La Savate

Dossier bien pensé en page 7

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Le magazine des étudiants de l’UCL - n° 335 - Novembre 2007

EvènementsATELIER BBLOCUS

Je 222/11 - 118h30 - HHall ddes aauditoires SSOCRATEL'ATELIER BLOCUS propose aux étudiants de BAC1 une séanceoù ils pourront, par petits groupes, rencontrer un professeur et

un étudiant plus âgé pour poser les questions qu'ils ont en tête àl'approche de leur premier blocus! Ils pourront partager leurs

inquiétudes, et les questions de la gestion du temps, du sommeil,de l'alimentation, du stress, de l'usage de médicaments "boos-

tants" seront abordées. Rens.: Univers Santé - 010/47.28.28

geraldinehaesen@hotmail.com - daniele.hallet@uclouvain.beEn collaboration avec Jeunesse et Santé, et le Supportkot. Cette

activité dure 1h30 et est gratuite.

L'Opérakot pprésente ““Tosca” dde PPucciniJe 229/11 - 220h00 - OOpéra RRoyal

de WWallonie ((Liège)10€ (trajet inclus)

réservation à l'Opérakot, 29/109-116 rue des Bruyères

Conférences"Les éénergies rrenouvelables een BBelgique"

par JJacques DDe RRuyck ((Professeur VVUB, mmembre dde llaCommission EEnergie 22030)

Je 29/11 - 14h30, Auditoires centraux de LeW - Org. UDA

Séminaire ""Escaping tthe mmouse ttrap, nnew mmodel sspe-cies ffor EEvolutionary DDevelopmental GGenetics."

par MMichel MMilinkovitch ((ULB) - Ve 30/11 - 12h50 - SUD01Org. ISV (010/47.36.21)

"La QQ? ddes DDroits dde ll'Homme aau CCongo RRD?C" par MMaître MMarie-TThérèse NNlandu ((candidate àà lla ppré-

sidentielle 22006 ddu CCongo) - Me 5/12 - 20h - MONT11Org: Paco Batalo asbl, Kot ONU et Kot Amnesty (en collabo-

ration avec l'AGL, le Carpe et Van der Gucht & paterns)

"Notre aavenir éénergétique: lla ffusionnucléaire, oou ssoit uun ssoleil ssur tterre."

par PPaul VVandenplas ((Professeur éémérite dde ll'ERM, ddel'Université dde MMons-HHainaut) - Je 6/12 - 14h30 - Auditoires

centraux de LEW - Org. UDA

Théâtre/SpectaclesMidi ddu JJazz

Je 22/11 - 12h50 - Louvain-la-Neuve, Ferme du BiéreauRobert Jeanne Quartet avec M. Verderame, W. Lauscher et S.

Kremer - Org. Musi-LLN Concert organisé en collaboration avec la maison du jazz à Liège

The ssoft mmachine ttour ppar OOzark HHenryJe 22/1 - 20h00, Louvain-la-Neuve, Aula Magna

Réservations : Aula Magna (010/49.78.00 - www.aulamagna.be)En partenariat avec UCL Culture et le Centre culturel d'Ottignies

Concert dde ll'OSELOrchestre ssymphonique ddes éétudiants dde LLouvain-lla-NNeuve

Ma 4/12 - 20h30, Aula MagnaConcerto pour violon et orchestre de J. Sibelius - Shéhérazade

de N. Rimsky-KorsakovOrg. OSEL (010/45.08.80 - www.osel.be/)

Avec le soutien du Théâtre Royal de la Monnaie

Concert dde mmidi Ma 11/12 - 12h50 - Ferme du BiéreauOrit et Dalia Ouziel, piano à 4 mains

Oeuvres de Schubert, Dvorak, Ravel, JongenOrg. Musi-LLN

DiversSouper ssushi

Je 22/11 - 19h00 - RatatouilleUn repas délicieux et convivial où chacun peut préparer sessushi à son envie, ingrédients et démonstrations fournies

Org: Kot Manga (45 rue du Sablon, 2e étage)

Partage dd'un rrite oorthodoxe aavec la ccommunauté dde LLLN

Di 25/11 - 10h00 - Place des Paniers (chapelle orthodoxe deLouvain) - Org: Kot Khî-Rhô

(Passage des coulonneux 8 - kotkhirho@kapuclouvain.be)

Initiation ddu llundi aaux jjeux dde rrôlesMa 227/11 - 220h00 - KKot dde MMailles

Venez découvrir le jeu de rôle! Une initiation à MagnaVeritas, un univers contemporain, un jeu décalé à prendre au

2° degré. Personnages disponibles ou à créer soi-même...Pour ce faire, merci de passer lundi vers 17h

Org: Kot de Mailles (place des paniers 4, dernier étage - kot-demailles@hotmail.com)

CircocabaretMa 27/11 - 20h30 - Salmigondis

Spectacles du Circokot, d'un artiste professionnel et fanfarepour terminer à la soirée en beauté! PAF: 3€

Org: Circokot (rue des Wallons 22/110 - 010/45.58.82

circokot@gmail.com)

Agenda culturelPar BBenoît GGenard

Pour ttous vvos éévènements, uune sseule aadresse:event@aglouvain.be

Pour bien profiter des dernières soirées du quadri, voici un petit récapitulatif... en commençantpar Woluwé où il peut être sympa de se rendre de temps à autre… Bon amusement ;-)Soirées LLEW ((Woluwé)Tous les dimanches: Somnifère au bar Mémé - Tous les lundis: Bières spéciales au bar phar-ma - Tous les mardis: Soirée Spix (cercle des dentistes) - Tous les mercredis: Soirée Mémé(cercle des… médecins) - Tous les jeudis: Soirée Pharma (cercle des … devine !…)Soirées LLLNTous les dimanches: Soirée Grand-Ducale (en face de l'Ecole Normale) - Tous les lundis:Soirées Philo, Lux et Carolo - Tous les mardis: Apéro Agro, Soirées Cesec et MAF - Tous lesmercredis: Soirées Agro, Psycho et Adèle - Tous les jeudis: Soirées CI, MDS et Lux

2

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EditoEsprit ccritique ees-ttu llà? SSi ttu ees llà, ffrappe uune ffois… EEn ccette ffin ddemois dde nnovembre, lla SSavate aa ddécidé dde sse ppencher ssur cce ccher eespritcritique qque ddoit nnous eenseigner nnotre UUCL bbien aaimée. Mais ll'université eet lles éétudiants ssont-iils llibres dde ppenser ccomme iilsle ssouhaitaient? CC'est ddans lle ccadre aactuel dde lla mmondialisation qquenous aavons rrencontré lle pprofesseur PPhilippe VVan PParijs aafin dd'obtenirquelques ééclaircissements ((page 88). Nous vvous ll'avons aannoncé ddans lla Savatte précédente, lles AAlter's CCours oont éété oofficiellement llancésil yy aa uun bbon mmois. UUn pprojet pporté ppar ll'AGL eet ssoutenu ppar lle CConseil aacadémique. NNotre jjournal eestparti àà lla rrencontre dde MMichèle GGarant aafin dde ddiscuter ll'esprit ccritique ddans ll'enseignement ((page 110).

Dans cce nnuméro, nnous aallons aaussi ddécoller dde nnotre pplanète éétudiante ppour aaller oobserver lles lloin-taines ccontrées qque ssont lles bbureaux ddes pprofesseurs! QQui ssont-iils? DD'où vviennent-iils? QQue nnous vveu-lent-iils? AAfin dde rrépondre àà ttoutes cces iinterrogations, rreportez-vvous àà lla ppage 44 eet ddans lla Quinzainedu 11er ddécembre!

A ll'heure ooù ppartis ppolitiques/médias fflamands eet wwallons ss'affrontent àà ccoups dde BBHV, lla ppolitiquene ssemble ppas ddésintéresser lles éétudiants…Que ddu ccontraire! DDepuis qquelques aannées, lles ppartis ppoli-tiques ss'implantent dde pplus een pplus ssur lles ccampus éétudiants. AA LLouvain-lla-NNeuve, 44 ppartis ffrancoph-ones ss'y ssont iinstallés. SSuite àà cce ssuccès, uun pprojet aa vvu lle jjour…Pour een ssavoir pplus, lles ppages 112 eet13 nn'attendent qque vvous!Parce qque vvous aavez dde bbonnes rraisons dde pparcourir lla SSavate…Je vvous ssouhaite uune bbonne llecture!

Martin Biot, Rédacteur en chef.

