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LXXXI - linneenne-lyon.org · ... temps splendide, solitude complète au lac ... est une petite...

Date post: 11-Sep-2018
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LXXX I

MADAME MARCELLE CONRAD, BOTANISTE DE LA CORS E

par Bernard RAMAY .

Marcelle Conrad, a corsican botanist

Résumé . - Depuis l'âge de 8 an, Marcelle CONRAD s'intéresse à l'a botanique. A 87 anselle continue à herboriser activement en Corse .

Abstract . - Since she was 8 years old, Marcelle CONRAD has been interested bybotanical activities . 80 years ofter she identifies and collects always corsican wil d

flowers.

1 . - SA VIE

Lorsque je décidai, il y a déjà deux ans, de parler de Madame CONRAD ,

de sa vie tout entière consacrée à la Botanique et à la protection de la Flor eCorse, je ne doutais pas de ma présomption et de ma témérité : comment eneffet présenter - sans dire des banalités - une telle personnalité que l'o nconnait - ou croit connaître - par un échange de correspondance et par d etrop courtes visites ?

J'ai fait sa connaissance en 1978 dans sa maison près de Bastia . Un amivoulait me présenter en effet à une dame qui pourrait m'aider dans me srecherches pour une thèse que je voulais faire sur la Médecine Traditionnell eCorse, basée presque uniquement sur les plantes . D'emblée conquis par lasimplicité et la chaleur de son accueil, j'étais loin de penser que je venais d efaire la connaissance d'une femme hors du commun : Madame Marcelle CONRAD.

Petite et mince, toujours en mouvement, un regard malicieux derrière de slunettes de métal, cette jeune « vieille dame » prit un vif intérêt à mesprojets, et son enthousiasme grandit au fur et à mesure que je lui parlais d ela Corse. La Corse ! Plus de soixante ans qu'elle la parcoure en tous sens e tqu'elle découvre chaque jour : tant de richesses botaniques et culturelles ,ressources malheureusement fragiles et destructibles . . .

Elle me montra quelques uns de ses travaux et des ouvrages auxquel selle avait collaboré, elle m'en prêta . . . puis me présenta les deux premier sfascicules de son oeuvre maîtresse : « Flora Corsicana, Iconographia », desplanches en couleurs, toutes de sa main, des plantes de l'lle : sa fierté, toutesa vie . . . Tout de suite nous avons sympathisé, car nous avions les mêmes as-piration et un amour commun de la Nature. . . et de la Corse .

De ce jour partit un échange de correspondances . je sus vite que cen'était pas un échange banal de lettres polies. Chaque lettre, écrite de safine écriture à la plume et à l'encre noire, fut pour moi une révélation, e tune fierté. Une si frêle personne, d'une courtoisie et d'une éducation hor spair me faisait l'amitié et l'honneur de me raconter sa vie de tous les jours ,ses excursions insensées pour son âge dans les montagnes : « Je suis montée à2060 m, au lac d'Oriente : temps splendide, solitude complète au lac scintillantet reflétant les névés du Rotondo . J'ai récolté des Hibernacles de PinguiculaCorsica pour un spécialiste suisse des Grassettes Européennes » . . . ou dans uneréserve maritime : « j'ai commencé l'inventaire des espèces végétales de lapresqu'île de Scandola pour le parc régional : un travail important où desrelevés doivent être faits avec des jumelles car les parois sont inaccessibles . . .les traversées et les débarquements dans les très étroites criques ont nécessité

BULLETIN DE LA SOCIETE LINNEENNE DE LYON, 54e année, n° 10, décembre 1985 .

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l'utilisation d'un zodiac, souvent sur une mer semblable à du mercure, indes-criptible de beauté, mais qui montrait sa véritable puissance .. . » .

