Oussoul Al-Fiqh -+ - Introduction a la science des fondements de la Jurisprudence

8/6/2019 Oussoul Al-Fiqh -+ - Introduction a la science des fondements de la Jurisprudence

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Oussol Al-Fqh Introduction a la science des

fondements de laJurisprudence Islamique.
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Introduction

Les profits cachs derrire les fondements du Droit

Limiter et cerner les fondements de largumentation, en distinguant les sources valideset invalides.

Lexpos dune mthodologie dargumentation juste, car la validit dune preuve ouune source lgale ne justifie pas le bien fond de son emploi lors dune argumentation.

Faciliter le procd dAl-Ijtihadleffort de rflexion-, afin de donner aux casnouveaux les statuts lgaux concordants.

Lexpos des limites et rgles respecter dans laFatwa (les avis juridiques), lesconditions duMoufti(celui qui est la base de cette Fatwa) et le comportement quilse doit de respecter.

La perception des causes qui mena la divergence entre les savants et la recherchedexcuse justifiant lexistence de ces dsaccords.

Linvitation suivre les preuves ou quelles soient, et labandon du fanatisme et duconformisme aveugle.

La protection de la Lgislation Islamique en dfendant les bases de largumentation eten rpondant aux ambiguts des gars.

La prservation duFiqhIslamique dune pseudo-mancipation sur base de nouvellessources de lgislation, ou une rigidit cause par la prtention, qu tout jamais, la

porte de leffort de rflexion est clture.

Comprendre la bont, la clmence et la facilit de la Lgislation Islamique et la

dcouverte des bienfaits de cette religion.


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1. Introduction gnrale aux bases de la Jurisprudence.

Dfinitions de termes employs dans les bases de la jurisprudence

Oussoul fiqh est une science des rgles qui permettent de dduire lesAhkam(loi islamique,statut juridique) sur les serviteurs assujetti.

4 lments.

1) LeHoukm, statut lgal (le fruit).

2) Largument, leDalil, la preuve (qui produit le fruit).

3) Comment largument dsigne leHoukm, le statut juridique (la manire de cueillir le fruit).

4) Lauteur de la dduction, leMujtahid(celui qui fournit des efforts intellectuels).

1 - Le Houkm :

1.1. Dfinition duHoukm: Ce en quoi consiste le discours dAllah azza wa jal concernantlacte du serviteur.

1.2. Classification :

1.2.1.Houkm injonctif:

1.2.1.1.Lobligatoire : Celui qui le fait par soumission Allah est rcompens etcelui qui ne le fait pas mrite le chtiment.

1.2.1.2.Le recommand : Celui qui le fais par soumission a Allah est rcompenset celui qui ne le fait pas nencoure aucun chtiment.

1.2.1.3. Linterdis: Celui qui sen loigne par soumission Allah est rcompens

et celui qui le commet mrite le chtiment.


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1.2.1.4. Le dconseill: Celui qui sen loigne par soumission Allah estrcompens et celui qui le commet nencoure aucun chtiment.

1.2.1.5. Le licite : Laisse le choix au serviteur et pour cela il naura ni chtiment nircompense.

1.2.2.Houkm arrt ou pos (indice que la religion a donn) :

1.2.2.1. La cause (ex : le couch du soleil pour effectuer la salat du Maghreb).

1.2.2.2. La condition (ex : la purification avant la salat sans quoi cette dernirenest pas valide).

1.2.2.3. Lempchement (ex : aller au toilette aprs la purification est unempchement de laccomplissement de la salat).

1.2.2.4. La validit.

1.2.2.5. Linvalidit.

2 - Le rapport duHoukm quelque chose :

2.1. Le juge est Allah azza wa jal ; Le jugement nappartient qu Allah.

2.2. La personne concerne par le jugement.

2.3. Laffaire, la chose concerne par le jugement.

2.4. Le motifqui fait apparaitre le jugement.

3 - Les preuves

3.1. Le Coran

3.2. La Sunna

3.3. Le consensus: Laccord unanime desMujtahidde la communaut aprs la mortdu Prophte -salla Allahou alayhi wa salam- sur unHoukm lgal.


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3.3. Le raisonnement par analogie: Opration de lesprit qui permet dappliquer aucas dapplication la mme qualification quun cas de base bien dfini par le faite quedans les deux se trouve le principe de motivation de cette qualification juridique.

Le cas de base (asl)

Le cas despce (dont la qualification juridique est inconnue)

La qualification du cas de base

Le point commun entre le cas de base et le cas d espce savoirlargument qui motive ce rattachement du cas de base au cas despce.

4 - LeMujtahid:

Savant ayant la comptence de faire un effort dinitiative personnel pour dduire lesAhkam.

L'Imam Muhammad ibn Abd-al-Wahhab1 -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : Rfutationdu fourvoiement tabli par le dmon pour mener abandonner le Coran et la sounna et suivreles opinions diverses et divergentes, suggres par les passions. Cette mystification tablit quele Coran et la sounna ne peuvent tre compris avec matrise que par un jurisconsulte complet(mujtahid mutlaq) qui doit receler telle et telle qualit que mme Abou Bakr et Oumar nerecleraient pas entirement. Lhomme qui ne remplit pas ces conditions requises, doit doncobligatoirement et incontestablement sabstenir de chercher tirer enseignement du Coran etde la Sounna. Quiconque cherche sen clairer sera soit hrtique, soit fou vu la difficult deles comprendre.

Gloire et louange Allah qui a donn tant de preuves scripturaire et rationnelles qui rfutentcette maudite mystification sur diffrents plans telle enseigne que ces preuves constituentdes principes gnraux ncessairement connus. Seulement, la plupart des gens ne savent pasla vrit :

{En effet, la Parole contre la plupart d'entre eux s'est ralise : ils ne croiront donc

pas. Nous mettrons des carcans leurs cous, et il y en aura jusqu'aux mentons : et voilqu'ils iront ttes dresses et Nous mettrons une barrire devant eux et une barrirederrire eux; Nous les recouvrirons d'un voile : et voil qu'ils ne pourront rien voir.Cela leur est gal que tu les avertisses et que tu ne les avertisses pas : ils ne croirontjamais. Tu avertis seulement celui qui suit le Rappel (le Coran), et craint le Tout

Misricordieux, malgr qu'il ne Le voit pas. Annonce-lui un pardon et une rcompensegnreuse.}

(Sourate 36, verset 7-11)

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Il est lImam, le grand savant, le ranimateur de la tradition prophtique et du monothisme, Mouhammad IbnAbdelwahhb Ibn Soulaymn Ibn Al Ibn Mouhammad Ibn Ahmad Ibn Rchid Ibn Bourayd Ibn Tamm. 1115-1206 de lhgire (1703-1792 a. JC.) quAllah lui fasse misricorde.


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Nous parvenons ainsi la fin de cette ptre. Louange Allah, Seigneur des univers et grceet salut notre matre Mouhammed ainsi qu sa famille et ses compagnons jusquau jour dela rsurrection. Fin de citation. [Al-Oussol as-Sitta2]

2. Quelques rgles et dfinitions.

Dalil ijmaly : preuves gnral plusieurs cas, ex : lordre indique lobligation

Dalil tafsily : preuves dtaills un cas spcifique.

LeFiqh :

Dfinition linguistique :

Littralement, leFiqh, que lon a coutume de traduire par droit musulman ou jurisprudence islamique , signifie la comprhension (Al-Fahm). Dailleurs on retrouve cesens dans plusieurs versets du Qorn :

Ils dirent : Chuayb, nous ne comprenons pas [m nafqahu] grand chose de ce quetu dis

(Sourate 11, verset 1)

Mais quont-ils ces gens ne comprendre [l () yafqahna] presque aucune parole


Et il nest aucune chose qui ne Le glorifie en Le louant mais vous ne comprenez pas [ltafqahna] leurs glorifications


Dfinition et objet duFiqh

Dun point de vue juridique, lImm Ab Hanfah -quAllah lui fasse misricorde- a dfinit leFiqh comme suit : Marifatun nafsi m lah wa m alayh Fin de citation, cest dire

2 Disponible, a tlcharger gratuitement sur notre site in cha Allah.


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la connaissance de ses droits et de ses devoirs. Lapprhension des diffrents lmentsde cette connaissance doit tre base sur lexistence dune preuve (Ad-dall).

De par son caractre gnral, cette dfinition englobait aussi bien les rgles de la croyance(Al-itiqdiyt) comme lobligation de la foi, que celles de la spiritualit (Al-wijdniyt)

comme lthique, lasctisme, et des actes (Al-amaliyt) comme la prire, le jene, leplerinage, lachat, la vente, etc.

Le caractre gnral de cette dfinition tait adapt lpoque dAb Hanfah o leFiqhntait pas encore indpendant des autres sciences religieuses. Ce nest que par la suite quilest devenu une science indpendante : la croyance est devenue lobjet de recherche de lascience du Tawhd, la spiritualit est devenue lobjet de recherche de la science de lthique etde lasctisme comme le renoncement aux biens de ce bas-monde, la patience ou encore laconcentration dans la prire. Quant auFiqhtel quil est connu aujourdhui, son objet derecherche sest finalement limit la connaissance des droits et devoirs de lindividu relatifs la rglementation des actes. Les hanafites ont alors ajout dans la dfinition le mot amalan

pour marquer cette dlimitation par rapport aux domaines de la croyance et de lthique.

LImm Ach-chfiiy -quAllah lui fasse misricorde- la dfinit quant lui comme tant laconnaissance des rgles juridiques relatives aux actes (Al-amal) et acquise sur la base depreuves exposes en dtail Fin de citation.

Par acte on entend aussi bien lacte par le curcomme lintention (An-niyyah) que par lesmembres comme la lecture du Qorn, la prire, etc. Quant aux preuves exposes en dtail, il sagit des preuves tires du Livre dAllah, de la Sunna de son Prophte, du consensus etde certains processus de raisonnement. Enfin, le terme acquise renvoie la connaissanceet signifie ''dduite" par ltude et leffort de rflexion (Al-ijtihd).

Quel est lobjet duFiqh ? Ce sont les actes des personnes considres comme juridiquementresponsables (Al-mukallafna) en fonction de ce quil leur est demand (faire, ne pas faire,choisir). Al-mukallafna sont ceux qui ont atteint lge de la pubert (Al-bulgh), qui sontdous de raison et donc tenus de se conformer aux obligations religieuses.

