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Le parcours photo de la rive gauche - Comité Saint Germain · Hannah Starkey, Women -...

Date post: 25-Jan-2021
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Le parcours photo de la rive gauche
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  • Le parcours photo de la rive gauche

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    Direction

    Virginie Huet [email protected]+33 6 79 35 64 91

    Aurélia [email protected]+33 6 13 30 02 84

    DOSSIER DE PRESSE septembre 2016

    Presse & Communication

    Edith [email protected]+33 6 08 75 07 39

    Avec le parrainage du ministère de la Culture et de la Communication

    Partenaires institutionnels

    Partenaire principal

    Avec le soutien de

    Partenaires médias

    C

    M

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    CM

    MJ

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    CMJ

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    logopalette.pdf 1 13/07/2016 11:15

    Cultures photo

    http://[email protected] http://[email protected]

  • 5e ÉDITIONPour sa 5ème édition, le festival PHOTO SAINT-GERMAIN revient du 4 au 20 novembre 2016. Quinze jours placés sous le signe du parcours, dans une sélection de musées, centres culturels, galeries et librairies de la rive gauche.

    Expositions mais aussi conférences, projections, signatures et visites d’ateliers rythment la programmation de ce rendez-vous essentiel du mois de novembre.

    JURY

    Lucy Conticellodirectrice de la Photo au M, le magazine du Monde

    Emmanuelle de l’Ecotaischargée des collections photographiques au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

    Frédérique Destribatstraductrice, éditrice et collectionneuse

    Samuel Kirszenbaumphotographe et enseignant

    Matthieu Nicoldirecteur de l’agence- conseil en communication Too many Pictures

    IDENTITÉ

    Le visuel officiel est signé par le photographe argentin Nicolas Silberfaden

    www.nicolassilberfaden.com

    L’identité visuelle est confiée à De Bon Air

    www.de-bon-air.com

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    L’ÉDITO DE LA MINISTRELe titre du festival, Photo-Saint Germain, m’évoque ce couple du Be Bop en cave, saisi à Saint Germain des prés, par Robert Doisneau, au milieu du XXe siècle. Quelle plus belle image de la liberté et de l’altérité que celle offerte par ces danseurs ? Quelle photographie pourrait mieux que celle-ci donner éternellement à voir comment la création la plus innovante est venue, des quatre coins du monde, enrichir notre histoire, nourrir et inspirer nos artistes ?

    Les photographes exposés cette année dans les galeries qui participent à cette manifestation nous invitent à un tour du monde : du Japon aux Etats-Unis, de Tahiti à l’Afrique. Ils ouvrent les portes d’espaces différents : des institutions, comme le musée Delacroix ou l’Académie des beaux-arts ; les centres culturels tchèque et hongrois ; des librairies… Cette diversité des regards, des sujets et des lieux nous rappelle que la culture et tout particulièrement la photographie ignorent les frontières géographiques, linguistiques et sociales.

    Si l’œuvre de Robert Doisneau a, aujourd’hui, valeur de document, elle montre surtout comment le regard d’un artiste, porté sur une époque, permet de l’inscrire dans l’histoire. Elle rend présents le bouillonnement et l’effervescence d’un quartier tout entier, tourné vers la nouveauté d’un art arrivé d’outre Atlantique qui trouve son public à Paris. Cet humaniste a trouvé ses héritiers, photographes qui nous donnent à revivre la prodigieuse vitalité artistique de Saint Germain des Prés. Réjouissons-nous qu’à la faveur de cette manifestation, Saint-Germain-de-Prés redeviennent un lieu ouvert sur la photographie et la création.

    Audrey Azoulayministre de la Culture et de la Communication

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    LE MOT DU MAIREGrâce à la volonté et à la mobilisation d’Aurélia Marcadier et de Virginie Huet, le Festival Photo Saint-Germain a pris un nouvel essor depuis 2015.Il en est cette année à sa cinquième édition et la qualité tant des galeries que des institutions culturelles qui y sont associées, démontre le professionnalisme de ses directrices.S’insérant en novembre, mois traditionnellement tourné vers la photographie, et dans un des quartiers les plus emblématiques de la capitale, Photo Saint-Germain permet d’offrir aux lieux culturels de Saint-Germain-des-Prés un nouveau visage.Après les Arts Premiers au mois de septembre et avant les rendez-vous de l’automne et du printemps, Photo Saint-Germain offre aux galeries une nouvelle occasion d’animer ce quartier mythique à travers une programmation dynamique.Le Festival Photo Saint-Germain souligne aussi la vitalité culturelle de Saint-Germain-des-Prés qui, n’en déplaise aux aigris ou aux ignorants, conserve ses lettres de noblesse et constitue un des repères intellectuels les plus incontournables de notre pays.Je remercie toutes celles et tous ceux qui contribuent à la qualité et à la réussite de ce Festival auquel je souhaite une très longue vie.

    Jean-Pierre LecoqMaire du 6e arrondissement de Paris

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    PROGRAMMEINSTITUTIONSAcadémie des beaux-artsPrix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière-Académie des beaux-arts Klavdij Sluban, Divagation - sur les pas de Bashô (Japon)

    Hôtel de l’Industrie7ème édition du Prix Carmignac du photojournalisme Narciso Contreras, Libye : plaque tournante du trafic humain

    Institut du monde arabe Emeric Lhuisset, Last water war, ruins of a future

    Musée national Eugène DelacroixAnders Petersen, City Diary

    CENTRES CULTURELS

    Centre Culturel IrlandaisHannah Starkey, Women - PhotoIreland, New Irish Works - Daragh Soden, Young Dubliners

    Centre tchèque de ParisPřemysl Havlík, Œuvres 1998-2016

    Institut hongrois de ParisArion Gábor Kudász, Human La révolution en images

    GALERIESCirculation [Gauthier, Kauter, Nagasawa] Anders Petersen, ‘Café Lehmitz’ revisited

    Galerie 13 rue de l’AbbayeHenri Cartier-Bresson

    Galerie 1492Clara Chichin, Hypernuit - il y avait deux soleils -

    Galerie ArcturusHervé Gloaguen, New York au temps d’Andy Warhol

    Galerie Atelier de SèvresCarte Blanche à Mathieu Pernot

    Galerie Berthet-AittouarèsL’Atelier Ouvert

    Galerie Daniel Blau / Galerie Meyer Oceanic art Tahiti, Les Photos Mystères

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    PROGRAMMEGalerie Olivier CastellanoPaul Starosta, Graines

    Galerie ChevalierCharles Maze, Les Mirages ou La Trame de L’Imaginaire

    Laurence Esnol GalleryÉric Antoine, Le complexe de la simplicité

    Galerie La Forest DivonneIllés Sarkantyu, Paraphrases

    Galerie Gimpel et MüllerGarry Fabian Miller, Bliss

    B-B-B-Books / Galerie Jean-Pierre GrosKlara Källström et Thobias Fäldt, A Beach

    Galerie Catherine & André HugMona Kuhn, New Works

    Galerie Insula Olivia Lavergne, Fictions

    Galerie MadéAndrea Modica

    Galerie Frédéric Moisan Les Tatouages du milieu

    Galerie Lélia MordochKeren, La géometrie des corps

    Galerie Éric Mouchet Eikoh Hosoe, Barakei

    Galerie Patrice Trigano Lucien Clergue et la Camargue

    Galerie ValloisJean-Jacques Moles, Aux portes du Bénin

    Galerie Olivier WaltmanAleix Plademunt, Rétrospective

    Galerie Maria WettergrenEtienne Bertrand Weill et Rodolphe Proverbio, Trajets de lumière

    Galerie Zlotowski Yoshiko Hase, 181° / Gen Sakuma, Go There

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    PROGRAMMELIBRAIRIESLibrairie des AlpesNeiges

    Librairie MazarineHannah Darabi, Haut Bas Fragile

    Le Plac’Art Photo Okinawa, une exception japonaise

    Librairie SignaturesÀ l’œuvre / en œuvres : représentation(s) de l’artiste dans son atelier

    MAIS AUSSIAesop x Magnum PhotosJacob Aue Sobol

    DeyrolleBenoît Fougeirol, Botanic

    Église Saint-Germain-des-PrésAssaf Shoshan, Peines Partagées

    Polycopies

    ÉVÉNEMENTSChristine 21Nuit Robert Frank

    L’agenda des événements sera dévoilé prochainement

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    Académie des beaux-arts

    Académie des beaux-arts Institut de France

    27, quai de Conti 75006 01 44 41 43 20 www.academie-des-beaux-arts.fr

    Klavdij Sluban expose un projet inspiré par sa lecture de Matsuo Bashô (1644 – 1694), poète japonais considéré comme l’un des maîtres du haïku, en particulier de ses journaux de voyage dont il écrit « mêlant prose et poésie, ces récits forment une sorte de cheminement hors du temps et de l’espace, une intrusion dans l’utopie.» Il souhaite ainsi transcrire photographiquement le voyage initiatique de Bashô, non d’un point de vue documentaire mais sensible, en transcrivant l’essence poétique de chaque étape.

    Né à Paris en 1963, Klavdij Sluban mène une œuvre souvent empreinte de références littéraires, en marge de l’actualité immédiate. Ses travaux sont conservés et exposés dans de nombreuses institutions: Musée de la Photographie à Helsinki, Musée des Beaux-arts de Shanghai, Metropolitan Museum of Photography de Tokyo, Maison Européenne de la Photographie, Centre Georges Pompidou... En 2013, le Musée Niépce lui consacre une rétrospective.

