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Jérusalem, 1er septembre 2012

Cet après-midi, sa Béatitude Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem a célébré l’Eucharistie pour les Catholiques indiens, réunis dans la cours de l’école de Terre Sainte de Jaffa, pour débuter la neuvaine préparatoire à la fête de la naissance de la Vierge, le 8 septembre. Il a été profondément ému par cette rencontre avec une communauté catholique non palestinienne vivant en Terre Sainte. L’Église indienne a été évangélisée par l’apôtre saint Thomas. C’est donc une église apostolique. Sa Béatitude est aussi leur Patriarche, le Patriarche des Indiens résidants de manière temporaire en Terre Sainte. Cette rencontre a fait apparaître que l’Église des Lieux Saints a au plus haut point la vocation d’universalité. L’annonce chrétienne ne peut se limiter à la seule Jérusalem. Le Pape Benoît XVI dans son message pour la journée missionnaire du 21 octobre 2012 parle de la foi et de l’annonce en ces termes: L’un des obstacles à l’élan de l’évangélisation est, en effet, la crise de la foi non seulement du monde occidental mais d’une grande partie de l’humanité qui a pourtant faim et soif de Dieu et doit être invitée et conduite au pain de vie et à l’eau vive comme la Samaritaine qui se rend au puits de Jacob et dialogue avec le Christ. Ainsi que le raconte l’Évangéliste Jean, l’histoire de cette femme est particulièrement significative (cf. Jn 4, 1-30) : elle rencontre Jésus qui lui demande à boire mais lui parle ensuite d’une eau nouvelle, capable d’étancher sa soif pour toujours. Au début, la femme ne comprend pas, elle reste au plan matériel mais, lentement, elle est conduite par le Seigneur à accomplir un chemin de foi qui l’amène à le reconnaître comme étant le Messie. A ce propos, Saint Augustin affirme : « Après avoir reçu dans son cœur le Christ Notre Seigneur, qu’aurait-elle de plus à faire [cette femme] que laisser là sa cruche et courir annoncer la bonne nouvelle ? (In Ioannis Ev.,15, 30). La rencontre avec le Christ en tant que Personne vivante qui étanche la soif du cœur ne peut que conduire au désir de partager avec d’autres la joie de cette présence et de le faire connaître afin que tous puissent en faire l’expérience. Il faut renouveler l’enthousiasme à communiquer la foi afin de promouvoir une nouvelle évangélisation des communautés et des pays d’antique tradition chrétienne qui sont en train de perdre la référence à Dieu, de manière à redécouvrir la joie de croire. La préoccupation d’évangéliser ne doit jamais demeurer en marge de l’activité ecclésiale et de la vie personnelle du chrétien, mais elle doit les caractériser de manière forte en étant conscients du fait que nous sommes destinataires et, dans le même temps, missionnaires de l’Évangile. Le point central de l’annonce demeure toujours le même : le Kérygme du Christ mort et ressuscité pour le salut du monde, le Kérygme de l’amour de Dieu absolu et total pour tout homme et pour toute femme. Ce Kérygme a culminé dans l’envoi du Fils éternel et unique, le Seigneur Jésus qui ne dédaigna pas de prendre la pauvreté de notre nature humaine, l’aimant et la rachetant du péché et de la mort en s’offrant lui-même sur la croix.

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La foi en Dieu, dans ce dessein d’amour réalisé dans le Christ, est tout d’abord un don et un mystère à accueillir dans le cœur et dans la vie et dont il faut toujours remercier le Seigneur. Mais la foi est un don qui nous est donné pour être partagé ; elle est un talent reçu afin qu’il porte du fruit ; elle est une lumière qui ne doit pas demeurer cachée mais illuminer toute la maison. Elle est le don le plus important qui nous a été fait au cours de notre existence et que nous ne pouvons pas conserver pour nous-mêmes.