En conclusion nous dirons que leFiqh est lensemble des statuts lgaux qui concerneslensemble des paroles, des fais et desgestes de lhomme responsable et Allah est plus savant.

a) La divergence [Al-Ikhtilaf]

Une parole invente attribue au Prophte -Salla Allahu alayhi wa salam- qui dit : Ladivergence de ma communaut est une misricorde est couramment propage par leshrtiques qui uvrent semer le trouble dans la religion, dans lobjectif de banaliser etdapprouver les divergences qui contredisent le Livre dAllah -Taala- et la Sounna de SonNoble Messager -Salla Allahu alayhi wa salam-.

Ce nest pas un hadith, il na pas dorigine. Les spcialistes de la science du hadith ont fait des

efforts pour lui trouver une chaine de transmission mais en vain.


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As-Souyouti -quAllah lui fasse Misricorde- a dit dans al-Jamiou saghir : Il se peutquil se trouve dans un des livres des savants mais quil ne nous soit pas parvenu. Finde citation.

Al-Mounawi -quAllah lui fasse Misricorde- rapporte dAs-Sabki: Ce hadith nest pas

connu chez les spcialistes du hadith et je ne lui ai trouv aucune chane de rapporteurs,quelle soit faible, authentique ou bien fabrique. Fin de citation.

En plus, la signification de ce hadith a t rprouve par les grands savants : Ibn Hazm -quAllah lui fasse Misricorde- a dit aprs quil ait montr que ce ntait pas un hadith :

Ceci est la plus mauvaise parole qui soit, car si la divergence tait une misricorde,alors lunion serait un chtiment et cela aucun musulman ne peut dire une chosepareille, en effet il ny a que deux possibilits, lunion ou bien la divergence, lamisricorde ou bien le chtiment. Fin de citation. [Source : al-Ihkm f ousouli al-Ahkam,5/64]

Et il a dit un autre endroit : Cest un faux hadith, un hadith mensonger. Fin decitation. [(5/64) chapitre : "la condamnation de la divergence"]

Une des consquences nfastes de cette parole est que les ignorants ont agr la divergenceprononce qui existe actuellement entre les quatreMadhahib, et ils nessayent jamais deprsenter ces divergences devant le Coran et la Sounnah authentique comme le leur ademand les Imams quAllah les agre. Au contraire ils considrent ces quatreMadhahibcomme autant de lgislation (charia) ! Ils prononcent cette parole tout en connaissant lesdivergences profondes et contradictoires qui existent entre cesMadhahib et ils savent que cesdivergences ne peuvent tre rsolues quen liminant celles qui contredisent les preuves et enacceptant celles qui sont conformes aux preuves, mais ils ne le font pas ! Et cause de cela ilsont attribu la lgislation (charia) des contradictions ! Or cela lui seul prouve que cettethorie ne vient pas dAllah -azza wa jall. Si seulement ils avaient pris en considration la

parole dAllah -Taala- :

Sil venait dun autre quAllah ils y auraient certes trouv beaucoup decontradictions.

(Sourate 4, verset 82).

Le verset est clair sur le fait que la contradiction ne provient pas dAllah, donc comment peut

on la considrer comme une lgislation qui doit tre suivie et comme une misricordedescendue ?!

La divergence est rprouve par la lgislation, il est obligatoire de lliminer autant que peutse faire, car cest une des causes de laffaiblissement de la communaut, comme la dit Allahtaala :

Ne vous disputez pas sinon vous faiblirez et perdrez votre force (Sourate 8, verset 46).

Par contre agrer la divergence puis la nommer misricorde contredit le verset qui est clair

quant sa condamnation. Et seul ce hadith invent proclame que la divergence est unemisricorde.


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De l il se peut que lon se pose la question suivante : Les compagnons ont pourtantdiverg, or ce sont les meilleurs des hommes, est ce que la condamnation voque plus haut

les concerne aussi ?

Ibn Hazm -quAllah lui fasse Misricorde- a rpondu cette question (5/67-68) en disant :Non, cette condamnation ne les concerne pas car chacun dentre eux a cherch lavrit de sorte que ceux qui se sont tromps parmi eux ont reu une rcompense pourleur bonne intention qui consistait rechercher le bien et ils ne seront pas blms pourleur erreur car ils ne lont pas faite intentionnellement et nont pas t ngligeant dansleur recherche. Tandis que ceux dentre eux qui ont eu raison ont t rcompenss pardeux rcompenses et ainsi de suite pour tout musulman jusquau jour du jugement dansce qui lui a chapp de la religion.La condamnation et le chtiment voqus concernent celui qui ne saccroche pas lacorde dAllah, cest--dire le Coran et la parole du Prophte (salla Allahou alayhi wasalam), aprs que lui soit parvenu le texte, que la preuve se soit manifeste son

encontre et quil ait intentionnellement copi untel ou untel en contredisant le texte et enappelant au fanatisme, dsirant par cela le groupe et en cherchant dans le Coran et laSounnah ce qui est conforme ses propres principes et en rejetant les textes qui lescontredisent pour saccrocher son ignorance, ce sont eux les gens qui divergent et quiseront condamns.

Il y a une autre catgorie de personnes dont le manque de crainte et linfime couche dereligion quils possdent les ont conduits rechercher les permissions de chaque savantet les imiter sans rechercher ce quen disent les textes provenant dAllah et de sonprophte. Fin de citation.

Prcisons nanmoins que les compagnons -quAllah les agres- nont jamais divergconcernant le Tawhid.

Cheikh al-Islam Ibn Taymiya -quAllah lui fasse Misricorde- a dit :

Il en est de mme pour le fiqh, il y a eu des divergences que quand ils ne possdaientpas un claircissement du lgislateur, mais cela ne concernait que les points minutieux.Mais ils ne divergeaient pas dans ses grands points. Les Compagnons ont diverg danscertains points (concernant le fiqh) mais nont pas diverg dans les points lis laAqida, ni concernant la voie dAllah par laquelle la personne devient parmi les allis

pieux et rapprochs dAllah Fin de citation. [Majmou al-Fatawa 19/274]

b) Ce n'est pas toute erreur d'Ijtihadqui est pardonn

Soulaymn Ibn Sahmn3 -quAllah taala lui fasse Misricorde- dit dans:

Celui qui croit en Allah et Son messager intrieurement et extrieurement, mais fait uneffort dIjtihdet cherche la vrit, puis se trompe ou ignore, ou interprte mal, eh bien Allah

3 Il est le grand savant clbre, Soulaymn Ibn Sahmn Ibn Mouslih Ibn Hamdn Ibn Mousfir Ibn MouhammadIbn Mlik Ibn mir Al Khoutham, du pays du Najd, 1266-1349 de lhgire (1850- 1931 Ap. J-C)


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lui pardonne cette erreur, qui quil soit, que cela soit dans les thmes thoriques ou pratiques.Mais lorigine de cette erreur est que lorsque ces gens l ont entendu la parole du Cheykh4quAllah lui fasse misricorde, dans certaines de ses rponses, o il parla de labsence deTakfrsur lignorant, ou leMoujtahidou celui qui se trompe, ou celui qui interprte mal, ilsont cru que cest valable pour toute erreur, tout ignorance, tout Ijtihad et toute mauvaise

interprtation, ils en ont fait une rgle schmatique sans donner aucun dtaille. Et ceci est uneerreur pure, car ce nest pas toutIjtihadou ignorance ou erreur ou mauvaise interprtation quisera pardonn son auteur, et lempche de devenir mcrant. En effet, ce qui estncessairement connu en religion Islamique comme : la foi en Allah, Son messager et ce quIla enseign, il ny a aucune excuse par ignorance dans cela : Allah nous a inform delignorance de beaucoup de mcrants tout en dclarant clairement leur mcrance : Il dcritles chrtiens dignorance, alors quaucun musulman ne doute de leur mcrance ! Et noussommes absolument convaincu que la majorit des juifs et des chrtiens aujourdhui sontignorant et se conforment aveuglment leurs rabbin, mais nous sommes convaincu de leurmcrance ainsi que de la mcrance de quiconque doute de leur mcrance.

Le Coran nous indique que celui qui doute des principes de la religion est un mcrant, or ledoute est lhsitation entre deux choses, comme par exemple : quelquun qui nest ni certainque le prophte dise la vrit, ni quil dise des mensonges, ou bien qui nest ni certain de laralit de la rsurrection ni de sa fausset, ou aussi celui qui nest ni certain de lobligation dela prire ni incertain, ou qui nest ni certain de linterdiction de la fornication ni de sapermission : celui l est mcrant lunanimit des savants et il ny a aucune excuse pourcelui qui se trouve dans une telle situation pour ne pas avoir compris la preuve dAllah et sonexplication, car il ny a aucune excuse aprs la transmission de la preuve, mme sil ne lacomprend pas comme nous venons de le dmontrer.

Lorsquun individu donn commet ce qui exige sa mcrance dans des sujets ncessairementconnus comme ladoration dun autre quAllah, le reniement de llvation dAllah sur Sacration, ou la ngation de Ses parfaites descriptions et adjectifs de la Majest de Son tre etde Ses actes, ainsi que la question de Sa connaissance des vnements et des cratures avantquelle nexiste etc Eh bien si on devait interdire de juger mcrant celui qui commet celapar erreur ou ignorance, tout cela rfute celui qui juge mcrant ceux qui renient ltredAllah, Sa Seigneurie, Ses nom et descriptions, et Son unicit dans la divinit, ainsi que ceuxqui disent quAllah ne sait pas ce qui se passe dans lUnivers avant que cela ne se produise,comme les extrmistes Qadarites, ou qui prtend que les vnements sont caus par les astres,ou que lorigine de la cration est la lumire et les tnbres : Celui qui adhre tout cela estplus mcrant et plus gar encore que les juifs et les chrtiens.

Est-ce que ceux qui disent quAllah est en dessous dans Sa cration nen sont ils pas arriv une telle mcrance aussi avre et une idoltrie aussi norme et labolissement de la relleexistence du Seigneur des mondes uniquement par erreur dIjtihddans ce sujet, ce qui lesgara, et aprs ce mirent gars les autres ?

Na-t-on pas excut Al Hallj lunanimit des juristes uniquement pour lgarement de sonIjtihd? Et les Qaramites, ne commirent ce quils ont commis comme atrocits et apostasiede la loi islamique si ce nest par leurIjtihad, comme ils le prtendent ?

