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LE JEUNE

INDEPENDANTN° 5897 - SAMEDI 7 OCTOBRE 2017

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SELON LE PDG D’AIR ALGÉRIE Le «low cost»

étrangerincommode le

pavillon nationalPage 24

Un terroriste se rend aux autorités militaires à TamanrassetPage 5

RÉVISION DE LA LOISUR LES HYDROCARBURES La règle 51/49

ne sera pas touchée,selon Ouyahia

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Raouya revient sur l’impératif du financement non conventionnel

Une fois de plus, le ministre desFinances, Abderrahmane Raouya,

a justifié le recours dugouvernement au financement

non conventionnel. Pourl’argentier du pays, c’est l’ultimesolution après avoir épuisé tousles moyens classiques en matière

de couverture du déficitbudgétaire, et c’est mieux quel’endettement extérieur dont lesrépercussions risquent d’être très

lourdes sur le plansocioéconomique du pays. «Il estvrai que la majorité des pays qui

font face à des difficultésfinancières recourent

généralement à l’endettementexterne, mais notre ancienne

expérience en la matière nous apoussés à privilégier

l’endettement interne», a-t-ilaffirmé à l’Assemblée populairenationale lors d’une séance

plénière consacrée à laprésentation du projet de loimodifiant et complétant la loi

relative à la monnaie et au crédit

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DR

LA PLANCHE À BILLETS, L’ULTIMESOLUTION FACE À LA CRISE

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION FONDÉ LE 28 MARS 1990 – ISSN 1111-0115. PRIX : ALGÉRIE 10 DA, FRANCE 1 EURO

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La lutte contre le terrorisme ne peut se borner à la seule dimension répressive et«reste incomplète» si elle repose uniquement sur les moyens sécuritaires. L’Algérieest fermement convaincue que la prévention et la lutte contre le terrorisme exigentencore un haut niveau de vigilance, de mobilisation et de coopération à multiplesfacettes aux niveaux national, régional et international, a déclaré à New York le

représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, Sabri Boukadoum.

PLF 2018

DE NOUVELLES MESURES POURRENFLOUER LES CAISSES DE L’ETAT

Le projet de loi de finances pour 2018, adopté mercredi par le Conseildes ministres, prévoit une série de mesures législatives et fiscalesallant dans le sens de la consolidation de l’investissement productifet du renflouement des recettes budgétaires, tout en maintenant

le dispositif de la solidarité nationale.Page 2

L’ALGÉRIE À PROPOS DE LA LUTTE ANTITERRORISTE «ELLE NE PEUT SE LIMITER

À LA SEULE DIMENSION RÉPRESSIVE»

A LA UNE

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5897 DU SAMEDI 7 OCTOBRE 2017

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LE PROJET de Loi de finances 2018, adoptémercredi par le Conseil des ministres, prévoitune série de mesures législatives et fiscalesallant dans le sens de la consolidation de l’in-vestissement productif et du renflouement desrecettes budgétaires, tout en maintenant ledispositif de la solidarité nationale. Sur leplan budgétaire, le texte prévoit des dépensesglobales de 8 628 milliards de dinars (mdsDA) composées de 4 043,31 mds DA dedépenses d’équipement et de 4 584,46 mdsDA de dépenses de fonctionnement, indiquele document portant le projet de Loi definances 2018.Le plafond d’Autorisation de programme aété fixé à 3 170,5 mds DA pour couvrir le coûtdes réévaluations du programme en cours etle coût des programmes neufs susceptiblesd’être inscrits au cours de l’année 2018. Outre les dépenses d’équipement mobiliséespour les mêmes secteurs socio-économiquesque ceux dans les lois de finances précé-dentes, il est prévu de puiser dans le budgetd’équipement pour le règlement des créancesdétenues sur l’Etat pour un montant de 400mds DA. Il s’agit aussi d’opérer une contributionexceptionnelle de 500 mds DA au profit de laCnas, afin de permettre au gouvernementd’aborder l’année 2018 sans risque d’explo-sion du dispositif de la protection sociale.Quant au budget de fonctionnement, il estestimé à 4 584,46 milliards DA (contre 4591,8 milliards DA en 2017). Par ailleurs, le PLF 2018 table sur des recettesbudgétaires de 6 496,58 mds DA (contre 5635,5 mds DA en 2017), composées de 3688,68 mds DA de ressources ordinaires(contre 3.435,4 mds DA en 2017) et de 2807,91 mds DA de fiscalité pétrolière (contre

2 200,1 mds DA). Pour permettre unemeilleure prévisibilité à moyen terme de lapolitique budgétaire et inciter les secteurs às’inscrire dans un objectif soutenable, le pro-jet de texte a élaboré une estimation desdépenses et des recettes jusqu’à 2020. Pour 2019, il table ainsi sur des dépenses defonctionnement de 4 788,98 mds DA et desdépenses d’équipement de 3 072, 8 mds DA,tandis que pour l’exercice 2020, les dépensesde fonctionnement sont estimées à 4 798, 61mds DA contre 3 070,05 mds DA pour lesdépenses d’équipement. En outre, les concep-teurs de ce projet de loi tablent sur une aug-mentation des recettes globales à 6 570,1 mdsDA en 2019 dont 2 883,9 mds DA de recettesfiscales pétrolières. Dans le cadre de la solidarité nationale, uneenveloppe budgétaire de 1 760 milliards deDA sera allouée aux transferts sociaux durantl’exercice 2018, en hausse de près de 8% parrapport à 2017. Face à la rareté des ressourcesbudgétaires, le PLF autorise le ministère desFinances à procéder à des opérations d’émis-sions souveraines de titres, à moyen et longtermes, destinées aux personnes physiques etmorales pour participer au financement desinfrastructures ou des équipements publicsmarchands de l’Etat.

Sanction des investisseurs douteux

Pour lutter contre la spéculation dans le fon-cier industriel, une pénalité sera payée partout bénéficiaire de terrain à vocation indus-trielle mis sur le marché par voie de cessionpar des organismes publics ou par voie deconcession par les Domaines, dans le cas où ildemeure inexploité pour une période supé-rieure à trois ans. Le PLF 2018 fixe cette

pénalité à 5% de la valeur vénale du foncieren question. Aussi, toute entreprise de pro-duction et de montage de véhicules lourds etlégers, qui accuse du retard dans le respectdes engagements qualitatifs, quantitatifs oudu rythme d’intégration nationale, s’exposeau paiement d’une amende, avise le mêmetexte. Pour encourager les investissements dans laproduction des lampes LED qui consommentmoins d’énergie, les droits de douanes appli-qués à l’importation de cette catégorie delampes seront augmentés à 30% contre 5%actuellement. Pour compenser le déficit budgétaire, le PLF2018 a révisé à la hausse plusieurs taxes,comme il a introduit de nouveaux impôts pourcontrebalancer la chute des recettes fiscalespétrolières et préserver l’environnement. Souvent réclamé par les parlementaires, unimpôt sur la fortune a été introduit par le PLF2018 et auquel seront assujetties les per-sonnes détenant un patrimoine d’une valeursupérieure à 50 millions DA. La Taxe sur lesproduits pétroliers (TPP) applicable aux car-burants sera augmentée de 5 DA/litre pourl’essence et de 2 DA/litre pour le gasoil.Quant au tarif de la taxe additionnelle sur lesproduits tabagiques, il a été fixé à 21 DA parpaquet, bourse ou boîte. Chaque 21 DA préle-vé sera réparti à hauteur de 10 DA au budgetde l’Etat, 6 DA au profit du Fonds pour lesurgences et les activités de soins médicaux, 2DA pour le Fonds national de sécurité socia-le, 2 DA pour le Fonds de lutte contre le can-cer et 1 DA pour le Fonds de solidarité natio-nale. De surcroît, la partie fixe de la Taxe inté-rieure de consommation (TIC) des différentstabacs a été révisée en hausse. En outre, unetaxe de domiciliation bancaire sur les opéra-

tions d’importation est instaurée pour un tauxde 1% du montant de l’importation.

La vente de l’orge et du maïs exemptede taxes

Parmi les mesures-phares du PLF 2018 figureégalement l’exemption de la TVA des opéra-tions de vente de l’orge et du maïs ainsi queles autres matières destinées à l’alimentationdu bétail. Cette mesure s’explique par le faitque la filiale de l’aliment du bétail estconfrontée à d’énormes difficultés liées à lademande croissante des éleveurs pour cesproduits et à leur cherté. Une telle situation aréduit considérablement l’accès des éleveursaux aliments et a accentué la tension dans lesecteur. A travers ce dispositif, il s’agit ausside maintenir la dynamique de croissance del’offre et d’encourager la production nationa-le de ces aliments du bétail. En ce qui concer-ne le logement public, le Trésor sera autoriséà prendre en charge des intérêts pendant lapériode de différé et la bonification à hauteurde 100% du taux d’intérêt des prêts accordéspar les banques publiques dans le cadre de laréalisation de la 4e tranche de 120 000 loge-ments de type location-vente (AADL). Dansle cadre du commerce numérique, le PLF2018 dispose que tout agent économique quioffre des biens ou services à des consomma-teurs doit mettre à leur disposition des termi-naux de paiement électronique (TPE) pourleur permettre, sur leur demande, de régler lemontant de leurs achats par carte de paiementélectronique. Ce qui permet l’essor du paie-ment électronique, l’amélioration de la traça-bilité des paiements et le maintien des mou-vements des fonds dans le circuit formel.

Z. N.

FACE À LA CRISE BUDGÉTAIRE

PLF 2018 : de nouvelles mesures pour renflouerles caisses de l’Etat

La révision de la loi surles hydrocarbures, qui a

suscité de vivesréactions aussi bien chezla classe politique que

dans la presse, a amenéle Premier ministre,Ahmed Ouyahia, à

mettre les choses auclair en mettant fin aux

spéculations.

Contrairement à ce qui a étéannoncé dans la presse, larègle 51/49 ne sera pas tou-

chée. «La révision de la loi sur leshydrocarbures ne portera sur aucu-ne question de souveraineté, y com-pris la règle 51/49% régissant lesinvestissements étrangers en Algé-rie», a assuré le chef de l’Exécutifsur son site web. L’annonce de la révision de la loisur les hydrocarbures a ouvert lavoie à de nombreuses spéculations.Il est donc utile de préciser quecette révision ne portera sur aucunequestion de souveraineté, y comprisla règle 51/49% dans les partena-riats avec l’étranger», a-t-il insisté.Lors de sa visite dimanche dernierau pôle pétrochimique d’Arzew, le

Premier ministre a soutenu qu’unerévision de la loi en vigueur sur leshydrocarbures était nécessaire«pour attirer de nouveaux investis-seurs et améliorer les recettes finan-cières du pays». Une déclaration qui a donné librecours aux spéculations des médiaset de certains partis politiques quiont tout de suite interprété que cesréformes consistent forcément àannuler la règle 51/49 fort contestéepar les compagnies pétrolièresétrangères. Or Ouyahia avait parléde l’impératif pour Sonatrach de

faire face aux défis actuels du sec-teur de l’énergie, marqué par lachute drastique du prix du pétrole etde mettre toutes ses potentialités etses ressources au service du pays. Pour sa part, le ministre de l’Ener-gie, Mustapha Guitouni, a déclarérécemment qu’une réflexion étaitengagée pour réviser la loi sur leshydrocarbures à l’effet d’améliorerl’attractivité du pays en directiondes partenaires étrangers, notam-ment dans la prospection et l’ex-ploitation des hydrocarbures.«Cette révision de la loi est d’autant

plus nécessaire que la plupart desappels d’offres lancés par l’Algériepour la recherche et l’explorationpétrolières se sont avérés infruc-tueux, avait expliqué le ministre. Quant aux aspects de la loi quiseront révisés, Guitouni a citéessentiellement la fiscalité en expli-quant que lorsque le dispositif fiscalavait été introduit dans la loi envigueur, le baril du pétrole était àplus de 100 dollars: «Ce qui n’estpas le cas aujourd’hui avec un barilqui tourne autour de 50 dollars.Nous ne pouvons appliquer lemême dispositif fiscal pour un barilà 150 dollars qu’à 50 dollars, carl’investisseur ne viendra paspuisque non intéressé». En vigueur depuis 2013, année mar-qué par une hausse des prix de l’ornoir, la loi actuelle sur les hydrocar-bures qui a modifié et complétécelle du 28 avril 2005, a introduitun système d’écrémage des super-profits applicable aux bénéficiairesdu taux réduit de l’Impôt complé-mentaire sur le résultat (ICR). Elle aaussi élargi le contrôle fiscal auxcompagnies pétrolières étrangèresopérant en Algérie alors qu’aupara-vant, seul le groupe Sonatrach étaitconsidéré comme sujet fiscal sou-mis aux obligations de contrôle de

sociétés, prévu par le code desimpôts algérien. La loi actuelle aégalement révisé la méthodologiede détermination du taux de la Taxesur le revenu pétrolier (TRP) quiest, depuis 2013, basée sur la renta-bilité du projet au lieu du chiffred’affaires. Elle a maintenu l’exerci-ce exclusif par Sonatrach de l’acti-vité transport par canalisations deshydrocarbures et des produits pétro-liers, comme elle accorde la priori-té à la satisfaction des besoins enhydrocarbures liquides et gazeux dumarché national, notamment à tra-vers un dispositif obligeant lescontractants à céder au prix interna-tional une partie de leur production.La loi en vigueur donne la possibi-lité d’acquittement en nature de laredevance, et a clarifié et précisécertaines missions de l’Autorité derégulation des hydrocarbures(ARH) et de l’Agence nationalepour la valorisation des ressourcesen hydrocarbures (Alnaft). Elle a assoupli les conditionsd’exercice des activités de prospec-tion, de recherche et, ou d’exploita-tion des hydrocarbures, et a renfor-cé l’implication de Sonatrach dansl’exercice des activités de recherchedes hydrocarbures.

Z. M.

OUYAHIA TIRE LES CHOSES AU CLAIR :

«La révision de la loi sur les hydrocarburesne touchera pas la règle 51/49»

A LA UNE


3 LOI SUR LA MONNAIEET LE CRÉDIT En débat mardi prochainau Conseil de la nation LE CONSEIL de la nation reprendra sestravaux mardi prochain en séancesplénières consacrées à la présentation etau débat sur le projet de loi sur lamonnaie et le crédit, apprend-on desource médiatique. Le président duConseil de la nation, AbdelkaderBensalah, a présidé une réunion del’instance de coordination au cours delaquelle les membres ont examiné lecalendrier des travaux de la chambrehaute et décidé que les travauxreprendront mardi 10 octobre 2017 enséances plénières consacrées à laprésentation et au débat sur le projet deloi complétant l’ordonnance 03-11 du27 Joumada Ethania 1424correspondant au 26 août 2003 relativeà la monnaie et au crédit. Cetamendement vient après l’annonce duPremier ministre Ahmed Ouyahia derecourir au financement nonconventionnel pour faire face à la criseéconomique que vit le pays.L’amendement proposé viseprincipalement à faciliter lefinancement non conventionnel enaccordant à la Banque d’Algérie lapossibilité d’acheter, sans limite fixée,pendant cinq ans des émissions duTrésor public. Si cette mesure est plutôtbien accueillie par des parties de lasphère économique, il n’en demeurepas moins que certains analystes nesont pas du tout emballés par cettedécision, estimant que celle-ci « n’estnullement la solution à la crise quesubit le pays». En effet, selonl’économiste Mourad Goumiri, «unetelle mesure devrait être priseconcomitamment avec la mise en placed’une politique fiscale, budgétaire,douanière, domaniale de façonharmonieuse, le tout dirigé par un seulchef d’orchestre qui doit forcément êtreun homme politique». Goumiri aégalement critiqué les économistesayant suggéré le Fonds de régulationdes recettes (FRR). « Le FRR a permisd’usurper le pouvoir législatif : oncalculait sur un prix du baril de pétroleà 19 dollars alors que celui-ci avaitatteint, à un moment donné, 140dollars. La différence était directementgérée par décret sans passer par leParlement «, a-t-il souligné. Legouvernement, quant à lui, soulignequ’il n’y a point d’alternative, du moinspour les cinq prochaines années, pourfaire éviter au pays la banqueroute.

L. A. A.

EN ATTENDANT le vote en plénière prévudemain, les parlementaires de l’Assembléepopulaire nationale (APN), intervenant avanthier au débat sur le projet de loi complétant etmodifiant l’ordonnance relative à la monnaieet au crédit, ont mis l’accent sur l’importanced’orienter le mécanisme de financement nonconventionnel vers l’économie productive etles activités créatrices de richesse.Belkacem Sahli, de l’ANR, a estimé que laréussite de cette mesure qui constitue la pier-re angulaire dans la mise en œuvre du pland’action du gouvernement, est tributaire deson orientation vers le financement des acti-vités productives. Selon lui, cette mesure doitêtre accompagnée par des réformes écono-miques profondes qui passent par la rationali-sation des dépenses publiques, l’améliorationdu climat des affaires, la révision des aides del’Etat et la suppression progressive de la règle49/51 régissant les investissements étrangersen Algérie. Pour Aicha Touta, du TAJ,il est nécessaire d’exploiter ce mécanismepour augmenter la production nationale et

encourager l’investissement en accordant la«priorité» aux secteurs de l’agriculture, desfinances et des infrastructures commerciales.D’autres députés ont exprimé leurs appréhen-sions quant à cette mesure, ajoutant «qu’elleentraînera une forte inflation, une chute dupouvoir d’achat et une dépréciation de lamonnaie nationale «. Dans ce sens, le député Lakhdar Ibrahimi, duMSP, estime que le recours à cette mesure«superficielle» est le résultat de choix «unila-téraux» et de «fausses» politiques, soulignantla nécessité de se focaliser sur la lutte contrela corruption, l’évasion fiscale, le marchéparallèle, le recouvrement des créditsoctroyés et la révision des fonds spéciaux.De son côté le député Youcef Berchid, de lamême formation politique, a qualifié cettemesure de «grand risque» susceptible desaper la confiance en la politique monétairenationale, appelant à définir le volume de lamasse monétaire qui sera émise par laBanque d’Algérie dans le cadre du finance-ment non-conventionnel.

Pour sa part, un autre parlementaire du MSPa affirmé qu’il n’y avait pas lieu de comparerl’application de ce mécanisme de finance-ment aux Etats-Unis et au Japon avec sa miseen œuvre en Algérie, qui a une économie fra-gile.Pour sa part, la députée Nadia Chouitem duParti des travailleurs (PT), estime que la«crise financière prévalant est due à des«politiques erronées» et non pas à la baissedes prix du pétrole», mettant en exergue «lesfonds importants non recouvrés par l’Etat enraison de l’évasion fiscale et de la mauvaisegestion des deniers publics». Elle a parailleurs déploré l’absence de mécanismes decontrôle concernant cette démarche. La dépu-tée Khadidja Boudine, du PT, a indiqué que legouvernement avait recouru à une solution«magique» au lieu de trouver les «motifsréels de la crise» qui est survenue en raison dela mauvaise gestion et du détournement desdeniers publics». Mohamed Mokrane, duFront El-Moustakbal, a appelé à réduire lapériode d’application du financement non

conventionnel à trois ans au maximum. Dansce contexte, le député RND Rahmani Khaleda mis l’accent sur l’importance d’une réformeprofonde du système bancaire. Un avis parta-gé par Abdelkader Hadjoudj, du FLN, qui aestimé impératif de garantir un environne-ment économique propice à la consécrationdes nouvelles mesures financières sans tom-ber dans l’inflation. Pour Hadjoudj, le finan-cement non conventionnel est en soi «limitédans le temps», ce qui en fait un une solutionpositive à même de favoriser le rétablisse-ment des équilibres financiers. Par ailleurs, le député Lakhdar Benkhellaf, del’Union Ennahda-Adala-Binaa, n’a pas cachéses appréhensions quant aux conséquencesnégatives du recours au financement nonconventionnel, notamment la hausse de l’in-flation, l’érosion du pouvoir d’achat et ladépréciation de la monnaie nationale. Il aestimé que l’économie nationale souffraitd’un déséquilibre structurel grave qui requiertdes réformes profondes et rapides.

S. N.

AMENDEMENT DE LA LOI SUR LA MONNAIE ET LE CRÉDIT

Riche débat et vif intérêt des députés

«I l est vrai que la majoritédes pays qui font face àdes difficultés financières

recourent généralement à l’endet-tement externe, mais notreancienne expérience en la matièrenous a poussés à privilégier l’en-dettement interne», a-t-il affirméà l’Assemblé populaire nationalelors d’une séance plénière del’APN consacrée à la présenta-tion du projet de loi modifiant etcomplétant la loi relative à lamonnaie et au crédit, en vue depermettre au Trésor public des’endetter directement auprès dela Banque d’Algérie. Pour étayer ses propos, leministre n’a pas manqué de rap-peler les conséquences de l’en-dettement extérieur dans le passé,qui a conduit l’Algérie à suppor-ter un service de la dette colossal,un déséquilibre de la balance despaiements avec des répercussionssur l’emploi, la consommation etl’investissement dans le sillaged’un programme d’ajustementstructurel dicté par les institutionsinternationales. «En plus, a-t-il poursuivi, lefinancement non conventionnel aété choisi comme solution aprèsavoir épuisé tous les moyensclassiques en matière de couver-ture du déficit budgétaire. Il a cité, à ce titre, les avances dela Banque d’Algérie au Trésorpublic, plafonnées jusque-là à10% des ressources ordinaires,qui ont été de 276 milliards dedinars (mds DA) en 2016 et de280 mds DA en 2017. Il y a aussi les bénéfices de laBanque d’Algérie versés au

Trésor qui ont atteint 610 mdsDA en 2016 et 919 mds DA en2017. Mais le recours aux prêtsdirects de la Banque centrale,autorisé pour une période transi-toire de cinq ans selon le projet deloi, sera accompagné de réformesstructurelles importantes portantsur le cadre institutionnel et fiscalavec la rationalisation desdépenses. «Il faut aussi que les plans d’in-vestissements des grandes entre-prises soient en adéquation avecleur besoins réels (...). Il fautaussi respecter les dépenses bud-gétaires fixées à moyen terme»,a-t-il recommandé. En plus, un suivi de la mise enœuvre de ce financement sur leterrain sera assuré à travers lacréation d’une cellule de suivi ausein du ministère des Finances, a-t-il rappelé en avançant qu’un

décret présidentiel portant sur lastructure et le fonctionnement decette cellule allait bientôtparaître. Le ministre a affirmé par ailleursque le projet de la loi de finances2018 (PLF 2018) consacre unedécentralisation plus élargie del’acte d’investissement avec lemaintien des efforts engagés enmatière d’aménagement du terri-toire, d’augmentation de l’offrefoncière et de promotion desPME. Le PLF 2018 prévoit égale-ment des mesures visant le ren-forcement de la production agri-cole, a souligné le ministre.