    Klavdij Sluban, Miyajima, Japon 2016 © Klavdij Sluban

    KLAVDIJ SLUBAN DIVAGATION - SUR LES PAS DE BASHÔ (JAPON)

    Lauréat du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière - Académie des Beaux-Arts 2015Projet réalisé dans le cadre d’une résidence à la Villa Kujoyama.

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    Prix Carmignacdu photojournalisme

    7ème édition du Prix Carmignac du photojournalisme 25 octobre - 13 novembre

    Hôtel de l’Industrie

    6, place Saint-Germain-des-Prés 7500601 45 49 08 38

    Fondation Carmignac

    24, Place Vendôme 75001 01 70 92 34 65 www.fondation-carmignac.com

    La Fondation Carmignac présentera 32 photos issues du reportage que Narciso Contreras, 7e Lauréat du Prix Carmignac du photojournalisme, a réalisé sur le thème de la Libye.

    Aux confins de la Libye post-Kadhafi, Narciso Contreras met en lumière une nouvelle crise humanitaire qui voit les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile se retrouver à la merci de milices qui les exploitent à des fins commerciales et économiques. Retenus dans des centres de détention, ces populations sont soumises à des conditions de vie inhumaines liées à la surpopulation carcérale, l’absence d’infrastructures sanitaires et les violents passages à tabac.

    Narciso Contreras raconte comment il s’est retrouvé aux prises avec une bureaucratie et une logistique complexes, et comment il a dû tracer son chemin au cœur de zones dévastées par la violence afin d’avoir accès aux centres de détention. Frustré par le manque de collaboration du gouvernement, Contreras s’est vu contraint de contourner les canaux officiels et de cultiver ses propres contacts avec des passeurs, des miliciens et les populations locales ; ce qui lui permit alors de comprendre la réalité du trafic d’êtres humains en Libye.Tout au long de ce reportage, le photojournaliste tisse un récit captivant soulignant comment, au lieu d’être un endroit de transit pour les migrants en route vers l’Europe, la Libye est en réalité devenue une place forte du trafic d’êtres humains où les gens sont quotidiennement achetés et vendus.Avec ce reportage, Narciso Contreras nous offre un aperçu de la situation complexe et de l’horreur auxquels font face ces migrants anonymes.

    Le Prix Carmignac du photojournalisme a été crée en 2009 avec pour objectif de soutenir la réalisation d’un reportage photographique et journalistique d’investigation sur les violations des droits humains et de la liberté d’expression dans le monde. Doté d’une bourse de 50.000€, la Fondation Carmignac accompagne ensuite le lauréat dans la préparation et l’organisation d’une exposition itinérante mais aussi l’édition d’un livre monographique aux éditions Skira.

    NARCISO CONTRERASLIBYE : PLAQUE TOURNANTE DU TRAFIC HUMAIN

    Narciso Contreras, Centre de détention de Garabuli © Narciso Contreras pour la Fondation Carmignac

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    Institut du monde arabe

    Institut du monde arabe

    1 rue des Fossés Saint-Bernard 7500501 40 51 38 38www.imarabe.org

    EMERIC LHUISSET LAST WATER WAR, RUINS OF A FUTURE

    Emeric Lhuisset - Last water war, ruins of a future - série de photographies du site archéologique de Girsu (Telloh) - Irak, 2016 ©Emeric Lhuisset

    Depuis que les hommes cultivent la terre, les rivalités autour de l’eau sont source de différends. Cette notion est exprimée directement dans la langue française: « rivalité », du latin rivalis, signifie « celui qui utilise la même rivière qu’un autre».La première guerre de l’eau connue s’est déroulée vers 2600 av JC en Mésopotamie (actuel Irak). Les cités-Etats d’Umma et de Lagash (dont Girsu est la capitale religieuse) se disputèrent pendant plusieurs siècles l’exploitation de canaux d’irrigation alimentés par le Tigre.

    Les jeux de pouvoir entre puissances régionales, la guerre civile en Syrie, la présence de l’Etat Islamique, qui a fait du contrôle des barrages un objectif stratégique, le contrôle exercé en amont par la Turquie sur le débit du Tigre et de l’Euphrate sont autant de facteurs d’instabilité et de tensions. Couplés au fort accroissement démographique, à la rareté croissante des ressources en eau dans la région et au réchauffement climatique, ils alimentent les craintes de voir éclater une « nouvelle guerre de l’eau », sur les lieux mêmes de la destruction de la cité antique de Girsu, qui a marqué en 2350 av JC la fin de 300 ans de guerre de l’eau.

    C’est avec une série de photographies réalisées en Irak sur le site archéologique de Girsu, que l’artiste Emeric Lhuisset tente de nous questionner sur un futur à travers la ruine, cette forme architecturale sculptée par le temps, point de rencontre entre passé, présent et futur ; preuve intangible du caractère éphémère et fragile de toute civilisation humaine.

    لبقتسملا بارخ ، هايملا بورح رخأ

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    Musée national Eugène Delacroix

    Musée national Eugène Delacroix

    10, rue de Furstenberg 7500601 44 41 86 50www.musee-delacroix.fr

    ANDERS PETERSENCITY DIARY

    En collaboration avec le Musée national Eugène-Delacroix, Circulation [Gauthier, Kauter, Nagasawa] est heureux de présenter deux expositions de l’artiste suédois Anders Petersen.

    Présentée en même temps que l’exposition « George Sand et Eugène Delacroix, dans l’atelier du musée » (du 23 septembre 2016 au 23 janvier 2017), City Diary est une sélection de photographies issue du projet éditorial éponyme publié en 2012. Personnages centraux de la période romantique au XIXème siècle, George Sand (1804-1876) et Eugène Delacroix (1798-1863) furent liés par une amitié profonde, immortalisée dans des conversations épistolaires à la teneur personnelle qui abordent les thèmes de l’amour, la poésie, les arts, mais aussi les questions politiques ou de société. Figure incontournable de la photographie suédoise, Anders Petersen a lui aussi exploré la société dans ses aspects les plus sombres, évoquant la condition des détenus en prison, les exaltés de la nuit, les visions crues de la vie. City Diary entraîne le spectateur sur les traces d’Anders Petersen et dépeint un univers photographique et mental à la fois sombre, métaphorique et teinté d’humour.

    Le musée Eugène-Delacroix : Dans l’intimité de l’artiste

    Le musée national Eugène Delacroix est situé dans le dernier appartement et atelier occupés par le peintre. Sauvé dans les années 1930 grâce à l’engagement de grands artistes et de personnalités intellectuelles réunis autour du peintre Maurice Denis au sein de la Société des Amis de Delacroix, l’appartement devient musée associatif, puis musée national en 1971, rattaché au musée du Louvre depuis 2004. Le musée Delacroix réunit un ensemble de collections liées au peintre français – peintures, pastels, dessins, lithographies, ainsi qu’un ensemble important de lettres et de souvenirs.L’accrochage renouvelé de ses collections permanentes permet aux visiteurs de découvrir des oeuvres différentes au fil des mois. Une grande exposition temporaire annuelle y est organisée, autour de thèmes liés à la création du peintre. Le musée Delacroix bénéficie du soutien de la Société des Amis du musée Delacroix, notamment pour l’enrichissement de ses collections. Depuis le 1er janvier 2016, le musée national Eugène-Delacroix est membre du réseau Maisons des Illustres.

    Anders Petersen, City Diary © Anders Petersen

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    Centre Culturel Irlandais

    Centre Culturel Irlandais

    5, rue des Irlandais 7500501 58 52 10 30www.centreculturelirlandais.com

    Daragh Soden, Young Dubliners ©Daragh Soden

    HANNAH STARKEYWOMEN11 nov 16 – 8 jan 17

    Née à Belfast, londonienne depuis les années 90, la photographe Hannah Starkey jouit aujourd’hui d’une renommée internationale pour l’ensemble de son œuvre,

    qu’elle décrit comme « une exploration des expériences quotidiennes et une observation de la vie urbaine au féminin ». Women est la première exposition en France de cette artiste dont le travail a été maintes fois montré en Irlande et à l’étranger (Royaume-Uni, Etats-Unis, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Corée).

    PHOTOIRELANDNEW IRISH WORKS11 – 13 nov 16Espace Lhomond, 21 rue Lhomond, 75005

    Reflétant le dynamisme et la richesse de la jeune scène photographique irlandaise, PhotoIreland et son programme « New Irish Works » mettent en lumière des artistes aux démarches et sujets variés. Outre l’exposition individuelle de Daragh Soden, sont aujourd’hui présentés dans cette galerie voisine du CCI les travaux d’une vingtaine de photographes émergents.

    DARAGH SODENYOUNG DUBLINERS11 – 13 nov 16Espace Lhomond, 21 rue Lhomond, 75005

    L’exposition Young Dubliners est un arrêt sur image de la jeunesse dublinoise d’aujourd’hui. Le photographe Daragh Soden y explore plus particulièrement les thèmes de l’identité et du multiculturalisme. Ses œuvres immortalisent avec élégance ces derniers instants d’insouciance et d’innocence joyeuse avant le passage à l’âge adulte. Se dégagent d’elles une impression d’optimisme aussi bien qu’une certaine appréhension de l’avenir, mais aussi et avant tout un sentiment d’universalité.