L’annonce se fait charité

« Malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile ! », disait l’Apôtre Paul (1 Co 9, 16). Cette parole résonne avec force pour tout chrétien et pour toute communauté chrétienne sur tous les continents. Même pour les Églises se trouvant dans les territoires de mission, Églises pour la plupart jeunes, souvent de fondation récente, le caractère missionnaire est devenu une dimension naturelle même si elles-mêmes ont encore besoin de missionnaires. De nombreux prêtres, religieux et religieuses de toutes les parties du monde, de nombreux laïcs et même des familles entières quittent leurs pays, leurs communautés locales et se rendent auprès d’autres Églises pour témoigner et annoncer le Nom du Christ grâce auquel l’humanité trouve le salut. Il s’agit d’une expression de profonde communion, de partage et de charité entre les Églises afin que tout homme puisse écouter ou réécouter l’annonce qui guérit et s’approcher des Sacrements, source de la vraie vie.

Avec ce signe éminent de la foi qui se transforme en charité, je rappelle et je remercie les Œuvres pontificales missionnaires, instrument de la coopération à la mission universelle de l’Église dans le monde. Au travers de leur action, l’annonce de l’Évangile se fait également intervention d’aide au prochain, justice envers les plus pauvres, possibilité d’instruction jusque dans les villages les plus reculés, assistance médicale dans des lieux éloignés, émancipation de la misère, réhabilitation de ceux qui sont marginalisés, soutien au développement des peuples, dépassement des divisions ethniques, et respect de la vie en chacune de ses phases.

Chers frères et sœurs, j’invoque sur l’œuvre d’évangélisation ad gentes, et en particulier sur ses ouvriers, l’effusion de l’Esprit Saint afin que la Grâce de Dieu la fasse cheminer avec plus de décision dans l’histoire du monde. Avec le Bienheureux John Henry Newman, je voudrais prier : « Accompagne, ô Seigneur, tes missionnaires dans les terres à évangéliser ; mets les paroles justes sur leurs lèvres ; rends leur travail fructueux ». Que la Vierge Marie, Mère de l’Église et Étoile de l’Évangélisation, accompagne tous les missionnaires de l’Évangile.

J’ai voulu citer les paroles du Pape Benoît XVI pour être clair et pour encourager cette annonce chrétienne.

Jésus veut que les hommes, tous et surtout ceux qui ont accueilli son message de salut, s’emploient à transmettre ce message aux autres, qu’ils soient proches ou lointains. Il est bon de nous demander : notre foi chrétienne est-elle individualiste ou ouverte aux autres ? Sommes-nous préoccupés de ce que notre parole, le témoignage de notre vie, rejoigne ceux qui vivent avec nous, et nous sont proche ? L’an dernier la récolte d’argent a été de 12.000 dollars. Accueillons l’invitation du Pape à envoyer une plus grande offrande aux Chrétiens pauvres du monde. Je vous prie, comme d’habitude, de m’envoyer l’argent par chèque bancaire, à mon nom. Que soient présentés tous les détails concernant l’argent reçu et son envoi aux Secrétariats des P.O.M. à Rome. Je remercie de tout cœur les personnes qui font confiance à ce service et continuent à envoyer leur obole. Ce message est envoyé à plus de 500 adresses. Tous ne répondent pas… Que le seigneur vous bénisse.

Pax et bonum.

P. Arturo Vasaturo ofm Directeur des P.O.M en Terre Sainte.

Gerusalemme 01. 09. 2012

Questo pomeriggio, sua Beatitudine Fouad Twal ha celebrato la santa Eucarestia per i fedeli indiani, riunitisi nel cortile della scuola di Terra Santa di Giaffa, come inizio della novena in preparazione alla festa della nascita della Madonna. Era profondamente commosso da questo incontro con una comunità non palestinnese vivente in Terra Santa. La Chiesa indiana è stata evangelizzata da San Tommaso. E' quindi apostolica. Alla fine della celebrazione, sua Beatitudine è stato ricoperto

con un sciallo per signicare che egli è anche il loro patriarca, il patriarca degli indiani residenti temporaneamente in Terra Santa. Dall'incontro è emerso che la chiesa dei luoghi santi ha per eccellenza ha la vocazione all'universalità. L'annuncio non può fermarsi alla sola Gerusalemme.Il papa Benedetto XVI nel suo messaggio per la giornata missionaria di quest'anno che cade il 21.10.2012, parla di fede ed annuncio. Afferma in particolare:

