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Kick and Rush Magazine - Octobre 2014 - #15

Date post: 06-Apr-2016
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Kick and Rush Magazine est un webzine se concentrant sur le football belge des divisions inférieures, de la Division 2 aux provinciales. Au programme de l'actu, des interviews, des pages de classement, etc.
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Page 1: Kick and Rush Magazine - Octobre 2014 - #15

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BISON GNOHÉRÉ :

« RETROUVER LA D1 »

Page 2: Kick and Rush Magazine - Octobre 2014 - #15

EDITO

Et voilà, c 'est fait, c ' est acté : Le CS Viséa fait faillite . Quel gâchis . Quel honte. Il y aquelques années , avec une gestion sportiveplus intelligente, moins népotique, Viséaurait clairement pu et du accéder à l ' élite dufootball belge. Au lieu de ça, le voilà dansun gouffre dont on ne sait comment il s ' ensortira. Triste . Le club mosan n'était peut-être pas le plus apprécié de la région, mais lamort d'un club n'est j amais une bonne chosecar derrière il y a des hommes, des femmes,qui travaillaient au quotidien pour lui .

Après le départ des Indonésiens , déçuque leur j ouj ou ne fonctionne pas comme ill ' aurait tant voulu, l ' arrivée des Anglais n'afinalement été qu'une vaste escroquerie .Reprendre un club sans argent, c 'est payeravec un chèque en blanc. C 'est j ouer avec lesgens . C 'est une honte. Dans tout ce marasme,il est malgré tout un Anglais que l 'on peutféliciter, à savoir Terry Fenwick. L'ancieninternational anglais qui est (était) à la têtede l ' équipe n'a pas hésité à mouiller sachemise pour tenter de trouver un repreneuren Angleterre . Des contacts ont été nouésavec différents cercles britanniques . Ne pasbaisser les bras , voilà ce qu' i l faut dire auxVisétois . Car rien n'est encore fait quant à lasurvie du club ou non en trois ième divis ion.S i le club devait y rester, sa survie sportivene devrait pas poser de problème tantcertaines équipes paraissent bien plusfaibles .

Dans le reste de l 'actualité , nous sommespartis à la rencontre de Harlem BisonGnohéré, le serial buteur de Mons.L'attaquant qui n'avait pas su percer en D1 àCharleroi est en train de se refaire une santédans le Borinage. Il revient sur sa carrière etnotamment son beau passage à Virton tout enn'oubliant pas d'expliquer d'où lui vient sonsurnom que certains connaissent mieux queson prénom. En Promotion, directionWaterloo pour rencontrer un ancien loup au

Vole à l'Anglaise

pied de la butte du Lion : Yannick Vervalle .Enfin, en provinciales , c ' est du côté de Spaque nous nous sommes arrêtés . Le club localvit une saison plus que compliquée puisqu' i lprend casquette sur casquette . Une situationpas évidente, notamment pour le coachSébastien Aguilar.

Pour les supporters , direction le Pairay etSeraing. En passant de la P1 à la D2, Serainga du se recréer un public . Et sans avoir lepublic d' i l y a 20 ans , la bonne volonté est làpour recréer une ambiance. Pour l ' étranger,on se rend à Paris et on vous parle desdifférents derbies paris iens qui ont émaillél 'his toire de la capitale, le plus récent sej ouant entre le FC Paris et le Red Star, cavaut le coup d'oeil . Autre chose que cheznous, on vous le j ure !

Notre dossier quant à lui , en faisant échoau cas de Visé, traitera des reprises de clubqui ont vu arriver des mécènes , escrocs ounon, dans les divis ions inférieures . Après unpetit historique des différents cas intervenuslors des 3 0 dernières années , deux présidents(ou ex) , Guy Thiry et Adem Sahin,reviendront sur les difficultés inhérentes à cegenre d'exercice. ■

Julien Denoël - Rédacteur en chef

Accéder à www.kickandrushmag.be pour télécharger le magazine

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DOSSIER : LES REPRISES DE CLUB04 Intro dossier

05 Historique

Retour sur plusieurs cas célèbres

08 L'avis des présidents

Mot d'ordre : être solide

ACTUALITES11 Division 2 : Bison Gnohéré

L'attaquant de Mons revient sur sa carrière

15 Division 3 : CS Visé

Fin de parcours ?

18 Promotion : Yannick Vervalle

L'ancien Loup évoque les ambitions de Waterloo

29 Provinciale : R Spa FCLe club de la ville thermale est au plus mal

FOCUS26 Étranger : Paris ville de foot

Regard sur les derbies historiques de la ville lumière

INSIDE31 Supporters : Seraing United

Le Pairay retrouve la D2, les supporters aussi

CLASSIQUE21 Classements

28 Le point de vue de Michael

11

18

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©RUSBérismenil

©Newsis

©raec-mons.be

Photo de couverture : © Patrick Ferriol

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SOMAIRE

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DOSSIER

Dossier : Les reprisesde club

Il est loin le temps des clubs de papa où une même famille pouvait rester à la tête d'un club pendant detrès nombreuses années. Au plus haut niveau, on connait encore Anderlecht. De nos, les reprises sontde plus en fréquentes, via des fonds étrangers ou autres. Pourtant, dans le passé, on a connu quelquesmécènes voyant leur club comme une danseuse. Notre dossier s'y intéresse.

©afctubize.be

Reprendre un club ne sefait pas sur un coup de tête .Quoi que pour certains , c 'estun peu l ' impression qu'on aaprès coup. Pour beaucoup declubs , une reprise a signifiéla perte de son identité et pasmal de problèmes une fois lemécène parti .

Dans un premier temps,ce dossier s ' intéressera auxdifférentes reprises que l 'on apu connaitre dans le milieudes divis ions inférieures .Seraing, Visé, Turnhout enpassant par Liège oul 'Antwerp, elles ont éténombreuses , avec plus ou

moins de succès à la clef. Ala suite de cela, noustenterons de voir auprès dedifférents présidents ce qui apu les pousser à reprendre unclub. Les raisons sontdiverses , tout comme lesexpériences qui en ontdécoulé. ■

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La Belgique, de par sasuccess story des DiablesRouges et/ou l’éclosionde purs talents partis

pour les plus grands clubs de laplanète, a vu des investisseursétrangers ou locaux s’ intéresser deplus près à nos clubs. Néanmoins, cemécénat intéressé n’est pas un faitrécent pour les trublions du footmoney. Depuis que le football estargent ou l’argent est football, denombreux hommes d’influencesn’hésitent pas à franchir le pas del’ investissement belge. Une des

raisons premières est la facilitéd’obtenir la nationalité belge aprèsseulement trois ans sur le territoire.Un argument de choc pourpromettre la lune à des joueursextracommunautaires qui rêvent deLiga, Premier League, Calcio ouencore de Bundesliga. Retour sur lesreprises marquantes qui ont touchésles clubs de notre plat pays.

TubizeLe plus récent de ces

investissements est certainementcelui opéré par les Sud-Coréens de

Sportizen avec le club de l’AFCTubize au mois d’août dernier. Lasociété de marketing sportif astratégiquement choisi la Belgiquepour faire éclore ses joueurssinophones n’ayant pu faire leursgammes dans la K-league, faute detalents ou d’expérience à l’ imaged’un Seol Ki-Hyun passé parl’Antwerp et Anderlecht début desannées 2000 avant de rallierl’Angleterre. Sportizen entend doncpermettre aux jeunes joueurs coréensde venir découvrir le footballeuropéen et in fine, de prétendre à unchampionnat plus huppé. En contrepartie, le club du Brabant Wallonentend améliorer son image en Coréedu Sud … si tant soit peu qu’elle eutexisté un jour. On voit déjà, avantmême que cela commence, que cepartenariat est à sens unique.

KAS EupenÀ sens unique, c’est un terme

que connaît le KAS Eupen depuisjuin 2012 avec l’arrivée des Qatarisd’Aspire. Si le centre d’excellencesportive s’est clairement défini auxyeux du monde comme la plaquetournante du sport moderne, il luifallait une terre d’accueil en Europepour voir éclore ses jeunes pousses.Aspire cherchait un championnatpouvant permettre à ses joueursafricains d’obtenir la nationalité dupays rapidement afin de ne plus êtreextracommunautaire. Cechampionnat devait permettre aussiune législation souple vis-à-vis deces mêmes joueurs non européens.C’est ainsi que le choix d’Eupen s’estdécidé. Un projet qui n’entend pastirer bénéfices financiers, maisuniquement sportifs. Fruit de cettepolitique, le jeune joueur sénégalais,Diawandou Diagné, formé de 2008 à2012 chez Aspire avant d’atterrirchez les Pandas où il portait lebrassard de capitaine lors de la

Un peu d'histoire

Argent, nationalisation, terre d’éclosion, folie mégalomane, etc. La Belgiqueattire depuis quelques décennies les mécènes et autres investisseurs en toutgenre.

Par Michael Scholze

DOSSIER

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©lavenir.net

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défunte saison. Le jeune Africains’est vu offrir lors du mercato d’étéun transfert vers le grand Barça, rienque ça.

RRFC MontegnéeVendre du rêve, vendre les

meilleurs championnats. Voilà laformule qu’utilisait Paul Toppingquand, en 2006, il acquiert le clubdu RRFC Montegnée évoluant àl’époque en promotion. Lecharismatique Britannique arrive enBelgique, après un passage aux USApour le compte de Charlton Athletic,avec la ferme intention d’offrirl’Eldorado du football aux jeunesjoueurs du Commonwealth. Commepour Aspire et Sportizen, Toppingvendaient son projet parl’acquisition rapide de la nationalitébelge et une (probable) revente versdes clubs du top. Le transfert duflamboyant anglais, Paul Taylor,évoluant en P1 en 2009 vers legrand RSC Anderlecht, amena unpeu plus de crédit au discours deTopping. Néanmoins, en décembre2010, le président anglophone quittele navire liégeois pour AFcBornemouth, club de Championship,préférant céder la place au stade deBranche à un visage plus régional.

CS ViséÊtre un tremplin pour des

joueurs extracommunautaires, voilàl’objectif avoué d’entrée par lafamille Bakri lorsqu’elle rachète leclub de Visé en avril 2011 . Parmi lesdix plus grandes fortunesindonésiennes, les Bakri veulentamener des joueurs du pays à separfaire du football européen. Sousla direction du président, Guy Thiry,qui en 20 ans a amené le club dupays de l’oie de la premièreprovincial à la division deux, et deJosé Riga, réputé pour sa bonneentente avec les jeunes joueurs. Dès

l’entame de la saison 2011 -2012, leclub, qui a formé des joueurscomme Axel Witsel, Roland Lamahou encore Aloys Nong, accueilledorénavant des joueurs asiatiques àl’ image de Syamsir Alam, transférédepuis lors à Washington DC enMLS. L’attaquant accompagnaittrois autres de ses compatriotes quesont Ericho Christiantoko, AlfinTuasalamony et Yandi SofyanMunawar. Malheureusement,l’objectif de monter en D1 sousdeux ans est un véritable échec. Lasuite, si vous lisez Kick & Rush

vous la connaissez.

Olympic CharleroiMais le sol liégeois n’est pas la

seule province à être envahid’ investisseurs étrangers venusplacer leurs œufs dans un panierfootballistique. En 2005, l’OlympicCharleroi a vu débarqué en sonseing, Aziz Alibhaï, un françaisd’origine indienne ayant fait fortuneen Côte d’Ivoire. L’homme est à latête d’Ivoir Academy, un centre deformation footballistique basé àAbidjan. Le nouveau mécène des

Diawandou Diagné est passé deEupen au Barça cet été grâce à

Aspire chez qui il avait étéformé de 2008 à 2012.

©pkfoot.com

DOSSIER

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Carolos, qui évolue en D3, annonced’entrer son intention d’aligner unonze ivoirien, non sans rappeler leBeveren du début des années 2000,mené par Danny Ost. Après 5 ans,l’homme d’Abidjan cède 90 % deson capital carolo à la sociétéanglaise Diamond SportsInternational. Cette société quiappartient à Lucas Neal, juristeaustralien, promet d’ investir 2millions d’euros. Une somme quis’avérait inexistante et qui plongeale matricule 246 dans la bankrut.

RAEC MonsD’autres dans le Hainaut ont

tenté de rendre vie au club de leurcœur. C’est le cas d’un DomenicoLeone lorsqu’il achète le RAECMons en 2001 sous l’ initiative de laville en la personne d’Elio Di Rupo.Le club alors en D2 réussit l’exploitde rejoindre la division un pour lapremière fois de son histoire parl’ intermédiaire du tour final. Lors dela saison 2002-2003, l’homme fortde l’Albert fait venir un CédricRoussel qui fera briller lechampionnat de ses goals le toutsous les ordres de Marc Grosjean.

Après presque 12 ans de bonsservices et des millions injectés,Leone, las du manque de soutien dela ville du Doudou, passe la main àson fils Romain tout en restant encoulisse le chef d’orchestre.

