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Omia connection 5

Date post: 28-Mar-2016
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OMIA, 1er fabricant français de cabines de peinture automobiles et industrielles vous dévoile dans ce numéro l'importance de la R & D dans le milieu du traitement de surfaces. Consultez en toute liberté les témoignages de nos clients en France et dans le monde.
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CONNECTION Octobre - Novembre 2010 N°5 R&D l’avenir par l’innovation R&D The Future through Innovation
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Page 1: Omia connection 5

CONNECTION

Octobre - Novembre 2010

N°5

R&Dl’avenir par l’innovation

R&DThe Future through Innovation

Page 2: Omia connection 5

Comité de rédaction : Directeur de publication : Sigismond Hagemeijer. Comité de rédaction : Audrey Morange, Bertrand Chasseray, Philippe Joret, Michel Boiron. Conception et rédaction : Verrazano (Angoulême). Photos : Fotolia, Istockphoto, Omia. Impression : Azerty.

SOMMAIRE • N°5C O N T E N T S

Dans un contexte plus favorable que l’année passée, nous

sommes ravis ce mois-ci de vous présenter notre nouveau

Service : Recherche et Développement. Nous faisons en

effet le choix de miser sur l’avenir et d’adopter une vision

futuriste du traitement de surface. De nouveaux projets sont

actuellement à l’étude afin de développer des produits tou-

jours plus adaptés aux besoins de nos clients et aux tendances

économiques. Nous vous invitons également à découvrir les

« coulisses » de notre société avec une interview de notre

Responsable de Production. Les moyens de production

dont nous disposons nous permettent aujourd’hui de vous

faire découvrir de remarquables installations aux quatre

coins du monde comme Porsche Velizy, JSPM AREVA ou

INDRAERO SIREN au Maroc ! Enfin, nous ferons un clin

d’œil aux « Remparts d’Angoulême » qui ont lieu chaque

année dans notre ville et en font notamment sa renommée.

Très bonne lecture à tous !

3 News3. R&D: un nouveau service tourné vers l’avenirR&D: A New Department to Face the FutureInterview : Interview with :Philippe MONLONG, service Recherche et DéveloppementPhilippe MONLONG, Research and Development Department

6. Organisation de la production : la touche Omia Production Organisation: The Omia TouchInterview de Laurent DÉSAFIT - Interview with L.Désafit

10 Agenda - Calendar dates10. Salons - Exhibitions

10. Dans le prochain numéroIn the Next Issue

11 Focus11. Automobile - Motor IndustryOmia monte sur le podium européen avec Porsche Omia on the European Podium with Porsche

16. Industrie - IndustryOmia renouvelle son expérience dans le nucléaire avec JSPM Omia Renews its Experience in the Nuclear Industry with JSPM

18. International - International Omia prend de l’altitude au Maroc avec IndraeroOMIA Reaches for the Sky in Morocco with Indraero

21. International - International Sodimag porte les couleurs d’OMIA dans une Afrique de l’Ouest «en mouvement»SODIMAG Flies the OMIA Flag in Fast-Moving West Africa

24 Nos conseils - Our Advice24. Approche client - Définition de projet - Client Approach – Project Definition

26 Angoulême et son circuit des remparts The Angoulême Circuit des Remparts

Editorial committee:Publishing director: Sigismond Hagemeijer. Editorial committee: Audrey Morange, Bertrand Chasseray, Philippe Joret, Michel Boiron. Design and Editorial: Verrazano (Angoulême), Pictures : Fotolia, Istockphoto, Omia. Printing: Azerty.

Editorial

Sigismond HAGEMEIJERPrésident - President

In a more positive context than last year, we

have the pleasure this month of presenting our new

department: Research and Development. It embodies

the choice we have made to build for the future and

adopt a futuristic vision of surface treatment. New

projects are currently being studied to develop

products that are ever-more closely suited to

customer needs and economic trends. We are also

inviting you to take a peek “behind the scenes” in an

interview with our Production Manager. Thanks to

the production resources at our disposal today, we

are able to present some outstanding facilities in

the four corners of the world, such as for Porsche in

Velizy, JSPM AREVA or INDRAERO SIREN in Morocco!

Finally, an insight into the widely renowned Circuit

des Remparts car race held each year in our city of

Angoulême.

Enjoy !

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 20102

Page 3: Omia connection 5

NEWS NEWS

Dans un contexte général de crise, d’une économie qui se contracte, la création d’un nouveau service, au sein d’une entreprise, est loin d’être anodine…Philippe Monlong : C’est stratégique. Il y a un aspect veille technologique, veille normative… Il s’agit de réfléchir aux nouveaux produits, faire évoluer les produits existants, améliorer la qualité, diminuer les coûts… Pour Omia, je peux même dire que c’était indispensable. C’est un besoin qui n’a peut-être pas été couvert sans doute comme il fallait ces dernières années. Auparavant, tous les services participaient. Il y avait des réunions qui rassemblaient tout le monde. La dernière gamme de cabines VL par exemple a été conçue comme ça. C’était en 1997. Tous les services s’étaient mobilisés pour sortir un produit qui nous a permis de faire repartir l’activité.

Si cela fonctionnait avant, pourquoi alors cette décision?PM. C’est dans le but de prendre un peu de recul, de voir ce qu’il y a à faire pour faire évoluer les choses, pour qu’il y ait un responsable, pour motiver aussi les gens dans tous les services. Et les aiguillonner un petit peu et surtout les faire participer activement.

Comment ce nouveau service s’articule-t-il au sein de l’entreprise ?PM. Je suis un peu l’électron libre pour le moment. Nous avons plusieurs projets de recherche engagés et je m’attelle à les faire avancer. Nous sommes actuellement en phase d’essai, d’amélioration. Aujourd’hui, je suis tout seul dans ce service, mais je fais appel aux différents services de la société, les

The beginning of the year 2010 was marked by the

creation of a new Research and Development Depart-

ment at Omia, with Philippe Monlong at its head. The

former head of the Engineering and Design Department

is now responsible for developing this new department,

in line with the wishes of Sigismond Hagemeijer, Presi-

dent of OMIA.

In a general context of financial crisis and a shrinking

economy, isn’t the creation of a new department within a

company a little risky…

Philippe Monlong: It’s a strategic move to keep up with deve-

lopments in technology and in standards... The aim is to focus

on new products, develop existing ones, improve quality, reduce

costs...I could even go so far as to say that it was essential for

Omia. It is probably something that has not been dealt with as

it should have been in recent years. Previously, all departments

were involved and there were meetings held which everyone

attended. For example, the latest range of LV cabins was crea-

ted this way. That was in 1997. All the departments worked

Le début de l’année 2010 a été marqué chez Omia par la création d’un nouveau service de Recherche et Développement. À sa tête, Philippe Monlong. Ancien responsable du bureau d’études, il a la charge de développer ce service, souhaité par Sigismond Hagemeijer, Président d’OMIA.

R&D:

R&D uN NOuVEAu SERVICE TOuRNÉ VERS L’AVENIR

n Philippe Monlong - Responsable R&D, et Franck BRunet - technicien Be

n Philippe MONLONG, R&D Manager, and Franck BRUNET, Engineering and Design Technician

A new department to face the future

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 3

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méthodes, la production, le montage, l’après-vente… Au bureau d’études aussi bien sûr, au sein duquel un technicien, Franck BRUNET est à temps complet en R&D.

Quels sont les principaux axes de développement de vos recherches ?PM. Tout d’abord, les axes de recherche concernent aussi bien les équipements dédiés à l’automobile qu’à l’industrie. Ce sont les économies d’énergie, l’optimisation de tous les rendements, la communication avec écran tactile, l’adéquation avec les

produits peinture, les nouvelles technologies, le rapport qualité/prix, l’optimisation dimensionnelle des cabines (plus grandes) puisque c’est la tendance du marché aujourd’hui.

Qu’est-ce qui vous a séduit pour prendre la tête de ce nouveau service ?PM. J’étais auparavant responsable du bureau d’études. Cela faisait 13 ans que j’y étais. J’avais besoin de changement. Aujourd’hui, je suis plus autonome. C’est quelque chose de nouveau.

Quelles sont vos méthodes de travail ?PM. Je travaille en interne avec tous les services, beaucoup aussi sur internet. Je prends contact avec les centres techniques agréés en rapport avec nos activités, je vais les voir pour des projets à moyens termes, des projets ambitieux de cabines du futur qui se passeraient d’énergie fossile. Il faut voir comment nous pourrions faire évoluer ce projet-là, tout en prenant contact avec les organismes susceptibles de nous aider à financer ces études. Il y a une part de contacts à l’extérieur très importante.

Comment voyez-vous l’avenir de ce service R&D ?PM. Aujourd’hui nous travaillons sur différents projets confidentiels qui passeront probablement par des dépôts

together for the release of a product which enabled us to get

business moving.

If it worked in this way before, then why was this deci-

sion made?

PM. The aim is to be able to assess the situation, to consider

what needs to be done for developments to take place, and for

there to be somebody in charge who can motivate people in all

departments, spur them on a little and, above all, get them to

participate actively.

How will this new department function within the com-

pany?

PM. I have total freedom at the moment to review the various

existing projects on the go and stick my oar in. We have several

research projects on the go and I’m getting stuck into them.

We are currently in a phase of trial and improvement. I am on

my own in the department today, but I call upon the different

departments in the company - methods, production, assembly,

after-sales… And of course, the engineering and design depart-

ment as well, where there is a technician, Franck BRUNET,

who works full time in R&D.

What are the main areas of development of your

research?

PM. Firstly, areas of development concern equipment for the

automotive sector, as well as for industry. The main areas of de-

velopment are energy saving, the optimisation of performance,

touch screen communication, compliance with new paint pro-

ducts, new technologies, value for money and dimensional op-

timisation of cabins (larger cabins) as this is a current market

trend.

Who was it who persuaded you to take on the running of

the new department?

PM. I was formerly head of the Engineering and Design Depart-

ment, where I had worked for 13 years, and I needed a change.

Nowadays, I work more independently. It’s different.

NEWS

n Cabine Painthru récemment développée par le service R&D pour le service Int’l.

n The Painthru booth developed recently by R&D for the International Department

n Brûleur pulsé

n Pulse burner

R&D uN NOuVEAu SERVICE TOuRNÉ VERS L’AVENIR

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 20104

Page 5: Omia connection 5

de brevets. Ce service connaîtra forcément une montée en puissance et de nouvelles perspectives de développement, mais ne brûlons pas les étapes. Ce qui est clair c’est que notre objectif est l’accroissement de nos marchés.

