Le journal de la commune de PierrelongueLe journal de la commune de PierrelongueLe journal de la commune de PierrelongueLe journal de la commune de Pierrelongue

Ne pas jeter sur la voie publique. IPNS

Numéro 45 : avril 2014

ELECTIONS : victoire de la liste « TOUT POUR PIERRELONGUE ! » Car c’est bien ce que veulent les onze candidats él us déjà prêts à en découdre avec les futurs chantiers. A lire dans ce numéro, le billet du « maire nouveau », les brèves et le compte rendu de s premiers conseils municipaux du mandat de Gilles Ravoux.

Les Brèves : le calendrier 2014 du Comité d’animation de Pierrelongue

Coupe du Monde de foot : décryptage par André Cayol

CINEMACINEMACINEMACINEMA

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décordécordécordécor!!!!

En pages « nature », de

retour ce trimestre :

laissons leur place aux

papillons et aux petites

« bêtes à bon dieu » (un article

de Paulette Paris)

Le billet du Maire :

e voudrais tout d’abord rendre hommage à Michel Norbert pour le travail effectué durant ces nombreuses années passées à la mairie. Un grand merci à vous ainsi qu’à la nouvelle équipe du conseil

municipal de m’avoir accordé votre confiance lors des élections municipales.

Je vais poursuivre le projet en cours qui est, vous le savez, le déménagement des containers de la rue du Chemin de La Penne sur la départementale.

Mais ce qui me tient plus particulièrement à cœur, ce sont les épineux dossiers tels que la mise en sécurité de la route départementale ou bien encore la propreté des rues de notre village liée à l’errance des chiens et à l’inquiétante prolifération des chats.

Le MaireLe MaireLe MaireLe Maire

Pour tout savoir sur notre village, relire tous les petits journaux Pour tout savoir sur notre village, relire tous les petits journaux Pour tout savoir sur notre village, relire tous les petits journaux Pour tout savoir sur notre village, relire tous les petits journaux

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J

LES BREVES Un article de la rédaction

Résultats des élections municipales. Tous les candidats de la liste de Gilles Ravoux ont obtenu plus de 50% et sont donc élus dès le premier tour avec des scores frisant parfois les 90%. Ainsi,

Dominique Guillot et Jacques Montuelle obtiennent 91 voix, Benoît Robellet 88, Angela Lang 87, Guy Martin 85, Marc Devaux 82, Yves Beguin et Marc Arnichand respectivement 81 et 80 suffrages, Nathalie Delhomme 79, Frédérique Rioux et Gilles Ravoux chacun 77. Ces scores sont éloquents du fait qu’ils plébiscitent l’équipe que Gilles a composée. Ce dernier sera donc le prochain premier citoyen de Pierrelongue. Nous vous renvoyons à son premier « Mot du Maire » en début de journal afin de connaître les grandes orientations qu’il veut donner à son mandat, et dans un autre article de ce journal pour connaître les noms des premier et second adjoints ainsi que les compétences de chaque conseiller.

Sébastien Bernard est élu dès le premier tour avec 55,28 % des voix. Françoise Bec, qui avait rassemblé une seconde liste remporte 44,72 %, un

score somme toute assez important du fait que c’était pour la candidate une première expérience électorale.

Ici, rien n’était fait le 23 mars : Frédéric Roux « Mollans pour tous » obtenait un peu plus de 38 %, Mercédès Gambus (« Mollans avant tout ») un peu

plus de 29 % et Gilbert Fabre (« Mollans notre village ») 23,22 %. Tous en ballottage au premier tour ! Finalement, le second tour vit émerger Frédéric Roux avec un peu plus de 59%. Il deviendra donc le prochain maire. Population Les chiffres de l’INSEE concernant la population de notre village sont enfin disponibles à la suite du dernier recensement à Pierrelongue, en 2011. Le village compte 227 habitants en résidence municipale et 5 « comptés à part » (au total : 232 habitants). Mais ce chiffre est déjà dépassé en 2014. Les « comptés à part » sont les personnes majeures de – de 25 ans en internat ou résidant la semaine dans une autre commune pour raisons d’étude ou

professionnelle ainsi que les personnes en résidence (placement de longue durée) au Buis par exemple. Il faut remonter jusqu’en 1831 pour avoir plus ou moins la même population (207). Notez aussi qu’il n’y avait que 84 Pierrelonguais en 1982 ! Notre village compte donc 44 habitants au kilomètre carré. A titre de comparaison, Mollans compte près de 50 habitants au kilomètre carré, Buis-les-Baronnies, un peu plus de 70 et La Penne… 13 ! Côté finances, selon l’INSEE, la commune de Pierrelongue est en train de se désendetter. La dette, en 2011, représentait 178 € pour chaque habitant, alors qu’elle « coûtait » 278 € à chaque Mollanais et près de 450 à chaque Buxois ! L’exemple vient de La Penne avec seulement 10 € de dette par habitant ! La palme de notre région revient à Faucon (84) qui dépasse largement les 1000€ par habitant… Un Pennois est donc virtuellement 100 fois plus riche qu’un Fauconnais. Excusez du peu !