La SSavate 3335 ((nov. 007)Rédacteur een cchef: Martin BiotAvec lla pparticipation dde: Avec la participation de:Martin Biot, le Comac, Sébastien Dekeyser, Colin Drugmand,Gratienne Dubois, Muriel Durant, Marie-France Dusaussoy,Ecolo J, Charles-Ebénézer Epée, la FEL, Benoît Genard,Myriam Ghilain, Michaël Fivet, Harold Houbion, Jean-YvesKitantou, Charles Laporte, François Lohest, Guillaume Lohest,Ruhumuza Mbonyumutwa, Benjamin Peltier, SébastienSchellen, Evelyne Simar, Gaëtano Termine, Oriane Todts.Tirage: 2.500 exemplaires Contact: savate@aglouvain.be - mbiot@aglouvain.be

SommaireAAggeennddaa CCuullttuurreell pp..22EEddiittoorriiaall pp..33LLeess bboonnss ppllaannss ddee ll’’AAGGLL ppoouurr lleess nnuullss pp..44

BBrrèèvveess pp..55DDoossssiieerr:: pp..77UUCCLL FFooccuuss pp..1122LL’’EEttiinncceellllee pp..1144LLeess FFoolllleess aavveennttuurreess

ddee CChheedd pp..1166

3

- Groupe visant à définir des procé-dures pour l’évaluation des ensei-gnements et des programmes deMastersLa comens est également entrain deréfléchir sur toute une série de mesu-res qui seront proposées à l’UCLpour lutter contre l’échec dans le pre-mier cycle sur base d’un rapport delutte contre l’échec élaboré parl’UCL, et ce en partenariat avec lesbureaux des étudiants existants.

Commission SSavate ((ComSa)Président: MMartin BBiotmbiot@aglouvain.beLa ComSa est le comité de rédac-

tion de la Savate. Il ne se réunit que quelques fois paran sous la direction du rédacteur en chef. Durant cesréunions, on procède dans un premier temps à l'établis-sement d'un calendrier des échéances. Chaque membre de la commission est responsabled'une rubrique et se charge de la rédaction dans lecadre de sa propre rubrique. Les sujets sont déterminésà l'avance en fonction d'un brainstorming effectué audébut de chaque quadrimestre et selon le désir des étu-diants qui nous sollicitent. Dans un second temps, nousprocédons à une évaluation du contenu, de la forme etde la distribution. Vous souhaitez proposer un article pour la Savateou vous impliquer dans votre journal? N'hésitez pasà prendre contact avec nous!

Commission CCulture ((CoCu)Présidente: GGratienne DDubois gdubois@aglouvain.beLa commission culture de l'AGL est composée de dixétudiants. En organisant des événements culturelsaccessibles au plus grand nombre, elle vise à pro-mouvoir le goût pour la culture chez les étudiants.Nous avons la grande chance de vivre dans une ville quiconnaît une vie culturelle intense. Pas un jour ne sepasse sans que soit organisé l'un ou l'autre événementculturel.Cependant, on peut sans doute regretter que tous cesacteurs culturels ne travaillent pas davantage en syner-gie. Notre commission vise modestement à jeter desponts entre eux.Une de nos missions consiste aussi à soutenir certainsprojets culturels lancés par des étudiants motivés, ce quine nous empêche pas d'être à notre tour promoteursd'événements culturels tels que des concerts, une expo-sition d'archéologie, un bal folklorique, etc.

L'AGL, cce nn'est ppas sseulement uuncomité eet uun cconseil. IIl ss'agitaussi dde nnombreuses ccommissionsqui ttravaillent ssur ddifférentsdossiers eet pprojets een pparticu-lier. CCréées ppar lle CConseil AAGL,elles aaccueillent een lleur sseindes éétudiants mmotivés, éélus oounon. Tu ssouhaites een rrejoindre uune?N'hésite ppas àà pprendre ccontactavec lleurs pprésidents!

Commission CCadre dde VVie ((ComCaVi)Président: BBenjamin PPeltier bpeltier@aglouvain.beMandatée par le conseil AGL, la ComCaViémet des projets concernant le milieu devie des étudiants. Cela concerne d'abord la qualité de l'envi-ronnement: veiller à ce que l'on évolue dans un milieu sain, pro-preté du campus, thématiques environnementales. Ensuite, leconfort des étudiants, avec des projets comme le WIFI oul'installation d'un réfectoire pour les non-kotteurs, afin d'amélio-rer le quotidien des étudiants. Enfin, troisième volet: l'aspectsocial, qui est assez vaste dans les thématiques qu'il touche: del'aménagement du territoire aux distributeurs de café équitable. La commission est actuellement composée d'une dizaine depersonnes et est ouverte à tous. Les projets à mener cetteannée sont encore nombreux et toutes les énergies sont lesbienvenues.

Commission EEnseignement ((ComEns)Président: Charles-EEbénézer EEpéecharlesebenezer.epee@hotmail.comLa commission enseignement a été créée par le Conseil del’AGL. Sa mission est essentiellement de discuter et de réflé-chir sur les problématiques relatives à l’enseignement.Cesréflexions servent de base pour que le Conseil prenne des posi-tions que les différents mandataires étudiants, siégeant dans lesdifférents organes de décision de l’Université (Conseil desAffaires sociales, Conseil Académique…) sont tenus de défen-dre. Le travail réalisé au sein de la Commission est donc un tra-vail très important car il se situe à la base de tout le processusde la représentation étudiante sur les questions touchant à l’en-seignement. Si la base n’est pas stable, solide, équilibrée etcohérente, c’est tout l’édifice qui risque, à terme, des’écrouler. Les membres de la comens sont notamment actifsdans différents groupes de travail du CEFO (conseil de la for-mation et de l'enseignement) dans lesquels ils donnent lepoint de vue étudiant sur des thématiques précises a titre d’illus-tration voici quelques groupes: - Groupe visant à identifier et mettre en œuvre des dispositifs

préparant les étudiants à l’insertion socio-professionnelle dansles masters

4 Commission CCommunication ((CoCom)Présidente: EEvelyne SSimar - eesimar@aglouvain.be La CoCom est la face visible de l'iceberg de l'AGL. Elleprend en charge par exemple la promotion d'actions mises enœuvre par l'AGL et la diffusion des résultats de celles-ci, elles'implique dans des manifestations de soutien (telle que laBirmanie), elle collabore avec la Savate et encore plein d'au-tres choses. N'hésitez pas à nous rejoindre!

Médin'Alma éédition 33.0Pour cette troisième édition de ce désormais traditionnelMédin'Alma, les mêmes ingrédients ont été mis en œuvre afin deréveiller nnotre ccher ssite de Woluwé en ce début d'année... Pour commencer l'animation des jeunes de l'école primaire Chapelle-aux-champs a enchanté

plus d'une petite tête blonde durant toute la matinée, ensuite les 6h cuistax nous onttous tenu en haleine jusqu'au dernier tour de cette course endiablée. Pendant celle-ci, l'ambiance montait d'un cran à chaque nouveau spectacle des incontournablesartistes de rue sur la Place Carnoy. Tandis que les sportifs se disputaient la victoire, les autres profitaient des passages dela fanfare pour se laisser aller à quelques pas de danse pendant que certains s'es-sayaient (avec plus ou moins de réussite!) au cirque, se faisait bluffer par Olivier lemagicien, par les tours du Circokot ou du Labyrinthe de LLN. D'autres encore se pre-nait simplement un verre (ou deux…) ou se défoulaient grâce à la splendidebataille dd'oreiller ou à l'elasti-run…19h30: on laisse la place au festival MMusik'Alma qui nous a offert comme chaqueannée une super soirée… En rrésumé, uune jjournée iinoubliable!!!

Le CCse WWoluwé

Comme l'AGL l'a évoqué publiquement à l'occasion du grand rassem-blement du 18 octobre en faveur de la démocratie en Birmanie, notre

université est liée contractuellement à Total FFina, premier soutien àla junte birmane. Il nous parait essentiel que notre Université, près avoir

décerné à Aung SSan SSuu KKyi le titre de Docteur HHonoris CCausa, restecohérente avec ses engagements et mette fin, dans les plus brefs délais, à ce contrat. Afin

de savoir ce qu'il en était au lendemain de ce rassemblement et des promesses faites par nosautorités académiques, nous avons interpellé Armand Spineux, Vice-recteur aux affaires académiques.

Ce dernier nous a fait savoir que ce contrat - relatif à des cartes essences - s'élevait à environ 50.000€ et qu'ilserait dénoncé lorsqu'il arriverait à terme, fin de l'année 200. Comme ce fut déjà le cas précédemment, unappel d'offre sera probablement organisé afin de trouver un nouveau groupe pétrolier. Nous veillerons dès lorsà ce que les autorités académiques tiennent leurs engagements et que des considérations financières neprennent pas le pas, à l'occasion de ce probable appel d'offre, sur les valeurs morales et humanistes de notreUniversité…Affaire aa ssuivre!

Gaetano TTermine, VVice-ppresident IInstitution

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Rankings: l’UCL en chute libre...…

Le classement des 200 meilleures universités mondiales, publié dans le supplément du Times, situe désormaisl’UCL à la 123e place (76e l’an dernier).