    Expositions organisées avec le soutien de l’Institut Suisse Océan.

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    Centre tchèque de Paris

    Centre tchèque de Paris

    18, rue Bonaparte 75006 01 53 73 00 22 http://paris.czechcentres.cz

    L’exposition propose une sélection rétrospective de ses photographies, complétée par une installation de clichés, marionnettes, accessoires et extraits de son dernier film Une dernière fois dans les champs, où il combine séquences jouées, animation classique et effets digitaux, et dans lequel il fait jouer certains des plus importants artistes tchèques d’aujourd’hui (Pavel Brázda, Václav Sokol, Viktor Karlík…), sur un scénario de l’écrivain contemporain Ivan Matoušek.

    Après une formation au Lycée professionnel de la photographie de Prague dans l’atelier du photographe Aleš Kuneš, Přemysl Havlík (*1979) étudie la création cinématographique, la photographie et les nouveaux médias à l’Institut à l’Institut créatif de photographie auprès de l’Université de Silésie à Opava (1999-2003). Il est l’auteur, entre autres, des cycles photographiques Une vie consacrée (2002), Espace sacral (2002) ou Les Sept Sacrements. Il a réalisé plusieurs films documentaires et expérimentaux, dont notamment le film Solo (2012), sur le cor et sur le fameux corniste d’origine tchèque Radek Baborák, pour lequel il a interviewé des personnalités telles que les chefs d’orchestre Daniel Barenboim, Simon Rattle ou Seiji Ozawa. Il expose individuellement et de façon collective, dans les genres de la photographie mise en scène, documentaire et expérimentale. Ses travaux ont paru dans des périodiques tels que Revolver Revue, Tvar, Respekt, Literární noviny et bien d’autres.

    Přemysl Havlík Pleurs, impression digitale sur papier baryté, 2005, 107 x 250 cm© Přemysl Havlík

    PŘEMYSL HAVLÍK ŒUVRES 1998-2016

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    Institut hongrois de Paris

    Institut hongrois de Paris

    92, rue Bonaparte 75006 01 43 25 26 07www.instituthongrois.fr

    Arion Gábor KudászHuman

    Récompensée par le Grand Prix Robert Capa en 2015, la dernière série de Gábor Arion Kudász analyse l’homme à travers le prisme d’un objet ordinaire, banal. En collaboration avec la société Wienerberger, le photographe a passé deux étés dans des briqueteries hongroises, roumaines et bulgares : dans ses images hantées par la géométrie, le motif de la brique devient un trait d’union entre l’homme et la technique, une métaphore de la condition humaine.

    La révolution en images

    À l’occasion du 60e anniversaire de la révolution hongroise de 1956, l’Institut hongrois de Paris présente, en collaboration avec le Musée de la photographie hongroise, les œuvres de Ferenc Berendi, Mario de Biasi, Erich Lessing, Ata Kando, Jean Marquis et de Jean Pierre Pedrazzini. Documents et films d’époque accompagnent ces images bouleversantes devenues iconiques, pour mieux raconter encore ce chapitre douloureux de l’histoire hongroise.

    Arion Gábor Kudász, Human © Arion Gábor Kudász

    ARION GÁBOR KUDÁSZHUMAN

    LA RÉVOLUTION EN IMAGES

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    Circulation [Gauthier, Kauter, Nagasawa]

    Circulation [Gauthier, Kauter, Nagasawa]

    5, rue de l’Ancienne-Comédie 75006www.circulation-projects.com

    ANDERS PETERSEN‘CAFÉ LEHMITZ’ REVISITED

    En collaboration avec le Musée national Eugène-Delacroix, Circulation [Gauthier, Kauter, Nagasawa] est heureux de présenter deux expositions de l’artiste suédois Anders Petersen.

    Réalisée entre 1967 et 1970, Café Lehmitz a propulsé Anders Petersen sur la scène internationale. Fasciné par le quartier rouge de la ville d’Hambourg, Petersen a fait l’expérience de l’immersion totale dans un petit bar du port, le Café Lehmitz, pour observer les habitués. Par une expression photographique au grain puissant et aux contrastes forts, il exécute des portraits de la réalité ordinaire avec une distance qui lui appartient, se tenant à la fois en dehors et en dedans du cadre. Cette posture lui a permis de tisser des liens de profonde amitié avec certains de ses modèles. Pour Circulation [Gauthier, Kauter, Nagasawa], Anders Petersen revisite Café Lehmitz et présente une sélection inédite de photographies issues de ce projet majeur.

    Anders Petersen est célébré pour de nombreux travaux et livres, tels Gröna Lund (1973) Café Lehmitz (1978), Fängelse (1984), From Back Home (2009), avec JH Engström, et City Diary (2012).Internationalement renommée, l’œuvre d’Anders Petersen est abritée dans des institutions publiques majeures comme le Museum of Modern Art à New York et a fait l’objet de grandes expositions, notamment au MACRO à Rome ou la Bibliothèque nationale de France à Paris.

    Anders Petersen, Café Lehmitz© Anders Petersen

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    Galerie 13 rue de l’Abbaye

    Galerie 13 rue de l’Abbaye

    13, rue de l’Abbaye 75006 01 42 03 21 83

    Cette exposition présente 20 tirages originaux du grand photographe Henri Cartier-Bresson. Ces œuvres, issues du fonds de la Fondation Henri Cartier-Bresson, font partie d’une sélection réalisée par l’artiste lui-même il y a quarante ans dans le cadre de l’ouvrage Henri Cartier-Bresson, photographe, réédité cet automne par Delpire éditeur, dans une version modernisée.

    Entre portraits et paysages, petite et grande histoire, images mythiques ou moins connues, les photographies rassemblées ici rendent compte de la diversité et de la richesse d’une œuvre magistrale.

    Henri Cartier-Bresson, Madrid, Espagne, 1933 © Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos

    HENRI CARTIER-BRESSON, PHOTOGRAPHE

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    Galerie 1492

    Galerie 1492

    46, rue de Seine 7500601 43 26 89 82www.galerie1492.com

    Le titre de la série introduit le soleil comme motif récurrent et créé un espace poétique dans lequel il est redoublé. Les images tombent dans la pénombre. La lumière apparaît, par intermittence, telle une pulsation ou un astre qui chute mais dont on perçoit encore le scintillement. Clara Chichin essaye de révéler une expérience rétinienne et de répondre au désir de voir - comme si ce moment du crépuscule et ces fissures dans l’obscurité étaient source d’une hyperacuité visuelle qui permettrait de montrer l’invisible.

    Clara Chichin, Hypernuit – il y avait deux soleils -© Clara Chichin

    CLARA CHICHIN HYPERNUIT – IL Y AVAIT DEUX SOLEILS –

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    Galerie Arcturus

    Galerie Arcturus

    65, rue de Seine 7500601 43 25 39 02 www.art11.com/arcturus

    C’est loin de sa Bretagne natale que le reporter Hervé Gloaguen, né en 1947 et fondateur de l’agence Viva en 1972, va affirmer son oeil : lorsqu’en 1963, le cinéaste Chris Maker le recommande au magazine Réalités, il devient l’assistant de l’un de ses collaborateur réguliers, le photographe Gilles Ehrmann. Gloaguen décroche alors une série de reportages aux Etats-Unis. En 1965, accompagné du critique d’art Jean Clay, Hervé Gloagen découvre New York et l’avant-garde : les cafés-théâtres du Off-Off-Broadway, le chorégraphe Merce Cunningham, le compositeur John Cage, les maîtres du free jazz et puis Andy Warhol. De 1965 à 1971, il séjourne régulièrement dans le Lower East Side, repère de la bohème et des créateurs de la nouvelle scène new-yorkaise.Témoin privilégié d’une époque bouillonnante, il raconte à travers un ensemble de tirages récents et vintages, en couleur ou noir et blanc, la fièvre des 60’s.

    Hervé Gloaguen, New York, 14ème rue, 1967 © Hervé Gloaguen

    HERVÉ GLOAGUEN NEW YORK AU TEMPS D’ANDY WARHOL

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    Galerie Atelier de Sèvres

    Atelier de Sèvres - Espace Dupin 5, rue Dupin 75006 01 42 22 59 73www.atelierdesevres.com

    La photographie est abordée à L’Atelier de Sèvres dans toute sa diversité, avec un enseignement relevant à la fois d’une approche théorique et pratique. Des cours magistraux sont dispensés en début d’année et questionnent le médium d’un point de vue chronologique, thématique et transversal dans sa relation saux autres arts. Un apprentissage des techniques essentielles de captation et de traitement des images est par ailleurs dispensé, avec trois studios permettant aux étudiants de se familiariser aux techniques de prises de vue et de développer leur créativité. Un pôle d’impression permet aussi de penser la photographie comme objet d’édition tout autant que d’exposition.Sur la base de rendez-vous et d’entretiens personnalisés, les étudiants sont ainsi accompagnés dans le développement de leurs projets, permettant l’émergence d’univers personnels, condition d’une bonne réussite aux concours d’entrée des grandes écoles d’art. Mais bien au-delà de cet objectif premier, la photographie est pour beaucoup l’occasion de questionner ce monde dont elle constitue la trace, de s’y épanouir autrement et de mieux écrire avec lui une histoire passionnante dont nous voyons ici les commencements.