Comité d’animation L’assemblée générale du Comité s’est tenue le 29 décembre dernier. Son compte rendu nous est malheureusement parvenu quelques jours trop tard pour sa parution dans notre numéro précédent. Mais tout vient à point pour qui sait attendre ! Le voici donc. Le président ouvre la séance par un bilan de l’année écoulée dont « le succès fut variable en fonction des manifestations proposées ». L’assemblée décide de conserver la soupe d’épeautre (8/2), le loto (2/3), la soupe au Pistou (13/7), le pique-nique nocturne (26/7), le tournoi de pétanque (15/8) et le Noël des enfants. Il faut ajouter un « vide dressing » le 3/8 et les journées du Patrimoine en septembre. Le concert a été supprimé vu la concurrence avec le Comité de la Chapelle (NDPJ : qui a aussi supprimé le sien ! Voir Petit Journal n°44). Côté budget, le CA réalise un bénéfice annuel de 374,15 €. Le bureau a été quelque peu modifié : Jean Deratte devient président honoraire. Hélène Martin, trésorière démissionnaire a été remplacée à son poste par Viviane Dutron et Elisabeth Montuelle est nommée trésorière adjointe. Jean-Marc Danloy occupera le poste de secrétaire adjoint. Le bureau reste inchangé pour les autres membres : Michel Deydier (président), David Blackburn (vice président), Heike Graetz (secrétaire) ainsi que les assesseurs Mireille Brébion, Jacques Favre et Hélène Bompard. De nouvelles pistes sont à l’étude par le CA : conférences, conteurs, repas, jeux de société, sorties… Le Comité regrette le manque d’intérêt de beaucoup d’habitants et souhaite recréer des liens avec l’aide de la nouvelle équipe municipale.

Présentation de notre nouvelle équipe municipale Samedi 8 mars, Gilles Ravoux a présenté son équipe aux Pierrelonguais qui avaient été invités, pour l’occasion, à prendre le verre de l’amitié. Les candidats ont décliné, chacun à leur tour, nom et profession ainsi que le nombre éventuel de mandats précédents. Plusieurs habitants ont saisi l’occasion pour évoquer les problèmes qui leur paraissent urgents comme sécuriser la traversée du village tant sur la départementale que dans le village même, pouvoir amener l’eau dans les jardins, publier les comptes rendus des conseils dans le petit journal, résoudre l’épineux problème des chats et de la propreté du village etc. C’est ensuite autour d’un verre que chacun a pu discuter avec les candidats.

Un beau geste du président Corréa Delgado Vous vous souvenez encore de la prestigieuse visite du président de la République d’Equateur dans notre village, une visite qui se voulait « incognito » ! Le président et sa fille (qui fait de l’escalade à Buis et à Valence) ont été ravis de leur séjour à Pierrelongue. Mais les choses ne s’arrêtent pas là : à l’occasion du nouvel-an, quelques Pierrelonguais se sont entendus pour envoyer leurs vœux au président Corréa. En effet, le président ayant laissé ses coordonnées personnelles (officielles) à certaines personnes, une dizaine de villageois ont voulu témoigner leur sympathie à cet éminent personnage qu’ils ne connaissaient pas une semaine auparavant ! Le bureau du petit journal et l’auberge des Ayguiers ont été sollicités pour l’occasion et ce n’est pas moins de 17 Pierrelonguais qui ont envoyé leurs vœux au président de la république d’Equateur sous la forme d’une carte virtuelle par Internet. Nous attendions fébrilement une réponse qui est parvenue en mairie le 15 mars dernier. Le président souhaitait nous remercier pour l’accueil reçu. Il tenait particulièrement à féliciter nos aubergistes pour leur discrétion et de leur professionnalisme et de « la bellissima aspeta del pueblo di Pierrelongue » (du site magnifique du village de Pierrelongue). En guise de remerciement, le président nous a envoyé un cadeau qui fera quelques heureux fans de football. Tenez-vous bien : cinq entrées au stade de Maracaña à Rio (avec voyage par avion inclus) et dix entrées au stade (avion non compris) pour la finale ! Pour un petit village de 232 habitants, ce n’est pas si mal ! Après un pareil cadeau, il est clair que les relations ne s’arrêteront pas là et il y a fort à parier que le président Corréa descendra encore chez nous ! Pour les réservations, contactez le bureau du journal, mais ne tardez pas car l’ambassade d’Equateur nous a signalé que la constitution des passeports prenait un mois environ.

- MAIRE : Gilles RAVOUX

- 1er ADJOINT : Guy MARTIN

- 2ème ADJOINT : Dominique GUILLOT

- CONSEILLERS : Marc ARNICHAND Yves BEGUIN Nathalie DELHOMME Marc DEVAUX Angela LANG Jacques MONTUELLE Frédérique RIOUX Benoît ROBELLET

COMMUNAUTE DE COMMUNES Gilles RAVOUX et Guy MARTIN

SIVOS (écoles) Titulaires : Angela LANG et Benoît ROBELLET

Suppléant : Yves BEGUIN

ELECTIONS MUNICIPALES

Election du Conseil municipal, répartition des délégations et installation des commissions au sein du Conseil1.

• LE CONSEIL MUNICIPAL2.

• LES DELEGATIONS ET COMMISSIONS.

