Nanook of the north de Christine Ott / avec Torsten Böttcher coproduction Mimiladoré / Festival de film de la Rochelle Pour tout renseignement merci de contacter : Mathieu Gabry : 06 23 14 80 03 / [email protected]Artistique : Christine Ott : 06 81 87 92 77 / [email protected]www.christineott.fr Association MIMILADORÉ SIRET : 790 218 622 00013 / APE : 9001Z Licences d’entrepreneur de spectacles : N°2-1063443 & N°3-1063444 NANOUK L’ESQUIMAU Dossier pédagogique
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Nanook of the northde Christine Ott / avec Torsten Böttcher
coproduction Mimiladoré / Festival de film de la Rochelle
Pour tout renseignement merci de contacter : Mathieu Gabry : 06 23 14 80 03 / [email protected]
CHRISTINE OTT - NANOUK L’ESQUIMAU - DOSSIER PÉDAGOGIQUE
Un ciné-concert, qu’est ce que c’est ?
Le cine-concert est un spectacle total associant la projection d’un film muet et l’execution en direct d’une ou plusieurs pieces musicales par un ou plusieurs interpretes.
A l’epoque du cinema muet, cette situation etait la regle et, contrairement a l’idee generalement repandue, ce n’etait pas, pour la plupart du temps, un piano mais un ensemble instrumental ou un orchestre qui se chargeait d’accompagner les films en utilisant des partitions ecrites par des compo-siteurs specialises auxquels les realisateurs avaient fait appel. A partir des annees 20, les salles de cinema sont transformees, il n’est plus possible d’accueillir les grands effectifs en usage. L’improvisation sur le piano a donc remplace l’orchestre interpretant une partition ecrite.
Aujourd’hui, certains musiciens, parfois compositeurs, issus des musiques actuelles se pretent a l’exercice du cine-concert, sur des films muets mais egalement parlants dans certains cas. Ils contri-buent ainsi a rehabiliter le cine-concert en proposant des creations musicales originales permettant aux jeunes generations de decouvrir l’etonnante modernite du cinema muet, des chefs- d’oeuvre du cinema qu’ils ignoraient jusqu’alors, ou bien de revoir un film qu’ils affectionnaient deja et dont ils decouvriront une nouvelle grille de lecture. Il ne s’agit pas d’une volonte de « rearranger » un film, mais plutot d’une maniere de reinterroger le sens (cache) d’un chef-d’œuvre, d’en souligner l’esthetique par un eclairage different en la reactualisant grace a une nouvelle musique.
Christine Ott - TABOU ciné-concertChristine Ott - «LOTTE, MON AMOUR»les contes & légendes de Lotte Reiniger
«c’est le film et les images qui sont finalement mon chef d’orchestre. donc on s’exprime différement ; il faut savoir se mettre au service du film, du montage, du scénario...»
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Le ciné-concert que vous allez voir
Le ciné-concert que vous allez voir, Nanouk l’esquimau, a été créé en 2013 lors du Festival de Film de La Rochelle, qui a commandé cette création. Christine Ott avait par ailleurs lors de cet évènement également dirigé un atelier de création de ciné-concert auprès de jeunes musiciens (sur un film de Max Linder - cf plus loin.)
> les musiciens : Christine Ott
« Christine Ott est une extraterrestre très malicieuse. Non contente d’avoir jeté son dévolu sur les Ondes Martenot, un instrument de musique électronique énigmatique inventé en 1928 par Mau-rice Martenot, elle s’emploie avec une indéboulonnable passion à brouiller les cartes, pour notre plus grand bonheur. Elle nous propose dans ce récital un florilège de pièces classiques ainsi que ses récentes compositions.
On peut croiser l’ondiste dans des festivals ou des opéras réputés, interprétant les œuvres majeures du répertoire (Messiaen, Honegger, Varèse…), la retrouver en tournée auprès de Yann Tiersen, ou encore aux côtés de Radiohead, Syd Matters et autres Tindersticks. Elle compose, crée des mu-siques de film et des ciné-concerts, multiplie les collaborations exigeantes, transmet avec enthou-siasme sa flamme à ses élèves du Conservatoire de Strasbourg. Elle invente, encore et toujours. Bienvenue dans le monde magique de Christine Ott » Le Quartz, Brest, Juillet 2015
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> Christine Ott De la musique contemporaine à l’opéra, en passant par la musique de film, l’improvisation, la poésie et le théâtre, la danse, la chanson française ou le rock, Christine Ott s’est produite comme ondiste soliste au sein de nombreuses expériences musicales: avec Yann Tiersen en tournées internationales, aux côtés de Radiohead, Syd Matters, Tindersticks, Raphelson, Mobiil, Noir Désir, Loïc Lantoine et bien d’autres.
