cours de TdC (première évaluation en 2015) invite les élèves à réfléchir sur la nature de la connaissance et sur la façon dont nous savons ce que nous affirmons connaître. Le cours présente huit modes de la connaissance : la raison, l’émotion, la langue / le langage, la perception sensorielle, l’intuition, l’imagination, la foi et la mémoire. Les élèves explorent ces modes de production des connaissances dans le contexte de divers domaines de la connaissance : les sciences naturelles, les sciences humaines, les arts, l’éthique, l’histoire, les mathématiques, les systèmes de connaissances religieuses et les systèmes de connaissances des cultures autochtones. Le cours de TdC exige également des élèves qu’ils comparent les différents domaines de la connaissance, en réfléchissant à la manière dont les connaissances sont construites dans les diverses disciplines ainsi qu’aux points communs et aux différences entre ces disciplines.
Les leçons de TdC peuvent aider les élèves dans leur étude des sciences, tout comme l’étude des sciences peut les aider dans leur cours de TdC. Ce dernier permet aux élèves de participer à des discussions enrichissantes et plus larges sur certaines questions, comme celle de savoir ce qu’implique la dénomination « science » pour une discipline ou celle de savoir si la quête de la connaissance scientifique devrait être soumise à des contraintes d’ordre éthique. Le cours de TdC leur donne également l’occasion de réfléchir sur les méthodes
Nature de la biologie
Guide de biologie 19
scientifiques, et de les comparer aux méthodes utilisées dans d’autres domaines de la connaissance. Il est désormais largement admis qu’il n’existe pas une seule et unique méthode scientifique, au sens poppérien du terme. Les sciences utilisent plutôt un éventail d’approches pour expliquer le fonctionnement du monde naturel. Les différentes disciplines scientifiques mettent toutes l’accent sur l’utilisation du raisonnement inductif et déductif, sur l’importance des preuves, etc. Les élèves sont encouragés à comparer et opposer les méthodes scientifiques aux méthodes utilisées en art ou en histoire, par exemple.
Les élèves ont ainsi de nombreuses occasions d’établir des liens entre leur cours de sciences et leur cours de TdC. Une façon dont les enseignants de sciences peuvent les aider à établir des liens avec la TdC est d’attirer leur attention sur les questions sur la connaissance qui se posent dans leur matière. Les questions sur la connaissance sont des questions ouvertes au sujet de la connaissance. Quelques exemples sont fournis ci-dessous.
• Comment distinguer une science d’une pseudoscience ?
• Lorsqu’un scientifique fait une expérience, quel rapport y a-t-il entre ses attentes et sa perception ?
• Comment la connaissance scientifique progresse-t-elle ?
• Quel est le rôle de l’imagination et de l’intuition en science ?
• Quelles sont les similarités et les différences entre les méthodes utilisées en sciences naturelles et celles utilisées en sciences humaines ?
Des exemples de questions sur la connaissance pertinentes sont fournis tout au long de ce guide (sous les sujets dans la section « Contenu du programme »). Des exemples de questions sur la connaissance intéressantes sont également proposés dans les sections « Domaines de la connaissance » et « Cadre conceptuel de la connaissance » du guide de TdC. Les enseignants peuvent s’en servir pour les discussions en classe. Il convient d’encourager les élèves à poser des questions sur la connaissance et à discuter de ces questions pendant les leçons de sciences et de TdC.
20 Guide de biologie
Introduction
Objectifs globaux
Objectifs globaux du groupe 4En étudiant la biologie, la chimie ou la physique, les élèves devraient prendre conscience de la façon dont les scientifiques travaillent et communiquent entre eux. Si la méthode scientifique peut prendre un grand nombre de formes, c’est l’accent mis sur l’approche pratique, grâce au travail expérimental, qui caractérise ces matières.
Grâce au thème fondamental de la nature de la science, les matières du groupe 4 visent à permettre aux élèves :
1. d’apprécier l’étude des sciences et la créativité scientifique dans un contexte mondial en leur proposant des activités d’apprentissage stimulantes et exigeantes ;
2. d’acquérir un ensemble de connaissances, de méthodes et de techniques propres aux sciences et à la technologie ;
3. de mettre en application et d’utiliser un ensemble de connaissances, de méthodes et de techniques propres aux sciences et à la technologie ;
4. de développer leur capacité à analyser, évaluer et synthétiser les informations scientifiques ;
5. de développer un sens critique de la nécessité et de la valeur d’une collaboration et d’une communication efficaces au cours des activités scientifiques ;
6. de développer des compétences en matière d’expérimentation et de recherche scientifique, et notamment la capacité à utiliser les technologies modernes ;
7. d’acquérir et de mettre en pratique les compétences en communication nécessaires au XXIe siècle lors de l’étude des sciences ;
8. de développer un sens critique, en tant que citoyens du monde, des implications éthiques de l’utilisation des sciences et de la technologie ;
9. d’appréhender les ressources et les limites des sciences et de la technologie ;
10. de favoriser une compréhension des rapports existant entre les disciplines scientifiques et de leur influence sur d’autres domaines de la connaissance.
21Guide de biologie
Introduction
Objectifs d’évaluation
Les objectifs d’évaluation définis pour la biologie, la chimie et la physique reflètent les aspects des objectifs globaux qui feront officiellement l’objet d’une évaluation interne ou externe. Cette évaluation se concentrera sur la nature de la science. Les cours de sciences du Programme du diplôme ont pour but d’amener les élèves à atteindre les objectifs d’évaluation suivants.
1. Démontrer une connaissance et une compréhension :
a. des faits, des concepts et de la terminologie ;
b. des méthodes et des techniques ;
c. des modes de communication des informations scientifiques.
2. Utiliser :
a. les faits, les concepts et la terminologie ;
b. les méthodes et les techniques ;
c. les méthodes de communication des informations scientifiques.
3. Élaborer, analyser et évaluer :
a. des hypothèses, des questions de recherche et des prédictions ;
b. des méthodes et des techniques ;
c. des données primaires et secondaires ;
d. des explications scientifiques.
4. Faire preuve des compétences en matière d’expérimentation et de recherche ainsi que des compétences personnelles qui sont nécessaires pour mener des recherches éclairantes et éthiques.
22 Guide de biologie
Programme
Résumé du programme
Composante du programme
Nombre d’heures d’enseignement
recommandé
NM NS
Tronc commun1. La biologie cellulaire
2. La biologie moléculaire
3. La génétique
4. L’écologie
5. L’évolution et la biodiversité
6. La physiologie humaine
9515
21
15
12
12
20
Module complémentaire du niveau supérieur (MCNS)7. Les acides nucléiques
8. Le métabolisme, la respiration cellulaire et la photosynthèse
9. La biologie végétale
10. La génétique et l’évolution
11. La physiologie animale
609
14
13
8
16
OptionA. La neurobiologie et le comportement
B. La biotechnologie et la bioinformatique
C. L’écologie et la protection de l’environnement
D. La physiologie humaine
1515
15
15
15
2525
25
25
25
Programme de travaux pratiquesLes activités pratiques
La recherche individuelle (évaluation interne – ÉI)
Le projet du groupe 4
4020
10
10
6040
10
10
Nombre total d’heures d’enseignement 150 240
La durée de l’enseignement recommandée est de 240 heures pour les cours de niveau supérieur et de 150 heures pour les cours de niveau moyen, tel que stipulé dans le document intitulé Règlement général du Programme du diplôme (2011, page 4, article 8.2).
23Guide de biologie
Programme
Manières d’aborder l’enseignement et l’apprentissage de la biologie
Structure du programmeLa section « Programme » est structurée de la même manière dans les guides de chimie, de physique et de biologie Cette nouvelle structure permet de mettre en lumière et de cibler certains aspects de l’enseignement et de l’apprentissage.
Thèmes ou optionsLes thèmes sont numérotés et les options sont indiquées par des lettres (par exemple, « Thème 4 – L’écologie » ou « Option D. La physiologie humaine ».
SujetsLes sujets sont numérotés (par exemple, « 4.1 Les espèces, les communautés et les écosystèmes »). Des renseignements complémentaires ainsi que des conseils sur le nombre d’heures pouvant être consacrées aux sujets sont fournis dans le matériel de soutien pédagogique.
Chaque sujet commence par une idée essentielle, c’est-à-dire une interprétation durable qui est considérée comme faisant partie de la perception qu’a le public de la science. Elle est suivie d’une section intitulée « Nature de la science » qui fournit des exemples précis dans un contexte illustrant certains aspects de la nature de la science. Ces exemples sont directement liés aux références spécifiques faites dans la partie du guide intitulée « Nature de la science » afin d’aider les enseignants à mieux comprendre le thème général à étudier.
Sous le thème fondamental « Nature de la science » se trouvent deux colonnes. La première indique les « Notions clés », c’est-à-dire les idées d’ordre général qui doivent être enseignées. La section « Applications et compétences » vient ensuite. Elle présente les applications et les compétences spécifiques qui doivent être développées à partir des compréhensions. Enfin, la section « Directives et informations supplémentaires » fournit des informations sur les limites et les restrictions ainsi que sur le degré d’approfondissement requis pour les enseignants et les examinateurs. Tous les points mentionnés dans la section « Nature de la science » précédant les deux colonnes et dans la première colonne sont susceptibles de faire l’objet d’une évaluation. Dans la deuxième colonne, certains points de la section « Sensibilité internationale » feront l’objet d’une évaluation, comme c’était le cas dans l’ancien programme.
La deuxième colonne suggère aux enseignants des références pertinentes à la sensibilité internationale. Elle fournit également des exemples de questions sur la théorie de la connaissance (voir Guide de théorie de la connaissance publié en 2013), qui peuvent être utilisés pour amener les élèves à se concentrer sur la préparation de l’essai de TdC portant sur un sujet prescrit. La section « Utilisation » établit des liens entre le sujet et d’autres parties du programme de biologie, d’autres guides de matières du Programme du diplôme ou des applications dans le monde réel. Enfin, la section « Objectifs globaux » montre comment certains objectifs globaux du groupe 4 sont pris en considération dans le sujet.
Manières d’aborder l’enseignement et l’apprentissage de la biologie
Guide de biologie24
Structure du guideThème 1 – <Titre>
Idée essentielle : cette section indique l’idée essentielle pour chaque sujet.
1.1 Sujet
Nature de la science
Cette section relie le sujet au thème fondamental de la nature de la science.
Notions clés
• Cette section fournit des précisions sur les exigences en matière de contenu pour chaque sujet.
Applications et compétences
• Cette section indique la façon dont les élèves doivent utiliser les notions de la section « Notions clés ». Par exemple, ces applications pourraient impliquer des calculs mathématiques ou la démonstration de compétences pratiques.
Directives et informations supplémentaires
• Cette section fournit des précisions et indique les restrictions aux exigences relatives aux sections « Notions clés » et « Applications et compétences ».
Sensibilité internationale
• Idées que les enseignants peuvent facilement mentionner pendant leurs leçons.
Théorie de la connaissance
• Exemples de questions sur la théorie de la connaissance.
Utilisation (y compris la sous-section « Liens avec d’autres parties du programme et liens transdisciplinaires »)
• Liens avec d’autres thèmes du Guide de biologie, avec diverses applications concrètes et avec d’autres cours du Programme du diplôme.
Objectifs globaux
• Liens avec les objectifs globaux des matières du groupe 4.
Compétences en matière d’expérimentation dans les matières du groupe 4
« J’entends et j’oublie. Je vois et je me souviens. Je fais et je comprends. »
Confucius
Le travail en laboratoire ou sur le terrain fait partie intégrante de l’étude de chacune des matières du groupe 4. Les travaux pratiques permettent aux élèves d’être en contact direct avec des phénomènes naturels et des sources de données secondaires. Ils donnent aux élèves l’occasion de concevoir des recherches, de recueillir des données, d’acquérir des compétences de manipulation, d’analyser des résultats, de collaborer avec leurs pairs ainsi que d’évaluer et de communiquer leurs constatations. Les expériences peuvent servir à présenter un thème ou à étudier un phénomène, ou encore permettre aux élèves d’examiner des questions et des curiosités, et d’y réfléchir.
Les expériences pratiques donnent aux élèves la possibilité de mettre en œuvre quelques-unes des procédures utilisées par les scientifiques. Elles leur permettent d’expérimenter la nature de la pensée et de la recherche scientifiques. Toutes les théories et lois scientifiques commencent par des observations.