Au gré de ses randonnées je la sentais heureuse : « je suis allée rechercherCistus laurifolius signalé en Corse en 1835, revu en 1879 . . . et je l'ai trouvé, i lest représenté par 21 petits individus . . . il a fallu monter en forêt de Marmanoà 1 300 m .ou encore « . . .il y a toujours quelque chose à voir . . . de vieux sentiers muletiersadmirables dans des défilés surprenants . . . des plantes en fleurs en plein hive rtel le petit Allium Chamaemoly - toutes les flores disent ses fleurs blanche salors que, souvent, elles sont rayées de pourpre brun à l'extérieur . Au milieudes cailloux on est surpris de voir - bien solitaire - un clathre grillagé ; plusloin dès un 22 novembre, sous un rocher : des Croccus corsicus . . . »

Quelquefois sa colère et son indignation éclataient : « le lac du Capitell oest une petite merveille, et la première fois que j'ai vu dans ses eaux trans-parentes une boîte de conserves, j'était indignée ! comme le jour où j'ai v udes Immortelles des frimas dans la compagnie de détritus . . . »ou bien : « je suis parvenue à faire acheter par le Conservatoire du Littora lle terrain où se trouvaient d'admirables Juniperus Oxycedrus macrocarpa .En Sardaigne ils sont protégés . . . en Corse, on les massacrait !

Cependant, dans certaines circonstances, elle ne se départissait pas d'uncertain humour : à propos des articles que des journalistes écrivaient sur elle :« le Journaliste a fait un article agréable . . . c'est assez rare . Vous ai-je racontéqu'une fois, sous une excellente photographie figurait en guise de mon nom :« Arum mange-mouches » . . . ce n'était pas grave, mais on peut s'attendre à biendes fantaisies . . . » .

En 1981, le Conseil Général de la Haute-Corse lui attribua - chose asse zrare - le « Sceau d'Aleria » en remerciements des services rendus à la Corse .En 1982, elle fut promue Chevalier dans l'Ordre National du Mérite . Tout celan'entama pas sa simplicité et son humilité, pas plus que le film qui fut tourn ésur Elle par une chaîne de Télévision « Je voudrais que ce film (sur FR3)serve à quelque chose : une information du public sur maints sujets touchan tla Corse, son monde végétal, sa beauté, ma crainte de voir banaliser de spaysages de l'intérieur (pour son littoral, il y a déjà beaucoup de mal de fait) » .

Aussi, quand je lui fis part de mon intention de parler d'elle dans l eBulletin de la Société Linnéenne de Lyon, elle fut d'abord très réticente .« J'ai bien envie de vous conseiller de vite abandonner l'idée de cette biogra-phie . . . on est si vite «effacé » . . . Nous sommes les passagers de la planète mais ,bien sûr, il faut oublier que «tout est vain qui n'est pas éternel» mais «à laréflexion, des jeunes attirés comme je le fus par ce que, vraiment, on peutqualifier de «Science aimable» trouveront dans quelques uns de ces propo sune justification de leur passion souvent critiquée» (souvent par leurs proches) .

** *

Pourquoi cette passion du monde végétal, se demande-t-elle - alors qu'elleaime tant les animaux . . . et qu'elle est née à Paris (le 7 Septembre 1897) d'un emère qui détestait la campagne et méprisait les « gens de la terre » ? Mystèrede l'hérédité ! Du p!us loin qu'elle s'en souvienne Marcelle CONRAD ne rêvaitque de prairies en fleurs, de grands bois, de rivières « qui ne seraient pa ssales comme la Seine à Paris » .

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A trois ans un jardinier l'initie à la bouture de Pelargonium . Stupéfaitequ'un fragment de tige puisse se procurer des racines, c'est son premier émer-veillement devant la « Vie » . « Pas plus aujourd'hui que jadis, je ne sauraisdéfinir ce qu'est la Vie ! mais mon émerveillement est le même ! Il fut bie ngrand devant la germination des graines . . . c'était le domaine de l'extraordinaire ,domaine enchanté » . . .

Elle avait huit ans lorsque ses parents s'installent à 20 km de Paris. Il n'yavait là que des plantes sauvages nombreuses ; elle en cultivait sans en con -naître le nom, quand un de ses cousins lui donna un livre dont il ne voyai tpas l'utilité . C'était « Les noms des fleurs trouvés par la méthode simple »par G. BONNIER ! . Ce fut sa Chance : elle put identifier la plupart des espèces .En hiver, son père l'emmenait au Muséum voir les serres, le Jardin des Plante set elle fréquenta assidûment le jardin alpin, au risque de rentrer chez ell een retard et de se faire punir .