Antwerp FCEt dans le nord. Est-ce que la

donne est différente ? La saison1999-2000 commençait de la plusbelle des manières pour l’Antwerpalors que le club évolue en divisiondeux. Durant cette même saison, lematricule 1 voit un soutien financierpointer le bout de son nez. Lasociété d’ investissements « OverendGurney & co 1971 » avec à sa tête,Albert Pans. L’homme promet unchèque de plus de 44 millionsd’euros pour la rénovation du stadeet de l’équipe fanion. L’hommedonne directement un acompte de1 ,75 millions d’euros pour acheterdes joueurs comme Goots, VanBritsom ou encore Chadwick deManUtd. Le coup de théâtreintervient quelques mois seulementaprès l’arrivée de ce mécènehéroïque, Albert Pans est arrêté pourabus de confiance et blanchiment

d’argent. Depuis l’homme a disparude la circulation avec soninvestissement fictif.

KV TurnhoutÀ quarante kilomètres

d’Anvers, un autre club a été enproie à de gros problèmesfinanciers. Le KV Turnhout a puprofiter du sponsoring de WadiDegla Holding, la société del’Égyptien Maged Samy,propriétaire du Lierse et du clubégyptien du Caire, Wedi Degla (dontl’écusson ressemble comme deuxgoutes d’eau à celui du Lierse).C’est d’ailleurs via son club localque le magnanime homme fortsauvera en 2013 la saison du KVTen amenant 14 joueurs égyptiensainsi qu’un nouveau staff. Malgré denombreux conflits d’ intérêt lié à sonactionnariat dans le Lierse, MagedSamy reste le sponsor principal deTurnhout.

KVMalinesD’autres clubs ont connu leurs

heures de gloire grâce à des hommesforts. C’est le cas de Malines sousl’air John Cordier. L’homme est lepatron de Telindus une société detechnologie d’ informations et decommunications (racheté depuis parBelgacom en 2006). L’originaireOudenburg devient le président duKV en 1981 . En 1983, le clubremonte en division un. C’est à cettedate que les Malinois vont êtrepropulsés sur le devant de la scènefootballistique belge et européenne.Ensuite, c’est une succession deréussite avec une deuxième place auchampionnat derrière le grand RSCAnderlecht signe d’une qualificationeuropéenne et une victoire en coupde Belgique. Michel Preud’Hommeobtiendra cette même année lesoulier d’or (ainsi qu’en 89) et AadDe Mos celui du coach de D1 .©

wikipedia.org

Aziz Alibhaï, l'homme qui voulaitfaire de l'Olympic un 11 ivoirien.

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L’année suivante, le club récidivedans le succès. Il remporte laSupercoupe UEFA, mais aussi laCoupe d’Europe des vainqueurs decoupe en plus d’une seconde placeen championnat. Le soulier d’Or 88reviendra encore à un Malinois en lapersonne de Leo Clijsters. Avant dequitter le club en 92, Cordier aurafait venir au Stade de derrière lescasernes des joueurs commePhilippe Albert, MPH, ErwinKoeman et… Marc Wilmots, jeunepro de l’année 90.

RFC LiègeDes années 90 qui ont été

Dour (Voir numéro 12 de Kick &Rush), a été racheté par le FC Metzen 2012 alors qu’il évoluait encoreen P1 . Bernard Serein, propriétairedu club français cherche un club enBelgique pour faire évoluer sesjeunes joueurs de Moselle.Dominique D’Onofrio, DT, proposede racheter le club du Pairay avec laferme intention de trouver la D2 auplus vite. La suite est connue detous.

Mais ce rachat n’est pas lepremier à toucher le club de Seraing.En 1990 (encore), un mécènebruxellois, du nom de Gérald Blatonpermet au club de repartir après unerelégation en D3. Cet entrepreneurréputé du royaume va ramener leclub liégeois jusqu’en premièredivision et même en Europe via latroisième place du championnat de1994. L’homme aura même l’audacede faire venir Lars Olsen, capitainede la surprenante équipe duDanemark, fraichement championned’Europe, alors que le club sang etnoir évolue encore en division deux.Las du football et profitant du bonrendement de son club, Blatonfusionnera avec le voisin de Sclessinen avril 1 996 peu de temps avant dedécéder. ■

Las du football et profitant dubon rendement de son club,

Blaton fusionnera avec le voisinde Sclessin en avril 1996 peu de

temps avant de décéder.

John Cordier, l'homme qui fit deMalines un grand d'Europe.

favorables au RFC Liège et à AndréMarchandise. Administrateur duclub en 81 , l’homme accède à laprésidence en 1987 alors qu’il estâgé de seulement 37 ans. S’ il doitgérer le cas Bosman en 1990, leLiégeois entend rendre auvélodrome ses lettres de noblesse.Une coupe de Belgique pour lematricule 4 lors de cette mêmeannée 1990 servira de mise enbouche à Marchandise. 1 990, annéeriche pour le football belge. Lessang et marine iront décrocher unquart de final en C3. Ils récidiveronten coupe des coupes l’année

suivante. Marchandise quittera lenavire du vélodrome de Rocourtavec les ventes de Danny Boffin etJean-François De Sart en 1992 peude temps avant que celui-ci se metteà couler. On retiendra aussi que c’estMarchandise qui aura amenéWaseiges et Gerets sur le banc dumatricule 4.

SeraingLe dernier club de ce dossier est

celui qui évolue au Stade du Pairay(anciennement le Stade de laBoverie), le RFC Seraing devenucette saison Seraing United. SeraingUnited, né de la fusion avec Boussu-

©knack.be

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Difficile de reprendreun club ?

Reprendre la présidence d'un club, le soutenir, le porter, en être la figuresont des choses peu évidentes. Pourtant, certains osent encore franchirle pas. Par passion, par philanthropie, et parfois par goût du profit.

Par Julien Denoël

vitrine via l'Olympic. »

L'argent, nerf de la guerre« Le plus compliqué quand

on reprend un club, sans surprise,c'est d'avoir des moyensfinanciers », assure l'ancienprésident visétois. Le mécénatdevient-il une chose impossiblealors de nos jours ? « Au niveauprovincial, il n'y a pas grandchose à investir, donc non, c'esttout à fait possible. C'est auniveau national que ça secomplique un peu. Il faut avoir lesmoyens derrières pour assurer lavie du club, mais il faut égalementune grande motivation. Certainsont les moyens mais pas lamotivation et partent vite.D'autres ont la motivation maispas les moyens et ça, c'est plusdangereux pour les clubs. » « Sion reprend un club sain, qui n'apas de problème, c'est tout à faitpossible », estime pour sa partAdem Sahin. « Nous à l'Olympicon avait 50 000 problèmes donc lefaire seul était impossible. »

Pour palier le manque d'unmoyen, si l'on ne veut pas selancer dans le mécénat, ilconvient alors de s'entourer d'uneéquipe, d'un conseild'administration aux contactsmultiples pour assurer au club unebase financière solide. « Il ne fautpas négliger l'apport desbénévoles. En provinciales, c'estabsolument vital. Sans eux, il estimpossible de faire tourner unclub », ajoute l'ancien homme fortdu CS Visé. Cependant, entrouver devient de plus en pluscompliqué. « Ce n'est plus dans laculture des gens », estime Thiry. «Donner un peu de son temps pouraider le club de sa communen'intéresse plus les gens et c'estdommage. »

Si au niveau provincial lesprésidents mécènesexistent encore, la choseest de plus en plus rare

au niveau national. Guy Thiry,l'ancien président de Visé, etAdem Sahin, le président del'Olympic Charleroi, posent unregard bien informé sur laquestion de cette fonction siimportante et les raisons quipeuvent pousser à se lancer dansce microcosme bien particulier.

« A l'époque où j'ai reprisVisé, le club évoluait en premièreprovinciale. J'avais envie de

m'investir dans ma commune,d'aider et c'était là une bonneoccasion », raconte Guy Thiry.« Pendant 18 ans, j'ai investi dansle club sur mes propres deniers.Quand j'ai remis le club en 2011,il était parfaitement sain. » PourAdem Sahin, le coeur a aussiparlé : « Je suis Carolo et j'aitoujours eu envie de diriger ungrand club alors quand lapossibilité de reprendre l'Olympics'est présentée, je n'ai pasvraiment hésité. On avait, et onl'a toujours, l'envie de mettre lesjeunes du club, de la région, en

©M.Delporte

DOSSIER

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Des cadavres dans le placardA Charleroi, ce sont

d'autres complications qui sontvenues se mettre sur le cheminde Adem Sahin. « Au moment dela reprise, on s'est rendu comptequ'il y avait de grosses différencesentre ce qu'on nous avait présentéet ce qu'on avait finalement enmains. Pour autant, on savaitqu'on allait découvrir descadavres dans le placard, çaaurait été trop beau sinon. Il adonc fallu trouver des solutionset, je pense, nous y sommesarrivés. »

On peut donc légitimementse demander s' il n'y a pas eu dudécouragement et des regretsdans le chef du président desDogues. « Jamais ! », assure-t-

Que font les pouvoirspublics ?

Selon Guy Thiry,désormais actif à Lixhe, c'estpar les pouvoirs publics quedoit venir l'aide au club. « Et jene parle pas que des autoritéscommunales, non. C'estl'ensemble des pouvoirs publicsqui doit s'investir dans le sport.En France, on consacre 3% dubudget aux différents sports. EnBelgique, en Wallonie plusprécisément, on est à peine à0,5%. »

On l'aura compris, faire dumécénat n'est pas chose aisée.S'entourer d'une équipe motivéeet solide est important. Et il nefaut pas se décourager au premierproblème car il y en aura, c'estune certitude. Entre des dettescachées, un manque debénévoles, des partenariatsdifficiles à nouer ou le manqued'implication des pouvoirspublics, le choix est large. Maisderrière tout cela, c'est trèssouvent le choix du coeur quiparle car faire de l'argent est biencompliqué à ce niveau. Certainscomme Aspire, à Eupen, l'ontbien compris. ■

« J'avais envie de m'investirdans ma commune, d'aider »

Guy Thiry, ancien président du CS Visé

Pour Guy Thiry, il n'y a qu'enprovinciales que le mécénat estpossible.

il. « Le seul regret que j'ai, c'estqu'on a perdu deux ans aveccette relégation administrativeen première provinciale.J'aurais préféré qu'on me disedès le départ qu'il y avait unproblème. Mais malgré cesdifficultés la motivation decontinuer notre projet ne nous ajamais quittés. Je suis quelqu'unqui quand il veut quelque chosefait tout pour l'obtenir. On veutréussir pour montrer aux gensqu'on tient la route. Selon moi,notre projet ne fait quecommencer maintenant. On a

vidé la maison de ses problèmes,à nous de la réaménagerdésormais. »

Cette confiance, elle n'étaitpar contre pas spécialementrécriproque dans le chef despotentiels partenaires del'Olympic. « Après les déboiresdes anciennes directions, onsavait que ça n'irait pas toutseul. De plus, personne dansnotre équipe n'avait de véritableexpérience d'ancien joueur defoot ou de dirigeant de club doncnous avons essuyé énormémentde refus. Pendant deux ans, on adonc travaillé pour ainsi direseul avec comme objectif deregagner cette confiance.Aujourd'hui, les choses vontmieux », affirme le Carolo.

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©sudpresse.be

DOSSIER

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Après des passages auxcentres de formationde Cannes, Caen etTroyes, tu arrives

très jeune en Suisse. C’est là quetu vas véritablement exploser,avec 30 buts en deux saisons...

Ca ne m’étonnait pas demarquer autant de but. J’ai chaquefois fini meilleur buteur du club etdans les trois premiers duchampionnat, Mais comme jen’avais pas d’offres de D1 ou D2suisse, je me suis bien dit que cepays n’était pas fait pour moi,même si financièrement j ’avais defameux contrats et je vivais commeun vrai pro. En fait, j ’avaisl’ impression qu’il y avait du

racisme là-bas. À Tour Le Pâquier,c’était un village et pour eux, avoirdeux noirs français dans l’équipe,c’était difficile. Je sentais qu’onavait un traitement différent : onnous voyait comme les Français quivenaient prendre l’argent avant dese barrer.

Pourquoi enchaîner avec laD3 belge ? Elle était mieuxcotée ?

C’est un pote qui m’a parlé deVirton. Moi je voulais absolumentquitter la Suisse, puis en regardantsur Internet, j ’ai vu que le club étaitvraiment médiatisé. Il m’a fallutrois jours pour arriver sur place, etlà je suis tombé des nues, quel petit

village. J’ai fait un bel effortfinancier en signant à Virton, jeperdais 2000€ par mois.

Tu es tombé dans unefameuse équipe à Virton, avecnotamment Thomas Meunier.

Ouais d’ailleurs je me souviensqu’au début de l’année, Virtonvoulait le prêter à un club de P1 .Puis il reste finalement, il fait unesaison de fou comme tout le club,même si on échoue près du titre.Mais quel souvenir à Virton, il yavait énormément de respect,contrairement à ce que j’ai pu vivreavec certaines personnes après àCharleroi.

Buteur prolifique dans les divisions inférieures suisse et belge pendant quelques années, HarlemGnohéré n’est pas encore parvenu à imposer sa griffe en D1. Alors qu’il a déjà inscrit près de 10 butsen D2 avec Mons, Bison revient sur sa carrière et assure qu’il n’a qu’un objectif : la D1 !

