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L'Obtus - Février 2013 2

Date post: 20-Mar-2016
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L'Obtus - Février 2013 - Vol 7 N3
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CÉGEP DE JONQUIÈRE UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE Vol. 7 N o 3 — février 2013 — www.lobtus.com ARAMARK | TANGO | MOULIN ROUGE CÉGEPS EN SPECTACLE | ABZTRAKTO | ÉVÈNEMENT MODE DE L’ÂME À L’ÉCRAN | MARIE-ANDRÉE GAGNON | FOOTBALL MOULIN ROUGE CÉGEPS EN SPECTACLE ARAMARK
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CÉGEP DE JONQUIÈRE

UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE

Vol. 7 No 3 — février 2013 — www.lobtus.com

ARAMARK | TANGO | MOULIN ROUGECÉGEPS EN SPECTACLE | ABZTRAKTO | ÉVÈNEMENT MODE

DE L’ÂME À L’ÉCRAN | MARIE-ANDRÉE GAGNON | FOOTBALL

MOULIN ROUGE

CÉGEPS EN SPECTACLE

A R A M A R K

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Coordonnateur de production :Julien Renaud

Président :Jean-Michel Turbide

Secrétaire générale :Amélia Houde

Trésorière :Vickie Lefebvre

Rédacteur en chef :Julien Renaud

Rédacteurs adjoints :Mariane Bergeron-Courteau, Frédéric Marcoux

Journalistes dans cette publication :Mariane Bergeron-Courteau, Jean-Simon Bui,Marie Chabot-Johnson, Audrey Girard, Amélia Houde,Frédéric Marcoux, Marie-Lou Ringuette, Jennifer Savard

Graphiste :Alexandre Girard

Correcteurs :Mariane Bergeron-Courteau, Johanna Bouchard,Catherine Houde-Laliberté, Julien Renaud

Photographes :Kim Angell-Deslauriers, Maleïka Beauchamp, Judy Chabot, Sa-mantha Hachey, Xavier Julien, Julien Renaud, Jonathan Soucy

Graphistes du site web :Alexandre Girard, Isabelle Martel, Julien Renaud

Concepteur du site web :Éric Gélinas (IMM)

COMITÉ DE GESTION

RÉDACTION

COMITÉ DE SERVICE

IMPRESSION - DISTRIBUTION

Financé par

Presqu’un an jour pour jour après le déclenchement des premières grèves de ce qui allait être le Printemps érable, le gouvernement du Québec présentera les 25 et 26 février son Sommet sur l’ensei-gnement supérieur. Pour un évènement organisé en grande pompe, force est d’admettre que la majorité des acteurs du milieu de l’édu-cation en sont soit absents, soit mécontents.

LE SOMMET DE L’INDIFFÉRENCEJEAN-SIMON BUI

« Fucking Hell! Que s’est-il passé? » La réaction du porte-parole de l’ASSÉ, Jérémie Bédard-Wien, au refus du cégep de Valleyfield de

se joindre au mouvement de grève en marge du Sommet en dit long sur l’état des troupes au sein de la coalition étudiante la plus radicale. Et plusieurs bastions de l’ASSÉ ont également répondu un non reten-

tissant à l’appel à la mobilisation de ses porte-paroles.

« Fucking Hell! Que s’est-il passé? » Pourtant, l’an dernier, les grévistes buvaient les paroles de Gabriel Nadeau-Dubois comme de l’eau. Les masses étudiantes s’étaient mises en marche derrière l’orateur élo-quent et enflammé. La CLASSE semblait porter le flambeau d’une jeunesse en colère et assoiffée de changements. Et voilà l’ASSÉ ré-duite au rôle de Scott Gomez : coûteuse, et surtout absente…

Que s’est-il passé depuis un an? La société québécoise, émue par tant d’engagement, a-t-elle exigé une refonte des institutions? A-t-elle clamé haut et fort sa volonté de changement? Du tout, elle s’est contentée d’élire un gouvernement minoritaire et d’opiner faible-ment peu importe les décisions de celui-ci.