Que faut-il en tirer comme conclusion? Aucune: cela fait longtemps que l’AGL, à la suite de beaucoupd’autres, insiste pour que l’on cesse d’aligner les efforts en matière de recherche et d’enseignement sur la logique marketing dece classement, fortement critiqué, d’ailleurs, par plusieurs recteurs de notre pays.Le fait que, cette année, ce soit l’UCL qui recule dans la vitrine est même quelque peu cocasse, quand on connaît la ténacité aveclaquelle les autorités de notre université se sont efforcées de la faire reluire.

Il ne faut pas en faire un drame, toutefois. C’est la qualité, la profondeur critique, la richesse des échanges humains et réflex-ifs, la permanence, la créativité et la rigueur d’une pensée qui font notamment la valeur d’une institution universitaire, bien davan-tage que cette liste aléatoire.Non, vraiment, il y a fort à parier que Pythagore ou Socrate se seraient bien ri d’un Top Hits des philosophes grecs. Ce n’est sansdoute pas le cas de Britney Spears. Mais il faut savoir à qui l’on veut ressembler.

...à suivre! Guillaume Lohest, permanent

Le Conseil académique approuveLe Conseil académique approuvela création des instituts de recherchela création des instituts de recherche

Dans le cadre de ses travaux relatifs au plan de développement, le C.AC a approuvé ce 5 novembre 2007 la création des insti-tuts de recherche. Les dossiers seront déposés au C.AC entre le 1er février et le 31 décembre 2008.

Comme annoncé, le C.AC du 5 novembre 2007 a poursuivi ses travaux relatifs au plan de développement. Tout d'abord, il a entendu, pour discussion, les réactions des bureaux et conseils de faculté ainsi que celles des corps concer-nant deux documents: d'une part, celui de l'AGL intitulé Considérations étudiantes sur le plan de développement et d'autrepart, celui signé par une cinquantaine d'académiques portant sur Quatre propositions pour l'évolution de l'UCL.Ensuite le Conseil académique a examiné, pour délibération, une note portant sur la création des instituts de recherche et lesmodalités qui y sont liées.Après avoir recueilli l'avis des facultés et des corps, le C.AC a approuvé les points suivants:1. Sur la base de projets collectifs, les instituts de recherche seront créés. Les critères d'examen et l'approbation des projetsseront soumis au C.AC. À cet effet, les dossiers seront déposés entre le 1er février 2008 et le 31 décembre 2008. 2. Les instituts seront dotés d'une organisation souple et flexible, prévoyant au minimum un responsable désigné selon desmodalités définies par ses membres (tous corps). 3. Le conseil rectoral, les doyens et une délégation des corps auront au préalable (avant février 2008) défini les principes min-imum de constitution, de gouvernance et de reconnaissance des instituts et les auront fait approuver par le C.AC. Ces principeslaisseront un maximum d'autonomie. 4. Tous les membres du personnel académique, ainsi que les membres du corps scientifique, ont le droit d'être rattachés à aumoins un institut. Il va de soi que toutes les modifications de structure et leurs conséquences feront l'objet, le moment venu, de laconcertation préalable et de la négociation sociales requises.

VOus voulez en savoir plus sur le Plan developpement? Consultez www.aglouvain.be ou le numero 334 de la savate (toujours disponible en ligne)

Echo du C.acEcho du C.ac

6 Relations pprofesseur-éétudiantsDans le cadre d'une enquête commune entre la Savate et la Quinzaine, nous avons décidé d'aller vers les étudiants et les pro-fesseurs afin de leur poser des questions sur un thème qui les touche directement: les relations avec les professeurs. Paul Belleflamme, professeur d'économie à l'IAG et chercheur au CORE (Center for Operations Research and Econometrics)nous les décrit comme bonnes. Mais qu'en est-il vraiment? Lorsqu'on lui demande qu'elle sa vision de l'étudiant, il n'hésite pas dire que ceux-ci ont bien souvent trop d'attentes, chosequ'il explique par le fait que les étudiants n'arrivent pas à avoir un regard complet sur la difficulté d'être professeur. Au-delà des activités d'enseignement, il ne faut surtout pas faire fi de la recherche.

Le Pr. Xavier Renders, vice-recteur aux affaires étudiantes, exprime la difficulté qu'ont aujourd'hui les professeurs à sur-vivre à des exigences de recherches de plus en plus complexes qu'ils ne doivent pas négliger si ils veulent rester "state ofthe art" dans leur domaine, tout en étant capable de gérer leurs cours, ainsi que s des tâches administratives de plus en pluslourdes, entre autres notamment du Décret Bologne qui a généré des problèmes d'organisation.Il ajoute à cela qu'il y a une distinction à faire au sein du corps professoral. Il y a et il y aura sans doute toujours des pro-fesseurs qui vont privilégier leur relation avec les étudiants par un intérêt pour ceux-ci, par vocation. Ils veulent montrer qu'ilssont là pour les étudiants. Puis, il y a l'autre point de vue, le professeur qui sera peut-être plus porté sur son travail de chercheur.Il faut aussi s'attarder sur la personnalité de chaque étudiant. Certains sont plus intéressés que d'autres, peut-être plus motivés.Cela ne veut pas dire qu'il devient individualiste. Pour le Pr. Xavier Renders, les étudiants de l'UCL vont à l'encontre destendances individualistes actuelles. Il voit des étudiants qui s'engagent que ce soit dans un comité de cercle ou de régionale,qu'ils soient délégués de cours ou encore conseiller à l'AGL, sans oublier les nombreux KAP’s. L'engagement extra-académique est devenu très important et de plus en plus, les professeurs sont sollicités pour participer à des conférences,soupers de cours, revues. Comme dit plus haut, être professeur est un job à plein temps. Il ne faut donc pas être étonnés sicertains refusent d'assister à l’une ou l’autre de ces activités. Xavier Renders reconnaît que les professeurs sont friands des revues, ces fameux spectacles satiriques où on peut lesretrouver dans des situations cocasses, car elles permettent de savoir comment les étudiants les voient.

On le voit, on ne peut pas dire que l'entente est mauvaise. Ce qui est demandé aussi bien par les étudiants et par les pro-fesseurs, c'est un peu plus de compréhension des uns par rapport aux autres. Par exemple, si l'on doit absolument voir unprofesseur, il ne faut pas se sentir abandonné si jamais celui-ci n'est présent, c'est peut-être qu'il travaille sur une publicationimportante.

Vous vvoulez cconnaître lla ssuite dde ccette eenquête??? LLisez lla QQuinzaine!!!

Charles LLaporte

Remerciements au Pr. Paul Belleflamme et au Pr. Xavier Renders pour le temps consacré aux interview qui ont été le fil conducteur de cet article.

“Où eest ppassé cce ffameux eesprit ccritique aauquel ll’Université ddoit oouvrir sses éétudiants. ((...) vvous rremarquerezrapidement qque ll’esprit ccritique nn’est ppas rrentable. QQu’il nn’est ppas qquantifiable ssur lle mmarché, eet qqu’on nnele mmesure ppas ddans lles cclassements eet rrankings. EEt vvous ccomprendrez aalors ppourquoi, mmalgré dde bbellesparoles, oon llui cconsacre een rréalité ssi ppeu dd’attention.”

Ces qquelques pphrases ssont iissues ddu ddiscours dde rrentrée, pprononcé ppar lle PPrésident dde ll’AGL. CComme ccela aaété ddit llors ddu CColloque ““Prêt-àà-ppenser oou pprêts àà ppenser”, een ffévrier 22006, nnous mmettons een aavant lla nnotiond'étudiant-ccitoyen: uun étudiant, ddont ll'autonomie eet lla pparticipation pprennent uune pplace rréelle ddans ll'ap-prentissage, eet uun citoyen, qque ll'on cconsidère àà tterme ccomme ssuffisamment rresponsable qque ppour ffaire ddeschoix eet vvéritablement pprendre ssa fformation een mmain. NNous rrestons ppersuadé qque lles aauditoires ddoivent êêtrele llieu qquotidien dd'un ééchange rréciproque, dd'un eenrichissement mmutuel, eet dd'une cconstruction ccommune dde ssens.

Aujourd’hui, lla SSavate sse ppenche ssur ccette nnotion dd’esprit ccritique... ddeux rrencontres, ddes ddéfinitions, ddesétmoiganges... aautant dd’outils qui vvous ppermettront dde bbâtir votre vision dde ll’Esprit CCritique...

Une partie des citations proviennent de Prêt-à-penser ou prêts à penser? Développer l'enseignement à l'UCL, Actes duColloque du 20 février 2006 et propositions, AGL, Louvain-la-Neuve, juillet 2006.

le DDossierEEsspprriitt CCrriittiiqquuee,,

eess-ttuu llàà??dossier rréalisé ppar MMartin BBiot, ,,

Ruhumuza MMbonyumutwa eet MMuriel DDurant

"Le penseur s'engage et prend des risques, il faitémerger du sens et produit un savoir, il poursuit unchemin de transformation."

Pr. MMichèle GGarant, ""L'acte dde ppenser"

"Avoir un esprit critique, c'est être capable de saisir la relativité des dif-férents savoirs et paradigmes par rapport à une problématique donnée(niveau abstrait), de faire jouer les savoirs les uns par rapport auxautres autour d'un objet donné (niveau plus concret)."