Envisagez-vous la création d’un laboratoire propre à la R&D ?PM. Nous avons déjà un espace dédié au sein de l’unité de production avec une cabine proto, un autre endroit où je stocke mes appareils de mesure, mais pas encore de laboratoire proprement dit. On va y arriver. Il est important je pense de disposer de bancs de tests que nous pourrions montrer aux clients, pour les rassurer, pour leur montrer que le produit qu’on leur propose répond bien à leurs critères de qualité recherchés. C’est important surtout pour l’industrie. Dans le secteur automobile, les gens nous connaissent bien. Ils n’ont pas de craintes et nous font confiance. Dans l’industrie, il faut parfois passer par des phases de tests, et un laboratoire représentatif de nos capacités serait très important.

On parle de R&D au niveau du produit, mais la R&D s’appliquerait-elle aussi aux process de fabrication ?PM. Nous travaillons actuellement sur un nouveau concept de panneaux de type composite « sandwich » Cela va nous amener à revoir un petit peu une partie de notre fabrication, avec l’introduction des process de collage, que nous n’utilisons pas aujourd’hui. Cela aura effectivement une incidence, même si nous n’allons pas révolutionner la fabrication qui est principalement une activité de tôlerie.

What are your working methods?

PM. I work internally with all departments and also use internet

a lot. I make contact with registered technical centres about

our activities and visit them to discuss our medium-term pro-

jects, ambitious projects for future cabins powered by green

energies. We must see how we can develop this, while making

contact with organisations likely to help us with financing these

studies. There are a certain number of external contacts which

are extremely important..

How do you see the future of this R&D department?

PM. We are currently in the process of seeing how the depart-

ment will develop. Budgets and staff have been allocated, but

nothing has been clearly defined for the medium-term as yet.

There will inevitably be an increase in capacity which may come

about through the awarding of patents. There is a clear objec-

tive of market growth.

Do you plan to create your own R&D laboratory?

PM. We already have a dedicated area within the production

unit with a prototype cabin, and another area where I store

my measuring devices, but not a laboratory as such, although

we will have one, one day. I think it is important to have test

benches we can show to clients to reassure them and demons-

trate that the product they are being offered satisfies the de-

sired quality criteria. It is especially important for industry. In

the automotive sector, people know us well. They have no fears

and they trust us. In industry, it is sometimes necessary to go

through test phases, and a laboratory that is representative of

our abilities would be very significant.

We talk of R&D for products, but does R&D also apply to

the manufacturing process?

PM. We are currently working on a new concept for «sandwich»

composite panels, which will lead us to review part of our ma-

nufacturing, with the

introduction of gluing

processes, which we

don’t currently use

at the moment. This

would have a signifi-

cant impact, even if we

are not going to com-

pletely revolutionise

manufacturing which

is mainly based on

sheet metal work.

NEWS

n Franck BRunet - technicien Be

n Franck BRUNET, Engineering and Design Technician

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 5

n groupe technique

n Technical unit

Page 6: Omia connection 5

NEWSORGANISATION DE LA

PRODuCTION : LA TOuChE OMIA

L’organisation de la production, chez Omia, est la clef de la réussite. Un système rodé, huilé, qui nécessite une attention de tous les instants.

À sa tête, Laurent Désafit. C’est lui qui, dès 2002, a piloté les mesures qui allaient conduire à l’organisation actuelle.Aujourd’hui, le système mis en place permet tout à la fois à Omia de produire mieux, de pouvoir répondre à tout instant à une demande urgente, tout en ayant divisé par deux, voire par trois, son stock de matériel.En 22 années de présence dans l’entreprise, Laurent Désafit a su en déceler les forces, mais aussi les faiblesses, pour y remédier. À la production à l’origine, il a piloté la politique de qualité et de sécurité dans l’entreprise dès le milieu des années 1990, puis l’informatique, la gestion de production. Lorsque l’entreprise a ressenti le besoin de réorganiser sa production, « j’ai apporté différentes idées, et nous avons réorganisé l’usine de manière à gagner en rentabilité, en productivité », explique-t-il.Aujourd’hui, dans les 15 000 m2 d’ateliers de l’entreprise, un effectif pouvant aller jusqu’à une centaine de personnes participe à la réussite d’un système qui a connu un démé-nagement, plusieurs remaniements, et une surveillance quotidienne le rend encore plus efficace.

Quel est votre but, en tant que responsable de produc-tion ?Laurent Désafit. Mon objectif est de satisfaire notre client en terme de délais et de qualité, et de satisfaire aussi les propriétaires de la société tout en proposant des conditions de travail très correctes pour le personnel. C’est-à-dire de fabriquer le moins cher possible avec la meilleure qualité possible. On peut résumer le but à ça.

At Omia, the organisation of production is the key to

success. A tried and tested, well-lubricated system that

benefits from close attention at all times.

In charge of all this is Laurent Désafit who, back in 2002,

oversaw the changes that were to lead to the current

organisation.

Today, the system that has been set up enables Omia not only

to produce more effectively, but also to respond to urgent

requests at any time, while dividing inventory of materials by

two, or even three.

In his 22 years in the firm, Laurent Désafit has had the time

to pinpoint its strengths, and also to note its weaknesses and

address them. After his beginnings working in production, he

steered quality and safety policy in the company from the mid-

1990s, and then IT and production management. When the

firm felt the need to reorganise its production, “I put forward

a number of ideas and we reorganised the plant to gain in

profitability and productivity,” he explains.

Today, in the company’s 15,000m2 of workshops, up to one

hundred people contribute to the success of a system that has

already been moved once and undergone several adjustments,

and daily supervision makes it even more efficient.

As Production Manager, what is your goal?

Laurent Désafit. My aim is to satisfy our customers in terms

of delivery times and quality, and also to satisfy the company’s

owners, while also ensuring perfectly good working conditions

for the staff, offering the best possible quality at the lowest

manufacturing cost.. That‘s what it amounts to.

La clé de la réussite

Production organisation: the omia touch

The key to success

n laurent DeSAFIt, Responsable de Production

n Laurent DESAFIT, Production Manager

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 20106

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Quelle est la recette Omia, ou la «touche Désafit» en la matière ?LD. On n’invente rien dans ces domaines. On prend le meilleur et on essaie de l’adapter à la culture de l’entreprise. Il y a un grand changement auquel j’ai contribué avec mes équipes: avant, nous produisions en « push ». Maintenant, on travaille en « pull ». En clair, c’est notre livraison qui déclenche la fabrication. Nous gérons au plus fin nos stocks. Nous attendons d’avoir l’information de livraison pour personnaliser notre production. Si nous observons une baisse des livraisons sur deux semaines, nous arrêtons des machines. Alors qu’avant, nous laissions tourner les machines, nous augmentions nos encours, ce qui générait de la manutention, du désordre… sans pour cela améliorer notre réactivité.

Est-ce à dire que vous travaillez en flux tendu ?LD. Je n’aime pas ce terme. « Flux tendu », cela veut dire quasi-ment zéro stock. Nous avons très peu de cabines personnalisées en stock, mais nous avons assez de composants pour pouvoir répondre rapidement à n’importe quelle demande urgente d’un client. Si on nous demande une cabine standard pour une livraison après-demain, nous sommes capables de la livrer en fonction du contexte du moment. Nous avons du stock, mais beaucoup moins qu’avant. J’ai divisé pratiquement par deux, voire par trois, la valeur du stock, sans perturber la qualité de nos services pour nos clients. Nous avons juste changé la façon de faire, de gérer nos flux de production en apportant beaucoup plus de rigueur et de réactivité à tous les niveaux. Même au niveau maintenance où le responsable de ce service a développé un planning rigoureux de maintenance préventive de nos machi-nes les plus critiques.

Ce système nécessite-t-il une attention de tous les instants, ou bien est-il maintenant bien installé, et quasi automatique ?LD. C’est une surveillance régulière de ma part, de celle du chef d’atelier et des agents de maîtrise. J’ai quelques indicateurs. Je suis les livraisons au jour le jour. Nous avons même des tableaux de bord spécifiques. Au niveau de notre suivi de production, nous sommes capables de savoir tous les quarts d’heures l’état d’avancement de chaque commande. C’est un point auquel je tiens car je sais que c’est une clef importante de la satisfaction du client et de la rentabilité de l’usine. Je ne suis là, à la limite, que pour piloter, orchestrer, manager. Sans mes équipes je ne pourrais rien faire. Ils assurent efficacement le relais avec les gens du terrain. Notre organisation est basée sur un travail d’équipe, et sur une polyvalence des hommes très développée.

C’est une surveillance comprise, admise ?LD. Quand nous avons changé notre façon de faire, en 2002, nous avons fait appel à une société tierce spécialisée dans cette façon de gérer la production. La totalité du personnel est passée en formation, Production et non Production, de manière à ce

NEWS

What is the Omia approach, or the “Désafit touch” in this

area?

LD. You can’t invent new things in our field. We just take the

best of its to adapt them to our own corporate culture. There

is one big change I have contributed to with my teams: we

used to operate a “push” production system, and now we have

switched to a “pull” system. To put it simply, it is the delivery

that triggers production, and we monitor our stocks very, very

closely. We wait to have information on deliveries to personalise

our production. If we note a drop in deliveries over a period of

two weeks, we stop the machines. Before, we would keep them

running, with the result that we would build up stocks, which

generated extra handling work and mess… without making us

any more responsive.

Does that mean you work “just in time”?

LD. I’m not keen on using the term. “Just in time” means having

practically no stock. We do indeed have very few customised

booths in stock, but we have enough components to be able

to provide a very quick response to any urgent demands from

clients. If we are asked for a standard booth for delivery the

day after tomorrow, we are capable of meeting the deadline,

depending on the situation at the time. We do have stock, but

much less than before. I have divided the value of our inventory

practically by two, or even three, without disrupting the quality

of the service we provide to our clients. We have just changed

the way we do things, the way we manage our production

flows with much greater care and responsiveness on all levels.

In maintenance, the head of department has devised a strict

schedule for preventive maintenance on our most critical

machines.

Does the system need constant supervision or is it now in

place and almost automatic?

LD. It needs regular supervision by me, the foreman and

the supervisors. I have some indicators. I monitor deliveries

n (De gauche à droite) : Serge DeSAge - Responsable Chargement/emballage, Bertrand CAve - Responsable Magasin, Francis MIgAult - Responsable transport, Joël guInFolleAu - Responsable Maintenance, laurent DeSAFIt, Sylvie DAgAnD - Assistante de l. Desafit, Jean-Marie PenIgAuD - Responsable Méthodes

n Left to right: Serge Desage – Loading / Packaging Manager, Bertrand Cave – Warehouse Manager, Francis Migault – Transport Manager, Joël Guinfolleau – Maintenance Manager, Laurent Desafit, Sylvie Dagand – PA to L. Desafit, Jean-Marie Penigaud- Methods Manager

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 7

Page 8: Omia connection 5

NEWSque chacun puisse comprendre pourquoi on allait changer, et ce que ça allait apporter. Les opérateurs ont eu la même formation que les cadres, et cela a permis de mieux faire comprendre où on voulait aller. La ligne directrice, c’est de supprimer tout ce qui est non-valeur ajoutée. C’est vraiment de se demander si, à chaque poste, ce qui se fait apporte de la valeur ajoutée. Si la réponse est négative, cela signifie que ce temps passé n’est pas vendable. Il faut donc diminuer au maximum, les temps de réglages, les changements de série, les manutentions, les recherches de pièces…

Ce système a-t-il été immédiatement efficace ?LD. Oui parce que nous avons choisi une méthode coup-de-poing. Pour ne pas nous endormir dessus, nous avons effectué ces changements en deux à trois mois. Cela a été l’enfer, dans le sens où il fallait à la fois assurer la production et penser à la nouvelle implantation, et à l’avenir.