Au Québec, devant des choix clairs et définis, les citoyens répondent systématiquement « peut-être ». La province patauge depuis des décennies dans les mêmes questions, sans jamais oser y mettre fin. Maintenant, « Gouvernemaman » prétend pouvoir répondre à l’une d’elles en deux jours. Ce court sommet donnera lieu à de forts beaux discours; ce sont les résultats qui laisseront à désirer.

Avant d’être le Sommet sur l’enseignement supérieur, ce sommet sera celui de l’indifférence. Indifférence devant un malaise social masqué derrière de belles paroles. Indifférence devant un gouverne-ment qui semble danser le pied-de-poule dans ses décisions. Indiffé-rence, enfin, devant une jeunesse qui ne sait pas vraiment ce qu’elle veut. Que s’est-il passé, vraiment? Pas grand-chose… Peut-être que la population devrait prendre exemple sur les Premières Nations ; peut-être alors sera-t-elle moins « Idle »?

ÉDITORIAL

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L’Association générale des étudiantes et des étudiants du cégep de Jonquière (AGEECJ) fait présentement campagne pour contrer l’exclusivité de la compagnie alimentaire Aramark. Les membres veulent, entre autres, de la nourriture plus abordable et de meilleure qualité, des produits locaux ainsi qu’un plus grand éventail de choix.

En cette période de déclarations des revenus, l’entreprise-école TANGO fait d’une pierre deux coups. Non seulement elle offre un service de comptabilité à sa clientèle, mais elle permet aux étudiants en gestion de commerce et comptabilité du cégep du Jonquière d’apprivoiser leur future profession.

L e contrat pour les services alimentaires entre la compagnie Aramark et le cégep de Jonquière arrive bientôt à échéance.

L’AGEECJ veut donc faire pression sur l’entreprise et l’administration du cégep pour que la clause d’exclusivité soit retirée du contrat. Ara-mark détient présentement le monopole sur la vente de nourriture.

Selon le vice-président de l’AGEECJ, Francis Therrien, briser la clause permettrait « d’avoir plus de choix dans un climat de saine compéti-tion ». « Les étudiants pourraient manger de la nourriture de meil-leure qualité pour moins cher. À long terme, on voudrait offrir un service alimentaire entièrement biologique, équitable et étudiant », explique Francis.

En ce qui a trait aux moyens de pression, l’AGEECJ s’est donnée pour mandat de sensibiliser et d’informer la communauté collégiale. Une pétition circule, et une page Facebook, intitulée « Non à l’exclusivité d’Aramark », a été créée. « On envisage également d’inviter les étu-diants à boycotter la cafétéria le 12 mars. Lors de cette journée, l’asso-ciation donnera de la nourriture gratuitement aux étudiants », ajoute le vice-président de l’AGEECJ.

Le café Chez Ginette est un moyen de pression contre Aramark bien en place puisqu’il offre une option beaucoup moins dispendieuse pour l’achat de café. Le président de l’AGEECJ, Antoine Rail, se réjouit d’ailleurs de la popularité du café, qui rapporte plus de 50 $ par jour.

Si la clause d’exclusivité est levée, le café Chez Ginette offrira des pro-duits alimentaires et des cafés à l’unité. « La possible ouverture de succursales dans les pavillons Joseph-Angers et Lionel-Gaudreau dé-velopperait mieux l’alternative étudiante », conclut Francis Therrien.

« Faire partie de TANGO donne une expérience concrète pendant les études aux étudiants qui seront sur le marché du travail », dé-

clare la responsable de l’entreprise, Louise Gaudreault. Les appren-tis acquièrent ainsi une bonne base du milieu professionnel, et ce, à l’intérieur même du cégep. Administrée par les enseignants et les étudiants, l’entreprise est divisée en deux comités. L’un s’occupe de la comptabilité ; l’autre de la gestion de commerce.