Uno degli ostacoli allo slancio dell’evangelizzazione, infatti, è la crisi di fede, non solo del mondo occidentale, ma di gran parte dell’umanità, che pure ha fame e sete di Dio e deve essere invitata e condotta al pane di vita e all’acqua viva, come la Samaritana che si reca al pozzo di Giacobbe e dialoga con Cristo. Come racconta l’Evangelista Giovanni, la vicenda di questa donna è particolarmente significativa (cfr Gv 4,1-30): incontra Gesù, che le chiede da bere, ma poi le parla di un’acqua nuova, capace di spegnere la sete per sempre. La donna all’inizio non capisce, rimane a livello materiale, ma lentamente è condotta dal Signore a compiere un cammino di fede che la porta a riconoscerlo come il Messia. E a questo proposito sant’Agostino afferma: “dopo aver accolto nel cuore Cristo Signore, che altro avrebbe potuto fare [questa donna] se non abbandonare l’anfora e correre ad annunziare la buona novella?” (Omelia 15, 30). L’incontro con Cristo come Persona viva che colma la sete del cuore non può che portare al desiderio di condividere con altri la gioia di questa presenza e di farlo conoscere perché tutti la possano sperimentare. Occorre rinnovare l’entusiasmo di comunicare la fede per promuovere una nuova evangelizzazione delle comunità e dei Paesi di antica tradizione cristiana, che stanno perdendo il riferimento a Dio, in modo da riscoprire la gioia del credere. La preoccupazione di evangelizzare non deve mai rimanere ai margini dell’attività ecclesiale e della vita personale del cristiano, ma caratterizzarla fortemente, nella consapevolezza di essere destinatari e, al tempo stesso, missionari del Vangelo. Il punto centrale dell’annuncio rimane sempre lo stesso: il Kerigma del Cristo morto e risorto per la salvezza del mondo, il Kerigma dell’amore di Dio assoluto e totale per ogni uomo ed ogni donna, culminato nell’invio del Figlio eterno e unigenito, il Signore Gesù, il quale non disdegnò di assumere la povertà della nostra natura umana,

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amandola e riscattandola, per mezzo dell’offerta di sé sulla croce, dal peccato e dalla morte.

La fede in Dio, in questo disegno di amore realizzato in Cristo, è anzitutto un dono e un mistero da accogliere nel cuore e nella vita e di cui ringraziare sempre il Signore. Ma la fede è un dono che ci è dato perché sia condiviso; è un talento ricevuto perché porti frutto; è una luce che non deve rimanere nascosta, ma illuminare tutta la casa. E’ il dono più importate che ci è stato fatto nella nostra esistenza e che non possiamo tenere per noi stessi. L’annuncio si fa carità “Guai a me se non annuncio il Vangelo!”, diceva l’apostolo Paolo (1 Cor 9,16). Questa parola risuona con forza per ogni cristiano e per ogni comunità cristiana in tutti i Continenti. Anche per le Chiese nei territori di missione, Chiese per lo più giovani, spesso di recente fondazione, la missionarietà è diventata una dimensione connaturale, anche se esse stesse hanno ancora bisogno di missionari. Tanti sacerdoti, religiosi e religiose, da ogni parte del mondo, numerosi laici e addirittura intere famiglie lasciano i propri Paesi, le proprie comunità locali e si recano presso altre Chiese per testimoniare e annunciare il Nome di Cristo, nel quale l’umanità trova la salvezza. Si tratta di un’espressione di profonda comunione, condivisione e carità tra le Chiese, perché ogni uomo possa ascoltare o riascoltare l’annuncio che risana e accostarsi ai Sacramenti, fonte della vera vita. Insieme a questo alto segno della fede che si trasforma in carità, ricordo e ringrazio le Pontificie Opere Missionarie, strumento per la cooperazione alla missione universale della Chiesa nel mondo. Attraverso la loro azione l’annuncio del Vangelo si fa anche intervento in aiuto del prossimo, giustizia verso i più poveri, possibilità di istruzione nei più sperduti villaggi, assistenza medica in luoghi remoti, emancipazione dalla miseria, riabilitazione di chi è emarginato, sostegno allo sviluppo dei popoli, superamento delle divisioni etniche, rispetto per la vita in ogni sua fase. Cari fratelli e sorelle, invoco sull’opera di evangelizzazione ad gentes, ed in particolare sui suoi operai, l’effusione dello Spirito Santo, perché la Grazia di Dio la faccia camminare più decisamente nella storia del mondo. Con il beato John Henry Newman vorrei pregare: “Accompagna, o Signore, i tuoi missionari nelle terre da evangelizzare, metti le parole giuste sulle loro labbra, rendi fruttuosa la loro fatica”. La Vergine Maria, Madre della Chiesa e Stella dell’evangelizzazione, accompagni tutti i missionari del Vangelo. Ho voluto ripetere le parole di sua santità per ragioni di chiarezza e per esser incoraggiati all'annuncio.