"Le savoir universitaire est un savoir qui se construit, et qui est parconséquent critique par définition (…) La critique ne vient pasuniquement des individus, mais aussi d'un savoir collectivementconstruit et en construction. La critique nécessite la mobilisationde savoirs multiples, construits par d'autres. Il convient doncd'être attentif à ne pas individualiser la critique, à ne pas croireque la critique est un devoir individuel de chaque étudiant ou dechaque professeur."

"La critique suppose l'aveu d'une ignorance…".Mathilde CCollin, "La ppoupée qqui ddit nnon: ll'UCL, TTop 220 dde ll'esprit ccritique?"

Regards croisésRegards croiséssur la notion sur la notion

L'esprit critique, du grec “quidiscerne”, est une attitude quin’accepte aucune assertionsans s’interroger sur sa valeuret qui tient une proposition pourvraie seulement quand elle a étéétablie.Wikipédia

… l'université doit rester un enseignement qui fait dela recherche (…) enseigner, c'est apprendre àapprendre, et non pas formater des diplômes et desdiplômés."Pr. François Martou, "Préserver un savoirlibre"

"… enseigner (…) ne se résume pas à "transmettre" desconnaissances, mais que cela consiste à transmettre lapassion, sinon du moins le goût de la connaissance."Pr. CClaude JJaveau, ""L'université dde mmasse ààl'heure dde lla gglobalisation ddes mmarchés"

L'esprit llibre eet ccurieux dde ll'homme eestce qqu'il yy aa dde pplus pprécieux aau mmonde. (John SSteinbeck)

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Comment ddéfinissez-vvous ll'esprit ccritique?C'est une attitude qui consiste à se demander inlassable-ment: "Est-ce bien vrai?", "Est-ce bien juste?", "Quellesbonnes raisons ai-je de le croire?". A propos de ce qu'onnous raconte à la TV et dans les journaux, dans lesbouquins et sur le web, dans les églises comme dans lesmosquées, dans les auditoires comme dans les cafés.Mais surtout à propos de ce qu'on a soi-même tendanceà penser, par préjugé ou par paresse, par intérêt ou parpassion. Ainsi compris, l'esprit critique n'implique nulle-ment que l'on passe son temps à critiquer ce que d'autresfont ou à dénoncer ce qu'ils disent. Il est parfaitementcompatible avec des convictions fortes et des engage-ments enthousiastes. Et il est essentiel pour leur donnerune base lucide et légitime.

L'universite:

libre marche contre libre examen?

L'université… hhaut llieu dd'apprentissage, vvéritable llaboratoire dde rrecherche, ccarrefour aauquel ssecroisent éétudiants, iintellectuels eet iidées. SSe ddonnant ppour mmission dde fformer ddes ccitoyens llibresde ppenser, ll'université sse ddoit dde ddévelopper ll'esprit ccritique dde cceux qqui lla ffont vvivre. UUne mmis-sion iimportante qqui ddoit êêtre rremplie aavec pprécaution.Au ccours ddu ssiècle pprécédent, nnotre ssociété ss'est ppeu àà ppeu ssécularisée. LLa pplace dde lla rreligion aadiminué dde mmanière cconsidérable aau ssein dde ttoutes lles iinstitutions, yy ccompris ll'université. Sommes-nnous ccependant àà ll'abri dde ttoute iidéologie? PPas ssi ssûr… DDans nnotre ssociété ccontemporaine,la mmondialisation pprend dde ll'ampleur. IIl eest nnécessaire ppour nnos iinstitutions dde sse ttourner vversle mmonde. UUne oouverture ppouvant eentraîner ddes rrisques? AA vvous dd'en jjuger! Pour nnous ééclaircir, nnous aavons rrencontré Philippe VVan PParijs, philosophe, pprofesseur dd'éthiqueà ll'UCL eet pprésident dde lla cchaire HHoover.

Propos rrecueillis ppar MMartin BBiot

L'environnement qui nous entoure pousse l'université à mener desréformes pour s'adapter. Le monde actuel nous paraît toujours plustourné vers l'internationalisation, le marché et la consommation demasse. On mesure la qualité pour établir des classements.L'enseignement, faisant partie de ce monde globalisé, peut-il êtremesuré comme n'importe quel bien? Cette mesure peut-elle utilis-

er des critères objectifs?

Nous n'échapperons pas aux rankings. Ils sont lecorrélat nécessaire du développement d'un vastemarché de l'enseignement supérieur, lui-même lecorrélat inéluctable de la mobilité croissante desétudiants. La construction et la publication d'indica-teurs simples, simplistes même, de la qualité desuniversités accompagnent inévitablement l'émer-gence d'une liberté de choix sans précédent dansl'histoire de l'enseignement supérieur. Aucune université ne pourra se permettre derester en dehors de ce jeu. Pas parce que la placedans les rankings est un bon reflet de la qualité desuniversités mais parce qu'elle en est un facteur deplus en plus puissant. Si de bons étudiants ou de bons enseignants sedemandent dans quelle université d'Europe oudu monde ils aimeraient étudier ou travailler, il ya peu de chance qu'ils commencent à lire leclassement des universités par le bas. Ilsrêveront d'abord à celles dont ils savent ou croientsavoir qu'elles sont jugées excellentes par d'autresque leurs dirigeants. Les universités bien classéesdans les rankings internationaux sont dès lors bienplacées pour attirer et sélectionner les meilleursenseignants et surtout les meilleurs étudiants. Orrien n'affecte autant la valeur d'une formation que laqualité des condisciples avec qui on la suit, en rai-son de l'effet d'émulation mais aussi en raison duréseau qu'il crée ultérieurement. Dans un environ-nement où la mobilité devient la règle, les univer-sités qui n'attirent pas les meilleurs resteront avecles pires et s'enfonceront dans un cercle vicieux. Sisommaires, si fragiles, si injustes soient-ils, aucuneuniversité ne pourra dont se permettre le luxe d'ig-norer les indicateurs qui sous-tendent les rankings.

Les ““mesures dde qqualité” ppeuvent-eelles uutilis-er ddes ccritères oobjectifs? Les critères sont pour la plupart "objectifs" - du ratio profs/étu-diants au nombre de prix Nobel. Mais les critères dits "subjec-tifs" - la réputation au sein d'un échantillon mondial d'universi-taires et d'employeurs - ne sont pas nécessairement plus mau-vais. Que ce soit avec des indicateurs objectifs ou subjec-tifs, il est clair qu'on est encore loin d'avoir trouvé unemanière à la fois compacte, contrôlable et intelligente ledegré auquel les universités s'acquittent de toute lagamme de leurs missions: la recherche, y compris sur desquestions locales à faible visibilité internationale ; la formation,y compris pour des catégories de jeunes mal préparés par leurmilieu familial et leur parcours scolaire; et le service à lasociété, en particulier sous la forme d'une participation respon-sable au débat public constitutif de la vie démocratique locale,nationale ou mondiale.

Lee ffaaiitt qquee lleess uuniivveerssiittéss

ddeevviieenneentt ddee vvériittaabbleess

cconccurreenttss ppour aattttiireer ll

eess ééttuddiiaanttss ppourraaiitt-iil

nuiiree àà llaa qquaaliitté ddee ll''eenss

eeiiggneemeentt ddonné??

Bien sûr. Pour pouvoir continuer à payer son staff, chacune des

universités peut être acculée à admettre des étudiants qui n'ont

ni les capacités ni la motivation requises et à inventer des

diplômes qui valent subside mais ne mènent à rien. La qualité

de l'enseignement ne peut qu'en souffrir: directement par une

baisse du taux moyen d'encadrement, et indirectement par la

pression sur le temps que les enseignants peuvent consacrer à

la recherche et par là au maintien d'un enseignement universi-

taire digne de ce nom. AAvvooiirr ll''eesspprriitt oouuvveerrtt nn''eesstt ppaass ll''aavvooiirr bbééaanntt ààttoouutteess lleess ssoottttiisseess.. ((JJeeaann RRoossttaanndd))

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L'université ne doit certainementpas se braquer sur les indicateursactuellement utilisés. Elle doitremplir du mieux qu'elle peut ses trois missions, et la reconnaissance nationale et internationale suivra. Mais notre université aintérêt à tirer parti d'un atout fabuleux. Si l'UCL et la KuL étaient comptabilisées ensemble, elles deviendraient la première univer-sité de l'Union européenne continentale (après quatre britanniques) dans le classement de Shangaï. Et elles ne doivent l'une etl'autre leur bonne tenue dans le ranking du Times qu'au fait que les critères "subjectifs" ne les distinguent pas. Nos deux univer-

sités partagent 93% de leur histoire, 95% de leur logo et 100% de leur Grand-Chancelier. Collaborationsrenforcées, mise en commun de cours et d'étudiants, nominations croisées et fonctionnement accrudans le latin du XXIe siècle devraient permettre sous peu de jouer pleinement et sans tricher la carte"Louvain" et de se hisser ainsi durablement et à peu de frais dans le top européen.