Et est ce que les Rafidites ont dit ce quils ont dit et admis ce quils ont admis comme

4 Ici le Sheikh parle de limam Ibn Taymiyya


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mcrance et idoltrie et adorations des imams des duodcimains et autres insultes descompagnons du messager dAllah et des mres des croyants si ce nest parIjtihd?

Ce nest donc pas tout Ijtihd, ni toute erreur ni toute ignorance qui est pardonne Fin de citation. [Tamyz As-Sidq wa Al Mayn]

c) Les types de difficults [An-nouwa al-machaqati]

L'absence de difficult dans une action ordonne n'est pas une condition pour son excution.Car il n'y aucune contradiction entre l'ordre et la difficult, car toutes responsabilitsdtiennent une part de difficult. Par contre Allah le Trs-Haut a voulu pour nous la facilit, eta lev la gne difficilement supportable.

La difficult se dcompose en deux parties :

1) La difficult coutumire

Il s'agit de la difficult que l'homme peut supporter sans consquence nfaste. Cette difficultne fut pas te par le Lgislateur. Car l'ordre peut contenir des difficults ou drangements quisont supportables.

La difficult contenue dans l'action rglemente n'est pas l'objectif vis par le Lgislateur. Cequi est vis sont les bienfaits qui en dcoulent. Dans la prescription du jene ce ne sont pas les

douleurs ressenties par la faim, la soif qui sont vises mais la purification de l'me, ainsi quele dveloppement du caractre de la misricorde.

De ce fait la difficult n'tant pas vise, il n'est donc pas autoris de dsirer les contraintes oud'en rajouter.

2) La difficult non coutumire

Il s'agit de la difficult que l'homme ne peut supporter, qui nuit la sant et la continuit dela vie. Ceci n'est pas lgifr, car Allah le Trs-Haut n'a pas voulu que nous sombrions dans ladifficult et le dsuvrement.

Allah le Trs-Haut a dit:

Allah nimpose aucune me une charge suprieure sa capacit. Elle serarcompense du bien quelle aura fait, punie du mal quelle aura fait


Il ne vous a impos aucune gne dans la religion



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Allah veut pour vous la facilit, il ne veut pas la difficult pour vous


Allah veut vous allger (les obligations), car l'homme a t cr faible .

(Sourate 4, verset28)

Le Prophte -salla Allahou alayhi wa salam- a dit : La religion est facile et personnen'exagrera la pratique de la religion sans tre vaincu. Lisez bien et approchez-vous (du

juste milieu) et soyez rassur (quant votre avenir dans l'au-del) . (Al-Boukhari)

Abou Quoutada El-Arabi -quAllah lagre- nous rapporte que le Prophte -salla Allahoualayhi wa salam- a dit : Le meilleur de votre religion est la facilit . (Ahmad)

Abou Harouat -quAllah lagre- nous rapporte que le Messager d'Allah -salla Allahoualayhi wa salam- a dit : La religion d'Allah est dans la facilit . (Ahmad)

Anas Ibn Malik -quAllah lagre- nous rapporte que le Messager d'Allah -salla Allahoualayhi wa salam- a dit : Rendez les choses faciles, et ne les rendez pas difficiles, taisez-vous, et ne dnigrez pas . (Ahmad)

3. La preuve [Ad-dalil]

Dfinition

1 - Dfinition de la preuve

La preuve (dalil), est le guide menant toute chose concrte ou abstraite, bonne ou mauvaise.

Chez les savants des bases : Il s'agit de ce qui permet d'arriver un rglement recherch, parl'observation intellectuelle.

2 - Puissance de la preuve

Preuve formelle (qat'iyou el dalala).

Preuve conjecturale (dhani el dalala).

3 - Les deux formes de preuves

Textuelles (naqliya) qui sont : Le Coran, la Sunna, le consensus, les lgislations prcdentes,l'avis des compagnons.


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Ou bien rationnelle ('aqliya) qui sont : Le raisonnement analogique, le principe du biencommun, le principe du convenable, le principe du bien commun, l'interdiction de prvention.

La preuve textuelle et rationnelle sont lies l'une l'autre. L'effort d'interprtation (ijtihad) nepeut s'effectuer qu' partir d'une preuve textuelle (naqliya), car la lgislation ne peut pas

reposer uniquement sur la rflexion. Et les preuves textuelles ncessitent des capacitsintellectuelles et de rflexion afin de les comprendre.

4 - L'ordre de la prise en compte des preuves

L'Envoy de Dieu -salla Allahou alayhi wa salam- dit Mou'adh -quAllah lagre- quandil l'a expdi au Ymen : A quoi rfrerez-vous dans vos jugements?".- "Au Livre de Dieu".- "Et si tu n'y trouves pas ce que tu cherches?".

- "Je me rfrerai donc la Sounna de l'Envoy de Dieu".- "Et si tu n'y trouves pas ce que tu veux?".- "Je me rfrerai donc mon opinion".L'Envoy de Dieu (paix et bndiction de Dieu sur lui) lui tapa alors sur la poitrine, endisant : "Que la louange soit Dieu qui a guid le messager de l'Envoy de Dieu ce quisatisfait l'Envoy de Dieu . (Abou Dawoud p.3592/3593 et At-Tirmidhi dans les Jugementsp.1327/1328, et il a dit : "Selon moi, sa chane de transmission n'est pas continue" Fin decitation.)

LImam al-Bayhaq -quAllah lui fasse Misricorde- rapporte dans sonMadkhal(introduction) selon sa chane de transmission qui remonte jusqu' Ibn Abbas -quAllahlagre-, que l'Envoy de Dieu -salla Allahou alayhi wa salam- a dit : Quel que soit ledegr de connaissance que vous avez du Livre de Dieu, il vous faut obligatoirement agirselon ses prceptes et personne n'a aucune excuse pour le ngliger. Si cela ne se trouvepas dtaill dans le Livre de Dieu vous devez suivre les recommandations de maSounna. Si cela ne figure pas dans ma Sounna, vous devez suivre les dires de mesCompagnons, car ceux-ci sont comme les toiles dans le ciel. Vous serez guids ensuivant quiconque parmi eux. Car les divergences entre mes Compagnons constituentune misricorde pour vous .

D'aprs Maymoun ibn Mahran -quAllah lagre-: Lorsque Abou Bakr -quAllah lagre-

devait juger, il regardait dans le livre d'Allah, s'il trouvait ce qui permettait de jugeralors il jugeait avec. S'il ne trouvait pas dans le livre d'Allah, et qu'il connaissait dans laSounna ce avec quoi il pouvait juger, alors il jugeait avec. S'il ne trouvait pas dans laSounna, il runissait les meilleurs parmi les croyants et leur demandait conseil. Si unaccord manait de leur runion alors il jugeait avec. Omar -quAllah lagre- procdaitde la mme faon . (Al-Baghawi)

Ibn Qayyim -quAllah luifasse Misricorde- a dit : Omar a dit Shurayh -quAllah lesagre- : Recherche ce qui t'apparat clairement du Coran, et ne pose alors pas dequestion quelqu'un ce sujet. Et ce qui ne t'apparat pas du Coran, suis son sujet lesHadths du Messager de Dieu. Et ce qui ne t'apparat pas des Hadths, fais un effort de

raisonnement personnel . Fin de citation. (A'lm ul-muwaqqi'n volume1, page 50)


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5 - Diffrentes preuves

Le Coran, la Sunna, commeIjmades Sahabah (consensus des compagnons), et Qiys(dduction analogique) sont les quatre sources de l'Islam, qui sont accepts par la quasi-totalit des rudits. Toutefois, il existe d'autres sources supplmentaires telles quemaslaha al

Mursalah (bnfice) ouIjmaal Oumma (consensus de la Oumma), qui ne sont paslargement accepts.

6 - Rsultats de cette science

Le produit final de Ousul al fiqh est la Charia(ou fiqh). La diffrence entre Ousul al fiqh etla charia est que ce dernier porte sur les dcisions lies nos actions, et Ousul Fiqh estproccup par la mthodologie applique pour dduire de telles dcisions.

a) Le Coran

Source crite inconteste et incontestable.

Les versets traitant directement duFiqh sont de l'ordre de 500 600, soit moins d'un diximedu Texte Sacr.

b) La sounna

1) Dfinition de la Sounna

Ibn Moundhr -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : Le terme [As-sounna] a plusieursfois t cit dans leshadths, et ce qui en dcoule. Mais l'origine, elle signifie la rgle de

conduite et la voie. Du point de vue de la religion, elle dsigne tout ce que le Prophte -salla Allahou alayhi wa salam- a donn comme ordre, interdit et conseil par la parole oul'acte tant que cela n'est pas mentionn par le Coran. Ainsi, en parlant des sourceslgislatives, nous dirons : Le Livre et la Sounnah. C'est--dire le Coran et lehadth Finde citation.

Ach-Chtibi -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : Le terme [As-sounna] est utilis pourdsigner en particulier ce qui est transmis de la part du Prophte -salla Allahou alayhiwa salam- sans que cela soit mentionn dans le Livre Tout-Puissant Fin de citation.

On peut valuer entre 2000 et 3000 le nombre de Hadiths traitant de droit.


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2) Le statut de la Sounna suivant sont degr d'authenticit

1. Notoire (Moutawtir)Il est obligatoire de la suivre.

2. Isole (Ahad),mme si elle est authentique (Sahh)Il est obligatoire de la suivre. Cela dit, certains savants ont mis des conditions.

Les conditions d'acceptation du hadthAhadpour les hanafites

Que le hadth ne concerne pas un acte qui a lieu trs frquemment,sinon le hadith en question serait Notoire et non Isol.

Que le hadth ne soit pas en contradiction avec une rgle tabli partirdu Coran, d'un hadth notoire, ou d'une analogie base sur ces derniers.

Que le rapporteur ne fasse pas le contraire de ce qu'il a rapport, sinoncela prouverait que le hadith est soit abrog, soit dlaiss pour unepreuve plus forte.

Les conditions d'acceptation du hadth Ahad pour les malikites

Que le hadth ne soit pas en contradiction avec les actes des mdinois.Et comme le dit Ibn Hazm -quAllah lui fasse Misricorde- dans le livreMaratib Dayana : LImam Malik -quAllah lui fasse Misricorde- adlaiss la pratique de soixante-dix ahadiths quil rapportepourtant dans son Mouawatta5 Fin de citation.

Que le hadth ne soit pas en contradiction avec une rgle tabli partirdu Coran ou d'un hadth notoire.