Il est important que les élèves participent à un programme de travaux pratiques fondé sur la recherche qui permet le développement des compétences nécessaires à la recherche scientifique. Le simple fait de pouvoir
Manières d’aborder l’enseignement et l’apprentissage de la biologie
Guide de biologie 25
suivre des instructions ou de reproduire une procédure expérimentale donnée ne suffit pas. Il convient de leur donner l’occasion d’effectuer une véritable recherche. L’acquisition des compétences nécessaires à la recherche scientifique permettra aux élèves d’élaborer une explication fondée sur des preuves fiables et un raisonnement logique. Une fois acquises, ces compétences de réflexion d’ordre supérieur permettront aux élèves de continuer à apprendre tout au long de leur vie et d’avoir une culture scientifique.
Le programme de travaux pratiques de l’établissement doit refléter toute l’ampleur et la profondeur du cours, y compris l’option. Il doit également préparer les élèves à la recherche individuelle qu’ils devront entreprendre dans le cadre de l’évaluation interne. Pour développer les compétences de manipulation des élèves, il convient de leur apprendre à suivre scrupuleusement les instructions et à utiliser un équipement et des techniques variés en se montrant prudents, compétents et méthodiques.
Dans la partie « Contenu du programme », la section « Applications et compétences » indique les compétences de travaux pratiques en laboratoire, les techniques et les expériences spécifiques que les élèves doivent utiliser au cours de l’étude de leur matière du groupe 4. D’autres compétences de travaux pratiques en laboratoire, techniques et expériences recommandées par l’IB sont énumérées dans la section « Objectifs globaux » des pages consacrées au programme. L’objectif global 6 des matières du groupe 4 se rapporte directement au développement de compétences en matière d’expérimentation et de recherche.
Compétences requises en mathématiques Tous les élèves suivant le cours de biologie du Programme du diplôme doivent être capables :
• d’effectuer les opérations mathématiques de base (addition, soustraction, multiplication et division) ;
• d’effectuer des calculs impliquant des moyennes, des décimales, des fractions, des pourcentages et des rapports ;
• de représenter et d’interpréter des données de fréquence sous la forme de graphiques en barres, de graphiques et d’histogrammes, y compris la proportionnalité directe et inverse ;
• de construire des graphiques (en utilisant les échelles et les axes appropriés) incluant deux variables qui montrent des relations linéaires et non linéaires ;
• de tracer et d’interpréter des graphiques de dispersion afin d’identifier une corrélation entre deux variables et de se rendre compte que l’existence d’une corrélation ne permet pas d’établir une relation de cause à effet ;
• de déterminer le mode et la médiane d’un ensemble de données, de calculer et d’analyser l’écart type ;
• de sélectionner les tests statistiques qui conviennent pour analyser des données particulières et interpréter les résultats.
Utilisation des technologies de l’information et de la communication L’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) est recommandée dans tous les aspects du cours, notamment dans le programme de travaux pratiques et dans les activités quotidiennes effectuées en classe. Les enseignants doivent se référer aux pages consacrées à l’utilisation des TIC dans le matériel de soutien pédagogique.
Manières d’aborder l’enseignement et l’apprentissage de la biologie
Guide de biologie26
Planification du coursLe programme, tel qu’il est présenté dans le présent guide, ne prétend pas imposer un ordre pour l’étude des thèmes, mais il apporte des informations concernant les contenus à étudier avant la fin du cours. Le programme d’études élaboré par l’établissement doit répondre le mieux possible aux besoins des élèves. Par exemple, il pourra être élaboré en fonction des ressources disponibles et tenir compte de l’expérience et des connaissances préalables des élèves ou d’autres exigences imposées à l’échelle locale.
Au NS, les enseignants peuvent choisir d’enseigner simultanément les thèmes du tronc commun et les thèmes du MCNS ou choisir de les enseigner en spirale, c’est-à-dire enseigner les thèmes du tronc commun en 1re année puis revenir sur ces thèmes du tronc commun lors de l’étude des thèmes du MCNS en 2e année. Le thème de l’option peut être enseigné comme un thème distinct ou être intégré dans l’enseignement des thèmes du tronc commun et/ou du MCNS.
Quelle que soit la stratégie adoptée, il convient de prévoir suffisamment de temps pour les révisions en vue des examens. Les élèves doivent également se voir accorder du temps pour réfléchir sur leur apprentissage et leur évolution en tant qu’apprenants.
Le profil de l’apprenant de l’IBLe cours de biologie est étroitement lié au profil de l’apprenant de l’IB. En suivant ce cours, les élèves prendront connaissance de ces qualités. Par exemple, les exigences de l’évaluation interne donnent l’occasion aux élèves de développer chaque aspect du profil de l’apprenant de l’IB. Le tableau suivant fournit un certain nombre de références aux cours du groupe 4 pour chaque qualité du profil de l’apprenant.
Qualité du profil de l’apprenant
Biologie, chimie et physique
Chercheurs Objectifs globaux 2 et 6
Travaux pratiques et évaluation interne
Informés Objectifs globaux 1 et 10, section « Sensibilité internationale »
Travaux pratiques et évaluation interne
Sensés Objectifs globaux 3 et 4, section « Théorie de la connaissance »
Travaux pratiques et évaluation interne
Communicatifs Objectifs globaux 5 et 7, évaluation externe
Travaux pratiques et évaluation interne
Intègres Objectifs globaux 8 et 9
Travaux pratiques et évaluation interne, comportements/pratiques éthiques (affiche sur les pratiques éthiques dans le cadre du Programme du diplôme et politique de l’IB en matière d’expérimentation animale), intégrité en milieu scolaire
Ouverts d’esprit Objectifs globaux 8 et 9, section « Sensibilité internationale »
Travaux pratiques et évaluation interne, projet du groupe 4
Manières d’aborder l’enseignement et l’apprentissage de la biologie
Guide de biologie 27
Qualité du profil de l’apprenant
Biologie, chimie et physique
Altruistes Objectifs globaux 8 et 9
Travaux pratiques et évaluation interne, projet du groupe 4, comportements/pratiques éthiques (affiche sur les pratiques éthiques dans le cadre du Programme du diplôme et politique de l’IB en matière d’expérimentation animale)
Audacieux Objectifs globaux 1 et 6
Travaux pratiques et évaluation interne, projet du groupe 4
Équilibrés Objectifs globaux 8 et 10
Travaux pratiques et évaluation interne, projet du groupe 4, travail sur le terrain
Réfléchis Objectifs globaux 5 et 9
Travaux pratiques et évaluation interne, projet du groupe 4
28 Guide de biologie
Programme
Contenu du programme
Nombre d’heures d’enseignement
recommandé
Tronc commun 95 heures
Thème 1 – La biologie cellulaire 15
1.1 Introduction aux cellules
1.2 L’ultrastructure des cellules
1.3 La structure des membranes
1.4 Le transport transmembranaire
1.5 L’origine des cellules
1.6 La division cellulaire
Thème 2 – La biologie moléculaire 21
2.1 Des molécules au métabolisme
2.2 L’eau
2.3 Les glucides et les lipides
2.4 Les protéines
2.5 Les enzymes
2.6 La structure de l’ADN et de l’ARN
2.7 La réplication de l’ADN, la transcription et la traduction
2.8 La respiration cellulaire
2.9 La photosynthèse
Thème 3 – La génétique 15
3.1 Les gènes
3.2 Les chromosomes
3.3 La méiose
3.4 L’hérédité
3.5 La modification génétique et la biotechnologie
Contenu du programme
Guide de biologie 29
Nombre d’heures d’enseignement
recommandé
Thème 4 – L’écologie 12
4.1 Les espèces, les communautés et les écosystèmes
4.2 Le flux d’énergie
4.3 Le cycle du carbone
4.4 Le changement climatique
Thème 5 – L’évolution et la biodiversité 12
5.1 Les preuves de l’évolution
5.2 La sélection naturelle
5.3 La classification de la biodiversité
5.4 La cladistique
Thème 6 – La physiologie humaine 20
6.1 La digestion et l’absorption
6.2 Le système sanguin
6.3 La défense contre les maladies infectieuses
6.4 Les échanges gazeux
6.5 Les neurones et les synapses
6.6 Les hormones, l’homéostasie et la reproduction
Module complémentaire du niveau supérieur (MCNS) 60 heures
Thème 7 – Les acides nucléiques 9
7.1 La structure et la réplication de l’ADN
7.2 La transcription et l’expression génique
7.3 La traduction
Thème 8 – Le métabolisme, la respiration cellulaire et la photosynthèse
8.1 Le métabolisme
8.2 La respiration cellulaire
8.3 La photosynthèse
Thème 9 – La biologie végétale 13
9.1 Le transport dans le xylème des plantes
9.2 Le transport dans le phloème des plantes
Contenu du programme
30 Guide de biologie
Nombre d’heures d’enseignement
recommandé
9.3 La croissance des plantes
9.4 La reproduction des plantes
Thème 10 – La génétique et l’évolution 8
10.1 La méiose
10.2 L’hérédité
10.3 Les pools géniques et la spéciation
Thème 11 – La physiologie animale 16
11.1 La production d’anticorps et la vaccination
11.2 Le mouvement
11.3 Le rein et l’osmorégulation
11.4 La reproduction sexuée
Options 15 heures (NM) / 25 heures (NS)
A. La neurobiologie et le comportement
Thèmes du tronc commun
A.1 Le développement neural
A.2 Le cerveau humain
A.3 La perception des stimuli
Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
A.4 Le comportement inné et le comportement acquis
A.5 La neuropharmacologie
A.6 L’éthologie
B. La biotechnologie et la bioinformatique
Thèmes du tronc commun
B.1 La microbiologie : les organismes dans l’industrie
B.2 La biotechnologie en agriculture
B.3 La protection de l’environnement
Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
B.4 La médecine
B.5 La bioinformatique
Contenu du programme
Guide de biologie 31
C. L’écologie et la protection de l’environnement
Thèmes du tronc commun
C.1 Les espèces et les communautés
C.2 Les communautés et les écosystèmes
C.3 L’impact de l’être humain sur les écosystèmes
C.4 La protection de la biodiversité
Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
C.5 L’écologie des populations
C.6 Les cycles de l’azote et du phosphore
D. La physiologie humaine
Thèmes du tronc commun
D.1 La nutrition humaine
D.2 La digestion
D.3 Les fonctions du foie
D.4 Le cœur
Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
D.5 Les hormones et le métabolisme
D.6 Le transport des gaz respiratoires
32 Guide de biologie
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Thème 1 – La biologie cellulaire
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Thème 1 – La biologie cellulaire
Guide de biologie34
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Thème 1 – La biologie cellulaire
Guide de biologie 35
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Thème 1 – La biologie cellulaire
Guide de biologie36
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Thème 1 – La biologie cellulaire
Guide de biologie 37
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Thème 1 – La biologie cellulaire
Guide de biologie38
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Thème 1 – La biologie cellulaire
Guide de biologie 39
1.6
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40 Guide de biologie
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie 41
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie42
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie 43
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie44
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie 45
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Les
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie46
2.4
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie 47
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Thème 2 – La biologie moléculaire
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echn
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Thèm
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Les
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie 49
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La ré
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Th
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La m
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Thèm
e 7.
2 La
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3 La
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie50
2.7
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie 51
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Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie52
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s 4)
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Biol
ogie
Th
ème
2.5
Les
enzy
mes
Thème 2 – La biologie moléculaire
Guide de biologie 53
2.9
La p
hoto
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s ré
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ts.
54 Guide de biologie
Tron
c co
mm
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Thèm
e 3
– La
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15 h
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s
Idée
ess
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3.1
Les
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8)
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Thème 3 – La génétique
Guide de biologie 55
3.1
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Thème 3 – La génétique
Guide de biologie56
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Thème 3 – La génétique
Guide de biologie 57
3.2
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Thème 3 – La génétique
Guide de biologie58
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Thème 3 – La génétique
Guide de biologie 59
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Thème 3 – La génétique
Guide de biologie60
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Thème 3 – La génétique
Guide de biologie 61
3.4
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Thème 3 – La génétique
Guide de biologie62
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Thème 3 – La génétique
Guide de biologie 63
3.5
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64 Guide de biologie
Tron
c co
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Thèm
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– L’é
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4.1
Les
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2.1
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Thème 4 – L’écologie
Guide de biologie 65
4.1
Les
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Exer
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s 5)
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Thème 4 – L’écologie
Guide de biologie66
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Thème 4 – L’écologie
Guide de biologie 67
4.2
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Thème 4 – L’écologie
Guide de biologie68
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Thème 4 – L’écologie
Guide de biologie 69
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Thème 4 – L’écologie
Guide de biologie70
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Thème 4 – L’écologie
Guide de biologie 71
4.4
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carb
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ne e
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clus
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s di
scus
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s.