Sa soif de connaissances très précoce lui fit souvent faire des imprudences :Marcelle CONRAD me confia que, toute jeune (10-11 ans) étant allée soi-disan tfaire des commissions, elle était partie avec son chien faire des recherches decoquillages fossiles dans des carrières aux environs de Paris : « mon chien,malgré tout son amour, craignait bien trop un éboulement, et il ne m'a jamai ssuivie dans ces galeries aux parois de sable » .

Au lycée, ce fut la révélation de la photosynthèse . . . Quelle découverte !Puis on lui offrit « la Flore complète portative de la France et de la Suisse »dont elle rêvait et qu'elle conserve toujours pieusement .

Après la mort de son père, ce fut une lutte entre sa mère et elle : sa mèrejugeait inutiles, voire inquiétantes des études supérieures pour une jeune fille .Elle obtint tout de même d'être étudiante libre à la Sorbonne (en botanique ,section de floristique) « au temps où on aurait pu entendre une mouche volerlorsque le professeur s'arrêtait de parler pendant quelques minutes . . . tantnous étions intéressés et attentifs ! » Cher amphithéâtre, professeurs presti-gieux !

La guerre, et des perturbations familiales interrompirent plusieurs fois se sétudes, qu'elle continuait souvent sur le terrain, dans la Creuse, sa tante luiayant offert le premier volume de la Grande Flore de BONNIER et G . DE LAYENS .Après la guerre, dans les merveilles de la Haute-Savoie, elle fait connaissancede la Haute montagne . . . et continue l'achat des volumes et des fascicules de l aflore de BONNIER .

C'est un peu par hasard qu'elle allait découvrir la Corse, où sa soeur étai tallée en convalescence après une longue maladie, puis qui s'y était mariée .Découverte de l'Ile, de quantités d'espèces qui n'étaient pas dans le Bonnier(plus de 300 Taxons nouveaux pour elle . . .) . Dès ce moment, Marcelle LAPRAD Eprojeta de faire l'iconographie de toutes ces espèces . Mais du projet à sa réali-sation, beaucoup d'années s'écoulèrent .

Sa bibliothèque s'enrichit beaucoup : de nombreux botanistes s'intérés-sèrent à la Corse, et au Musée Fech d'Ajaccio, elle prit connaissance de l'Herbie rRomagnoli qu'elle ne put aller voir de longtemps in situ : son mariage, se senfants l'accaparèrent . L'absence dans l'île d'une infrastructure universitair el'obligea à consacrer la plus grande partie de son temps à sa famille. Mais elleput participer aux travaux de Monsieur DE LITARDIÈRE, savant passionné de l aflore de la Corse surtout après la session de la Société Botanique de France

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de 1931. Elle fit la connaissance de nombreux botanistes dont Roger DE VILMORIN

qui devint un de ses amis .Plus tard elle aura l'occasion de rencontrer Henri RoMAGNESI. Lors du

Congrès mémorable de la Société Mycologique de France , en Corse en 197 2H. ROMAGNESI découvrit et décrivit une variété corse de Rhodophylle, nouvell epour la Science : Rhodophyllus dichrous var . corsicus Romagn .

C'est à ce moment que Marcelle CONRAD prit conscience qu'elle devai tinformer les insulaires des richesses floristiques de leur magnifique pays afi nqu'elles soient respectées « Je rêvais pour la Corse d'un parc National, aprè savoir parcouru celui de la Suisse » . . .

Ce fut le départ d'un travail bibliographique - que nous présenterons àla fin de ce texte : « Les plantes adventices en Corse » (1966), Promenades e nCorse parmi les fleurs et ses forêts », « les champignons en Corse » (1962 et1973) « les plantes vénéneuses en Corse » (1963) . « Les plantes sauvages dan sla vie des Corses, autrefois, aujourd'hui » (1977) « Les monuments végétau xde la Corse » (1980) « Les plantes médicinales en Corse » (1982) pour ne citerque quelques titres, sans oublier sa participation à la « Flore pratique de l aCorse » de Jean BOUCHARD et à d'autres publications culturelles .