Les indicateurs financiersau rouge

Raouya est revenu par la suite surles indicateurs financiers quimontrent la vulnérabilité de la

situation financière du pays, dufait de la détérioration des prix dupétrole et de l’épuisement duFonds de régulation des recettes(FRR). Il a rappelé la baisse desexportations algériennes enhydrocarbures qui sont passéesde 60,3 milliards de dollars (mdsusd) en 2014 à 18,7 mds usd aucours des sept premiers mois del’année 2017. La fiscalité pétrolière recouvréejusqu’à juin 2017 était de1 100 mds DA, soit 60% de cellerecouvrée à la même période en2014 alors que les réserves dechange du pays devraient des-cendre, en passant, de 105 mdsusd à fin juin 2017 à 97 mds usdà la fin de l’année en cours. Paral-lèlement, le FRR s’est vidé enfévrier 2017 après avoir couvert 8800 mds DA de déficit du Trésordurant les exercices 2014, 2015 et2016. Le ministre a également relevéune contraction des ressourcesfinancières du pays traduite parun fort recul des dépenses d’équi-pement entre 2005 et 2016 maisavec une croissance soutenue desdépenses de fonctionnementcomposées à hauteur de 80% desalaires et de transferts sociaux.Il a souligné que le programmede réformes structurelles écono-miques et budgétaires, qui vaaccompagner la mise en œuvredu financement non convention-nel, conduira au rétablissementdes équilibres du budget de l’Etatet de la balance des paiements auterme des cinq années prévuespar le projet de loi.

Z. M.

RAOUYA REVIENT SUR L’IMPÉRATIF DU FINANCEMENTNON CONVENTIONNEL

La planche à billets, l’ultime solutionface au déficit budgétaire

Une fois de plus, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a justifié le recoursdu gouvernement au financement non conventionnel. Pour l’argentier du pays, c’est l’ultime solutionaprès avoir épuisé tous les moyens classiques en matière de couverture du déficit budgétaire,et c’est mieux que l’endettement extérieur dont les répercussions risquent d’être très lourdes

sur le plan socio-économique du pays.

A LA UNE


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L’EXPERT en géologie, le Dr AbdellahSadallah, a, dans une conférence qu’il aanimée, jeudi dernier, dans le cadre duforum organisé par Radio Tizi-Ouzou,défendu la thèse du recours au forage dansla montagne du Djurdjura pour chercherl’eau nécessaire aux besoins nationaux.L’invité du forum de Radio Tizi Ouzouestime que la quantité d’eau du réservoirsouterrain du Djurdjura est d’au moins 60milliards m3. Tout en reconnaissant que lesol algérien est compliqué, le Dr Abdelka-der Sadallah considère cependant qu’avecles outils de perforation du sol existants, onpeut atteindre ces objectifs. Mais où trou-ver ces appareils, nécessaires à l’explora-tion du sol rocheux du Djurdjura pour cap-ter la source et extraire le liquide ? L’ex-pert en géologie a souligné que les Chinoislui ont déjà fait don d’un appareil, etd’ajouter : « Il nous reste à entrer en pos-session des deux autres appareils, dont leprix est de 13 000 dollars. « L’invité du forum de Radio Tizi Ouzou arévélé qu’il est toujours à la recherche dece montant. M. Saadallah a souligné que lerecours au réservoir d’eau du Djurdjuraserait moins onéreux que l’installation destations de dessalement d’eau de mer.L’expert en géologie, qui a eu une longuecarrière en Norvège dans sa spécialitéavant de rentrer au pays, considère aussique la récupération des eaux usées– unethèse que beaucoup de spécialistes de laressource hydrique, à l’instar du Dr Moha-med-Saïd Metahri de l’université Mou-loud-Mammeri soutiennent est non seule-ment possible, mais est nécessaire car « ànotre époque, l’eau est une denrée précieu-se. « Quant au plan national prévoyant laconstruction et l’exploitation d’environ165 barrages à l’horizon 2030, le conféren-cier ne l’a pas qualifié d’obsolète mais amaintenu son idée concernant bienfait del’exploitation du réservoir souterrain duDjurdjura. Toujours à l’occasion de ce ren-dez-vous, organisé par Radio Tizi Ouzou,le Dr Abdelkader Sadallah a averti l’assis-tance et l’audimat de cette chaîne de radiodes conséquences lourdes qui pourraient

découler de l’exploitation excessive desoueds, particulièrement le Sébaou. Par desraisonnements mathématiques et phy-siques, le principe d’une telle éventualitése résume ainsi : si l’on creuse jusqu’àatteindre ou dépasser le niveau de la mer,l’eau salée (eau de mer) finirait dès lors paratteindre la nappe phréatique de l’ouedSébaou, d’où la perte de la potabilité duliquide à extraire. En termes plus simples,dans un tel cas de figure, l’eau salée domi-nerait l’eau potable. Celle-ci perdrait alorsde sa saveur puisqu’elle perdrait de sapotabilité. Le Dr Abdelkader Sadallah a affirmé quebien des cas de ce genre se sont déjà pro-duits par le passé dans d’autres espacesgéographiques. Revenant au réservoir de lamontagne du Djurdjura, l’invité du forumde Radio Tizi Ouzou a mis en avant leprincipe d’une corrélation certaine entreson exploitation et un autre segment éco-nomique identifié comme « tourisme géo-logique «. Le conférencier, à travers salongue thématique, a expliqué encore pardes mots savants la morphologie de la

montagne du Djurdjura, et ce dans l’objec-tif d’expliquer la nature du sol. D’autressegments en liaison avec le volet géolo-gique seront développés par le Dr Abdel-kader Sadallah. A notre question relative àl’impact de l’exploitation d’un puits de gazde schiste sur l’environnement, plus exac-tement concernant les risques de contami-nation de la nappe phréatique, notre inter-locuteur a répondu tout de go que lesrisques sont grands. Le Dr AbdelkaderSadallah a expliqué cette éventualité decontamination en mettant en avant desprincipes physiques et chimiques. « La pression du gaz dans la profondeur,souligne-t-il, pousse vers le haut et nonvers le bas, et comme le gaz en question setrouve à une profondeur dépassant celle dela nappe phréatique, il se produit alors lemélange entre ce produit et l’eau. « Parailleurs, l’invité du forum de Radio TiziOuzou considère que l’Algérie ne peut sepermettre le luxe de recourir à l’exploita-tion du gaz de schiste dans la mesure où lebaril du pétrole ne dépasse pas les 50 dol-lars. « Si les Américains exploitent le gaz

de schiste, poursuit l’expert en géologie, ilfaut savoir que leurs ressources humaineset leurs matériels sont leurs propres, biensalors que ce n’est pas le cas de l’Algérie. «Le Dr Abdelkader Sadallah note enfin quepour que l’Algérie s’en sorte en recourantà l’exploitation du gaz de schiste, il fau-drait que le baril de pétrole se vende à aumoins 80 dollars. En somme, le gaz deschiste reste encore du seul domaine desAméricains. Faut-il encore relever quemême avec leurs gigantesques moyens,tant humains que matériels, les Améri-cains, partisans et acteurs du gaz de schis-te, ont déjà fait d’énormes dégâts à la natu-re et à l’environnement. Et cette pollutionde l’environnement par ce gaz a naturelle-ment mis sur la paille bien des agriculteurset des éleveurs de bétail. L’invité du forumde Radio Tizi Ouzou a reconnu lui aussi, àl’instar d’autres scientifiques, que lesAméricains n’ont pas encore trouvé lesmoyens scientifiques et techniques pourexploiter le gaz de schiste tout en préser-vant l’environnement.

De notre bureau, Saïd Tissegouine

LE MINISTRE du Commerce,Mohamed Benmeradi, aannoncé jeudi que sondépartement s’attelait àélaborer plusieurs lois etdécrets visant à assurerdavantage de protection auconsommateur, ajoutant que«ces derniers serontprochainement annoncés»,selon un communiqué duministère. Le ministre aindiqué, lors d’une audienceaccordée au président de laFédération algérienne des

consommateurs, Zaki Hariz,que «des commissionss’attèlent à élaborer une sériede lois et de décrets quis’inscrivent dans le cadre de laprotection du consommateur»,affirmant que «ces textesseront prochainementannoncés», précise la mêmesource.Il a, en outre, appelé lepartenaire professionnel àpoursuivre les campagnes desensibilisation et l’action deproximité en vue de protéger

le consommateur et depromouvoir l’économienationale, à travers laconjugaison des efforts deprofessionnels et del’administration, indique lecommuniqué.M. Benmeradi a soulignél’importance de tellesrencontres, à travers lesquellesle ministère tend à consoliderles canaux de dialogue et deconcertation entre lesdifférents partenaires, mettantl’accent sur «la priorité» des

activités visant à protéger leconsommateur.M. Hariz a, pour sa part,indiqué que la fédération avaitprésenté une série depropositions depuis sa créationen 2011. Il a égalementsuggéré au ministre, lors decette rencontre, plusieurspropositions concernant laprotection du consommateur.Cette rencontre s’inscrit dansle cadre des concertations avecles partenaires professionnels.

S. N.

CONSOMMATEURS

De nouvelles lois protégeant le consommateurprochainement promulguées

LE Dr ABDELKADER SADALLAH À PROPOS DE LA RESSOURCE HYDRIQUE :

«Il faut aller vers le réservoir d’eausouterrain du Djurdjura»

Le recours auxpotentialités algérienness’avère incontournableafin de booster autant

que faire se peutl’économie nationale.

Les domainesd’application de la

recherche scientifique ausecteur de l’industrie ontété débattus avant-hierentre universitaires

américains et algériens àConstantine.

Une délégation de cher-cheurs biologistes améri-cains s’est rendue mardi

au Centre de recherche en bio-technologie de l’université desFrères Mentouri de Constantine.

Les hôtes de la faculté constanti-noise, venus de l’université del’Etat du Massachusetts au nord-est des Etats-Unis, ont sillonnéplusieurs pavillons et universités

du pôle universitaire de la capita-le de l’Est dont l’école de techno-logie, l’école polytechnique, lafaculté de médecine, ainsi quel’Institut national des technolo-gies de l’agroalimentaire(Inataa). Lors de leur virée, leschercheurs américains ont pu ren-contrer plusieurs acteurs directe-ment impliqués dans le domaine.L’objectif de cette tournée, quis’inscrit dans le cadre d’accordsconclus par les autorités universi-taires des deux pays, vise àaccentuer les échanges en matiè-re de recherches scientifique,entre les chercheurs algériens enbiotechnologie et leurs homo-logues du pays de l’oncle Sam.La biotechnologie, dont les appli-cations ont trouvé aujourd’huides débouchés dans plusieurssecteurs de l’industrie alimentai-re, en médecine, en agriculture ou

encore dans l’amélioration et laprotection de l’environnement,s’est imposée comme une filièreporteuse de techniques destinéesà l’amélioration des rendementsde la production industriellenotamment dans le domaine ali-mentaire. De ce fait, les cher-cheurs du centre de recherche enbiotechnologie de Constantinerestent parmi de rares acteurs uni-versitaires à contribuer efficace-ment à l’amélioration de l’essorde l’économie nationale.Dans le sillage de sa visite, ladélégation américaine a pu juste-ment répertorier les capacitésinfrastructurelles et humaines ducentre constantinois en prévisiond’un partenariat « efficace « entreles deux parties.Pour cela trois points ont été dis-cutés entre les deux parties. Lepremier a porté sur le soutien de

la partie américaine à la forma-tion des chercheurs algériens (enmaster, ingéniorat et doctorat),notamment dans le domaine del’entreprenariat dans l’objectif deles rendre aptes à intervenirdirectement dans le secteur socioéconomique. Le deuxième points’inscrit dans le cadre de la colla-boration proprement dite quiconsiste en le montage d’uneéquipe pluridisciplinaire pourmettre au point des projets com-muns de recherche économique.Le dernier point trouvera desapplication, dans le domainemédical. Il consiste en l’organisa-tion de clusters entre les deuxpartenaires pour travaillerensemble sur le cancer, et ce,dans le but de cibler et surtout derentabiliser les efforts des cher-cheurs des deux parties.

Amine B.

AMÉLIORER LES DOMAINES D’APPLICATION DE LA RECHERCHE AU SECTEUR DE L’INDUSTRIE

Des universitaires du Massachusetts au Centrede biotechnologie de Constantine

A LA UNE


5 LUTTEANTITERRORISTEUn terroriste se rendà TamanrassetUN TERRORISTE dénommé B. Oumma,dit Abdallah, actif depuis 2014, s’estrendu jeudi aux autorités militaires deTamanrasset, en sa possession des armeset des munitions, indique dans uncommuniqué le ministère de la Défensenationale (MDN). «Dans le cadre de lalutte antiterroriste et grâce aux effortsdes forces de l’Armée nationalepopulaire et l’exploitation efficiente derenseignements, le terroriste dénomméB. Oumma dit Abdallah s’est rendu,aujourd’hui 05 Octobre 2017, auxautorités militaires de la wilaya deTamanrasset/6e Région militaire. Leditterroriste, qui avait rallié les groupesterroristes en 2014, avait en sapossession un lance-roquettes de typeRPG-7. S. N.

AFFAIRE DE SAISIEDE 7,5 QUINTAUXDE KIF À ORAN Deux personnescondamnéesà la perpétuité DEUX mis en cause dans une affaire detrafic de 7,5 quintaux de kif etactuellement en fuite ont été condamnésjeudi, par le tribunal criminel d’Oran à laréclusion criminelle à perpétuité, aumoment où deux autres ont été acquittés.Les faits remontent au 28 octobre 2015lorsque des garde-frontières en patrouilleont repéré un convoi d’ânes à la frontièreouest du pays, près de Sabra (Tlemcen).Les gardes-frontières, qui ont suiviminutieusement le convoi les menantjusqu’à une ferme, ont découvert unequantité de 7,50 qx de kif traité,conditionnée en plusieurs plaquettestransportées à dos d’ânes. Suite à cela,deux personnes qui se trouvaient danscette ferme ont été arrêtées. L’enquête arévélé que l’un d’eux, K.T, avait desantécédents judiciaires, notamment dansle trafic de stupéfiants et qu’il faisaitl’objet d’un mandat d’arrêt et que deuxautres personnes, en fuite, étaient aussiimpliquées. A la barre, les deux accusésont nié les faits qui leur sont reprochés etleurs avocats ont demandé leuracquittement. Dans son réquisitoire, lereprésentant du ministère public a requisla peine maximale, à savoir la réclusioncriminelle à perpétuité à l’encontre desquatre accusés. Après les délibérations,K.T et B.M ont été acquittés et les deuxfuyards, K.F et K.B, ont été condamnéspar contumace à la réclusion criminelle àperpétuité. S. N.

MOSTAGANEM 18 noyades durantla saison estivale DIX-HUIT noyades ont été enregistréesdurant la saison estivale 2017 à traversles plages de la wilaya de Mostaganem,a-t-on appris jeudi de la direction dewilaya de la protection civile. La plupartdes cas de ces noyades ont été déploréesdans des zones interdites de baignade etdangereuses (13 cas), les cinq autres casont été signalés dans des plagessurveillés du littoral de Mostaganem.Les interventions des agents de laProtection civile ont permis, durant cettesaison estivale, de sauver 1 551personnes, de prodiguer les premierssecours sur place et de transférer certainscas vers les structures sanitaires. La période du 1er juin au 30 septembredernier a connu une affluence record desestivants sur les 34 plages de la wilaya,avec 16,3 millions d’estivants contre11 millions l’année dernière, signale-t-on. R. N.

LE DIRECTEUR général de la Sûreté natio-nale, Abdelghani Hamel, a affirmé, jeudi ladisponibilité de la Police algérienne à par-tager son expérience en matière de forma-tion et de la police scientifique avec l’en-semble des partenaires du corps de policedes pays amis et voisins, en soutenant lesdomaines de la coopération, l’échange d’in-formations, l’intensification de sessions deformation et les rencontres de coordination,indique la DGSN dans un communiqué. M. Hamel, qui présidait au centre de com-mandement et de contrôle de la Sûreténationale la clôture des travaux de l’atelierde formation sur l’analyse de l’informationpénale, qui ont débuté dimanche à l’initiati-ve d’Interpol en coordination avec laDGSN, a réaffirmé « la disponibilité de laPolice algérienne à partager son expérienceen matière de formation et de police scien-tifique avec l’ensemble des partenaires du

corps de la Police des pays amis et voisins,en soutenant les domaines de coopération,l’échange d’informations, l’intensificationdes sessions de formation et les rencontresde coordination», précise le communiqué.Pour sa part, Mme Nathalie Richard, exper-te internationale auprès d’Interpol, a salué«la coordination effective» entre la DGSNet Interpol en termes d’échange d’expé-riences et de formation, saluant dans lemême contexte le rôle «prépondérant» de laPolice algérienne au sein d’Interpol anmatière de consolidation de la coopérationpolicière, mais aussi au sein des «efforts»du directeur général de la Sûreté nationale,lesquels se veulent être une valeur ajoutéequi soutient l’action des institutions poli-cières internationales et régionales. Etaient présents à cette session de forma-tion, des cadres de la Police algérienne etceux des polices tunisienne et marocaine. Il

convient de souligner que l’Algérie a réali-sé une grande avancée dans le domaine dela sécurité du fait de l’expérience acquiseau fil des années en combattant le terroris-me. Ce qui a énormément aidé à aguerrirles forces de sécurité algériennes et à par-faire leur formation, en recourant aux der-nières technologies inhérentes à la sécurité.Pour ce qui est de la coopération avecl’Irak, par exemple, il est à rappeler quel’Algérie n’a jamais cessé de s’engager aucôté de ce pays frère « qui livre une guerreacharnée contre le terrorisme. L’Algérie manifeste régulièrement son sou-tien aux autorités irakiennes à travers plu-sieurs actions, et cette coopération s’estaccentuée depuis que la présidence tour-nante (tous les 6 mois) du Conseil ministé-riel de la Ligue des Etats arabes échoit àl’Algérie, et ce depuis juillet 2017.

S. Mouloud

ABDELGHANI HAMEL :

«L’Algérie est disposée à coopéreravec les pays amis et voisins»

«L’Algérie est ferme-ment convaincueque la prévention et

la lutte contre le terrorisme exi-gent encore un haut niveau devigilance, de mobilisation et decoopération à multiples facettesaux niveaux national, régionalet international», a déclaré M.Boukadoum lors des travauxsur la promotion de l’état dedroit organisés par la sixièmecommission chargée des ques-tions juridiques . Et d’ajouter :«Il est clair que cette bataille nepeut se limiter exclusivement àla dimension répressive, maisdoit déployer, en amont et enaval, une stratégie politiquecohérente». Le représentant del’Algérie a estimé dans cecontexte que le combat contrele terrorisme reposant unique-ment sur les moyens sécuri-taires «sera toujours incom-plet.» «Tout espoir de succès exige laparticipation active de l’en-semble des institutions natio-nales, des parties prenantes etdes citoyens», a-t-il enchaîné.Evoquant l’expérience algé-rienne en matière de lutte anti-terroriste, M. Boukadoum asouligné que «les importantesétapes qualitatives» enregis-trées dans ce domaine consoli-daient les résultats de la poli-tique de réconciliation histo-rique, présentée par le prési-dent de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, sousforme d’une charte pour la paix

et la réconciliation nationale etapprouvée par une écrasantemajorité du peuple algérien lorsd’un vote référendaire.L’ambassadeur a tenu à releverque l’Algérie a œuvré à amélio-rer la coopération régionale etinternationale dans ce domaineavant même «la manifestationde grands actes de terrorisme»que le monde a connus. «L’Al-gérie a œuvré dès le début àrenforcer la lutte contre le ter-rorisme au niveau africain» enparticipant à «la création deplusieurs instruments quijouent aujourd’hui un rôleimportant dans l’améliorationde l’efficacité de la lutte anti-terroriste» dans le continent.Il a rappelé à cet égard lemémorandum du président dela République, M. AbdelazizBouteflika, sur la lutte contre leterrorisme et l’extrémisme vio-lent en Afrique, adopté à l’una-nimité par les chefs d’Etats etde gouvernements africains

lors du dernier sommet del’Union africaine qui s’est tenuen juillet dernier à AddisAbeba. Le mémorandum que leprésident Abdelaziz Bouteflikaa présenté en sa qualité deCoordonnateur de l’Afriquepour la lutte contre le terroris-me et l’extrémisme violent sedécline en sept axes prioritairesrelatifs aux actions de la lutteantiterroriste dans le continent,a noté M. Boukadoum en expli-quant à la sixième commissionque ce document servira de pla-teforme pour la coopérationentre l’Afrique et la commu-nauté internationale dans cedomaine.Dans la région du Sahel, quiexige la coordination et le ren-forcement des capacités despays pour lutter contre le terro-risme, l’Algérie s’est engagéedans une approche concertée àtravers de nombreux méca-nismes de coopération, a indi-qué le chef de la délégation

algérienne à l’ONU, citant encela le groupe de travail sur lerenforcement des capacités delutte contre le terrorisme dansla région du Sahel, que l’Algé-rie copréside avec le Canadadans le cadre du Forum mon-dial de lutte contre le terroris-me ainsi que le Comité d’état-major opérationnel conjoint(CEMOC). Au plan régional,l’Algérie continue également àcontribuer à la stabilisation et àla promotion de la paix dans larégion du Maghreb, au nord duMali et au Sahel dans le pleinrespect des principes universelsde souveraineté des Etats et dela non ingérence dans lesaffaires internes d’autres pays,a poursuivi l’ambassadeur.Dans le même sillage, il arenouvelé l’appui de l’Algérieà la stratégie antiterroriste del’ONU, en déclarant qu’il était«primordial» de consolider lesefforts pour l’échange d’exper-tise en la matière et le renforce-ment de la coopération auxniveaux bilatéral, régional etinternational. Le représentantde l’Algérie a tenu également àpréciser que la lutte contre l’ex-trémisme violent doit égale-ment inclure le rejet de toutacte de xénophobie et d’isla-mophobie. Boukadoum a saisicette occasion pour réitérer, aunom de l’Algérie, sa plus fermecondamnation du terrorismesous toutes ses formes et danstoutes ses manifestations.

S. T.

LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE L’ALGÉRIE AUPRÈSDE L’ONU, SABRI BOUKADOUM :

«La lutte contre le terrorismene peut se limiter à la seuledimension répressive»

La lutte contre le terrorisme ne peut se borner à la seule dimension répressive, et «reste incomplète»si elle repose uniquement sur les moyens sécuritaires, a déclaré à New York le représentant permanent

de l’Algérie auprès de l’ONU, M. Sabri Boukadoum.

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Le Jeune Indépendant du 07/10/2017/ANEP N° 525 067

Le Jeune Indépendant du 07/10/2017/ANEP N° 25105497

Le Directeur général de l’Agence de wilaya de gestion et de régulation foncière urbaine de Biskra lanceun avis d’appel d’offres national ouvert pour l’achèvement de la réalisation des 12/72/112 logementspromotionnels individuels ZHUN EST- Route de SIDI OKBA Biskra type F5 - (Lot N° 01) n° de loge-ment : 01-06 et 10-15.Les entreprises qualifiées et intéressées peuvent se présenter auprès de nos services, à la direction del’agence cité 1000 logts en face mosquée «Touba» – Biskra pour le retrait du cahier des charges contrele payement de la somme de 3000,00 DA.Les dossiers d’offre technique, financière et candidature doivent parvenir sous trois enveloppes ferméescachetées l’une porte la mention (offre technique), l’autre (l’offre financière) et (l’offre de candidature)introduites dans une enveloppe extérieure anonyme portant uniquement la mention «1er Avis d’appeld’offres national ouvert n° 15/2017projet : …………………… A monsieur le directeur général del’Agence de wilaya de gestion et de régulation foncière de Biskra cité1000 logts en face mosquée«Touba» – Biskra – A ne pas ouvrir sauf de la part de la commission d’ouverture.

