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LA PRE-ELECTRIFICATION EN RDC PAR L’UTILISATION DE LA ... · Orientale,des Kasaï Occidental et...

Date post: 23-Oct-2020
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NGOYI MALANGU Emmanuel LA PRE-ELECTRIFICATION EN RDC PAR L’UTILISATION DE LA BIOENERGIE
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  • NGOYI MALANGU Emmanuel

    LA PRE-ELECTRIFICATION EN RDC

    PAR L’UTILISATION DE LA BIOENERGIE

  • SOMMAIRE1 . PROBLEMATIQUE

    2. SITUATION DE QUELQUES CENTRES DE LA RDC DESSERVIS AU GENERATEUR A GASOIL

    3.UTILISATION DES BIOCARBURANTS COMME SOLUTION POUR LA PRE-ELECTRIFICATION DES CENTRES RURAUX ET LA DESSERTE DES CENTRES THERMIQUES DIESEL EXISTANTS

    4. CONCLUSION

  • - importantes ressources énergétiques renouvelables

    insuffisamment exploitées;

    - taux de desserte national en électricité de moins de 10%;

    - potentiel hydro-électrique d’environ 100 000 MW avec une

    puissance totale installée d’environ 2515 MW seulement , soit

    près de 2,5%;

    1. PROBLEMATIQUE

  • - Arrêt de près de la moitié du parc de production des causes

    diverses(vétusté et dégradation précoce des installations,…) ;

    - plus de 90 % de la production hydro-électrique concentrés à

    l’ouest (Bas-Congo), au sud-est(Katanga) ;

    - réseaux de transport pour l’évacuation de l’excédent de

    production et nouvelles centrales hydroélectriques non encore

    développés,bien que prévus depuis 20 ans,afin d’améliorer le

    taux de desserte national ;

  • - une trentaine de centrales thermiques diesel(environ 30MW),

    gérées par SNEL, et plusieurs autres exploitées par des

    producteurs indépendants,confrontées au problème de

    cherté et rareté de produits pétroliers;

    - une vingtaine d’années passées sans études pour le

    développement des énergies renouvelables pour des raisons

    diverses(suspension de la coopération

    internationale,instabilité politique,guerre,…) ;

  • 2. SITUATION DE QUELQUES CENTRES DE LA RDC DESSERVIS AU GENERATEUR A GASOIL

    - depuis plus des 15 ans, arrêt de plusieurs générateurs à gasoil;

    ceux fonctionnant encore desservant uniquement les grands

    centres,pendant moins des dix heures par jour et ce, en cas de

    disponibilité des produits pétroliers.

    - attitude de rejet vis-à-vis de ce mode d’électrification,considérée

    ,par une large opinion en RDC,comme une condamnation des

    centres concernés à la pauvreté, à la stagnation dans leur

    développement et à l’inaccessibilité au confort que procure

    l’énergie électrique.

  • - faible pouvoir d’achat des ménages alimentés; d’où charges

    d’exploitation élevées des centres desservis par les

    générateurs au gasoil;

    - depuis 2003, dotation d’une dizaine de centres des

    générateurs à gasoil,dont deux à gaz , et ce, malgré les

    difficultés de leur exploitation;

  • - en 2007,sur base des données de terrain,soutien par

    la Cellule de l’Electrification Rurale de l’option de

    pré-électrification aux générateurs à gasoil et aux

    biocarburants des centres ruraux susceptibles de se

    prendre en charge;

    - publication du programme quinquennal 2007-2011 du

    Gouvernement retenant la génération thermique

    comme mode d’alimentation de plusieurs centres

    ruraux ;

  • Source:Programme National de Relancedu Secteur Agricole et Rural(1997-2001); PNUD-UNOPS

    ZONE DE PRODUCTION IMPORTANTE

    ZONE DE PRODUCTION MOYENNE

  • 3. UTILISATION DES BIOCARBURANTS COMME SOLUTION PO UR LA PRE-ELECTRIFICATION DES CENTRES RURAUX ET LA DESSERTE DES CENTRES THERMIQUES DIESEL EXISTANTS

    - recommandation formulée,en 2006, par un partenaire

    de SNEL/Cellule de l’Electrification Rurale,compte tenu

    du prix élevé du gasoil et de la place mondiale de la

    RDC dans la production de l’huile de palme ;

    -prix effectivement très élevé(1 l de gasoil à usd 3,00 et

    plus) et difficulté d’approvisionnement du gas-oil en

    milieu rural ;

    -Caractère moins attrayant et non rentable des projets

    ruraux.

  • - rationnement de l’électricité (4 à 6 heures par jour) dans

    les centres thermiques encore en exploitation, retardant

    leur essor économique et social ;

    - desserte prévue, dans le programme quinquennal 2007-

    2011,de plusieurs centres ruraux aux centrales à gasoil,

    en attendant la réalisation des projets à énergies

    renouvelables de puissance plus élevée et porteurs d’un

    développement durable ;

  • - contribution à la réduction des importations des

    produits pétroliers et à la relance /promotion de la

    production agricole de l’huile de palme et autres

    biocarburants ;

    - contribution à l’amélioration du niveau de vie des

    agriculteurs et dans les milieux ruraux ;

    - électrification rapide et à moindre coût des milieux

    ruraux ;