Comment avez-vous fait concrètement ?LD. Nous avons retracé un flux de production. À l’époque, nous étions encore sur le site d’origine, à Saint-Yrieix. Nous avons fait participer beaucoup de personnes du terrain, pour que les opérateurs puissent nous expliquer leur problématique. Derrière mon bureau, je vois des choses, mais ce n’est pas moi qui ai la solution au problème qui empoisonne la vie du soudeur. Il a certainement des idées pour résoudre ce problème. Nous avons fait des réunions pour pouvoir améliorer globalement les choses, avec comme objectif de changer les flux, et de produire sans trop faire de stock.

Le système a-t-il pu facilement être calqué sur le site actuel ?LD. Nous avons eu très peu de temps pour déménager, entre fin 2003 et début 2004. Nous avons retracé vite fait notre flux, posi-tionné les machines, et, au bout de six mois, nous avons refait une analyse complète pour voir où cela pêchait, et où cela fonctionnait bien. Nous nous sommes aperçus que certains postes de travail étaient mal positionnés, que des flux de production pouvaient être améliorés. Des choses que nous n’avions pas vues au départ.

Cette organisation est un véritable casse-tête pour un res-ponsable production…LD. J’ai horreur du quotidien. Ce qui me fait avancer, ce sont les projets ainsi que les problématiques de management. Je passe les trois-quarts de mon temps sur de nouvelles idées, de nouveaux investissements, l’étude de nouveaux projets avec le service Méthodes. Mes équipes sont là plus pour assurer le quotidien et solutionner les problèmes de production pure. Ce qui me passionne également est la gestion de tous ces services (fabrication, méthodes, magasin, maintenance, emballage, transport) pour arriver tous ensemble au même but.

daily. We even have specific management charts. In terms of

production tracking, every quarter of an hour we can know the

state of progress of each order. This is something I insist on,

because it is the key to client satisfaction and plant profitability.

You could say I am only here to oversee, coordinate and manage.

Without my teams, I wouldn’t be able to do anything. They deal

with the people in the field most efficiently. Our organisation is

based on teamwork and on highly polyvalent people.

Is this supervision understood and accepted?

LD. When we changed the way we did things in 2002. We

brought in a company specialised in production management.

All the personnel were given training, whether they worked in

production or not, so that everyone understood why we were

going to change and what we would gain from it. The operators

got the same training as the managers, so that everyone had

a better view of where we were headed. The key idea is to get

rid of everything that is not value added. It means looking

at each post and seeing whether the things it does provide

added value. If the answer is no, then that means that the

time spent on it cannot be sold. So the time spent on settings,

switchovers, handling and looking for parts has to be reduced

to a minimum.

Was the system effective immediately?

LD. Yes, as we did it all in one shot. To avoid things dragging

on, we made all the changes in two or three months. It was hell,

because we had to keep on handling our production and also

think about the new set-up and about the future at the same

time.

Exactly what did you do, in practical terms?

LD. We redesigned the production flow. At the time, we were still

at our original site in Saint-Yrieix. We interviewed a lot of our

operators to explain their issues. From my desk, I do see things,

but I do not necessarily have the solutions to the problems that

make life difficult for the welders. The welders, however, certainly

do have ideas about how to resolve them. We held meetings

about how to improve things overall, with the aim of changing

the flows and producing without having too much stock.

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 20108

Page 9: Omia connection 5

NEWS

Was it easy to duplicate the system to the current site?

LD. We had very little time for the move, between the end of

2003 and start of 2004. We drew a quick plan of the flows,

positioned the machines and then, after six months, we carried

out a comprehensive review to pinpoint the problems and see

what was working well. We realised that some work stations

were not in the right place and that production flows could still

be improved. Things we had not seen in the beginning.

This organisation must be a real headache for a

production manager…

LD. I hate the day-to-day routine. The things that drive me

are the projects and the management issues. I spend three-

quarters of my time on new ideas, new investments and

studying new projects with the Methods Department. My staff

are there to handle the day-to-day issues and solve the pure

production problems. What I also love is managing all the

different departments (manufacturing, methods, warehouse,

maintenance, packaging and transport) to work together and

achieve the same goal.

In your opinion, what is the secret to this success?

LD. Our staff has understood the potential of this new

organisation. We haven’t had any feedback from dissatisfied

customers. The objective has been achieved. In addition to this,

everyone has made big gains in autonomy, and especially the

supervisors. The system gives them a lot more responsibility,

and I must admit that they play a key role in this organisation.

Three-quarters of them feel they have benefitted enormously.

We are also very attentive at all times to the people in the field,

although never enough in my opinion. We try to make as many

investments as possible to improve working conditions, within

the limits of the resources at our disposal. I work on the principle

that if an operator feels at ease at work, it is more likely that

we will get the quality of work that we want. If we place them

in awful working conditions, with dust and cables all over the

place, we can be sure the quality will not be right.

This new organisation also means constant training…

LD. We train a lot of people, including myself. I am a member

of the GERME association for several years. It is a

national network for progress among managers.

These courses help me to be more effective in my

day-to-day operations. All our welders have had a

retraining course, to keep them right up to date. 80%

of them were against it in the beginning, but after the

course, everyone did realize that it had been useful.

The same goes for our painters. Every three or four

years, I have them do some retraining for a day or

two on settings, to get the best possible finish and

keep product consumption down to the minimum.

Quelle est à votre avis la recette du succès?LD. L’ensemble du personnel a compris le bien fondé de cette nouvelle organisation. Nous n’avons pas eu de retour de clients insatisfaits. L’objectif est atteint. En outre chacun, notamment les agents de maîtrise, a récupéré beaucoup plus d’autonomie. Le système les a beaucoup plus responsabilisés et je dois avouer qu’ils jouent un rôle primordial dans cette organisation. Les trois-quarts y ont trouvé un intérêt énorme. Nous sommes aussi beaucoup à l’écoute des hommes de terrain, même si ce n’est pas assez à mon avis. Nous essayons de faire le maximum d’inves-tissements, dans la limite de nos moyens, pour pouvoir améliorer les conditions de travail. Je pars du principe que si un opérateur se sent bien au travail, il y a plus de chance d’avoir la qualité de travail souhaitée. Si on le met dans des conditions épouvantables, avec de la poussière, des fils partout, on est sûr d’être à côté.

Cette nouvelle organisation passe aussi par une formation suivie…LD. Nous formons beaucoup les gens, moi y compris. Je suis adhérent à l’association GERME depuis plusieurs années. C’est un réseau national de progrès des managers. Ces formations me permettent d’être plus pertinent dans mon management quotidien. La totalité de nos soudeurs est passée en formation de recyclage il y a deux ans. une sorte de piqûre de rappel. 80 % n’y étaient pas favorables au départ. Après l’intervention du formateur, tout le monde s’est finalement aperçu que ça n’était pas inutile. Pareil pour nos peintres. Tous les trois ou quatre ans je les fais reformer ici une ou deux journées sur les réglages, de manière à pouvoir avoir le meilleur rendu, et consommer le minimum de produits.

n (De gauche à droite) : Yann RoY - Stagiaire, Christian JAvAnAuD - Chef d’équipe, Jean-Marie guIllot - Chef d’equipe, Didier lAgARDe - Chef Atelier, Michel CoMBAuD - Chef d’equipe, Philippe CeSSInAS - Chef d’equipe, Aurélien SICAIRe - Responsable ordonnancement/lancement

n (Left to right): Yann Roy - Intern, Christian Javanaud – Supervisor, Jean-Marie Guillot - Supervisor, Didier Lagarde - Foreman, Michel Combaud - Supervisor, Philippe Cessinas- Supervisor, Aurélien Sicaire – Production Planning Manager

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 9

n Membres du personnel de l’unité de production oMIA

n OMIA production unit staff

Page 10: Omia connection 5

2010 Retrouvez nous à ...2010 calendar future trade fairs

AGENDAAGENDA - DIARY

Dans le prochain numéro in your next OmIA COnneCTIOn :

Automechanika Francfort (Allemagne)Le salon de l’industrie automobile de l’Allemagne, aura lieu au Messe Frankfurt.du 14 au 19 septembre 2010Stand Omia 11 1 A01Automechanika Frankfurt (Germany)German motor industry fair held at the Messe Frankfurt.From 14 till 19 September 2010Omia Stand 11 1 A01www.automechanika.messefrankfurt.com

Salon de la Réparation Automobile Région AquitainePalais des Congrès de BordeauxLe Samedi 27 novembre 2010Ouverture au public 10h - 19h30Aquitaine Region Automobile Repair Show Bordeaux Congress CentreSaturday, November 27th, 2010Opening to the public:10:00 am -7:30 pm

ELECTIONS A LA FFC EQuIPEMENTIERS

salons passésrecent trade fairs 2010

News• Salon Automechanika - Bilan du salon

Automechanika Show - Review

• Les nouveaux produits périphériques OMIA New OMIA Peripheral Products

• Auto - Motor Industry Carrosserie Albax - Lecoq, interview de Max Alunni Carrosserie Albax-Lecoq: Interview with Max Alunni Toyota : La première cabine qui marche au feu de bois Toyota: The First Wood-Powered Booth

• International Centre de formation Tunisie PPG PPG Tunisia Training Centre

Nos conseilsOur advice

Omia monte sur le podium européen avec

Après la Famille Réparateurs, le tour est venu pour la Famille Equipementiers de renouveler ses instances dirigeantes.

Le 1er avril dernier, lors de son Assemblée Générale et après présentation des comptes par le Trésorier Alain hARANG et le rapport moral de Patrick ChOLTON, la FFC Equipementiers a procédé au renouvellement du Comité de direc-tion et à l’élection du Président de la chambre syndicale.Patrick ChOLTON, Président de la FFC Equipementiers depuis mars 2006, a été réélu pour un second mandat de quatre ans. Il est éga-lement vice-président de la FFC et à ce titre, il a pris en charge la responsabilité de toute l’activité Salons de la Fédération (Equip’Auto, Solutrans France et International).

Le Comité de Direction de la FFC équipe-mentiers est composé comme suit :• Président honoraire : Guy MARTIN• Président : Patrick ChOLTON, vice-président

de la société Resma (Coffres à outils, barre anti-encastrement, profils aluminium, ridelles anti-vandalisme, protections latérales, vérins électriques…).