La considration du hadithAhaddans les questions lies au dogme.

Il faut tout d'abord savoir que cette prtention queal-ahdth al-hd savoircelui qui ne regroupe pas les conditions dumutawtir ou qui n'est rapport que

par une seule personne n'est pas pris en considration dans les questionsrelatives au dogme, mais seulement dans les lois (ahkm) pour certains, est uneparole extravagante/singulire (shdh) qui a t introduite, la base, par lesthologiens dogmatiques dinspirations philosophiques (al-mutakallimn), etde ceux qui imitrent leurs traces parmi certains fondamentalistes (usliyyn)et jurisconsultes (fuqah) contemporain.

Les savants des adeptes de la Sunna et de la communion ( 'ulam`ahl al-Sunnawa al-jam'a), anciens et contemporains, se sont toujours efforcs rfuter cesderniers. Parmi les rfrences les plus importantes dans le domaine, parexemple, il y aAl-risla de l'imam Al-Shfi' , il y a le livre du grand imam Ibn

5 A ne pas manquer sur notre site in cha Allah rubriqueFiqh.


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Hazm Al-ihkm f usl al-hkm, ou bien celui du grand savant Ibn al-Qayyim Al-saw'iq al-mursala , Sheikh al-Islam Ahmad ibn Taymiyya danssesfatw et bien d'autres... quAllah leur fasse Misricorde.

Premirement, ces thologiens dogmatiques dinspirations philosophiques (al-

mutakallimn) disent que la croyance (al-'aqda) ne se fonde que par unepreuve dont le sens est irrcusable (qat' dalla) n'acceptant qu'une seuleinterprtation, savoir par un verset coranique ou un hadth qui est rellementrapport par un nombre multiple de transmetteurs dont il serait impossible depar leur nombre qu'ils se soient mis d'accord sur un mensonge (hadthmutawtir). Ce qui est extrmement grave car leur parole implique quele hadth hdpour eux est soit un mensonge ou soit une erreur...

1- Cette parole est une parole invente (muhdatha) et une innovation enmatire de religion (bid'a) qui n'a aucune base (asl) dans notre lgislationrvle (shar'a). Elle n'a t connue par aucun de nos pieux anciens, ni

retranscrit par eux. Le Prophte -salla Allahou alayhi wa salam- a dit : Toute innovation est garement et tout garement mne au feu. (Muslim). Il -salla Allahou alayhi wa salam- dit aussi : Quiconque fait uneuvre non conforme nos ordres, cette dernire sera rejete. (Al-Bukhr)

2- Puisque leur croyance est ainsi, nous interpellons ces gens l avec leurpropre croyance et leur demandons o se trouve la preuve premptoire (dallqti') dont le fondement et le sens sont irrcusables (qt' al-thubt wa qt' al-dalla) n'acceptant qu'une seule interprtation sur l'authenticit de ce que vousprtendez ?

Cela revient dire que, tout comme eux ne prennent pas en considrationle hadth hddans les questions relatives au dogme pour tablir une croyancedessus et ne prennent que ce qui est une preuve qti' qat' al-thubt wa qat' al-dalla ( ), c'est dire une preuve premptoire dont lefondement et le sens sont irrcusables et n'acceptant qu'une seule interprtationpossible... De mme que nous, nous leur demandons une preuve qti' qat' al-thbt wa qat' al-dalla sur le fait qu'on ne peut prendre un hadth hd dans

les questions relatives au dogme pour tablir une croyance dessus.

Certains d'entre eux argumentent faussement par le Verset suivant pourrpondre cette question :

[...] ils ne suivent que la conjecture, alors que la conjecture ne sert riencontre la vrit.

(Sourate 53, Verset 28)

Ainsi que d'autres Versets semblables celui-ci.

Nous rpondons par la permission d'Allah cette fausse argumentation sous

plusieurs aspects :


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1- Celui sur qui fut rvl ce verset ainsi que les autres qui vont dans le sens decelui-ci, c'est celui sur qui fut rvl :

Les croyants n'ont pas se mobiliser en masse. Pourquoi ne semobiliserait pas sur chaque fraction une compagnie (tifa), afin d'acqurir

une connaissance rigoureuse de la religion et de donner l'alarme aux leurs,une fois revenus chez eux ?

(Sourate 9, Verset 122)

Autre traduction du Verset :

Les croyants n'ont pas quitter tous leurs foyers. Pourquoi de chaqueclan quelques hommes (tifa) ne viendraient-ils pas s'instruire dans la

religion, pour pouvoir leur retour, avertir leur peuple afin qu'ils soientsur leur garde.

Les savants deahl al-Sunna wa al-jam'a et de langue arabe ont dit que lacompagnie ou ces quelques hommes voqus dans ce verset, c'est--direlatifa, peut trs bien tre qu'une seule personne.

L'imam Ibn al-Manthr -quAllah lui fasse Misricorde- a dit dans Lisn al-'arab qui est une des plus grandes rfrences en matire de langue arabeconcernant le mottifa ce qui suit : Latifa d'une chose, c'est une partiede celle-ci. Et dans la Rvlation Honore (al-tanzl al-'azz) [Allah LeTrs-Haut dit] : [...] Et qu'un groupe (tifa) de croyants assiste leurpunition. (S. 24, V. 2) ; Mujhid -quAllah lui fasse Misricorde-a dit :Al-tifa, c'est un seul homme allant jusqu' mille. Il est dit aussi quec'est un seul homme et plus. ; il est de mme rapport de lui qu'il dit : Le moins que cela puisse tre, cest un seul homme. Fin de citation.Puisl'imam Ibn al-Manthr -quAllah lui fasse Misricorde- voque, juste aprs, lehadth authentique du Prophte -salla Allahou alayhi wa salam- o il dit : Un groupe (tifa) de ma communaut ne cessera d'tre sur la vrit... .Puis Ibn Manthr -quAllah lui fasse Misricorde- ajoute : C'est un groupede gens qui peut tre un seul homme. 6 Fin de citation.

Par ailleurs, les autres dictionnaires de la langue arabe donnent la mme

dfinition. On peut aussi se rfrer aux livres de tafsr concernant les deuxversets, o il est dit queal-tifa peut tre qu'un seul homme.

Ce Noble Verset prouve donc que cettetifa qui peut tre qu'une seulepersonne s'instruit et enseigne son peuple ou les siens leur retour. Ce Versetrfute donc ceux qui prtendent qu'on ne peut fonder une croyance sur le hadthrapport par une seule personne...

Parmi les Verset qui rfutent cette fausse argumentation, il y a la parole d'Allah-Ta'l- :

6 Voir Lisn al-'arab, le suffixe .


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vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyezbien clair (tabayyan) [de crainte] que par inadvertance vous ne portiezatteinte des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez

fait.

(S. 49, V. 6)

Dans une autre lecture (qir-a) authentique, c'est thabbit c'est--dire affermissez ce que ce pervers rapporte au lieu de tabayyan . LeVerset prouve que lorsqu'une personne loyale nous rapporte une nouvelle, nousn'avons pas besoin d'affermir et de voir bien claire. Bien mieux, nous devonsprendre en considration ce que cette seule personne nous rapporte. S'il auraitt obligatoire d'affermir ce qu'une personne loyale nous rapporte, Allah -Ta'la- nous aurait de mme ordonner d'en faire autant qu'avec un pervers...

Il est donc trs important de bien comprendre les Versets et de ne pas les faire

contredire les uns et les autres. Il faut savoir que la conjecture voque parAllah -Ta'la- dans le Verset que les thologiens dogmatiques d'inspirationsphilosophiques (al-mutakallimn) utilisent prtentieusement pour appuyer leurdire, c'est la conjecture base sur un objectif qui contredit la religion, fondesur les passions ; ce qui met en vidence cela, c'est le Verset 32 de la Sourateal-Najm :

[...] Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] mes, alorsque la guide leur est venue de leur Seigneur.

(S. 53, V. 23)

3) Lesahadiths Faible

On peut distinguer trois avis diffrents quand au fait de prendre un tel hadith pour preuve :

Cela est interdit

Selon As-Sakhawi, Ibn al-'Arabi al Maliki dit : Absolument aucune pratique n'est base

sur un hadith faible Fin de citation. (Al-Qawl oul Badi' p.245)Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse misricorde) a dit Aucun des Imams n'a dclar uneaction recommande par la voie d'un hadith faible, et quiconque dit ceci diffre duconsensus Fin de citation.

Cela est permis uniquement dans le domaine de l'exhortation, des vertus, des rcits

et autres choses de ce genre

Al-Hakim -quAllah lui fasse Misricorde- rapporte : J'entendis Abou Zakariyya al-'Anbari dire que Mouhammad Ibn Ishaq Ibn Ibrahim al-Hanzali lui dit que son pre

avait l'habitude de rapporter d''Abd al-Rahman Ibn Mahdi qu'il avait l'habitude dedire : "Nous tions conciliants concernant l'isnad au sujet de la rcompense et la


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punition et des actions vertueuses, et tions indulgents envers les gens (c'est--direconcernant leur identit et fiabilit); mais lorsque nous transmettions au sujet de ce quiest lgal et ce qui est interdit, nous sommes stricts avec l'isnad et examinonsminutieusement les gens Fin de citation. (al-Madkhal ila ma'rifat al-iklil)

Al-Hakim -quAllah lui fasse Misricorde- rapporte : J'ai entendu Abou ZakariyyaYahya Ibn Mouhammad al-'Anbari dire qu'il entendit Abou al-'Abbas IbnMouhammad al-Sijzi dire qu'il entendit al-Naufali dire qu'il entendit Ahmad IbnHanbal dire : "Lorsque nous transmettons de l'aptre de Dieu au sujet de ce qui estpermis et ce qui est interdit, au sujet des ordonnances lgales, nous sommes stricts; maislorsque nous transmettons du Prophte au sujet des actions vertueuses et ce qui n'est pastabli ou d'abroger une ordonnance lgale, nous sommes conciliants avec les isnads Finde citation. (al-Madkhal ila ma'rifat al-iklil p.11)

An-Nawawi -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : Prcisons ici que pour les savants etles juristes, comme pour les traditionnistes, il est permis et mme recommand de mettre

en pratique les hadiths faibles incitant la vertu et aux uvres (surrogatoires) ou quivisent dissuader de faire le mal, condition toutefois qu'il ne s'agisse pas de hadithsforgs (c'est dire invents de toute pices). En revanche, pour ce qui relve desdispositions lgales comme le licite et l'illicite, les ventes, le mariage, la rpudiation... Onne doit s'appuyer que sur des hadiths authentiques (sahih) ou fiables (hasan), sauf si unhadith faible nous incite des prcautions supplmentaires, par rapport uneprescription donne. Ainsi par exemple, lorsque l'on est en prsence d'un hadith faibleportant sur le caractre rprhensible de certaines ventes ou de certaines unionsmatrimoniales, il est prfrable d'en tenir compte sans que ce soit une obligation. Si

j'insiste sur ce point, c'est parce que je mentionne dans ce livre des hadiths dont jeprcise l'authenticit, la fiabilit ou la faiblesse. Aussi voudrais-je que cette rgle soitbien tablie dans l'esprit du lecteur Fin de citation. (Al-Adhkr)

Cela est permis

On attribue cette position Abou Dwod et Ahmad -quAllah leur fasse Misricorde-.