    L’exposition de l’Espace Dupin présente une sélection d’oeuvres d’anciens élèves de Mathieu Pernot, professeur de photographie à l’Atelier de Sèvres.

    L’Atelier est une école, l’école est un atelier. Fondé en 1979, l’Atelier de Sèvres est la plus importante école préparatoire aux écoles supérieures d’art et d’animation en France et en Europe. La pédagogie est basée sur l’expérimentation et le dessin contemporain, l’acquisition d’une culture artistique contemporaine et la pratique en atelier. L’école dispose de multiples ateliers dont, céramique, gravure et sérigraphie, photo, vidéo, multimédia, construction, son, animation, édition, qui permettent aux étudiants de développer leur créativité et leur production.L’Atelier de Sèvres est la seule école d’art dotée d’un espace pérenne permettant aux étudiants de montrer et de diffuser leur travail avec une volonté d’inscrire leurs pratiques dans une dynamique contemporaine.

    Moïse Luzolo, Territoires © Moïse Luzolo

    CARTE BLANCHE À MATHIEU PERNOT

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    Galerie Berthet-Aittouarès

    Galerie Berthet-Aittouarès

    14, rue de Seine 75006 01 43 26 53 09 www.galerie-ba.com

    Protégés par le beau désordre de leurs ateliers, ils dessinent, peignent, sculptent, soudent ou assemblent. Il arrive parfois qu’un photographe, plutôt ami, passe la porte pour leur tirer le portrait et offrir leur intimité à un public d’amateurs curieux, sinon voyeurs. Quatorze photographes racontent l’oeuvre entrain de se faire : Daniel Frasnay chez Alberto Giacometti, Denise Colomb chez Nicolas de Staël, Keiichi Tahara chez Jean Degottex, Michel Dieuzaide chez Pierre Soulages, Antoine Schneck chez Ronan Barrot.

    Denise Colomb, Nicolas de Staël dans son atelier © Denise Colomb, courtesy Galerie Berthet-Aittouarès

    L’ATELIER OUVERT

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    Galerie Daniel Blau / Galerie Meyer Oceanic Art

    Galerie Meyer – Oceanic Art

    17, rue des Beaux-Arts 75006 01 43 54 85 74www.meyeroceanicart.com

    Daniel Blau

    Maximilianstr. 2680539 Munich+49 89 297342www.danielblau.com

    Daniel Blau présente des photographies inédites signées par celui qui détient les clés du grand mythe de La Nouvelle Cythère, nom donné en 1768 par le navigateur Louis-Antoine de Bougainville aux Iles de la Société, devenues Polynésie française.Deux remarquables épreuves de ce personnage historique, comptant parmi les plus rares dans le domaine du Pacifique au tournant du XXe siècle, seront dévoilées lors de la soirée de vernissage du festival Photo Saint-Germain. En regard de ces images mystères, une sélection de photographies historiques de Tahiti, attribuées à Paul-Emile Miot, est également présentée. Né à Trinidad en 1827, Miot réalise plus de soixante photographies de Tahiti, de Moorea et des Marquises entre 1868 et 1871. En 1888, il est promu Vice-Amiral. Il quitte la Marine en 1892 et travaille jusqu’à sa mort en 1900 comme conservateur au Musée de la Marine et d’Ethnologie au Louvre. Ses compositions, presque sans ombre, reflètent une grande maîtrise des jeux de lumière. Toute la magie et le folklore de la vie polynésienne baignent ces images qui semblent toutes être prises sous le soleil de midi.Qu’elles représentent des sommets escarpés ou des indigènes, les photographies de Miot évoquent une double nature où se mêlent sang et beauté : s’ils ne semblent pas craindre l’appareil, ses sujets sont chargés de tension et de dignité. Ses portraits et paysages racontent un paradis exotique, le mythe de l’ailleurs.

    Paul-Émile Miot (1827-1900) «Hymenée et Tané (sic!), Femmes Tahitiennes», 1869/70 tirage sur papier albuminé a partir d’un négatif en verre, 18.3 x 24.2 cm© Daniel Blau Munich Courtesy: Daniel Blau Munich

    TAHITI, LES PHOTOS MYSTÈRES

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    Galerie Olivier Castellano

    Galerie Olivier Castellano

    34, rue Mazarine 7500601 73 75 19 24www.oliviercastellano.com

    Fleurs, pierres, sculptures, bijoux… les images du photographe naturaliste Paul Starosta, biologiste de formation, évoquent tout sauf des graines. Connu pour ses macrophotographies de végétaux, d’animaux ou de minéraux, le “portraitiste du minuscule” explore ici les infinies nuances de formes et de couleurs des graines. Par de savants jeux d’ombre et de lumière, il révèle l’essence magique de ces semences qui contiennent le mystère de la vie.L’exposition sera accompagnée par un ouvrage publié aux éditions 5 Continents.

    Paul Starosta, Pentaclethra macrophylla (arbre à semelles, bois jaune du Gabon) – fruit Fabaceae. Autochorie. Tropical Africa. 15 cm © Paul Starosta

    PAUL STAROSTAGRAINES

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    Galerie Chevalier

    Galerie Chevalier

    17, quai Voltaire 75007 01 42 60 72 68 www.galerie-chevalier.com

    A travers un procédé élaboré par le photographe lui-même, Charles Maze (36 ans) nous livre une vision quasi anamorphique du Monde… de son monde. Pour cette exposition et afin de tisser le lien entre sa pratique photographique et la Galerie Chevalier, Charles Maze pose son objectif et un œil contemporain sur quelques tapisseries anciennes issues descollections de la galerie. Cette déformation du regard nous amène à repenser et re-garder latapisserie sous un angle inattendu. Ces nouvelles trames de l’Imaginaire entrent alors en résonnance avec les créations premières de Charles Maze : extraits de nature, marine, et prélèvement d’architecture, à travers un accrochage rythmé.

    D’un point de vue technique, les 24 photographies en tondo sont imprimées sur papier argentique satiné (Lambda) , contrecollées sur Dibond et montées sur un châssis en aluminium. Les sérieissues des tapisseries de la Galerie Chevalier, sont limitées à 15 exemplaires, tous formats confondus (40, 50, 75, 120 cm de diamètre). Pour les autres photographies, le tirage est limité selon la dimension :  7 exemplaires en Ø 120 cm, 10 exemplaires en Ø 75 cm, et 13 exemplaires en Ø 50 cm. L’exposition sera accompagnée d’un catalogue.

    Charles Maze, La Danse Chinoise, 2015© Charles Maze

    CHARLES MAZELES MIRAGES OU LA TRAME DE L’IMAGINAIRE

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    Laurence Esnol Gallery

    Laurence Esnol Gallery

    22, rue Bonaparte 75006 01 46 33 47 01 www.laurenceesnolgallery.com

    Les bonds de l’existence mènent Éric Antoine dans un lieu de vie vierge de mémoire. Cette étape marque la séparation de l’artiste d’avec le lieu qui fut son refuge pendant près de six ans, continent exclusif de ses recherches artistiques, îlot de solitude réparatrice.

    Dans ce nouvel Éden, il célèbre l’immensité, la puissance protectrice de la nature. Ces forêts sont autant de métaphores de nos fondations intimes. Dissimulées dans ces méandres nourriciers, de frêles silhouettes nous invitent à un retour à l’essentiel. Les cadrages s’élargissent, le ciel trouve sa place dans ces paysages si denses ; partout la lumière s’immisce.

    On retrouve dans cette série les thèmes de prédilection d’Éric Antoine : la fuite du temps, la quête artistique et existentielle de simplicité. Les fragments de corps réifiés côtoient d’anodins objets du quotidien élevés au rang de joyaux. La nature morte académique est détournée pour brosser le portrait des proches de l’artiste à grands renforts de symboles et d’allégories.

    La question de la matérialité de l’image demeure au cœur des recherches de l’artiste. Loin de tout discours passéiste, le procédé du collodion humide est ici une discipline émancipatrice. Dans une approche quasi-sculpturale, il livre de véritables photographies-objets, miroitantes et argentées.

    Éric Antoine, Traffic, 2016, ambrotype, 24 x 30 cm © Éric Antoine, courtesy Laurence Esnol Gallery

    ÉRIC ANTOINELE COMPLEXE DE LA SIMPLICITÉ

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    Galerie La Forest Divonne

    Galerie La Forest Divonne

    12, rue des Beaux-Arts 7500601 40 29 97 52http://www.galerielaforestdivonne.fr

    « La paraphrase est une figure de style récurrente dans le travail d’Illés Sarkantyu. Son écriture photographique, « à la manière de », ou par citation directe, convoque les regards portés par d’autres artistes sur le monde. Faire des images « à la façon de », c’est glisser dans la peau d’un autre, assimiler une sensibilité étrangère et en approcher l’essence, au risque de se perdre. »