• Vice-présidents : Yves DELOR pour le secteur de la carrosserie construction, Directeur général de la société Alma. Bernard LANNE pour le secteur de la carrosserie réparation, Président de la société PPG France.

• Trésorier : Alain hARANG, Président de la société Normandie Filtres.

• Secrétaire : Jean-Patrick SAuVY, Président de la société Pommier.

• Membres : Marc DETOuX, Directeur des ventes de la société Forch.

Philippe JORET, Directeur Commercial de la société Omia. Patrick LAuTARD, Directeur commercial et marketing de la société Micrauto. Jean-Claude VERDuRIER, Directeur général de la société Aspöck.

• Secrétaire Général : Christian REGuIS

Bonne chance et bon courage à nos amis et parte-naires équipementiers !

Le Bureau National FFC Réparateur

• Acquisition d’un équipement How to select a new equipment Chronologie des étapes pour l’acquisition d’un équipement de carrosserie... Bodywork Equipment Acquisition Timeline

eQUIPmenT mAnUFACTUReR FeDeRATIOn eLeCTIOnS

Industrie Villepinte 2010Paris Nord, Villepintedu 22 au 26 mars 2010Industry Trade Fair Villepinte 2009From 22nd to 26th March 2010www.industrie-expo.com

Focus

After the Body Repairs Category, it was the turn of the Equipment Manufacturer Category to re-elect its representatives.

At the General Meeting held last 1st April and after the presentation of the accounts by Treasurer Alain HARANG and the President’s Report by Patrick CHOLTON, the FFC Equipment Manufacturers Category elected its new Board and President.Patrick CHOLTON, President of the Equipment Manufacturers FFC since March 2006, was re-elec-ted for a second term of four years. He is also Vice-President of the FFC in charge of all trade show activities of the federation (Equip’Auto, Solutrans France and International).

The Board of Equipment Manufacturers FFC is as follows: Honorary President: Guy MARTINPresident: Patrick CHOLTON, Vice-President of Resma (tool boxes, underride guards, aluminium profiles, anti-vandalism blinds, side protection, electric jacks…).Vice-Presidents: Yves DELOR for the bodywork construction sector, Managing Director of Alma. Bernard LANNE for the bodywork repair sector, President of PPG France.Treasurer: Alain HARANG, President of Normandie Filtres.Secretary: Jean-Patrick SAUVY, President of Pommier.Members: Marc DETOUX, Sales Director of Forch. Philippe JORET, Sales Director of Omia.Patrick LAUTARD, Sales and Marketing Director of Micrauto. Jean-Claude VERDURIER, Managing Director of Aspöck.General Secretary: Christian REGUIS

Best of luck and every success to our equipment manufacturing friends and partners!

National Committee, FCC Repairs

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 201010

Page 11: Omia connection 5

FOCUSFOCuSAuTO MOBILEOmia monte sur le podium européen avec

OmIA on the european Podium with Porsche

Interview with michel mATHIeU

n Porsche Distribution Director

Directeur Porsche Distribution

Interview de Michel MAThIEu

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 11

Page 12: Omia connection 5

AuTO MOBILE

Le dernier-né des centres de Porsche Distribution France, inauguré le 10 septembre 2009 à Vélizy, le jour même du lancement de la Panamera par Margot Laffite, fille de Jacques Laffite, est le fleu-ron français de la marque. Omia est au cœur de cet immense vaisseau métallique, clef de voûte du département carrosserie et peinture, le seul vérita-blement des six centres Porsche installés à Paris et dans sa région.

Deux cabines de peinture, deux espaces de prépa-ration siglés Omia, aux couleurs de Porsche, ont été installés au deuxième niveau de ce qui est ap-pelé à devenir, à terme, le siège de Porsche Distri-bution. À la tête de l’entreprise, filiale à 100% de Porsche France, Michel Mathieu. Gilles Guéret, Responsable Régional et Philippe Joret, Directeur Commercial ont contribué à cette nouvelle réus-site d’Omia.

Le centre de Vélizy est, selon Michel Mathieu, « le plus vaste centre Porsche français. Il est sur le podium après le centre Porsche de la maison mère, à Stuttgart ». Investissement total : 15 mil-lions d’euros. Forte d’une centaine de personnes, Porsche Distribution sas génère un chiffre d’affai-

res de 70 millions d’euros, pour un volume de 500 voitures neu-ves cette année représentant le cinquième du marché français.

Qu’est-ce qui a présidé à la création du centre de Vélizy ?Michel Mathieu. En 2005, date à laquelle la décision d’un nou-veau centre de Porsche Distribution a été prise, personne ne parlait de crise, Porsche non plus. Au niveau mondial, Porsche avait des résultats….. satisfaisants. Le Cayenne venait d’être lancé avec le succès que l’on sait, et il y avait dans les cartons, à l’horizon 2009, la Panamera quatre portes. Les perspectives

FOCuS

The latest of the Porsche Distribution France centres is the

brand’s flagship in France. The new centre was inaugurated

in Velizy on September 10 2009, the very day that Margot

Laffite, daughter of Jacques Lafitte, launched the new Pa-

namera. OMIA is at the heart of this huge facility, providing

key components of the bodywork and painting workshop, the

only centre of its kind in the six Porsche plants located in the

Parisian region.

Two painting booths and two OMIA-brand preparation areas, in

Porsche colours, have been installed on the second floor of this cen-

tre, which is intended to become the headquarters of Porsche Distri-

bution. The company is a wholly-owned subsidiary of Porsche France

and is headed by Michel Mathieu. This new success for OMIA was

also greatly helped by OMIA Regional Manager Gilles Guéret and

Commercial Director Philippe Joret.

In the words of Michel Mathieu, the Vélizy complex is “the largest

Porsche plant in France, topped only by the Porsche centre of the

parent company, in Stuttgart.” With a total investment of €15 mil-

lion and staff of 100, Porsche Distribution SAS generates an annual

turnover of €70 million, with 500 new cars sold every year, a fifth of

the total French market.

Omia monte sur le podium européén

avecOmIA on the european Podium with Porsche

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 201012

Page 13: Omia connection 5

FOCUSFOCUS

étaient intéressantes. L’opportunité d’installer un centre dans le sud-ouest parisien à Vélizy, alors que nos collègues de BMW y avaient déjà fait l’acquisition d’un terrain, semblait à mes pré-décesseurs, une belle opportunité qui s’inscrivait déjà dans un maillage géographique plutôt intéressant. Cela permettait d’être présent partout en région parisienne, et de répondre à un déve-loppement des ventes. Nous avons connu le creux de la vague à partir d’août 2008, qui a un peu modéré notre enthousiasme, mais qui n’a pas remis en question la raison d’être de ce centre.

Quelles sont les caractéristiques de ce que vous décrivez comme étant le vaisseau amiral ?MM. Nous sommes sur un terrain de 5050 m2, raison pour la-quelle ce centre Porsche est une superposition de cinq niveaux de chacun à peu près 2000 m2. Cela nous offre 10000 m2 utilisa-bles. Le niveau supérieur - le toit terrasse - et le niveau inférieur, sont exclusivement dédiés au stockage et au parking. Nous avons donc trois niveaux de 2000 m2 opérationnels. Le rez-de-chaussée dans lequel se trouve le show room véhicules neufs, le service après-vente et un espace pièces de rechange. Au niveau +1, le show room dédié véhicules d’occasion, avec tous les services administratifs de Porsche Distribution, un espace service après-vente et un service magasin. Le niveau +2 est dédié exclusive-ment à la préparation des véhicules, et à la carrosserie.

Comment s’est fait le choix d’Omia pour équiper ce départe-ment carrosserie-peinture ?MM. Dans notre métier, le but est d’avoir affaire à un partenaire crédible et pérenne. Omia s’est imposée par ses qualités, son savoir-faire, et par le fait que, dans cette période un peu troublée, c’est une société qui possède une antériorité, un maillage géo-graphique tout à fait intéressant, ne serait-ce qu’au niveau servi-ce après-vente. C’est tout naturellement que nous nous sommes tournés vers Omia.

Who oversaw the creation of the Vélizy centre?

Michel Mathieu. In 2005, when the decision was made to establish

a new Porsche distribution centre, nobody was talking about crisis,

least of all Porsche. At an international level Porsche’s results were

satisfying to say the least. The Cayenne had recently been launched

with great success, and a new model was on the cards for 2009: the

four-door Panamera. The future was looking bright, and the chance

to establish a centre south-west of Paris in Vélizy, where our collea-

gues from BMW had already purchased land, seemed to my prede-

cessors to be a good opportunity to build on a site which already

presented advantageous network connections. It would give us a

presence in every sector of the Paris region, and allow us to respond

to a rise in sales. We hit the lowest ebb of the crisis in August 2008,

which dampened our enthusiasm somewhat, but we never doubted

the importance of the new centre.

What are the particular characteristics of this flagship

plant?

MM: We have a site of 5,050m2, which is why this Porsche plant is 5

stories high, with each level offering about 2,000 m2 of floor space.

That gives us 10,000 m2 of usable space. The upper level – the roof

terrace – and the level below it are both dedicated exclusively to

storage and parking. We therefore have three operational levels of

2,000m2 each.

The ground floor houses the new car show room, the after-sales

service department and a spare parts centre. On the first floor we

have a dedicated second-hand vehicle show room, along with all the

administrative services of Porsche Distribution, a shop and an af-

ter-sales service centre. The second floor is dedicated exclusively to

vehicle construction, and to bodywork.

n Concept de carrosserie oMIA

n OMIA bodywork concept

n Aire de préparation oMIA double postes

n OMIA dual-workstation preparation area

n De gauche à droite gilles gueRet, Sigismond HAgeMeIJeR et Philippe JoRet

n Left to right: Gilles GUERET, Sigismond HAGEMEIJER and Philippe JORET

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 13

Page 14: Omia connection 5

AuTO MOBILE

FOCuS

À l’usage, quel regard portez-vous sur ce partenariat ?MM. Nous avons inauguré le centre de Vélizy en septembre 2009. Là encore, la notion de partenariat a très bien fonctionné. Nous avons mis quelque temps à recruter nos spécialistes parce que je souhaitais des personnes particulièrement compétentes. Je

ne voulais pas risquer, avec l’ouverture de la carrosserie à Vélizy, un mauvais départ. Nous avons pris notre temps. Nous sommes allés aux plus performants. Cela nous a amené un trimestre après l’ouverture officielle. Puis nous avons eu la chance d’avoir une formation dispensée par les spécialistes de Omia, de manière à ce que nos techniciens puissent être directement opérationnels. Cela a confirmé que ce partenaire était le bon.

Comment se traduit l’exigence Porsche ?MM. Ça passe dans un premier temps par les hommes. C’est pour cela que nous avons pris le temps de recruter de vrais pro-fessionnels. Et à partir du moment où nous avons de vrais profes-sionnels, il nous faut un matériel de professionnels. Nous recher-chons constamment le zéro défaut, surtout pas d’à peu près. Avec Omia, encore une fois, nous ne nous sommes pas trompés.