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t pas
néc
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cons
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noc
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de
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imin
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n de
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e d’
ozon
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cuss
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et il
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sur
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utio
n de
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ouch
e d’
ozon
e n’
est p
as re
spon
sabl
e de
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fet d
e se
rre
accr
u.
72 Guide de biologie
Tron
c co
mm
un
Thèm
e 5
– L’é
volu
tion
et la
bio
dive
rsité
12
heu
res
Idée
ess
enti
elle
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des
pre
uves
écr
asan
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de l’
évol
utio
n de
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ie s
ur la
Ter
re.
5.1
Les
preu
ves
de l’
évol
utio
n
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ure
de la
sci
ence
La re
cher
che
de p
atte
rns,
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s et
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: la
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seus
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s m
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pré
sent
e de
s ca
ract
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tique
s co
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unes
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s m
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ses.
(3.1)
Not
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clé
s
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istiq
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n.
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volu
tion.
• L’é
volu
tion
de s
truc
ture
s ho
mol
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s pa
r rad
iatio
n ad
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tive
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ique
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sim
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iffér
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nnel
les.
• Le
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ées.
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e gé
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corr
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e pe
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n.
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nais
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cert
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cas
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hode
s se
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lles
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lles
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le
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pou
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s tr
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s :
Phys
ique
Th
ème
7.1 É
nerg
ie d
iscr
ète
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ctiv
ité
Géo
grap
hie
1re
par
tie –
3. D
istr
ibut
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spa
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s en
mat
ière
de
qual
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t de
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é de
l’e
nviro
nnem
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Syst
èmes
de
l’env
ironn
emen
t et s
ocié
tés
Thèm
e 4
– La
bio
dive
rsité
dan
s le
s éc
osys
tèm
es
Thème 5 – L’évolution et la biodiversité
Guide de biologie 73
Idée
ess
enti
elle
: la
div
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té d
e la
vie
a é
volu
é et
con
tinue
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volu
er p
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élec
tion
natu
relle
.
5.2
La s
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tion
nat
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Nat
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sci
ence
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de th
éorie
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: la
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volu
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par s
élec
tion
natu
relle
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lique
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déve
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t de
la ré
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ance
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ba
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ies
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(2.1)
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de
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ce.
• Le
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tion
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ce.
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ns o
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rir
ou à
pro
duire
moi
ns d
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dant
s.
• Le
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divi
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prod
uise
nt tr
ansm
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s ca
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s à
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s de
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istiq
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divi
dus
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ieux
ada
ptés
et d
imin
ue la
fréq
uenc
e de
s au
tres
car
acté
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ues,
ce
qui a
mèn
e de
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ts a
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spèc
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s.
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« la
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n na
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théo
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preu
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néga
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Thème 5 – L’évolution et la biodiversité
Guide de biologie74
Idée
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elle
: le
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ées
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ées
en u
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5.3
La c
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Nat
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ifier
une
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eux
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4.3)
Not
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clé
s
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e sé
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es, o
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nom
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ient
ifiqu
es
en u
tilis
ant l
e sy
stèm
e bi
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ial.
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ont :
le rè
gne,
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sse,
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dre,
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e, le
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re e
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spèc
e.
• D
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nre
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xons
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s es
pèce
s qu
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rtir
d’un
e es
pèce
anc
estr
ale
com
mun
e.
• Pa
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s ta
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tes
recl
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nt le
s gr
oupe
s d’
espè
ces
quan
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no
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les
preu
ves
mon
tren
t qu’
un ta
xon
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con
tient
une
esp
èce
qui a
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olué
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artir
d’u
ne e
spèc
e an
cest
rale
diff
éren
te.
• Le
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istiq
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d’un
gro
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App
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e es
pèce
vég
étal
e et
d’u
ne e
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e an
imal
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dom
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espè
ce.
• A
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s,
filic
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hyte
s, c
onifé
roph
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et a
ngio
sper
mop
hyte
s.
Sens
ibili
té in
tern
atio
nale
• Il
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de
nom
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e et
des
acc
ords
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ivre
pou
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sific
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smes
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.
Théo
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nais
sanc
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tani
ste
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édec
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uédo
is C
arol
us L
inna
eus
(170
7–17
78) q
ue l’
on
doit
en g
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e pa
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l’ad
optio
n d’
un s
ystè
me
bino
mia
l de
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encl
atur
e.
Linn
aeus
(Lin
né) a
éga
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i qua
tre
grou
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alue
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éthi
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des
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Thème 5 – L’évolution et la biodiversité
Guide de biologie 75
5.3
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n de
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• A
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n : l
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s.
• A
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s.
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• Le
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és s
ont c
elle
s qu
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tingu
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grou
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uns
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pas
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ent.
• Le
s vi
rus
ne s
ont p
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lass
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com
me
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nism
es v
ivan
ts.
Thème 5 – L’évolution et la biodiversité
Guide de biologie76
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5.4
La c
ladi
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Nat
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.9)
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base
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acid
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Guide de biologie 77
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie78
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie 79
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie80
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie 81
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie82
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie 83
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie84
6.4
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie 85
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie86
6.5
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie 87
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Thème 6 – La physiologie humaine
Guide de biologie88
6.6
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Guide de biologie 89
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Thème 7 – Les acides nucléiques
Guide de biologie90
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Thème 7 – Les acides nucléiques
Guide de biologie 91
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Thème 7 – Les acides nucléiques
Guide de biologie92
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2.7
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Thème 7 – Les acides nucléiques
Guide de biologie 93
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94 Guide de biologie
Mod
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abol
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Lien
s av
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part
ies
du p
rogr
amm
e et
lien
s tr
ansd
isci
plin
aire
s :
Biol
ogie
Th
ème
2.7
La ré
plic
atio
n de
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DN
, la
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tion
et la
trad
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n Ch
imie
Th
ème
6.1
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t les
vite
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Obj
ecti
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• O
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des
sim
ulat
ions
info
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ique
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enzy
mat
ique
, in
clua
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inhi
bitio
n m
étab
oliq
ue, s
ont d
ispo
nibl
es.
Thème 8 – Le métabolisme, la respiration cellulaire et la photosynthèse
Guide de biologie 95
Idée
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2.3)
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s tr
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isci
plin
aire
s :
Biol
ogie
Th
ème
2.8
La re
spira
tion
cellu
laire
Ch
imie
Th
ème
9.1
L’oxy
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n et
la ré
duct
ion
Thème 8 – Le métabolisme, la respiration cellulaire et la photosynthèse
Guide de biologie96
8.2
La re
spir
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n ce
llula
ire
App
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ions
et c
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• A
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Thème 8 – Le métabolisme, la respiration cellulaire et la photosynthèse
Guide de biologie 97
Idée
ess
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elle
: l’é
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8.3
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Les
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lien
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Biol
ogie
Th
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2.9
La p
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hèse
Th
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4.2
Le fl
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4.3
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Th
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9.1
L’oxy
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n et
la ré
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ion
Obj
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carb
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des
exp
érie
nces
pos
sibl
es.
Thème 8 – Le métabolisme, la respiration cellulaire et la photosynthèse
Guide de biologie98
8.3
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nctio
n.
Guide de biologie 99
Mod
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com
plém
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sup
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CNS)
Thèm
e 9
– La
bio
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s.
9.1
Le tr
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(1.1
0)
Not
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• La
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Thème 9 – La biologie végétale
Guide de biologie100
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Thème 9 – La biologie végétale
Guide de biologie 101
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Thème 9 – La biologie végétale
Guide de biologie102
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Thème 9 – La biologie végétale
Guide de biologie 103
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104 Guide de biologie
Mod
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II.
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Thème 10 – La génétique et l’évolution
Guide de biologie 105
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Thème 10 – La génétique et l’évolution
Guide de biologie106
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Thème 10 – La génétique et l’évolution
Guide de biologie 107
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Thème 11 – La physiologie animale
Guide de biologie 109
11.1
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Thème 11 – La physiologie animale
Guide de biologie110
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Thème 11 – La physiologie animale
Guide de biologie 111
11.2
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Thème 11 – La physiologie animale
Guide de biologie112
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Thème 11 – La physiologie animale
Guide de biologie 113
11.3
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Thème 11 – La physiologie animale
Guide de biologie114
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Thème 11 – La physiologie animale
Guide de biologie 115
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116 Guide de biologie
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie 117
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie118
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie 119
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie120
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie 121
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122 Guide de biologie
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie 123
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie124
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie 125
A.5
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie126
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie 127
A.6
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128 Guide de biologie
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2.1
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3 Le
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6.3
La d
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie 129
B.1
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie130
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie 131
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie132
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Guide de biologie 133
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134 Guide de biologie
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Guide de biologie 135
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie136
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie 137
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138 Guide de biologie
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie 139
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Guide de biologie140
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Guide de biologie142
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie144
C.4
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Guide de biologie 145
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4 La
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie146
C.5
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie 147
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148 Guide de biologie
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie 149
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie150
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie 151
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie152
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie 153
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Thèmes du tronc commun
Guide de biologie154
D.4
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Guide de biologie 155
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie156
Idée
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Thèmes du module complémentaire du niveau supérieur
Guide de biologie 157
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158 Guide de biologie
Évaluation
L’évaluation dans le Programme du diplôme
GénéralitésL’évaluation fait partie intégrante de l’enseignement et de l’apprentissage. Dans le Programme du diplôme, elle a avant tout pour but de soutenir les objectifs pédagogiques fixés et de favoriser chez les élèves un bon apprentissage. L’évaluation externe et l’évaluation interne sont toutes deux utilisées dans le Programme du diplôme. Les examinateurs de l’IB notent ainsi les travaux dans le cadre de l’évaluation externe, tandis que les travaux destinés à l’évaluation interne sont notés par les enseignants, avant de faire l’objet d’une révision de notation externe par l’IB.
Deux types d’évaluation sont réalisés par l’IB.
• L’évaluation formative oriente l’enseignement et l’apprentissage. Elle fournit aux élèves et aux enseignants des commentaires utiles et précis, d’une part, sur le type d’apprentissage mis en œuvre et, d’autre part, sur la nature des points forts et des points faibles des élèves, afin de développer la compréhension et les compétences de ces derniers. L’évaluation formative peut également contribuer à améliorer la qualité de l’enseignement car elle peut fournir des informations permettant de mesurer les progrès réalisés pour atteindre les objectifs du cours.
• L’évaluation sommative donne une vue d’ensemble des connaissances acquises avant le cours et permet d’évaluer les progrès des élèves.
Dans le Programme du diplôme, l’évaluation est essentiellement de nature sommative et est utilisée, afin de mesurer les progrès des élèves à la fin ou vers la fin du cours. Toutefois, de nombreux outils d’évaluation du cours peuvent également être utilisés de manière formative pendant la période d’enseignement et d’apprentissage ; cette pratique est même vivement recommandée. Un plan d’évaluation complet doit faire partie intégrante de l’apprentissage, de l’enseignement et de l’organisation du cours. De plus amples renseignements sont fournis dans le document de l’IB intitulé Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes (2010).
Le mode d’évaluation utilisé par l’IB est critérié et non pas normatif. Ce mode d’évaluation juge donc le travail des élèves par rapport à des critères d’évaluation définis et non par rapport au travail des autres élèves. L’ouvrage Principes et pratiques d’évaluation au Programme du diplôme (2009) contient de plus amples renseignements sur l’évaluation dans le cadre du Programme du diplôme.
Afin d’aider les enseignants dans la planification, l’enseignement et l’évaluation des matières du Programme du diplôme, des ressources variées sont mises à leur disposition sur le CPEL ou en vente sur le site du magasin de l’IB (http://store.ibo.org). Des ressources supplémentaires telles que du matériel de soutien pédagogique, des rapports pédagogiques, des instructions concernant l’évaluation interne, des descripteurs de notes finales ainsi que des ressources partagées par d’autres enseignants se trouvent sur le CPEL. Par ailleurs, des épreuves de sessions précédentes ainsi que des barèmes de notation sont en vente sur le site du magasin de l’IB.
L’évaluation dans le Programme du diplôme
Guide de biologie 159
Méthodes d’évaluationL’IB utilise différentes méthodes pour évaluer les travaux des élèves.