Elle participe à de nombreux festivals de musique classique et en 2006, elle est choisie pour représenter les Ondes Martenot lors du premier Festival de Musique Électronique à Budapest, en Hongrie. Après des années de collaborations avec de nombreux artistes de la scène pop-rock, elle va s’orienter vers la composition, avec la parution de son album « Solitude Nomade » en avril 2009 et vers la musique de film. Là aussi, ce sont de belles complicités qui démarrent avec Yann Tiersen en 2001, avec sa participation à la BO du film Le Fabuleux Des-tin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet, puis les occasions se succèdent, avec des réalisateurs tels que Tony Gatlif, ou encore Claire Denis, Martin Provost, (réalisateur de Séraphine également ) etc.
En 2001, elle réalise, avec son quatuor de musique improvisée la B.O. du film de Roland Edzard,’’ La Fin du silence.’’
Elle présente son premier ciné-concert en 2012 sur le film muet Tabou (1931) de F.W. Murnau et Robert Flaherty.
Elle est invitée au sein de nombreux Festivals de Films et ciné-concerts pour présenter le film Tabou, (Festival de Films de La Rochelle, le Festival Augenblick, le Festival de Ciné-Concert d’Anères, d’autres lieux comme le Musée d’Art Moderne de Strasbourg, au Luxembourg et prochainement, au Cinéma Le Balzac à Paris).Sa direction musicale est toujours guidée par l’envie constante de partager sa passion pour son instrument, et pour l’exploration et la sculpture sonore.
Le Festival de La Rochelle lui a commandé la création de l’accompagnement musical de Nanouk l’Esquimau qu’elle décide de présenter cette fois en Duo avec Törsten Böttcher. La composition sobre et épurée de Christine Ott associée aux timbres inhabituels de Torsten Böttcher viennent épouser les images du film, comme une évidence et rendre ce témoignage avec une grande simplicité et humanité.
Interprète de musique du monde et artiste sonore, Torsten Böttcher s’est toujours intéressé aux instruments et aux sons exotiques, tels que le didgeridoo, les chants de gorge diphoniques et chamaniques d’Asie centrale, les flutes autochtones…
En 2003, il découvre le Hang, une sculpture sonore unique, instrument conçu de façon artisanale par deux artistes suisses. Le Hang permet une grande variété de sons et de techniques : de mélodies enjouées – entre la harpe, le gong et le xylophone – jusqu’aux sons de percussion dans la lignée du tabla ou du ghatam d’Inde. Au fil des années, Torsten a collaboré avec les meilleurs interprètes de musique du monde, parmi lesquels figurent Ganga Giri, Kailash Kokopelli, Hun Huur Tu, ainsi qu’avec des musiciens de jazz et des orchestres.
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> le film : Nanouk l’esquimauRobert Flaherty tourne dans la baie d’Hudson un film sur la vie des Esquimaux dans le grand Nord canadien, à travers le quotidien de Nanouk, de sa femme Nyla et de leurs enfants. Malgré toutes les difficultés du monde sauvage, le film met en lumière le bonheur et la bonne humeur de ce peuple.À la fois document ethnographique sur la vie inuit et œuvre poétique et passionnée mettant à l’honneur les efforts d’un peuple survivant dans le plus grand dénuement, ce film occupe une place majeure dans l’Histoire du cinéma.
«Ma seule raison de faire ce film était ma profonde admiration pour ce peuple.» déclare Robert Flaherty.
Son épouse, Frances ajoutera: «La magie du film Nanouk, l’Esquimau réside selon moi, dans le fait qu’ils sont eux-mêmes et qu’ils ne jouent pas la comédie. Ils sont.»
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> le réalisateur : Robert Flaherty
FILMOGRAPHIE :
1922 : Nanouk l’Esquimau (Nanook of the North)1925 : The Pottery-Maker1926 : Moana (Moana : A Romance of the Golden Age)1927 : The Twenty-Four Dollar Island1928 : Ombres blanches (White Shadows in the South Seas) (coréalisation avec W. S. Van Dyke13)1931 : Industrial Britain (coréalisation avec John Grierson)1931 : Tabou (Tabu) (coréalisation avec F.W. Murnau)1934 : L’Homme d’Aran (Man of Aran)1937 : Elephant Boy (coréalisation avec Zoltan Korda)1942 : La Terre (The Land)1948 : Louisiana Story1949 : The Titan: Story of Michelangelo, (coréalisation avec Richard Lyford et Curt Oertel)
Robert Joseph Flaherty est un réalisateur de cinéma américain, né le 16 février 1884 à Iron Mountain, dans le Michigan, et mort le 23 juillet 1951 à Vermont, dans le Montana1.