Selon vvous, ll'université ddoit-eelle ddéterminer ssa ppolitique een ffonctionde ssa pplace ddans lles rrankings oou ddoit-eelle sse cconcentrer ssur sses ppar-ticularités?

Comme oon ppeut ddéjà lle rremarquer ddans lle mmodèle aanglo-ssaxon, ll'université ttendà ddevenir uun vvéritable eendroit dd'apprentissage ppour lles cclasses lles pplusriches dde lla ppopulation. CCela eest ddû nnotamment àà ll'augmentation ddes ccoûtsd'inscription, qqui ppeuvent êêtre lliés àà lla rréputation dde ll'établissement ssur lleplan iinternational. CCe pphénomène ppourrait-iil sse pproduire iici ((avec ll'effetBologne)?Il ne faut pas avoir du "modèle anglo-saxon" l'image tronquée qu'en donnent ceux qui en font unepanacée ou un repoussoir. Ainsi, une des choses qui m'ont étonné à Harvard, c'est que tout étudiant,américain ou non, issu d'une famille dont le revenu ne dépasse as 40.000 dollars jouit de la gratuité inté-grale, logement et repas compris, pendant les quatre ans de son bac. Mais comme cette catégorie esttrès faiblement représentée parmi les étudiants admis sur base de leurs compétences, cela ne coûte pastrès cher à Harvard. Du point de vue de l'égalité des chances, le problème se situe en effet bienmoins au niveau des droits d'inscription qu'au niveau des inégalités dans la scolarité préalable. Pour ma part, je préfère en principe le modèle "européen" où le coût de l'enseignement supérieur estessentiellement supporté par la fiscalité générale. Mais la mobilité transnationale va le mettre sous fortepression. Et si des glissements sont à effectuer quant au financement public des divers niveaux d'en-seignement, ceux qui se préoccupent en priorité d'égaliser les chances ne peuvent pas hésiter une sec-onde: il faut renforcer le financement public de l'enseignement maternel (qu'il faut rendre obligatoire) etprimaire, en particulier celui qui accueille les enfants d'origine étrangère, et faire payer davantage lesbénéficiaires de l'enseignement universitaire, privilégiés en moyenne par leur origine et surtout par leursperspectives d'avenir.

LLee ffiinnaanncceemmeenntt ppaarr eennvveellooppppee ffeerrmmééee ddee llaa CCoommmmuunnaauuttéé ffrraannççaaiissee ddiimmiinnuuee pprrooppoorrttiioonnnneelllleemmeenntt ppaarrééttuuddiiaanntt.. PPoouurr rrééaaggiirr àà cceellaa,, ll''uunniivveerrssiittéé ppeeuutt aavvooiirr rreeccoouurrss àà ddeess iinnvveessttiisssseemmeennttss pprriivvééss.. PPeeuuvveenntt-iillss êêttrree uunn ddaannggeerr aauuxx vvaalleeuurrss qquuee cceellllee-ccii eesstt cceennssééee ppoorrtteerr??Ce n'est pas la fermeture de l'enveloppe qui induit la concurrence entre universités. C'est le fait que le contenu de l'enveloppe estdistribué en fonction du nombre d'inscriptions et que les universités peuvent bien moins qu'avant compter sur un public captif: àl'échelle nationale comme à l'échelle mondiale, la concurrence des universités est le prix à payer pour la liberté de choix des étu-diants. Ceci dit, lorsqu'il y a enveloppe fermée, il n'y a pas seulement concurrence, mais risque sérieux de diminution absolue desressources suite au succès relatif du concurrent. Et cela peut renforcer l'incitation des universités à se tourner vers des finance-ments privés. Des donations définitives dont seuls les intérêts financent une activité de l'Université accroissent l'autonomie decelle-ci et lui permet de mieux servir les valeurs qu'elle s'assigne, quelles qu'elles soient c'est par exemple grâce à son patri-moine gigantesque que Harvard peut se positionner d'une manière si critique à l'égard de l'administration Bush et de ceux qui lasoutiennent. Mais si les activités ne peuvent être financées que par l'obtention au compte-goutte de subventions privées sanscesse à renouveler, un temps précieux sera détourné vers la collecte de fonds au détriment des missions pro-pres de l'université, et l'indépendance de celle-ci à l'égard d'intérêts privés sera con-stamment menacée.

LL''éédduuccaattiioonn aa ppoouurrbbuutt ddee ttrraannssffoorrmmeerruunn eesspprriitt vviiddee eenn uunneesspprriitt oouuvveerrtt.. ((MMaallccoollmm FFoorrbbeess))

CCommentt ddéfiniriezz-vvouss ll''universsitté iiddéaale?

C'est un lieu où des profs passionnés par leur domaine font partager leur enthousiasme à des étudiants

avides d'apprendre et de comprendre.

C'est un lieu où des chercheurs donnent libre cours à leur curiosité intellectuelle, à leur fascination pour

des énigmes irrésolues, en collaboration fraternelle avec une poignée de collègues disséminés sur la terre

entière. C'est enfin une communauté d'étudiants, de chercheurs et d'enseignants qui réfléchissent aux grands et

petits problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées, qui imaginent et élaborent des propositions pour

les résoudre, qui en débattent en mobilisant le fantastique stock multidisciplinaire de compétences concen-

trées dans une université, et qui s'acquittent ainsi de la responsabilité capitale qui leur incombe plus que

jamais dans notre monde complexe et mouvant: dire, y compris sur les questions les plus brûlantes et les

plus délicates, ce qu'au mieux de leurs connaissances ils estiment vrai et juste, même et surtout si cela ne

plait pas aux puissants du jour ni à l'opinion publique du moment.

Qui ôôttee àà ll''eesppritt lla rréfleexion llui ôôttee ttouttee ssa fforcee(Jacquees BBéniggnee BBossueett))

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Ayez lle cculte dde ll''esprriit ccrriitiique. ((LLoouiis PPasteurr)

Comment ddéfiniriez vvous ll'espritcritique?C'est l'attitude qui n'accepte pas d'affirma-tions sans s'interroger sur la valeur, la valid-ité, la validation de celles-ci. C'est pour moiune attitude "civilisée", à l'opposé du dogma-tisme ou de l'autoritarisme. Elle donne saplace à l'autodétermination individuelle et à laresponsabilité personnelle d'autrui. Elle n'estpas spontanée, mais se développe par uneéducation, une acculturation. C'est unedémarche amenant chacun (je reprends iciune formulation de Wikipedia) à construire etdéfendre ses propres opinions, à prendreconscience de la diversité des opinions etdes sources d'information, puis à prendreconscience que l'argumentation est l'outil quilégitime l'opinion. Elle est également à labase d'un apprentissage durable, fondé surle questionnement et la remise en questiondes a priori.

Avez-vous l'impression qu'il y'a un déficit d'esprit cri-tique à l'UCL, estimez vous qu'il est en perte de vitesse?Je pense qu'il y a toujours dans les organisations des courants plus "suiv-istes" et des courants plus critiques, même si le dosage peut varier selonles époques. Je regrette, chez beaucoup de citoyens aujourd'hui et dansun certain nombre d'institutions d'enseignement supérieur, l'acceptationd'affirmations "prédigérées" qui prétendent suivre des "exigences interna-tionales" sans passer par le feu d'une analyse critique se référant àl'ensemble valeurs qui fondent leur action. J'aime beaucoup la formule deMichel Molitor lorsqu'il développe le thème d'une "modernité réflexive" àdévelopper dans les universités, et je me méfie des modernités avant toutentrepreneuriales et compétitives, même si je suis fervente partisane etanalyste des démarches d'innovation et de projet!

Quelles iinitiatives éétudiants eet ppro-fesseurs ppeuvent pprendre ppour lle rremet-tre àà uune pplace dde cchoix ddans nnotre ffor-mation?La dimension critique fait partie d'une cul-ture. Elle est portée par des acteurs et ne peutêtre décrétée, même si le mode de managementpeut la favoriser ou non. Les initiatives dans cedomaine vont à mon avis toujours se référerd'une manière ou d'une autre au lien fondamen-tal entre l'enseignement et la recherche. Celame semble aller de soi en milieu universitaire, etpourtant j'ai été étonnée de voir l'unanimité desétudiants du groupe enseignement de l'AGLappelant de leurs vœux de telles démarches dela part des enseignants, en observant qu'elles nesont pas assez fréquentes: questionnementépistémologique explicite, positionnement del'enseignant au regard de ses choix disci-plinaires et méthodologiques, mise en jeu deregards croisés entre écoles disciplinaires dif-férentes, entre disciplines différentes autour d'unthème, questionnement culturel et historique auregard des démarches scientifiques et des con-tenus des cours… L'avis des étudiants me porteà croire qu'il faut parfois un certain courage àcertains enseignants pour développer de tellesdynamiques si les collègues proches ne le fontpas. Peut-être aussi faut-il davantage une cer-taine passion, une curiosité, et l'acceptationmodeste de dévoiler la construction d'un cheminqui n'est pas l'unique chemin.