Par Emilien Hofman

Un BISON auTondreau

©lavenir.net

DIVISION 2

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L’année d’après justement,ton passage en D2 se passeadmirablement bien àCharleroi…

Moi ça ne m’étonnait pas car jesavais que j’avais les capacités pourle faire. Il a quand même fallu sixmois pour que je m’adapte, puisaprès ça j ’ai compris comment çafonctionnait et tout a bienfonctionné.

Qu’est-ce qui foire quand tuatteins la D1 la saison d’après ?

J’avais reçu une offre d’unautre club de D1 , mais je voulaism’imposer et jouer à Charleroi.Pourtant, quand le club a été reprispar Mehdi et Monsieur Debecke, jen’ai plus joué. En fait, je n’aivéritablement fait que six mois enD1 .

Tu penses que les nouveauxdirigeants ne t’aimaient pas ?

Mehdi savait comment j ’étais,maintenant je n’entrais pas dans lesplans du coach Ferrera. Je saispourquoi on ne me faisait pas jouer,mais je ne dirai rien… On ne m’adonné aucune explication, et en2013 quand on me force à aller àWesterlo (D2) en prêt, à partir de là,je comprends pourquoi.

C’était Westerlo ou rien ?Ouais, on m’a dit « Tu vas à

Westerlo, ou tu vas avec l’équiperéserve ». Je devais la fermer, et j ’aipassé six mois catastrophiques auKuipje. Je sais pas si j ’étais voululà-bas, mais je ne me sentais pasvraiment accepté par les joueurs.

C’est ta période la plusdifficile de ta carrière ?

Oui. La Tour Le Pâquier a étéle club le plus catastrophique, maissportivement Westerlo est vraimentun échec. En fait, c’était un peu la

même chose : Westerlo aussi étaitun petit village perdu dans un coin,mais comme je n’étais pasconcerné, je ne sortais pas de chezmoi et je cherchais même desexcuses pour ne pas m’entraîner.

« A Virton, il y avaiténormément de respect,

contrairement à Charleroi »Harlem "Bison" Gnohéré

©sudinfo.be

La saison d’après, tu espresque le quatrième choix deMazzu. Ton prêt à Mouscronintervient par contre juste aumoment où Pollet signe àAnderlecht, pourquoi ?

AMons, Bison retrouve sessensations de buteur.

DIVISION 2

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Je n’ai jamais eu ma chance, lecoach estimait que je n’avais pasma place seul en pointe en D1 .Alors quand Pollet est parti, j ’ai euune discussion avec Mazzu qui nem’a pas promis d’avoir plus detemps de jeu, alors je suis parti enespérant me faire remarquerpendant les six mois d’après.

Blessé en fin de saison àMouscron, tu te retrouves en plussans club pour l’été…

Début juin, j ’ai rencontréPierre François, même si j ’avaistrouvé sa proposition insuffisante.C’est à la troisième rencontre queles conditions m’ont plus convenu.Je ne pouvais pas me permettre de

rester six mois – un an sans club,mais d’un autre côté quand certainsclubs de D2 m’ont fait despropositions, je leur ai dit « vousêtes fous ? », c’était pas cohérent.À Mons par contre il y avait lesinfrastructures, les dirigeants etcertains joueurs que je connaissaisdéjà, et puis c’est pour moi un clubde D1 .

On t’a souvent reproché tonpoids dans ta carrière ?

Tout le temps, ouais. Mais lesgens qui me connaissent très biensavent comment je suis, mais c’estplutôt des supporters que ça pouvaitvenir. Quand ça n’allait pas, c’était« Ouais Bison il est gros », mais

quand ça allait, c’était « Il est pasgros, il est massif. »

Tu te souviens de ta réponseà ceux qui te traitaient de gros ?

C’était après un but contreLouvain, je me suis mis torse nul’air de dire « Regarde bien, est-ceque tu trouves que je suis un groscochon ? » C’était plutôt destiné àStéphane Pauwels qui meconsidérait de la sorte. Enfin, à labase, cette histoire me passait pardessus la tête : un dirigeant qui n’apas réussi dans plusieurs clubs quise permet de dire des choses sur desjoueurs, c’est vraiment qu’il n’arien compris. Je pense plus qu’ilessaie de se faire une image.

L’affaire avait rapidementété reprise dans les médias, ils’est excusé ?

Moi je n’ai jamais entendu leson de sa voix, même par messageet comme j’ai pas twitter, je ne saispas s’ il l’a fait. Après on m’a ditqu’il l’avait même fait en direct à latélévision. Mais je répète, à la base,quand le lendemain de sadéclaration je reçois 1 8 appels enabsence pour me demander ce queje vais faire, je m’en foutais. C’estMehdi Bayat qui ne voulait pasqu’on laisse Pauwels m’insultercomme ça.

Tu considères que tu as de lafolie dans ton jeu, comme lors dela défaite des tiens contreLouvain quand tu tentes malgrétout une panenka à 0-3 ?

Je fais ce qu’il me passe par latête, je pense que c’est ça qui faitqu’un joueur est bon, même siparfois il rate. C’est pas vraimentpour assurer le spectacle, je suissimplement la première idée qui mevient.

©sudpresse.be

« Je sais pourquoi on neme faisait pas jouer àCharleroi, mais je nedirai rien… »

« A Westerlo, je ne me sentaispas vraiment accepté par les

joueurs »Harlem "Bison" Gnohéré

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au cœur des jeunes avec ça.

Certains vont même jusqu’àcroire que c’est ton vraiprénom…

À Virton, je me souviensd’avoir demandé à un jeune monprénom, il m’a répondu "Bison"(rires), mais allez mon père est pasfou au point de me donner ceprénom-là.

Tu as un passé en équipe deFrance de jeune, depuis lors tu astiré un trait sur toute équipenationale ?

Tant que je ne suis pas en D1 ,je pense que le trait est définitif.Maintenant, à moi de faire tous lesefforts pour la retrouver, etpourquoi pas envisager l’équipenationale de Côte d’Ivoire, vu quemes parents viennent de là-bas.Pour moi, c’est une obligation dereprésenter mon véritable pays.

C’est désormais ton principalobjectif, la D1 ?

L’idéal serait de monter avecMons, mais personnellement ouaisje veux vraiment absolument laretrouver. ■

« Mons, c'est pour moi un clubde D1 »

Harlem "Bison" Gnohéré

©lexcel.be

Sous les couleurs de Virton,une belle période pour lui.

Es-tu quelqu’un d’impulsif ?C’est plutôt « J’ai été ». Je me

suis calmé, que ce soit dans la vieou sur le terrain, même si quand çane roule pas, je m’énerve. C’estmon caractère, je n’aime pasperdre, je cherche à ce que tout soitparfait. Si je n’étais pas comme ça,je ne pense pas que je serais passé

de D4 suisse à la D1 belge, j ’auraisdéjà lâché.

Tu avais confié être aussinerveux au volant, c’est resté ?

Oui encore aujourd’hui c’estresté. C’est pas forcément ceux quin’avancent pas qui m’énervent,mais ceux qui ne savent toutsimplement pas rouler.

Dans le foot, tu as unmeilleur ami : Parfait Mandanda,c’est une vieille amitié ?

On se connaît du centre deformation de Caen, on avait noschambres les unes à côté des autres,donc on s’est lié d’amitié. Mêmequand je suis parti à Troyes et lui enTurquie puis Bordeaux, on esttoujours resté en contact. Je mesouviens d’avoir été près de MehdiBayat pour lui dire « Ouais il fautprendre ce gardien il est vraimentbon ! » Avec Parfait, on se voit enmoyenne quatre fois par semaine,

on part en vacances ensemble, onjoue à la PlayStation, puis on sechamaille, on rigole énormément.

Tu peux rappeler l’historiquede ton surnom Bison ?

À mon arrivée à Virton, monpote m’avait présenté au directeursportif en disant que j’étais un

monstre. Alors quand j’ai vu ledirecteur, il a directement dit « Haouais, il ressemble à un bison. »C’est d’ailleurs comme ça queMichel Renquin m’a présenté aupremier entraînement. C’est resté,les petits aiment bien mon surnom,ça fait plaisir de donner du baume

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Mais que sepasse- t- i l àVisé ? Lescatastrophes se

multiplient et le club apparaîtà présent en phase terminale .Seul un miracle semble êtreen mesure de sortir le club dupétrin dans lequel il estenglué depuis de longuesannées . Cette semaine, le cluba été déclaré en failli te . Lessolutions pour le sortir decette s ituation semble difficileà trouver. Retour sur cettedescente aux enfers .

En j uillet, Visé était sauvéIl y a peu, Kick and Rush

s ' était intéressé à la situation

chez les Oies . La situationétait grave, les repreneursindonésiens étaient partis sanstambour ni trompette laissantderrière eux quantité dedettes . Des investisseursanglais étaient alors arrivéspromettant monts etmerveilles aux supportersvisétois . Fondamentalementpeu de choses avaient changéset les promesses semblaientdéj à bien loin. L'académie desj eunes , pourtant réputée àtravers tout le royaume était àla dérive, les entraîneurs desj eunes n'étaient plus payés etles frais imputables à desinfrastructures d'une tellequalité semblaient

impossibles à gérer pour desinvestisseurs qui étaient alorscomplètement dépassées - oudésintéressés ? - par lasituation. Le noyau desj oueurs professionnels ne s 'entirait guère mieux et lesj oueurs n'étaient payés , aumieux, qu'après de long moisd'attentes .

De plus , de nombreuxfournisseurs , eux aussiimpayés depuis des mois ,perdent patience et attaquentle club en j ustice . Lesentraîneurs de l ' école dej eunes suivent le mouvementet les plaintes se multiplient.Le club est alors au bord de laradiation. Fin j uillet, une

Par Xavier Xhoffray

Des finances au plus mal, des résultats sportifs catastrophiques, des joueurs qui ne sont plus payés etune direction vacante, la situation pourrait difficilement être plus grave à Visé. Mardi, le club a étédéclaré en faillite, comment en est­on arrivé là ?

Le CS Visé, suite... et fin?

©XavierXhoffray

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réunion de la dernière chancea lieu et les nouvelles qui enressortent sont rassurantes :les Indonésiens ont commencéà rembourser les dettesvisétoises et la Visé FootballAcadémie poursuit sesactivités ! Toutes les équipesde j eunes seront maintenues .Cependant, cette dernière seconstituera en une asblindépendante et vivra sapropre vie en parallèle avec lenoyaux professionnel. Lesdépenses seront réduites maisl ' essentiel est sauvé.

Trois mois plus tardEn septembre, les

repreneurs anglais n'avaientpas encore pu trouver desolution au malaise des Oies .Pire, i l avait quitté le club enemportant avec eux une partiedu remboursement indonésien.Cet argent devait leur servir àrembourser leurs frais . Viséétait placé sous administrationj udiciaire et en attente d'unedécis ion de j ustice . Lacommunication au club estquasi nul. La direction refusede s 'exprimer, le s ite officieln'est plus alimenté depuisaoût et sur les réseauxsociaux, le club est muetdepuis un long mois . Pourtant,le j ournalis te français LéonZitrone avait déj à biencompris l ' importance de lacommunication : « Qu'onparle de moi en bien ou enmal, peu importe. L'essentiel,c'est qu'on parle de moi ! ». . .mais le CS Visé, pluspersonne n'en parle . Le clubparait déj à comme bienmalade.

Les j oueurs , quant à euxne sont plus payés depuis de

longues semaines : i ls ne sontplus tenus de venir àl’ entraînement et aux matchs .Idem pour le staff. . . Desj eunes sont alignés en équipepremière et les résultatssportifs sont catastrophiques ,les défaites s 'accumulent et ladescente au classement

Le mardi 28 octobre, le tribunalde commerce de Liège a

déclaré en faillite la sociétéanonyme exploitant le club du

CS Visé.

commence. En point d'orguecette défaite face à Cappellenà domicile 0-1 0 . Le stade estvide, le cœur n'y est plus . Onsent que ce n'est pas sur le

terrain que se j ouera l 'avenirdu club, mais en coulisse . Onpeut cependant se poser laquestion, qui y croit encoredans la Cité de l 'Oie ?

La faillite est déclaréeLe mardi 28 octobre, le

tribunal de commerce de

Liège a déclaré en failli te lasociété anonyme exploitant leclub du CS Visé. Il a désignéMe Renette et Me LaurentStas de Richelle ,

Terry Fenwick, le T1 , n'a pashésité à se rendre enAngleterre et en Ecosse pourtenter de trouver desrepreneurs.

©Sudpresse

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administrateurs provisoiresdepuis trois semaines , commecurateurs . Ces derniers ontdéclaré qu' i ls allaient « mettretout en œuvre pour permettrela poursuite de l'activité etdonc de la saison afin defaciliter une reprise par desinvestisseurs . » La priorité estdonc de trouver un nouveaurepreneur. Des pistes existentcomme le déclare Me Stas deRichelle au micro de laRTBF : « J'ai été approchépar des gens qui ontmanifesté un intérêt. Pourl'instant à l'étranger, maisnous ne somme qu'au débutde la procédure . » Leproblème c 'est que les caissedu club sont totalement vides .La suite de la saison dépendrade la décis ion de cescurateurs . S ' i ls décidentl 'arrêt complet des activités ,Visé j ouera dès la saisonprochaine en 4e provinciale,sous un nouveau nom et avecun nouveau numéro dematricule .