A- Les pièces réglementaires demandées dans l’offre technique sont :1- Déclaration à souscrire.3- Pièces parafiscales (CNAS).5- Certificat de qualification dans le domaine (construction).6- Liste des moyens humains justifiée par la CNAS ou DAIP.7- Liste des moyens matériels, présentation des cartes grises et assurances ainsi que procès-verbal d’unhuissier de justice validé une année (valable pendant la soumission).B- Les pièces réglementaires demandées dans l’offre financière sont :- La lettre de soumission - Le devis quantitatif et estimatif, paraphé et signé - Le bordereau des prixunitaires paraphé, signé - Le planning de réalisation.

C- Les pièces réglementaires demandées dans l’offre de candidature sont :Déclaration de candidature - Déclaration de probité - Registre du commerce - Statut de la société oul’ensemble des entreprises - Extrait du casier judiciaire n° 03 (valable pendant 03 mois) s’il ne portepas la mention «néant» - Jugement du tribunal, si l’entreprise est en redressement judiciaire - Les docu-ments relatifs aux pouvoirs habilitant les personnes à engager l’entreprise (Procuration…….) - Reçu dedépôt des comptes sociaux des sociétés valable pendant la soumission.Les offres réglementaires seront déposées le 10ème jour de la 1ère date de parution du présent avisd’appel d’offres dans les quotidiens nationaux de 08h00 du matin jusqu’à 13h00 auprès du siège del’agence foncière Biskra. L’ouverture des plis se tiendra le dernier jour correspondant à celui de la datelimite de dépôt des offres à l4h00 au siège de l’agence foncière de Biskra. Dans le cas où l’ouverture etle dépôt des plis coïncident avec un jour férié, celle-ci se tiendra le 1er jour ouvrable après la date pré-vue.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant (120) cent quatre-vingt jours à comp-ter de la date d’ouverture des plis.- Tous les documents constituant l’offre financière, l’offre technique et l’offre de candidature doiventêtre remplis avec soin, sans rature ni surcharge.

Le directeur général


REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

WILAYA DE SETIF DAIRA D’EL-EULMA COMMUNE D’EL-EULMA

AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT AVEC EXIGENCE DE CAPACITES MINIMALES N° 42/2017

N I F : 098419205155813

La commune d’EL-EULMA lance un avis d’ap-pel d’offres ouvert avec exigence de capacitésminimales pour : AMENAGEMENT OUEDDJIHADI DU CENTRE COMMERCIALMAHNAOUI ET LA CITE RESIDENTIEL-LE PRES DE LA MOSQUEE OTHMANEBEN AFFENE JUSQU’A LA RUE MENANTA LA FORET DE BEN BELLA EL-EULMAPARTIE : DU MARCHE COUVERT JUS-QU’A LA RUE MENANT A LA FORET DEBEN BELLA.Toutes les entreprises intéressées et QUALI-FIEES EN CONSTRUCTION ACTIVITEPRINCIPALE CATEGORIE 03 ET PLUSsont invitées à retirer le cahier des chargesauprès de la commune d’EL EULMA (bureaudes marchés) contre versement d’un montant de3500 DALes entreprises intéressées doivent déposer leursoffres obligatoirement accompagnées des piècesréglementaires citées ci-après :1- Le dossier de candidature contient :- La déclaration de candidature signée et para-phée.- La déclaration de probité signée et paraphée etcachetée.- Le statut pour les sociétés.- Les documents relatifs aux pouvoirs habilitantles personnes à engager l’entreprise.- Tout document permettant d’évaluer les capaci-tés des candidats, des soumissionnaires ou, le caséchéant, des sous-traitants.a- Capacités professionnelles : certificat dequalification et classification professionnelle decatégorie 03 ou plus (activité principaleconstruction).b- Capacités financières : moyens financiersjustifiés par les bilans des trois dernières années(2014-2015-2016) c- Capacités techniques : moyens humains etmatériels et références professionnelles.

2- Offre technique contient :- Une déclaration à souscrire signée et paraphée.- Tout document permettant d’évaluer l’offretechnique.

- La déclaration sous traitance signée et para-phée.- Le mémoire technique justificatif signé et para-phé. - Le cahier des charges portant à la dernière pagela mention manuscrite «Lu et accepté».

3- L’offre financière contient :- La lettre de soumission signée et paraphée.- Le bordereau des prix unitaires (BPU) signé etparaphé.- Le détail quantitatif et estimatif (DQE) signé etparaphé.- La décomposition du prix global et forfaitaire.- Le dossier de candidature l’offre technique etl’offre financière sont insérés dans des enve-loppes séparées et cachetées indiquant la déno-mination de l’entreprise, la référence et l’objetde l’appel d’offres ainsi que la mention «Dossierde candidature», «Offre technique» ou «Offrefinancière» selon le cas. Ces enveloppes sontmises dans une autre enveloppe cachetée et ano-nyme.Comportant la mention «A n’ouvrir que par

la commission d’ouverture des plis et d’évaluation des offres –

Appel d’offres N°42/2017 objet d’offres …………………….

Le délai de préparation des offres est fixé à 15jours à partir de la date de parution du présentavis dans la presse nationale ou dans le BOMOP.Le dépôt des offres est fixé au dernier jour de lapériode de la préparation des offres à 8h00 dumatin jusqu’à 14h00 après-midi.Si ce jour coïncide avec un jour férié ou un jourde repos légal, la durée de la préparation desoffres et prorogée jusqu’au jour ouvrable suivantà la même heure.L’ouverture des plis aura lieu le jour de la datelimite des offres à 14h00 au siège de l’APC etles sociétés et les soumissionnaires peuventassister.Les soumissionnaires resteront engagés par leursoffres pour la durée des 105 jours qui suivent ladate limite de dépôt des offres.

LE PRESIDENT DE L’APC

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

WILAYA D’ALGERCIRCONSCRIPTION ADMINISTRATIVE DE CHERAGA

COMMUNE DE DELY-IBRAHIM

NIF : 41000200001608501022

AVIS D’INFRUCTUOSITEConformément aux dispositions de l’article n° 40 du décret présidentiel n°15/247 du 16/09/2015. Le président de l’Assemblée populaire communale de Dely-Ibrahim infor-me l’ensemble des soumissionnaires concernés par l’avis d’appel d’offresnational ouvert avec exigence des capacités minimales n° 01-2017, insérédans les quotidiens nationaux le Jeune Indépendant et El Maouid ElYoumi en date du 20/07/2017 relatif aux :

«Travaux d’aménagement et d’entretien dans différents établissementsscolaires»

Est déclaré infructueux

- Cette infructuosité est motivée par : 1. Aucun des plis n° 01, 04, 05, 09, 16 et 19 ne correspond pas à la présen-tation de la forme de l’enveloppe (voir l’article 11 du cahier des charges). 2. Le pli n° 14 ne contient pas trois enveloppes (manque dossier de candi-dature). 3. Manque le mémoire technique des plis n° 02, 03, 06, 07, 07, 11, 12,15,17 et 18. 4. Les offres du pli n° 10 et du pli 13 sont écartées techniquement avec unenote de 26 points et 10 points, soit inférieure à 30 points.

Le président de l’Assemblée populaire communale de Dely-Ibrahim


AGENCE DE WILAYA DE GESTION ET DE REGULATION FONCIERE URBAINE – BISKRA

E.P.I.C créée par arrêté interministériel du 24/07/2004Capital : 23.000.000,00 DA – Numéro fiscal : 098607010032640

1er AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONALOUVERT N° 15/2017

L’expert se base sur des facteurstels que le nombre d’ogives et devecteurs dans les arsenaux de

Pyongyang, la densité de la populationdans les villes-cibles potentielles et leursituation géographique. Michael Zagurekconclut que toute tentative des USA derégler ses différends par la voie militaireserait une décision catastrophique auxconséquences fatales pour la région et trèslourdes pour le monde entier. Commentpourrait évoluer la situation après le pointde non-retour? L’expert a calculé quedepuis 2011, la Corée du Nord a effectué98 lancements d’essai de missiles. Avec letemps, ils sont devenus plus sophistiqués,fiables et de plus grande portée. Le pro-gramme a culminé avec les deux lance-ments d’essai de missiles intercontinen-

taux les 4 et 28 juillet 2017. «D’après lacommunauté d’experts, l’arsenal nord-coréen compte actuellement jusqu’à 25ogives nucléaires d’une puissance de 15 à25 kt, affirme Michael Zagurek. Mais le 3septembre, Pyongyang a testé une bombethermonucléaire d’une puissance estiméeà 108-250 kt — et on ignore combiend’ogives de ce type pourraient être à dis-position de la Corée du Nord. C’est pour-quoi, dans mes prévisions, je pars du prin-cipe qu’en cas d’aggravation de la situa-tion sur la péninsule coréenne Pyongyangpourrait utiliser 25 unités d’armementnucléaire avec des ogives de 15 à 250 ktréglées pour exploser à l’altitude optima-le.» La phase chaude du conflit pourraitcommencer après l’un des prochainsessais nucléaires de la Corée du Nord.

Selon le chercheur, pour tester la puissan-ce destructrice de sa nouvelle arme Pyon-gyang pourrait procéder à un essai aérienou sous-marin et couvrir cet événement àla télévision nationale. Il est évident queces images en direct susciteraient uneréaction nerveuse non seulement auxUSA, mais également dans d’autres paysdu club nucléaire qui ont renoncé à cesessais il y a des dizaines d’années. Ledeuxième scénario d’escalade envisa-geable serait le lancement d’essai d’unnouveau missile intercontinental nord-coréen dont les étages tomberaient tropprès de l’île de Guam où se situent desbases militaires américaines. Dans ce cas,selon Michael Zagurek, les USA seraientintransigeants.

R. I.

MONDE 7


LES SPÉCIALISTES EN PARLENT

Combien de vies seraientanéanties par l’arsenalnucléaire nord-coréen?

Un flash blanc aveuglant, un nuage gigantesque en forme de champignon au-dessus des gratte-cielset deux millions de morts: telles seraient les conséquences d’une frappe nucléaire de la Corée duNord contre Tokyo et Séoul selon le chercheur américain Michael Zagurek de l’Institut des USA et de

la Corée affilié à l’université John Hopkins.

UNE NOUVELLE promotion des forces spéciales de lamarine yéménite se sont dits prêts à contrer les agressionsde la coalition à l’encontre du Yémen. Le Média de guer-re de l’armée yéménite et d’Ansarullah, ont dans cecontexte diffusé une vidéo d’une manœuvre menéerécemment par les forces de la marine. Entre-temps, leporte-parole des forces armées yéménites, le général Cha-raf Loqman, a affirmé que la prochaine étape dans labataille contre la coalition de l’agression est la plusimportante pour l’armée et les forces populaires d’Ansa-rullah qui plus que jamais prêtes à défendre la patrie. Etd’ajouter: Le processus de défense stratégique à l’étapeactuelle vise à repousser et à vaincre les attroupements del’ennemi, quelle que soit leur force et leurs capacités surle champ de bataille. Par ailleurs, sur le terrain les unitésde l’armée yéménite et des comités populaires d’Ansarul-lah ont mené ce vendredi et jeudi soir plusieurs opérations

militaires contre les positions de l’armée saoudienne et deses mercenaires à Najrane (sud de l’Arabie). Plusieurssoldats de la coalition ont été tués et blessés et deux véhi-cules militaires ont été détruits, a rapporté une sourcemilitaire citée par AlMasirah. Et puis, au sud ouest du Yémen 20 mercenaires de la coa-lition saoudo-US ont été visé par des snipers de l’armée etd’Ansarullah et un de leur blindé détruit à Lahej et Taez.Une fillette est tombée en martyre et 3 enfants et 2hommes blessés par un raid de la coalition saoudo-UScontre la province de Saada, au nord du pays. Il s’agit du 4ème massacre saoudien commis par la coali-tion durant ces dernières 24 heures. Mercredi, l’aviationsaoudo-US a commis trois massacres dans les provincesfrontalières de Saada et Hajjah, tuant 12 personnes etblessant plusieurs autres.

R. I.

YÉMEN

Les forces spéciales de la marine prêtes à contrer toute agression

ROHINGYAS L’Arabie saouditeétrangement silencieuse

ALORS que plusieurs pays musulmansont manifesté leur solidarité avec lesRohingyas, l’Arabie saoudite a réagi trèsmodérément à l’égard de la Birmanie, paroù transite son pétrole vers la Chine. Lepremier exportateur mondial de pétrolecherche à accroître ses ventes à la Chine,son puissant client, notamment en seservant d’un oléoduc en Birmanie.«L’Arabie saoudite n’a d’autre choix quede fermer les yeux», lâche Jean-JosephBoillot, spécialiste des économiesémergentes au Centre d’étudesprospectives et d’informationsinternationales (CEPII). Le royaumesaoudien a beau être le berceau del’Islam, il pourrait être en train d’ignorerle nettoyage ethnique des Rohingyas aunom de l’or noir. En avril, un oléoduc aété mis en service pour relier la côteouest birmane à la Chine. Il s’agit dupremier accès direct et sûr pour letransport du pétrole entre la Chine et leMoyen-Orient. Les importationspétrolières chinoises qui ne passent paspar le pipeline, et qui sont originaires del’Arabie saoudite, transitent par le détroitde Malacca avant d’atteindre la Chinecontinentale. Cette route commerciale estparticulièrement vulnérable dans lamesure où une prise de contrôle de cedétroit par des puissances hostiles à laChine mettrait son approvisionnementénergétique gravement en danger.L’oléoduc Birmanie-Chine a une capacitéénorme : 22 millions de tonnes par an.Près de la moitié provient de l’Arabiesaoudite, ce qui représente 5% de laproduction totale du royaume. Or c’est legouvernement birman, le même qui aorchestré la persécution des Rohingyas etleur exode vers le Bangladesh, quientretient le pipeline. «CondamnerMyanmar serait synonyme, pour leroyaume saoudien, de faire une croix surle marché pétrolier chinois», souligneJean-Joseph Boillot. Non seulementl’oléoduc traverse la Birmanie, mais ilempiète sur son passage sur des terresagricoles appartenant aux Rohingyas. Lesproducteurs pétroliers avaientréquisitionné leurs terres sans leur donnerde compensation financière. R. I.

CONTRIBUTION8


Les derniers événements politico- médiatiques ontmontré, pour être respectueux, une immaturitépolitique de certains acteurs politiques et d’une

certaine sphère médiatique plus portée dans le sensation-nel et le scandale que d’une analyse responsable des fonc-tions des organes de l’état dans les liens qu’ils tissent avecles différents groupements ou associations qui composentet représentent les autres membres de la société. Il est patent que certains journalistes, analystes ou polito-logues ne perçoivent dans le mouvement d’hommes poli-tiques, de leur position ou leur attitude avec d’autresacteurs politiques, économiques ou sociaux que des rap-ports d’individus, mais uniquement pour leurs intérêts pri-vés, ignorant le milieu dans lequel ils évoluent. L e rapport à l’état, à la société, leur est dénié : l’image quinous est renvoyée est celle d’individus cupides soucieuxde leur enrichissement pantagruélique, nouant des amitiés« intéressées », des alliances conjoncturelles et ne s’em-barrassent pas de scrupules pour éliminer un concurrent.Toute cette agitation, doctement expliquée, trouverait sonorigine dans la confrontation de clans au pouvoir, par per-sonnes interposées, pour le maintien et l’entretien des rap-ports de force pour des intérêts politiques (ou occultes ?)dont l’aboutissement n’est pas visible pour les paisiblescitoyens non initiés à la chose politique.Pourtant, pour le simple observateur, depuis au moinsl’accession à la présidence de la république de M. Abde-laziz. Bouteflika, aucun bouleversement notable ne s’estproduit.Des compagnes médiatiques se succédaient pour nousannoncer des ruptures imminentes -rupture de quoi, pouraboutir à quoi ?- ne sachant vers quelle aventure ellesnous exposeraient.Le fonctionnement des institutions continuait son coursanimé par un personnel politique dans la continuité de la« permanence institutionnelle » -expression empruntée àM. Said Saidi.Il est évident que les différents gouvernements qui se sontsuccédés ont connu des disfonctionnements inhérents àtoute initiative de nature réglementaire, politique, écono-mique ou sociale à l’instar de tous les pays avec chacunses spécificités nationales. A chaque gouvernement saméthode et son style.Pour éclairer nos lecteurs, saisissons l’exemple du précé-dent gouvernement mené par M. Abdelmadjid Tebboune,dont le plan d’action est inspiré, nous dit-il, du program-me présidentiel.Notons pour éviter toute confusion que le programme pré-sidentiel est un ensemble d’orientations de politique éco-nomique et sociale.Chaque gouvernement a la responsabilité de les mettre enœuvre selon son propre programme de travail et avec sespropres méthodes et modalités de mise en application quielles même sont modulées par la manière particulière deles mettre en pratique par chaque membre du gouverne-ment.Les frasques qui avaient fait l’actualité au cours de l’exer-cice du précédent gouvernement lui sont pleinementimputables.Ses rapports avec les partenaires sociaux ont pris unetournure à caractère personnel, qu’a amplifié une certainepresse en prenant à partie particulièrement M. Ali Haddadet M. Sidi Said.En effet, la décision de M. Tebboune de faire quitter -éva-cuer en fait- comme un indésirable M. Haddad, du siègede l’école supérieure de la CNAS est un acte, le moinsqu’on puisse dire, d’inobservation de « l’étiquette » dueau président du FCE, un élu qui représente une formationentrepreneuriale. A travers lui, c’est toute la corporationqui a été humiliée. Les rapports qui doivent régir les institutions de l’étatavec les représentants de la société civile, sont des rap-ports de dépendance réciproque dans le cadre de liensjuridiques et économiques qui les unissent.Si M. HADDAD s’est rendu coupable d’un délit ou d’uneinfraction pénale, il doit répondre de ses actes devant lajustice.L’acharnement contre cet entrepreneur s’est poursuivi pardes mises en demeure des travaux contractuels avec les

organismes de l’état pour non respect des délais de réali-sation -pour l’enfoncer devant l’opinion public-.Mesures auxquelles son entreprise a réagi par des misesau point sur les causes réelles des retards -toutes impu-tables au maître d’œuvre- non contestées par les chargésde suivi, qui prouvent la légèreté professionnelle des ini-tiateurs.Ces attaques frontales et leurs conséquences ont terni lesérieux de cette autorité publique.Par la suite, on a épilogué de manière oiseuse sur le sou-tien de M. Sidi Said au président du FCE, prétendant qu’ils’agirait « d’alliance contre nature ».Les charges contre le S.G de l’UGTA vont « de son sou-tien aux forces de l’argent » au « parfait instrument depropagande de sérail », dans un méli-mélo où toutes lescontradictions s’enchevêtrent pour le vouer aux gémoniesdes travailleurs (on veut lui faire payer son soutien indé-fectible au président de la république).Au-delà de l’amitié vraie ou supposée entre lui et M. Had-dad, la lecture objective à faire quand on est imprégné dusens de la responsabilité collective, est qu’il s’agit d’unsoutien de deux partenaires sociaux de plus d’une décen-nie -avant même l’élection de M. Haddad à la tête duFCE-. Les contradicteurs, n’ont pas fait une analyse politique, ilsont voulu abattre ou du moins nuire deux personnalités,deux représentants de la société civile qui soutiennent lapolitique publique de l’Etat.Subsidiairement, par des déclarations intempestives, M.Tebboune dénonça certaines parties d’avoir bénéficié deterres agricoles ou de biens fonciers avec crédits ban-caires, sans avoir rempli leurs obligations -et même devouloir « séparer la politique et l’argent »-.Une question de bon sens se pose : une autorité publiquedoit-elle ameuter l’opinion publique sur des actes quiseraient délictuels commis par des citoyens, ou, est –il deson rôle de les interpeler et les contraindre à répondre deleurs méfaits ?Le même questionnement doit se poser pour les déclara-tions tonitruantes sur l’industrie -particulièrement de l’au-tomobile- par le ministre de l’industrie.Un état de droit exige des pouvoirs publics et de ses repré-sentants à se conformer au respect de la légalité dans leursdiscours et dans leurs actions.L’homme d’Etat est celui qui se conforme à cette exigen-ce, il ne doit être guidé que par l’intérêt public et nonpour les sentiments personnels qui sont d’ordre privé.Ces débordements des représentants de l’état se sontapparentés à des règlements de compte contre des per-sonnalités, qui pourtant accompagnent la politique écono-mique tracée par le chef de l’état mais qui ont déteint surl’harmonie de la conduite des affaires publiques algé-riennes.Une contradiction flotte en l’air : un chef de gouverne-ment qui dit exécuter les instructions du président peut-ils’attaquer à ses soutiens ? Quel paradoxe !Errements politiques médiatiquesParmi ces confidences, le plus cocasse, est celui quiconsiste à faire croire que l’incident du forum africaind’investissement aurait contrarié le cercle présidentielpour une supposée relation d’affaires entre HADDAD etle premier ministre, alors que chacun sait, que cet incident

avait provoqué le courroux de M. SELLAL qui avait quit-té la salle avec son équipe.Et comme la contradiction est un moyen de leur expres-sion, ils n’hésitent pas à mettre en scène d’autres (?)proches du cercle présidentiel soutenus par les forces del’argent qui auraient voulu pérenniser le pouvoir quitte àaller vers la confrontation et l’inconnu –quels sont cesparties qui se confronteront ?- (en surnage sur la confu-sion).Mais ces esprits échaudés auraient préféré se rabattre surles élections du 4 Mai pour se faire une virginité parle-mentaire.Malheureusement, nous disent nos commentateurs« éclairés », les élections auraient révélé une rupture entrele pouvoir et les électeurs (?), comme si ces électionsétaient organisées pour le légitimer ! Qui des parties poli-tiques et de leurs représentants ! Ils n’existent pas auxyeux de ces grands dignitaires « haut de couleur », il n’ya que les gouvernants qui les préoccupent en leur oppo-sant les algériens abstentionnistes, à défaut de se soulevercontre eux pour des raisons sécuritaires (!?).Ce serait cette défection électorale qui aurait fait changerde cap le cercle présidentiel, en écartant des comploteurs( ?), changer le gouvernement, se couper de la casted’hommes d’affaires, se rapprocher de la classe politiqueet de la société civile.Par toutes ces mesures, le cercle présidentiel voulaits’amender et charger le nouveau gouvernement à morali-ser la vie publique.C’est toute cette rhétorique qui a prévalu au lendemain decertaines déclarations d’intention confuses de l’ex pre-mier ministre et quelques membres de son équipe, ampli-fiées pour une certaine presse d’opposition.Connivence médiatico-politiquePour donner une vraisemblance à cette analyse on laconfie aux journalistes qui ont leurs entrées auprès dehauts responsables de l’état ( ?), à qui des nouveaux oud’anciens ministres leur confient des secrets d’Etat. Onleur ferait des confidences sur les projections ou inten-tions de tel ou tel homme politique sur les stratégies desuns contrebalancées par les cercles de la présidence, pourconclure par une question/suggestion : la politique initiéepar ce gouvernement sera-t-elle une planche de salut pourun changement de régime ?En tout état de cause ce genre d’informations en sousmain ou ces conciliabules avec des interlocuteurs ano-nymes contribuent à brouiller l’actualité politique et àsemer le doute au sein d’une classe politique qui chercheà comprendre le sens du changement gouvernemental.Quant au peuple, il ne s’intéresse qu’à sa situation socia-le et à la stabilité sociale, averti qu’il est des aventurespolitiques avec des lendemains incertains.Nos parties politiques sont en déphasage avec ce peuple etce n’est pas, par la stigmatisation qu’ils capteront sonattention.Le traitement de ces derniers événements politiques pourcette presse « d’opposition », qui s’est toujours érigée en« donneuse » de morale politique à tous ceux qui repré-sentent le pouvoir ou s’apparentent à lui, a par sa permis-sivité -sa complicité- à faire écho à des scénarios de poli-tique fiction foulant ainsi aux pieds l’éthique politique.En rendant publique des projections individuelles - pro-babilité d’événements politiques- anticipant l’avenir poli-tique en les créditant de sources fiables - provenant dehauts dignitaires- elle participe à un jeu sournois quiconsiste à dévoyer le vrai débat politique.Les accointances avec ce monde de la politique del’ombre décrédibilisent toutes ses prétentions d’être desorganes « indépendants » et renforcent notre opinion etnotre combat sur le traitement sélectif et subjectif desinformations qu’elles véhiculent sur les événements poli-tiques, économiques, sociaux et culturels. Qu’il n’y aitpas de méprise, ce n’est pas le fait qu’elle s’inscrive dansl’opposition. C’est son choix politique.Ce que nous récusons, au nom de notre droit à l’informa-tion, c’est la désinformation, c’est « l’arnaque politique »et la manipulation de l’information sous le couvert de laliberté d’expression, souvent en prenant à parti des per-sonnalités qui ont servi loyalement l’Etat.