1 Conseil municipal du 29 mars 2014. 2 Les conseillers sont repris en ordre alphabétique ascendant.

SMOP (syndicat mixte de l’Ouvèze provençale) Titulaire : Jacques MONTUELLE

Suppléant : Yves BEGUIN

AFFAIRES MILITAIRES Marc ARNICHAND

BATIMENTS et VOIRIES Dominique GUILLOT, Angela LANG, Jacques

MONTUELLE et Frédérique RIOUX

COMMISSION ELECTORALE Marc ARNICHAND, Marc DEVAUX et Benoît

ROBELLET

EAU ET ASSAINISSEMENT Guy MARTIN, Dominique GUILLOT et Marc

ARNICHAND

URBANISME, ENVIRONNEMENT et HYGIENE Nathalie DELHOMME, Marc DEVAUX, Angela LANG et

Jacques MONTUELLE

AGRICULTURE Dominique GUILLOT et Nathalie DELHOMME

INFORMATION Marc DEVAUX, Jacques MONTUELLE et Benoît

ROBELLET

SURVEILLANCE DES BERGES Yves BEGUIN, Angela LANG et Jacques MONTUELLE

APPEL D’OFFRES Gilles RAVOUX, Guy MARTIN, Dominique GUILLOT

et Jacques MONTUELLE

SDED (électrification, énergie) Dominique GUILLOT et Frédérique RIOUX

FINANCES Guy MARTIN, Jacques MONTUELLE, Benoît ROBELLET

Poème de Brigitte Pastore

Le printemps dans la Drôme

La mousse reverdit les vieilles pierres humides

Le chêne qui s'élance enlace protecteur Les murs écorchés lourds de passés sordides

Là haut sur la colline, le vieux château demeure

Ballotés par les vents, les bourgeons se cognent Heurtent les remparts, s'invitent au creux des ruines

Mars en chuchotant s'enfuit monotone Emporte dans un souffle ses ondées, ses bruines.

Avril plein de promesses déjà règne sur les terres Un ciel bleu profond enrobe la nature

Au creux des vallées les bonnes gens s'affairent Préparant les semis, les vergers, les cultures.

Déjà les chasseurs ont rangés les fusils Anecdotes, histoires, souvent seront contées Les chiens résignés étonnés dans leur chenil Vont devoir patienter pour de nouvelles virées

(photo : Michelle Coste)

Allez les Bleus Un article d’André Cayol

L’actualité à venir sera « footballistique » avec la Coupe du Monde, la « Worldcup » comme il est de bon ton de l’appeler aujourd’hui. Un de nos lecteurs assidus, André Cayol, s’est engagé à la suivre pour nous et à la commenter dans le prochain petit journal (juillet 2014). Mais pour l’heure, André nous en dit un peu plus sur cette prestigieuse et captivante manifestation sportive. Voici que se profile à l’horizon un grand évènement sportif, la Coupe du Monde de football qui se déroulera en juin et début juillet 2014 au Brésil. Tous les fans de foot vont se régaler devant leur écran télé. Un mauvais départ… L’ équipe de France manquait de panache aux éliminatoires du fait qu’elle avait dans sa poule, entre autres, l’Espagne, championne du monde en titre lors de la précédente Coupe du Monde en Afrique en 2010. La France terminant deuxième de la poule doit affronter l’Ukraine en match de barrage. Celle-ci emporte la

match aller chez elle par 2 à 0 ! Les choses se compliquent pour nos Bleus qui ont un gros handicap avant d’entamer le match retour au Stade de France : pour aller au Brésil, il faudra obligatoirement s’imposer par 3 buts à 0 ! Et le miracle se produit : le sélectionneur Didier Deschamps, de par son expérience, a sûrement trouvé les mots justes pour mobiliser ses troupes.

(ci-dessus : le stade de Maracaña à Rio) La suite pour très bientôt… A présent, tous les espoirs sont permis pour la suite des évènements au Brésil, mais croisons les doigts tout de même ! La poule qualificative pour les huitièmes de finale se présente comme suit :

- France - Honduras : le dimanche 15 juin à 17 heures ; - France – Suisse : le vendredi 20 juin à 17 heures ; - France – Equateur : le mercredi 25 juin à 18 heures.

Sans vouloir sous-estimer ces trois équipes, la France a de très fortes chances d’accéder en huitièmes de finale. Ensuite, certaines équipes devront hausser le niveau du jeu ; cela dépendra de leur état de fraîcheur au moment du jeu. Deux excellentes recrues ! De jeunes joueurs viennent de faire leur entrée dans l’équipe de France. Ils sont issus de l’équipe U20, championne du monde en 2013. (NDPJ : U20 est l’équipe de France de football des moins de 21 ans ; elle est constituée des meilleurs joueurs français de 20 ans ou un peu moins sous l’égide de la Fédération française de football, la FFF) Citons notamment Raphaël Varane (Réal de Madrid) et Paul Pogba (Juventus de Turin). Tous deux ont 21 ans et apportent un renouveau très encourageant pour l’avenir. Ce sont de grands gabarits avec le talent en plus ! Personnellement, je pense que cette nouvelle équipe peut se retrouver dans le dernier carré ; tous les jeunes (et les moins jeunes) supporters de l’équipe de France, qui croient vraiment en leurs idoles, les accompagneront de leurs encouragements. (Ci-dessous : Raphaël Varane)

PIERRELONGUE : peut-être un oscar ?