Critères d’évaluationLes critères d’évaluation sont utilisés lorsque la tâche d’évaluation est dite « ouverte ». Chaque critère se concentre sur une compétence particulière que les élèves sont censés démontrer. Ainsi, si un objectif d’évaluation décrit ce que les élèves doivent être capables de faire, les critères d’évaluation décrivent de quelle manière et à quel niveau ils doivent le faire. L’utilisation des critères permet d’évaluer des réponses différentes et encourage leur variété. Chaque critère d’évaluation est composé d’un ensemble de descripteurs de niveaux classés par ordre hiérarchique. Chaque descripteur de niveaux équivaut à un ou plusieurs points. Chaque critère est utilisé indépendamment en suivant un modèle qui consiste à trouver le descripteur qui résume le mieux le niveau atteint (approche dite de meilleur ajustement). Le total des points attribuables peut varier d’un critère à l’autre selon leur importance. Les points ainsi attribués pour chaque critère sont ensuite additionnés pour arriver à la note totale du travail évalué.
Bandes de notationLes bandes de notation expliquent en détail les niveaux d’accomplissements attendus par rapport auxquels les travaux sont évalués. Ce sont des descripteurs de niveaux qui, ensemble, forment un critère global. À chaque descripteur de niveaux correspond une gamme de notes, ce qui permet de différencier les accomplissements des élèves. L’approche dite de meilleur ajustement est utilisée afin de déterminer quelle note en particulier doit être choisie parmi la gamme de notes proposées pour chaque descripteur de niveaux.
Barèmes de notation analytiquesLes barèmes de notation analytiques sont conçus pour les questions d’examen pour lesquelles un certain type de réponse ou une réponse spécifique sont attendus des élèves. Ces barèmes donnent aux examinateurs des instructions détaillées sur la manière de décomposer le total des points correspondant à chaque question pour noter différentes parties de la réponse.
Remarques à propos de la notationDes remarques concernant la notation sont fournies pour certaines composantes d’évaluation notées selon des critères d’évaluation. Elles donnent des orientations sur la manière dont les critères d’évaluation s’appliquent aux exigences particulières d’une question.
Aménagements de la procédure d’évaluation à des fins d’inclusionDes aménagements de la procédure d’évaluation peuvent être faits à des fins d’inclusion pour les candidats qui en ont besoin. Ces aménagements permettent à ces candidats d’avoir accès aux examens et de démontrer leur connaissance et leur compréhension des concepts évalués.
Le document de l’IB intitulé Candidats ayant des besoins en matière d’aménagement de la procédure d’évaluation fournit des informations détaillées sur les aménagements de la procédure d’évaluation qui peuvent être faits à des fins d’inclusion pour les candidats ayant des besoins en matière de soutien à l’apprentissage. Le document de l’IB intitulé La diversité d’apprentissage et les besoins éducationnels spéciaux dans les programmes du Baccalauréat International présente la position de l’IB en ce qui concerne les
L’évaluation dans le Programme du diplôme
Guide de biologie160
candidats ayant des besoins d’apprentissage divers au sein des programmes de l’IB. Le Manuel de procédures pour le Programme du diplôme et le document de l’IB intitulé Règlement général du Programme du diplôme (2011) contiennent des informations détaillées sur les aménagements pour les candidats affectés par des circonstances défavorables.
Responsabilités de l’établissementLes établissements doivent s’assurer que les candidats ayant des besoins en matière de soutien à l’apprentissage bénéficient d’aménagements raisonnables leur garantissant l’égalité de l’accès aux programmes de l’IB, conformément aux documents de l’IB intitulés Candidats ayant des besoins en matière d’aménagement de la procédure d’évaluation et La diversité d’apprentissage et les besoins éducationnels spéciaux dans les programmes du Baccalauréat International.
161Guide de biologie
Évaluation
Résumé de l’évaluation – NM
Première évaluation en 2016
Composante Pondération totale (%)
Pondération approximative des objectifs d’évaluation (%)
Durée
1 + 2 3
Épreuve 1 20 10 10 45 minutes
Épreuve 2 40 20 20 1h15
Épreuve 3 20 10 10 1h
Évaluation interne
20Tient compte des objectifs d’évaluation
1, 2, 3 et 410h
162 Guide de biologie
Évaluation
Résumé de l’évaluation – NS
Première évaluation en 2016
Composante Pondération totale (%)
Pondération approximative des objectifs d’évaluation (%)
Durée
1 + 2 3
Épreuve 1 20 10 10 1h
Épreuve 2 36 18 18 2h15
Épreuve 3 24 12 12 1h15
Évaluation interne
20Tient compte des objectifs d’évaluation
1, 2, 3 et 410h
163Guide de biologie
Évaluation
Évaluation externe
L’évaluation des tâches réalisées par les élèves est effectuée à l’aide de barèmes de notation détaillés spécifiques à chaque épreuve d’examen.
Description détaillée de l’évaluation externe – NM
Épreuve 1Durée : 45 minutesPondération : 20 %Nombre de points : 30• L’épreuve 1 comporte 30 questions à choix multiple portant sur le tronc commun, parmi lesquelles
15 questions environ sont également utilisées au NS.
• Les questions de l’épreuve 1 servent à évaluer l’atteinte des objectifs d’évaluation 1, 2 et 3.
• Les calculatrices sont interdites.
• Un tableau de la classification périodique des éléments est fourni aux élèves.
• Aucun point n’est soustrait pour les réponses incorrectes.
Épreuve 2Durée : 1 heure 15Pondération : 40 %Nombre de points : 50• L’épreuve 2 est composée d’une question basée sur des données.
• L’épreuve 2 comporte des questions à réponse brève et des questions à réponse développée portant sur le tronc commun.
• Les candidats doivent tenter de répondre à l’une des deux questions à réponse développée.
• Les questions de l’épreuve 2 servent à évaluer l’atteinte des objectifs d’évaluation 1, 2 et 3.
• Les calculatrices sont autorisées (voir la page consacrée aux calculatrices sur le CPEL).
Épreuve 3Durée : 1 heurePondération : 20 %Nombre de points : 35• L’épreuve 3 comporte des questions sur le tronc commun et l’option du NM.
• Section A : les candidats doivent répondre à toutes les questions : deux à trois questions à réponse brève reposant sur les compétences et les techniques expérimentales, l’analyse et l’évaluation, en utilisant des données jamais vues auparavant ayant trait au tronc commun de la matière.
• Section B : questions à réponse brève et questions à réponse développée sur l’option.
• Les questions de l’épreuve 3 servent à évaluer l’atteinte des objectifs d’évaluation 1, 2 et 3.
• Les calculatrices sont autorisées (voir la page consacrée aux calculatrices sur le CPEL).
Évaluation externe
Guide de biologie164
Description détaillée de l’évaluation externe – NS
Épreuve 1Durée : 1 heurePondération : 20 %Nombre de points : 40• L’épreuve 1 comporte 40 questions à choix multiple portant sur le tronc commun et le MCNS, parmi
lesquelles 15 questions environ sont également utilisées au NM.
• Les questions de l’épreuve 1 servent à évaluer l’atteinte des objectifs d’évaluation 1, 2 et 3.
• Les calculatrices sont interdites.
• Un tableau de la classification périodique des éléments est fourni aux élèves.
• Aucun point n’est soustrait pour les réponses incorrectes.
Épreuve 2Durée : 2 heures 15Pondération : 36 %Nombre de points : 72• L’épreuve 2 est composée d’une question basée sur des données.
• L’épreuve 2 comporte des questions à réponse brève et des questions à réponse développée portant sur le tronc commun et le MCNS.
• Les candidats doivent tenter de répondre à deux des trois questions à réponse développée.
• Les questions de l’épreuve 2 servent à évaluer l’atteinte des objectifs d’évaluation 1, 2 et 3.
• Les calculatrices sont autorisées (voir la page consacrée aux calculatrices sur le CPEL).
Épreuve 3Durée : 1 heure 15Pondération : 24 %Nombre de points : 45• Section A : les candidats doivent répondre à toutes les questions : deux à trois questions à réponse
brève reposant sur les compétences et les techniques expérimentales, l’analyse et l’évaluation, en utilisant des données jamais vues auparavant ayant trait au tronc commun et au MCNS de la matière.
• Section B : questions à réponse brève et questions à réponse développée sur l’option.
• Les questions de l’épreuve 3 servent à évaluer l’atteinte des objectifs d’évaluation 1, 2 et 3.
• Les calculatrices sont autorisées (voir la page consacrée aux calculatrices sur le CPEL).
165Guide de biologie
Évaluation
Évaluation interne
But de l’évaluation interneL’évaluation interne fait partie intégrante du cours et elle est obligatoire pour les élèves du NM et du NS. Elle leur permet de montrer leurs compétences et leurs connaissances, et d’approfondir des sujets qui les intéressent, sans les contraintes de temps et les restrictions associées aux épreuves écrites. L’évaluation interne doit, dans la mesure du possible, faire partie de l’enseignement en classe et ne doit pas être une activité séparée menée à la fin du programme d’études.
Les exigences de l’évaluation interne au NM et au NS sont identiques. Cette section du guide doit être lue en parallèle avec la section consacrée à l’évaluation interne dans le matériel de soutien pédagogique.
Direction des travaux et authenticitéTout travail soumis à l’évaluation interne doit être le fruit du travail personnel de l’élève. Cela ne signifie pas pour autant que les élèves doivent décider d’un titre ou d’un sujet, puis être livrés à eux-mêmes, sans soutien de la part de l’enseignant pour effectuer leur travail. L’enseignant doit jouer un rôle important, tant durant l’étape de planification du travail que durant l’exécution du travail soumis à l’évaluation interne. Il lui incombe de s’assurer que les élèves connaissent :
• les exigences concernant le type de travail qui sera soumis à l’évaluation interne ;
• la politique de l’IB en matière d’expérimentation animale et les directives de sécurité spécifiques au cours de biologie ;
• les critères d’évaluation. Les élèves doivent comprendre que le travail qu’ils remettront doit bien tenir compte de ces critères.
Les enseignants et les élèves doivent discuter ensemble des travaux évalués en interne. Les élèves doivent être incités à entamer des discussions avec l’enseignant pour obtenir des conseils et des informations, et ils ne doivent pas être pénalisés pour cela. Dans le cadre du processus d’apprentissage, les enseignants doivent donner des conseils aux élèves sur un brouillon du travail qu’ils auront lu au préalable. Ces conseils prodigués oralement ou par écrit doivent guider les élèves sur la façon dont ils peuvent améliorer leur travail. Toutefois, les enseignants ne doivent pas modifier le brouillon. La version rendue par la suite aux enseignants devra être la version finale soumise à l’évaluation.
Les enseignants sont chargés de s’assurer que tous leurs élèves comprennent la signification et l’importance fondamentales des concepts liés à l’intégrité en milieu scolaire, et plus particulièrement des concepts d’authenticité et de propriété intellectuelle. Ils doivent vérifier que tous les travaux que les élèves remettent pour l’évaluation ont été effectués conformément aux exigences et doivent expliquer clairement aux élèves que ces travaux doivent être entièrement les leurs. Dans les cas où la collaboration entre élèves est autorisée, il est impératif que tous les élèves comprennent bien la différence entre collaboration et collusion.
Les enseignants doivent authentifier tout travail à l’IB pour révision de notation ou évaluation. Ils ne doivent pas envoyer de travaux qui, à leur connaissance, constituent des cas de mauvaise conduite présumée ou confirmée. Chaque élève doit confirmer que son travail est authentique et qu’il s’agit de la version finale. Une fois qu’un élève a remis la version finale de son travail de manière officielle, il ne peut plus faire marche
Évaluation interne
Guide de biologie166
arrière. L’exigence selon laquelle l’authenticité des travaux doit être confirmée s’applique aux travaux de tous les élèves, et non pas uniquement aux échantillons de travaux soumis à l’IB pour la révision de notation. Pour obtenir de plus amples informations, veuillez consulter les publications de l’IB intitulées Intégrité en milieu scolaire (2011), Le Programme du diplôme : des principes à la pratique (2009), ainsi que les articles pertinents du document Règlement général du Programme du diplôme (2011).
L’authenticité du travail peut être vérifiée en discutant avec l’élève du contenu de son travail et en examinant en détail un ou plusieurs des éléments suivants :
• le projet initial de l’élève ;
• le premier brouillon du travail écrit ;
• les références bibliographiques ;
• le style d’écriture, en comparaison avec d’autres travaux de l’élève ;
• une analyse du travail réalisée par le biais d’un service en ligne spécialisé dans la détection du plagiat, tel que http://turnitin.com/fr/home.
Un même travail ne peut être remis pour satisfaire aux exigences de l’évaluation interne et du mémoire.
