Ont participé à ce numéro : Lili Chussavoine, Apolline Decaesteker, Sophia Evezard,

Emma Gaudelus, Louise Lézère, Claire Mourroz, Cyrine Yousfi.

Responsable de publication : Emma Gaudelus

La plume de Rosa

Le nouveau journal du Lycée Rosa Parks

n°1, mars 2016

Ce journal a été créé par une dizaine d’élèves de la

Seconde à la Terminale. Il vous informera sur des sujets

variés comme le cinéma, l’orientation, les infos locales ou

pas… et sur les bons moments passés au lycée.

Il est destiné à permettre des échanges (articles,

dessins, poèmes…) entre les lycéens, c’est-à-dire vous !

Si vous avez envie d’y participer, vous êtes les bien-

venu-e-s.

Nous espérons que ce journal vous intéressera et vous

aidera.

A bientôt, l’équipe du journal

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Ca s’est passé à Rosa

Le carnaval du lycée Rosa Parks, une réussite ? On peut dire que oui : dès huit heures du matin, ouverture de l’établissement, des dizaines de costumes passent les portes et se regroupent. Que font-ils ? Tout simplement, ces élèves comparent leurs déguisements et ceux qui enva-hissent petit à petit les couloirs, en raison du froid qui règne au-dehors.

Des éclats de rire et d’admira-tion interrompent de temps à autre les discussions animées, comme lorsque Jésus et Dumbledore font leur entrée accompagnés de quelques sor-ciers de Poudlard, ou alors quand une femme Charleston se rend en salle des profes-seurs.

L’heure du défilé est ensuite fixée, chaque classe peut maintenant pro-céder à l’élection du ou des costumes représentants, et à treize heures, tout est plié. Alors que les élèves se pres-sent autour de la salle polyvalente et s’amassent dans le hall d’entrée, un fracas métallique résonne bientôt dans les escaliers : le chevalier du lycée fait alors son entrée, monsieur Soulier brandit fièrement son épée… qu’il a troquée contre un petit dossier.

Carnaval du lycée, déguisements variés !!

Mr Soulier, preux chevalier du lycée

Flash back

Une rockstar et un Petit Prince

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L’orateur et la Rei-ne de Cœur sont arrivés, et à l’annon-ce de la MDL, le défi-lé peut donc com-mencer : les se-condes ouvrent le concours et imposent le rythme au jury et au public. Suivent les classes de première qui augmentent d’un cran encore la pres-sion, puis arrivent les

terminales qui clôtu-rent ce défilé de costumes plus originaux les uns que les autres. Après une courte atten-te, où fusent quelques critiques de la part des élèves spectateurs, le podium est annoncé. Félicitations à Nicolas Davesne et Irénée De-bourg de TS1 : deux Legos sont proclamés rois du carnaval du ly-cée Rosa Parks pour l’année 2015-2016. Et bien sûr, n’oublions pas le desperado et le cow- boy sur la deuxième marche d u podium, ainsi que l’exorciste au cri strident et ses deux adorables zom-bies arrivé à la troisième place. Encore une belle année dans ce lycée, où il y eut foule de déguisements bien pensés et amusants.

Texte de Louise et photos de Lili , Tle L

Au menu : champignon, poussins et poulets

L comme Lego, les rois du Carnaval 2016

Flash back

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Le cross de Rosa

« Je cours pour Nebba »

Le vendredi 1er

avril 2016 aura lieu, pour la neuvième année consécutive, le Cross Via Nebba, appelé « Je cours pour Nebba ». Intro-duit à Rosa Parks en 2008 par Madame Molin, professeur de lettres, il est destiné à récolter des fonds afin d’aider le village de Nebba, situé en-tre les villes de Dori et Bogandé (voir carte).

Il faut savoir que l’argent récolté grâce aux cross ne sert en aucun cas à payer les membres de l’association. 80 % de la somme sont réservés au Burkina Faso, tandis que les 20 % restants sont versés aux Restos du Cœur. Ce qui veut dire qu’en participant au cross, vous contribuez non seulement à améliorer la vie des habitants de Nebba, mais aussi celle des Français qui sont en difficulté.