Les Alter’coursLes Alter’cours

Je trouve l'idée des Alter’cours excel-lente, tout comme du reste celle desCours Méta et Métis, initiatives

antérieures inspirées d'un souci analogue que j'ai toujours tenté d'ap-puyer dans la mesure du possible. Ceci dit, pour que l'initiative atteigneses objectifs, il y a de sérieux défis à relever: entre autres, que lesinterventions extérieures soient suffisamment intégrées dans la tramedu cours; qu'elles n'exemptent le titulaire du cours de prendre positionlui-même sur des questions controversées (en reconnaissant qu'elles lesont), mais au contraire l'encouragent à le faire; que l'on n'hésite pas àinviter des intervenants dérangeants, voire même politiquement incor-rects, plutôt que seulement des amis du profs qui servent, sous couvertd'"altérité", à confirmer son autorité.

CCee qquu’’eenn ddiitt PPhhiilliippppee VVaann PPaarriijjss

Dans lle bbut, dde rremettre pplus dd'esprit ccritique ddansnotre fformation, ll'AGL aa llancé ccette aannée, lles aalter'-cours. QQuel eest vvotre aavis ssur lle pprojet? L'idée m'enthousiasme. Sa réalisation au sein des cours s'annonce riche,et je rêve avec vous de voir se développe de telles démarches danstoutes les facultés, dans l'ensemble de l'université, à partir d'entreprisesconjointes d'étudiants et de professeurs. N'est-ce pas cela que l'on appelle une université apprenante?

Nous nn'aurons jjamaistropp dde cces ffiers eesppritsqqui jjugent, ccritiqquent eetrésistent. IIls ssont lle sselde lla ccité. ((AAlain)

Le ppenseur ((…) aacceppte lle cconflit ddes rrepprésentations, iil aacceppte qqu'il yy aaitd'autres mmanières dde vvoir oou dd'autres iidées, ppour eensuite ddébattre, rrestructurerse ppensée, eet ddonner nnaissance àà lla ppensée nnouvelle. (Pr. MMichèle GGarant, ""L'acte dde ppenser ““)

Docteur een ppsychologie eet pprofesseur een gges-tion ddes rressources hhumaines, MMichèle GGarant

est PPrésidente dde ll’IPM, ll’Institut dde ppédagogie uuni-versitaire eet ddes mmultimédias.

Elle nnous llivre ssa vvision dde ll’Esprit CCritique

Propos rrecueillis ppar RRuhumuza MMbonyumutwa

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Un eesppritt llibree ppreend dees llibeerttés mmêmee

à ll''éggard ddee lla llibeertté. (Francis PPicabia))

En participant de manière engagée à des activités extra-académiques sur notre campus, on y gagne vraiment au développement de l'esprit critique.Où pourrait-il mieux s'épanouir en effet, qu'en un lieu où s'entrechoquent et se croisent les idées, les cul-tures, les convictions, les engagements, etc.? À l'UCL, chaque étudiant a la possibilité de profiter d'un telbrassage en dehors de ses obligations académiques. Depuis la conception de la ville avec ses ruelles, sesplaces et ses plateaux communautaires, jusqu'à la représentation étudiante (qui permet aussi un échangeavec le corps académique), en passant par les régionales, cercles, kot-à-projets et la quantité énorme d'autresactivités, initiatives, programmes, associations, etc., tout contribue à la rencontre et à l'échange dans lalibre expression. Dès llors, ccomment nne ppas pprofiter dde ll'occasion ppour pprendre ppart àà lla ddiscussion? Car d'uncôté, on a des choses à dire et de l'autre, on trouve souvent dans ce qu'on entend des réflexions auxquelleson aurait pas toujours pensé. De là, on confronte les idées, on se forme un jugement... bref, on élargit lechamp de notre esprit critique. Alors à la question de savoir comment uune aactivité eextra-aacadémique aaide ààdévelopper uun eesprit ccritique, oon ppeut rrépondre cceci :: cc'est qqu'elle ppermet lla rrencontre dde ppoints dde vvue ttrèsdivers qqui sse ppercutent mmutuellement. EEt pplus iil yy aa dd'activités, pplus lle nnombre ddes ssujets eet dd'analyse dde

ces ssujets eest éélevé...Myriam GGhilain - MMandataire aau CCASE

Esprit critique

Esprit critique

et engagement extra-

et engagement extra-

académiqueacadémique

L'engagement extra-académique développel'esprit critique des étudiants dans le sens oùil pousse ceux-ci à être plus actifs et à jouerpleinement leur rôle de citoyens, d'acteursresponsables au sein de notre communauté.Si l'Université est sérieuse, alors qu'ellesouhaite former des adultes responsables,acteur critique de notre société, elle ne peutqu'encourager les initiatives extra-académiques de ses étudiants.Michaël Fivet - Mandataire au CASE

AAnnnnee-SSoopphhiiee LLaarroocchhee,, ééttuuddiiaannttee eennddeerrnniièèrree aannnnééee eenn PPssyycchhoollooggiiee ((oorriieennttaattiioonn ssyyssttéémmiiqquuee eett ppssyycchh-aannaallyyssee)) nnoouuss ppaarrttaaggee ccee qquuee sseess ddeeuuxx ssttaaggeess ((eenn ppssyycchhiiaattrriiee àà llaa ""PPeettiittee MMaaiissoonn"",, ààCChhaassttrreess,, eett àà llaa ""MMaaiissoonn ddee llaa FFaammiillllee RRiivvee SSuudd"" ddee LLéévviiss,, aauu QQuuéébbeecc)) lluuii oonntt aappppoorrttéé..

Mes stages m'ont permis de voir la psychologie de manière différente. On a

des cours les trois 1e années. Mais la Psycho est quelque chose qui se

vit, et les stages permettent la vivre vraiment.

Qu'est qque ccette eexpériencet'a aapporté een ttermes dd'espritcritique?En dernière année, après lesstages, on voit les cours tout à faitautrement, car ils sont rattachés àdu vécu. On a aussi un intérêtbeaucoup plus marqué pour lescours, car ils prennent sens. Etpuis, on les choisit aussi en fonc-tion des stages qu'on a eu. Par ailleurs, on sent qu'on a acquisune maturité immense. Ca ouvrel'esprit, et en plus ça crée des liensforts entre nous, étudiants.

Que penses-tu du faitqu'à partir de cetteannée, il n'y ait plusqu'un quadri de stages?J'ai eu la chance de pour voirfaire deux stages: c'est aussiune richesse. En effet, çapermet de voir ce qu'on veuten tant que futurs psycho-logues, dans quel domaineson veut travailler, de faire unchoix (par exemple: avecquelles populations je mesens à l'aise ou moins àl'aide)Le fait d'avoir deux stagespermet aussi de confronterdes institutions, de pointsde vue, des manières defaire: ça permet d'ouvrirson esprit.

Est-cce qquue lle rrapporrt aauux pprro-fesseuurrs cchange een dderrnièèrre aannée?Pour l'instant, on est environ 60 aux cours,c'est beaucoup. Mais on a plus envied'échanger avec le professeur, on a plus dequestions et on se sent plus sur la mêmelongueur d'onde. On a plus envie d'ouvrir ledialogue. Avant, le prof était celui qui détientle savoir. On boit encore ses paroles, maisd'une autre manière: ils nous apportent lesavoir différemment. Nous, étudiants, avonsbeaucoup plus un point de vue. Grâce ànotre expérience, nous avons plus un regardcritique par rapport à la matière enseignée.Le professeur devient aussi quelqu'un quipeut nous apporter quelque chose par rap-port à notre vécu.

Penses-ttu qqu'il ffaudrait ddes sstagesintégrés ddans ttous lles ccursus uuni-versitaires?Oui, certainement. En plus de tout ce qui adéjà été évoqué, un stage nous apprendaussi les contraintes du travail. C'est la vraievie, alors que Louvain-la-Neuve est parfoisune ville irréelle. Les stages te permettent dete confronter à la réalité. Puis, en tant qu'étu-diants, on est supervisés, suivis, accompag-nés, plus que ce qui est proposé dans lemonde du travail.

Esprit critique et stagesEsprit critique et stages

UCL FOcus

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par Francois Lohest

Outre lles KKAP's eet aautres aassociations éétudiantes, nnotre eenvironnement uuniversitaire vvoit vvivre bbien dd'autresprojets. LL'engagement ppolitique ddes éétudiants ppar eexemple, ssuscite, aau ssein dde ll'Université, uune aattention ppar-ticulière: uun ggroupe dde ttravail ddu CCASE ((Conseil ddes AAffaires SSociales EEtudiantes) vva ccommencer ttrèsprochainement àà rréfléchir ssur ll'appui iinstitutionnel ddont lles aactivités ppolitiques ddes éétudiants ppeuventbénéficier. CCes aactivités ss'organisent ddans lle ccadre ll'Assemblée ddes ggroupements ppolitiques, ssur llaquellenous ffaisons ""zoom". BBonne llecture!

l…Assemblée des Groupements politiques

Entretien avec Jean-Yves Kitantou ……EEDHH……, pprrésideenntt ddee ll'AAGP

Qu''eesstt-ccee qquee ll''AAGP??