Les étudiants de ce programme comptent sur plusieurs projets sti-mulants pour acquérir de l’expérience. Chaque année, ils gèrent le restaurant des Gaillards et opèrent une clinique de service-impôt ouverte à tous les étudiants et les enseignants du cégep. L’an dernier, environ 500 déclarations fiscales ont été réalisées.

Selon Mme Gaudreault, les futurs comptables ont un large avantage à tirer de ces expériences. En temps normal, un étudiant en comp-tabilité ne réaliserait que six ou sept déclarations des revenus dans le cadre du cours de fiscalité, tandis qu’en faisant partie de l’équipe TANGO, il en rédige environ 150.

De plus, les étudiants effectuent de la recherche commerciale et travaillent avec des entreprises. Cela leur procure une bonne expé-rience en marketing, en analyse du client et en expérience de vente. « Toutes ces implications peuvent être écrites sur un curriculum vitae, et cela augmente les chances d’emploi », soutient la responsable.

L’entreprise TANGO est disponible pour toute question et se donne pour mandat d’offrir de bons services à sa clientèle.

EXCLUSIVITÉ D’ARAMARKL’AGEECJ SOUHAITE STOPPER LE MONOPOLE

TANGO, UNE ENTREPRISE-ÉCOLE BÉNÉFIQUE

AUDREY GIRARD

JENNIFER SAVARD

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ACTUALITÉ

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CULTURECOMÉDIE MUSICALE MOULIN ROUGELE RIDEAU TOMBE SUR UN TRAVAIL DE LONGUE HALÈNE

Jeunes courtisanes en petites tenues, hommes bien nantis en quête de plaisir et superbes décors dignes d’un grand cabaret : la table était mise pour plonger les spectateurs dans l’univers du Moulin Rouge.

P lus de 70 étudiants du cégep de Jonquière ont travaillé de près ou de loin sur la comédie musicale Moulin Rouge,

supportée financièrement par la Corporation des affaires étu-diantes. La pièce a été présentée à deux reprises, une première pour cette tradition désormais bien implantée au cégep.

La pièce se déroule à Paris à la fin du 19e siècle et raconte l’his-toire d’un écrivain anglais, Christian, qui tombe en amour avec la plus convoitée des courtisanes, Satine. La jeune femme, étant donné son statut, ne peut se permettre d’aimer, mais elle succombe tout de même aux charmes de l’artiste. Ils déve-loppent alors un amour passionnel et impossible qui, s’il était connu, se terminerait tragiquement.

La production exploite avec brio les trois grandes sphères de la comédie musicale : le chant, le jeu et la danse. Difficile de rester de marbre devant la voix claire et douce d’Andréanne Larouche, qui a prêté ses traits au personnage principal de Satine. L’étudiante en journalisme a attrapé une vilaine et angoissante grippe la semaine du spectacle. Malgré tout, elle est particulièrement satisfaite de sa prestation du samedi : « C’était vraiment impressionnant d’entendre ma voix réson-ner dans toute la salle dans les pièces solos. Je suis contente de la manière qu’elle est sortie, malgré ma grippe. »

En ce qui a trait au jeu, la personnalité fofolle de Satine (An-dréanne Larouche), la sensibilité de Christian (Anthony Ma-her) et le tempérant explosif du Duc (Olivier Hardy) étaient crédibles et fidèles aux personnages du long métrage de Baz Luhrmann. Pourtant, plusieurs comédiens, dont les deux têtes d’affiche, n’avaient jamais fait de théâtre. Selon Andréanne, le mérite du succès du jeu revient aux deux mentors en théâtre, Ann Julie Larouche et Olivier Lalancette. « Ils arrivaient toujours à mettre le doigt sur ce qui ne marchait pas. Ils nous question-naient pour qu’on comprenne comment devrait se comporter notre personnage et à quoi il devrait penser dans telle ou telle situation », relate celle qui a toujours eu la piqûre de la scène.