  • 3.1.Evolution de la démarche SNEL / Cellule de l’Electrification Rurale

    - option défendue et proposée à la Direction Générale pour la pré-

    électrification ou la desserte des centres ruraux situés dans les

    zones de production d’huile de palme et autres bio-carburants ;

    - récolte des informations sur les générateurs à biocarburants(type,

    performance, utilisation, évolution,…) ;

    - suivi des discussions,au niveau local et extérieur,sur les techniques

    d’adaptation des générateurs existants à gas-oil (Kinshasa et

    Belgique) ;

  • � suivi des trois rencontres,initiées par le Ministère de

    l’Agriculture et Pêche( groupe local de contact

    BIOCARBURANTS/Filière énergie et autres

    combustibles février,mars et mai 2007et participation

    à la conférence tenue à l’Université de Kinshasa par

    des professeurs et experts belges et congolais sur le

    moteur à combustion interne à l’huile de palme (avril

    2007) ;

  • � participation à la rencontre des entrepreneurs

    belges(dont les fabricants des générateurs à

    biocarburants) et congolais, sous le patronage du

    Gouvernement et de l’Ambassade de Belgique(mars

    2007) ;

  • � contacts déjà initiés au niveau de l’Ambassade de

    Belgique(service de la coopération économique et

    Coopération Technique Belge),de l’Ambassade

    d’Allemagne(agence de coopération technique « GTZ »),du

    Ministère de l’Agriculture et Pêche et de la Société Belgo-

    Congolaise PRODIGE s.a. ;

  • 3.2.Expériences d’utilisation et culture des plante s àbiocarburants en RDC

    EXPERIENCE

    Utilisation de l’huile de palme dans les moteurs à gas-oil :

    - par les Plantations Lever au Congo, dans les années 80,

    pour le fonctionnement des générateurs(proportion

    30%HP/70%GO) et véhicules(proportion 50%HP/50%GO) ;

    - dans le Nord-Equateur,pendant les années de guerre(1998-

    2002), dans les véhicules (100 % HP) ;

  • - avec grande satisfaction,par GAZOPALM,société privée

    opérant dans les usines de la succursale de Basankusu

    (Equateur) du Groupe Agro-Pastoral (proportion 30% GO

    /70% HP) ;

    - sur un camion ,par l’Université de Kinshasa et la société belgo-

    congolaise d’énergie PRODIGE s.a.,en coopération avec

    l’Ambassade de Belgique ;

    - utilisation de l’éthanol (extrait de la canne à sucre) sur les

    engins de la Sucrière de Kwilu-Ngongo dans la Province du

    Bas-Congo.

  • - Production expérimentale du gaz à partir des

    jacinthes d’eau ,poussant le long du fleuve Congo,

    par la société COZENOL.

    CULTURE DE :

    - l’huile de palme: dans les provinces du Bas-Congo, de

    Bandundu,de l’Equateur, de la Province

    Orientale,des Kasaï Occidental et Oriental, du

    Maniema(Production annuelle : 175.000 T, RDC 10è

    producteur mondial)

  • � canne à sucre : dans les provinces du Bas- Congo et

    du Sud- Kivu ;

    � soja et arachides : dans la plupart des provinces pour

    des besoins exclusivement alimentaires ;

    � jacinthes d’eau : dans les zones situées le long du

    fleuve Congo ;

    � jatropha : culture expérimentale dans le Kasaï

    Occidental(1sur les 500ha réservés) .

  • 3.3 Contraintes et limites d’utilisation par SNEL d es générateurs à biocarburants

    � technologie encore à éprouver au niveau de la

    RDC,particulièrement celle exploitant l’huile de

    palme(disponible sur le marché et facile à promou-

    voir la culture)pour la production de l’électricité,

    attendue par SNEL,appelée à exploiter ce type de

    générateurs à grande échelle dans les centres

    ruraux, à l’étape initiale, et dans les centres plus

    importants, à l’étape avancée ;

  • � absence de législation en RDC régissant l’utilisation

    concurrente ,dans l’alimentation et la génération de

    l’électricité, des biocarburants comestibles,notamment

    l’huile de palme ;

    � absence,jusqu’à ce jour ,de concertation interministérielle

    (Agriculture, Energie,Hydrocarbures)pour la mise en place

    des stratégies communes de promotion et d’exploitation

    de l’opportunité des biocarburants ;

    � respect des normes de production.

  • 4. CONCLUSION

    � La pré-électrification par les générateurs à

    biocarburants est une opportunité à saisir pour la

    desserte des centres ruraux inaccessibles à l’hydro-

    électricité et autres énergies renouvelables ou

    éligibles à ces dernières,mais bloqués par les

    difficultés de mobilisation des financements et

    capacités de réalisation des études et projets en vue

    de leur exploitation.

  • � Dans un pays post-conflits,qui a plusieurs défis à

    relever,il est illusoire d’imaginer que le

    Gouvernement serait en mesure à répondre à toutes

    les attentes,notamment celle d’électrification de tous

    les centres prévus dans son programme par une

    énergie fiable et de moindre coût dans le laps de cinq

    ans fixés.

  • � Les autres ministères,notamment ceux de l’Energie

    et des Hydrocarbures, sont appelés à emboîter le

    pas au Ministère de l’Agriculture et Pêche qui a déjà

    perçu les enjeux des biocarburants en cherchant les

    voies et moyens de promouvoir leur culture en RDC.


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