L'obj ectif est cependantde trouver coûte que coûte unnouveau repreneur. Enattendant, i l n’ y aura plus dej oueur sous contratprofessionnel. Chacun pourras 'engager vis-à-vis d'un autreclub. Les j oueurs amateurs(U21 et autres) pourrontcontinuer à j ouer en D3 cettesaison sous statut amateur,tant qu'une décis ion définitiven'aura pas été prise .

La VFA peut, quant à elleet j usqu'à nouvel ordre,continuer ses activités .L’ occupation du site deWihogne n’ est, pour l ' instant,pas mise en cause. D 'ailleurs ,l 'optimisme prévaut du côté

de l ' école des j eunes . AlainSavelkoul , entraîneur desU1 3 a chois i de garder lemoral : « On a des pistes dereprise, étrangères et belgeset je ne me tracasse pas trop.En tout cas, nous chez lesjeunes, tout roule ! Le niveaun'a jamais été aussi bon, ceweek­end mon équipe a battuCiney, le leader invaincujusqu'ici, neuf buts à trois.N'en déplaise à certainespersonnes, nous sommesencore 10 fois plus motivésmaintenant ! »Christian Bartosch ,

secrétaire du club et fidèle de

la maison bleu et blanc a tenuà revenir sur cette tris tenouvelle au micro de laRTBF : « Il y a de l'émotion,de la tristesse et quelquepart, on a toujours cettetendance à se dire qu'onaurait peut­être dû réagirautrement mais c’est facile dedire ça avec du recule. C'estun énorme gâchis, c'est sûr.Le club a été escroqué.Comment va­t­on pouvoirlimiter la casse ? Ça sera aucurateur de trouver dessolutions . » Tout un clubl 'attend, tous les amateurs defootball l ' espèrent. ■

Le stade de la Cité de l'Oie verra-t-il encoreles bleu et blanc jouer cette saison ?

©XavierXhoffray

« Il y a de l'émotion, de latristesse et quelque part, ona toujours cette tendance àse dire qu'on aurait peut­être dû réagir autrement »

Christian Bartosch, secrétaire du CS Visé

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Yannick Vervalle,avec unetroisième placepour une

première saison enPromotion, on est tenté dedire qu’on ne pouvait pasrêver mieux. Pourtant, onsent que l’ on a un gout detrop peu à ce stade de lasaison.

Le début de saison est loind’ être catastrophique. Unetroisième place après dixj ournées, pour une équipe quidécouvre la Promotion, cen’ est pas mal. Cependant, lesobj ectifs et la préparation

d’ avant saison nous laissaientprésager de meilleursrésultats . On ne peut pas lecrier haut et fort mais nousavions la montée en ligne demire.

Cette ambition demonter directement en D3n’ est-elle pas surréaliste ? Ilne serait pas plusraisonnable de se stabiliserd’abord en Promotion ?

La volonté d’ accéder à latroisième division est réaliste.Le potentiel est présent dansle groupe. Il y a énormémentde qualité, peu de formations

dans la série possèdent dansleur effectif des j oueurscomme à Waterloo.Cependant, les individualitésne sont rien si nous nepouvons pas en faire uneéquipe. C’ est le rôle del’ entraineur : souder les gars,établir chaque dimanche lemeilleur onze de base. Vu lesqualités footballistiques dugroupe, la situation deWaterloo devrait êtremeilleure. Le problème estsimplement le j eu développé.Ca j oue mal pour le moment.Des choses élémentaires sontratées. S i la construction, qui

Par Antoine Billa

Arrivé àl'été 2013 au Royal Racing Club de Waterloo, la situation de Yannick Vervalle s’est quelque peucompliquée en ce début de saison. En froid avec sa direction, l’ancien Loup a quitté le groupe. Cela ne l’empêchecependant pas d’avoir un regard objectif sur la situation de ses anciens coéquipiers qui découvrent la Promotion.

« Un beau projet sportif àWaterloo »

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est la base du j eu, n’ est pasprésente, ce sera difficile defaire des résultats .

Justement, que manque-t-il à Waterloo pour pouvoirtenir sur le long terme laconcurrence avec les deuxéquipes de tête que sontOverij se et les FrancsBorains ?

Ce qu’ il faut tout d’ abord,c’ est trouver un équilibre.Trouver les bons mots pourarriver à motiver les j oueurslors de chaque rencontre estprimordial pour êtreperformant. L’ équipe a réaliséde superbes résultats en Coupede Belgique face à des équipesde niveau supérieur (ils ontnotamment sorti Virton,pensionnaire de D2, NDLR)parce qu’ il y avait cettemotivation de j ouer face desformations plus fortes . Je nedis pas que les gars ne sontpas motivés mais il fautpouvoir se remettre enquestion à chaque match pourtenir la route sur le longterme.

Depuis deux ans,l’ évolution de Waterloo forcele respect. L’ équipe estmontée coup sur coup de P2à P1 et de P1 à Promotion.Selon vous, quelles sont lesraisons de ce succès ?

Le président y est pourbeaucoup. Le financement estbon et le recrutement a àchaque fois été excellent. Jecrois que ce sera pluscompliqué cette année mais leproj et sportif de Waterloo esttrès intéressant. Cependant,pour le mener à bien, il fautveiller à ne pas se précipiter, à

« La volonté d'accéder à la D3est réaliste »

Yannick Vervalle

©http://rrcw.be

©sports.nordeclair.be

Vervalle à l'époque de Tournai.

ne pas brûler les étapes. Tenirses engagements envers lesj oueurs, les membres du staffet du comité me semble

également être quelque chosed’ important dans de telsproj ets .

D’un point de vue plus

personnel, que s’ est-il passéentre vous et la directionpour qu’ il y ait une tellecassure ?

Tout d’ abord, il faut savoirque j e me suis blessé lors dupremier match dechampionnat, ce qui m’ a laissésur la touche. Mais ce qui a

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PROMOTION

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mis le feu aux poudres, c’ estque le président devait tenircertains engagements à monégard et qu’ il ne les a pasrespectés . J’ ai tenté d’ entreren contact avec lui, partéléphone, par mail, mais iln’ a j amais donné de réponse.Je suis également passé par ledirecteur technique, OlivierHouben mais c’ est égalementresté sans suite. Vous savez, sià partir d’ un moment, celadoit me couter de l’ argentd’ aller j ouer à Waterloo, j epréfère stopper. J’ ai desactivités de mon côté qui mepermettent d’ occuper montemps. Le football actuel n’ estpas touj ours quelque chosed’ évident à gérer, j e m’ enrends bien compte. Mais celame déçoit que l’ aventure entreWaterloo et moi se termine dela sorte, sans dialogue.

Lors de votre arrivée en2013 , qu’attendait-on d’ungars qui a évolué au plushaut niveau ?

©archives.sudpresse.be

Les années glorieuses àl'époque de La Louvière.

Quand tu es passé par ladivision un, on attend de toid’ être un leader dans legroupe. Il faut pouvoir tirerles gars vers le haut dans lessituations difficiles et avoir unbon état d’ esprit sur et endehors du terrain. Dans levestiaire, il faut pouvoirconseiller les j eunes et lesj oueurs déj à plus chevronnés.

Calmer les tensions faitégalement partie des attentesque l’ on a d’ un ancienpensionnaire de D1 . Et puis, ilfaut tenter de véhiculer unebonne image du club.

C’est une des raisonspour laquelle on a vudébarquer des gars commeVitto Vilano (ex-Standard)ou Damien Miceli (ex-Charleroi) à Waterloo ?

Oui, notamment. Mais j epense que leur venue est plusexplicable pour leursperformances sur le terrain.Cette saison, j e pense qu’ ilssont impliqués dans nonantepourcents des buts . Leursassists et leurs goals sontvraiment importants pour lesrésultats du groupe. Peud’ équipes en Promotionpeuvent se targuer d’ avoir detels j oueurs dans leurformation. C’ est une bellevitrine pour Waterloo, et j epense que c’ est également unbon moyen de voir éclore lebeau proj et sportif du club. ■

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Fiche du joueur

Yannick VERVALLE, né le 3 juin1981 .Nationalité : Belge.

Parcours junior :1 987-1988 : RWDM1988-1989 : Football ClubEendracht Hekelgem1989-2000 : RSC Anderlecht

Parcours senior :2000 : RSC Anderlecht2000-2001 : Go Ahead Eagles(Pays-Bas)2001 -2002 : Sportclub Eendracht

Alost2002- jan 2005 : La LouvièreJan 2005 – juin 2005 : Beveren2005 - Jan 2006 : La Louvière2006-2007 : Ethnikos Asteras(Grèce)2007 – 2008 : AO Kerkyra(Grèce)2008 : AO Ilisiakos Athens(Grèce)2008-2009 : AO Kalamata(Grèce)2009 – 2011 : Visé2011 -2013 : Tournai2013 - : RRC Waterloo

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Seraing United 1 3 7 3 3 28 1 7 +1 1 24

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Racing Malines 1 3 4 2 7 1 5 23 1 4-8

Saint-Trond 1 2 8 2 2 25 1 3 +1 2 26

White Star 1 3 3 6 4 1 5 21 -6 1 5

Mons 1 3 4 6 3 20 1 3 +7 1 8

Woluwe-Zaventem 1 3 3 1 9 1 0 28 -1 8 1 0

Heist 1 3 3 1 9 1 5 25 -1 0 1 0

1 3 3 3 7 1 2 20 -8 1 2P. E. Maasmechelen

Alost 1 3 6 4 3 23 1 9 +4 22

Roulers 1 3 5 3 5 1 4 1 2 +2 1 8

Lommel 1 3 7 5 1 26 1 4 +1 2 26

Tubize 1 2 4 3 5 1 4 1 5 -1 1 5

OH Leuven 1 3 7 3 3 22 1 5 +7 24

Virton 1 3 6 5 2 23 1 7 +6 23

Eupen 1 3 9 1 3 24 1 1 +1 3 28

Geel 1 3 2 3 8 1 2 24 -1 2 9

Antwerp 1 3 4 4 5 1 1 9 +2 1 6

Dessel Sport 1 3 3 1 9 1 4 23 -9 1 0

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

CLASSEMENTS

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CalendrierRésultats

Journée 09 - 27/09/201 4Virton - Mons (0-0) ; ASV Geel - Tubize (0-1 ) ; WS Bruxelles - Dessel Sp. (2-1 ) ; Ov.Lommel - Seraing Utd (2-2) ; Heist - Alost 2002 (0-2) ; P Maasmech. - RC Malines (0-1 ); Woluwe-Zav. - Eupen (0-2) ; SV Roulers - OH Louvain (0-0) ; St-Trond - Antwerp (1 -0)

Journée 1 0 - 05/1 0/201 4Dessel Sp. - P Maasmech. (1 -2) ; Mons - Woluwe-Zav. (4-0) ; RC Malines - Heist (2-1 ) ;Antwerp - WS Bruxelles (1 -1 ) ; Eupen - St-Trond (3-0) ; OH Louvain - ASV Geel (2-1 ) ;Alost 2002 - SV Roulers (1 -1 ) ; Seraing Utd - Virton (1 -2) ; Tubize - Ov. Lommel (2-2)

Journée 11 - 11 /1 0/201 4ASV Geel - Alost 2002 (0-3) ; Heist - Dessel Sp. (3-1 ) ; Ov. Lommel - OH Louvain (3-1 ) ;SV Roulers - RC Malines (4-0) ; P Maasmech. - Antwerp (0-1 ) ; Mons - Seraing Utd (1 -3) ; Virton - Tubize (2-2) ; WS Bruxelles - Eupen (0-1 ) ; Woluwe-Zav. - St-Trond (1 -3)

Journée 1 2 - 1 8/1 0/201 4OH Louvain - Virton (1 -1 ) ; Dessel Sp. - SV Roulers (1 -3) ; Tubize - Mons (2-2) ;Seraing Utd - Woluwe-Zav. (3-1 ) ; Eupen - P Maasmech. (1 -1 ) ; Antwerp - Heist (2-0) ;RC Malines - ASV Geel (2-4) ; Alost 2002 - Ov. Lommel (0-3) ; St-Trond - WS Bruxelles(6-0)

Journée 1 3 - 25/1 0/201 4Mons - OH Louvain (1 -1 ) ; Seraing Utd - Tubize (2-0) ; Virton - Alost 2002 (3-3) ; Ov.Lommel - RC Malines (3-0) ; Heist - Eupen (0-4) ; P Maasmech. - St-Trond (1 -2) ; ASVGeel - Dessel Sp. (0-1 ) ; Woluwe-Zav. - WS Bruxelles (1 -0) ; SV Roulers - Antwerp (0-0)

L'équipe du mois

Quatre victoire et un nul, voilà le bilan de Eupen sur les cinq derniers matchs. Un joli1 3/1 5 qui permet aux Germanos de prendre la tête du championnat. Cependant, attentionparce que Saint-Trond ne pointe qu'à deux unités avec un match de retard contre Tubize.Malgré tout, Eupen assume pleinement son statut de favori de la série.