Côté danse, les chorégraphies montées par Véronique Audet-Gagnon et Yan Bienvenue ont apporté un important soutien aux chansons en ajoutant un élément festif propre à l’am-biance du bordel. La sensualité des courtisanes dans « Lady Marmelade », la gaieté des serveurs dans « Like A Virgin » et le tragique de la chorégraphie de « Roxane » ont permis à ces trois pièces d’être les moments forts du spectacle.

La directrice de la production, Véronique Audet-Gagnon, est « très satisfaite » du résultat que l’équipe est parvenue à at-teindre. Le spectacle ressemble en tous points à ce qu’elle ima-ginait lorsqu’elle a pris le projet sous son aile, il y a près d’un an.

C’est la troisième année que Véronique est impliquée dans le projet de comédie musicale. Elle passera le flambeau dans les prochaines semaines à un nouveau réalisateur. « J’ai eu beau-coup de plaisir à vivre ces projets-là. Ça m’a permis de m’atta-cher au milieu, et je suis contente que le projet continue de grandir », conclut-elle.

MARIANE BERGERON-COURTEAU

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C’était salle comble à la salle François-Brassard le 21 février pour la 31e finale locale de Cégeps en spectacle. Les neuf numéros en ont mis plein la vue aux spectateurs. Et c’est fi-nalement le groupe de danse « Hétérogène » qui représentera le cégep à la finale régionale qui aura lieu à Matane.

L a première partie du tant attendu spectacle a laissé toute la place aux étudiants, qui ont étalé leurs ta-

lents. Les spectateurs ont eu droit à de la danse, du chant, du théâtre et de l’humour. C’est finalement le groupe de danse « Hétérogène », composé de trois étudiants d’ATM, Yan Bienvenue, Charles-Félix Néron et Antoine Sa-voie-Frénette, qui a récolté les grands honneurs. « C’était un bon timing pour nous que de passer à la fin, on se souvient toujours plus des derniers », commente le trio. « Jamais nous n’aurions pensé gagner, il y avait tellement de talents », déclare-t-il.

Outre ce numéro, les juges ont décerné la deuxième position à l’humoriste Julien Allard, qui a animé la foule en se moquant de la jeunesse actuelle avec son numéro « L’enfant roi ». « Je me suis inspiré de l’humour absurde dans le style des Denis Drolet ou de Jean-Thomas Jobin

pour composer mon numéro », explique-t-il. C’est l’au-teure–compositrice–interprète Karolan Tremblay et son acolyte Nataniel Laroche qui ont remporté la troisième position. La chanteuse a impressionné de par l’originalité de sa composition « Tu me coûtes cher », inspirée de son véhicule. « Mon char est une véritable crotte, lance-t-elle, avec le sourire. Avec des amis, on lançait des idées pour une chanson. C’est la preuve qu’une bonne idée peut partir de pas grand-chose », partage-t-elle.

Numéro hors-concoursLa présence de la Découverte de l’année 2012 en hu-mour, François Bellefeuille, a ravi le public. Les juges ont ainsi eu tout le temps pour débattre pour la sélection des gagnants, annoncés après le spectacle du coloré humoriste.

« Je ne pensais pas que ça allait être salle comble, mais ce l’était deux semaines avant. On ne pouvait pas espé-rer mieux que ça, on a eu de très bons commentaires des spectateurs », a confié l’une des membres du comité organisateur, Judy Chabot, au terme de la soirée. « Je suis contente de l’avoir fait et qu’on ait apprécié notre travail », a-t-elle conclu, visiblement très satisfaite de la tournure des évènements lors de cette 31e finale locale, supportée par la Corporation des affaires étudiantes du cégep.

CÉGEPS EN SPECTACLE« ON NE POUVAIT ESPÉRER MIEUX »

FRÉDÉRIC MARCOUX

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CULTURE

Après quelques embûches, la troupe de théâtre Abztrakto du cégep de Jonquière se retrousse les manches pour être fin prête à monter sur les planches du Café-Théâtre Côté-Cour les 14 et 16 mars.