Cela signifie un cahier des charges strict à tous niveaux ?MM. Il est très strict effectivement, et il nécessite d’être res-pecté. Les Porsche sont des voitures qui roulent à plus de 300 km/h. Lors de nos animations, nous avons beaucoup de sorties sur circuit avec nos clients. De vrais passionnés. Pour quelqu’un qui roule en Porsche GT2 ou en GT3RS, le moindre problème peut se payer comptant, et en particulier au niveau des exigen-ces de carrosserie. Nous avons un cahier des charges avec des exigences qui sont en rapport avec la compétition, sur toutes nos voitures. Il n’y a pas de Porsche au rabais.

Why did you choose OMIA to equip this bodywork and

painting department?

MM: In our line of business, the aim is always to find credible,

durable partners. OMIA impressed us with their quality, exper-

tise and even in these troubled economic times, it is a company

with a good history and a strong logistics network, notably for

after-sales support. So it was an obvious choice for us to work

with OMIA.

Now that the project is underway, how do you see this

partnership?

MM: We inaugurated the Vélizy centre in September 2009,

another good example of partnership in action. We took our

time to select our specialists, because I was determined to find

particularly skilled people. When we launched the bodywork

shop at Vélizy, I didn’t want to risk a false start. So we took our

time. Ultimately, we selected the most qualified candidates, by

which time the plant had already been officially open for three

months. Then we had the good fortune to receive training from

OMIA specialists, in order to make our technicians immedia-

tely operational. This confirmed to us that OMIA was a useful

partner.

How do the highly-demanding Porsche standards express

themselves in practice?

MM: First of all it’s a question of people. That’s why we took

our time to find and recruit real professionals. And when you’re

working with real professionals, you need professional equip-

ment. We always demand absolute perfection, not something

close to perfection. With OMIA, once again, we weren’t mistaken

in our judgement.

Does that mean a set of specifications which are strict in

all respects?

MM: Yes our specifications are very strict, and they must be

respected. Porsche produces cars capable of speeds exceeding

n Panamera S de Porsche

n Porsches Panamera S

n vue intérieure cabine de peinture oMIA

n Interior view of an OMIA painting booth

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 201014

Page 15: Omia connection 5

FOCUS

Quel rôle joue votre centre de Vélizy au sein de votre ré-seau ?MM. Notre volonté était vraiment d’en faire le modèle pour tous les centres français existants et à venir. C’est « la » référence. Nous avons installé nos cabines, nos espaces Omia dans cet es-prit-là, que ce soit au niveau des couleurs puisque nous avons res-pecté les couleurs de Porsche, ou que ce soit dans la finition des cabines, comme de petits bandeaux qui ont été rajoutés. Quand nous faisons visiter ce centre à de futurs propriétaires de centres Porsche, cette image de marque transparaît aussi à travers notre partenaire Omia.

Quels sont les projets de Porsche Distri-bution ?MM. Ce serait de pouvoir créer, à terme, un département classique sur Vélizy. C’est-à-dire pouvoir se spécialiser sur les Porsche très anciennes. Il faut pour cela des hommes capables, aussi bien en carrosserie qu’en mécanique, de travailler sur ces véhicules-là. J’espère que ce projet verra le jour. Cela per-mettra à nos clients, qui sont des utilisateurs de Porsche récentes mais qui sont aussi des amateurs de Porsche historiques, de pouvoir faire faire leur entretien sur Vélizy. C’est un projet dans lequel Omia est impliqué. Si ce département voit le jour, il y aura un impact très important au niveau carrosserie et pein-ture.

300km/h. During our events, we do a lot of test-track driving with

clients. They have a genuine passion for the track. If you’re driving

a Porsche GT2 or GT3RS, the slightest fault could prove deadly, not

least in the bodywork. We have a set of specifications with demands

which are in line with those of the competition, for all of our cars. A

‘low-cost’ Porsche never exists.

What is the role of the Vélizy centre within your network?

MM: Our ambition really was to set the standard for all existing and

future French Porsche dealers. It is THE reference. It was in this spirit

that we installed OMIA paint units and assembly spaces, since we

have stuck to the Porsche colours and there are the finishing touches

on the units, such as the small banners that have been added. When

we show the owners of future Porsche centres around our shop, the

brand image comes through clearly, with the help of our partner

OMIA.

What are Porsche Distribu-

tion’s projects for the future?

MM: Eventually we would like to

establish a ‘Classic’ department

at Vélizy. That would mean spe-

cialising in very old Porsches. For

that we would need very skilled

workers, in bodywork and me-

chanics, to work on the vintage

vehicles. I hope this project will

come upsoon, it would give

our customers who drive

new Porsches models but are

also lovers of historic Pors-

che models the option of get-

ting their maintenance work

done at Vélizy. This is a project

with implications for OMIA, be-

cause if the Classic department

gets the go ahead it will have a

big impact on our bodywork and

paint shops.

n Margaux lAFFIte, fille du célèbre pilote de course

n Margaux LAFFITE, daughter of the famous racing driver

n Michel MAtHIeu, Directeur Porsche Distribution

n Michel MATHIEU, Porsche Distribution Director

n Félix BRAÜtIgAM, Directeur général France Porsche

n Félix BRAÜTIGAM, Porsche France Managing Director

n Inauguration du centre de vélizy.

n Vélizy centre grand opening

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 15

Page 16: Omia connection 5

INDuS TRIE

Omia renouvelle son expérience dans le nucléaire avec JSPM

FOCuS

Omia Renews its experience in the nuclear Industry with JSPm Employant 800 personnes, avec un chiffre d’affai-res de l’ordre de 130 millions d’euros, JSPM, filiale à 100% du groupe Areva a fêté son centenaire en 1989. Séparée fin 2006 de ses activités électromécaniques d’origine, elle est aujourd’hui entièrement tournée vers son activité dédiée au nucléaire, un secteur en constant développement …

Construite à Maubeuge à une douzaine de kilomètres de son siège historique de Jeumont dans le Nord, JSPM voit naître sa nouvelle unité de production : 3700 m2 couverts avec un pont de 100 ton-nes. un investissement total de 32 millions d’euros pour lequel les premiers coups de pioche ont été donnés en décembre 2008. Tout devrait être opérationnel à l’automne 2010.

JSPM27 Rue de l’Industrie59460 JEUMONTn Box laboratoire oMIA

n OMIA laboratory box

JSPM, a wholly-owned subsidiary of the Areva group

employing 800 people with a turnover reaching from €130

million, celebrated its centenary in 1989. Having divested

its original electromechanical business at the end of 2006,

it is today entirely focused on the nuclear industry, a

business segment enjoying constant growth.

JSPM is having its new production facility – a 3,700 m² building

equipped with a 100-ton overhead travelling crane – built at

Maubeuge, just a few miles from its head office in Jeumont in the

north of France. Construction of this investment totalling €32 mil-

lion began in December 2008 and the plant should be operational

in the autumn of 2010.

This new plant will house an area for industrial painting of the pri-

mary pump motors with air compensation, a laboratory box and

an equipment store, all in the colours of OMIA. The commercial

side of this supply is handled by Sébastien Klein with the support

of Julien Neubauer, business engineer with OMIA.

“JSPM’s core business is the manufacture of primary power pump

units, the control mechanisms of the reactor monitoring cluster

and all the maintenance operations” explains Dominique Gil, pro-

n JSPM Maubeuge

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 201016

Page 17: Omia connection 5

Au sein de cette nouvelle usine, il est prévu une aire de mise en peinture industrielle, des moteurs de pompes primaires avec compensation d’air, box laboratoire et local d’équipement aux couleurs d’Omia. un dossier suivi pour son versant commercial, par Sébastien Klein, et par Julien Neubauer, ingénieur d’affaires chez OMIA.

« La principale activité de JSPM est la fabrication des groupes mo-topompes primaires (GMPP) et des mécanismes de commande de grappe de contrôle des réacteurs, ainsi que toutes les opérations de maintenance » explique Dominique Gil, Directeur de projet du centre d’essais de Maubeuge. De ce fait, « il y a dans notre process de fabrication, des opérations de mise en peinture de pièces mo-teurs et de moteurs des pompes primaires ».

Auparavant, JSPM sous-traitait ces opérations de peinture. La construction de cette nouvelle unité de production a conduit JSPM à se doter de son propre matériel. « Le choix s’est porté sur Omia compte tenu de sa compétence. OMIA a su mettre au point le ma-tériel qui correspondait au cahier des charges. Dans le domaine du nucléaire le niveau d’exigence de qualité est extrêmement élevé. Nous attendons donc de nos fournisseurs des prestations et services de très haute qualité. Il n’y a pas de place pour « l’à peu près » dans ce milieu ».

Julien NEUBAUER, Ingénieur d’affaires en charge du dossier chez OMIA peut d’ailleurs témoigner de la complexité du dossier. « J’ai dû prendre en compte plusieurs paramètres pour respecter les attentes de JSPM. On ne traite pas une affaire dans le domaine nucléaire comme dans le domaine mécanique. Nous avons dès les premières consultations mis en place une « équipe projet » inté-grant notamment plusieurs membres du Bureau d’Etudes d’OMIA afin de proposer une solution technique qui réponde aux besoins et attentes de JSPM. Cette approche a été payante et nous a permis un gain de temps important une fois la commande acquise. La suite du projet s’est parfaitement déroulé, avec le suivi d’AuXITEC In-génierie, société d’ingénierie spécialisée dans ce type de projets, à laquelle JSPM a notamment confié la maîtrise d’œuvre de la réali-sation de son nouveau centre d’essais ».

Le résultat, avec OMIA, est là. « Nous n’avons aucun souci. Le matériel correspond totalement à nos besoins et les délais ont été respectés ».

Cette installation sera employée dans le cycle de fabrication des moteurs produits par JSPM, un secteur qui devrait se développer dans les années à venir. une situation de bon augure pour Omia qui devrait suivre son sillage.

ject manager of the Maubeuge test centre. Therefore “our ma-

nufacturing process includes painting operations for the motor

parts and for the primary pump motors.”

JSPM previously outsourced its painting operations. The

construction of this new production facility encouraged JSPM to

install its own equipment. “We chose OMIA for its competence.

OMIA successfully developed the equipment to match our speci-

fications. In the nuclear industry, quality demands are particu-

larly high. We therefore expect the very best from our service

providers in terms of quality. There’s no room for “make-do” in

our industry.”

Julien NEUBAUER, the business engineer in charge of the pro-

ject with OMIA, can testify to the complexity of the operation.