Article et photo de Michel Norbert

Pierrelongue est probablement un des sites les plus photographiés de la Drôme provençale mais voilà que maintenant le cinéma s’y intéresse. Mardi 25 mars, Michel Norbert a eu le privilège de guider une grande réalisatrice (et actrice) française au gré des rues de notre village. Laissons Michel nous raconter cette folle journée ! Ça tourne à Pierrelongue En ce frais matin du 25 mars, ma dernière action de maire aura été d'accompagner l'équipe de repérage de Coline SERREAU (réalisatrice du fameux « 3 hommes et un couffin ») en vue du tournage de quelques scènes du prochain téléfilm de France 3 « Madame le Maire ». Depuis le pont et jusqu'au bord de la rivière, plusieurs scènes seront tournées sur Pierrelongue le mardi 22 avril après-midi. Accompagnée de son assistant de réalisation, du chef décorateur et des techniciens (éclairage et autres), Coline SERREAU a décortiqué pendant plus d'une heure et demie la partie du script concernant le village afin de trouver les emplacements de ses caméras et le décor des futures scènes. Le pont enjambant l'Ouvèze ainsi que le chemin allant jusqu'à la station de pompage, puis le chemin bordant l'Ouvèze seront concernés lors du tournage. Il est donc à prévoir quelques soucis de circulation lors du tournage, les lieux choisis étant interdits d’accès. Les établissements FACCHINERI seront aussi utilisés comme un des décors du film. Coline SERREAU me confiait qu'elle connaissait très bien Pierrelongue. Dans sa jeunesse, elle venait régulièrement à l'ancienne gare, alors propriété du centre de vacances de Dieulefit où elle passait ses vacances. Rendez vous donc pris pour le 22 avril après-midi pour le tournage de ce téléfilm où notre charmant village sera à l'honneur. (Ci-contre la réalisatrice entourée de l’équipe de tournage)

Les Plantes tinctoriales. Texte et photos : B Grzemski

Cette photo prise dans les environs de Roussillon (Lubéron),

donne une petite idée de ce que pouvaient être les paysages

dans cette région, vers les années 1800.

Vergers d’oliviers et de cerisiers cohabitent avec les vignes ; de grandes

taches jaunes apportent une touche de lumière qui accentue la

luminosité ambiante.

Récemment défrichée cette parcelle est libre de toute culture, peut-être

en attente d’une nouvelle plantation. De ce fait, elle est peu à peu

colonisée par une grande plante, la guède, dont les fleurs jaunes attirent

l’attention. Cette plante dont le nom latin est Isatis tinctoria était autrefois

cultivée car très recherchée pour ses propriétés tinctoriales. Quelques

pieds de cette plante sont présents dans les champs de lavande du

village.

A l’époque, certaines familles ont fait fortune grâce à elle pendant que

plusieurs villes connaissaient un nouvel essor. Il faut dire que le

Vaucluse doit une large part de son histoire à la culture des plantes

tinctoriales.

La culture du safran, réputé pour ses vertus culinaires, médicinales et

tinctoriales, démarre dans le Midi vers le XIVème siècle ; elle se

concentre surtout dans la région de Carpentras et d’Orange où elle

prospère jusqu’au XIXème siècle. Mais les difficultés liées à sa culture et

la pénibilité de sa récolte entrainent alors son déclin. (voir les archives du

Petit journal). (NDPJ : PJ n° 40 – janvier 2013)

Le fustet ou sumac est un arbuste remarquable de nos collines. Ses

feuilles ovales, arrondies au sommet

sont flamboyantes en automne. Ses

fleurs, très petites, passent

inaperçues. Seules les abeilles les

recherchent pour y puiser du nectar.

Les fruits sont portés par de longs

pédicelles1 plumeux qui donnent

l’impression que les rameaux sont

coiffés d’une perruque. C’est

pourquoi cet arbuste est appelé

couramment ‘’arbre à perruque’’.

Toxique dans toutes ses parties, le

fustet fut abondamment récolté sur

le mont Ventoux et les monts du

Vaucluse. Son bois était

minutieusement réduit en copeaux

et donnait après préparation de

jolies teintes rouges orangées. Le

bois de rameaux secs sur pied était

davantage apprécié des teinturiers car il donnait des couleurs plus

résistantes au lavage.

Pour les plus pauvres, la récolte du fustet apportait un appoint non

négligeable.

1 Pédoncule

Elle fut cependant peu à peu abandonnée, les quantités récoltées ne

satisfaisant plus les besoins des teinturiers qui se tournèrent alors vers

d’autres techniques.

Autre plante qui a été récoltée dans le même but, le nerprun. Des fouilles

menées dans le Maine-

et-Loire ont révélé la

présence de cette

plante sur un site

datant du IIème siècle.

Les chercheurs ont pu

attester que le nerprun

y était déjà utilisé pour

la teinture. Plus près de

chez nous, autour

d’Avignon et dans le

Comtat Venaissin, les

rameaux et les fruits du

nerprun furent cueillis

dans le même but, et

ce, jusqu’à la fin du

XIXème siècle.

L’industrialisation, la

recherche et la découverte de colorants chimiques anéantirent ces

pratiques artisanales, privant là encore les plus pauvres d’une partie de

leurs revenus.

Les baies du nerprun, alors appelées ‘’graines d’Avignon’’, étaient

récoltées vertes. Elles ont la taille d’un petit pois et étaient vendues en

‘’balles’’ de 120 kg. D’abord mises à bouillir, on y ajoutait ensuite des

cendres, source de potasse, puis de la chaux. A noter que la cendre de

sarments donnait les meilleurs résultats. Ces différentes manipulations

permettaient d’obtenir un pigment de couleur jaune. Par contre, cueillies

à maturité, les baies du nerprun donnaient une couleur verte. Nous

évoquerons 2 autres plantes tinctoriales dans un prochain Petit Journal.

HUMOUR Un article de Michelle Coste

Un conseil : lire d’abord la colonne de gauche jusqu’au bout avant de commencer la lecture de la colonne de droite !