Travail en groupeChaque recherche doit être un travail individuel fondé sur différentes données ou mesures. Idéalement, les élèves doivent travailler seuls lorsqu’ils recueillent les données. Dans certains cas, les données recueillies ou les mesures prises peuvent provenir d’une expérience réalisée en groupe, à condition que chaque élève ait recueilli ses propres données ou pris ses propres mesures. En biologie, il arrive parfois que les données ou mesures provenant d’un travail en groupe soient combinées afin que les élèves puissent disposer de données en quantité suffisante pour effectuer leur analyse individuelle. Même dans ce cas, chaque élève doit avoir recueilli et consigné ses propres données, et il doit clairement indiquer les données qui sont les siennes.
Il doit être clairement indiqué aux élèves que tout travail en rapport avec leur recherche doit être le fruit de leur travail personnel. Il est donc utile que les enseignants encouragent les élèves à se comporter en apprenants responsables, afin qu’ils s’approprient leur travail et puissent en être fiers.
Volume horaireL’évaluation interne fait partie intégrale du cours de biologie ; elle correspond à 20 % de l’évaluation finale au NM et au NS. Cette pondération doit se refléter dans le temps alloué à l’enseignement des connaissances, des compétences et de la compréhension requises pour cette composante, de même que dans le temps total alloué pour effectuer le travail requis.
Il est recommandé d’attribuer à cette composante un total d’environ 10 heures au NM et au NS. Ce volume horaire doit comprendre :
• le temps nécessaire à l’enseignant pour expliquer aux élèves les exigences en matière d’évaluation interne ;
• les heures de cours nécessaires pour permettre aux élèves de travailler sur la composante de l’évaluation interne et poser des questions ;
• le temps nécessaire à chaque élève pour consulter son enseignant ;
• le temps nécessaire pour mesurer les progrès effectués et vérifier l’authenticité du travail.
Évaluation interne
Guide de biologie 167
Exigences et recommandations en matière de sécuritéSi les enseignants sont tenus de respecter des directives locales ou nationales pouvant varier d’un pays à l’autre, ils doivent également prêter attention aux recommandations qui ont été élaborées pour la Fédération internationale des associations de professeurs de sciences par le Laboratory Safety Institute (LSI). Une traduction libre de ces recommandations est fournie ci-après.
Toutes les parties prenantes ont la responsabilité fondamentale de faire de la sécurité et de la santé un souci permanent. Les conseils prodigués devront tenir compte du besoin de respecter le contexte local, les diverses traditions éducationnelles et culturelles, les contraintes financières et les systèmes juridiques des différents pays.
The Laboratory Safety Institute
Directives de sécurité au laboratoire40 recommandations pour un laboratoire plus sûr
Mesures demandant des dépenses minimales1. Avoir un document écrit présentant la politique en matière de santé, de sécurité et d’environnement.
2. Former un comité départemental composé d’employés, de membres de la direction, de membres du corps enseignant, de membres du personnel et d’élèves, qui se réunira régulièrement pour discuter de questions liées à la santé, à la sécurité et à l’environnement.
3. Élaborer un programme de formation axé sur la santé, la sécurité et l’environnement pour tous les nouveaux employés et élèves.
4. Encourager les employés et les élèves à se préoccuper de leur santé et de leur sécurité et de celles des autres.
5. Impliquer chaque employé et élève dans certains aspects du programme de sécurité et donner à chacun des responsabilités spécifiques.
6. Récompenser les employés et les élèves pour leur performance dans le domaine de la sécurité.
7. Exiger de tous les employés qu’ils lisent le manuel de sécurité approprié. Exiger des élèves qu’ils lisent les règles de sécurité du laboratoire de l’établissement. Faire signer aux deux groupes une déclaration attestant qu’ils en ont bien pris connaissance, qu’ils les ont comprises, et qu’ils acceptent de suivre les procédures et de respecter ces pratiques. Conserver ces déclarations dans un dossier dans le bureau du département.
8. Faire des inspections périodiques et inopinées du laboratoire pour déceler les conditions et les pratiques dangereuses et y remédier. Faire participer les élèves et les employés à des inspections semblables à celles de l’Occupational Safety and Health Administration (OSHA, un organisme gouvernemental américain chargé de la sécurité et de la santé au travail).
9. Faire de l’apprentissage de la sécurité une partie intégrante du cours de science, du travail et de la vie.
10. Organiser régulièrement des réunions départementales de sécurité pour tous les élèves et les employés afin qu’ils puissent discuter des résultats des inspections et de certains aspects de la sécurité au laboratoire.
11. Lorsque des expériences dangereuses ou potentiellement dangereuses sont réalisées, se poser les questions suivantes :
– Quels sont les risques ?
– Quelle est la pire chose qui pourrait arriver ?
Évaluation interne
Guide de biologie168
– Comment réagir face à ces dangers ?
– Quelles sont les mesures de prudence à adopter et quel est l’équipement de protection nécessaire pour minimiser l’exposition aux risques ?
12. Exiger que tous les accidents (incidents) soient signalés, évalués par le comité départemental de sécurité et abordés lors des réunions départementales de sécurité.
13. Exiger que chaque discussion précédant un travail en laboratoire ou une expérience prenne en considération les aspects liés à la santé et à la sécurité.
14. Ne jamais laisser une expérience en cours sans surveillance, à moins qu’elle ne présente aucun danger.
15. Interdire de travailler seul dans un laboratoire ou d’y travailler sans avoir au préalable informé un membre du personnel.
16. Étendre le programme de sécurité du laboratoire à l’automobile et à la maison.
17. Ne permettre le stockage que de petites quantités de liquides inflammables dans chaque laboratoire.
18. Interdire de fumer, de manger et de boire dans le laboratoire.
19. Interdire de conserver de la nourriture dans les réfrigérateurs où sont stockés des produits chimiques.
20. Élaborer des plans et des exercices d’entraînement pour faire face aux urgences telles que les incendies, les explosions, les empoisonnements, les déversements de produits chimiques ou les émissions de vapeurs, les électrocutions, les hémorragies et les contaminations individuelles.
21. Exiger de bonnes pratiques de nettoyage et d’entretien dans tous les espaces de travail.
22. Afficher les numéros de téléphone du service de lutte contre les incendies, des services de police et des services d’ambulances locaux sur ou à proximité de chaque téléphone.
23. Stocker les acides et les bases séparément. Stocker les combustibles et les oxydants séparément.
24. Faire un inventaire des produits chimiques, afin d’éviter les achats de quantités superflues.
25. Utiliser des panneaux d’avertissement pour signaler les risques.
26. Élaborer des pratiques de travail spécifiques pour toutes les expériences, telles que celles qui doivent être faites uniquement sous hotte aspirante ou qui nécessitent d’utiliser des produits particulièrement dangereux. Dans la mesure du possible, les expériences les plus dangereuses doivent être faites sous hotte.
Mesures demandant des dépenses modérées27. Allouer une partie du budget du département à la sécurité.
28. Exiger l’utilisation de lunettes de protection appropriées en tout temps, et ce, dans les laboratoires et les zones où sont transportés des produits chimiques.
29. Fournir un équipement de protection individuel adéquat (lunettes à branches, lunettes-masques, écrans faciaux, gants, blouses blanches et écrans de protection pour paillasses).
30. Pourvoir chaque laboratoire d’extincteurs, de douches de sécurité, de douches oculaires, de trousses de premiers secours, de couvertures anti-feu et de hottes aspirantes, et tester ou vérifier cet équipement chaque mois.
31. Installer des protections sur toutes les pompes à vide et attacher solidement toutes les bouteilles de gaz.
32. Fournir du matériel de premier secours en quantité suffisante et des instructions pour son utilisation correcte.
33. Fournir des armoires ignifuges pour le stockage des produits chimiques inflammables.
Évaluation interne
Guide de biologie 169
34. Au centre du département, constituer une bibliothèque contenant les manuels de sécurité suivants.
– Safety in School Science Labs, Clair Wood, 1994, Kaufman & Associates, 101 Oak Street, Wellesley, MA 02482
– The Laboratory Safety Pocket Guide,1996, Genium Publisher, One Genium Plaza, Schnectady, NY
– Safety in Academic Chemistry Laboratories, ACS, 1155 Sixteenth Street NW, Washington, DC 20036
– Manual of Safety and Health Hazards in The School Science Laboratory, Safety in the School Science Laboratory, School Science Laboratories: A guide to Some Hazardous Substances, Council of State Science Supervisors (maintenant disponibles en anglais auprès du LSI)
– Handbook of Laboratory Safety, 4e édition, CRC Press, 2000 Corporate Boulevard NW, Boca Raton, FL 33431
– Fire Protection Guide on Hazardous Materials, National Fire Protection Association, Batterymarch Park, Quincy, MA 02269
– Prudent Practices in the Laboratory: Handling and Disposal of Hazardous Chemicals, 2e édition, 1995
– Biosafety in the Laboratory, National Academy Press, 2101 Constitution Avenue, NW, Washington, DC 20418
– Learning By Accident, Volumes 1 – 3, 1997–2000, The Laboratory Safety Institute, Natick, MA 01760
(Tous ces manuels sont disponibles en anglais auprès du LSI.)
35. Retirer toutes les connexions électriques à l’intérieur des réfrigérateurs réservés aux produits chimiques et exiger des fermetures magnétiques.
36. Exiger des prises de terre sur tous les appareils électriques et installer des disjoncteurs différentiels si nécessaire.
37. Étiqueter tous les produits chimiques en indiquant le nom du produit, la nature et le degré du risque, les précautions à prendre et le nom de la personne responsable du contenant.
38. Élaborer un programme pour la datation des produits chimiques stockés et leur nouvelle certification ou leur destruction après la période de stockage maximale déterminée.
39. Élaborer un système d’élimination des déchets chimiques qui soit légal, sûr et écologique.
40. Stocker les produits chimiques dans des endroits sûrs, suffisamment espacés et bien ventilés.
Utilisation des critères d’évaluation interneL’évaluation interne se base sur un certain nombre de critères. Chaque critère d’évaluation comprend des descripteurs définissant des niveaux d’accomplissements spécifiques auxquels correspond une gamme de notes. Bien que les descripteurs de niveaux portent sur les aspects positifs du travail, la notion d’échec peut être incluse dans la description.
Évaluation interne
Guide de biologie170
Les enseignants doivent évaluer les travaux remis pour l’évaluation interne au NS et au NM à l’aide des critères d’évaluation, en utilisant les descripteurs de niveaux.
• Les critères d’évaluation sont identiques pour le NM et le NS.
• Le but consiste à trouver, pour chaque critère, le descripteur qui correspond le mieux au niveau du travail à l’aide du modèle de meilleur ajustement. Ce modèle consiste à effectuer un ajustement, lorsqu’un travail présente des aspects du critère à des niveaux différents. La note attribuée doit refléter le plus possible l’accomplissement dans son ensemble par rapport au critère. Il n’est pas nécessaire que tous les aspects du descripteur de niveaux soient présents pour que la ou les notes correspondantes soient attribuées.
• Lorsqu’ils évaluent le travail d’un élève, les enseignants doivent, pour chaque critère, lire les descripteurs de niveaux jusqu’à ce qu’ils atteignent celui qui décrit le mieux le travail évalué. Si un travail semble se situer entre deux descripteurs, l’enseignant doit les relire et choisir celui qui est le plus approprié au travail de l’élève.
• Lorsqu’un niveau contient une gamme de notes, l’enseignant doit donner les notes les plus élevées si le travail de l’élève démontre les qualités décrites dans une large mesure ; la qualité du travail est alors très proche du niveau supérieur. L’enseignant doit donner les notes les plus basses si le travail de l’élève démontre les qualités décrites dans une moindre mesure ; la qualité du travail est alors très proche du niveau inférieur.
• Seuls les nombres entiers seront retenus. Les notes partielles, c’est-à-dire les fractions et les décimales, ne sont pas acceptées.
• Les enseignants ne doivent pas penser en termes de réussite ou d’échec, mais plutôt chercher à déterminer le descripteur adéquat pour chaque critère d’évaluation.
• Les descripteurs les plus élevés ne correspondent pas nécessairement à un travail parfait et doivent être à la portée des élèves. Les enseignants ne doivent pas hésiter à choisir les extrêmes s’ils décrivent adéquatement le niveau du travail évalué.
• Un élève qui a atteint un niveau élevé pour un critère donné n’atteindra pas nécessairement un niveau élevé pour les autres critères. De même, l’atteinte d’un niveau bas pour un critère donné n’implique pas nécessairement que le travail atteindra un niveau bas pour les autres critères. Les enseignants ne doivent pas s’attendre à voir l’évaluation de l’ensemble des élèves suivre une distribution particulière des notes.