C’est pour donner un coup de pouce aux 7 000 familles de la région touchées par la maladie de l’Alzheimer que Jean-Simon Bui et son équipe préparent depuis avril dernier l’Évènement mode 2013.

E n début d’année scolaire, la troupe était séparée en trois sous-groupes qui devaient tous prendre part à un spectacle. Finale-

ment, l’une des troupes a abandonné, et l’autre participera unique-ment au Festival intercollégial de théâtre. Il n’y a donc qu’une seule formation qui présentera sa pièce lors des deux soirées au Côté-Cour. Elle illustrera son interprétation d’un collage de tableaux tirés de deux comédies satiriques de Frédéric Blanchette.

Le directeur de la troupe, Hugo Laflamme, trouve que le temps file rapidement avant la levée des rideaux. Toutefois, le professeur en Art et technologie des médias affirme qu’il a vu une amélioration dans le jeu des acteurs et qu’une chimie commence à s’installer entre eux. La comédienne, Vickie Lefebvre, trouve aussi que la charge de tra-vail grandit de plus en plus. « J’ai deux textes à apprendre par cœur puisque j’ai deux gros rôles. Je ne connais pas encore mes textes par cœur, alors cela me stresse un peu. »

Durant les répétitions, les comédiens écoutent attentivement les directives de leur metteur en scène. Les heures de pratique servent notamment à la structure des tableaux de la pièce et à l’apprentis-sage des textes.

À quelques semaines de la première, Jacob Cassidy n’est pour sa part pas très anxieux : « Ce n’est pas la première fois que je joue dans une troupe. J’aime le théâtre et je voulais refaire de la scène cette année. »

La Salle polyvalente du cégep aurait été l’endroit rêvé pour les repré-sentations, mais l’acoustique de la salle pose problème à la troupe. Les comédiens exposeront donc le fruit de leur travail dans l’intimité de la salle du Café-Théâtre Côté-Cour.

L ’Évènement Mode, c’est une trentaine d’étudiants qui défilera et dan-sera dans le but premier de récolter de l’argent pour une bonne cause.

Cette année, la majorité des fonds amassés ira à la Société d’Alzheimer de la Sagamie, un organisme qui concentre ses énergies au soutien des aidants na-turels. « C’est une problématique de plus en plus alarmante dans une popula-tion qui est vieillissante. On veut donner un appui aux proches aidants, car ces personnes-là n’ont pas de répit », explique le coordonnateur de l’évènement, Jean-Simon Bui, avant de rappeler qu’un baby-boomer sur cinq sera atteint d’Alzheimer. L’autre partie des profits sera remise à la fondation Asselin du cégep de Jonquière, qui vient en aide aux étudiants en difficultés financières.

Même si la soirée est d’abord et avant tout un défilé de mode, l’équipe est convaincue que tout le monde y trouvera son compte. « Ce n’est pas comme un show de mode traditionnel. Les chorégraphies sont divertissantes et sur des chansons que les gens aiment. En plus, c’est pour une cause qui touche tout le monde et qui rassemble les gens », estime l’assistante à la mise en scène, Marie-Lou Ringuette.

L’équipe de production a préparé une vingtaine de tableaux qui sont tous liés par le thème central de l’Alzheimer. Les vêtements présentés proviennent de diverses boutiques, mais aussi de quatre créateurs de mode de la région. Aux yeux de Jean-Simon, donner une vitrine à ces artisans locaux est essentiel : « On ne veut pas juste montrer des boutiques où tout le monde s’habille. On veut donner une place aux designers d’ici, qui n’ont pas vraiment de plate-formes habituellement. »

L’an dernier, l’Évènement mode, qui avait lieu au Holiday Inn, a permis d’amas-ser 3 000 $ pour la Fondation du cancer du sein. Le couple est persuadé de pouvoir doubler ce montant cette année. « Le fait de déplacer l’évènement dans le cégep va aller chercher davantage les étudiants. Je suis convaincu que la salle François-Brassard va être presque remplie », affirme Jean-Simon.