L’association Via Nebba fut créée en septembre 1986 par Toni Rouge, au ter-me d’un voyage au Burkina Faso. Elle est séparée en deux branches : l’une française, régionale, qui emploie une dizaine de personnes, et l’autre burkina-bé, chargée de faire la liaison entre la France et le Burkina. L’association est financée à hauteur de 6 000 € par les cotisations versées par les adhérents, mais aussi par diverses manifestations qui rapportent en moyenne 600 €, et par les cross bien sûr.

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Le cross de Rosa

Passons maintenant au concret. À quoi sert l’argent que nous ver-sons chaque année ?

Tout d’abord, il faut savoir que Nebba est un petit village du Burki-na Faso, situé dans une zone rurale globalement plus pauvre que le res-te du pays. Le village se développe au fil des ans, notamment grâce au soutien de l’association Via Nebba, mais l’accès à l’électricité et à l’eau courante y est encore impossible.

L’un des objectifs de Via Nebba est donc de pallier ce man-que d’infrastructures.

Ainsi, en 2015, une maternité a été construite. Elle est petite et rudimentaire, mais permet au moins à quelques mamans de donner la vie dans des conditions sanitaires décentes. La construction de nouveaux puits est en cours. Ceux-ci permet-tront aux habitants de Nebba d'avoir accès à l’eau potable beaucoup plus facilement, car les puits qui existent déjà sont situés à une distan-ce importante du village. Enfin, un préau a été construit pour le dis-pensaire (sorte d’hôpital de campagne). Ce préau permet aux malades d'attendre leurs consultations à l’abri des intempé-ries.

L’autre principal objectif de Via Nebba est de permettre à un

maximum d’enfants et d’adolescents d’avoir accès à l’éducation. L’ar-gent récolté par les cross a permis d’améliorer grandement les conditions d’apprentissage des élèves burkinabés.

Photo du village de Nebba

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Tous les ans, une nouvelle classe fut construite. Les élèves peuvent dorénavant suivre leur scolarité de la 6ème à la Terminale (ou plutôt leurs équivalents burkinabés). Cependant, certaines familles ont besoin de l’aide de leurs enfants afin de gagner leur vie. Par conséquent, les élèves qui doivent travailler en journée suivent des cours du soir. Le soleil se couchant tôt dans cette région du Burkina (vers 18h en moyenne), des panneaux photovoltaï-ques furent installés afin de permettre aux professeurs et aux élèves de faire cours après la tombée de la nuit. Un certain nombre d’élèves vivent loin de Nebba, qui est pourtant lui-même un village relativement isolé. Un internat fut donc construit afin d’accueillir les élèves qui habitent trop loin de l’école. Il est réservé aux garçons, tandis que les filles sont logées chez des familles du village. Grâce à l’argent du cross furent également construits des loge-ments pour les professeurs, dans le but d’attirer plus d’enseignants dans cette zone rurale. Toutes les infrastructures furent bâties par les habitants du village de Nebba.

Quel rôle jouons-nous dans tout ça ? Toutes les infrastructures qui ont été mises en place à Nebba (la maternité, les puits, l’internat, les panneaux photovoltaïques, etc.) l’ont été principalement grâce à l’argent récolté via les cross. Chaque année, le lycée Rosa Parks banalise une après-midi de cours, souvent fin mars/début avril afin que le temps soit favorable à une course qui dure environ une heure. Chaque élève ou professeur qui y participe est parrainé par des proches qui s’engagent à verser une cer-taine somme par kilomètre (généralement 1, 2 ou 3 €). L’argent est ensuite récupéré par madame Molin, qui se charge de l’envoyer à l’asso-ciation Via Nebba.

Le cross de Rosa

La construction de l’internat par

les villageaois

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Le cross de Rosa

Notre lycée a récolté 5 638 € brut en 2008. Le montant a ensuite aug-menté, atteignant plus de 13 000 € en 2010 et 2012.

Malheureusement, cette somme baisse à nouveau depuis quel-ques années, jusqu’à descendre à 9 972 € l’année dernière. Pourquoi « si peu », alors que nous sommes de plus en plus nombreux chaque année, et que la participation au cross est obligatoire, sous peine de re-tenue ? Tout simplement parce que trop d’entre nous courent sans être sponsorisés. Pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas, nous sommes obligés de participer au cross. Alors pourquoi ne pas se faire sponsoriser ? Cou-rir (ou marcher) sans avoir de sponsors revient à se fatiguer inutilement, ce qui est bien dommage. Nous ne sommes pas obligés de demander 5 € par kilomètre à notre entourage, 1 ou 2 € suffisent amplement. Ce qui compte, c’est d’avoir un maximum de sponsors. On peut solliciter nos parents certes, mais aussi nos voisins, des commerçants que nous connaissons bien, ou des amis de notre famille. Ce cross ne demande que peu d’efforts de notre part, mais il induit des changements significatifs dans la vie de ceux à qui Via Nebba vient en aide (sans compter les familles qui bénéficient de l’aide des Restos du Cœur). Alors c’est parti ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire…