    Marguerite Pilven

    Dessin de Sergueï Eisenstein, peintures de Pierre Tal Coat ou Gerhard Richter, sculpture d’Étienne-Martin, photographies de Lucien Hervé ou Ernest J. Bellocq… la collection imaginaire d’Illés Sarkantyu revisite une vingtaine d’œuvres et use du procédé de mise en abîme. Il organise des mises en scène pour copier minutieusement l’original, ou porte simplement son regard sur le sujet dont l’œuvre originale s’inspire. Parfois, c’est par le contact physique avec l’œuvre elle-même que son image naît. Ailleurs, c’est en collaboration avec l’artiste dont il s’inspire que l’œuvre réinventée se crée ou encore par appropriation totale, il présente alors la reproduction d’une peinture, comme étant sa propre œuvre originale. Certains originaux dont Sarkantyu s’inspire sont présentés dans l’exposition, mêlés à ses images, prolongeant dans le dispositif d’accrochage la démarche créative de l’artiste. Si Illés Sarkantyu est photographe, il est aussi cinéaste et a réalisé plus d’une vingtaine de films sur l’art. Ces paraphrases sont pour le « Sarkantyu collectionneur » le moyen de témoigner du paysage artistique qui nourrit son quotidien. L’occasion pour lui de revenir sur les questions essentielles qui guident son travail et reviennent comme un leitmotiv vertigineux : Qu’est ce qu’une œuvre d’art ? Qu’est ce qu’une image photographique et à qui appartient-elle ? « Tout n’est pas art, mais tout peut devenir art, où plutôt, toute chose peut devenir matériau de l’art dès lors qu’elle est inscrite dans une procédure artistique. L’art devient une question de procédure, et de croyance. »

    André Rouillé

    Illés Sarkantyu, Tal Coat, 2016 © Illés Sarkantyu

    ILLÉS SARKANTYUPARAPHRASES

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    Galerie Gimpel et Müller

    Galerie Gimpel et Müller

    12, rue Guénégaud 7500601 77 16 06 01www.gimpel-muller.com

    Garry Fabian Miller sonde depuis 1985 la lumière, la couleur et le temps à travers des images obtenues en chambre noire, sans caméra. Ses compositions irradiantes renvoient tant aux carrés de Joseph Albers, qu’aux monochromes de Mark Rothko et de James Turrell ou aux créations minimalistes de Donald Judd et de Dan Flavin. Synthèse de près de quarante ans de recherche, Bliss rassemble une sélection de plus de cinquante ilfochromes uniques, déclinés en tirage à échelle monumentale.Un ouvrage qui vient consacrer une technique condamnée à disparaître, les derniers stocks de papier cibachrome étant quasiment épuisés. Chaque exemplaire de ce livre d’artiste en édition limitée contient un tirage Lambda signé et numéroté parmi une sélection de 49 images au format initial, chacune éditée à 10 exemplaires. Chaque image est également réalisée en tirage grand format, limité à 3 exemplaires.

    Garry Fabian Miller, Mica, 2010-2011, Lambda C-print, 122 x 137 cm © Garry Fabian Miller

    GARRY FABIAN MILLERBLISS

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    B-B-B-Books / Galerie Jean-Pierre Gros

    Galerie Jean-Pierre Gros

    6 bis, Rue des Saints-Pères 7500701 42 61 28 15www.b-b-b-books.com

    Comme des cailloux au bord de la mer, nos souvenirs sont polis, érodés et transformés dans nos esprits jusqu’à ce que nous ne soyons plus sûr de ce qu’ils étaient autrefois. A beach est l’exploration d’une histoire en train de disparaître.L’exposition A beach met en regard des photographies récentes de Jaffa, au sud de Tel-Aviv et un cliché du même lieu pris un siècle plus tôt par le photographe français Félix Bonfils. Les bâtiments visibles sur la photographie de Bonfils, depuis démolis, font aujourd’hui place à une promenade moderne suite à la gentrification de la ville. Klara Källström and Thobias Fäldt se sont intéressés aux seuls vestiges des maisons disparues : des morceaux de mosaïque et de carreaux retrouvés sur la plage de Jaffa.

    En collaboration avec Johannes Wahlström et Maria Safronova.

    Klara Källström and Thobias Fäldt, A Beach © B-B-B-Books

    KLARA KÄLLSTRÖM AND THOBIAS FÄLDT A BEACH

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    Galerie Catherine & André Hug

    Galerie Catherine & André Hug

    40, rue de Seine / 2, rue de l’Échaudé 7500601 43 26 93 75www.galeriehug.com

    L’exposition «New Works» rassemble une sélection de photographies issues des deux dernières séries de Mona Kuhn, Private et Acido Dorado. Mona Kuhn aborde chaque série avec en tête une palette singulière de couleurs et d’émotion qui compose une balade lyrique et questionne les rapports entre corps et espace.

    Avec Private et plus particulièrement Acido Dorado, Mona Kuhn concentre son attention sur le paysage, l’interaction entre corps et architecture.

    La série Acido Dorado prend pour décor la structure moderniste éponyme, imaginée par l’architecte Robert Stone dans le parc national californien de Joshua Tree. Dans cette maison ouverte où tout n’est que verre, Mona utilise les reflets pour mieux saisir, à différentes heures du jour, d’infinies variations de lumière. La figure humaine semble ici servir de prétexte à saisir un vertige, une abstraction de nu.

    Pour Private, Mona Kuhn plonge au cœur du désert américain, dans les régions du Mojave et de l’Arizona, se risquant dans les zones reculées d’une réserve Navajo, proches du fameux Roden Crater de James Turrel. Private évoque un univers onirique où réel et fiction se confondent : des plantes et animaux luttant pour leur survie, des paysages baignés de soleil, une terre sculptée par le vent et des nus qui renouvellent encore la sensibilité de l’artiste pour la forme humaine.

    Mona Kuhn, AD6016 et AD6705, de la série Acido Dorado, 2014 © Mona Kuhn

    MONA KUHNNEW WORKS

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    Galerie Insula

    Galerie Insula

    24, rue des Grands Augustins 75006 01 71 97 69 57www.galerie-insula.com

    Les tableaux photographiques d’Olivia Lavergne intriguent. Empruntant les codes de la peinture et du cinéma, ses paysages bousculent le réel, font illusion, de sorte qu’il est bien impossible de démêler le vrai du faux. Anywhere out of the world creuse les notions de perception et de métamorphose. Dans ce décor onirique, sublimé par une lumière très travaillée, les associations visuelles recomposent un territoire imaginaire. Ses Jungles nous plongent dans une forêt tropicale luxuriante, une végétation dense dont l’étrange beauté fascine et invite à l’exploration.Architecture des formes, conjugaison des couleurs, effets de clair-obscur, nuit américaine, tout concourt à la « réalisation d’une image qui contienne à la fois ce qu’elle montre et ce qu’elle dissimule ».

    Olivia Lavergne, Jungles © Olivia Lavergne

    OLIVIA LAVERGNEFICTIONS

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    Galerie Madé

    Galerie Madé

    30, rue Mazarine 75006 01 53 10 14 34 www.galeriemade.com

    La base du travail d’Andrea Modica est l’amour sensuel qui va de pair avec l’obscurité omniprésente, tant et si bien qu’ils peuvent colorer vos rêves.

    Le travail n’est pas désespéré, mais à bout de souffle, comme s’il y avait de la gaze atmosphérique placée sur le larynx afin que la respiration soit adoucie, faite en silence pour marcher sur la corde raide entre la vie exaltée et la mort suffocante. Vous ne pourriez pas mettre le son trop fort. L’équilibre est donc si incertain, tactile et absolument fragile, qu’il existe un danger de faire pencher la balance de la mortalité en pleine vue.

    Nous entrons dans le travail à travers l’aspect illusoire de deux hommes assis sur le bord d’un bain turc. Un espace rectangulaire, l’un des hommes est nu, l’autre est habillé en veste de sport. L’un regarde en hésitant vers l’avenir, l’autre est en train d’attendre de mauvais augure dans le présent. Ils ont défini le scénario d’un théâtre sombre qui est à venir ; une impulsion vasculaire génère à travers le travail, qui explore en trébuchant les aspects de la vie qui ne sont pas sûrs du tout. C’est peut-être cette douce impulsion qui sépare ce travail de l’art.

    Larry Fink

    Andrea Modica, Salt Lake City, Utah, 1994© Andrea Modica, courtesy Galerie Madé

    ANDREA MODICA

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    Galerie Frédéric Moisan

    Galerie Frédéric Moisan

    72, rue Mazarine 75006 01 49 26 95 44 www.galerie-fmoisan.fr

    Depuis ses origines préhistoriques le tatouage a traversé les époques et les strates sociales pour réapparaître aujourd’hui parmi ceux que l’on nomme les «nouveaux primitifs».Véritable marqueur social au sein du «milieu», le tatouage carcéral devient, entre 1920 et 1940, l’objet d’une étude photographique commanditée par Edmond Locard, fondateur du premier laboratoire de la police scientifique à Lyon.

    Le photographe Grangeversannes documentera les inscriptions qu’arborent fièrement les détenus et qui constituent un langage codé permettant des rapprochements entre «tribus», ou de constituer un profil psychologique. Rassemblé en 1950 par l’inspecteur Jacques Delarue et Robert Giraud dans l’ouvrage «Les Tatouages du Milieu», ces photographies, que Robert Doisneau réinterprète en les agrandissant, sont présentées comme documents aux côtés des dessins des tatouages que l’inspecteur a scrupuleusement reproduits et décryptés.La Galerie Frédéric Moisan présente une sélection d’une quarantaine de tirages de la collection Delarue ainsi que les dessins originaux ayant servi à la publication.