Journée 1 4 - 01 /11 /201 4OH Louvain - Seraing Utd ; Dessel Sp. - Lommel Utd ; St-Trond - Heist ; Tubize -Woluwe-Zaventem ; WS Bruxelles - P Maasmech. ; Eupen - SV Roulers ;RC Malines - Virton ; Eendracht Alost - Mons ; Antwerp - ASV Geel

Journée 1 5 - 08/11 /201 4Lommel Utd - Antwerp ; ASV Geel - Eupen ; Seraing Utd - Eendracht Alost ;Tubize - OH Louvain ; Mons - RC Malines ; SV Roulers - St-Trond ; Virton -Dessel Sp. ; Woluwe-Zaventem - P Maasmech. ; Heist - WS Bruxelles

Journée 1 6 - 1 5/11 /201 4Dessel Sp. - Mons ; Woluwe-Zaventem - OH Louvain ; RC Malines - Seraing Utd ;Antwerp - Virton ; P Maasmech. - Heist ; WS Bruxelles - SV Roulers ; Eupen -Lommel Utd ; Eendracht Alost - Tubize ; St-Trond - ASV Geel

Journée 1 7 - 22/11 /201 4Lommel Utd - St-Trond ; Virton - Eupen ; SV Roulers - P Maasmech. ; ASV Geel -WS Bruxelles ; Heist - Woluwe-Zaventem ; OH Louvain - Eendracht Alost ; Tubize- RC Malines ; Seraing Utd - Dessel Sp. ; Mons - Antwerp

Classement buteurs :

1 Yagan (Malines) 1 0

2 Gnohere (Mons) 9

3 Dufer (Seraing) 7

- Kehli (Seraing) 7

- Cornet (Virton) 7

- Trossard (Lommel) 7

7 Stevance (Seraing) 6

8 Regales (Lommel) 5

- De Neve (Alost) 5

- Parzyszek (Saint-Trond) 5

- Skhodra (Alost) 5

- Taulemesse (Eupen) 5

- Vansimpsen (Alost) 5

1 4 Bostock (OHL) 4

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RCS Verviers

Union Saint-Gil loise

UR La Louvière C

R Cappellen FC

Berchem Sport

Hoogstraten

KV Turnhout

RUW Ciney

La Calamine

KS Grimbergen

KV Tirlemont

Diegem Sport

Wallonia Walhain

KS Hasselt

Oosterzonen O.

K Bocholter V

Visé

Sprimont Comblain

1 3 5 2 6 23 22 +1 1 7

1 3 7 4 2 24 1 3 25+1 1

1 3 4 3 6 22 25 -3 1 5

1 3 1 2 1 0 58 1 1 +47 37

1 3 4 1 8 1 6 31 -1 5 1 3

1 3 5 3 5 20 1 8 +2 1 8

1 3 3 3 7 1 6 23 -7 1 2

1 3 5 2 6 1 6 1 5 +1 1 7

1 3 1 0 2 1 36 1 4 +22 32

1 3 4 2 7 24 32 -1 2 1 4

1 3 7 3 3 29 1 9 +1 0 24

1 3 7 3 3 1 7 1 3 +4 24

1 3 1 1 1 1 1 0 52 -42 4

1 3 1 3 9 1 3 26 -1 3 6

1 3 1 2 1 0 1 0 44 -34 5

1 3 8 3 2 26 1 2 +1 4 27

1 3 6 4 3 21 1 2 +9 22

1 3 5 2 6 20 1 9 +1 1 7

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1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

1 7

1 8

KSV Oudenaarde

Winkel Sport

Londerzeel SK

RFC Tournai

KFC VW Hamme

KS Bornem

KMS Deinze

KM Torhout 1 992

FC Gullegem

KFC Izegem

KV Coxyde

Rupel Boom

Géant Athois

KS Temse

FCV Dender EH

Eendracht Zele

Olsa Brakel

Gent-Zeehaven 1 3 5 3 5 1 7 1 7 0 1 8

1 3 2 1 1 0 1 0 29 -1 9

1 3 7 5 1 26 1 0 +1 6 26

1 3 5 6 2 23 20 +3 21

1 3 6 2 5 24 22 +2 20

1 3 3 2 8 1 5 24 -9 1 1

1 3 4 3 6 1 4 24 -1 0 1 5

1 3 2 7 4 1 3 1 5 -2 1 3

1 3 3 2 8 1 1 24 -1 3 1 1

1 3 4 7 2 23 1 5 +8 1 9

1 3 1 0 2 1 35 1 6 +1 9 32

1 3 4 6 3 20 20 0 1 8

1 3 7 4 2 24 1 5 +9 25

1 3 6 2 5 21 1 8 +3 20

1 3 4 5 4 21 20 +1 1 7

1 3 5 4 4 1 2 9 +3 1 9

1 3 4 3 6 1 6 20 -4 1 5

1 3 2 4 7 1 7 26 -9 1 0

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts. J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

Division 3A Division 3B

Journée 09 - 27/09/201 4La Louvière Centre - Cappellen (3-4) ; Turnhout - CS Verviétois (3-0) ;Oosterwijk - Berchem (4-1 ) ; Diegem - Walhain (0-2) ; La Calamine -Grimbergen (0-1 ) ; Visé - SK Hasselt (0-0) ; Tirlemont - Sprimont-Comblain(1 -3) ; Union St-Gil l . - Ciney (0-1 ) ; Bocholter - Hoogstrat. (1 -0)

Journée 1 0 - 05/1 0/201 4SK Hasselt - Turnhout (2-1 ) ; Cappellen - Bocholter (4-1 ) ; Berchem - Diegem(1 -1 ) ; CS Verviétois - Tirlemont (3-3) ; Ciney - Visé (1 -0) ; Walhain - LaLouvière Centre (1 -1 ) ; Hoogstrat. - La Calamine (1 -2) ; Grimbergen - UnionSt-Gil l . (1 -1 ) ; Sprimont-Comblain - Oosterwijk (2-2)

Journée 1 1 - 1 1 /1 0/201 4Diegem - Sprimont-Comblain (0-1 ) ; SK Hasselt - Ciney (3-0) ; Oosterwijk -CS Verviétois (2-0) ; La Louvière Centre - Berchem (5-3) ; Turnhout -Tirlemont (1 -1 ) ; La Calamine - Cappellen (2-3) ; Visé - Grimbergen (3-2) ;Union St-Gil l . - Hoogstrat. (1 -0) ; Bocholter - Walhain (1 -0)

Journée 1 2 - 1 9/1 0/201 4Ciney - Turnhout (7-1 ) ; Hoogstrat. - Visé (3-0) ; Sprimont-Comblain - LaLouvière Centre (2-4) ; CS Verviétois - Diegem (2-1 ) ; Berchem - Bocholter(1 -0) ; Grimbergen - SK Hasselt (2-3) ; Cappellen - Union St-Gil l . (3-0) ;Walhain - La Calamine (0-2) ; Tirlemont - Oosterwijk (1 -2)

Journée 1 3 - 26/1 0/201 4Diegem - Tirlemont (2-0) ; Turnhout - Oosterwijk (0-3) ; Ciney - Grimbergen(2-1 ) ; La Louvière Centre - CS Verviétois (5-1 ) ; SK Hasselt - Hoogstrat. (1 -1 ) ; La Calamine - Berchem (3-4) ; Bocholter - Sprimont-Comblain (1 -0) ;Union St-Gil l . - Walhain (1 -0) ; Visé - Cappellen (0-1 0)

Résultats

Journée 09 - 27/09/201 4Torhout - Winkel (2-0) ; Tournai - Géants Athois (3-2) ; Gand-Zeeh. - Deinze(1 -3) ; Hamme - Rupel Boom (1 -1 ) ; Tamise - Dender (2-2) ; Coxyde -Gullegem (1 -0) ; Londerzeel - O Brakel (1 -1 ) ; Zele - Bornem (2-3) ; Izegem -Audenarde (1 -4)

Journée 1 0 - 05/1 0/201 4Deinze - Izegem (1 -1 ) ; Géants Athois - Torhout (1 -3) ; O Brakel - Coxyde (1 -3) ; Winkel - Zele (5-2) ; Dender - Hamme (2-3) ; Audenarde - Tamise (0-3) ;Rupel Boom - Tournai (4-1 ) ; Bornem - Londerzeel (1 -3) ; Gullegem - Gand-Zeeh. (0-0)

Journée 1 1 - 1 1 /1 0/201 4Tournai - Dender (1 -1 ) ; Torhout - Rupel Boom (0-0) ; Gand-Zeeh. - Izegem(4-0) ; Tamise - Deinze (0-0) ; Zele - Géants Athois (2-0) ; Coxyde* - Bornem(3-0) ; Londerzeel - Winkel (3-1 ) ; Gullegem - O Brakel (0-1 ) ; Hamme -Audenarde (2-2)

Journée 1 2 - 1 9/1 0/201 4Audenarde - Tournai (4-0) ; Dender - Torhout (1 -0) ; Deinze - Hamme (3-2) ;Géants Athois - Londerzeel (2-1 ) ; Bornem - Gullegem (1 -1 ) ; Rupel Boom -Zele (2-0) ; O Brakel - Gand-Zeeh. (2-2) ; Izegem - Tamise (1 -1 ) ; Winkel -Coxyde (1 -2)

Journée 1 3 - 26/1 0/201 4Torhout - Audenarde (2-0) ; Tournai - Deinze (2-1 ) ; Gand-Zeeh. - Tamise (2-0) ; Zele - Dender (1 -0) ; Gullegem - Winkel (3-4) ; Coxyde - Géants Athois(4-1 ) ; O Brakel - Bornem (1 -1 ) ; Hamme - Izegem (2-2) ; Londerzeel - RupelBoom (4-1 )

Résultats

CLASSEMENTS

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Page 23: Kick and Rush Magazine - Octobre 2014 - #15

1

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3

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5

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7

8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

KSK Renaix

KRC Waregem

KSC Menen

RRC Wetteren

KVK Westhoek

Jong Lede

KFC St.-Gil l is-Waas

R. Knokke FC

SW Harelbeke

SK Eernegem

SK Berlare

Sint-Niklaas

OMS Ingelmunster

Standaard Wetteren

KS Boezinge

Sparta Petegem

1

US Rebecquoise

RES Acrenoise

R Léopold Uccle FC

RRC Waterloo

KOV Sterrebeek

Francs Borains

KOSC Wijgmaal

US Solrezienne

FC Ganshoren

Schaerbeek

Chatelet SC

Tempo Overi jse

RJE Binchoise

FC Pepingen

K Wolvertem SC

RUS Assesse

2

3

4

5

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7

8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

1 0 7 2 1 22 7 +1 5 23

1 0 4 1 5 9 1 7 1 3-8

1 0 7 3 0 23 8 +1 5 24

1 0 3 5 2 1 8 1 7 +1 1 4

1 0 4 4 2 1 8 1 2 +6 1 6

1 0 1 1 8 9 25 -1 6 4

1 0 1 0 9 9 24 -1 5 3

1 0 3 4 3 9 1 3 -4 1 3

1 0 4 2 4 1 5 1 3 +2 1 4

1 0 4 1 5 1 2 1 8 -6 1 3

1 0 6 1 3 22 1 3 +9 1 9

1 0 1 3 6 1 2 22 -1 0 6

1 0 4 0 6 23 26 -3 1 2

1 0 7 3 0 1 6 4 +1 2 24

1 0 5 4 1 22 1 4 +8 1 9

1 0 1 2 7 1 4 21 -7 5

1 0 4 2 4 1 4 1 5 -1 1 4

1 0 1 3 6 9 20 6-1 1

1 0 4 2 4 1 5 1 8 -3 1 4

1 0 2 3 5 8 1 5 -7 9

1 0 5 0 5 1 9 1 6 +3 1 5

1 0 5 1 4 20 1 4 +6 1 6

1 0 4 3 3 1 2 1 1 +1 1 5

1 0 4 3 3 1 2 1 5 -3 1 5

1 0 3 2 5 20 24 -4 1 1

1 0 3 1 6 1 3 24 -1 1 1 0

1 0 3 3 4 1 7 1 3 +4 1 2

1 0 1 5 4 1 2 22 -1 0 8

1 0 8 1 1 25 6 +1 9 25

1 0 2 4 4 1 7 22 -5 1 0

1 0 8 1 1 26 3 +23 25

1 0 4 4 2 1 5 1 3 +2 1 6

Résultats

Journée 06 - 27/09/201 4Wetteren-Kwatrecht - Westhoek (2-6) ; Berlare - St. Wetteren (1 -1 ) ; St-Nicolas* - Petegem (1 -1 ) ; Menin - Ingelmunst. (3-1 ) ; Eernegem - Waregem(2-0) ; Boezinge - Renaix (1 -4) ; Lede - FC Knokke (1 -1 ) ; St-Gil l is Waas -Harelbeke (0-4)