Cyrine, Apolline, Emma

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Les élèves comme les parents ont souvent des préjugés à propos de la L, et c’est bien dommage ! Petit tour des clichés que j’entends le plus souvent + démonstration par A + B qu’ils sont faux. Les L ne travaillent pas Désolée de te décevoir, mais si tu espères trouver une filière qui te per-mettrait de ne pas bosser plus que ça (genre la L), laisse-moi te dire que c’est mort. Nous travaillons entre 27 et 33 heures par semaine en moyenne, selon les options et spécialités choisies. Sans compter le travail personnel à côté, qu’il s’agisse des devoirs ou des approfondissements parfois nécessaires que l’on doit faire sur tel ou tel sujet. Il faut savoir qu’être un bon élève en L demande une certaine quantité de travail personnel, et que cette filière n’est pas « plus facile » que les S et ES. Juste différente. Un bac L n’est pas reconnu aux niveaux national/international Quelqu’un m’a dit ça un jour. J’ai cru que c’était une blague, mais en fait non. Donc au cas où certains d’entre vous pensent de même, je clarifie : tout diplôme du baccalauréat est reconnu par l’État et par la plupart des pays euro-péens/du monde, et ce peu importe la filière. Que l’on soit en général, en tech-nologique ou en professionnel, tous les bacs bénéficient de la même reconnais-sance officielle. Et ils ont tous la même valeur ! Simplement, ils ne débouchent pas sur les mêmes parcours d’études ou professionnels. Ce qui nous amène au point suivant : de la L à Pôle Emploi, il n’y a qu’un pas Avant d’aller en L, je pensais qu’à moins de faire une fac de lettres pour devenir écrivain ou une fac de théâtre pour devenir comédien, l’horizon des élè-ves de L était plutôt « bouché ». Mais ce n’est pas du tout le cas en fait ! La L oriente bien sûr vers des cursus tels que psychologie, anthropologie, sociologie, lettres, langues, etc. Mais aussi vers des études de droit, de journalisme ou de sciences politiques. L’après-bac L regorge de beaucoup de possibilités différen-tes, que vous pouvez étudier en vous rendant dans un CIO (Centre d’Informa-tion et d’Orientation) à Lyon. Choisir sa filière, pour quoi faire ? C’est vrai que la question se pose, quand même. Pourquoi choisir mainte-nant, et en quoi est-ce important ? Tout simplement parce que ça nous oriente une première fois vers certains domaines d’études en particulier. Il faut donc se connaître soi-même un minimum, afin de déterminer ce qui, à priori, serait sour-

Orientation

Petit tour des clichés sur la L

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ce d’épanouissement pour nous. Sommes-nous plutôt intéressé-e-s par les sciences « dures », les scien-ces humaines, ou l’économie et la gestion ? N’oubliez pas que ce choix vous appartient, puisqu’il s’agit d’une première orientation vers ce que se-ra votre vie dans le futur. Par consé-quent, soyez à l’écoute de vos pa-rents et de vos professeurs, parce qu’ils vous connaissent bien. Mais ne les laissez pas choisir à votre place pour autant : il s’agit de votre vie, pas de la leur. Si vos pa-rents aimeraient vous voir faire des études de commerce alors que vous êtes plutôt intéressé-e-s par les lan-gues ou la menuiserie, par exemple, expliquez-leur. Et si vous sentez que vous avez besoin d’aide, vous pouvez vous tourner vers des professionnel-le-s de l’orientation, qui pourront ré-pondre aussi bien aux questions de vos parents qu’aux vôtres. L’important, c’est de faire un choix qui soit basé sur vos envies et vos centres d’intérêt, tout en prenant en compte vos capacités réelles. Vous pouvez bien sûr changer d’o-rientation même après vous être dé-jà engagé-e-s dans une filière, puis-qu’il existe des « passerelles » entre chaque, mais il serait dommage de ne pas choisir celle qui vous convient le mieux dès le début. N’ayez pas peur de vous ren-seigner autour de vous, et ne vous fermez pas de portes à cause de simples préjugés, ce serait domma-ge. Bonne chance à toutes et à tous !

