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OPÉRA - gtg.ch · avec le CERN, mecque de la science post-einsteinienne, pour une expé-rience...

Date post: 01-Jul-2019
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OPÉRA
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OPÉRA

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Einstein on the Beach

Opéra de Philip Glass et Robert Wilson

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OPÉRA

What would it be like to travel on

a beam of light ?

La question légendaire d’Einstein à 16 ans. Le développement de sa théorie

de la relativité à 24 ans fut la réponse à cette question.

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EINSTEIN ON THE BEACH

Direction musicale Titus Engel Mise en scène et lumières Daniele Finzi Pasca Scénographie Hugo Cargiulo Costumes Giovanna Buzzi Lumières Alexis Bowles Vidéo Roberto Vitalini

Einstein-Ensemble Orchestre et chœur composés des étudiants de la Haute école de musique de Genève (HEM) Violon soliste Madoka Sakitsu

En coproduction avec la Compagnia Finzi Pasca

11 · 13 · 14 · 17 · 18 septembre 2019 — 19 h15 septembre 2019 — 15 h

De CHF 17.- à 294.-

EINSTEIN ON THE BEACHOpéra de Philip Glass et Robert WilsonTextes écrits par Lucinda Childs, Christopher Knowles et Samuel JohnsonCréé à New York en 1976 Création scénique suisse

Avec le soutien de En partenariat avec

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OPÉRA

EINSTEIN À LA PLAGE

In the Penal Colony / 06 · 07 septembre / Salle du Lignon / p. 154Koyaanisqatsi / 07 septembre / Grande scène / p. 140Late Night #1 / 07 septembre / GTG / p. 142Duel #1 : La science peut-elle sauver le monde ? / 19 septembre / Grande scène / p. 139Activités extra-muros / Einstein au CERN, journée portes ouvertes / 15 septembre / CERNEn coulisse / 15 septembre / En coulisse / p. 135Intropéra / 45 minutes avant chaque spectacle / Foyer / p. 134

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EINSTEIN ON THE BEACH

Einstein on the Beach est comme une galaxie inconnue : ses thèmes, le temps et l’espace, les humains et les machines. Einstein on the Beach, c’est comment faire une pièce sur la théorie de la relativité d’Einstein sans être physicien, d’ailleurs ça ne viendrait pas à l’idée d’un physicien. Le fl ux de la musique est ici la base pour une méditation sur le temps, sur les lieux, les espaces et les événements. L’opéra est considéré comme une des plus importantes créations musicales du XXe siècle.Philip Glass. Compositeur d’opéras, de musique de fi lms, ballets et pièces pour ensemble et pour instruments solo que chacun connaît de près ou de loin, Glass composa Einstein dans les années 1974-76 en se basant sur les dessins de son collaborateur et metteur en scène Robert Wilson. Au début, fascinés par l’idée de faire un travail autour d’une fi gure historique, les deux créateurs décidèrent fi nalement de ne rien en faire et se tournèrent vers Albert Einstein, le scientifi que le plus fameux des temps modernes : Einstein on the Beach ne fut dotée d’aucune narration, d’aucune intrigue et n’obéit à aucune intention biographique. Les scènes sont nommées d’après des lieux et des temps (fi eld, night train, the moon) et se succèdent sans pause pendant presque quatre heures d’affi lée. Le public peut sortir et entrer comme il l’entend. Le texte chanté se réduit à des chiffres ou des syllabes. Quelquefois un monologue aux limites de l’absurde vient se juxtaposer à la musique.« C’est le temps ou plutôt l’inverse du temps : la transe, la dissolution du temps.» Avec ces mots Daniele Finzi Pasca commence à discourir sur la pièce. Le metteur en scène et fondateur de la compagnie éponyme, habitué des cérémonies aux dimensions gigantesques, nous arrive directement de la Fête des Vignerons pour se plonger dans l’univers infi ni de l’œuvre. Pour lui, Einstein on the Beach c’est la relation de l’être humain avec le temps, la relation qu’il entretient avec les techniques et les traditions, et aussi la relation entre la perspective et le changement. Dans leur langage poétique, avec des artifi ces techniques d’avant-garde, Finzi Pasca et sa troupe nous emmènent dans un monde où le temps est déconstruit en moments, où les images et les refl ets s’inversent ; alors ils jonglent et jonglent encore et découvrent à la fi n le sens de la vie ou son absence de sens. Mais il y a aussi la beauté de cette absence de sens, prisonnière dans son miroir d’attentes et d’espérances, derrière les images qui peuplent l’imaginaire de cette galaxie que nous offre la Compagnia Finzi Pasca, ac-compagnée à la baguette par le jeune chef suisse Titus Engel, spécialiste du répertoire des XXe et XXIe siècles et avec, une fois n’est pas coutume, des étudiants de la Haute école de musique de Genève, qui forment notre Einstein-Ensemble, aux pupitres de cet ovni musical.Ouvrir la saison sur la collaboration avec l’une des institutions voisines, porteuse à la fois de la tradition des générations passées et de l’espoir de la nouvelle génération, s’inscrit dans la vision du Grand Théâtre de refl éter le monde et de réfl échir sur le monde. Ce sera l’occasion aussi de collaborer avec le CERN, mecque de la science post-einsteinienne, pour une expé-rience extra-muros (et ses journées portes ouvertes) et l’inauguration d’un nouveau format entre dispute et débat sur le monde d’aujourd’hui. Quand le spectacle rencontre la science, il y en aura, des étincelles !