RAPPORTS INSTITUTIONNELS OU INDIVIDUELS

Errements politiques et médiatiques

PAR SAFI BENAISSADans son fonctionnement et les rapports qu’il entretient avec les différentes organisations patronales, syndicales ou avec la société

civile en général, l’Etat devrait user de pédagogie institutionnelle.

Animé à l’esplanade de Riadh ElFeth et au Palais de la CultureMoufdi-Zakaria sous le slogan

Dix ans déjà et ça continue !, le Festivalinternational de la bande dessinée d’Al-ger-FIBDA contribue également à la réali-sation d’ouvrages. Cette édition sera cellede la collaboration d’artistes italiens etfrançais avec leurs homologues algériens.Dans un nouveau récit inhérent à l’histoi-re dans la Méditerranée, les bédéistes Ste-fano Orsetti d’Italie, Racim Bey Benyahiaet Bouchra Mokhtari d’Algérie se sontattelés, dès l’an dernier, à la confection del’album Carnet de trois voyages. Uneœuvre inhérente à un atelier italo-algérienlors de la neuvième édition dont l’Italiesera l’invitée d’honneur, elle sera réaliséeau terme d’une résidence tenue à Venise etAlger. Les trois bédéistes ont revisité àtravers leurs planches en aquarelle cesvilles, mettant en évidence leur voyageculturel de partage et de connaissances. D’un autre côté, le bédéiste français JoëlAlessandra s’est associé au bédéiste etdessinateur de presse algérien connu sousle pseudonyme l’Andalou, afin de coréali-ser un Carnet de croquis qui est consacréaux dix années du Fibda. Aussi, l’artistepeintre algérien Larbi Arezki s’est joint àce duo pour l’écriture de textes desplanches de cet album. « Je vais ressusci-ter dans cet album de 80 pages lesmoments phares des dix ans du Fibda àtravers des souvenirs et des anecdotesdans un imaginaire hallucinant », a confiél’Andalou. Un ouvrage qui sera édité,publié et diffusé dans les sites respectifsde l’Institut français d’Algérie et du Fibdaaprès cette présente édition du festival.L’autre collaboration relève de planchesréalisées par des bédéistes et illustrateursbelges, cubains et algériens. Baptisée Kro-nikas, l’inventaire imaginaire, cette nou-velle publication est exposée lors de cettedixième édition. Elle met en valeur lepatrimoine des villes de Bruxelles, La

Havane et Alger dans des illustrations etdes bandes dessinées. Myriam Zeggat,Bouchra Benmeziane et Anis Megharia sesont associés dans cet album, publiérécemment en Algérie aux éditions Dali-men, à des bédéistes de renom, à l’imagedes belges Jean-Marc Dubois et ThierryMondelaers et les Cubains Ermitis Blan-

co, Izquierdo et Sulian Linares Ramos. Cefestival du 9e art à Alger sera égalementauréolé par différents concours et surtoutle Cosplay – concours de costumes –, dontla finale aura lieu aujourd’hui, samedi 07octobre, lors de la cérémonie de clôture duFibda.

M. Rediane

CULTURE 9


10e FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA BANDE DESSINÉE D’ALGER

Albums de voyage et d’imaginaire

Le dixième anniversaire du Festival international de la bande dessinée d’Alger, dont la clôture auralieu aujourd’hui, samedi 07 octobre, au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, par la remise des prixdes différents concours et la finale du Cosplay, sera marqué par la réalisation de trois ouvrages.

L’HUMANISME et la spiritualité interreli-gieuse de l’Emir Abdelkader sera aucentre des débats du colloque organisé enFrance du lundi 16 au mercredi 18 octobrepar l’Académie de Nîmes, à l’auditoriumde Carré d’Art de la ville. D’une rive à l’autre de la Méditerranéeoccidentale. Hier, aujourd’hui et demainest le thème de ce projet sur lequel ontplanché des membres de l’Académie deNîmes durant trois ans, pour le construireafin de mettre en valeur les richesses artis-tiques et culturelles des pays méditerra-néens. Avec des chercheurs, hauts fonc-tionnaires, conservateurs de musées fran-çais et algériens, les travaux de ce col-loque se déclineront en regards pluriels,échanges intellectuels et humains dans laquête d’un changement de mentalités afinde vivre dans la tolérance, rapportel’Agence presse service d’Algérie. La pre-

mière journée sera totalement dédiée àl’Emir Abdelkader avec une riche théma-tique axée sur son legs spirituel, humanis-te et politique qui se termine par une table-ronde autour du « dialogue interreligieuxaujourd’hui et demain ». Plusieurs person-nalités et chercheurs devront intervenirlors de ce premier jour, notamment IdrissJazaïry, Chamyl Boutaleb et Habib Mera-bet Al Hassani Al Djazaïri autour de com-munications sur « Abdelkader, homme dedialogue, de paix et du Vivre ensemble ;Rappel à l’intelligent et avis à l’indiffé-rent, ou la Lettre aux Français », notam-ment. La deuxième journée de ce colloque seraconsacrée à l’évolution des sciences dansles pays méditerranéens. Il sera alorsquestion de revisiter l’histoire de la méde-cine et la philosophie arabe, la naissancedes neurosciences en Méditerranée, et les

mathématiques en Méditerranée. Des aca-démiciens et des chercheurs intervien-dront dans deux tables-rondes distinctes,parmi lesquels on peut citer les AlgériensAhmed Djebbar, Mahmoud Aroua et lesFrançais François Clarac, Hubert Ceccaldiet Alain Gaudemer. Au cours des travauxde la troisième et dernière journée, lesorganisateurs ont prévu, avec des archi-tectes et chercheurs, des débats axés surles patrimoines et les jeux d’influencesartistiques. Les participants interviendrontsur la Casbah d’Alger, la Médina de Tuniset autour « des expressions artistiques etinfluences stylistiques de part et d’autre dela Méditerranée ». Aussi, les organisateursont-ils prévu une visite privée de l’exposi-tion au musée des Beaux-Arts De l’orien-talisme aux peintres algériens, la peintureen partage.

R. C.

COLLOQUE INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DE NÎMES

La Méditerranée, la Casbah et l’Emir Abdelkader

SORTIRJAZZDuo Insula en tournée. Hommage aupenseur et écrivain Frantz Fanon. Institutfrançais de Constantine: Aujourd’hui,samedi 07 octobre. Institut français de Tlemcen: Dimanche08 octobre. Hôtel Le Méridien d’Oran.Mardi 10 octobre. 18h. Passerelle musi-cale entre les Antilles et le Maghreb avecMaher Beauroy, pianiste martiniquais,Redha Benabdallah, oudiste franco-algé-rien. Marc Pujol (invité) aux percussions. BANDE DESSINEEClôture du 10e Festival international dela bande dessinée d’Alger-FIBDA,aujourd’hui, samedi 07 octobre. Esplana-de de Riadh El Feth, Palais de la cultureMoufdi-Zakaria. Conférence FIBDA,retour sur les 10 années de partage etd’échange par Dalila Nadjem. 15h.Remise des prix des différents concourset du Cosplay. Consulter bdalger.com

GOURARAL’artiste peintre Mokrane Bouzid exposeGourara. Galerie des arts de Riadh ElFeth à Alger jusqu’au dimanche 08octobre. 10h30-18h00. Œuvres inspiréesde la vie quotidienne à Gourara, unerégion du Sud dont la capitale est Timi-moun.

SYMPHONIE9e Festival culturel international demusique symphonique. Opéra Boualam-Bessaïh d’Alger du samedi 14 au mercre-di 18 Octobre. 18h30. Participation de laFrance, l’Autriche, la Turquie, la Tunisie,l’Allemagne, le Mexique, le Japon, laRussie, l’Espagne, la Syrie, la Répu-blique Tchèque et l’Italie l’invité d’hon-neur. Accès: 500 DA.

ANDALOUL’interprète de musique andalouse LilaBorsali en concert Errances - Tadallalatfi al bouldan. Théâtre régional Abdelka-der-Alloula d’Oran. Jeudi 19 octobre.19h. Accès: 500 DA.

CINE-ESPANACycle Zona Cine Documental. InstitutCervantès d’Alger. 18h. Chaque jeudijusqu’au 26 octobre. Brumaire (2015),Mothertongue (2016), La Tempestad,Calmada (2016).

CINE-ITALIAFilms italiens: sélection de longsmétrages (2005-2009) primés à la 74eMostra de cinéma de Venise. Institutculturel italien, Alger. 18h. Le lundi 09octobre. Entrée libre.

ISSIAKHEMConférence Issiakhem, l’homme, l’artistepar Djamila Kabla Issiakhem. Samedi 14octobre. 14h. Dar Essouf-Ecole nationa-le de conservation et restauration desbiens culturels, Casbah d’Alger.

LUMIEREExposition photos Les êtres de lumièrede Chafia Loudjici jusqu’au vendredi 20octobre. Vivarium à Hydra-Alger. Vernis-sage à 16h.

PATRIMOINEConférence Terrorisme international etdestruction du patrimoine culturel parOussama Ifrah, doctorant et enseignanten sciences politiques et relations inter-nationales. Samedi 21 octobre. 14h. DarEssouf-Ecole nationale de conservationet restauration des biens culturels, Cas-bah d’Alger.

PEINTUREExposition Identité de l’artiste peintreDounia Hedid jusqu’au mardi 31octobre. Sofitel Algiers Hamma Garden.Scènes de la vie traditionnelle.

SANTÉ10


Le mémorandum a étésigné par le Directeurgénéral des structures de

soins et de la Réforme hospi-talière au ministère, MohamedLhadj du côté algérien et M.Yasser Farghali, représentantdes laboratoires «Johnson &Johnson» pour la partie améri-caine, en présence du ministrede la Santé, Pr. Mokhtar Hez-bellaoui, et du Directeur deslaboratoires américains pour larégion MENA, Andreas Ger-ber.«Composé de plusieurs volets,ce mémorandum vise à accom-

pagner le plan national anti-cancer tracé par l’Etat, notam-ment en termes de dépistageprécoce et de diagnostic de lamaladie, outre la formationd’experts en matière de dépis-tage de plusieurs types de can-cer», a déclaré le représentantdes laboratoires américains enAlgérie.Les deux parties tendent, à tra-vers ce mémorandum, à échan-ger les expériences entre lesdeux pays, et aux laboratoiresJohnson & Jonson d’assurer lesdéplacements des experts desdeux pays. Il s’agira également

de mettre en place un centred’excellence pour la transplan-tation d’organes en Algérie,lequel fera office de «centre deréférence» et assurera la for-mation au profit des paysmaghrébins et africains.Le ministre de la Santé et M.Andréas ont convenu d’investirdans le domaine de la produc-tion pharmaceutique, notam-ment les médicaments inno-vants destinés à la lutte contrele cancer. Un autre mémoran-dum d’entente sera, prochaine-ment, signé concernant la luttecontre le cancer.

Le président de l’UNOP animera le forum de la santéaujourd’hui à 10 h à l’hôtel El Djazaïr Le Dr Kerrar Abdelouahed, président de l’Union nationa-le des opérateurs de la pharmacie (UNOP) animera leForum de la santé aujourd’hui à 10 h à l’hôtel El Djazair. -27ème congrès de l’association mondiale de l’échino-coccose du 4 au 7 octobre à AlgerLa Société Algérienne de l’Echinococcose Hydatique(SAEH) que préside le Pr Karima Achour organise le27ème congrès de l’association mondiale de l’échinococ-

cose (WAE), à Alger du 4 au 7 octobre 2017.D’éminents spécialistes de plus de 30 pays ainsi queceux de l’OMS et de la FAO seront présents a cette ren-contre scientifique d’envergure mondiale.Les thèmes de ces journées porteront sur la Prise encharge de l’échinococcose Hydatique humaine et anima-le. Et les Soins associés dans la prise en charge de l’échi-nococcose : BPCO, Fibrose, Cancer du poumon.-1e Congrès international de Chirurgie Générale de Sétif- 16 septembre 2017 à Sétif

-15ème congrès national de cœliochirurgie- 4 et 5 octobre 2017 à Blida -Workshop sur la recherche en cancérologie - 25 au 27 octobre 2017 à Taghit-14ème Congrès National d’Hématologie - 26 au 28 octobre 2017 à Constantine -3 e journées de Sidi Bel Abbès - 6 et 7 décembre 2017 - Sidi Bel Abbès -6ème journée de chirurgie de l’hôpital militaire - 12 décembre 2017 à Constantine

Lutte anti-cancer: Mémorandum d’entente entre leministère de la Santé et un laboratoire américain

Un mémorandum d’entente a été signé, jeudi, entre le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et leslaboratoires «Johnson & Johnson» dans le domaine de la lutte contre le cancer.

RENDEZ VOUS SCIENTIFIQUE

LE CANCER du sein est le plus fréquent chez les femmes.Heureusement, grâce aux progrès de la médecine, c’estaussi le cancer auquel on survit le mieux, avec 85 % desurvie en cinq ans.Depuis l’annonce de la maladie, et tout au long du par-cours thérapeutique les femmes ont souvent besoin d’êtreaccompagnées par un psychologue qui peut aussi recevoirle conjoint lorsque la maladie perturbe le couple.Le sein est avant tout une glande, la glande mammaire.Cette glande est formée de quinze à vingt compartimentsséparés par du tissu graisseux et du tissu de soutien.Chaque compartiment est constitué de lobules et decanaux. Leur rôle : produire le lait et l’acheminer vers lemamelon en période d’allaitement. Le sein est égalementparcouru de vaisseaux sanguins et de vaisseaux lympha-tiques. Ces derniers aident à combattre les infections, ilsmènent à plusieurs ganglions sentinelles.En cas de cancer, des cellules anormales se développentgénéralement au niveau des canaux ou au niveau deslobules. Leur multiplication anarchique fait apparaîtreune masse, c’est la tumeur. Quand la tumeur reste confi-née dans les canaux et lobules, on parle de cancer in situ.En revanche, lorsque les cellules malades sont aussi pré-sentes dans les tissus qui entourent le point d’origine, onparle de cancer infiltrant.Les cellules malignes peuvent se propager dans les gan-glions situés sous les bras mais aussi dans le reste de l’or-ganisme et créer des métastases. C’est pour cette raisonque le retrait des ganglions sentinelles fait partie du trai-tement du cancer du sein.Aujourd’hui, la recherche sur les traitements du cancer dusein tente de mettre au point des solutions de plus en pluspersonnalisées.Les spécialistes expliquent que «Grâce aux campagnes dedépistage, les tumeurs sont découvertes à des stades deplus en plus précoces offrant la possibilité de traitementsconservateurs. La chirurgie du cancer du sein va donc per-mettre de ne retirer que la zone cancéreuse tout en conser-vant le sein.Si la tumeur est bien délimitée et qu’elle fait moins decinq centimètres, le chirurgien peut enlever la totalité dela tumeur sans enlever tout le sein. On parle alors de chi-

rurgie conservatrice, de tumorectomie, ou encore de mas-tectomie partielle. Le sein n’est pas déformé, le mamelonet l’aréole sont conservés.Si le cancer est invasif, la tumeur trop importante, ou qu’ily en a plusieurs dans un même sein une intervention pluslourde doit être envisagée. C’est toute la glande mammai-re qui doit être retirée, y compris l’aréole et le mamelon,ainsi qu’une partie des ganglions lymphatiques au niveaude l’aisselle. Il s’agit d’une mastectomie totale. Les mas-tectomies totales représentent environ 37 % des opéra-tions du cancer du sein.Parfois ces reconstructions se font en plusieurs étapes.Après une opération, la reconstruction mammaire est sou-vent le moyen pour une femme de se réconcilier avec soncorps et de retrouver une part de féminité. Cette recons-truction est possible environ un an après la fin du traite-ment de radiothérapie. Parfois, elle peut être réalisée enmême temps que la mastectomie, c’est la reconstructionimmédiate.Deux techniques existent. Soit on pose une prothèse, ensilicone ou remplie de sérum physiologique, soit onreconstruit le sein à partir de tissus d’une autre partie ducorps, la peau et la graisse de l’abdomen ou des musclessitués dans le dos (le grand dorsal). L’aréole et le mame-lon, eux, sont reconstruits deux à trois mois après cettepremière reconstruction. Sachez qu’elle est prise en char-ge à 100 % par l’Assurance maladie.L’hormonothérapie permet de réduire le risque de récidi-ve après un cancer du seinOn parle aussi d’hormonothérapie qui est un traitement deréférence pour certains types de cancer du sein : les can-cers hormono-sensibles ou hormono-dépendants. Il per-met de réduire le risque de récidive après un cancer dusein. «Tous traitements médicaux confondus, les traite-ments d’hormonothérapie sont certainement ceux qui ontguéri le plus de patientes depuis 40 ou 50 ans», expliquele Dr Paul Cottu, oncologue médical.Se présentant sous forme de comprimé, ce traitementcomporte toutefois de nombreux effets secondaires :bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, prise de poids… Etsurtout, ce traitement n’est pas compatible avec une gros-sesse (risques de malformations fœtales). Certaines

jeunes femmes décident donc de l’arrêter pour avoir unenfant. Pendant sa grossesse mais aussi après, lors de lareprise du traitement, la patiente bénéficie d’un suivi par-ticulier : bilans réguliers, palpations mammaires…La durée de l’hormonothérapie recommandée est de cinqans. Mais des études montrent le bénéfice d’une prescrip-tion plus longue : «Après les cinq ans de traitement, unpourcentage de patientes a tendance à rechuter et à pré-senter des rechutes tardives. On a donc testé des durées detraitement plus longues (10 ans, 15 ans), avec un bénéfi-ce pour beaucoup de patientes. 70% des femmes atteintesd’un cancer du sein sont traitées par hormonothérapie.

UNE NOUVELLE THÉRAPIE CIBLÉE EFFICACEPalbociclib est le nom de cette nouvelle thérapie ciblée.Ce nouveau médicament s’adresse aux patientes atteintesd’un cancer du sein métastatique et hormono-dépendant.Il cible précisément les cellules malades. Les cellules can-céreuses prolifèrent de manière incontrôlée. Le médica-ment bloque deux enzymes présentes dans le noyau de lacellule : le CDK4 et le CDK6 qui permettent le renouvel-lement cellulaire. La multiplication va s’arrêter et les cel-lules cancéreuses vont mourir petit à petit.«Quand on rajoute le palbociclib aux traitements anti-hor-monaux, on double le temps d’efficacité du traitement.On permet à des patientes en moyenne de vivre deux ansavec leur traitement et sans évolution de la maladie alorsqu’avec l’hormonothérapie seule, ce serait uniquement unan», explique le Dr Mahasti Saghatchian, oncologue.Pendant les traitements, il est recommandé aux patientesde faire de l’activité physique pour tenter de limiter leseffets secondaires et garder, autant que possible, le moral.En traitement ou en rémission, certaines femmes seretrouvent ainsi pour des séances de danse. Objectif : seréapproprier un corps malmené par la maladie et les trai-tements. Les cours proposés ne sont pas des cours dedanse comme les autres. Il s’agit de la danse-thérapie,particulièrement adaptée aux femmes souffrant d’un can-cer du sein. Se réapproprier son corps, regagner en fémi-nité… la danse est aussi un moment de plaisir et d’éva-sion. Il faut savoir que plus la maladie est dépistée tôt,moins les traitements sont agressifs.

Cancer du sein : l’importance d’un diagnostic précoce

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La veille du jour où le Traité sur l’in-terdiction des armes nucléaires aété ouvert à la signature aux

Nations Unies, à la Chambre des députésitalienne le 19 septembre a été approuvée,à une grande majorité (296 contre 72 et 56abstentions), une motion du Partito demo-cratico (PD) signée par Moscatt et autres.Elle engage le gouvernement à « continuerà poursuivre l’objectif d’un monde sansarmes nucléaires à travers la centralité duTraité de non-prolifération (TNP), en éva-luant, en compatibilité avec les obligationsprises au siège de l’Alliance atlantique, lapossibilité d’adhérer au Traité pour inter-dire les armes nucléaires, approuvé parl’Assemblée générale de l’Onu ».La motion du PD, « à propos de laquelle legouvernement a exprimé un avis favo-rable », est un écran de fumée pour cacherle fait que l’Italie est soumise au réarme-ment nucléaire croissant des USA et del’Otan en hébergeant, en violation com-plète du TNP, les bombes nucléaires états-uniennes B-61 qui à partir de 2020 serontremplacées par les B61-12, plus dange-reuses encore. La vraie position du gou-vernement Gentiloni est arrivée le lende-main quand, à travers le Conseil de l’At-lantique-Nord dont il fait partie avec les28 autres gouvernements de l’Otan, il arejeté en totalité et attaqué le Traité del’ONU. À la Chambre des députés lamotion du PD a été votée par Forza Italia,Fratelli d’Italia, Scelta Civica, AlternativaPopolare, Democrazia Solidale et GruppoMisto. La Ligue du Nord, absente en séan-ce au moment du vote, appelle le gouver-nement, avec sa propre motion, « à ne pasrenoncer à la garantie offerte par la dispo-nibilité états-unienne à protéger y comprisnucléairement l’Europe et notre proprepays, pas nécessairement par rapport à la

Russie ». Comme si l’Italie était en mesu-re de dire contre qui doivent être pointéesles armes nucléaires US. Sinistra Italianaet Articolo1, dans leurs motions rejetéespar la Chambre, demandent le rejet desarmes nucléaires états-uniennes d’Italiesur la base du Traité de non-prolifération,et l’adhésion de l’Italie au Traité del’ONU. Sur la motion du PD, les deuxgroupes n’ont pas voté contre, mais sesont abstenus. Par contre le Mouvement 5étoiles (M5S) a émis un vote contre.Cependant dans sa motion, elle aussi reje-tée, il ne demande au gouvernement ni lerejet des armes nucléaires US hors del’Italie sur la base du Traité de non-proli-fération, ni l’adhésion de l’Italie au Traitéde l’ONU, mais de « faire un rapport auParlement sur la présence en Italie

d’armes nucléaires, en ne s’abritant plusderrière une obligation de réserve atlan-tique, inexistante pour les citoyens et lesparlementaires US » ; et de « déclarer l’in-disponibilité de l’Italie à utiliser des armesnucléaires, à ne pas acheter les compo-sants nécessaires pour rendre les avions F-35 compatibles au transport d’armesnucléaires ». La motion du M5S reflète laposition exprimée par l’aspirant Premierministre Luigi Di Maio : « Nous ne vou-lons pas sortir de l’Otan » (comme il l’adéclaré en avril dernier dans une conféren-ce aux USA), « nous voulons rester dansl’Otan, mais nous voulons parlementariserune grande partie des choix ». Illusion oupire. Dans le Conseil de l’Atlantique-Nord, selon les normes de l’Otan, « il n’ya pas de vote ni de décision à la majorité »,

mais « les décisions sont prises à l’unani-mité et d’un commun accord » : c’est-à-dire en accord avec les États-Unis à quireviennent de droit la charge de Comman-dant suprême allié en Europe et les autrescommandements clé, y compris celui duGroupe de planification nucléaire del’Otan. Promettre que les F-35, avionsconçus pour l’attaque nucléaire surtoutavec les B61-12, puissent être utilisés enItalie avec une sorte de sauvegarde quiempêche l’utilisation d’armes nucléaires,équivaut à une fable qu’on raconte auxenfants pour qu’ils dorment d’un sommeiltranquille.