• Il est recommandé de mettre les critères d’évaluation à la disposition des élèves.
Travaux pratiques et évaluation interne
Introduction généraleLes exigences de l’évaluation interne sont les mêmes pour la biologie, la chimie et la physique. L’évaluation interne compte pour 20 % de l’évaluation finale et consiste en une recherche individuelle. Cette recherche scientifique doit porter sur un thème adapté au niveau du programme.
Les recherches des élèves sont évaluées en interne par leur enseignant puis soumises à une révision de notation externe effectuée par l’IB. Au NM et au NS, les recherches sont notées à l’aide de critères d’évaluation communs et chaque élève obtient une note totale sur 24 points.
Évaluation interne
Guide de biologie 171
Remarque : toute recherche utilisée pour l’évaluation des élèves doit être spécifiquement conçue pour correspondre aux critères d’évaluation.
La tâche d’évaluation interne est une recherche individuelle prenant environ 10 heures et le rapport de recherche doit comprendre entre 6 et 12 pages. Les élèves qui dépassent ce nombre limite de pages seront pénalisés dans le critère communication en raison de leur manque de concision.
De par sa nature pratique et l’utilisation de critères d’évaluation généraux, la recherche individuelle permet aux élèves de faire leur choix parmi un large éventail d’activités pratiques satisfaisant aux diverses exigences des cours de biologie, de chimie et de physique. Elle permet également aux élèves de faire preuve de plusieurs des qualités du profil de l’apprenant de l’IB (voir les autres liens dans la section « Manières d’aborder l’enseignement et l’apprentissage de la biologie »).
La recherche individuelle doit être une tâche complexe dont le niveau correspond à celui du cours. Les élèves doivent formuler une question de recherche réfléchie et fournir une justification scientifique. Le matériel de soutien pédagogique comprend des exemples de travaux d’élèves évalués qui montrent la rigueur de l’évaluation, dont le niveau n’a pas changé par rapport à l’ancien cours.
Quelques exemples de tâches possibles sont fournis ci-dessous.
• Recherche pratique en laboratoire
• Utilisation d’un tableur pour l’analyse et la modélisation
• Extraction de données d’une base de données et analyse graphique de ces données
• Utilisation d’un tableur ou d’une base de données associée à une recherche pratique traditionnelle
• Utilisation d’une simulation, à condition qu’elle soit interactive et ouverte
Certaines tâches peuvent comprendre des travaux qualitatifs pertinents et adéquats associés à des travaux quantitatifs.
Comme dans le cours précédent, la tâche d’évaluation interne peut prendre la forme d’une recherche pratique traditionnelle. La profondeur de traitement requise pour les recherches pratiques traditionnelles reste identique à celle qui était requise pour la composante d’évaluation interne de l’ancien cours et elle est expliquée en détail dans le matériel de soutien pédagogique. En outre, certains aspects spécifiques des travaux pratiques feront l’objet d’une évaluation dans le cadre des épreuves écrites, tel qu’indiqué dans les thèmes pertinents (voir la section « Contenu du programme »).
Les mêmes critères d’évaluation seront appliqués à la tâche au NM et au NS. Ces cinq critères sont : investissement personnel, exploration, analyse, évaluation et communication.
Description détaillée de l’évaluation interne
Composante d’évaluation interneDurée : 10 heuresPondération : 20 %• Recherche individuelle
• Cette recherche tient compte des objectifs d’évaluation 1, 2, 3 et 4.
Évaluation interne
Guide de biologie172
Critères d’évaluation interneLe nouveau modèle d’évaluation comprend cinq critères pour l’évaluation du rapport de recherche produit dans le cadre de la recherche individuelle. Le nombre de points et la pondération pour chaque critère sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Investissement personnel
Exploration Analyse Évaluation Communication Total
2 (8 %) 6 (25 %) 6 (25 %) 6 (25 %) 4 (17 %) 24 (100 %)
Les niveaux d’accomplissement sont décrits à l’aide de plusieurs indicateurs dans chaque niveau. Dans bon nombre de cas, les indicateurs d’un niveau donné se présentent simultanément, mais cela n’est pas toujours le cas. De même, tous les indicateurs ne sont pas toujours présents. Cela signifie que la performance d’un candidat peut correspondre à différents niveaux. Afin de tenir compte de cette possibilité, les modèles d’évaluation de l’IB utilisent des descripteurs de niveaux et conseillent aux examinateurs et enseignants d’employer le modèle de meilleur ajustement lorsqu’ils décident de la note qu’il convient d’attribuer dans un critère.
Il est recommandé aux enseignants de lire les directives sur l’utilisation des critères d’évaluation fournis dans la section « Utilisation des critères d’évaluation interne » avant de commencer leur notation. Il est également essentiel qu’ils prennent bien connaissance des exemples de travaux évalués, présentés dans le matériel de soutien pédagogique, afin de se familiariser avec la notation. Des définitions précises des mots-consignes utilisés dans les critères d’évaluation sont fournies dans la section « Glossaire des mots-consignes » figurant à la fin du présent guide.
Investissement personnelCe critère sert à évaluer la mesure dans laquelle l’élève s’investit dans la recherche et se l’approprie. L’investissement personnel peut prendre la forme de différentes caractéristiques et compétences. Il peut s’agir d’une prise en considération des intérêts personnels ou de signes d’une réflexion indépendante, d’une créativité ou d’une initiative dans la conception, la mise en œuvre ou la présentation de la recherche.
Niveaux Descripteurs
0 Le rapport de l’élève n’atteint pas l’un des niveaux décrits ci-dessous.
1 Le rapport témoigne peu d’un investissement personnel dans la recherche et l’élève fait preuve d’une réflexion indépendante, d’une initiative ou d’une créativité limitée.
La justification du choix de la question de recherche et/ou du thème de la recherche ne révèle pas leur importance pour l’élève, un intérêt personnel ou une curiosité.
Le rapport témoigne peu d’une contribution et d’une initiative personnelles lors de la conception, la mise en œuvre ou la présentation de la recherche.
2 Le rapport témoigne clairement d’un investissement personnel dans la recherche et l’élève fait preuve d’une réflexion indépendante, d’une initiative ou d’une créativité considérable.
La justification du choix de la question de recherche et/ou du thème de la recherche révèle leur importance pour l’élève, un intérêt personnel ou une curiosité.
Le rapport témoigne d’une contribution et d’une initiative personnelles lors de la conception, la mise en œuvre ou la présentation de la recherche.
Évaluation interne
Guide de biologie 173
Exploration Ce critère sert à évaluer la mesure dans laquelle l’élève indique le contexte scientifique de sa recherche, formule une question de recherche claire et précise, et utilise des techniques et des concepts adaptés au niveau requis dans le Programme du diplôme. Le cas échéant, il sert également à évaluer la conscience des aspects liés à la sécurité, à l’environnement et à l’éthique.
Niveaux Descripteurs
0 Le rapport de l’élève n’atteint pas l’un des niveaux décrits ci-dessous.
1 – 2 Le thème de la recherche est mentionné et une question de recherche assez pertinente est indiquée, mais elle n’est pas précise.
Les informations sur le contexte de la recherche sont superficielles ou peu pertinentes, et elles ne facilitent pas la compréhension du contexte de la recherche.
La méthode de recherche convient dans une très faible mesure au traitement de la question de recherche car elle tient peu compte des facteurs importants pouvant influer sur la pertinence, la fiabilité et la suffisance des données recueillies.
Le rapport témoigne d’une conscience limitée des aspects importants liés à la sécurité, à l’environnement ou à l’éthique qui sont pertinents pour la méthode d’investigation*.
3 – 4 Le thème de la recherche est mentionné, et une question de recherche pertinente, mais pas tout à fait précise, est décrite.
La plupart des informations sur le contexte de la recherche sont appropriées et pertinentes, et elles facilitent la compréhension du contexte de la recherche.
La méthode de recherche convient généralement au traitement de la question de recherche, mais elle présente certaines insuffisances car elle ne tient compte que de quelques facteurs importants pouvant influer sur la pertinence, la fiabilité et la suffisance des données recueillies.
Le rapport témoigne d’une certaine conscience des aspects importants liés à la sécurité, à l’environnement ou à l’éthique qui sont pertinents pour la méthode d’investigation*.
5 – 6 Le thème de la recherche est mentionné, et une question de recherche pertinente et tout à fait précise est clairement décrite.
Toutes les informations sur le contexte de la recherche sont appropriées et pertinentes, et elles améliorent la compréhension du contexte de la recherche.
La méthode de recherche convient parfaitement au traitement de la question de recherche car elle tient compte de tous, ou presque tous, les facteurs importants pouvant influer sur la pertinence, la fiabilité et la suffisance des données recueillies.
Le rapport témoigne d’une parfaite conscience des aspects importants liés à la sécurité, à l’environnement ou à l’éthique qui sont pertinents pour la méthode d’investigation*.
* Cet indicateur s’applique uniquement lorsqu’il convient à la recherche. Veuillez vous référer aux exemples de travaux évalués fournis dans le matériel de soutien pédagogique.
Évaluation interne
Guide de biologie174
AnalyseCe critère sert à évaluer la mesure dans laquelle le rapport de l’élève apporte la preuve que ce dernier a sélectionné, consigné, traité et interprété les données d’une façon adaptée à la question de recherche et de façon à pouvoir étayer une conclusion.
Niveaux Descripteurs
0 Le rapport de l’élève n’atteint pas l’un des niveaux décrits ci-dessous.
1 – 2 Le rapport comprend un nombre insuffisant de données brutes pertinentes pour étayer une conclusion valable sur la question de recherche.
Un certain traitement élémentaire des données est réalisé, mais celui-ci est trop erroné ou trop insuffisant pour conduire à une conclusion valable.
Le rapport témoigne d’une prise en considération limitée de l’impact de l’incertitude des mesures sur l’analyse.
Les données traitées sont incorrectement ou insuffisamment interprétées, si bien que la conclusion n’est pas valable ou est très incomplète.
3 – 4 Le rapport comprend des données brutes quantitatives et qualitatives pertinentes, mais incomplètes, qui pourraient étayer une conclusion simple ou partiellement valable sur la question de recherche.
Un traitement approprié et suffisant des données est réalisé, qui pourrait conduire à une conclusion globalement valable, mais celui-ci présente des inexactitudes et des incohérences importantes.
Le rapport témoigne d’une certaine prise en considération de l’impact de l’incertitude des mesures sur l’analyse.
Les données traitées sont interprétées, si bien que l’élève peut tirer une conclusion globalement valable mais incomplète ou une conclusion limitée sur la question de recherche.
5 – 6 Le rapport comprend suffisamment de données brutes quantitatives et qualitatives pertinentes, qui pourraient étayer une conclusion valable et détaillée sur la question de recherche.
Un traitement approprié et suffisant des données est réalisé avec la précision nécessaire pour tirer une conclusion sur la question de recherche qui est totalement en accord avec les données expérimentales.
Le rapport témoigne d’une prise en considération totale et appropriée de l’impact de l’incertitude des mesures sur l’analyse.
Les données traitées sont correctement interprétées, si bien que l’élève peut tirer une conclusion totalement valable et détaillée sur la question de recherche.
Évaluation interne
Guide de biologie 175
ÉvaluationCe critère sert à évaluer la mesure dans laquelle le rapport de l’élève apporte la preuve que ce dernier a évalué sa recherche et ses résultats en tenant compte de la question de recherche et du contexte scientifique reconnu.
Niveaux Descripteurs
0 Le rapport de l’élève n’atteint pas l’un des niveaux décrits ci-dessous.
1 – 2 L’élève décrit brièvement une conclusion qui n’est pas en rapport avec la question de recherche ou qui n’est pas étayée par les données présentées dans le rapport.
La conclusion établit une comparaison superficielle avec le contexte scientifique reconnu.
Les points forts et les points faibles de la recherche, tels que les insuffisances des données et les sources d’erreurs, sont décrits brièvement, mais ils se limitent à un compte rendu des problèmes pratiques ou de procédure rencontrés.
L’élève présente brièvement un très petit nombre de suggestions d’améliorations et d’autres pistes de recherche réalistes et pertinentes pour sa recherche.
3 – 4 L’élève décrit une conclusion qui est en rapport avec la question de recherche et qui est étayée par les données présentées dans le rapport.
Une conclusion est décrite, qui établit une comparaison pertinente avec le contexte scientifique reconnu.
Les points forts et les points faibles de la recherche, tels que les insuffisances des données et les sources d’erreurs, sont décrits et témoignent d’une certaine conscience des problèmes méthodologiques* rencontrés lors de l’établissement de la conclusion.