Journée 07 - 05/1 0/201 4Ingelmunst. - Lede (3-0) ; Renaix - Eernegem (3-0) ; Harelbeke - Berlare (4-3) ; Westhoek - St. Wetteren (0-2) ; FC Knokke - Boezinge (3-2) ; Wetteren-Kwatrecht - St-Nicolas (1 -3) ; Petegem - Menin (0-0) ; Waregem - St-Gil l isWaas (1 -1 )

Journée 08 - 1 2/1 0/201 4Berlare - Waregem (3-3) ; St-Nicolas* - Westhoek (6-3) ; Menin - Wetteren-Kwatrecht (3-0) ; Lede - Petegem (2-2) ; Boezinge - Ingelmunst. (0-3) ; St-Gil l is Waas - Renaix (0-3) ; St. Wetteren - Harelbeke (1 -0) ; Eernegem - FCKnokke (2-2)

Journée 09- 1 9/1 0/201 4Ingelmunst. - Eernegem (2-0) ; Renaix - Berlare (3-1 ) ; Wetteren-Kwatrecht -Lede (0-1 ) ; St-Nicolas - Menin (4-1 ) ; Waregem - St. Wetteren (1 -3) ; FCKnokke - St-Gil l is Waas (2-1 ) ; Westhoek - Harelbeke (3-4) ; Petegem -Boezinge (2-0)

Journée 1 0 - 26/1 0/201 4Berlare - FC Knokke (1 -3) ; Harelbeke - Waregem (3-3) ; St-Gil l is Waas -Ingelmunst. (0-3) ; Boezinge - Wetteren-Kwatrecht (2-1 ) ; Menin - Westhoek(1 -2) ; Lede - St-Nicolas (0-3) ; Eernegem - Petegem (2-1 ) ; St. Wetteren -Renaix (1 -1 )

Journée 06 - 27/09/201 4Entente Binchoise - Châtelet (1 -1 ) ; Pepingen - Wolvertem (4-1 ) ; RCSchaerbeek - US Solrézienne (2-1 ) ; RC Waterloo - Overi jse (0-2) ;Ganshoren - Sterrebeek (0-2) ; Rebecq - Ol. Wijgmaal (0-3) ; Acren - LéoUccle (1 -0) ; Francs Borains - Assesse (3-1 )

Journée 07 - 05/1 0/201 4Overi jse* - Ol. Wijgmaal (2-1 ) ; Assesse - Entente Binchoise (3-1 ) ; Léo Uccle- Rebecq (1 -0) ; Sterrebeek - RC Schaerbeek (1 -0) ; RC Waterloo - FrancsBorains (1 -2) ; US Solrézienne - Acren (2-3) ; Châtelet - Pepingen (4-2) ;Wolvertem - Ganshoren (1 -1 )

Journée 08 - 1 1 /1 0/201 4Entente Binchoise - RC Waterloo (0-2) ; Ol. Wijgmaal - Léo Uccle (2-1 ) ;Pepingen - Assesse (3-3) ; RC Schaerbeek - Wolvertem (2-1 ) ; FrancsBorains - Overi jse (1 -0) ; Rebecq - US Solrézienne (5-0) ; Ganshoren -Châtelet (0-1 ) ; Acren - Sterrebeek (0-1 )

Journée 09 - 1 9/1 0/201 4Overi jse - Léo Uccle (4-1 ) ; Sterrebeek - Rebecq (1 -2) ; US Solrézienne - Ol.Wijgmaal (2-1 ) ; Wolvertem - Acren (0-2) ; RC Waterloo - Pepingen (1 -3) ;Francs Borains - Entente Binchoise (1 -1 ) ; Assesse - Ganshoren (3-3) ;Châtelet - RC Schaerbeek (1 -1 )

Journée 1 0 - 26/1 0/201 4RC Schaerbeek - Assesse (1 -1 ) ; Léo Uccle - US Solrézienne (4-2) ; EntenteBinchoise - Overi jse (0-0) ; Pepingen - Francs Borains (1 -3) ; Ganshoren -RC Waterloo (0-7) ; Ol. Wijgmaal - Sterrebeek (1 -1 ) ; Acren - Châtelet (1 -1 ) ;Rebecq - Wolvertem (2-0)

Résultats

Promotion A Promotion B

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts. J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

CLASSEMENTS

23www.kickandrushmag.be | Kick and Rush Magazine

Page 24: Kick and Rush Magazine - Octobre 2014 - #15

1

2

3

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5

6

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8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

KVK Wellen

KSC City Pirates

KFC St.-Lenaarts

Witgoor Dessel

VC Herentals

KVV Vosselaar

KSK Bree

Esperanza Pelt

K ESK Leopoldsburg

Spouwen

K Lyra TSV

KFC Zwarte Leeuw

Bilzerse Waltwilder

Racing Club Hades

1 3 6 8 1 6 -8 6

2 2 6 9 1 7 8-8

2 1 7 9 20 -1 1 7

3 1 6 1 3 1 8 -5 1 0

4 0 6 1 8 26 -8 1 2

2 4 4 8 1 6 -8 1 0

4 3 3 1 0 1 1 -1 1 5

8 1 1 28 1 0 +1 8 25

6 2 2 25 1 1 +1 4 20

5 5 0 21 8 +1 3 20

4 4 2 1 5 1 3 +2 1 6

5 2 3 1 3 1 1 +2 1 7

2 1 7 1 0 27 -1 7 7

3 3 4 1 5 21 -6 1 2

V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

1

2

3

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5

6

7

8

9

1 0

1 1

1 2

1 3

1 4

CS Onhaye

Bertrix

UR Namur

RFC Liège

R Aywail le FC

RFC Til leur

RRC Hamoir

RFC Huy

RFC Meux

RUS Givry

FC JL Arlon

RRC Mormont

RES Couvin-Mar.

Stade Waremmien

Solières Sport

1 5

4 2 4 1 2 1 3 -1 1 4

3 3 4 1 8 20 1 2-2

3 3 4 1 7 1 9 -2 1 2

4 3 3 1 7 1 8 -1 1 5

5 2 3 1 7 1 4 +3 1 7

3 5 2 21 23 -2 1 4

0 3 7 1 0 27 -1 7 3

5 1 4 1 9 1 2 +7 1 6

3 3 4 1 5 1 5 0 1 2

4 4 2 1 9 1 6 +3 1 6

0 1 8 7 24 -1 7 1

6 1 3 1 9 1 3 +6 1 9

3 7 0 21 1 5 +6 1 6

6 1 3 1 2 8 +4 1 9

7 1 2 32 1 3 +1 9 22

V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

JS Taminoise

1 6

2 2 5 1 2 1 8 -6 8

1 5

1 6

KFC Duffel

Beerschot

4 3 3 26 20 +6 1 5

6 3 1 25 8 +1 7 21

Résultats Résultats

Journée 06 - 27/09/201 4Bilzen - St-Lenaarts (0-0) ; Rijkevors. - Neerpelt (1 -2) ; Beerschot-Wilri jk -Wellen (6-1 ) ; CP Antwerpen - Leopoldsburg (4-1 ) ; Duffel - Bree (3-4) ; W.Dessel - Hades (0-1 ) ; VC Herentals - Lyra (0-2) ; Vosselaar - Spouwen (1 -1 );

Journée 07 - 05/1 0/201 4St-Lenaarts - CP Antwerpen (2-1 ) ; Neerpelt - Bilzen (6-1 ) ; Lyra - Duffel (2-2); Vosselaar - VC Herentals (6-0) ; Wellen - W. Dessel (2-1 ) ; Bree - Rijkevors.(1 -1 ) ; Spouwen - Hades (0-0) ; Leopoldsburg - Beerschot-Wilri jk (0-2) ;

Journée 08 - 1 1 /1 0/201 4Hades - Wellen (4-3) ; Rijkevors. - Lyra (1 -1 ) ; Bi lzen - Bree (5-2) ; Beerschot-Wilri jk - St-Lenaarts (2-0) ; CP Antwerpen - Neerpelt (3-0) ; Duffel - Vosselaar(5-1 ) ; W. Dessel - Leopoldsburg (2-1 ) ; VC Herentals - Spouwen (0-1 )

Journée 09 - 1 8/1 0/201 4Neerpelt - Beerschot-Wilri jk (1 -0) ; Leopoldsburg - Hades (1 -1 ) ; St-Lenaarts -W. Dessel (0-2) ; Lyra - Bilzen (1 -1 ) ; Spouwen - Wellen (4-0) ; Vosselaar -Rijkevors. (0-1 ) ; VC Herentals - Duffel (1 -2) ; Bree - CP Antwerpen (1 -2)

Journée 1 0 - 26/1 0/201 4Rijkevors. - VC Herentals (2-1 ) ; Beerschot-Wilri jk - Bree (4-0) ; Duffel -Spouwen (2-2) ; Hades - St-Lenaarts (1 -1 ) ; W. Dessel - Neerpelt (1 -4) ; CPAntwerpen - Lyra (7-0) ; Wellen - Leopoldsburg (0-1 ) ; Bi lzen - Vosselaar (1 -0)

Journée 06 - 27/09/201 4Mormont - UR Namur (1 -3) ; Couv.-Mariemb. - Jeunesse Arlonaise (1 -0) ;Givry - Bertrix (3-3) ; Meux - FC Til leur (1 -1 ) ; Aywail le - Huy (4-2) ; Solières -Waremme (2-1 ) ; J Tamines - Hamoir (1 -2) ; FC Liège - Onhaye (5-2)

Journée 07 - 05/1 0/201 4Huy - FC Liège (0-2) ; Bertrix - Aywail le (3-0) ; Jeunesse Arlonaise - Meux (1 -2) ; Mormont - Solières (2-2) ; FC Til leur - Givry (2-1 ) ; Hamoir - Couv.-Mariemb. (1 -3) ; UR Namur - Onhaye (1 -0) ; Waremme - J Tamines (6-1 )

Journée 08 - 1 2/1 0/201 4Couv.-Mariemb. - Waremme (0-2) ; Meux - Hamoir (5-2) ; Onhaye - Huy (1 -2); FC Liège - Bertrix (0-0) ; J Tamines - Mormont (2-0) ; Givry - JeunesseArlonaise (1 -1 ) ; Aywail le - FC Til leur (2-2) ; Solières - UR Namur (4-1 )

Journée 09 - 1 9/1 0/201 4FC Til leur - FC Liège (3-2) ; Bertrix - Onhaye (1 -0) ; Jeunesse Arlonaise -Aywail le (3-0) ; Hamoir - Givry (1 -0) ; Solières - J Tamines (1 -1 ) ; UR Namur -Huy (1 -0) ; Waremme - Meux (1 -0) ; Mormont - Couv.-Mariemb. (2-3)

Journée 1 0 - 26/1 0/201 4Meux - Mormont (1 -0) ; Huy - Bertrix (4-1 ) ; J Tamines - UR Namur (1 -0) ;Onhaye - FC Til leur (3-3) ; Aywail le - Hamoir (1 -1 ) ; Givry - Waremme (2-4) ;FC Liège - Jeunesse Arlonaise (3-1 ) ; Couv.-Mariemb. - Solières (0-0)

Promotion C Promotion D

CLASSEMENTS

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1 0

1 0

1 0

1 0

1 0

1 0

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1 0

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1 0

1 0

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1 0

J.

1 0

9

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9

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J.

Page 25: Kick and Rush Magazine - Octobre 2014 - #15

1 - 24/9 : KV Coxyde (D3) - Mouscron-Péruwelz 0-0 (tàb 4-3)2 - 24/9 : KFC Sport St Gil l is Waas (D4) - Cercle de Bruges 1 -73 - 24/9 : Charleroi - Eupen (D2) 2-04 - 24/9 : Woluwe Zaventem (D2) - Ostende 1 -35 - 24/9 : Olsa Brakel (D3) - Westerlo 6-16 - 24/9 : Dessel Sport (D2) - Malines 0-27 - 24/9 : OHL (D2) - Courtrai 1 -38 - 24/9 : Club Bruges - Alost (D2) 6-19 - 24/9 : Antwerp (D2) - Zulte-Waregem 0-41 0 - 24/9 : Lierse - Saint-Trond (D2) 4-01 1 - 24/9 : Patro Maasmechelen (D2) - Anderlecht 3-5*1 2 - 24/9 : Genk - Racing Malines (D2) 0-11 3 - 24/9 : UR Namur (D4) - La Gantoise 1 -31 4 - 24/9 : Lommel United (D2) - Waasland-Beveren 2-11 5 - 24/9 : KVC Sint-Eloois Winkel Sport (D3) - Lokeren 0-61 6 - 24/9 : Heist (D2) - Standard 0-3

Seizièmes de finale de Cofidis Cup

COUPE DE BELGIQUE

Huitièmes de finale de Cofidis Cup

H1 - 3/1 2 : KV Coxyde (D3) - Cercle de BrugesH2 - 3/1 2 : Charleroi - OstendeH3 - 3/1 2 : Olsa Brakel (D3) - MalinesH4 - 3/1 2 : Courtrai - Club BrugesH5 - 3/1 2 : Zulte-Waregem - LierseH6 - 3/1 2 : Anderlecht - Racing Malines (D2)H7 - 3/1 2 : La Gantoise - Lommel United (D2)H8 - 3/1 2 : Lokeren - Standard

Quarts de finale de Cofidis Cup

Q1 - 1 7/1 2 : H1 - H2 // 21 /01 : H2 - H1Q2 - 1 7/1 2 : H3 - H4 // 21 /01 : H4 - H3Q3 - 1 7/1 2 : H5 - H6 // 21 /01 : H6 - H5Q4 - 1 7/1 2 : H7 - H8 // 21 /01 : H8 - H7

Demis finale de Cofidis Cup

D1 - 04/02 : Q1 - Q2 // 1 1 /02 : Q2 - Q1D2 - 04/02 : Q3 - Q4 // 1 1 /02 : Q4 - Q3

Finale de Cofidis Cup

Stade Roi Baudouin 21 /3 20h45 : D1 - D2

25www.kickandrushmag.be | Kick and Rush Magazine

Page 26: Kick and Rush Magazine - Octobre 2014 - #15

L’omnipotence du ParisSaint-Germain sur la scènefootbalistique parisiennetend à faire oublier que la

capitale française a aussi vibré aurythme de derbies. Une dynamique quiexiste toujours dans les divisionsinférieures, sans pour autant attirer lesfoules. Petite chronologie nonexhaustive des « derbies de lacapitale ».