Manlio Dinucci Traduction Marie-Ange Patrizio

Source Il Manifesto (Italie)

CONTRIBUTION 11


« L’ART DE LA GUERRE »

Grandes manœuvres nucléaires à la Chambre des députés italienne

LE PENTAGONE prépare une nouvelle guerre en Asie duSud-Est, cette fois contre le Mynamar. Les jihadistes pré-sents en Syrie, soutenus par plusieurs pays du Moyen-Orient, qui jusqu’ici se faisaient la guerre entre eux, envi-sagent de se battre avec le Pentagone contre l’armée bir-mane et la prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi.Depuis 2001, les États-Unis détruisent systématiquementtout le Moyen-Orient élargi. Ils préparaient il y a encorequelques jours une nouvelle guerre contre l’Irak et laSyrie via les kurdes des familles Barzani et Muslim.Il semble qu’ils envisagent soudainement un nouveauthéâtre d’opération : la Birmanie. Dans ce cas, l’ensemblejihadistes ainsi que plusieurs pays de la région seraientmobilisés pour aller se battre en Asie du Sud-Est.Depuis un mois, la presse internationale dénonce le sortdes Rohingyas et présente la Birmanie comme un enferavec autant de mensonges qu’elle en a eu à propos de laSyrie.Alors que l’Arabie saoudite préparait en 2013 une arméeen Jordanie et finançait les jihadistes en Syrie, elle créaitégalement à La Mecque le « Mouvement pour la foi »,devenu depuis « Armée du salut des Rohingyas de l’Ara-kan ». Comme pour la Syrie, elle y mêlait d’authentiquesbirmans et les mercenaires qu’elle utilise habituellementun peu partout dans le monde. Ainsi le leader de ce grou-pe est un Pakistanais qui fit ses armes aux côtés de BenLaden en Afghanistan contre les Soviétiques.Les jihadistes birmans sont armés par les États-Unis et leRoyaume-Unis. Ils sont formés dans des camps d’entrai-

nement en Arabie saoudite et au Bangladesh. En août der-nier, ils étaient évalués à au moins 5 000 hommes.La Birmanie n’a jamais connu la paix depuis la colonisa-tion britannique et japonaise. C’est une mosaïque de 135ethnies qui, à la différence de la Syrie, se font la guerre lesunes aux autres. Une dictature militaire était parvenue àmaintenir un semblant d’ordre sur une grande partie dupays au prix d’une cruelle répression. Il y a un an et demi,l’armée a accepté de partager le pouvoir avec la prixNobel de la paix Aun Sang Suu Kyi afin de résoudreensemble les problèmes inter-ethniques.Le nouveau gouvernement a notamment créé une com-mission consultative pour résoudre les discriminationsdont les Rohingyas sont victimes. Elle était présidée parKofi Annan et comportait des personnalités étrangères

comme le Libanais Ghassan Salame et des Birmanscomme le guide d’un ordre soufi.Les travaux de cette Commission ont été sabotés commeceux de la Commission de la Ligue arabe en Syrie, en2011-12. Le jour-même où elle rendait son rapport, le 25août, l’Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan atta-quait simultanément 24 commissariats de police etcasernes, tuant 71 policiers et soldats.Le président Erdogan a immédiatement battu le rappel despays musulmans. Ce n’est qu’après ses discours alar-mistes que la migration des Rohingyas vers le Bengale adébuté. Il s’agit de mobiliser pour l’Otan les mêmes Étatsqui se battirent sous ses ordres en Bosnie-Herzégovinecontre les Serbes (pro-Russes), mais cette fois contre lesBirmans (pro-chinois).Des contacts entre les états-majors de l’Arabie saoudite,de l’Iran, du Qatar, du Pakistan, et de la Turquie ont déjàeu lieu.Observons qu’en Iran, le président Rohani et le chefd’état-major des armées se sont prononcés pour, tandisque l’ayatollah Ali Khamenei et les Gardiens de la Révo-lution se sont prononcés contre ce projet insensé, quiferait à nouveau de l’Iran un supplétif de l’Otan.Si ce projet se réalise, l’ensemble des forces qui se battentcontre la Syrie se déplacerait en Asie du Sud-Est. La paixs’installerait alors ici en l’absence de ces combattants.

Thierry Meyssan Source

Al-Watan (Syrie)

De Syrie vers la Birmanie ?

Le parlement italien vient de ratifier de facto le rejet par l’Otan du désarmement nucléaire en s’appuyant sur la fable d’une allianceatlantique où chaque voix compte. En réalité, en 2011, l’Otan n’a pas simplement outrepassé une résolution de l’Onu en attaquant laLibye pour en changer le régime, elle a aussi violé ses propres statuts en ne réunissant pas le Conseil de l’Atlantique-Nord pour enobtenir le feu vert. L’idée que ce Conseil pourrait prévenir une dérive impérialiste de l’Alliance est donc un leurre connu de tous ses

membres.

SPORTS12


Le Directeur technique national(DTN) de la Fédérationalgérienne de volley-ball (AFVB),Réda Bouzid, a indiqué quel’objectif de la sélectionnationale dames lors duchampionnat d’Afrique desnations 2017, prévu du 6 au 20octobre au Cameroun, étaitd’atteindre le podium même sila mission ne sera pas aussifacile.

«Nous voulons terminer sur lepodium même si notreobjectif principal avec

cette équipe reste le championnatd’Afrique de 2019. Les filles vont jouertoutes leurs chances pour ne pas avoir lerôle de figurant, elles vont tout donner etpourquoi pas décrocher le ticket du Mon-dial-2018 prévu au Japon’’, a indiquéBouzid à l’APS.L’équipe algérienne a subiun grand changement dans son effectif par

rapport à la dernière édition du champion-nat d’Afrique disputée au Kenya où elleavait terminé à la 2e place au classementaprès sa défaite en finale devant le payshôte 3 sets à 0.’’Comme je l’ai déjà ditauparavant, ce n’est plus la même équipequi a pris part à la dernière édition où nousavons obtenu la deuxième place. Notreéquipe est jeune et en pleine reconstruc-tion car l’objectif principal est de préparerle championnat d’Afrique 2019’’, a ajoutéle DTN.La sélection algérienne, quicompte dans ses rangs 13 joueuses, aeffectué un stage commun en Tunisie avecle Six local du 26 septembre au 3 octobre,sous la houlette du staff technique compo-sé de Tennoun Nabil (entraîneur en chef)et Gharzouli Fayçal (entraîneur-adjoint).’’Afin d’aborder ce rendez-vousdans les meilleures conditions, il a étédécidé d’effectuer un stage en Tunisie.Nous avons affronté l’équipe nationale deTunisie lors de ce stage à deux reprises,signant deux victoires sur le score de 3-1(respectivement 27-25, 25-23, 20-25, 25-

23 et 25-15, 22-25, 26-24, 27-25)’’.AYaoundé, le DTN prédit une dominationdu pays hôte, le Cameroun, de la Tunisie,du Kenya et de l’Egypte.’’A mon avis, cesquatre pays seront les grands favorismême si le tirage au sort n’a pas encore eulieu car il risque d’y avoir des désiste-ments de dernière minute. On ne connaîtpas encore la formule de compétition. Il ya deux possibilités : si huit nations aumoins seront présentes, elles seront alorsversées dans deux poules et les deux pre-miers de chaque groupe passeront au der-nier carré. Le cas échéant, les participantsseront regroupés dans une poule uniquesous forme de championnat et le premiersera déclaré champion’’, a conclu Bouzid.Liste des joueuses algériennes convoquées:Ayadi Chanez, Achour Dallal Marwa, BrahmiFahima, Rabeh Mazari Bekhta, Abderrahim Yasmine, Guimour Zahra, AtziLatifa, Aït-Oumghar Nadira, Bourihane Célia, Sadi Amira, Zaïdi Amel, Ben-mokhtar Chahla, Bounser Kahina.

12 ATHLÈTES dont quatre femmes pren-dront part au 3e stage de la sélection algé-rienne de Yoseikan Budo, prévu du 11 au 18octobre au Centre de préparation des équipesnationales à Souïdania (Alger), en prévisiondu Championnat du Monde de la discipline

qui se tiendra les 21 et 22 octobre en Tunisie,a appris l’APS jeudi auprès de la Fédérationalgérienne d’arts martiaux (FAAM).»LeMondial de Yoseikan Budo 2017 à Tunis,marque le retour de nos athlètes sur la scèneinternationale après le Mondial 2016. Notre

objectif sera de conserver la deuxième placeobtenue lors des Mondiaux de Paris (France)qui a vu la participation de 7 pays», a décla-ré le président de la FAAM, Djamel Taazibt.«Selon les dernières informations, le nombredes nations participantes va augmenter pourcette édition en Tunisie, rendant la concur-rence plus rude», a-t-il ajouté. Le présidentde la FAAM a également indiqué que les 12athlètes convoqués pour ce dernier stage depréparation représenteront l’Algérie au Mon-dial de Tunis.

LISTE DES ATHLÈTES CONVOQUÉS : Messieurs : Mouloud Bennouar (-85 kg,tambo), Foued Kellakh (-65 kg, kata), Djamel Ait Amar (-80 kg, tchobo), HaniOuamer (-70 kg, atemi), Islam Ighedlagha (+80 kg, kata), Karim Mekaoui (-60 kg, nitambo), Abderrahmane Elouche-foune (-75 kg, tchobo), Mustapha Tarchount(-70 kg, nitambo), Dames : Lydia Hassaine (-80 kg, tambo),Nesma Boudjeriba (+85 kg, atemi), Zohra Boumedjadjem (-60 kg, kata), SarahAchouri (-65 kg, atemi).Entraineurs : Djamel Barak et HacèneAchouri.

VOLLEY-BALL /CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES NATIONS (DAMES):

«L’Algérie visera le podium à Yaoundé» (DTN)

TENNIS - TOURNOIINTERNATIONAL ITF/CATBATICHE-SAIFI (JUNIORS) : Les Algériens Rihane etAmier passent en finale du doubleLE DUO ALGÉRIEN composé de YoucefRihane et Matis Amier a composté jeudisoir son billet pour la finale du tableaudouble du tournoi international de tennisITF/CAT juniors Batiche-Saïfi, qui se dis-pute au Tennis club de Sidi Fredj (Alger)du 1er au 7 octobre.Les Algériens, têtes de série N.4, se sontimposés lors de la demi-finale face à lapaire tunisienne composée de SkanderBen Abdallah et Aziz Helai, têtes de sérieN.2 par deux sets à 0 (6-1, 7-5). Chez lesfilles, Lynda Benkaddour est la seuleAlgérienne toujours en course dans letableau double. Associée à Zara Lennonde l’Ile Maurice, les têtes de série N.1 sesont imposées face aux Tunisiennes FerielMahbouli et Mayssa Tebourbi sur le scorede 6-2, 6-1 en demi-finale.

JOURNÉE SPORTIVEFERENC-PUSKAS :La deuxième éditionsamedi à Bab Ezzouar(Alger)

LA DEUXIÈME édition de la journée spor-tive Ferenc-Puskas, évènement consacréaux membres des missions diplomatiquesen Algérie, se déroulera samedi au stadede la Protection civile de Bab Ezzouar (Alger) avec la participationd’une vingtaine d’ambassades, a apprisl’APS jeudi des organisateurs.»Outre lapromotion des bienfaits de l’activité spor-tive, le tournoi permet de renforcer lesliens entre les missions diplomatiquesdans un cadre jovial et familial», soulignel’ambassade de Hongrie à Alger, organisa-trice du rendez-vous. Forts du succès despremières éditions du tournoi diploma-tique «Diplosport», les organisateurs ontprévu, pour les messieurs, un tournoi defootball regroupant 12 équipes. Pour lesdames, les organisateurs ont programméune activité de gymnastique musicale,Nia, animée par un coach «internationale-ment reconnu». Le Nia est un art combi-nant une cinquantaine de mouvements dedanse et d’arts martiaux, dans le but detrouver un équilibre du corps et de l’esprit.

VOILE/PRÉPARATIONDES ÉQUIPESNATIONALES FÉMININESAUX ÉCHÉANCESINTERNATIONALES: Treize filles en stage à Alger plageTREIZE (13) véliplanchistes (filles) deséquipes nationales des séries Rsx, BicTechno et Laser 4.7 ont entamé jeudi unstage de préparation au niveau de l’écolede voile d’Alger plage et qui s’étalera jus-qu’au 10 octobre, a indiqué la Fédérationalgérienne de voile (FAV) sur sa pagefacebook. Selon l’instance fédérale, cestage rentre dans le cadre de la préparationdes équipes nationales aux échéancesinternationales notamment le championnatd’Afrique de planche à voile, prévu enEgypte en mois de novembre prochain. Lasérie Rsx est représentée avec quatrefilles, il ‘agit de Rezouni Meriem, AbidFatima, Abid Khadra et Bebaes Katia,alors que celle du Bic techno est présenteavec Ait Ali Slimane Lina, Tiriche Amira,Rezouani Naile et Maiti Djihane.Pour sapart, la série Laser 4.7 est présente avec 5joueuses, à savoir: Karassane Malia, DiaRym Isra, Lechhab Sana, Touabi Racha etAbdelfateh Maissa.

MONDIAL 2017 DE YOSEIKAN BUDO / ALGÉRIE :

12 athlètes convoqués pour le dernier stage

LA FÉDÉRATION algérienne des luttesassociées (FALA) a organisé jeudi son collè-ge technique national au Centre de regrou-pement et de préparation des équipes natio-nales de Souidania (Alger), avec le retour dela coupe inter- clubs et l’instauration du sys-tème de licences à distance. A lòrdre du jourde ce collège, figuraient le programme deséquipes nationales, la présentation du bilantechnique de lànnée 2017, le plan dàctionde la saison 2017-2018, lòrganisation descompétitions nationales, les nouveaux règle-ments de la commission dàrbitrage et lepôle de développement des 13 ligues.»Aprèsdébats et réflexions avec les différents

acteurs de notre discipline, nous avons déci-dé d’introduire la coupe inter- clubs quiverra la participation de tous les clubs affi-liés à la FALA et dont les meilleurs partici-peront à la prochaine coupe arabe desclubs.», a déclaré à l’APS Rabah Chebah,président de la FALA. Et pour une meilleureprise en charge de la carrière des lutteurs, lecollège technique national a été l’occasionpour la présentation du nouveau système delicences à distance, un logiciel qui sera misà la disposition des différentes ligues.»Nousavons présenté le nouveau système delicences à distance qui permet aux liguesd’imprimer les licences des lutteurs sans être

dans l’obligation de se déplacer au siège del’instance fédérale situé à la maison desfédérations à Dely-Brahim (Alger).», aexpliqué Rabah Chebah. Par ailleurs, uneproposition a été faite aux responsables del’équipe du Centre de regroupement et depréparation des équipes sportives militaires(CREPESM)de Ben Aknoun pour permettreaux lutteurs militaires non-sélectionnés às’engager avec les clubs civils. La formationcontinue des juges arbitres, le règlement descompétitions et l`élaboration du programmedes équipes nationales, ont été égalementabordésà lòccasion du collège techniquenational de la FALA.

LUTTE/COLLÈGE TECHNIQUE NATIONAL:

Retour de la coupe inter-clubs et instauration du système de licences à distance

Athlétisme - 5emes championnats d’Afrique de cross-country:48 ATHLÈTES PRÉSÉLECTIONNÉS EN STAGE À ZERALDA (FÉDÉRATION)

QUARANTE-HUIT (48) ATHLÈTES dont dix-sept (17) filles ont été présélectionnés pourun stage de préparation du 8 au 31 octobre à Zéralda en prévision des 5emes champion-nats d’Afrique de cross- country qui se dérouleront le 17 mars 2018 à Chlef, a indiquéla Fédération algérienne d’athlétisme (FAA) sur son site internet. ‘’La liste a été choisiesur la base des prestations des athlètes lors des compétitions de cross-country et decourses de 5 000m et 1 0000m de la saison précédente. Composée de juniors, séniorshommes et dames, les athlètes ont été retenus par un staff technique dirigé par les entraî-neurs nationaux Mohamed Salem et Azzeddine Sakhri sous la direction du directeurtechnique national (DTN) de la (FAA) Abdelkrim Sadou’’, a précisé l’instance fédérale.Selon la même source, il a été décidé de débuter la préparation par un stage entre le 8 etle 31 octobre 2017 à Zéralda et de l’achever avec le déroulement du championnat natio-nal de cross-country, le 17 février 2018 à Chlef, à l’issue duquel les sélections serontconnues. Après le premier regroupement de Zéralda, les autres stages se déroulerontdans les centres de regroupement de Tikjda et de Sétif, deux lieux jugés par la DTN spé-cifiques et propices à la préparation du cross-country.

Autres tempos autres mœurspour deux grandes nations dufootball africains. Les Lionsindomptables du Cameroun etles Fennecs d’Algérie vont selivrer une bataille en matchofficiel mais avec, commeenjeu, un juste sursautd’orgueil. Eliminées de lacourse au Mondial 2018, prévuau pays de la Volga (Russie),les deux sélections en questionse contenteront, au grand damde leur peuple, de jouer lesseconds rôles à l’ombre desprojecteurs.

Des retrouvailles sans enjeu sur leplan sportif mais ô combienimportant pour les deux sélection-

neurs, le Belge Hugo Broos pour leCameroun et l’Espagnol Lucas Alcarazpour l’Algérie. L’un et l’autre se doiventde réussir l’examen du jour, juste pouréviter de se retrouver sur le chemin de la

sortie. Un match sans importance aurisque de nous répéter, mais qui reste undéfi à relever pour les sélectionneurs quise trouvent dans le même sac malgré eux.Lucas Alcaraz, qui se sait en sursis malgréun contrat en bonne et due forme stipulantque sa mission consiste à qualifier lesVerts à la prochaine CAN 2019 et à gagnerle trophée, aura à cœur de faire tilt pourfaire taire ses contestataires, à commencerpar le premier responsable du sport enAlgérie, le ministre de la Jeunesse et desSports, qui ne rate pas une occasion pourcontester son maintien à la tête de la sélec-tion nationale algérienne. Cela dit, lematch de cet après-midi aura son impor-tance pour les joueurs qui veulent, à l’ima-ge du revenant Feghouli, se réhabiliter auxyeux de leur public après les désillusionsconnues à la CAN 2017 au Gabon, aux éli-minatoires la CHAN 2018 et notammentde la coupe du monde 2018. Les 23joueurs convoqués par Lucas Alcaraz, enprévision de ce duel sans enjeu face auCameroun, ont tous laissé entendre qu’ilsne ménageront aucun effort pour redonnerà la sélection un nouveau départ. Lasélection nationale qui, faut-il le rappeler,

sera privée de plusieurs de ses cadres(Brahimi blessé, Ghoulam malade, Benta-leb, Mahrez et Slimani écartés , Medjaniet Guedioura à la retraite), aura fort à fairepour relever le défi en question face à desLions, eux aussi avides de rebondir pourse refaire une santé afin de préparer laCAN 2019, qu’ils souhaiteraient organi-ser dans le costume de favoris et avec unmoral de conquérant. Ce samedi à Yaouné,face aux Lions indomptables, les Vertssont appelés, selon Alcaraz, non seule-ment à réaliser un bon résultat, qui feraitretrouver le sourire aux Algériens, mais àrendre une meilleure copie sur le plan ducontenu. C’est tout le mal qu’on leur sou-haite, mais force est de reconnaître que cene sera pas aussi facile qu’ils le pensent.Le sélectionneur de l’équipe nationale duCameroun, Hugo Broos, a indiqué que sonéquipe fera le maximum pour battre l’Al-gérie afin de repartir du bon pied et évi-ter de terminer dernier du groupe, d’autantque les Lions ont pour obligation, jus-qu’au bout, de sauver honneur en tant quechampions d’Afrique.

S. S.

SPORTS 13


5E JOURNÉE DES ÉLIMINATOIRES DE LA COUPE DU MONDE2018 (GR D)AUJOURD’HUI À YAOUNDÉ AU STADE

AHMADOU-AHIDJO (OMNISPORTS PAVILLON STADIUM) À 17 H00

Cameroun – Algérie : SANS ENJEUX

LA SÉLECTION algérienne de footballmise sur un nouveau départ dès aujour-d’hui, à l’occasion de son match en contrele Cameroun dans le cadre de la cinquièmeet avant-dernière journée des éliminatoiresdu Mondial-2018 et pour ce faire, elle veuts’inspirer de l’état d’esprit de la «généra-tion d’Omdurman». En novembre 2009,l’équipe nationale jouait un match décisifpour la qualification au Mondial 2010 enAfrique du Sud, un rendez-vous planétairedans lequel l’Algérie était absente depuis1986, soit depuis 24 ans. A l’époque, lesobservateurs étaient unanimes à juger «trèsmoyen» le niveau individuel de la compo-sante des Verts, sous la houlette de l’en-traîneur Rabah Saâdane. Malgré cela, lescoéquipiers d’Antar Yahia, Madjid Bou-gherra et autre Karim Ziani ont réussi l’ex-ploit de battre une équipe égyptienne quirestait pourtant sur deux titres africains desuite et qui allait enchaîner avec un troisiè-me deux mois après, pour décrocher unbillet pour l’Afrique du Sud.Au momentoù le «Club Algérie» traverse actuellementune conjoncture des plus difficiles, cer-tains joueurs pensent que s’inspirer juste-ment de cet état d’esprit de la générationde Bougherra et des autres acteurs dumatch héroïque d’Omdurman, au Soudan,était le meilleur moyen pour repartir surdebonnes bases.Et même si la rencontre desamedi à Yaoundé n’a aucun enjeu, du faitque l’équipe nationale est déjà éliminée dela course après ses résultats catastro-phiques lors des quatre précédentes jour-nées (un nul et trois défaites, dont une àdomicile), il n’en demeure pas moinsqu’avec la «mini-révolution» enclenchéepar le président de la Fédération algérien-

ne de football, Kheïreddine Zetchi, et l’en-traîneur national, l’Espagnol Lucas Alca-raz, au sein de l’effectif des «Fennecs»,l’on peut s’attendre à un sursaut d’orgueildes coéquipiers du revenant SofianeFeghouli sur les terres camerounaises. Entout cas, le défenseur central, Aïssa Mandi,qui fait déjà figure d’ancien dans ce grou-pe algérien, reste persuadé que le meilleurexemple à suivre pour rebondir était celuides joueurs de la génération de2009.»Aujourd’hui, on pointe du doigt lesdéfenseurs comme étant responsables àchaque fois des contre-performances del’équipe nationale, alors que la défense estl’affaire de tout le onze, à commencer par

les attaquants», a déclaré l’arrière centraldu Betis Séville (Liga espagnole) enconférence de presse mercredi àAlger.»Quand je vois cette hargne aveclaquelle les joueurs de la sélection ont jouéleur match barrage contre l’Egypte àOmdurman en 2009, je comprends pour-quoi cette génération avait réussi le pari.Justement, c’est de cet état d’esprit decombattants qu’on doit s’inspirer pourremonter la pente», a-t-il ajouté. AïssaMandi a ainsi donné sa recette pour sortirde la crise, mais pas sûr qu’elle sera suffi-sante pour réanimer une sélection qui a bule calice jusqu’à la lie, estiment les spécia-listes.