“I had to take account of a number of parameters to meet the

expectations of JSPM. You cannot handle a project in the nuclear

industry as you would in a mechanical engineering context. As

from the first meetings, we set up a “project team” including

in particular several people from OMIA’s design office to put

forward a technical solution meeting JSPM’s needs and expec-

tations. That approach paid off as it enabled us to gain a lot

of time after getting the order. The rest of the project went

very smoothly, with monitoring by AUXITEC Engineering, an en-

gineering firm specialised in this type of project that JSPM had

chosen as main contractor for the construction of its new test

centre.”

The result with OMIA is worth to be seen. “We have no problem.

The equipment corresponds absolutely to our needs and it was

delivered on time.”

This installation will be used in the manufacturing cycle of the

motors produced by JSPM, a segment which should enjoy future

development. A promising position for OMIA which should fol-

low in its wake.

n Aire de mise en peinture Industrielle oMIA

n OMIA industrial painting area

FOCUS

n Sébastien KleIn - commercial oMIA

n Sébastien KLEIN OMIA salesman

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 17

Page 18: Omia connection 5

Installée sur la technopole de Casablanca, sur la zone aéroportuaire Mohammed V, au Maroc, la dernière-née des installations d’Indraero s’étend actuellement sur 10000 m2. Équipée de cabines d’application peinture, ressuage, SAS, étuves et laboratoire, elle est un maillon essentiel de la stratégie de cette société sous-traitant important de l’aéronautique dont le siège est situé à Argenton-sur-Creuse. Une affaire suivie par Eric Tricaud, Ingénieur d’affaires chez Omia.

Dans quel secteur d’activités précisément se situe Indraero ?Sa principale activité est la sous-traitance aéronautique, avec de nombreux process, sur plusieurs sites. Il y a plus de 70 process différents dans l’entreprise, qui vont de la découpe laser à la peinture, au traitement de surface. Le métier de base reste la

INTERNATIONAL

The latest facility of Indraero, installed in the Casablan-

ca technopolis on the Mohammed V airport site in Mo-

rocco, currently has an area of 10,000 m². Equipped with

painting booths, dye penetrant inspection facilities, SAS,

ovens and a laboratory, it is an essential link in the stra-

tegy of this company operating as a leading sub-contrac-

tor in the aeronautics industry, the head office of which

is located in Argenton-sur-Creuse. Eric Tricaud, business

engineer with OMIA, was in charge of this contract.

What is Indraero’s business segment?

Its core business is in aeronautical outsourcing, encompassing a

number of processes on several sites. The company operates over

70 different processes, ranging from laser cutting to painting

and surface treatments. The initial business is still sheet-metal

work for the aeronautics industry. Alongside, there is also struc-

tural bonding, metal-to-metal bonding, carbon-metal bonding,

welding and assembly.

Who are Indraero’s main customers?

All the big names in aerospace. Directly or indirectly, Indraero

works for all the prime contractors in the industry.

You mentioned several sites. How is the company orga-

nised?

The company has 5 plants. Its turnover in 2010 should be around

€55 million.

FOCuS

OmIA Reaches for the Sky in morocco with Indraero

Le Maroc

Omia prend de l’altitude au Maroc avec Indraero

n vue de Casablanca - Maroc

n View of Casablanca - Morocco

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 201018

Page 19: Omia connection 5

Le Maroc

chaudronnerie, la formation de métaux en feuilles pour l’aéro-nautique. À côté de ça, il y a également du collage structural, du collage métal-métal, du carbone, de la soudure et de l’as-semblage.

Quels sont les principaux clients d’Indraero ?Ce sont les grands noms de l’aéronautique. Directement ou indi-rectement. INDRAERO travaille pour tous les grands donneurs d’ordres du secteur.

Vous évoquiez plusieurs sites. Comment est constituée l’en-treprise ?L’entreprise est constituée de 5 usines. Son chiffre d’affaires peut être estimé à environ 55 M Euros en 2010.

De quand datent vos relations avec Omia?Elles sont anciennes. En tout cas bien antérieures à ce projet-là, puisque nous possédions déjà de longue date des installations Omia. Nous avons de bonnes relations avec Omia, et nous som-mes régulièrement en contact. Cette affaire-là s’est bien passée, même s’il y a eu pas mal d’aléas, compliqués par l’implantation au Maroc elle-même.

Quelle est la genèse de ce projet marocain ?La raison première, c’est une condition imposée par nos don-neurs d’ordres. Si nous voulons continuer à travailler avec eux, ils nous imposent d’avoir un site low-cost. On nous réclame constamment des baisses de coûts. Ce projet a débuté en 2005. Nous avons pris le parti de faire comme si nous montions cette usine en France. C’était une volonté forte de notre direction de respecter les mêmes normes environnementales, et les mêmes réglementations applicables aussi bien en France qu’en Europe.

Quelle est la production de ce site marocain ?Il fait des choses semblables à la France, en moins étendu au niveau des process. On a commencé avec la chaudronnerie pure, c’est-à-dire des opérations avec beaucoup de main-d’œuvre, une plus faible valeur ajoutée, pour après se diriger vers de l’assem-blage de pièces primaires.

Pourquoi alors le choix d’un matériel de grande qualité pour un site que vous qualifiez de low-cost ?Nous devions nous implanter dans un pays low-cost pour baisser les coûts de fabrication. Par contre, les exigences de qualité, qui sont extrêmement importantes dans l’aéronautique, restent les mêmes. Ce sont les mêmes pièces qui, au final, doivent arriver chez le client.

Le choix d’Omia s’imposait donc…Il s’agit d’un projet important, avec une installation de mise en peinture, une grosse installation de traitement de surface, d’ins-

When did you first work with Omia?

We started a long time ago, in any case, long before this project

because we already had Omia facilities years back. We have an

excellent relationship with Omia and are regularly in touch. This

project went very well even if there were quite a few unexpected

events, complicated by the installation in Morocco.

How did this Moroccan project come into being?

The first reason was a condition laid down by our prime contrac-

tors. If we wanted to continue working with them, they insisted

we had a low-cost facility. We are constantly called upon to cut

costs. This project started in 2005. We adopted an approach as if

we were installing this plant in France. There was a strong deter-

mination from our management to meet the same environmental

standards and the same regulations that are applicable both in

France and in Europe.

What does the Moroccan plant produce?

Very similar products to those in France, on a less extensive scale

process-wise. We started with pure sheet-metal work, i.e. very

labour-intensive operations with less added value, before moving

towards the assembly of primary components.

Why choose top quality equipment for a facility you des-

cribed as low cost?

We had to install the plant in a low-cost country to lower our

production costs. On the other hand, the quality requirements,

which are particularly stringent in the aeronautics industry, re-

main the same. At the end of the day, the end-customer must get

the same parts.

The choice of Omia was therefore natural…

This is an important project with the installation of a painting fa-

cility, a large surface treatment facility and dye penetrant inspec-

n vue extérieure de l’installation peinture

n Outside view of the painting installation

FOCUS

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 19

Page 20: Omia connection 5

FOCUS

tallations de ressuage. Il est évident que nous avons consulté plusieurs entreprises. Omia était en lice parmi d’autres. Le fait est qu’Omia a remporté le marché à la fois parce que cette en-treprise était compétitive en prix, mais aussi grâce à un gage de qualité et de sérieux, qui se base sur l’expérience que nous avons avec elle.

Quels degrés d’exigence vous imposez-vous, ou vous sont imposés ?La qualité demandée aux pièces aéronautiques est vraiment im-portante, et comme déjà dit, ce site au Maroc a été conçu et installé avec les mêmes normes, mais aussi en répondant aux dernières exigences NADCAP les plus pointues. Nous avons vraiment un suivi de toutes les données quelles qu’elles soient sur le site. En terme de peinture par exemple, il faut enregistrer et sauvegarder toutes les données de températures et d’hygromé-trie dans les installations. Tout cela a été poussé à son maximum. Nous avons vraiment une installation « au top », respectant à la fois les normes environnementales et les opérateurs.

Où en êtes-vous de ce projet ?Cette unité est aujourd’hui terminée. Comme c’était un projet important, évidemment il y a pas mal de mise au point, de débo-gage. Mais surtout, il y a une étape importante en aéronautique qui est la Qualification des installations. Avant que nous puissions nous servir de notre outil de travail, il faut dé-montrer à nos clients que ces installations sont conformes, et répondent aux exigences normatives. C’est une ultime étape assez longue qui est encore partiellement en cours à ce jour.

Quelles sont les perspectives de développement de votre unité au Maroc ?Lorsque les installations en place seront totalement char-gées, c’est-à-dire dans quelques mois après la crise éco-nomique actuelle, nous envisagerons l’opportunité d’une nouvelle extension.

tion facilities. It goes without saying that we called several firms

and Omia was in competition with them. Omia won the contract

both because it was competitive, price-wise, but also thanks to

its guarantee of quality and professionalism based on our past

record with them.

Which quality standards are set by yourself and your

customers?

The quality demanded for aeronautical components is extremely

high and, as I already said, the plant in Morocco was designed

and built not only according to the same standards but also to

meet the latest and most stringent NADCAP requirements. We

have total monitoring of all the data on site, whatever they may

be. As far as painting is concerned, for example, all the data of

temperature and relative humidity in the installations have to be

recorded and stored. All that has been pushed to the extreme.

We really have a top-quality plant, with due observance of the

environmental standards and of the operators.

What is the current status of this project?

The installation has been completed. It was an important project.

Obviously, there were some slight problems to overcome, i.e. de-

bugging. Above all, the Installation Qualification is a major issue

in the aeronautics industry. Before we can use our work tool, we

have to demonstrate to our customers that our installations are

compliant and meet all the standards requirements. That is a

relatively long, final stage that is still on-going.

What are the prospects for future development of your

plant in Morocco?

Once the installations on site have reached their full load, i.e. wi-

thin a few months after the current economic downturn, we shall

forecast the possibility of a further extension.

20

n vue intérieure SAS de dessolvatation

n Inside view – desolvatation SAS

n Application peinture en cabine

n Paint application in a painting booth

FOCuSINTER NATIONAL Le Maroc

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 201020

Page 21: Omia connection 5

n Application peinture en cabine

n Paint application in a painting booth

INTERNATIONAL

FOCuS

Belge aux multiples origines (Russe, Anglaise, Flamande), Marc Jakovitch s’est installé à Dakar en 2002 après avoir parcouru le monde pour le compte d’une grande marque d’ascenseur. Ses qualités humaines et son carnet d’adresses ont fait le reste. Notre Tintin globe trotter a réussi son atterrissage en douceur. Sa société distribue avec succès la marque OMIA dans toute l’Afrique de l’Ouest et emploie 8 personnes.

Marc Jakovitch, a Belgian citizen with multiple origins

(Russian, English, Flemish), settled in Dakar in 2002

having travelled the world working for a leading lift

brand. His human qualities and address book did the rest

and our globetrotter made a soft landing. His company,

with a current staff of 8 people, successfully distributes

the OMIA brand throughout West Africa.

How did you become an Omia distributor in Africa?