L’émulationA la fin du 19e siècle, le football

arrive en France par l’intermédiairedes marins et de la grande bourgeoisied’affaire britannique. Paris, métropolesurpeuplée, n’échappe pas à la tornade

foot. Entre 1890 et 1900, pas moins dehuit clubs y sont créés, parmi lesquelsle Standard Athletic Club (quiinspirera son nom à un certain clubbelge), les White-Rovers, le ClubFrançais ou encore et le Racing Clubde Paris. La Fédération Française deFootball ne créera un championnatnational professionnel qu’en 1932.Aussi, dans un premier temps, lesclubs parisiens jouent-ils entre eux : en1894, c’est le lancement duchampionnat de France USFA, quirestera au début fermé aux clubs deprovince. En 1918, alors que le payslèche ses plaies, la première coupe deFrance offre une finale 100%francilienne entre l’Olympique de

Paris et le CASG Paris. Victoire duCASG 3-2. Les clubs parisiens ne vontcependant entrer dans une véritable èrede rivalité qu’en 1919 avec lafondation, par la FFF, de la Ligue deParis Île-de-France de football. Cettecompétition régionale, qui existetoujours, se dote à l’époque d’uneDivision d’Honneur regroupant lesmeilleurs clubs. Le Red Star en est lepremier champion. .

1920-1950 : Red Star/Racing ClubEn 1932, quatre clubs parisiens

sautent dans le bain et participent aupremier championnat de France pro: leCA Paris, le Club Français, le RacingClub de Paris et le Red Star. Ce sontces deux derniers clubs qui vont sedisputer le titre de meilleur de lacapitale et offrir les derbies parisiens lesplus emblématiques de l’entre-deuxguerre. Les deux formations se battaientdéjà souvent pour le titre dans lesannées 20 en Ligue Parisienne, avec unléger avantage pour le Red Star (troistitres contre deux pour le Racing)

Le Red Star, fondé en 1897, joue àSaint-Ouen, en périphérie. C’est le clubde la banlieue, des couches populaires,historiquement proche des idéauxhumanistes, chrétiens, voir socialistes.

Le Racing a vu le jour en 1882.C’est un club omnisport, celui descitadins, mais qui va vite devenir un desclubs les plus populaires de France enremportant le doublé coupe-championnat en 1936, puis en reportantencore la coupe en 39, 40 et 45. Lesdeux clubs sont les seuls parisiens quiparviennent à se maintenir parmi l’élitejusqu’à la guerre, même si le palmarèsdu Red Star se limite à une coupe en 42et qu’il descend deux fois en L2 aucours des années 30.

1950 -1970 : Racing Club/StadeFrançais

L’après-guerre s’avère difficilepour le Red Star, qui tente une fusion

Au bon vieux temps desderbies parisiens

Le 5 septembre dernier, des bagarres explosaient dans la capitale entre supportersdu Paris FC et du Red Star Paris. Ces deux clubs, plus anciens que le PSG, ontune histoire mouvementée et se débattent aujourd’hui en National (D3). Ilsoffrent à la ville lumière ce qui lui manque au plus haut niveau : un derby.Par Louis Matagne

©lamadjer.fr

ETRANGERETRANGER

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avec le Stade Français (demi-finalistede la coupe 1949), laquelle échoue. Leclub à l’étoile rouge sombre dans lesdivisions inférieures tandis que leStade Français fait l’ascenseur entreL1 et L2 et devient LE rival du RCParis, donnant un nouveau visage auxderbies parisiens durant les années 50.Vu le statut omnisport des deux clubs,la rivalité qui les oppose dépasse enréalité le simple contexte du football etde l’après-guerre. Historiquement, ilssont en compétitions depuis toujours.

Les Racingmens deviennent leshérauts du foot francillien et, si lepalmares du club ne s’enrichit pas, leParc des Princes est un des plusfréquentés de France avec unemoyenne de 20.000 supporters. En1964, le club descend en ligue 2 etprive pendant 10 ans la Ville Lumièred’un derby au plus haut niveau.

1973 -1975 : Red Star/PSGDix ans plus tard, la saison 73-74

est le théâtre de la rivalité terrible entrele Red Star, qui souhaite retrouverl’élite, et le jeune PSG, soutenu par lamairie de Paris et censé devenir legrand club Parisien que tout le mondeattend. En coulisse, c’est le Paris FC,alors en L1 , qui est le véritableennemi du PSG, car lui aussi souhaitedevenir le n°1 en région parisienne.Les deux clubs ont d’ailleurs étémariés, avant de divorcer sur fond detensions politiques.

Mais pour l’heure le PSG se heurteà la rivalité sportive des revanchardsverts et blancs. Le 10 novembre 1973,30.000 personnes assistent, au Parc desPrinces – c’est le premier match du PSGdans ce stade, qui est alors la résidencedu Paris FC – à la victoire 3-1 sur le RedStar. Le match retour a lieu en avril 74dans un stade Bauer comble (il paraitque Jean-Paul Belmondo y était) et cettefois le Red Star gagne 2-0. LesAudoniens remportent 30 victoires sur34 cette année-là et retrouvent l’élite où

ils sont vite rejoints par leurs dauphinsdu PSG, vainqueurs de Valenciennes enbarrage. Pendant ce temps, le Paris FCdescend en ligue 2 et cède le Parc desPrinces à son ennemi.

La saison 74-75 voit donc leretour d’un derby parisien en Ligue 1 .Le Red Star, secoué par des problèmesfinanciers, est néanmoins relégué enfin de saison. Une voie royale s’ouvrepour le PSG, qui devient seigneur ensa demeure et ne sera jamais plusinquiété par un de ses voisins.

1980-2014 : Red Star/Paris FCAujourd’hui, le Racing Club de

Paris est retombé dans l’amateurismeet joue en Division d’Honneur de ParisIle-de-France où il avait connu sespremiers succès dans les années 20. LeStade français aussi est retourné dans laLigue régionale, dans une série

départementale. Les séries de CFAcomptent un grand nombre d’équipesparisiennes comme Ivry, Drancy ouSébart-Moissy, mais ces clubs, bienqu’étant souvent réputés pour laformation qu’ils proposent, n’attirentpas les foules. Restent donc le Red Staret le Paris FC, qui s’affrontentactuellement au troisième échelonnational. L’énorme succès du PSG nesert pas ces clubs, qui ne font jamaisstade comble, loin de là. Il les dessertsmême dans le cas du Paris FC, qui arecueilli malgré lui un grand nombre defauteurs de troubles chassés du Parc dePrinces par le plan Leproux. Selon leclub, ce sont eux qui sont à la base desincidents du 5 septembre dernier. Larencontre entre ces deux formationsn’en reste pas moins le seul et uniquederby de la capitale au niveaunational. ■

L'énorme succès du PSG nesert pas les autres clubs

parisiens

©http://paris-luttes.info

Le Old Clan, un club de supportersdu Paris FC, ici lors d'un derby

face au Red Star.

ETRANGER

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Octobre signe très particulièrement les retours des DiablesRouges de Marc Wilmots à la compétition. Si l’amical face auxSocceroos d’Australie était une mise en bouche, le vrai débutde campagne pour l’Euro 2016 a commencé ce 10 octobredernier face à lamaigre formation d’Andorre.

Quel rapport, me direz-vous, entre les Diables Rougesrentrant en pleine campagne qualificative et Kick & Rush, cefer de lance des divisions inférieures ? Je vous l’accorde aucunrapport à première vue. Mais en yregardant de plus près, il se pourraitqu’un élément soit corrélatif. Ce lien,c’est celui de joueurs fréquentant lasélection nationale tout en évoluantdans des divisions inférieures.Entendons nous, quand je disfréquenter, j’entends que ces joueurssont potentiellement sélectionnablesparMarcWilmots.

Le premier nom qui me vient entête est celui de Jelle Vossen, leLimbourgeois, qui a souvent fait officede roue de secours sur le front del’attaque belge, n’a jamais caché sondésir de s’expatrier. Si la Fiorentinas’était montrée intéressée tout unmoment, c’est à Middelsbrough FC,club du subtop de Championship (D2anglais) que le joueur de 25 ans poseses valises sous forme d’un prêt. Unchoix qui pose question tant on sait quele Diable aux 12 sélections rêve d’un retour auprès deWilly.

Un autre Diable parti s’exiler cette saison en Angleterreest l’ancien Brugeois, Vadis Odjidja. Alors qu’il devait atterriren janvier dernier du côté des Toffees d’Everton, le joueurformé à Anderlecht a finalement échoué à Norwich City, clubfraichement relégué de la Premier League. Certains voient ence transfert, un pas en arrière pour le talentueux milieu de

terrain qui a signé un contrat de 3 ans plus une en option.

Deux jeunes joueurs issus du noyau Diablotin (et doncsusceptible d’avoir une place dans l’équipe A) ont aussi choiside s’exiler en division inférieure. Le premier, Igor Vetokele,évolue actuellement dans le club londonien de RolandDuchâtelet, CharlonAthletic. Le choix du joueur de 19 ans peutêtre considéré comme un pas en arrière quand on sait que le FcCopenhague joue les phases de poule de l’Europa League. Le

second Diablotin n’est autre queMassimo Bruno. S’il joue bien ducôté du RedBull Salzbourg endivision un autrichienne, l’ancien dela maison mauve appartient au RBLeipzig, club allemand de Bundesliga2 qui évoluait en D4 il y a encore troissaisons de cela. Un choix qui passeplus facilement avec un prêtimmédiat vers l’Autriche et un clubfraternel de par son sponsor.

Ces choix ne sont pas sansrappeler celui de Jean-François Gilletqui fut tout de même appelé ensélection dès 2009 sous l’airAdvocaat alors qu’il évoluait avecBari en Serie B. Ou encore de CarlHoefkens qui évoluait sous lescouleurs de Stoke City alors enChampionship. Évidemment, àl’époque où le Lierrois évoluait chezles Diables, le niveau de l’équipe

nationale était à l’antipode de celui que l’on connaîtactuellement.

Alors est-ce un choix financier qui a poussé ses potentielsDiables Rouges à l’exil des divisions inférieures ou est-ce untremplin improbable vers des terrains où l’herbe est plus verte ?Seul le futur pourra répondre à cette question. Pour l’heure, laqualification de l’Euro 2016 se passera sans eux.■

Mais que Diable fous-tu là ?

Une opinion de Michael Scholze

OPINION

Jelle pose fièrement avec ses nouvelles couleurs.Coucou la D2 anglaise. . .

©http://www.mfc.co.uk/

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On a beau être logédans la perle desArdennes, dans uneville qui accueillait

le gotha européen au 1 9esiècle et qui attire touj ours lesfoules pour ses thermes, çan'empêche pas les problèmes.Sportifs, mais aussi et surtoutfinanciers . Le R. Spa FC estdans la tourmente et ne doit sasurvie actuel qu'au travaild'acharnés qui ne veulent pasvoir disparaitre ce clubhistorique - on parle tout demême du matricule 3 0 - dupaysage footballistique belge.Sébastien Aguilar,l ' entraineur, est de ceux-là.Présent au club depuis 1 996, ilest un témoin privilégier pourparler de la situation de sonclub.

Une montée qui tue« La montée obtenue en

Promotion au terme de lasaison 2012­2013 étaitfinalement un très mauvaiscalcul », avance-t- il . « Apartir de là, le club a ététrès mal géré. Le comitévoyait trop large sans avoirles fonds nécessaire. En

plus de ça, lacommunication n'était pasbonne. Tous les membresn'étaient pas au courant dece qui se passaient.Comment voulez­vous queça fonctionne dans cesconditions ? » Pour aj outerà cela, le public ne suivaitpas. On comptait au mieux40 entrées payantes .Insuffisant. « La ville et leclub ont perdu leur âme. Can'intéressait plus les gens. »

La suite, on la connait. Leclub est relégué sportivement,libère ses j oueurs, le président

quitte le club sans repreneurderrière et auj ourd'hui Spa nevoit pas l 'avenir en rose.« Mais il y a une éclaircie »,nous annonce Aguilar.« L'échevin en charge dessports, Francis Bastin, essayede trouver une solution. Cacommence à bouger. » Enattendant, Sébastien Aguilarcompose avec une équipeconstruite à l'arrache. « J'airepris l'équipe à 10 jours dela fin du mercato. A la base,je coachais la P4 et j'ai doncrepris quelques joueurs avecmoi. J'ai essayé de faire venir

Spa prend l'eau

Relégué de Promotion D l'an dernier, le R. Spa FC évolue désormais enpremière provinciale liégeoise. Mais les Spadois ne s'y éterniserontcertainement pas vu les résultats actuels. L'an prochain, direction la P2.Par Julien Denoël

©lavenir.net

Seb Aguilar est un purspadois qui ne veut pasvoir son club mourir.