Einstein on the Beach is open like an unknown galaxy. Its topics are time and space, men and machines. Einstein on the Beach, or how to create a piece on Einstein’s theory of relativity without being a physi-cist — besides, what kind of physicist would want to do that? The fl ux of the music is like the base for a meditation on the passing of time and spaces and events. The opera is considered to be one of the most important musical creations of the 20th century.Philip Glass, writer of operas, fi lm music, ballets and instrumental solos or ensembles that are by now familiar to more or less everybody, composed Einstein between 1974 and 1976, based on drawings by his designer and director Robert Wilson. Glass and Wilson intended to base their work on a fascinating historical fi gure but decided to focus in the end on Albert Einstein, the most famous scientist of modern times. Einstein on the Beach has no narration, no plot and follows no biographical intention. The scenes are named after a fi eld, a night train or the moon and follow each other uninterruptedly for almost four hours. The opera has no intermission — the audience can take breaks at any chosen moment. The words used and sung are either numbers or syllables, with the occasional “low-sensical” monologue added to the music.“It’s all about time or rather its opposite: trance, a dissolution of time.” These are Daniele Finzi Pasca’s words on the piece. Leader of the theatre company that bears his name, the Swiss stage director is well known for his love of colossal ceremonies: he will be coming straight from the 2019 edition of the Fête des Vignerons to dive into the infi nity of Glass’ opera.For him, Einstein is about the relationship of human beings and time, of technology and tradition, of perspective and changes. With poetic imagery and avant-garde technological wizardry, Finzi Pasca and his troupe take us to a world where time is deconstructed into moments, where images and refl ections invert into each other; where the players juggle their way towards the fi nal frontier of the meaning of life, or life’s absence of meaning. But there is beauty in this absence of meaning, lying captive behind its looking-glass of expectancies and hopes, behind the images that crowd the imaginary galaxy brought to us by the Compagnia Finzi Pasca, with musical accompaniment by the young Swiss conductor Titus Engel, a specialist of the 20th and 21st century repertoires, and beneath the wings of this musical UFO, as welcome if somewhat uncon-ventional guests, our Einstein-Ensemble, comprised of students of the Geneva HEM (Haute école de musique de Genève).By opening our season in the company of a local institution that carries both the tradition of past generations and the hopes of the new one, the Grand Théâtre de Genève states its intention to be a refl ection of the world and to refl ect upon it. It will also be an opportunity for us to collaborate with CERN, the Mecca of post-Einsteinian physics, during the CERN Open Days and experiment with a new feature, between dis-putation and debate, about the world around us. When the stage comes together with science, you can be sure that there will be some serious particles colliding!


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