Cette association regroupe les différents groupes actifs au sein du campus de LLN défend les intérêts des groupes politiques

(GP's) auprès des instances de l'UCL. Ce regroupement permet une coordination des différents groupes, bien que chacun

garde son indépendance, offre une visibilité plus grande. Nous estimons qu'il est plus que temps que les GP aient voix aux

chapitres lors de diverses décisions et réflexions de l'UCL touchant à l'implication politique des étudiants. Les mouvements

politiques étudiants existent, commencent à se faire une place dans le paysage de l'UCL et l'espoir est de pouvoir espérer

que l'université puisse soutenir les groupes politiques dans leur mission citoyenne.

Queel eesstt llee bbutt ddeess GGP''ss??

Les mouvements de jeunesse politiques sensibilisent les jeunes étudiants et futurs cadres de demain à la question politique.

L'étudiant universitaire doit se former dans sa spécialité scientifique certes, mais en tant que citoyen aussi et c'est là que les

activités et autres manifestations des groupes politiques interviennent. Nous agissons donc en complément de la formation

universitaire des étudiants, ce qui est de mon sens très important.

L'AGP organise une à deux fois par quadrimestre, des activités regroupant les différents GP's présent sur le site afin de créer

une relation et un esprit d'échange entre eux, Ce n'est qu'en connaissant les autres que l'on peut avoir une ouverture d'e-

sprit!Quii ppeeutt rreejjoii

nddree ll''AAGP??

De par sa définition, ne peuvent rejoindre l'AGP que les GP's. Ce n'est donc pas une personne seule qui peut y adhérer. La

personne désirant s'investir au sein doit donc d'abord s'investir dans un groupe politique reconnu par l'AGP et ensuite au

sein de ce groupe, demander à être le relais AGP.

Oùù een ssommeess-nnouss??

Le projet AGP n'en est pas encore arrivé à son terme, c'est à dire la reconnaissance par l'UCL. Nous sommes encore en

pleine discussion, mais l'AGP existe déjà dans des réalisations concrètes: une présidence " rotative " pour l'instant assurée

par les étudiants démocrates humanistes, des statuts ont vu le jour,

un site internet http://agp-ucl.blogspot.com/, etc.

Ce projet, c'est pour vous jeunes étudiantsintéressés par la politique. Il faut oser s'im-pliquer, la politique ce n'est pas que pourles vieux, il nous appartient d'apprendre àavoir son mot à dire, le monde de demainque nous dirigerons se construit aujour-d'hui. La politique n'est pas réservé à uneélite intellectuelle, la politique est affairede tous, jeunes, vieux, blonds, bruns,noirs, arabes, les grandes distinctions, lesabonnés à la seconde sess'... c'est uneactivité citoyenne il ne faut donc pas avoirpeur de s'investir. Actuellement les EDH,le COMAC et le MLE sont très actifs sur lesite, je vous invite vivement à prendrecontact avec le groupe qui reflète aumieux votre vision d'une société idéale età militer pour celle-ci, il ffaut vvivre llemonde eet nnon lle ssubir.

EDHLe mouvement EDH est un mouvement jeune qui en est à sa quatrième année.Toutefois, son dynamisme fait que celui-ci se rend de plus en plus visible sur lecampus.L'objectif: rendre l'étudiant néo louvaniste actif sur la scène publique, faire dela jeunesse une jeunesse intéressée (ou du moins sensible) par la politique. Pource faire, nous organisons des cafés politiques, conférences et soupers. Lagrande particularité des EDH et peut-être des mouvements de jeunesse étudi-ante en général, c'est que l'adhésion à un groupe d'étudiant ne signifie en rienune adhésion automatique au parti.Le but des EDH est de former àà lla ccitoyenneté certes mais aussi et surtoutoffrir un cadre d'expression à des étudiants où ils peuvent faire entendreleur voix et aussi apprendre beaucoup des rencontres avec d'autres jeunessesestudiantines, notre revue L'orange pulpeuse en est un vecteur primordial.Les EDH c'est donc tout ça, et le tout dans une ambiance conviviale et très sym-pathique car avant tout nous sommes des étudiants et non des mini-politiciens. Contact: edh_lln@yahoo.fr - www.edhlouvain.jcdh.be

La FEL-MLELLaa FFééddéérraattiioonn ddeess EEttuuddiiaannttss LLiibbéérraauuxx((FFEELL)) est une organisation de jeunesse poli-tique reconnue par la CommunautéFrançaise de Belgique. Elle est indépen-dante de toute formation politique.SSoonn bbuutt est de promouvoir et dedéfendre, sur chaque campus universi-taire, les idées libérales de liberté, dedémocratie, de progrès, d'égalité deschances… La promotion de la citoyen-neté fait également partie de nos objec-tifs.

En tant qu'organisation étudiante, laFEL est très attentive à l'actualité poli-tique sur l'enseignement et se chargede défendre les étudiants dans lerespect de ses valeurs.Pour ce faire, nous organisons des con-férences-débats, des rencontres, des mani-festations, des séminaires, des campagnesde sensibilisation ainsi que des activités plusludiques. Nous réagissons via communiquéde presse à l'actualité et éditons un péri-odique (L'étudiant libéral) écrit par les mem-bres, etc. LLee MMoouuvveemmeenntt LLiibbéérraall EEttuuddiiaanntt ((MMLLEE))est une section de la FEL située à LLN. Sesbuts sont les mêmes que ceux de la FEL.C'est pourquoi, l'an dernier, nous avons menédifférentes actions sur notre campus tellesque conférences sur divers thèmes Cette année académique nous tenons àinformer plus d'étudiants venant de dif-férentes filières et à organiser des activitéspolitiques mais aussi des activités plusludiques afin de montrer que nous sommesune section politique mais que nous sommeségalement des jeunes étudiants.

Le ComacComac-LLLN mobilise et cherche à sensibiliser les étudiants contre les injustices d'ici et d'ailleurs. Il rassemble tous les jeunes quiont soif de justice, qui rejettent les logiques racistes, nationalistes et fascistes, et qui placent les gens avant le profit économique.Comac est aussi synonyme d'action (manifestations, projections de films, ateliers, projets de soutien). C'est également l'appren-tissage mutuel, où l'on apprend à écouter l'autre, à échanger nos différents points de vue afin de mieux comprendre le fonction-nement du monde. Parce qu'un autre monde est possible, construisons-le ensemble : CHENGE THE WORLD!PratiqueA LLN, comme ailleurs, le groupe de Comac se réunit une fois par semaine pour organiser des activités concrètes, des mobilisa-tions, des formations, etc. Il existe de manière continue sur LLN depuis 1997. Cette année, c'est Caroline (3e bac FLTR) qui ledirige. ActivitésNous organisons des conférences sur des thèmes assez divers, des mobilisations, des formations théoriques données par lesmembres eux même, des soupers, etc.Comac LLN organise également cette année une Bloque Collective, ouverte à tous, pour aider les étudiants à étudier ensembledurant le blocus de Noël. (Il reste des places pour ceux qui veulent s'inscrire. Renseignements sur le site.)Comac est membre de l'AGP. Enfin, Comac soutient la liste "Motivés" aux élections AGL et permet de mener un travail de défensedes étudiants et une lutte pour un enseignement démocratique et de qualité.Notre ccampagne dde ccette aannée est la lutte contre le séparatisme en Belgique. Nous voulons bouger sur ce sujet car l'ensem-ble des acquis sociaux que nous avons obtenus sont le fruit d'un combat commun (Flamands, Wallons et Bruxellois). C'est pourcela, que Comac soutient la pétition "Sauvons la solidarité", lancée par des personnalités progressistes (artistes, sportifs,académiques, ...) du Nord du pays et qui reprend ce point de vue. ContactPour devenir membre et bouger avec nous ou simplement savoir ce que nous organisons: COMACLLN@gmail.com -www.lln.chengetheworld.org