L’élève décrit quelques suggestions d’améliorations et d’autres pistes de recherche réalistes et pertinentes pour sa recherche.
5 – 6 L’élève décrit et justifie une conclusion détaillée qui est entièrement en rapport avec la question de recherche et qui est parfaitement étayée par les données présentées dans le rapport.
Une conclusion est correctement décrite et justifiée, en établissant une comparaison pertinente avec le contexte scientifique reconnu.
Les points forts et les points faibles de la recherche, tels que les insuffisances des données et les sources d’erreurs, sont examinés et témoignent d’une bonne compréhension des problèmes méthodologiques* rencontrés lors de l’établissement de la conclusion.
L’élève examine des suggestions d’améliorations et d’autres pistes de recherche réalistes et pertinentes pour sa recherche.
* Pour obtenir des précisions, veuillez vous référer aux exemples de travaux évalués fournis dans le matériel de soutien pédagogique.
Évaluation interne
Guide de biologie176
CommunicationCe critère sert à évaluer si la présentation de la recherche et le rapport de recherche permettent de communiquer efficacement l’objectif, le processus et les résultats.
Niveaux Descripteurs
0 Le rapport de l’élève n’atteint pas l’un des niveaux décrits ci-dessous.
1 – 2 La présentation de la recherche manque de clarté, ce qui rend difficile la compréhension de l’objectif, du processus et des résultats.
Le rapport est mal structuré et manque de clarté : les informations nécessaires sur l’objectif, le processus et les résultats font défaut ou sont présentées de façon incohérente ou désordonnée.
La présence d’informations inappropriées ou non pertinentes gêne la compréhension de l’objectif, du processus et des résultats de la recherche.
De nombreuses erreurs sont commises dans l’utilisation de la terminologie et des conventions propres à la matière*.
3 – 4 La présentation de la recherche est claire. Les erreurs éventuelles ne gênent pas la compréhension de l’objectif, du processus et des résultats.
Le rapport est bien structuré et clair : les informations nécessaires sur l’objectif, le processus et les résultats sont incluses et sont présentées de façon cohérente.
Le rapport est pertinent et concis, ce qui facilite la compréhension de l’objectif, du processus et des résultats de la recherche.
L’utilisation de la terminologie et des conventions propres à la matière est appropriée et correcte. Les erreurs éventuelles ne gênent pas la compréhension.
* Par exemple, les légendes des graphiques, tableaux et images peuvent être incorrectes ou manquantes et il peut y avoir des erreurs dans l’utilisation des unités ou du nombre de décimales. Pour les questions liées aux références et à la mention des sources, veuillez vous référer à la section « Intégrité en milieu scolaire ».
Fondement des travaux pratiquesSi les exigences de l’évaluation interne sont axées sur la recherche individuelle, les divers types de travaux pratiques entrepris par les élèves ont d’autres fins, y compris :
• illustrer, enseigner et renforcer la compréhension des concepts théoriques ;
• développer une meilleure compréhension de la nature essentiellement pratique de la majeure partie des travaux scientifiques ;
• développer une meilleure compréhension de la manière dont les scientifiques utilisent les données secondaires issues de bases de données ;
• développer une meilleure compréhension de l’utilisation de la modélisation par les scientifiques ;
• développer une meilleure compréhension des avantages et des limites des méthodes scientifiques.
Évaluation interne
Guide de biologie 177
Programme de travaux pratiques Le programme de travaux pratiques (PTP) est la partie pratique du cours prévue par l’enseignant et il consiste en un résumé de toutes les activités de recherche effectuées par un élève. Les élèves du NM et du NS étudiant une même matière peuvent parfois effectuer les mêmes recherches.
Traitement du programmeLa gamme de travaux pratiques doit refléter l’étendue et la profondeur du programme d’études de la matière et de chaque niveau, mais il n’est pas nécessaire d’effectuer un travail de recherche pour chaque thème du programme. Tous les élèves doivent cependant prendre part au projet du groupe 4 et réaliser une recherche individuelle pour l’évaluation interne.
Planification du programme de travaux pratiquesLes enseignants sont libres d’élaborer leur propre programme de travaux pratiques en choisissant les travaux pratiques selon les exigences présentées dans le présent guide. Leurs choix doivent être basés sur :
• les matières, niveaux et options enseignés ;
• les besoins de leurs élèves ;
• les ressources disponibles ;
• leur style d’enseignement.
Chaque programme de travaux pratiques doit comprendre quelques expériences complexes qui exigent une plus grande compréhension conceptuelle de la part des élèves. Un programme composé uniquement d’expériences simples, au cours desquelles les élèves doivent, par exemple, cocher des cases ou remplir des tableaux, ne propose pas une gamme adéquate de travaux pratiques aux élèves.
Les enseignants sont invités à se rendre sur la page du CPEL consacrée à leur matière où ils pourront échanger leurs idées de travaux pratiques en prenant part aux discussions sur les forums et en ajoutant des ressources pédagogiques.
FlexibilitéLe programme de travaux pratiques est suffisamment flexible pour permettre la réalisation d’une grande variété d’activités pratiques, telles que :
• des travaux pratiques de courte durée ou des projets s’étendant sur plusieurs semaines ;
• des simulations informatiques ;
• l’utilisation de bases de données pour les données secondaires ;
• l’élaboration et l’utilisation de modèles ;
• des exercices de recueil de données (par exemple, questionnaires, essais auprès des utilisateurs et sondages) ;
• des exercices d’analyse des données ;
• un travail sur le terrain.
Évaluation interne
Guide de biologie178
Documentation relative aux travaux pratiquesLe contenu du programme de travaux pratiques doit être consigné sur le Formulaire 4/PSOW disponible dans le Manuel de procédures pour le Programme du diplôme. Une photocopie du Formulaire 4/PSOW rempli pour la classe doit être jointe à tout échantillon envoyé pour la révision de notation. Un seul formulaire 4/PSOW est requis pour une classe du NM ou du NS, mais pour une classe combinant le NM et le NS, des formulaires 4/PSOW distincts sont requis pour le NM d’un côté et le NS de l’autre.
Temps alloué aux travaux pratiquesLe nombre d’heures d’enseignement recommandé pour tous les cours du Programme du diplôme est de 150 au NM et de 240 au NS. Les élèves du NM doivent consacrer 40 heures aux travaux pratiques tandis que les élèves du NS doivent y consacrer 60 heures (non compris le temps passé à la rédaction). Ces durées comprennent les 10 heures allouées au projet du groupe 4 et les 10 heures allouées à la recherche individuelle, réalisée dans le cadre de l’évaluation interne. Seules 2 à 3 heures de travail de recherche peuvent être effectuées après la date limite pour l’envoi des travaux au réviseur de notation et encore être prises en compte dans le nombre total d’heures consacrées au programme de travaux pratiques.
179Guide de biologie
Évaluation
Le projet du groupe 4
Le projet du groupe 4 est une activité interdisciplinaire à laquelle doivent prendre part tous les élèves suivant un cours de sciences du Programme du diplôme. Il a pour objectif de permettre aux élèves des différentes matières du groupe 4 d’analyser un thème ou un problème commun. Cet exercice doit être réalisé en collaboration et l’accent doit être mis sur les processus intervenant dans une telle activité plutôt que sur les produits de cette activité.
Dans la plupart des cas, tous les élèves de l’établissement effectuent leur recherche sur un même thème. Toutefois, lorsque les élèves sont très nombreux, il est possible de former plusieurs groupes plus réduits comprenant des élèves de chacune des matières scientifiques. Les groupes peuvent alors effectuer leur recherche sur un même thème ou sur des thèmes différents. En d’autres termes, il peut y avoir plusieurs projets du groupe 4 dans un même établissement.
Les élèves suivant le cours de systèmes de l’environnement et sociétés ne sont pas tenus de réaliser le projet du groupe 4.
Résumé du projet du groupe 4Le projet du groupe 4 est une activité réalisée en collaboration, au cours de laquelle des élèves étudiant différentes matières de ce groupe travaillent ensemble sur un thème scientifique ou technologique. Il permet le partage de concepts et de perspectives issus de différentes disciplines, conformément à l’objectif global 10 qui est « de favoriser une compréhension des rapports existant entre les disciplines scientifiques et de leur influence sur d’autres domaines de la connaissance ». Le projet peut être fondé sur la pratique ou la théorie. La collaboration entre des établissements scolaires de différentes régions est encouragée.
Le projet du groupe 4 permet aux élèves de comprendre les implications environnementales, sociales et éthiques de la science et de la technologie. Il leur permet également de comprendre les limites de la recherche scientifique, telles que l’insuffisance de données pertinentes et le manque de ressources. L’accent est mis sur la coopération interdisciplinaire et sur les procédures suivies dans la recherche scientifique, plutôt que sur les résultats de la recherche.
Le choix du thème scientifique ou technologique est libre, mais le projet doit clairement tenir compte des objectifs globaux 7, 8 et 10 présentés dans les guides des matières du groupe 4.
Dans l’idéal, toutes les étapes du projet doivent impliquer une collaboration entre les élèves étudiant les matières du groupe 4. À cette fin, il n’est pas nécessaire que le thème choisi comporte des composantes bien distinctes par matière. Cependant, certains établissements peuvent préférer une étape « action » distincte par matière (voir la section « Étapes du projet » ci-après), et ce, pour des raisons logistiques.
Étapes du projetLes dix heures consacrées au projet du groupe 4 font partie du temps d’enseignement réservé au programme de travaux pratiques. Elles doivent être réparties entre les trois étapes du projet : organisation, action et évaluation.
Le projet du groupe 4
Guide de biologie180
OrganisationCette étape revêt une grande importance pour l’ensemble du projet et environ deux heures doivent lui être consacrées.
• L’étape « organisation » peut consister en une seule séance ou en deux ou trois séances plus courtes.
• Tous les élèves du groupe 4 doivent participer à cette étape. Au cours d’une séance de remue-méninges, ils discutent du thème principal et échangent des idées et des informations.
• Le thème peut être choisi par les élèves ou par les enseignants.
• Lorsque les élèves sont nombreux, il peut être souhaitable de les répartir en plusieurs groupes composés d’élèves étudiant différentes matières.
Après avoir choisi un thème ou un problème, les activités à effectuer doivent être clairement définies avant de passer de l’étape « organisation » aux étapes « action » et « évaluation ».
Il est possible de laisser les élèves décider eux-mêmes des activités qu’ils entreprendront, soit individuellement ou en tant que membres d’un groupe, et de les laisser effectuer des recherches sur divers aspects du thème. À ce stade, si le projet est de nature expérimentale, il convient de spécifier l’équipement nécessaire pour éviter tout retard dans la réalisation de l’étape « action ». Si l’établissement a opté pour un projet commun avec un autre établissement, il est important de se mettre en rapport avec ce dernier à ce stade.
ActionEnviron six heures doivent être consacrées à cette étape. Elles peuvent être réparties sur une ou deux semaines et l’étape peut être réalisée pendant les heures de cours habituelles. Une autre solution consiste à lui consacrer une journée entière lorsque, par exemple, le projet requiert un travail sur le terrain.
• Les élèves doivent effectuer leurs recherches sur le thème choisi dans des groupes composés d’élèves étudiant une même matière ou d’élèves étudiant différentes matières du groupe 4.
• Les élèves doivent collaborer pendant cette étape. Les résultats de leurs recherches doivent être communiqués aux autres élèves au sein du groupe constitué pour le projet. Il est important de prêter attention aux questions de sécurité, d’éthique et de protection de l’environnement pendant les travaux pratiques effectués durant cette étape.
Remarque : les élèves qui étudient deux matières du groupe 4 ne sont pas tenus de réaliser deux étapes « action » distinctes.
ÉvaluationDurant cette étape, qui nécessitera sans doute deux heures, l’accent doit être mis sur le partage avec d’autres élèves des résultats obtenus, qu’ils soient positifs ou négatifs. La façon de procéder peut être choisie par les enseignants, les élèves ou conjointement.
• Il est possible de consacrer une matinée, une après-midi ou une soirée à un symposium durant lequel tous les élèves font, individuellement ou en groupes, de courts exposés.
• La présentation des résultats peut aussi être plus informelle et prendre la forme d’une exposition scientifique durant laquelle les élèves circulent d’un stand à l’autre, chaque stand résumant les activités de chaque groupe d’élèves.
Les parents d’élèves, les membres du conseil d’administration et la presse peuvent également être conviés à assister au symposium ou à l’exposition scientifique ». Leur présence est particulièrement fondée lorsque le thème de la recherche a des résonances locales. Certains résultats pourraient influencer les relations entre l’établissement et son environnement ou sa communauté locale.