Il est souvent considéré, avec Dziga Vertov, comme l’un des pères du film documentaire, terme utilisé pour la première fois lors de la sortie de Moana2, dans un article du New York Sun écrit par John Grierson3, qui travaillera plus tard avec Flaherty. Il est consi-déré aussi comme pionnier ou fondateur de ce que l’on nomme au-jourd’hui docufiction ou ethnofiction, une pratique utilisée, d’une façon plus ou moins intense, dans tous ses films depuis Nanouk l’Esquimau.
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Autour du ciné-concertPlusieurs actions sont envisageables :
> atelier Musique & Cinéma par Christine Ott Grand angle sur la musique de film, atelier d’improvisation et d’écriture musicale à l’image.
Ouvert à des musiciens ayant déjà une petite base musicale et technique de leur instrument, désireux d’ouvrir leur hori-zon musical sur le cinéma, de travailler au contact de l’image, à l’écoute des autres, au service d’un scénario.
« ...quand l’image devient notre chef d’orchestre.»
Parallèlement à ses travaux de compositrice, pianiste & ondiste, Christine Ott transmet son expérience et son approche de la musique à l’image depuis plusieurs années. En continuité de ses créations en musique de films et ciné-concerts (La fin du silence, Tabu...), de ses ateliers et master-class, notamment en festivals de films de (La Rochelle, Tübingen,.etc), elle propose aux musiciens de découvrir l’improvisation face à l’écran ; une démarche à la fois sensorielle, spontanée et structurelle, basée essentiellement sur une écoute mutuelle.La concrétisation de cette aventure artistique et pédagogique est la restitution d’un ciné-concert interprété par les parti-cipants sur le court ou moyen-métrage choisi.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES & ARTISTIQUES :
- Développer un langage musical et une approche personnelle et intuitive, hors des sentiers battus.- Entrevoir des conceptions différentes de la composition de musique de film, de la recherche musicale.- Travail d’analyse musicale.- Mise en lumière et travail musical autour du cinéma muet.- Échanges musicaux et première approche d’instrumentation et d’orchestration.- Enrichir sa connaissance en s’ouvrant sur le répertoire de la musique de films.- Travail d’écoute et de musique de chambre, travail collectif sur la synergie du groupe.- Faire avancer et favoriser l’épanouissement des différentes personnalités musicales du groupe.L’improvisation, l’enregistrement et la mémorisation seront notre point de départ, notre support du travail de composi-tion pouvant être fixée ensuite de différentes manières.
ENJEU & FINALITÉ DE L’ATELIER :
Développer une pratique vivante de la musique à l’image, avec une mise en situation sous forme d’atelier de création musicale, accompagnant un court-métrage.
> Présentation ‘’ Live’’ d’un Ciné-concert sur un court-métrage.
Ateliers déjà réalisés pour publics divers : Festival de film de La Rochelle / Conservatoire Supérieur de Strasbourg / Ecoles de musiques 67 / Festival Voix de Femmes
CHRISTINE OTT - NANOUK L’ESQUIMAU - DOSSIER PÉDAGOGIQUE
> rencontre avec l’équipe artistiqueAfin de discuter, expliquer echanger autour du cine-concert,parler de ses techniques, de son contenu, des reactions ressenties par le spectateur...
1. Explication du choix du film. Theme de la difference, terre de l’extreme... etc...Analyse du scenario de façon a aborder musicalement les themes du film. 2. Présentation du travail et du processus de création. Basee sur l’improvisation, le travail de composition musicale s’oriente vers un choix particulier de couleurs et de timbres inhabituels, privilegiant une orchestration sobre et epuree. En harmonie avec le film, la musique utilise egalement le retour de motifs repetes, mais avec des couleurs instrumentales variees, dans l’idee d’une alchimie de timbres. 3. Présentation de l’instrumentarium utiliséChoix d’instruments rares et particuliers ;Christine Ott (piano, toy-piano, ukulele, tambour, tube harmonique, chimes) Torsten Bottcher (hangs, didgeridoo, kalimba, tonerre)
Orientation a definir ensemble en fonction des classes choisies, et des professeurs et disciplines concernes.
> mise en relation avec le programme scolaire
Contact & liens utilesDiffusion, accompagnement, Mathieu Gabry // [email protected]
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autres contacts : http://www.christineott.fr/contact.html