    Robert Doisneau (d’après Grangeversannes / Laboratoire de police, Lyon) Tirage argentique, vers 1940© Collection Jacques Delarue

    LES TATOUAGES DU MILIEU

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    Galerie Lélia Mordoch

    Galerie Lélia Mordoch50, rue Mazarine 7500601 53 10 88 52www.leliamordochgalerie.com

    Par un troublant jeu de perception, Keren donne à ses photographies une dimension abstraite. Les parties du corps qu’elle figure apparaissent comme une multitude dans un kaléidoscope.Qu’il s’agisse d’un visage, d’une épaule ou d’un cou, les formes qu’elle assemble et démultiplie sont répétées tant et tant qu’elles deviennent purs motifs géométriques.Ces morceaux de corps sur lesquels elle s’attarde sont comme le détail capable de changer le cours d’un jour ou d’une vie. Keren voit différemment et, pour mieux percevoir les femmes, les hommes ou les couples à géométrie variable dans ses grands tirages, on se surprend à zoomer.

    Keren, Arbitraire du sens #48 (détail), 2010 Tirage argentique sur diasec, 100 × 32 cm© Keren, courtesy Galerie Lélia Mordoch, Paris

    KERENGÉOMÉTRIE DES CORPS

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    Galerie Éric Mouchet

    Galerie Éric Mouchet

    45, rue Jacob 75006 01 42 96 26 11 www.ericmouchet.com

    Né en 1933, Eikoh Hosoe grandit dans un Japon anéanti par la guerre. Déchirés entre l’autoritarisme nationaliste et la tentation d’un occident vainqueur, les photographes de sa génération témoignent tous à leur manière de l’effondrement de traditions millénaires. Leur émancipation passe par leur regroupement au sein de collectifs tels que Jūnin-no-Me en 1956-57, et VIVO au début des années 1960, mais également par de nombreux échanges interdisciplinaires. Suite à sa rencontre avec le très charismatique Tatsumi Hijikata, créateur du butō, Hosoe se fait remarquer dès 1961 avec son livre Man and Woman, dont le graphisme transcende la charge érotique. En 1963, Hosoe met en scène le sulfureux auteur Yukio Mishima dans l’album Barakei – Killed by Roses, avec lequel il accède à une notoriété internationale. Dans Barakei, Mishima, toujours dénudé, est tour à tour capturé au milieu des ors kitsch de sa maison de Tokyo, ou dans le studio de danse désert de Hijikata, quand d’autres prises de vue rendent hommage à son goût pour la peinture renaissante, plus particulièrement pour l’iconographie très charnelle du martyr de Saint Sébastien. Chef d’œuvre d’Hosoe, Barakei est une fable érotique et morbide qui, par son allusion provocante à l’homosexualité de Mishima, traduit le désespoir d’un immense auteur face au déclin de son pays et de son corps.

    Eikoh Hosoe, Barakei – Killed by Roses, 1963 © DR

    EIKOH HOSOEBARAKEI

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    Galerie Patrice Trigano

    Galerie Patrice Trigano

    4 bis, rue des Beaux-Arts 75006 01 46 34 15 01 www.galeriepatricetrigano.com

    Les ruines d’Arles d’après guerre, les gitans de Sainte-Marie de la Mer, les scènes de tauromachie, les plages et les marais, leur sable et leur lumière… les paysages de Camargue sont une constante fondamentale dans l’oeuvre de l’arlésien Lucien Clergue. Depuis longtemps, il fréquente les arènes d’Arles. Il perçoit dans la corrida, et dans la mort du taureau en particulier, une forme de réactivation du patrimoine mythologique. En 1955 il fait ses premières photographies de taureaux dans l’arène.La première rencontre avec Picasso a lieu en 1953 à la sortie des arènes d’Arles. Le peintre devient le modèle de célèbres portraits et lui fait connaître Jean Cocteau qui l’invite à photographier le tournage de son film le Testament d’Orphée. Cocteau lui prodigue quelques conseils, et notamment, comme le souligne Tournier, « il l’a supplié de rester à Arles, de ne pas briser ses racines ». Cocteau et Picasso vont s’associer pour aider le jeune photographe à publier son premier livre. Il s’agit de l’illustration de quatorze poèmes de Paul Eluard regroupés sous le titre Corps mémorable : Cocteau écrit le poème liminaire, Picasso dessine la couverture, et la première édition de l’ouvrage paraît en 1957. L’occasion pour Clergue de montrer ses premiers nus marins, ainsi que les qualifie Michel Tournier. Ces nus auxquels le nom de Clergue va bientôt être régulièrement associé, et qui feront dire à Cocteau qu’il « fut sans doute le seul témoin de la naissance d’Aphrodite ». Ces clichés de nus dans la mer de Camargue feront l’objet d’un autre ouvrage exclusivement photographique publié en 1968 Née de la Vague. En 1976 ses premières photographies de paysage de Camargue sont publiées dans l’ouvrage Camargue secrète : « J’allais dans la campagne arlésienne pour découvrir un étang où la mort s’inscrivait d’une autre manière : eaux mortes, arbres morts, herbes desséchées (…). Atour de cet étang, peu à peu, je découvrais tout un alphabet de signes dans les rizières, les champs de roseaux, les joncs, les vignes, les maïs». Selon Tournier, Clergue doit cette réussite à l’attachement qu’il voue à sa terre : « Il a eu la chance, si rare en notre époque de déracinement et d’errance, d’appartenir tout entier au coin de terre où il est né».

    En 1979, il revient sur les plages de Camargue où il a effectué ses premières recherches et présente une thèse de doctorat en photographie, Langage des sables, qu’il soutient la même année devant Roland Barthes. Élaboré à partir de formes et de dessins abstraits et éphémères laissés sur le sable, ce travail au caractère exclusivement graphique séduit les universitaires par sa structure, au point d’être validé en l’absence de tout texte théorique.Lucien Clergue, Sables, Camargue, 1979, tirage argentique © Lucien Clergue

    LUCIEN CLERGUE ET LA CAMARGUE

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    Galerie Vallois

    Galerie Vallois

    41, rue de Seine 75006 01 43 29 50 80 www.vallois.com

    Dans les carnets de voyages de Jean-Jacques Moles - auteur de nombreux reportages, des États-Unis au Yémen, en passant par l’Inde, la Roumanie, la Chine ou Cuba - le Bénin occupe une place toute particulière. L’exposition que lui consacrait en début d’année l’Institut français de Cotonou revenait sur le travail sensible que le photographe y poursuit depuis son premier voyage en 1994.

    Loin des sentiers battus et des clichés touristiques, Jean-Jacques Moles se laisse avant tout guider par ses rencontres, dont il tire de subtils portraits en noir et blanc. Au sujet de cette terre et de son peuple, il déclare : « Lorsque la porte du pays se referme, on le quitte en toute sérénité, riche d’un précieux mélange d’émotion et de connaissance. La séparation venue, les images et les mots pourront bâtir une mémoire commune. »

    Une exposition qui rejoint l’engagement de la Galerie Vallois qui s’investit depuis plusieurs années au Bénin, tant par une action de mécénat sur place qu’à travers la promotion d’artistes contemporains locaux.

    Jean-Jacques Moles, Jeanne et Isabelle, chrétiennes célestes. Quartier Kindonou, Cotonou, Bénin, 1997© Jean-Jacques Moles

    JEAN-JACQUES MOLESAUX PORTES DU BÉNIN

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    Galerie Olivier Waltman

    Galerie Olivier Waltman

    74, rue Mazarine 75006 01 43 54 76 14 www.galeriewaltman.com

    A l’occasion de son dixième anniversaire, la Galerie Olivier Waltman propose une rétrospective du photographe catalan Aleix Plademunt autour de quatre séries emblématiques qui retracent près de dix ans de travail.Espacios comunes et Espactadores interrogent le rapport de l’homme à l’espace. Plademunt y analyse notre propension à intervenir sur notre environnement : altération discrète, subtile, ou radicale, agressive, cette sélection rend compte de l’intervention humaine sur son milieu, dans toutes ses nuances. Avec Nada, Plademunt explore le territoire de « la vacuité du mot » et cherche à illustrer le vide conceptuel dans lequel nous évoluons. Réflexion sur le déferlement de messages publicitaires dans nos sociétés contemporaines, la série figure systématiquement le mot “Nada”. Une omniprésence qui questionne le sens du rien dans un paysage visuel saturé.Enfin, Almost there appréhende la photographie comme un voyage dans le temps et l’espace. En confrontant les échelles, Plademunt sonde l’existence d’une distance émotionnelle.

    Aleix Plademunt, Espectadores #05, tirage argentique, 120 x 150 cm © Aleix Plademunt

    ALEIX PLADEMUNTRÉTROSPECTIVE

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    Galerie Maria Wettergren

    Galerie Maria Wettergren

    18, rue Guénégaud 7500601 43 29 19 60www.mariawettergren.com

    Dans les photographies cinétiques d’Etienne Bertrand Weill (1919-2001) et de Rodolphe Proverbio (né en 1938), la lumière tient le premier rôle. Leurs compositions abstraites et lyriques dialoguent ici pour la toute première fois : aux « Métaformes » de Weill, traces photographiques laissées par la trajectoire d’objets mobiles conçus pour l’occasion, répondent les “Peintures à la lumière” et “l’Esthétique de l’eau” de Proverbio, photogrammes captant le seul geste calligraphique de l’artiste. Une sélection de tirages originaux dont la dimension expérimentale, sorte d’Action Photo, questionne l’essence même du médium.