Apolline

La Maison des Lycéens

Les élèves du lycée se de-mandent pour la plupart ce qu’est la MDL. Voici quelques informations : La Maison Des Lycéens est composée d’un groupe d’élèves de première et de terminale qui ont envie de faire bouger les cho-ses à Rosa Parks. Voici les élèves de la MDL en cette année 2015/2016 - Une présidente :

Fanny Flores 1S1 - Un vice-président :

Julien Beauve 1S1 - Une secrétaire :

Emma Gaudelus 1L - Une secrétaire adjointe :

Charlotte Capdevielle Piolti 1L - Un trésorier :

Raphaël De Villèle TS1 - Une trésorière adjointe :

Océane Paredes 1L Nous sommes épaulés par Mr Soulier, Mme Dugourgeot et Mme Pinet Nous aidons à l’organisation des événements du lycée tels que le car-naval, le cross solidaire Via Nebba, la collecte alimentaire, le bal des ter-minales et plus encore. Notre local, partagé entre la MDL et le CVL, se situe en face de la salle de DS. Vous pourrez y voir le compte-rendu de chaque réunion, vous pourrez venir nous proposer des idées pour de nouveaux événe-ments, de nouveaux projets … Et même participer à leur organisation. Des permanences seront organisées afin de pouvoir vous accueillir. Rejoignez-nous au plus vite !

Emma

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Dans la catégorie des films de scien-ce- fiction, le film nommé est

X-men : Apocalypse de Bryan Singer date de sortie : 18/05/2016 Qui dit nouveau X-men, dit nouveau mutant comme Apocalypse qui fera tout p o u r f a i r e régner l ' o r -dre. Plusieurs films d'action seront à l'affiche cette année comme par exemple Bat-man vs Superman : l'aube de la Justi-ce de Zack Snyder (date de sortie : 23/03/2016). Ce film est surement le plus attendu de 2016. Les

Cinéma

Tu es un fan de cinéma et tu souhaites en savoir plus sur les actus ciné ? Alors cette rubrique est faite pour toi ! 2016 rime avec nouvelle année mais également avec de nombreuses sor-ties de films. Cette année il y en aura pour tous les goûts. Jetons alors un œil sur la sélection des (futurs) succès de 2016.

Dans le genre fantastique maintenant :

Alice de l'autre côté du miroir de Jame Bobin en salle le 1/06/2016 Après un premier volet qui a séduit plus de 4 millions de spectateur, Alice va alors nous faire voyager avec elle de l'autre côté du miroir cette fois.

Claire

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Expression libre

A l’adolescence J’ai perdu mon innocence J’ai souffert, enfermé dans ma prison J’ai haï ce monde cruel, acide et avide de consommation A l’adolescence Je me suis perdu dans les méandres de mon être Rempli de trous béants et de rivières impétueuses Une sombre clarté m’aveuglait Sombre d’angoisse et de désespoir Clair de rêves acharnés de beauté A l’adolescence, j’étais un astéroïde entre deux planètes

Pour ce numéro, deux élèves du lycée nous ont envoyé un poème et une peinture.

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Depuis quelques mois, le thème de la crise syrienne est évoqué dans les médias occidentaux mais savons-nous vraiment ce que ressen-tent les réfugiés et déplacés internes syriens ? Que sait-on de leurs conditions de logement, leur situation économique et de l’impact psychologique et physique des conflits? Médecins du Monde propose une exposition à l’opéra de Lyon jus-qu’au 2 avril en partenariat avec Handicap International et Forum Réfu-giés (Comité rhodanien d’accueil des réfugiés et de défense du droit d’a-sile), dans le cadre du festival « Pour l’humanité ». L’exposition présente un recueil d’histoires personnelles des syriens réfugiés au Liban et en Jordanie à travers des photographies de Francesco Fantini, des sons et des témoignages. L’exposition vise à sensibiliser le public français au vécu des populations syriennes.

Sophia Exposition gratuite, jusqu’au 2 avril à l’Opéra de Lyon, 1 place de la Comédie, Lyon1er.

A voir, à faire

Photographie de Francesco Fantini

Exposition Des mots pour refuge.

Témoignages de réfugiés syriens