Son Iconographie s'était enrichie des espèces étrangères à la flore de l aFrance continentale mais présentes dans l'Ile comme dans plusieurs pay sméditerranéens. Ses cartons se remplissaient d'aquarelles, en attendant l'oc-casion problématique de les faire publier . Plusieurs éditeurs voulaient biense charger de cette Iconographie mais les plantes devaient être présentée ssous une forte réduction, ce qui était inacceptable pour Madame CONRAD qu iles voulait grandeur naturelle . Elle fit la connaissance de Madame VIALE,Professeur Agrégé de Sciences Naturelles à Bastia, qui, en créant l'Associatio npour l'étude écologique du Maquis (A .P.E .E .M.) résolut de prendre en chargela publication de cette Iconographie, tâche téméraire vu le coût démentie ld'une telle entreprise. En 1974, le premier fascicule de « Flora Corsicana ,Iconographia » voyait le jour . . .

C'est incontestablement l'oeuvre maîtresse de Marcelle CONRAD : celle quilui donna le plus de soucis pour sa réalisation : sa méticulosité, son honnêtetél'empêchant de publier n'importe quoi : « Je suis hésitante, je m'interroge surl'utilité de faire figurer Orobanche rapum-genistae Thuill . subsp. rigens (Loisel)P . Fournier. . . La sous-espèce est-elle assez différente du type pour justifier l aparution d'une planche ? » .

Certaines de ses plantes ne lui paraissent pas spectaculaires : « on march esans les regarder et cependant l'une est accumulatrice de Nickel, l'autre peu têtre qualifiée de fossile vivant (Morisia monanthos) . . .

Mais notre Botaniste n'aura de cesse que son « Œuvre » paraisse en entier .Elle a prévu onze fascicules, cinq sont déjà édités et j'imagine que lorsque l edernier sera sorti, Madame CONRAD se dira : « Je crois que j'ai bien travaillé ! » ?et optimiste : « Personnellement ma soif de connaissances m'a fait connaîtr ede nombreux scientifiques dont la fréquentation est source de joies . Actuel-lement je constate que tout le travail d ' information que j'ai pu faire a vraimentlaissé quelques traces . . . des jeunes ont pris la relève, et d'être très occupé eest un privilège quand ces occupations sont loin d'être des corvées .

Pour terminer le trop court portrait maladroitement brossé de cett emerveillleuse personne, je laisse la parole à deux de ses amis les plus chers,

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ceux qui justement prendront la relève, Monsieur J . GAMISANS, Maître Assistantau Laboratoire de Botanique de la Faculté des Sciences de Marseille :

« . . .Excursionniste infatigable (elle a été le premier campeur de Corse )[ . . .] elle a parcouru (en espadrilles, car elle ne , peut supporter aucun e

autre chaussure) maintes fois depuis plus de soixante ans toutes les région scorses . . . Courageuse jusqu'à la témérité, elle n'hésite pas, par exemple, àtraverser des torrents grossis, même en hiver, ou d'affronter des massifs deronces pour aller voir de plus près quelques plantes particulièrement intéres-santes

[ . . .] souvent en admiration devant les travaux ou le savoir de certains deses visiteurs de marque (Professeurs d'Université ou autres . . .), elle passecomplétement sous silence ses propres mérites qui sont pourtant bien grands(n'a-t-elle pas découvert bon nombre de taxons dont la présence en Corse n'étai tpas connue avant elle ? N'en tirant aucune gloire, elle a parfois tardé ou mêm eoublié de publier ses trouvailles) .

C'est la raison pour laquelle, ayant eu la chance de décrire une espècenouvelle que j'ai découverte en Corse (Trisetum conradiae), il m'a sembléimportant de pouvoir la dédier à cette simple mais Grande Dame de l aBotanique.

Et Madame VIAL.E, depuis plus de 20 ans son amie : « Madame Conrad faitpartie de l'aristocratie de l'Humanité, de cette race de gens peu nombreux qu inous servent de lumière et de modèle . Amoureuse de la Nature, depuis son plu sjeune âge, elle tire de ses observations une véritable philosophie ou un art d evivre. Face à la Nature, son comportement de vraie naturaliste l'amène àobserver aussi bien les animaux, que les plantes . Elle fouille, elle scrute, ellea toujours quelque chose à découvrir : et alors elle s'extasie devant ce qu'ell evient de comprendre . . .