Le projet du groupe 4
Guide de biologie 181
Prise en considération des objectifs globaux 7 et 8Objectif global 7 : « acquérir et mettre en pratique les compétences en communication nécessaires au XXIe siècle lors de l’étude des sciences »
Durant l’étape « organisation », une utilisation de la communication électronique au sein de l’établissement ou entre les établissements permet de prendre partiellement en considération l’objectif global 7. La technologie (par exemple, enregistreurs de données, tableurs, bases de données, etc.) sera probablement utilisée au cours de l’étape « action » et elle le sera certainement à l’étape « évaluation » ou lors de la présentation des résultats (par exemple, utilisation d’images numériques, de logiciels de présentation, de sites Web, de vidéos numériques, etc.).
Objectif global 8 : « développer un sens critique, en tant que citoyens du monde, des implications éthiques de l’utilisation des sciences et de la technologie »
Prise en considération de la dimension internationaleLe choix du thème offre également des possibilités d’illustrer la nature internationale de la recherche scientifique et la nécessité toujours croissante d’une coopération pour s’attaquer aux problèmes mondiaux concernant la science et la technologie. La collaboration avec un établissement d’une autre région constitue une autre façon d’apporter une dimension internationale au projet.
Types de projetTout en tenant compte des objectifs globaux 7, 8 et 10, le projet doit être fondé sur la science ou ses applications. À l’étape « action », il peut prendre un caractère pratique ou ne mettre en jeu que des aspects théoriques. Le projet peut être entrepris de diverses manières.
• Conception et réalisation d’une recherche en laboratoire ou d’un travail sur le terrain.
• Étude comparative (expérimentale ou autre) en collaboration avec un autre établissement.
• Recueil, manipulation et analyse de données provenant d’autres sources, telles que des revues scientifiques, des organismes voués à la protection de l’environnement, les secteurs de la science et de la technologie et des rapports gouvernementaux.
• Conception et utilisation d’un modèle ou d’une simulation.
• Contribution à un projet à long terme, organisé par l’établissement.
Stratégies logistiquesL’organisation logistique du projet du groupe 4 représente souvent un défi pour les établissements. Les modèles ci-après illustrent des façons possibles de réaliser le projet.
Les modèles A, B et C s’appliquent à un seul établissement alors que le modèle D concerne un projet faisant appel à une collaboration entre établissements.
Modèle A : groupes composés d’élèves étudiant différentes matières et travaillant sur un seul thème
Le projet du groupe 4
Guide de biologie182
Les établissements peuvent choisir de former des groupes composés d’élèves étudiant différentes matières du groupe 4 et choisir un thème commun. Le nombre de groupes dépendra du nombre d’élèves.
Modèle B : groupes composés d’élèves étudiant différentes matières et travaillant sur plusieurs thèmes
Les établissements ayant un grand nombre d’élèves peuvent choisir plus d’un thème.
Modèle C : groupes composés d’élèves étudiant une même matière
Certains établissements peuvent choisir de former des groupes composés d’élèves étudiant une même matière avec un ou plusieurs thèmes dans l’étape « action », et ce, pour des raisons logistiques. Ce modèle est moins recommandé car il ne se prête pas à la collaboration interdisciplinaire à laquelle prennent part de nombreux scientifiques.
Modèle D : collaboration avec un autre établissement
Ce modèle peut être utilisé par tous les établissements. Afin de faciliter la collaboration, l’IB a mis un forum électronique à la disposition des établissements sur le CPEL. Ils pourront y publier leurs idées de projets et rechercher la collaboration d’autres établissements. Cette collaboration pourra aussi bien prendre la forme d’un simple échange des résultats lors de la phase « évaluation » pour un thème commun que d’une collaboration totale à toutes les étapes du projet.
Dans les établissements ayant peu d’élèves du Programme du diplôme ou ceux ayant des élèves de cours du Programme du diplôme, les élèves ont la possibilité de travailler avec d’autres élèves qui ne sont pas inscrits au Programme du diplôme ou qui n’étudient pas une matière du groupe 4. Il est également possible d’entreprendre le projet tous les deux ans. Ces établissements sont toutefois encouragés à collaborer avec un autre établissement. Cette stratégie est également recommandée pour les élèves n’ayant pas pu participer au projet (par exemple, en raison d’une maladie ou parce qu’ils ont été transférés dans un nouvel établissement où le projet est déjà terminé).
CalendrierLes dix heures que l’IB recommande de consacrer au projet peuvent être réparties sur plusieurs semaines. Il convient de tenir compte de la répartition de ces heures lors du choix du moment le plus opportun pour réaliser le projet. Il est toutefois possible qu’un groupe se consacre exclusivement au projet durant une certaine période, si toutes ou presque toutes les autres activités scolaires sont suspendues durant cette période.
1re annéeEn 1re année, l’expérience et les compétences des élèves sont limitées et il n’est pas conseillé de commencer le projet trop tôt dans le programme. Toutefois, la réalisation du projet au cours de la dernière partie de la 1re année présente l’avantage de réduire la charge de travail des élèves plus tard. Cette stratégie laisse du temps pour la résolution de problèmes inattendus.
1re année et 2e annéeÀ la fin de la 1re année, l’étape « organisation » peut commencer, le thème peut être choisi et des discussions préliminaires peuvent avoir lieu dans chaque matière. Les élèves peuvent ensuite mettre à profit leurs vacances pour réfléchir à la façon dont ils aborderont le projet. Ils seront ainsi prêts à commencer à travailler sur le projet au début de la 2e année.
Le projet du groupe 4
Guide de biologie 183
2e annéeReporter le début du projet à plus tard au cours de la 2e année augmente le stress des élèves à bien des égards, surtout s’il commence très tard dans l’année. En effet, cette stratégie présente l’inconvénient d’avoir un échéancier plus serré que dans les autres stratégies ; des difficultés supplémentaires peuvent survenir si un élève tombe malade ou que des problèmes inattendus se produisent. Elle présente néanmoins plusieurs avantages : les élèves connaissent leurs pairs et leurs enseignants à ce stade, ils sont sans doute accoutumés au travail en équipe et ils ont plus d’expérience dans les domaines concernés qu’en 1re année.
NM et NS combinésLorsque les circonstances exigent que le projet ne soit entrepris que tous les deux ans, il est possible de faire travailler conjointement les élèves du NM les plus expérimentés et les débutants du NS.
Choix du thèmeLes élèves peuvent choisir le thème de la recherche ou proposer des thèmes possibles et leurs enseignants décident ensuite du projet le plus réalisable sur la base de la disponibilité des ressources, du personnel, etc. Les enseignants peuvent aussi choisir le thème de la recherche ou proposer plusieurs thèmes aux élèves, qui choisissent celui qu’ils préfèrent.
Choix du thème par les élèvesS’ils ont choisi eux-mêmes le thème de la recherche, les élèves feront sans doute preuve de plus d’enthousiasme et se l’approprieront mieux. Une stratégie permettant aux élèves de choisir le thème du projet et incluant une partie de l’étape « organisation » est suggérée ci-dessous. À ce stade, les enseignants peuvent conseiller les élèves quant aux chances de succès des thèmes proposés.
• Trouver des thèmes possibles à l’aide d’un questionnaire ou d’un sondage auprès des élèves.
• Organiser une séance initiale de remue-méninges sur les thèmes ou problèmes possibles.
• Discuter brièvement de deux ou trois thèmes qui semblent intéressants.
• Choisir un thème par consensus.
• Demander aux élèves de dresser une liste des recherches qui peuvent être effectuées. Tous les élèves discutent ensuite de certains points, tels que les chevauchements possibles et les recherches effectuées en collaboration.
Dans le cadre de l’évaluation interne, chaque élève doit rédiger un bilan de sa participation au projet du groupe 4 sur la page de couverture de la recherche individuelle. Le Manuel de procédures pour le Programme du diplôme contient de plus amples renseignements à ce sujet.
184 Guide de biologie
Annexes
Mots-consignes pour le cours de biologieLes mots-consignes, autrefois appelés « termes utilisés dans le cadre de l’évaluation » et présentés ci-après, sont des termes et formules clés utilisés dans les questions d’examen. Les élèves doivent les connaître et les comprendre dans le sens des définitions données. Bien que ces mots-consignes soient ceux qui reviennent le plus souvent dans les questions d’examen, il est possible que d’autres termes soient parfois utilisés pour amener les élèves à présenter leur argumentation d’une autre façon.
Ces mots-consignes indiquent la profondeur de traitement requise.
Objectif d’évaluation 1
Mot-consigne Définition
Classer Organiser ou ranger par classes ou catégories.
Définir Donner la signification précise d’un mot, d’une expression, d’un concept ou d’une grandeur physique.
Dessiner Représenter à l’aide d’un schéma ou d’une représentation graphique précise et légendée, en utilisant un crayon. Une règle (ou une latte graduée) doit être utilisée pour dessiner les droites. Les schémas doivent être dessinés à l’échelle. Les points des graphiques doivent être placés correctement (si nécessaire) et reliés par des droites ou des courbes.
Énumérer Fournir une liste de réponses brèves sans explication.
Exprimer Donner un nom spécifique, une valeur ou toute autre réponse brève sans explication ni calcul.
Légender Ajouter des légendes à un schéma.
Mesurer Obtenir une valeur pour une quantité.
Objectif d’évaluation 2
Annoter Ajouter des notes brèves à un schéma ou à un graphique.
Calculer Obtenir une réponse numérique en montrant les étapes adéquates pour l’obtenir (sauf indication contraire).
Décrire Exposer de façon détaillée.
Distinguer Clarifier les différences qui existent entre deux ou plusieurs concepts ou éléments.
Estimer Donner une valeur approximative.
Identifier Fournir la bonne réponse à partir de plusieurs possibilités.
Résumer Présenter brièvement ou donner une idée générale.
Glossaire des mots-consignes
Glossaire des mots-consignes
Guide de biologie 185
Objectif d’évaluation 3
Mot-consigne Définition
Analyser Décomposer de manière à exposer les éléments essentiels ou la structure.
Commenter Formuler un jugement basé sur un énoncé ou un résultat d’un calcul donné.
Comparer Exposer les similitudes qui existent entre deux ou plusieurs éléments ou situations et se référer constamment à ces deux ou à tous ces éléments.
Compareret opposer
Exposer les similitudes et les différences qui existent entre deux ou plusieurs éléments ou situations, et se référer constamment à ces deux ou à tous ces éléments.
Construire Présenter les informations de manière schématique ou logique.
Déduire Parvenir à une conclusion à partir des informations fournies.
Démontrer Établir de manière évidente, par un raisonnement ou des éléments de preuve, en illustrant à l’aide d’exemples ou d’applications.
Dériver Manipuler une relation mathématique pour donner une nouvelle équation ou relation.
Déterminer Trouver la seule réponse possible.
Discuter Présenter une critique équilibrée et réfléchie s’appuyant sur différents arguments, facteurs ou hypothèses. Les opinions et conclusions doivent être présentées clairement et étayées de preuves adéquates.
Élaborer Produire un plan, une simulation ou un modèle.
Évaluer Émettre un jugement en pesant les points forts et les points faibles.
Examiner Aborder un argument ou un concept de façon à faire la lumière sur ses postulats et ses corrélations.
Expliquer Donner un compte rendu détaillé incluant les raisons ou les causes.
Explorer Adopter une démarche systématique de découverte.
Interpréter Utiliser ses connaissances et sa compréhension pour reconnaître les tendances et tirer des conclusions à partir des informations données.
Justifier Donner des raisons ou des preuves valables pour étayer une réponse ou une conclusion.
Montrer Donner les étapes d’un calcul, d’une démarche ou d’un raisonnement.
Prédire Donner un résultat attendu.
Représenter Représenter au moyen d’un schéma ou d’un graphique (légendé de manière appropriée). La représentation doit donner une idée générale de la forme ou de la relation demandée et doit inclure des éléments appropriés.
Résoudre Obtenir des réponses à l’aide de méthodes algébrique, numérique et/ou graphique.
Suggérer Proposer une solution, une hypothèse ou une autre réponse possible.
186 Guide de biologie
Annexes
Bibliographie
Cette bibliographie recense les principaux ouvrages qui ont documenté la révision du programme. Elle ne constitue pas une liste exhaustive de tous les ouvrages existants dans ce domaine : une sélection judicieuse a été effectuée afin de fournir les meilleurs conseils aux enseignants. Cette bibliographie ne doit pas être perçue comme une liste de manuels recommandés.
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