SÉLECTION NATIONALE DE FOOTBALL :

S’inspirer de la «générationd’Omdurman» pour sortir de la crise

LIGUE 1 MOBILIS: LASEPTIÈME JOURNÉE SEJOUERA LES 16 ET 17OCTOBRE (LFP)

LA SEPTIÈME journée du championnat deLigue 1 Mobilis se déroulera les 16 et 17octobre prochain, a indiqué la Ligue defootball professionnelle (LFP) jeudi.Lajournée qui s’étalera sur deux jours, débute-ra le lundi 16 octobre avec la programma-tion de la rencontre entre Paradou AC etDRB Tadjenanet à 17h00 au stade OmarHamadi.Les sept autres rencontres de cette7e journée se dérouleront le mardi 17octobre avec notamment l’affiche entre leMC Oran- MC Alger à Zabana et le derbyde l’Est entre le CS Constantine et l’ESSétif au stade Hamlaoui (Constantine).Lasixième journée qui sera dominée par lederby algérois entre le MC Alger et l’USMAlger, est prévue entre le 12 et le 14octobre.

PROGRAMME DE LA 7E JOURNÉELundi 16 octobre 2017Stade Omar Hamadi (Bologhine): Paradou AC- DRB Tadjenanet 17h00Mardi 17 octobre:Ahmed Zabana (Oran) : MC Oran- MC Alger 16h00Imam Lyes (Médéa): O.Médéa- CR Belouizdad 16h00Freres Brakni (Blida) : USM Blida- USM Bel Abbes 16h001er novembre (Tizi Ouzou): JS Kabylie- USM El Harrach 17h00Omar Hamadi : USM Alger- US Biskra 17h30Hamlaoui (Constantine) : CS Constantine- ES Sétif 17h0020 aout (Bechar) : JS Saoura- NA Hussein-dey 17h00.

LIGUE DES CHAMPIONS(DEMI-FINALE ALLER)/USM ALGER/ : CHAFAI ETBENMOUSSA DANSL’ÉQUIPE TYPE DE LA CAFLES DÉFENSEURS de l’USM AlgerFarouk Chafai et Mokhtar Benmoussa, ontété désignés dans l’équipe type des demi-finales aller de la Ligue des champions dontles matchs se sont déroulés le week-enddernier, a indiqué jeudi la Confédérationafricaine de football sur son compte twit-ter.L’USM Alger et le WA Casablanca, sesont neutralisés (0-0) lors du match allerdisputé vendredi dernier au stade du 5-Juillet (Alger).Outre les deux joueurs algé-riens, le Onze type des matchs aller desdemi-finales est constitué comme suit: Zou-hair Laaroubi (WA Casablanca), YoussefRabeh (WA Casablanca), Hamdi Nagguez(ES Sahel), Amine Ben Amor (ES Sahel),Mohamed Ounajem (WA Casablanca),Alaya Brigui (ES Sahel), Abdallah Said(Ahly du Caire), Al Khaly Bangoura (ESSahel) et Amr Marey (ES Sahel).Le matchretour WAC-USMA est prévu entre le 20 etle 22 octobre prochain au Maroc.

COUPE DU MONDEL-2018:LEWANDOWSKI MEILLEURBUTEUR DE L’HISTOIRE DELA POLOGNEL’attaquant polonais Robert Lewandowski,auteur d’un triplé jeudi en qualifications auMondial-2018 contre l’Arménie, est devenule meilleur buteur de l’histoire de la sélec-tion nationale polonaise avec désormais 50buts à son compteur. Le buteur du BayernMunich a marqué deux buts —ses 48e et49e en sélection dès la première période dela rencontre disputée à Eravan, dépassantainsi la légende du football polonais Wlod-zimierz Lubanski qui a marqué 48 buts en75 matchs de 1963 à 1980.Le capitainepolonais a ensuite ajouté un nouveau but autableau d’affichage au retour des vestiaires,portant son total personnel à 50 réalisations.

Eliminatoires CAN-2018 féminine :LES ALGÉRIENNES FACE AUX SÉNÉGALAISES AU PREMIER TOUR LA SÉLECTION nationale féminine de football sera opposée au Sénégal lors du premiertour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) dont la phase finale sedéroulera en 2018 au Ghana, a indiqué mercredi soir la Fédération algérienne de foot-ball (FAF) sur son site internet. Le match aller aura lieu le 26 février prochain au Séné-gal, alors que la manche retour se déroulera le 6 mars en Algérie. Selon la même sour-ce, si les Algériennes remportaient cette double confrontation, elles affronteraient audeuxième tour le vainqueur du match opposant la Libye à l’Ethiopie.’’Il n’y a jamais debon ou de mauvais tirage, le Sénégal est une grande nation de football qui possède unesélection féminine d’un bon niveau. Cette sélection avait été sortie difficilement par leCameroun en éliminatoires il y a deux ans, ce qui montre qu’elle est en progrès constant.Nous l’avons affrontée deux fois par le passé et le bilan est d’une victoire pour chacunedes deux sélections’’, a déclaré le sélectionneur national Azzedine Chih au site de laFAF. Chih estime que l’avantage de jouer le match retour à domicile n’était pas un cri-tère déterminant, «surtout dans le football féminin où le terrain et le public ne consti-tuent pas des paramètres décisifs». ‘’Ce ne sera pas facile, mais nous comptons biennous préparer pour cette double confrontation. Nous avons entamé notre cycle de pré-paration il y a un an et il nous reste quatre mois avant le premier match. Nous essaye-rons d’être au rendez-vous’’, a conclu le sélectionneur national.

D’ICI DE LÀ14


LE NOM DU CANADA EST ÀL’ORIGINE D’UN MALENTENDU !

Le Canada a été nommé ainsi accidentellement, en effet, certains autochtones Iro-quois ont tenté d’indiquer à l’explorateur Jacques Cartier un petit village qui étaitsitué dans l’actuelle ville de Québec. Le nom de ce village était Kanata.Cependant, l’explorateur n’a pas bien retenu ce mot et s’est trompé dans sa pro-nonciation, il a en fait utilisé une consonance similaire qui n’est autre que Canadanon seulement pour désigner le village mais aussi pour tout le territoire qu’il aexploré en 1535.

SEULEMENT 20% DU SAHARA ESTRECOUVERT DE SABLE !

Quand vous pensez au Sahara, vous imaginez probablement des dunes de sablesans fin. Cependant, la vérité est bien différente. En réalité, seulement 20% duSahara est recouvert de dunes de sable.Le Sahara, qui est le plus grand désert de notre planète couvant une superficie de8,5 millions de kilomètres carrés est formé non seulement de dunes de sable, maisaussi de plaines nues de gravier et de cailloux connues sous le nom de reg, de bancsde calcaire ou d’arène, de montagnes, de plaines de sel appelées Hamadas, defleuves secs (les oueds) et bien sûr d’oasis.

C'EST L'ATTERRISSAGE mouvementéd'un Airbus A380, en pleine tempêteXavier. Ces images impressionnantes ontété captées à l'aéroport de Düsseldorf(Allemagne).Le pilote de ce vol en provenance deDubaï a mérité ses applaudissements. EnAllemagne, un Airbus A380 d'Emiratess'est posé de manière spectaculaire cejeudi 5 octobre.Comme on peut le voir sur la vidéo, l'Air-bus A380 a été secoué par la tempêteXavier à l'approche de l'aéroport de Düs-seldorf. Fouetté par des rafales, il conti-nuait d'osciller horizontalement sur la

piste après l'atterrissage, relate le BerlinerZeitung.

Six morts"Observateur d'avion", Martin Bogdanaffirme avoir "filmé des milliers d'atterris-sages ces dernières années avec un fortvent de travers dans de nombreux aéro-ports européens. Mais cet atterrissage del'Airbus A380 était extrêmement dur etinhabituel".L'Allemagne a connu jeudi une violentetempête baptisée Xavier, qui a fait aumoins six morts et d'importants dégâts.

L'atterrissage délicat d'unA380 en pleine tempête

UN PERSONNAGE familier s'est infiltréau sein du sénat américain pour perturberl'audience d'une commission d'enquête...

Equifax a été victime récemment d'uneattaque informatique d'envergure. Or,cette société est l'une des plus impor-tantes agences américaines d'évaluationde crédit et mesure à ce titre le niveau desolvabilité des clients désireux decontracter un emprunt. Pour ce faire, ellecollecte et analyse de nombreuses don-nées personnelles... précieuses pour lespirates.

RISQUE D'USURPATION D'IDENTITÉLes "hackers" ont en effet obtenu lesnoms, numéros de sécurité sociale, datesde naissance et même les numéros depermis de conduire de 145 millionsd'Américains, soit autant d'informations

susceptibles de conduire à des usurpa-tions d'identité. D'où l'inquiétude desvictimes lésées. Depuis que l'attaque aété révélée, une série d'enquêtes et deplaintes ont d'ailleurs été lancées.

PRÉSENCE DE M. MONOPOLYLors de l'audience de l'ex-CEO d'EquifaxRichard Smith devant la commission dusénat américain, une militante a réussi às'infiltrer pour perturber la séance.Déguisée en "Rich Uncle Pennybags", lamascotte du Monopoly, Amanda Wernerentendait ainsi protester contre les man-quements de la société à la protection desconsommateurs et ses méthodes contro-versées (clause compromissoire) desti-nées à lui garantir l'impunité. L'intervention a été très largement com-mentée sur Twitter.

M. Monopoly perturbe Une commission du Sénat

ET PERSONNE ne comprend vraimentpourquoi l'épouse de Donald Trumpporte ses imposantes lunettes de soleil entoutes circonstances.De jour et de nuit, de Las Vegas à PortoRico en passant par le jardin de la Mai-son Blanche, Melania Trump ne peutplus se passer de ses lunettes de soleil.Alors, pourquoi?À l'instar de Brigitte Macron en France,les différents looks (idem pour ses faitset gestes) de Melania Trump sont passésau peigne fin par les médias américains.Après le choix maladroit de sa paire detalons pour rendre aux victimes de l'ou ra- gan Harvey, une nouvelle polémique sty-lis tique enfle aux États-Unis: ses largeslunettes de soleil.Sur Twitter, différentes théories, parfoisloufoques, ont vu le jour, relate The Mer-cury News. "Est-ce qu'on ne dirait pasque Mela nia porte de grosses lunettes desoleil pour pouvoir masquer qu'elle lèveles yeux au ciel?", se demande Reit wo- man. Même hypothèse pour cette citoyenne

américaine: "Je me demande si Mela niaTrump porte des grosses lunettes desoleil en public comme ça personne nepeut la voir lever les yeux au ciel quandson mari dit des conne ries".On retiendra aussi ce tweet: "MelaniaTrump ne peut même pas regarder lesvictimes de Porto Rico dans les yeux.Elle porte de grosses lunettes de soleil etune casquette de baseball, se tient à partpendant qu'elle serre les mains".

LES LUNETTES DE SOLEIL DE MELANIATRUMP FASCINENT LES INTERNAUTES

TÉCH JI


15Le co-inventeur de la batterieLi-Ion annonce une technologie

encore plus performante

Les batteries Li-Ion sont présentesdans de très nombreux appareils, dusmartphone aux véhicules élec-

triques, mais il arrive qu'elles connaissentdes problèmes de surchauffe, pouvantamener jusqu'à la combustion, avec desrisques d'incendie et de brûlure.L'épisode du Galaxy Note 7 est encorefrais dans les mémoires et certainsdomaines d'activité, comme l'aviation,prennent depuis longtemps des mesuresspécifiques face à ce risque, qui s'accroîtavec l'augmentation de la densité énergé-tique des batteries.John Goodenough, qui avait participé àl'élaboration du principe des batteries Li-Ion, a supervisé le développement d'unetechnologie de batterie qui pourrait appor-ter un certain nombre d'avantages par rap-port aux techniques actuelles.Dans unepublication du journal Energy & Environ-mental Science, il décrit un nouveau typede batterie qui remplace la solution élec-trolyte liquide par un substrat solide (duverre) et le remplacement du Lithium pardu Sodium, ces deux éléments permettantd'envisager par ailleurs une baisse du coûtde fabrication.Le nouveau procédé aurait plusieurs avan-tages puisqu'il permettrait d'augmenterencore la densité énergétique (trois foisplus de densité), d'assurer une rechargeplus rapide mais aussi de minimiser lesrisques de combustion des batteries, avecégalement une plus longue durée de vie-Tout ceci est bien beau mais il ne s'agit

encore que d'un produit de laboratoire et ilfaudra sans doute plusieurs années avantde savoir s'il est possible de le transposeren un produit commercial, à savoir de nou-veaux types de batteries plus performantesque les systèmes Li-Ion actuels.

D'autres pistes sont d'ailleurs envisagées(et certaines plus avancées vers un stade decommercialisation) pour améliorer lesdivers compartiments possibles, de la den-sité d'énergie stockable à la durée de vie enpassant par une recharge quasi-instantanée.

FORD : L'IMPRESSION3D DE PIÈCES D'UNSEUL TENANT

FORD parie sur le rôle de l'impres-sion 3D dans ses usines pour réaliserdes pièces personnalisées qui vontdirectement équipé des véhicules. Etgagner en efficacité énergétique.Ford Motor expérimente la fabrica-tion de grandes pièces avec desimprimantes 3D pour réaliser des voi-tures. C'est l'imprimante InfiniteBuild 3D de Stratasys qui a été choi-sie pour ce faire.À ce jour l'impression 3D a été large-ment utilisée pour fabriquer despièces à la demande et des proto-types. Cependant l'expérience deFord indique que cette technologiepourrait être employée plus large-ment dans la fabrication. Ford men-tionne également que les piècesimprimées en 3D sont plus légèresque les pièces classiques. Elles per-mettent donc de gagner en efficacitéénergétique.Directement du logiciel de CAO àl'imprimante 3D Pour Stratasys, l'initiative de Ford estun bon coup et pourrait lui donnerplus de traction sur le marché de lafabrication de véhicule. Ford teste lafabrication additive avec InfiniteBuild Systems. Stratasys et d'autressociétés d'impression 3D ont eu desrésultats financiers volatils ces der-niers trimestres alors que la fabrica-tion additive ralentie à l'échelle mon-diale. En outre, HP a déclaré fairedésormais des bénéfices avec l'im-pression 3D pour la première fois audernier trimestre.Dans le cadre de ce test, Ford fournitdes spécifications depuis son pro-gramme de CAO (Conception Assistépar Ordinateur) à l'imprimante 3D.Ensuite, une couche est imprimée unmatériau à la fois pour créer un objet.Le système est réapprovisionné viaun bras robotique afin de pouvoirfonctionner sans aide supplémentaire.Jusqu'à présent, l'impression 3D n'éstpas assez rapide pour la fabricationde gros volumes. Mais elle peut avoirun rôle important pour fabriquer despièces personnalisées ou à faiblevolume.

GOOGLE CONFIRMEL’ARRIVÉE D'UNNOUVEAUSMARTPHONE PIXELLE PATRON de la branche terminauxmobiles de Google Rick Osterloh aconfirmé qu’une deuxième généra-tion de smartphone Pixel arriveraitcette année. Le positionnement hautde gamme reste de mise.Il y aura bien un nouveau smartphonePixel cette année. L’informationémane de Rick Osterloh qui est à latête de la division terminaux grandpublic de Google. “Vous pouvezcompter sur un successeur (au smart-phone Pixel 2016, ndlr) cette année,même si je ne vous donnerai pas dedate pour le moment”, a-t-il déclaréau site Android Pit. On peut supposerque si Google se conforme au rythmeannuel adopté par l’industrie, ce nou-veau Pixel pourrait arriver courantoctobre, comme son prédécesseur.Osterloh n’a livré aucun détail sur leprofil technique de ce Pixel 2.

John Goodenough, co-inventeur de la batterie Li-Ion, a supervisé la création d'une technologie debatterie qui pourrait lui succéder, avec plus de capacité, une recharge plus rapide et moins de risque de

combustion.

IBM veut commercialiser son ordinateur quantique

IBM étoffe ses plans et prévoit de commer-cialiser une offre d’informatique quantiqueà destination des entreprises. Pour l’instant,les développeurs pourront disposer d’uneAPI et d’un kit logiciel afin de commencerà jouer avec des qbits.IBM lance une inter-face de programmation (API) un kit dedéveloppement logiciel pour permettre aupublic d’accéder à l’informatique quan-tique via son cloud. L’entreprise a égale-ment détaillé ses plans visant à proposerune offre commerciale d’informatiquequantique dans le courant des prochainesCette annonce est le dernier geste d’IBMen direction de l’informatique quantique.L’informatique quantique s’appuie sur lathéorie des quantas et le comportement departicules subatomiques afin de stocker del’information. L’informatique quantique devrait être bienplus rapide que les systèmes actuels et êtreen mesure de réaliser de nombreusestâches. L’année dernière, IBM a lancé sonprogramme The Quantum expérience, quipermettait aux développeurs de mettre enplace des algorithmes et des expériencesdestinées au processeur quantique de lasociété, ou de travailler avec un qbit seul.Voici un aperçu de Quantum Experience etde la façon dont une tache est formuléedans l’interface.UN ORDINATEUR QUANTIQUE DE 5 QBITSÀ travers son API, IBM donnera aux déve-loppeurs l’accès à un portail et à un ordina-

teur quantique disposant de 5 qbits. IBMespère qu’ils utiliseront cet outil afin dedévelopper des interfaces et pour expéri-menter.IBM a également mis à jour son simulateurd’ordinateur quantique afin de permettred’expérimenter avec plus de 20qbits. BigBlue est convaincu que l’informatiquequantique affectera a terme l’ensemble dessecteurs, de la recherche de nouveauxmatériaux à l’industrie pharmaceutique, enpassant par la logistique et la finance. Cette technologie devrait également trou-ver des applications dans le domaine de lasécurité cloud, de l’intelligence artificielleet du machine learning. Selon la société, un

kit de développement complet devrait êtreproposé sur la plateforme The Quantumexperience dans le premier semestre2017.années.Afin de commercialiser sessystèmes quantiques, IBM entend construi-re des systèmes IBM Q dotés de plus de50qbits « dans les prochaines années. »Ces nouveaux systèmes devraient per-mettre à IBM d’investir le marché dans lesannées à venir. Le business model quisemble s’imposer pour ce secteur sera doncle cloud. Au total, plus de 40 000 utilisa-teurs ont proposé plus de 275 000 expé-riences s’appuyant sur la plateforme Quan-tum expérience d’IBM.

ENVIRONNEMENT 16


Le niveau des mers augmenterait de 2,3mètres par degré de réchauffement

Le niveau des mers pourrait enregistrer une augmentation de 2,3 mètres pour chaque degré Celsius d’augmentation des températuresmondiales liées au réchauffement climatique.

Le niveau des mers pourrait augmen-ter de 2,3 mètres pour chaque degréCelsius d’augmentation des tempé-

ratures et il restera élevé pour les pro-chains siècles à venir, d’après une nouvel-le étude menée par l’un des principauxinstituts de recherche climatique aumonde, et publiée lundi.Anders Levermann a déclaré que sonétude pour le Postdam Institute for Clima-te Impact Research était la première à étu-dier les preuves provenant de l’histoireclimatique et de les combiner à des simu-lations informatiques des facteurs contri-buant aux augmentations du niveau de lamer à long terme : l’expansion thermiquedes océans, la fonte des glaciers monta-gneux et la fonte des calottes glaciaires duGroenland et de l’Antarctique.Les scientifiques ont déclaré que leréchauffement climatique était respon-sable de la fonte de la glace. Un groupe descientifiques des Nations Unies, le Grou-pe International d’experts des NationsUnies sur l’Evolution du Climat (GIEC), adéclaré que les gaz à effet de serre prove-nant de la combustion de carburants fos-siles faisaient augmenter les températures.Un petit nombre de scientifiques remet encause l’influence humaine sur le réchauf-fement climatique, prétextant que les fluc-tuations climatiques naturelles en sontresponsables.Le gros problème est de savoir commentles tempêtes endommageront nos côtes età quelle fréquence elles se formeront« Nous pensons que notre estimation estsolide du fait de la combinaison de la phy-sique et des données que nous avons utili-sées » a déclaré Anders Levermann. «Nous pensons avoir fixé une référencequant au degré d’augmentation du niveaudes mers associé à l’augmentation destempératures ».Le niveau des mers a augmenté de 17 cen-

timètres au siècle dernier et le taux estpassé à plus de 3 mm par an, d’après leGIEC. Un tiers de l’augmentation actuelleprovient de l’Antarctique et du Groen-land. Près de 200 gouvernements ontaccepté de limiter le réchauffement clima-tique à moins de 2°C par rapport auniveau préindustriel et prévoient de semettre d’accord, d’ici 2015, sur un nouvelaccord mondial de lutte contre le change-ment climatique.Les températures à la surface moyennesmondiales ont augmenté de 0,8°C depuisla Révolution Industrielle et le GIEC adéclaré que les températures étaient sus-ceptibles d’augmenter de 0,4°C à 1°C àpartir de 2016-2035 par rapport à 1995-2005.