4) Les conditions remplir pour qu'il soit permis de se baser sur des Hadiths faibles

As-Sakhawi -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : J'ai entendu mon cheick (Ibn Hajaral-'Asqalani) insister sur les dires suivants, et lui-mme me le remit sous forme rdige :"Les conditions pour des pratiques religieuses bases sur du hadith faible sont de trois :

1- Il y a une unanimit sur ceci : le plus faible ne doit pas tre le plus fort. Ceciexclue les hadiths individuellement collectionns par les menteurs ou ceuxaccuss de mensonge, et ceux qui font des erreurs scandaleuses.

2- Qu'il y est pour cela une base lgale gnrale. Ceci exclue ce qui est invent et quin'a pas de base lgale de dpart.


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3- Que l'un ne pense pas, pendant que l'utilisant comme fondement de base, qu'il at tabli comme vrai. Ceci est dans l'ordre de ne pas attribuer au Prophte desmots qu'il n'a pas dits.

Les deux dernires conditions sont d'Ibn 'Abd al-Salam et son compagnon Ibn Daqiq al-

'Id; Abou Sa'id al-'Ala'i rapporta l'unanimit sur le premier". Fin de citation.

c) Le consensus[Al-Ijma]

1) Dfinition

C'est l'unanimit desMoujtahids une dtermine sur une question de jurisprudence aprs lamort du Prophte -salla Allahou alayhi wa salam-.

2) Institution

Allah le Trs-Haut a dit :

Celui qui suivra une autre route que celle des Croyants, Nous le chargerons de ce dontil s'est charg - Nous lui ferons affronter la Ghenne, et quel dtestable devenir

(Sourate 4, verset115)

Le Prophte -salla Allahou alayhi wa salam- a dit : Ma communaut ne se runit pas surun garement et dans une version sur une erreur .

Le Prophte -salla Allahou alayhi wa salam- a dit aussi : J'ai demand mon Seigneurde protger ma communaut d'apostasier dans sa majorit, et Il me l'a accord .

Et il -salla Allahou alayhi wa salam- a dit aussi : Et lorsque vous verrez beaucoup dedivergences, attachez-vous alors la grande majorit .

Il -salla Allahou alayhi wa salam- a dit aussi : Certes cette communaut se sparera ensoixante-treize groupes, soixante-douze sont en Enfer et un seul est au Paradis. C'est lamajorit. (Abou Dawoud)

Ibn Mas'oud -quAllah lagre- a dit : Alors quoi que les musulmans considrent commebon alors c'est bon pour Dieu et quoi que les musulmans considrent comme mal c'estmal pour Dieu . (Ahmad et at-Tayalassi)


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3) On distingue habituellement deux sortes de consensus

Consensus explicite, et par suite, dcisif et irrformable, qui seul a pleine valeurde "source"

Il rsulte d'une dcision prise par un groupe de savants, en nombre suffisammentlev, qui se prononce l'unanimit, et avec l'approbation tacite des autres docteurscontemporains. Il obit des rgles trs strictes :

Principe de conformit : bien entendu, s'appuyant sur les deux premiressources (Coran et Sunna), il ne peut tre en contradiction avec elles

Principe d'unanimit : une seule voix autorise suffit pour rompre unConsensus au moment de sa formulation

Principe d'irrvocabilit : une fois celui-ci exprim, on ne peut revenir sur leconsensus explicite.

Consensus tacite

C'est typiquement le cas d'une opinion communment admise, sans plus. LeConsensus tacite, lui, est toujours rvisable, et peut ventuellement tre confirm ouinfirm par un Consensus explicite.

Le cadi `Iyyd -quAllah luifasse Misricorde- prcise par ailleurs les quatre types detransmission qui doivent faire l'objet du consensus des savants :

Les paroles transmises du Prophte -salla Allahou alayhi wa salam-, comme l'appel la prire.

Sa pratique comme la description de la prire et du nombre de gnuflexions.

La transmission de sa confirmation de ce qu'il avait vu d'eux, sans l'avoir rejet.

La transmission de son abandon de certains faits qu'il avait vus d'eux, et deprescriptions qu'il ne leur imposa pas, malgr leur renomme chez eux, comme la

Zakt sur les lgumes.

4) Limam Ahmed est contre le Ijma ?

Pour ce qui est que Imam Ahmed -quAllah lui fasse Misricorde- refuse l'Ijma, ce proposdans le livreMassail.LImam Ahmed d'aprs son fils Abi Al Fadhl Salih, qui posa la question son pre sur le cas d'un homme qui doit lire la Basmala et ainsi partager sourate Al Anfal deSourate Al Tawba !

LImam Ahmed -quAllah lui fasse Misricorde- dit son fils: Il s'arrte dans le Coransur ce qui a t mis en accord (ijma) entre les savants du prophte, sans rajout ni


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diminution. Fin de citation. Sur ce point on remarque que lImam Ahmed -quAllah luifasse Misricorde- cite l'Ijma des compagnons du prophte.

Dans une autre version, d'aprs Abou Y'ala dans son livreAl Ida sur le fait que Imam Ahmeda dit qu'il fait le Takbir le jour de Arafat jusqu' la fin des jours des Tachriq7. On lui demanda

quel est sonDalil(preuve) ! LImam Ahmed rpondit: lIjma (consensus). . Fin decitation.

D'aprs Abi AbdAllah li fils de LImam Ahmed -quAllah leur fasse Misricorde- quidemanda son pre: Si on ne trouve pas un dalil sur un point que faire?

LImam Ahmed lui dit: Voir l'avis des compagnons du Prophte -salla Allahou alayhiwa salam-. Mais s'ils divergent, voir l'avis qui est le plus proche des paroles duProphte -salla Allahou alayhi wa salam- Fin de citation.

Pour ce qui est des paroles de lImam Ahmed -quAllah lui fasse Misricorde- : Celui qui a

prtendu qu'il y a consensus est menteur . Sur ce point Imam Ahmed rpond Bishr AlMourissi et A'sam. LImam Ahmed -quAllah lui fasse Misricorde- refuse l'Ijma venant desgens comme Al Mourissi et A'sam.

Que Bishr Al Mourissi est un innovateur dviant comme le rapporte Imam Ibn Hajar -quAllah lui fasse Misricorde-. Il a t mme rendu mcrant par la cause de certains parolesqu'il a prononc. Abou Zara Al Razi a dit que Al Mourissi est un Zindiq. Que ce Bishr disaitque le Coran est cr.

On rapporte mme qu'il rejetait le chtiment de la tombe, les questions des deux anges dans latombe, le pont (Sirat) et la balance qui psera les actes des gens le jour de la rsurrection.Pour ce qui est de A'sam c'est un Mou'tazilite.

Imam Ibn Rajab -quAllah lui fasse Misricorde- dans Sharh Al Tirmidhi crit:

Pour ce qui est rapport de Imam Ahmed qu'il rejette l'Ijma, en fait il rpond ausavants Mou'tazilites qui prtendent qu'il y a Ijma sur ce qu'ils disent.

d) L'analogie [Al-Qiya]

1) Dfinition

C'est le rejoignement du statut d'un point o il n'y a pas de texte par un autre o il y a un texte,du fait de leur ressemblance.

La signification linguistique de Qiys est la mesure. En tant que terme juridique Qiys est leprolongement d'une dcision du Shah d'un cas d'origine un nouveau cas en raison de

l'quivalence des causes sous-jacentes (ila). Exemple de Qiys:

vous qui avez cru! Quand on appelle la Salat du jour du Vendredi, accourez

7 Les jours du tachrq sont le onzime, le douzime et le treizime jour de Dhoul-hijja.


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l'invocation d'Allah et laissez tout ngoce. Cela est bien meilleur pour vous, si voussaviez! Puis quand la Salat est acheve, dispersez-vous sur la terre, et recherchez

[quelque effet] de la grce d'Allah, et invoquez beaucoup Allah afin que vousrussissiez.

(Sourate 62, versert 9-10)

Le verset mentionne que, lorsque de l'appel la prire est donne, on doit se dgager de toutcommerce mondain. Le verset ne mentionne pas l'arrt d'actes comme manger, se reposer, ouautre diffrent de la conduite des affaires. Le verset mentionne que lorsque la prire esttermine, dispersez-vous et demandez la grce d'Allah. Cela signifie qu'il ya une raison dequitter le commerce, car le cas chant, nous serions proccups et nous oublierions la prire.L'application de Qiys pour cet exemple serait pour toute autre activit en dehors ducommerce. C'est parce que le Iilah (il manque la prire Jummah) se produit en raison de cesactivits galement Par consquent, travailler, jouer, manger, etc sont interdits durant le tempsdeJumaa parce que toutes ces activits empchent les musulmans d'accomplir la prire de

Jumaa.

Dalil(preuves islamique) indiquant l'autorit de Qiys.

LeDalilest le Coran et la Sunna, car le Qiys doit se faire sur la base d'un verset ou d'unhadith. Lorsqu'un texte mentionne une raison pour une rgle, l'extension de cette rgle touteautre question ayant la mme raison, est considre comme une autre application pour le textedu verset ou du hadith. Il existe des directives et des exigences spcifiques pour le Qiysexpliqu dans les livres de Ousul al fiqh. Parmi ces directives est qu'il ne devrait y avoiraucune dcision existante dans le Coran, la Sunna, et leIjmacomme Sahabah -quAllah lesagre- pour le nouveau cas juger.