Un légume bien dans sa peau… Un article de JP Vermeiren La découverte de la pomme de terre en 1570 par les « Conquistadors » espagnols a bouleversé, sans faire de bruit, les habitudes alimentaires de l’Europe entière. Les Italiens lui donneront le nom de « Taratuffli » (petite truffe) mais ils l’appelleront aussi « patata ». Comment est-elle arrivée dans les cuisines françaises ? Au 17ème siècle, la pomme de terre s’implante et se consomme dans toute l’Europe. Toute ? Non point ! Un pays réticent, dont la base alimentaire est le pain, la considérera comme inintéressante et la réservera aux cochons. Vous aurez deviné qu’il s’agit de la France ! Le siècle des Lumières ne laissera donc pas entrer la patate dans l’Hexagone. Et pourtant… tenez-vous bien : c’est un pharmacien français qui va la recommander au monde entier : Antoine Augustin Parmentier, immortalisé par le hachis du même nom. Il découvrit les propriétés nutritives du célèbre tubercule alors qu’il était prisonnier en Allemagne. La pomme de terre était pratiquement sa seule pitance journalière et contrairement à ce que pensaient ses compatriotes, les humains s’en accommodaient très bien ! Il vit dans cet aliment une alternative pour combattre les famines si fréquentes à l’époque dans nos contrées. Mais comment convaincre les Français ? Pour cela, il eut recours à un stratagème efficace. Il fit planter une grande quantité de pommes de terre à Neuilly en s’efforçant de donner un maximum de publicité à son geste. Des soldats montaient la garde auprès des plantations. Mais au moment de la récolte, ils rentraient chez eux le soir pour ne revenir en faction que le lendemain matin ! Evidemment, les Parisiens profitèrent de l’absence nocturne des gardes pour venir récolter les tubercules. Les trouvant agréables de goût, ils revinrent chaque nuit toujours plus nombreux. Mais 1789 et les années terribles qui ont suivi entraînèrent une famine épouvantable. Qu’à cela ne tienne, on arracha les rosiers du Jardin des Tuileries et on les remplaça par des pommes de terre ! Quelques années auparavant, pour encourager Parmentier dans son projet de nourriture universelle, Louis 16 et la reine arboraient fièrement,

qui à la boutonnière, qui dans les cheveux, une fleur de pomme de terre ! C’est désormais la 4ème plante la plus cultivée dans le monde ! Va donc, hé patate ! Quelle histoire… Petite extension du tubercule : la frite On ne pouvait pas la passer sous silence ! Et je vous assure qu’elle est bien née en Belgique ! C’est l’hiver rigoureux de 1680 qui a permis sa découverte. Deux petites villes belges, Namur et Andenne, en bord de Meuse et déjà plus ou moins couvertes des sombres forêts d’Ardenne, sont sur le point de s’encapuchonner pour un hiver qui s’annonce rude : les gelées nocturnes se font cinglantes dès novembre, les châtaignes sont très dures à cuire et, comme si ces signes ne suffisaient pas, les oignons ont d’épaisses et de nombreuses pelures. Mauvais signes, tout ça ! Or, dans ces deux petites cités presque ardennaises, les ménagères avaient coutume de frire les petits poissons de la Meuse dans la graisse ou l’huile. C’était une véritable friandise ! On en faisait souvent. Très souvent. En compulsant le dictionnaire à la lettre « C », on ne trouvait pas à l’époque les mots « cholestérol » ou « cancer ». Mais voilà que ce vilain hiver de 1680 vient figer la Meuse pendant quelques semaines. En mal de fritures de poissons, on se tourna vers la pomme de terre. On la coupa en « petits poissons » et on les fit frire de la même manière que les vrais. La frite était née et destinée à faire le tour du monde. Mais, me direz-vous, pourquoi les Anglo-Saxons appellent-ils la frite « French fries ». Ici, j’ai deux hypothèses : en Irlande, « to french » signifie « couper » et n’a rien à voir avec la nationalité française. Mais la seconde hypothèse me séduit plus. En 1945, les Américains libèrent les Ardennes après la sanglante bataille de Bastogne. Ils auront le loisir de goûter les spécialités locales. On a beau leur dire qu’ils mangent des « frites », c’est imprononçable pour eux : ils comprennent qu’il s’agit d’une friture et puisqu’on parle français dans le coin, ça devient des « French fries ». N’allez pas demander à des Américains où se trouve la Belgique ! Vous risquez des surprises… Ils ne devaient pas très bien savoir entre quelles frontières ils se trouvaient ! Ils étaient en Europe. Bon ! Je vous accorde que l’histoire de l’hiver 1680 est peut-être une légende, j’ai bien dit « peut-être » ! Mais l’histoire des petits poissons de la Meuse est rigoureusement véridique. Donc, la suite est plausible… (photo de la page précédente : Parmentier dont le souvenir est immortalisé à Neuilly qui lui a érigé une statue et conserve précieusement les documents concernant l’introduction de la « patate » en France)

Les fâcheuses faucheuses

Article et photos de Paulette PARIS

NON ! ce n’est pas un cours de diction. Le but de c et article est de faire écho à l’article écrit par Bernard Grzemsk i : les Butineurs bénévoles du mois d’octobre 2013 (PJ n°43 ). Depuis, j’ai lu un article « Nature » de Sciences et Avenir, alarmant sur le déclin des papillons. Je le relate dans cette première page :

LE DECLIN DES PAPILLONS IMPLIQUE CELUI D’AUTRE ESPECES.