Marc Jakovitch: Quite simply because opportunity knocked. My

core business is still lift installation and maintenance. The quality

of my technicians counts for a great deal in my diversification.

One of my customers asked me to help with the equipment of his

garage as there was no local company specialised in that field.

That was what triggered my decision to create a business unit

to handle the sale and servicing of garage equipment, including

OMIA painting booths.

SODImAG Flies the OmIA Flag in Fast-moving West Africa

SODIMAG porte les couleurs d’OMIA dans une Afrique de l’Ouest « en mouvement »

Le Sénégal

n Ambiance locale

n Local sights

n Monument de la renaissance africaine. SoDIMAg a fourni l’ascenseur permettant d’accéder à la galerie panoramique au niveau de la tête du personnage central

n Monument to African Renaissance. SODIMAG supplied the lift providing access to the panoramic gallery in the head of the central figure.

n Inauguration du monument de la renaissance africaine. Marc Jakovitch et le Président du Sénégal M.WADe

n Inauguration of the Monument to African Renaissance Marc Jakovitch and the President of Senegal, Mr Wade

FOCUS

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 21

Page 22: Omia connection 5

Comment devient-on distributeur d’Omia en Afrique ?Marc Jakovitch. Tout simplement par opportunisme. Mon acti-vité principale reste l’installation et la maintenance d’ascenseurs. La qualité de mes techniciens est pour beaucoup dans cette di-versification. un de mes clients m’a demandé d’intervenir sur le matériel de son garage, en l’absence de société locale spécialisée dans ce domaine. Cela a été l’élément déclencheur de ma décision de créer une entité de service et de vente d’équipements de garage incluant les cabines OMIA.

Comment s’est faite la rencontre avec Omia ?MJ. Les premiers contacts avec Omia datent de 2007/ 2008. Suite à une demande de client, nous avons recherché un partenaire pour fournir une cabine de peinture. La première cabine a été vendue au Mali, à Bamako. Elle a été acquise en 2008 par un fabricant de peinture qui la loue à ses clients. D’autres ont suivi au Sénégal. De nombreux projets sont en cours en Guinée, Gambie, Mauri-tanie.

Pourquoi avez-vous fait le choix d’Omia ?MJ. J’avais déjà pu me rendre compte de la qualité des cabines Omia installées à Dakar. J’ai pensé que c’était mieux de faire ap-pel à un fournisseur ayant de bonnes références et l’habitude des marchés Africains.

Quand êtes-vous devenu distributeur d’Omia ?MJ. En 2008 à la suite de cette première vente au Mali. Main-tenant, nous sommes leur distributeur sur toute l’Afrique de l’Ouest. Nous sommes installés à Dakar, mais nous prospectons sur le Mali, la Gambie, la Guinée Conakry, le Cap-Vert et la Mau-ritanie.

Est-ce un marché important, en devenir ? MJ. C’est vraiment un marché qui connaît un très fort dévelop-pement. De nombreux pays d’Afrique de l’Ouest ont interdit l’importation de voitures d’occasion de plus de 5 ans. La hausse du niveau de vie moyen entraine une demande de réparation de qualité. Les centres de réparation se modernisent, de nouveaux intervenants s’installent. La multiplicité des marques de véhicu-les importés entraine de nouveaux besoins d’équipements. SODI-MAG apporte par les marques premium que nous représentons une réponse à cette nouvelle demande.Les infrastructures routières se développent : une première auto-route à péage est en cours d’achèvement ici à Dakar. Toute l’Afri-que de l’Ouest est en mouvement.

Comment voyez vous évoluer le partenariat avec OMIA dans les 5 prochaines années ?MJ. Les perspectives de ventes de cabines au secteur automobile sont bonnes. Les carrosseries automobiles se modernisent à la de-

How did you come to meet with Omia?

MJ. My first contacts with Omia date back to 2007/2008. Following

a request from a customer, we went looking for a partner to supply

a painting booth. The first booth was sold in Bamako in Mali in 2008

to a paint manufacturer who rents it to his customers. Other sales

followed in Senegal. We have numerous projects in the pipeline for

Guinea, Gambia and Mauritania.

What made you choose Omia?

MJ. II had already had the opportunity to see the quality of the Omia

booths installed in Dakar. I considered it was best to call upon a sup-

plier with good references and accustomed to African markets.

When did you start as an Omia distributor?

MJ. In 2008, following that initial sale in Mali. We are now their dis-

tributor for the whole of West Africa. We are based in Dakar, but we

prospect in Mali, Gambia, Guinea and its capital, Conakry, Cape Verde

and Mauritania.

Is it an important, growth market?

MJ. It’s really a very fast growing market. Many West African coun-

tries have banned imports of second-hand cars more than 5 years

old. The rise in average living standards has resulted in a demand for

quality repairs. Repair centres are being modernised, there are new

players entering the field. The number of brands of imported vehicles

has created new needs in terms of equipment. SODIMAG, through the

premium brands that we represent, offers an answer to those new

demands. Road infrastructures are being developed. An initial toll

motorway is being completed here in Dakar. The whole of West Africa

is on the move.

n opérateurs peintres en cabine.

n Painting operators in a booth

n l’équipe de Marc Jakovitch

n Marc Jakovitch’s team

FOCuSINTER NATIONAL Le Sénégal

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 201022

Page 23: Omia connection 5

mande des constructeurs et des compagnies d’assurance. Nous tiendrons nos objectifs dans ce segment d’activité. L’avantage de travailler avec OMIA réside dans sa gamme « Industrie » ou ici tout est à faire. OMIA nous apporte son expertise et son savoir faire dans les domaines du grenaillage, du poudrage et des étuves haute température. Le développement d’unités de montage de bus (Chine) et de voi-tures (Iran) booste la demande locale.

Que pensez-vous de votre collaboration avec Omia ?MJ. C’est une société qui va de l’avant, qui est à l’écoute de son réseau et qui connaît la problématique export : ses produits sont adaptés à la demande locale. C’est vraiment un partenaire intéres-sant. Cela se passe très bien entre nous. L’équipe OMIA INT’L est très réactive, il y a un bon suivi, ils sont très « Pro ».

Est-ce facile d’être en-trepreneur en Afrique ?MJ. Je répondrais : pas plus difficile qu’en Bel-gique mais beaucoup plus motivant. Le fait que personne ne vous attende renforce votre volonté de réussir car le potentiel reste immense. Cela n’a pas été évident pour moi au début. Il faut rester humble et s’im-prégner de la mentalité locale. J’ai bénéficié des

bons contacts que j’avais tissés lors de mes précédentes missions. Ici, plus qu’ailleurs, il faut comprendre comment fonctionnent les hommes et l’administration. une fois cette étape franchie, c’est plus facile.

How do you see the future of your partnership with OMIA

over the next 5 years?

MJ. Sales prospects for booths in the car industry are good.

Coachbuilders are becoming modernised in response to the

demand from car manufacturers and insurance companies. We

shall meet our objectives in that business segment. The advan-

tage of working with OMIA lies in its “Industrial” product range,

especially here where everything remains to be done. OMIA provi-

des us with its expertise and know-how in shot-blasting, chalking

and high temperature ovens.

The development of bus assembly facilities (China) and of car

assembly facilities (Iran) is also boosting local demand.

What do you think of your cooperation with Omia?

MJ. It’s a forward-looking company, attentive to its network and

fully familiar with the problems of export. Its products are geared

to local demand. It’s really a worthwhile partner. Everything is

fine between us. The OMIA INTERNATIONAL team is extremely

responsive, there’s a good follow-up, they’re real professionals.

Is it easy to be an entrepreneur in Africa?

MJ. I’d say no more than in Belgium, but far more motivating.

The fact that you’re out on your own boosts the drive to succeed

because the potential is enormous. It was by no means easy for

me to start with. You have to remain modest and absorb the local

mindset. I benefited from the good contacts I had established

in the course of my previous assignments. Here, more than

elsewhere, you have to grasp what makes the people tick and

how the administration works. Once you’ve cleared that hurdle,

life becomes easier.

FOCUS

n Marc Jakovitch - Directeur Sodimag, M. Mansour Diop - Responsable SAv CFAo et son équipe

n Marc Jakovitch - SODIMAG Director, Mr Mansour Diop – in charge of the CAD/CAM after-sales service and his team

Message d’un client SODIMAGDe : Sadri Saleh

Envoyé : mardi 8 juin 2010 11:59À : ‘Jakovitch Marc’Objet : Cabine de peinture

Bonjours MarcJe t’envois ci-joint 2 photos de la Cabine.« Nous sommes très contents car elle est facile d’utilisation et nous savons que nous avons un support technique très efficace derrière de la part de la société de Marc Jakovitch.Je tiens à rajouter que Mme MARYLAINE SEGUINOT, Assistante Commerciale OMIA, que je n’ai jamais rencontrée, est une vrai professionnelle et elle fait un travail remarquable »

Meilleures Salutations

SADRI SALEHSAPEC PEINTURE - BAMAKO MALI

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 23

Page 24: Omia connection 5

APPROChE CLIENT - DEFINITION DE PROJET Ou COMMENT METTRE EN PERSPECTIVE uNE DÉMARChE CONSTRuCTIVE ?

NOS CONSEILS

CONNAîTRE SON PROSPECT : LES BASIQuES AVANT LA PREMIèRE VISITEHOW TO KNOW YOUR TARGET : THE BASICS PRIOR THE FIRST VISIT

APPROChE CLIENT : INSTAuRER uN CLIMAT DE CONFIANCEAPPROACH: ESTABLISHING TRUST

OUR ADVICe

Typologie d’entrepriseTYPE OF COMPANY

Profil de réparateurREPAIR PROFILE

Insuffler dès la première visite lesvaleurs de partenariat-conseil

ESTABLISH THE IDEAS OF PARTNERSHIP AND SUPPORT AT THE FIRST VISIT

Zone de chalandiseclient

CLIENT TRADING AREA

Ciblage des interlocuteurs et décisionnaires

CONTACTS AND DECISION-MAKERS

CarrosserieBODYWORK

Carrossier indépendant, Agent de marque, MRA, Distributeur de marque, Groupe automobile multi-marques, filiale ou succursale constructeur, etc…INDEPENDENT, BRAND AGENT, MECHANIC, BRAND DISTRIBUTOR, MULTI-BRAND GROUP, MANUFACTURER SUBSIDIARY OR DIVISION, ETC.