Exemple :

Est-ce que la femme doit enlever le vernis ongles avant d'effectuer le Wudhu (ablution) ?Certains prtendent qu'elle n'a pas enlever le vernis ongles pour faire le Wudhu, et ils le

justifient en faisant le Qiys sur la performance duMasah (lessuyage sur les chaussettes).

Le Qiys ne peut pas tre effectue dans cette situation parce que le verset concernant leWudhu affirme explicitement l'ordre de laver toutes les parties des mains, et le vernis

empche l'eau d'atteindre les ongles. Dans le cas du Masah (massage sur les chaussettes), letexte n'est pas prsent avec une Ila (raison lgale) et ne peut tre tendu d'autres choses.Ainsi, le Qiys ne peut tre pratique pour ce cas.

Parmi les autres conditions requises pour le Qiys sont que la rgle d'origine doit provenir duCoran, de la Sunna, et du Ijma comme Sahabah -quAllah les agre- et pas d'un autre Qiys.En outre, les textes du Coran, la Sunna, etIjmaSahabah -quAllah les agre- que doit la

justification de la dcision. Nous ne pouvons pas utiliser nos Aql(intellect) pour arriver unecause (ila).


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Elle est utilise dans les 4 grandes coles juridiques :

Selon Ibn Al-Qayyim, Ahmad Ibn Hanbal -quAllah leur fasse Misricorde- raconte : J'aiquestionn Ach-Chafi' -quAllah lui fasse Misricorde-au sujet du raisonnement paranalogie et il m'a rpondu : "(Il faut y avoir recours) quand on en a besoin" . Fin de

citation. (A'lm ul-muwaqqi'n 1/53)

2) La rgle du Qiys et ses composantes

Al-Imm Ab Bakr Ahmed Ibn Al Ibn Thbit al-Khatb al-Baghdd -quAllah lui fasseMisricorde- [392-462 H] a dit :

Le Qiys [raisonnement par analogie] est de deux catgories :

1] Une catgorie qui sapplique lUnicit dAllh [at-Tawhd]

2] Une catgorie qui sapplique aux dispositions de la Charah [Loi Islamique]

La premire catgorie se divise en deux formes :

La premire forme est le raisonnement par analogie authentique [Qiys us-Sahh] quisert dargument dans la connaissance dAllh , de Son Unicit, dans la Foi lie aumonde de linvisible [al-Ghayb], aux livres rvls, dans la vracit des Envoys. Etce Qiys est approuve pour celui qui le pratique alors que celui qui le dlaisse estblm.

La deuxime forme blmable de Qiys sappliquant lUnicit dAllh [at-Tawhd] est le mauvais Qiys qui mne linnovation [Bida] et lathisme [al-

Ihd] comme le fait dtablir une ressemblance entre le Crateur et ses cratures, entrela ressemblance de ses Attributs et les attributs des ses cratures, de rejeter les

prsances quAllh a tablies pour Lui-mme, et dont Il est qualifi par Ses Envoys,et que le raisonnement par analogie [Qiys] annule.

La deuxime catgorie sapplique aux dispositions de la Charah, elle se divise aussi en deuxformes :

La premire consiste ramener la rgle la situation identique et semblable, celle-ciest recommande.

La deuxime ramener la rgle une situation diffrente et dissemblable, celle-l estblmable.

Fin de citation.

[Kitb al-Faqih wal-Mutafaqih de LImm al-Baghdd, volume 1, page 511]


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3) La fausse analogie

Ibn l-Qayim -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : Lorsque l'analogie confrontel'argument et se met en face de lui, elle devient une analogie vaine, qu'on appelleanalogie diabolique, car elle implique une contradiction entre la vrit et le faux. C'est

pour cela que sa punition est que la raison d'une telle personne, ainsi que sa vie ici-bas etdans l'au-del, soient souills. Il n'y a personne qui contredise la rvlation avec saraison sans que Dieu ne la lui altre au point qu'il dira des choses qui feront rire lesdous d'intelligence . Fin de citation. (As-sawa'iq l-Mourasala p.153)

4. Autres preuves

a) Le principe du convenable [Al-Istihsan]

1) Dfinition

L'istihsn consiste prfrer un jugement un autre du fait de sa supriorit telle qu'on laperoit.

C'est pourquoi on rapporte les paroles de l'Imm Abou Hanfa -quAllah lui fasseMisricorde- : Nous savons que ceci est une opinion, et la meilleure qui nous soitparvenue. Quiconque nous en transmettra une meilleure, nous l'adopterons Fin de

citation.

b) L'obstruction des prtextes [Sad al-Dharai]

1) Dfinition

C'est la condamnation de ce qui conduit au mal et au rprhensible.

2) Son statut selon les casSi un acte est de nature telle qu'elle conduit de faon certaine et invitable la ralisation d'unmal, les savants s'accordent pour considrer qu'il est lui mme prohib.

Si un acte licite conduit la plupart du temps (ghaliban) la ralisation d'un mal, il estgalement prohib, et ce, mme si l'intention qui le motive n'est pas malsaine.

Si un acte est, de nature, licite; nanmoins, il contribue souvent (akthariya) la ralisationd'un mal ou d'un interdit, les avis des savants divergent quant son statut :

Selon lesMlkites et lesHambalites, ce genre d'actes est interdit.


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Selon les Chfi'ites, et lesDhhirites (l'avis des hanafites irait galement dans cesens), il n'est pas interdit, tant qu'il n'est pas tabli que celui qui l'accomplit vise laralisation de ce qui est illicite.

Si un acte licite est accompli afin de parvenir un but illicite, les savants s'accordent pour le

condamner.

c) La parole du compagnon

An-Nakh'i -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : Si j'avais vu les compagnons (Sahaba)faire les ablutions jusqu'aux poignets, c'est ce que j'aurais fait, quand bien mme celadit littralement, jusqu'aux coudes Fin de citation.

d) La pratique des medinois

Mlik -quAllah lui fasse Misricorde- considrait la pratique des Mdinois comme unesource de sonFiqh, et c'est pour cela qu'il aimait ajouter aprs avoir cit rcit ou hadith : Ce que nous considrons comme objet de consensus chez nous Fin de citation, ou bien ilcitait un lment tayant sur lequel il s'appuyait avec force, s'il ne trouvait pas de rcittraditionnel.

Il affirme cela clairement dans son ptre al-Layth Ibn Sa`d -quAllah lui fasse Misricorde-,

dont il a dj t question : J'ai appris que tu mettais des fatwas sur des sujets divers,en contradiction avec ce quoi sont habitus les gens chez nous et dans la ville o nousrsidons. Or, tant donn la crdibilit et la considration dont tu jouis auprs deshabitants de ton pays, pour tout ce qui leur vient de toi et qui satisfait leurs besoins, tuas le devoir de craindre pour toi-mme, et de suivre ce dont nous esprons le salut, carDieu dit dans Son livre : Et les prcurseurs parmi les migrs et les partisans... (9/100). Et Il dit encore : Et annonce la bonne nouvelle mes serviteurs, ceux quientendent la Parole et suivent ce qu'elle contient de meilleur... (39/17-18). Et les gensn'ont qu' suivre les habitants de Mdine : C'est vers elle que le Prophte a migr, lque le Coran a t rvl... Fin de citation. (Al-madrik, p. 34)

Puis Mlik -quAllah lui fasse Misricorde- explicite les raisons qui l'ont pouss adopter cepoint de vue : Et la raison essentielle cela, c'est le fait que le Coran avec sesprescriptions y a t rvl et que ses habitants sont les premiers avoir d appliquer lesobligations religieuses, ordonner le bien et interdire le mal et faire triompher lareligion, puis est apparu aprs le Prophte -salla Allahou alayhi wa salam- ses plusfidles partisans, Abo Bakr, 'Omar et `Othmn, -quAllah les agre- appliquant saSounna aprs l'avoir tudi en profondeur. Les Suivants firent de mme, et Mdinehrita ainsi de leur temps la science de la Sounna et le fiqh de l'Islam. Fin de citation.

Voil la rfrence argumentaire de Mlik c-quAllah lui fasse Misricorde- concernant lapratique des Mdinois, qu'il faisait parfois passer avant le rcit singulier pour la raison qu'il

considrait cette opinion notoire et en vigueur Mdine comme une Sounna rapporte etconnue. En fait, il semble que cette mthode ne soit pas une invention de Mlik, et son matre


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Rabra ar-Ra'y -quAllah lui fasse Misricorde- disait ce propos : Mille personnesrapportant de mille autres vaut mieux qu'une rapportant d'une seule Fin de citation.

Et Mlik -quAllah lui fasse Misricorde- dit : J'ai vu Mohammad Ibn Ab Bakr 'Amr

Ibn Hazm, qui tait cadi, tandis que son frre 'Abd Allh tait un grand connaisseur dehadth et un homme sincre, lorsque son jugement contredisait un hadth, se fairerabrouer par 'Abd Allah, qui lui disait : N'y a-t-il pas un hadth sur cette question ?

Certes, lui rpondit l'autre.Alors, pourquoi ne te rfres-tu pas lui pour ton jugement ?Qu'en penseraient les gens ? , Disait-il alors, c'est--dire que ce sur quoi les vertueuxde Mdine s'entendent est plus digne d'tre appliqu. Fin de citation. [Al-madarik, p. 37]

On voit ainsi que ce n'est pas Mlik qui fut le prcurseur de cette mthode, mais d'autres avantlui, et qu'il n'a fait qu'attacher son nom elle, car il consigna certaines fatwas en contradictionavec les rcits qu'il rapportait.

On voit donc que Mlik admettait comme rfrence argumentaire le consensus des savants deMdine, et qu'il rejetait le rcit singulier s'il contredisait ce consensus, considrant leurscience comme plus fiable. Et les propos transmis de Mlik font rfrence deux types depratiques mdinoises : celles qui ne peuvent tre connues que par transmission, comme l'appel la prire ou les mesures de poids prophtiques, ainsi que celles connues par effortd'interprtation, comme certains verdicts concernant les transactions entre les gens. Et ilsemble que les Malikites ne se soient pas accords par la suite sur une telle gnralisation, etaient prfr distinguer ce qui est transmission de ce qui est interprtation et induction.