Un rapport de l’Agence européenne de l’environnement fait le point sur la baisse du nombre de papillons de prairies entre 1990 et 2011.

QU’APPREND-ON DANS LE RAPPORT

PUBLIE LE 23 JUILLET 2013 ?

Il révèle principalement que le nombre de papillons a été divisé par deu x en vingt ans. Cette conclusion alarmante repose sur une étude menée par des scientifiques et naturalistes amateurs sur 17 espèces de papillons de prairies da ns 19 pays européens. Huit espèces sont en déclin, en particul ier l’azuré du serpolet, un papillon reconnaissable à ses tâches noires. ….

COMMENT EXPLIQUER CE DECLIN ?

Les papillons sont des victimes collatérales de l’a griculture intensive qui utilise de grandes quantités de pesticides, et de la disparition des prairies riches en fleurs. Car à l’instar des abeil les, ce sont d’importants pollinisateurs. De plus, l’assèchement des zones hu mides et la destruction des haies entraînent la raréfaction des plantes nécessaires à l’alimentation des chenilles.

QUELLES SERONT LES CONSEQUENCES ?

Les papillons sont considérés comme des « indicate urs de biodiversité » car ils sont un maillon important da ns la chaîne alimentaire. Comme ils sont relativement faciles à reconnaître, ce sont les seuls invertébrés terrestres pour lesquels il e st possible d’estimer un taux de déclin de 50%. S’ils sont en perdition, d’a utres espèces moins facilement observables le sont sûrement aussi, comm e leurs prédateurs (oiseaux, araignées…). A terme, des plantes comme l es fougères, consommées par les chenilles, risquent de devenir e nvahissantes tandis que des fleurs telles que les œillets , spécifiquem ent pollinisées par les papillons, pourraient être menacées.

Alors que pouvons-nous faire ?

Les prairies disparaissent et nos jardins subissent la scrupuleuse loi de la tondeuse. Pendant les périodes de croissance et chaque week-end, le doux bruit des faucheuses de toute sorte se fait entendre d’un jardin à l’autre. Sortant tondeuse, débroussailleuse, roto-fil, et bientôt robot-tondeuse, les « Robots-coupes (!)» que nous sommes, s’escriment à égaliser gazons ou herbes diverses. La mode du gazon vert à « l’anglaise » ne laisse évidemment aucune place à une herbe plus haute ou plus folle que les autres et la hauteur est rigoureusement réglementaire et militaire : 5 cm ! Alors dans ces conditions, comment faire pour que les graines se propagent d’une saison à

l’autre puisqu’elles n’ont pas le temps de se former. Si nous coupons les plantes avant même qu’elles n’aient été pollinisées, elles ne se reproduiront pas et elles ne fourniront pas la nourriture indispensable aux butineurs si utiles à la nature. Les fleurs de ces herbes sauvages sont toutes jolies, comme celles de la luzerne ou du trèfle. Rien de mieux pour sortir de la tristesse de l’hiver qu’une parcelle recouverte de fleurs de crépis au tout début du printemps; le jaune intense de ces fleurs égaie la nature en ravivant les couleurs ternes de fin d’hiver.

Mais les herbes et leurs fleurs n’ont pas seulement un côté esthétique, elles constituent un habitat. En dehors de l’abeille, les autres spécialistes de la pollinisation tels que les syrphes, les bourdons, plusieurs espèces de mouches et l’abeille solitaire, sont aussi des plus efficaces. Or, depuis plusieurs décennies, les insectes quels qu’ils soient, sont massivement éliminés par les pesticides et insecticides mais aussi parce qu’ils ne trouvent plus les habitats pour s’y réfugier, s’y nourrir, et s’y reproduire. De nombreuses plantes annuelles sauvages parmi lesquelles le bleuet, le coquelicot ou la nielle des blés sont très spectaculaires et sont très appréciées des chenilles de papillons. De l’œuf à la chenille, de la chrysalide à l’adulte, les papillons ont des exigences particulières en fonction de leur âge. Les chenilles sont très sélectives en ce qui concerne leur nourriture : elles consomment les feuilles de plantes bien particulières. Les herbes locales sont indispensables à l’ensemble du cycle de vie des papillons. Par exemple, certains déposent leurs œufs sous des feuilles de pissenlit. Le peuple de l’herbe est des plus importants et nous sommes loin d’en connaître toutes les espèces. Nous considérons souvent les insectes comme nuisibles, pourtant ils font partie intégrante de la chaîne alimentaire et sont très utiles. Les coccinelles mangent les pucerons, néfastes à nos rosiers. Prédatrices efficaces, elles sont des auxiliaires reconnus dans nos jardins et Vergers. Leurs larves dévorent pucerons (ci-dessus une photo de Bernard Grzemski), cochenilles ou acariens. Les adultes, en revanche, se nourrissent le plus souvent de nectar et de pollen.

Dans une haie d’arbustes d’essences variées, elles pourront hiverner parmi les feuilles mortes ou sous les mousses, au pied des arbres et arbustes.