[ . . .] sa sensibilité et son aptitude à s'émouvoir en font un être écorché vi fpar toutes les destructions de la Nature, par le comportement de certain sinsulaires en particulier face au problème des incendies . . .

[ . . .] Elle sort en montagne et campe une fois par semaine quelle que soit l asaison : c'est ce qui nous rend le plus admiratif . Vraiment elle est pour nou sun modèle, qu'on voudrait s'efforcer de suivre - on n'en a pas la force !

[ . . .] Ainsi cette beauté physique et morale, cette hauteur de vue loin de smesquineries (e quand l'humanité me dégoûte trop, je prends ma loupe et j eretrouve ma foi »), qui semble une aptitude remarquable au bonheur, est e nfait le lent et minutieux résultat d'un travail intérieur incessant de luciditéet de distanciation . C'est là le vrai modèle . -

Et ce « modèle » a aujourd'hui 87 ans !

2. - SON ŒUVRE

196 0

Les plantes adventices en Corse . Etudes Corses. Archives départementales n° 26-27 .Promenades en Corse parmi ses fleurs et ses forêts . Arch. Départ . Corse historiqu e

N o spécial. 91 pages .

196 1

Jardins disparus. Revue d'Etudes Historiques littéraires et scientifiques Arch . Départ.Corses, ne 2.

Contribution à l'étude de la flore en Corse . Revue d'Etudes Hist . litt . et scient. Arch .Départ . n° 3 .

BULLETIN DE LA SOCIETE LINNEENNE DE LYON, 54e année, n° 10, décembre 1985 .

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196 2Les champignons en Corse . Corse historique na 5-6 . Revue d'Etudes hist lift. et Scient.

Arch. Départ. no 3 .

196 3

Les plantes vénéneuses en Corse . Corse historique no 11 . Revue d'Etudes hist . litt. etScient . Arch. Départ. no 3 .

Notes sur quelques espèces de la flore insulaire . Corse historique n° 7 . Revue d'Etude shist . litt . et scient . Arch. Départ. no 3 .

1964

La flore des îles sanguinaires . Corse historique n o 13-14 . Revue d'Etudes hist. litt . e tscient. Arch. Départ . no 3 .

Quelques espèces montagnardes acclimatées en plaine . Société des Sciences historiqueset naturelles de la Corse, Bull . 571 .

1965

Sur les nouvelles contributions à l'étude de la flore de la Corse, fasc . 10 de R . DE LITAR-DIÈRE . Soc . des Sciences historiques et naturelles de la Corse, Bull . 574-575 .

196 6

Notes Cyrno-sardes . Le Monde des plantes n o 358 .Cistus sintenisii R. Litard. observé près de Miomo . Soc . des Sci . Hist. et Nat . dela Corse. Bulletin n° 578 .

Notes sur quelques espèces de la flore insulaire . Corse historique no 21-22 . Arch.Départ .

196 7

L'amenuisement de la Nature et de la Végétation en Corse. Le Monde des Plante sn° 355.

Un Sedum nouveau pour la flore de la Corse . Bull . de la Soc . des Sci . Hist. et Nat . dela Corse, n o 583-4 .

Contribution à l'étude de la flore de la Corse . Le Monde des Plantes, n o 356 .

196 8

Nouvelles de la Corse. Le Monde des Plantes, n° 361 .Sur Luzula nivea en Corse . Le Monde des Plantes, n° 358 .

197 1

La 3 0 Session de la Société Botanique de France en Corse . Bull. de la Soc. des Sci .Hist. et Nat. de la Corse, n o 600-601 .

Contribution à l'étude de la flore de la Corse, le Monde des Plantes, n° 369-370-371 .Prunus prostate Labill . et Clematis cirrhosa L., Le Monde des Plantes, n o 372 .

197 2

(CONRAD et DESCHATRES) . Une plante de Corse absente des flores françaises Helianthemu maegyptiacum (L.) Mill . Bull . de la Soc . Botanique de France 119, no 7-8, 503-508 .

Communication durant le Congrès de la Société Mycologique de France en Corse .(CONRAD et VIALE) . Les problèmes posés par la détermination des champignons en Corse .