Le premier quart d’heure est déterminant !THE FIRST 15 MINUTES ARE DECISIVE

Locale, départementale, régionale… LOCAL, REGIONAL…

Chef d’entrepriseDIRECTOR

Responsable SAVAFTER-SALES MANAGER

PeintrePAINTER

Réseau de marquesBRAND NETWORK

CONSTRuCTION DE L’ÉChANGE : LES INCONTOuRNABLESBUILDING DIALOGUE: KEY POINTS

Ecoute du client : il a des choses à dire LISTEN TO THE CLIENT, HE HAS THINGS TO SAY

Cibler le juste besoin TARGET THE RIGHT NEEDS

Capacité à auditer : analyse technique du site / faisabilité d’intégration des équipements / les compromis profitables à trouver.AUDIT ABILITIES: TECHNICAL REVIEW OF THE SITE / EQUIPMENT INTEGRATION FEASIBILITY / FINDING PROFITABLE COMPROMISES

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 201024

Page 25: Omia connection 5

DIMENSIONNER LES BESOINS CLIENT : LES DONNÉES D’ENTRÉE À INTÉGRERSIZING CLIENT NEEDS: INPUT DATA

QuELQuES CRITèRES À PRENDRE EN COMPTE POuR uN PROJET RÉuSSISOME KEY CRITERIA FOR A SUCCESSFUL PROJECT

CLIenT APPROACH – DeFInInG THe PROJeCT or how to set up a constructive approach

Nombre de productifsNUMBER OF PRODUCTION STAFF

ProductivitéPRODUCTIVITY

Respects des règles d’hygiène, de sécurité et du cadre normatif

COMPLIANCE WITH HYGIENE AND SAFETY RULES AND STANDARDS

Cibler le juste investissement

TARGET THE RIGHT INVESTMENT

ErgonomieUSER-FRIENDLINESS

Gestion de l’environnementENVIRONMENTAL MANAGEMENT

Maîtrise des coûtsd’exploitation

OPERATING COST CONTROL

Garantir un circuitfonctionnel de réparation

GUARANTEE A FUNCTIONAL REPAIR CIRCUIT

Surface bâtimentFLOOR AREA

Plage horaire d’ouvertureOPENING TIMES

Typologie de réparationet ratio en %REPAIR TYPES

AND PERCENTAGES

Volume d’activité - taux de charge mensuel

BUSINESS VOLUME – MONTHLY WORKLOAD

Profil du projetExistant Création Remplacement

PROJECT PROFILEEXISTING CREATION REPAIR

Définition des besoins, étude personnalisée du projetPERSONALIZATION OF THE OFFER TO THE CUSTOMER

8H/12H14H/18H

LES OuTILS MARkETING OMIA D’IDENTIFICATION Du BESOINOMIA NEED IDENTIFICATION MARKETING TOOLS

PERSONNALISATION DE L’OFFRE Au CLIENTPERSONALISING THE OFFER

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 25

Page 26: Omia connection 5

17-19 SEPTEMBRE 2010A ANGOuLÊME...SePTemBeR 2010 In AnGOULÊme...

Couru sur le même tracé qu’autrefois, le Circuit des Remparts d’Angoulême est devenu un lieu historique réunissant aujourd’hui les voitures qui ont construit son mythe….. Il est l’un des derniers survivants des circuits de vitesse en ville avec ceux de Pau et Monaco.

1939Parmi les inscrits de la 1ère Edition du Circuit des Remparts, figurent les grands noms du moment : Jean Pierre WIMILLE, qui vient de remporter les 24 heures du Mans, mais aussi Roger LOYER, Maurice TRINTIGNANT et Raymond SOMMER qui triomphe au volant d’une Alfa Roméo.La deuxième édition n’aura pas lieu avant huit ans en raison de la seconde guerre mondiale.

1947Le paysage automobile a changé et les vénérables Bugatti et autres Delahaye ont fait place a de nouvelles venues comme SIMCA Gordini et Cisitalia. Ces voitures surprennent par leur taille beaucoup plus fine et modeste et leur agilité convient parfaitement à ce circuit mouvementé. Deux constructeurs participent en personne, au Circuit des Remparts au volant de leur création : Amédée GORDINI et René BONNET. C’est cependant un autre génie de la mécanique qui remporte la victoire, Eugène MARTIN qui a transformé et affûté sa BMW/Frazer Nash.

1948La lutte se résume pratiquement entre Cisitalia et SIMCA Gordini auxquelles se mêleront des constructeurs/préparateurs/metteurs au point tels Eugène MARTIN et sa Jicey BMW, Maurice MONNIER sur Monnier BMW spéciale, Charles huC avec sa SIMCA, J.ROuX, ... etc. Ils vont avoir l’occasion de se mesurer à «Prince Igor» alias Igor TROuBETSkOY, Raymond SOMMER, Eugène ChABOuD, Elie BAYOL, Georges BERGER ou Robert MANZON. Finalement «Prince Igor» sur SIMCA Gordini l’emporte devant Guy MIChELET et Roger LOYER sur Cisitalia.

1949Ferrari fait sont apparition. Cette jeune marque italienne, révélée à peine deux années plus tôt, a déjà une réputation de «gagnante», surtout après sa victoire au Grand Prix de l’A.C.F. à Reims, l’an passé. Deux voitures de la marque ont fait le déplacement, une 166 Inter et une 166 F2 aux mains de DuDDLEY-FOLLAND et du Comte Bruno STERZI. C’est toutefois Maurice TRINTIGNANT sur SIMCA Gordini, qui aura raison de la Ferrari du Comte Sterzi.

Held on the same circuit as in the past, the Circuit des

Remparts race in Angoulême has become a major event

for vintage cars... It is one of the last survivors of the in-

town races, along with Pau and Monaco.

1950Juan-Manuel FANGIO a entamé sa fulgurante ascension, il remporte une victoire incontestée au Circuit des Remparts avec sa Maserati 4 CLT. Son compatriote et ami Froiland GONZALES prendra la troisième place tandis qu’André SIMON prend la deuxième place avec sa SIMCA Gordini.

1951Retour à la forme traditionnelle de deux manches éliminatoires de 40 tours et une finale de 80 tours. 18 coureurs prennent le départ sur des Formules 2 de 7 marques différentes. Rudolf FISChER et sa Ferrari F2 sera le premier à passer la ligne, reléguant loin derrière les SIMCA Gordini de R.MANZON, A.SIMON et M.TRINTIGNANT. C’est Lance MACkLIN sur h.W.M. qui prendra la deuxième place.

L’évolution des règlements et la nouvelle organisation de la F1 donnent un coup d’arrêt au Circuit des Remparts.

1955Sans doute parce que Michel AuNAuD avait, quatre ans plus tôt, montré qu’on pouvait faire jeu égal avec les «grosses» F2, ce sont deux épreuves qui sont proposées : l’une de Monomills Panhard et le Critérium des Remparts sur barquettes motorisées Panhard ou Renault et BMW. Les deux manches des Monomills voient les victoires de Louis CORNET et Pierre ChENNEVOY, la finale sera remportée par Pierre SAVARY. Le Critérium des Remparts est l’affaire de la DB Le Mans 1953 d’Yvon CARLuS. S’en est fini des courses dans les cités, le tragique accident des 24 heures du Mans met un terme aux circuits urbains.

1978Le Circuit des Remparts renaît de ses cendres : parrainé par Juan Manuel FANGIO en personne.

depuis 1983Le Circuit des Remparts est de nouveau homologué et, depuis cette date, chaque année au mois de septembre (sauf en 1989), il est le rendez-vous incontournable de tous les passionnés de sport automobile historique.

I OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 201026

Page 27: Omia connection 5

A ANGOuLÊME...SePTemBeR 2010 In AnGOULÊme...

Many thanks to Laurent Sazerac and his team.

ICR-CIRCuIT des REMPARTS

2 Rue Fontgrave16000 ANGOULÊME (France)

tel: 05.45.94.95.67fax: 05.45.94.95.66

[email protected]

1939. Among competitors in the first edition of the Circuit des Remparts were some of the greatest drivers of the time: Jean-Pierre WIMILLE, who had just won Le Mans, Roger LOYER, Maurice TRINTIGNANT and Raymond SOMMER who won at the wheel of an Alfa Romeo.The Second World War meant that the second edition did not take place for another eight years.

1947. The automotive world had changed and the venerable Bugattis and Delahayes had given way to newcomers, such as SIMCA Gordini and Cisi-talia. These cars surprised by their more compact dimensions and just the right agility for this tight circuit. Two constructors raced this year in their own designs: Amédée GORDINI and René BONNET. However, it was another mechanical genius, Eugene MARTIN, who claimed victory in his modified BMW/Frazer Nash.

1948. The struggle resumed between Cisitalia and SIMCA Gordini, now joi-ned by others, such as Eugène MARTIN and his Jicey BMW, Maurice MONNIER and his Monnier BMW Special, Charles HUC with his SIMCA, J. ROUX, etc. They had the opportunity to measure up to “Prince Igor” himself, alias Igor TROUBETSKOY, Raymond SOMMER, Eugène CHABOUD, Elie BAYOL, Georges BERGER and Robert MANZON. Finally, it was “Prince Igor” in his SIMCA Gor-dini who won in front of Guy MICHELET and Roger LOYER in Cisitalias.

1949. Ferrari made its appearance. After only two years, this young Ita-lian firm already had a victorious reputation, especially having won the Reims A.C.F Grand Prix the year before. Ferrari raced two cars, a 166 Inter and a 166 F2, driven by DUDLEY-FOLLAND and Count STERZI. However, Maurice TRINTIGNANT, at the wheel of a Simca Gordini, got the better of Count STERZI.

1950. After his easy victory with a Maserati 4 CLT, Juan-Manuel FANGIO’S career was off to a lightning start. His friend and compatriot Froiland GONZALES came third and second place went to André SIMON in his Simca Gordini.

1951. There was a return to the traditional format of two 40-lap qualifica-tion races and an 80-lap final. 18 Formula 2 competitors of seven different makes took part. Rudolf FISHER walked away with victory in a Ferrari F2, well ahead of R. MANZON, A. SIMON and M. TRINTIGNANT in their Simca Gordinis. Second place went to MACKLIN in an H.W.M.Changes to the rules and organisation of Formula 1 brought the Circuit des Remparts to a temporary halt.

1955. Possibly because Michel AUNAUD had shown he could give the big Formula 2’s a run for their money four years earlier, there were two grids this year - one of Monomills, plus the Critérium des Remparts featuring Spe-cial Sports Barchettas with Panhard, Renault and BMW engines. The heats of the Monomills saw victories by Louis CORNET and Pierre CHENNEVOY, with the final being won by Pierre SAVARY. The Critérium des Remparts was won by Yvon CARLUS in his DB Le Mans 1953.

Sadly, the tragic Le Mans accident put an end to in-town automobile races.

1978. The Circuit des Remparts was revived from its ashes, supported by none other than Juan FANGIO himself.

Since 1983. The Circuit des Remparts has been accredited once again, and has been held in September every years since then (except in 1989). It is a must for all vintage car enthusiasts.

un grand merci à Laurent Sazerac de Forge et à son équipe.

OMIA CONNECTION - N°5 - Octobre - Novembre 2010 I 27

Page 28: Omia connection 5

Standard / Reception

SAV France

After-Sales

33 (0)5 45 20 51 51

0 811 656 659 (coût appel local France métropolitaine)

33 (0)5 45 20 51 82


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