Egalement très efficaces contre les pucerons, les syrphes sont des mouches très utiles. Les perce-oreilles sont d’excellents chasseurs et de bons grimpeurs dans les arbres fruitiers. Ils se nourrissent d’escargots, de larves d’insectes indésirables et ils se gavent de pucerons. Et si cette vie se crée dans votre jardin, alors vous verrez les oiseaux s’y installer. Les mouches, moustiques, syrphes constituent une alimentation de choix pour les passereaux tels que les rouges-queues, les mésanges, les pinsons des arbres, les hirondelles... Des spectacles des plus ravissants s’offrent alors aux observateurs attentifs:

• Les Chardonnerets élégants se posent en équilibre sur un capitule de cardère ;

• le Rouge-gorge s’abrite sous une haie, à l’abri du froid mais en étant aussi à l’affût de tout ce qu’il pourra trouver au sol ou en plein vol ;

• le Verdier d’Europe s’affaire parmi les fleurs de pissenlit. C’est une espèce protégée sur tout le territoire. Je l’ai vu à Pierrelongue au bout de 4 ans ; très sélectif, il est connu pour être un granivore très vorace appréciant les lieux sains.

• Les Argus viennent butiner en famille sur les fleurs de chardon bleu et

c’est du plus bel effet !

Sans aller jusqu’à laisser les terres en friches, nous pouvons essayer de ménager un équilibre subtil pour protéger l’habitat de ces animaux et conserver un décor à la hauteur de nos exigences en laissant un peu plus au repos nos machines implacables.

LOISIRS Un article collectif de la Rédaction

Nous mangeons de l’ail, de l’ananas, du pistou, nou s buvons du vin et de la bière, mais nous interrogeon s-nous parfois sur la manière dont ces aliments ou ces boi ssons sont arrivées chez nous et qu’il y a parfois toute une histoire autour de cela. Testons nos connaissances. Entourez votre préférence (vrai ou faux) et trouvez les réponses en fin de journal.

1 Les Egyptiens de l’Antiquité surnommaient l’ail «la rose puante ».

VRAI / FAUX

2 La « cucurbite » est une partie de l’alambic.

VRAI / FAUX

3 On cultive l’amandier en Provence depuis l’Antiquité.

VRAI / FAUX

4 Louis XV faisait cultiver des ananas dans les serres de Versailles. VRAI / FAUX

5 L’andouille est fabriquée en France à Vire depuis le Moyen Age. VRAI / FAUX

6 Avant d’être un aromate, l’aneth avait une fonction religieuse.

VRAI / FAUX

7 L’angélique confite est typiquement Provençale. VRAI / FAUX

8 Au Moyen Age, le vin était parfumé à l’anis. VRAI / FAUX

9 Le « ratafia », boisson exotique faite de fruits et d’alcool était bu quand un traité était passé entre deux compères. VRAI / FAUX

10 L’artichaut était le légume préféré de Louis 11. VRAI / FAUX

11 les « Berlingots de Carpentras » sont nés par erreur. VRAI / FAUX

12 L’aubergine vient des Indes. VRAI / FAUX

13 La cocotte minute SEB est déjà en vente dès 1943. VRAI / FAUX

14 Le bananier est un arbre qui peut atteindre 9m. de haut.

VRAI / FAUX

15 Le pistou doit son nom au pilon avec lequel le basilic est broyé. VRAI / FAUX

16 C’est à cause du blocus napoléonien que la première fabrique de sucre de betterave a été créée en France. VRAI / FAUX

17 Au 15ème siècle, le beurre était interdit en période de carême par l’Eglise. VRAI / FAUX

18 Dans l’Egypte antique on buvait de la bière en toutes occasions ; par ex. au petit déjeuner. VRAI / FAUX

19 Les parents de l’inventeur du « Petit LU » s’appelaient Jean Romain Lefèvre et Isabelle Utile. VRAI / FAUX

20 C’est en 1860 que fut lancé en France le célèbre slogan « suivez le bœuf ! ». VRAI / FAUX

Ingrédients pour 4 personnes - 4 filets de cabillaud de 120 g. - 30 g. de beurre ou de margarine - 30 g. de farine - ½ l. de lait - 60 g. d’emmenthal râpé - Sel, poivre et persil ciselé

Pour 2 personnes : - 2 truites - 1 échalote - 2 c.à s. de concentré de tomate - 4 c.à s. de crème allégée - 2 à 3 c.à s. de pastis - 1 pincée de basilic sec ou quelques feuilles fraîches - sel et poivre

CUISINE

Les recettes de Papy Gourmand

Avec la retour des beaux jours, pour changer, voici des recettes de poissons. C’est vrai qu’on n’en mange pas assez ! Ce sont des recettes « en sauce »… et je plaide coupable ! Mais on ne peut pas se priver de tout, quand même !

Cabillaud en sauce Mornay Cette sauce fut servie pour la première fois, semble-t-il, au restaurant « Le grand Véfour » à Paris en 1784 et doit son nom à Philippe de Mornay, un chef protestant champion de la tolérance.

RECETTE - La sauce : Faire fondre la matière grasse dans un poêlon et ajouter la farine et mélanger à l’aide d’un fouet. Ajouter le lait, le sel et le poivre et continuer de mélanger (fouet) pour que la sauce épaississe. Ajouter le fromage et bien mélanger. Garder au chaud. - Le poisson : Cuire les filets au micro-onde ou à la vapeur. Déposer dans un plat et napper de la sauce. Saupoudrer de persil et servir avec une pomme vapeur.

Truite de rivière au pastis La recette : - Préchauffer le four à 200°. - Déposer les truites dans un plat creux avec couvercle. - Mélanger tous les ingrédients (sauf le basilic) dans la crème liquide allégée. - Napper les poissons et saupoudrer de basilic. - Couvrir le plat et enfourner 20 à 25 minutes. - Servir avec un riz blanc.