Et ils affirment dans leurs livres que, pour Mlik, seules les pratiques mdinoises connues partransmission sont acceptables. Al-Qarf affirme ce propos : Le consensus des Mdinoisn'est une rfrence argumentaire pour Mlik, contrairement aux autres, que lorsqu'il parvenaitpar transmission, avec pour preuve la parole du Prophte -salla Allahou alayhi wa salam- Mdine chasse ses impurets comme le soufflet de forge chasse les impurets du fer .L'erreur tant une impuret, il convient de la rejeter, et leurs divergences tant transmises parles Anciens, et les fils rapportant des pres, le rcit sort de la conjecture et de l'hypothse pourrentrer dans le domaine de la certitude.

Il faut dire aussi que, mme si les Malikites sont devenus clbres pour cette opinion, d'autresla partageaient galement avec eux. C'est le cas d' ach-Chfi' -quAllah lui fasse Misricorde-

lui-mme, qui respectait le consensus des Mdinois qui ne pouvait qu'avoir sa raison d'tre. Ets'ils divergeaient avec les Malikites, c'tait sur un seul point la question de la ralit duconsensus.

Quant Ibn al-Qayyim -quAllah lui fasse Misricorde- dansIlm al-mouwaqqain, ildistingue trois types de pratiques des Mdinois dans le cas de la transmission :

Un premier, la loi transmise du Prophte -salla Allahou alayhi wa salam-,

Un second, la transmission de la pratique permanente, comme les legs pieux, lemtayage et l'appel la prire sur des lieux levs.

Enfin, un troisime, la transmission des lieux et des quantits.


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Et Ibn al-Qayyim a affirm8 que cette pratique tait une rfrence argumentaire qu'ilconvenait de suivre, ainsi qu'une Sounna acceptable.

Il ressort de tout cela que Mlik acceptait sans critique le consensus des Mdinois si sa sourcetait la transmission, alors que si celle-ci tait l'induction, les avis divergent. CertainsMalikites rapportent trois types d'opinions :

La premire, que l'induction n'est pas une rfrence argumentaire, sans que l'on donnela priorit l'interprtation des Mdinois par rapport une autre. C'est ce qu'affirmeal-Abhart

La seconde, c'est que tout en n'tant pas une rfrence argumentaire, leur interprtationest prfre celle des autres. Certains Malikites et certains Chafiites l'ont adopte.

Et la troisime, c'est que leur consensus par interprtation est une rfrenceargumentaire. La lettre al-Layth semble indiquer que c'est l'opinion de Mlik lui-mme, ainsi que de la plupart des Maghrbins. Al-Qarti le laisse aussi entendre.

On voit donc que si les Malikites sont en accord dans le cas de la transmission, il n'en est pasde mme en matire d'interprtation, mme si dans leur majorit, ils l'admettent commerfrence d'argumentation. Concernant la question de la pratique mdinoise si un rcitsingulier vient la contredire, il faut distinguer les deux types de consensus : dans le cas d'unetransmission, le consensus prcde le rcit singulier, car il s'agit alors d'une transmissionnotoire, et que le rcit singulier ne peut la contredire, car il est conjectural et que le notoire estindiscutable. Cela est accept par tous les Malikites. Cela n'est plus le cas si le consensuss'appuie sur une interprtation, en tout cas pour la plupart des Malikites.

Ibn al-Qayyim a explicit la diffrence entre les deux types de consensus des Mdinoislorsque le rcit les contredit en ces termes : On sait que la pratique Mdine aprsl'poque des califes bien dirigs et des Compagnons dpendait des muftis et des princesqui s'y trouvaient, ainsi que des contrleurs des prix (mouhtasib) et le peuple ne s'yopposait pas. Ainsi, lorsque le mufti mettait un avis, le gouverneur le faisait appliqueret le contrleur des prix s'y conformait. C'est ce quoi on ne s'intressait pas lorsqu'il yavait contradiction avec les traditions, et non pas la pratique du Prophte, de sessuccesseurs et des Compagnons. Les deux ne se mlangent pas, et nous confirmons

fermement l'un, tandis que nous abandonnons l'autre lorsqu'il contredit la Sounna.Rabi'a Ibn Ab 'Abd ar-Rahrnn pratiquait l'ift , le contrleur des prix SoulaymnIbn Bill faisait appliquer sa fatwa et le peuple la mettait en pratique, comme celaapparat dans les rgions o seule la doctrine malikite prvaut... Sinon, celui qui n'entenait pas compte tait blm. Fin de citation.

Il conclut9 en affirmant qu'un consensus ayant pour fondement la transmission n'est jamaiscontredit par une Sounna authentique, tandis qu'aucune pratique fonde sur l'interprtation nepeut passer avant une Sounna.

8Ilm al-mouwaqqain, volume 2, page 304.9Ilm al-mouwaqqiin, page 308.


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Il nous faut convenir du fait que Mlik, lorsqu'il arguait du consensus mdinois, ne se limitaitpas aux questions connues uniquement par transmission, mais citait galement les cas ointervenait l'opinion. Ses termes dans l'ptre al-Layth confirment cette gnralisationcomme nous l'avons vu dans la rponse d'al-Layth et propos des questions sur lesquelles ilsdiver-geaient, comme celle de l'abandon et du divorce. Cependant, donnait-il la priorit au

consensus des Mdinois sur le rcit traditionnel si celui-ci tait de nature singulire (hd)

On a vu qu'il tudiait les hadth avec minutie et esprit critique, comparant avec les sourcesgnrales et les principes fixes que les sources concordaient tablir. Parfois, la lumire dece qui tait pratiqu et transmis des Suivants, et avant eux, des Compagnons, il considraitcertains rcits comme faibles, mme s'il se fondait pour cela ds le dbut sur uneinterprtation qu'il faisait sienne, car il dtestait l'outrance (al-ighrb,) lorsqu'il y voyait unedviation.

5. Mthodologie des coles [madhahib].

a) L'cole hanafite

1) Son fondateur

Abou Hanifa An-Nou'mn Ibn Thbit Ibn An-Nou'mn, clbre sous le nom du plus grandImm ; -quAllah lui fasse Misricorde-.

Sa naissance et sa jeunesse (80 H)Il est n en l'an 80 AH (699 E.C.) Koufa en Irak.

Sa jeunesseDepuis sa plus tendre enfance, aprs avoir mmoris le Noble Coran, il partait s'agenouillerdans ces cercles de sciences. Toutefois, il tait proccup par le commerce avec son pre.Mais lorsque le juriste ' mir Ach-Cha'b vit en lui les signes de l'intelligence et la vivacit del'esprit, il lui recommanda d'assister aux assembles des savants et de se dpenser dansl'tude. Le jeune Imm Abou Hanfa donna une suite favorable ce conseil et dirigea sesefforts et son nergie vers les cercles de science. Il rapporta le Hadth, tudia la langue et lalittrature, se versa dans la science du Kalm o son astre brilla au point de dbattre avec lesaptres des diffrentes sectes et de rfuter de fausses croyances en matire de Credo. Puis, ilse dirigea vers le Fiqh et accompagna Hammd Ibn Ab Sulaymn pendant dix-huit ans.

Ses professeursL'Imm Abou Hanfa accomplissait le plerinage frquemment; on dit qu'il fit 55 plerinages.Ces voyages rptitifs vers les lieux saints lui permirent de rencontrer de grands juristes etmmorisateurs du Hadth et de puiser dans leur savoir. Certains historiens comptent 4 milleprofesseurs pour Abou Hanfa.Al-Khtib -quAllah lui fasse Misricorde- dit son sujet : Ila vu Ans Ibn Mlik, Abou Hanfa a appris les Hadths du clbre ach-Cha'b : Adh-Dhahab a crit que celui-citait "le plus grand matre de Abou Hanfa" Fin de

citation. (cit dans Dars- Tirmidh, tome 1 p. 93)


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Il tudia galement chez 'Ikrima, Nfi', Zayd Ibn 'Al Zayn Al-' bidn (m. 122 A.H), Ibrhiman-Nakh' ... Mais celui de qui il pris le plus le fiqh est Hammd Ibn Ab Soulaymn.

Ses lvesL'Imm Abou Hanfa surpassa ses collgues et son toile brilla du vivant de son sheikh. Il lui

succda la tte de l'enseignement du Fiqh et dirigea l'cole de l'opinion. De nombreuxtudiants et disciples l'ont entour, parmi eux, se distingurent des gens aussi doues etdvoues que : Abou Yossouf, Ach-Chaybni, Zoufar, 'Abdou r-Razzq.

Aprs la mort de son sheikh, Hammd Ibn Ab Soulaymn, la direction du cercle de Fiqh finitentre les mains de l'Imm Abou Hanfa qui tait alors un quadragnaire. Les tudiants l'ontalors entour pour puiser dans sa science abondante et son Fiqh. Il avait une approched'enseignement toute originale. Face une question juridique, il ne donnait pas la rponsedirectement, il exposait la question ses disciples pour que chacun propose une solutionargumente. Puis, l'Imm commentait les propos de ses lves, en rectifiant ce qui mrite del'tre, puis au terme de cette discussion sondant les facettes du problme et les pistes de

rponse, le professeur pdagogue et ses lves arrivaient une solution juridique. L'ImmAbou Hanfa entourait ses lves de ses soins. Il dpensa mme de son argent pour ses lves,notamment son fidle disciple Abou Yossouf pour lui faciliter la recherche de science et luipargner des difficults financires qui constituaient un frein dans ses tudes. Abou Hanfa agalement eu des lves qui furent de grands savants de Hadths : Abdullh Ibn ul-Mubraken est un exemple, Yahy Ibn Sa'd al-Qattn un autre.

Son ouvrage le plus clbre[Al Fiqh al-akbar10]

Sa mort (150 H ; 70 ans)

Abou Hanfa retourna Allh le 11 Jumdah Al-Ola 150 A.H. (14/06/767)

2) Sa mthodologie de jurisprudence

Abou Hanfa -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : Je m'inspire d'abord du Coran et sije n'y trouve pas ce que je cherche, je m'inspire de la Sounna du Prophte (paix etbndiction de Dieu sur lui) et des hadth directs authentiques. Lorsque je ne trouve riendans ces deux sources, je me penche alors sur les dclarations des compagnons,choisissant librement celui que je dsire; puis je reste fidle son jugement et neconsulte pas l'opinion d'un autre compagnon. Et, si encore mes recherches me

conduisent Ibrahm, ach-Cha'b ou Ibn Moussayyib alors je suis habilit faire uneffort d'ijtihd comme ils l'ont fait eux-mmes Fin de citation.

b) L'cole mlikite

1) Son fondateur

Son arrire grand-pre,

10 Que vous pouvez tlcharger bi fadli l-Lah sur notre site, rubrique Aqida.


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'Abou Amir, tait un grand compagnon qui a assist toutes les batailles menes par leProphte -quAllah lui fasse Misricorde- l'exception de celle de Badr.