« Dans le passé, il y a eu une certaineincertitude et on ne savait pas dire decombien » explique Anders Levermann. «Nous disons aujourd’hui, qu’en prenanttout ce que nous avons, que nous avonsune estimation solide de 2,3 mètres d’aug-mentation du niveau des mers par degréde réchauffement ».Certaines études scientifiques ont prévuune augmentation du niveau des mersallant jusqu’à 2 mètres d’ici 2100, unchiffre qui inonderait de grandes portionde terres depuis le Bangladesh jusqu’à laFloride.David Vaughan, directeur du projetIce2sea visant à réduire les incertitudesconcernant l’impact de la fonte de la glacesur le niveau des océans, a déclaré que le

niveau des mers augmenterait de 16,5 à 69centimètres dans le cadre d’un scénario deréchauffement climatique modéré aucours du siècle.David Vaughan a déclaré que l’impact leplus important qu’aura l’augmentation duniveau des mers serait que les tempêtesseront plus destructrices dans un futurproche.« Il ne s’agit pas de chasser les gens desplages ou de changer la forme des côtes »a-t-il déclaré. « Le gros problème est desavoir comment les tempêtes endomma-geront nos côtes et à quelle fréquenceelles se formeront. Cela augmenteramême avec des niveaux faibles d’aug-mentation des mers dans les décennies àvenir ».Les sceptiques climatiques cependantdisent que les preuves sont peu convain-cantes. Les mesures du changement destempératures sont peu fiables, contradic-toires et ne sont pas soutenues par desdonnées historiques solides, d’après eux.Ils remettent en question la précision desprévisions climatiques informatiques etpointent les changements cycliques et his-toriques des températures mondialescomme étant une preuve que les change-ments des températures mondiales sontnaturels. D’autres disent que les preuves montrentque les températures ont arrêté d’augmen-ter et que le soleil joue un rôle plus impor-tant que les activités humaines.« L’augmentation continue du niveau desmers est quelque chose que nous ne pou-vons pas éviter à moins que les tempéra-tures mondiales ne redescendent » adéclaré Anders Levermann. « Nos résul-tats indiquent que l’adaptation majeure denos côtes sera nécessaire. Il est probableque certaines régions peuplées actuelle-ment ne pourront pas être protégées à longterme ».

un créneau de croissance bleue pour la Méditerranée

UNE étude de la Commission Européen-ne démontre que la mise en place de zonesmaritimes, et notamment de zones écono-miques exclusives (ZEE), en Méditerra-née favoriserait la croissance bleue dansl’Union européenne et contribuerait àd’autres objectifs, plus vastes, en matièrede développement durable.Une toute nouvelle étude de la Commis-sion Européenne démontre que la mise enplace de zones maritimes, et notammentde zones économiques exclusives (ZEE),en Méditerranée favoriserait la croissancebleue dans l’Union européenne et contri-buerait à d’autres objectifs, plus vastes, enmatière de développement durable.En effet, selon cette étude, les zones éco-nomiques exclusives pourraient ouvrir lavoie à une politique d’aménagement duterritoire plus efficace, susceptible, à sontour, d’attirer des investissements etd’autres activités économiques, peut-onlire dans un communiqué de presse.«La Méditerranée recèle d’énormes pos-sibilités inexploitées, dont il serait pos-sible de tirer parti grâce à la création dezones économiques exclusives (ZEE). Ladéclaration et la mise en place de zonesmaritimes demeurent une compétencesouveraine de chaque État côtier. Au

niveau de l’Union européenne, nousavons la responsabilité conjointe deveiller à ce que tout soit mis en œuvrepour permettre à l’économie bleue des’épanouir. Les États riverains de la Médi-terranée pourraient convenir des limitesde leurs zones maritimes sur la base de laconvention des Nations unies sur le droit

de la mer (CNUDM)», déclare à cet effetMme Maria Damanaki, membre de laCommission chargé des affaires mari-times et de la pêche.

un créneau de croissance bleuepour la Méditerranée

En gros, l’étude :• examine les coûts et avantages del’établissement de zones maritimes enMéditerranée et contient une analyse desincidences qu’aurait la mise en place dezones économiques exclusives sur diffé-rentes activités liées à la mer.• Elle se concentre sur les possibilitésque pourraient apporter les ZEE et autreszones similaires en termes de coûts etavantages économiques, ainsi que dedéveloppement durable et de gouvernancede l’espace maritime;• elle souligne également que ces zonessont à considérer dans le cadre du pro-gramme de la Commission européenne enfaveur de la croissance bleueil est à noter que la stratégie de croissancebleue de l’Union européenne vise à créerune croissance économique et des emploisdurables dans les secteurs de l’économiemarine et maritime, afin de contribuer à lareprise économique en Europe. L’étudemet en lumière les cinq domaines qui pos-sèdent le plus fort potentiel de croissance:l’énergie bleue, l’aquaculture, le tourismemaritime, côtier et de croisière, les res-sources minérales marines et la biotech-nologie bleue.

SCIENCES


17Combien de supercontinents de type

'pangées' depuis la formation de la Terre ?Notons aussi que puisque la croûtecontinentale était déjà massivement

formée il y a environ 2,5 Ga les zones desubduction viendront ajouter de nouveaux

terrains sur les cœurs anciens despremières pièces du puzzle continental,ces pièces étant particulièrement rigideselles sont stables et les zones ajoutées enleurs bordures seront accolées le long desutures matérialisant les zones subductiondont elles proviennent. On voit donc queles premières zones stables se renforcentavec le temps et constituent des cratons,c'est-à-dire de vastes portions du domaine

continental par opposition aux zonesinstables déformées dont les orogenèsessont l'expression suite à la disparition des

domaines océaniques liée à lacompression induite par subduction.

(SUITE ET FIN)

Quels sont donc les épisodes de ‘maximum pac-king' c'est-à-dire de formation de supercontinentsà travers les temps géologiques ? Vu la com-

plexité du problème liée à la disparition des témoins lesplus anciens à travers les cycles orogéniques, la littératu-re n'est pas unanime non seulement sur le nombre exactde ces supercontinents mais également sur leurs noms,particulièrement ceux situés à la fameuse limite de 2,5 Ga(transition Archéen/Protérozoïque), ensuite l'accord estbon dans les grandes lignes [15]. Chaque supercontinentformé sera disloqué et mènera à travers une nouvellephase d'assemblage au supercontinent suivant, parcourantainsi idéalement la totalité d'un cycle de Wilson sur 300 à500 Ma. L'essentiel de l'histoire est inscrit dans les sédi-ments des bassins formés pour la plupart sur la croûteocéanique dont l'âge moyen est de 55-60 Ma (elle n'excè-de pas 180 Ma) : depuis qu'elle existe et se forme elle estdonc recyclée dans les zones de subduction en moyennetous les 60 Ma avec les sédiments du bassin. Les pre-mières croûtes océaniques se seraient mises en place vers3,86 Ga (encore matière à débat) ce qui implique que lacroûte océanique aurait subi plus de 60 recyclages depuisla limite Hadéen/Archéen (4,0 Ga). Cela représente un recyclage de 7% du manteau supé-rieur[16] ou 21 fois la surface terrestre. C'est dire que lesmessages sédimentaires furent dans leur grande majoritéeffacés… ou fortement altérés.Le décryptage patient de ce qui a 'échappé' à la disparitionpar subduction permet finalement de distinguer avec unetrès grande certitude la succession des pangées suivantes :Au travers de ce rapide parcours on voit que les plaquestectoniques sans être homogènes dans leur constitutionsont néanmoins liées à une certaine logique, celle de l'ac-crétion de terrains plus jeunes venant se ‘coller' sur leursbordures. Les plaques sont donc constituées de cœurs plusanciens représentant les premières périodes de cratonisa-tion[21]. En décortiquant la composition géologique del'ensemble des plaques actuelles, deux grandes périodesd'accrétion sont bien visibles, la première la plus ancien-ne autour de 3,0 à 2,5 Ga dont les terrains sont aujourd'huidispersés dans le ‘Gondwana Est' (comprenant l'Austra-lie, l'Antarctique Est, le Sri Lanka, Madagascar et l'Inde),dans la seconde plus récente que 2,5 Ga les terrains sontliés à ‘Gondwana Ouest' (qui comprend l'Amérique duSud et l'Afrique). De nombreux gisements métalliques etpierres précieuses sont liés à ces vieux cratons et à leurhistoire.

EN GUISE DE CONCLUSION

La tectonique des plaques a bien révolutionné la géologie.Suite à la mise en évidence de pangées successives consti-tuées de blocs ou pièces de puzzle agglutinées, une géo-logie ‘nouvelle' s'est développée dès la fin des années1980. En effet les plaques ne sont pas homogènes géolo-giquement et il faut au contraire les considérer comme desmosaïques de terrains, aujourd'hui appelés 'terranes' [22](en français également). Les terranes sont les fragmentsde croûte ou des blocs de l'écorce terrestre, limités par desfailles, qui s'amalgament aux noyaux anciens des conti-

nents. Ce processus agrandit les continents et les refaçon-ne en patchworks géologiques. L'Alaska est par exempleun patchwork de fragments d'écorce, épaves de croûte del'océan disparu qui existait avant la formation du Paci-fique.De même parmi les nombreuses surprises apportées par latectonique des plaques figure celle de la relation entreorogenèse-altération et climat. Les chaînes de montagnesqui se forment en fin de subduction sont intensément alté-rées et amorçent ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui'la pompe à CO2'. De quoi s'agit-il ? : l'altération desminéraux silicatés consomment du CO2, alors que l'alté-ration des minéraux carbonatés présente un bilanneutre[23]. Il en résulte qu'avec le temps la concentrationdu CO2 atmosphérique diminuera et une glaciation pour-ra se mettre en place. L'altération et l'érosion de l'Hima-laya il y a 40 Ma aurait consommé 34x la quantité de CO2atmosphérique actuelle et précipité l'entrée en glaciationau cours de l'Ere Tertiaire. On observe des épisodes gla-ciaires succédant aux phases orogéniques anciennes.Au terme de ce survol, et avant de conclure, il est possiblede suivre en version animée la ronde des continents à tra-vers les temps géologiques. Les sites les plus connus etles plus complets sont de Scotese C.R. (par exemplehttp://www.ucmp.berkeley.edu/geology/tectonics.html, etde nombreux autres [24]) établis dans le cadre du ProjetPALEOMAP.En conclusion, le système géologique est extrêmementcomplexe à analyser, mais les connaissances progressentà grande vitesse grâce à la complémentarité des méthodesau sein de la géologie elle-même et l'interdisciplinaritéavec l'ensemble des autres sciences. La géologie apportesa contribution à la compréhension la plus complète du‘système Terre' et au-delà… comme nous le rappelle lepremier scientifique qui a posé ses pieds (et son marteau)sur la Lune en 1972 lors de la mission Apollo 17, il s'agis-sait du géologue américain Harrison Schmitt…De 2,9 à 2,2 Ga un supercontinent néoarchéen regroupantles aires cratoniques de Tanzanie/Zimbabwe/Inde proparte/ Antarctique Est/ Baltique pro parte/Sibérie proparte. Les premiers cratons bien individualisés ont reçu un nom,le plus ancien à 3,0 Ga est Ur (pro parte en Inde/Afriquedu Sud/Australie, ensuite à 2,5 Ga s'individualise Arctica(pro parte en Sibérie), et à 2,0 Ga Atlantica (pro parteAmérique du Sud et Afrique de l'Ouest). Suite à la diffi-culté de reconstituer les assemblages au cours de cespériodes si anciennes, d'autres propositions et noms desupercontinents sont présents dans la littérature, parmi lesplus cités notons : Vaalbara (± 3,6 à 2,8 Ga) et Kenorland(± 2,7 à 2,1 Ga) ; De 1,8 à 1,5 Ga le supercontinent Columbia est formé. Ilporte également d'autres noms (Nuna, Hudsonland) et estconstitué de proto-cratons présents aujourd'hui dans lecœur des continents Laurentia (= ‘Amérique du Nord),Australie, Sibérie, Chine du Nord, Kalahari et dans lesboucliers [17] ukrainien et amazonien ;De 1,1 à 0,75 Ga, Rodinia est le premier supercontinentdans lequel la plupart des phases du cycle de Wilson sont

bien identifiables suite à une meilleure préservation destémoins. Rodinia est principalement formé du cratonnord-américain (le futur ‘Laurentia [18]), de la partie Estdu craton européen (le futur ‘Baltica') ainsi que des par-ties des cratons Amazonie, Afrique de l'Ouest, Australie etAntarctique ;De 650 à 500 Ma se forme un nouveau supercontinentavec de nombreuses appelations : Gondwanaland, Panno-tia, ‘Vendéen ‘, ‘Pan-Africain'… Les cratons africains yoccupent une position dominante et centrale, ils sontentourés de ‘Laurentia', ‘Baltica', Australie, Sibérie,Antarctique.De nombreux océans se formeront lors de la fragmenta-tion de ce supercontinent à partir de 500 Ma et le plusimportant va séparer l'Amérique du Nord (‘Laurentia') del'Afrique, puis de l'Europe. Cet océan porte le nom deIapetus et est l'équivalent de l'actuel océan Atlantique quise formera lors de la fragmentation de la Pangée permo-triasique, après que celle-ci aura été formée suite à la dis-location de Gondwana. Il est intéressant de noter que dansla mythologie grecque Iapetus est le père d'Atlas, on voitdonc que la succession des supercontinents est semblableà celle ‘des générations familiales', c'est-à-dire qu'uncycle semblable se produit lors de la succession des pan-gées ;Vers 300 Ma le supercontinent Pangée, le plus célèbre, seforme et se disloquera au Jurassique (à partir de 175 Ma)avec l'ouverture de l'Atlantique Central, puis au Crétacéinférieur avec l'Atlantique Sud et finalement l'AtlantiqueNord au Crétacé supérieur. Il s'agit bien entendu du super-continent le mieux documenté à l'origine de l'établisse-ment de la théorie de la tectonique des plaques. Aujour-d'hui nous sommes à mi-chemin du cycle de Wilson et lafermeture du cycle dans 50 à 200 Ma sera à l'origine duprochain supercontinent …Dans 50 à 200 Ma, en extrapolant les vitesses et direc-tions de déplacements (mises en évidence grâce au paléo-magnétisme et aujourd'hui aux GPS avec une précisionmeilleure que 1 mm) des continents hérités de la frag-mentation de la Pangée, un nouveau supercontinent seformera principalement à partir de la soudure (orogenèse)des grandes plaques américaine et européo-asiatique don-nant ainsi naissance à ‘Amasia'. Dans ce cadre évolutif la Méditerranée disparaîtra dans aumoins 50 Ma, l'océan Atlantique passera par un stade oùil sera plus large que l'océan Pacifique, la baie de SanFrancisco se retrouvera 2000 km plus au nord au niveaudu Canada. … Le regroupement devrait s'effectuer dansl'hémisphère Nord, près du Pôle Nord, en tenant comptedes directions actuelles des déplacements.AMASIA, future pangée dans une centaine ou plus ? demillions d'années : l'Europe devrait se trouver au nord dela chaîne de montagnes qui se formera suite à la collisionde l'Afrique et de l'Asie (soit juste à droite du milieu, touten haut de la figure, on distingue vaguement la Scandina-vie, renversée un peu plus à droite). L'océan ‘central' àl'intérieur des continents serait l'équivalent de la Téthyslors du cycle de Wilson précédent, et pourrait s'appeler‘Océan du Rift Africain'.


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J. H., 25 ans, maîtrise l’outil infor-matique, ayant un diplôme «Agenttechnique en informatique », exp 6ans. Ayant exercé les métiers d’in-fographe, de photographe pendant5 ans et agent de saisie de dans uncybercafé. Tél. : (0561) 26.55.55

J. F., licenciée en sciences juri-diques et administratives, ayantle certificat d'aptitude à la pro-fession d'avocat (CAPA), 5 ansd’expérience dans le domaineadministratif. Cherche travaildans le domaine ou autre.Tél., (0664) 52.12.40.

JF. 25 ans sérieuse, titulaired’une licence en commerceInternational cherche Emploi.Tél : (0665) 53.77.86

J. H., ingénieur d’état enplanification et statistique,expérience dans la planification etle suivi des projets, attestation demaîtrise Ms Project, , SPSS et XLstat, dégagé vis-à-vis du servicenationale.Tél. : (0553) 63.53.37

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J. H., âgée de 24 ans, titulaired’une licence en sciences degestion, option finance chercheun emploi dans le domaine.Tél. : (0550) 71.01.18

Menuisier maîtrisant le travail surbois, vernissage et autres, chercheemploi à temps plein ou à mi-tempspour villas ou appartements ou autres.Tél. : (0773) 03.55.91

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J. H., 35 ans, licence en finance +tech en informatique, exp 2 ans,assistant administratif principal auministère + 03 ans chargé derecouvrement. Tél. (0664) 25.96.12

Dame cherche emploi commegarde-malade, AlgerTél : (0560).30.08.96

J. H., cherche emploi comme récep-tionniste ou gérant de restaurant.Tél. : (0795) 97.58.41.

Jeune fille, licenciée en interprétariatet traduction (arabe, français, anglais)8 ans d’expérience. Cherche emploidans une société étatique ou privée.Tél. (0776) 01.25.27

H âgé de 43 ans, marié avec 02enfants, sérieux, chercheemploi comme chauffeur dansune entreprise nationale oumultinationale, expérimenté etbonne présentation.Contacter : (0560).72.67.07

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PENSEE Cela fait déjà 2 ans que tu nous a quittés à jamais, notre cher père etgrand-père Belkacem KLALèCHE, laissant derrière toi un grand vide.

Toute sa famille, grands et petits, prient Dieu Tout-Puissant d’accorderau défunt Sa sainte miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis.Elle demande à tous ceux qui l’on connu et aimé d’avoir une pieusepensée en sa mémoire.

A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

FEMMES

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5897 DU SAMEDI 7 OCOTBRE 2017

19IL FAUT MANGER 21 ORANGES POUR RETROUVERIL FAUT MANGER 21 ORANGES POUR RETROUVER

LES NUTRIMENTS D'UNE ORANGE DE 1950LES NUTRIMENTS D'UNE ORANGE DE 1950

INGREDIENTS

- 250g de beurre- 125g de poudre d'amandes- 3 cuillerées à soupe de sucre glacé- 4 morceaux de fromage- 1 jaune d'œuf- Des cerises confites- La farine selon le mélange- 500g de miel- 400g d’amandes émondées et hachés

PREPARATION

- Travailler bien le beurre et le sucreglacé jusqu’à ce qu’ils soient crémeux,ajouter le jaune d'œuf et les fromages etcontinuer à travailler, ajouter le poudred'amandes et la farine tamisée peu à peuet mélanger jusqu'à l'obtention d'unepâte souple et homogène.

- Découper des petits morceaux de lataille d’une noix et former une bouleautour des cerises confites, disposer aufur et à mesure sur une plaque recouver-te de papier sulfurisé puis enfourner unedizaine de minutes à 200°.- Tremper les gâteaux brûlants dans lemiel, les retirer et rouler-les dans lesamandes hachés et mettre-les dans descassettes de papier à pâtisserie.- Disposer sur une assiette.

Boules aux amandeset fromages

POUR RETROUVER les nutriments desfruits d’autrefois, il faut parfois en mangerune centaine aujourd’hui. Les qualitésnutritionnelles des fruits, légumes etcéréales ont chuté de manière considé-rable.Les nutriments, entre autres les vitaminesA, C, protéines, phosphore, calcium, et feront été divisés par deux, par 25 voire par100 dans certains aliments en un demi-siècle. C'est la conclusion d’une dizaine d’étudesréalisées entre 1997 et aujourd’hui par desuniversités canadiennes, britanniques etaméricaines. Ces travaux ont été résumésdans le rapport "Still No Free Lunch",mené par Brian Halweil, chercheur auWorldwatch Institute. La vitamine A en voie de disparition dansnos assiettesLa vitamine qui renforce les défenses

immunitaires n'est presque plus présentedans les aliments que l’on consomme ; saquantité est en chute libre dans 17 des 25fruits et légumes, selon des chercheurscanadiens dans une étude pour CTVNews. Pour manger autant de vitamine Adans une orange d'il y a plus d'une cin-quantaine d’années, il faudra en consom-mer 21 aujourd'hui ! En effet à l’époque, une orange suffisait àcouvrir la quasi-totalité de nos apportsjournaliers recommandés en vitamine A.Par ailleurs, l’oignon et la pomme de terresont maintenant dépourvus du moindregramme de cette vitamine.

La vitamine C : 4mg dans une pommeGolden de nos jours……Contre 400mg dans une vieille race depomme à l’époque de nos grands-parents,la transparente de Croncels. Cependant,

ici, les spécialistes de l’étude comparentdeux races de pommes bien distinctes,apportant donc naturellement un taux devitamine C (qui aide à la fabrication et à laréparation de la peau et des os) différent.

Le calcium, bientôt absent des brocolis ?Le calcium, important pour la construc-tion osseuse et la coagulation du sang étaitprésent à 12,9 mg par gramme en moyen-ne dans un brocoli de 1950. En 2003, il necontenait plus que 4,4mg, révèle uneétude de l’université du Texas.De nombreuses causes ont engendré laperte des nutriments et vitamines. Parmielles, l’augmentation des rendements, quinuit à la qualité nutritionnelle du fruit oudu légume. Les sols sont également plus pauvres, leslégumes ou les fruits sont cueillis trop tôt,les traitements de conservation sont plusfréquents, les croissances sont précipitéespar des engrais, le nombre de variétésdiminue pour privilégier les plus résis-tantes aux parasites et les plus rapides àpousser.

Comment manger des végétaux encoreriches en nutriments ? L’idéal, révèle l’étude, serait de choisirdes aliments mûrs issus de l’agriculturetraditionnelle et produits de manière non-intensive, ou encore d’opter pour des pro-duits bio, avec des rendements plusfaibles.

Ingredients

2 pâtes feuilletées500 g de viande hachée3 ou 4 poireaux selon leur taille2 belles carottes coupées en petits désSel, poivre, noix ce muscade râpé frai-chement25 cl de crème fraiche épaisse2 c à s d’huile d’olive

PREPARATION

Lavez les poireaux et coupez en ron-dellesFaites chauffez l’huile dans une poêle etfaites revenir le poireaux,Ajoutez les cubes de carottes et la vian-de hachéeSalez, poivrez et râpez un peu de noix demuscadeLaissez cuire 3 minutes à feu douxAjoutez la crème fraiche et bien mélan-gezLaissez cuire encore pour 10 à 12

minutes jusqu’à ce que la viande absorbela crème fraicheRetirez et laissez la farce refroidirDans un moule, posez la première pâtefeuilletéMettez votre farce et bien et bien l’ajusterMettez la deuxième pâte feuilleté dessus ,laissez 2 cm du bord et coupez le resteRoulez la pâte du bord sur elle mêmepour bien fermer la tourteAvec un la pointe d’un couteau, faitesdes incisure dans le bords chaque 1cmFaites des incisures sur le bords, si vousle souhaitezMettre dans un four préchauffé à 200°Cjusqu’à ce que la tourte prenne une bellecouleur dorée,ça peut prendre 20 à 25 minutes

Tourte à la viandehachée

COLORATION BRUNEET RACINES : QUAND FAIRE DESRETOUCHES ?Si vous êtes passée d'une cou-leur claire à de riches nuancesde brun, il est indispensablede teindre les racines lors-qu'elles apparaissent.Pour cela, procurez-vous un kit racine quivous permettra dedissimuler vosrepousses. Sachezqu'il existe même desstylos conçus pourfaire des retouches,ultra précis et qui tien-

nent jusqu'à trois sham-pooings.Enfin, tous les trois mois envi-ron, offrez-vous une nouvellecoloration. Préférez une colo-ration brune glossy, plusbrillante et moins pigmentée,pour apporter du relief et unebrillance gourmande à voscheveux teints.

Comment s'épilerquand on a des poils

incarnés sur les jambes?

Les poils incarnés : un grand classiqueauquel nous sommes toutes confron-tées. On est souvent désarmées face àce phénomène qui nécessite avant toutdes pratiques et des soins adaptés.Les poils incarnés ont plusieurs ori-gines. Ils sont souvent la conséquenced'une épilation intensive à la cirecomme à l'épilateur électrique. Mais cephénomène est aussi lié à la nature dela peau, des poils et aux frottements desvêtements sur les jambes.