Pour 4 personnes : - 4 filets de poisson - 1 œuf - 1 tasse de farine - 1 tasse de chapelure - 2 sachets de riz à cuisson rapide

La sauce : - 1 cube de bouillon de poule ou poisson - 1 gousse d’ail - 125 ml d’eau - 1 noix de beurre - 1 c.à c. de farine - 1 c.à s. de paprika doux - 250 ml de crème semi- épaisse - 2 c.à c. de ciboulette ciselée

Panga panné et riz sauce paprika Pour les budgets en équilibre « instable », j’ai osé choisir du panga, qui convient très bien, cependant, en début de mois, on peut choisir le saumon d’élevage…

La recette : (Préparation du poisson) - Passer les filets dans la farine, dans l’œuf battu puis dans la chapelure. - Réserver dans un plat. - Cuire le riz en suivant les instructions mentionnées sur l’emballage.

La sauce : - Préparer un bouillon (avec le cube de son choix). - Emincer finement ail et échalote. - Les faire revenir dans le beurre. - Saupoudrer de farine et de paprika. - Déglacer avec le bouillon. - Ajouter la crème et faire réduire un peu. - Pendant que la sauce réduit sur feu très, très doux, cuire le poisson. Présentation : Quand le poisson est cuit, le servir avec le riz nappé de la sauce paprika. Saupoudrer le tout de ciboulette. PS : Avant de napper le riz, goûter la sauce et rectifier !

L’ingrédient indispensable de la « truite au pastis »… (photo : www.lepastis.net)

Les réponses du quiz « gastronomique » !

1 Faux ! Ce sont les Athéniens qui lui ont donné ce surnom. Les Egyptiens en donnaient de grandes quantités aux ouvriers qui construisaient les pyramides.

2 Vrai ! Il s’agit de la partie inférieure de l’alambic où l’on place les matières à distiller.

3 Faux ! Ce n’est que depuis 1548. Mais la France le connaissait depuis l’antiquité. Les Hébreux l’introduisirent en Egypte, les Egyptiens en Grèce, les Grecs à Rome et les Romains dans le Midi de la France. Ce n’est cependant qu’au Moyen Age que l’on planta quelques amandiers en Provence. Leur culture ne devint véritablement intensive qu’au 16ème siècle.

4 Vrai ! Les plants venaient de Guyane. Aujourd’hui, l’ananas nous vient principalement de Côte d’Ivoire.

5 Faux! Rabelais la cite comme un mets prisé par ses contemporains mais celle de Vire, en Normandie, n’est citée qu’en 1713 ! Elle allait devenir fameuse !

6 Vrai ! C’était un antidote contre la sorcellerie. 7 Faux ! Elle fut créée à Niort par des moines au 18ème siècle. 8 Vrai ! Jusqu’au 12ème siècle, on ne buvait pratiquement que du vin

blanc. C’est à cette époque que le rouge le détrôna dans les pays du sud de l’Europe. Pour atténuer l’acidité de cette piquette, on y ajoutait de l’anis, de la sauge et du romarin. Allez visiter la cave gallo-romaine des Tourelles (près de Beaucaire) et goûtez-y des vins romains !

9 Vrai ! Littré nous donne, entre autres, cette étymologie pour l’origine de ce mot : « rata fiat », en français « qu’elle soit ratifiée » (l’entente, le traité). Ceci expliquerait cela !

10 Faux ! Il a été importé par Catherine de Médicis. Déjà à l’âge de 14 ans, elle en mangeait en cachette, transgressant ainsi les consignes des médecins italiens qui proscrivaient l’ingestion de ce légume aphrodisiaque !

11 Vrai ! Le confiturier du pape aurait oublié sa confiture sur le feu ! 12 Vrai ! (sous sa forme sauvage) 13 Faux ! Elle fut fabriquée dès 1953. Mais la Société d’Emboutissage de Bourgogne (S.E.B.) existe depuis 1944.

Interprétations des résultats :

- de 15 à 20 bonnes réponses : vous pouvez franchement sortir en société et parler de tout !

- de 10 à 14 bonnes réponses : vous pouvez sortir, mais ne parlez pas trop, ni trop haut ! Ne parlez que si l’on vous interroge…

- de 5 à 9 bonnes réponses : sortez aux heures creuses et dans les endroits peu fréquentés !

- moins de 5 bonnes réponses : replongez-vous dans « Ici Paris » ou « Détectives » !

14 Faux ! Le bananier n’est pas un arbre mais une plante herbacée vivace qui peut cependant atteindre 9m. de haut !

15 Vrai ! L’origine du mot « pistou » vient de l’italien « pistone », pilon de mortier.

16 Vrai ! 1806 valut à la betterave de gagner ses lettres de noblesse

dans nos sucriers. 17 Faux ! C’est à cette époque que l’Eglise a autorisé sa

consommation pendant le carême. Etaient également autorisés les volailles et les œufs, considérés comme aliments maigres.

18 Vrai ! Elle était très peu alcoolisée ; elle le fut beaucoup plus lors

de l’introduction du houblon dans sa composition. 19 Vrai ! Les initiales de Lefèvre et Utile ont donné la marque « LU ». 20 Faux ! C’est en 1980 pour relancer la consommation bovine.

Rassurez-vous, les membres de la rédaction ont obtenu en moyenne 7 bonnes réponses !

[Un petit rappel de citoyenneté …]