Congrès de la Société Mycologique de France en Corse .Complément à l'étude de Clematis cirrhosa en Corse . Le Monde des Plantes, n o 374 .Contribution à l'étude de la flore Corse. Le Monde des Plantes, n o 374 .

197 3

Essai d'Ethnobotanique I. Bulletin de la Soc . des Sciences Hist. et Nat de la Corse ,n o 367 .

Hommage à la Corse. Revue du Touring Club de France, n° 853 . La Nature .Les incendies en Corse . Aperçu de leurs multiples conséquences. Bulletin de la Soc .

des Sciences Hist. et Nat . de la Corse, n o 607 .Champignons de Corse . Courrier du Parc régional naturel de la Corse, n o 13.Contribution à l'étude de la flore de la Corse . Le Monde des Plantes, n o 377 .

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1974

(CONRAD et VIALE) . Champignons de la région de Filosorma. Vallée du Fango, A .P.E .E .M.Flora Corsicana. Iconographia Fasc . 1, A .P .E.E .M .Le Premier Congrès de la Société Mycologique de France en Corse . Bulletin de la Soc.

des Sciences Hist . et Nat . de la Corse, n o 612 .L'herbier Maximilien Romagnoli . Bulletin de la Soc. Botanique de France, n° 121 ,

95e session extérieure .(CONRAD, DE FRESCHEVILLE et VIALE) . Observations de parasites de Juniperus oxycedru s

et de Phillyrea, A.P .E.E .M .

197 5

(BRUN, CONRAD et GAMISANS) . La Nature en France : Corse. Horizons de France 221 pages .(à noter que les épreuves n'ayant pas été corrigées par les auteurs, il est conseill éde demander les cei i ectiuns à 1MIme CONRAD) .

Contribution à l'étude de la flore de la Corse . Le Monde des Plantes, n o 381 .Sur Conopodium denutatum Koch. Le Monde des Plantes, n e 384 .

1976

Les espèces végétales du maquis Corse . S .O .M .I .V.A .C . Bull . d'information ne 77 .L'Orchis provincialis Balbis fa . rubra Chabert. L'Orchidophile n e 26 .PlantesPlantes

et fleurs rencontrées. Parc National Régional de la Corse.à fleurs spectaculaires à respecter en Corse. A .P .E .E.M .

Edition P.N.R .C.

197 7

Les Ptéridophytes en Corse. A .P .E .E .M .Les Plantes sauvages dans la vie des Corses . Autrefois - aujourd'hui . Essai d'Ethno -

botanique II, Bull. de la Soc . des Sci . Hist. et Nat . de la Corse, n° 614 .Le Maquis de Filosorma. Essai d'Ethnobotanique III, Bull'. de la Soc. des Sci . Hist. et

Nat . de la Corse . n° 625 .Iconographie. Série d'affiches d'espèces du Maquis . A.P .E .E .M. pour Expositions sur l e

maquis .Contribution à l'étude de la Flore en Corse . Le Monde des Plantes, n° 391 .Flora Corsicana, Iconographia . Fasc. II, A.P .E .E .M .L'écologie à l'école. Parc régional de la Corse « A foglio » .

197 8

Compte rendu d'observations phénologiques sur la floraison des pariétaires en Corse .Conférence A .P .E .E .M .

Une variété Corse de Macromycètes nouvelle pour la Science : Rhodophyllus dichrous .var . corsicus Romagnesi . Bulll . de la Soc. des Sci . Hist . et Nat. de la Corse ,

n e 626 .Liste des noms corses des champignons supérieurs . Bull . de la Société Mycologique

d'Ajaccio .(CONRAD et DESCHATRES) . Verbascum rotondifolium Ten. sous-espèce conoparpium (Moris)

J.K . Ferguson. Le Monde des Plantes .Un champignon commensal des terriers de Mygales en Corse . Bulletin de la Société

Mycologique d'Ajaccio, n e 11 .Flora Corsicana. fasc . III, A .P .E .E .M.Contribution à l'éude de la flore de la Corse . Le Monde des Plantes, ne 395 .Les Plantes sauvages dans la vie quotidienne des Corses . Nouvel essai d'Ethnobotaniqu e

Corse . A .P .E .E .M ., 47 pages .