    Etienne Bertrand Weill, Comme des roseaux, 1965, tirage argentique sur papier réalisé par l’artiste, 35 x 50 cm © Etienne Bertrand Weill, courtesy Galerie Maria Wettergren

    ETIENNE BERTRAND WEILL ET RODOLPHE PROVERBIOTRAJETS DE LUMIÈRE

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    Galerie Zlotowski

    Galerie Zlotowski

    20, rue de Seine 75006 01 43 26 93 94 www.galeriezlotowski.fr

    Dans la série 181° de Yoshiki Hase, la ligne horizontale structure des photographies de paysages du Japon. Un objet insolite, fabriqué par le photographe, est posé ou jeté par lui et vient perturber, à la marge, la perfection de l’horizontalité (180°). Avec cette intervention humaine systématique, le paysage devient celui d’une planète étrange, dans laquelle l’homme intervient pour laisser une trace esthétique sans réelle signification. Les tensions entre la ligne pure comme perfection et l’objet fabriqué comme imperfection intéressent le photographe qui s’inscrit dans la tradition japonaise d’une mise en scène du paysage, guidée par le regard, la nature n’étant jamais laissée à elle-même.

    Gen Sakuma photographie quant à lui des scènes de rue dans sa série Go There. Son travail suit une démarche d’entomologiste, collectionneur de visages et de silhouettes insolites, dont le caractère fantastique est accentué par l’utilisation du noir et blanc peu contrasté. Ses images, parfois drôles, procurent toujours un malaise diffus car le photographe joue avec les frontières entre l’animé et l’inanimé. Les visages ressemblent à ceux de poupées figées et des mannequins semblent doués de vie. Objets et êtres vivants interagissent, se confondent ou s’unissent. Cette abolition des limites entre l’objet et le sujet est entretenue par le goût du photographe pour le sommeil ou les états de semi- conscience. L’artiste aborde presque toujours l’idée d’un retrait, d’une forme de départ, peut-être celui de l’âme prête à échapper du corps, pour « aller là-bas » (« Go There »). Le photographe organise donc une forme d’absence de ses personnages à eux-mêmes, rendant ainsi ses images particulièrement marquantes.

    Yoshiki Hase, Untitled #3, de la série 181°, Lambda print© Yoshiki Hase

    YOSHIKI HASE181°

    GEN SAKUMA GO THERE

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    Librairie des Alpes

    Librairie des Alpes

    6, rue de Seine 75006 01 43 26 90 11 www.librairie-des-alpes.com

    La plupart des liquides se contractent en se solidifiant. L’eau a la propriété inverse : elle se dilate en glaçant. La neige, c’est le dépôt des précipitations sur le sol ou sur un obstacle (un toit, un arbre, un monument, une voiture,…) La neige habille les villes, la neige est un sourire. Elle transforme les paysages et les sommets. Elle apporte la joie et sait aussi se faire désirer. Elle est magique et procure l’envie d’écrire, de jouer, de rêver…Mélange de glace et d’air son dépôt évolue, soit en mouvement, soit transporté par le vent ou transformé par l’homme. Depuis l’invention de la photographie, LA NEIGE est au rendez vous des photographes car elle joue un rôle climatique, mais surtout esthétique et universel. De nombreux artistes se sont exprimés sur ce phénomène. André Kertész en étant le maître. La Librairie des Alpes présente des images de ses collections. Des photos anonymes, des classiques comme celles des frères Bisson, de la dynastie des Tairraz, Willy Ronis, Roger Schall…Mais aussi des photographes contemporains comme Benoit Linero, Stéphanie Foäche, Maurice Schobinger ou Judith Vibert.

    Photo de presse - Etats-Unis © DR

    NEIGES

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    Librairie Mazarine

    Librairie Mazarine

    78, rue Mazarine 7500601 46 33 48 37www.lamazarine.fr

    Téhéran était autrefois nommée la ville des platanes, et il était même possible pour un voyageur de regretter la densité des arbres et des jardins alentours. Elle était alors cachée des visiteurs qui la cherchaient derrière ces murs verts en espérant y déceler quelques souvenirs d’un Orient exotique et somnolent relevant d’un passé magique. Aujourd’hui Téhéran est une métropole géante qui a dévoré ses limites vertes et où deux révolutions et bien d’autres bouleversements ont changé la ville et fait trembler le monde qui l’entoure. Néanmoins, elle reste toujours une ville cachée du monde extérieur, contrainte à l’intérieur de ce qui semble être un nouveau vêtement confectionné d’un tissu politique et idéologique. Ali Madanipour, Tehran : the making of a metropolis.

    “HAUT BAS FRAGILE entend proposer une image alternative de Téhéran, sa face la plus visible et par cela même, la plus ignorée. Ce titre met en question la possibilité de représenter cette ville. Il procède d’un désir de photographier une cité qui a résisté pendant longtemps à sa mise en image. Ces différents registres photographiques proposent des micro-histoires ancrées dans la ville ordinaire, celles des habitants comme celles que ma mémoire recompose.”

    Hannah Darabi

    Hannah Darabi, Haut Bas Fragile, 2013-2014 © Hannah Darabi

    HANNAH DARABI HAUT BAS FRAGILE

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    Le Plac’art Photo

    Le Plac’art Photo

    12, rue de l’Éperon 75006 01 43 25 15 11 www.placartphoto.fr

    Les îles subtropicales d’Okinawa sont l’une des destinations photographiques incontournables au Japon. Daido Moriyama, Araki, Shomei Tomatsu, Keizo Kitajima ... Tous les grands noms de la photographie japonaise se sont rendus sur l’archipel pour y travailler mais malgré cet engouement, peu de photographes originaires d’Okinawa ont été mis en lumière. Cette exposition révèle la richesse artistique de l’ île à travers une série de livres rares, de revues et de tirages photographiques de ses plus grands artistes photographes.

    L’exposition tourne autour de l’émergence de collectifs d’artistes dans le milieu des années 70 notamment avec la revue Bifuu créée en 1985 grâce au photographe Kenshichi Heshiki. Pendant 5 ans et 12 numéros, cette revue donnera à voir l’éventail des artistes d’Okinawa dans leur environnement mais également à l’étranger avec le travail de Mao Ishikawa sur Philadelphie connu pour son légendaire travail sur Camp Hansen, portrait de la relation complexe entre les habitants d’Okinawa et les bases militaires américaines.

    L’exposition Okinawa une exception japonaise réalisée conjointement avec l’aide de Marc Feustel, auteur et spécialiste de la photographie japonaise éclaire l’histoire Okinawaise des années 70 à nos jours en révélant un visage du Japon étonnant, à la fois fort et tourmenté, encore trop méconnu.

    © Mao Ishikawa

    OKINAWA : UNE EXCEPTION JAPONAISE

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    Librairie Signatures

    Librairie Signatures

    17, rue Jacob 7500601 46 34 92 23 www.librairiesignatures.com

    Machine à fantasme, le territoire de l’atelier est le lieu du mystère. Y pénétrer, c’est tenter de percer un secret, celui de l’oeuvre en train de se faire.

    Depuis le XIXe siècle, la photographie documente le geste créateur. Sous l’objectif de Jean Limet, Rodin pose, regard lointain, main puissante posée sur le socle de «La Tour du travail », manteau sanglé d’une simple corde, à la manière d’une robe de bure. Dans l’oeil de Sabine Weiss, Giacometti, l’homme moderne, sculpte en costume et cravate. Chez Henri Cartier-Bresson, ce sont les bras tendus de Rauschenberg, accroupi, cerné d’œuvres en devenir, qui révèlent un effort presque ouvrier… Autant de portraits d’artistes qui traduisent la fascination invariable des photographes pour le motif de l’atelier.

    Jean Limet, Auguste Rodin dans son atelier du Pavillon de l’Alma remonté à Meudon, vers 1910-1914, tirage argentique d’époque, 18,7 x 12,5 cm © DR

    À L’ŒUVRE / EN ŒUVRES : REPRÉSENTATION(S) DE L’ARTISTE DANS SON ATELIER

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    Aesop x Magnum Photos

    Aesop

    20, rue Bonaparte 7500601 44 41 02 19www.aesop.com

    Jacob Aue Sobol est né à Copenhague en 1976. Après avoir fait des études de cinéma au European Film College, Jacob est admis à la célèbre école de photographie d’art et documentaire danoise : la Fatamorgana. Il y développe un style photographique noir et blanc très personnel qu’il n’a cessé depuis d’affiner et de perfectionner.

    À l’automne 1999, il part sur la côte Est du Groenland dans le campement de Tiniteqilaaq. Durant trois ans, il vit principalement dans la famille de sa compagne Sabine où il mène une vie de pêcheur et de chasseur, tout en continuant la photographie. A l’été 2005,  Jacob Aue Sobol accompagne au Guatemala une équipe de tournage pour réaliser un documentaire sur le premier voyage d’unejeune fille Maya vers l’océan. L’année suivante, il retourne sur place et rencontre la famille Gomez-Brito : il s’installe chez eux pendant un mois pour documenter leur vie au quotidien. 

    En 2006, il s’installe à Tokyo et durant deux ans il réalise les photographies qui composent son livre “I, Tokyo”. Depuis 2008, Jacob est basé entre Bangkok et Copenhague. Jacob Aue Sobol a gagné de nombreux prix et publié son travail dans plusieurs pays.