Gesù vuole che tutti gli uomini ed in particolare quelli che hanno accolto il suo messaggio di salvezza si adoperino perchè questo messaggio giunga agli altri, vicini e lontani. Una domanda: la nostra fede cristiana è individualistica o si apre agli altri? Ci preoccupiamo che la nostra parola, la testimonianza della nostra vita raggiunga quelli che vivono con noi, quelli che ci sono vicini?

Lo scorso anno la raccolta è stata di 12.000 U.S. $. Cerchiamo di accogliere l'invito del papa e mandare una più grande offerta ai cristiani poveri del mondo. Come al solito, prego di inviare il denaro con un assegno bancario, intestato al mio nome. Per ovvie ragioni di trasparenza economica vengono presentati, come è d'abitudine in questo fascicolo, tutti i dati riguardo al denaro ricevuto e il suo invio alle rispettive segreterie delle P.O.M. a Roma. Ringrazio di cuore quelle poche persone che credono a questa attività e continuano ad inviare il loro obolo. Questo messaggio è inoltrato a più di 500 indirizzi. Quelli che rispondono sono veramente pochi. Perché?... Che il Signore ci benedica. Pace e Bene.

P. Arturo Vasaturo ofm Direttore delle P.O.M in Terra Santa.

OFFERTE * تبرعات * OFFRANDES

2011

HAIFA : Ospedale Italiano Suore Francescane C.I.M. 3000 Sh. –Suore Figlie di Sant'Anna 2000 Sh. - Parroocchia Maronita 3000 Sh – NAZARETH : Suore Figlie di Sant'Anna 1500 Sh. + Movimento della Speranza 300 Sh. – Suore di Maria Bambina 1500 Sh. – Anonime 500 Sh. – Suore Clarisse 500 Euro – Miss Rudeina Shajrawi 500 Sh. - Suore di St Joseph 1000 Sh. –KORAZI : Domus Galilaeae 1000 Euro – RENEH: Abouna Elias Odeh 2500Sh.TARSHIHA: St. George Melkite Church 1500 Sh.

M

BETLEMME: Figlie di Maria SS. dell'orto, Ortas 500 Sh.-Monastere de l'Emanuel 500 Euro. - Franciscan Elisabethine Sisters 500 Sh. - Apotres de Jesus crucifie 200 Sh. JAFFA TEL AVIV: Scuola di Terra Santa 1500 Sh.- CREMISAN: FMA Suore Salesiane 150 Euro. JERUSALEM: Monastere du Carmel du Pater N oster 1000 Sh. - FMA Suore Salesiane 100 Euro - Anonime 300Sh. - Anonime 50 Euro – Rev. P. Pierbattista Pizzaballa, Custode T.S. 10.000 Sh. - Convento della Flagellazione 300 $. - Parrocchia Latina 1865 Sh. - Suore Dorotee 200$.

LIMASSOL: Suore Francescane Missionarie del Sacro Cuore 500 $.

Merci * راً ـشك * Grazie

GALILEA

GIUDEA

CIPRO