1979

Les monuments végétaux de la Corse . CREDEC, Corté.Gymnopilus corsicus Romagnesi et Marasmius Hellebori Corsici . Rom. Bulletin de la

Soc . des Sciences Hist. et Nat . de la Corse, 630, 1 .Les plantes mellifères en Corse . Ibid . 630, 1 .

198 0

(CONRAD et GAMISANS) . Les espèces végétales menacées en Corse. Conservatoire Botaniquede Porquerolles.

BULLETIN DE LA SOCIETE LINNEENNE DE LYON, 54e année, n^ 10, décembre 1985 .

LXXXVI I I

(CONRAD et GUYOT J.) . Proposition de Sauvegarde de Juniperus oxyce drus subsp .macrocarpa du littoral du Canton de Vescovato. Parc naturel régional de la Corse .

La flore de la Réserve Nationale de Scandola : première approche d'un inventaire de sespèces végétales . Parc naturel régional de la Corse .

(CONRAD et GAMISANS) . A propos de cent espèces de la flore de la Corse menacées d edisparition. Conservatoire botanique de Porquerolles .

198 1

Flora Corsicana. Iconographia Fasc . IV. A.P .E.E .M .

198 2

Les plantes sauvages dans la vie quotidienne des Corses . 3e édition revue et complétée .A .P .E .E .M.

L'Ethnobotanique en Corse (participation de l'A .P .E .E .M. à la rédaction d'une oeuvr ecollective sur la Corse (à paraître) .

Les Plantes médicinales en Corse :- La pénicilline et les bergers Corses . Bull . Soc. mycologique d'Ajaccio, no 18 .- Les balais de sorcières. Bull. Soc . mycologique d'Ajaccio, n o 19 .- Une forme blanche énigmatique de l'Amanite phalloïde . Bull . Soc . mycologique

d'Ajaccio, n o 20 .- Boletus corsicus . Bull . Soc . mycologique d'Ajaccio, n o 20 .- L'ergot de seigle sur la flouve odorante . Bull . Soc, mycologique d 'Ajaccio, no 20 .- Le polypore pierre à truffe . Le champignon du feu . Bull . Soc . mycologiqu e

d'Ajaccio, n o 20 .Parc Régional Naturel de la Corse .

Les espèces végétales découvertes en Corse depuis 1973 et ne figurant pas dans la flor epratique de J . BOUCHARD parue en 1977 (certaines ne sont pas mentionnées dan sFlora europaea) . Bull. de la Soc. des Sciences Hist. et Naturelles de la Corse ,no 643 .

Panneaux d'Ethnobotanique Corse . Cette exposition itinérante circule depuis dix an sdans l'île . Elle a été présentée à Marseille .

198 3

Flora Corsicana . Iconographie. Fasc . V. A.P .E .E .M .Alyssum corsicum Duby. Bull. de l'a Société des Sciences Hist. et Naturelles de la Corse,

no 644 .Une énigme botanique. Le Monde des Plantes, n o 413-14 .

198 4

Des espèces végétales protégées sur le territoire national français . Bull. de la Sociétédes Sciences Hist. et Nat . de la Corse, no 646 .

Le plus haut sapin pectiné d'Europe menacé par Bondarzeivia montana. Bull. de l'aSoc. Mycologique d'Ajaccio, n o 22 .

Viscum album sur Dicotylédones en Corse . Le Monde des Plantes, n° 415-16 .Flora Corsicana, Iconographia, Fasc . VI et VII, A .P.E .E .M. (sous presse) .

Madame CONRAD a participé depuis 1960 à une trentaine de conférences sur la flore ,la protection de la Nature dans l'île . Elle a participé à l'Atlas chorologique de s600 espèces (pour la région Corse) entrepris par le Professeur DUPONT de Nantes .Mise à contribution par de nombreux organismes et particuliers : architectes, chimistes ,pharmaciens, étudiants thésards . Des chimistes de Nouvelle-Zélande faisant une étud esur les Alyssum européens se sont adressés à elle . . .

Elle a participé à la 3e édition de la Flore pratique de BOUCHARD à laquelle elle afait ajouter une centaine d'espèces .

Le Musée ethnographique de Bastia l'a mise à contribution pour l'animer par se saquarelles de plantes et ses diapositives de plantes endémiques .


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