    Jacob Aue Sobol est membre de Magnum Photos depuis 2012

    Jacob Aue Sobol, JANUARY, ONSE AND AXEL, de la série 12 MONTHS OF WINTER, 2016 © Jacob Aue Sobol / Magnum Photos

    JACOB AUE SOBOL

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    Deyrolle

    Deyrolle

    46, rue du Bac 75007 01 42 22 30 07 www.deyrolle.com

    « Les plantes sont libres et librement composent avec ce qu’elles trouvent et ce qui les entoure.Elles dessinent, comme après Tchernobyl, un Fregoli de paysages – savane ou sahel, jungle ou jardin, au fil de l’an, selon le rapprochement ou l’éloignement, le discernement ou la résolution, le cadre et l’horizon. »

    Jean-Paul Robert

    BOTANIC a été réalisé sur un petit territoire au nord de Paris, surplombant l’aéroport du Bourget et l’autoroute A1. Des familles roumaines y avaient trouvé refuge avant d’en être expulsées. Au fil des saisons et de la reconquête par les plantes, ce terrain est apparu comme une surface sensible, témoin d’un lent processus d’effacement et de recouvrement des traces du drame. Botanic mêle la représentation topographique (cote 74) à celle d’un herbier - une collection de plantes de survie. Le conservatoire botanique national du bassin parisien a été associé au projet pour déterminer précisément chaque espèce de la flore photographiée.

    Benoît Fougeirol

    Benoît Fougeirol, Botanic © Benoît Fougeirol

    BENOÎT FOUGEIROL BOTANIC

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    Église Saint-Germain-des-Prés

    Église Saint-Germain- des-Prés

    3, place Saint-Germain- des-Prés 7500601 55 42 81 10www.eglise-sgp.org

    Peines Partagées est né des rencontres avec des conjointes de détenus, ces femmes qui se disent elles-mêmes « enfermées dehors », condamnées à une peine qui n’est pas tant de prison que d’attente. Le paradoxe de cette pénible situation a poussé Shoshan à proposer de jouer les intermédiaires d’une façon inédite – en proposant à chaque membre du couple, des deux côtés des murs de la prison de Rebibbia, d’envoyer un message filmé à l’autre. Le photographe se fait ainsi le messager de portraits filmés, muets, destinés aux conjoints, leur offrant l’opportunité de communiquer par ce biais des choses indicibles, enfouies, des émotions trop complexes ou douloureuses pour s’exprimer autrement. Toute la richesse de ces sentiments, parfois contradictoires, affleure dans ces portraits sans paroles.Plus tard, Shoshan est revenu à ce projet et aux six couples rencontrés. Cette fois, il a interviewé chacun d’entre eux, ajoutant aux premiers portraits des témoignages sur la vie sans l’autre. Ces enregistrements ne sont disponibles qu’au casque, le spectateur étant ainsi libre de recréer en galerie le climat d’intimité et de pudeur qui, plus que tout autre, préside à ce projet. Gelsomina attend Cosimo depuis trente ans, lui qui en prison s’est pris de passion pour le théâtre. Tous deux ont confié à Shoshan leurs photographies personnelles d’avant l’emprisonnement ; leur projection, en marge des portraits filmés, donne à voir la tension non seulement entre deux individus mais entre deux époques – un fossé qui ne fait que se creuser. Le regard du spectateur entérine la séparation des amants en même temps qu’il les réunit : en guise de « parloir », le lieu du couple désormais est l’œuvre. « A une tradition du portrait qui voudrait saisir ce que le modèle serait supposé cacher, Assaf Shoshan substitue ici une manière de faire portrait qui accepte d’emblée que l’enveloppe physique ne laisse rien percevoir d’autre qu’une attente et une absence, une orientation vers un autre qui n’est pas présent et que rien ne vient remplacer, sinon l’intensité de l’attente » (Eric de Chassey, ancien directeur de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis).La série « Peines Partagées » a été exposée à la Villa Médicis à l’automne 2014. L’installation présentée dans le cadre de Photo Saint-Germain, spécialement conçue pour la Chapelle Saint Symphorien, se concentre sur le couple formé par Cosimo et Gelsomina. Dans cette architecture minimale, l’oeuvre contemplative d’Assaf Shoshan dialogue avec la mémoire des lieux : édifiée au XIème siècle en l’honneur de Saint Symphorien, jeune martyr décapité à Autun en 179, cette chapelle servira de prison pour les prêtres réfractaires sous la révolution française, avant qu’ils ne soient exécutés sur le parvis de l’église en 1792.

    Assaf Shoshan, Peines Partagées, 2014 © Assaf Shoshan

    ASSAF SHOSHANPEINES PARTAGÉES

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    Polycopies

    9 - 12 novembre

    Bateau Concorde Atlantique

    Berges de Seine - Port de Solferino 75007www.polycopies.net

    Polycopies accueille chaque année depuis 2014 une sélection de 35 éditeurs et libraires internationaux spécialisés en photographie.Fondée et dirigée par Laurent Chardon et Sebastian Hau, Polycopies est une association de diffusion et de promotion de l’édition photographique qui se transforme à l’occasion de Paris-Photo en une grande librairie éphémère de 4 jours, espace pleinement dédié aux livres de photographies.S’il est d’abord un marché du livre, Polycopies est aussi devenu un rendez-vous où se rassemble un large public d’amateurs, de collectionneurs, d’auteurs et d’éditeurs de tout horizon pour partager et confronter leurs idées sur les pratiques de la photographie, comprendre les enjeux de l’édition, échanger leurs découvertes et livres favoris, où encore soumettre leurs maquettes et voir s’initier de nouveaux projets.

    © Pierre Seiter

    POLYCOPIES

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    CHRISTINE 21

    Samedi 12 novembrede 20h à minuit

    Dimanche 13 novembrede 18h à 22h

    Christine 21

    4 rue Christine 7500601 43 25 85 78

    A l’occasion de la sortie du coffret DVD «Robert Frank, The Complete Film Works» aux éditions Steidl, le Christine 21 consacre une nuit de projection au photographe américain.

    En présence de Patti Smith.

    Avec l’aimable autorisation de Gerhard Steidl.

    www.steidl.fr

    © Robert Frank / STEIDL

    NUIT ROBERT FRANK

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    PRATIQUE

    3 NOVEMBRE > Vernissage

    4.20 NOVEMBRE > PHOTO SAINT- GERMAIN

    Retrouvez le programme, les communiqués et visuels presse HD sur

    www.photosaintgermain.com

    mot de passe: psg2016

    Direction

    Virginie Huet [email protected]+33 6 79 35 64 91

    Aurélia [email protected]+33 6 13 30 02 84

    Presse & Communication

    Edith [email protected]+33 6 08 75 07 39

    Association Photo Saint-Germain-des-Prés

    Christophe [email protected]+33 6 22 50 23 50

    DATES

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    PARTENAIREPRINCIPAL

    MARTIN & ASSOCIÉS

    Fondée en 1948, la société d’avocats martin & associés a bâti sa réputation en droit immobilier, et plus particulièrement en droit de la construction et en droit de l’urbanisme.

    Tirant profit d’un renouvellement de générations, martin & associés a, depuis une dizaine d’années, élargi la nature de ses activités et diversifié ses domaines d’intervention en droits privé et public des affaires.

    Fort d’histoires et d’expériences complémentaires, martin & associés dispose d’une équipe d’avocats sensible aux évolutions du monde contemporain. C’est dans ce contexte qu’elle s’investit aux côtés d’acteurs économiques en vue de la réussite de leurs projets.

    Impliquée chaque jour dans une démarche créative et exigeante, c’est avec enthousiasme que martin & associés s’est engagée il y a quelques années à soutenir la jeune création photographique.

    Le lien, souvent intime, entre notre activité professionnelle et l’approche artistique qu’offre la photographie nous a conduit tout naturellement à soutenir le festival photo saint germain afin de partager avec le plus grand nombre un regard commun sur le monde qui nous entoure.

    Martin & Associés54, rue Étienne Marcel7500201 45 55 40 80

    www.martin-associes.com

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    PARTENAIRESAESOP

    Depuis sa création à Melbourne en 1987, l’objectif d’Aesop a toujours été de concevoir des soins pour le visage, les cheveux et le corps de la plus grande qualité. Nous effectuons de longues recherches pour trouver les meilleurs ingrédients mis à notre disposition par les plantes et les sciences, et n’utilisons que ceux dont l’innocuité et l’efficacité sont aussi bien établies que le plaisir qu’ils procurent. L’intérêt sincère que nous portons à un design intelligent et durable s’étend à toutes les facettes du fonctionnement interne d’Aesop.

    En parallèle à nos activités premières, nous explorons et soutenons les arts, que nous voyons comme une source d’inspiration, un vecteur de connaissance et un moyen de communication. Nos centres d’intérêt recouvrent des domaines aussi variés que les arts visuels, le théâtre, la musique et la danse – auxquels s’ajoutent notre enthousiasme pour tout ce qui touche aux livres et notre fascination pour le cinéma.

    Nos préparations et nos idées sont disponibles dans nos espaces aux quatre coins du monde et en ligne sur aesop.com et @aesopskincare.

    CHRISTINE 21

    Institution mythique au cœur du 6e arrondissement, le Christine 21 est le lieu idéal pour (re)découvrir des classiques du 7ème art : des films intemporels qui s’apprécient d’autant mieux sur un très grand écran !

    Christine 214, rue Christine 7500601 43 25 85 78

    Aesop Saint-Germain-des-Prés20 rue Bonaparte 7500601 44 41 02 [email protected]


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