Son grand-pre,Malik bin 'Abi 3Amir, tait un grand tabiiy et un de leurs savants. Il tait l'un des quatre qui

ont eu le privilge de prendre le corps de Outhman bin Affan, la nuit, pour l'enterrer.

Son preLui aussi tait un savant.

Sa naissanceL'Imam Malik est ne en 93 de l'Hgire. Sa mre l'a port durant trois ans.

Description physiqueIl tait grand, majestueux, presque chauve, sa barbe tait blanche et la couleur de sa peau taitblanche tirant vers le blond.

Sa mortA la fin de sa vie, l'Imam Malik est tomb malade. C'tait un dimanche. Il resta ainsi durant22 jours puis il mourut, un dimanche, le 11 Rabi3ou l-'Awwal de l'anne 179 de l'Hgire.


Son rite est celui des gens du Hijaz, des adhrents de l'cole de Sa'd Ibn al-Mousayyib. Lesprincipes fondamentaux de l'cole Malikite se rsument comme suit :

c) L'cole chfi'ite

1) Son fondateur

Son nomAbou 'Abdoullh Mouhammad ibn Idrss ibn Al-Abbs Ibn Othmn Ibn Chfi' ibn Assib ibn'Abd ibn Yazd ibn Hchim ibn 'Abdil-Muttalib ; -quAllah lui fasse Misricorde-.

Sa naissance (150 H)Il est n en 150 H (772) Ghaza en Palestine, selon l'opinion la plus reconnue. L'Imm Shfi'i-quAllah lui fasse Misricorde- a dit : je suis n Ghaza en l'an 150, qui est l'anne os'est teint AbuHanfa Fin de citation.

C'est pourquoi les gens disent encore aujourd'hui concernant cette anne : Un Imam estmort et un Imam est n Fin de citation.

Une autre version affirme qu'il est n Asqalon et une autre au Yemen. En tout tat de cause,il est n dans une rgion qui lui tait trangre, et loigne du pays d'origine de sa tribu laMecque, dans le Hidjz.

Son dpart pour la Mecque


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Son pre est mort avant que Mouhammad ne le connaisse, et il le laissa donc sa mre, quitait une femme appartenant la tribu des Azd.

Il a dit: Ma mre m'a emmener avec elle la Mecque alors que je n'avais que deuxans Fin de citation.

Ses tudesIl apprit le Coran par cur la Mecque tant encore un jeune enfant, puis il se mit tudier lalangue arabe, la littrature et la posie avec ardeur, jusqu' devenir une rfrence dans cestroismatires.

Isml ibn Yahi -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : j'ai entendu Ach-Chfi'i dire :"J'ai appris le Coran l'ge de sept ans et le Mouwatt de l'Imam Mlik l'ge de 10ans" Fin de citation.

L'apprentissage de l'arabe dans la tribu des Ban Hudhayl

Il quitta la Mecque pour rejoindre la tribu des Ban Hudhayl, avec qui il resta plus de 17 ans,car ils taient la tribu la plus loquente de toute l'Arabie. Il apprit d'eux l'loquence de lalangue et sa force,

La science du hadith

Puis ses aspirations se dirigrent vers la science du Hadth et de la Jurisprudence qu'il allarechercher chez de grands matres.

Il apprit, comme dit plus haut, le Mouwatta de l'Imam Mlik. Il rencontra ce dernier, qui futsubjugu par le jeune Mouhammad et sa lecture. L'Imam Malik -quAllah lui fasse

Misricorde- lui dit un jour : fils demon frre ! Apprends et Allah t'lvera. Fin decitation.

Une autre fois, il lui dit : Mouhammad ! Crains Allah, car tu vas certainement avoirun avenir d'une brillance hors du commun. Fin de citation.

Ses diffrents voyages pour la recherche de la scienceL'Imm Ach-Chfi'i effectua d'innombrables voyages qui eurent un impact immense etbnfique sur sa science et ses connaissances. En effet, il quitta la Mecque pour Ban

Hudhayl, puis il retourna la Mecque, puis se dirigea vers Mdine, afin de rencontrer l'Imamde la ville de l'Hgire, savoir L'Imam Malik ibn Anas. Puis aprs la mort de l'Imam Malik, ils'installa Baghdad puis revint la Mecque. Il la quitta une fois encore pour retourner Baghdad, puis de Baghdad se dirigea vers l'Egypte.

Ibn Khallikn -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : L'hitoire de son voyage vers l'ImamMalik est connue, c'est pourquoi nous n'allons pas nous tendre ce sujet. Il alla ensuite Baghdad en 195H, dans laquelle il resta deux ans, puis il se dirigea vers la Mecque,puis revint Baghdad en 198H, mais il n'y resta qu'un mois. Enfin, il quitta Baghdadpour l'Egypte, o il arriva en 199H (ou 201H selon certaines versions). Il resta en Egypte

jusqu' sa mort, le dernier vendredi du mois de Rajab de l'an 204H. Fin de citation.

Ses livres


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- La mre [Al-Oum]- La Risla - les fondements du droit musulman

Ses professeursMlik, Mouslim ibn Khald az-Zangi, Soufian ibn 'Ouyayna...

Ses disciplesRabi Ibn Soulayman...

Sa mort (204 H ; 54 ans)Il s'est teint aprs la prire du Maghreb, la nuit du vendredi, dernier jour du mois de Rajab del'an 204H, l'ge de 54 ans.


Il lImam Chafii -quAllah lui fasse Misricorde- a dit : Les sources premires sont leCoran et la Sounna.

S'il n'y trouve pas de rponse assez claire, le juriste peut avoir recours l'analogie sur labase du Coran et de la Sounna.S'il existe un hadth du Prophte (paix et bndiction de Dieu sur lui) dont la chane derapporteurs est ininterrompue, aucune autre source ne devra tre consulte.Tout consensus sera prioritaire sur un hadth rapport par une seule personne.L'interprtation d'un hadth doit tre base sur son sens explicite. Si le hadth permetplusieurs interprtation, alors celles qui se rapprochent le plus de son sens expliciteauront la priorit.S'il existe un certain nombre de hadth de mme porte sur un sujet particulier alorscelui dont la source est la plus authentique aura la priorit.Tout hadth dont la chane de rapporteurs est interrompue [mounqat'] ne sera pasvalable sauf ceux d'Ibn Moussayyib.Il n'est pas admis de faire l'analogie partir d'un principe (Asl) qui a dj dduit d'unprincipe prcdent.On ne peut interroger ni sur le pourquoi ni sur le comment d'une source originale,contrairement aux sources secondaires.Et si l'on peut effectivement tablir la validit d'une dduction analogique tablie partir d'une source originale, alors elle doit tre accepte comme telle et avoir forced'argument . Fin de citation. (al-Minhj de l'Imm an-Naww et al-MouSanaf wa al-fikras-sm d'Ibn Moundhir)

d) L'cole hanbalite

1) Son fondateur

Son nom et sa gnalogieAhmad Ibn Mouhammad Ibn Hanbal. Il est appel l'imam desMouhadithn. Ahmad IbnHambal est un Arabe. Il appartenait la tribu des Banou Chiban ; -quAllah lui fasse

Misricorde-.

Son preSon pre Mohammed ibn Hambal, appartenait l'arme du Khorasan.


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Son grand-pre

Son grand-preIbn Hilal, fut gouverneur de Sarakhs sous les Omeyyades. Et l'un des, premierspropagandistes Abbasides.

Sa naissance (164 H.)Ahmad ibn Hambal naquit en rabi' Ath-Thni 164H, quelques mois aprs que son pre, se futtabli Bagdad

La mort de son pre (167 H ; 3 ans)A Baghdad.

2) Dveloppement de cette cole

Salih et 'Abdoullah, deux des fils d'Ahmad furent troitement associs la vie intellectuellede leur pre, et allaient tre parmi les premier artisans de cette construction collective qu'est lehambalisme.

Ahmad ne consigna pas lui-mme son cole juridique, ni ne rdigea le moindre trait dejurisprudence. Il ne dicta pas non plus les verdicts de son cole ses disciples et dtestaitqu'on consignt ses opinions et ses fatwas. On doit la compilation de la jurisprudencehanbalite Ab Bakr Al-Khalll11 -quAllah lui fasse Misricorde-, le disciple d'Ab BakrAl-Marwaz. Celui-ci parcourut les contres la recherche des verdicts rendus par l'ImmAhmad et russit en recueillir un nombre sans prcdent qu'il classifia dans son ouvrage envingt volumes intitul Al-Jmi' Al-Kabr ("Le grand recueil"). Ensuite, il se consacra enseigner la jurisprudence de l'Imm Ahmad dans la Mosque d'Al-Mahd Bagdad. L'cole

juridique de l'Imm Ahmad venait ainsi de natre et tait passe d'une somme parsed'opinions transmises oralement un corpus crit.

Puis, Ab Al-Qsim Al-Khiraq -quAllah lui fasse Misricorde- se chargea de faire unesynthse de la compilation ralise par Ab Bakr Al-Khalll qu'on connat sous le titre de"L'abrg d'Al-Khiraq ". Son ouvrage connut beaucoup de succs, si bien qu'on lui connatprs de trois cents commentaires et explications dont notamment Al-Moughn d'Ibn QudmaAl-Maqdis -quAllah lui fasse Misricorde-. Non seulement Ibn Qoudma commenta

l'ouvrage, mais il se chargea galement de relever les diffrentes opinions existant au sein del'cole tout en fournissant les arguments des diffrents partis et en arbitrant entre eux, le toutdans un style remarquablement fluide et prcis.

Ensuite, Ibn Taymiyah12 -quAllah lui fasse Misricorde- l'Aeul, fit une classification desquestions juridiques de l'cole hanbalite dans son ouvrage Al-Muharrar. Aprs cela, lalittrature hanbalite se multiplia et se dmocratisa.

11 Dcd en 311 A.H., 923 E.C.12 Ibn Taymiyah Al-Jadd), alias 'Abd As-Salm Ibn 'Abd Allh - dcd en 652 A.H., 1254 E.C.

8/6/2019 Oussoul Al-Fiqh -+ - Introduction a la scie

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Oussoul Al-Fiqh -+ - Introduction a la science des fondements de la Jurisprudence

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