Évitez les poils incarnés en prenantsoin de votre peau

Le premier réflexe à adopter est de bienhydrater la peau afin de l'assouplir et depermettre aux poils de la traverser. Eneffet, les poils incarnés résultent de l'af-faiblissement du poil causé par une épi-lation répétée. Ils deviennent moinsvigoureux et ont plus de difficulté àpasser la barrière cutanée.Pour y remédier, appliquez régulière-ment un soin gommant et un gant exfo-liant. Répétez cette opération une foispar semaine en prenant soin de biennourrir la peau avec une crème adaptée.Variez les techniques d'épilationPour diminuer la pousse des poilssous-cutanés, essayez de ralentir unpeu les séances d'épilation et variez lestechniques.Alternez entre la cire, l'appareil élec-trique et ponctuellement le rasoir, qui al'avantage de régénérer la pilosité et depermettre à une partie des poils incar-nés de percer la peau.Et en cas de difficulté à extraire un poil,utilisez une pince à épiler désinfectée etôtez le tout en douceur.

LA CEINTURE DE GROSSESSE

Quelle future maman ne res-sent pas le besoin d’être main-tenu au niveau du bassin ?

Et pour cause : la ceinture demaintien pour futures etjeunes mamans fait les fraisd’une terrible idée reçue, cellequi persiste à dire qu’un telaccessoire empêcherait lesmuscles de travailler.Le Dr Bernadette De Gas-quet, à l’origine de la « démo-cratisation » de cet accessoiredans l’hexagone, a passé plusde 10 ans à prouver le

contraire. Non seulement laceinture de maintien soulageles douleurs, mais elle a aussiplus d’un tour dans son sac(ou plutôt dans ses scratchs !)pour satisfaire les mamans.De plus en plus de sages-femmes la recommandent, cen’est pas pour rien!


JEUX

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Horizontalement1. Familières – 2. Cri d’arène – La rumeur – Dans la gamme – 3.Instrument de musique – Possessif – 4. Indésirable – 5. Ile de lamer Egée – Les siennes – 6. Assassiner – Dieu de la Destructionen Inde – 7. Qui contient un certain corps simple – 8. Diapason –Du pays d’origine – 9. Interdit – 10. Ville française – Brome –11. Manqua – Vieille bagnole – 12. Esquiva – Balle de service –13. Très émotifs.

Verticalement1. Amènes – 2. Souverain musulman – Montagnes russes – Salutantique – 3. Choses sans valeur – Langue romaine – 4. Berge –Félons – 5. Préjudices – Fait la brasse – Paresseux – 6. Impair –Déclamant – 7. Harmonieux – Cours d’Asie – 8. Dieu del’Amour – Large vallée – Concis – 9. Etat d’Afrique – Emprunts.

HorizontalementPREMISSESRAVISAI – OOBESE – NATFI – SURGIS EON – THES – STOP –IRES S – SAIN – SIOR – TROP – SRELIA – AREAGES – BEE –TGV – DELCO– AEROCLUB

SERUM – ALI

VerticalementPROFESSORAT – SRABIOT – REGGAEEVE – NOS – LEVERMISS – PATIS – RUISEUT – IRA – DOMSA – RHINO – BEC –SINGER – PAELLAE – AISES – RECULSOTS – SISE – OBI

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Mots croisés 9/13 n° 1471


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Horizontalement1. Qui permettent de soigner – 2. Produits de poule – Hors court – 3. Semblable – Allia-ge de fer et de carbone – 4. Raconte – 5. Paquet de billets – Mesure de vitesse – 6. Mem-brane colorée de l’œil – La totalité – 7 Posséda – Base de lancement – 8. Agent de liai-son – Rapporte – 9. Stratagème – Catégoriques.Verticalement1. Réunir une somme – 2. Crie sous bois – Iridium – Non divulgué – 3. Plantation de saules– 4. Conifère – Garanti – 5. Souverains slaves – Possessif – 6. Escarpement rocheux –Manganèse – 7. Immerge – Soustraite – 8. Liquidé – Changent – 9. Angoissées.

HorizontalementASCENDANTCOURBURESCLIN – RIGAAIRES – AURBD – EMISE –LAD – AN – VAEIRE – NA – NERUCTERASSE – URETRE

VerticalementACCABLEESSOLIDAIRECUIR – DRU – ERNEE – ECU NB – SMA – TRDUR – INNEEARIAS – ARTNEGUEV – ARTSAR – ANSE

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SSOODDUUKKUU 220000

SSOOLLUUTTIIOONNSS

PPoouurr jj oouueerr aauu SSoodduukkuu- Placer un chiffre de 1 à 9dans chaque case vide-Chaque ligne, chaquecolonne et chaque carré de neuf cases, délimité par un trait plus gras,doivent contenir les chiffresde 1 à 9-Chaque chiffre ne doitapparaître qu'une fois dansla ligne, la colonne et la régionLe total des chiffres de chaque région doit être égal à 45

Mots fléchés n° 1471

Clou en UPatriarchebibliqueMouton

BranchéTableau

Remarquer

Chevalier enjupons

MassacreSortis

RapidementIle

Equipée

Devant lamatièreNon plusBattue

AboutiEpoqueVieilles

ProtocolePossessifRéfléchie

Petite brise TentaPiège

ConcéderasAphoneCabas

Précèdent les autres CourbéSaison

BlesséeCoutumesPersonnel

CrâneRayonAvalées

SOLUTION MOTS FLECHES N° 1470

– CLAMSERPOIL – ATHHUEES – REES – ROBOTNIET – AIE

ONDEE – TUMAI – RH – REGLISES – NEES – TUFA – SACREE

LA – RIEUR ELUDA – RU

VerticalementHorizontalement

Sornette GrecqueTerrain

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– PHENOMENALECOUSINAGE – ALLIE – EDILES – UALERTE – ISARD M – SO – ERS – CIASA – BA – HETRE –

ETROIT – SUEUR RHETEUR – FERU

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HORIZONTALEMENT 1. Vigilante - 2. Pour rien - 3. Cape - Danseuses - 4. Inter-loque - Et approuvée - 5. Perçus - 6. Possessif - Quelquesplanches - 7. Solution - Pays de Gandhi - 8. Arrives - Horsde portée - 9. Esperluette - Représentations symboliques -10. Ouvrier - Peau de vache - 11. Fixer solidement - 12.Engin spatial - 13. Proposition - Lentillon.

VERTICALEMENT1. Violemment - 2. Adverbe excessif - Imprime - Signe desoulagement - 3. Rouée de coups - Sous-sol - 4. Taille -Démarres - 5. Comme un ver - Ecole de cadres - Compo-sition - 6. La détente y est indispensable - Il suit la levée -Mal - 7. Née dans une botte - Crie comme un chevreuil -8. Nippés - Moitié - 9. Elle porte le gigot - Forces.

HORIZONTALEMENTGRANDPAPARECUEILLIACTIF - LIETHERAPIE -TE - EVIERSEST - OSE - O S - SORT - MU- CIVIERESGUGUSSES -

AVALE - SUEGENE - AIRSNEE - ONDESESSOREUSEVERTICALEMENT GRATTES -GAGNERECHES -CUVEESACTE - TSI-

GANESNUIRE - OVULE -ODEFAVORISE -ORPI - PISTES - ANEALLIEE - RESIDUPLIER -MESURESAIE - SOUS -ESSE

SOLUTION N° 1011



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6 7 8 9 5 2 4 1 35 1 3 4 6 7 2 9 89 4 2 1 3 8 7 5 67 5 9 2 1 6 3 8 43 8 4 7 9 5 6 2 12 6 1 8 4 3 5 7 91 2 7 3 8 4 9 6 54 9 6 5 2 1 8 3 78 3 5 6 7 9 1 4 2

HORIZONTALEMENT 1. Es suspendu - 2. Reste de moisson - Cobalt - 3. Mot de môme - Oiseau desbois - 4. Ecrivain algérien - En abondance - 5. Mesure agraire - Monceau - 6.Inonde - Enjouée - 7. Petit tour - Loua un bateau - 8. Mise en fosse - 9. Epar-pillées - Ancien.VERTICALEMENT1. Elles sont en instance - 2. Etançon - Agrémente - 3. Venu au monde - Couleurde robe de cheval - Symbole chimique - 4. Hibou - Abjure - 5. Esclave à Sparte- Cri d'arène - 6. Possessif - Il sonne la mort - 7. Paginais - 8. Enlevais l'eau dela barque - 9. Petite pièce - Récipients.

SOLUTION N° 1011

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SSOODDUUKKUU 114411

SSOOLLUUTTIIOONNSS

PPoouurr jj oouueerr aauu SSoodduukkuu- Placer un chiffre de 1 à 9dans chaque case vide-Chaque ligne, chaquecolonne et chaque carré de neuf cases, délimité par un trait plus gras,doivent contenir les chiffresde 1 à 9-Chaque chiffre ne doitapparaître qu'une fois dansla ligne, la colonne et la régionLe total des chiffres de chaque région doit être égal à 45

Mots fléchés n° 1012

JustifiantC'est-à-direEscarpé

RéfléchiInfiniImplante

PoissonVitalitéChef

ChéritBranchéPoissons

Non à KievRécréationNoua

Muni de crocsHisseRetireras

SingulierEau russeMuse

Vache légendaire

Jubilation

UseraBrameraiIota

PrérogativeEau d'ItalieVersement forfaitaire

DigueMonarquesRègle

Auxiliaire conjugué

Soufflas

CupidonTerre et mèreJaillis

SOLUTION MOTS FLECHES N° 1011

- LIMOGERHALA - AMIUNITE - ISRI - ENTRE

LEVE - USEURE - PA - SBERCAIT - ESSAI - AC

R - EVENTELORI - IOSUT - TALUSSALER - SE

VerticalementHorizontalement

- HURLUBERLUSLANIERES - OTAILI - VERSER - LMATEE - CAVITE -

O - EN - PAIE - ARGA - TUAI - NIL -EMIRS - TATOUSRISEES - CESSE

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HORIZONTALEMENT

ASSIDUITE

PIEDESTAL

P - LYCEE - F

REFLUE - RE

ET - LE - DA

TAPI - POTE

E - EQUIPER

EPOUSEE - I

SONE - DEME

VERTICALEMENT

APPRETEES

SI - ETA - PO

SELF - PEON

IDYLLIQUE

DECUE - US -

USEE - PIED

ITE - DOPEE

TA - RATE - M

ELFE - ERIE

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LE JEUNE INDÉPENDANT # 5896 DU JEUDI 5 OCTOBRE 2017

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TÉLÉVISION SAMEDI 2319.35 : BULGARIE /

FRANCE

Football / Coupe du mondeAprès avoir concédé le match nul (0-0) contre le Luxembourg, les Bleus sont

contraints de réaliser un sans faute pour espérer se qualifier directement pour lacoupe du Monde 2018 organisée en Russie. ce soir, les coéquipiers de KylianMbappé et d'Antoine Griezmann viennent à Sofia avec l'objectif de prendre lestrois points de la victoire. Avec un seul point d'avance sur la Suède, la marche

d'erreur des Tricolores est ténue.

20.00 : N'oubliez pas lesparoles

TÉLÉRÉALITÉ - France - 7 saisons / 44 épisodesDirection Cagnes-sur-Mer, dans une pizzeria tenue par Cathy, une gérante qui manquecruellement de confiance en elle et qui a tendance à mettre son personnel sous pres-sion. Faute de moyens, Cathy ne peut plus embaucher. Depuis un an, ce sont ses

parents, Claude et Graziella, qui travaillent en salle et en cuisine. A peine arrivé surles lieux, Philippe Etchebest comprend que Claude et Graziella sont à bout et qu'il n'ya absolument rien de professionnel dans la gestion de cet établissement. Les produits

périmés vont tout droit dans l'assiette du client !

20.00 : Un petit boulot

20.00 : CommissaireMagellan

TÉLÉFILM POLICIER - France (2009) - 2012 saisons / 24 épisodesPhilippe Vermont, un avocat réputé et engagé dans des actions caritatives, est

assassiné. Sa mort aussi atroce qu'inattendue sème le trouble parmi ses proches et ausein même de l'institution judiciaire de Saignac. Un mois plus tôt, la fille de ce notablerespecté avait été victime d'un accident de la route. L'avocat avait alors entamé une

procédure contre le chauffard. Magellan et Selma suivent cette piste.

20.00 : 69 minutes sanschichis

2000 : Cauchemar en cuisine

COMÉDIE DRAMATIQUE - France - Belgique (2016)Jacques Scoran mène une existence simple et heureuse jusqu'à la fermeture de

l'usine qui l'employait. Dans la ville désindustrialisée où il vit avec ses amis Tom etJeff, l'emploi se fait rare. A bout de solutions, Jacques accepte la proposition d'unede ses connaissances, Gardot : celui-ci lui demande, contre une forte somme, detuer sa femme, qui le trompe. Une fois le crime accompli, l'existence de Jacques

bascule.

TALK SHOW - 6 saisons / 39 épisodesJoëlle Scoriels et ses chroniqueurs reçoitvent le chanteur liégeois d'origine italienne

Frédéric François. Celui qui chante «L'Amour à l'italienne» a hérité des dons vocaux deson père sicilien et de son goût pour les chansons napolitaines. Il a sorti son premierdisque à 19 ans. Depuis lors, il chante l'amour sous toutes ses formes et a décroché 85disques d'or. Malgré les évolutions musicales, le style de Frédéric François résiste autemps. Il a sa marque de fabrique et son fan club, dont il est très proche. Déterminé, il a

créé sa propre maison de production et est le roi du merchandising.

JEU - 2708 épisodesDes personnalités se prêtent au jeu du karaoké de Nagui pour tenter deremporter jusqu'à 160 000 euros au profit d'organisations caritatives.Aux côtés de l'animateur, Chimène Badi joue pour l'Association PetitsPrinces, Marina Kaye pour Mille et un sourires, Lorie Pester pour lecompte de l’Hôpital d’enfants Margency (HEM), géré par la Croix-

Rouge française.


www.jeune-independant.net [email protected]

LE JEUNE

INDEPENDANTN° 5897 — SAMEDI 16 MOUHARRAM 1438

Maximales Minimales

HORAIRES DESPRIÈRES

A N N A B AFadjr Dohr Açr Maghrib I c h a04:57 12:17 15:33 18:08 19:27

O U A R G L AFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:10 12:27 15:46 18:20 19:35

C H L E FFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:23 12:43 15:59 18:34 19:53

M O S T A G A N E MFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:28 12:48 16:05 18:39 19:57

O R A NFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:31 12:51 16:08 18:42 20:00

C O N S T A N T I N EFadjr Dohr Açr Maghrib Icha 05:02 12:22 15:38 18:13 19:32

A L G E RFadjr Dohr Açr Maghrib Icha 05:16 12:36 15:52 18:27 19:46

Alger 24° 18°Oran 28° 15°Constantine 22° 10°Ouargla 28° 15°

ELIMINATOIRESCOUPE DU MONDERUSSIE 2018Mobilis encourageles vertsMOBILIS, partenaire officiel dela Fédération Algérienne deFootball (FAF) et de l’EquipeNationale de football, encourageles Verts à la veille de leur matchretour contre le Cameroun,comptant pour le cinquième tourdes éliminatoires de la Coupe duMonde 2018 en Russie.Après le nul (1-1) concédé àdomicile lors du match aller, lasélection algérienne se déplacerapour jouer le match retour contrele Cameroun, le samedi 07Octobre à 17h00 au stadeAhmadou Ahidjo à Yaoundé. Les deux équipes étant déjàéliminées de la course dumondiale 2018, ce duel seral’occasion pour le coach nationalde convoquer, découvrir et devoir à l’œuvre quelquesnouveaux joueurs. Ainsi, àl’issue de la quatrième journéedes qualifications de la coupe dumonde 2018 de la zone Afrique,le Nigeria caracole en tête dugroupe « B « avec 10 pointsdevant la Zambie 7 points et leCameroun 3 points. L’Algérieferme la marche avec un seulpoint. Le premier du groupe sequalifiera pour le Mondial-2018en Russie. Mobilis, fidèle à sonengagement d’accompagner etd’encourager l’Equipe Nationale,durant ses campagnesqualificatives, ne ménageraaucun effort à les soutenir, quelleque soit l’échéance sportive et lelieu de son déroulement.Bon courage et bonne chanceaux fennecs!Dzayer Bladna wel KhedraDialna!

C’EST TOUJOURS la grogne au sein des cel-lules du vieux parti. La confection des listesde candidatures pour les élections commu-nales et de wilaya continue de susciter la colè-re de la base un peu partout dans le pays. Cesderniers jours, la presse s’est fait l’écho desdivisions et des divergences qui opposent lesdifférentes chapelles. C’est ainsi que la kasma FLN d’El Mouradia–Alger - a dénoncé «fermement les agisse-ments gravissimes qui se déroulent au sein decette commune». Selon un communiqué signé hier par le secré-taire général de la kasma, Mohamed LarbiAslouni, dont le JI détient une copie, il estindiqué qu’une « liste de candidats parallèle etofficieuse menée par l’actuel président del’APC a été validée et approuvée par le SG duparti FLN, Djamel Ould Abbès, au détrimentde la liste réglementaire et officielle établie àl’assemblée générale en la présence d’offi-ciels, coordinateurs et députés désignés parOuld Abbès en personne «. Pour le signataire du communiqué, qui fut dis-tribué à toute la presse, « le maintien de cettedécision signera la rupture définitive de laconfiance des citoyens et se répercutera pardes pertes de voix considérables et un échec

du parti «. Ainsi, les militants de cette kasmaappellent les autorités compétentes à interve-nir pour arrêter cette « mascarade «, souli-gnant que la commune du chahid Didouche

Mourad « mérite d’être mieux représentée enétant une commune exemplaire en transparen-ce et en démocratie «.

M. K.

TROIS éléments de soutien auxgroupes terroristes ont été appré-hendés jeudi, par un détache-ment de l’Armée populairenationale, dans la wilaya deSkikda, a indiqué hier un com-muniqué du ministère de laDéfense nationale(MDN). «Dansle cadre de la lutte antiterroristeet grâce à l’exploitation efficien-te de renseignements, un déta-chement de l’Armée NationalePopulaire a appréhendé, le 05octobre 2017, trois (03) élémentsde soutien aux groupes terro-

ristes à Skikda/5 RM», précise lasource. «Dans le cadre de la luttecontre la contrebande et la crimi-nalité organisée, des détache-ments de l’ANP ont arrêté sixnarcotrafiquants et ont saisi(210) kilogrammes de kif traité àGhardaïa/4 RM et Tlemcen/2eRM, tandis qu’un autre détache-ment a arrêté, quatre (04) contre-bandiers à Bordj Badji Mokhtar/6e RM», ajoute la même source.«D’autres détachements de l’Ar-mée Nationale Populaire et leséléments de la Gendarmerie

Nationale ont saisi également(32112) litres de carburant, deuxcamions, six tonnes de denréesalimentaires et un (01) véhiculeutilitaire à Bordj Badji Mokh-tar/6e RM, Ghardaïa/4e RM,Souk- Ahras , Tébessa et El-Tarf/5 RM, en plus de la saisie de(10611) unités de différentesboissons à Ouargla /4e RM, AinTémouchent et Tlemcen/2e RM,ainsi que la saisie de (1720)comprimés psychotropes àAlger, Chlef, Tipaza, Djelfa etBoumerdès», ajoute encore la

même source. Par ailleurs, «desGarde-côtes et des éléments de laGendarmerie Nationale de Mos-taganem/2e RM ont mis en échecdes tentatives d’émigration clan-destine de (19) individus à bordd’embarcations de fabricationartisanale, tandis que des élé-ments de la Gendarmerie Natio-nale ont arrêté à Tlemcen et AinTémouchent/2e RM, (49) immi-grants clandestins de différentesnationalités», souligne le com-muniqué du MDN.

S. N.

SKIKDA

Arrestation de 3 éléments de soutienaux groupes terroristes

ELECTIONS LOCALES

La kasma FLN d’El Mouradia dénoncela validation d’une liste parallèle

La compagnie Air Algériea enregistré une baissedu chiffre d’affaires surles neufs premiers moisde l’année en cours, dueà la concurrence descompagnies aériennesdesservant l’Algérie, aindiqué jeudi son PDG,

Bakouche Alleche.

L’arrivée d’un nombreimportant de nouvellescompagnies aériennes sur

le marché algérien s’est traduitepar une prise de parts de marchépar ces transporteurs, a-t-il indi-qué lors d’une conférence depresse tenue à l’issue de la ren-contre annuelle entre Air Algérieet les agences de voyage parte-naires, au nombre de 506. Actuel-lement, une vingtaine de compa-gnies concurrentes activent enAlgérie, a fait savoir l’APS. Dansce sens, le nombre de passagerstransportés par Air Algérie a glo-balement diminué en 2017, a-t-ilrelevé. A la question d’une éventuelleaugmentation des tarifs desbillets, M. Alleche a expliqué quela compagnie n’échapperait pasaux conséquences de la déprécia-tion de la monnaie nationale,ajoutant qu’»il faut trancher entreles charges et les tarifs, tout enprenant en considération l’offre

et la demande». Etd’ajouter : «Les coûts des billetssont établis en fonction de laconcurrence et des charges de lacompagnie». Quant à la situationfinancière d’Air Algérie, son pre-mier responsable a indiqué qu’el-le était équilibrée et que la com-pagnie a entrepris le rembourse-ment des prêts obtenus auprèsd’un consortium de banquespubliques ainsi que du Fondsnational d’investissement (FNI)pour l’achat d’avions. Dans le même ordre d’idée, M.Alleche a précisé qu’Air Algérierembourse quatre milliards dedinars/an et qu’à l’horizon 2020

elle aura remboursé douze mil-liards de dinars. Par ailleurs, il a fait savoir que lacompagnie nationale aérienneenregistre actuellement un tauxde ponctualité moyen de 72% ettable sur plus de 80% dans lesdeux prochaines années. Concernant l’évaluation de l’opé-ration du e-paiement lancée enoctobre 2016, le responsable de ladivision commerciale d’Air Algé-rie, Zoheir Houaoui, a relevé quel’achat des billets par ce mode depaiement n’avait pas atteint leniveau souhaité. En outre, il a indiqué que « l’ac-cord portant installation d’un sys-

tème intégré de gestion des pas-sagers plus performant serait opé-rationnel au niveau de cette com-pagnie aérienne au début dedécembre 2017». Pour rappel, cet accord a étésigné en mai dernier entre AirAlgérie et le groupe internationalAmadeus IT, spécialisé dans lessystèmes de réservation et devente des services de voyage. Ce nouveau système remplacerale système de réservation actueldes vols, qui a montré ses limitessuite aux progrès technologiquesenregistrés ces dernières années. Baptisé «Passenger services sys-tem», ce système va permettreune gestion automatique de labilletterie, de l’émission desbillets, de l’enregistrement, du e-paiement, du service web et duprogramme de fidélisation d’AirAlgérie. Il permettra aussi une gestionautomatique de l’inventaire de lacompagnie et de ses revenus ainsique la mise en place d’un systè-me d’intelligence économique,un outil d’aide à la gestion quipermet à Air Algérie d’être àl’écoute de sa clientèle. L’autre avantage est la plus gran-de collaboration entre Air Algérieet les intermédiaires agréés etagences de voyage, et ce, en par-tageant la même plateforme deréservation des billets et de ventedes produits de voyage.

A. Mehdid

SELON LE PDG D’AIR ALGÉRIE

Le «low cost» étranger incommodele pavillon national

Date post:	31-Oct-2020
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