Ecolo JJLe ggroupe eecolo jj Brabant Wallon, né l'année dernière sous l'im-pulsion de quelques jeunes motivés de l'université et de la Provincedu BW, est le GP le plus récent sur le campus (il ne fait pas encorepartie de l'AGP). Si ses activités sont pour l'instant princi-palement centrées sur LLN, le groupe a vocation à s'adress-er et réunir les étudiants et les jeunes habitants de laProvince.Deux oobjectifs pprincipauxD'abord, un objectif de sensibilisation à la politique engénéral, avec le petit plus écologiste pour éclaircir le débat.Car même dans un contexte ultra-favorable telle qu'une villeuniversitaire, bon nombre d'étudiants ne se sentent pas oupeu concernés par la politique et par l'avenir de notresociété de plus en plus verte. Deuxièmement, le groupe apour ambition de rassembler les jeunes verts afin d'installerdurablement le groupe sur le campus et de parvenir a unemeilleur reconnaissance.Pendant lla ccampagne, de plus en plus de gens sedemandaient si l'existence du parti écologiste avait un sens étantdonné que la majorité des autres partis avaient intégré à différentsdegrés l'écologie dans leurs programmes Plus de 150 jours plus tard,nous constatons qu’on ne fera jamais d'écologie sans les écologistes!Les négociateurs préférant sauver les apparences par la créationd'un maxi-ministère de l'environnement en oubliant de se donner desobjectifs clairs et de prendre les mesures fortes nécessaires à larévolution écologique qui va s'imposer à nous. Cette aannée, lla ccampagne dd'ecolo jj ffédéral revient aux"basic": Sex, DDrugs aand RRock'n'Roll! Sous cette thématique, lapanel de sujets qui peuvent faire l'objet d'actions et de réflexions sontvariés, allant de la sexualité épanouie à la promotion de la culture.Notre première activité pour ce quadrimestre consistera en un bar àdébat autour du thème de l'alcoolisme et des jeunes. Il se dérouleradans les locaux de la régionale Ecolo du Brabant Wallon, rueCharlemagne 6/201. Pierre Maurage, qui prépare sa thèse à l'UCL,partagera ses connaissances sur le sujet et nous espérons pouvoircompter sur la présence de représentants de cercles afin d'enrichir ledébat. Contacts: oriane.todts@ecoloj.be - m_magnery@hotmail.com

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S’éduquer à la ctoyenneté... (affiche de Mai 68)

La bbière eest uun ssujet qqui ppassionne. CCertains ddiront qqu'ils ppréfèrent een bboire qqu'en pparler.Alors nnous ll'avons ffait ppour vvous. NNous aavons ddécidé dde pprendre een mmain vvotre ééducation bbibi-tive. VVous, éétudiants dde LLouvain-lla-NNeuve, iil eest eessentiel qque vvous cconnaissiez pparfaitement

ce qqui eembaume qquotidiennement vvotre vvie ddans ccette ppetite vville dd'irréductibles ffétards!Une mmousse, uune ppinte, uun ppichet, uune bblanche, uune ppetite… bbref... ::

UNE BONNE BIERE!!!Comment ffait-oon lla bbière?Une bonne cueillette: Le maître-brasseur (bientôt vous) commencepar remuer terre et ciel pour trouverles ingrédients. Si certains se perme-ttent d'ajouter des ingrédientsésotériques, la bière ne peut se pass-er de 4 éléments: l'orge, le houblon,la levure et l'eau. pour avoir une bièrede qualité, ces ingrédients doiventêtre choisi de manièrejudicieuse…sauf si vous voulez de laCara bien entendu. La naissance de l'orge: L'orge doitêtre transformé en malt. Attention,pour les littéraires ça se complique :le grain d'orge doit être "réveillé pourproduire des enzymes qui découper-ont l'amidon en sucres utilisables parla levure. Il y a trois étapes: le trem-page, la germination et le touraillage. Le brassage: Pendant le maltagedécrit au dessus, le brassage permetd'activer la transformation de l'ami-don en éléments pouvant être utiliséspar les levures. Filtration: Dans une cuve filtre ou unfiltre presse, la pâte obtenue est

divisée en une partie liquide, le moût etune partie solide composée desrésidus de céréales. Le filtre laissedonc passer le jus sucré dans lachaudière à moût. La cuisson du moût: Le moût eststérilisé grâce à la température d'envi-ron 100°C. A ce momment on ajouteaussi l'amertume: c'est le houblon-nage. On réunit et prépare l'orge, l'eauet le houblon. L'ajout de cet aromateau cours de la cuisson permet de dis-soudre les résines amères qui donnentdu goût à le bière. Le brasseur donnela saveur qu'il veut à la bière. Il peutaussi ajouter d'autres épices comme lecoriandre ou la badiane. Traitement du moût: Il faut main-tenant clarifier le moût en le mettantdans la cuve de décantation. La cuvepermet de séparer les particules ensuspension dans le moût.La fermentation: C'est ici que la lev-ure entre en jeu! Le jus clair, amer etstériel est transposé dans de grandescuves et on y ajoute la levure. Lemélange se transforme petit à petit enliquide alcoolisé.

La garde: Une longue maturation doitêtre faite, entre 2 et 6 semaines. Labière est placée dans une cuveétanche dont la température avoisinneles 0°C. La majorité du sucre est trans-formée en alcool, la liquide se saturede gaz carbonique…bref la bière prenddu goût.Dernière filtration: Lui donne sonéclat et sa transparence définitifsSoutirage et embouteillage: aprèsexamens et contrôle de qualité, la bièreprend la route du conditionnement. Lesoutirage se fait sous pression de CO2pour ne pas perdre le gaz. Enfin, selonle cas, la bière ira dans une bouteille,une cannette ou dans un fût. La cap-sule est immédiatement posée pourempécher l'oxydation de la boisson. Lecontenu est pasteurisé par douchage.

Et… SSANTE!Carte poney 206

UN OOU UUNE OORVAL?

Enfin, le mystère va être perçée, la controverse qui faisait rage dans tous les cafés vaprendre fin. Ceux qui n'osaient plus commander la fameuse bière de peur de faire unegrosse bourde, soyez rassuré! On dit... Un Orval. Pour les réclamations: 0486/83.41.20.Dans le long passé d'Orval, il y a probablement toujours eu une brasserie à l'abbaye.Brasser était, en effet, l'usage dans ces contrées peu propices à la culture de la vigne. Le premier maître brasseur était un allemand du nom de Pappenheimer. Il a été auda-cieux: les combinaisons de méthodes de fabrications qu'il a imaginées ne se rencon-trent pas ailleurs. Plusieurs de ces méthodes, comme le "houblonnage à cru" sontanglaises. Cela donnera une bière dont l'arôme et la finesse de goût tiennent plus auxhoublons et aux levures qu'aux malts. Comme la recette du produit, le verre de dégus-tation, la bouteille et l'étiquette, que nous connaissons encore, sont le témoignage dudébut des années 30.

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Située dans une vallée au pied d'une collineboisée la séparant de Rochefort, l'abbayeNotre-Dame de Saint-Remy est un véritablehavre de paix. Celle-ci, fondée au XIIIe siècle parle seigneur Gilles de Walcourt, fût en premierlieu occupée par une communauté de femmesrattachées à l'ordre cistercien. Après deux siè-cles, le déclin de la communauté moniale amèn-era leurs supérieurs à les remplacer par la gentmasculine. Les moines apportent une bouffée d'air frais àla spiritualité des lieux. Ils consolident ledomaine au fil des ans, mais les guerres de reli-gion entraîneront la destruction de l'abbaye,une première fois au XVIe, et une nouvelle fois àla moitié du siècle suivant. Mais les moines, obstinés, redonneront vite vieà l'abbaye en en relevant les ruine.L'abbaye vit d'abord presque exclusivement dela culture et du bétail. Une ébauche debrasserie existe également, dont les premièrestraces remontent à 1595, mais sa productionest très limitée, et ne dépasse que très peu laconsommation extérieure. Lors de la révolution française, les moines sontchassés, et la brasserie se meurt, jusqu'à leurretour à la fin du XIXe. Il faudra attendre la fin dela Deuxième Guerre Mondiale pour voir lesmoines envisager une production industrielle.

C'est donc en 1952 que le décollage de la brasserieaura réellement lieu. Pendant la guerre, les conditions de brassage diffi-ciles dues à de nombreuses restrictions ne permet-tent que de brasser de la bière à 0,8°. Il existe toutde même une spécialité à 5°, appelée "bière desmalades", malheureusement, celle-ci n'est sortieque pour les grandes occasions. A la libération, unecuvée "liberator" à 2° est créée. Mais il faudraencore plusieurs transformations pour arriver à laRochefort que nous buvons actuellement.Aujourd'hui, une quinzaine de moines vivent encoreà l'abbaye, mais tous ne sont pas brasseurs.Chacun a une tâche bien définie, et n'intervientdonc pas spécialement dans la fabrication de labière. Les moines ne sont plus seuls à s'occuper dela brasserie. En ce moment, une dizaine de collabo-rateurs extérieurs viennent aider à la fabrication dela bière au sein de l'abbaye.

La bbière dde RRochefort aa ddonc eencore uun bbelavenir ddevant eelle…

Carte PPoney 2203

A RRochefort ttu iiras,une bbonne bbiere ttu pprendras...

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Les eexxttrraaoorrddiinnaaiirreessaventures

de CChhaarrlleess-EEddoouuaarrddà LLoouuvvaaiinn-llaa-NNeeuuvvee

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aasuivresuivre