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LA MINUTE PROVINCIALE

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des joueurs mais ce n'était pasévident. Finalement, on a eupas mal d'Africains qui sontarrivés mais honnêtement, ona privilégié la quantité à laqualité », explique-t- il avecune pointe de déception dansla voix.

Entre temps, au mois demai, Spa voyait débarquerNico Dewalque à laprésidence. L'ancien j oueur duStandard et du RFC Liègedevait relancer le matricule 60par ses différents contacts .Hélas, l 'histoire se révèle êtreune vaste farce et, fin j uillet,le comité de Spa annonce lafin de la collaboration entreles deux parties dans uncommuniqué qui tire à bouletsrouges sur l'ancien DiableRouge. Lui est ainsi reprochéde ne pas avoir été présent auxdernières réunions, de ne pasavoir respecté sesengagements tant sportifs quefinanciers et de ne pas avoirfait évoluer l 'organigramme duclub en amenant de nouvellespersonnes.

L'oiseau pour le chat

Avoir un effectif montéà la va-vite, cela se ressentfatalement sur le classementpuisque cette équipe faite debric et de broc pointe à ladernière place avec un

« On a privilégié la quantité à laqualité »

Sébastien Aguilar, T1

©lavenir.net

Chaque semaine, Spa, ici contreMalmédy, prend une raclée. Dur.

passif de -89 ! « Les joueurs,au départ, et à part quelquesexceptions, n'ont toutsimplement pas le niveau. Madéfense est très faible », nouslache Aguilar, dépité. « Cen'est pas évidentpsychologiquement même s'il ya un bon état d'esprit général.On essaye de les motiverquand même chaque week­endà réduire le nombre de goalsencaissés. Pour ça, ensemaine, on tente de proposerdes entrainements distrayantet les affuter physiquement envue de la P2. »

Le reste de la saisons 'annonce donc comme un longchemin de croix qu' il faudraaffronter avec courage avantde se relancer en P2 l'anprochain. Le club pourra y

construire une nouvellepolitique basée notamment surles j eunes (même si l 'équipeactuel est déj à fort j eune) .« Pendant des années, on les anégligé. On n'avait plus dejeunes à Spa mais désormaison a des équipes jusqu'encadet. On compte 150 jeunesaffiliés au club. En P2, nouspourrons construire uneéquipe basée sur ses jeunes etavec des gars de la région »,explique le T1 des Spadois .Histoire de redonner une âmeau club, d'offrir aux supportersune raison de s ' identifier ànouveau au club qui fête en201 4 les 75 ans de sonappellation royale.

En attendant, qu'est-ce quidonne encore à l'entraineur laforce de continuer dans detelles conditions ? « C'est lecoeur qui parle. Je suisSpadois et je n'accepte pas cequ'on a fait de mon club.J'estime qu'une ville commeSpa mérite mieux. Nous devonsgarder un club d'un bonniveau. Mais attention à nepas répéter les erreurs dupassé à vouloir grandir tropvite à coup d'argent. »

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LA MINUTE PROVINCIALELA MINUTE PROVINCIALELA MINUTE PROVINCIALE

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Raviver la flamme

Avec la montée en D2, Seraing United retrouve progressivement un public. Plongée aucœur de ces bouillant rouge et noirs qui croient dur comme fer en un avenir doré.

Par Louis Matagne

Lorsque son équipe joue à domicile, FrançoisMazzara est toujours parmi les premiers à entrerdans l’enceinte du stade du Pairay. Avec son filsLucas, ils accrochent des drapeaux aux barrières

rouges et noires qui parsèment à intervalle régulier la grandetribune. Le match contre Tubize ne débutera que dans uneheure, mais François est prévoyant ; et ce n’est pas le froidmordant de ce soir d’octobre qui l’écartera du droit chemin.

C’est en 2007 que ce trentenaire jovial a créé son clubde supporter, sobrement baptisé « les rouges et noirs ». « En2006, quand Seraing­RUL est devenu le RFC Sérésien et quenous avons retrouvés notre blason et nos couleurs, pas mald’anciens supporters sont revenus au stade. Après la mort dumatricule 17, la grande majorité des supporters n’allaientplus au Pairay, parce que la RUL ce n’était pas Seraing.Moi­même je n’allais plus au foot qu’une ou deux fois par

Les supporters tentent de recréerune ambiance bien sérésienne.

©LouisMatagne

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SUPPORTERS

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« Ce qui compte, c'est le nom, les couleurs, lestade »

François Mazzara

©LouisMatagne

François Mazzara croit enl'avenir de son club de coeur.

©LouisMatagne

an, par pure nostalgie», explique François, qui est tombéamoureux du matricule 17 quand il était enfant. Son premiermatch était un derby contre le voisin du bord de Meuse.« Pauvre papa », glisse Lucas en rigolant, « Seraing menait4­2 et s’est fait remonter à 4­5 ! »

Relation amour-haine avec le StandardBientôt François et Lucas sont rejoints par d’autres

supporters. L’espace entre la tribune debout et la buvette seremplit très lentement. On se donne des claques dans le dos,des petits groupes se forment au rythme des interpellations.La pompe crache timidement ses premières bières. « Il nefaut pas se voiler la face », lâche François en s’allumant unecigarette, « il y a toujours eu un problème de public àSeraing. » Onofrio, qui ramène une tournée de tangos lecoupe : « enfin, quand le Standard ou Anderlecht venaient, jepeux vous dire qu’on ne savait plus où se mettre ! » « C’estvrai », concède son interlocuteur, « n’empêche que même àla grande époque, sous Blaton, il y avait rarement plus de5000 personnes au Pairay. En même temps c’est très difficilede vivre entre deux clubs mythiques comme le Standard etLiège ! » Ici, personne n’a oublié ce terrible jour d’avril 1996où l’ogre de Sclessin a mangé son modeste voisin. Mickaël,ancien joueur du club reconverti, suite à une blessure, ensupporter acharné, se souvient : « J’ai vu mon père pleurer,ce jour­là. C’est lui qui m’a transmis cette passion pourSeraing.» Du reste, les supporters sont partagés quand onaborde le sujet Standard. François : « On a besoin duStandard ! Depuis toujours, de nombreux Rouches montent

Un but et c'est le Pairayqui s'enflamme.

SUPPORTERS

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« des bières à 1,50 ! » quandMario Franchi donne le coupd’envoi. Des vieux de la vieille, casquettes décoloréesvissées sur le crâne, esquivent en grognant des groupes degamins qui font la course d’un bout à l’autre de la tribune.

« Je ne pense pas qu’il y ait une solution miracle auniveau de la fréquentation », estime François. « La directiona, à mon sens, fait un geste intéressant en descendant le prixdes places debout à 7€. Avec un abonnement, ça me couteseulement 3,20€ de venir ici ! Ce qu’il faudrait faire, c’estconvertir les plus jeunes. Il y a 450 jeunes à l’EDJ, et leurnombre va augmenter dans les années à venir. Il faut queleurs entraîneurs les emmènent au stade, leurs parlent del’équipe première, en fassent de vrai rouge et noirs. » C’estaussi l’avis de Fabian Kerfs, le délégué des U11 nationaux.« Moi, en tout cas, j’essaye de sensibiliser les jeunes.J’aimerais m’arranger avec Vincent Ciccarella (ndlr : ledirecteur technique du club) pour créer de manièresystématique un coin réservé aux délégués et aux jeunes.Pour l’instant, la direction ne s’occupe pas beaucoup dessupporters. Je peux les comprendre, parce qu’ils ont pas malde truc importants à gérer sur d’autres fronts. C’est un peuune année de transition en fait. » Cela se ressent par exempledans la production du merchandising, quasi inexistant cettesaison. « Trop peu de gens s’habillent en rouge et noir ici »,déplore la coquette Viviane, en montrant fièrement une

Certains donnent de la voixmême si cela reste encore timide.

©LouisMatagne

supporter Seraing. » C’est le cas de Samuel, la vingtaine,habitué à user ses semelles dans les travées du Stade MauriceDufrasne. « Je continue à aller au Standard, mais je viensrégulièrement voir Seraing cette saison. On y voit du beaufoot dans une ambiance super conviviale. C’est ce quim’attire ici, le coté bon enfant, on se connait tous. »

Tout le monde n’a cependant pas la même attitude queSamuel. Comme ce dernier, Kevin a un peu plus de vingtans. Son discours n’en est pas moins différent. « Je suisSérésien et fier de l’être ! Ma ville, mon club ! J’étais petit,mais la disparition du matricule 17 m’a fait mal. Jen’oublierai jamais ce que le Standard a fait à Seraing et laplus belle des victoires serait de monter en D1 et de voir lesStandard descendre en D2. »

Convertir les jeunesLes joueurs montent sur le terrain. Environ 400

supporters ont pris place dans les gradins de la tribunedebout. Ils ne doivent pas être beaucoup plus en face, enassise.

Un public clairsemé. Un peu nonchalant, aussi. Auxbarrières, des petits groupes se forment et vivent le matchséparément. Du centre de la tribune, où les plus chaudsforment une masse compacte s’élèvent tout de mêmequelques « Allez Seraing ». Une vingtaine de gars scandent

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écharpe qu’elle porte depuis vingt ans. Quand on connaitl’impact symbolique (coté tribune) et financier (cotébureaux) d’un marchandising efficace, on comprend laremarque. Mais ne serait-il pas absurde de créer des produitsestampillés « Seraing United » - appellation pour laquelleaucun supporter n’a de la sympathie - quand on sait que l’anprochain la direction va rechanger le nom en RFC Sérésienet très certainement remodeler le blason en conséquence ?

Un stade, un nom et des couleursA la demi-heure de jeu, la tribune sort un peu de sa

léthargie. Des « sérésiens olé olé » sont repris en cœur. Lesixième sens du supporter le pousse à motiver son équipe,laquelle ouvre finalement la marque dans une explosion dejoie. Arrive la mi-temps. Dans l’escalier qui descend vers labuvette tout le monde a le sourire et c’est peut êtrel’occasion de poser la question qui démange, à défaut devraiment déranger : avec un président français, unmatricule acheté et un noyau ne comportant presque aucunélément de l’EDJ, quelle est la véritable identité de cenouveau club ?

« J’étais attaché au matricule 17, et cela fait presque20 ans qu’on l’a perdu », répond François du tac-au-tac.« Ce qui compte c’est le nom, le stade et les couleurs. »« En Angleterre, il n’y a pas de matricule ! », relance

Fabian Kerfs essaye de transmettre la fibrerouge et noir à ses jeunes joueurs.

Mickaël. « Et de toute façon je n’étais pas attaché au 23, jem’en fiche pas mal. » « L’identité sérésienne est toujours là ! »,avance quant à lui Fabian. « Même si il est français, BernardSerin est un acteur de la région, Mario Franchi est né dans lecoin, pareil pour Vincent Ciccarella. »

Les supporters rouge et noir ont encore l’occasion devibrer un bon coup en seconde période lorsque leur équipedouble la marque. 2-0. Cette fois une vague d’optimismegénérale déferle sur la tribune. « Si on est champion, je me fousà poil », déclare tout haut un ado, déclenchant l’hilarité de sescamarades. Avec cette victoire, le RFC Sérésien (pas la peinede l’appeler autrement, au final) entre dans le top 5. A quatrepoints de la première place ; de quoi faire rêver. Le publiccommunie rapidement avec ses favoris et c’est l’heure derentrer pour certains, pour les autres de faire le tour du stade etaller se réchauffer dans la grande buvette. « On se dirige versune période qui sera peut­être encore meilleure que l’èreBlaton », assure François. « Je suis super confiant. La nouvelledirection c’est du sérieux. Monter en D1 cette année n’est paspeut­être pas raisonnable mais ça arrivera vite, croyez­moi ! »

Dans la rue attenante au stade, un riverain met le nez à lafenêtre quand deux vieillards arborant les couleurs du clubpassent : « Et alors Seraing les gars ? Qu’est­ce qu’il fait ? »

« Gagné parait ! Dans quelque temps on remplacera leStandard, tu verras ! » Tous rient de bon cœur.

©LouisMatagne

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Rédactione-mail : [email protected]

Rédacteur en chef : Julien Denoël

Rédaction : Louis Matagne ; Jordan Horwood ; Emilien Hofman ;

Xavier Xhoffray ; Michaël Scholze ; François Garitte ; Mario

Cordisco ; David Dessouroux ; Jérôme Joiris ; Quentin Molitor ;

Antoine Billa

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