L’Événement mode se déroulera le vendredi 22 mars à 19 h à la salle François-Brassard. Les billets seront en vente au retour de la relâche au coût de 10 $.

TROUPE DE THÉÂTRE ABZTRAKTOUN SPRINT AVANT LA GRANDE FINALE

ÉVÈNEMENT MODE 2013LA MODE AU SERVICE DE LA MÉMOIRE

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Le festival De l’Âme à l’Écran (DAE) met le paquet pour l’édition 2013. Record de participation, vedettes du milieu professionnel et plusieurs grandes nouveautés attendent les participants.

Douce et déterminée, Marie-Andrée Gagnon reste ouverte aux idées des autres, tout en défendant ses convictions. Elle croit avec opti-misme que le changement passe par la participation de la jeunesse.

D e l’Âme à l’Écran se pare de ses plus beaux atours cette année, pour sa première provinciale. Le festival fait désormais partie du

Réseau intercollégial des activités socioculturelles au Québec (RIASQ). Ce sont 21 cégeps qui sont attendus pour l’évènement, ce qui réjouit la présidente de l’organisation, Loriane Richard. «Comme les partici-pants proviennent de partout au Québec, ça apporte une variété très intéressante dans les œuvres présentées», explique-t-elle. Jusqu’à maintenant, 12 des 21 cégeps ont confirmé leur participation, mais les autres devraient suivre la parade.

Les passionnés de cinéma auront la chance de participer à un évène-ment avec une double vocation : le volet concours ainsi que le volet participation. Les réalisateurs des meilleurs courts métrages rempor-teront un prix de 500 $ dans leur catégorie respective.

Du côté du volet participation, le festival invite les jeunes cinéphiles à profiter de l’accès aux salles de projection des courts métrages tout le week-end. Ces étudiants auront également la chance de participer à des activités avec des professionnels du milieu. L’organisation espère ainsi attirer 100 personnes supplémentaires.

Plusieurs invités de marque seront présents lors de l’évènement. L’ac-trice Hélène Florent agira à titre de porte-parole officielle tandis que le festival sera animé par le comédien François Bernier. Les juges seront Jean-Marc E. Roy, Félize Frappier, Karyne Lefebre et Hélène Florent.

Jusqu’à maintenant, le comité se dit satisfait de la progression du pro-jet. La coordonnatrice publicitaire, Catherine Pothier, est confiante : « Chaque année, l’évènement est de mieux en mieux organisé. Nous serons prêts pour le festival! »

De l’Âme à l’Écran, qui aura lieu du 15 au 17 mars, se déroulera simul-tanément au cégep de Jonquière et à Chicoutimi. D’ailleurs, L’Obtus réalisera une parution spéciale pour l’occasion.

L ’étudiante en Sciences de la nature a pris beaucoup de temps pour déterminer le programme répondant exactement à ses

aspirations. «Je préfère réfléchir longtemps, mais dès que j’ai trouvé, c’est pour de bon. Maintenant, je suis absolument convaincue de mon choix», explique-t-elle. En effet, l’an prochain, elle dirigera ses efforts dans le domaine de l’agroéconomie. «Avec ce programme, je peux mélanger mes trois passions : l’agriculture, l’économie et les relations internationales», explique-t-elle avec enthousiasme.

À l’aube d’une crise alimentaire, la jeune adulte est avide de participer au mouvement québécois. Selon elle, il est impératif de développer la souveraineté alimentaire du Québec. « On devrait être moins dépen-dants des États-Unis. De plus, les petits producteurs sont souvent plus écologiques et équitables; ils procurent des produits de plus grande qualité», analyse-t-elle.

Les valeurs environnementales et éducatives ont toujours été au cœur de ses préoccupations. Impliquée dans le Comité des luttes étudiantes de Jonquière, elle croit fermement qu’il faut faire partie du changement. « Des gens peuvent considérer que le changement est utopique, mais quand la jeunesse embarque, on voit la différence », constate-t-elle.

Cette future entrepreneure est constamment à la recherche de défis. « Plus tard, je sais que je ne veux pas faire du surplace. J’aime dire oui aux occasions qui se présentent», affirme-t-elle. Marie-Andrée Gagnon est donc habituée de gérer un horaire chargé : « Quand je n’ai pas de projets, je m’ennuie. J’aime rester occupée, même si c’est stressant. »

Depuis le secondaire, elle réussit à jumeler ses études, son engage-ment social et sa grande passion pour les sports. Loin d’être compé-titive, elle s’entraîne trois fois par semaine en plus de ses implications. « J’aime expéri-menter plusieurs sports. Avec mon horaire chargé, l’impor-tant est de conserver un cer-tain équilibre », conclut-elle.

Marie-Andrée laissera notam-ment sa marque au cégep de Jonquière comme l’ins-tigatrice de la bibliothèque communautaire du café Chez Ginette, où tous peuvent partager leurs livres.

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SPORTS

Pour plus de détails, visitez www.lobtus.com

L’équipe de football des Gaillards est dans une phase clé en vue de la saison 2013. C’est une période de recrutement cru-ciale qui a pour but d’ajouter de la profondeur à une forma-tion qui risque d’être très compétitive la saison prochaine.

« On devrait être très forts à certaines positions clés, comme celles de receveur et de porteur de ballon », a partagé l’en-

traîneur François Laberge. La formation a dû compenser pour le retard qu’elle a pris à la suite du départ d’Éric Paquet. Toutefois, le nouveau pilote des Gaillards se dit extrêmement satisfait du recru-tement : « Ça va très bien, on a rattrapé le petit retard qu’on avait avec la transition qu’on a vécue et on est très satisfaits de la tour-nure des choses jusqu’à maintenant. »

Pour l’instant, l’entraîneur est incapable d’affirmer avec certitude l’identité des joueurs qui seront de l’équipe, car certains peuvent se désister d’ici la date limite des inscriptions au cégep. « C’est cer-tain que le but est d’avoir de la profondeur dans notre alignement, de s’équiper pour aller à la guerre. On veut une compétition à l’interne pour les postes disponibles », a déclaré François Laberge. Ce dernier ajoute que « le recrutement avance bien et que cela augure bien pour la saison 2013, mais que l’équipe a besoin d’ajou-ter des recrues d’impact dans l’alignement ». Le pilote a toutefois partagé qu’une douzaine de recrues ont confirmé qu’elles seront de la formation la saison prochaine.

Dans un autre ordre d’idées, les entraîneurs des Gaillards ont eu la chance de participer à une « clinique d’entraîneurs » à Sherbrooke les 15 et 16 février pour se perfectionner. Une expérience qu’ils ont extrêmement appréciée.

ÉQUIPE DE FOOTBALL DES GAILLARDS« S’ÉQUIPER POUR ALLER À LA GUERRE »FRÉDÉRIC MARCOUX

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Pendant que l’équipe s’organise pour la saison 2013, trois anciens

Gaillards préparent leur saison de football dans la cour univer-

sitaire Le joueur de ligne Alexis Chabot-Tremblay et le botteur

Jean-Michel Tremblay participeront au camps du Vert et Or de

l’Université de Sherbrooke, tandis que le secondeur Keven Rou-

thier- Gaudreault s’en ira à Calgary. Kevin a actuellement une

entente verbale avec les Colts de Calgary dans la Canadian Junior

Football League.

Ce dernier a eu des pourparlers avec les universités McGill, Acadia

et Concordia, en plus d’avoir négocié avec des formations dans la

National Collegiate Athletic Association (NCAA). « À Calgary, je vais

avoir la possibilité de pratiquer avec l’équipe d’entraînement, en

plus d’être dans la cour des Stampeders de Calgary », explique l’an-

cien secondeur des Gaillards. Il souhaite rejoindre la NCAA après

son périple à Calgary et veut s’assurer que son passage lui permet-

tra d’arriver fin prêt pour cette ligue de renommée.


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